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1 Géographie 1 re © Magnard 2011 ÉTUDE DE CAS Rhône-Alpes 3 3 La région en bref •  La Région Rhône-Alpes est un vaste ensemble doté de 8 départements. Deuxième région métropolitaine par sa superficie et sa population, elle compte 6 210 000 habitants au 1 er janvier 2010, soit 10 % de la population française. Elle assure la même part du PIB, justifiant ainsi la qualification de « France au dixième ». •  Elle n’offre ni unité géographique, ni identité historique. En effet, elle se compose de la partie médiane du sillon rhodanien, de la moyenne montagne du rebord oriental du Massif central, et des Alpes du Nord prolon- gées au nord par l’extrémité sud du Jura. Elle se structure autour d’un axe fort : le grand couloir de circulation méridienne, et d’un dense réseau urbain, dominé par la métropole lyonnaise (1 757 000 habitants dans l’aire urbaine) secondée par Grenoble (532 000 habitants) et Saint-Etienne (317 000 habitants). 1 Une région attractive •  La région connaît une croissance démographique plus forte que la moyenne française. Elle attire des popu- lations des autres régions et elle est une des régions les plus jeunes, grâce à la très bonne tenue de sa natalité (13,3 ‰). Les espaces les plus dynamiques sont les axes de liaison, à commencer par les vallées de la Saône et du Rhône qui forment un long ruban d’urbanisation quasi-continue. Le second axe, en plus forte crois- sance encore, relie les rives françaises du lac Léman à Grenoble par le Sillon alpin. •  La région est un acteur économique de poids qui se classe deuxième région française et septième région européenne par son produit intérieur brut. Le tertiaire domine largement dans la valeur ajoutée régionale (73 %), mais l’économie régionale bénéficie d’un solide socle industriel assurant 22 % des emplois. •  Base de l’identité régionale, l’industrie emploie toujours de nombreux actifs dans les secteurs de la méca- nique, de la métallurgie, de la chimie et se taille une réputation dans la filière électronique/numérique, les nouveaux matériaux, les industries de la santé et des biotechnologies. Elle est la région qui compte le plus de pôles de compétitivité : 2 pôles mondiaux (Lyonbiopôle, Minalogic à Grenoble), 1 à vocation mondiale (Axe- lera) et 10 pôles nationaux. 2 Une région aux ambitions européennes •  L’axe fluvial constitué par les vallées de la Saône et du Rhône est un couloir majeur de liaison entre France du Nord et France du Sud. À l’échelle européenne, il relie les pays rhénans et l’Europe du Nord-Ouest à la Méditerranée occidentale. •  Lyon constitue un carrefour européen de premier plan avec l’ouverture de traversées alpines et juras- siennes vers l’Italie et la Suisse. Elle est dotée d’une plate-forme multimodale (8 millions de voyageurs à l’aéroport Saint-Exupéry), de la grande gare TGV de la Part-Dieu et d’un carrefour autoroutier très fréquenté, voire saturé. •  Le Grand Lyon entend bien s’affirmer comme métropole européenne, dans un contexte favorable de régio- nalisation et d’intégration européenne. Cela passe par l’installation d’institutions internationales : OMS, Inter- pol, Euronews, et de sièges de grandes firmes comme Sanofi-Pasteur, Bio-Mérieux. Mais son poids modeste (1,3 million d’habitants sur 58 communes), reflet de celui de la région, la pénalise. 3 Des marges à intégrer •  Les marges montagnardes de la région ont un sort inégal. Les territoires du Massif central sont affectés par l’effondrement industriel des villes de la Loire et de l’Ardèche. En revanche, les territoires jurassiens et sur- tout alpins font mieux valoir leurs atouts. Si leur production industrielle a souvent du mal à faire face aux concurrences, leur accessibilité et leurs paysages naturels au cœur de l’Europe en font de hauts lieux de tou- risme à l’échelle nationale et internationale. •  Les marges frontalières sont, pour une part notable, marquées par des dynamiques transfrontalières, soit liées à des axes de traversée, soit liées à une centralité extérieure, à savoir la puissante attraction genevoise.

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Étude de cas

Rhône-Alpes

33 La région en bref•  La Région Rhône-Alpes est un vaste ensemble doté de 8 départements. Deuxième région métropolitaine par sa superficie et sa population, elle compte 6 210 000 habitants au 1er janvier 2010, soit 10 % de la population française. Elle assure la même part du PIB, justifiant ainsi la qualification de « France au dixième ».•  Elle n’offre ni unité géographique, ni identité historique. En effet, elle se compose de la partie médiane du sillon rhodanien, de la moyenne montagne du rebord oriental du Massif central, et des Alpes du Nord prolon-gées au nord par l’extrémité sud du Jura. Elle se structure autour d’un axe fort : le grand couloir de circulation méridienne, et d’un dense réseau urbain, dominé par la métropole lyonnaise (1 757 000 habitants dans l’aire urbaine) secondée par Grenoble (532 000 habitants) et Saint-Etienne (317 000 habitants).

