Exposition Matisse et la gravure

l’autre instrument

Accueil des groupes scolaires

Du

18 octobre

2015

au 6 mars

2016

Service de médiation culturelle

Responsable du serviceEmmanuelle Macarezemmanuelle.macarez@lenord.fr

Professeur d’Arts Plastiques chargée de missionPatricia Prevost

MédiateursGaëlle CordierJean-Claude DemeureEléonore DeruardClarisse GahideVéronique LetailleurCatherine LernoudBlaise MacarezMurielle PayeBlandine PérusHartmut ReichelDaniela Schmidt

Réservations,Du lundi au vendredi Sandrine MailliezMusée départemental Matisse Palais Fénelon - B.P. 7005659360 Le Cateau-CambrésisT. + (33) 03 59 73 38 03 F. + (33) 03 59 73 38 07

reservations.museematisse@lenord.fr

Henri Matisse Primavera

1938Linogravure 22.8 x 16.2 cm

sur vélin Daragnès 52.4 x 33.2 cm Collection privée.

© Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

Sommaire

Le service de médiation culturelle p. 3

Présentation de l’exposition p. 4

Qu’est-ce qu’une estampe ? Les différentes techniques utilisées par Matisse pp. 5-11

Repères chronologiques pp.12-13 Programme culturel pour individuels :conférences, visites commentées et ateliers pp. 14-17

Animations scolaires autour de l’exposition p.18-23

Préparer et poursuivre votre visite en classe p. 24 Suggestions de visites à proximité du musée p. 25

Vos repas avec vos classes p. 28

Accueil des groupes,tarifs, réservations, règlement p. 27 Infos pratiques p. 28

Rédaction et suivi éditorial : Emmanuelle Macarez, Responsable du service de médiation culturelle.

Retrouvez nos programmes com-plets et notre actualité sur notre site Internet,

http://museematisse.lenord.fr

AVEC LE SOUTIEN DE : L’Association des Amis du musée Matisse

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Le service de médiation culturelle du musée départemental Matisse

Une équipe partenaire de vos projets Les visites et ateliers sont menés par des intervenants qualifiés, plasticiens et historiens de l’art.

Nos outils et méthodes pédagogiques sont spécialement conçus pour être adaptés aux élèves de la maternelle au secondaire.

Nos animations, composées de visites commentées avec ateliers de pratique artistique ou de visites actives avec valises pédagogiques, sont construites en tenant compte des instructions officielles de l’Education Nationale régissant l’enseignement des arts visuels, des arts plastiques et de l’histoire des arts à l’école, au collège et au lycée.

Les thématiques proposées opèrent des entrées de programme dans diverses disciplines et présentent un caractère pluridisciplinaire.

Qu’est-ce qu’une animation ? Une vraie rencontre avec l’art

A partir des collections permanentes et des expositions temporaires, le service de médiation culturelle conçoit les visites et ateliers destinés au jeune public, en s’adaptant à sa diversité, sa richesse et ses différences.

Une approche active et ludique des œuvres aiguise le regard et développe la sensibilité et l’imagination.

Le caractère monographique de nos collections et expositions rend possible une vraie rencontre avec l’œuvre d’un artiste.

Nos objectifs

>> Stimuler la curiosité et la familiarité envers les œuvres et les artistes, >> Susciter des émotions artistiques,>> Sensibiliser à la lecture d’une œuvre d’art, apprendre à regarder, >> Développer des capacités d’observation, d’analyse et d’expression, >> Développer un jugement critique, un regard averti et sensible sur les œuvres, >> Privilégier l’approche sensible et initier à la pratique d’une véritable activité créatrice, >> Donner l’envie d’avoir une vie culturelle personnelle.

Documentation, renseignements et réservationsSandrine MailliezT. (33) 03 59 73 38 03F. (33) 03 59 73 38 07reservations.museematisse@lenord.fr

Responsable du service de médiation culturelle, conception de projets Emmanuelle Macarezemmanuelle.macarez@lenord.fr

MédiateursGaëlle Cordier, Jean-Claude Demeure, Eléonore Deruard, Clarisse Gahide, Véronique Letailleur, Catherine Lernoud, Blaise Macarez, Murielle Paye, Blandine Pérus, Hartmut Reichel, Daniela Schmidt.

Photos Département du Nord, P.HOUZE.

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Trop souvent ignoré, l’Œuvre gravé de Matisse, artiste reconnu avant tout pour sa maîtrise des couleurs, revêt pourtant un

caractère primordial. De 1900 jusqu’aux dernières années de sa vie, l’artiste s’adonnera aux différentes techniques, multipliant les recherches autour d’un thème central : la figure. « Ce qui m’intéresse le plus, ce n’est ni le paysage, ni la nature morte, c’est la figure » disait-il. C’est effectivement de ce sujet que traite la grande majorité de ses estampes. Pointe-sèche, eau-forte, aquatinte, monotype, bois, linogravure et lithographie sont autant de techniques utilisées par l’artiste en parallèle de son travail de peintre et sculpteur. Avec l’es-tampe, Matisse prouvera que « Le noir est une couleur ».

Longtemps jugée comme un art mineur par son caractère repro-ductible, l’estampe est souvent reléguée « au second rang », alors

même que Matisse limitait drastiquement le tirage, parfois même à un seul exemplaire.

L’exposition rassemble en un parcours pédagogique quelques 150 œuvres classées par techniques, dont de nombreuses jamais

montrées (telles que les 7 étapes de la Danse sur 10 existantes). Les prêts inédits des matrices de pierres lithographiques, de bois, de plaques de cuivre ou de linogravure permettent de découvrir ce «continent inconnu», guidé par cette phrase de Matisse à Raymond Escholier : « Il s’agit d’apprendre et de réapprendre une écriture qui est celle des lignes.»

Henri Matisse, Grande odalisque à la culotte bayadère, 1925, lithographie 54,2 x 44.2 cm sur chine 75 x 56 cm, planche 64, Éd. 1/50. Collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

Exposition Matisse et la

gravurel’autre instrument

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Henri Matisse, La Danse, 1935-1936, eau forte 23.6 x 74 cm sur vélin d’Arches 29,4 x 79,2 cm, 2e état. Collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

Henri Matisse, La Danse, 1935-1936, eau forte 23.6 x 74 cm sur vélin d’Arches 31,8 x 82,2 cm, 7e état. Collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

Qu’est-ce qu’une estampe ? Les différentes techniques

utilisées par

Matisse

Une estampe est obtenue par l’impression d’une matrice (sur la-quelle on a dessiné ou gravé un motif) sur un support (le papier

en général) par un révélateur (l’encre). L’image définitive est inver-sée. On distingue deux catégories d’estampes : une estampe ori-ginale est réalisée par un artiste totalement ou sous sa directive. L’immense majorité des estampes de Matisse sont des estampes originales. Une estampe d’interprétation ou d’imitation est réalisée afin de reproduire une œuvre créée dans un autre médium. Dans l’Œuvre gravé de Matisse, c’est le cas des eaux-fortes de La Danse (1935-36), exécutées d’après la seconde version de La Danse, dite Danse de Paris (1931-32).

Le procédé en creux

La gravure en creux ou taille-douce se pratique dans le métal. Le graveur incise la plaque.

