étude IV de temps et récit

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  • II. L'HISTOIRE ET LE RCIT

    p. 165. Mettre en question l'appartenance de l'historiographie au champ du rcit. Deux

    convictions d'gale force : 1. c'est une cause perdue de lier le caractre narratif de l'histoire

    la survie de l'histoire narrative. 2. Si l'histoire rompait avec la comptence de base que

    nous avons suivre une histoire et avec les oprations cognitives de la comprhension

    narrative, elle perdrait son caractre distinctif dans l'ensemble des sciences sociales.

    Thse : l'histoire la plus loigne de la forme p. 166 narrative continue tre relie la

    forme narrative par un lien de drivation. On peut le reconstruire par une mthode qui

    relve d'une rflexion de second degr sur les conditions ultimes d'intelligibilit de cette

    discipline qui tend oublier le lien de drivation qui continue nanmoins de prserver

    tacitement sa spcificit comme science historique .

    Consquence pour le temps historique : l'historien a sans aucun doute le privilge de

    construire des paramtres temporels appropris son objet et sa mthode. Mais la

    signification de ces constructions est emprunte aux configurations narratives de

    mimsis II et travers celle-ci, s'enracine dans la temporalit caractristique du monde

    de l'action. La construction du temps historique comme l'un des enjeux (consquence et

    pierre de touche) majeurs de l'entreprise.

    Thse loigne des deux autres : 1. la ngation du lien entre histoire et rcit. Le temps

    historique serait alors sans appui dans le temps du rcit et dans le temps de l'action. 2. une

    relation entre histoire et rcit comme celle de l'espce au genre.

    La thse est l'assertion d'un lien indirect de drivation. p. 167.

    Reconstruire l'intentionnalit de la pense historienne par laquelle l'histoire continue de viser

    obliquement le champ de l'action humaine et sa temporalit de base. L'historiographie se

    greffe sur le cercle mimtique. Cette seconde partie ne traite pas toute la problmatique

    historique. Elle spare la question du sens de celle de la rfrence. (mimsis III est lie la

    question de la vrit en histoire). Oratio obliqua : relier l'explication la comprhension

    narrative. p. 168.

    L'clipse du rcit : loignement de l'histoire moderne par rapport la forme

    expressment narrative. Convergence entre l'historiographie franaise contemporaine (plus

    mthodologique qu'pistmologique) et le courant issu du positivisme logique (plus

    pistmologique que mthodologique).

    Plaidoyers pour le rcit : des tentatives pour tendre directement la comptence narrative

    1

  • au discours historique. Ces analyses ne rendent pas compte des formes d'historiographie

    dont le rapport au rcit est direct.

    L'intentionnalit historique : la thse majeur de la drivation indirecte du savoir

    historique partir de de l'intelligence narrative. Reprise de Expliquer et comprendre 1.

    Une rponse partielle la question de l'vnement. Partielle parce que le statut ontologique

    de l'vnement n'est analys qu' la quatrime partie. p. 169

    Ici il n'est question que des analyses prparatoires. Pour arriver s'interroger sur la

    contribution du rcit historique la refiguration du temps, nous devons passer par le

    dvoilement des insuffisances de la thorie nomologique et de la thorie narrativiste. La

    refiguration du temps par le rcit est luvre conjointe de du rcit historique et du rcit de

    fiction.

    1. L'clipse du rcit

    p. 171. L'historiographie franaise (HF) s'est toujours mfie de la philosophie. Il n'y a pas

    de vraies rflexions pistmologiques sur l'histoire. Sa force est ailleurs : dans l'adhrence

    au mtier d'historien. Une mthodologie p. 172. d'hommes de terrain.

    Le nopositivisme (Pl) : le souci de mesurer l'explication en histoire aux modles du

    savoir scientifique. Dans ses adversaires comme en lui, il y a un manque de rflexion sur le

    mtier.

    En commun : dni du caractre narratif de l'histoire. Convergence du rsultat, argumentation

    diffrente. Dans la HF la cause en est le dplacement de l'objet de l'histoire de l'individu

    agissant au fait social total. Dans le Pl la cause en est la coupure pistmologique entre

    explication historique et la comprhension narrative.