1 Une région attractive•  La région connaît une croissance démographique plus forte que la moyenne française. Elle attire des popu-lations des autres régions et elle est une des régions les plus jeunes, grâce à la très bonne tenue de sa natalité (13,3 ‰). Les espaces les plus dynamiques sont les axes de liaison, à commencer par les vallées de la Saône et du Rhône qui forment un long ruban d’urbanisation quasi-continue. Le second axe, en plus forte crois-sance encore, relie les rives françaises du lac Léman à Grenoble par le Sillon alpin.•  La région est un acteur économique de poids qui se classe deuxième région française et septième région européenne par son produit intérieur brut. Le tertiaire domine largement dans la valeur ajoutée régionale (73 %), mais l’économie régionale bénéficie d’un solide socle industriel assurant 22 % des emplois.•  Base de l’identité régionale, l’industrie emploie toujours de nombreux actifs dans les secteurs de la méca-nique, de la métallurgie, de la chimie et se taille une réputation dans la filière électronique/numérique, les nouveaux matériaux, les industries de la santé et des biotechnologies. Elle est la région qui compte le plus de pôles de compétitivité : 2 pôles mondiaux (Lyonbiopôle, Minalogic à Grenoble), 1 à vocation mondiale (Axe-lera) et 10 pôles nationaux.

2 Une région aux ambitions européennes•  L’axe fluvial constitué par les vallées de la Saône et du Rhône est un couloir majeur de liaison entre France du Nord et France du Sud. À l’échelle européenne, il relie les pays rhénans et l’Europe du Nord-Ouest à la Méditerranée occidentale.•  Lyon constitue un carrefour européen de premier plan avec l’ouverture de traversées alpines et juras-siennes vers l’Italie et la Suisse. Elle est dotée d’une plate-forme multimodale (8 millions de voyageurs à l’aéroport Saint-Exupéry), de la grande gare TGV de la Part-Dieu et d’un carrefour autoroutier très fréquenté, voire saturé.•  Le Grand Lyon entend bien s’affirmer comme métropole européenne, dans un contexte favorable de régio-nalisation et d’intégration européenne. Cela passe par l’installation d’institutions internationales : OMS, Inter-pol, Euronews, et de sièges de grandes firmes comme Sanofi-Pasteur, Bio-Mérieux. Mais son poids modeste (1,3 million d’habitants sur 58 communes), reflet de celui de la région, la pénalise.

3 Des marges à intégrer•  Les marges montagnardes de la région ont un sort inégal. Les territoires du Massif central sont affectés par l’effondrement industriel des villes de la Loire et de l’Ardèche. En revanche, les territoires jurassiens et sur-tout alpins font mieux valoir leurs atouts. Si leur production industrielle a souvent du mal à faire face aux concurrences, leur accessibilité et leurs paysages naturels au cœur de l’Europe en font de hauts lieux de tou-risme à l’échelle nationale et internationale.•  Les marges frontalières sont, pour une part notable, marquées par des dynamiques transfrontalières, soit liées à des axes de traversée, soit liées à une centralité extérieure, à savoir la puissante attraction genevoise.

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33 La région en chiffres

TerriToire eT populaTionRhône-Alpes

France % France Rang

Superficie (en km2) 4 497 551 500 0,8 2e

Espace à dominante rurale (% de la superficie totale), 2006 50,9 58,90 – 16e

Population totale, au 1er janvier 2009 6 160 000 64 321 000 9,6 2e

Densité (en habitant par km2), 2009 141 115 – 6e

Variation annuelle moyenne entre 1999 et 2009 (en %) 0,9 0,7 – 5e

Variation annuelle moyenne due au solde naturel (1999-2008) 0,5 0,4 – 2e

Variation annuelle moyenne due au solde migratoire (1999-2008) 0,4 0,3 – 9e

Étudiants 2008-2009 (part dans l’ensemble des scolaires en %) 16,8 16,10 – 3e

Population dans l’espace à dominante rurale (en % du total), 2006 14,2 18 – 17e

Taux de natalité (en ‰), 2007 13,1 12,8 – 3e

Part de la population en ZUS 5,6 6,8 – 11e

profil économiqueRhône-Alpes

France % France Rang

Produit intérieur brut (en milliards d’euros), 2008 188 1 950 – 2e

PIB par habitant (en euro), 2008 30 601 30 401 – 2e

Emplois au 1er janvier 2009 (en % du total)

Agriculture 1,8 2,6 – 18e

Industrie 23,7 20,6 – 18e

Services 74,5 76,8 – 8e

Taux de chômage au 2e trimestre 2010 (% de la population active) 8,6 9,3 – 7e

Taux de pauvreté, 2006 11,5 13,1 2e

Superficie moyenne des exploitations au 31 déc. 2007 (en hectare) 36 52 – 18e

Utilisation du sol en 2008 (en % de la Surface agricole utile)

Céréales 22,9 35,2 – 16e

Surfaces toujours en herbe 50,7 29,6 – 16e

Production de Maïs (en milliers de quintaux), 2008 12 870 160 125 8 6e

Exploitations de plus de 50 hectares (en % du nombre total), 2007 15,2 37,4 – 21e

Cheptel animal porcin (en nombre de têtes), 2008 524 000 14 806 000 3,5 4e

Surface agricole utilisée (en % de la superficie totale), 2008 37 53,4 – 19e

Emploi salarié industriel fin 2008 460 000 3 622 000 12,7 2e

Établissements industriels à participation étrangère fin 2007 (en %) 37,7 35,1 – 9e

33 La région dans le manuel

La région Rhône-Alpes dans le manuel•  Les Ter, une priorité régionale, l’exemple de Rhône-Alpes ➡ p. 54-55•  La méthode du schéma ➡ p. 62-63•  Grenoble, territoire d’innovations ➡ p. 134-137

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La région en perspectivesCartes du manuel, permettant de situer la région Rhône-Alpes à l’échelle nationale

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La France administrative ➡ p. 40

