2
372 Lettres à la rédaction / Revue du rhumatisme 79 (2012) 367–375 Walter Alberto Sifuentes Giraldo a,María Blázquez Ca˜ namero a Enrique Navas Elorza b Ignacio Gallego Rivera c Mónica Vázquez Díaz a a Service de rhumatologie, hôpital universitaire Ramón y Cajal, rue Colmenar Viejo Km 9100, 28034, Madrid, Espagne b Service des maladies infectieuses, hôpital universitaire Ramón y Cajal, Espagne c Service de radiologíe, hôpital universitaire Ramón y Cajal, Espagne Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W.A. Sifuentes Giraldo) Accepté le 8 ecembre 2011 Disponible sur Internet le 27 evrier 2012 doi:10.1016/j.rhum.2012.01.011 Étude de l’association du polymorphisme TRAF1-C5 avec une prédisposition à la polyarthrite rhumatoïde dans la population tunisienne i n f o a r t i c l e Mots clés : Polyarthrite rhumatoïde Prédisposition génétique Polymorphismes TRAF1-C5 Polymerase chain reaction Polymorphisme de longueur des fragments de restriction 1. Abréviations PR polyarthrite rhumatoïde TRAF1-C5 tumor necrosis factor receptor-associated factor 1 gene complement5 SNP polymorphisme à nucléotide unique PCR-RFLP polymerase chain reaction-polymorphisme de longueur des fragments de restriction 2. Introduction La PR suggère l’implication de facteurs environnementaux et génétiques à la fois. En plus de l’HLA, le premier facteur de risque génétique identifié [1], un nouveau locus génétique associé à la PR a été décrit [2]. Cette région comprend le gène TRAF1 (TNF receptor-associated factor 1) ainsi que le gène pour le composant C5 du complément (C5). D’un point de vue fonctionnel, il est sup- posé que le TRAF1 régule de fac ¸ on négative le récepteur au TNF [3] et le C5 est un composant central de la voie du complément [4]. Les deux molécules sont de puissants régulateurs immunitaires et induisent la persistance de l’inflammation. 3. Résultats Le polymorphisme rs10818488 du TRAF1-C5 a été génotypé chez 108 patients atteints de PR et 161 sujets témoins (Tableau 1). Ne pas utiliser, pour citation, la référence franc ¸ aise de cet article, mais la réfé- rence anglaise de Joint Bone Spine (10.1016/j.jbspin.2011.12.003). Tableau 1 Caractéristiques cliniques des patients atteints de polyarthrite dans les études cas- témoins. Caractéristiques Cas PR Témoins sains Nombre de sujets 108 161 Âge (années) 51,5 ± 30 48,3 ± 23 Âge au moment du diagnostic (années) 40,8 ± 17 Hommes 21 (19,4 %) 35 (21,7 %) Femmes 87 (80,5 %) 126 (78,2 %) Ménopausées 41 (47,1 %) Non ménopausées 46 (52,8 %) Durée de la maladie (années) PR d’installation récente 3 ans 19 (17,5 %) PR d’installation ancienne > 3 ans 89 (82,4 %) Activité de la PR Élevée DAS28 > 5,1 32 (29,6 %) Modérée 3,2 < DAS28 < 5,1 53 (49 %) Faible DAS28 < 3,2 9 (8,3 %) Rémission DAS28 < 2,6 14 (12,9 %) PR : polyarthrite rhumatoïde. La distribution de l’allèle TRAF1-C5 rs10818488 G/A et les fré- quences de génotype différaient entre les patients atteints de PR et les témoins (Tableau 2). La distribution de l’allèle rs10818488 A entre les patients atteints de PR et les témoins (52,7 % vs. 41,3 %) était significativement augmentée chez les patients atteints de PR (p = 0,008 ; 2 = 6,85 ; OR = 1,59, 95 % IC = 1,11–2,28). Les fréquences de génotype TRAF1-C5 rs10818488 G/A étaient différentes parmi les patients atteints de PR (AA : AG : GG, 26,8 % : 51,8 % : 21,2 %), le p génotypique était significatif (p = 0,027 ; 2 = 7,22). 4. Discussion Dans cet article, nous confirmons l’association positive de l’allèle rs10818488 A avec la PR chez les patients tunisiens. Nos résul- tats confirment ceux de Kurreeman et al., 2007 [2] et ceux de Kurreeman et al., 2008 [5]. Nos résultats confirment également ceux de Albers et al., 2008 [6]. À l’inverse, aucune association ne fut détectée entre l’allèle TRAF1/C5 rs10818488 A et les patients PR à partir d’échantillons du Royaume-Uni [7] et dans la population slovaque [8]. De fac ¸ on intéressante, l’allèle rs10818488 G a aug- menté le risque de PR dans une population japonaise [9], alors qu’il en diminue le risque dans la présente étude et dans les études ini- tiales [2,5,6]. Le manque de corrélation entre ces différents groupes ethniques ne doit pas nécessairement être considéré comme une absence d’association entre le TRAF1/C5 avec la PR mais il peut refléter l’hétérogénéité de la prédisposition génétique à ce trouble. La région TRAF1/C5 a initialement été identifiée comme un fac- teur de prédisposition et de sévérité de la PR dans une étude sur le génome et les gènes candidats [2,10]. Les auteurs ont suggéré que ce SNP peut avoir un impact fonctionnel sur la synthèse du C5. Ils ont décrit qu’il codait pour un site de liaison potentiel pour une histone acétyle transférase EP300, régulant la transcription via un remodelage de la chromatine. Dans le cas de l’absence de l’allèle A, le site de liaison à la transférase est perturbé, ce qui peut déran- ger l’activation transcriptionnelle du gène du C5 [2]. Sur la base de ces données, nous pouvons émettre l’hypothèse selon laquelle les patients atteints de PR et porteurs de l’allèle A ont relativement plus de C5 que les porteurs de l’allèle G. Des niveaux élevés de C5 et par conséquent de C5a constituent la marque de l’inflammation dans la PR et peuvent expliquer le lien entre l’allèle A et la PR. En perspective, nous suggérons de recruter un grand nombre de patients et d’étudier d’autres associations possibles entre le polymorphisme génétique TRAF1/C5 avec la PR chez des patients tunisiens afin d’élucider le rôle du gène TRAF1/C5 dans la pathoge- nèse de la PR.