Elle est ensuite recouverte d’encre avec un tampon à encrer afin de remplir les creux, puis essuyée afin d’ôter l’encre en surface. La gravure est imprimée au moyen d’une presse à taille-douce. Le papier humidifié, posé sur la matrice, va chercher l’encre dans les creux, sillons ou barbes.

Il existe 2 manières de graver en creux : • La gravure directe est obtenue par un outil, burin, pointe sèche,

pointillé ou manière noire (mezzotinto). Matisse a pratiqué la pointe sèche.

• La gravure indirecte est produite par une réaction chimique, eau-forte, aquatinte, aquatinte au sucre, manière de crayon et vernis mou.

Matisse a pratiqué l’eau-forte et l’aquatinte au sucre.

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La pointe sèche

Procédé en creux de gravure directe et première technique expé-rimentée par Matisse, la pointe sèche est à la fois le nom de

la technique et celui de l’outil qui permet sa réalisation. Il s’agit de la manière la plus simple de graver sur métal, mais pas nécessai-rement la plus aisée, la gravure se faisant à la force du poignet. Maniée comme un crayon, la pointe d’acier très affutée arrache le métal sans dégager de copeaux, contrairement au burin qui produit un trait plus profond. Le creux est bordé de barbes, sortes de bour-relets déchiquetés. Ces barbes caractérisent la pointe sèche : elles prennent l’encre autant que les creux et confèrent au trait un aspect noir velouté et profond très caractéristique, la ligne étant comme enveloppée. Particulièrement fragiles, les barbes peuvent être pré-servées par l’aciérage, opération qui consiste à déposer une fine pel-licule de fer sur la plaque. Certains graveurs les suppriment avec un ébarboir, ce qui enlève à cette technique la richesse de sa matière. Dans son travail, Matisse expérimente les deux possibilités, selon qu’il souhaite obtenir un tracé net ou velouté.

L’eau-forte

L’eau-forte est une technique de gravure indirecte produite par une réaction chimique à laquelle Matisse commence à s’intéres-

ser à partir de 1910. L’aquafortiste dessine sur une plaque préala-blement recouverte d’un vernis dur à l’aide d’une fine pointe d’acier. Cette gravure dans l’épaisseur du vernis met le métal à nu mais ne l’entame pas. Le dessin terminé, la plaque est plongée dans l’acide (d’où le nom de « eau-forte »). Le métal ainsi dénudé de son vernis est mordu, l’acide pénétrant au fond des sillons pour ronger le cuivre. La durée du bain, plus ou moins longue, détermine la profondeur des traits et donc la valeur de la teinte à l’impression. L’artiste rince et sèche ensuite sa plaque. Observant le résultat obtenu, il peut esti-mer que la morsure est trop profonde et corriger alors son travail en appliquant à nouveau du vernis sur la taille avant de replonger la plaque dans l’acide. Puis il ôte le vernis et fait tiédir la plaque avant l’encrage, ce qui fluidifie l’encre et favorise sa pénétration à l’intérieur des sillons. Il procède ensuite à l’encrage au tampon et au doigt pour pousser l’encre au fond des tailles. Après un essuyage soigneux, l’artiste procède à l’impression des estampes. On considère cette technique comme « la gravure des peintres » car l’artiste y trace son dessin avec aisance et souplesse. Elle correspond donc parfaite-ment aux arabesques matissiennes. L’eau-forte permet également

Henri Matisse, Henri Matisse gravant, 1900-1903, pointe sèche 14.8 x 19.8 cm sur vélin 25 x 33 cm, planche 52 D : quatrième état. Collection privée. © Succession H.Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

Henri Matisse, Tête penchée et bocal de poissons, 1929, eau-forte 14.9 x 19.6 cm sur chine appliqué. Support vélin d’Arches 28.8 x 38 cm, planche 150, Essai. Collection privée, © Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

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Henri Matisse, Grande tête de Katia,1950-1951, aquatinte, 53.9 x 41.8 cm sur BFK Rives 65.1 x 50.3 cm, planche 361, Éd. 2/10 – épreuve d’artiste. Collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

des effets très nuancés. L’épaisseur du trait est modulée en fonction du calibre des pointes et du temps de la morsure. Vus à la loupe, les sillons présentent des profondeurs et des irrégularités, dues notam-ment à l’effervescence de l’acide.

L’aquatinte au sucre

L’aquatinte au sucre est une technique de gravure indirecte pro-duite par une réaction chimique à laquelle Matisse s’intéresse

tout particulièrement dès 1946, après quelques essais effectués dans les années 1930. Ce procédé diffère de l’aquatinte classique, dans laquelle la plaque est grainée et chauffée afin que la résine adhère au métal et le protège avant qu’il ne soit plongé dans l’acide. Ici, le pinceau de l’artiste retrouve son rôle premier. Pour réaliser son motif, l’artiste trempe un pinceau dans un liquide sirupeux composé d’encre de Chine, d’eau et de sucre (ou de sirop de maïs) et dessine sur la plaque de métal soigneusement polie au préalable. Dès que le dessin a séché, il recouvre sa plaque de vernis. Lorsque ce dernier est sec, la plaque est plongée dans l’eau tiède, ce qui a pour effet de dissoudre le sucre et de soulever le vernis, laissant le motif à nu. L’artiste procède alors à la morsure dans un bain d’acide. L’empreinte du dessin laissée par la morsure est alors encrée et prête pour l’im-pression. En variante, après le nettoyage à l’eau, une application de résine sur les traits permet de varier le jeu des valeurs. L’effet final s’apparente à un dessin à l’encre.

Le procédé en relief – lLa taille d’épargne

Le procédé en relief comprend la xylographie (bois gravé et gravure sur bois) et la linogravure.

Pour graver en relief, l’artiste évide les parties devant rester blanches et épargne ce qui doit être imprimé, d’où le nom de « taille d’épargne ». C’est le relief qui reçoit l’encre. La matrice est encrée au rouleau, puis imprimée au moyen d’une presse, d’un tampon ou d’une cuillère en bois. Matisse a pratiqué le bois gravé (en 1906) et la linogravure (à partir de 1938). Les deux techniques ne donnent à l’artiste que deux valeurs pour s’exprimer. Chez Matisse, il s’agit du noir et du blanc, exception faite de deux linogravures en rouge et blanc exécutées en 1938 : Le Pas du patineur « Le Lancé » et Le Pas du patineur « Le Retenu ».

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La xylographie

La xylographie est un procédé en relief (ou «taille d’épargne»). On distingue deux techniques, selon le sens dont la planche de bois

qui servira de matrice a été taillée.

Dans le cas d’une « gravure sur bois », le bois a été découpé perpendiculairement à la fibre. C’est le « bois de bout ». Les

rondelles de bois sont taillées en cubes, assemblées et collées. Cette plaque se grave au burin et dans tous les sens, le graveur ne risquant pas l’éclat des fibres. Le profil du burin détermine le genre de trait. Le bois de bout étant plus dur et plus résistant, les tailles sont fines, nuancées et elles peuvent se croiser.

Dans le cas d’un « bois gravé », technique privilégiée par Ma-tisse, le bois a été découpé dans le sens de la hauteur de l’arbre.