Le relief de la France ➡ p. 320

Les climats de la France ➡ p. 321

France du vide, France des pleins ➡ p. 100

Un peuplement à dominante urbaine ➡ p. 101

L’évolution de la population française (1999-2006) ➡ p. 102

Les trois France rurales ➡ p. 103

Croissance de la population des agglomérations (1999-2006) ➡ p. 101

27 collectivités locales (PIB, population) ➡ p. 40

Les inégalités régionales ➡ p. 72

Les zones de revitalisation rurale ➡ p. 111

Les espaces de la production agricole ➡ p. 132

Une agriculture à plusieurs vitesses ➡ p. 143

Les régions, un poids inégal dans l’emploi industriel ➡ p. 139

Une géographie contrastée de la recherche ➡ p. 131

Organisation et dynamiques spatiales de l’espace industriel ➡ p. 130

Les espaces du tourisme ➡ p. 133

Les pôles de compétitivité ➡ p. 149

La France : un espace de transit entre Europe rhénane et méditerranéenne ➡ p. 154

La France : une forte polarisation des flux de transports ➡ p. 156

Les emplois métropolitains supérieurs ➡ p. 145

Axes et grands carrefours de communication ➡ p. 303

33 Références

BibliographieOuvrages généraux•  Cheize R., Chedemail S., Les régions françaises. Atouts et problèmes, Belin, 2003.•  Piercy P., La France, le fait régional, 4e éd., Hachette, coll. « Carré », 2009.•  Dumont G.-F., Les régions et la régionalisation en France, Ellipses, 2004.•  Steck B., Steck J.-F., La France et ses régions en Europe et dans le monde, Bréal, 2002.

Ouvrages proposant un chapitre pour chaque région•  Adoumie V. et alii, Les régions françaises, Hachette, 2010.•  Boyer J.-C., Carroué L. et alii, La France – Les 26 régions, 2e éd., Armand Colin, coll. « U », 2009.•  Frémont A., Portrait de la France. Villes et régions, Flammarion, 2003.•  Noin D., La France des régions, Armand Colin, coll. « Synthèse », 2004.•  INSEE, La France et ses régions, INSEE, 2010.

Ouvrages spécifiques au Nord-Pas-de-Calais•  Le Sud-Est, DATAR, La Documentation Française, collection « Aménager la France en 2020 », 2002.•  Scherrer F., article Rhône-Alpes et article Lyon, Encyclopedia Universalis, 2005

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•  Bethemont J. et alii, Rhône-Alpes, l’axe et le carrefour, Mappemonde, avril 1997•  atlan J.-M. et. mondou M. (dir.), Entrepreneurs en mouvement : Rhône-Alpes, Autrement, Paris, 2005.•  Bravard J.-P. et clémenS A. (coord), Le Rhône en 100 questions par la Zone Atelier Bassin du Rhône, 2008.Téléchargement libre : www.graie.org/zabr/actualites/index.htm•  Pelletier J., Delfante C., Atlas historique du Grand Lyon, Formes urbaines et paysages au fil du temps, Édi-tions Xavier Lejeune, 2004.•  Knafou R., Les Alpes, une montagne au coeur de l’Europe, La Documentation Photographique, n° 034, 2003.

Sites InternetDes sites nationaux•  DATAR Observatoire des territoires : www.territoires.gouv.fr – Privilégier l’entrée « Enjeux thématiques » et en particulier l’onglet « Dynamiques territoriales ». Les ressources prennent la forme de cartes (type Geo-clip) à l’échelle européenne, du pays, et de chaque région.•  DATAR : www.datar.gouv.fr – Un portail ouvrant sur les informations régionales essentielles en matière d’aménagement du territoire.•  GEOIDD : www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr/index.php?id=3422 – Un lien vers « Outils de visualisation statistique » mène au module de type Geoclip, avec des onglets (population entre autres) et un choix dans un menu déroulant. On peut jouer sur les paramètres en cliquant sur l’icône qui pré-sente des roues dentées à droite de la légende.•  Geoclip : www.geoclip.fr – Le module « France découverte » offre pour la population et les activités écono-miques plusieurs cartes aux différentes échelles.•  INSEE : www.insee.fr – Des cartes thématiques de type Geoclip.– De très nombreuses ressources thématiques (pas uniquement pour la population) issues des publications des bureaux régionaux de l’INSEE.– Téléchargeable au format pdf, le portrait de chacune des régions et un ensemble très complet de statis-tiques permettant des comparaisons et une mise en perspective de la région étudiée.– La France et ses régions, Insee Références, Édition 2010. La publication papier est totalement accessible en ligne.

Des sites régionaux•  Conseil régional : www.rhonealpes.fr – nombreuses informations, en particulier les pages « découvrir Rhône-Alpes » avec des cartes dans la page « Carte d’identité », des objets innovants rhônalpins et des sagas d’entreprises dans la page « Economie ».•  Conseil économique et social Rhône-Alpes : www.rhonealpes.fr/52-conseil-economique-social-regional.htm – des synthèses à télécharger.•  Chambre régionale de commerce et d’industrie (avec atlas) : www.rhone-alpes.cci.fr – voir « Mieux com-prendre l’économie de Rhône-Alpes » avec des cartes de la région, un atlas des entreprises, un répertoire des entreprises.•  Dreal Rhône-Alpes : www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/ – voir la rubrique connaissances avec de nombreuses cartes statiques ou interactives.•  Institut des Risques majeurs en Rhône-Alpes : www.irma-grenoble.com/ – avec un atlas, un historique, des dossiers thématiques.•  Chambres d’agriculture de Rhône-Alpes : http://rhone-alpes.synagri.com – rubrique « l’agriculture en Rhône-Alpes » en dix chapitres.•  Le tourisme en Rhône-Alpes : http://pro.rhonealpes-tourisme.com/ – dans « Thématiques », nombreux dossiers et un memento 2010, et dans les pages « Observatoire », des chiffres-clés.•  Communauté urbaine du Grand Lyon : http://www.grandlyon.com/ – nombreuses informations, en parti-culier sur les pages « le site économique du Grand Lyon » et dans la « présentation », la rubrique « territoire » avec ses cartes.

