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5 rue curial 75019 paris mº riquet 01 53 35 50 00 www.104.fr CONTACT PRESSE CENTQUATRE-PARIS Virginie Duval de Laguierce [email protected] 01 53 35 50 96 06 46 43 65 44 2 e BUREAU Martial Hobeniche [email protected] Noémie Grenier [email protected] 01 42 33 93 18 10 janvier > 05 avril 2015 dossier de presse © Krijn de Koning Krijn de Koning DE KONING : ESPACE - COULEURS

Espace-couleurs de Krijn de Koning

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Dossier de presse sur l'installation au 104 de l'aouvre "Espace-couleurs"

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5 rue curial75019 parismº riquet01 53 35 50 00www.104.fr

CONTACT PRESSECENTQUATRE-PARIS

Virginie Duval de Laguierce [email protected]

01 53 35 50 9606 46 43 65 44

2e BUREAUMartial Hobeniche

[email protected]émie Grenier

[email protected] 42 33 93 18

10 janvier >05 avril 2015

dossier de presse

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Krijn de KoningDE KONING : ESPACE-COULEURS

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Krijn de Koning DE KONING : ESPACE - COULEURS 10 janvier > 05 avril 2015 preview presse le 09 janvier – 17h30 > 18h30 vernissage presse le 09 janvier -18h30 > 19h30 réservation indispensable par mail [email protected] horaires d’ouverture les mercredis, jeudis, samedis et dimanches/ 14h-19h pendant les vacances scolaires : du mardi au dimanche de 14h à 19h tarifs : 5€ TP / 3€ TR / 2€ TA

Chaque œuvre du néerlandais Krijn de Koning est pensée pour un site spécifique. Ses installations, qui mêlent sculpture, peinture et architecture, déconstruisent géométriquement le lieu choisi en l’investissant, créent une mise en abyme, avec d’autres espaces dans l’espace, induisant ainsi de nouvelles déambulations et perspectives.

Ses interventions bouleversent l’esprit du lieu afin d’en révéler sa particularité, sa beauté et parfois même sa problématique.

Avec son architecture brute et monumentale, le CENTQUATRE-PARIS invite cet artiste à remodeler ses espaces et ses volumes ouverts à tous.

le 16 décembre 2014

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© Krijn de Koning

Krijn de Koning au CENTQUATRE L’artiste Krijn de Koning installera sa toute dernière création DE KONING : ESPACE – COULEURS au CENTQUATRE-PARIS, sous la halle Aubervilliers.

Exposition architecturale mystérieuse et protéiforme, l’œuvre de Krijn de Koning veut épouser le bâtiment tout en le repoussant, lui donner une autre fonction que celle de simple porteur. Au travers d’une construction qui adopte parfois des couleurs pures, parfois une noirceur déstabilisante, parfois un espace vide, parfois un espace comble, l’artiste interroge le public en le confrontant à des formes paradoxales.

Le visiteur devient acteur de l’œuvre, se perd dans ce labyrinthe étonnant où la notion d’espace se floute pour laisser place à une divagation architecturale haute en couleur. Interactive, l’œuvre de Krijn de Koning interpelle le public et l’invite à participer à une réflexion contemplative sur la place de l’architecture dans notre vision de l’espace.

Ce que Krijn essaie surtout de mettre en exergue c’est la disparition des murs centenaires du bâtiment derrière cette construction éphémère. Les murs de Krijn de Koning s’émancipent de la structure principale pour créer leur propre délimitation du lieu et perdre le spectateur dans un jeu de questionnement abstrait : « qu’est-ce qui était là avant ? Qu’est-ce qui a été construit après ? »

L’œuvre DE KONING : ESPACE - COULEURS en quelques chiffres • 25 couleurs • 15 pièces regroupées en 4 espaces • 3 mètres de hauteur en extérieur • 4,20 mètres de hauteur en intérieur • 3 matériaux : plâtre, bois et rails métalliques • 150 mètres de murs montés

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« Bien que je ne nie pas que les objets ont une réalité, je ne sais pas exactement ce qu’est la substance, ce qu’est une œuvre d’art, ce qu’est la véritable matière. »

