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www.ulaval.ca Entre le formel et le réel : Étude comparative internationale des parcours d’orientation des jeunes vers l’enseignement supérieur France Picard, professeure Centre de recherche et d’intervention sur l’éducation et la vie au travail (CRIEVAT) Rendez-Vous du CRIEVAT. 6 février 2015.

Entre le formel et le réel - Faculté des sciences de l

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Entre le formel et le réel : Étude comparative internationale des parcours

d’orientation des jeunes vers l’enseignement supérieur

France Picard, professeure Centre de recherche et d’intervention sur l’éducation et la vie au travail (CRIEVAT)

Rendez-Vous du CRIEVAT. 6 février 2015.

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Avec la collaboration des membres de l’équipe de recherche

L’équipe professorale…Marceline Bangali, Université Laval, CRIEVAT

Gaële Goastellec, Université de Lausanne, Institut des sciences socialesLiette Goyer, Université Laval, CRIEVATLucie Héon, Université Laval, CRIEVATSermin Kulahoglu, Université Uludag

Jonas Masdonati, Université Laval, CRIEVATIssa Moumoula, Université de KoudougouAnnie Pilote, Université Laval, CRIEVAT

Jérôme Rossier, Université de Lausanne, Chaire de psychologie du conseil et de l’orientation

… les assistants de recherche…

Michel Turcotte, doctorant, Université LavalNoémie Olympio, stagiaire postdoctorale, Université Laval

Emma Willis, mémorante, Université de LausanneAgnès Aubry, mémorante, Université de Lausanne

…et les étudiants en formation à la rechercheFatimata Sow, étudiante au mémoire, Université LavalAmel Allam, étudiante au mémoire, Université LavalCamille Nieto, mémorante, Université de Lausanne

Charlotte Stegger, mémorante, Université de Lausanne 2

Ce projet de recherche a été subventionné par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada.

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Plan de l’exposé

1. Objectifs de la présentation

2. Problématique étudiée

3. Programme de recherche

4. Cadre conceptuel mobilisé: l’approche par les capabilités (AC) d’Amartya Sen

5. Opérationnalisation de l’AC dans l’étude des dispositifs d’orientation scolaire et professionnelle

6. Design de recherche: étude qualitative multicas et comparaisons internationales

7. Illustration de l’AC de Sen dans l’étude de trois dispositifs d’OSP: entre le formel et le réel

8. Quelques éléments d’une analyse comparative

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1. Objectif de la présentation

- Expliciter de quelle manière les concepts de l’AC permettent

d’éclairer des problématiques d’OSP.

- Illustrer l’application de l’AC de Sen dans notre programme de

recherche en se focalisant sur les contrastes entre le formel et le réel,

soit entre les lois et les principes promulgués dans une société, d’une

part et, d’autre part, les ressources effectivement mobilisables dans la

réalisation de tels principes, pour mieux cerner l’espace des possibles

dont les individus peuvent effectivement se saisir.

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2. Problématique

- Des inégalités en matière d’orientation héritées à la naissance (genre,

appartenances sociales, talents/handicaps, etc.) Duru-Bellat, 2010; Dubet & Duru-

Bellat, 2000 Gottfredson, 2005; Landrier & Nakhili, 2010

- L’enjeu de justice sociale est au cœur de la formulation d’un choix

d’orientation scolaire: la liberté de choisir une orientation scolaire est

socialement et inégalement distribuée (Picard et al., soumis)

- Le caractère plus ou moins capacitant du dispositif public d’orientation

scolaire et professionnelle : l’orientation subie, l’injonction au projet, la

prophétie auto-réalisatrice, etc. Boutinet, 2007; Biémar, Philippe & Romainville, 2003; De Besses,

2007; Guichard, 2012; Merton, 1948

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3. Programme de recherche

• Objet d’étude: Les dispositifs d’orientation scolaire et professionnelle (DOSP) voués au soutien et à l’accompagnement de jeunes inégalement dotés, donc plus ou moinsvulnérables, dans leur parcours d’orientation au moment de la transition aux études supérieures (ES).

• But et objectifs du programme de recherche: Éclairer les inégalités d’orientation dans l’ES de jeunes vulnérables à l’aide d’une étude comparative et internationale, adoptantla perspective théorique de l’approche par les capabilités (AC) d’Amartya Sen, à savoir:1/ étudier les capabilités à s’orienter de jeunes vulnérables, c’est-à-dire leur liberté réelle d’opter pour un projet d’études à l’ES ou une carrière auxquels ils accordent véritablement de la valeur (perspective d’analyse micro); 2/ procéder à une analyse située des capabilités à s’orienter en fonction des spécificités d’un DOSP et d’un système éducatif dans chacun des contextes nationaux (perspective d’analyse méso et macro); 3/ effectuer une analyse comparative internationale en faisant ressortir les avantages et les défaillances capacitaires des DOSP étudiés (perspective d’analyse multiniveau).