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Étude de cas

L’identité de la région

Rhône-Alpes, une région puissante et composite

La région Rhône-Alpes est la seconde région française pour la superficie après Midi-Pyrénées (43 698 km2, soit 8 % du territoire national), ainsi que pour la population (6 millions d’habitants en 2007, soit 9,8 % de la population française) et pour la puissance économique (9,8 % du P.I.B. français) après l’Île-de-France. Ainsi dit-on que Rhône-Alpes est « une France au dixième »

Sa taille et sa puissance en font une région importante en France et en Europe : elle est, à elle seule, plus peuplée que le Danemark. Mais composée de 8 départements, et faite d’une addition de plusieurs unités territoriales, la Région est encore à la recherche de son identité.

1 Rhône-Alpes au cœur des réseaux de communication

Grenoble

Saint-Étienne

Lyon

Roanne

Bourg-en-Bresse Genève-

Annemasse

Annecy

Valence

Mâcon

Dijon

MarseilleMontpellier

Clermont-Ferrand

BOURGOGNE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

PROVENCE-ALPES-

CÔTE D’AZUR

FRANCHE-COMTÉ

AUVERGNE ITALIE

SUISSE

0 50 km

Région urbainede Lyon

(en milliers d’habitants )

Rhône-Alpes

Autoroute

1 757

500

– 0,2 0 0,7 1,2 2100

POPULATION () TAUX DE CROISSANCEANNUELLE DE L’AIREURBAINE(-)

3. Un dense réseau de villes

2 Une région à l’économie performante

Source : Chambre de Commerce et de l’industrie de Rhône-Alpes

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1 L’identité de la région

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3 La construction d’une identité

Jean-Jack Queyranne, président de la région –« La région Rhône-Alpes, c’est une identité en

construction. Au début, ce ne fut qu’un regroupe-ment de départements avec deux polarités, Lyon et Grenoble, en concurrence dans bien des domaines : universitaire, sportif, administratif… Mais cette riva-lité est en train de s’estomper. Nous apprenons à jouer sur les complémentarités, à travailler ensemble, à parler d’une même voix. Sans doute, notre alliance a-t-elle commencé avec la contestation commune de la centralisation jacobine, mais elle s’exprime aujourd’hui de manière positive, en particulier dans le domaine culturel. Que la région investisse dans la culture n’est donc nullement un hasard, c’est une profonde nécessité. C’est un moyen de construction de son identité. »

Anne-Marie-Thiesse, historienne –« La cohérence de l’agrégat de départements qui

constitue la région Rhône-Alpes relève surtout d’une concentration exceptionnelle d’activités écono-miques – la seconde en France – et d’une richesse qui lui permet d’exister au niveau européen. Cette puissance économique permet à la région de jouer à la fois la carte patrimoniale et celle du dynamisme lié à la situation de passage, d’ouverture, d’échanges transnationaux. »

Source : Revue 4810, Cultures et société en Rhône Alpes, n° 1, 2008.

4 Les Alpes, premier domaine skiable mondial

1. Où se situe la région Rhône-Alpes à l’échelle nationale et à l’échelle européenne (1) ?

2. Quels sont les points forts de son économie (2, 4) ?

3. Quels sont les obstacles à la définition d’une identité rhônalpine (3) ?

4. Quels sont les moteurs actuels de la construction d’une identité régionale en Rhône-Alpes (3, 4) ?

Questions

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Étude de cas

L’organisation de l’espace

Un pôle et des axes forts, des marges en difficulté

Le rôle de Lyon a été déterminant dans la construction économique de la région. Mais à la dif-férence de Paris ou de Toulouse, Lyon n’a pas sclérosé le réseau urbain de sa région. Au contraire, celui-ci apparaît riche et permet la construction d’une organisation territoriale plutôt équilibrée.

Pour autant, l’ensemble n’est pas sans faiblesses : les périphéries sont à la traîne, et les dis-parités s’accroissent entre l’ouest et l’est de la région, inégalement situées dans les nouvelles dynamiques économiques et urbaines.

5 Un dense réseau de villes

Méditerranée

Mer

Mer du Nord

Manche

Marseille

Turin

Stuttgart

Francfort

Zurich

Bruxelles

Genève

Barcelone

Milan

Paris

Londres

Lyon

Autoroutes

Lignes TGV Futures lignes TGV

Source :Conseil régional Rhône-Alpes.

500 km0

4. Rhône-Alpes au cœur des réseaux de communication

www.atlasentreprises.baseco.fr/Transport_logistique.html

Internet

6 La valorisation des lieux de passage

Les emplois liés à l’activité transport-logistique sont au nombre de 169 000 en Rhône-Alpes, soit 9,5 % des emplois régionaux. De 1995 à 2007, le nombre total d’emplois a enregistré une progres-sion de 26 %. Les services assurés – par exemple en messagerie, en organisation des transports internationaux ou en stockage-logistique – ne répondent pas seulement aux besoins de l’écono-mie locale et ont bien souvent un rayonnement national ou européen.