Observatorium Keizersrande, Banks of the IJssel river2014_©Krijn de Koning

Le travail de Krijn de Koning, formé entre autres par les professeurs de l’Ateliers ‘63 à Haarlem et de l’Institut des Hautes Etudes à Paris, s’inscrit dans les recherches que mènent aujourd’hui un petit nombre d’artistes autour de l’art in situ, initié par Daniel Buren. Pour autant, Krijn de Koning ne cherche pas à prendre en compte les conditions idéologiques inhérentes aux lieux d’exposition. Chacune de ses œuvres repose sur la recherche d’un équilibre entre le lieu et son inscription dans ce lieu, dans la relation du corps, celui de l’artiste et celui du spectateur, à l’espace.

« Dans mon travail, j’utilise des formes qui font appel à certains éléments de base en architecture. Sol, mur, passage, plafond – toutes formes de construction très simples. Ce qui me fascine, c’est la notion de vérité matérielle, l’idée de l’espace clos. L’espace a affaire avec les valeurs matérielles, et ici la métaphore du corps – qui est en fait un espace clos – joue un rôle. Le corps vu comme un espace défini par le corps.

Bien que je ne nie pas que les objets ont une réalité, je ne sais pas exactement ce qu’est la substance, ce qu’est une œuvre d’art, ce qu’est la véritable matière. Je ne sais pas ce que sont les choses, alors comment est-ce que je peux leur attribuer une valeur ? Et avec « ne pas savoir » je veux dire : je ne puis donner des réponses logiques et convaincantes. Je ne suis absolument pas intéressé par l’idée pure et dure de l’objet.

D’un point de vue formel, je minimise beaucoup dans mon travail. J’essaie de garder quelques points, quelques aspects aussi simples que possible, et d’enlever tout ce qui n’est pas nécessaire. Ce qui est également beaucoup plus efficace. Je ne cherche pas un divertissement ou une satisfaction directe. Pour moi, il s’agit plus du fait qu’il est inévitable d’apprendre par expérience. J’essaie de réduire le travail à des matériaux très simples, des constructions simples. Alors cela fait ressortir

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l’aspect physique. Le contact avec le travail a été ramené à l’expérience physique d’un environnement dans un certain lieu.

Le caractère d’un espace est un phénomène fascinant. Comment faut-il le tracer ou le reconnaître dans le parcours, dans l’apparence d’un site, dans la différence entre niveaux, dans l’usage des matériaux et de la couleur ? Tous ces points sont en fin de compte – d’une façon étrange et obscure – en rapport avec le matériau.

Lorsque je fais mon travail pour un espace ou même une occasion quelconque, je regarde toujours ce qui existe déjà. Ce n’est pas une affaire qui est à cent pour cent rationnelle ou analytique. C’est surtout un côté instinctif. C’est en rapport avec ce que je veux faire, ce que j’aime, ce qui me surprend, ce qui m’excite. Mais je veux voir ce qu’il y a. S’il y a des coins dans un lieu, ces coins auront de l’importance pour ce que je ferai. S’il faut monter dix volées d’escalier avant d’entrer dans un lieu, le fait de reprendre son souffle devient un élément de la rencontre physique avec le travail. S’il reste dans un lieu des crochets de boucherie de l’ancien abattoir, par exemple, cela donnera assez de tension à la perception du travail. Toutes ces choses sont assez simples, si on a un œil pour ça.

Et c’est même ici que réside la beauté, dans le fait de voir ces choses vraiment et inconditionnellement. Si je pouvais y arriver sans placer une sculpture, cela me conviendrait. Mais les choses ne marchent pas comme ça, la communication ne fonctionne pas comme ça. Et là n’est pas le problème, car j’aime faire des sculptures. Je pense que c’est très intrigant : libérer les choses de leur soi-disant valeur absolue en ajoutant ou en changeant quelque chose. Et parfois il y a un élément de surprise, quand je ne découvre qu’après coup la façon dont cela fonctionne. »(…)

Texte tiré du catalogue Le Bel aujourd’hui : œuvres d’une collection privée, Nouveau musée/Institut Frac Rhône-Alpes, Villeurbanne, 1997

‘‘Dwelling’ Margate / Folkestone (2014) Simultaneous work at two different locations ©Krijn de Koning Turner Contemporary, Margate Kent (UK) at the Folkestone Triennial, Folkestone (UK)

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Le minimum d’une architecture, selon Georges Didi-Hubermann, est « l’art des arêtes, des cloisons et des bords ».