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4. Cadre conceptuel mobilisé: l’approche par les capabilités (AC) d’Amartya Sen

En guise d’introduction:

trois enfants se disputent une flûte.

À qui doit-on donner la flûte?

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4. Cadre conceptuel mobilisé (suite)

- Ressources et droits formels dans l’environnement

- Facteurs de conversion : ce qui permet d’utiliser une ressource ou un droit pour

favoriser la liberté de choisir (+ ou -; personnel, social ou environnemental)

- Capabilité: Liberté de choisir le cours de vie qu’une personne a des raisons de valoriser

(reason to value).

- Choix : liberté de choisir vs préférences adaptatives

- Fonctionnements effectifs: ce qu’il advient réellement en lien avec l’exercice de choix

(fonctionnements affinés)

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5. Opérationnalisation de l’AC dans l’étude des dispositifs d’OSP

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6. Design de recherche

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Sociologie de l’enseignement supérieur /Psychologie de l’orientation

Politiques publiqueset

systèmes éducatifs (paliers d’orientation)

Organisationdes prestations de services d’orientation

Prestations de services d’orientation

Parcours d’orientation

Monographies• Documents administratifs• Indicateurs de l’éducation• Inventaire des prestations

de services d’OSP

Documents administratifs• Politiques institutionnelles• Site web de l’organisme

Entretiens• Responsables

• Conseillers d’orientation psychologues

• Élèves/Étudiants

Figure 1: Structuration des cas étudiés selon les sources de données, les niveaux d’analyse et les propositions théoriques de Sen

Ressources et droits formels

Facteurs de conversion

Choix et capabilités

Fonctionne-ments

effectifs

Cadre comparatif des DOSP selon la théorie de la

justice sociale d’Amartya Sen

Micro

Macro

Meso

DOSP Turquie

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Cycle de mise à l’épreuve des qualités scientifiques de nos guides d’entretien

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7. Illustration de l’AC de Sen dans l’étude de trois dispositifs d’OSP:

entre le formel et le réel

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Ce qu’on a comparé

Les contrastes entre…

…le formel, i.e. les paliers d’orientation dans trois systèmes éducatifs (Québec, Vaud, France)…

…et le réel à partir de trois études de cas d’élèves ou d’étudiants en processus d’orientation et de transition vers l’enseignement supérieur venant de ces pays….

….pour dégager le caractère plus ou moins capacitantdes dispositifs publics d’orientation scolaire et professionnel dans les trois systèmes éducatifs.

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Présentation sommaire des trois systèmes éducatifs

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Système éducatif suisse:

Scolarité obligatoire et secondaire

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Répartition des élèves en deux voies à partir de la 7e année, soit à la fin du primaire (Léo, 2014)

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Système éducatif suisse:

Degré universitaire

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Le récit de Thésée dans le canton de Vaud

Thésée est en dernière année du secondaire, voie gymnasiale au moment de l’entretien. Son père est dans le domaine de l’administration et sa mère, femme au foyer. Parcours brillant dès le départ, mais qui se ternit à la fin du primaire, alors que ses résultats scolaires lui permettent juste d’obtenir la note de passage pour la voie prégymnasiale menant à l’université. Les enseignants le lui déconseillent. Les parents se mobilisent et obtiennent le passage dans cette voie. Les résultats scolaires en secondaire I ont par la suite révélé la pertinence de leur choix puisque tout se passe bien pour Thésée, surveillé étroitement par ses parents.

C’est au gymnase que sa scolarité devient plus chaotique enregistrant des redoublements. « Mais c’est parce que j’ai rien fait… » explique-t-il. Les parents continuent, dit-il, de lui « mettre la pression » sur les résultats scolaires, assortissant des notes en baisse de punitions. Le suivi scolaire est assuré par la mère, même si le père apparaît également investi : « C’est ma mère qui regarde quand j’ai des tests, qui veut noter toutes les notes que j’ai sur un papier et mon père parfois y passe, quand il rentre du boulot à 7 h 30, parfois il s’énerve tout à coup pour ça… enfin pas pour les notes parce que les notes sont bonnes, mais il dit que je travaille pas assez comme ça. »

La famille soutient sa scolarisation par des activités parascolaires. En secondaire II, il a choisi comme option principale mathématique et comme option complémentaire histoire. Il justifie d’abord son choix par l’absence d’idées, avant de souligner l’importance de son frère et de ses amis dans la construction de sa décision par le partage d’information qui lui a permis d’éliminer des options qui l’intéressaient mais pour lesquelles la quantité de travail demandée lui apparaissait trop importante.