    Accent mis dans la convergence des deux attaques. Fil conducteur : destin de

    l'vnement et de la dure historique.

    1. L'clipse de l'vnement dans l'historiographie franaise

    p. 173. Dans la HF la critique de l'histoire vnementielle comme quivalente du rejet de la

    catgorie du rcit.

    quivoque de la notion d'vnement. Il implique deux sries d'assertions non critiques :

    1 Du texte l'action. p. 179-203.

    2

  • ontologiques et pistmologiques, le secondes fondes sur les premires.

    Au sens ontologique : ce qui s'est effectivement produit dans le pass. Traits : 1. proprit

    absolue du pass, indpendamment de nos constructions et reconstructions. Trait commun

    aux vnements physiques et historiques. 2. parmi les choses qui sont arrives, certaines

    sont luvre des agents semblables nous. Les vnements historiques comme ceux que des

    tres agissants font arriver ou subissent. 3. p. 174. Dlimitation au sein du champ pratique

    de la sphre possible de communication. l'ide du pass humain s'ajoute l'obstacle d'une

    altrit ou d'une diffrence absolue. (Habermas, comptence chercher l'accord qui passe

    par la reconnaissance de l'tranget et l'irrductibilit de l'tranger).

    pistmologique : 1. opposition entre la singularit de l'vnement humain et l'universalit

    de la loi. L'vnement n'arrive qu'une fois. 2. opposition entre contingence pratique et

    ncessit logique ou physique : l'vnement comme ce qui aurait pu tre fait autrement. 3.

    cart de tout modle ou invariant.

    La HF nous aide critiquer ces prsupposs de notre conception naturelle de l'vnement.

    Aron, Introduction la philosophie de l'histoire : Essai sur les limites de l'objectivit

    historique. p. 175. Il a contribu dissoudre la premire assertion du sens commun : le

    caractre absolu de l'vnement. La dissolution de l'objet . Contre le positivisme. dans

    la mesure o l'historien est impliqu dans la comprhension et l'explication des vnements

    passs, un vnement absolu ne peut tre attest par le discours historique . La

    comprhension n'est jamais une intuition, mais une reconstruction. Les diverses

    reconstructions ne font qu'accentuer la coupure qui spare l'objectivit, laquelle prtend

    le travail de comprhension, de l'exprience vive non rptable . p. 176. La causalit chez

    Aron comme chez Weber. Elle est dans une chelle de probabilit. Entre l'accidentel et

    l'adquation. L'enjeu philosophique, pour Aron, tait alors la destruction de toute illusion

    rtrospective de fatalit et l'ouverture de la thorie de l'histoire la spontanit de l'action

    oriente vers le futur .

    Marrou, De la connaissance historique. Argument semblable. Filiation entre comprhension

    d'autrui et connaissance du pass humain. p. 177. 1. L'histoire n'est pas une science. Elle est

    une connaissance de foi. La comprhension englobe tout le travail de l'historien. Elle fait

    partie de la vrit de l'histoire. 2. puisque l'historien est impliqu dans la connaissance

    historique, on doit renoncer la ractualisation du pass. a. L'histoire est connaissance par la

    relation entre le pass vcu et l'historien d'aujourd'hui. Le pass rellement vcu ne peut tre

    que postul comme le noumne kantien. b. si le vcu du pass nous tait accessible p. 178. il

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  • ne serait pas objet de connaissance, car le prsent est multiforme, confus, inintelligible. Or

    l'histoire est un savoir ordonnateur.

    La question a une priorit par rapport au document dans l'enqute historique.

