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MAÎTRISE DES RISQUES EAU/SOL ENTREPRISES GÉNÉRALES DE FRANCE • BTP

ENTREPRISES GÉNÉRALES DE FRANCE † BTP · développement durable dans laquelle se sont fortement en-gagées les entreprises géné-rales de BTP françaises

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MAÎTRISE DES RISQUES EAU/SOL

ENTREPRISESGÉNÉRALES DEFRANCE • BTP

avant-proposBONNES PRATIQUES

ENVIRONNEMENTALESsommaire AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 1

1. CONTEXTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 2

2. OBLIGATIONS RÉGLEMENTAIRES . . . . . . . . . . . . . . . page 3

3. LES REJETS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 5

1• Rejets interdits dans les milieux naturels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 6

2• Rejets réglementés dans les égouts . . . . . . . . . . . page 8

3• Rejets réglementés dans un système d’assainissement non collectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 10

4• Le cas des eaux de lavage des bennes à béton et des goulottes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 11

4. LOIS SUR L’EAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 14

5. AUTRES RISQUES, LES ICPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 18

6. LE RISQUE SOL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 21

Un chantier de travaux quelqu’il soit est très souvent pertur-bateur pour les riverains etpeut générer un certain nombred’impacts environnementaux. Ilconvient de minimiser ces évè-nements et les risques induits ense dotant d’une organisationperformante reposant sur desbonnes pratiques à mettre enœuvre quotidiennement. Les entreprises générales adhé-rentes du syndicat profession-nel EGF BTP conscientes de lanécessité d’anticiper les consé-quences potentiellement per-turbatrices de leurs activitésforaines ont ainsi rédigé à l’at-

tention de leurs collaborateursœuvrant sur les chantiers des li-vrets pratiques mettant en avantdes recommandations à carac-tère opérationnel.Ils concernent l’insertion duchantier dans la ville, la maitrisedu risque eau et sol et la gestiondes déchets. Ces livrets sontdestinés à être enrichis par l’ex-périence vécue de chacun. Ilsconcourent à la mise en œuvrede l’ambitieuse politique dedéveloppement durable danslaquelle se sont fortement en-gagées les entreprises géné-rales de BTP françaises.

contexte1

Les activités de chantiers peu-vent générer une pollution dusol et de l’eau compte tenudes risques liés à l’emploi decertains produits (béton, huile,produits chimiques…).

La préservation de l’eau estun enjeu majeur du 21ème siècle.Les sources d’eau potable sontmenacées par les diverses pol-lutions. Essentielle à la vie, lagestion durable de l’eau estdevenue un enjeu crucial.

obligationsréglementaires

2

Le code de l’Environne-ment, le code de la Santépublique et les réglementa-tions locales (règlements sa-nitaires départementaux)encadrent la gestion de l’eau et des sols.

la protection des aires d’ali-mentation des captages d’eau,

le développement de sys-tèmes de recyclage des eauxpluviales,

la réduction des pollutionsdiffuses pour accroître la diver-sité biologique et

l’interdiction de l’usage dessubstances dangereuses.

Tout comme la réduction desémissions carbone, la préser-vation de l’eau est un enjeu pri-mordial pour la planète.

1 - PRINCIPES1 - GÉNÉRAUXL’eau fait partie du patrimoinecommun de la nation, sa pro-tection est d’un intérêt général(art L210-1 du code de l’Environ-nement).

Le secteur du BTP est concernépar les changements de com-portements suscités par leGrenelle de l’Environnementconcernant la préservation del’eau.Nos activité sur chantier ainsique les bâtiments construitsdoivent concourir aux enjeuxtels que :

les rejets

3

Interdiction de jeter, déverserou laisser s'écouler dans leseaux superficielles, souter-raines ou les eaux de la merdans la limite des eaux territo-riales, directement ou indirecte-

ment, une ou des substancesquelconques dont l'action oules réactions entraînent, mêmeprovisoirement, des effets nui-sibles sur la santé ou des dom-mages à la flore ou à la faune.

