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Aout 20111 Etude sur les dynamiques des Volontariats Internationaux d’Echange et de Solidarité Au Laos Réalisé par : Lola Van Dessel, Chargé d’étude Avec l’appui de : Huong Nguyen Thi Tuy, Représentante Nationale de l’Espace Volontariats Vietnam/Laos Mathieu Arnaudet, Chargé de communication pour l’Espace Volontariats Vietnam/Laos Rémy Hallégouët, Représentant de la région Asie Emil-Eric Affognitode, Directeur du Pôle Réseau Avec l’accompagnement méthodologique de : Céline Leroux, Chargée de mission à l’Observatoire des Engagements Volontaires et Solidaires à l’international Janvier 2015 Juin 2015

Etude sur les dynamiques des Volontariats … Juin 2015 SIGLES ET ABRÉVIATIONS AEC : Asian Economic Community ASEAN : Association of South East Asia Nations CSI : Chantier de solidarité

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Aout 20111

Etude sur les dynamiques des Volontariats Internationaux d’Echange et de Solidarité

Au Laos Réalisé par :

Lola Van Dessel, Chargé d’étude

Avec l’appui de :

Huong Nguyen Thi Tuy, Représentante Nationale de l’Espace Volontariats Vietnam/Laos

Mathieu Arnaudet, Chargé de communication pour l’Espace Volontariats Vietnam/Laos

Rémy Hallégouët, Représentant de la région Asie

Emil-Eric Affognitode, Directeur du Pôle Réseau

Avec l’accompagnement méthodologique de :

Céline Leroux, Chargée de mission à l’Observatoire des

Engagements Volontaires et Solidaires à l’international

Janvier 2015

Juin 2015

1 Juin 2015

SOMMAIRE

SOMMAIRE ..................................................................................................................................................... 1

SIGLES ET ABRÉVIATIONS .......................................................................................................................... 3

INTRODUCTION ........................................................................................................................................... 4

I. Présentation du contexte ................................................................................................................................. 6

A. PRESENTATION DE FRANCE VOLONTAIRES .......................................................................................................................... 6

B. PRESENTATION DE L’ETUDE ..................................................................................................................................................... 6

C. L’ENGAGEMENT VOLONTAIRE ET SOLIDAIRE A L’INTERNATIONAL ................................................................................. 7

D. LE CONTEXTE DU PAYS ............................................................................................................................................................... 9

II. Méthodologie de l’étude .................................................................................................................................. 17

A. LES ETAPES DE L’ETUDE ........................................................................................................................................................... 17

B. LES DIFFICULTES RENCONTREES ............................................................................................................................................ 19

III.Résultats de l’étude………………………………………………………………………………………….…….20

A. LES STRUCTURES ENQUETEES ET LEUR PROFIL ................................................................................................................... 20

B. LES VOLONTAIRES ACCUEILLIS ............................................................................................................................................... 22

C. PROFIL DES STRUCTURES QUI ACCUEILLENT DES VOLONTAIRES FRANÇAIS ................................................................. 24

D. MOTIVATIONS ET MODALITES DE RECRUTEMENT DES VOLONTAIRES FRANÇAIS........................................................ 24

E. L’IDENTITE DES VOLONTAIRES ............................................................................................................................................... 26

F. CONTRIBUTION DES VOLONTAIRES FRANÇAIS A LA STRUCTURE D’ACCUEIL ................................................................ 27

G. PRISE EN CHARGE DES VOLONTAIRES FRANÇAIS ................................................................................................................ 29

H. FORMATION ET SUIVI DES VOLONTAIRES FRANÇAIS PAR LA STRUCTURE D’ACCUEIL .................................................. 30

I. BESOINS DE LA STRUCTURE EN TERMES DE VOLONTARIAT .............................................................................................. 33

IV. Recommandations pour la poursuite des activités de l’EV Vietnam/Laos………………………………………………… 34

CONCLUSION .............................................................................................................................................. 37

ANNEXES ..................................................................................................................................................... 38

ANNEXE I – LISTE DES MEMBRES DE FRANCE VOLONTAIRES ..................................................................................................... 39

ANNEXE II– STRUCTURES AYANT PARTICIPE A L’ETUDE .............................................................................................................. 41

ANNEXE III - LISTE DES PERSONNES ET STRUCTURES INTERVIEWEES ...................................................................................... 42

2 Juin 2015

ANNEXE IV– QUESTIONNAIRE PRELIMINAIRE ............................................................................................................................... 43

ANNEXE V– QUESTIONNAIRE APPROFONDI .................................................................................................................................. 45

ANNEXE VI– PLAN D’ANALYSE CONCERNANT LES CHANTIERS DE SOLIDARITE INTERNATIONALE AU LAOS

PRELIMINAIRE ......................................................................................................................................................................................... 51

ANNEXE VII - BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE .................................................................................................................................... 53

3 Juin 2015

SIGLES ET ABRÉVIATIONS

AEC : Asian Economic Community

ASEAN : Association of South East Asia Nations

CSI : Chantier de solidarité internationale

CUSO : Canadian University Service Overseas

DCC : Délégation Catholique pour la Coopération

EV : Espace Volontariats

FV : France Volontaires

INGO : International non governmental organisation

MAE : Ministère des Affaires Etrangères

MOFA : Ministry of Foreign affairs

MOHA : Ministry of Home affairs

MOU : Memorendum of Understanding

NPA : Non for profit association

ONG : Organisation Non Gouvernementale

SA : Structure d’Accueil

SC : Service Civique

SE : Structure d’Envoi

VIA : Volontariat International en Administration

VIE : Volontariat International en Entreprise

VIES : Volontariat International d’Echange et de Solidarité

VIF : Volontariat International de la Francophonie

UNFPA : United nations Funds for Population Activities

UNV : United Nations Volunteers

VSI : Volontariat de Solidarité Internationale

VSO : Volunteers Service Overseas

4 Juin 2015

INTRODUCTION

Des réflexions sont en cours concernant les évolutions et le développement des différentes formes de

volontariat à l’international. Les problématiques se déclinent en fonction du pays d’accueil des volontaires, des

modalités d’insertion du volontaire dans les structures d’accueil ou encore des besoins du pays.

Le volontariat prend une place grandissante dans les sociétés et quelques initiatives nationales (Togo, Vietnam,

Mali, Burkina Faso, Tchad, etc.), en matière de volontariat, sont mises en place directement par les pays

recevant des volontaires internationaux. Le premier volontaire envoyé par France volontaire au Laos est arrivé

en janvier 2004. Il n’y a pas d’Espace Volontariats (EV) à Vientiane, c’est l’Espace Volontariats Hanoi qui agit

comme le centre de ressources, physiques et virtuelles, dédié à tous les acteurs du volontariat au Laos.

Une première vague d’études sur les Volontaires Internationaux d’Echanges et de Solidarité (VIES) concernant

à la fois les volontaires et leurs structures d’accueil, a été menée dans différents pays. Ces études avaient pour

but de mettre en place une méthodologie commune afin de pouvoir réaliser des comparaisons, tout en laissant

la place aux spécificités de chaque pays. Durant cette phase, une première étude a été conduite sous la

responsabilité de l’EV Vietnam/Laos afin d’effectuer un état des lieux de l’engagement volontaire français au

Laos en 2010.

Dans le cadre de cette étude réalisée de février 2015 à juin 2015, le parti pris a été de porter une attention

particulière aux chantiers de solidarité internationale. En effet, cette forme d’engagement volontaire implique

des acteurs très jeunes et nécessite une dimension collective importante dans la mise en œuvre du projet de

solidarité. Les enjeux de cette étude sont locaux et globaux. Elle a d’une part, pour objectif de mieux

appréhender les dynamiques car elles recouvrent des dispositifs existants et connus mais prennent également

d’autres formes, comme par exemple les projets de coopération décentralisée incluant des volontaires ou

encore des personnes effectuant des missions en dehors de dispositifs soutenus par l’Etat français et ne

bénéficiant pas d’un statut de volontaire ou stagiaire. D’autre part, l’étude a permis de faire connaître

l’association France Volontaires auprès de différents acteurs du développement ainsi que d’entretenir et

développer la mise en réseau d’acteurs du volontariat. Enfin, cette étude doit permettre de rappeler

l’importance du rôle des volontaires dans les actions de développement et de coopération internationale.

Le contenu de ce rapport, rédigé selon les critères d’un canevas commun fourni par l’Observatoire des

engagements volontaires et solidaires à l’international, permet tout à la fois d’effectuer une photographie du

volontariat au Laos pendant l’année 2014, de consolider l’ensemble des données collectées à l’échelle nationale

afin de mieux cerner les attentes et les besoins en matière de volontariat, et à une plus large échelle de faire le

lien entre les spécificités de chaque pays où France Volontaires est présent.

Le Laos demeure un des quarante-huit pays les moins avancés du monde. Son développement exige ainsi de

relever de nombreux défis. Ses ressources naturelles, son patrimoine culturel et architectural, et sa position de

carrefour entre plusieurs puissances régionales sont par contre des atouts incontestables. C’est dans ce contexte

qu’interviennent les volontaires en collaboration avec les organisations de la société civile (OSC) pour

accompagner le pays dans un développement durable et équitable.

La première partie du présent rapport est consacrée à la présentation du contexte des engagements volontaires

et solidaires au Laos. La seconde partie expose la méthodologie appliquée dans la présente étude. La troisième

partie présentera les résultats de l’étude ; viennent in fine les conclusions de l’étude.

5 Juin 2015

Une remarque encore s’impose dans cette introduction à cette étude : à savoir que les difficultés d’accès à

l’information, le manque de statistiques fiables (parfois inexistantes dans certains domaines) ou de données

actualisées, ont pu représenter un facteur préjudiciable pour sa réalisation. En effet, nous disposons de peu

d’informations concernant le développement de la société civile ainsi que du volontariat national. Au-delà de la

difficulté rencontrée dans le cadre de cette étude, le manque d’accès à des données fiables représente un

obstacle pour les organisations souhaitant développer leurs activités de coopération internationale au Laos (par

exemple dans l’identification des besoins au Laos dans un secteur en particulier).

6 Juin 2015

I. Présentation du contexte

Il est important à ce stade de faire une brève présentation de France Volontaires, le commanditaire de l’étude

ainsi que de souligner le rôle primordial de l’Observatoire des Engagements Volontaires et solidaires à

l’international dans la conduite de cette étude. Ceci afin de souligner les objectifs poursuivis dans la réalisation

de l’étude sur les dynamiques des volontariats internationaux d’échanges et de solidarité (VIES) au Laos en

2014. Par la suite, une présentation du contexte national économique, politique et des ONGs sera effectuée

dans le but de mieux comprendre les enjeux globaux dans lesquels s’inscrivent les missions des Volontaires

internationaux d’Echanges et solidarité ainsi que les missions de France Volontaires au Laos.

A. PRESENTATION DE FRANCE VOLONTAIRES

1. Ses origines

L’Association Française des Volontaires du Progrès – AFVP créée en 1963, est devenue France Volontaires en

2009 à l’initiative des pouvoirs publics et du monde associatif.

Poursuivant sa mission d’envoi de Volontaires de Solidarité Internationale (VSI, loi du 23 février 2005), en

2010 France Volontaires se voit dotée d’une nouvelle mission d’intérêt général : contribuer au développement

qualitatif et quantitatif des différentes formes d’engagement volontaire et solidaire à l’international, les

Volontariats Internationaux d’Echange et de Solidarité (VIES).

2. Ses missions

France Volontaires poursuit sa mission d’appui et d’envoi de Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) et

en parallèle assure des missions d’intérêt général.

Concrètement, dans les pays d’accueil, il s’agit de :

Informer et faire connaître les différentes formes de volontariat ;

Contribuer à développer en qualité et en quantité le nombre de VIES. ;

Assurer une mission d’accompagnement des acteurs du volontariat, principalement les structures

d’envoi, les structures d’accueil et les volontaires

France Volontaires a mis en place un réseau d’Espaces Volontariats (EV) qui représente des centres de

ressources physiques et virtuels, dédiés à tous les acteurs du volontariat (candidats, volontaires, bénévoles,

structures d’accueil, structures d’envoi). Les dispositifs au sein des EV sont variables (de 1 à 5 personnes).

L’EV Vietnam / Laos est composé de 3 personnes, la représentante nationale, l’animateur et le chargé de

communication. Cette équipe met en œuvre les actions de France Volontaires au Vietnam et au Laos.

B. PRESENTATION DE L’ETUDE

L’étude a été initiée à la demande de l’Espace Volontariats de Hanoi en concertation avec l’Observatoire des

engagements volontaires et solidaires à l’international. L’Observatoire a vocation à améliorer les connaissances

sur les différentes formes d’engagement des citoyens français dans le champ de la solidarité internationale.

En raison de sa mission d’intérêt général, France Volontaires (FV) mène, par le biais d’études, des réflexions

concernant les évolutions des différentes formes de volontariat à l’international (VIES). Les problématiques se

déclinent en fonction du pays d’accueil des volontaires, de ses procédures d’insertion ou encore de ses besoins.

7 Juin 2015

Les objectifs de l’étude

Pour France Volontaires

Récolter des informations sur les dynamiques d’engagement à l’international ;

Permettre une meilleure connaissance du secteur ;

Comparer les résultats et mettre en lumière les similitudes et les différences entre plusieurs pays, afin de

pouvoir, par la suite, adapter les stratégies d’accompagnement de FV à divers contextes interculturels ;

Faire le lien entre les spécificités de chaque pays et l’état des lieux des engagements volontaires et

solidaires à l’international, pour comprendre les résultats de l’étude en fonction de son contexte. La

question de l’interculturalité est incontournable.

Pour l’Espace Volontariats du Vietnam/Laos

Etablir un panorama (quantitatif et qualitatif) des pratiques d’engagements volontaires et solidaires à

l’international au Laos ;

Etablir un panorama des structures d’accueil des volontaires français à l’international ;

Etablir un panorama des formations, accompagnements et des financements existant dans le pays de

référence ;

Repérer les forces et faiblesses, et les spécificités des pratiques d’engagements volontaires et solidaires à

l’international ainsi que les améliorations proposées par les acteurs ;

A partir des questionnaires proposés dans la boîte à outils, recueillir des informations, construire et/ou

alimenter par pays, une base de données sur les structures d’accueil de volontaires français.

Repérer les attentes des structures d’accueil par rapport à FV.

