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Etes-vous sûrs d’avoir tout vu

Etes-vous sûrs d’avoir tout vu

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1. Le tuning des années follesDe 1920 à 1930, des bouchons de radiateur dessinés Cartier ou Lalique habillent la proue saillante des capots allongés des limousines. En France comme aux Etats-Unis, ces « mascottes » font fureur. Véritables phénomènes de mode, elles incarnent à grande échelle la première volonté de personnaliser sa voiture. On y affiche sa personnalité, voire ses fantasmes. Avec humour, rage, fierté ou tendresse. La collection Dutreix, uniquement déclinée sur le thème animal, des chiens aux oiseaux, en passant par les singes et les lions, est unique au monde. Cette collection unique au monde de 343 mascottes… est à la Cité de l’Automobile.

2. Un petit air de PompéiCôté déco, en cette fin de XVIIIe siècle, la tendance est d’offrir un petit air de villa pompéienne à son intérieur. Tapisseries, boiseries et soieries aux motifs antiques donnent le ton chez les aristocrates. A défaut… on s’offre l’illusion du luxe en tapissant ses murs de papier peint en arabesques. Le succès, sans précédent, est international ! Des Etats-Unis à l’Oural, ces figures de personnage à la fois animal et végétal dansant en apesanteur parmi des tresses de fleurs, sont reconnus comme les chefs d’œuvre du papier peint français du 18e siècle. Ce rare panneau en arabesque du sieur Réveillon… est au Musée du Papier Peint.

Balade en terres méconnues

Ils sont insolites, méconnus, rigolos, géniaux ou simplement très beaux. Quoi ? Où ? Comment ? Pourquoi ?Visite privée au cœur de vos musées pour dépasser vos certitudes. Non ! Vous n’avez pas tout vu…

3. La loco de la renomméeQuel constructeur de génie, né d’un père balte et d’une mère écossaise, fit la renommée de la SACM ? C’est Alfred de Glehn, en mettant au point en 1886 la locomotive à vapeur 701 Nord. Révolutionnaire, équipée d’un système compound à quatre cylindres, elle permet d’économiser le charbon et pose en star à l’Exposition Universelle de Paris en 1889. Dès lors, les commandes affluent de toute l’Europe jusqu’aux lointains Chemins de fer Prussiens.La 701 Nord… est à la Cité du Train.

4. L’Orient sur toiles Lumière vive, couleurs éclatantes, costumes et personnages pittoresques, casbah et flots bleus en perspective : L’entrée du chérif d’Ouezzane à la Mosquée de Georges Clairin illustre à merveille l’orientalisme triomphant qui fait fureur chez les peintres du XIXe siècle. Le musée des beaux-arts de Mulhouse abrite une très belle collection d’œuvres orientalistes, histoire de voyager sur les toiles. Le charme de l’orient à travers une riche collection… au Musée des Beaux-Arts.

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5. L’ancêtre de l’écran plat Son tube cathodique est tellement long que le poste de télévision doit reposer verticalement dans un meuble en marqueterie. L’écran fait face au plafond et un miroir, rabattable, permet de suivre le programme, vingt minutes par jour, installé devant le poste. On est en 1936 et Marconi commercialise ce modèle rarissime de téléviseur.Le téléviseur à miroir… est au Musée EDF Electropolis.

6. Une collection unique de bâtiments industrielsUn parcours unique en France sillonne le Parc de Wesserling-Ecomusée textile. Fléché et ponctué de panneaux explicatifs, il pénètre la 1ère collection grandeur nature de bâtiments témoignant de l’évolution de l’architecture industrielle du 18e siècle à nos jours. Une belle balade au cœur de l’ancienne manufacture royale de 70 hectares entre architecture et jardins.Le sentier de l’architecture industrielle… est au Parc de Wesserling-Ecomusée Textile.

7. Tissus du mondeQuel rapport entre cette veste indigo thaïlandaise rehaussée de broderies, ce rou-leau de kimono japonais de douze mètres de long et ce tapis de dos d’âne albanais tissé de fil d’or ? Reflets de sensibilités, de techniques et de cultures différentes, ils expriment toute la prodigieuse diversité d’impression textile imaginée par les hommes à travers le monde. Un art décoratif qui en dit long sur les codes esthétiques et symboliques…Ces étoffes du monde entier… sont au Musée d’Impression sur Etoffes.

8. Un cadeau royal Ce visage royal ne vous est pas inconnu… Vous pensez bien sûr être au château de Versailles ? Ce portrait de Louis XIV offert par Sa Majesté en personne se trouve en fait au Musée historique. 1681 : toute l’Alsace est tombée aux mains du Roi de France. Seule la République de Mulhouse reste indépendante et ne sera jamais inquiétée par le roi à la faveur d’un subtil jeu d’alliance avec la Suisse. Le portrait de Louis XIV, don du Roi… est au Musée historique.