1 - REJETS INTERDITS1 - DANS LES MILIEUX NATURELS

� �

Sanction : 75 000 € d’amendeet deux ans d’emprisonnement(art. L216-6 du code de l’Envi-ronnement).

Est interdit le déversementdans les eaux superficielles, leseaux souterraines et les eauxde mer, par rejet direct ou indi-rect ou après ruissellement surle sol ou infiltration, des lubri-fiants ou huiles, neufs ou usa-gés (art. R 211-60, code del’Environnement)

Sont interdits les décharge-ments et déversements desmatières de vidanges, enquelque lieu que ce soit, saufdans des citernes étanches et

couvertes, dans des usines detraitement ou dans des stationsd’épuration aménagées (rè-glement sanitaire départemen-tal type).Le préfet et le maire intéressésdoivent être informés, dans lesmeilleurs délais par toute per-sonne qui en a connaissance,de tout incident ou accidentprésentant un danger pour lasécurité civile, la qualité, la cir-culation ou la conservation deseaux (art. L211-5, code de l’Environnement).

Tout déversement d'eauxusées, autres que domes-tiques, dans les égouts publicsdoit être préalablement auto-risé par la collectivité (syndicatd'assainissement, commune…)à laquelle appartiennent lesouvrages (article L1331-10 ducode de la Santé publique).

La demande d'autorisation doitse faire par le biais d'un formu-laire de demande de raccorde-ment.Cette autorisation est du res-sort du maître d'ouvrage maissouvent prise en charge par

l'entreprise dans le cadre deson devoir de conseil.

Une « convention de rejet »peut être signée en complé-ment.La convention de rejet fixe sui-vant la nature du réseau à em-prunter ou des traitements misen œuvre, les caractéristiquesque doivent présenter ceseaux usées pour être reçues.Elle peut être variable d'une ré-gion à l'autre en fonction desconcessionnaires et capacitésde traitement des stationsd'épuration.

Il est interdit d’introduire dansles ouvrages publics, directe-ment ou par l’intermédiaire decanalisations, des substancesqui peuvent être la cause d’undanger pour le personnel d’ex-ploitation des ouvrages, d’unedégradation des ouvrages ou

d’une gêne dans leur fonction-nement. L’interdiction porte no-tamment sur les hydrocarbures,acides et autres produits dan-gereux (règlement sanitairedépartemental type).

2 - REJETS RÉGLEMENTÉS 1 - DANS LES ÉGOUTS

En absence de raccord au ré-seau d’assainissement collectif,il faut mettre en place un dispo-sitif d’assainissement autonomeconforme. L’arrêté du 7 septem-

bre 2009 qui s’applique aux im-meubles, peut servir de réfé-rence pour définir les systèmesadaptés aux bases vie.

Les eaux de lavage desbennes à béton et des gou-lottes sont chargées en lai-tances. Cette eau contenantdes matières en suspensionfines (provenant des matériauxconstituant le béton et du ci-ment), des traces d’additifs (ac-célérateurs ou retardateurs deprise, fluidifiant, etc.) a un pHbasique.

Ce pH souvent autour de 12 nepeut être rejeté dans les ré-seaux d’assainissement collec-tifs. En effet, les rejets doiventavoir un pH compris entre 5,5et 8,5 (selon règlement sani-taire départemental).

Ces rejets liquides ont des im-pacts :

sur le milieu naturel : des-truction faune/flore, pollutiondes nappes phréatiques

dans les égouts : colma-tage et obstruction des canali-sations, disfonctionnement desstations d’épuration

Cela dit, les eaux de lavagedes bennes à béton peuventêtre rejetées dans le réseaud’assainissement, dès lorsqu’elles respectent la conven-tion de rejet établie.

