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Étude V-Traffic 2016 L’état du trafic en Île-de-France

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Étude V-Traffic 2016

L’état du trafic en Île-de-France

V-Traffic — marque de Mediamobile, pionnière Made in France de l’information trafic en temps réel — publie l’édition 2016 de sa grande étude sur l’état du trafic routier en Ile-de-France. Plus de 800 km de routes, correspondant aux autoroutes et nationales franciliennes, ont été observés sur une période de 7 ans, de 2010 à 2016.

Afin de mieux comprendre les difficultés des automobilistes franciliens dans leurs déplacements quotidiens domicile-travail, les experts V-Traffic se sont focalisés sur le trafic du périphérique parisien et des grands axes y menant, durant les périodes de pointe, du lundi au vendredi, de 6h00 à 10h00 pour le trajet du matin et de 16h30 à 20h00 pour le retour du travail.

Pour cette quatrième édition, V-Traffic dresse le bilan d’une année riche en événements tels que les manifestations contre la loi travail, la grève des salariés de la SNCF, les inondations, les reports de circulation dus à la fermeture de la rive droite…

Les principaux résultats de l’étude

+8 % de km d’embouteillages entre 2015 et 2016, en heures de pointe, soit 90 km de plus qu’en 2015

Le jeudi matin et le vendredi soir sont les moments de la semaine les plus difficiles

Jusqu’à 77 % du boulevard périphérique parisien est congestionné aux pics horaires

L’A6 reste l’axe où l’on perd le plus de temps à cause du trafic, 32 minutes par jour

32 km/h de vitesse moyenne sur le périphérique durant les pics horaires

Rendez-vous sur v-traffic.com ou téléchargez l’application

Pour vous déplaceren toute sécurité

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Pics horaires3 Heures de pointe

A12A6BA6A

A3

N104

N104

A104

A6

BP

N118A86

A86

A86

A86

A4

A15

A14

A13

A1

PARIS

EVRY

NEUILLY

ST DENIS

BAGNOLET

IVRYSUR SEINE

SÈVRESMONTROUGE

CERGY

MONTIGNY-LES-BRETONNEUX

LES ULIS

ST OUEN

VÉMARS

BUSSY-ST-GEORGES

LA CELLEST CLOUD

POISSY

VILLEPINTE

ST JEANDE BEAUREGARD

ROISSY EN FRANCE

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Étude V-Traffic 2016

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L’année 2015 a été marquée par une légère amélioration des conditions de trafic pendant les heures de pointe : -2,7 % du réseau embouteillé. Malheureusement les nombreuses difficultés sur les routes franciliennes en 2016 ont eu raison de ces résultats encourageants. Les experts V-Traffic ont observé une augmentation du taux de saturation2 de 3,9 % sur l’année, soit un réseau embouteillé à 30 %.

Alors que l’année 2015 avait été relativement épargnée par les grands travaux et les conditions météorologiques, 2016 a été beaucoup plus mouvementée, notamment à cause des inondations qui ont paralysé certaines routes et les transports en commun pendant plusieurs jours, mais aussi à cause de la fermeture définitive de la rive droite, entre le tunnel des Tuileries et le tunnel Henri IV.

Évolution du trafic En pourcentage de saturation sur tous les axes

Si la saturation des principaux axes d’Ile-de-France n’a augmenté que de 3,9 % pendant les heures de pointe, l’augmentation a été plus importante pendant les pics horaires. En effet, le réseau est embouteillé à 45 % aux pires moments de la journée.

Retour des difficultés confirmé

2Taux de saturation = Part du trajet ou de l’axe soumis à des embouteillages3Pic Horaire = Les pics horaires sont les heures précises entre les heures de pointe pendant lesquelles les conditions de circulation sont les plus difficiles

Toute une histoire

Avec une densité de 1 000 habitants au km², l’Ile-de-France est la région la plus peuplée de France. Elle présente les routes les plus encombrées et comprend pas moins de onze autoroutes ou voies rapides qui convergent directement vers le périphérique parisien : A1, A3, A4, A6a, A6b et A13. Ou à proximité : A15, A12, A14, N118, A86.

