Les mots en musique - p.10Mélod’histoires

L’école de la 2e chance

En mai se tiendra le comitéde pilotage de l’école de la2e chance. Une structurealternative offrant auxjeunes en échec une chancede remettre un pied à l’étrierdans le monde du travail parle biais d’un suivi spécialisé.

P.2

Formation

Talents des citésLe concours revientà Lons - p. 4

AérienDijon dans le rouge,de nouvellesperspectives pourDole-Jura ? - p. 7

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2 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

La Maison de l’Emploi a un nouveau directeurLa Maison de l’Emploi de Lons-le-Saunier/Champagnole est née en l’été 2007, sous l’impulsion de Jacques Pélissard, député-maire et Nadia Benagria, actuelle présidente de la structure associative. Arrivé en mars 2013, John Huet en est le nouveau directeur.

Ancien Parisien installé depuis six ans dans leJura, cet ancien directeur général de Mairieest à la tête de la Maison de l’Emploi depuismars 2013. John Huet entend poursuivre lesactions de l’établissement tout en dévelop­pant deux nouveaux projets. Tout d’abord lerecensement de l’intégralité des formationsdispensées sur le bassin d’emploi jurassien,un manque d’information handicapant pourles personnes qui souhaitent se réorienter :“Aujourd’hui nous n’avons pas une photogra­phie réelle de ce qui existe sur le bassin d’em­ploi, donc nous n’arrivons pas à confronter lademande de la main­d’œuvre qualifiée auxformations qui existent”. Une analyse du ter­rain éducatif complémentaire à l’étude de lagestion territoriale des emplois et des com­pétences. Une manière de prévoir le recrute­ment futur comme l’explique John Huet :“On souhaite organiser un recensement pourorganiser une pyramide des âges pour antici­per les secteurs qui vont recruter dansquelques années”. Sur le bassin lédonien,62 % de l’emploi salarié est occupé par desfonctionnaires ou des gens qui agissent pourle service public, une forte population quisera amenée à être renouvelée. Reste àsavoir quand celui­ci aura lieu.

Une passerelleNadia Benagria le rappelle : “On forme unlien, on facilite les rapports entre les diffé­rents partenaires. On n’agit pas à la place dePôle Emploi”. Composée de cinq salariés, laMDE travaille autour de quatre domaines.Analyser la réaction territoriale, anticiper lesmutations économiques, contribuer au déve­loppement local et contribuer à lever desfreins à l’emploi. Fort de ses 80 partenariatsdont 13 avec des communautés de com­munes, l’organisme brasse une populationtotale d’environ 100 000 habitants. La struc­ture offre plusieurs points d’accueil. Les plusconnues sont les cyber­bases, au nombre desept, elles offrent un accès gratuit à des ordi­nateurs et à Internet. Les personnes qui lesouhaitent peuvent bénéficier d’aide au cur­riculum vitae et à la réalisation de lettres demotivation.A noter que la MDE sera présente au forumde l’emploi du 7 juin à Juraparc.

Claire Jacquesson

Plus de renseignements :Maison de l’Emploi, 1000 rue desGentianes, 39000 Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 44 19 10Lundi au Vendredi de 9 h à 12 h puis de 14 h à 17 h

Bassin lédonien - Emploi

Une école de la deuxièmechance dans le JuraEn mai se tiendra le comité de pilotage pour un projet decréation d’une école de la 2e chance. Une structure alter-native offrant aux jeunes en échec de remettre un pied àl’étrier dans le monde du travail par le biais d’un suiviindividualisé.Chaque année, 1 700 jeunesjurassiens sortent du systèmescolaire sans diplômes. Unepopulation qui aura du mal às’insérer professionnellementalors même que le tissu écono­mique jurassien a besoin demain­d’œuvre. Il y a deux ans,cette problématique a fédéréplusieurs acteurs locaux. Sousl’impulsion de la Chambre decommerce et d’industrie duJura, de la mairie de Lons­le­Saunier, de la Maison de l’Em­ploi et de la mission locale,l’idée d’une école de la 2e

chance a germé. Un choix justi­fié par le succès de cette infra­

structure. La France compte 110établissements de ce genre quipermettent chaque année deformer plus de 13 000 per­sonnes. Une telle structureexiste déjà à Belfort mais la dis­tance freinait les jeunes souhai­tant l’intégrer, d’où la volontéd’en implanter une dans le Jura.

Une volonté communeRémy Laurent, président de laCCI du Jura souhaite mettre enplace des “passerelles vis­à­visdes entreprises”, car l’économiejurassienne a besoin de braspour continuer à développerson potentiel. Par le biais desstages proposés par l’école de la

2e chance, les entreprisesaccueilleront les élèves afin defaire découvrir leur possibilitétout en formant une main­d’œuvre qualifiée. Une manièredifférente de trouver sa voieprofessionnelle.

Une année scolaire adaptéeUn système d’entrée et de sor­tie permanente par sessions dedix à douze personnes se feratous les deux mois. Une annéefragmentée permettant auxjeunes de remettre le pied àl’étrier sans attendre la rentréede septembre. Autre atout decette formation : un suivi spécia­lisé. Chaque candidat bénéfi­ciera d’un suivi spécialisé,quelles que soient ses difficul­tés sociales, financières ou demobilité.

Des candidats de tous horizonsToutes les candidatures serontétudiées, seules conditions : êtreâgé de 18 à 25 ans, être sorti dusystème scolaire sans qualifica­tions et surtout être motivé. Lepublic visé n’est pas forcémenten décrochage scolaire commel’explique John Huet, directeurde la Maison de l’Emploi : “Réin­sérer les jeunes qui ont subi unesuspension de leur parcours etde leur évolution personnelle àtravers des concepts pédago­giques très différents de l’Educa­tion Nationale”.

Rendez-vous en 2014L’établissement pourra accueillirles premiers participants courant2014. Seule certitude pour l’ins­tant, il sera implanté sur Lons­le­Saunier. Une volonté de JacquesPélissard, le député maire deLons, de créer une passerelleentre les entreprises jurassienneset cette future population active :“Une formation pour les jeunespour leur donner une deuxièmechance d’apprendre un métier,pour se former à un métier pourintégrer une entreprise et favori­ser l’intégration dans le monde dutravail”. Claire Jacquesson

Lons-le-Saunier - Education

Un projet sous l’impulsion de la Chambre de commerce etd’industrie du Jura, de la mairie de Lons-le-Saunier, de la Maisonde l’emploi et de la mission locale

PolitiqueDes listes autonomes pour le Front de GaucheLe Front de Gauche, présidé par Jean-Luc Mélenchon, nes’alliera pas au Parti socialiste pour les municipales 2014.Les listes seront autonomes pour une soixantaine de villesfrançaises, dont Lons-le-Saunier, Dole et Besançon.

Le PS du Jura soutient le projet de moralisation de la vie politiqueDans un communiqué du 10 avril dernier, la fédérationjurassienne du Parti socialiste indique soutenir legouvernement dans son projet de loi de moralisation de lavie politique, face aux parlementaires UMP jurassiens “àcôté de la plaque”. Les socialistes jurassiens demandent uneexigence de transparence des indemnités des élus,l’application du non-cumul des mandats et lerenouvellement du personnel politique.

EconomieLa CCI du Jura informe sur le nouveau crédit d’impôtcompétitivité et emploi (CICE)En vigueur depuis le 1er janvier 2013, ce nouveau dispositif apour objet le financement de l’amélioration de lacompétitivité des entreprises, à travers notamment desefforts en matière d’investissement, de recherche,d’innovation, de formation, de recrutement, de prospectionde nouveaux marchés, de transition écologique eténergétique... Il équivaut à une baisse de cotisationssociales, sous la forme d’une réduction de l’impôt àacquitter en 2014 au titre de l’exercice 2013. Le 27 marsdernier, 65 dirigeants jurassiens assistaient à la réuniond’information organisée par la Chambre de commerce etd’industrie du Jura et les services de l’Etat.Par ailleurs, la CCI organisera le 21 mai prochain à 17 h dansses locaux de Lons-le-Saunier, une réunion de présentationdu Pacte national pour la croissance, la compétitivité etl’emploi.

Jura Le site du Conseil général relookéUn an après le lancement de la nouvelle marque Jura, LeConseil général et son président socialiste Christophe Pernycontinuent leur opération séduction. Dès la page d’accueilde ce nouveau site plus moderne, le rose fuchsia de lamarque Jura s’affiche, signature visuelle désormais bienidentifiée et propre au Jura. L’actualité du département estdavantage mise en avant, avec un contenu plus lisible,accessible également sur les tablettes et smartphones. Laréalisation de ce site a été entièrement conçue par uneagence de communication basée à Lons-le-Saunier. Enfin, lanouvelle adresse, www.jura.fr est plus claire. Seul bémol :on peut regretter un mauvais référencement Google. Aprèsavoir entré “Jura” dans la barre de recherche, il fautattendre la deuxième page pour voir apparaître le lien dusite du Conseil général.

Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 3

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4 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

Talents des cités : les inscriptions sont ouvertesLe concours Talents des cités revient pour sa quatrième édition à Lons-le-Saunier. La Boutique de gestion de Franche-Comté, organisatrice de l’évé-nement, lance un appel à tous les porteurs de projet ou créateurs d’entreprise résidant dans les quartiers de la Marjorie et des Mouillères.Créé en 2002 par le ministère dela Ville et le Sénat, le concoursTalents des cités se décline danstoute la France et a pour objec­tif de récompenser les entrepre­neurs originaires des quartiersprioritaires des villes. A Lons­le­Saunier, le dispositif était lancépour la première fois en 2010.L’année dernière, l’associationlédonienne “Weekend en chan­tier” était lauréate dans la caté­gorie émergence. Un beau coupde projecteur pour cette struc­ture qui a pour objectif de créerun réseau de partage de maté­riels, outillages et de savoir­faire. Elle a également bénéficiéd’une subvention de1 000 euros de la Ville. “L’asso­ciation a été sélectionnée pourla dernière étape nationale àParis. Ils sont passés à deuxdoigts de remporter l’édition2012. Ils en gardent un souvenirtrès ému” raconte FrédériqueBillaudel, responsable de l’an­tenne Jurassienne de la Bou­tique de gestion (BGE).Le concours est structuré endeux catégories (création etémergence) et trois étapes :départementale, régionale etnationale. Il est ouvert à tous lesdomaines d’activités, aux entre­prises comme aux associations,et, nouveauté, à tous les âges.“Nous avions beaucoup debeaux projets qui passaient à latrappe car les candidats étaient

trop âgés” explique FrédériqueBillaudel. “Des portes vont s’ou­vrir cette année. Un projet d’unretraité aura toute sa valeur”.Seules conditions : l’activité doitavoir été créée et développéeentre janvier 2010 et avril 2013pour la catégorie création, leprojet ou la création doiventêtre localisés dans les quartiersde la Marjorie et des Mouillères,et doivent être accompagnéspar une structure d’aide à lacréation d’entreprise.