C. L’ENGAGEMENT VOLONTAIRE ET SOLIDAIRE A L’INTERNATIONAL

En anglais, le terme ‘‘volunteering’’ comprend le volontariat et le bénévolat. Le bénévolat est une activité non

rétribuée et librement choisie qui s’exerce en général au sein d’une organisation sans but lucratif : association,

ONG, syndicat ou structure publique. L’étymologie du mot vient du latin « benevolus » qui signifie « bonne

volonté ». On peut définir les bénévoles comme des personnes qui consacrent une partie de leur temps, sans

être rémunérées, aux activités de l’association. Pour B. Halba : « le bénévole est celui qui s’engage de son plein gré, de

manière désintéressée, dans une action organisée, au service d’une communauté » (1997).

En France, le volontariat correspond à un statut particulier entre le bénévolat et le salariat et s’attache plus

généralement à la notion d’engagement. La réflexion autour de ce concept a conduit à une concertation

d’associations actrices de VIES en 2014 qui a débouché sur la rédaction d’une charte du volontariat, « La

Charte commune aux volontariats internationaux d’échanges et de solidarité». Au sein même de cette notion de

volontariat, certains termes exigent des précisions.

1. La notion d’engagement

L’engagement est un acte par lequel on s'engage à accomplir quelque chose ; promesse, convention ou contrat

par lesquels on se lie : « contracter un engagement ». Il s’agit aussi du fait de prendre parti sur les problèmes

politiques ou sociaux par son action et ses discours. Dans ce sens, l’engagement est un acte par lequel l'individu

8 Juin 2015

assume les valeurs qu'il a choisi et donne, grâce à ce libre choix, un sens à son existence. Les actions de

solidarité internationale répondent à ces valeurs d’engagement.

Concrètement, l’engagement volontaire est une forme de contrat par lequel une personne déclare vouloir servir

volontairement, pendant une durée variable mais déterminée, une cause, de manière indépendante ou par le

biais d’un organisme porteur du message défendu.

2. La charte des volontariats internationaux d’échange et de solidarité

Suite au processus de concertation entre l’Etat français et le milieu associatif, une charte sur le volontariat a été

établie et signée le 1er octobre 2009 par le premier ministre de l’époque, François Fillon. Son intitulé exact est

« Charte commune aux volontariats internationaux d’échange et de solidarité ». Trois ans après cette signature,

une trentaine de représentants d’associations signataires ont alors travaillé sur un projet de Charte reformulée.

Cette nouvelle charte énonce les valeurs communes aux différents types de volontariats internationaux de

solidarité :

Prendre en compte la réalité d’autres populations dans le respect de leurs droits collectifs et individuels,

de leur(s) culture(s), de leurs croyances, de leurs besoins, et de leur égale dignité humaine ;

Inscrire les échanges et les actions de solidarité dans un souci de réciprocité et de partenariat afin de

contribuer au renforcement des solidarités locales et globales ;

Valoriser l’engagement libre et responsable des volontaires.

3. Qui sont les volontaires ?

Les trois types de volontariat international développés par les associations signataires de cette Charte

émanant des associations visées par cette charte sont :

Les volontariats d’échange et de compétence qui visent à des échanges de savoir-faire

professionnels entre membres de structures partenaires. Ils concernent principalement des personnes

expérimentées, en activité ou à la retraite, souhaitant appuyer des projets concrets par leur expertise.

Les volontariats de coopération, d’appui au développement et d’action humanitaire qui visent à

mettre les qualifications, compétences et expériences d’une personne au service d’un partenaire, d’un

projet sur une à plusieurs années. Leur dimension humaine et culturelle implique une immersion dans le

pays d’accueil. Les engagements réciproques et les conditions d’exercice de la mission sont formalisés

dans un contrat. Le VSI en est un exemple.

Les volontariats d’initiation et d’échange concernent surtout des jeunes et toute personne vivant ses

premières expériences de découverte des réalités internationales, par des séjours d’étude, des chantiers

etc. Concernant plus spécifiquement les chantiers de solidarité internationale, au départ un chantier

avec pour but la restauration du patrimoine bâti ou de la construction de bâtiments en solidarité avec

un village ou une collectivité (par exemple les compagnons bâtisseurs). Cette notion a évolué et s’est

muée, au sein de France Volontaires, en chantier de solidarité internationale (CSI). C’est un projet

collectif au sein duquel il s’agit souvent de vivre une expérience de solidarité internationale ou tout

simplement de rencontre interculturelle. Le groupe travaille collectivement à un projet d’intérêt général

commun. Proposé par de nombreuses associations de jeunesse et d’éducation populaire, les chantiers

ont pour vocation de favoriser la rencontre et l’échange avec des jeunes du pays d’accueil.

Les engagements volontaires impliquent généralement :

- une structure d’accueil : il s’agit de l’organisme partenaire (association, etc.) du porteur de projet qui

accueille le volontaire lors de sa mission de terrain ;

9 Juin 2015

- une structure d’envoi : il s’agit de l’organisme qui porte administrativement la mission de volontariat.

Néanmoins, différents types d’engagements volontaires et solidaires à l’international existent et induisent des

modalités de réalisation différentes :

- Des engagements volontaires encadrés par des dispositifs avec des textes législatifs (loi de 2005 sur le

VSI, loi de 2010 sur le service civique, etc.) ;

- Des engagements volontaires en dehors de ces dispositifs mais encadrés par des organisations

(associations, collectivités, etc.) tout au long de la mission ;

- Des engagements volontaires en dehors des dispositifs soutenus par l’Etat et non encadrés par des

organisations.

Si les engagements en dehors des dispositifs de volontariat mais encadrés par des organisations sont

identifiables, les engagements dits « hors dispositifs » le sont beaucoup moins. Par exemple, il est difficile

d’appréhender des individus sans structure d’envoi ou de cofinancement, mais avec un projet, qui viennent sur

place pour chercher un partenariat avec une association locale. Ce type d’engagements préoccupe aujourd’hui

de nombreux acteurs associatifs et institutionnels du secteur, car ils renvoient à des problématiques d’éthique

ou encore de qualité des pratiques. Toutefois, il convient d’éviter une stigmatisation négative du « hors-

dispositif », qui peut également renvoyer à des missions innovantes qu’il faut prendre en considération.

D. LE CONTEXTE DU PAYS

Une présentation du contexte du pays est importante pour permettre une meilleure interprétation des résultats

de l’étude. Appréhender les éléments essentiels qui constituent un

pays est important afin de comprendre les phénomènes et pratiques

sociales et de prendre en compte l’histoire et les spécificités du pays

concerné par l’étude. En outre, il est primordial de comprendre le

secteur des Organisations Non Gouvernementales (ONGs) et

association locales (NPAs) et leur environnement de travail afin de

saisir les enjeux futurs des dynamiques des volontariats

Internationaux d’Echange et de Solidarité (VIES) au Laos.

1. Le Laos en bref

Superficie en km2: 236 800 km²

IDH: 0,524 (138°) (estimation 2011)

PIB/habitant: 1660,70$ (estimation 2013)

Nombre d’habitants: 6 803 699 (estimation juillet 2014)

Densité de population: 24 hab/km2 (estimation juillet 2014)1

Etat d’Asie du Sud-Est, le Laos se situe dans la péninsule indochinoise. Le pays est limité au nord par la Chine,

au nord-est et à l’est par le Vietnam, au sud par le Cambodge, à l’ouest par la Thaïlande et au Nord ouest par la

Birmanie. Le climat au Laos est tropical. La mousson (saison des pluies) s’étale de mai-juin à octobre. Les

pluies sont alors fréquentes et le taux d’humidité élevé. La saison sèche offre un climat idéal d’octobre à février;

les températures les plus chaudes (40°) culminent en avril. Les températures sont plus basses en saison sèche au

nord du Laos (aux environs de 10°c), les provinces les plus froides étant Houaphanh et Xiengkhouang.2

1http://populationsdumonde.com/fiches-pays/laos

2http://populationsdumonde.com/fiches-pays/laos

10 Juin 2015

Le Laos, surnommé le « pays du million d'éléphants », possède un relief montagneux. Le Laos est traversé par

le Mékong, qui a édifié quelques plaines alluviales, où se cultive le riz, la base de l'alimentation. Le Laos dispose

d'importantes ressources minières. L’hydroélectricité, destinée notamment à l’exportation, constitue un atout

économique majeur (par exemple le barrage Nam Theun). Les principaux investisseurs étrangers sont le Viêt

Nam, la Chine et la Thaïlande.

Sous-peuplé (24 habitants par km2, habitants surtout dans les zones montagneuses), le Laos comprend quatre

grands groupes ethnolinguistiques. Les Laos, apparentés aux Thaïs de Thaïlande et venus du Sud de la Chine,

représentent environ 50% de la population. Les Austros-asiatiques, montagnards appelés Khas (« esclaves »)

par les Laos, sont les plus anciens habitants du pays (35% de la population), ils pratiquent la culture sur brûlis.

C’est le cas aussi pour les Yaos et les Miaos (1% de la population) venus de Chine et du Vietnam. Faiblement

urbanisée, la population est rassemblée, pour les deux tiers, dans les vallées et les plaines, qui ne représentent

pourtant qu’un tiers du territoire. Historiquement habituée aux déplacements de populations – déportation des

vaincus sur le territoire des vainqueurs –, la population du Laos a subi, entre 1960 et 1980, d'importants

mouvements d'émigration liés à la guerre du Viêt Nam et à l'instauration du régime communiste.

La religion majoritaire au Laos est le bouddhisme theravada (petit véhicule). Cette branche bouddhique rejette

l’idée d’un dieu créateur et tout puissant, ainsi que l’idée de salut par la dévotion. En majorité, les bouddhistes

Lao aspirent à une renaissance dans une vie meilleure plutôt que le nirvana. Une réincarnation améliorée

s’acquiert par des mérites (boun), via l’apport d’offrandes et la fréquentation régulière de la pagode. Le

bouddhisme au Laos est couplé avec un ancrage persistant de l’animisme. L’animisme (culte des esprits et des

génies, phi, en lao) est par ailleurs la croyance exclusive d’ethnies minoritaires. Les phi menacent les 32 âmes

baladeuses de chaque humain, d’où la pratique par les Lao pour tout événement de la vie (mariage, décès,

naissance, voyage) du baci, cérémonie bouddhique et animiste de rappel des âmes.

Le système politique

Le Laos est une République Démocratique Populaire depuis 1975. Le Président est élu par le Parlement,

renouvelé tous les 5 ans. Les politiques publiques sont définies par le Parti communiste, parti unique au

pouvoir et composé d’un Politbureau (11 membres) et d’un comité central (32 membres).

Le Laos est divisé en 18 provinces, la capitale est Vientiane. Les 18 provinces sont divisées en 142 districts. Le

Laos compte environ 11 350 villages. L’administration Lao déconcentrée est divisée ainsi : niveau central –

provincial – district – villageois. Seul le chef de village est élu par la population, normalement tous les 3 ans.

Chaque village Lao est lui-même divisé en unités de voisinage (les nouays), dont les chefs d’unité gèrent entre 10

et 20 ménages.

Le système économique

L'agriculture occupe 80 % des actifs et représente 53 % du P.I.B. La riziculture, pratiquée de manière extensive

et peu compétitive (2,1 millions de tonnes par an), est le secteur dominant. Ressource traditionnelle, l'élevage

de bœufs et de porcs avait régressé, mais il connaît depuis quelques années un nouvel essor. De plus, la

cueillette de la cardamome et des gommes ainsi que la culture du café et du coton permettent de limiter la

culture du pavot. La forêt (47 % du territoire) fournit de grosses recettes d'exportation, mais souffre d'un

abattage excessif. Les ressources minières (étain, fer de Xiengkhouang, cuivre, houille, manganèse, or,

émeraudes, saphirs, gypse) restent difficiles d'accès, mais intéressent de plus en plus les investisseurs étrangers.

Quant à l'énorme potentiel hydroélectrique, il est encore sous-exploité, malgré de nombreux projets.

L'électricité, achetée par la Thaïlande, constitue la principale exportation. Malgré le développement d'une

industrie manufacturière d'exportation (confection), le Laos reste un pays pauvre. Toujours tributaire de l'aide

extérieure, il est relativement endetté.

11 Juin 2015

Membre de l'ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) depuis juillet 1997, le Laos entend

dépasser son rôle traditionnel d'État tampon entre le Viêt Nam et la Thaïlande, afin de devenir un carrefour

pour les pays d'Asie du Sud-Est continentale et le sud de la Chine. Mais cette inscription dans l'économie

régionale n'a pas que des avantages, comme l'a rappelé la crise asiatique de 1997, qui a durement touché le

Laos, fortement dépendant du commerce avec la Thaïlande. Le Laos réalise aujourd’hui plus de 80 % de ses

échanges économiques au sein de l’ASEAN qui contribuent pour plus de la moitié à son PIB dont la croissance

est l’une des plus fortes de la région (de 7 % à 8 % en 2010-2011) en dépit de la crise financière internationale

que le pays surmonte bien en raison de son relatif isolement. La Thaïlande tient dans cette zone un rôle

dominant en étant le premier fournisseur du Laos (60 % des importations), le débouché exclusif de son

hydroélectricité et son principal marché, devant le Viêt Nam, pour ses produits miniers (cuivre) et son bois. 3

La création de la Communauté économique de l'ASEAN, l’AEC (Asean Economic Community) en 2015 sera

d'une grande importance pour le développement économique du Laos. Il permettra de créer un marché unique

de 600 millions de consommateurs. Pour un petit pays enclavé comme le Laos, l'AEC offre un grand potentiel

pour le développement économique en améliorant son accès à ce marché régional. Plus de la moitié du

commerce extérieur total du Laos est effectué avec les Etats membres de l'ASEAN. Cependant, les possibilités

de la participation du Laos à l'AEC sont accompagnées par un ensemble de défis à la fois pour le secteur public

et le privé. Le Gouvernement lao a la tâche de mettre en œuvre tous les changements réglementaires et les

procédures nécessaires pour assurer la conformité avec accords de l'ASEAN. Cela nécessite non seulement des

connaissances techniques étendues, mais aussi la coordination d'un grand nombre d'acteurs gouvernementaux

de différents secteurs et organismes. Ceci représente un défi pour le Laos.

