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18 Automne 2019 PLEINIORS MAG T ous ceux, hommes ou femmes, qui ont une vie professionnelle, savent combien il peut y avoir d’interférences, de stimulations ou de contaminations pour ne pas dire de pollutions, entre le monde du travail et celui de la vie personnelle, conjugale ou familiale. Des interférences qui peuvent donc être parfois positives, qui vont dynamiser l’une ou l’autre de ces relations mais quelquefois aussi, des interférences ou des influences négatives dans le sens où des parasitages, des conflits peuvent se transmettre du milieu pro- fessionnel à celui de la vie intime et inversement. Nous vendons des heures de notre vie. Il existe aujourd’hui une pression grandissante de la part de certains employeurs, une angoisse aussi chez les travailleurs, ce qui va faire que l’on oublie que travailler 7 ou 10 heures par jour, c’est vendre 7 ou 10 h de sa vie et que la question la plus importante n’est pas tant combien je vends ma vie, mais comment je la vends. Et sur le plan du comment, nous la vendons le plus souvent mal. Il y a dans le même temps une réfraction et une accélération du temps (nous avons de moins en moins de temps pour faire ce que nous devons faire et nous devons le faire de plus en plus vite). Pour beaucoup, l’univers du travail est devenu énergétivore, entraî- nant des débordements, des collusions et des tensions plus ou moins masquées, plus ou moins visibles mais qui vont se révéler à la longue préjudiciables à la fois pour l’entreprise et la vie per- sonnelle, conjugale ou familiale des salariés. De plus, ceux qui se sentent engagés dans des postes de responsa- bilité, vont développer en eux tout un système de contraintes, d’obligations, voire de culpabilités qui nourriront des conflits intimes, je veux dire internes à eux-mêmes, qui sont récurrents et qui pèseront lourdement sur leur vie relationnelle. Développement personnel Concilier vie professionnelle et vie personnelle, conjugale ou familiale © StockPhotoPro 17 PLEINIORS MAG Automne 2019 Santé et bien-être LA QUESTION LA PLUS IMPORTANTE N’EST PAS TANT COMBIEN JE VENDS MA VIE, MAIS COMMENT JE LA VENDS Propositions concrètes pour rentabiliser sa vie professionnelle. Les propositions que j’ai l’occasion de faire au cours de sessions de formation concernant l’entreprise relèvent de plusieurs approches. Tout d’abord rappeler qu’une des caractéristiques essentielles concernant les relations professionnelles, sera la cohabitation harmonieuse (ou conflictuelle) de 4 registres relationnels. Registre fonctionnel : bien faire ce pour quoi je suis engagé, assumer au mieux mes compétences et mettre au service de la tache qui est la mienne, le maximum de mes compétences et de mon expérience. Registre hiérarchique : être au mieux, à l’intérieur d’un rapport de force plus ou moins présent mais réel. J’ai au- dessus de moi des entités ou des interlocuteurs qui ont plus de pouvoir que je n’en ai, pouvoir qui va s’imposer à moi avec ou non mon accord. J’ai des supérieurs au-dessus de moi et je suis mandaté pour suivre leurs directives, même si elles ne correspondent pas toujours à mes options de vie. J’ai des subordonnés avec qui je collabore et à qui je dois parfois imposer des contraintes, des orientations, des choix qui vont influer sur leur vie professionnelle et personnelle. Registre inter-personnel : me sentir bien dans les relations que j’ai avec mes collaborateurs directs (et par extension avec l’ensemble des personnes avec lesquelles je suis amené à établir des contacts, des projets, des réalisations). Registre intra-personnel : pouvoir me sentir bien dans les relations que je peux avoir avec moi-même. En fait pouvoir être un bon compagnon pour soi en accord avec les registres qui précédent. Il se trouve que cette dimension est souvent la plus négligée dans le monde du travail, alors que c’est elle qui va nourrir, dynamiser ou fragiliser tous les autres registres. Donc, pouvoir apprendre à être un meilleur compagnon pour soi (être capable de s’aimer, de se respecter, de se responsabiliser et de rester fidèle à soi-même) sera l’un des fondements de l’équilibre professionnel et par là même personnel. Mieux conscientiser l’impact du travail sur le quotidien de la vie conjugale, aidera à ne pas tomber dans quelques errances ou pièges. Ne pas négliger ou minorer l’impact de nos difficultés, conflits, tensions dans le cadre de notre travail car le retentissement de cet impact sur notre vie intime, émo- tionnelle, affective ou sexuelle peut faire parfois