C’est le « bois de fil ». Le graveur dessine à l’encre ou au crayon sur la planche de bois aplanie et poncée. Il peut aussi, comme l’a fait Matisse, reporter sur sa planche un dessin préalablement réalisé sur papier. Le graveur détoure et isole ensuite les lignes à l’aide d’une gouge ou d’un canif. Au canif, une contre-coupe est effectuée en inclinant le canif en sens inverse, détachant un copeau triangu-laire. Le graveur évide les plus grandes surfaces au ciseau à bois ou à la gouge. Le plus souvent les découpes s’effectuent parallèlement au fil du bois, afin d’éviter les éclats. Le matériau utilisé implique un style très reconnaissable, la fibre de bois imposant une orientation au geste du graveur. Les courbes étant délicates à réaliser. Le des-sin a un aspect simplifié et contrasté, l’éclairage est brutal. Matisse s’essaie à la gravure sur bois dès 1906, réalisant de rares mais re-marquables témoignages de gravure fauve.

La linogravure

La linogravure est un procédé en relief (ou «taille d’épargne») qui se pratique sur une plaque de linoléum composée de poudre de

liège, d’huile de lin, de gomme de kauri et de résine comprimées sur une toile de jute. C’est un matériau tendre, surtout s’il est légère-ment chauffé, plus homogène que le bois et d’une densité uniforme. Il se grave facilement et dans tous les sens (contrairement au bois). Le linograveur travaille à la gouge pour évider les blancs et au canif pour détourer les tracés. Les tailles sont amples, souples et variées. Si la dureté du bois l’avait conduit à accidenter les lignes, la linogra-vure permet à Matisse de conjuguer taille d’épargne, fluidité, courbes et arabesques. L’artiste préfèrera « la taille blanche », c’est-à-dire la gravure des lignes de son motif plutôt que l’évidement des fonds, afin que le dessin apparaisse en négatif, en blanc sur noir.

Henri Matisse, Petit Bois noir, 1906, bois gravé 31.1 x 21.2 cm sur vélin Van Gel-der, 46,4 x 29 cm, Éd. 49/50, collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

Henri Matisse, Tête de femme au mascaron, 1938, linogravure en noir et sanguine 19.2 x 17.3 cm sur vélin G. Maillol 40.7 x 30.5 cm, planche 243, Éd. 4/5 – épreuve d’artiste. Collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

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Henri Matisse, Compotier et coloquintes II , 1916, monotype 15.8 x 6.1 cm sur chine appliqué. Support vélin Lepage 28 x 18 cm, collection privée. © Succes-sion H.Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

Le procédé à plat

Les procédés à plat sont la lithographie, le monotype, le pochoir, la sérigraphie et le cliché-verre. Ces trois dernières techniques

entrent dans la sous-catégorie des « procédés ajourés ». Matisse a pratiqué le monotype et la lithographie.

Le pochoir et la sérigraphie ont été utilisés dans la réalisation d’œuvres de Matisse, sous sa surveillance attentive :

Le pochoir : l’impression des 20 estampes que contient l’album Jazz, publié en 1947 mais commencé en 1943, a été réalisée au pochoir à la gouache Linel par le coloriste Edmond Vairel et l’imprimeur Draeger Frères.

La sérigraphie : Océanie, le ciel et Océanie, la mer (1946-1947), com-positions murales en papiers découpés réalisées par Matisse au cours de l’été 1946, ont été imprimées en 30 exemplaires par l’édi-teur de textiles Londonien Zika Ascher. Ces tentures murales ont été réalisées sur un lin breton artisanal, choisi par Matisse car il cor-respondait à la nuance de beige et à la texture des murs sur lesquels il avait composé son œuvre en papiers découpés.

Le monotype

Le monotype est un procédé à plat qui se situe entre l’estampe et la peinture et ne permet d’obtenir, comme son nom l’indique,

qu’une seule épreuve à partir de l’image originale. Les exemplaires imprimés sont donc uniques. Il s’agit d’une impression effectuée à partir d’une peinture. L’artiste peint directement avec de l’encre d’imprimerie grasse ou de la peinture à l’huile sur une plaque de verre ou de métal. Il l’imprime par simple pression avant que l’encre ne sèche. Que la pression soit manuelle ou exercée par une presse, il convient de bien la contrôler afin de ne pas « écraser » le des-sin. L’artiste peut aussi, et c’est le choix de Matisse pour l’ensemble de ses monotypes, tracer son dessin directement dans le médium encore humide dont il a préalablement recouvert la plaque. Matisse imprime ainsi, entre 1914 et 1917, près de 70 monotypes dont les motifs figurent en négatif, en tracé blanc sur fond noir, faisant dans les années 1910 le même choix que pour ses linogravures ulté-rieures.

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La lithographie

La lithographie est un procédé à plat. Technique la plus utilisée par Matisse, elle est sans doute celle qui offre le plus de liberté

au dessinateur. Il signera 306 lithographies, de 1906 à la fin de sa vie. L’image imprimée revêt un aspect crayonné, caractéristique que Matisse n’a pas manqué d’exploiter. L’artiste dessine au crayon gras ou à l’encre lithographique sur une pierre calcaire ou sur un papier lithographique de report. Ce dernier support, privilégié par Matisse, permet de remettre à l’endroit le motif dessiné. Le dessin est posé sur la pierre humide et passé sous presse. Une fois l’image reportée sur la pierre, il est toujours possible de faire quelques retouches sur la pierre, ce que Matisse effectue à plusieurs reprises. Le lithographe prépare ensuite la pierre en la recouvrant d’un mélange de gomme arabique et d’acide nitrique, ce qui fixe le dessin, le gras pénétrant la pierre, et ouvre les pores aux endroits restés vierges, les rendant « avides » d’eau. Après séchage, la pierre est nettoyée à l’essence de térébenthine puis humidifiée, l’eau restant en surface des parties réservées sous forme d’une pellicule humide. Le rouleau est chargé d’encre d’imprimerie grasse. Le dessin attire et retient l’encre, tandis que les parties humides la repoussent. Le tirage se fait avec une presse lithographique. La pierre, couchée sur le chariot et recou-verte d’une feuille de papier, est entraînée sous le râteau qui presse la feuille fortement et de manière égale. L’encre d’impression doit être renouvelée avant chaque tirage et avant que la pierre ne sèche. A noter que la lithographie en couleurs exige autant de pierres que de couleurs.

Pierre lithographique.Photo E. Macarez.

Henri Matisse, Vierge et Enfant sur fond étoilé , 1950-1951, lithographie 30.8 x 24.5 cm sur chine appliqué. Support vélin 50.8 x 37.8 cm, planche 346, Éd. 27/100, collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : Archives Henri Matisse.

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Les inscriptions manuscrites

La justification indique la place de l’épreuve tout au long du tirage : épreuve d’état, d’artiste, d’essai, numérotée.

Si l’artiste modifie son dessin en cours de travail, il fait un tirage pour apprécier le résultat. Cette estampe est appelée « état ». Lorsque le tirage d’une estampe donne satisfaction, l’artiste signe le bon à tirer, qui sert de référence à l’imprimeur. Les tirages sui-vants seront numérotés pour l’édition. La numérotation permet de connaître le nombre et le rang d’une épreuve. L’artiste s’assure que le tirage est arrêté en griffant, rayant ou trouant sa matrice. Pour preuve, il tire une ou plusieurs estampes biffées. Indépendamment du tirage numéroté, l’artiste fait imprimer quelques épreuves à son usage, des épreuves d’artiste (E.A. ou e.a.) qu’il conserve et des épreuves hors commerce, (H.C), destinées aux collaborateurs. La signature peut être manuscrite, gravée dans la plaque ou cache-tée. On trouve les trois cas de figure chez Matisse. Elle peut être remplacée par un monogramme, «HM» pour Matisse. Le titre n’est pas présent sur les estampes de Matisse.