2. Les organisations de la société civile au Laos

Territoire montagneux enclavé d’Asie du Sud-Est, riche en ressources naturelles et moins densément peuplé

que ses voisins, le Laos est un pays où les enjeux de développement sont nombreux. Une distinction est faite

entre les ONGs internationales et les ONGs nationales appelées association sans but lucratif (Non for profit

association-NPAs). Elles effectuent les mêmes missions de développement et de coopération internationale

mais ne jouissent pas des mêmes réglementations et du même statut. Les ONG internationales dépendent du

Ministère des Affaires Etrangères (MoFA) alors que les NPAs, elles, agissent sous l’égide du Ministère des

Affaires Intérieures (MoHA). La rédaction et l’approbation par l’Etat d’un Memorandum of Understanding

(MoU) constituent un préalable impératif à toute mise en œuvre d’un projet de développement. Le Ministère

des Affaires Etrangères ou des Affaires Intérieures doit être tenu informé régulièrement, sous forme de

rapports trimestriels et annuels, du déroulement des programmes de l’ONG et de la NPA travaillant en

coopération avec des bailleurs internationaux dans un but de solidarité internationale.

Les Organisations Non gouvernementales Internationales (ONG)

Les ONG sont classées selon l’importance des moyens financiers mobilisés pour les programmes de

développement (hors salaires et frais de fonctionnement), elles reçoivent un prix chaque année. Initié par la

communauté des ONGs, un Réseau a été créé en janvier 2005 avec l'appui initial de la Banque mondiale. Le

réseau, ‘‘INGO network’’, dispose actuellement de 69 membres titulaires et six membres associés. Il est

principalement financé par les cotisations des membres. Le Réseau est le point focal pour la diffusion

d'informations concernant le développement et les initiatives de coopération internationale au Laos, ceci afin

de faciliter et d'améliorer le travail de ses membres. L'objectif principal est de faciliter la liaison et le partage

d'informations entre les ONGs et d'autres partenaires de développement ainsi qu’avec les parties prenantes au

3 Site internet ambassade de France : http://www.ambafrance-laos.org/Laos-Situation-economique-et-sociale

12 Juin 2015

niveau gouvernemental. Il est difficile de lister tous les acteurs impliqués dans l’aide au développement au Laos,

ceci parce que certaines ONGs et NPAs opèrent de manière informelle car elles n’ont pas encore reçu

l’agrément de l’Etat qui leur permettrait d’exécuter les missions et actions de développement. Par exemple, le

réseau de coordination des ONGs (INGO network) présentes au Laos n’est pas reconnu officiellement mais

est invité lors d’événements essentiels par exemple ceux consacrés au dialogue politique entre l’appareil étatique

et la société civile.

Hormis quelques secteurs, les projets de développement passent par une collaboration étroite avec les autorités

laotiennes, à tous les niveaux administratifs (ministère, direction provinciale, district, villageois). Afin d’illustrer

brièvement le travail que font les organisations de la société civile, voici les secteurs de travail largement

représentés dans l’aide au développement au Laos : l’agriculture, sécurité alimentaire, la nutrition, la santé,

l’éducation, la croissance et l’équité4.

Les Associations sans but lucratif (Non for Profit Associations-NPA)

La société civile nationale (représentée par les associations sans but lucratif) est encore embryonnaire au Laos,

et son émergence est appuyée par les ONG étrangères. Elles sont majoritairement basées à Vientiane mais leur

travail est souvent situé dans les provinces.

Un décret du Premier Ministre datant du 29 Avril 2009 a légiféré sur la reconnaissance officielle et la

réglementation des associations sans but lucratif (Non profit association (NPA)). Ce texte marque un

changement majeur dans les attitudes des instances officielles envers la société civile au Laos. Néanmoins, ‘’le

Laos souffre d’une des plus faibles sociétés civiles dans le monde’’5, et le développement d'une véritable société

civile et diversifiée dans le pays représente un enjeu majeur dans le développement de la démocratie et dans

l’émancipation des personnes dans le pays.

Les enjeux clés qui se posent actuellement concernant le développement de la société civile lao sont les

suivants6:

Les conditions dans lesquelles elles opèrent sont difficiles, de nombreux responsables

gouvernementaux ainsi que d'autres parties prenantes ont une compréhension très limitée du rôle de la

société civile et de la législation qui l’entoure ;

La capacité limitée des OSC pour engager efficacement le plaidoyer politique avec le gouvernement, le

secteur privé, les bailleurs de fonds et d'autres acteurs du développement (institut de recherche,…). En

conséquence, il y a un risque que les actions des OSC soient négligées ou réduites au silence, ainsi que

d'avoir une capacité limitée dans les changements durables apportés au sein de la société lao ;

La faiblesse des mécanismes de partage des informations entre les OSC (en particulier en dehors de

Vientiane), qui ont pour conséquence la mise en place d’actions et de programmes isolés ;

Un manque de coordination efficace entre les ONG et les donateurs, ainsi qu’entre ces acteurs et les

OSC, ce qui signifie que les ressources disponibles pour le développement de la société civile sont

souvent appliquées de manière inefficace. Les opportunités pour accroître l'efficacité par les

complémentarités et les synergies ne sont pas exploitées ;

Des capacités techniques et organisationnelles limitées de la part de la plupart des OSC ;

Une grande partie de l’appui au renforcement des capacités actuellement offert aux OSC se compose

d'activités de formation ou d’atelier de courte durée (1-2 jours), qui ne sont pas forcément adaptés aux

4 Site internet de INGO network : http://www.directoryofngos.org/ingo2/static/12

5Les faces cachées des sociétés civiles d’Asie, 2013, Aurélie Leroy pour le Centre tricontinentale.

6Annual report de Learning house for development, Semester 1, 2014-2015

13 Juin 2015

participants. Par exemple, la formation suivie par un travailleur ne correspond pas aux responsabilités

endossées au sein de l’association. Le niveau de formation de la personne ne permet pas de suivre

l’atelier. De plus, il a été souligné le besoin de formation à plus long terme sous forme de mentorat ou

de coaching pour aider et entrer dans un processus d’apprentissage.

3. Le volontariat national

Comme dit précédemment, l’accès à l’information concernant le volontariat national est limité au Laos. Nous

avons analysé deux études et interviewé des acteurs clés dans le secteur afin de rédiger cette partie de l’étude.

Dans ces différents entretiens nous avons souligné tout l’intérêt de voir la jeunesse lao s’investir dans le

volontariat ainsi que notre intérêt pour le volontariat national qui en découle. Nous nous sommes intéressés

particulièrement à l’organisation des chantiers de solidarité internationale.

L’action volontaire est profondément ancrée dans les traditions culturelles au Laos et n'a jamais été plus

centrale qu’à l'heure actuelle. Le Laos bénéficie d'une grande ressource de bénévoles en province, qui apporte

des contributions concrètes au développement du pays. Il est donc important de soutenir les groupes d'auto-

assistance (jeunes, anciens, groupes de fonds de solidarité villageois). A l’heure actuelle, il y a une faible visibilité

et reconnaissance de la contribution des villageois qui sont à la base du volontariat traditionnel et qui pourtant

sont au cœur du développement du pays. Les efforts des bénévoles assurent la cohésion sociale et la survie

culturelle de la société7.

Nous avons rencontré à plusieurs reprises Huam Jai Asasamak (HJA), une NPA dont la mission principale est

de soutenir les volontaires lao. CUSO International, organisme de volontariat canadien, conseille et soutient

HJA depuis les prémices de ses actions. HJA accompagne des jeunes Laotiens de 18-25 ans ayant terminé ou

non leurs études et intéressés à acquérir des compétences et une expérience professionnelle dans le monde du

développement (au sein des communautés ou dans une ONG/NPA). HJA assiste aussi des bénévoles qui

travaillent au sein de communautés dans certaines zones rurales reculées. Par les actions volontaires menées, les

jeunes ont la possibilité de participer activement à la vie des communautés ainsi que la possibilité d’exercer une

activité semi-professionnelle.

Les responsables de HJA entendent promouvoir le développement, la créativité et l’auto-détermination qui

sont des aspects souvent négligés dans le système éducatif public au Laos. HJA espère ainsi inspirer une

nouvelle génération de jeunes gens à travailler dans le domaine du développement social. Une attention

particulière est apportée aux jeunes Lao défavorisés afin qu’ils participent activement à une formation et

acquièrent une expérience précieuse dans le but de travailler pour une organisation qui permettra d’aider leur

propre communauté.

Les réseaux sociaux, les groupes religieux, les coopératives villageoises, syndicats, écoles, etc… constituent des

sources importantes de rassemblement et de création d’un environnement favorable pour le partage de

connaissances et d'expériences.

Le Lao Youth Union (LYU) est l'une des organisations de masse en République démocratique populaire lao,

dirigé par le Parti Révolutionnaire Populaire Lao. Le LYU stimule la solidarité entre les jeunes dans le pays et

mène des activités dans certains ministères, provinces, districts et villages. Les responsabilités du LYU sont

liées à la stratégie du Ministère de la Jeunesse et du Sport. Le LYU organise des échanges interculturels entre

jeunes provenant de pays communistes : en 2012 par exemple un voyage d’échanges a été organisé à Cuba. Les

jeunes Laotiens sont inscrits au LYU au cours de leur parcours pédagogique si leur comportement a été jugé

7Status of Volunteerism in Lao PDR, report of Measuring Volunteering Survey Lao PDR, 2002, Okama Ekpe Brooke, United Nations

Volunteers.

14 Juin 2015

correct par leur professeur. Par la suite, les jeunes sont invités à payer une faible cotisation afin de renouveler

leur affiliation chaque année.

Les organisations de masse telles que le LYU représentent une structure complexe qui exige beaucoup de

démarches administratives afin d’obtenir les documents nécessaires pour voyager dans les zones rurales et

reculées et de mettre en œuvre des projets de développement. C’est la raison pour laquelle peu d’organisations

de la Société Civile (OSC) choisissent de travailler avec eux, même si les objectifs peuvent paraître similaires.

Lao Youth Network (LYN) est le réseau informel d'organisations de jeunesses au Laos. Le réseau est

actuellement composé de 15 membres. Le LYN a été créé en 2000 par un groupe de jeunes leaders qui sont

maintenant représentants d’associations locales ou d’entreprises sociales. Son objectif principal est le partage

d'informations entre les organisations qui soutiennent les jeunes. Un autre objectif est d’intensifier la

coopération entre les différents groupes actifs sur les questions relevant de la jeunesse, en particulier dans le

domaine des politiques publiques (acteurs politiques, associations de jeunesses, ONGs, UNFPA, écoles,

universités).

Les organisations de jeunesse membres de LYN8 travaillent sur des sujets variés et possèdent un large éventail

d’activités. Certains organisent leurs activités uniquement le week-end, d’autres pendant les vacances scolaires.

Le LYN partage et transmet l'information pertinente auprès de son réseau. D’autres organisations telles que

Stella (entreprise sociale) ou PADETC (entreprise sociale également) ont aussi des programmes axés sur le

volontariat des jeunes au Laos.

Le volontariat existe au Laos depuis des générations et rien n’indique qu’il devrait faiblir. Le défi réside dans

l'identification de mécanismes de promotion efficaces et durables ainsi que l’adéquation de la liaison entre les

comités locaux existants et les réels besoins des jeunes volontaires. Actuellement, HJA n’a pas la capacité

financière et humaine d’étendre ses actions. LYN, lui, n’a pas de financement suffisant pour payer un

coordinateur afin que la plateforme soit totalement opérationnelle.

Suite aux interviews et discussions avec les acteurs clés du volontariat au Laos, nous pouvons soulever certains

points qui méritent une attention particulière dans le but de renforcer les programmes de volontariat des jeunes

de ce pays. En voici les principaux :

- Augmentation de la sensibilisation au travail volontaire auprès d’un large public, pour encourager une

image positive du volontariat dans la société ;

- Reconnaissance et distribution de récompenses (T-shirt, diplômes,…) pour motiver l'apport des

volontaires ;

- Mise en valeur de l'importance des actions des organisations de la société civile (ONG/NPA/

entreprises sociales,…);

- Soutien à la mise en réseau des données relatives au volontariat au Laos ;

- Organisation de sessions d’informations et de partage d'expériences entre plusieurs organisations

d’envoi, d’appui des volontaires pour aider à construire une base de connaissances sur le bénévolat au

Laos (qui fait quoi) ;

- Encouragement à une plus grande diversité de la représentativité dans le volontariat (femmes, hommes

de tous les groupes ethniques et de tous les niveaux d'éducation ainsi que de tous les milieux socio-

économiques).

8 Laoyouthnetwotk.org

15 Juin 2015

L’organisation des Chantiers de Solidarité Internationale au Laos

Les chantiers de solidarité internationale sont des types de volontariats particuliers qui impliquent des

volontaires nationaux et français afin de réaliser un échange entre jeunes de deux cultures différentes. Le suivi

et l’accompagnement de ce type de volontariat sont rendus difficiles du fait de l’éloignement de l’espace

volontariats. Néanmoins, dans l’optique d’une reconnaissance de ce type d’engagements, il mérite davantage

d’attention.

Suite à une demande de la part de partenaires de France Volontaires, tel que les Scouts et Guides de France,

souhaitant un appui pour l’organisation de Chantiers de solidarité internationale (CSI) au Laos, nous avons

décidé d’accorder une attention particulière à ces missions dans notre étude. Pour ce faire, nous avons

développé un plan d’analyse ainsi qu’un questionnaire correspondant à la problématique développée dans le

plan d’analyse (cf. annexe V). En outre, des interviews ont été réalisées auprès de divers acteurs de la jeunesse

et partenaires locaux potentiels pour l’organisation des CSI.

Quels ont été les acteurs clés du CSI au Laos en 2014 ?

- PADETC (entreprise sociale lao)

- HJA (association locale)

- Stella (entreprise sociale lao)

- Lao Youth Network (réseau informel)

- Scouts et Guides de France (SDGF-association française)

- Aide et développement des villages Lao (ADV-association française)

Quelles expériences les structures locales ont elles acquises dans l’organisation et l’accueil de CSI ?

Certaines organisations ont accueilli des jeunes en chantier, désirant voyager dans une approche solidaire et

interculturelle. Peu d’entre elles ont eu une expérience positive au Laos. Certains organisateurs ont en effet

évoqué le manque d’échange entre les jeunes ainsi que la faiblesse dans l’identification des tâches et missions à

effectuer par les jeunes au Laos.

Certaines organisations françaises et lao ne souhaitent pas réitérer l’expérience car elles n’ont pas identifié de

résultats positifs en relation avec la poursuite de leurs propres objectifs. La raison principale évoquée est que la

charge de travail de l’organisation locale, nécessaire à l’accueil des CSI, est importante comparée au peu de

résultats en lien avec la stratégie générale de leur structure.