Étude de l’association du polymorphisme TRAF1-C5 avec une prédisposition à la polyarthrite rhumatoïde dans la population tunisienne

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Page 1: Étude de l’association du polymorphisme TRAF1-C5 avec une prédisposition à la polyarthrite rhumatoïde dans la population tunisienne

372

doi:

Étuprétun

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1.

PR

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SNPPCR

2.

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receC5 dposet lLesind

3.

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Lettres à la rédaction / Revue du rhumatisme 79 (2012) 367–375

Walter Alberto Sifuentes Giraldo a,∗

María Blázquez Canamero a

Enrique Navas Elorza b

Tableau 1Caractéristiques cliniques des patients atteints de polyarthrite dans les études cas-témoins.

Ignacio Gallego Rivera c

Mónica Vázquez Díaz a

a Service de rhumatologie, hôpital universitaireRamón y Cajal, rue Colmenar Viejo Km 9100, 28034,

Madrid, Espagneb

Caractéristiques Cas PR Témoins sains

Nombre de sujets 108 161Âge (années) 51,5 ± 30 48,3 ± 23Âge au moment du diagnostic (années) 40,8 ± 17 –Hommes 21 (19,4 %) 35 (21,7 %)

Femmes 87 (80,5 %) 126 (78,2 %)

Service des maladies infectieuses, hôpitaluniversitaire Ramón y Cajal, Espagne

c Service de radiologíe, hôpital universitaire Ramón yCajal, Espagne

∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

(W.A. Sifuentes Giraldo)

Accepté le 8 decembre 2011Disponible sur Internet le 27 fevrier 2012

10.1016/j.rhum.2012.01.011

de de l’association du polymorphisme TRAF1-C5 avec unedisposition à la polyarthrite rhumatoïde dans la populationisienne�

f o a r t i c l e

s clés :arthrite rhumatoïdeisposition génétiquemorphismes TRAF1-C5merase chain reactionmorphisme de longueurfragments de restriction

Abréviations

polyarthrite rhumatoïdeF1-C5 tumor necrosis factor receptor-associated factor 1 gene

complement5 polymorphisme à nucléotide unique-RFLP polymerase chain reaction-polymorphisme de longueur

des fragments de restriction

Introduction

La PR suggère l’implication de facteurs environnementaux etétiques à la fois. En plus de l’HLA, le premier facteur de risqueétique identifié [1], un nouveau locus génétique associé à laa été décrit [2]. Cette région comprend le gène TRAF1 (TNFptor-associated factor 1) ainsi que le gène pour le composantu complément (C5). D’un point de vue fonctionnel, il est sup-