(ci -dessus) :Henri Matisse, Figure debout, tête baissée, 1914, matrice en cuivre, eau-forte 16.2 x 6.1 cm. Collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis, Philip Bernard.

(ci-contre) :Henri Matisse, Figure debout, tête bais-sée, 1914, tirage rayé, eau-forte sur chine appliqué. Support Vélin 22.6 x 16 cm. Collection privée. © Succession H. Matisse, 2015. Photo : musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis, Philip Bernard.

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Repères chronologiques

Naissance au Cateau-Cambrésis (Nord). Enfance à Bohain-en-Vermandois (Aisne), près de Saint-Quentin.

Lycée de Saint-Quentin. Etudes de droit à Paris. Clerc d’avoué à Saint-Quentin.

Matisse tombe malade. Pendant sa convalescence, il commence à dessiner.

Matisse intègre l’atelier de Gustave Moreau à Paris.

Matisse voyage en Bretagne et dans le sud de la France.

Matisse s’intéresse à la gravure. Premières pointes-sèches (Henri Matisse gravant).

Matisse et Derain créent le fauvisme durant l’été à Collioure.

Quatre bois gravés : Petit Bois clair, Petit Bois noir, Le Grand Bois, Le Luxe. Abandonne la gravure au profit de la peinture inspirée du primitivisme et de l’art japonais. Premières lithographies.

Matisse fait deux longs séjours au Maroc, à Tanger.

Matisse réalise des eaux-fortes et des monotypes, notamment au bénéfice des orphelins de guerre de Bohain.

Matisse s’installe à Nice, s’inspire de l’Orient avec ses Odalisques.

Lithographies, pointes sèches et eaux-fortes. Matisse s’intéresse exclusive-ment à la figure féminine, aux arabesques, odalisques et danseuses. Série consacrée à la femme et au bocal de poissons.

Matisse séjourne en Polynésie française, à Tahiti.

Poésies de Mallarmé, premier grand livre de Matisse : réalisation de plus de 90 eaux-fortes.

Cartons de tapisserie (Tahiti II). Maquette en papier découpé d’après La Danse de Paris aboutissant à la réalisation d’eaux-fortes.

Premier numéro de la revue Verve éditée par Tériade avec une couverture de Matisse en lithographie d’après une maquette en papier découpé.

Linogravures, une trentaine de planches. Matisse emménage dans l’ancien Hôtel Regina à Cimiez, sur les hauteurs de Nice.

Matisse tombe gravement malade. Il dessine, illustre des livres. Pasiphaé, Chant de Minos d’Henri Montherlant est publié en 1944. En 1943, il travaille sur les gouaches découpées du livre Jazz publié en 1947 par Tériade (pochoirs).

1869

1882-1889

1890-1899

1892

1895

1900-1903

1905

1906-1907

1912-1913

1914-1918

1918

1922-1929

1930

1932

1935-1936

1937

1938

1941-1945

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Il commence à travailler à l’illustration des Fleurs du Mal de Baudelaire (1947) ainsi qu’à celle des Poèmes de Charles d’Orléans (1950, lithographies poly-chromes). Publication en 1945 de Verve, n°13, consacré à Matisse. Exposition personnelle à la fondation Maeght à Paris et au Victoria et Albert Museum de Londres. Rétrospective au Salon d’automne.

Aquatintes « au sucre », technique appréciée par Matisse car s’apparentant à la calligraphie orientale. Parution du livre Visages (lithographies de Matisse et poèmes de Pierre Reverdy). Lithographies violettes pour les Lettres portu-gaises éditées par Tériade. Océanie, la mer et Océanie, le ciel, premières gouaches découpées monumentales, sont imprimées en sérigraphie. Impressions textiles de foulards et autres tissus.

Publication de Jazz, des Fleurs du Mal et de Repli (lithographies de Matisse et texte d’André Rouveyre).

Gouaches découpées monumentales. Matisse commence à travailler à la chapelle du Rosaire de Vence. Publication du Florilège des Amours de Ronsard (lithographies). Expositions à New York, Philadelphie et Londres.

Matisse se réinstalle à Cimiez. Exposition au Musée national d’art moderne de Paris, à New-York et Lucerne.

Publication des Poèmes de Charles d’Orléans manuscrits et illustrés par Matisse. Lauréat de la XXVe biennale de Venise. Matisse tient à partager son prix avec Henri Laurens.

Matisse exécute des lithographies pour financer la réalisation de la chapelle du Rosaire, inaugurée le 25 juin 1951. Rétrospective au MOMA de New-York, au musée national de Tokyo, à Kyoto et Osaka.

Gouaches découpées : Nus bleus, La Tristesse du roi, La Perruche et la Sirène. Inauguration du musée Matisse au Cateau-Cambrésis le 8 novembre.

Parution de l’Apollinaire d’André Rouveyre illustré par Matisse.

Matisse meurt le 3 novembre peu de temps après avoir réalisé son ultime gouache découpée pour un vitrail, la Rosace Rockefeller. Il est inhumé à Cimiez.

Publication du Catalogue raisonné de l’Œuvre Gravé d’Henri Matisse par Marguerite Duthuit-Matisse et Claude Duthuit répertoriant 829 estampes dont 221 eaux-fortes, 88 pointes sèches, 4 bois gravés, 69 monotypes, 71 linogravures, 63 aquatintes, 306 lithographies et 6 vernis mous.

1946

1947

1948

1949

1950

1950-1951

1952

1953

1954

1983

13

Programme culturel >> COLLOQUE Samedi 17 octobre de 10h à 12h30, Auditorium du musée.Réservations au +33 (0)3 59 73 38 09.

>> VERNISSAGE Samedi 17 octobre à partir de 16hEntrée libre.

>> CYCLE DE CONFERENCES Histoire de la gravure de la Renaissance au XXe siècle

• 6 janvier : L’Œuvre gravé d’Albrecht Dürer (1471-1528), par Eléonore Deruard, plasticienne

• 13 janvier : Les graveurs français du XVIIe siècle : Jacques Callot (1592-1635), Claude Mellan (1598-1688), Claude Gellée, dit « le Lorrain » (1600-1682) et Robert Nanteuil (1623-1678), par Blaise Macarez, historien de l’art

• 20 janvier : L’Œuvre gravé de Rembrandt (1606-1669), par Gaëlle Cordier, historienne de l’art

• 27 janvier : Histoire de la gravure en couleurs au XVIIIe siècle, par Gaëlle Cordier, historienne de l’art

• 3 février : Étranges et fantastiques : les gravures hallucinées entre rêves et cauchemars de Francisco de Goya (1746-1828), William Blake (1757-1827), Rodolphe Bresdin (1822-1885) et Odilon Redon (1840-1916), par Blaise Macarez, historien de l’art

• 24 février : Les estampes japonaises, par Eléonore Deruard, plasticienne

• 2 mars : L’estampe impressionniste, d’Édouard Manet (1832-1883) à Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), par Gaëlle Cordier historienne de l’art

• 9 mars : Histoire et applications de l’estampe dans l’Art nouveau (fin XIXe - début XXe), par Clarisse Gahide historienne de l’art

• 16 mars : Ambroise Vollard (1866-1939) et les « peintres graveurs », par Blaise Macarez, historien de l’art

• 23 mars : Gravures fauves et expressionnistes, par Daniela Schmidt

• 30 mars : L’Œuvre gravé de Pablo Picasso (1881-1973), par Blandine Pérus, plasticienne

Le mercredi à 14h30, auditorium du musée.