Cette définition pourrait convenir en partie à tes œuvres aux lignes claires qui s’insèrent elles-mêmes dans une architecture existante. Elles se positionnent à un point d’équilibre entre un espace architecturé et la couleur, entre la structure et le bâtiment. Mais, même si tu t’en inspires, comme par exemple au Musée des Beaux-arts de Nantes, tu ne suis pas complètement la configuration originelle du lieu. La division que tu fais de l’espace n’est pas rationnelle, même si elle le parait de prime abord. Comment envisages-tu l’inclusion de l’environnement, qu’il soit naturel ou bâti, dans tes œuvres ? Il y a une grande différence entre l’environnement et mes œuvres. L’environnement est toujours présent, avant l’œuvre, pendant l’œuvre et après l’œuvre. Ce qui n’est pas le cas de mes pièces, toujours éphémères. Mes productions sont en principe des ajouts temporaires à un

contexte existant. Elles font plus ou moins partie de ce dernier. Elles se caractérisent surtout par leur dualisme : d’un côté, elles se détachent de leur entourage ; d’un autre, elles sont l’environnement-même. Je suis très intéressé par cet aspect contradictoire où il persiste une interrogation sur la réalité et le statut du lieu dans lequel on se trouve. L’image que l’on a de l’architecture est qu’elle demeure constamment la même, elle semble être là pour toujours. Mais l’environnement est toujours sujet au changement, même imperceptibles. Pour constater cela, nous n’avons pas besoin d’une œuvre d’art mais elle reste néanmoins l’outil et le vecteur qui permet de se poser cette question.

Mes travaux sont constamment en lien avec la notion de présence par le contraste qu’ils apportent à leur environnement. Ils simulent ou copient le contexte dans lequel ils se trouvent, comme par exemple au Musée des Beaux-arts de Nantes, et ils disparaissent ensuite. L’abstraction et la réduction du langage formel que j’utilise sont aussi en relation avec cette idée. L’environnement est extrêmement multiforme, plein de détails et de subtilités. Une forme simple peut se détacher de cela, peut devenir visible et provoque donc des conséquences claires. Je ne m’intéresse pas vraiment à l’art minimal ou à l’architecture minimale, je préfère montrer un environnement maximal avec des moyens minimaux et simples. Cela s’accompagne d’un certain pragmatisme, ce qui n’est pas en soi une limitation ou un problème.

'Call of the Mall' Shopping Mall Hoog Catherijne2013 ©Krijn de Koning

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Par ailleurs, avant de commencer un projet, tu regardes ce qui est présent dans cet espace, ce qui s’en dégage. Tes interventions pénètrent des murs existants ou des cages d’escalier. Elles s’y imbriquent et s’y déploient. Tu précises que ton travail a toujours un lien avec une certaine fonctionnalité de l’espace. Pourtant, ta démarche ne serait-elle pas plus instinctive qu’analytique ? Est-ce aussi ainsi que tu choisis tes couleurs ?

Chaque espace possède une fonctionnalité, qu’il s’agisse d’un lieu de passage (comme un escalier) ou bien d’un « container » (comme un musée). Généralement, les objets et les humains définissent la fonction et l’usage du lieu. La fonctionnalité d’un espace est une construction, c’est une évidence, c’est explicite. Une construction, nous pouvons facilement l’utiliser, la changer, la tordre, l’ignorer, l’enlever, la critiquer et la ridiculiser. Un espace peut être très conditionné par son fonctionnement mais cela n’exclut pas que l’on peut l’envisager de manière instinctive. Je travaille de façon très spontanée tout en conservant à l’esprit les conséquences réelles de mon environnement, des objets et des personnes qui l’habitent (idées, architecture, couleurs, usages). Je crois que l’on pourrait qualifier cela de démarche analytique. J’utilise donc les deux. Ces deux approches me permettent de conserver un regard large et clair sur l’environnement dans lequel je suis, conjuguées avec une grande liberté. Cela me préserve surtout d’être victime de l’une ou de l’autre.

