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Esquisse d'une histoire de la technique by Arthur Vierendeel Review by: L. Guinet Isis, Vol. 5, No. 2 (1923), pp. 486-487 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/223771 . Accessed: 16/06/2014 03:34 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.44.77.144 on Mon, 16 Jun 2014 03:34:33 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Esquisse d'une histoire de la techniqueby Arthur Vierendeel

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Esquisse d'une histoire de la technique by Arthur VierendeelReview by: L. GuinetIsis, Vol. 5, No. 2 (1923), pp. 486-487Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/223771 .

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isis. v. 1923

Arthur Vierendeel. - Esquisse d'une histoire de la technique, 2 vol., 384 p., 185 X 120. Bruxelles, VROMANT, 1921. [12 fr.]

De l'histoire de la technique, VIERENDEEL n'esquisse que la partie ayant trait aux moteurs thermiques, a l'aerostation et A l'aviation, a

l'clairage par le gaz (la question primordiale de l'6puration est

simplement indiquee, et il n'est pas fait mention de la surpression), et aux grandes constructions metalliques et en beton arme. Un tel choix peut se defendre. Cependant, comme plus de cent pages du livre sont consacrees a une histoire abregee des mathematiques, de la mecanique, de la thermodynamique et de l'Plectricite (bien que l'auteur sc mnefie de la sci,ence pure et des theories), on s'attend a trouver quelques indications relatives a la technique electrique; il n'en est rien, ou a peu pres, encore qu'il soit tres rapidement ques- tion des applications de 'electricite depuis VOLTA jusqu'a GRAMME.

Des erreurs et d'autres oublis se sont glisses dans la r,daction. C'est ainsi que l'auteur nous dit que (IIUYGENS est l'inventeur de

l'horloge moderne avec balancier avec poids moteur ou ressort mo- teur et 6chappement; toutefois, il ne l'inventa pas de toutes pieces, car les divers elements en etaient connus et deja utili;ses plus ou moins adroitement, mais il les reunit en un tout harmonique et rea- lisa un mecanisme quasi parfait et bien pratique ). Or, la veritable solution du probleme de l'horlogerie est celle de l'echappement A

ancre, invente par WILLIAM CL1EMENT en 1680, tandis que les tra- vaux de HUYGENS, qui mit d'ailleurs CLEMENT sur la bonne voie par l'emploi d'un pendule qui communique un mouvement alternatif s la roue de rencontre d'une horloge, sont de 1656 et de 1676.

Un oubli a propos de la fabrication de l'acier: il est bien connu, en effet, que celui-ci n'est entri dans la grande industrie qu'a partir de 1855, et ce, repete VIERENDEEL, grace a l'invention de BESSEMER. Or, le premier brevet de BESSEMER est de 1856, tandis que, des 1851, GALY-CAZALAT prenait une serie de brevets s'6chelonnant jusqu'a 1855, et relatifs a la decarburation de la fonte par barbotage d'air

comprime dans la fonte liquide, et des cette annee 1855, le procde etait en ceuvre, sur une echelle beaucoup moins grande il est vrai, qu'il ne le fuft sous l'impulsion de BESSEMER quelques mois plus tard dans les ateliers d'Imphy. Le nom de GALY-CAZALAT aurait pu trouver place egalement dans le chapitre des moteurs thermiques: ce m,atheimaticien devenu ingenieur fut l'inventeur, en 1830, de la

premiere voiture automobile a vapeur.- On devrait trouver celui de GIFFARD dans l'histoire de la locomotive.

VIERENDEEL, professeur a Louvain, parle naturellement assez lon-

guement des Belges GRAMME, LENOIR, SIMON STEVIN, mais comme ce

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dernier nom sonne fran9ais, il le transforme en SIMON STEVENS, en nous en prevenant d'ailleurs; il ne pretned plus la meme precaution pour JORDANUS NEMORARIUS, qu'on appelle souvent JORDANUS DE NEMOR, qu'on a meme lappele JOURDAN DE LA FORET (ce qui est une traduction de bon eleve), et transforme ce nom, sans en donner la raison, en JORDANUS DE NAMUR (1), ce qui a 'air d'une annexion.

Apres tout, ces deux savants ne sonit peut-etre pas les memes, car VIERENDEEL n'attribue a JORDANUS DE NAMUR que le plus ancien traite d'arithmetique europeen (paru, croit-on, au xllle si6cle), tan- dis que DUHEM a montre que JORDANUS DE NEMOR avait de plus ou- vert aux mecaniciens des voies que l'antiquite n'avait pas connues. Rien n'autorise la traduction de Nemorarius en: de Namur.

L'ouvrage ne contient plas l'index, cependant indispensable, des noms cites.