De façon générale, les Franciliens utilisent autant la voiture que les transports en commun pour aller travailler. En se focalisant sur les travailleurs de banlieue allant au bureau sur Paris, le nombre d’automobilistes reste beaucoup plus important que les usagers des trains, métro et bus1.

Quant au périphérique parisien, il aura fallu près de 13 ans entre 1960 et 1973, pour boucler les 35 kilomètres de routes autour de la capitale. Le boulevard périphérique, est aujourd’hui encore, l’axe le plus emprunté d’Europe mais aussi l’un des plus embouteillés. Un axe particulièrement sensible, toujours difficile pendant les heures de pointe, où une simple voiture en panne peut provoquer plusieurs dizaines de kilomètres d’embouteillages.

Le périphérique parisien, c’est 35,04 km de long, 156 bretelles, 6 échangeurs et 44 sorties, 99 caméras, 166 bornes d’appel d’urgence, 199 stations de comptage, 750 capteurs de chaussées, 326 panneaux à message variable et un poste de régulation dédié, le PC Berlier.

1Enquête globale transport (EGT) Ile-de-France de la DRIEA

Zone d’étude de 836 km

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Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc

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Variation du temps perdu dans la semaine En % de temps perdu en plus par rapport aux conditions fluides

2016 synonyme de complications

2015 avait été une année particulièrement clémente concernant les perturbations météorologiques. On ne peut pas en dire autant pour l’année qui vient de s’écouler. En effet, la Seine a atteint le 3 Juin (semaine 22) son plus haut niveau depuis 1982 atteignant 6,10 mètres et occasionnant de nombreux dégâts, sur le réseau de transport en commun, mais aussi sur le réseau routier, bloquant complétement l’accès à certaines voies, immergées sur plusieurs jours.

En 2016, la courbe peut être décomposée en deux périodes distinctes : le premier semestre, qui a connu beaucoup de perturbations et qui subit une augmentation du temps perdu importante par rapport à 2015 ; et le deuxième semestre qui s’accorde plus avec la courbe de 2015. En 2016, les Franciliens ont perdu 90h, soit 12h30 de plus qu’en 2015 (pour un A/R sur 5 jour/semaine sur 1 an).

De façon plus détaillée, le mois de mars a été ponctué par les manifestations contre la loi du travail qui ont eu un impact important sur les conditions de circulation dans plusieurs villes françaises, et notamment en Ile-de-France. Les manifestations ont également touché les services de la RATP, réduisant souvent de moitié le nombre de trains, forçant les franciliens à prendre leur véhicule pour se rendre au travail. Le pic de congestion a eu lieu pendant la semaine 13, durant laquelle les conducteurs ont perdu jusqu’à 31 minutes sur l’A86 ainsi que sur le périphérique. Grâce aux vacances scolaires, les Franciliens ont gagné 23 % de temps sur les routes la semaine suivante.

Nouveau temps fort de l’année 2016, la semaine 17 a été marquée par deux évènements majeurs : le défilé pour la Fête du Travail, témoin de nouvelles manifestations contre la loi El Komhri et le 5 mai, Jeudi de l’Ascension, férié. De nombreux franciliens en ont profité pour partir en week-end prolongé, amenant le temps perdu sur les routes franciliennes à 57,9 %, soit 13 minutes en moyenne. C’est l’axe N104 qui a été le plus impacté avec une moyenne de 12 minutes perdues en direction du sud de Paris et 11 minutes perdues dans le sens inverse.

Durant le mois de mai et le début de juin, les grèves SNCF ainsi que les innondations ont généré de fortes perturbations. Elles ont entrainé plus de 70 % de temps perdu par rapport aux conditions de circulation fluides, faisant de cette période-là plus encombrée de l’année. L’axe le plus perturbé était le super-périphérique, l’A86, avec un temps perdu supplémentaire de presque 30 minutes. Le boulevard périphérique, aussi bien intérieur qu’extérieur, a été la seconde victime de ces perturbations, avec plus de 23 minutes perdues sur les deux axes.