Ton œuvre favorise une réciprocité des regards. A l’image des bunkers, elle est le lieu pour se retirer et voir au-dehors. Les fenêtres et les portes donnent à voir le lieu, comme la poutre métallique dans la fenêtre, et les œuvres des autres artistes. Mais, les différentes ouvertures que tu as aménagées au sein de ta pièce permettent aussi de focaliser notre attention sur les détails ou les plans colorés de ton œuvre. Tes sculptures sont « des chambres à voir » privilégiant, contre toute attente, le « jeu de l’ouvert et du cadre ». Comment procèdes-tu au choix de tes cadrages ?

Toutes les ouvertures ou les obstructions impliquent la possibilité d’un parcours, d’un voyage aussi bien corporel que visuel. La force du voyage est la combinaison idéale entre une certaine attention envers notre environnement et une idée de liberté et de plaisir. Le voyage, c’est l’imagination, l’imagination des frontières ou des limites, de ta propre destinée et existence. C’est être un enfant qui voit tout pour la première fois. L’expérience est d’autant plus intense qu’il est conscient d’être vivant. On dit que l’importance du voyage n’est pas de savoir où l’on se rend mais davantage le trajet en lui-même. Dans mes œuvres, les ouvertures et les points de vue orientent ce que l’on regarde. C’est significatif mais mon intérêt porte davantage sur la vision elle-même, son intensité et le plaisir et les conséquences qui en découlent.

Expanding . color : a space in color : Christophe Cuzin / Krijn de Koning / Clemens Hollerer : exposition présentée à Clermont-Ferrand, La Tôlerie - Espace d'art contemporain, 25 mai - 21 juillet 2012 de Karen Tanguy, édité par Clermont-Ferrand en 2012

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« Intervenir avec un geste sculptural ou architectural, cela montre que même si les choses sont construites, elles ne sont pas aussi fixes qu’on ne les envisage. »

Comment qualifiez-vous votre rapport à l’espace ?

Je suis extrêmement intéressé par cette notion de réalité construite autour de nous : le milieu, l’espace, comment tout cela est construit et conditionné et à quelles problématiques cela répond.

Il y a énormément à voir, à sentir sur la réalité qui nous entoure : celle fabriquée par des humains avec leurs idées. La réalité peut prendre une forme très claire, hasardeuse, méchante ou généreuse. Intervenir avec un geste sculptural ou architectural, cela montre que même si les choses sont construites, elles ne sont pas aussi fixes qu’on ne les envisage. Leurs conséquences sur notre perception, aussi conditionnées qu’elles soient sont plus simples à changer, à clarifier ou complexifier qu’on ne le pense, cela dépend toujours de l’endroit ou de l’instant. J’ai fait des installations blanches dans un espace blanc, et la conséquence est que la pièce disparait. Il peut y avoir des contradictions passionnantes à traiter, par exemple des œuvres intégrées par l’architecture mais séparées par la couleur. J’aime travailler sur ce type de contradictions. En Angleterre j’ai fait une seule et même œuvre reproduite

deux fois et présentée dans deux espaces différents : dans un musée et dans une grotte victorienne. C’est très intéressant de se confronter à la différence. Ainsi, on envisage le travail en double et cela nous amène à nous projeter d’un espace à un autre. L’installation devait être doublement in situ. Dans tous les cas, je n’ai pas d’attentes hiérarchisées, j’essaie d’être toujours le plus ouvert possible à une situation autour de moi, face à un espace. Il y a tant de différents enjeux et tout autant de solutions, même un simple apport de couleur peut tout bouleverser. C’est une recherche personnelle relativement intuitive qui me procure du plaisir, mais j’ai une conscience de l’impact que cela peut avoir sur l’espace. J’ai également un rapport très fort au pragmatisme : les moyens, les aides, les matériaux vont structurer mon activité d’artiste.