    Annales. p. 179. Mthodologie des historiens professionnels, largement trangers la

    problmatique de la comprhension. Des rflexions d'artisans. Le paradigme c'est l'Apologie

    de l'histoire de Bloch. Les tmoignages comme les traces sur lesquelles se base la

    connaissance historique. p. 180. Le document comme cas du tmoignage. La critique sera

    pour l'essentiel une critique du tmoignage, preuve de vracit, chasse l'imposture. Le

    caractre psychique des phnomnes historiques. p. 181. L'explication historique consistant

    en la constitution de chanes phnomnes semblables et dans l'tablissement de leurs

    interactions . Primat de l'analyse sur la synthse. p. 182. Problme de la nomenclature. Le

    problme de savoir comment nommer les faits du pass : les termes du pass (des

    tmoignages dont il faut se mfier) ou bien les termes nous (des projections o nous nous

    ternisons arrogamment). Dialectique du semblable et du dissemblable.

    Braudel. La Mditerrane et le Monde mditerranen l'poque de Philippe II. p. 183.

    Retenir de Braudel et de ses disciples, par souci didactique, ce qui va l'encontre de la

    seconde supposition : des vnements comme ce que des tres agissants font arriver et

    qu'ils partagent la contingence de l'action. Ce qui est mis en question c'est le modle

    d'action y impliqu. L'action y apparat toujours attribuable des agents individuels, auteurs

    ou victimes des vnements. Braudel critique aussi deux autres notions : a. que l'individu est

    le porteur ultime du changement historique. b. que les changements les plus significatifs

    sont ponctuels, ceux qui affectent la vie des individus. Ceux-ci sot pour Braudel les

    vnements. quation histoire vnementielle = histoire-rcit. p. 184. la notion de rcit n'est

    pourtant jamais interroge. Ce qui est mis en question est la notion de vnement et celle de

    histoire politique. Le fait social total (Mauss) en toutes ses dimensions. la notion

    d'vnement ils opposent celle du temps social dont les catgories (conjoncture, structure,

    tendance, cycle, crise, croissance ) sont empruntes aux autres sciences sociales.

    Connexion entre le rejet l'individu comme ultime atome d'investigation historique et

    l'vnement comme ultime atome du changement social : consquence du dplacement de

    l'axe principal de l'investigation de l'histoire politique vers l'histoire sociale. p. 185. Elle

    rsulte de la critique mthodologique contre le positivisme. Dsormais histoire du fait

    humain total, surtout dans ses dimensions social et conomique. Go-histoire. Le concept de

    longue dure . p. 186. tagement des dures : histoire vnementielle histoire sociale,

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  • des groupes et des tendances profondes, des institutions politiques et des mentalits.

    histoire des rapports de l'homme avec l milieu qui l'entoure (temps gographique).

    Pluralit du temps social. Opposition entre instant et temps lent s'couler.

    p. 187. La vitesse des mouvements qui parcourent l'histoire. p. 188. Il y a un souci de vrit

    autant que de modestie. Le dsir de vouloir rendre visible et audible le pousse d'un temps

    profond. Il y a l deux aperceptions adverses tenues en quilibre. a. l'histoire, la faveur de

    la lenteur, accde une sorte de stabilit. Braudel atteint moins ce qui change que ce qui

    demeure. b. p. 189. L'historien reste le gardien du changement contre la tentation de

    chercher des structures achroniques et des modles intemporels par le biais de la

    mathmatique sociale. Que l'histoire ne devienne pas sociologie. Ce qui compte pour

    l'historien c'est le parcours du modle, le modle a la mme dure que ce qu'il est cens de

    modliser. Lvi-Strauss. p. 190. Pour l'historien la trs longue dure est la trop longue dure.

    Elle ferait oublier le jeu multiple de la vie avec ses variations et ses ruptures.

    Introduction massive des procdures quantitatives empruntes l'conomie. largissement

    maints champs de l'investigation historique. La prsupposition d'un vnement qui ne se

    rpte pas est remise en question. Une histoire srielle (Chaunu). p. 191. Conjoncture et

    structure : temps court et temps trs long. Ensemble elles dfinissent une polarit de la

    recherche historique.

    La notion de longue dure a aid les historiens dans leur lutte sur deux fronts : rsister la

    d-chronologisation des modles et la fascination pour l'vnement accidentel et isol. p.

    192. La mthodologie de l'histoire conomique. Labrousse. L'homme dans ces rapports la

    production et aux autres hommes, dans les classes (cercles de sociabilit). p. 193. passage

    d'autres niveaux : le social et les mentalits.