L. GUINET.

Robert Weyrauch. -Die Technik, ihr Wesen und ihre Beziehungen zu anderen Lebensgebieten. Stuttgart und Berlin, Deutsche Ver- lags-Anstalt, 1922. Gr. in-8?. x + 280 Seiten. Mit 2 Geschichts- tafeln.

Waihrend die Beziehungen zwischen Technik und Wirtschafts- geschichte schon mehrfach zum Gegenstande grosserer Arbeiten gemacht worden sind (DAMASCHKE, SIEVEKING, SOMBART), hat uns

tOBERT WEYRAUCH, Professor an der Technischen Hochschule Stutt- gart, in dem vorliegenden Buch ein Werk geschenkt, das eine Dar- stellung der Beziehungen der Technik im ganzen Umkreis mensch- licher Lebensausserungen geben will. In 7 Haupltabschnitten be- handelt der Verfasser sein Thema. Stets ein reiches historisches Vergleichsmaterial henanziehend, schildert er, nach einer allge- meinen Einleitung, in allgemein verstandlicher Darstellung das tech- nische Schaffen nach seinen Grundlagen und Arbeitsweisen, seinen nimodernen Forschritten und neuen Aufgaben, seinem Verflochten- sein mit der Allgemeingeschichte usw., untersucht dann die Zusam- menhiinge zwischen Technik und Wirtschaft; dann, nach einer prinzipiellen Betrachtung iiber das Wesen der Wissenschaft, folgen die Kapitel: Technik und Naturwissenschaft, Technik und Geistes- wissenschaften, Technik und Kunst, Technik und Ku-ltur. Dem Werk sind zwei synchronistische Geschichtsafeln beigegeben : eine iihersichtliche Nebeneinanderstellung der Universalgeschichte in ihren Hauptgeschehnissen mit der Kulturgeschichte von ca. 1500- 1920, und eine ebensolche der Geschichte der Technik, von den

dernier nom sonne fran9ais, il le transforme en SIMON STEVENS, en nous en prevenant d'ailleurs; il ne pretned plus la meme precaution pour JORDANUS NEMORARIUS, qu'on appelle souvent JORDANUS DE NEMOR, qu'on a meme lappele JOURDAN DE LA FORET (ce qui est une traduction de bon eleve), et transforme ce nom, sans en donner la raison, en JORDANUS DE NAMUR (1), ce qui a 'air d'une annexion.

Apres tout, ces deux savants ne sonit peut-etre pas les memes, car VIERENDEEL n'attribue a JORDANUS DE NAMUR que le plus ancien traite d'arithmetique europeen (paru, croit-on, au xllle si6cle), tan- dis que DUHEM a montre que JORDANUS DE NEMOR avait de plus ou- vert aux mecaniciens des voies que l'antiquite n'avait pas connues. Rien n'autorise la traduction de Nemorarius en: de Namur.

L'ouvrage ne contient plas l'index, cependant indispensable, des noms cites.

L. GUINET.

Robert Weyrauch. -Die Technik, ihr Wesen und ihre Beziehungen zu anderen Lebensgebieten. Stuttgart und Berlin, Deutsche Ver- lags-Anstalt, 1922. Gr. in-8?. x + 280 Seiten. Mit 2 Geschichts- tafeln.

Waihrend die Beziehungen zwischen Technik und Wirtschafts- geschichte schon mehrfach zum Gegenstande grosserer Arbeiten gemacht worden sind (DAMASCHKE, SIEVEKING, SOMBART), hat uns

tOBERT WEYRAUCH, Professor an der Technischen Hochschule Stutt- gart, in dem vorliegenden Buch ein Werk geschenkt, das eine Dar- stellung der Beziehungen der Technik im ganzen Umkreis mensch- licher Lebensausserungen geben will. In 7 Haupltabschnitten be- handelt der Verfasser sein Thema. Stets ein reiches historisches Vergleichsmaterial henanziehend, schildert er, nach einer allge- meinen Einleitung, in allgemein verstandlicher Darstellung das tech- nische Schaffen nach seinen Grundlagen und Arbeitsweisen, seinen nimodernen Forschritten und neuen Aufgaben, seinem Verflochten- sein mit der Allgemeingeschichte usw., untersucht dann die Zusam- menhiinge zwischen Technik und Wirtschaft; dann, nach einer prinzipiellen Betrachtung iiber das Wesen der Wissenschaft, folgen die Kapitel: Technik und Naturwissenschaft, Technik und Geistes- wissenschaften, Technik und Kunst, Technik und Ku-ltur. Dem Werk sind zwei synchronistische Geschichtsafeln beigegeben : eine iihersichtliche Nebeneinanderstellung der Universalgeschichte in ihren Hauptgeschehnissen mit der Kulturgeschichte von ca. 1500- 1920, und eine ebensolche der Geschichte der Technik, von den

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