Des difficultés pour identifierles porteurs de projetPour la BGE, toute la difficultérepose sur la détection depotentiels candidats dans lacatégorie émergence, celle quiprime les idées ou les projets.“On repère facilement les créa­teurs d’entreprise ou d’associa­tion, mais on a plus de mal àtoucher ceux qui ont un projet,et qui parfois ne sont pasaccompagnés par un orga­nisme” continue FrédériqueBillaudel. Pour chacune des

deux catégories, la BGE aide lescandidats à remplir leur dossier.“C’est le même dossier qui estétudié au niveau local, régional,et national. Il faut s’appliquerdès le début, car à Paris, ils sontétudiés uniquement sur dossier”.Mais avant d’en arriver à cettephase, les candidats devrontd’abord présenter physique­ment leur projet à un jury lédo­nien. Les inscriptions sontouvertes jusqu’au 31 mai. Puis,les deux lauréats départemen­taux seront inscrits au jury

régional le 19 juin à Besançon.Enfin, deux candidats régionauxparticiperont à l’ultime étapenationale à l’automne prochainà Paris. “Peu importe la naturedu projet, il faut apporter uneplus­value à son quartier, oumontrer une exemplarité dansson parcours”. Les projets pri­més bénéficient d’une mise enlumière par le biais d’articlesdans la presse, d’une subven­tion, et aussi d’un accompagne­ment et d’une orientation.

Céline Garrigues

Lons-le-Saunier- Appels à projets

Un guide touristique pour les enfants

Un guide touristique de Lons-le-Saunier a été créé par les enfants, à destination de ces derniers. Une idée originaleportée par le centre aéré Montciel et soutenue par la municipalité lédonienne.

Lons-le-Saunier - Tourisme junior

Lons-le-SaunierPAS DE PATINOIRE ÉCOLO !Insuffisamment fréquentée et plébiscitée : voici lesconclusions de la mairie lédonienne au terme de lapériode test d’installation de la patinoire écologique. Du8 au 24 mars dernier, la municipalité avait loué cetéquipement de 216 m2 à la mairie des Rousses, pour unloyer de 1 000 euros, avec la perspective d’acquérir uneinstallation de ce type si elle remportait le suffrage desLédoniens. Installée place de la Liberté, elle a enregistré827 entrées. Le questionnaire de satisfaction fait ressortirque cette patinoire a satisfait principalement les 5-12 ans,mais les adultes sont restés beaucoup plus sceptiques.Au regard de cette impression mitigée et du nombred’entrées limité, la mairie a donc décidé de ne pasacheter l’équipement.

PIÉTONISATION ANTICIPÉE DES RUESTRAVERSIÈRE, RONDE, ET PERRINSuite à la sollicitation des commerçants concernés, cestrois rues seront piétonisées en avance sur le calendrierhabituel. La piétonisation aura donc lieu du 15 avril aulieu du 15 mai, jusqu’au 1er octobre, de 11 h à 15 h et de18 h à 1 h, permettant de dynamiser davantage ce secteurde la ville.

APPEL À CANDIDATURESPOUR LA FÊTE DE LA MUSIQUELa Ville de Lons-le-Saunier coordonne sept lieux pour laFête de la Musique 2013, et lance pour cela un appel àcandidatures. Dès à présent, les groupes et artistesintéressés peuvent télécharger le formulaire d’inscriptiondepuis le site Internet de la ville, www.lons-le-saunier.fr.Les musiciens de tous horizons peuvent faire acte decandidature. Les fiches ont jusqu’au vendredi 17 mai pourêtre retournées au service animations de la Ville. Unecampagne d’affichage est en cours pour présenter cetappel à candidatures.

Perrigny-Conliège“ON S’VOIE DIMANCHE” POUR DÉCOUVRIR LA VOIE VERTEL’ancienne voie ferrée PLM (Paris Lyon Marseille) a étéréhabilitée en voie verte par la communautéd’agglomération ECLA pour le plus grand bonheur de seshabitants : elle sera le théâtre de la manifestation “Ons’VOIE Dimanche” entre Perrigny et Conliège. Cetévénement festif est organisé par les étudiants deformation biqualifiante sport-nature du LEGTA deMontmorot en partenariat avec ECLA. La journée du5 mai aura pour but de faire vivre la voie verterécemment aménagée afin de permettre aux habitantsde se l’approprier. Des activités et des intervenants pourtoute la famille seront présents : musique, sport, art,nature et patrimoine ferroviaire. Le public pourra ainsidécouvrir la voie verte et son potentiel récréatif. Dans cesactivités vous aurez la possibilité de grimper aux arbresavec un professionnel, traverser des tunnels encompagnie d’artistes passionnés (musiciens, conteur),courir au vert sur un parcours balisé, participer à unatelier pour réaliser des sculptures lumineuses, découvrirla marche nordique, revivre le passé glorieux de la ligneferroviaire, essayer des vélos farfelus, vous initier àl’apiculture, écouter une chorale d’enfants, découvrir lemonde vivant des bords de chemins et construire unhôtel à insectes. A pied, à vélo, les déplacements douxseront à l’honneur. Les piétons pourront laisser leurvoiture dans les centres-villages de Perrigny et Conliègeet prendre une navette (Conliège) en calèche pourrejoindre le site. Pour les cyclistes lédoniens un départgroupé partira de la place de la liberté à 14 h. Une petiterestauration et un bar à partir de produits locaux serontproposés au point central de la manifestation àl’ancienne gare de Conliège. Cet événement se veutfamilial, festif, curieux de patrimoine et respectueux del’environnement.

En 2012, l’association lédonienne “Weekend en chantier” était lauréate régionale du concours, dans la catégorie émergence.

Directrice du centre aéré deMontciel, Véronique Lam­bert et son équipe sont par­ties d’un constat : “On aremarqué que les circuitstouristiques n’étaient pasadaptés aux enfants”. L’éta­blissement a décidé de sepencher sur le sujet et dedévelopper un projet per­mettant de découvrir de

manière ludique et amu­sante la ville. Inscrite dans leprojet pédagogique de l’ac­cueil de loisir, cettedémarche a été concrétiséedurant l’été 2012. Sousforme de stage culturel,seize enfants ont investi pen­dant une semaine un étagedu Carrefour de la communi­cation. Accompagnés de six

animatrices, Lydie, Banu,Solène, Marion, Julie etLaura, les jeunes ont alternédes phases d’observation,lors des visites guidéesautour du patrimoine avec lapartie création du supportpapier. C’est sous forme dejeux et de charades que lapetite troupe a imaginé ledocument de vingt pages. En

véritables ambassadeurslédoniens, ils ont égalementréalisé les illustrations dudossier grâce aux ateliersanimés par l’aquarellisteMuriel Grosjean.

Un soutien de poidsUn concept simple qui aséduit le maire Jacques Pélis­sard : “Les enfants d’autres

villes vont pouvoir découvrir,grâce au travail d’autresenfants, la ville de Lons”. Lamunicipalité a mis à disposi­tion ses moyens techniquesafin d’assurer l’impressionen interne. Ainsi la produc­tion des 500 exemplaires n’aengendré que les coûts dematières premières tout enpermettant une réalisationplus conséquente.

Une suiteUn prolongement est pro­grammé durant les vacancesd’été 2013. Les enfants s’atta­cheront à développer de nou­velles sections portant sur lescélébrités de la ville, lesespaces verts… Une nouvelleanalyse permettra au grouped’enfants de concevoir lavision future et utopique dela préfecture du Jura.

Claire Jacquesson

Le guide touristique ‘‘Ma ville pas à pas‘’ est disponible à l’office de tourisme ainsi qu’à lamairie.

Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 5

6 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

CyclismeLe Tour de l’Avenir passera dans le JuraLa 50e édition du Tour de l’Avenir, compétition internationale desmoins de 23 ans, passera une nouvelle fois dans le Jura pour deuxétapes, avec une arrivée à Arbois le 25 août, puis un départ deChampagnole le 26 août. L’année dernière, le départ de cettecourse UCI (Union cycliste internationale) était donné à Dole.Epreuve créée en 1961 par Jacques Marchand, rédacteur en chef del’Equipe, le Tour de l’Avenir rassemble l’élite mondiale des jeunescyclistes. Il a pour vocation de former les jeunes coureurs, tout enles préparant aux grands rendez-vous de l’UCI World Tour : le Giro,la Vuelta, le Tour de France… Le palmarès ne ment pas : FeliceGimondi, Greg Lemond, Miguel Indurain, Laurent Fignon… ontgagné le tour de l’Avenir, prélude à une carrière riche. Depuis 1996,le Tour de l’Avenir a pris une nouvelle dimension en copiant, surune semaine, la formule du Tour de France : contre-la-montre,étapes de plaine, haute montagne… La compétition est supportéepar ASO (Amaury Sport Organisation), organisateur du Tour deFrance, qui apporte ses moyens techniques et humains à laréalisation sportive de l’épreuve. Entièrement dédié aux jeunescoureurs de 19 à 22 ans, le Tour de l’Avenir est disputé par équipesnationales et constitue la finale de la Coupe des Nations UCImoins de 23 ans. L’épreuve regroupe des équipes nationales detous les continents.Les étapes jurassiennesEtape 1 (dimanche 25 août) : Louhans (...), Bletterans, Relans,Commenailles, Chaumergy, Foulenay, les Deux Fay, Tassenières,Biefmorin, Neuvilley, Aumont, Abergement-le-Grand, Arbois.Etape 2 (lundi 26 août) : Champagnole, Monnet-la-Ville, Montigny-sur-l’Ain, Doucier, Collondon, Charcier, Patornay, Pont-de Poitte, Orgelet,Merlia, Sancia, Chamberia, Arinthod, Saint-Hymethiere, Chemilla,Faverges, Anchay, Thoirette (...) Saint Vulbas.

Le bonsaï dans tous ses états au CarcomLa traditionnelle exposition du club Bonsaï de Lons pren-dra racine au Carcom de Lons les 25 et 26 mai prochains.

