8
Société page 2 Mensuel de l’Armée du Salut - 122 e année - N° 6 - 2012 Sans Dieu, nous dépérissons page 3 Jacques Rouffet : « Dieu seul peut transformer un homme en bien » page 4-5 Travailler pour l’Armée du Salut et pourtant s’occuper d’argent : n’est-ce pas pesant ? Andreas Stettler :  L’argent  en  soi  est neutre en terme de valeur. Il ne se  charge d’une connotation négative que  lorsqu’il est utilisé de manière irrespon- sable ou au détriment d’autrui. L’argent  qui  est  investi  pour  le  bien  d’autrui  peut être considéré comme «  très bon  »  sur l’échelle des valeurs. Quelle est votre position personnelle par rapport à l’argent ? A. S. : Je mentirais si je prétendais  que  l’argent  ne  joue  aucun  rôle  pour  moi.  C’est  rassurant  de  pouvoir  finan- cer ses besoins quotidiens et c’est aussi  agréable  de  pouvoir  se  permettre  de  temps en temps quelque chose qui n’est  pas absolument indispensable. Person- nellement, il m’est essentiel de vérifier  quelle valeur j’accorde à l’argent. De l’argent futile pour une cause noble Utiliser l’argent reçu pour faire le bien – voici le but de l’Armée du Salut. Andreas Stettler est le Chef des finances de l’Armée du Salut Suisse-Autriche-Hongrie. Découvrez ci-dessous ce que l’argent signifie pour lui et ce qu’il fait afin que l’être humain reste la préoccupation première. Question : Elsbeth Cachelin

Espoir 06/2012 - De l’argent futile pourune cause noble

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Andreas Stettler est le Chef des finances de l’Armée du Salut Suisse-Autriche-Hongrie. Découvrez ci-dessous ce que l’argent signifie pour lui et ce qu’il fait afin que l’être humain reste la préoccupation première.

Citation preview

Société

 page 2

Mensuel de l’Armée du Salut - 122e année - N° 6 - 2012

Sans Dieu, nous dépérissons page 3

Jacques Rouffet : « Dieu seul peut transformer un homme en bien » page 4-5

Travailler pour l’Armée du Salut et pourtant s’occuper d’argent : n’est-ce pas pesant ?

Andreas Stettler  :  L’argent  en  soi est neutre en terme de valeur. Il ne se charge d’une connotation négative que lorsqu’il est utilisé de manière irrespon-sable ou au détriment d’autrui. L’argent qui  est  investi  pour  le  bien  d’autrui peut être considéré comme «  très bon  » sur l’échelle des valeurs.

Quelle est votre position personnelle par rapport à l’argent ?

A. S.  :  Je mentirais  si  je prétendais que  l’argent  ne  joue  aucun  rôle  pour moi.  C’est  rassurant  de  pouvoir  finan-cer ses besoins quotidiens et c’est aussi agréable  de  pouvoir  se  permettre  de temps en temps quelque chose qui n’est pas absolument indispensable. Person-nellement, il m’est essentiel de vérifier quelle valeur j’accorde à l’argent.

De l’argent futile pour une cause noble

Utiliser l’argent reçu pour faire le bien – voici le but de l’Armée du Salut.

Andreas Stettler est le Chef des finances de l’Armée du Salut Suisse-Autriche-Hongrie. Découvrez ci-dessous ce que l’argent signifie pour lui et ce qu’il fait afin que l’être humain reste la préoccupation première.

 Question : Elsbeth Cachelin

société

La collecte de fonds se fait entre autres en ligne.

  

Point de vue

«  Heureux l’homme qui a trouvé la  sagesse,  et  l’homme  qui  pos-sède  l’intelligence  !  Car  le  gain qu’elle  procure  est  préférable  à celui de l’argent, et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or  ; elle est plus précieuse que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix.  » Proverbe 3, ver-sets 13-15

Loin de nous l’idée de minimi-ser l’utilité de l’argent. Lui et les 

Constante remise en question

nombreux donateurs sont indispen-sables pour financer les divers pro-jets de l’Armée du Salut. Mais pour que cet argent ne prenne pas  l’as-cendant sur la mission première de l’Armée du Salut, nous avons besoin de sagesse.