Suite aux interviews, il apparaît que les CSI ont été intéressants pour les deux parties lorsque les missions ont

étés identifiées de manière pertinente et qu‘une rencontre avec la population locale a été possible. Une bonne

identification d’une mission de CSI avec de bons partenaires locaux est réalisable uniquement si les

organisateurs ont une bonne connexion avec une association locale. En effet, nous pensons qu’une identification

pertinente pour des activités de CSI passe avant tout par une association locale. Grâce aux connections de celles-ci avec

des communautés et la compréhension de leurs besoins, les associations locales sont à mêmes de proposer des actions

pertinentes à mener pour les jeunes en milieu rural.

S’il est possible d’envisager de travailler avec des relais locaux au Laos, la question d’une petite contribution

financière doit-être soulevée. Après concertation, la plupart des organisateurs français avancent que les jeunes

participent aux frais de logement quand ils sont accueillis dans une communauté, en plus des matériaux

nécessaires pour mener à bien le chantier. Mais quelle forme peut prendre le partenariat avec une association

locale qui investit du temps dans l’organisation de telles missions ?

Aide au Développement des Villages Lao (ADV), association française, est un exemple de réussite dans

l’organisation et le bon déroulement de ces missions si particulières. Cela est dû au fait qu’il y a un lien familial

qui unit l’association avec le maire d’une communauté de 7 villages. Cette relation particulière rend possible

16 Juin 2015

une bonne identification de problématiques et de chantiers. De plus, cela facilite les échanges entre les

personnes puisque les relais français tentent, autant que faire se peut, d’être sur place lors des voyages

solidaires. D’autres exemples, notamment avec des partenaires américains ont prouvé que la diaspora lao est un

acteur important disposant d’un rôle crucial dans le développement de ces actions.

Pour quels motifs et finalités les organisations veulent-elles organiser des CSI au Laos ? Quels peuvent

être les impacts sur les jeunes de leur participation aux actions de CSI ?

Les associations locales qui organisent des activités pour les jeunes au Laos, souhaitent développer la capacité

de leadership auprès de la jeunesse lao. En effet, le système éducatif formel ne permet pas aux jeunes de

s’émanciper, de penser par eux-mêmes. Les associations rencontrées pensent qu’au contact de jeunes d’autres

cultures suscitant des échanges constructifs, le développement de générations futures engagées et confiantes est

possible, et qu’ils contribueront au développement positif du pays. L’impact pour les jeunes français est d’être

en contact avec une culture composée de minorités ethniques et reposant sur l’agriculture de subsistance. C’est

une expérience incroyable que de vivre quelques semaines au sein de communautés villageoises au Laos. Il a été

relevé que certains jeunes entretiennent le contact longtemps après leur expérience de CSI au Laos.

Certaines associations lao qui ont la volonté de travailler avec des organisations françaises indiquent qu’elles

ont de bonnes connexions avec des organisations de jeunesses dans le pays et elles les utilisent à des fins

d’échanges culturels avec les jeunes. D’autres avancent qu’elles ont acquis une expertise dans le volontariat au

Laos ainsi que dans l’identification de missions et activités auprès des communautés.

Quelles sont les activités appréciés et potentiellement réalisables au Laos et comment dynamiser et

vivifier les échanges interculturels ?

Plusieurs associations identifient des activités de construction de bâtiments (petite enfance-crèches, puits, salle

commune de villages, éclairage public dans un village) alors que d’autres imaginent des activités portant sur la

citoyenneté, l’échange interculturel. Certaines associations proposent des activités manuelles comme par

exemple l’introduction à l’agro-écologie en travaillant dans des fermes pédagogiques pour une semaine avec

leurs jeunes volontaires où à la fabrication et la vente d’objets d’artisanat (vannerie, tissage, puis vente, ou

marketing des produits). Cela représente une grande diversité d’activités.

17 Juin 2015

II. Méthodologie de l’étude

L’Observatoire de France Volontaires met à disposition une boîte à outils méthodologique commune à tous les

pays d’étude. En agissant ainsi, l’Observatoire souhaite obtenir des données qu’il peut comparer entre les

différents pays où France Volontaires est implantée. La boîte à outils est pratique d’utilisation et a permis de

guider le chargé d’étude dans la conduite de l’étude. Comme prévu pour toutes les études Pays, un comité de

pilotage a été mis en place afin d’épauler et de guider le chargé d’étude. Ses rôles sont, entre autres, de faire le

point sur le déroulement de l’étude à mi-parcours et de valider le rapport final. Des rendez-vous téléphoniques

ponctuels ont été organisés entre la responsable de l’Observatoire et des représentants du comité de pilotage

afin de suivre le processus de recherche et soutenir le chargé d’étude dans ses missions afin de mener à bien la

recherche. Le comité de pilotage est constitué du représentant de France Volontaires pour la région Asie, du

responsable de l’Unité Réseau des Espaces Volontariats, de la représentante de l’Espace Volontariats

Vietnam/Hanoi, du chargé de communication pour l’Espace Volontariats Vietnam/Hanoi et de la chargée de

mission de l’Observatoire des Engagements Volontaires et Solidaires à l’international.

L’étude présentée dans ce rapport est basée sur l’année de référence 2014. Le souhait est d’avoir une vision

d’ensemble de la situation du volontariat français au Laos pour l’année qui vient de s’écouler. Une première

étude a été menée en 2010 au Laos mais le chargé d’étude n’a pas joui du cadre méthodologique car il n’existait

pas à cette époque.

A. LES ETAPES DE L’ETUDE

La démarche d’enquête a constitué en trois étapes principales :

(i) un recensement des structures d’accueil au Laos,

(ii) la diffusion d’une enquête par questionnaire préliminaire et approfondi auprès d’un échantillon

d’organisations,

(iii) la réalisation d’une enquête par interview auprès d’un échantillon d’organisations de jeunesse au Laos.

1. Création de la base de données des structures d’accueil

Une première étape a été la constitution d’une base de données des organisations de la société civile présentes

au Laos. Un recensement a été effectué à l’aide d’une liste des ONG’s et NPAs établie par INGO network, le

réseau des ONGs internationales au Laos. Cette liste a été complétée avec les structures institutionnelles et

privées présentes au Laos et qui potentiellement avaient ou pouvaient accueilli(r) des VIES en 2014 (Institut

Français du Laos, Institut Pasteur au Laos, agences de tourisme solidaire). Des recherches complémentaires et

un bon ancrage dans le réseau francophone au Laos ont permis d’obtenir des contacts de volontaires et de

certaines structures accueillant des volontaires au Laos. Ces démarches ont facilité la création d’une liste de 61

organisations susceptibles d’accueillir des volontaires français.

2. Le questionnaire préliminaire et étendu

Etant donné le temps imparti à la recherche, il a été décidé d’un commun accord avec l’Observatoire des

Engagements Volontaires et solidaires à l’international et les représentants du comité de pilotage d’envoyer les

questionnaires préliminaires et étendus de manière simultanée. Un premier temps de l’étude a été consacré au

recensement des VIES et de leurs structures d’accueil. Le questionnaire créé par l’Observatoire présente

plusieurs avantages : le nombre de participants n'est pas limité par le temps (le questionnaire est rapide à

diffuser, le participant répond à son rythme en dehors de la présence de l’interviewer) et par les coûts

(déplacements, frais téléphoniques).

18 Juin 2015

Quel que soit le soin apporté au questionnaire et à sa diffusion, il ne faut pas espérer 100% de taux de retour.

Nous avons effectué plusieurs relances car la grande majorité des questionnaires a été diffusé par courriel (au

moins 85%). En général, dans une enquête ouverte (en dehors de toute voie institutionnelle et sans

récupération directe des questionnaires) le taux de retour est plutôt proche de 25 %. Dans le cadre de cette

étude, le taux de retour est de 39%.

Il a été fait le choix de leur soumettre les questionnaires par mail puisque les premiers contacts avaient été

élaborés lors de la phase de recensement.

Le questionnaire préliminaire a pour objectif de :

Informer sur l’étude en cours et sur France Volontaires

Donner des éléments quantitatifs nécessaires à la formalisation de tendances : combien de structures

d’accueil, de volontaires qui passent par elles, etc.

Construire un échantillon ciblé et améliorer les contacts et le réseau de France Volontaires.

Il est intéressant de voir sous quelles conditions d’emploi les personnes étrangères travaillent pour les

structures locales. Il a donc été fait le choix de rajouter également une question sur l’embauche de personnes

expatriées en contrat local. Ce choix a été fait suite à la constatation que des contrats de volontaires peuvent se

muer en contrat local.

Un total de 24 structures d’accueil sur les 61 structures contactées a répondu spontanément à ce premier

questionnaire. Peu de questionnaires ont été soumis lors de rendez-vous. Les entretiens ayant porté sur la

problématique que le chargé d’étude a décidé d’approfondir : les Chantiers de Solidarité internationale au Laos

(CSI).

Le questionnaire étendu, constitué de 24 questions, a été complété par 22 structures qui accueillent des

volontaires français.

Ce deuxième questionnaire permet de récolter des données concernant :

Les modes de recrutement des volontaires français ;

L’identité des volontaires français participant aux actions de la structure d’accueil ;

La contribution des volontaires français à la structure d’accueil ;

La prise en charge financière des volontaires français ;

La formation et le suivi du volontaire français par la structure d’accueil ;

Les besoins de la structure d’accueil en termes de volontaires français.

Peu d’organisations ont montré leur intérêt à participer à l’étude. Ainsi, la majorité des informations a été

recueillie suite à des mails de rappels et des appels téléphoniques, et même parfois lors de rencontres fortuites à

Vientiane. Les entretiens ont été menés à Vientiane, puisque la majorité des ONGs et NPAs ont leur bureau de

représentation dans la capitale.

61 structures ont été contactées afin de répondre aux questionnaires préliminaires et étendus de cette étude

durant la phase de récolte de données. 24 structures ayant accueilli des volontaires au cours de l’année de

référence ont répondu au questionnaire préliminaire. 22 d’entre elles ont ensuite participé à l’étude approfondie

sur le volontariat français.

Par ailleurs nous avons choisi d’approfondir une problématique particulière liée au volontariat au Laos comme

cela est conseillé dans les termes de références définissant le cadre de cette étude. Une enquête à questions

ouvertes, concernant le potentiel d’organisation des Chantiers de Solidarité Internationale (CSI) a été

19 Juin 2015

développée. Afin de mener à bien l’enquête, nous avons effectué des déplacements et des interviews. Le

questionnaire a été élaboré par le chargé d’étude avec la supervision du comité de pilotage ainsi que le soutien

du Responsable de l’Unité des Réseaux des Espaces Volontariats à l’aide d’un plan d’analyse.

3. Traitement des données

La même étude a été effectuée au Cambodge et au Vietnam au cours de l’année 2012 et dans le souci

d’harmonisation souhaitée par l’Observatoire, les mêmes outils de recueil de données ont été utilisés. Les

données ont été capitalisées dans deux bases de données différentes et ont fait l’objet d’une analyse

quantitative.

4. Diffusion de l’étude

Une présentation des résultats de l’étude est prévue à Vientiane lors de la Journée du Volontariat Français, les

organisations ayant participé à l’étude seront invitées ainsi que toutes personnes intéressées par le Volontariat

au Laos. Peu d’ONGs/NPAs sont basées dans les provinces donc nous ne prévoyons pas de présentation des

résultats de l’étude dans les provinces. Il est prévu la diffusion du document sur le site de l’Observatoire.

B. LES DIFFICULTES RENCONTREES

Pour la première prise de contact lors du recensement, les volontaires ont été contactés afin de remplir une

fiche de recensement. Lors de cette phase, les retours ont été assez positifs. Lors de la deuxième phase de prise

de contact avec les structures via les questionnaires préliminaires et approfondis il a souvent été difficile d’avoir

un retour spontané de la part des structures d’accueil dont les priorités dans le travail se situent ailleurs. Nous

avons donc effectué un travail important de relance.

De plus, les structures d’accueil ne sont pas familières avec les classifications des volontaires par rapport à la

classification VIES propre au ministère des Affaires étrangères et du Développement international et à France

Volontaires. Les structures d’accueil ont souvent des difficultés à répertorier les volontaires. Celle-ci a donc été

réalisée par le chargé d’étude en fonction de l’aperçu et de la connaissance des volontaires présents dans les

structures d’accueil.

Quelques rappels :

Définition du volontariat français : Le volontariat français se définit soit par la nationalité de celui qui s’est

engagé dans une mission de volontariat soit par le dispositif de droit français qui porte sa mission de

volontariat

Année de référence : 2014

Les structures qui ont participé à l’étude

61 structures recensées dans la base de données constituée au démarrage de l’étude

24 structures ont répondu au questionnaire préliminaire

22 structures ont répondu au questionnaire approfondi, plus spécifique au volontariat français

20 Juin 2015

III. Résultats de l’étude

A. LES STRUCTURES ENQUETEES ET LEUR PROFIL

Comme indiqué précédemment, 61 organisations ont été contactées dans le cadre de cette étude. 24 d’entre

elles ont participé à l’étude.

Une majorité d’associations

Leur champ d’action

1Fondation

4 Universités , centres de formation

2 ONGs

1 Service déconcentré de

l'Etat 1 Entreprise

privée

15 Associations

Statut des structures d'accueil

1

2

4

3

1

7

6

7

3

3

Action jeunesses

Décentralisation et maîtrise d'ouvrage

Aménagement, infrastructures et équipements

Développement local et territorial

Economie, organisation, formation professionnelle

Education,enseignement,francophonie

Environnement, développement rural, Biodiversité, Tourisme durable

Santé, éducation sanitaire et sociale

Droit, citoyenneté et société civile

Autre (Cartographie, Coopération décentralisée, Service gouvernemental et commerce …

Champs d'action des structures Les secteurs d’activités

les plus représentés

sont le secteur de

l’éducation,

l’enseignement et la

francophonie ainsi que

la santé, l’éducation

sanitaire et sociale ; en

troisième position

vient le secteur de

l’environnement, le

développement rural,

la biodiversité et le

tourisme.

La majorité des structures

interrogées ont le statut

d’associations. Le choix a été

fait de contacter uniquement

les structures qui travaillent

avec des volontaires français et

identifiées lors du

recensement. Parmi les 15

associations, deux associations

locales ont étés identifiés et

ont accueilli des stagiaires

français pendant l’année de

référence.

Total : 24 structures d’accueil

Total : 24 structures, 37 réponses

21 Juin 2015

Leur situation géographique

La majorité des structures répertoriées ont leur siège dans la capitale, Vientiane, ou en France. Il est important

de souligner que cela ne reflète pas nécessairement les lieux d’intervention des organisations de la société civile

mais cela indique que la grande majorité des organisations ont leur siège situé dans la capitale. En général, les

provinces du Nord sont couvertes par les actions des 24 structures interrogées.

Quelle appréciation avez-vous des volontaires intervenant dans votre structure ?

