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J Radial 2008;89: 1466-1525 © Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2008 édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Mardi 28 octobre Séances de cours Cours approfondi: Imagerie des urgences ERREURS EN IMAGERIE ABDOMINALE P Taourel, S Mérigeaud FCurros Doyon, M Devaux Hoquet Montpellier - France Correspondance: [email protected] Durée: 30 minutes Durée: 30 minutes 15 h 00 ERREURS EN IMAGERIE NEUROLOGIQUE JF Méder (1), 0 Naggara (1), M Petkova (1), XLeclerc (2), E Méary (1), C Oppenheim (1), JP Pruvo (2) (1) Paris - France, (2) Lille - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Connaître les pathologies à rechercher systématiquement devant un tableau neurologique aigu. Savoir distinguer variantes anatomiques et artefacts de lésions intra- crâniennes. Connaître les limites de l'examen scanographique pour la détection des affections aiguës de l'encéphale. Connaître le protocole d'examen le plus adapté en fonction des motifs d'admission en urgence. Points clés: Un scanner normal n'exclut pas l'existence de lésions cérébrales traumatiques, ischémiques hémorragiques ou infectieuses. L'IRM est la méthode d'imagerie la plus adaptée pour la recherche en urgence de lésions intracrâniennes. Les pathologies intracrâniennes vasculaires sont à rechercher systé- matiquement devant un tableau neurologique aigu. Résumé: Outre les traumatismes, les principaux motifs neurologi- ques d'admission en urgence nécessitant une imagerie sont les sui- vants: survenue d'un déficit, céphalées, perte de connaissance et épilepsie, confusion et vertiges. Cet exposé a pour objectif de rappeler les diagnostics à avoir en tête pour ne pas méconnaître une pathologie susceptible de mettre en jeu le pronostic vital. A l'aide de dossiers Objectifs: Connaître les erreurs organisationnelles, de réalisation et d'interprétation des examens d'imagerie thoracique et savoir proposer des solutions pour y remédier. Savoir rédiger un compte rendu simple et précis. Points clés: Une radiographie thoracique normale doit faire poursui- vre les investigations cliniques en cas de forte suspicion clinique. L'organisation du flux des urgences en scanner nécessite des prére- quis cliniques solides (ex, prise en charge d'un syndrome aortique aigu différente de celle d'une embolie pulmonaire). Une interprétation fiable repose sur une technique d'acquisition irré- prochable et donc, des images de qualité. Le résident doit savoir gérer les examens des patients dyspnéiques et! ou agités. Résumé: La prise en charge des pathologies thoraciques en urgence nécessite des prérequis cliniques solides pour réaliser l'examen le plus adapté sans mettre le patient en danger (exemple du pneumotho- rax dont le cliché initial doit être fait et analysé en inspiration avant un éventuel cliché en expiration). Le recours à la TDM doit être facile, et sa technique d'acquisition et d'injection adaptée à la pathologie suspectée et à l'état clinique du patient (dyspnée). La technique de lecture doit être rigoureuse, en connaissance les nombreux artéfacts et pièges anatomiques. Enfin, le résident doit savoir gérer les priorités, en étant conscient de la gravité potentielle de chaque patient pour lequel un examen est demandé; une concertation étroite avec l'urgen- tiste est la meilleure garante d'une prise en charge adaptée. Mots clés: Urgences Cardiovasculaire - Thorax ERREUR EN IMAGERIE THORACIQUE JP Laissy, ESchouman-C1aeys, JM Serfaty Paris - France Correspondance: [email protected] 14 h 30 Durée: 30 minutes Principales erreurs faites par le résident de garde: comment les éviter Objectifs: Connaître les principales erreurs faites en imagerie d'urgence abdominale, notamment en garde. Eviter les erreurs les plus fréquentes d'une part et celles qui ont le plus d'impact d'autre part sur la prise en charge du patient. Posséder certaines clefs ou réflexes d'analyse pour éviter ces erreurs. Points clés: L'erreur diagnostique la plus fréquente et ayant le plus d'impact en imagerie d'urgence est de prendre de l'air, une collection ou des matières de siège extra-Iuminal pour une structure digestive. Résumé: Les principales erreurs en imagerie d'urgence abdominale peuvent être séparées en erreur liée à la technique d'examen, en défaut de détection, ou en erreur d'interprétation. Les défauts de réalisation technique sont liés à l'interprétation sur des coupes trop épaisses, alors que l'acquisition a été réalisée en coupes fines, à la non utilisa- tion au moindre doute des reconstructions coronales et sagittales, et à la non adaptation des protocoles d'examens en fonction des premiè- res images vues sur le scanner: éventuelle opacification ou distension rectale pour apprécier la paroi sigmoïdienne ou rectale, coupes suffi- samment tardives avant d'affirmer une absence de rehaussement de la paroi digestive, fenêtres larges pour rechercher de l'air extra-diges- tif et évaluer la graisse péritonéale ou au contraire très serrées pour rechercher un hématome. Les erreurs de détection sont liées à la non-visualisation de signes subtiles, à la satisfaction d'avoir identifié une pathologie en cas de pathologie associée, à la méconnaissance de certaines pathologies, mais surtout à la non-identification de structu- res anormales considérées comme des structures normales (structures aériques et liquidiennes ou matières considérées à tort comme dans la lumière digestive alors qu'elles sont à l'extérieur). Les erreurs d'interprétation sont liées à l'impossibilité de rapporter plusieurs signes correctement identifiés à un processus pathologique unique, aux présentations atypiques de certaines maladies communes et à la non spécificité de certains signes considérés à tort comme spécifiques, comme par exemple la pneumatose pariétale. Mots clés: Urgences - Abdomen Modérateur: Patrice Taourel 5340 14 h 00 1502