En tant qu’Armée du Salut, nous avons  le  devoir  d’utiliser  les  dons qui  nous  sont  faits  de  la  façon  la plus efficiente possible. Ceci exige une constante remise en question de 

nos actions et des moyens engagés, mais  aussi,  une  constante  remise en  question  vis-à-vis  de  Dieu,  qui seul détient cette sagesse.

Joignez-vous  à  notre  prière  : «  Que  Dieu  accorde  la  sagesse  à l’Armée  du  Salut  !  »  Afin  que  les ressources  à  disposition  soient employées  pour  soulager  le  plus grand  nombre  de  personnes  dans le besoin et que notre Seigneur et Sauveur en soit ainsi honoré  !

 Sébastien Goetschmann

Les dons sont surtout alloués au financement des offres sociales et d’utilité publique. Pourquoi ?

A. S.  :  Pour  la  bonne  raison que ces offres permettent à  l’Armée du Salut d’aider des personnes se trou-vant dans des situations de vie déli-cates. Outre les fonds provenant des dons, il n’y a pas d’autres alternati-ves au financement de ces offres.

Comment pouvez-vous garan-tir que ces dons parviennent vraiment aux personnes nécessi-teuses ?

A. S.  :  Il  va de  soi  que  l’Armée du  Salut  remplit  tous  les  critères légaux et formels en la matière. A mes yeux, il est également primor-dial que l’Armée du Salut soit très transparente  dans  l’allocation  de 

ses fonds et qu’elle les  documente. Dans  notre  rap-port  annuel,  nous indiquons  égale-ment que nos frais administratifs  res-tent  toujours  très modestes  par  rap-port  aux  produits dégagés.

On entend sou-vent que chaque franc compte : est-ce vraiment le cas ?

Oui, c’est effecti-vement le cas. Nous 

dépendons  également  beaucoup des  petits  dons.  En  les  accumu-lant, ceux-ci peuvent déployer de grands  effets.  Et  derrière  chaque don,  petit  ou  grand,  il  y  a  une personne  qui  apprécie  notre  tra-vail et le trouve digne d’être sou-tenu. Cela constitue une source de motivation  supplémentaire  pour accomplir notre travail pour notre prochain.

Qu’est-ce qui caractérise l’Ar-mée du Salut ?

Une aide globale et non bureau-cratique  accessible  à  toute  per-sonne sans distinction aucune.

Qu’est-ce qui vous semble essen-tiel dans le travail de l’Armée du Salut en général ?

Que  l’Armée  du  Salut  ne  perde jamais de vue  sa mission, consis-tant à  servir Dieu et  le prochain, et  parvienne  chaque  fois  à  iden-tifier  la  façon  la  plus  appropriée d’accomplir cette mission.

évangile

Dans la Bible

« Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’ap-pelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul. Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu

Sans Dieu, nous dépérissons

«  Jésus, l’ayant regardé, l’aima  ». Cette petite phrase qui n’a l’air de rien m’a touchée. Le texte ne dit pas  pourquoi  Jésus  l’aima.  Mais doit-on  justifier  l’amour  ?  Dieu aime  chacun d’entre  nous, même s’il sait déjà aujourd’hui que nous le décevrons demain. Tout comme ce jeune homme riche. 

A la première lecture, les paro-les  de  Jésus  peuvent  sembler dures  :  «  va,  vends  tout  ce  que tu  as,  et  suis-moi  ».  A  d’autres endroits  Jésus  dit  que  quicon-que  met  la  main  à  la  charrue et  regarde  en  arrière,  n’est  pas digne  du  Royaume  de  Dieu.  Cela ne signifie cependant pas que les chrétiens  ne  devraient  rien  pos-séder  et  qu’ils  doivent  se  débar-rasser de tout ce qu’ils ont. 