K. de Koning-Nieuwe Kerk Amsterdam 2010©K. de Koning

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Qu’a apporté l’enseignement de Daniel Buren à votre évolution en tant qu’artiste ? Le fait que Buren fut professeur à Paris me motivait énormément, même sans tout comprendre à son travail en détail à l’époque. J’ai compris des choses bien après, quand je me suis penché de façon plus approfondie sur ce type d’art. Dans les années 1960-1970 Buren était obligé de défendre son travail, faire preuve de résistance pour que ces œuvres soient acceptées. Personne ne m’a jamais attaqué sur le fait que je fasse de l’in situ, c’est aussi lié au fait que nous sommes très nombreux à travailler cette notion aujourd’hui, et de manières très différentes. J’ai pu développer mon travail en paix, grâce au combat de Buren à l’époque, et sans perdre de vue ma propre recherche. Il y a pour moi dans l’histoire de l’art un amour très fort pour deux périodes : l’art moderniste des années 20 (Bauhaus, Mondrian, l’avant-garde russe, De Stijl)- la découverte de cette époque était incroyable, ainsi que la période 1960-1970, révolutionnaire dans son temps. Mon intérêt pour ces œuvres n’est jamais à prendre comme une stratégie sur laquelle j’aurais appuyé mon travail. Je les ai découvertes quand j’étais étudiant et c’est vraiment une question d’affect, et d’ailleurs je n’avais là encore pas envisagé tout ce que cela m’apporterait, cela m’a pris des années. Je comprends maintenant que l’art de l’époque était très dogmatique. Il s’agissait de petits groupes avant-gardistes mais très extrêmes, sans doute une sorte de résistance issue et influencée par des années de guerre. En ce qui concerne les années 1960-1970, c’est un peu pareil : ils résistaient au capitalisme. La découverte de Robert Smithson avec le land art, et certainement de Daniel Buren avec l’idée de l’art in situ, furent pour moi une ouverture énorme.

Quelle est la place occupée par la couleur dans votre travail ? La couleur n’est qu’un moyen, mais qui a une conséquence forte car elle détient quelque chose de très mental. Ce n’est pas seulement physique. Les couleurs échappent à tous. A chaque évolution d’un nuage, sa couleur se modifie. On ne peut pas dire de vérité sur elle. Si on fait une pièce complètement noire, il s’agit là d’un moyen, cela aura un effet radical mais cet effet sera la conséquence de la couleur, pas la couleur en elle-même.

Entretien avec Krijn de Koning au CENTQUATRE-PARIS - le 17 septembre 2014

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Krijn de Koning Né en 1963 à Amsterdam, Krijn de Koning a étudié à l’Académie Gerrit Rietveld d’Amsterdam de 1983 à 1988, puis à l’Institut « De Atelier » au Pays-Bas d’où il sort diplômé en 1990. L’année suivante, il s’installe à Paris pour étudier à l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques et y suit les enseignements de Daniel Buren et Portus Hultén (directeur du Centre Pompidou de 1977 à 1981). Il commence à exposer ses installations dans les années 1990, aussi bien dans son pays natal (Stedelijk Museum, Amsterdam, 1997, Centraal Museum Utrect, 1999) qu’en France ( FRAC Lorraine, Metz en 2001, Musée des Beaux Arts de Nantes en 2002, Beffroi de Béthune en 2004…). Krijn de Koning a notamment exposé ses oeuvres à Paris en 2008, à Ostend en 2009, à New York en 2010, à Edimbourg en 2013 et récemment son œuvre Dwelling au Turner Contemporary, Margate (UK) en 2014. En 2007, il reçoit le Silkens Prize par la Silkens Foundation, pour son utilisation originale de la couleur dans ses travaux, prix décerné par Gerrit Rietveld, Le Corbusier et Donald Judd avant lui. (Aujourd’hui/Actuellement), Krijn de Koning vit et travaille à Amsterdam.

Avec le soutien de Build Beyond by Knauf

Avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas et de Thalys

Krijn de Koning est représenté par la galerie Jean Brolly à Paris et par Slewe Gallery à Amsterdam.

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Le CENTQUATRE-PARIS 5 rue Curial 75019 PARIS M° Riquet (ligne 7) Informations et billetterie www.104.fr 01 53 35 50 00Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la Ville de Paris.

Le CENTQUATRE-PARIS est ouvert du mardi au vendredi de 12h à 19h le week-end de 11h à 19h fermé le lundi (ouverture tardive

les soirs de programmation)