La région Rhône-Alpes apparaît en effet comme un espace spécialisé en transport logistique, sur-tout le long ou à proximité de l’axe Saône-Rhône qui constitue un des principaux couloirs de circu-lation français et européen. L’Isle d’Abeau (Nord-Isère) constitue avec plus d’1,5 million de m2 d’en-trepôts, la plus grande zone logistique de France. La Drôme – qui accueille le siège d’une entreprise comme le groupe Norbert Dentressangle – a une proportion d’emplois transport-logistique assez nettement supérieure à la moyenne nationale.

Source : Atlas des entreprises, CCI de Rhône-Alpes

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2 L’organisation de l’espace

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7 L’inégale attractivité des territoires

Les zones d’emploi de Roanne et Bourg-en-Bresse ont des caractéristiques qui les rapprochent des zones « industrielles à redynamiser » situées, pour la plupart, dans le nord et l’est de la France. Dans ces territoires, la part des ouvriers est élevée, car la fonction de fabri-cation est encore très présente.

La zone de Bourg-en-Bresse possède encore un solde migratoire positif, mais attire moins de cadres, en moyenne, que les territoires « périmétropolitains ».

La zone d’emploi de Roanne a des difficultés à sur-monter la crise des industries traditionnelles. Même si, entre 1999 et 2006, la population active résidente est de nouveau en hausse, l’emploi diminue de 0,4 %. Du fait de son relatif enclavement, elle ne bénéficie pas de la dynamique de péri-métropolisation.

La zone d’emploi de Drôme-Ardèche Sud constitue un espace à part en Rhône-Alpes. Elle se caractérise par un essor démographique soutenu depuis plus de 40 ans. Elle attire tous types de population (sauf les étudiants), mais plus particulièrement les jeunes actifs de 25 à 39 ans avec leurs enfants. Toutefois, ce territoire souffre de quelques fragilités. Le taux de chômage atteint 9,6 % en 2008, soit 2 points de plus que sur l’ensemble de la France. La part de la population à bas revenus et celle des personnes percevant le RMI sont élevées.

Source : INSEE, Rhône-Alpes, mai 2010.

8 L’organisation de l’espace de la région Rhône-Alpes

www.insee.fr/fr/insee_regions/rhone-alpes/themes/syntheses/lettre_analyses/02128/02128_attractivite_territoires_RA.pdf

Internet

1. Quelles sont les caractéristiques du réseau urbain de la Région Rhône-Alpes (5, 8) ?

2. Quels sont les espaces forts du territoire rhônalpin (6, 7, 8) ?

3. Quels sont les espaces en marge ? Comment peut-on expliquer leurs difficultés (6, 7, 8) ?

Questions

GENEVE

Loire

Saône

Isère

Rhône

LYON

Grenoble

Saint-Étienne

Montélimar

Valence

Vienne

Villefranche-sur-SaôneRoanne

Bourg-en-BresseAnnemasse

Annecy

Chambéry

Cluses

Oyonnax

Tunnel duMont-Blanc

Tunnel duFréjus

EUROPE DU SUD

EUROPE DU NORD

MARSEILLE

Clermont-Ferrand

ParisBâle

Turin

Turin

ITALIE

SUISSE

VANOISE

SAVOIE

JURA

VERCORS

MAURIENNE

SILLON

ALPIN

DROME

ARDECHE

AUVERGNE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

PROVENCE-ALPES-

CÔTE D’AZUR

BOURGOGNE

FRANCHE-COMTÉ

0 35 km

Métropole régionale

Autoroute

Aéroport

Axe fluvial

TGV et gare

Agglomération+ importante –

+ important –

+

important

Pôles urbains et réseauxUne hiérarchie urbaineplutôt équilibrée

Des réseaux à consolider

Grande aire urbaine

Espaces industriels : Espaces de loisirs :

Pôle industriel

Technopôle et pôlede compétitivité

Système productiflocalisé (SPL)

Stationde sports d’hiver

Espaces ruraux :Espace peu peuplé,en difficulté

Espace naturel protégé

Région industrielleen déclin

Espaceplus actif

Espace montagnard

Des espaces de plus en plus différenciés

Grand axe national eteuropéen

Influence d’un pôleurbain extra-régional

Tunnel

Col

La région dans l’espace nationalet européen

GENEVE

L’ORGANISATION DE L’ESPACE DE LA RÉGIONRHÔNE-ALPES

Rhône

Arc

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Étude de cas

Un territoire à vivre

Un territoire à construire avec les rhônalpins

La Région apparaît comme un acteur spatial aux compétences accrues : elle vise à améliorer le cadre de vie quotidien de l’ensemble des habitants de la région et tente de mettre en œuvre une politique de développement et de solidarité des différents territoires.

Dans un objectif de compétitivité, les dépenses principales vont à la formation et à l’ensei-gnement ainsi qu’aux transports ferroviaires. D’autres actions sont aussi à même de participer à la construction d’un territoire régional, auquel les habitants seraient liés par un sentiment d’appartenance.

9 Répartition des dépenses budgétaires 2010

10 Rapprocher institution et habitants

Ouvertes à tous, les Espaces Rhône-Alpes répondent aux demandes des Rhônalpins – qu’ils soient partenaires de la Région, por-teurs de projets, représentants d’associations, agents des lycées ou simples citoyens –, en les informant sur les politiques régionales et en les orientant dans leurs démarches.