9. Art brut : l’œuvre surprenante d’André Bindler Des maquettes d’églises de la vallée de la Doller ou des scènes de fenaison côtoient des statues du Général de Gaulle, le Château du Haut Koenigsbourg ou la Tour Eiffel plantée entre un phoque et un kangourou. Ancien ouvrier du textile, André Bindler donne forme à son imaginaire en investissant sa maison d’une collection de sculptures richement colorées. Il offre son œuvre surprenante à l’Ecomusée d’Alsace en 1992.Le musée André Bindler… est à l’Ecomusée d’Alsace.

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1. 170 tonnes de fonte d’acier et de cuivre, 15 mètres de long, 8 mètres de largeMais aussi une roue de 6 mètres de diamètre, 300 points de graissage à vérifier chaque heure, 20 000 heures de travail de restauration… C’est pour sauver de la destruction le groupe électrogène à vapeur Sulzer BBC, fleuron du patrimoine industriel mulhousien, que fut créé le Musée EDF Electropolis. Ses collections, riches de plus de 12 000 objets, racontent l’histoire de l’électricité de l’Antiquité à nos jours.

2. Côté maison : 10 000 objets de l’art de vivre

Le Musée Historique est une véritable caverne d’Ali baba. Il abrite la plus ancienne et la plus importante collection régionale d’objets du

quotidien, témoins de l’art de vivre depuis le XVIe siècle. Mobilier, jouets, vêtements, monnaies, bijoux, ou encore ustensiles de cuisine sans oublier les pièces les plus inattendues, comme ces gaufriers arborant les armoiries des grandes familles mulhousiennes! Il était bien vu de donner au musée un objet de sa « maison »…

3. 102 locomotives, voitures et wagons sur 15 000 m² d’exposition

La Cité du Train est le plus important musée européen du chemin de fer… et le seul à mettre en scène son matériel. Rendez-vous avec des trains de légende comme la luxueuse voiture présidentielle PR1 d’une masse de 52 tonnes : verres gravés de Lalique, lavabo en argent massif, et plafond en marqueterie.

Histoires de trésors

Mulhouse est la capitale européenne

des musées techniques.

Ce n’est pas par hasard…

4. 5600 employés à la Manufacture Royale de Wesserling

Dès 1786, les industriels de Wesserling obtiennent le label « Manufacture Royale ». Vingt ans plus tard, ils sont le plus gros employeur du département. En 1850, ils sont les premiers européens à maîtriser toute la chaîne de fabrication du tissu : filage, tissage, blanchiment, impression. Site unique en Alsace inscrit aux monuments historiques, le Parc de Wesserling-Ecomusée textile, comporte notamment une grande chaufferie de 20 mètres de haut et 2000 m2 au sol.

5. Une collection privée de 437 véhicules

123 Bugatti, 159 véhicules antérieurs à 1914, 155 voitures de course et

de prestige ! Bienvenue au cœur de la collection privée constituée par les frères Schlumpf de 1957 à 1963, abritée dans leur filature de laine mulhousienne. Elle regroupe 97 marques différentes dont 60% françaises. La Cité de l’Automobile -musée national- collection Schlumpf, est aujourd’hui le plus grand musée automobile du monde. Il s’étend sur plus de 25 000 m2.

6. 1600 planches de bois gravées

Mondialement réputé, le papier peint panoramique de 16 mètres de développement sur 5 mètres de haut est le fleuron de la manufacture de Rixheim. En 1850, il faut 1600 planches de bois gravées pour imprimer à la main les 210 couleurs d’un motif ! La machine 12 couleurs acquise en 1877 permet, elle, d’imprimer en

une journée ce qu’un imprimeur à la planche obtient en deux années.Depuis 1983, les collections du Musée du Papier Peint, installées dans une ancienne Commanderie de l’Ordre Teutonique, sont sans équivalent dans le monde.

Trois millions d’échantillons textiles

Créateurs, éditeurs textiles et stylistes du monde entier, à l’instar de Chantal Thomass, viennent chercher l’inspiration au Musée d’Impression sur Etoffes. La raison ? Ils y trouvent la plus importante collection d’imprimés au monde : 3 millions d’échantillons et 50 000 documents textiles-métrages, dessus-de-lit, foulards, châles du XVIIIe siècle à nos jours.

7. 72 maisons transportées poutre par poutre

En 1971, une poignée de bénévoles des Maisons paysannes d’Alsace a une idée folle : sauver de la des-truction des constructions pay-sannes traditionnelles remarquables. Ils démontent 72 maisons, dont la plus ancienne date de 1492, et les rebâtissent à l’identique sur un parc de 110 hectares. A l’Ecomusée d’Alsace, le plus grand d’Europe, maisons, ponts, calvaires, château, chapelle et gare sont tous authentiques.