beaucoup de dégâts. Que la vie conjugale et familiale, ne doit pas servir d’exutoire aux frustrations, déceptions ou autres difficultés de notre vie professionnelle. Qu’il faut savoir parfois créer un sas, entre la vie dans l’entreprise et la vie personnelle, pour “réaliser un nettoyage relationnel” et trouver sur le lieu-même de son travail, un temps d’écoute, de supervi- sion (je pense en particulier à tous ceux qui assument des responsabilités). Ce sera une des fonctions du coaching de permettre de libérer des tensions, de positionner des balises et des repères), avant que trop de négatif ne se dépose sur les conjoints, les enfants ou les proches. © Eléonore H, Wellnhofer Designs SAVOIR CRÉER UN SAS, ENTRE LA VIE DANS L’ENTREPRISE ET LA VIE PROFESSIONNELLE En comprenant par exemple, qu’une relation vivante secrète des déchets, produits des scories et que si ces éléments “ polluants ”, ne sont pas évacués dans le cadre professionnel, ils risquent de se déposer sur notre partenaire. Par exemple cette femme, me disant que pendant des mois, le mot favori de son mari, en rentrant du travail, était « Je suis mort, je suis crevé » lui signifiant pas là qu’elle ne devait pas lui demander quoi que ce soit, lui poser de question, attendre de lui le moindre partage. Jusqu’au jour où elle s’est positionnée en lui disant : « Je ne suis ni croque- mort ni garagiste, alors je préfère aller dîner seule au restaurant ce soir  ! » Mieux comprendre les conséquences d’une affirmation. Le témoignage de cette ex-enfant, à qui le père disait fréquemment : « Moi mon travail c’est 80 % de ma vie ! ». Elle avait bien compris qu’ensemble elle et ses frères, ainsi que sa mère, représentaient les 20 % restant. Comme elle a trouvé cela injuste, aujourd’hui en couple, elle fait la guerre à son mari, sans beaucoup de succès d’ailleurs, pour qu’il leur consacre à elle et leurs enfants, un peu plus de temps qu’à son travail Etre capable de mieux conscientiser où se situent les priorités dans nos relations. « J’ai découvert très tôt, disait cette femme, que la relation principale de mon mari était son travail, que moi j’étais la relation tierce ou seconde. Que je passais toujours après. De jour comme de nuit, il donnait la priorité à son usine. Je n’arrivais pas à accepter la seule idée d’avoir des enfants, car je n’aurais pas supporté qu’ils puissent passer eux aussi… en second ! » Il faut, je crois, beaucoup de cohérence et de courage, pour répartir, doser, organiser ses engagements, pour faire cohabiter harmonieusement vie personnelle et vie professionnelle, pour assumer un positionnement de vie qui nous permettra de trouver la bonne dis- tance entre les contraintes de plus en plus pressantes du monde de l’entreprise, et des choix de vie qui vont favoriser le respect de soi et de ses proches. «Jacques Salomé Psychosociologue et Écrivain recueil par Valeria Salomé» LE JEU RELATIONNEL. le regard fertile ACTUALITÉS Séminaire avec Valeria Salomé Présence de Jacques Salomé De la rencontre amoureuse à la relation de couple Comment apprendre à s'aimer pour pouvoir aimer Deux jours pour s’interroger sur la capacité de chacun des partenaires à s’allier, à s’engager, à faire un projet de vie en commun, autour d’attentes, d’apports et de zones d’intolérance qui ne sont pas toujours complémentaires et qui vont parfois se révéler aux antipodes chez l’un ou chez l’autre. Ceux qui vivent ou qui ont déjà vécu en couple, savent que ce n’est pas l’amour qui maintient ensemble deux êtres dans la durée, mais la qualité de la relation que chacun va pouvoir proposer à l’autre. Valeria Salomé construira cette rencontre par la mise en commun des témoignages personnels et des apports théoriques de la Méthode ESPERE® pour pouvoir se construire soi et sa relation, sans possessivité, ni dépendance, dans la créativité et le respect mutuel. Quand :21, 22 septembre 2019 Où : ÔYOSOY L’Etoile. 9D av. Général de Gaulle 74200 Thonon. Tarif : 220 Inscription avant le 30 juillet : 190. Informations et inscriptions : 0450722115 ou directement à l’accueil de votre centre Séminaire proposé à Thonon-les-Bains. De la rencontre amoureuse à la relation de couple. 21 et 22 septembre 2019 À LIRE «Manuel de survie dans le monde du travail». Édition Le Relié «Oser travailler heureux». Édition Albin Michel «À qui ferais-je de la peine si j’étais moi-même ?». Édition de l’Homme Automne 2019 PLEINIORS MAG 19 Nouveauté, Création de l’Institut Pour Ecologie Relationnelle “Jacques Salomé” à Roussillon en Provence. Contact : iper.jacques. [email protected]