Le degré de satisfaction des structures d’accueil des volontaires est de 7,5/10. (9 étant le taux de satisfaction le

plus élevé).

Les canaux d’informations sur le volontariat français

Ce sont les informations échangées et obtenues au sein du réseau des ONGs et associations auprès de

partenaires qui les incitent à collaborer avec des volontaires et à se rapprocher plus particulièrement des

volontaires français. Certains représentants d’ONGs françaises sont d’anciens volontaires eux-mêmes.

Concernant les associations locales ou les ONG représentées par des directeurs lao, nous constatons que les

liens forts avec la France sont un élément déclencheur : siège social basé en France, bailleurs de fonds français,

un directeur ayant été en contact avec la francophonie au Laos, etc.

Portage des missions de volontaires

11 des 24 structures interrogées font appel à des structures d’envoi. Rappelons que la structure d’envoi est un

partenaire français qui travaille en lien avec la structure d’accueil dans l’identification, la sélection et le

recrutement des volontaires.

Mentionnons que pour envoyer des volontaires sous contrat VSI ou Service Civique, il faut être détenteur d’un

agrément délivré par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et de l’Agence du

Service Civique.

1

2

2

4

5

5

6

Ministère des affaires étrangères

Rencontre avec anciens volontaires ou …

Contacté par volontaires eux-même

Bouche à oreille

Internet

Réseaux

Partenaires

Principaux canaux d'information

Total : 21 structures, 25 réponses

22 Juin 2015

B. LES VOLONTAIRES ACCUEILLIS

Au cours de l’année 2014, les 24 organisations interrogées ont accueilli 101 volontaires.

79% des volontaires au Laos en 2014 sont français

79% des 101 volontaires présents au Laos sont français. Les structures d’accueil des volontaires français qui

accueillent des volontaires n’accueillent pas exclusivement des volontaires français, des volontaires d’autres

nationalités sont aussi présents.

Le statut des volontaires accueillis

Nous avons pu identifier le statut du 90/101 volontaires présents au Laos en 2014. Le chantier de jeunes

(Chantier de Solidarité internationale-CSI) est une des formes d’engagement volontaire majoritairement

représenté. Néanmoins, nous n’avons pas réussi à contacter toutes les personnes organisant des chantiers de

jeunes au Laos.

17 volontaires ont réalisé leur mission par le biais de deux dispositifs de volontariat soutenus par l’Etat français

(VSI et Service Civique. On peut penser que le nombre de missions de volontariat en service civique va

augmenter au cours de l’année 2015.

D’autres dispositifs ont également été recensés au cours de cette étude : les VIA (Volontariat International en

Administration) et VIE (Volontariat International en Entreprise). Ces deux dispositifs destinés principalement

aux étudiants, jeunes diplômés, ou chercheurs d’emploi, de 18 à 28 ans cherche à promouvoir une expérience

professionnelle enrichissante, et concerne tous les métiers.

79%

21%

0%

50%

100%

1

Nationalité des volontaires accueillis

Français Autres nat

29

4

20

11

2 4

2

12

1

5

Bén

évo

les

Ch

anti

ers

de

jeu

nes

Dis

po

siti

f "H

ors

Fr

ance

"

Etu

dia

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Sta

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Ech

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nel

Bén

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ans

le c

adre

d'u

ne

asso

ciat

ion

étu

dia

nte

Serv

ices

Civ

iqu

es

Statut des volontaires

L’ensemble des structures étudiées

a accueilli, au cours de l’année 2014,

101 volontaires toutes nationalités

confondues.

Total : 90 volontaires dont le

statut a été identifié

23 Juin 2015

Les engagements dits « hors dispositif » sont difficilement identifiables car ce ciblage pose la question de ce

qu’est un cadre. En effet, il parait difficile de définir le statut « hors-cadre » par un seuil délimitant les

engagements cadrés de ceux qui ne le sont pas. Cette catégorie comprend de multiples profils et nous avons

décidé de comptabiliser toutes les personnes effectuant une mission de solidarité internationale pour une

organisation travaillant dans la coopération pour le développement du Laos. Le souhait n’est pas de les faire

entrer dans une case. Toutefois, France Volontaire est très attentif à cette catégorie de volontaire qui peut

parfois se sentir isolé dans un pays culturellement différent et être vulnérable si la mission ne se passe pas

comme prévue.

Il faut préciser ici que les structures ne se reconnaissent pas forcément dans la classification des volontaires

établis par France Volontaires. Elles ne sont pas toujours en mesure de classer leurs volontaires dans les

catégories proposées. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à dialoguer davantage avec les structures

d’accueil pour comprendre dans quelles catégories se situent les volontaires qu’ils accueillent.

Les objectifs des missions des volontaires

Ce que souhaitent avant tout acquérir les structures d’accueil grâce au volontariat, ce sont de nouvelles

compétences techniques (agronomie, santé, vétérinaire, animation, gestion et coordination de projets). Les

volontaires de solidarité internationale sont des jeunes adultes doté d’un niveau d’études de l’enseignement

supérieur et pour certains, avec une expérience professionnelle préalable. Ce n’est pas toujours le cas des

volontaires du service civique et des CSI, c’est la raison pour laquelle les structures avancent que c’est un

échange de compétences ou une initiation et découverte d’une autre culture dans ces cas-là.

18

11

6

2

Apport de compétences

Echange de compétences

Initiation, découverte d'une autre culture

Autre

Objectif s des missions des volontaires

Quelques chiffres:

Echantillon constitué essentiellement d’associations de droit français et lao

Sur les 61 structures enquêtées, 24 structures ont accueilli 101 volontaires

De manière plus précise, 24 structures ont accueilli 80 volontaires français

Pourquoi faire appel au volontariat ? Principalement pour un apport de compétences aux équipes locales et

aux structures en général

Total : 24 structures, 37 réponses

24 Juin 2015

C. PROFIL DES STRUCTURES QUI ACCUEILLENT DES VOLONTAIRES FRANÇAIS

Suite à la réponse au questionnaire préliminaire des 24 structures, il a été possible de voir celles qui avaient

collaboré avec des volontaires français en 2014. Rappelons que le volontaire français se définit soit par sa

nationalité soit par son dispositif de volontariat de droit français type VSI ou Service Civique par exemple.

21 structures ont accepté de répondre au questionnaire approfondi. L’ensemble des données qui figurent ci-

dessous porte sur ce dernier échantillon d’organisations.

Le budget annuel des structures d’accueil

La majorité des structures qui ont participé à l’enquête ont un budget annuel entre 100.00 et 500 000€.

D. MOTIVATIONS ET MODALITES DE RECRUTEMENT DES VOLONTAIRES FRANÇAIS

Motivations pour l’accueil de volontaires français

Les structures d’accueil sont majoritairement intéressées par l’accueil de volontaires possédant une bonne

expérience professionnelle. Cette assertion n’est pas surprenante puisque le motif avancé pour accueillir des

volontaires est l’apport de compétences. Les structures d’accueil soulignent l’importance des volontaires dans

leur capacité à travailler en autonomie. La raison économique est le facteur cité en deuxième position dans le

choix du volontariat français. En effet, certains types de volontaires représentent des assistants et experts

techniques à bas coûts (puisque la structure d’envoi prend en charge les frais de sécurité sociale,

administratifs,…).

Le choix de recruter un volontaire par rapport à un ressortissant national se pose parfois. Dans certains cas,

pour des raisons économiques, le volontaire international peut-être privilégié. En effet, pour certaines missions,

il est possible de trouver la compétence au sein du pays. Cependant, ce sont des profils professionnels qui

demandent généralement un niveau de salaire élevé et les organisations de la société civile ne sont pas en

4

1

6

3

6

Moins de 50.0000 € De 50.0000 à 100.000 €

De 100.000 à 500.000 €

De 500.000 à 1.000.000 €

Informations indisponibles

6 Raisons

juridiques

6 raisons sociales

(processus d'engagement)

13 Raisons économiques

3 Raisons

flexibilité

5 Autre

15 Expérience

professionnelle

Total : 21 structures, 20 réponses

Total : 21 structures, 48

réponses

25 Juin 2015

mesure de proposer les mêmes niveaux de salaire. Un autre obstacle se situe dans la difficulté d’envoyer des

experts techniques locaux dans les provinces. Les ressortissants nationaux sont souvent réticents à partir vivre

pour une période définie dans une province éloignée de leur famille. Dans certains cas, il pourra alors être

préféré une personne, venant généralement des pays du Nord en tant que volontaire, et qui souhaite avant tout

s’engager dans une mission de solidarité et sera alors moins exigeant concernant sa rémunération et le

placement dans des provinces reculées.

Modes de recrutement des volontaires

Le recrutement en direct est privilégié notamment car les structures d’accueil utilisent leur site internet pour

leur recrutement : soit elles diffusent directement une annonce, soit les volontaires les contactent directement.

En effet, c’est une manière de faire que nous retrouvons de plus en plus souvent : les volontaires contactent

directement les organisations avec lesquelles ils veulent travailler. Ces jeunes travailleurs contactent une

structure d’accueil et tentent de récolter des fonds auprès de bailleurs pour monter une mission de volontariat.

Lorsque les structures recrutent en contrat VSI, elles se font généralement aider dans cette phase de

recrutement par les structures d’envoi agréées concernant les questions plus précises des conditions d’un

volontaire.

Les modes de recrutement privilégiés sont l’examen du CV et l’entretien téléphonique (via Skype notamment)

afin de savoir si les compétences du volontaire correspondent aux besoins sur le terrain et pour connaître la

personnalité et les valeurs portées par le candidat.

15

6

3

2

Direct sans passer par un organisme

Structure d'envoi agrée

Structure intéremédiaire de recrutement française

ONG, associations, réseau

Modes de recrutement des volontaires

9 8

1

13

1

Téléphone Entretien physique Test écrit CV Autre

Modalités de recrutement

Total : 21 structures, 26 réponses

Total : 21 structures, 32 réponses

26 Juin 2015

E. L’IDENTITE DES VOLONTAIRES

Répartition par âge

Les volontaires interrogés sont pour 11/26 âgés entre 18 et 26 ans, 13/26 volontaires ont entre 27 et 55 ans.

Répartition par genre

Répartition par niveau d’études

0

11

13

2

Moins de 18 ans 18 - 26 ans 27 - 55 ans Plus de 55 ans

18

20

Hommes

Femmes

7

13

24

Niveau Bac et moins Bac + 2 / + 3 Bac + 5 et plus

Le volontaire type :

Est plutôt une femme

a plutôt fait des études relevant de l’enseignement supérieur

doit apporter des compétences techniques à la structure qui l’accueille.

Une petite majorité des volontaires sont des

femmes. Peu de structures ont répondu de manière

précise à cette question. Un total de 101 volontaires

a été identifié lors de l’étude, nous avons 38

réponses pour cette question.

Sur un total de 44 volontaires, 24

volontaires disposent au moins d’un

Bac+5. Cela correspond aux attentes

des structures d’accueil en termes

d’apport de compétences techniques en

interne.

Total : 26 volontaires

27 Juin 2015

F. CONTRIBUTION DES VOLONTAIRES FRANÇAIS A LA STRUCTURE D’ACCUEIL

Les principales compétences recherchées par les structures d’accueil

La diversité des activités que proposent les structures d’accueil les amène à avoir des besoins en compétence

très variés. On constate cependant que ce sont des compétences techniques diverses et des compétences liées à

l’organisation (de capacité à s’organiser et à organiser) qui sont le plus recherchées.

Les spécialités techniques le plus souvent citées sont l’eau et l’assainissement, la santé animale (vétérinaire),

l’enseignement des langues, la biologie médicale, l’informatique, le domaine de la pharmacopée, le tourisme

durable, la recherche et la comptabilité (gestion financière).

Les principales qualités recherchées par les structures d’accueil

On constate que les personnes en charge des volontaires sont très attentives aux qualités humaines,

organisationnelles (autonomie, adaptabilité) et interpersonnelles (diplomatie, écoute et compréhension, aisance

relationnelle) du volontaire. Les structures d’accueil recherchent des personnes capables de s’adapter

rapidement à un milieu culturel différent. Elles apprécient de travailler avec des volontaires qui organisent leur

travail seuls et font preuve d’initiative en étant créatif et force de propositions.

1

2

3

4

6

7

8

8

13

13

Pratique de la langue locale

Animation de réseaux nationaux ou …

Médiation, négociation

Communication orale et écrite

Animation, encadrement de groupes

Travail en équipe

Synthèse, rédaction

représentation, appui insitutionnel

Capacité à s'organiser, et à organiser

Spécialité technique

Compétences professionnelles recherchées

1

1

3

4

5

7

9

17

18

Charisme

Tolerance

Engagement associatif et solidaire

Perseverance, prise de recul

Aisance relationnelle

Ecoute, compréhension

Diplomatie

Adaptabilite

Autonomie, esprit d'initiative

Total : 21 structures, 65 réponses

Total : 21 structures, 65 réponses

28 Juin 2015

Domaines d’intervention des volontaires

Les volontaires interviennent surtout dans le domaine de l’animation, la formation et l’éducation du fait du

nombre important de structures d’accueil travaillant dans le secteur de l’éducation ainsi qu’en raison du

rayonnement de la francophonie au Laos et du besoin de volontaires dans ce secteur (Institut Français du Laos,

Pôle d’activité francophone, Institut Pasteur).

Fonctions occupées par les volontaires

Les volontaires assument souvent des fonctions de gestion/coordination ou alors de suivi-accompagnement de

projets et d’animation-formation de jeunes. Les structures locales souhaitent l’aide de volontaires concernant la

gestion de leur organisation et l’accompagnement, la formation, le coaching des travailleurs locaux. Pour les

structures d’accueil locales, la volonté est de s’approprier les compétences apportées par le volontaire.

1

1

1

1

1

1

2

2

2

2

3

3

4

5

5

6

12

Marketing

Management

Récolte de fonds

Recherche

Langue

Tourisme

Organisation d'évènements

Soins vétérinaires

Culture patrimoine

Ressources humaines

Informatique, communication

Econimie finance

Génie civil, hydraulique

Agriculture, environnement

Santé sociale

Appui institutionnel, décentralisation, droit

Animation, formation education

15

9 8

5

3 3 2 1

Total : 21 structures, 52 réponses

Total : 21 structures, 46 réponses

29 Juin 2015

Principales difficultés rencontrées par les structures d’accueil

Les problèmes interculturels sont les plus observés. Barrière de la langue, méthodes de travail différentes,

rythmes de travail différents sont des points soulignés régulièrement par les personnes en charge des

volontaires et les volontaires eux-mêmes. Faire appel à un volontaire d’une autre culture est souhaité par

beaucoup d’associations locales afin de jouir d’une autre manière de voir les choses ainsi que d’être en contact

avec une autre culture du travail. Cependant, ce choix peut parfois entraîner des difficultés dans la collaboration

liées à des méthodes de travail différentes. Les difficultés financières ont étés évoquées en deuxième place, c’est

la raison pour laquelle beaucoup de structures font appel à des stagiaires qui ne demandent aucune contrepartie

financière de la part de la structure qui les accueille. Notons que 6 structures n’ont éprouvé aucune difficulté

concernant l’accueil d’un volontaire.