    Dmographie historique. p. 194. Elle assure la transition entre l'histoire srielle au niveau

    conomique et l'histoire srielle au niveau sociale et au niveau des mntalits.

    Niveau social : Braudel : civilisation matrielle : gestes, habitat, alimentation. C'est pourquoi

    l'organisation en tages des temporalits s'avre approprie. p. 195. Mais ici l'histoire doit

    toujours se marier avec une autre discipline dont le temps n'est pas un souci. En quoi

    l'histoire continue-t-elle tre histoire ?

    Le rapport l'vnement. L'anthropologie historique. Le Goff. Pour un autre Moyen ge. La

    reprsentation du temps et le conflit qui en dcoule comme vnement. p. 196. Rsistance

    au langage de la diachronie. ce qui intresse l'historien, ce sont non seulement les

    'systmes de valeur' et leur rsistance aux changements, mais aussi leurs mutations .

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  • dpasser le faux dilemme structure-conjoncture et structure-vnement. on peut, en effet

    se demander si l'histoire ne doit pas laborer en quasi-vnements les mutations lentes

    qu'elle hberge dans sa mmoire par un effet d'acclration cinmatographique.

    p. 197. Histoire des mentalits. Sciences de rfrence : sociologie des idologies et

    psychanalyse, smantique structurale et rhtorique du discours. L'homme quotidien retrouve

    la parole travers l'histoire. De nouveaux document ont t invents. p. 198. Chaunu. Duby.

    Dfinition althusserienne de l'idologie. L'historien est intress par le changement des

    structures. Reconqute du qualitatif par le quantitatif.

    L'homme et la mort. p. 199. La solitude de la mort et le caractre publique des attitudes face

    elle. Aris. p. 200.

    2. L'clipse de la comprhension : le modle nomologique dans la philosophie analytique de

    langue anglaise

    le souci de l'unit de la science. Irrductibilit de la comprhension l'explication. p. 201.

    Hempel, The Function of General laws in History. p. 202. les lois gnrales ont des

    fonctions tout fait analogues en histoire et dans les sciences naturelles . La spcificit du

    premier niveau du discours (l'vnement) est ignore au bnfice d'une relation directe

    entre la singularit de l'vnement et l'assertion d'une hypothse universelle, donc d'une

    forme quelconque de rgularit . Notion homogne d'vnement. Cadre d'oppositions entre

    le gnral et le particulier. L'occurrence d'un vnement prcis du type spcifique peut tre

    dduite de deux prmisses : a. les conditions initiales b. rgularit quelconque. p. 203. Si les

    deux conditions peuvent tre correctement tablies on peut alors dire que l'occurrence de

    l'vnement a t correctement explique. Trois possibles vices : nonc empiriques fautifs ;

    une gnralit qui n'est pas une loi ; le lien logique entre prmisses et consquences vici

    par un sophisme ou une erreur de raisonnement.

    Modle nomologique (covering law model). Remarques : 1. loi, cause et explication se

    recouvrent. Ide cl : rgularit. L'ide humienne de cause est assume. Pas de distinction

    entre cause et condition. Rejet de Russell. p. 204. 2. explication et prvision vont de pair. La

    valeur prdictive d'une hypothse comme critre de validit d'une explication. 3. il est

    question d'vnements rptables, car une explication ne peut explique tout le rel.

    Il s'agit d'un modle fortement prescriptif : ce qu'une explication idale doit tre. p. 205.

    l'histoire comme science et non pas comme art. Mais elle n'est pas pleinement dveloppe,

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  • les propositions gnrales qui fondent son ambition expliquer ne peuvent pas tre appeles

    rgularits : 1. gnralits non explicitement nonces comme pour les explications

    incompltes de la vie quotidienne. 2. le gnralits manquent de confirmation empirique

    (hormis l'conomie et la dmographie). Des probabilits dnues d'appareil statistique. 3.

    des pseudo-lois. p. 206. La seule concession : esquisse d'explication. Refus des procds

    empathiques, comprhensifs ou interprtatifs. Frankel. p. 207. pas de spcificit du temps

    historique par rapport au temps physique. Affaiblissement du modle par l'cole de Hempel.

    p. 208.

    concessions : 1. les explications offertes par les historiens ne fonctionnent pas en histoire

    comme dans les sciences de la nature . L'histoire ne peut pas tablir des lois qui restent

    dans la majeur de la dduction hempelienne. Elle les utilise. Les divers niveaux de prcision.