Dieu  aimerait  –  et  cela  de  la Genèse à l‘Apocalypse – que nous fixions notre regard sur Lui et sur lui seul. Nous sommes des enfants de  Dieu  et  sans  notre  Créateur, nous dépérissons. Il ne s’agit pas d’une  punition  ou  d’une  mesure éducative,  mais  bien  du  salut  ! Comme les fleurs ont besoin d’eau, 

nous  avons  besoin  de  l’amour  de Dieu.

La  Bible  raconte  que  le  jeune homme était très riche. L’histoire montre que ses richesses étaient pour  lui plus  importantes que sa propre  vie.  Cela  rend  l’histoire 

Quel est notre objectif ? Pourquoi sommes-nous sur

terre ?

tellement  tragique.  Jésus  aime-rait  que  nous  le  laissions  nous sauver.  Parce  qu’en nous  voyant, il nous aima.

ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère. Il lui répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux

pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Mais, af-fligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. »

La Bible, évangile de Marc, chapitre 10, versets 17 – 22

 Gabrielle Keller

Jacques Rouffet : « Dieu seul peut transformer un homme en bien »

Afin de combattre plus efficacement le mal dans le monde, l’Armée du Salut s’appuie sur une structure militaire. Aussi leurs officiers peuvent-ils être mutés par le Quartier Général de Londres selon les besoin de l’Organisation. Ainsi en est-il des majors Jacques et Yvonne Rouffet.

Major, depuis combien de temps êtes-vous chef régional de la Bel-gique ?

Jacques Rouffet : Cela fera quatre ans.

Décrivez en quelques mots votre fonction.

J. R.  : Je suis responsable légal en  tant  que  Vice-Président  des deux Associations sans but lucra-tif  (ASBL)  Armée  du  Salut  en Belgique,  l’ ASBL  Sociale  et  ASBL Eglise. Mon rôle est pastoral ainsi que fonctionnel pour toute la Bel-gique en lien direct avec le Quar-tier Général Territorial de  l’Armée du Salut à Paris.

Quel est le rôle de votre épouse ?J. R.  :  Elle  est  responsable  du 

ministère  auprès  des  femmes  et des  familles.  Elle  partage  égale-ment mon rôle pastoral.  

En juillet vous quitterez Bruxel-les pour Brighton. Quelles tâches vous attendent en Grande-Breta-gne ?

J. R.  : Ma femme et moi serons responsables  d’une  église  Armée du  Salut  avec  un  grand  centre communautaire  afin  de  subvenir aux  besoins  de  toute  la  commu-nauté de  cette ville balnéaire.

Vous aurez 6� ans cette année. Vous attendiez-vous à cet ordre de marche ?

Voilà maintenant plus de 40 ans que nous sommes à la disposition du Seigneur dans l’Armée du Salut. 

Cet  ordre  de  marche nous  permettra  de préparer  notre  retraite mais  aussi  de  voir  nos enfants  et  petits-enfants qui vivent tous en Grande-Bretagne.

Comment avez-vous réagi lorsque vous avez reçu l’ordre de marche ?

J. R.  :  Nous  sommes partis à la recherche de cartons  de  bananes  et de  pommes  vides  pour y  mettre  nos  affaires dedans  et  faciliter  le déménagement.

Combien de temps de réflexion vous a-t-on donné ?

J. R.  :  Les  mandats  internatio-naux sont de trois ans. Ceci étant dit, nos chefs prennent en consi-dération nos circonstances familia-les, santé etc. Dès janvier, on nous a suggéré de prendre la responsa-bilité de l’Armée du Salut à Brigh-ton.  Nous  l’avons  accepté  comme nous  avons  toujours  accepté  un ordre de marche.