3 - REJETS RÉGLEMENTÉS DANS UN 1 - SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT1 - NON COLLECTIF

4 - LE CAS DES EAUX DE LAVAGE 1 - DES BENNES À BÉTON1 - ET DES GOULOTTES

11�

Quand et comment établir une convention de rejet ?

Il faut prendre contactavec la mairie afin de connaîtrel'autorité compétente pour dé-livrer l'autorisation : syndicatd'assainissement, commune…,un formulaire de demande deraccordement sera alors trans-mis et une convention spécialepourra être demandée en com-plément.

Une fois que la conven-tion est établie, il faut mettre enplace une installation pour lestraitements des eaux rejetées.

Durée de validité : 5 ans enmoyenne.

Bonnes pratiques

Mettons en place des sys-tèmes de décantation qui re-tiennent les matières ensuspension, avec un systèmede recyclage des eaux de la-vage, pour économiser la res-source.

Innovons en employantun dispositif de neutralisationdu caractère basique des lai-tances (par injection de CO2par exemple),

Passons des accordsavec les fournisseurs de bétonpour qu’ils envisagent la re-prise des eaux de lavage pourun traitement dans leur centraleà béton.

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La demande doit d’effectuer enpréfecture, auprès de la MISE(Missions inter service de l’eau)avant la réalisation des travaux.Attention, les délais de traite-ment des dossiers de déclara-tion ou d’autorisation sont àprendre en compte :

La loi sur l’eau est codifiée à l'ar-ticle R214-1 du code de l'Envi-ronnement.La loi sur l’Eau concerne l’en-semble des installations, ou-vrages, travaux et activités(IOTA) qui peuvent entrainer unimpact sur le milieu aquatique.En phase chantier, des travauxou opérations peuvent être ysoumises : rabattement denappe, travaux sur les berges,rejets dans la mer, modificationd’un cours d’eau…Une nomenclature définit si lestravaux ou opérations sont sou-mises à déclaration ou à autori-sation en fonction des seuilsrèglementaires.La demande de déclaration oud’autorisation doit être réaliséepar le maître d’ouvrage.Néanmoins, l’entreprise qui ef-fectue les travaux est tenue :

d’informer le maitre d’ouvragede cette obligation règlementaire,

de lui communiquer les in-formations nécessaires aux dé-marches administratives.

loi sur l’eau4

1514

La loi sur l’eau est codifiéeaux articles L210 et suivantsdu code de l’Environnement.Elle est constituée d’une no-menclature et de seuils.

Type de dossier délaisDéclaration 2 mois maximum

récépissé de déclaration

Autorisation temporaire 4 mois (arrêté(pour 6 mois, peut être préfectoral d’autorisationrenouvelée une fois) temporaire)

Autorisation 10 mois (arrêtépermanente préfectoral d’autorisation)

soumis à enquête publique

Si le chantier est soumis à décla-ration, il devra respecter lesprescriptions d’un arrêté minis-tériel (22/07/06 ou 07/08/06selon la rubrique).Si le chantier est soumis à auto-risation, il devra respecter lesprescriptions d’un arrêté pré-fectoral.

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Bonnes pratiquesStockage des produits (liquides) dangereux sur rétention

Stockons des produits li-quides dangereux sur rétentionet à l’abri des intempéries,

Assurons-nous que tousles produits ont des étiquettesnotamment lorsqu'il y a un trans-vasement,

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Les travaux ne doivent pas dé-marrer sans avoir reçu le récé-pissé de déclaration /autorisation.