L’art du Bonsaï a vu le jour enChine il y a environ un millénairedans les palais royaux et lestemples bouddhistes. Au fil dessiècles les Japonais améliorèrentla technique et la codifièrent.L’art du Bonsaï, qui associe cul­ture et esthétisme, est mainte­nant bien maîtrisé en Francegrâce notamment à l’action desclubs.Le club Bonsaï Lédonien parti­cipe à la connaissance de cet arten organisant une exposition quiaura lieu les samedi 25 etdimanche 26 mai au Carcom deLons. Une centaine d’arbresexceptionnels sera présentée,certains d’entre eux âgés de

plus de 50 ans. Des conseils deculture, de taille et d’entretienseront prodigués aux visiteursqui pourront apporter leurspropres bonsaïs. Des démons­trations de taille et de mise enforme seront effectuées surplace pendant toute la durée dela manifestation. Enfin les visi­teurs pourront participer au“prix du public” en élisant le plusbel arbre. Un tirage au sortparmi les bonnes réponses seraeffectué dimanche soir à l’issuede l’exposition et le lauréat severra remettre un magnifiquebonsaï.Horaires d’ouverture : 14 h - 19 h

Lons-le-Saunier - Exposition

La troisième réunion d’information sur le futur PLU (plan local d’urbanisme)de Poligny a suscité l’intérêt des Polinois. Ils étaient 70 à se déplacer pours’enquérir sur la vision urbanistique de Poligny des quinze prochainesannées. Jusque-là, l’urbanisme polinois était organisé en POS, pland’occupation des sols régulièrement révisé. Début 2014, le conseil municipalde la capitale du Comté devrait adopter ce PLU. Un des objectifs : stabiliser le

commerce et renforcer celui du centre-ville. La municipalité souhaite aussistabiliser la population aux alentours de 5 000 habitants. Pour ce faire,Dominique Bonnet, le maire, qui est “sûr que les gens vont revenir habiterdans les centres villes dans les 15 ans à venir” veut favoriser la mise en œuvred’une offre de logement en plein centre. La prévision est de 260 à 290ménages supplémentaires.

Poligny - Le PLU en bonne voie

Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 7

L’aéroport de Dijon en pleinbrouillard : une opportunité pour la plateforme jurassienne ?Alors que l’avenir de l’aéroport de Dijon n’a jamais été aussi incertain après le retrait de la CCI, un des partenaires de l’in-frastructure bourguignonne, la question d’un rapprochement entre les deux plateformes régionales revient sur le tapis.

vité, la future gestion de l’aéro­port pose aujourd’hui question.Un bras de fer entre la Région etla Chambre de commerce et d’in­dustrie de Côte­d’Or, gestion­naire sortant de l’aéroport dijon­nais, débute. En effet, alors quela délégation de service public(DSP) de la CCI touche à sa fin (le31 mai prochain), le Conseilrégional de Bourgogne lançait endécembre dernier un appeld’offres. Seule candidature, cellede la CCI, est incomplète etfausse, nous apprend PhilippeHervieu. L’appel d’offres est doncinfructueux. Dans un communi­qué du 25 mars dernier, la CCI deCôte­d’Or informe qu’elle refuseà l’unanimité de poursuivre sonrôle de gestionnaire au­delà du

31 mai. L’empoignade entre lesdeux collectivités n’augure riende bon. Sans gestionnaire, l’ave­nir de l’aéroport est en suspens.“Je ne sais pas si on peut parlerde fin” nuance Philippe Hervieu,“Mais on ne pourra pas financerad vitam aeternam un aéroportavec de l’argent public”. Et c’estlà qu’une autre question se pose.Car si le Conseil régional de Bour­gogne ne trouve pas de solutiond’ici le 1er juin, il devra gérer endirect l’équipement. Quid desprérogatives de l’Europe interdi­sant aux collectivités publiquesde financer une structure défici­taire ? “On nous répond à laRégion que nous sommes parfai­tement en règle, mais la Régiondevra malgré tout reprendre toutle personnel, ce qui n’est pas savocation” reprend Philippe her­vieu. Si le Conseil régional deBourgogne n’a pas donné suite ànos demandes d’interview, leGrand Dijon et le Conseil généralde Côte­d’Or nous ont réponduqu’ils continueraient à financerl’aéroport et n’abandonneraientpas le projet.

Un aéroport interrégional à Dole ?Sans se réjouir des déconvenuesbourguignonnes, est­ce là uneopportunité à saisir pour l’aéro­port jurassien ? L’idée d’un rap­

prochement, voire même d’unseul aéroport interrégionalrevient sur le tapis. Et cela mêmedu côté des élus de droite, à l’ins­tar du sénateur dijonnais AlainHoupert : “Il est temps que nosrégions se rapprochent. Mettrede l’argent dans deux aéroportsconcurrents est contre­produc­tif”. S’il indique ne pas vouloirrentrer “dans les détails”, il rap­pelle que l’aéroport dijonnais estsitué dans une zone urbanisée etne peut plus s’étendre, contraire­ment à son homologue jurassien.Philippe Hervieu (EELV), lui, n’yva pas par quatre chemins : “Ilserait plus intelligent de faire unaéroport interrégional à Dole,même si cela ne réglera pas lesquestions environnementales :l’aéroport de Dole Tavaux fonc­tionne sur plusieurs bassins,Besançon, Dijon et Chalon­sur­Saône, et il y aurait donc plus depassagers avec une mutualisa­tion des moyens”. De son côté,Christophe Perny, présidentsocialiste du Conseil général duJura, fait un appel du pied à Fran­çois Patriat, président de la Bour­gogne. Dans une lettre du28 mars à son attention, ilindique être “prêt à intégrer l’aé­roport de Dijon dans la dyna­mique créée à Dole”. Il l’invite àréfléchir à des pistes de collabo­ration. “J’ai toujours dit qu’il étaitpossible de travailler en complé­mentarité et non en concurrenceacharnée” explique le présidentdu Conseil général. “Nous avonstout intérêt à renforcer notre col­laboration. Soit dans la formeactuelle, soit sous une autreforme juridique, ça sera un choixdes collectivités”. Si nos élus ontsouvent fonctionné en cloche­merle sur ce dossier, ils auronttout intérêt aujourd’hui, rationa­lisation des dépenses publiquesobligent, à réfléchir ensemble entermes de bassin d’activité.

Céline Garrigues

Jura - Transport aérien

L’aéroport de Dijon vit­il ses der­nières heures ? S’il est un peuprématuré pour l’affirmer, laquestion est sur toutes les lèvresde nos voisins bourguignons. Eneffet, la plateforme régionalesemble traverser une zone de tur­bulence au vu des rebondisse­ments des derniers mois. Retouren arrière. En 2005, le projetRenaissance est lancé par les troiscollectivités, le Conseil régional deBourgogne, principal financeur, leGrand Dijon et le Conseil général.Plusieurs millions d’euros sontinjectés pour faire décoller l’acti­vité. En parallèle, l’aéroport deDole Jura lance son programme“Nouvel envol”. De 2008 à 2012,le nombre de passagers passe de2 800 à 34 000 pour l’aéroport de

Tavaux. Du côté de Dijon, onpasse pour la même période de14 000 à 42 000 passagers. Desrésultats très loin des objectifs deFrançois Patriat, président socia­liste du Conseil régional de Bour­gogne, qui annonçait 200 000passagers pour 2012. “L’équipe­ment est largement déficitaireaujourd’hui” martèle PhilippeHervieu, président du groupeEurope Ecologie Les Verts à laRégion Bourgogne. “Au­delà desquestions environnementales,nous avons toujours dit que ceprojet ne trouverait pas son mar­ché, mais tout le monde s’entête”.

Plus de délégataire au-delà du 31 maiEn parallèle de ce manque d’acti­

BâtimentUn protocole pour lutter contreles vols sur les chantiersLe 10 avril dernier, le Préfet du Jura et laProcureure de la République ont signé unprotocole d’accord avec la fédération françaisedu bâtiment, la CAPEB, et la chambre desmétiers. Ce protocole, qui est une déclinaisonlocale d’un protocole national signé par leMinistère de l’Intérieur en début d’année,prévoit la sensibilisation des entreprises auxquestions de sécurité des chantiers, ainsi que lamise en œuvre de mesures permettant de luttercontre les vols et actes délictueux. Dans ce cadre,

les services de l’Etat du Jura préconisentplusieurs mesures qui seront très rapidementmises en place : le recours à la vidéo protectionsur les chantiers, le marquage du matérielonéreux, et la mise en place d’une fiche navetteentre les forces de l’ordre et les professionnelsdu bâtiment. Grâce à cette dernière, lesentreprises pourront signaler un chantiersensible (utilisation de matériaux onéreux,localisation dans un quartier sensible…) enenvoyant ladite fiche aux services de police oude gendarmerie. Ces derniers la retournerontensuite avec leur évaluation. Ce documentdevrait permettre d’améliorer les échangesd’informations entre les différents acteurs.

AgricultureUne aide pour les éleveurs les plus fragilisésEn raison du prix élevé des céréales qui provoquedes difficultés financières pour les éleveurs duJura et de toute la France, certains se trouventconfrontés à des problèmes de trésorerie pourrégler à la MSA leurs cotisations sociales dans lesdélais réglementaires. Une résolution a étéadoptée et permettra de prendre en charge lescotisations sociales des éleveurs les plusfragilisés, avec une attention plus particulièrepour les éleveurs de porcs, de volailles et d’ovins(viande et lait).

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8 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

Jessica Longin s’expose au Bœuf sur le ToitJusqu’au 1er juin, la photographe lédonienne Jessica Longin présente sa seconde exposition au Bœuf sur le Toit, “Présences”. L’occasion de découvrir le travail de cette jeune artiste amatrice que rien ne prédestinait à devenir photographe. Elle livre un univers sombre, réminiscence d’une période douloureuse de sa vie.