La structure militaire de l’Armée du Salut n’est plus forcément au goût de la majorité. Comment l’ex-pliquez-vous ?

J. R.  :  Je ne  sais pas de quelle majorité  vous  parlez  mais  je  sais que  ceux  qui,  après  avoir  eu  une expérience personnelle avec Jésus, 

s’engagent, selon Sa volonté, dans l’Armée du Salut en  tant que sol-dats, sont heureux de porter notre uniforme.  La  structure  militaire de l’Armée du Salut nous est d’un grand  secours  particulièrement lors  de  grands  désastres  territo-riaux et internationaux mais éga-lement  au  niveau  de  nos  églises car nous savons tout de suite qui est responsable de quoi.

Je  dois  aussi  mentionner  que notre uniforme est accepté dans la plupart des milieux. En Irlande du Nord par exemple, où nous avons travaillé  ma  femme  et  moi,  nous étions acceptés dans tous les dis-tricts qu’ils soient catholiques ou protestants. 

mutation

Yvonne et Jacques Rouffet, tous deux officiers de l’Armée du Salut.

mutation

Jacques Rouffet : « Dieu seul peut transformer un homme en bien »Qu’espérez-vous de votre nou-

velle fonction ?J’espère être pleinement utilisé 

pour  accomplir  la  tâche  que Dieu et  l’Armée  du  Salut  attendent  de moi dans cette ville.

Que souhaitez-vous à la Belgi-que ?

J. R.  :  Comme  Royaume,  que  le peuple belge se tourne vers Dieu et réalise que dans leur vie de tous les jours, Il est le seul qui peut les aider ici-bas et faire d’eux des hommes et des femmes libérés de l’emprise du péché, afin d’accomplir et de  faire ce qui est bien et bon.

Que  les  chrétiens  qui  peuplent ce pays réalisent pleinement leurs responsabilités d’être ce que Dieu attend  d’eux,  et  qu’au  travers  de leur exemple dans leur vie de tous les  jours  les non-croyants  décou-vrent  toute  la  beauté  de  la  vie chrétienne.

Pour  l’Armée  du  Salut,  que  les jeunes et  les moins  jeunes soient à l’écoute de Dieu prêts à répondre à Son appel pour le servir à plein temps dans nos œuvres sociales et évangéliques.

Nous sommes là pour sauver les âmes,  faire  de  vrais  disciples  et servir l’humanité souffrante.   

Selon votre page Facebook ce qui vous importe le plus est « de chercher et de trouver les perdus et de les mener vers le cœur de Dieu. » Pourquoi ?

J. R.  :  Parce  que  là  se  trouve  le secret de mon appel et celui de tous chrétiens.  Nul  changement  de  l’en-tourage, ni des circonstances, nulle révolution dans les conditions socia-les  peuvent  transformer  la  nature d’un homme, il faut changer l’homme 

lui-même. Dieu  seul  peut transformer  un  homme en  bien.  Ce  miracle,  je l’ai  vu  s’accomplir  lorsque l’Amour de Dieu entre dans une  âme.  Je  l’ai  vu  s’ac-complir  lorsque  l’Amour de  Dieu  est  rentré  dans la  mienne.  Mais  je  crois  aussi  que  l’authentique piété  chrétienne  s’épa-nouit  dans  le  service  et que cette piété s’exprime non seulement au travers d’un amour véritable pour Dieu mais aussi au travers de  tout être humain quel qu’il soit.

C’est  pourquoi  l’Armée du Salut a également un rôle social. 

Ici en Belgique, elle a créé des institutions. Elle reçoit  dans  ses  Hôtelle-ries les «  sans-abri  ». 

Elle héberge les deman-deurs  d’asile.  Elle  fait  de l’habitat accompagné, pro-pose un service de média-tions de recouvrement de dettes, occupe  les «  sans travail  »  dans  des  ate-liers d’assistance et offre aux  enfants  de  familles démunies,  aux  personnes âgées, aux groupes d’égli-ses, une Maison de repos, de vacances et de ressour-cement, etc.