Au moment de l’entretien, il considère entreprendre des études universitaires en sciences humaines et sociales.

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Le récit de Johan

Johan est né en France de parents immigrés, tous deux titulaires d’une licence obtenue au sein du système français. Il étudie à l’université au moment de l’entretien. Ses parents ont choisi de l’inscrire dans le réseau privé en raison de la qualité de l’enseignement et de l’encadrement serré. Il obtient de bons résultats à l’école élémentaire et, lors de son entrée au collège, est affecté à une classe particulière qui s’avère être de faible niveau. Malgré de bons résultats dans cette classe, il redouble sa 6e afin de passer dans une classe de niveau intermédiaire. Cette stratégie ne donne pas les résultats escomptés et il est réorienté vers la classe faible. Il quitte cette école pour se diriger vers un collège public où il redouble une seconde fois. Il vise des études générales et cette voie est privilégiée par sa famille. Une réelle déception survient lorsque le conseil de classe refuse son choix d’orientation et le dirige vers la voie professionnelle, une voie qu’il juge peu reconnue. La famille n’utilise pas son droit d’appel.

En fin d’année, il est orienté par défaut dans la voie professionnelle et il doit faire un choix parmi l’une les filières professionnelles restantes qui ne répond aucunement à ses aspirations. Il explique son parcours en disant que : « Malheureusement, le système a fait qu’on nous met dans des cases, […] mais au final, le principal c’est se retrouver là où on veut ». Il persévère et obtient le baccalauréat professionnel au bout de trois ans. Il était bien informé que ce diplôme pouvait mener à l’université, même s’il s’agit d’un pari risqué, puisque la majorité des bacheliers professionnels quittent l’enseignement supérieur sans diplôme. Il s’inscrit en licence dans le domaine économique et social et il aspire à des études universitaires de 2e cycle.

Avec le recul, il a le sentiment d’avoir été dépossédé d’un réel choix. Il explique ainsi: « Ça, c’est un système qui est injuste vis-à-vis de nous et des élèves parce qu’on nous envoie dans des orientations qu’on n’a pas forcément voulues ou désirées ». Il est déterminé à montrer qu’il est capable de réussir des études universitaires. Sa transition à l’université se passe plutôt bien puisqu’il réussit ses matières à ce jour. Toutefois, il perçoit une différence sur le plan de ses acquis et ceux de ses pairs qui ont un bac général : « J’ai dû bosser deux fois plus pour me mettre au niveau ».

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Le récit d’Ariane

Ariane étudie à l’université au moment de l’entretien. Ses parents détiennent tous deux des diplômes universitaires et occupent des emplois professionnels, dont l’un à l’enseignement supérieur. Ariane a fréquenté l’école de quartier au primaire ainsi qu’au secondaire où elle a suivi un programme enrichi qui, selon sa perception, regroupait des élèves « motivés », « engagés » et qui aimaient l’école, etc. En quatrième secondaire, elle a opté pour une séquence mathématique ouvrant à tous les programmes du cégep, ainsi que les cours de physique et chimie, ce qui constituait pour elle des choix stratégiques dans son parcours d’orientation permettant un large éventail d’options possibles au cégep et à l’université. Jusqu’au secondaire, elle adorait l’école.

Au cégep, elle s’est inscrite dans une formation préuniversitaire en sciences de la nature dans un programme sports-études. Elle a étalé ses études préuniversitaires sur trois ans au lieu de deux. Le choix d’une formation en sciences de la nature s’inscrivait dans sa stratégie personnelle et recommandée par son entourage de s’ « ouvrir des portes » à l’université. Au cours de ses études collégiales, elle a déménagé dans une autre ville afin de mieux concilier études et entraînements sportifs. Au cégep, son dossier scolaire était faible et se situait autour de la note de passage. Elle y a connu certaines difficultés académiques, dont l’échec d’un cours qu’elle a repris et réussi par la suite. Elle a persévéré dans ce programme, malgré le peu d’intérêt pour les matières enseignées et une motivation à la baisse envers les études.