Après une première exposition au bar le Saint­Désiré en décembre der­nier, la photographe amatrice lédonienne Jessica Longin est à nouveaumise en lumière au centre culturel le Bœuf sur le Toit jusqu’au 1er juin.Sa nouvelle réalisation “Lumières”, basée sur un travail autobiogra­phique, met en relief un univers obscur, mystérieux et onirique, avec unthème récurrent : celui des longs couloirs avec effet de perspective. “Letunnel représente pour moi le symbole du bout du tunnel que j’ai atteintaprès une mauvaise période de ma vie et dont je suis sortie” explique lajeune artiste. Autre élément que l’on retrouve dans les clichés de Jes­sica : les décors de parkings souterrains, dans leur plus grand dépouille­ment, avec leur lumière blafarde. “J’aime les lumières blanches des par­kings qui donnent de la profondeur à la photo. Il y a toujours une touchede lumière et de douceur dans mes univers sombres”. Si chacun est librede se faire sa propre histoire, on y retrouve le même fil conducteur :“Mes photos symbolisent le passage d’une période sombre de ma vie àune période heureuse et épanouie”.Le public était au rendez­vous pour le vernissage le 5 avril dernier. Une bellereconnaissance pour la photographe qui découvrait le monde de la photod’art il y a un peu plus d’un an. “Je travaillais avant pour le CDT et j’étaischargée de photographier les gîtes de France. Cette mission m’a beaucoupplu. Je me suis depuis intéressée seule à la photo, mais rien ne me prédesti­nait à devenir photographe”. Elle y a trouvé un moyen d’exorciser sa timi­dité. “Je suis quelqu’un de très timide et effacée. La photo me permet d’al­ler vers les autres, mais aussi de me cacher derrière l’objectif. C’est aussi unmoyen de faire plaisir aux autres : c’est un bonheur de voir l’émerveillementdes filles après une séance”. A 35 ans, elle envisage aujourd’hui de se pro­fessionnaliser, en parallèle de son emploi actuel. D’ici là, une nouvelle expo­sition de ses œuvres sera programmée le 1er juin à Juraparc dans le cadrede la fête de l’Arc­en­ciel de SOS Racisme. C.G.

Lons-le-Saunier - Photographies d’art Lons-le-Saunier - Bœuf sur le ToitSUJ. INC., PLUS SI INCONNUS QUE ÇA !SUJ. INC. pour “Sujetinconnu” : voici lenom étrange de cenouveau groupejurassien. Réunis il y aune dizaine d’annéesdans le groupe Chitanqui envoyait déjà unesauce survitaminée etcolorée (MeltingCore), Fred Coppola,Romaric Bourgeois etChristophe Meynierremettent ça avec le renfort de Jérémy Piau pour une nouvelle aventure où l’on retrouveleurs premières influences (rock et ethniques) mais où l’électro prend maintenant uneplace non négligeable. A la tête ou très actifs dans des lieux d’enseignement de musiquesactuelles (Caves et CRD de Dole, CRR de Besançon, EMMA de Lons-le-Saunier), le moinsque l’on puisse dire est que le groupe jurassien connaît la musique mais ne goûte guèreles formules trop établies. Ce groupe instrumental compte en son sein un batteur venu dumétal mais qui adore les polyrythmies et les syncopes de la jungle, un bassiste machinisteaussi à l’aise dans les grooves funk que dans les pilonnages électro, un guitariste tout enhargne punk noise mais qui n’hésite pas à gratter une mandole et un saxophoniste,jazzman incontesté et musicien tous terrains qui laisse flotter avec sensualité deplanantes volutes orientalistes ou met le feu avec des solos tonitruants.Le 3 mai au Bœuf sur le Toit

Lons-le-Saunier UN CONCOURS DE DESSINS ET D’AFFICHESPOUR LA FÊTE ARC-EN-CIEL DE SOS RACISMELa section jurassienne de SOS racisme organise le 1er juinsa fête Arc-en-ciel à Juraparc. Cette journée festive seral’occasion de s’informer et d’échanger. Pour l’association,l’événement sera aussi le prétexte de rompre “l’auto-marginalisation”, de se réapproprier la citoyenneté et sessymboles, et incarner le “vivre ensemble”. Une piqûre derappel dans une période où une partie de la population estencore exclue en raison de son origine, son lieud’habitation ou son orientation sexuelle. SOS racisme Juraa souhaité mobiliser pour l’occasion les artistes etassociations jurassiennes dans le cadre d’un concours dedessins et d’affiches. L’affiche primée par le jury a étéretenue comme support de communication autour del’événement, et les autres réalisations feront l’objet d’uneexposition dans différents lieux publics de Lons-le-Saunier.

INSCRIPTIONS POUR LES ÉCOLESMATERNELLES ET ÉLÉMENTAIRESLes nouvelles inscriptions dans les écoles maternelles etélémentaires pour la rentrée scolaire 2013 auront lieu du13 au 17 mai, au service enseignement du CCAS, 21 placePerraud à Lons-le-Saunier.Au cours de cette semaine les bureaux seront ouverts les lundi,mardi, mercredi, jeudi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h et vendredide 8 h à 15 h. Renseignements au 03 84 47 88 55 ou au 03 84 47 88 51

Le slam made in JuraLe 13 avril dernier, le tremplin Zik’ de Plainoiseau revenait pour sa 3e édi-tion. L’occasion de découvrir une jeune artiste jurassienne sélectionnéepar le jury pour se produire sur la scène du tremplin musical. A 15 ansseulement, la slameuse doloise Chloé M. déroule les mots avec unematurité et un recul déconcertants pour son âge. Entre émotion,humour et poésie, elle pose un regard empli d’acuité sur la vie, la famille,l’amour, la mort… Portrait d’une grande dame du slam en devenir.

Le slam, peut­être en avez­vous déjà entendu parler, sans en connaître précisémentsa teneur. Art oratoire, poésie orale et publique… beaucoup de termes pourraient défi­nir le slam. Chloé Vernet, de son nom de scène Chloé M. a sa propre définition : “C’estla poésie du XXe siècle. C’est mettre des mots sur des émotions avec des rimes, et c’estsurtout beaucoup de partage”. Avec un même fil conducteur : le slam a vocation à êtredéclamé sur scène devant un public. Depuis un an et demi, elle tente d’imposer samenue silhouette et ses textes sur les scènes ouvertes franc­comtoises. Vêtue d’uneveste bordeaux et d’un chapeau noir ­ sa tenue de scène ­ elle a déjà à son actif plu­sieurs scènes à Dole, Lons­le­Saunier et Besançon.

Une inspiration puisée dans le quotidienLe slam, elle est tombée dedans un peu par hasard, et malgré ses réticences sur legenre. “Ma petite sœur étudiait Grand Corps Malade (N.D.L.R. : la référence du slamen France) à l’école et m’a proposé d’écouter. Ce fut une révélation. J’avais des préju­gés, comme beaucoup de gens, mais le slam, ce n’est pas du rap !” martèle la jeunefille. Dans son univers, elle enferme un monde de mots qu’elle façonne comme desbijoux, et où les émotions coulent avec autant de fluidité que ses rimes : “Et lui il estperdu, il cherche mais il ne trouve pas la solution à son calvaire (...) Il plonge sans tou­cher terre il va se fracasser il chute sans parachute” raconte­t­elle dans Game Over,texte dédié au harcèlement. Son inspiration, Chloé la puise dans son quotidien, sonvécu, son expérience de la vie qu’elle a déjà. Les doutes, le bonheur, la famille,

l’amour, et même la mort. Elle a déjà dans ses tiroirs une trentaine de textes, dont dixqu’elle a elle­même enregistrés sur un CD. Le café dolois de la Pomme d’Or lui offraitl’opportunité de se produire pour la première fois devant un public le 15 décembre2012. “Au début les gens venaient par curiosité. Au final, beaucoup m’ont demandé leCD et m’ont dit avoir fait une belle découverte. C’est souvent la même question quirevient à la fin des concerts : est­ce vraiment moi qui écris les textes ? Les gens sontétonnés de voir que j’arrive à parler de choses que je ne connais pas encore à monâge”. Mais Chloé garde la tête sur les épaules et sait que percer dans ce milieu seraune gageure : “Je ne pars pas en me disant que je ferai ça de ma vie, mais si ça marche,tant mieux !” conclut la jeune fille qui se destine à des études dentaires.

Céline Garrigues

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Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 9

10 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

7e édition de Mélod’histoires : quand les mots se content en musiqueLa musique donne un sens au récit, et le récit prend son sens avec la mélodie : histoire et musique ne forment plusqu’un. Tel est le concept du festival Mélod’histoires qui s’installe dans quatre médiathèques du Jura et à la média-thèque départementale. Pour cette septième édition, il revient sous une nouvelle forme : un appel à projets pourdeux spectacles littéraires et musicaux a été lancé par le Conseil général.

Jusqu’en juin, la médiathèque départemen­tale du Jura organise le festival Mélod’his­toires en partenariat avec quatre média­thèques du Jura (Jura Nord, la PetiteMontagne, Jura Sud, et la région d’Orgelet).Objectif : sensibiliser le public aux mélangesdes genres littéraires et musicaux, par lebiais de spectacles dans les médiathèques.Ici, la musique n’illustre pas seulement lerecit, elle est partie prenante de l’œuvreelle­meme. Les musiques font resonner lerecit, ouvrent l’espace, donnent a imaginer.Les histoires et la musique ne forment plusqu’un langage. Des conférences, exposi­tions, ateliers de pratiques artistiques et

musicales viendront ensuite rythmer lesdeux derniers mois du festival qui a débutéen avril. Une nouveauté marque cette sep­tième édition : pour la première fois, leConseil général du Jura a souhaité intégrerles artistes et troupes théâtrales du départe­ment. Un appel à projets a été lancé pour lacréation de deux spectacles littéraires etmusicaux, autour du thème “partir ?”. Deuxcompagnies ont été retenues : l’Atelier del’Exil, et la compagnie “Va Savoir Pourquoi”.

La compagnie L’Atelier de l’ExilCette compagnie est née en 1978 de l’al­liance de deux personnes, Françoise Béné­

jam, comédienne, auteure, metteuse enscène, et Michel Beuret, musicien et compo­siteur. C’est ainsi que dès les débuts del’aventure, le travail s’oriente vers la créa­tion, l’écriture théâtrale, la place de lamusique dans le théâtre et le spectacle. Letout avec la volonté de s’ouvrir à d’autresunivers artistiques. Aujourd’hui, les ateliersde pratiques artistiques, les stages de reali­sation, l’integration de non professionnels,le recours au benevolat, permettent depoursuivre de grandes aventures theatraleset musicales en particulier avec des enfants.

La compagnie “Va Savoir Pourquoi”La spécificité de cette compagnie, créée en2010, est de trouver un langage communalliant musique, textes et jeu théâtral. Tel unfil qui se déroule, la voix parlée, chantée etimprovisée est au service d’une même his­toire. C’est ce lien que la compagnie “VaSavoir Pourquoi” explore et développe dansles différents spectacles, grâce à l’universartistique insufflé par Sandrine Bouvet etMichèle Faivre­Miny.

Programmation de la médiathèquedépartementale du Jura : Le 31 mai à 19 h au Moulin de Brainans :spectacle familial “En quête”, de lacompagnie “Va Savoir Pourquoi”.Le 4 juin à 19 h 30 au Bœuf sur le Toit :spectacle “Le voyage de Nils”, de lacompagnie l’Atelier de l’ExilPour la programmation des autresmédiathèques, rendez-vous sur le site du Conseil général du Jura

Jura - Bibliothèques

Ça va remuer à l’Oppidum !

