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PRÉSENTÉ LES 20 ET 21 MARS 2020 • SALLE ODYSSÉE INFOLETTRE • 20 OCTOBRE 2019 Entrevue avec Diane Lemelin et Brigitte Trépanier LES DÉCORS DU SPECTACLE TAJ MAHAL PRENNENT FORME Religieusement, à tous les vendredis soirs, et ce, depuis plusieurs mois, nos deux costumières laissent de côté leurs tissus et leurs machines à coudre pour se retrouver, beau temps – mauvais temps, dans un petit garage non-chauffé, afin de créer de toutes pièces les décors du spectacle Taj Mahal. Il est vrai que le garage en question prend de plus en plus des allures de bidonville, voire même de conte des mille et une nuits. Déjà, un éléphant grandeur nature, qu’elles ont surnommé « Âti » (éléphant en Indoue), trône fièrement entre les voitures. Il paradera avec le Maharadjah lors d’une scène où ce dernier fera la connaissance de sa future 11 e épouse : Mumtâz. Diane et Brigitte, à quoi peut-on s’attendre au niveau des décors de cette fresque musicale? Il faut préciser qu’une bonne moitié du spectacle se déroule en 1650, à l’époque de Jahân et Mumtâz. Par contre, l’autre partie raconte l’histoire de Jessica, un professeur de sociologie de l’Université de Cambridge en Angleterre et de son élève, Lily, qui viennent en Inde pour découvrir l’histoire du Taj Mahal. Cette partie se déroule dans un des 357 bidonvilles d’Agra. Nous sommes justement en train de décorer les murs de ce bidonville qui serviront de toile de fonds pour plusieurs scènes. Nous voulons vraiment que SUITE À LA PAGE 2 Il ne reste que cinq mois, jour pour jour, avant le soir de première de notre spectacle et, avouons-le, la troupe commence à sentir les papillons… c’est un envoûtement extraordinaire que nos artistes vivent avec intensité, et ce, plus le jour « J » approche. Les équipes de décors travaillent fort pour créer les éléments qui nous feront littéralement voyager au cœur de l’Inde du Nord. Plus particulièrement, nous sommes convaincus que le spectacle nous donnera l’impression d’être véritablement dans le bidonville d’Agra, que nous mettons en scène pour une partie de la soirée. Déjà, les panneaux de décors « concubinent » dans notre entrepôt avec un éléphant et un tonne d’accessoires qui sauront à coup sûr faire en sorte que le monde du spectacle flirte réellement avec la réalité. Les répétitions se font de plus en plus intenses, alors que les chanteurs se rencontrent très souvent pour peaufiner telle ou telle scène. Et plus encore, nous avons commencé les répétitions avec costumes, ce qui contribue plus que jamais à nous plonger au pays des maharadjahs. Dans cette infolettre, nous vous parlerons de la musique indienne et de ses subtilités. Bien que les chansons du spectacle ne soient pas des chansons indiennes, certaines influences ont quand même contribué à inspirer les orchestrations que nous sommes en train de créer. Le long des pages suivantes, nous vous faisons aussi faire une petite visite de l’atelier de confection des décors, qui commence sincèrement à avoir des airs du pays. L’hiver s’annonce intense mais combien énergisant! YVES MARCHAND, directeur artistique ÉDITORIAL BILLETTERIE : salleodyssee.ca www.toppassion.org

Entrevue avec Diane Lemelin et Brigitte Trépanier ÉDITORIAL LES … · 2019. 10. 23. · PRÉSENTÉ LES 20 ET 21 MARS 2020 • SALLE ODYSSÉE INFOLETTRE • 20 OCTOBRE 2019 Entrevue

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Page 1: Entrevue avec Diane Lemelin et Brigitte Trépanier ÉDITORIAL LES … · 2019. 10. 23. · PRÉSENTÉ LES 20 ET 21 MARS 2020 • SALLE ODYSSÉE INFOLETTRE • 20 OCTOBRE 2019 Entrevue

PRÉSENTÉ LES 20 ET 21 MARS 2020 • SALLE ODYSSÉE INFOLETTRE • 20 OCTOBRE 2019

Entrevue avec Diane Lemelin et Brigitte Trépanier

LES DÉCORS DU SPECTACLE TAJ MAHAL PRENNENT FORME

Religieusement, à tous les vendredis soirs, et ce, depuis plusieurs mois, nos deux costumières laissent de côté leurs tissus et leurs machines à coudre pour se retrouver, beau temps – mauvais temps, dans un petit garage non-chauffé, afin de créer de toutes pièces les décors du spectacle Taj Mahal.