é que le TRAF1 régule de fac on négative le récepteur au TNF [3]e C5 est un composant central de la voie du complément [4].

deux molécules sont de puissants régulateurs immunitaires et

Ménopausées 41 (47,1 %) –Non ménopausées 46 (52,8 %) –

Durée de la maladie (années)PR d’installation récente ≤ 3 ans 19 (17,5 %) –PR d’installation ancienne > 3 ans 89 (82,4 %) –

Activité de la PRÉlevée DAS28 > 5,1 32 (29,6 %) –Modérée 3,2 < DAS28 < 5,1 53 (49 %) –Faible DAS28 < 3,2 9 (8,3 %) –Rémission DAS28 < 2,6 14 (12,9 %) –

PR : polyarthrite rhumatoïde.

La distribution de l’allèle TRAF1-C5 rs10818488 G/A et les fré-quences de génotype différaient entre les patients atteints de PRet les témoins (Tableau 2). La distribution de l’allèle rs10818488 Aentre les patients atteints de PR et les témoins (52,7 % vs. 41,3 %)était significativement augmentée chez les patients atteints de PR(p = 0,008 ; �2 = 6,85 ; OR = 1,59, 95 % IC = 1,11–2,28). Les fréquencesde génotype TRAF1-C5 rs10818488 G/A étaient différentes parmiles patients atteints de PR (AA : AG : GG, 26,8 % : 51,8 % : 21,2 %), lep génotypique était significatif (p = 0,027 ; �2 = 7,22).

4. Discussion

Dans cet article, nous confirmons l’association positive de l’allèlers10818488 A avec la PR chez les patients tunisiens. Nos résul-tats confirment ceux de Kurreeman et al., 2007 [2] et ceux deKurreeman et al., 2008 [5]. Nos résultats confirment égalementceux de Albers et al., 2008 [6]. À l’inverse, aucune association nefut détectée entre l’allèle TRAF1/C5 rs10818488 A et les patients PRà partir d’échantillons du Royaume-Uni [7] et dans la populationslovaque [8]. De fac on intéressante, l’allèle rs10818488 G a aug-menté le risque de PR dans une population japonaise [9], alors qu’ilen diminue le risque dans la présente étude et dans les études ini-tiales [2,5,6]. Le manque de corrélation entre ces différents groupesethniques ne doit pas nécessairement être considéré comme uneabsence d’association entre le TRAF1/C5 avec la PR mais il peutrefléter l’hétérogénéité de la prédisposition génétique à ce trouble.

La région TRAF1/C5 a initialement été identifiée comme un fac-teur de prédisposition et de sévérité de la PR dans une étude surle génome et les gènes candidats [2,10]. Les auteurs ont suggéréque ce SNP peut avoir un impact fonctionnel sur la synthèse du C5.Ils ont décrit qu’il codait pour un site de liaison potentiel pour unehistone acétyle transférase EP300, régulant la transcription via unremodelage de la chromatine. Dans le cas de l’absence de l’allèle A,le site de liaison à la transférase est perturbé, ce qui peut déran-ger l’activation transcriptionnelle du gène du C5 [2]. Sur la base de

uisent la persistance de l’inflammation.

Résultats

Le polymorphisme rs10818488 du TRAF1-C5 a été génotypéz 108 patients atteints de PR et 161 sujets témoins (Tableau 1).

Ne pas utiliser, pour citation, la référence franc aise de cet article, mais la réfé-e anglaise de Joint Bone Spine (10.1016/j.jbspin.2011.12.003).

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données, nous pouvons émettre l’hypothèse selon laquelle lesients atteints de PR et porteurs de l’allèle A ont relativement plusC5 que les porteurs de l’allèle G. Des niveaux élevés de C5 et par

séquent de C5a constituent la marque de l’inflammation dansR et peuvent expliquer le lien entre l’allèle A et la PR.En perspective, nous suggérons de recruter un grand nombrepatients et d’étudier d’autres associations possibles entre leymorphisme génétique TRAF1/C5 avec la PR chez des patientsisiens afin d’élucider le rôle du gène TRAF1/C5 dans la pathoge-e de la PR.
Page 2: Étude de l’association du polymorphisme TRAF1-C5 avec une prédisposition à la polyarthrite rhumatoïde dans la population tunisienne