Patrons et mécènes à la fois

Installé dans la villa Steinbach, don d’un propriétaire privé, le Musée des Beaux-Arts est le plus ancien des musées mulhousiens. Il abrite aujourd’hui environ 1000 œuvres, essentiellement des peintures, dont 53% appartiennent toujours à la Société Industrielle de Mulhouse.

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1. Un lieu prédestiné

En 1983, le Musée du Papier Peint a ouvert ses portes dans un lieu prédestiné Il occupe une partie des bâtiments de la Commanderie de l’Ordre Teutonique, où est installée depuis 1797 la manufacture Zuber & Cie, fabrique de papier peint. Ayant autrefois servi de prison et d’hôpital, cette construction du XVIIIe siècle a belle allure et reste l’une des plus imposantes pour cette époque en Haute-Alsace.

2. De la gare de triage à la Cité du Train

Quel chemin parcouru depuis l’installation provisoire en 1971 du matériel historique de la SNCF dans un dépôt désaffecté de Mulhouse Nord…Depuis mars 2005, un bâtiment au bardage multicolore abrite sur 15 000m2 une Cité du train flambant neuve. A l’intérieur, un volume baignant dans l’obscurité valorise la muséographie d’un Siècle d’or du chemin de fer.

3. L’incroyable richesse de l’architecture paysanne

Murs à colombage, peintures à la chaux et toitures de chaume : 72 maisons authentiques, bleues, roses, vertes, riches ou pauvres, anciennes

ou contemporaines, composent l’Ecomusée d’Alsace sur 110 hectares. Véritable musée de plein air, il est le témoin de l’architecture paysanne alsacienne, du Sundgau au bord du Rhin en passant par le vignoble.

4. De l’animal au tissu

Sur 70 hectares, toute l’aventure industrielle de la Manufacture de Wesserling est encore inscrite dans les lieux. De la ferme où étaient élevés les animaux, aux usines des XVIIIe, XIXe et XXe siècle, qui constituent 100 000 m2 de bâti, en passant par le château entouré des maisons de maîtres. L’ensemble est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques.

5. La maison de la fée

Un bâtiment de forme dynamique qui s’enroule autour d’un cube de 25 mètres d’arête abritant la machine Sulzer-BBC. Tel est le fruit des études du cabinet d’architectes AEA à Mulhouse et du cabinet Fanuele à Paris pour offrir le meilleur décor à la Fée Electricité depuis 1992.

6. Un palais tout doré

De passage à Mulhouse en 1580, Montaigne qualifie l’Hôtel de Ville de palais magnifique et tout doré. Figures allégoriques, escalier couvert à double volée, volutes des pignons : édifié en 1552, ce fleuron du patrimoine architectural mulhou-sien, témoin de la Renaissance rhénane, accueille le Musée histo-rique depuis 1969. Ses célèbres décors en trompe l’œil datent de 1698.

7. Moulures et parquetsDepuis 1969, les collections du Musée des Beaux-Arts ont naturellement trouvé leur place à la Villa Steinbach. Cet hôtel particulier considéré comme l’une des plus belles demeures mulhousiennes du 18e siècle est la seule maison de maître de cette époque ouverte au public.Des hôtes illustres y ont séjourné tels que l’archiduc d’Autriche, le savant Gay-Lussac ou des hommes politiques tel Casimir Périer.

8. De la filature au nuage de voitures

En 1999, le studio Milou architecture remporte le concours lancé pour la restructuration du Musée de l’Automobile. En investissant la totalité de cette ancienne filature de laine sur plus de 4 hectares, il propose depuis 2006 une visite dans un paysage remarquable d’architecture industrielle. L’atrium d’entrée est spectaculaire : une pluie de voitures tel un embouteillage surréaliste en trois dimensions.

9. Un escalier à double volée

De style néo-renaissance, le Musée d’Impression sur Etoffes abrite un somptueux et imposant escalier. A double volée, ponctué d’un palier intermédiaire et souligné d’une rampe soutenue de balustres, il mène à l’étage des Beaux Arts, dominé depuis 1901 par une copie conforme de la Victoire de Samothrace.

De beaux écrins

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Spécialement sélectionnés pour vous par les conservateurs des

différents musées, quelques morceaux choisis, objets fétiches

ou coups de cœur d’hommes et de femmes de passion.

Jean-Marc Combe, conservateur de la Cité du Train, a choisi

La Pacific Chapelon, une pépite de beauté

Avant 1914, les locomotives à vapeur étaient simples et belles, d’une grande pureté de ligne. Puis, à partir de 1925, on commence à ajouter des appareils destinés à optimiser le rendement. La technique est performante au détriment de l’allure. Dans cet océan de laideur, la Pacific Chapelon apparaît comme une pépite de beauté. Son concepteur, André Chapelon, ingénieur hors pair, possédait aussi un grand sens de l’esthétique.