Au travers de ses égli-ses, elle distribue 14  000 colis  alimentaires  par an  pour  répondre  aux besoins des familles dans le besoin.   

L’Armée  du  Salut  en Belgique est petite, mais elle  accomplit  de  gran-des tâches.

L’Armée du Salut en Belgique n’est pas grande, mais elle fait de grandes choses !

 Questions : Gabrielle Keller

C’est le Christ qui fait la différence entre l’homme chrétien et l’homme tout court.

L’Armée du Salut en Belgique

14  Officiers + 3 Sergents actifs 10   centres communautaires chrétiens100  employés7   centres  sociaux3   magasins5   hôtels 1   home pour refugiés  1   centre de médiations de dettes 1   centre de conférence.

6

témoignage

Sans tambourni trompette

Le cadeau

J’ai toujours sa carte de visite. Je ne l’ai jamais appelé. Pourtant, je  devrais.  Pour  le  remercier  de m’avoir  rappelé  qu’il  y  a  plus  de bonheur  à  donner  qu‘à  recevoir. Jésus le dit en Actes 20,35.

A l’heure de pointe, à la caisse du supermarché, un jeune homme attend  son  tour.  Au  moment  de payer, il panique. Il retourne ses poches,  regarde  une,  deux  fois dans  sa  veste.  «  Je …  je  suis désolé  » bégaye-t-il. «  J’ai oublié mon  portefeuille.  »  La  caissière est énervée. Elle regarde la foule qui  attend  de  passer.  Soudain, je  m’entends  dire  «  Laissez-moi payer à sa place.  » Je me retourne. Tout le monde me regarde.

Comme  il  se  défendait  !  Qu’il ne  pouvait  pas  accepter,  vrai-ment,  qu’il  n’avait  qu’à  assumer sa faute. La caissière ne l’a même pas  laissé  finir  sa  phrase.  Elle m’arrache  presque  mon  billet  de la main.

Si  je  l’appelle,  c’est  à  moi  de le  remercier  :  il  m’a  fait  réaliser que quelqu’un a payé un prix bien plus  grand  pour  moi.  Je  n’aurai jamais le portefeuille assez plein pour  le  lui  rendre.  Ce  que  Jésus m’offre est hors de prix.

 Christoph BitterResponsable Fonds

orsque  j’étais  jeune,  il me  paraissait  naturel  de donner  un  coup  de  main à  mes  parents  :  tondre 

le  gazon,  ramasser  les  feuilles mortes, nettoyer la salle de bain, etc. J’étais fier du travail accom-

pli. De plus, cela me réjouissait de voir  que ma mère  appréciait mon travail  et  qu’elle  était  contente. J’ai de bons souvenirs de l’automne. Après  avoir  ramassé  les  feuilles mortes, j’appréciais le moment où nous savourions tous ensemble un bon thé avec des noix. Ce rituel me 

prouvait que j’avais réussi à créer une valeur ajoutée.

Aujourd’hui,  je  vis  cela  dif-féremment.  Pour  moi,  ce  qui compte, c’est l’amour incondition-nel de Dieu pour tous les hommes. Comme  il  est  écrit  dans  la  Bible, Dieu a donné son fils unique afin que  quiconque  croit  en  Lui  ne périsse  point.  Cet  amour  du  Père pour notre salut me fascine et me motive jour après jour. En tant que responsable  de  fonds  de  l’Armée du Salut, j’accomplis un travail qui me  comble  quotidiennement.  Je vois chaque jour comment l’Armée du Salut, au travers de ses plus de cent institutions, vient en aide au prochain. Tout le monde n’accepte pas  forcément  l’aide  offerte.  Et tout  le monde ne décide pas non plus de confier sa vie à Dieu. Pour-tant  l’offre  reste  valable,  malgré tout. 