Erreurs en imagerie neurologique

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Page 1: Erreurs en imagerie neurologique

J Radial 2008;89: 1466-1525© Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2008

édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

Mardi 28 octobre

Séances de cours

Cours approfondi: Imagerie des urgences

ERREURS EN IMAGERIE ABDOMINALEPTaourel, SMérigeaud FCurros Doyon, M Devaux HoquetMontpellier - FranceCorrespondance: [email protected]

Durée: 30 minutes

Durée: 30 minutes

15 h 00

ERREURS EN IMAGERIE NEUROLOGIQUEJF Méder (1), 0 Naggara (1), M Petkova (1), X Leclerc (2),EMéary (1), C Oppenheim (1), JP Pruvo (2)(1) Paris - France, (2) Lille - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Connaître les pathologies à rechercher systématiquementdevant un tableau neurologique aigu.Savoir distinguer variantes anatomiques et artefacts de lésions intra­crâniennes.Connaître les limites de l'examen scanographique pour la détectiondes affections aiguës de l'encéphale.Connaître le protocole d'examen le plus adapté en fonction des motifsd'admission en urgence.Points clés: Un scanner normal n'exclut pas l'existence de lésionscérébrales traumatiques, ischémiques hémorragiques ou infectieuses.L'IRM est la méthode d'imagerie la plus adaptée pour la rechercheen urgence de lésions intracrâniennes.Les pathologies intracrâniennes vasculaires sont à rechercher systé­matiquement devant un tableau neurologique aigu.Résumé: Outre les traumatismes, les principaux motifs neurologi­ques d'admission en urgence nécessitant une imagerie sont les sui­vants: survenue d'un déficit, céphalées, perte de connaissance etépilepsie, confusion et vertiges. Cet exposé a pour objectif de rappelerles diagnostics à avoir en tête pour ne pas méconnaître une pathologiesusceptible de mettre en jeu le pronostic vital. A l'aide de dossiers

Objectifs: Connaître les erreurs organisationnelles, de réalisation etd'interprétation des examens d'imagerie thoracique et savoir proposerdes solutions pour y remédier.Savoir rédiger un compte rendu simple et précis.Points clés: Une radiographie thoracique normale doit faire poursui­vre les investigations cliniques en cas de forte suspicion clinique.L'organisation du flux des urgences en scanner nécessite des prére­quis cliniques solides (ex, prise en charge d'un syndrome aortiqueaigu différente de celle d'une embolie pulmonaire).Une interprétation fiable repose sur une technique d'acquisition irré­prochable et donc, des images de qualité.Le résident doit savoir gérer les examens des patients dyspnéiques et!ou agités.Résumé: La prise en charge des pathologies thoraciques en urgencenécessite des prérequis cliniques solides pour réaliser l'examen leplus adapté sans mettre le patient en danger (exemple du pneumotho­rax dont le cliché initial doit être fait et analysé en inspiration avantun éventuel cliché en expiration). Le recours à la TDM doit être facile,et sa technique d'acquisition et d'injection adaptée à la pathologiesuspectée et à l'état clinique du patient (dyspnée). La technique delecture doit être rigoureuse, en connaissance les nombreux artéfactset pièges anatomiques. Enfin, le résident doit savoir gérer les priorités,en étant conscient de la gravité potentielle de chaque patient pourlequel un examen est demandé; une concertation étroite avec l'urgen­tiste est la meilleure garante d'une prise en charge adaptée.