Petit tour en voisin dans le temple de la Fée Electricité, en compagnie de Catherine Blanchard, conservatrice du Musée EDF Electropolis, pour découvrir

Le radiateur

électrique Radiaver,

beau et performant

Créé par Saint-Gobain en 1937, il est d’une technologie particulièrement innovante pour l’époque. Conçu dans un verre révolutionnaire, sa forme est aussi très « Art déco ». Beau et performant, il a connu un grand succès commercial.

Puis, Richard Keller, conservateur de la Cité de l‘Automobile, Collection Schlumpf, nous parle de la fameuse

« Baleine », la grande aérodynamique

Le surnom de « Baleine » lui a été donné par les journalistes. Dans la famille du concepteur Paul Arzens, on l’appelait tout simplement « la grande ». En 1938, à la pointe de la modernité, ce dernier puise dans les théories de l’aérodynamisme pour appliquer les nouveaux concepts de vitesse et de modernité et construit une voiture qui ne ressemble à aucune autre. Une carrosserie d’une longueur de 7 mètres, entièrement en tôle, un pare-brise monolithe en plexiglas, matériau nouvellement introduit en France pour l’industrie aéronautique, un moteur de 100 CV permettant d’atteindre les 170kh : c’est dans cette voiture monocoque aux formes élancées et aux phares dissimulés derrière une calandre faisant penser à des fanons de baleine, que Paul Arzens circulait encore dans les rues de Paris en… 1989.

Rendez-vous avec Joël Delaine, conservateur du Musée historique et du Musée des Beaux-Arts. Il nous parle du

Plan Zetter, la plus ancienne représentation cartographique de la République de Mülhausen.

Le Musée conserve une magnifique collection de cartes et de plans. Celui-ci est réalisé en 1697 et complété en 1710 par le géomètre Jean Zetter. Il constitue la plus ancienne représentation cartographique de la République de Mülhausen et repère les 108 bornes qui limitent l’ancienne République sur 28 km. On remarque que le nord figure en bas. Au-milieu de fossés et ramparts, quelques rares bâtiments dont l’ancienne église Saint-Etienne et l’hôtel de ville.

R e n c o n t r e s

Les coups de coeur des conservateurs

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Au Musée de l’Impression sur Etoffes, la conservatrice Jacqueline Jacqué apprécie particulièrement

un châle en cachemire aux motifs d’oiseau

Lorsque l’on sait que le seul motif de l’oiseau a nécessité une impression de huit planches différentes, et que cet oiseau s’inscrit dans un ensemble tout aussi complexe, on saisit toute la complexité du travail. L’oiseau n’étant qu’une pièce du grand puzzle.

Quant à Bernard Jacqué, conservateur du Musée du Papier Peint, son inclinaison se porte vers un panoramique

l’Hindoustan, ou le regard d’un «philosophe» sur un monde différent

Ce panoramique est le second créé à Rixheim en 1807 et il témoigne déjà de la maîtrise atteinte dès cette époque. Pour le réaliser, son dessinateur Pierre-Antoine Mongin, s’est inspiré de gravures représentant des aspects variés de l’Inde. Mais il est amusant de remarquer qu’il en propose une vision totalement idéalisée, sans réalité géographique ni humaine. Son regard appartient encore au siècle des Lumières. Il est celui d’un « philosophe » observant avec curiosité et admiration les mondes différents de celui qu’il connaît au quotidien.

La balade se prolonge avec Eric Jacob, directeur du Parc de Wesserling, Ecomusée-textile. Sa pièce favorite ?

Une pièce de tissu achetée aux enchères

Elle avait été fabriquée ici en 1788 et porte le label Manufacture Royale.

Enfin, à l’Ecomusée d’Alsace, le choix de la conservatrice Julie Barbey se porte sur une étonnante

Boîte à suer

C’est une sorte de sauna individuel en bois, utilisé dans le Sundgau après la 2e guerre mondiale et jusque dans les années 60. Pour suer et évacuer ses toxines, la personne était assise sur une planche située au-dessus d’une bassine en aluminium remplie d’eau bouillante. Durant l’hiver, les paysans y faisaient cuire pommes de terre et avoine pour nourrir les bêtes. Juste la tête dépassait. Une petite porte permettait de sortir les bras afin de pouvoir lire son journal en même temps que la séance de sudation.