Entrée libre et gratuite.

Un atelier adapté aux enfants de 4 ans à 12 ans est proposé le même jour de 14h30 à 16h30.

Descriptions détaillées et pro-gramme complet des conférences de l’année disponibles sur notre site museematisse.lenord.frrubrique activités et publics / activités pour adultes /cours et conférences.

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>> VISITES COMMENTEES ADULTES

• Groupes : Tous les jours (sauf le mardi) sur réservation, de 10h à 18h.

• Individuels : Samedi et jours fériés à 14h30, dimanche à 10h30 et 14h30, tous les jours pendant les vacances scolaires (sauf le mardi) à 14h30 :

Présentation de l’exposition, précédée d’un parcours à travers les collections permanentes.

• Individuels : les dimanches 18 octobre, 8 novembre, 6 décembre, 3 janvier, 7 février et 6 mars, deux visites sont proposées : un parcours à travers les collections permanentes (Matisse, Herbin, Tériade) ou une visite commentée de l’exposition complétée par une démonstration d’impression d’estampe dans l’atelier (lithographies, linogravures et eaux fortes).

• Visite guidée en L.S.F. (Langue des Signes Française) animée par Stéphane Delame, médiateur en langue des signes française.

Dimanche 7 février 2016 à 15 heures. Réservation par mail : steph.delame@gmail.com

>> « Vivement le lundi ! », ATELIERS D’EXPRESSION PLASTIQUE POUR ADULTES

Un lundi sur deux, de 18h à 21h.

Jean-Claude Demeure, plasticien et professeur à l’Ecole Supérieure d’Art de Tourcoing, vous invite à développer une expression plastique person-nelle en regard des collections et expositions temporaires présentées au musée départemental Matisse.Les lundis 5 et 19 octobre, 2, 16 et 30 novembre, 14 décembre 2015, 4 et 18 janvier, 1er et 22 février 2016.

>> LES STAGES « Gravures et estampes » pour adultesAnimés par Jean-Claude Demeure, plasticien et professeur à l’école Supé-rieure d’Art de Tourcoing.

• Les procédés en creux : pointe sèche (gravure et impression), eau-forte & aquatinte (impressions)

Samedi 21 & dimanche 22 novembre 2015, 10h30-12h30 et 14h30-17h30.

• Les procédés en relief / taille d’épargne : bois gravé & linogravureSamedi 19 & dimanche 20 décembre 2015, 10h30-12h30 et 14h30-17h30.

• Les procédés à plat : monotype & lithographieSamedi 23 & dimanche 24 janvier 2016, 10h30-12h30 et 14h30-17h30.

Plaque de linoléum gravée et encrée dans l’atelier du musée départemental Matisse. Photo : E.Macarez.

Descriptions détaillées et pro-gramme complet disponibles sur notre site museematisse.lenord.frrubrique activités et publics / activités pour adultes /ateliers «Vivement le lundi !» /stages pour adultes.

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>> LES STAGES «Gravures et estampes» pour adolescents /Vacances scolaires

• Les procédés en relief / taille d’épargne : bois gravé & linogravure21, 23 et 24 décembre 2015, 10h30-12h30 et 13h30-16h30.

• Les procédés à plat : monotype & lithographie17, 18 et 19 février 2016, 10h30-12h30 et 13h30-16h30.

• Les procédés ajourés : pochoir & sérigraphie13, 14 et 15 avril 2016, 10h30-12h30 et 13h30-16h30.

>> LES ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE pour enfants de 4 à 12 ans

• Viens t’a(musée) au musée ! Le mercredi et le samedi de 14h30 à 16h30. Ces ateliers fonctionnent par cycles de 3 ou 4 séances. Ils explorent des thèmes variés tout en restant en lien direct avec les collections et exposi-tions présentées au musée. Les enfants (4 à 12 ans) réalisent des expé-riences plastiques et/ou une production différente à chaque séance.

• Les récré-artistesLe dimanche de 14h30 à 16h30. Ateliers de peinture, dessin, sculpture et gravure, proposés autour des collections et expositions présentées au musée. Le thème de l’atelier se décide le jour même, en fonction du nombre et de l’âge des enfants pré-sents (4 à 12 ans), mais surtout de leurs envies créatrices !Une visite commentée pour adultes est proposée aux mêmes horaires.

•Lesgoûtersd’anniversaireLe mercredi et le samedi de 14h30 à 16h30. Atelier de pratique artistique mené par un médiateur du musée, suivi d’un goûter, fourni et servi par les parents, dans le petit café du musée. Plusieurs thèmes sont proposés et des cartons d’invitation ainsi que des petits cadeaux sont fournis par le musée ! Liste des thèmes (nous consulter pour les descriptions détaillées) : «Por-trait fauve» (autour de Matisse), «Le livre du père Ubu» (autour de Miró), «Dé-couper à vif dans la couleur» (autour de Matisse), «Le grand livre du cirque» (autour de Matisse, Chagall, Léger et Rouault), «De la maquette au vitrail» (autour de Herbin).

•Ateliersenfants/VacancesscolairesDu 17 au 31 octobre 2015 / Du 19 décembre 2015 au 3 janvier 2016 / Du 6 au 21 février 2016(sauf le mardi, le 1er novembre, le 25 décembre et le 1er janvier)10h30-12h30 et 14h30-16h30.De nouveaux ateliers sont organisés chaque jour. Une visite commentée pour adultes est proposée l’après-midi aux mêmes horaires.

« Les procédés en relief / taille d’épargne » ; stage ados. Gouge et plaque de linoléum gravée en atelier au musée départemental Matisse.Photo : E.Macarez.

Descriptions détaillées et pro-gramme complet disponibles sur notre site museematisse.lenord.frrubrique activités et publics /stages et ateliers pour enfants

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Descriptions détaillées et pro-gramme complet disponibles sur notre site museematisse.lenord.frrubrique activités et publics.

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>> TARIFS ACTIVITES

Visites commentées pour adultes (2 heures) Individuels : 2 € / personne + entrée au musée Groupes : 130 €, entrées comprises.

Animations pour groupes scolaires80 €/groupe - 2 heures (une heure de visite et une heure d’atelier)100 €/groupe - 3 heures (une heure de visite et deux heures d’atelier)

Visites et ateliers pour personnes en situation de handicap moteur, mental et visuel80 €/groupe - 2 heures (une heure de visite et une heure d’atelier)100 €/groupe - 3 heures (une heure de visite et deux heures d’atelier)

Visites guidées en L.S.F. individuels2 € / personne. (entrée au musée gratuite le 07 février 2016)

Ateliers pour enfants / Stages pour adolescents 5 € la séance de 2 heures, 20 € les 10 heures, demi-tarif pour les enfants de familles de 3 enfants et plus, et pour les enfants dont les parents béné-ficient du tarif d’entrée gratuit ou réduit. Matériel fourni.

Ateliers pour adultes16 € la séance de 3 heures, 30 € les 10 heures, 30 € le stage de 10 heures. Demi-tarif pour les personnes bénéficiant du tarif d’entrée gratuit ou ré-duit. Matériel fourni.