Sanctions :sanctions pénales,réparations des dommages

causés à l’environnement (ex :remise en état),

dommages et intérêts pourles victimes (ex : riverains),

Volume total type de capacité stocké produits de rétention≤ 800 litres tout produit 100% du volume

total stocké> 800 litres inflammables 50% du volume

total stockélubrifiants 20% du volume

total stocké

Les collaborateurs doi-vent avoir accès aux fiches dedonnées de sécurité (FDS) detous les produits utilisés sur lechantier (La FDES renseigne surles dangers du produit, sur lesconditions de stockage, de ma-nipulation et d’élimination, surles mesures à prendre en casd’accident…),

Plaçons à proximité deszones à risque (stockage, dépo-tage, engins…) un kit antipollu-tion,

N’utilisons pas de bou-teilles alimentaires commecontenants industriels

Prenons en compte lesincompatibilités de stockage :

+ – – – –

– + – – –

– – – – –

– – – + +

– – – + +

Elles doiventêtre déclaréesou autorisées sielles sont ins-crites dans lanomenclaturedes InstallationsClassées pour laProtection de

l’Environnement (ICPE) et que leseuil de déclaration ou d’auto-risation est atteint.

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Le dossier de déclaration oud’autorisation doit être réalisépar l’exploitant, avant la miseen service de l’installation. Elledoit être adressée au préfet dudépartement dans lequel l’ins-tallation doit être implantée ou,pour Paris, auprès de la préfec-ture de police.

Type de dossier organisme document délais concerné à conserver

Déclaration Récépissé 2 mois maximumde déclaration

Autorisation temporaire Arrêté préfectoral 6 mois(pour 6 mois, peut être d'autorisation minimumrenouvelée une fois) temporaireAutorisation Arrêté préfectoral Soumis à enquêtepermanente publique, il faut

compter 10 mois minimum

activitéautorisé

« A »

activitédéclaré« D »

activiténon classée

préfecture

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Autres risques,les ICPE

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Les ICPE : InstallationsClassées pour la Protectionde l’Environnement

� Ce sont des installa-tions qui peuvent présenterdes dangers ou des incon-vénients pour l’environne-ment.

Déclaration AutorisationCentrales à béton 40 kW 200 kW

Stockage de ciment, plâtre, chaux 5 000 m3 25 000 m3

Aiguilles vibrantes 40 kW 200 kWGrenaillage, dépolissage 20 kWPulvérisation de peinture inflammable 10 kg/jour 100 kg/jourGroupes électrogènes 2 MW 20 MW

Exemples d’ICPE de chantier

20

Le risquesol

6

21

Même pour des travauxtemporaires, le sol doit êtreprotégé des risques de dé-versements accidentels deproduits dangereux qui sont

sources de pollution. Toutesles dispositions doivent êtreprises pour prévenir lesdommages et traiter les sols.

Que contient un dossier de déclaration / autorisation ?Quelle est la procédure à suivre ?Code de l’Environnement - art. R. 512-47 à R.512-53 (ancien articles25 à 32 du décret n°77-1133 du 21 septembre 1977)

Une ou plusieurs installa-tions du chantier sont des ICPE :

centrale à béton,station d’enrobage au bitume,emploi de matériel vibrantpour la fabrication du béton,exploitation de carrière,installation de broyage,concassage, criblage,

stockage de liquides inflammables,stockage d’acétylène.

1• Un chantier ne peut pas dé-marrer avant d’avoir obtenuson récépissé de déclarationou son arrêté d’autorisation.2• Identifier les prescriptionsICPE applicables au chantierpour chiffrage.

hydr

ocar

bure

smé

taux

para- bruit de fond géochimique national (INRA) arrêté du FNADE / Fédérationmètres (mg/kg de sol) 15 mars 2006 nationale de dépollution

fixant la liste et de l’environnementdes types de Décision

gamme de gamme de gamme de déchets inertes n°2003/33/CE du 19/12/02valeurs valeurs valeurs admissibles dans (mg/kg de sol)

observées observées observées des installationscouramment dans le cas dans le cas de stockage dedans les sols d’anomalies de fortes déchets inertes« ordinaires » naturelles anomalies et les conditions

de toute modérées naturelles d’exploitation de classe 1 classe 2granulométrie ces installations