Mots clés: Urgences ~ Cardiovasculaire - Thorax

ERREUR EN IMAGERIE THORACIQUEJP Laissy, ESchouman-C1aeys, JM SerfatyParis - FranceCorrespondance: [email protected]

14 h 30

Durée: 30 minutes

Principales erreurs faites par le résidentde garde: comment les éviter

Objectifs: Connaître les principales erreurs faites en imageried'urgence abdominale, notamment en garde.Eviter les erreurs les plus fréquentes d'une part et celles qui ont leplus d'impact d'autre part sur la prise en charge du patient.Posséder certaines clefs ou réflexes d'analyse pour éviter ces erreurs.Points clés: L'erreur diagnostique la plus fréquente et ayant le plusd'impact en imagerie d'urgence est de prendre de l'air, une collectionou des matières de siège extra-Iuminal pour une structure digestive.Résumé: Les principales erreurs en imagerie d'urgence abdominalepeuvent être séparées en erreur liée à la technique d'examen, en défautde détection, ou en erreur d'interprétation. Les défauts de réalisationtechnique sont liés à l'interprétation sur des coupes trop épaisses,alors que l'acquisition a été réalisée en coupes fines, à la non utilisa­tion au moindre doute des reconstructions coronales et sagittales, età la non adaptation des protocoles d'examens en fonction des premiè­res images vues sur le scanner: éventuelle opacification ou distensionrectale pour apprécier la paroi sigmoïdienne ou rectale, coupes suffi­samment tardives avant d'affirmer une absence de rehaussement dela paroi digestive, fenêtres larges pour rechercher de l'air extra-diges­tif et évaluer la graisse péritonéale ou au contraire très serrées pourrechercher un hématome. Les erreurs de détection sont liées à lanon-visualisation de signes subtiles, à la satisfaction d'avoir identifiéune pathologie en cas de pathologie associée, à la méconnaissance decertaines pathologies, mais surtout à la non-identification de structu­res anormales considérées comme des structures normales (structuresaériques et liquidiennes ou matières considérées à tort comme dansla lumière digestive alors qu'elles sont à l'extérieur). Les erreursd'interprétation sont liées à l'impossibilité de rapporter plusieurssignes correctement identifiés à un processus pathologique unique,aux présentations atypiques de certaines maladies communes et à lanon spécificité de certains signes considérés à tort comme spécifiques,comme par exemple la pneumatose pariétale.

Mots clés: Urgences - Abdomen

Modérateur: Patrice Taourel

5340

14 h 00

1502

Page 2: Erreurs en imagerie neurologique

Cours thématique: Management

illustratifs. le protocole d'examen le plus approprié à la situation cli­nique sera discuté. Les variantes anatomiques, crâniennes, ménin­gées, vasculaires et encéphaliques seront présentées. Enfin, uneméthode d'analyse systématique des examens sera proposée permet­tant la rédaction du compte rendu adapté aux situations d'urgence.

Mots clés: Urgences - Système nerveux

Modérateur: Bernard Castells

Toutes les parties prenantes de l'imagerie sont concernées: profes­sionnels de l'imagerie, patients et médecins correspondants, fournis­seurs d'équipements, de biens et de services, laboratoirespharmaceutiques.Résumé: Le DD se définit comme « un développement qui répondaux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les géné­rations futures de répondre aux leurs ». Sa mise en œuvre à traversla RSE est une solution élégante et efficace pour lutter contre lesécarts de développement économique, contre les inégalités (en parti­culier d'accès aux soins) et résoudre les problèmes environnemen­taux. Les cabinets et services d'imagerie, hospitaliers et libéraux, sontde véritables entreprises. Aujourd'hui, ils ne doivent plus ignorer cesprincipes. L'engagement des radiologues ne peut être que volontaire.Il témoigne de leur clairvoyance. C'est une manière d'assumer leursresponsabilités. En contrepartie, cet engagement doit être connu etreconnu. Une bonne entrée en matière est de repérer les bonnes pra­tiques, de s'en inspirer et de les traduire en actes concrets.