et bien-être-vie-perso....pdf · peuvent se transmettre du milieu pro - fessionnel à celui de la vie intime et inversement. Nous vendons des heures de notre vie. Il existe aujourd’hui

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18Automne 2019 PLEINIORS MAG

T ous ceux, hommes ou femmes, qui ont une vie professionnelle, savent combien il peut y avoir

d’interférences, de stimulations ou de contaminations pour ne pas dire de pollutions, entre le monde du travail et celui de la vie personnelle, conjugale ou familiale.Des interférences qui peuvent donc être parfois positives, qui vont dynamiser l’une ou l’autre de ces relations mais quelquefois aussi, des interférences ou des influences négatives dans le sens où des parasitages, des conflits peuvent se transmettre du milieu pro-fessionnel à celui de la vie intime et inversement.

Nous vendons des heures de notre vie.Il existe aujourd’hui une pression grandissante de la part de certains employeurs, une angoisse aussi chez les travailleurs, ce qui va faire que l’on oublie que travailler 7 ou 10 heures par jour, c’est vendre 7 ou 10 h de sa vie et que la question la plus importante n’est pas tant combien je vends ma vie, mais comment je la vends. Et sur le plan du comment, nous la vendons le plus souvent mal. Il y a dans le même temps une réfraction et une accélération du temps (nous avons de moins en moins de temps pour faire ce que nous devons faire et nous devons le faire de plus en

plus vite). Pour beaucoup, l’univers du travail est devenu énergétivore, entraî-nant des débordements, des collusions et des tensions plus ou moins masquées, plus ou moins visibles mais qui vont se révéler à la longue préjudiciables à la fois pour l’entreprise et la vie per-sonnelle, conjugale ou familiale des salariés. De plus, ceux qui se sentent engagés dans des postes de responsa-bilité, vont développer en eux tout un système de contraintes, d’obligations, voire de culpabilités qui nourriront des conflits intimes, je veux dire internes à eux-mêmes, qui sont récurrents et qui pèseront lourdement sur leur vie relationnelle.

Développement personnel

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Santéet bien-être

LA QUESTION LA PLUS IMPORTANTE N’EST PAS TANT COMBIEN JE VENDS MA VIE, MAIS COMMENT JE LA VENDS

Propositions concrètes pour rentabiliser sa vie professionnelle.Les propositions que j’ai l’occasion de faire au cours de sessions de formation concernant l’entreprise relèvent de plusieurs approches.

Tout d’abord rappeler qu’une des caractéristiques essentielles concernant les relations professionnelles, sera la cohabitation harmonieuse (ou conflictuelle) de 4 registres relationnels.

Registre fonctionnel  : bien faire ce pour quoi je suis engagé, assumer au mieux mes compétences et mettre au service de la tache qui est la mienne, le maximum de mes compétences et de mon expérience.Registre hiérarchique : être au mieux, à l’intérieur d’un rapport de force plus ou moins présent mais réel. J’ai au- dessus de moi des entités ou des interlocuteurs qui ont plus de pouvoir que je n’en ai, pouvoir qui va s’imposer à moi avec ou non mon accord. J’ai des supérieurs au-dessus de moi et je suis mandaté pour suivre leurs directives, même si elles ne correspondent pas toujours à mes options de vie. J’ai des subordonnés avec qui je collabore et à qui je dois parfois imposer des contraintes, des orientations, des choix qui vont influer sur leur vie professionnelle et personnelle.Registre inter-personnel : me sentir bien dans les relations que j’ai avec mes collaborateurs directs (et par extension avec l’ensemble des personnes avec lesquelles je suis amené à établir des contacts, des projets, des réalisations).Registre intra-personnel : pouvoir me sentir bien dans les relations que je peux avoir avec moi-même. En fait pouvoir

être un bon compagnon pour soi en accord avec les registres qui précédent. Il se trouve que cette dimension est souvent la plus négligée dans le monde du travail, alors que c’est elle qui va nourrir, dynamiser ou fragiliser tous les autres registres. Donc, pouvoir apprendre à être un meilleur compagnon pour soi (être capable de s’aimer, de se respecter, de se responsabiliser et de rester fidèle à soi-même) sera l’un des fondements de l’équilibre professionnel et par là même personnel.

Mieux conscientiser l’impact du travail sur le quotidien de la vie conjugale, aidera à ne pas tomber dans quelques errances ou pièges.