Lettres à la rédaction / Revue du 73

Tableau 2Fréquences des allèles et des génotypes du TRAF1/C5 rs10818488 SNP chez les patien

SNP Génotype/allèle Cas PR n = 108 (%) )

TRAF1/C5 AA 29 (26,8)

rs10818488 AG 56 (51,8)

GG 23 (21,2)

A 114 (52,7)

G 102 (47,2)

allèles de

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Devant une évolution partiellement favorable sous perfusionsd’AINS, une biopsie-lavage chirurgicale de l’articulation sternocla-viculaire droite a donc été réalisée, ramenant un matériel purulent.

p = 0,027 pour les fréquences de génotype et p = 0,008 pour les fréquences des

Hardy-Weinberg.

Déclaration d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en retion avec cet article.

Remerciements

Nous sommes particulièrement reconnaissants envers tous

patients qui ont participé à ces études et nous les remercions sincrement. Un très grand merci à l’équipe médicale de l’hôpital MonSlim, particulièrement à A. Amari pour son aide. Ce travail a été suventionné par des fonds venant du ministère de l’Enseignementde la Recherche Scientifique, (DGRST), Tunisie.

Références

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Emna Fakhfakh Karray a,

Hanen ChalbImen Ben Dhifalla

Leith ZakraouKamel Hamzaou

a Unité de recherche 99/UR/08-40 homéostasiedysfonctionnement cellulaire, université de médec

Tunis El Manar, 15, rue Djebel-Lakdar, 1007 Tunis,Tunisie

b Service de rhumatologie, hôpital Mongi Slim, LaMarsa, Tunisie

rhumatisme 79 (2012) 367–375 3

ts atteints de polyarthrite rhumatoïde et chez les sujets sains.

Témoins n = 161 (%) �2 p OR (IC à 95 %

25 (15,5)83 (51,5) 7,22 0,02753 (32,9)

133 (41,3) 1,59189 (58,6) 6,85 0,008 (1,11–2,28)

, HWE pour les cas (p = 0,67) et HWE pour les témoins (p = 0,42). HWE : équilibre

∗ Auteur correspondaAdresse e-mail : [email protected] (E.F. Karra

Accepté le 8 decembre 20Disponible sur Internet le 10 mars 20

doi:10.1016/j.rhum.2012.01.015

Une arthrite sternoclaviculaire destructrice à gonocoque�

i n f o a r t i c l e

Mots clés :Neisseria gonorrhoeaeArticulation sternoclaviculaireArthrite septique suppuranteTénosynoviteUreaplasma urealyticumCeftriaxone

1. Observation

M. M., 47 ans, a été hospitalisé pour une polyarthropathinflammatoire (mains, poignets, coudes, épaules, articulations stenoclaviculaires) fébrile évoluant depuis huit jours, résistante aAINS. L’interrogatoire trouvait un épisode de brûlure mictionnel

Parmi ses antécédents, on notait une acné sévère traitée pRoaccutane® pendant l’adolescence.

L’examen clinique montrait une tuméfaction sternoclaviculadroite, un gonflement douloureux du coude droit avec flessum irrductible, des ténosynovites migratrices des tendons fléchisseursextenseurs des doigts. L’examen cutané était normal.

Le bilan biologique a révélé une CRP à 336 mg13 400 leucocytes. L’ECBU retrouvait moins de cinq hématet dix leucocytes par millimètre cube sans germe. Les sérogies VIH, VHB, VHC, gonocoque, chlamydia, syphillitique étaienégatives, de même que les hémocultures. Le prélèvement urtral a retrouvé la présence d’Ureaplasma urealyticum à plus

10 000 UFC/mL (PCR négative pour Chlamydia trachomatis). Le bilimmunologique était négatif hormis des facteurs rhumatoïdes33,3 UI/mL sans anti-CCP. Le patient était HLA-B27 négatif.

Le scanner sternoclaviculaire droit a mis en évidence une arthrpathie destructrice avec une collection sous-cutanée en rega(Fig. 1). L’échographie et l’IRM du coude droit montraient

épanchement intra-articulaire et un œdème des parties mollL’échographie cardiaque était normale.

� Ne pas utiliser, pour citation, la référence franc aise de cet article, mais la réfé-rence anglaise de Joint Bone Spine (doi:10.1016/j.jbspin.2012.02.011).