G. PRISE EN CHARGE DES VOLONTAIRES FRANÇAIS

La contribution des structures d’accueil au financement des volontaires

Avantages fournis aux volontaires par les structures d’accueil

Sur les 22 structures d’accueil interrogées, 14 d’entre elles participent aux frais de mission, 8 n’offrent pas de

contribution financière aux volontaires et une ne s’est pas prononcée.

Avantages proposés aux volontaires par les structures d’accueil

8 7

6 6

1 1

13 13

9

4 2 2 2 1 1

Modalités de prise en charge financière par la structure d'accueil

Total : 21 structures, 29 réponses

Total : 14 structures, 47 réponses

30 Juin 2015

Il peut y avoir un cumul de plusieurs avantages fournis aux volontaires. Cela dépend généralement de la

mission de volontaire et de la durée de la mission.

Ces données sont l’ensemble des frais qui peuvent être pris en charge par la structure. Les organisations ont

généralement fait part de leur prise en charge la plus élevée. Cependant, les organisations accueillent

généralement différents types de volontaires. Il n’est alors pas rare de voir cohabiter des contrats de type VSI et

des volontaires qui ont financé la totalité de leur mission. Comme vu précédemment, cela dépend généralement

de la durée et de la finalité de la mission. Par exemple, les missions sous contrat VSI bénéficient de la prise en

charge d’une indemnité financière, du billet d’avion, de l’assurance, du visa qui est cadré par un contrat et

peuvent aussi se voir attribuer une indemnité couvrant les frais de logement.

Il est tout de même intéressant de noter que sur l’ensemble des organisations qui fournissent des avantages à

leurs volontaires, ce sont 13 d’entre elles qui peuvent leur fournir un avantage financier.

Celles qui ne participent pas aux frais entraînés par la mission font part généralement de leur manque de

moyens et/ou d’un souhait de ne pas avoir de frais de fonctionnement trop importants et ainsi allouer la

majorité de leurs fonds à leurs actions.

En général nous constatons que la prise en charge est forte voire totale quand il s’agit de VSI et VEC, service

civique et dans le cas de notre étude pour deux stagiaires (travaillant pour des longues durées dans une ONG

française reconnue). La prise en charge est faible voire inexistante pour les étudiants et bénévoles.

H. FORMATION ET SUIVI DES VOLONTAIRES FRANÇAIS PAR LA STRUCTURE D’ACCUEIL

Suivi/évaluation des activités du volontaire durant sa mission

Pour constater du suivi et de l’évaluation des missions de volontaires, dans près de deux tiers des organisations,

il n’y a pas un outil de suivi/évaluation de la mission du volontaire.

Formation des volontaires

4 Non jamais

4 Ne sait pas

3 Oui, mais

rarement

4 Oui, souvent

7 Oui, chaque

fois

Documents de suivi et d'évaluation du volontaire français

7

10

5 1

Formation proposée par la structure d'envoi et par la structure d'accueil Formation proposée par la structure d'accueil uniquement Formation proposée par la structure d'envoi uniquement Aucune formation

Total : 22 structures, 22 réponses

Total : 22 structures

La majorité des volontaires est formée

par la structure d’envoi avant le départ

en mission. Dans un cas seulement, une

formation est dispensée conjointement

par la structure d’accueil et la structure

d’envoi.

31 Juin 2015

Pour les volontaires qui partent en mission sous contrat VSI, les structures d’envoi sont dans l’obligation de

dispenser une formation avant le départ. Pour les autres types de volontariat, les structures d’accueil sont libres

de fournir ou non une formation à leurs volontaires.

7 structures d’accueil annoncent ne pas fournir de formation à l’encontre des volontaires accueillis.

Lorsque les structures d’accueil dispensent une formation, nous faisons en sorte que ce service profite à

d’autres organisations.

Lorsque le volontaire est recruté depuis la France par une association française, il est parfois prévu qu’il passe

un temps de formation au siège afin de l’aider à mieux cerner sa mission avant le départ. Ce temps de

formation permet à la fois de comprendre le fonctionnement de la structure d’accueil et d’envoi mais aussi les

spécificités du pays où la mission se déroulera.

Gestion du suivi des volontaires par les structures d’accueil

Toutes les organisations interrogées assurent un suivi auprès des volontaires qu’elles accueillent. Cela permet,

selon elles, d’optimiser les actions et missions assurées par le volontaire. Dans notre cas, ce suivi est pris en

charge par les structures d’envoi la plupart du temps.

0

27

11

Aucun suivi Assuré par la structure d'envoi

Assuré par la structure d'accueil

5

3

4

1

2

2

3

1

Préparation logistique

préparation sécurité

Cadrage de la misison de terrain

Cadrage de la fonction de volontaire

Formation à la gestion de projet

Formation en management (interculturel)

Préparation à l'échange interculturel

Education au dévelopment et à la solidarité

Total : 15 structures, 21 réponses

Thématiques abordées pendant les formations

Total : 22 structures, 28 réponses

32 Juin 2015

Les volontaires sont essentiellement accompagnés par leur structure d’envoi et/ou d’accueil par dans le cadre

de leurs missions. Le développement personnel du volontaire n’apparaît pas ici comme une priorité notamment

par manque de temps, de moyens ou tout simplement par manque de considération.

Les aspects extra professionnels sont le plus souvent abordés de manière informelle comme c’est souvent le cas

dans la culture lao.

16 structures d’accueil et d’envoi assurent le suivi par internet ou par téléphone. Nous notons également que

les accompagnants procèdent à des visites de terrain afin de mieux cerner la mission effectuée par le stagiaire.

Ces résultats ne sont pas surprenants puisque dans l’étude il est stipulé que ce sont majoritairement les

structures d’envoi qui sont en charge du suivi des volontaires.

Nous pouvons imaginer que le suivi sur place est fait le plus généralement dans le cadre du travail quotidien

avec l’équipe, au cours de réunions, par des échanges de mail sur l’avancée des projets, etc.

La moitié des organisations interrogées assure un suivi régulier et relativement fréquent. Certaines organisations

effectuent un suivi par mission.

2

1

4

6

7

16

Volontariat

Psychologie

Perspectives

Relations institutionnelles

Intégration, culture

Mission

Type de suivi des volontaires

4

14

16

4

15

1

Entretiens formels Rapports Internet & Téléphone Fiche d'évaluation Visite de terrain Questionnaire

Modalités de suivi des volontaires

7

4

4

3

1

Fréquence du suivi

Autre

Entre 1 fois par semestre et 1 fois par an

Entre 1 fois par trimestre et 1 fois par an

Entre 1 fois par semaine et 1 fois par trimestre Au moins 1 fois par semaine

Total : 22 structures, 36 réponses

Total : 22 structures,

54 réponses

Total : 22 structures,

19 réponses

33 Juin 2015

I. BESOINS DE LA STRUCTURE EN TERMES DE VOLONTARIAT

Sur l’ensemble des structures interrogées, 16 estiment avoir des besoins en termes de volontariat :

Les structures d’accueil mettent en avant des besoins financiers pour l’accueil des volontaires français. En effet,

certaines ont de faibles budgets alors que ce sont pourtant celles qui ont prioritairement besoin de volontaires.

De plus, d’autres organismes d’envoi de volontaires au Laos n’exigent pas de contribution financière de la part

des structures qui accueillent leurs volontaires.

Au Laos, les organisations créent fréquemment des postes de fundraising afin d’accéder à des fonds de

coopération internationaux. Le volontaire qui aura travaillé et gagné des financements-projets pourra alors

éventuellement créer une ligne budgétaire pour la création d’une mission de volontariat.

Sur l’ensemble des structures interrogées, 20 attendent le développement de services à leur égard.

3 Ne sais pas

3 Aucun besoin

16 SA ayant

identifié des besoins

1 2 2

5

6

8 8

Chantiers Information Autre Logistique Institutionnel Technique Financier

Besoins identifiés

1 Aucun service

identifié 1 Ne sait pas

20 structures ont identifiés des services

Total : 16 structures, 32

réponses

Services attendus pour les structures d’accueil

34 Juin 2015

Etant donné que les structures d’accueil ne connaissent pas bien les services de France Volontaires, elles ne sont pas toujours force de proposition. Elles ne savent pas nécessairement ce qu’elles pourraient attendre de plus de la part de France Volontaires.

Il y a toutefois deux aspects pour lesquels les structures se montrent très intéressées : un appui administratif quant à la mise en place de missions ainsi qu’un appui logistique de la part de la structure d’envoi.

S’agissant de la formation, les organisations se montrent intéressées pour que France Volontaires les appuie dans la formation de leurs volontaires lors de leur arrivée dans le pays.

IV. Recommandations pour la poursuite des activités de l’EV Vietnam/Laos

Présence de France Volontaires au Laos

France Volontaires ne dispose pas de représentation au niveau national. Ceci peut poser un problème si France

Volontaires souhaite étendre ses actions et envoyer des jeunes volontaires au Laos. La gestion de certaines

tâches peut s’effectuer depuis l’Espace Volontariats(EV) Vietnam/Laos comme par exemple la mise en place

de missions de volontariat mais nous savons que plus une mission est construite en amont, avec des objectifs

clairs et partagés par les parties prenantes, un positionnement sans ambigüité du volontaires, des moyens

disponibles pour la mission, des interlocuteurs identifiés et disponibles, etc., plus elle a de chance d’être

pertinente et satisfaisante pour la structure d’accueil et le volontaire. Si France Volontaires disposait d’un

représentant national permanent, il pourrait inciter davantage les structures d’accueil à discuter à propos de

leurs besoins ainsi que des bonnes pratiques à suivre avant de lancer leur procédure de recrutement.

Les acteurs du volontariat au Laos n’ont qu’une vision parcellaire de l’activité de France Volontaires et ils ne

prennent donc pas toujours le temps de venir frapper à la porte en cas de besoins, de questions. Il semble

important de réfléchir à une stratégie permettant de mettre en avant l’offre de services de France Volontaires,

notamment en matière de soutien aux personnes effectuant des missions dites ‘’hors dispositif ‘’.

De plus, il y a beaucoup de jeunes stagiaires ou personnes bénévoles qui ne sont pas accompagnés par des

structures d’envoi. Ces personnes sont vulnérables et ne savent pas vers qui se tourner si un problème survient

lors de leur mission au Laos. Ces personnes sont isolées et ne jouissent d’aucun cadre de sécurité quant à la

bonne marche de leur mission. Il arrive parfois que des conflits surviennent entre les volontaires et les

personnes les encadrant, France Volontaires peut avoir un rôle à jouer dans ces situations particulières. De

3

3

3

4

5

6

7

8

Autre

Appui sécurité

Prestation de suivi pendant la mission de terrain

Mise en relation avec un réseau de partenaires au ''Nord''

Mise en relation avec un réseau de partenaires au ''Sud''

Formations de volontaires

Appui logistique

Appui administratif

Type de service attendus des structures envers France Volontaires

Total : 20 structures, 39

réponses

35 Juin 2015

plus, France Volontaires peut sortir ces personnes de l’isolement, si elles le souhaitent en les incluant dans la

‘‘communauté des volontaires français’’. La prise en charge des volontaires demande un bon investissement de

la part des structures d’accueil tant au niveau temps, matériel, financier que logistique, etc. Certaines structures

d’accueil souhaitent se faire accompagner dans cette démarche de suivi du volontariat.

France Volontaires a l’habitude de désigner un volontaire qui est en charge des fonctions de représentation et

d’appui aux autres volontaires français et est en étroite relation avec l’EV Vietnam/Laos. En raison de la

charge de travail au sein de la structure d’accueil, la gestion des tâches est rendue compliquée pour le

volontaire. De plus, elle ne favorise pas forcément l’émergence de nouvelles idées et de nouveaux partenariats

puisque le temps imparti à cette fonction est limité. Le volontaire en appui pourrait mettre l’accent sur le suivi,

l’accompagnement, la formation et les débriefings des missions de volontariat, ce qui contribuerait à mettre en

place des missions de qualité.

Visibilité-diffusion d’information

Pendant la phase de collecte des données de l’étude, il est apparu que peu d’organisations connaissent France

Volontaires et ses missions. Il paraît important que France Volontaires participe aux diverses discussions,

réunions de concertation et événements qui rassemblent les acteurs clés du volontariat au Laos (UNV, GIZ,

CUSO, LYN, LYU, Stella, HJA).

Des projets concernant le volontariat national (via HJA) se mettent en place et auraient besoin d’assistance

technique dans leur développement et leur mise en œuvre. France Volontaires pourrait imaginer de placer un

volontaire afin de contribuer aux élans de volontariat national et qui est intrinsèquement lié à la jeunesse au

Laos. Cette personne pourrait en même temps assurer les fonctions de représentation au Laos.

L’utilisation de moyens de communication vers des partenaires (potentiels ou non) est inexistante au Laos. La

page ‘facebook’ qui existe pour le Laos représente un outil de communication et d’information à l’attention des

volontaires. Celle-ci devrait être dynamisée avec une actualisation des informations disponibles. La lettre

d’information préparée par l’EV Vietnam n’est pas diffusée aux organisations et institutions (Ambassade de

France, Institut Français) au Laos. Si elle l’était, elle permettrait à chacun de collecter de nombreuses

informations locales et de ne pas oublier que France Volontaires est présente pour les aider

Chantiers de solidarité internationale et les questions de jeunesse au Laos

Malgré les tentatives intéressantes de LYN de créer un réseau national en termes de volontariat des jeunes,

celui-ci n’est pas encore effectif. Ainsi beaucoup de structures locales travaillent de manière isolée sur les

questions de jeunesse et de volontariat sans disposer d’espaces d’échanges effectifs qui pourraient être

bénéfiques pour tous et surtout pour l’émancipation de la jeunesse au Laos. France Volontaires pourrait

accompagner l’émergence et la mise en œuvre d’initiatives dans le secteur de la jeunesse au Laos.