Ne pas négliger ou minorer l’impact de nos difficultés, conflits, tensions dans le cadre de notre travail car le retentissement de cet impact sur notre vie intime, émo-tionnelle, affective ou sexuelle peut faire parfois beaucoup de dégâts.Que la vie conjugale et familiale, ne doit pas servir d’exutoire aux frustrations, déceptions ou autres difficultés de notre vie professionnelle. Qu’il faut savoir parfois créer un sas, entre la vie dans l’entreprise et la vie personnelle, pour “réaliser un nettoyage relationnel” et trouver sur le lieu-même de son travail, un temps d’écoute, de supervi-sion (je pense en particulier à tous ceux qui assument des responsabilités). Ce sera une des fonctions du coaching de permettre de libérer des tensions, de positionner des balises et des repères), avant que trop de négatif ne se dépose sur les conjoints, les enfants ou les proches. ©

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L’ENTREPRISE ET LA VIE PROFESSIONNELLE

En comprenant par exemple, qu’une relation vivante secrète des déchets, produits des scories et que si ces éléments “ polluants ”, ne sont pas évacués dans le cadre professionnel, ils risquent de se déposer sur notre partenaire. Par exemple cette femme, me disant que  pendant des mois, le mot favori de son mari, en rentrant du travail, était « Je suis mort, je suis crevé » lui signifiant pas là qu’elle ne devait pas lui demander quoi que ce soit, lui poser de question, attendre de lui le moindre partage. Jusqu’au jour où elle s’est positionnée en lui disant : « Je ne suis ni croque-mort ni garagiste, alors je préfère aller dîner seule au restaurant ce soir  ! »Mieux comprendre les conséquences d’une affirmation. Le témoignage de cette ex-enfant, à qui le père disait fréquemment : « Moi mon travail c’est 80 % de ma vie ! ». Elle avait bien compris qu’ensemble elle et ses frères, ainsi que sa mère, représentaient les 20 % restant. Comme elle a trouvé cela injuste, aujourd’hui en couple, elle fait la guerre à son mari, sans beaucoup de succès d’ailleurs, pour qu’il leur consacre à elle et leurs enfants, un peu plus de temps qu’à son travail  ! Etre capable de mieux conscientiser où se situent les priorités dans nos relations. « J’ai découvert très tôt, disait cette femme, que la relation principale de mon mari était son travail, que moi j’étais la relation tierce ou seconde. Que je passais toujours après. De jour comme de nuit, il donnait la priorité à son usine. Je n’arrivais pas à accepter la seule idée d’avoir des enfants, car je n’aurais pas supporté qu’ils puissent passer eux aussi… en second ! »Il faut, je crois, beaucoup de cohérence et de courage, pour répartir, doser, organiser ses engagements, pour faire cohabiter harmonieusement vie personnelle et vie professionnelle, pour assumer un positionnement de vie qui nous permettra de trouver la bonne dis-tance entre les contraintes de plus en plus pressantes du monde de l’entreprise, et des choix de vie qui vont favoriser le respect de soi et de ses proches.

«Jacques Salomé Psychosociologue et Écrivain recueil

par Valeria Salomé»

LE JEU RELATIONNEL. le regard fertile

ACTUALITÉS

Séminaire avec Valeria Salomé

Présence de Jacques Salomé

De la rencontre amoureuse à la relation de couple

Comment apprendre à

s'aimer pour pouvoir

aimer Deux jours pour s’interroger sur la capacité

de chacun des partenaires à s’allier, à

s’engager, à faire un projet de vie en

commun, autour d’attentes, d’apports et de

zones d’intolérance qui ne sont pas toujours

complémentaires et qui vont parfois se

révéler aux antipodes chez l’un ou chez

l’autre. Ceux qui vivent ou qui ont déjà vécu

en couple, savent que ce n’est pas l’amour

qui maintient ensemble deux êtres dans la

durée, mais la qualité de la relation que

chacun va pouvoir proposer à l’autre.

Valeria Salomé construira cette rencontre par

la mise en commun des témoignages

personnels et des apports théoriques de la

Méthode ESPERE® pour pouvoir se construire

soi et sa relation, sans possessivité, ni

dépendance, dans la créativité et le respect

mutuel.

Quand : 21, 22 septembre 2019

Où : ÔYOSOY

L’Etoile. 9D av. Général de Gaulle

74200 Thonon.

Tarif : 220 €

Inscription avant le 30 juillet : 190€.

Informations et inscriptions : 0450722115

ou directement à l’accueil de votre centre

Séminaire proposé à Thonon-les-Bains. De la rencontre

amoureuse à la relation de couple. 21 et 22 septembre 2019

À LIRE

«Manuel de survie dans le monde du travail».

Édition Le Relié

« Oser travailler heureux». Édition Albin Michel

«À qui ferais-je de la peine si j’étais moi-même ?».

Édition de l’Homme

Automne 2019 PLEINIORS MAG 19

Nouveauté,

Création de l’Institut

Pour Ecologie

Relationnelle

“Jacques Salomé”

à Roussillon en

Provence.

Contact : iper.jacques.

[email protected]