Le 8 mai à l’Oppidum de Champagnole, le festival de musiques actuelles Popoppidumrevient pour sa quatrième édition. Pour l’ouverture de la saison des festivals, l’ambiancesera au rendez-vous !Né sous l’impulsion de l’association sportive “Champagnole Rugby”, le festival Popopidum, co­produitavec l’association Troll’s Production, revient après trois éditions prometteuses. A l’origine, le club sou­haitait diversifier ses soirées qu’il organise pour faire vivre le club et divertir les adhérents. “Puis il a faitappel à nos services en termes d’organisation. Ensuite, Troll’s production s’est un peu plus investi en co­produisant l’événement afin de le pérenniser et lui donner plus d’ampleur. La tâche est un énorme défià relever chaque année” explique Aurélien Bouveret, président et chargé de la programmation de Troll’sProduction. L’objectif des organisateurs est de conserver un fil conducteur dans la programmation àchaque édition, celui de la musique pop, tout en y apportant une touche d’évolution. “Nous avionsaccueilli le groupe électro rock La Phaze en 2012 et le public a apprécié. Sidilarsen cette année est dansla mémé lignée. Il nous fallait un groupe plus festif, nous avons opté pour Debout sur le Zinc qui a tou­jours une bonne côte dans la région et qui attire aussi un public différent. C’est l’enjeu d’un festival éclec­tique !” continue le programmateur. Cinq groupes de styles variés se succéderont donc sur scène. AvantDebout sur le Zinc, le trio jurassien The Blandest ouvrira le bal avec son rock énergique. Puis ce sera autour du quatuor électro ragga Monsieur Z, puis Sidilarsen, un des meilleurs groupes français électro rock­métal, et enfin, Sub Grabbing clôturera la soirée. Les organisateurs attendent 600 festivaliers pour cetteédition. Un challenge de taille pour un territoire rural, et qui souffre notamment de la concurrence duMoulin de Brainans et de la Rodia. “Pas facile dans ce secteur et encore moins sur Champagnole qui n’apas une habitude des concerts” conçoit Aurélien Bouveret. “Mais on y croit et on veut montrer qu’il peutse passer des spectacles intéressants à Champagnole pour les jeunes et les moins jeunes”.Le 8 mai à l’Oppidum de Champagnole dès 20 h.

Champagnole - Festival

Le groupe français Debout sur le Zinc

Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 11

Une équipe de véritables professionnelsà votre écoute !

Émana�on de l’entreprise familiale “Rubin net­toyage” créée en 1984 par Daniel Rubin, lasociété “Rubin aux services de la maison” a étéportée sur les fonts bap�smaux en 2007 à Lonspar la fille du précité, Anne Guillot­Rubin, laquellea repris avec bonheur le flambeau des affairesfamiliales il y a treize ans. Solidement implantéesur le bassin lédonien, “Rubin aux services de lamaison” rayonne par ailleurs très largement surle Jura et intervient régulièrement sur d’autrescommunes telles que Poligny, Ble�erans, Voiteur,Saint­Amour, Orgelet, Sellières ou encore sur lesecteur de Louhans où sa réputa�on, son profes­sionnalisme reconnu de son efficace et discrèteéquipe de 17 employés n’a pas tardé à a�rer verselle une fidèle clientèle de par�culiers. À la dif­férence de structures œuvrant dans le mêmedomaine d’ac�vité, l’entreprise “Rubin aux ser ­vices de la maison” s’adresse à tous les foyers etdéroule un large panel de presta�ons qui va destravaux habituels de jardinage (tonte, taille dehaies, passage de motoculteur, entre�encourant…), à la remise en état d’appartement oude maison, en passant par divers ne�oyages (vitres, vérandas, accès difficile, ne�oyage mono­brosse, haute pression sur toutes surfaces deterrasse et de murs, shampooing de moque�e etde tapis…) et le repassage à domicile ou en atelier.“Concernant ce�e ac�vité de repassage, les

clients qui le souhaite peuvent amener leurpanière au bureau et nous leur rendons leur lingedans les 48 heures”, met en exergue le responsable commercial de l’entreprise, Philippe Boitelle.Parfaitement équipés en matériel moderne etperformant, les professionnels des équipes d’in­terven�on de l’entreprise disposent de tondeuses,de taille­haies télescopiques, de débroussailleuses,d’une motobineuse, d’un souffleur à feuilles,d’une remorque de grande capacité pour collecterles déchets verts et même d’une fraise à neige !“Nos services sont exclusivement dédiés aux par­�culiers ; les ac�fs comme les retraités. Notreclientèle peut bénéficier d’avantages fiscauxcomme la déduc�bilité des impôts à hauteur de50 % et d’une TVA réduite. Des disposi�ons quis’appliquent aux résidences principales et secon­

daires et qui concernent les ascendants et lesdescendants des ayants droit, détaille ladynamique gérante, Anne Guillot­Rubin. Nospresta�ons peuvent être réglées au moyen dechèques emploi service universel (CESU) préfi­nancés par les employeurs, les caisses de retraite,caisses de retraite complémentaires, lesmutuelles, voire par certains comités d’entrepriseet caisses d’œuvres sociales”. Des disposi�onslégales dont les bénéficiaires ignorent parfoisqu’ils y ont droit où, quand c’est le cas, commentles u�liser. D’autant plus dommage que ceschèques ont une date de validité et donc… depéremp�on à respecter ! Il va sans dire que lesmoyens de paiements tradi�onnels sont acceptés(espèces, chèques bancaires sur facture). Pourmieux coller à la demande de la clientèle, “Rubin

aux services de la maison” propose des contrats àpériodicité et à durée variable prévoyant unpanachage de services. Par�culièrement soucieusede l’en�ère sa�sfac�on de son imposant porte­feuille de clients, l’entreprise met un pointd’honneur à n’employer que des professionnelsirréprochables présentant de solides références etqui ont fait leurs les exigences de ponctualité, dediscré�on, d’efficacité et de savoir­être qui régis­sent le fonc�onnement de tout le personnel de lasociété. Afin d’op�miser son ac�on, avant chaqueinterven�on, l’entreprise procède systéma�que­ment en amont à un diagnos�c réalisé in situ parPhilippe Boitelle qui réalise un devis gratuit et sansengagement : “Cela nous permet de me�re enadéqua�on les desiderata du client et la réponseque nous allons apporter”, termine ce dernier. Te

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12 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

“Scènes Méditerranéennes” revisite le Proche Orient

Le Proche Orient est mis à l’honneur pour cette troisième édition de Scènes Méditerra-néennes qui se déroule du 2 au 25 mai.Après l’Afrique du Nord en 2011et l’Italie en 2012, la session2013 de Scènes Méditerra­néennes emmène les specta­teurs dans un voyage au cœurde la création artistique duProche Orient. Des artistes avecdes parcours d’hommes et defemmes venus du Liban, d’Israëlou de la Palestine remplis desouvenirs. Autant de sourcesd’inspiration qui ont développéla richesse culturelle foison­

nante de cette région. Un patri­moine présenté sous formed’expositions, de spectacles oud’ateliers culinaires aux Juras­siens.

Une vision alternativeAttachée à la communication deScènes du Jura, Capucine Doleparle du regard différent queveut susciter cette manifesta­tion : “Scènes Méditerranéennesest une proposition qui ouvre sur

une terre qui peut paraître trèséloignée alors qu’on en entendparler tous les jours’’. Une per­ception plus proche alimentantles échanges entre le public etl’assistance : “Rencontrer deshommes et des femmes quivivent là­bas ou qui y ont vécu etle regard qu’ils nous proposentpar le biais de la création. Onreste dans le champ de l’artis­tique même si cette année il y ades tables rondes, avec des

temps de parole. La porte d’en­trée reste le champ artistique’’.

Une programmation richeAvec plus d’une vingtaine d’ex­hibitions, la programmationalterne nouveaux talentscomme Kamilya Jubran ou YuvalPick et anciens tels que le TrioJoubran, déjà accueilli dans lecadre de Scènes du Jura. Sansoublier le coup de cœur de cettesession : La Winter Family. Cettecompagnie accompagnera lespectateur dans sa découvertede l’état hébreu au travers d’unspectacle mêlant théâtre etdocumentaire.

NouveautéL’édition 2013 sera rythmée pardes temps d’échange. Alternanttable ronde, rencontre et débat,le public se forgera son idée duProche Orient comme le définitCapucine Dole : “Le dialogue etla curiosité sont bénéfiques, ilsvont vers la paix, et pas vers leconflit”.

Scène du JuraAvec Scènes Méditerranéennes,la structure culturelle départe­mentale Scènes du Jura diffusele spectacle vivant auprès d’unepopulation intergénérationnelle.Une mission complémentaireaux deux autres axes de l’orga­nisation : le soutien à la créationcontemporaine dans lesdomaines des arts vivants et lasensibilisation des spectateurspar la mise en place d’une poli­tique d'éducation artistique etculturelle.

Claire Jacquesson

La manifestation s’étalera du 2 au 25 mai dans cinq villesdifférentes. Plus derenseignements surhttp://www.scenesdujura.com/

Jura - Culture SCÈNES DU JURA LABELLISÉ SCÈNE NATIONALE

Le 5 avril dernier, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti était en déplacement enFranche-Comté et passait une partie de la matinée à Dole. Après avoir assistée à unereprésentation théâtrale et échanger avec les élèves au collège Bastié, la ministreannonçait officiellement la labellisation “scène nationale” de l’opérateur culturel duJura, Scènes du Jura, au théâtre de Dole.

C’est en grande pompe que la cérémonie se déroulait, devant un parterre d’officiels et d’élus.Née en 1997 de la fusion des théâtres municipaux de Dole et de Lons-le-Saunier, Scènes duJura, alors “théâtre missionné”, s’attache à promouvoir activement la créationcontemporaine sur l’ensemble du territoire départemental jurassien. Une initiative originaleen France, puisqu’il est rare de voir une même dynamique culturelle sur un départemententier, où les deux villes phares ont su mettre leur esprit de clocher de côté pour regrouperles moyens. Car telle est la force de Scènes du Jura : une administration unique, une équipeunique, un public commun… Aurélie Filippetti saluait d’ailleurs “un projet inédit en France” :“C’est pour cette raison que l’Etat a souhaité labelliser Scènes du Jura : c’est une reconnaissancede ce que vous avez inventé et qui doit servir d’exemple en France”. Puis elle ajoutait : “VirginieBroccard (NDLR : la directrice) sera un pilier de cette volonté forte de démocratiser la culture”.Pour Scènes du Jura, ce label est une reconnaissance du travail effectué, un gage de qualitéet il apporte une notoriété. Il apporte également des moyens financiers puisque les scènesnationales reçoivent une subvention annuelle de l’Etat. C.G.