Les types de volontaires présents au Laos

Les résultats de l’étude montrent que les structures d’accueil recherchent des personnes capables de s’adapter

rapidement à un milieu culturel différent. Elles apprécient de travailler avec des volontaires qui organisent leur

travail seuls et font preuve d’initiative en étant créatifs et porteurs de nouvelles idées. De plus, les structures

d’accueil ont des besoins en ressources humaines qualifiées dans des domaines techniques tels que l’eau et

l’assainissement, le développement rural, la santé animale, la comptabilité et d’autres domaines. Ces assertions

posent la question du meilleur type de volontaire à placer dans des structures qui ont de telles demandes. Dans

ce cas, nous parlons des structures d’accueil locales, celles qui ont le plus besoin de volontaires afin d’étendre

leurs activités (les ONGs françaises connaissent, en général, le fonctionnement de FV et prévoient une ligne

budgétaire pour un(e) VSI dans leurs projets). Dans ces cas, il s’avère que les VSI sont des profils de

volontaires qui correspondent le mieux aux besoins des structures d’accueil et aux responsabilités que celles-ci

36 Juin 2015

délèguent. Les VSI sont une catégorie de volontaires qui demande une contribution financière de la part des

structures d’accueil. En raison de leur budget limité, elles peuvent rarement se permettre d’engager un VSI. De

plus, soulignons qu’au Laos, d’autres organismes pourvoyeurs de volontaires proposent de placer des

volontaires ayant des profils similaires aux VSI mais ne demandent aucune contribution financière en échange.

Les structures d’accueil locales choisissent alors de travailler avec ces volontaires qui sont ‘‘free of charge’’.

Le même problème se pose concernant la prise en charge administrative des volontaires. Là où France

Volontaires demande aux structures d’accueil de prendre en charge les frais mais aussi le travail administratif,

d’autres organisations de volontariat se chargent de tout, ce qui représente un avantage concurrentiel pour les

organisations d’envoi de volontaires et est avantageux pour les structures d’accueil.

Un autre problème se situe dans le domaine de l’échange de compétences qui constitue pour la plupart des

structures d’accueil, un des objectifs principaux pour accueillir des volontaires. Au Laos, il est important

d’insister sur le renforcement des capacités car le système éducatif du pays ne permet pas aux jeunes de se

former aux professions exigeant un haut degré de technicité, comme cela peut être nécessaire pour l’aide au

développement et la coopération internationale. Il serait intéressant de réfléchir à un coaching/mentorat de

longue durée entre deux personnes au sein d’une structure afin que cet échange de compétence soit plus

perceptible. Ceci pourrait être accompagné d’objectifs définis à court et moyen termes.

37 Juin 2015

CONCLUSION

Les acteurs du volontariat au Laos étaient satisfaits que France Volontaires prenne le temps de mieux les

connaître. Au delà du bilan retracé tout au long de ce rapport d’étude, cette démarche a également permis de

faire connaître davantage les missions de France Volontaires. Elle a aussi permis d’agrandir le cercle des

structures et personnes gravitant autour de France Volontaires et/ou de renforcer les liens mutuels.

Les organisations de la société civile, bien qu’émergentes, sont dynamiques au Laos. Elles doivent faire face

à de nombreux enjeux. Un des enjeux essentiels, qui nous concerne particulièrement est le renforcement des

capacités. Il y a un besoin énorme en compétences techniques, particulièrement dans les structures locales,

mais pas seulement. Cela se reflète notamment à travers le niveau d’études élevé des volontaires. Le profil

type des volontaires au Laos est constitué en général de personnes qualifiées ayant déjà une expérience

professionnelle à leur actif et qui sont à même d’intégrer rapidement une équipe professionnelle, de

comprendre les objectifs et missions d’une structure. Les structures d’accueil apprécient la contribution des

volontaires quant à leurs compétences techniques et la capacité à s’organiser et à organiser (gestion,

coordination de projets). Les attentes en termes de compétences sont très élevées surtout concernant les

volontaires. De plus, si le volontaire est bien encadré, cela représente un investissement acquis pour les

structures qui l’accueillent. Il ne faut pas perdre de vue que les volontaires sont aussi en attente de

développement personnel et professionnel. Ce qui importe selon nous c’est que la mission du volontaire

renforce les capacités du personnel local. Certaines structures d’accueil donnent parfois beaucoup de

responsabilités sans pour autant être en mesure d’accompagner le volontaire. Il est important de soutenir les

structures afin que les besoins et les attentes des volontaires soient mieux pris en compte. Cela permettrait

une meilleure efficacité de la mission grâce à une satisfaction de l’ensemble des parties prenantes.

Souvent la gestion du suivi d’une mission est effectuée par la structure d’envoi. Que faire quand il n’y a pas

de structure d’envoi dans la mission d’un volontaire ? La grande difficulté rencontrée par les structures

interrogées est l’inter culturalité. La présence de FV au Laos est primordiale car il y a une grande diversité de

volontaires présents dans le pays qui ont des besoins variés. Par exemple, certains jeunes travaillant sur un

Chantier de solidarité internationale (CSI) sont dans l’attente d’un échange interculturel mais les jeunes ne

bénéficient pas de l’objectif premier de leur voyage solidaire qui est l’échange culturel entre les jeunes.

France Volontaires a un rôle primordial à jouer dans l’accompagnement et l’appui à l’organisation de ces

missions de court terme. De plus, les stagiaires ou autres volontaires en mission courte peuvent provoquer

des frictions de nature culturelle au niveau du management. France Volontaires pourrait avoir un rôle de

médiateur dans des situations pareilles.

Au Laos, France Volontaires devrait développer une stratégie dynamique d’accompagnement et de

représentation pour les années à venir.

38

ANNEXES

Annexe I – Liste des membres de France Volontaires ......................................................................................... 39

Annexe II– Structures ayant participé à l’étude ................................................................................................. 41

Annexe III - Liste des personnes et structures interviewées ............................................................................... 42

Annexe IV– Questionnaire préliminaire ............................................................................................................. 43

Annexe V– Questionnaire Approfondi ............................................................................................................... 45

Annexe VI– Plan d’analyse concernant les Chantiers de solidarité internationale au Laos

préliminaire ..................................................................................................................................................... 51

Annexe VII - Bibliographie indicative ................................................................................................................. 53

39

Annexe I – Liste des membres de France Volontaires

1. Les Ministères et Organismes Publics

Ministère des Affaires Etrangères et du Développement international

Agence Française de Développement

Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche

Ministère de l’Education Nationale

Secrétariat d’Etat chargé de la jeunesse et de la Vie Associative

2. Les associations

Action contre la Faim

Agriculteurs Français et Développement International

AGIR ABCD (Association Générale des Intervenants Retraités – Actions Bénévoles pour la Coopération et le Développement)

ASMAE (Association sœur Emmanuelle)

ATD Quart Monde

Bioforce

CEFODE (Coopération et Formation au Développement)

CEMEA (Centres d'Entrainement aux Méthodes d'Education Active)

Clair Logis

Cotravaux

Délégation Catholique pour la Coopération

DEFAP (Service Protestant de Mission)

Eclaireurs et Eclaireuses de France

Eclaireurs et Eclaireuses Unionistes de France

Fédération Léo Lagrange

FIDESCO

Fondation d’Auteuil

FOJIM (Forum de la Jeunesse aux Identités Multiples ou Issue des Migrations)

FRANCAS

Guilde Européenne du Raid

GREF (Groupement des Retraités Educateurs sans Frontières)

Handicap International

IFAID (Institut de Formation et d'Appui aux Initiatives de Développement)

Ligue de l’Enseignement

Ligue des Droits de l’Homme

Médecins du Monde

Service de Coopération au Développement

Scouts et Guides de France

40

Alliance Nationale des UCJG-YMCA (Union Chrétienne des Jeunes Gens)

C.C.F.D. – Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement)

Solidarité Laïque

GRET

Fondacio

Ritimo

CLONG Volontariat (Comité de Liaison des ONG de Volontariat)

CNAJEP (Comité pour les relations Nationales et internationales des Associations de Jeunesse et d'Education Populaire)

3. Les collectivités locales

Cités Unies France

Région Centre

Région Réunion

Conseil Général de l’Eure

Conseil Général du Finistère

Ville de La Possession

Ville de St-Dié

Ville de Blois

41

Annexe II– Structures ayant participé à l’étude

Agence Française du Développement

Aide au développement Village Lao

Aide et action Laos ONG

Avocat Sans Frontières

Bureau Veritas

Cellule Bilingue Ministère de l’éducation et des sports Lao

Center for developement and environement

Comité de coopération avec le Laos

Compter sur demain

Confluence

Coordination de la Région Rhone Alpes à Khammouane

Elefantasia

Enfant d'Asie Laos

Fair Traide Lao

Fondation Mérieux au Laos

Fondation Pierre Fabre au Laos

GRET ONG

HJA NPA

Institut Français du Laos

Institut Pasteur

Oxfam Solidarité

PADETC social enterprise

Peuples et Montagnes du Mékong

Pôle d'activités Francophones au Laos

Projet Anoulak

Scouts et Guildes de France

Sengsavanh

Service Fraternel d’Entraide

Sisterhood for development (NPA)

Stella social enterprise

Sustainable agriculture and environment development association (SAEDA)

Tetraktys ONG

United nations Volunteers

42

Annexe III - Liste des personnes et structures interviewées

Lao Youth Network : Anousone Phimmachanh

Stella enterprise : Khouanfa Sirphone et Souphaphone Dangmany

Aide au développement des villages lao : Bernard Ponton

Enfants d’Asie : Luc Dirickx

Huam Jac Assasmai : Beykham Saleuksoum

Chanmaly Panyaphone : Chercheuse pour France Volontaires au Laos

Stephane Neau : Ancien volontaire Français au Laos

UN Volunteers : Carla Delcastillo

GRET : Arnaud Vontobel

PADETC : Kolaka Bouanedaoheuang

Scouts et Guildes de France : Mali et Laurent Droulers

Sisterhood for development : Noimaniphone Lorbliayao

43

Annexe IV– Questionnaire préliminaire

Le volontariat français au Laos Année de référence : 2014

Nom de la structure :

Province :

Ville :

Adresse :

Téléphone :

Nom/Prénom du contact :

Cordonnées du contact :

Principal champ d’action :

Développement local et territorial

Décentralisation et maîtrise d’ouvrage locale

Économie, organisation et formations professionnelles

Santé, éducation sanitaire et sociale

Éducation, enseignement, francophonie

Communication et actions culturelles

Environnement, biodiversité et tourisme durable

Actions jeunesse

Droit, citoyenneté et société civile

Aménagements, infrastructures et équipements

Autre à préciser (saisie texte) :

Les deux principaux types d’engagement à l’international :

Envoi de volontaires-bénévoles

Accueil de volontaires-bénévoles

Sensibilisation-Promotion

Information-Orientation

Accompagnement des projets

Accompagnement au retour des volontaires (valorisation)

Financement-cofinancement

Autres à préciser (saisie texte) :

Statut :

Association

École, université, centre de recherche

Services déconcentrés de l’Etat

Entreprise privée de tourisme solidaire

Structure de formation

Autre à préciser (saisie texte) :

Combien de volontaires/bénévoles/stagiaires avez-vous accueilli au cours de l’année 2014 ?

Français :

Autres nationalités :

Si vous avez accueilli des volontaires/bénévoles/stagiaires au cours de cette année, merci de le préciser dans

le tableau ci-dessous :

Type de volontaire/bénévole/stagiaire accueilli Nombre

pour l’année 2014

Bénévole de chantier international – Un chantier international c’est la

réalisation d’un travail volontaire en collectivité pour une durée de deux à trois semaines

Bénévole de chantiers « Jeunesse Solidarité Internationales » (JSI)

Bénévole de chantier « Ville Vie Vacances et Solidarité Internationale » (VVVSI)

Volontaire de Solidarité Internationale (VSI)

Bénévole senior/retraité

Étudiant engagé dans le cadre d’une association étudiante

Salarié engagé (congés de solidarité, Congé de Solidarité Internationale, Congé Solidaire etc.)

Volontaire de Service Civique ou en Engagement de Service Civique

44

Volontaire ou Bénévole « Hors dispositif »

Volontaire d’un dispositif national (hors France) ou international (VNU, etc.)

Volontaire International en Administration (VIA) ou en Entreprise (VIE)

Étudiant stagiaire conventionné avec une université ou un organisme de formation

Autre à préciser (saisie texte) :_____________________________

Avez-vous recruté des expatriés en contrat local ?

Si oui, merci d’indiquer le nombre de français et d’autres nationalités :

Français :

Autres nationalités :

Depuis combien de temps accueillez-vous des volontaires français ?

Quels sont les objectifs des missions des volontaires français intervenant au sein de votre structure ?

La découverte

L’apport de compétences

L’échange de compétences

Autre (précisez) :

Quelle appréciation avez-vous des volontaires français intervenant dans votre structure ?

Donnez une note de 0 (mauvais) à 10 (très bon) selon votre satisfaction :

Avez-vous recours à des structures d’envoi pour recruter des volontaires français ? Si oui lesquelles ?

Oui

Non

Accepteriez-vous d’être recontacté(e) pour répondre à un questionnaire plus complet dans la suite de cette

étude, qui nous permettrait de pouvoir mieux répondre à vos attentes ?

Oui

Non

Connaissez-vous d’autres structures susceptibles d’être concernées / intéressées par cette étude ?

Oui

Non

Si vous avez répondu Oui à la question précédente, merci d’indiquer le nom de ces structures et un contact si

vous le possédez.

Merci de votre participation !

Nous nous tenons à votre disposition pour tout complément d'informations. N'hésitez pas à contacter Lola Van Desselen charge de cette étude. Mail :[email protected] Tel : 020 29374790

Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant (loi "Informatique et

Libertés" du 6 janvier 1978).

45

Annexe V– Questionnaire Approfondi

QUESTIONNAIRE APPROFONDI

Cette étude a pour objectif de mieux connaître ou d'identifier les besoins et les attentes en terme d'appui et

d’accompagnement des structures recevant des volontaires au sens large, incluant les bénévoles, le mécénat de compétence, les chantiers de jeunes, les Services Civiques ou les Volontaires de la Solidarité

Internationale. Ce questionnaire étendu permettra d’en apprendre davantage sur les choix de votre structure en termes de volontariat : la sélection, l’accueil, les difficultés rencontrées et vos besoins futurs.

Nous vous remercions pour le temps que vous consacrerez à ce questionnaire.

Nom de votre structure : ................................................................................................................ Bureau principal : Bureau de représentation : Adresse complète : .......................................................................................................................... Email: .. ............................................................................................................................................ Téléphone : ...................................................................................................................................... Nom du contact pour l’étude : ........................................................................................................ Fonction : ................................................................. Téléphone : .............................................................. Email: ....................................................................... Date de création de la structure : ...................................................................................................