Des rencontres thématiques, des journées portes ouvertes et des expositions sont régulière-ment organisées, afin d’informer le grand public des actions de la Région et d’alimenter le dialogue des Rhônalpins avec leurs élus et les membres du Conseil économique et social régional (CESR).

Source : Région Rhône-Alpes, www.rhonealpes.fr/27-les-espaces-rhone-alpes.htm.

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3 Un territoire à vivre

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11 D’importants flux intrarégionaux de voyageurs

Fréquentation annuelle TER entre les principales villes (en nombre de voyages annuels).

Depuis le transfert de compétence aux Régions, le TER connaît un véritable renouveau (nouvelles dessertes, nouveaux matériels, modernisation des infrastructures et des gares…). Grâce à une poli-tique volontariste, sa fréquentation a d’ailleurs progressé de + 40 % sur la période 2002-2007.

Schéma régional des services de transport 2008www.srt.rhonealpes.fr/documents/Chapitre_1.pdf

Internet

L’Institut Lumière, avec l’aide de la Région Rhône-Alpes, a décidé de créer une Cinémathèque des films de montagne. La Cinémathèque des films de montagne de l’Institut Lumière propose à partir de l’été 2010 une exposition d’affiches anciennes, des années 1920 à 1980 de films de montagne iti-nérante en Rhône-Alpes.

12 Promouvoir la culture et le patrimoine de la région

1. Quels sont les secteurs prioritaires de l’intervention régionale (9, 11) ?

2. En quoi les transports ferroviaires sont-ils un enjeu majeur pour une région comme Rhône-Alpes (11) ?

3. Pourquoi la Région finance-t-elle des actions culturelles (12) ?

4. Quel rôle la Région peut-elle jouer dans la vie quotidienne des Rhônalpins (9, 10, 11, 12) ?

Questions

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Étude de cas

Les enjeux d’aménagement

Le développement durable du territoire régional

Rhône-Alpes est l’une des régions françaises les plus dynamiques. Le pouvoir régional essaie de valoriser ses atouts dans le cadre de la concurrence entre les territoires, tout en recherchant les conditions d’un développement durable, porteur de progrès économiques, sociaux et environ-nementaux.

L’aménagement des territoires rhônalpins est aussi le fait d’autres acteurs puissants, dont la métropole et capitale régionale, Lyon. Les deux acteurs, politiquement proches, affichent des objectifs convergents mais la Région doit aussi penser la cohésion territoriale.

13 La bataille de la compétitivité

– 2e pôle de recherche scienti-fique et technique en France.

– 15 pôles de compétitivité dont 3  mondiaux ou à vocation mondiale.

– 7e région euro-péenne en matière de recherche et innovation.

– 14 Clusters de recherche.– 600 laboratoires de recherche publique.– 19 000 chercheurs.– 12 % des publications scientifiques et 16 % des

brevets en France.– 50 M€ de budget régional en recherche.Pour répondre aux attentes du marché, favoriser

l’innovation et renforcer la compétitivité la Région a créé les clusters et soutient les Pôles de compé-titivité. L’une des grandes originalités de la Région a été de créer les clusters, qui, chacun, mobilise tous les acteurs de la recherche – université, orga-nismes et entreprises. Au total, 14 clusters de recherche fédèrent les projets des universités, des grandes écoles et des laboratoires rhônalpins autour de vastes programmes, dans des secteurs traditionnels et émergents.

La Région innove aussi en matière de culture scientifique et de diffusion vers tous les publics, avec des initiatives aussi originales que le « Camion des sciences », qui invite un public large, sur tout le territoire, à découvrir la science par le biais notamment du jeu.

Source : Région Rhône-Alpes, www.ccsti-grenoble.org/

14 Améliorer les réseaux de transports, un enjeu de mobilité et d’environnement

Sources diverses© Vincent Chauvet

Situé dans l’Ain, au cœur du bassin franco-gene-vois, le pôle d’échanges de Bellegarde/Valserine est devenu le 21 mai 2010 une importante gare de cor-respondance TER/TGV. Sa vocation est à la fois locale et régionale avec des liaisons TER cadencées vers Lyon, Evian, Saint -Gervais et Genève, mais aussi nationale et transfrontalière, avec la mise en service à la fin 2010 des nouveaux TGV reliant Paris et Genève en 3 heures (via Bourg en Bresse et Belle-garde) par la ligne à grande vitesse du haut Bugey. La gare de Bellegarde accueillera chaque année 500 000 voyageurs TER et 145 000 voyageurs TGV.

L’architecture de la gare est audacieuse par son dôme de 20 mètres de haut. Sa conception est inno-vante : construit selon un principe bioclimatique, le pôle d’échanges est pilote en matière de développe-ment durable avec sa consommation d’énergie deux fois plus faible qu’une gare classique » La Région Rhône-Alpes a investi 6,8 M € pour l’aménagement du pôle d’échanges, dont elle est le 1er financeur.

Source : Dossier de presse, www.sncf.com/, mai 2010.

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15 Un nouveau centre entre Rhône et Saône : Lyon Confluence

À la confluence du Rhône et de la Saône, en plein cœur de Lyon, ce projet d’aménagement s’est fixé comme objectif de reconquérir les friches industrielles et logistiques par la prise en compte de normes du développement durable : 23 % de logements sociaux, des pres-criptions de Haute Qualité Environnementale pour les bâtiments et les espaces publics, développement des modes doux… Enfin, la nécessaire réhabilitation des sols pollués a été prise en compte très en amont.