    La rflexion sur la structure de l'explication doit aller de la main avec une rflexion sur la

    fonction (correspondance entre un type de questions et un type de rponses) . Ex. pourquoi ?

    p. 209. Le modle fort comme logical marker des modles faibles d'explication.

    Le rle des procds de slection en histoire. ( la rencontre des historiens afin que l'histoire

    devienne science). La dfense du modle nomologique comme plaidoyer pour l'objectivit

    en histoire. p. 210. Rponse de Nagel. 1. Nul savant n'est exempt d'un choix pralable du

    champ d'tude. Peut-il par la suite prendre distance ? L'historien en est incapable. 2.

    limitation de la matire du choix : dmenti par le caractre analytique du discours. 3.

    slection des hypothses. 4. les prjugs dans toutes les disciplines. Mais ils peuvent tre

    dtects et analyss. p. 211. la question de l'importance d'une variable par rapport d'autres.

    Perfectionnement du matriel statistique. Scepticisme local comme de rigueur. (Ricoeur

    dans les notes : a. la question de la slectivit n'est jamais ramen au trait de l'histoire qui

    fait de l'historien un objet de son champ de travail b. il n'est jamais pos la question de

    pourquoi il y a une question d'importance en histoire). p. 212.

    Frankel. L'affaiblissement du modle jusqu'au moment o il est abandonn. L'interprtation

    y est admise comme moment ncessaire de la connaissance historique. Attribution de sens et

    de valeur. Mais il faut distinguer les deux niveaux opratoires dans son ambition d'isoler le

    noyau d'explication et l'interprtation doit tre soumise aux exigences de l'explication.

    Affaiblissement dans la reformulation du stade explicatif. Les discordances avec le modle

    comme ce qui caractrise l'histoire. L'important p. 213. n'est pas que l'explication est

    incomplte, mais qu'elle 'semble pleinement satisfaire notre exigence d'explication' . Il y a

    un autre type d'attente dans l'explication historique. La frontire, ds lors, tend s'effacer

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  • entre l'explication scientifique, l'explication de sens commun, et la sorte de jugement

    prudentiel que nous portons d'ordinaire sur les affaires humaines .

    dernier trait de la connaissance historique incompatible avec le modle : les contre-exemples

    n'invalident pas les lois gnrales. Que fait l'historien lorsqu'il rencontre des exceptions ? Il

    ajoute des clauses restrictives. p. 214.

    Frankel accepte que l'explication s'articule sur l'interprtation. Mais les interprtations plus

    englobantes doivent reposer sur des explications partielles rigoureuses. Comment attribuer

    des valeurs sans les faire asseoir sur des connexions causales bien tablies ? [] en

    histoire une cause dfinit, non pas n'importe quelle condition, mais celle pour laquelle on

    peut agir ; en ce sens les valeurs de l'action s'infiltrent dans toute apprciation des causes ; et

    il faut dire qu'assigner une cause, c'est admettre un fait et stipuler une valeur . Trois choses

    ingalement compatible avec l'idal de l'explication en interprtant : 1. ++ statuer sur le sens

    de l'histoire en termes des fins, des buts, des idaux. 2. + dsignation d'une cause la plus

    importante : tant que l'interprtation se borne donner une ide sminale comme guide. 3.

    apprcier une squence d'vnements en fonction de consquences terminales apprcies

    pour elles-mmes en termes de p. 215. valeur ou non-valeur. (Ricoeur voit ici une porte

    d'entre sa notion d'histoire raconte). Des consquences terminales diffrentes impliquent

    des histoires diffrentes. Pluralisme critique. p. 216.

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