Il est vrai que le garage en question prend de plus en plus des allures de bidonville, voire même de conte des mille et une nuits. Déjà, un éléphant grandeur nature, qu’elles ont surnommé « Âti » (éléphant en Indoue), trône fièrement entre les voitures. Il paradera avec le Maharadjah lors d’une scène où ce dernier fera la connaissance de sa future 11e épouse : Mumtâz.

Diane et Brigitte, à quoi peut-on s’attendre au niveau des décors de cette fresque musicale?

Il faut préciser qu’une bonne moitié du spectacle se déroule en 1650, à l’époque de Jahân et Mumtâz. Par contre, l’autre partie raconte l’histoire de Jessica, un professeur de sociologie de l’Université de Cambridge en Angleterre et de son élève, Lily, qui viennent en Inde pour découvrir l’histoire du Taj Mahal. Cette partie se déroule dans un des 357 bidonvilles d’Agra.

Nous sommes justement en train de décorer les murs de ce bidonville qui serviront de toile de fonds pour plusieurs scènes. Nous voulons vraiment que SUITE À LA PAGE 2

Il ne reste que cinq mois, jour pour jour, avant le soir de première de notre spectacle et, avouons-le, la troupe commence à sentir les papillons… c’est un envoûtement extraordinaire que nos artistes vivent avec intensité, et ce, plus le jour « J » approche.

Les équipes de décors travaillent fort pour créer les éléments qui nous feront littéralement voyager au cœur de l’Inde du Nord. Plus particulièrement, nous sommes convaincus que le spectacle nous donnera l’impression d’être véritablement dans le bidonville d’Agra, que nous mettons en scène pour une partie de la soirée. Déjà, les panneaux de décors « concubinent » dans notre entrepôt avec un éléphant et un tonne d’accessoires qui sauront à coup sûr faire en sorte que le monde du spectacle flirte réellement avec la réalité.

Les répétitions se font de plus en plus intenses, alors que les chanteurs se rencontrent très souvent pour peaufiner telle ou telle scène. Et plus encore, nous avons commencé les répétitions avec costumes, ce qui contribue plus que jamais à nous plonger au pays des maharadjahs.

Dans cette infolettre, nous vous parlerons de la musique indienne et de ses subtilités. Bien que les chansons du spectacle ne soient pas des chansons indiennes, certaines influences ont quand même contribué à inspirer les orchestrations que nous sommes en train de créer. Le long des pages suivantes, nous vous faisons aussi faire une petite visite de l’atelier de confection des décors, qui commence sincèrement à avoir des airs du pays. L’hiver s’annonce intense mais combien énergisant!

YVES MARCHAND, directeur artistique

ÉDITORIAL

BILLETTERIE : salleodyssee.ca www.toppassion.org

Page 2: Entrevue avec Diane Lemelin et Brigitte Trépanier ÉDITORIAL LES … · 2019. 10. 23. · PRÉSENTÉ LES 20 ET 21 MARS 2020 • SALLE ODYSSÉE INFOLETTRE • 20 OCTOBRE 2019 Entrevue

le spectateur se sente comme dans un bidonville. Il est vrai que l’avons un peu « embelli ». Nous créons plutôt une sorte de marché qui se tient dans le bidonville. Vous allez voir, les gens sont hyper sympathiques. On sent la pauvreté, c’est clair, mais il y règne une atmosphère de camaraderie et de conciliance qui va être très touchante.

Vous diriez que le plus grand défi de faire ce décor, c’est quoi?

Disons à priori que nous, on aime ça, les défis. C’est ça qui nous permet de nous dépasser. Parce qu’il y a plusieurs petits défis :

• Débord, il y a des scènes dans le spectacle qui se déroulent devant le Gange. Il fallait donc créer un bidonville, devant le fleuve, pour que nous puissions l’utiliser pour plusieurs scènes particulières. Ceci n’est pas vraiment fréquent dans la réalité;

• Aussi, c’est assez particulier de créer des décors beaux mais qui expriment le « disons, moins beau ». Nous avons voulu qu'il soit touchant et réaliste, mais en même temps intéressant;

• Finalement, nous nous sommes données la mission cette fois-ci de construire dans des matériaux plus légers que ce que nous avions utilisés dans le passé. Vive l’aluminium! Les équipes de montage et de démontage vont trouver le travail pas mal moins dangereux et pénible.

Parlez-nous d’Âti?

Ah, Âti, c’est notre éléphant. Nous avons commencé par le construire cet été.. Disons que c’était NOTRE « challenge ». Yves voulait absolument avoir un éléphant pour la scène de la parade… il nous a tellement suppliées pendant des mois qu’on s’est dit qu’il n’y avait rien d’impossible. Puis on a trouvé sur Internet un groupe en Scandinavie qui avait fait un éléphant comme ça… parce que n’oubliez pas qu'il marche pour vrai. Avouons que nous en sommes pas mal fières… attendez de voir!!