Lyon Confluence s’est qualifié en 2004 parmi les bénéficiaires du programme euro-péen Concerto, qui soutient les investisse-ments en faveur de la maîtrise de l’énergie dans les constructions de logements et de bureaux.

Source : www.grandlyon.com/Lyon-Confluence.36.0.html

www.la-confluence.fr/index.php?rubrique=1&sad_flag_ID=1

Internet

16 D’autres acteurs majeurs : le pôle métropolitain lyonnais

Le pôle métropolitain lyonnais est un dispositif de coopéra-tion initié par la Communauté urbaine de Lyon, qui rassemble Saint-Etienne Métropole et la Communauté d’agglomération Porte de l’Isère autrefois désignée comme la ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau et à partir de septembre 2010 le pays viennois. Gérard Collomb, président socialiste de l’établissement com-munautaire lyonnais, affirme : « Nous répondons à une réalité. Nos populations respectives vivent de plus en plus ensemble. Nous devons donc donner une stratégie et une armature à une métropole qui se ferait quoi qu’il en soit. Et pas question de reproduire le modèle de l’Ile-de-France. »

Ce pôle métropolitain qui concentre 139 communes, 1,85 mil-lion d’habitants et plus de 1 million d’emplois est appelé à

s’étendre. D’ores et déjà, la Communauté de communes de l’Est lyonnais (forte de six communes) a mani-festé son intention d’y adhérer.

Source : Les Echos du 5 juillet 2010.

1. Quels sont les différents acteurs de l’aménagement régional ? En existe-t-il d’autres (13, 14, 16) ?

2. Sur quels leviers la Région peut-elle agir pour faciliter le développement régional (13, 14) ?

3. En quoi les différents acteurs de l’aménagement se situent-ils dans les principes du développement durable (14, 15, 16) ?

4. À quels obstacles se heurtent-ils dans ce projet de développement durable (14, 15, 16) ?

Questions

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Étude de cas

L’insertion dans l’espace national et européen

Une situation de région carrefour à l’échelle européenne

La situation de la Région dans l’espace français et dans l’espace européen lui confère un rôle-clef. Elle sort gagnante de la politique de décentralisation conduite en France et de la dyna-mique de la construction européenne engagées depuis trente ans.

Encore faut-il dépasser les contraintes des discontinuités frontalières par de nouvelles ouver-tures permettant l’accroissement des flux. Le poids des acteurs régionaux sur la scène euro-péenne et plus encore mondiale fait aussi question.

17 Une situation convoitée dans l’hexagone

Point S : le choix de LyonLe réseau indépendant spécialisé dans la vente de

pneus a quitté en 2004 la région parisienne pour l’agglomération lyonnaise. « Nous voulions une ville bien desservie en moyens de communication ; d’au-tant qu’il est possible qu’un jour nous rouvrions une plate-forme logistique », commente Christophe Rol-let, directeur général. Ce faisant, il estime avoir éco-nomisé entre 20 et 25 % tant au niveau de la location immobilière que des salaires, à postes identiques. Des gains redéployés sur d’autres actions et notam-ment la promotion du réseau.

Au-delà, ce transfert en région représentait un signe fort à l’égard des adhérents (les garagistes) « situés à plus de 90 % en province. Nous cessions d’être per-çus comme des Parisiens, ce qui a contribué à démo-cratiser l’image de notre marque », reconnaît le diri-geant. L’entreprise occupe un bâtiment situé non loin du quartier d’affaires de la Part-Dieu. « En moins de deux heures de TGV, nous sommes à Paris. Et l’aéro-port Lyon-Saint-Exupéry nous offre des connexions aériennes directes avec la plupart des pays où la marque s’implante », apprécie-t-il. Depuis Lyon, Point S pilote 400 points de vente dans l’Hexagone.

Source : Les Échos, 31 juillet 2010.

18 La difficile réalisation de la Transalpine Lyon-Turin

Le tracé du projet Lyon-Turin, maillon central du corridor Lisbonne-Kiev, comporte une section fran-çaise, de Lyon à Saint-Jean-de-Maurienne, une par-tie franco-italienne de Saint-Jean-de-Maurienne à Bruzolo et une section italienne, de Bruzolo à Turin. Le cœur du projet est la partie franco-italienne avec deux tunnels : l’un de 53 km entre Saint-Jean-de-Maurienne et Venaus et l’autre de 12 km entre Venaus et Bruzolo.

Pour la Région Rhône-Alpes la priorité est au Lyon-Turin : « Il faut peser sur les États français et italien pour obtenir un nouvel accord intergouvernemental avant le 31 décembre 2010, comprenant des enga-gements et un échéancier de mise en œuvre ».

La Région Rhône-Alpes poursuivra son travail de mobilisation et de lobbying, que ce soit dans le cadre du projet de coopération iMonitraf (1) entre les différents territoires concernés par les franchissements alpins ou dans l’organisation d’une position commune des Régions alpines pour le futur Livre Blanc sur les trans-ports de la Commission européenne.

Source : www.rhonealpes.fr(1) iMonitraf : monitoring des effets du trafic routier dans la région des Alpes et élaboration de mesures communes.

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19 Le projet d’aménagement franco-valdo-genevois : de nouveaux acteurs transfrontaliers

Avec 204 communes (112 en France et 92 en Suisse sur les cantons de Genève et de Vaud), 777 000 habitants et 394 000 emplois, l’agglomération franco-valdo-genevois, est la 2e agglomération de Rhône-Alpes après Lyon, et parmi les plus dynamiques d’Europe.