Ses parents, en particulier sa mère, l’ont accompagnée dans tous ses choix scolaires depuis le secondaire et l’ont soutenue dans ses difficultés par des discussions ouvertes sur les possibilités, les difficultés, les conséquences d’éventuels choix, et en l’accompagnant dans la recherche d’informations scolaires sur les programmes universitaires. Elle a réalisé une démarche personnelle d’orientation en ligne où elle a soupesé son intérêt envers chacun des domaines possibles de formation universitaire. En raison d’un dossier plus faible au collégial, elle a dû laisser tomber des choix de programmes d’études contingentés à l’université qui l’intéressaient vraiment.

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8. Quelques éléments d’une analyse comparative

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Une analyse fondée sur le caractère plus ou moins capacitant des dispositifs nationaux d’orientation scolaire et professionnelle.

DOSP du canton de Vaud: court tronc commun de formation obligatoire, système qui valorise la formation professionnelle et soutient l’insertiondans le marché du travail, la famille doit tabler sur ses ressources (capital culturel) pour soutenir un projet de formation dans le supérieur des enfants.

DOSP de la France: un accès démocratique à l’université qui est précédé d’une compétition scolaire soutenue aux paliers antérieurs (application du principe de méritocratie sensée être fondé sur une évaluation équitable des élèves), l’orientation-répartition des élèves par le conseil de classe (stigmatisation du redoublement et de l’échec même si réussite par la suite).

DOSP du Québec: un système éducatif flexible mais opaque (complexité cachée), les facteurs de conversion scolaires exigent la contrepartie individuelle (allon-gement des études et effet sur la motivation ) ou familiale (ressources financières pour le maintien aux études).

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Le dénouement de l’analyse sera publié dans le tome 1 de la trilogie du CRIEVAT:

J. Masdonati, M. Bangali et L. Cournoyer (dir.) Arrêt sur image! Perspectives contemporaines sur les parcours et l’orientation des jeunes.

Bientôt en librairie!

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Références

Biémar, S., Philippe, M.-C., Romainville, M. (2003). L’injonction au projet : paradoxale et infondée ? L’OrientationScolaire et Professionnelle, 32(1), 31-51. doi: 0.4000/osp.3167

Bonvin, J.-M., Farvaque, N. (2007). L’accès à l’emploi au prisme des capabilités. Enjeux théoriques et méthodologiques.Formation et Emploi. Revue Française de Sciences Sociales, 98, 9-22.

Boutinet, J.P. (2007). L’espace contradictoire des conduites à projet : entre le projet d’orientation du jeune et le parcoursatypique de l’adulte. L’Orientation Scolaire et Professionnelle, 36 (1), 19-32. doi: 10.4000/osp.1259

de Besses, M. (2007). L’estime de soi, enjeu éducatif pour préparer à la vie professionnelle. Formation Emploi. RevueFrançaise de Sciences Sociales, 98,109-121.

Dubet, F., Duru-Bellat, M. (2000). Pour un collège enfin démocratique. Paris: Seuil.

Duru-Bellat, M. (2010). Ce que la mixité fait aux élèves. Revue de l’OFCE 3(114), 197-212.

Guichard, J. (2012). L’organisation de l’école et la structuration des intentions d’avenir des jeunes. Dans F. Picard et J.Masdonati (Éds.), Les parcours d’orientation des jeunes : dynamiques institutionnelles et identitaires (pp. 15-50). Québec :PUL.

Merton, Robert K. (1948). The self-fulfilling prophecy. The Antioch Review, 8(2), 193-210.

Picard, F., Pilote, A., Goastellec, G., Turcotte, M., Olympio, N. (sous presse). Opérationnaliser la théorie de la justicesociale d’Amartya Sen au champ de l’orientation: Les apports d’une étude multicas qualitative et comparative. Mesure etÉvaluation en Éducation, 37(3), 29 p.

Picard, F., Olympio, N., Masdonati, J., Bangali, M. (soumis). Justice sociale et orientation scolaire. L’éclairage del’approche par les capabilités de Sen, 24 p.

Picard, F., Goastellec, G, Olympio, N., Pilote, A. (soumis). Entre parcours formels et parcours réels : l’espace des possibles des jeunes en transition vers l’enseignement supérieur dans trois systèmes éducatifs, 30 p.

Sen, A. (2009). L’idée de justice. Paris: Flammarion.

Välimaa, J., Nokkala, T. (2014). The dimensions of social dynamics in comparative studies on higher education. Higher Education, 67(4), 423-437.