Le Trio Joubran, invité de Scènes Méditerranéennes, avait déjà été accueilli dans le cadre de laprogrammation de Scènes du Jura.

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Les belles Italiennes à l’honneurComme chaque année depuis 11 ans, le château d’Arlay sera le cadre d’un rassemble-ment pas comme les autres, inédit en France, autour des voitures et motos italiennes,toutes marques et toutes époques confondues. La Giornata prendra ses marques le19 mai au doux ronron des Maseratis et autres superbolides italiens.

Dans cet écrin de verdure, lecadre exceptionnel du châteaud’Arlay se marie à merveille auprestige des carrosseries ita­liennes. Lamborghini, Ferrari,Maserati… d’hier et d’aujour­d’hui se côtoieront dans le jar­din de la propriété. Et sansoublier d’autres grandesmarques italiennes comme AlfaRoméo ou Fiat qui n’ont pas àrougir de leur renommée mon­diale. C’est en 2003 que l’asso­ciation organisatrice voyait le

jour, Octane 99, réunissant seizeamis avec pour passion com­mune les véhicules ancienssportifs et italiens. “Ce rassem­blement de voitures et motositaliennes toutes époques ettoutes marques est unique enFrance. Mais on ne devrait plusêtre les seuls dès la rentrée2013” explique le président del’association Jean­Claude Puget.“Ce qui nous passionne ? Lamécanique, les lignes, l’histoiredes marques italiennes. Aussi

bien les marques prestigieusesqui sont une référence mondiale,que les autres marques”. Auprogramme de cette journéeconviviale où les passionnéscomme les curieux pourrontéchanger et se rencontrer : unebalade autos et motos le matinautour du vignoble jurassien,une visite du château, et desexpositions de modèles réduits.

C.G.

Le 19 mai à Arlay à partir de 9 h

Arlay - Autos-motosLons-le-SaunierNADÈGE LOISEAU VIENT PRÉSENTERSON FILM À LA MÉDIATHÈQUEL’association Franche-Comté Cinéma en partenariat avec lenouveau Centre culturel communautaire des Cordeliersorganise le 3 mai une soirée pour découvrir en avant-première le film de Nadège Loiseau, “Le locataire” qui s’esttourné cet été à Orgelet et autour de Lons-le-Saunier. Pourl’occasion, la réalisatrice et une petite partie de l’équipe detournage reviennent en région pour prendre le temps departager avec le public ce film aux personnages trèsattachants. Un temps d’échange autour du film et dutournage sera organisé à l’issue de la projection qui seclôturera autour d’un verre.

Un film léger et drôle sur un sujet très sérieuxPositif ! Le test de grossesse de Nicole est formel, elle estenceinte. A 54 ans, Nicole est tout sauf préparée à une telledécouverte. Terrienne et pragmatique, elle s’efforcehabituellement d’être le pilier d’une famille dont finalementtout le monde dépend. Mais cette nouvelle ébranle un peuson petit monde…Le vendredi 3 mai à 20 h au Centre Culturel Communautaire des Cordeliers

EN MAI À LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRENATURELLE DU JURALa géologie et la botanique seront à l’honneur duprogramme de mai de la SHNJ du Jura.Le mercredi 1er mai est organisée une sortie commune avec laSociété d'Histoire Naturelle de Champagnole : la géologie dela région de Saint Claude (rendez-vous à 9 h sur la place del’église de Lavans-lès-Saint-Claude, organisateur PaulCornier : 09 75 90 79 12). Le dimanche 5 mai est prévue une visite le matin du sentierbotanique et du château de Mirebel (midi, repas tiré du sac,

rendez-vous à 10 h parking de Mirebel, organisateur DenisTarare : 03 84 43 37 47.Le vendredi 10 mai, place à une conférence à 20 h 30 aucentre social, 2 rue de Pavigny à Lons-le-Saunier (lesrenonculacées, par Joseph Martin et Denis Tarare).Activités sont ouvertes à tous

Promotion territorialeJURATHERMES S’INVITE SUR LE PETIT ÉCRANPour la troisième année consécutive, l’associationJurathermes lance une offensive de charme à la télévisionjusqu’au 13 mai, sur France 3 Bourgogne et Franche-Comté.Deux semaines de campagne et 102 spots publicitairesdiffusés pour développer la notoriété et l’image des thermesde Salins-les-Bains et de Lons-le-Saunier. Le dispositif decampagne prévoit de toucher près d’un habitant sur deux enBourgogne et en Franche-Comté, pour plus de 7 millions decontacts.

LES VINS DU JURA DÉBARQUENTÀ LONDRES !Le 14 mai, 27 producteurs du Jura présenteront à Londres lesvins du plus petit des grands vignobles de France. Ilsprésenteront la gamme complète des Vins du Jura afin devaloriser leur savoir-faire et de développer leur notoriétéauprès des distributeurs et potentiels partenaires. Expertedans le domaine viticole et amatrice invétérée des Vins duJura, Wink Lorch, écrivain-journaliste, est invitée pourprésenter les Vins du Jura ainsi que les diverses techniques devinification du terroir. Cet événement est égalementl’occasion de goûter aux spécialités franc-comtoises. Ainsi, lesproduits typiques de la région comme la Saucisse deMorteau, la Saucisse de Montbéliard ou le Bresi (charcuteriefaite à partir de bœuf salé, séché et fumé) seront mis àl’honneur durant la journée.

Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 13

“Bonjour Jean­Luc ! J’ai besoin de vous :durant l’hiver ma haie a souffert et untrou s’est formé. J’ai besoin de vosconseils pour replanter quelque chose…”.Tout juste passé les portes des serres dumagasin sur lesquelles veille jalousementdepuis trois ans Jean­Luc Rebouillat qu’oncomprend aussitôt le degré de l’attache­ment relationnel et la complicité amicalequi unissent le sympathique propriétairedes lieux à une fidèle clientèle dont il estdevenu le partenaire privilégié. Titulaired’un Brevet de

technicien agricole, l’homme aux “poucesverts” a exercé ses multiples talents chezdes horticulteurs et en jardinerie de larégion durant une bonne vingtaine d’an­nées avant de se décider de s’installer àson compte en reprenant l’enseigne LeJardinier, à Messia, à 5 minutes en voiturede Lons. Producteur de fleurs et de plantsde légumes, Jean­Luc dirige depuis uneéquipe de professionnels aguerris qui,outre le vécu et les compétences avéréesdu patron, s’appuie sur l’expérience d’unpépiniériste reconnu. Avec comme leit­

motiv commun : l’engagement person­nel et le service rendu au client

en corollaire d’une disponibi­lité et d’une écoute de tous

les instants. “Si un clientrecherche une planterare, je fais tout ce qui

est en mon pouvoir pour la lui procurer”,évoque le jeune chef d’entreprise. Soi­gneusement alignés, choyés et bichonnéssous les vastes serres du Jardinier, unetrentaine de variétés de tomate, un vastepanel de plantes à massif et d’arbustescôtoient des rayonnages de graines detoutes sortes et des bulbes à fleurs qui ausortir de l’hiver n’attendent plus que de…prendre racine pour s’épanouir dans laterre jurassienne à l’entour. À quois’ajoute une jolie collection de poteriesen terre cuite ou émaillée, en pierrereconstituée et des objets décoratifs duplus bel effet. Jean­Luc, en véritable spé­cialiste qui n’a pas pour habitude deraconter des… salades, propose par ail­leurs un vaste choix de légumes à repi­quer (choux, plantes aromatiques,salades, pommes de terre, oignons, écha­

Horaires d’ouverture :Ouvert tous les jours

de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h.Dimanches

et jours fériés inclus.

Jean-Luc Rebouillat,

le Jardinierqui “fait des fleurs” à ses clients� Publ i rédac t ionne l

Le Jardinier - Rue Emmanuel-Vauchez -Sortie de Messia, en direction de Lyon, (à côté des Piscines Desjoyaux). 39 Messia-sur-Sorne. 03 84 24 21 76 ou 06 81 27 32 01

lotes, ails…) et de nombreuses plantesaromatiques qui viendront bientôt agré­menter les barbecues du dimanche et lessalades composées estivales. Versantpépinière, on trouve de coquets bonsaïsmais aussi de plus inattendus palmierscapables d’encaisser sans broncher unetempérature jurassienne hivernale (­18°),des buis taillés et un florilège de plantesd’agrément dédiées aux terrasses et auxjardins que les clients sont invités àdécouvrir en visitant les serres de pro­duction. Mais l’actualité du Jardinier deMessia, à cette période de l’année c’estbien sûr les plantes à massifs comme legéranium, le bégonia et le pétunia. L’oc­casion pour Jean­Luc de faire un cadeaude circonstance à sa fidèle clientèle qui,pour trois sacs de 40 litres de terreauachetés, repartira avec un sac offert par la

maison et les précieux conseils d’utilisa­tion qui vont avec. Et comme chez le Jar­dinier la notion de service et de proximiténe sont pas de vains mots et qu’on esttoujours prêts à vous faire… une fleur, onse propose d’assurer gratuitement lalivraison de vos achats dans un rayon de25 km et même de vous louer des plantesd’agrément pour des événements festifsparticuliers.