Au Musée des Beaux-Arts, dont il est également conservateur, le coup de coeur de Joël Delaine est pour

La Vanité de Madeleine de BoullongneCette œuvre intrigue. Non seulement par son thème mais aussi parce que l’artiste qui l’a réalisée est une femme. Or les femmes artistes de l’époque moderne sont rarissimes. Madeleine de Boullongne, née à Paris en 1648, marche très tôt dans les pas de son père, fondateur de l’Académie de peinture. Elle fréquente aussi les allées du pouvoir, de Versailles aux Tuileries. Est-ce pour cette raison qu’elle peindra essentiellement des Vanités, ces natures mortes qui invitent à la réflexion sur la vie, en rappellent le caractère transitoire qui l’oppose à la vanité des plaisirs… Elle multiplie dans ses tableaux les symboles chargés de sens. Ainsi le miroir signifie l’illusion de la vie ; le sablier témoigne du temps qui passe et la flamme vacillante de la chandelle évoque sa fragilité.Re

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Un jardin technologique

Au royaume de la Fée Electricité, un surprenant parcours extérieur complète et enrichit la visite du Musée EDF Electropolis. De gigantesques sculptures technologiques ponctuent un parc verdoyant et arboré. Groupes turbo-alternateurs, disjoncteurs, sectionneurs, redresseurs et maquettes jalonnent un parcours ludique dans lequel une aire de jeux est à la disposition des plus jeunes.

Souvent,

des jardins

et des parcs

accompagnent

nos musées.

Parfois,

ils sont si

intimement

liés à leur

histoire et leur

contenu qu’ils

en deviennent

l’un des

acteurs

principaux.

L’inspiration des peintres

Certains dessinateurs privilégiés de la manufacture de Rixheim ont eu la possibilité de s’inspirer de la végétation du parc de la Commanderie et des plantes rares conservées dans sa serre. Messieurs Erhmann, Zipélius et Fuchs par exemple y puiseront de quoi créer le papier peint panoramique El Dorado en 1849. Aujourd’hui propriété de la Ville de Rixheim et inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques, ce très beau parc à l’anglaise est ouvert au public les dimanches d’été et constitue un prolongement des plus agréables à la visite du musée.

Jardins revisités

Entre ethnobotanique et histoire des jardins

L’Ecomusée d’Alsace, c’est aussi 100 hectares de parcs dont 60 ares de jardins ! Non seulement, on y cultive des variétés de céréales souvent disparues, mais on y soigne un verger riche d’une collection remarquable de 200 variétés de pommiers, et 40 variétés de quetsches. Des clos monastiques et vergers courtois nous plongent au cœur du Moyen-âge avant de rejoindre les jardins de la Renaissance. Y poussent des plantes alors courantes, devenues insolites comme les mauves ou la corne de bœuf. A ne pas manquer : une splendide collection d’iris !

Le plus grand jardin d’Alsace inscrit aux Monuments historiques

Plus grand jardin d’Alsace inscrit aux Monuments historiques, mais aussi classé Jardin Remarquable en 2005, le Parc de Wesserling, Ecomusée Textile est un lieu de promenade idéal pour toute la famille. Une succession d’ambiances contrastées invite à la flânerie : un jardin potager inspiré du Jardin du Roy à Versailles reproduit des motifs textiles ; un jardin à la française séduit par sa régularité et ses grands espaces; un jardin à l’anglaise, mystérieux et romantique, dont les tilleuls embaument au printemps, accueille l’un des plus grands arbres du département, un pin Weymouth de 54 mètres ; des terrasses méditerranéennes aux plantes d’orangerie apportent leur touche d’exotisme tandis qu’un jardin sauvage offre son herbe et ses fleurs au pâturage.

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Emmenez vos parents !

1. Je peux caresser ?

Dans la ferme du Parc de Wesserling, Ecomusée Textile, les lapins et les chèvres angora, mais aussi les moutons mérinos laissent les petites mains découvrir la douceur de leur pelage. Vaches, chevaux et ânes sont aussi de la partie. Les enfants courent dans les prés et s’initient aux jeux anciens dans le potager.

2. Du club Cigogne à la fête foraine : du savoir-faire au rêve

Bienvenue aux garnements et polissons de tous âges, ils trouveront de quoi s’occuper dans le village de l’Ecomusée ! Des bricolages de saison aux chantiers de découverte : torchis, poterie, récoltes dans les champs ou au verger, mais aussi forge ou sculpture sur bois. Sans oublier la

fête foraine dans l’une des plus belles collections de manèges au monde.

Enquêtes ferroviaires

Des records de vitesse aux trains prestigieux des empereurs en passant par les ancêtres des locomotives, une grande Chasse aux Enigmes entraîne les enfants de 7 à 12 ans à la recherche d’indices dissimulés çà et là dans la Cité du Train.

3. Les gestes de l’imprimeur

Choisir son motif, manipuler les planches de bois et imprimer son dessin sur un tissu, une nappe, un tee-shirt ou un sac pour retrouver les gestes ancestraux de l’impression sur étoffes. C’est le rendez-vous du Musée d’Impression sur Etoffes.