Goûters d’anniversaire50 € l’animation, durée 2 heures, matériel compris. 8 enfants maximum.

>> RENSEIGNEMENTS/RESERVATIONS

Activités pour individuels +33 (0)3 59 73 38 06 (tous les jours sauf le mardi)

Activités pour les groupes +33 (0)3 59 73 38 03 (du lundi au vendredi)

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Descriptions détaillées et pro-gramme complet disponibles sur notre site museematisse.lenord.frrubrique activités et publics /maternelle et primaires / collèges et lycées.

Bois gravés.Matrice et estampe impriméesréalisées en ateliers au musée départemental Matisse. Photo : E.Macarez.

Animations scolaires

autour de l’exposition

Matisse et la

gravurel’autre instrument

Une animation scolaire s’articule en deux temps,

une heure de visite et une ou deux heure(s)

d’atelier d’expression plastique.

La visiteLa visite privilégie les moments de surprise, de plaisir et d’émotion. Elle permet de découvrir de manière ludique les oeuvres exposées. A partir d’échanges avec le médiateur, en confrontant les différents points de vue, le groupe s’interroge sur la démarche de l’artiste et sur les notions déve-loppées dans son œuvre. Il s’agit, face aux œuvres, d’apprendre à regar-der, à se questionner, à s’exprimer, à faire des liens et à créer du sens.

L’atelierLes propositions d’ateliers servent de tremplin à l’imagination des élèves. Au cours de la séance, le médiateur conseille et encourage les élèves. Il crée une ambiance de découverte et permet à chacun de cheminer à son rythme. Il encourage et amène par la pratique l’élève à comprendre et à utiliser ce dont il s’est nourri au cours de la visite.

L’atelier se déroule soit dans des locaux spécifiquement prévus à cet ef-fet, soit face aux œuvres dans les salles d’exposition du musée.

Monotype réalisé en ateliers au musée départemental Matisse. Photo : A-M Guérin.

Estampage à plat « Monotype, impression unique » Du CP (6 ans révolus) à la 4ème (difficultés croissantes en fonction de l’âge)

« Rechercher le rythme vivant, l’esprit vivant qui est en tout. » Henri Matisse.

En production collective : travail à l’encre à linogravure.

En productions individuelles : travail au papier carbone.

(Merci de préciser votre choix au moment de l’inscription).

Après avoir découvert les œuvres et étudié les différentes tech-niques de reproduction des images avec la vitrine pédagogique présentée dans l’exposition ou avec la valise pédagogique « Techniques de l’estampe »*, les élèves sont invités à expérimenter une technique d’impression d’estampes.

Cette technique d’impression rapide, aux résultats surprenants, se situe entre la gravure et la peinture. Elle permet des jeux de texture, des aplats et dégradés, des tracés fins et nets. L’élève peut dessiner directement dans l’encre uniformément appliquée sur la plaque ou sur la feuille posée à la surface de la plaque. Le résul-tat obtenu sera unique, d’où le nom de cette technique qui ne permet l’impression que d’une seule épreuve.

Le groupe apporte son matériel : Une feuille de papier à dessin 120 grammes format demi-raisin 32,5 x 50 cm par élève. Papier blanc ou de couleur (sauf noir).

Encre à linogravure, papier carbone et outils fournis par le musée.

* La valise pédagogique « Techniques de l’estampe » : voir description page 23.

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Gravure en relief« Odalisque dans un décor » Du CP (6 ans révolus) à la 4ème (difficultés croissantes en fonction de l’âge) Productions individuelles

« Il faut que les signes divers que j’emploie soient équilibrés de telle sorte qu’ils ne se détruisent pas les uns les autres. » Henri Matisse.

La visite de l’exposition permettra aux élèves d’étudier comment Matisse agence et équilibre les motifs décoratifs qu’il utilise dans les dif-férents plans de ses estampes. Les notions d’espace, de dialogue entre le fond et la forme, de rimes et de rythmes plastiques pourront être abor-dées.

Après avoir découvert les œuvres et étudié les différentes tech-niques de reproduction des images avec la vitrine pédagogique présentée dans l’exposition ou avec la valise pédagogique « Techniques de l’estampe »*, les élèves sont invités à expérimenter deux techniques d’impression d’estampes.

En atelier, ils réalisent une proposition plastique à partir de plaques gravées (linoléum et bois) dans laquelle le sujet unifie et relie les diffé-rents éléments du fond, initialement morcelé.

Le groupe apporte son matériel : Une feuille de papier à dessin 120 grammes format demi-raisin 32,5 x 50 cm par élève. Papier blanc ou de couleur (sauf noir).

Encre à linogravure, plaques gravées et outils fournis par le musée.

* La valise pédagogique « Techniques de l’estampe » : voir description page 23.

Bois gravé et matrice de linoléum gravés et encrés. réalisés en ateliers au musée départemental Matisse. Photos : E.Macarez.

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Motifs floraux, matrices en bois gravé et linoléum réalisées en ateliers au musée départemental Matisse. Photos : E.Macarez.

Ci contre : Bois gravés.Matrice et estampe impriméesréalisées en ateliers au musée départemental Matisse. Photos : E.Macarez.

Gravure en relief« Thèmes et variations » Du CP (6 ans révolus) à la 4ème (difficultés croissantes en fonction de l’âge) Productions individuelles

« Le choix de mes couleurs ne repose sur aucune théorie scientifique : il est basé sur l’observation, sur le sentiment, sur l’expérience de ma sensibilité. » Henri Matisse.

Après avoir découvert les œuvres de l’exposition et étudié les différentes techniques de reproduction des images avec la vitrine pé-dagogique présentée dans l’exposition ou avec la valise pédagogique « Techniques de l’estampe »*, les élèves sont invités à expérimenter deux techniques d’impression d’estampes.

En atelier, ils impriment une « tête d’expression » préalablement gravée sur linoléum ou sur bois, puis s’ils en ont le temps retouchent leur impression à la main (techniques mixtes) afin d’individualiser leurs es-tampes et de personnaliser les multiples. Cet atelier permet d’aborder la notion de série, par l’impression sur différents supports. Les élèves pour-ront opter pour différentes couleurs et textures, et utiliser les qualités matérielles et graphiques des supports de récupération.

Le groupe apporte son matériel : Supports variés de récupération : pages jaunies de vieux livres (non impri-mées), papier de soie (dans les boîtes à chaussures, les emballages de commandes), papier de fruits (bleus/violets), papier kraft, papier calque… Papiers froissés autorisés / papiers unis uniquement.

Encre à linogravure, plaques gravées et outils fournis par le musée.

* La valise pédagogique « Techniques de l’estampe » : voir description page 23.

Matrice et estampe en carton gravé réalisées en ateliers au musée départemental Matisse. Photos : E.Macarez.

Ci contre : Encre et rouleau à encrer. Photos : E.Macarez.

Gravure en creux« Graver le carton » Du CE2 (8 ans révolus) à la Terminale(difficultés croissantes en fonction de l’âge) Productions individuelles

« Les détails diminuent la pureté des lignes, ils nuisent à l’in-tensité émotive. » Henri Matisse.

Après avoir découvert les œuvres et étudié les différentes tech-niques de reproduction des images avec la vitrine pédagogique présentée dans l’exposition ou avec la valise pédagogique « Techniques de l’estampe »*, les élèves sont invités à expérimenter en atelier une technique de gra-vure et d’impression.