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Jean-Luc Rebouillat (à droite), accompagné de sa sympathique équipe

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14 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

Affiliée à la Fédération française des coopé­ratives et groupement d’artisans (FFCGA),en 2008 Artisans à domicile a été la pre­mière coopérative artisanale de “Services àla personne” de France agréée par les ser­vices de l’Etat. Un indispensable sésame quilui a été renouvelé cette année par la Direc­tion régionale des entreprises, de la concur­rence, de la consommation, du travail et del’emploi (DIRECCTE) et qui lui est désormaisdéfinitivement acquis. Créé à Lons­le­Sau­nier le 18 avril 2008 avec 14 artisans, cegroupement de professionnels émérites, quivient de fêter son cinquième anniversaire,compte désormais 49 entreprises adhé­rentes réparties ça et là un peu partout dansle département. Fruit de la collaborationactive engagée par la Chambre des métierset de l’artisanat du Jura, par des artisans

jurassiens soucieux de faire bénéficierd’avantages fiscaux à leur clien­

tèle, la FFCGA et l’ex­

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Direction départementale du travail, Arti­sans à domicile intervient dans quatredomaines distincts : l’entretien des parcs etjardins, le petit bricolage, l’assistance, l’ins­tallation et le dépannage informatique, et lenettoyage domestique à destination desparticuliers. S’appuyant sur une gestionadministrative centralisée et efficacementorganisée, la structure peut faire valoir unecomplémentarité de compétences, uneréactivité optimale due à sa proximité avecles donneurs d’ordre, des savoir­faire recon­nus, une pratique quotidienne basée sur ladiscrétion des interventions et l’applicationau quotidien d’une charte déontologiquequalitative sans faille qui séduisent uneclientèle chaque jour plus importante. Carn’intègre pas le réseau Artisans à domicilequi veut : les professionnels qualifiés candi­dats à l’intégration au sein de la coopérativedoivent au préalable montrer patte blancheet justifier a minima de trois ans d’inscrip­tion à la Chambre de Métiers et/ou au regis­tre du commerce. Au surplus, toutes lesprestations effectuées par les artisans coo­

Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 15

Les oxydogravures de Guy Breniaux au service de la littérature fantastiqueArtiste peintre originaire de Lons-le-Saunier, Guy Breniaux signe les illustrations du dernier ouvrage de Jacques Rittaud-Hutinet, “...et tout serait del’ombre” qui vient de paraître aux éditions lédoniennes Aréopage. Sa technique originale et unique en France, que le peintre a élaborée il y a trenteans, se prête particulièrement bien à l’esprit du roman, mêlant art et fantastique.

Le triangle magique de Besan­çon : nous voici plongés dansl’ambiance du nouveau romande Jacques Rittaud­Hutinet,paru aux éditions Aréopage.Dans cet ouvrage où se marientfantastique, art et archéologie,le lecteur est plongé dans unesérie d’étranges phénomènesqui entourent le sculpteur Kirill

Ledensky et ses statues, jusqu’àun dénouement final en apo­théose. Originaire de Besançon,auteur de nombreux ouvragesen particulier sur Claude­NicolasLedoux et sur les freres Lumiereet le cinema, Jacques Rittaud­Hutinet n’en est pas à sa pre­mière collaboration avec leLédonien Guy Breniaux, père de

la technique de l’oxydogravure.C’est le quatrième ouvrage illus­tré par le peintre depuis unequinzaine d’années. “Nousavons une sensibilité et une aspi­ration artistique commune. Ilretrouve dans mon inspiration etmon graphisme des idées pourécrire” explique Guy Breniaux. A67 ans, le Jurassien a immédia­

Lons-le-Saunier - Littérature

tement été séduit par l’am­biance mystérieuse enveloppantle roman de son ami : “Il se ditsouvent que les sculpteurs viventbeaucoup de drames dans leurcréativité, ils seraient atteintspar un art en trois dimensions,avec un mystère qui lesentoure”. Une atmosphère quiallait se prêter particulièrementbien à sa technique mise aupoint il y a trente ans, l’oxydo­gravure. “Certaines de mes oxy­dogravures l’avaient déjà inspirépour cette histoire, puis j’en airefait quelques­unes après sonpremier écrit. Ce fut un beléchange” continue Guy Bre­niaux.

Similitudes entrel’oxydogravure et lasculptureC’est en 1983 que Guy Breniauxréalise sa première oxydogra­vure, technique originale oùl’empreinte et l’oxydation dedifférents métaux deviennentgravure. “Cette techniqueapporte des couleurs naturellestrès difficiles à obtenir avec un

procédé classique. Elle permetd’obtenir des gravures uniques”.Une technique qu’il n’a eu decesse d’améliorer depuis.“Grâce à mes amis chimistes, ona découvert que les tanins desbois pouvaient modifier les cou­leurs des oxydes. C’est une expé­rimentation continuelle”. Lorsd’un stage qu’il réalisait il y aplusieurs années en sculpture, lepeintre a tout de suite établi unrapprochement entre l’oxydo­gravure et la sculpture, un desthèmes du roman de JacquesRittaud­Hutinet. “J’ai toujoursété impressionné par la sculp­ture : le sculpteur fait apparaîtresur un caillou des formes de sonesprit. L’oxydogravure, c’estpareil. Le résultat est abstrait,comme la forme dans le caillou.J’y vois des personnages, desformes”.Pour les amateurs d’art, de litté­rature et de fantastique, nuldoute que ce roman fera desheureux !

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Editions Aréopage, 24 euros,

20 années de travail des Amis deChevreaux racontées dans un ouvrageL’association des Amis de Chevreaux Chatel et le Centre jurassien du patrimoine s’asso-cient pour livrer une publication originale sur le Château de Chevreaux, “Le Château deChevreaux. Entre rêve et réalité”, témoignage unique sur l’aventure des Amis de Che-vreaux qui ont reconstruit des murs entiers à partir des ruines de l’édifice.

20 ans de témoignages de béné­voles de l’association des Amisde Chevreaux Chatel : voici leciment qui a permis à MarianeBenoit, la rédactrice, de bâtirson ouvrage. Un travail defourmi et de précision, un peucomme celui des bénévoles del’association, qui, régulièrement,s’activent sur les chantiers poursauvegarder ce patrimoineunique. Créée en 1990, la struc­ture a pour but la sauvegarde etla mise en valeur des sites duchâteau de Chevreaux et de

Chatel, par le biais de chantiersinternationaux de jeunes béné­voles, et de stages pour décou­vrir la taille de pierre et lamaçonnerie au mortier dechaux. Elle gère également l’ac­cueil touristique du site, lesvisites de groupes, les anima­tions scolaires… Un double tra­vail de valorisation : la recons­truction via les chantiers etstages, et la mise en valeur dusite auprès des touristes. L’aven­ture de cette publication est néede la rencontre entre les deux

Chevreaux - Publication

associations, l’ACC et le Centrejurassien du patrimoine. C’esten 2009 que le travail commen­çait pour livrer aujourd’hui unouvrage sur l’histoire du châ­teau, de l’association, pour toutpublic. Le long des 46 pages, ony découvre comment les béné­voles se sont retrouvés à bâtirles murs entiers du château, àpartir de ruines recouvertes delierre et de ronces. C’est le pre­mier ouvrage de ce type sur lesite. Il y avait déjà eu une publi­cation, mais axée sur la généalo­

gie des anciens propriétaires.De son côté, le Centre jurassiendu patrimoine, éditeur du livre,intervient régulièrement sur lesite de Chevreaux, à la demandede l’ACC, pour proposer des ani­mations aux enfants. Une bellerencontre qui a permis à

Mariane Benoit de mettre enlumière et rendre accessible augrand public vingt années d’in­vestissement.

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CJP éditeur, 26 euros. Pour commander le livre : CJP au 03 84 47 43 37

16 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

C’est parti pour le 18e Jura de haut en basLes Cyclos de l’Amicale Laïque organisent pour la18e année consécutive Le Jura du Haut en Bas, la grandemanifestation VTT de printemps.L’idée de proposer aux partici­pants un parcours alliant décou­verte touristique et pratiquesportive, aventure et originalité,est née lors de la préparation dela semaine fédérale de cyclotou­risme organisée en 1995 à Lons­le­Saunier. Passer dans la mêmejournée du Haut­Jura, quelquesfois encore enneigé, à la plainedéjà fleurie par le printemps,utiliser majoritairement sentierset chemins non goudronnés,découvrir les différents étagesdu massif ainsi que les paysagescorrespondants, représenteencore une forme d’aventure.La différence entre l’altitude dedépart (1 100 m) et celle de l’ar­rivée (250 m) permet raisonna­blement de parler d’une des­cente… mais n’oublions pas que

les plis jurassiens se présententcomme les grandes marchesd’un escalier qu’il convient demonter au préalable. 17 ansaprès, le nombre de participantsatteint plus de 1 600 personnes.Parmi elles, un fort contingentfranc­comtois (60 %), le reste,soit environ 600 personnes, pro­venant des autres régions deFrance et même de Suisse.Un parcours assez classique de100 km, entre Lamoura et Lons­le­Saunier, sur lequel sont posi­tionnés des départs intermé­diaires : Château­des­Prés (75 km),Les Ronchaux (55 km) et Mesnois(30 km). Des innovations pourcette édition : d’abord au niveaudu parcours, avec notammentune arrivée sur Lons par la voiede l’ancien “tacot” de la reculée

Sports / Loisirs

de Revigny. Et également auniveau des inscriptions, puisqu’ilsera toujours possible de s’ins­crire jusqu’au matin du départseulement à la permanence deJuraparc à Lons. Au plan organi­sation, tout est prêt pour quecette aventure soit une bellejournée de VTT et de nature. Plu­sieurs ravitaillements seront à

disposition des participants,avant qu’un casse­croûte répara­teur leur soit servi à l’arrivée.Balisage du parcours, couvertureradio, infrastructure secours…sont le gage de sécurité maxi­mum de cette randonnée. Eneffet, le jour J, 130 bénévolesaccompagneront les participantstout au long de la journée.

En brefBOXE : LACOMBE ÉLIMINÉ DU TOURNOI DE FRANCELors du gala de boxe organisé le mois denrier à Lons-le-Saunier,Franck Petitjean (Clichy) a battu aux points Mickale Lacombe(RALons). C’est donc Petitjean qui ira en demi-finale du Tournoi defrance des super légers. Il s’est qualifié à l’issue d’un combatd’une rare intensité. Très déterminé et courageux, le Jurassien adonné les coups les plus nets mais Petitjean moins puissant atouché davantage. Mihail Orlov (Courbevoie) a battu par koGueram Khatchaterian (RA Lons) pour le critérium national des

mi moyens. Le boxeur de Lons a bien commencé, mais il a pristrop confiance et s’est fait durement touché au troisième roundpar un boxeur qui lui était supérieur.

RALLYE DU VAL D’ORAIN 2013Organisé par l’ASA Jura, ils se diputera les 18 et 19 mai prochainsautour de Chaussin. Le rallye du Val d’Orain représente un parcoursde 190,60 km. Il est divisé en deux étapes et quatre sections. Ilcomporte huit épreuves spéciales d’une longueur totale de40,30 km.

Le festival international de DoleCirque et fanfares revient poursa troisième édition les 18 et19 mai. Les rues, les places etespaces publics dolois seront lethéâtre des cuivres, fanfares,musiques des quatre coins dumonde, et des arts de rue.12 fanfares, 7 spectacles de rue, dix nations représentées,50 concerts gratuits, 150artistes seront réunis pour cegrand rendez­vous unique. Unmoment festif qui s’articuleraune nouvelle fois autour de lacoupe du monde des fanfares.Au fil de ces 48 heures, vousdécouvrirez une multitude de

cultures musicales : rythmes algériens envoûtants, génériques de dessins animésjaponais, hard­rock sauce fanfare… Tous les spectateurs pourront voter pour l’at­tribution du “Prix spécial du public”. Les arts de rue seront mis à l’honneur avecsept compagnies, dont deux en Place Nationale. Autre nouveauté, les Circassiensseront de la partie dans la grande parade des fanfares du 18 mai.