4. Expériences décoiffantes

Rien de tel que s’amuser en apprenant, surtout lorsqu’il s’agit de s’initier aux mystères de l’électricité ! Au Musée EDF Electropolis, on peut vivre des expériences décoiffantes au théâtre de l’électrostatique. Autre point fort : l’exposition interactive et ergonomique bien adaptée aux plus jeunes : Qu’y a –t-il derrière la prise ? Y sont dévoilés de manière simple le fonctionnement d’une pile, d’un moteur ou encore les conditions nécessaires au passage du courant dans un circuit électrique.

Pour remonter dans le temps

A quoi jouaient les petites filles et les petits garçons il y a cent ans ? Au Musée historique, des armées de petits soldats de plomb et des cuisines de dînettes en porcelaine font revivre l’atmosphère des jeux d’antan. Sous forme d’un rallye, une Enquête dans le temps permet aussi aux enfants de 7 à 14 ans, de découvrir l’histoire de Mulhouse à travers les collections du musée.

Vos enfants vont avoir

envie de vous emmener

au musée…

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La route des fleurs

Symboles

de vie, de

renouveau et de

beauté, fleurs

et formes

végétales

s’inscrivent

dans toutes les

collections de

nos musées.

1. Olivier à bordUne multitude de symboles floraux s’invite dans la luxueuse décoration de la voiture présidentielle : une applique de Lalique en verre gravé où se mêlent branches d’oliviers et de chênes, de la marqueterie en nacre, ivoire et ébène représentant des branches de lierre, d’olivier et des fleurs de houx.Cité du Train

2. Un trèfle sur le capotLe monde de l’automobile n’est pas insensible à la symbolique des fleurs. La célèbre marque Brasier, dont de nombreux modèles remportent des courses prestigieuses au début du XXe siècle, arbore l’emblème du trèfle à quatre feuilles en signe de porte-bonheur.Cité de l’Automobile- Musée national-Collection Schlumpf

3. La fleur envahit les murs A défaut de jardin d’hiver, la luxuriance végétale des tropiques pénètre le salon par un papier peint richement fleuri. Une nature somptueuse aux parfums de paradis s’épanouit avec sensualité. On succombe à la splendeur de ces panoramiques envahis de plantes et de fleurs. Musée du Papier Peint

4. La fleur et la lampe 1890 : l’Art Nouveau puise son inspiration dans les formes végétales tandis que l’éclairage électrique arrive sur le marché. C’est l’éclosion de luminaires aux formes souples, véritables objets d’art où s’entrelacent feuilles, fleurs et fruits. A l’instar de cette lampe fabriquée vers 1900 par la verrerie Daum.Musée EDF Electropolis

5. De la fleur au tissu Fleurs des jardins ou de serre, réelles ou fantasmées, ornent les étoffes imprimées. A Mulhouse, on fait appel à de grands artistes

peintres pour dessiner de savants bouquets destinés à l’impression. Une galerie de tableaux de fleurs et une abondance de tissus fleuris en témoignent.Musée d’Impression sur Etoffes

La fleur de coton, prétexte aux voyages La fleur de coton remplissait les malles des patrons de la Manufacture Royale de Wesserling de retour d’Inde ou d’Amérique. Invités du voyage, le dahlia, l’oeillet d’Inde, les plantes d’orangerie et les grands arbres américains ainsi firent leur apparition dans les jardins de Wesserling. Parc de Wesserling - Ecomusée textile

6. Jardins vagabonds Dans les jardins monastiques, potagers, vergers et parterres d’ornement, fleurs, aromates, plantes médicinales, textiles ou tinctoriales, sont si abondantes qu’elles débordent des mûrs de leur enclos.Ecomusée d’Alsace

7. Fleurs en peintureLa fleur s’épanouit en des siècles de peinture. Classique, bucolique, académique ou impressionniste, la peinture florale est très appréciée à Mulhouse ! Des natures mortes du XVIIe, aux bouquets de roses de Bouguereau en passant par les tableaux d’Henri Martin.Musée des Beaux-Arts

8. Les fleurs du quotidien La fleur pousse sur tous les objets du quotidien. Sur une sculpture du XVIe siècle, une maison de poupée, une peinture murale, une statue de bois, de la vaisselle en porcelaine, un tissu de sièges, une assiette révolutionnaire, une corbeille en soie, un poêle en faïence ou une robe… Musée Historique

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3. Shopping textile

Décoré de panneaux textiles, le Salon de thé des Indiennes et son ambiance feutrée, est l’endroit idéal pour se poser après un shopping textile à La Boutique : linge de maison raffiné, soies somptueuses, ou foulards de coton arborant des motifs puisés dans les archives des collections.

Musée d’Impression sur EtoffesLa Boutique et le Café sont ouverts aux mêmes heures que celles du musée et sont en accès directTél. : 03 89 46 83 00

4. Un buffet de la gare des « Années folles » Un imposant et authentique percolateur à café en cuivre ayant rendu ses offices au célèbre Buffet de la gare de Lyon parisienne au temps des années folles, une ancienne maquette de wagon-couchette du mythique Paris-Lyon-Méditerranée, ou encore des photos d’archive des premiers tramways mulhousiens : le resto de La Cité du Train vous replonge dans l’ambiance d’un buffet de gare 1900. Un bon plan pour les grandes fêtes familiales !