SUITE DE LA PAGE 1 - Entrevue avec Diane Lemelin et Brigitte Trépanier

ASSIM ET ABDUL : ENTRE L’ARROGANCE ET LA VULNÉRABILITÉ Ces deux chanteurs-comédiens n’ont pourtant rien en commun avec leurs personnages respectifs… il est vrai que Steven Charlebois et Julien Paquette sont aussi sympathiques, calmes, drôles et doux qu’Assim et Abdul sont durs et sérieux.

Journaliste, Julien Paquette fait partie de la dernière cohorte de chanteurs-comédiens du Groupe Top Passion. Il campera le personnage d’Assim, le prétendant de Mumtâz. Celui que le père de la principale intéressée a choisi pour marier sa fille. Il travaille dans l’entreprise du père depuis quelques décennies et est un personnage à la fois introverti et complexe.

Fonctionnaire depuis plusieurs années, Steven Charlebois sera le père de Mumtâz : Abdul. Malheureusement, comme trop de pères, il aime profondément sa fille… mais il est bien trop fier pour l’avouer, comme il le dit dans la chanson « Ma fille », dont le texte apparait plus bas dans cette infolettre.

Nous avons décidé d’enfermer Julien et Steven dans une salle pendant 30 minutes pour les inviter à se mettre vraiment dans la peau de leurs personnages, et à partager leurs réflexions au sujet d’Assim et d’Abdul.

Julien, il est comment, selon toi, le père de Mumtâz?

Paradoxalement, je crois qu'Abdul est quelqu'un de juste, bien qu’il soit exigeant. J’ai l’impression qu’il me voit comme un employé modèle… et pour lui, ça veut dire que je vais tout faire pour bien m’occuper de sa fille.

Steven, dans le spectacle, tu as choisi Assim comme époux pour ta fille cadette. Pourquoi tu as voulu que ce soit lui, l’élu?

Je pense que j’ai peur que ma fille s’éloigne de moi. De choisir qu’elle marie Assim, qui travaille pour moi depuis 25 ans, c’est une façon de ne pas trop me séparer de ma fille.

Julien, crois-tu que ton personnage marie une fille pour avoir l’estime du père?

Je vois Assim comme un gars un peu naïf, quelqu’un qui n’a pas beaucoup d’estime de lui-même. Il ne remet pas en question les choses… il prend laSUITE À LA PAGE 3

Julien Paquette Steven Charlebois

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SUITE DE LA PAGE 2 Assim et Abdul : entre l’arrogance et la vulnérabilité

place qu’on lui donne. Et j’ai l’impression qu’il est un peu victime de son incapacité à mettre en question l’ordre établi. Je suppose que je devrais le voir comme un « parfait trouduc » mais il y a une partie de moi qui ne croit pas à ça. Je pense que, dans la vie, il y a toujours une raison pour laquelle les « salauds » sont des « salauds ».

Steven, tu fais partie de Top Passion depuis 1994. Julien, c’est ta première production avec nous. Parlez-nous du groupe.

Steven : Je vois le groupe Top Passion comme une petite famille, et c’est ce qui continue de me toucher, après 25 ans. Il ne faut pas le cacher, le temps qu’on investit pour monter une production… c’est exigeant. À chaque fois, je me dis (moi le vieux routier) que je devrais arrêter… mais le lendemain du spectacle, quand je vois combien ça a été « grisant », je me dis toujours : « bof, c’est seulement deux à trois ans de travail, aussi bien en faire un autre » … puis là, on se lance à pieds joints dans une prochaine aventure.

Julien : Moi qui arrive tout juste au sein du groupe, je trouve encore abstrait de comprendre tout ça. C’est certain, je n’ai pas encore vécu la semaine du spectacle. Mon but, en embarquant dans le groupe, c’était de vivre quelque chose de nouveau, et d’exploiter des parties de

moi que je n’avais jamais osé exprimer complètement. Moi qui suis quelqu’un de plutôt réservé, ça me permet de sortir de ma coquille…. Top Passion, c’est une gang très extravertie… ce sont des « colleux », comme on dit. Et ce monde-là m’apprend à me laisser aller plus et à être moins sérieux.

Croyez-vous que les gens froids ou durs peuvent être des tendres au fond, mais ne savent tout simplement pas le montrer?

Julien : Je crois que les gens qui sont des « durs » sont souvent les plus sensibles. Ils projettent une image de « dur » soit parce qu’ils ne savent pas exprimer leurs sentiments ou encore parce qu’ils se sont fait faire du mal à un moment donné dans leur vie. Et ils se referment pour éviter d’être victime de ça… ils se protègent dans le fond.