Budget annuel de la structure au Laos : ..........................................................................................

Connaissez-vous Frances Volontaires (Si oui comment ?) :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Section 1 : Les modes de recrutement des volontaires français

1/ Pour quelle raison accueillez-vous des volontaires français (plusieurs réponses possibles) ?

Raisons économiques (faible coût) Flexibilité Raisons juridiques (avantages du

statut du volontariat)

Raisons sociales (processus d’engagement)

Expérience professionnelle intéressante

Autre (précisez) : 2/ Comment avez-vous connu le volontariat français (plusieurs réponses possibles) ?

Bouche à oreille Partenaires Réseaux Internet

Journaux/presse Centres d’informations Autre (précisez)

46

3/ Auprès de quel organisme recrutez-vous des volontaires (plusieurs réponses possibles) ? Si réponse =« Aucun », aller à la section 2.

Aucun : recrutement en direct sans passer par un organisme Recrutement par le biais d’une structure intermédiaire de recrutement locale Recrutement par le biais d’une structure intermédiaire de recrutement française Recrutement par le biais d’une structure d’envoi agréée Université/ école/organisme de formation professionnelle ONG/ associations/ réseau Coopération décentralisée/ bilatérale Collectivité territoriale Entreprises/ secteur privé Autre (saisie texte)

4/ Quels sont les modes de recrutement / sélection des volontaires français dans votre structure (plusieurs réponses possibles) ?

Entretien téléphonique Entretien physique Test écrit

Examen de CV Aucun Autre (Précisez) :

Section 2 : Identité des volontaires français participant aux actions de la structure d’accueil 5/ Parmi quelles tranches d’âge se situent les volontaires intervenant au sein de votre structure ? Précisez le nombre par catégorie

Moins de 18 ans : 18-26 ans :

27-55 ans : Plus de 55 ans :

6/ Quelle est la répartition hommes/femmes des volontaires intervenant dans votre structure (en nombre de volontaires) ?

Hommes : Femmes : 7/ Quels sont les niveaux d’étude des volontaires qui interviennent dans votre structure (réponse multiple possible) ? Précisez le nombre par catégorie

Niveau Bac et moins : Bac +2/+3 : Bac +5 et plus :

Autre (précisez) : Ne sait pas:

Section 3 : Contribution des volontaires français à la structure d’accueil 8/ Quelles sont les 3 principales compétences que votre structure recherche chez un volontaire ? Hiérarchisez.

Synthèse, rédaction Communication orale et écrite Animation/ encadrement de

groupes Animation de réseaux nationaux ou

internationaux Travail en équipe

Médiation/négociation Représentation/appui institutionnel Pratique de la langue locale Spécialité technique (Précisez) Capacité à s’organiser et à organiser Autre (Précisez)

47

9/ Quelles sont les 3 principales qualités humaines que vous recherchez chez un volontaire ? Hiérarchisez.

Écoute, compréhension Persévérance, prise de recul Diplomatie Sens des hiérarchies Autonomie, esprit d’initiative Aisance relationnelle

Tolérance Adaptabilité (culture, contexte etc.) Engagement associatif et solidaire Charisme Autre (Précisez)

10/ Dans quels domaines d’activités interviennent les volontaires (3 réponses maximum en hiérarchisant) ?

Agriculture, environnement Economie, finance Génie civil, hydraulique Informatique, communication Santé Social Ressources humaines

Logistique, mécanique Appui institutionnel,

décentralisation, droit Animation, formation, éducation Culture, patrimoine Autre (Précisez)

11/ Quelles fonctions occupent les volontaires qui interviennent au sein de votre structure (3 réponses maximum hiérarchisées) ?

Encadrement, direction Gestion Ressources humaines Etudes, recherches Animation, formation Assistance, secrétariat, traduction

Technicien spécialiste Coordination, gestion de projet Participation à un chantier Suivi accompagnement de projet Autre (Précisez)

12/ Quelles difficultés votre structure a-t-elle pu rencontrer pour l’accueil des volontaires ? Hiérarchisez.

Ne sais pas

Aucune difficulté Difficultés financières

Difficultés logistiques

Difficultés interculturelles

Difficultés sécuritaires Difficultés sanitaires

Autre (Précisez)

Section 4 : Prise en charge du volontaire 13/ Au niveau des indemnités ? ………….. %

14/ Au niveau des billets d’avion ? ………….. %

15/ Au niveau de la couverture sociale ? ………….. %

16/ Autres Frais ? Si oui Lesquelles ? .…………………………………………….. %

…………………………………………….. %

…………………………………………….. %

48

17/ Quel est le niveau de prise en charge selon le type de volontariat ?

Aucune prise en charge/ prise en charge faible/ prise en charge forte/ prise en charge totale / pas de volontaires de ce type.

Pour un VSI: ………………………………….……………………………………………………………………………………………

Pour un VEC (Senior retraite ou salarie en congé de solidarité):…..………………………………………......

Pour un Bénévole de chantier:………………………………………………………………………………………………….

Pour un Etudiant venu dans une approche de découverte:………………………………………………………….

Pour un Volontaire en service civique:……………………………………………………………………………………......

Pour un Volontaire international :……………………………………………………………………………………..

Pour un Stagiaire:…………………………………………………………………………………………………………………………

Autres :………………………………………………………………………………………………………………………………………… Section 5 : Formation et suivi du volontaire français par la structure d’accueil 18/ Existe-t-il, au sein de votre structure, un document de suivi / évaluation des activités du volontaire durant sa mission ?

Non, jamais Oui, mais rarement

Oui, souvent Oui, à chaque fois

19/ Votre structure dispense-t-elle une formation pour les volontaires. Si oui, quel en est le contenu et la durée en heures ? Si non, les volontaires ont-ils reçu une formation avant leur arrivée ?

Aucune formation dispensée Formation dispensée par la structure d’envoi Formation dispensée par la structure d’accueil à l’arrivée du volontaire :

Préparation logistique (nombre d’heures) Préparation sécurité (nombre d’heures) Cadrage de la mission de terrain (nombre d’heures) Cadrage de la fonction de volontaire (nombre d’heures) Cadrage de la fonction du volontaire (nombre d’heures) Formation à la gestion de projet (nombre d’heures) Formation en management (interculturel) (nombre d’heures) Préparation à l’échange interculturel (nombre d’heures) Education au développement et à la solidarité (nombre d’heures) Formation à la médiation institutionnelle (nombre d’heures) Autre

20/ Existe-t-il un suivi des volontaires par votre structure ou la structure d’envoi ? Si votre structure assure le suivi, quel en est le contenu thématique ?

Aucun suivi par la structure d’envoi et la structure d’accueil

Suivi assuré par la structure d’envoi

Suivi assuré par la structure d’accueil :

49

Suivi mission/projet (avancées, positionnement, etc.)

Relations institutionnelles

Intégration/relations culturelles

Suivi psychologique

Expression du volontariat/engagement Projection, perspectives

Autre (Précisez)

21/ Quelles sont les modalités du suivi des volontaires français (plusieurs réponses possibles) ?

Internet & téléphone

Entretien formel

Visite de terrain

Questionnaire

Fiche d’évaluation

Rapports

Formation Autre (Précisez)

22/ Quelle est la fréquence de ce suivi ?

Au moins une fois par semaine

Entre une fois par semaine et une fois par mois

Entre une fois par mois et une fois par trimestre

Entre une fois par trimestre et une fois par semestre

Entre une fois par semestre et une fois par an

Moins d’une fois par an Autre (Précisez

Section 6 : Besoin de la structure en termes de volontariat 23/ Dans quels domaines votre structure a-t-elle des besoins (plusieurs réponses possibles) ?

Ne sais pas

Aucun besoin

Institutionnel

Information

Technique

Financier

Logistique

Chantiers Autre (Précisez)

24/ Quels types de services attendez-vous de France Volontaires, au Laos, en tant que plateforme d’appui au volontariat (plusieurs réponses possibles) ?

Ne sais pas

Aucun en particulier

Appui administratif

Appui logistique Appui sécurité

Mise en relation (réseau) avec un réseau de partenaires au « Sud »

Mise en relation avec un réseau de partenaires au « Nord »

Prestation de suivi pendant la mission de terrain

Formation(s) des volontaires Autre (saisie texte)

50

25/ Quels points qui n’ont pas été pris en compte dans cet entretien aimeriez-vous aborder (points à aborder sous la forme d’un entretien ouvert) ?

Ne sais pas

Aucun autre point

Autre (Précisez)

Pourriez-vous alors nous confirmer l’exactitude des données enregistrées concernant votre structure afin que nous puissions procéder à toutes modifications nécessaires?

Oui Non

Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant ; Loi "Informatique et Libertés" du 6 janvier 1978. Pour toute demande, adressez-vous à :

Correspondant France Volontaires au Laos: [email protected]

51

Annexe VI– Plan d’analyse concernant les Chantiers de solidarité internationale au

Laos préliminaire

Domaines

d’analyse

Questionnements

principaux

Hypothèses Résultats

attendus

Variables à

récolter

Proposition

méthodologique

Les chantiers

de solidarité

internationale

au Laos

A) Qui sont les

acteurs

principaux des

chantiers de

solidarité

international au

Laos ?

- les organisations

et/ou autorités

locales/villageoises ne

sont pas impliquées

dans l’identification

des CSI jeunes français.

Idée d’impliquer le

réseau des associations

de jeunesse ou

d’autres

associationsde

solidarité

internationales/acteurs

de jumelage ou de

coopération

décentralisées ?

- Associations

locales

intéressées

ou non par

l’organisation

et le suivi de

telles

activités

- Variable

“avez-vous eu

une

expérience

d’échanges de

jeunes de

cultures

différentes ? “

‘’quels sont

les impacts

pour votre

organisation ?

quel est

l’impact pour

les jeunes

ayant

participé à

l’action ? ‘’

“Voulez-vous

répéter

l’expérience

?”

- Interview

auprès

d’organisations

travaillant dans

le secteur de la

jeunesse

- récolte de

données auprès

du consulat Fr

du nombre de

jeunes ayant

participé à des

chantiers de

jeunes en 2014

au Laos.

B) Quelles

pratiques

proposées pour

l’organisation des

CSI ?

Les structures locales

ont des relais

pertinents pour

l’identification de

chantiers potentiels

Informations

recueillies

concernant la

préparation

des CSI, la

mise en

œuvre ? la

phase post

CSI et la

restitution ?

témoignage

des

participants ?

C) Quelles

collaborations ?

Quels

partenariats

- certaines

organisations ont une

expérience dans

l’échange de jeunes

52

A) qui sont les acteurs principaux des CSI au Laos ? Quels partenariats passé/présent/futurs ?

- Quelles collaborations ? Quels partenariats passés, présents et/ou en intention des acteurs laotiens avec des acteurs français ? lesquels ?

- Avez-vous eu une expérience dans concernant l’échange de jeunes de cultures différentes ? à quel niveau, avec quels jeunes (nationalités-organisations), qui étaient les partenaires associés à cette action ? Désirez-vous répéter l’expérience ?

- Quels sont/pourraient être les impacts suite à l’organisation de CSI pour votre organisation ? - Quels sont/pourraient être les impacts d’une telle expérience sur les jeunes ayant participé aux

actions CSI ? - Avez-vous envie de coordonner, participer à l’échange de jeunes Fr au Laos ? pour quelles raisons ? - Comment imaginez-vous la collaboration et la coordination d’un CSI ? (quels sont les besoins de votre

coté pour l’accueil de 5 jeunes pendant 3 semaines ? Ressources humaines, matérielles, financières) (pourriez-vous tenter de faire une estimation du budget nécessaire).

B) Quelles pratiques du CSI (FR/Lao) ? Quelle est votre vision concernant l’échange de jeunes ?

- Combien de temps en moyenne avant le voyage contactez vous le partenaire ? - Quelle est la fréquence de vos contacts avec les partenaires locaux/Fr pendant toute la phase de

l’organisation des CSI (préparation, pendant CSI, post)? - Comment identifiez vous les partenaires ? (uniquement pour structures Fr) - Quelles sont les activités les plus appréciées des jeunes participants ? (FR/Lao) - Que prévoyez vous pour la phase post-chantier/voyage ? - Comment dynamiser/vivifier les échanges interculturels ?

passés, présents

et/ou en

intention des

acteurs laotiens

avec des acteurs

français ?

Lesquels ?

avec un accent mis sur

l’interculturalité

E) Comment créer

une dynamique

d’échange entre

les jeunes venant

de cultures

différentes,

parlant des

langues

différentes et sur

du court terme ?

- Implication à

différents niveaux des

acteurs locaux

- problématique de la

langue

-travail de préparation

au voyage

-

‘Comment

faudrait-il

organiser ces

missions pour

que

l’expérience

soit bénéfique

pourtoutes

les parties et

dans le but de

vivifier,

animer les

échanges

interculturels.

53

Annexe VII - Bibliographie indicative

Adolescent and Youth Situation Analysis Lao PDR, Investing in young people is investing in the future, 2014,

Lao Youth Union and UNFPA.

Etudes sur les dynamiques des volontariats internationaux d’échange et de solidarité au Cambodge en 2012,

Avril 2013, Vincent Page, Cambodge.

Etudes sur les dynamiques des volontariats internationaux d’échange et de solidarité au Vietnam en 2012,

septembre 2013, Pierre Aguado, Vietnam.

Initiation et échange, les chantiers de solidarité internationale (CSI) au cœur de l’engagement de la jeunesse,

Analyse et synthèse, 2013, France Volontaires, France.

http://populationsdumonde.com/fiches-pays/laos

Les faces cachées des sociétés civiles d’Asie, 2013, Aurélie Leroy pour le Centre tricontinentale.

Rapport de recensement des Volontaires internationaux d’échanges et de solidarité au Laos, 2010, Chanmaly

Panyaphone, Laos.

Reflection on Lao civil society, 2015, KEPA, Finlande.

Site internet de INGO network : http://www.directoryofngos.org/ingo2/static/12

Site internet de Learning house for development : http://www.lao-cso-network.org/lhd.html

Site internet ambassade de France : http://www.ambafrance-laos.org/Laos-Situation-economique-et-sociale

Status of Volunteerism in Lao PDR, report of Measuring Volunteering Survey Lao PDR, 2002, Okama Ekpe

Brooke, United Nations Volunteers.

The Seventh five-year national socio economic development plan 2011-2015, Ministry of Planning and

Investment of Lao PDR.