Brasserie La Cité du TrainTél. : 03 89 59 65 95

4. Dormir dans une maison à colombageHistoire de flâner tranquillement plusieurs jours à l’Ecomusée, l’idéal est d’y dormir ! Au cœur du village, des maisons à colombages entourées d’arbres et de fleurs offrent salle à manger, cuisine, chambre et salle de bain dans un style régional et lumineux.

Ecomusée d’AlsaceLes Loges. Tél. : 03 89 74 44 95

Les musées sont

aussi des lieux de

convivialité où

chacun, quelles

que soient ses

différences et

ses goûts, peut

s’offrir une

part de rêve,

chiner des objets

originaux dans

les boutiques

ou déguster des

saveurs inédites.4

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Faites-vous

plaisir ! 1. L’aventure de l’électricité pour tousElectropolis est le seul musée du Haut-Rhin à avoir obtenu de l’association Tourisme et Handicap trois labels. Ils concernent l’accueil des personnes handicapées mentales, sourdes et malentendantes, et à mobilité réduite. Il propose également des parcours « découverte » adaptés aux visiteurs déficients visuels et aphasiques.

Musée EDF ElectropolisTél. : 03 89 32 48 50

2. Menu de fleurs ou pique-nique champêtre ?Envie d’une cuisine pleine de couleurs, saine, raffinée et délicieu-sement originale ? Côté Jardin, niché dans le Parc de Wesserling-Ecomusée textile, élabore des assiettes savou-reuses où les fleurs fraîchement cueillies, de la violette à la ciboulette, et les légumes d’antan composent des partitions gourmandes rehaus-sées de viandes et poissons.A moins de préférer un pique-nique champêtre dans les prés. On se régale des produits du terroir issus de l’agriculture raisonnée directement fabriqués par les paysans de la vallée qui vous composent le panier garni de votre choix.

Parc de Wesserling-Ecomusée textileRestaurant Côté Jardin : 03 89 39 15 63Halle des produits fermiers : 03 89 39 14 43

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1. Des pépites en décharge Le musée du Papier peint possède quelques fragments des Métamor-phoses d’Ovide, l’un des plus anciens panoramique au monde, daté des années 1790. Son acquisition est étonnante. Arraché d’un mur d’une maison bordelaise, il fut retrouvé en 1983… dans une poubelle. Le musée est ainsi sollicité chaque semaine du monde entier pour venir sauver des papiers peints.

2. Une star de science fiction La séduct ion des courbes audacieuses de la Dynavia est intemporelle. Prototype d’étude, elle fait sensation au Salon de l’Automobile en 1948 grâce à sa technique révolutionnaire conciliant vitesse et accélération et à sa carrosserie profilée pour une allure inédite.

Soixante ans plus tard, elle tourne dans un film de science fiction, illustrant une publicité pour un voyage sur Mars… La star a depuis repris sa place au Musée de l’Automobile, Collection Schlumpf.

3. La résistance en peintureUn musée peut être un lieu d’expression politique.

Démonstration. Après 1871, les industriels mulhousiens font du choix de leurs acquisitions pour le musée des Beaux-Arts un acte de résistance. Ils n’achètent aucune œuvre d’artistes allemands, et les peintres alsaciens sont jugés en fonction de leur patriotisme ! Auraient-ils accueilli L’envoi du Tonkin de Camille Pabst, acquis depuis en 1985 ? On y voit une famille alsacienne déballant une caisse envoyée du Tonkin où le fils est mort en soldat. L’Alsace est alors

une province allemande, le Tonkin colonie française…

4. Un poulailler signé Viollet-le-DucUn décor intérieur luxueux dessiné par les stylistes les plus en vogue des années 1850, une livrée extérieure des plus chics, rouge sombre et marine, arborant les armes de l’empereur Napoléon III, rehaussée de colonnades en bronze doré : telle est la voiture des aides de camp de l’empereur Napoléon III… retrouvée dans les années 1950 au cœur des Pyrénées où elle servait de poulailler ! Restaurée, elle est aujourd’hui à la Cité du Train.

5. Une bonne adresseUne statuette de bois haute de 67 cm, représente un homme très

velu, appuyé sur un tronc afin qu’une guirlande de chêne agrémentée d’un gland lui serve de cache-sexe ! Cette sculpture datée du XVIIe siècle est l’enseigne de l’auberge du Sauvage, alors que les maisons ne sont pas encore numérotées. Exposée au Musée Historique, cette statuette qui donna son nom à la plus célèbre rue de Mulhouse, est l’une des attractions préférées des visiteurs.