Mots clés: Management - Responsabilité - OrganisationDurée: 30 minutes

Evolution des organisations5345

14 h 00

ORGANISER LA CROISSANCE INTERNE D'UN GROUPEPRIVE DE RADIOLOGIELFialletout (1), M Kandelman (2)(1) Paris - France, (2) Les Issambres - FranceCorrespondance: [email protected], [email protected]

DEVELOPPEMENT DURABLE ET RESPONSABILITESOCIETALE DES ENTREPRISES: PRINCIPESET APPLICATION EN IMAGERIE MEDICALEH LecletLe Touquet - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Résoudre les problèmes posés par l'entrée de nouveauxassociés ou le départ des anciens, en tenant compte des conséquencesfonctionnelles et fiscales.Intégrer les notions de temps partiels.Points clés: Les modes d'évaluation de la valeur des structures pri­vées sont multiples.Ils ont besoin d'être en rapport avec l'offre et la demande.Le choix des modalités de financement et des types juridiques destructures à acquérir a des conséquences directes sur la fiscalité.Résumé: Parmi tous les modes de calculs de valorisation d'une partde cabinet privé de radiologie, la plus pertinente et la mieux adaptéedans la plupart des cas est celle basée sur la « valeur de rendement ».

Elle permettra au jeune associé d'avoir un revenu suffisant après avoirremboursé l'ensemble de ses dettes. Le type juridique de la société àacquérir est également un critère important car il a des incidences fis­cales notables. La pratique du temps partiel, par la souplesse fonc­tionnelle qu'elle apporte, est un mode d'exercice qui doit être pris encompte pour le futur.

Mots clés: Association - Croissance - Economie

Durée: 30 minutes15 h 00

POLES HOSPITALIERS: LE POINT SUR LES REALISATIONSEN COURSSWoynarParis - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Définir la particularité du management hospitalier.Intégrer les modes d'implications des radiologues dans les organisa­tions : service et pôles.Distinguer les éléments spécifiques à l'évolution de la radiologie hos­pitalière : technique et ressources humaines.Points clés: Le point sur les expériences en cours: exposé d'un tra­vail d'enquête MEAH.Points de vue croisés d'un DG de CHU et d'un Directeur de CH ouHôpital PSPH et d'un responsable de pôle.Résumé: Le plan Hôpital 2007 a repris et institutionnalisé une évo­lution du management des hôpitaux. Cette évolution appelée « Nou­velle gouvernance » a introduit 2 aspects concrets: la mise en placedes pôles et du conseil exécutif dans les hôpitaux. Ces 2 modalitésdoivent permettre aux médecins et aux gestionnaires de rééquilibrerleurs rapports au sein des hôpitaux. La MEAH a été créée par le planHôpital 2007 pour accompagner ces réformes. Son rôle a été de mettreen place ces nouvelles organisations dans les hôpitaux volontaires etd'effectuer le suivi de ces changements. Cette présentation fait lepoint sur ces modifications et analyse les résultats d'étape après lespremières années de fonctionnement. Il s'agit d'une modification del'organisation des services en pôles et des rôles des acteurs au premierrang desquels se trouvent les médecins et en particulier les radiolo­gues. Par ailleurs après quelques années il est possible de faire le pointsur la pertinence de ces orientations, des erreurs commises et des amé­liorations à y apporter.

Mots clés: Législation - Organisation

Durée: 30 minutes14 h 30

Objectifs: Présenter les principes fondamentaux du DéveloppementDurable (DD) et de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).Démontrer que ces concepts peuvent et doivent être appliqués en ima­gerie médicale, à condition d'être adaptés aux spécificités de cettespécialité.Proposer une méthodologie générale de mise en œuvre.Illustrer l'application du DD et de la RSE à travers quelques exemplesde pionniers.Points clés: Les enjeux du DD et de la RSE sont considérables. An'en pas douter, ils structureront les choix et les attitudes managéria­les des responsables du xx,c siècle.Le DD associe trois objectifs: efficacité économique, équité sociale,préservation de l'environnement et des moyens pour y parvenir.L'atteinte ~e ces objectifs implique la participation active des «entre­prises » de radiologie.Pour y parvenir, les professionnels de l'imagerie doivent adapter leurspratiques, en particulier les pratiques managériales.

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