Cirque et fanfares : le festival qui fait résonnerles rues de Dole

Dole - 18 et 19 mai

Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 17

NAISSANCESNathalie de Philippe MAURON et Luiza­Florentina SAVU, ArthenasFanette de Olivier FEBVRE et Audrey SERDET,Barésia­sur­l'AinJules de Romain ROZE et Élise PERRIN,BornayBaptiste de Clément RICHARD et AurélieSIVET, ChaumergyPaul de Nicolas BARSU et Emeline CAZOT,ChavériaCharlie de Nicolas JACOB et Gaëlle PAROISSE,ConliègeGianni de Anthony LAZZARONI et MarieCATTENOZ, Cousance

Laura de Laurent PERRIN et ClaireVAUBOURG, CrançotAziz de Sahin YOLCU et Ayla DEMIR,CrotenayPaul de Sylvain BOSSU et StéphanieFONTAINE, GevingeyLoane de Ludovic GENTELLE et ChloéLEIGNEL, GevingeyAlban de Pierre GUILLAUMA et CatherineGRANDVAUX, Le VernoisLauriane de Christophe PERREY et CélineZIMMERMANN, Les RepôtsLou de Tristan MILLARD et AlexandraBASBOIS, Lons­le­SaunierLucas de Adrien PICHERY et Sylvie ANCEL,Lons­le­Saunier

Nadine de Habib RACHDI et NadiaBERRAHOU, Lons­le­SaunierValentina de Mickaël BRISET et AnneGAUDILLIERE, Lons­le­SaunierMathis de Ludovic FUMEY et AnabelleVOLATIER, Lons­le­SaunierTiméo de Thiébault POMATHIOS et JulieLANTY, MacornayLorys de Stéphane LINDER et AmandineGUILHEM, MacornayEmma de Joël CHARRIÈRE et AngélineGAUTHEY, MontholierSasha de Cédric DENETRE et Céline CAPRON,MontholierCamille de Jean­Paul NOUYRIGAT et ClotildeGIMAZANE, Relans

Jeanne de Jean­Paul NOUYRIGAT et ClotildeGIMAZANE, RelansArthur de Pascal MALFROY et MirelaSTACHIE, Saint­Maurice­CrillatLoryne de Franck BAUDET et SophieBERNARD, Sainte­AgnèsInès de Abdellah SALIH et Aurélie COLIN,TrenalLuka de Jérôme UNY et Magali BADAUT, Vers­sous­SellièresLéo de Frédéric PELLETIER et Laure MOYNE,VevyLino de Thibaut DÉZIER et Fanny PEREIRA,VincellesLéïa de Pierre­Jean SACLIER et Céline BILLET,Voiteur

DÉCÈSPERNIN Michel, Augisey, 86 ansROUSSELOT Maurice, Bletterans, 87 ansGENTELET Nicole, Chambéria, 76 ansBRULEBOIS Michel, Chaumergy, 83 ansHERBILLON Pierre, Chilly­le­Vignoble, 86 ansCAPRA Henriette, Courbouzon, 86 ansVAGLIA Thérèse, Cousance, 91 ansFLAMIER Jeannine, Cousance, 90 ansGAUTHERIN Guy, Crançot, 60 ansHUGUENIN Georges, Desnes, 70 ansBROCCO Joseph, Frébuans, 87 ansMICHAUD Anne­Marie, La Marre, 76 ansRAJCI Josip, Le Louverot, 67 ansAUDRY Denise, Lons­le­Saunier, 91 ans

MALFROID Aimé, Lons­le­Saunier, 83 ansMOREAU Patrice, Lons­le­Saunier, 64 ansPONCET Denise, Lons­le­Saunier, 99 ansARBEY Georgette, Lons­le­Saunier, 89 ansGACHÉ Louis, Lons­le­Saunier, 88 ansMASINI René, Lons­le­Saunier, 88 ansLARDERET Renée, Lons­le­Saunier, 90 ansBAUDET Gabriel, Lons­le­Saunier, 88 ansBOSSU Emilie, Montmorot, 98 ansVIVANT Violette, Orgelet, 83 ansDUVERNET Raymonde, Perrigny, 79 ansMORET André, Publy, 89 ansJOLY Roger, Saint­Lothain, 85 ansTHIBERT Nicole, Trenal, 59 ansBERNARD Marc, Voiteur, 69 ansTHEVENOT Jeanne, Voiteur, 89 ans

ETAT C IV I L

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nous est communiquée

par les organisateurs.

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La Routedes VillagesBaume-Les-MessieursVide-greniersDimanche 5 MaiCamping municipal. Entrée gratuite. Réservation stand au06.87.26.12.97 (2¤ le m.l).

BeaufortPuces des couturières et des loisirs créatifsSamedi 4 MaiDe 9h à 17h30, réservées auxparticuliers, 6 euros la table de2 m. Entrée gratuite. Renseigne-ments : Annie Bernard au03.84.25.10.41

CourlaouxLa Pologne à découvriravec le Foyer RuralDu 17 au 26 MaiLe Foyer Rural de Courlaouxorganise un voyage en Pologne,un circuit en tout inclus, audépart de Lons-le-Saunier, survol régulier Air France. Décou-verte de Varsovie, Cracovie, Mal-bork, Posdan, Gdansk... Inscription et Renseignements :06 85 56 05 67

RECETTE

� 16 jaunes d’œufs

� 300 grammes de sucre glace

� 150 grammes de Juramelli

� 250 grammes de blanc d’œufs

� 350 grammes de sucre semoule

� 800 ml de crème UHT

• Commencer tout d’abord par clarifier les œufs (séparer les blancsdes jaunes).

Réaliser la crème fouettée :• Tout d’abord fouetter la totalité de la crème très froide à vitessemoyenne jusqu’à ce que le volume initial double.• Ensuite la serrer à vitesse maximale. Elle doit être le plus ferme pos-sible.• Attention de ne pas la faire tourner en beurre.• Réserver au froid.

Réaliser le sabayon :• Mélanger jaunes d’œufs, sucre glace et Juramelli puis fouetter àpleine vitesse.• Le mélange doit blanchir et augmenter de volume pour obtenir unemousse homogène.• Débarrasser et garder à température.

Réaliser la meringue Suisse :• Mélanger les blancs et le sucre puis monter au fouet électrique.• Lorsque la meringue est prête, sa texture est compacte.

Progression

Ingrédients

Soufflé glacéau Juramelli

Dressage

• Assembler le sabayon et la meringue àl’aide d’une spatule caoutchouc en enro-bant.

• Une fois le mélange homogène, ajouterla crème montée selon la même méthode.

• Mouler ensuite dans des cercles diamètre 6,5 cm hauteur 4,5 cm oudans des pots en aluminium. Réserver au congélateur pendant24 heures minimum.

Cette recette vous estofferte par la brasserie

Le Strasbourg

18 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

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Pays de Lons n°72 - Mai 2013 / 19

LES BATISSEURS RÉUNIS

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20 / Pays de Lons n°72 - Mai 2013

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GainageTubage

Créée le… lendemain de la fête du tra­vail, l’entreprise Auger RCGT, dont lesiège social est installé à Nevy­sur­Seille,fêtera son deuxième anniversaire le2 mai prochain. Et le jeune gérant, Auré­lien Auger, et ses deux employés aurontcette année deux bonnes raisons defêter l’événement en grande pompepuisqu’il s’accompagnera de l’ouverture,à Saint­Aubin, 24, Grande rue (face àl’église), d’un magasin flambant neuf de100 m2 spécialisé dans le négoce depoêles à bois et à granulés. Une activitécomplémentaire de la pose et l’installa­tion de poêles, du ramonage et de lacréation de conduits et le tubage decheminée qui constituaient jusqu’alorsl’essentiel des activités quotidiennes dela dynamique entreprise. Prévenant lemoindre désir de sa future clientèle etsoucieux de son confort, Aurélien Auger,lui­même père de famille, a mêmeprévu dans son magasin un espace dédiéaux enfants en aménageant un “coindétente” ludique à leur intention. Dansson magasin, Aurélien Auger distribueraen exclusivité les poêles des marquesAltech, Austroflamm et Danskan : “Ce

sont des poêles à accumulation de cha­leur haut de gamme. Ils diffusent unechaleur douce et rayonnante qui permetd’obtenir une inertie de 12 heures d’auto­nomie. Ces poêles à bois dernière géné­ration et de haute technologie ont unrendement qui peut atteindre 89 %”,explique le sympathique artisan, titulaired’un certificat de fumisterie obtenuauprès de la CAPEB du Jura. Quoi qu’il ensoit, pas de mauvaise surprise à attendrepuisque le matériel distribué par AugerRCGT est garanti 5 ou 6 ans, pièces etmain­d’œuvre. Un équipement que l’en­treprise s’engage au surplus à livrer et àinstaller dans un délai compris entre 4 à 6 semaines : un véritable exploit comparéà ce qui se pratique par ailleurs… Pourautant, en professionnel confirmé, Auré­lien Auger ne veut pas faire tout et n’im­porte quoi : “Avant de vendre et d’instal­ler du matériel, je me rends sur placepour effectuer un diagnostic de faisabilitéentièrement gratuit. Nous nous assuronsque la cheminée est conforme et que lapuissance du chauffage sera adaptée à laconfiguration des lieux, à la superficie de

la maison et en regard de l’isolation desfenêtres et des fermetures”. Agréée parles compagnies d’assurance, confortéepar une couverture décennale, AugerRCGT fait bénéficier au grand public deson savoir­faire et d’une expertise profes­sionnelle qui ont valu à l’entreprise, qui,comme… ses poêles à bois, rayonneaujourd’hui dans toute la région Franche­

Comté, la pleine satisfaction d’une clien­tèle chaque jour plus importante et, encorollaire, une réputation sans tâche.“Notre exigence, c’est la satisfaction duclient. Nous effectuons un travail soignéet propre”, fait valoir Aurélien Auger dontla gamme de poêles et les réalisations quifont sa légitime fierté sont à découvrir auplus vite sur internet.

24, Grande Rue - 39410 Saint-Aubin - 03 84 81 23 07 - 06 78 73 63 47898 route de la vallée - 39210 Nevy-sur-Seille - 03 84 85 29 69 - 06 40 11 89 01

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