Nous  investissons  notre  temps et  nos  compétences  pour  mobili-ser  des  personnes  désireuses  de soutenir  financièrement  l’Armée du  Salut.  L’Armée  du  Salut,  c’est une  oreille  attentive,  des  tables garnies, des lits disponibles et des paroles  réconfortantes pour  tous. Récemment,  j’ai  reçu  un  appel  à l’aide de la part d’un inconnu. Un des  Bureaux  sociaux  de  l’Armée du Salut a pu accueillir cette per-sonne.  Ceci  est  avant  tout possi-ble grâce à vos dons. Ainsi, je me considère  comme  intermédiaire entre les donateurs et l’allocation des  fonds,  qui  permettent  une aide directe. Chaque franc soutient notre travail. Merci.

Motivé par l’amour de Dieu

L

Travailler pour rendre le monde un peu meilleur.

 Florina German

Grâce à l’Armée du Salut cet homme a pu se réinsérer dans le marché du travail (sur la photo le projet « Leuchtturm » à Huttwil).

infos Ce que vous pouvez faire L’Armée du Salut vient en aide aux plus démunis et vous pouvez vous joindre à nous. Ensemble, soulageons les gens autour de nous et dans le monde entier.

Vous pouvez offrir une partie de votre  temps,  en  vous  engageant comme  bénévole  dans  un  projet qui vous tient à cœur. Vous pouvez aussi faire un don, régulier ou pour un  projet  spécifique.  Peut-être voulez-vous vous engager dans un parrainage?  Nous  serons  heureux de vous conseiller.

 Vous pouvez continuer de faire du  bien  après  votre  vie,  en  rédi-geant  un  testament  en  faveur  de l‘Armée du Salut. Vous avez natu-rellement  aussi  la  possibilité  de devenir membre ou ami de l‘Armée du Salut.

Vous êtes importants pour nous. Ecrivez-nous,  si  vous  souhaitez nous aider. Nous nous réjouissons de faire votre connaissance.

Pour la SuisseVous pouvez  faire un don avec  la Postcard, VISA ou la Mastercard.Vous  pouvez  également  faire  un don général au compte donateurs CCP-30-444222-5.Si vous avez un compte en banque à  l‘étranger,  utilisez  l‘IBAN  CH41 0023 5235 5606 3601L.Pour  soutenir  un  projet  spécifi-que du département de Mission et 

Développement  : CCP 30-6709-1.www.armeedusalut.ch ; [email protected]

Pour la BelgiqueVous  pouvez  toujours  nous  aider financièrement,  au  n°  de  banque CBC/KBC: 191-0512441-53(dons  à  partir  de  €  40,  déducti-bles  fiscalement)  ou  en nous  fai-sant don de vêtements, aliments, mobilier & appareils ménagers.www.armeedusalut.be ; [email protected]

Rédaction

Mensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case 6575 | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax: 031 388 05 95 | Courriel : [email protected] | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abonnement 1 an: CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général e : Linda Bond | Chef de territoire : Commissaire Franz Boschung | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne | Concept gra-phique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Messerli | Imprimerie : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage : CH: 5000 ex. BE : 4000 ex. | Crédit photo : P 1, 2, 3, 5, 8 : Gabrielle Keller ; P 4 : AdS ; P 6 : Wikimédia ; P 7 : Martin Hei-mann | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir »

pour la somme de CHF 48.–

Nom  :Prénom  :Adresse  :

Localité  :

Date  :Signature  :

A envoyer à : Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 [email protected]

PP3001 BerneAnnoncer les

rectifications d’adresses

Sudoku

détente

Règle du jeuIl faut placer dans la grille, par ligne horizon-tale,  verticale,  également  dans  les  9  carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel or-dre. Vous devez retrouver la totalité des chif-fres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer  !

«  L’Eternel connaît le séjour des morts et l’abîme, combien plus le cœur des humains est-il à découvert devant lui  !  »   

Bible, livre des Proverbes 15, 11

Solution du Sudoku