Dans le même temps, elle est confrontée à un trafic routier qui explose, une crise aiguë du logement, une tendance à l’étalement urbain et à la spécialisation des territoires, ainsi qu’à une tension croissante sur l’environnement. Pour cette raison, l’Assemblée régionale a approuvé en 2007 la Charte du Projet d’agglomération franco-valdo-genevois et labellisé le Projet d’agglomération « Grand Projet Régional ».

Les partenaires français et suisses se sont engagés sur des objectifs politiques de coopération transfrontalière reposant à la fois sur une vision partagée de l’aménage-ment du territoire, du développement de l’offre des trans-ports publics, de la protection de l’environnement, du déve-loppement de services à la population et aux entreprises de notre territoire (formation, culture, santé, etc.) et dans le cadre d’une gouvernance renouvelé. Source : www.projet-agglo.org/

http://etat.geneve.ch/geoportail/geoagglo/

Internet

20 L’affirmation d’une ambition : un pavillon Rhône-Alpes à l’Exposition universelle de Shanghaï 2010

La Région Rhône-Alpes participe pour la première fois à une Expo-sition Universelle. Au sein de « l’Espace des Meilleures Pratiques Urbaines », 2 projets sont portés par la Région Rhône-Alpes : le Pavillon éco-construit et le projet Villes Lumière.

« Notre objectif : ériger Rhône-Alpes en modèle urbain. Dans le nouveau concept proposé de Multipole (dont Rhône-Alpes serait ainsi l’archétype), notre propos est de proposer une alternative ambitieuse au développement des mégapoles et mégalopoles connu à ce jour.

Politiques, populations locales et tissus économiques en Rhône-Alpes ont pressenti, peut-être en avance, ces évolutions et mis en place un certain nombre d’initiatives intéressantes permettant aujourd’hui à la région de s’inscrire comme une des capitales européennes les plus dynamiques, économiquement parlant, tout en se prévalant d’une excellente qualité de vie.

Partant du principe qu’à l’échelle de nombre de pays dont la Chine, la région Rhône-Alpes n’est ni plus ni moins qu’une ville, le projet présenté vise à démontrer que notre région, produit d’une histoire longue et mouvementée, incarne potentiellement un modèle de ville de demain. »

Source : www.shanghai2010.rhonealpes.fr/

1. Quels sont les atouts de la région pour la localisation des entreprises (17) ?

2. Comment le territoire participe-t-il aux dynamiques transfrontalières ? À quels obstacles se heurte-t-il (18, 19) ?

3. Sur quel créneau la Région entend-elle se battre à l’échelle mondiale ? Sur quels arguments peut-elle compter (20) ?

Questions

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GENEVE

Loire

Saône

Isère

Rhône

LYON

Grenoble

Saint-Étienne

Montélimar

Valence

Vienne

Villefranche-sur-SaôneRoanne

Bourg-en-BresseAnnemasse

Annecy

Chambéry

Cluses

Oyonnax

Tunnel duMont-Blanc

Tunnel duFréjus

EUROPE DU SUD

EUROPE DU NORD

MARSEILLE

Clermont-Ferrand

ParisBâle

Turin

Turin

ITALIE

SUISSE

VANOISE

SAVOIE

JURA

VERCORS

MAURIENNE

SILLON

ALPIN

DROME

ARDECHE

AUVERGNE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

PROVENCE-ALPES-

CÔTE D’AZUR

BOURGOGNE

FRANCHE-COMTÉ

0 35 km

Métropole régionale

Autoroute

Aéroport

Axe fluvial

TGV et gare

Agglomération+ importante –

+ important –

+

important

Pôles urbains et réseauxUne hiérarchie urbaineplutôt équilibrée

Des réseaux à consolider

Grande aire urbaine

Espaces industriels : Espaces de loisirs :

Pôle industriel

Technopôle et pôlede compétitivité

Système productiflocalisé (SPL)

Stationde sports d’hiver

Espaces ruraux :Espace peu peuplé,en difficulté

Espace naturel protégé

Région industrielleen déclin

Espaceplus actif

Espace montagnard

Des espaces de plus en plus différenciés

Grand axe national eteuropéen

Influence d’un pôleurbain extra-régional

Tunnel

Col

La région dans l’espace nationalet européen

GENEVE

L’ORGANISATION DE L’ESPACE DE LA RÉGIONRHÔNE-ALPES

Rhône

Arc

Le croquis de la région

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LYON

Grenoble

GENÈVE

Saint-Étienne

Valence

Bourg-en-Bresse

Annecy

Chambéry

AUVERGNE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

PROVENCE-ALPES-

CÔTE D’AZUR

BOURGOGNEFRANCHE-

COMTÉ

ITALIE

SUISSE

MARSEILLE

Besançon,Strasbourg

Clermont-Ferrand

PARIS

Turin

Turin

Agglomération+ importante –

Réseau decommunication

+ important –

Cœur de la région :axe Rhône-Saône

Métropolerégionale

Couloir peupléet industrialisé

Espace aux activitésdiversifiées

Espace en marge

Les espaces de la région Dynamiques régionalesPôles et réseaux

Influence d’un pôleurbain extra-régional

Dynamiques transfrontalières

Grand aéroport

Grand axe national eteuropéen

Le schéma de la région

17 Géographie 1re

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201

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0 35 kmRégion Rhône-Alpes

Légende :

Isère

Rhône

Loire

SaôneArc

Le fond de carte de la région