A partir de pointes de stylos (ou de pointes sèches pour les plus grands) et d’un carton pelliculé qui sert de matrice, les élèves sont initiés à une technique simple et facile, déclinaison de la linogravure adaptée aux plus jeunes. « La gravure sur lino est un vrai moyen prédestiné au peintre illustrateur. » (Henri Matisse). Matériau tendre, le carton comme le lino-léum se gravent aisément et dans tous les sens. Cette liberté permet des tailles souples et rondes, un tracé gestuel et spontané.

Le groupe apporte son matériel : Une feuille de papier blanc format raisin 50 x 65 cm pour 4 élèves (papier lisse, pas de papier à grain). Papier blanc ou de couleur (sauf noir).

Carton, outils et encre à linogravure fournis par le musée.

* La valise pédagogique « Techniques de l’estampe » : voir description page 23.

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La valise pédagogique « Techniques de l’estampe » conçue par l’équipe du musée départemental Matisse. Photos : E.Macarez.

Visite commentée active, avec la valise pédagogique « Techniques de l’estampe »

Elèves du secondaire, à partir de la 4ème.

Thème correspondant aux programmes : D’Arts Plastiques niveau 4ème : « Image et réalité », la nature et les modalités de reproduction des images.D’Histoire des Arts au collège, thématiques « Arts, techniques, expressions » « Arts, ruptures et continuités » Domaine : arts du visuel

Conformément aux programmes définissant les compétences du socle commun à acquérir au collège et au lycée, le service de médiation culturelle du musée propose des visites commentées permettant aux élèves de connaître et de pratiquer diverses formes d’expression, de faire preuve de curiosité et d’esprit critique et de se montrer sensibles aux en-jeux esthétiques et humains des œuvres de leur époque.

Au cours de la visite, les élèves sont amenés à établir des liens entre les œuvres gravées et leurs matrices pour mieux les comprendre, les analyser et les situer dans le temps afin d’acquérir des connaissances et des repères relevant de la culture artistique.

La valise pédagogique « Techniques de l’estampe » Le service de médiation culturelle propose de découvrir les œuvres imprimées par le biais d’un outil pédagogique, la valise « Techniques de l’estampe ». L’objectif de cet outil est de permettre la compréhension des principales techniques : lithographie, eau-forte, linogravure, typogra-phie, xylographie, sérigraphie, pochoirs, gaufrages. Elle est également un moyen de mieux apprécier les œuvres imprimées et d’en comprendre la conception. Les tiroirs de cette valise renferment les différentes matrices existantes et les outils avec lesquels l’artiste travaille (rouleaux, gouges, pointes-sèches, burins, vernis, etc.). Elle comprend également un livre, réalisé à la manière d’un livre d’artiste, rassemblant les impressions faites à partir des matrices exposées et les définitions typographiées des différentes techniques.

Cet outil a été conçu spécifiquement par l’équipe du musée dépar-temental Matisse pour les activités de médiation autour des collections d’estampes.

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La documentation du musée Matisse, riche en ouvrages consultables sur l’art moderne et contemporain, est accessible aux enseignants et chercheurs sur rendez-vous (sauf mercredi). Anne-Sophie Bermonville, Tél. + 33 (0)3 59 73 38 13.

La librairie du musée Matisse propose un grand choix d’outils desti-nés aux enfants. Une sélection d’ouvrages en rapport avec l’exposition y sera proposée dès le mois de novembre. Daniela Schmidt,Nathalie Hallez,Tél. + 33 (0)3 59 73 38 08.

Photos Département du Nord, P.HOUZE.

Préparer et poursuivre votre visite

Présentations, réservées aux enseignants, de l’exposition et du programme pédagogique • Le mercredi 4 novembre 2015 • Le samedi 7 novembre 2015 • Le samedi 14 novembre 2015 • Le mercredi 18 novembre 2015 Sur réservation auprès de Sandrine Mailliez,T. (33) 03 59 73 38 03F. (33) 03 59 73 38 07

reservations.museematisse@lenord.fr

Invitation à télécharger sur : http://museematisse.lenord.fr > activités et public > Maternelles et primaires / collèges et lycées > Visites privées réservées aux enseignants de l’exposition « Matisse et la gravure, l’autre instrument » Clôture des inscriptions une semaine avant chaque visite.

Des ateliers de pratique artistique animés par un médiateur du musée sont organisés autour de l’exposition aux mêmes horaires pour les enfants des enseignants participants. A partir de 4 ans révolus.

Tarifs de l’atelier : 5 € la séance, 20 € les 10 heures, demi-tarif pour les enfants de familles de 3 enfants et plus et pour les enfants dont les parents bénéficient du tarif d’entrée gratuit ou réduit.

Un dossier pédagogique et documentaire

relatif à l’exposition et conçu par Patricia Prevost, professeur d’Arts Plastiques, sera disponible à partir du mois d’octobre.

Envoi sur simple demande auprès du secrétariat du service de médiation culturelle, Sandrine Mailliez,T. (33) 03 59 73 38 03F. (33) 03 59 73 38 07

reservations.museematisse@lenord.fr

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Localisationà 4 km du Cateau-Cambrésis. ---Renseignements et réservations Aleth Leprêtre10-11 rue du culot59980 Reumont. ---Tel / fax: 03 27 75 20 15.

lafermeduboisvaillant@neuf.frSite Internet : lafermeduboisvaillant.comFacebook : Ferme du Bois Vaillant---

Localisationà 16 km du Cateau-Cambrésis. ---Renseignements et réservations La Maison Familiale d’Henri Matisse26 rue du château02110 Bohain-en-Vermandois. ---Tel : 09 64 43 84 63.

maisonmatisse@bohainenvermandois.frSite Internet : http://www.musee-matisse.com/

Suggestions de visites à proximité du musée

La ferme pédagogique du Bois Vaillant Aleth et Pierre Leprêtre vous invitent à découvrir la ferme, ses produc-tions et le métier d’agriculteur. Une attention particulière est portée à la sensibilisation à l’environnement, au développement durable et à l’éco-citoyenneté. Élevage de vaches Limousines, chevaux, cultures variées et prairies parsemées de pommiers. Mini verger, potager et petit bois. Supports pédagogiques (jeux, photos, outils anciens, CD-ROM, vidéos ...) et animations variées.

Parking cars, salle de pique-nique, espaces verts aménagés et sanitaires.

Vous souhaitez coupler une animation au musée départemental Matisse et une découverte de la ferme pédagogique du Bois Vaillant ? L’Agence de Développement & de Réservation Touristiques du NORD organise votre journée. Renseignements et réservations auprès de Delphine Laforce, 03 20 57 59 59.

La Maison Familiale d’Henri Matisse

Découverte de la graineterie des parents de Matisse et de la jeunesse de l’artiste. La maison, entièrement restaurée et remeublée, évoque l’enfance de l’artiste en Picardie (photo ci-dessous). Une scénographie moderne vous plonge dans l’univers historique de la fin du XIXe siècle à Bohain et vous présente le métier des parents de l’artiste à travers un « parcours de la graine » dans l’ancienne graineterie. Visites et ateliers pédagogiques.

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Possibilité de pique-nique dans le parc départemental Fénelon (clos et sécurisé) bordant le musée (prévoir des sacs poubelle).