Steven : Il y a peut-être aussi la pression sociale. Dans certains milieux, tu te fais dire que tu ne peux pas dire que t’es pas bien… que tu es fatigué… et tu as peur qu’on doute de tes compétences et qu’on te tasse dans le coin. Alors, tu fais ton « dur ». Tout comme mon personnage Abdul, j’ai des amis qui ont l’air de rire mais qui rient seulement pour cacher le stress. Je crois que mon personnage a tout simplement été élevé à être dur. Même en 2020, il y a encore des gens comme ça… mais ça commence à changer!

L’ENVOÛTANTE MUSIQUE INDIENNE Il est certain que le spectacle Taj Mahal, que le Groupe Top Passion présentera à la salle Odyssée, ne mettra pas en vedette des musiques indiennes. En effet, il s’agira plutôt d’une fresque musicale qui se déroule en Inde, qui raconte une histoire en Inde et qui permet de voyager dans ce pays magnifique grâce à la musique, la danse et la chanson.

Pourtant, les 12 chansons originales créées pour le spectacle, autant que les 12 chansons en version française de Barbra Streisand, seront tout de même parfois teintées de quelques influences de la musique indienne.

Mais parlons-en de cette musique indienne. Il faut dire qu’elle est aussi parfumée que les épices qui savent si bien nous envoûter. Elle est l’expression d'une longue tradition qu’on ressent très clairement quand on en fait l’écoute.

En occident, on peut parfois avoir l’impression que la musique indienne se résume à celle des films de Bollywood, très belle et agréable, qui a été pas mal plus commercialisée. Pourtant, il reste tout un pan méconnu : l’immense domaine de la musique folklorique. Et vous comprenez que chaque région a son style et ses instruments propres qui, soit-dit en passant, sont souvent en symbiose avec la danse.

On dit que cette musique repose en grande partie sur l'improvisation, en ce sens qu'elle n'est pas jouée à partir d'une partition. Ceci ne veut vraiment pas dire qu'on y joue n'importe quoi. Il y a des règles très strictes sur la manière d'improviser, et bien des musiciens apprennent par cœur des passages entiers de telles ou telles mélodies.

Je suis toujours touché par l’atmosphère de spiritualité qui règne quand j’écoute de la musique indienne. Qu’on soit spirituel ou non, on dirait qu’on se laisse emporter par quelque chose de plus grand que nature. Même si notre spectacle Taj Mahal ne sera pas constitué de musique indienne, j’espère de tout cœur que nous allons vous faire vivre le même type d’émotion.

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TEXTE D’UNE DES DOUZE CHANSONS COMPOSÉES POUR LE SPECTACLE

Ma fille (Paroles et musique : Yves Marchand)

À sa femme et son autre fille Myriam, au sujet de Mumtâz

Allez-vous vraiment rester là sans rien direÀ regarder ma fille cruellement me maudireJe n’ai pas apprécié de me faire humilierVous auriez pu faire un peu semblant de m’aider

Il semble que je mériterais plus d’honneurEt surtout de respect de la part de ta sœurCette fois, c’en est trop, elle est allée trop loinLaissez-moi, je vous prie, je n’ai besoin de rien

Abdul, à lui-même

Depuis tant d’années, je cherche à la comprendreMais encore cette fois, elle ne veut rien entendreSi elle m’écoutait, je pourrais tant lui apprendreMais moi, je ne sais jamais comment m’y prendre

Le pire, c’est qu’au fond, je n’veux que son bonheurMais lui dire à elle, oh non, j’aurais trop peurIl faut, cette fois que j’impose ma loiC’est la seule façon de la garder près de moi

Ma fille, c’est un oiseau que je ne laisse pas s’envolerMa fille, c’est la seule que je n’ai jamais pu contrôlerJe sais qu’il est impossible de m’approcherJe l’aime bien, ma fille, mais je suis trop fier pour l’avouer

Assim (le mari choisi par les parents de Mumtâz), à lui-même

Depuis tant d’années, je veux prendre sa placeCette fois, je gagnerai au jeu de pile ou faceS’il faut aimer sa fille pour imposer ma traceEh bien, pourquoi pas, que sa volonté fasse

Depuis trop longtemps, je travaille pour luiIl est plus que temps que cela porte fruitsSi je désire un jour la clé du paradisIl me faudra sa fille, et cela, à tout prix

Sa fille, une étoile qui a besoin de moi pour brillerUne étincelle que je saurai bien contrôlerJe sais que je suis un homme impossible à aimerPour gagner le gros lot, elle est mon laisser-passer

Dans cette infolettre, nous nous sommes dit qu’il serait intéressant d’insérer à chaque parution un extrait d’une des douze chansons originales composées sur mesure pour le spectacle, juste question de vous donner un petit avant-goût. Voici donc « Ma fille », une chanson interprétée par Abdul, le père de Mumtâz, et Assim, le mari que le père a choisi pour sa fille.