6. Objet non identifié sur voie publique Novembre 1995, la psychose des attentats terroristes bat son plein. Le plan Vigipirate est lancé en France pour la première fois. A Wittenheim, une valise suspecte est découverte sur la voie publique. Un policier dégage les fermetures avec précaution. A l’intérieur, un objet électrique inconnu muni de tubes

en verre blanc, porte l’inscription « Holo-Electron, Paris ». La pièce à convictions est confiée au Musée EDF Electropolis. Il s’agit en fait d’un appareil d’électrothérapie de 1936. Les tubes de verre diffusaient des rayons ultraviolets et de petites décharges électriques qu’on s’appliquait sur la peau dans un but médical.

La reine Victoria comme clienteCelle qui incarna le Royaume-Uni à l’apogée de sa puissance de 1837 à 1901, régnait sur le 1er empire colonial du monde et dont l’industrie textile de son pays était la concurrente directe de la France…choisit un tissu de Wesserling pour relooker totalement son boudoir.

Rien ne se perdSavez-vous pourquoi il y avait toujours un troupeau de vaches à proximité des manufactures d’impression textile au début du XIXe siècle ? Pour apporter lait et viande aux ouvriers ? Que nenni ! On récupérait la précieuse bouse pour fixer les mordants et les couleurs sur les toiles. Un savoir-faire détaillé au Musée d’Impression sur Etoffes.

Le bec au ventA l’Ecomusée, on sait toujours d’où vient le vent. Il suffit d’observer les nombreuses cigognes ayant élu domicile sur le site. Fidèles au village, elles y reviennent régulièrement en couple, et occupent toujours le même nid. Pour un confort optimal, elles se positionnent toujours bec au vent, ayant horreur de se faire prendre à rebrousse-plumes.

Non ! Raconte…Un musée est un

endroit qui vit,

foisonnant terreau

d’histoires étonnantes

et d’anecdotes

amusantes.

Confidences.

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Découvrez les 9 musées qui font de Mulhouse et du Sud Alsace la capitale européenne des musées du rêve industriel !

1. Cité de l’Automobile Musée national - Collection Schlumpf192 avenue de Colmar - F-68200 MULHOUSE Tél : +33 (0)3 89 33 23 23Autoroute A35 et A36 sortie Mulhouse centre - Tramway 1, arrêt Musée de l’auto

2. Cité du Train2 rue Alfred de Glehn - F-68200 MULHOUSETél : +33 (0)3 89 42 83 33Autoroute A36 sortie Mulhouse Dornach - Bus 20 ou 62, arrêt Musées

3. Musée EDF Electropolis (Situé à côté de la Cité du Train) 55 rue du Pâturage - F-68200 MULHOUSETél. : +33 (0)3 89 32 48 50Autoroute A36 sortie Mulhouse Dornach - Bus 20 ou 62, arrêt Musées

4. Musée de l’Impression sur Etoffes14 rue Jean-Jacques Henner - BP 1468 - F-68072 MULHOUSE CedexTél : +33 (0)3 89 46 83 00Autoroute A36 sortie Mulhouse centre, direction centre ville - Tramway 1, arrêt République

5. Musée du Papier Peint La Commanderie - 28 rue Zuber - BP 41 - F-68171 RIXHEIM CedexTél. : +33 (0)3 89 64 24 56Autoroute A35 direction Bâle, sortie RixheimBus 18, arrêt Temple ou Bus 67, arrêt Commanderie

6. Musée HistoriquePlace de la Réunion - (Hôtel de Ville) - F-68100 MULHOUSETél. : +33(0)3 89 33 78 17Autoroute A36 sortie Mulhouse centre, direction centre ville - Tramway 1, arrêt République

7. Musée des Beaux-Arts4 place Guillaume Tell - 68100 MULHOUSETél. accueil : +33(0)3 89 33 78 11Autoroute A36 sortie Mulhouse centre, direction centre ville - Tramway 1, arrêt République

8. Parc de Wesserling - Ecomusée TextileRue du Parc - F-68470 HUSSEREN-WESSERLING Tél : +33 (0)3 89 38 28 08Autoroute A36 ou RN83 sortie Thann, direction Epinal par RN66 - Gare SNCF à 200m du musée

9. Ecomusée d’AlsaceBP 71 – F 68190 UNGERSHEIMTél. : + 33 (0)3 89 74 44 74Autoroute A35 sortie Ensisheim, direction Ecomusée Autoroute A36 sortie Bourtzwiller, RN83 direction Guebwiller, sortie Ecomusée

musees-mulhouse.fr

Musées Mulhouse Sud AlsaceCour des Chaînes 11 rue des Franciscains - 68100 MulhouseTél : 03 69 77 77 40 - Fax : 03 89 45 70 61 E-mail : info@musees-mulhouse.fr

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