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Il fait beau, vous décidez de rester dans le parc du musée plutôt que de profiter de la salle réservée : Veuillez informer les lieux d’accueil de votre désistement au minimum 48 heures à l’avance.

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Aire de jeux municipale sur l’Esplanade Monplaisir Derrière le parc Fénelon et à côté de l’aire de stationnement des cars. (voir plan page 28.)

Vos repas avec vos classes

Pour votre pique-nique, des salles proches du musée vous accueillent dans des locaux équipés de points d’eau et de parkings pour les cars. Salle des fêtes – Bazuel Capacité d’accueil : 150 personnes. Réservations : 03 27 84 11 48. Pour l’installation des tables et chaises, prévenir la mairie. Tarif : 15 € pour 25 enfants. 5 min - 4 km.

Salle des garçons – Bazuel Capacité d’accueil : 50 personnes. Réservations : 03 27 84 11 48. Pour l’installation des tables et chaises, prévenir la mairie. Tarif : 15 € pour 25 enfants. 5 min - 4 km.

Maison des associations – La GroiseCapacité d’accueil : 25 personnes. Réservations : 03 27 77 61 27. Pour l’installation des tables et chaises, prévenir la mairie. Gratuit. 15 min - 11 km. Salle des fêtes - Reumont Capacité d’accueil : 150 personnes. Réservations : 03 27 75 22 95.Pour l’installation des tables et chaises, prévenir la mairie. Tarif : 50 € pour tous. 10 min - 6 km.

Salle des fêtes – NeuvillyCapacité d’accueil : 200 personnes. Réservations : 03 27 84 04 11. Pour l’installation des tables et chaises, prévenir la mairie. Tarif : 40 € du 1er avril au 30 septembre, 60 € du 1er octobre au 31 mars. 7 min - 6 km.

Salle des fêtes – MontayCapacité d’accueil : 100 personnes, mardi et jeudi uniquement. Réservations : 03 27 84 01 14. Prévoir de signer un contrat de location. Installation des tables et chaises par vos soins. Tarif : 60 € pour tous. 3 min - 2 km.

Maison des associations, Saint SoupletCapacité d’accueil : 40 personnes. Réservations : 03 27 84 01 26. Pour l’installation des tables et chaises, prévenir la mairie. Gratuit. 10 min - 7 km.

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Accueil des groupes

Votre arrivée au musée MatissePour le passage des élèves au vestiaire, nous vous demandons de vous présenter à l’accueil du musée ¼ d’heure ou ½ heure avant le début de l’animation. (en fonction du nombre d’élèves reçus).

Si vous êtes en retard...Veuillez prévenir l’accueil du musée au 03 59 73 38 06.

Pour faciliter la prise en charge rapide des groupes, nous vous invitons à :

• Rassembler le matériel par groupe, dans un sac sur lequel sera écrit lisiblement le nom de l’établisse-ment, de la classe et le thème de l’animation choisie. Le matériel sera déposé à l’accueil à votre arrivée,

• Indiquer aux accompagnateurs le thème de l’ani-mation choisie pour le groupe dont ils sont respon-sables,

• Constituer les groupes avant l’arrivée au musée,• Informer le médiateur avant le début de la visite de

vos impératifs horaires (si le groupe doit quitter le musée plus tôt que prévu),

• Prévoir dans votre planning ½ heure de temps sup-plémentaire après la fin de l’animation (passage aux toilettes et aux vestiaires).

Pour votre confort de visite et afin de protéger les œuvres de malencontreux accidents, vos effets per-sonnels restent au vestiaire (fermé et gratuit). Les sacs à dos ne sont pas autorisés dans les salles d’exposition.

Les prises de vues photographiques sont autorisées dans les collections, sans flash. Les élèves ne sont pas autorisés à utiliser leurs téléphones portables ou lec-teurs MP3 pendant les visites.

Visiter tout le musée est impossible, compte tenu du temps de visite et pour une gestion optimale des flux de groupes dans les salles. Les œuvres étudiées sont celles qui sont en lien avec le thème d’animation choisi. Le groupe se présente avec plus d’élèves qu’annoncé, a oublié son matériel, ou l’âge des enfants ne corres-pond pas à l’animation choisie : le médiateur adaptera son atelier à l’âge et au nombre d’élèves présents et au matériel disponible. L’animation choisie ne sera pas nécessairement réalisée.

Tarifs, réservations,règlement

Tarifs80 € pour une animation de deux heures (une heure de visite et une heure d’atelier), 25 € par heure d’atelier supplémentaire.

Entrée gratuite pour tous, y compris les accom-pagnateurs du groupe (dans la limite de un pour 5 élèves, au-delà les accompagnateurs supplémen-taires acquittent le droit d’entrée).

Les réservations se font par téléphone auprès de Madame Mailliez, du lundi au vendredi. Afin de pouvoir choisir vos dates et horaires, pensez à réserver 4 à 6 mois à l’avance. Tél. 03 59 73 38 03, fax : 03 59 73 38 07,

reservations.museematisse@lenord.fr

Pour le confort d’écoute et la qualité du travail, les groupes sont limités à : 15 élèves en maternelle, 25 élèves pour les autres niveaux.

Nous contacter pour les enfants en situation de handicap ou présentant d’autres types de difficul-tés afin que nous définissions ensemble l’accueil le mieux adapté.

Un devis, valant engagement et confirmation d’animation, vous sera envoyé dès la réservation. Il doit être retourné signé une semaine au plus tard avant la date de l’animation.

Le règlement doit être effectué le jour de l’animation. Modes de paiement : espèces, carte bancaire, chèque (à l’ordre de la régie de recettes du musée départemental Matisse) ou bon de commande pour mandat administratif. En cas de non fourniture du bon de commande, un chèque sera demandé au responsable du groupe.

En cas d’annulation, veuillez prévenir au minimum 5 jours ouvrables avant la date par téléphone et par écrit (courrier, mail ou télécopie). Dans le cas contraire, la presta-tion vous sera facturée.

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Infos pratiques Le musée départemental Matisse est ouvert tous les jours sauf le mardi, le 1er novembre, le 25 décembre et le 1er janvier.

Bâtiment accessible aux personnes handicapées.

ADRESSEPalais Fénelon - Place du Commandant RichezBP 70056 - 59360 Le Cateau-Cambrésis

Coordonnées GPS : 50° 06’ 23’’ Nord / 3° 32’ 27’’ Est

HORAIRES D’OUVERTURE : 10h00-18h00 toute l’année.

Accueil des groupes dès 9h pour animations dès 9h15.

STATIONNEMENT>> Dépose-minute rue des poilus de la grande guerre (le long du musée).

>> Stationnement des cars Esplanade Monplaisir (rue du Bois Monplaisir, voir le plan ci-contre).

>> Stationnement interdit aux abords immédiats du musée.

Groupes en visite libre (non accompagnés par un médiateur du musée)Les groupes en visite libre sont admis au musée, de la fin de l’année scolaire à la fin des vacances de printemps de la zone B, et sous conditions :

>> La visite est silencieuse (pas de visite commentée), les enfants sont encadrés par des adultes,

>> La réservation dépend de nos capacités d’accueil, elle est impérative, même si vous avez réservé une visite com-mentée ou une animation scolaire à un autre moment de la journée,

>> Les groupes menés par les médiateurs du musée sont prioritaires dans les salles. Nous vous indiquons quelles sont les salles disponibles.

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