(mg/kg de sol)classe 3

As 1 à 25 30 à 60 60 à 284 0,5 25 2Ba 20 300 100Cd 0,05 à 0,45 0,70 à 2 2 à 46,3 0,04 5 1Co 2 à 23 23 à 90 105 à 148Cr total 10 à 90 30 à 150 150 à 3180 0,5 70 10Cu 2 à 20 20 à 62 65 à 160 2 100 50Hg 0,02 à 0,10 0,15 à 2,3 0,01 2 0.2Ni 2 à 60 60 à 130 130 à 2076 0,4 40 10Pb 9 à 50 60 à 90 100 à 10180 0,5 50 10Zn 10 à 100 100 à 250 250 à 11426 4 200 50

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SeuilsPour apprécier les niveaux depollution dans les sols, les va-leurs de concentrations mesu-rées dans les prélèvements desols se réfèrent :

aux valeurs de bruits defond géochimiques etlorsqu'elles existent des don-nées géochimiques à uneéchelle locale ou régionale(base de données ASPITET-INRA),

données issues de l’arrêtédu 15 mars 2006 fixant les seuilsadmissibles pour acceptationdans les installations destockage de déchets inertes(classe 3),

données issues du Conseildu 19/12/02 fixant les seuils ad-missibles pour acceptationdans les installations destockage de déchets dange-reux (classe 1) ou de déchetsnon dangereux et non inertes(classe 2).

1 - PRÉVENIR LA POLLUTION 1 - DES SOLSL’utilisation

Indice HCT (C10-C40) 500 10000 2000Somme COHV 100 10Somme HAP 50 500 100Somme PCB 1 50 10Somme BTEX 6 30

Le rapport de solLe maître d’ouvrage peut fournirun rapport de pollution de sol.Ce rapport va permettre d’orga-niser les travaux en fonction de

la pollution des sols etde définir le type d’ins-

tallation de stockage des terresexcavées.Ce rapport de sol va détermi-ner la nature constitutive dessols, la nature des éventuellespollutions et va déterminer lanature des fondations.

Voir tableau ci-contre �

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En cas de découverte d’un solpollué, la responsabilité appar-tient au propriétaire du fond.

Découverte fortuite desols pollués : arrêt dechantier ? qui avertir ?L’identification de pollution desterres peut se faire :

visuellement : couleur diffé-rente et/ou anormale des terresou constat de poches d’hydro-carbures, citernes enterrée,

olfactivement : du fait del’émission olfactive de polluants.Prévenir le détenteur du terrain(client) pour qu’il engage desanalyses pour un traitement sursite ou une élimination adap-tée, puisqu’il est alors soumis àl’article R161-2 du code de l’En-vironnement sur la responsabi-lité environnementale.Qui avertir ?En cas de découverte fortuite :

arrêter les travaux,prévenir le responsable

QSE de l’affaire,

informer le détenteur du ter-rain (maître d’ouvrage).

Conduite en cas d’ur-gence

sécuriser la zone : balisage,port des masques spécifiques,

demander au maître d’ou-vrage de faire réaliser une ana-lyse de terre par un bureaud’études : échantillonnage ettest de lixiviation normé.

Évacuation des terrespolluéesAprès accord du maître d’ou-vrage et conformément aux ré-sultats d'analysesSelon les retours d’analyse dutest normé, l’évacuation desterres polluées doit se faire encentre de traitement de classes1, 2 ou 3.Classe 1 : déchets dangereuxClasse 2 : déchets non dange-reuxClasse 3 : déchets inertes

Bonnes pratiques environnementales, Maîtrise des risques eau/solPublication EGF.BTP

Tous droits réservés, reproduction partielle ou complète interditeDirecteur de la publication : Xavier Bezançon

Conception du document : commission entreprise généraleMise en page : Lettre & image, 03 84 76 25 15

Illustrations : Alain Huré, feuilles : Fotolia ©Impression : Estimprim

Mars 2010 - 3

contact : Entreprises générales de France.BTP

9 rue La Pérouse - 75784 Paris Cedex 16tél : 01 40 69 52 83 - www.egfbtp.com

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