Comme les années précédentes, août reste le mois le plus calme de l’année. Nombreux sont les Franciliens qui quittent la région à cette période et cela se ressent sur la route : moins 37 minutes perdues par rapport au mois de juin. Au mois d’octobre, deux temps forts : la semaine 41, pendant laquelle les automobilistes ont perdu 16 minutes par rapport à un trajet effectué en conditions fluides, et la semaine suivante, correspondant au début des vacances de la Toussaint, pendant laquelle on a pu observer le même phénomène qu’en été, bien qu’en moindre proportion. Ainsi, le temps perdu moyen sur les routes d’Ile-de-France est descendu à 11 minutes.

Dernier pic de l’année fin décembre : 67 % de temps perdu pendant la semaine 50, qui a connu un pic de pollution et une circulation alternée a été mise en place. Logiquement, il aurait dû y avoir moins de voitures sur les routes, mais le disfonctionnement des transports en commun et notamment de la Gare du Nord, pendant plusieurs heures n’a pas encouragé les automobilistes à changer leurs habitudes, ils ont donc perdu 15 minutes sur les routes franciliennes.

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A6a A6b A3 A4 A15 N118 A13 A12 A1 A14

MoyenneBanlieue ↔ Paris Paris ↔ Banlieue

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Le classement reste globalement le même qu’en 2015 à l’exception de l’A3 qui passe de l’avant dernière place du classement, à la dernière marche du podium des axes les plus encombrés. Sur l’année 2016, on constate que le temps perdu sur un trajet Banlieue-Paris-Banlieue est de 18 minutes. L’A6 (a et b) reste l’axe le plus saturé du réseau francilien.

Classement des pires axes en Île-de-France En minutes perdues pour un trajet aller-retour de 25km le matin et de 25km le soir, durant les heures de pointe

L’A6, l’axe le plus encombré

De façon plus détaillée, voici le palmarès des axes les plus encombrés menant au périphérique :

• L’A6, seul axe majeur de la proche banlieue sud, desservant un aéroport, plusieurs plateformes de fret et le marché de Rungis, reste, année après année, l’autoroute francilienne la plus difficile, avec 30 minutes de perdues par jour pour un trajet Banlieue - Paris - Banlieue, pour la troisième année consécutive.

• L’A3 est un axe habituellement assez calme. Mais cette année, les travaux effectués pendant l’été dans le tunnel de Bobigny, mitoyen de l’échangeur A86/A3, ainsi que la réouverture d’une voie dédiée aux bus et taxis sur l’A1, ont poussé les automobilistes à modifier leurs habitudes et ont entrainé un report de la circulation sur l’A3. Résultat : 28 minutes perdues pour un trajet Banlieue – Paris – Banlieue.

• L’A4 est confrontée à un flot très important de conducteurs se rendant sur Paris et empruntant le périphérique. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que la porte de Bercy (kilomètre 0 de l’A4) soit un des points les plus difficiles de la rocade. Tous les jours, des milliers d’automobilistes accèdent à la capitale via l’A4 et perdent ainsi 25 minutes, seulement une minute de moins qu’en 2015.

Le matin, la pire heure de départ vers Paris est enregistrée entre 6h50 et 7h15 pour la plupart des axes, soit 40 minutes plus tôt comparé à 2015. Comme l’année précédente, trois axes sortent du lot : l’A4, l’A14 et la N118 sur lesquels le pic horaire se situe entre 8h35 et 8h45. En direction de la banlieue, l’heure la plus critique se situe entre 8h35 et 8h55, sauf pour la N118 qui enregistre un pic à 9h10.

Le soir, les résultats montrent clairement que :

• Pour les personnes travaillant sur Paris et habitant en banlieue, le pic horaire est enregistré entre 17h30 et 18h00, à l’exception de l’A13 et de l’A14 sur lesquels la pire heure pour circuler est plus tardive : 18h50.

• Dans l’autre sens, direction la capitale : même constat qu’en 2015, le pic horaire est enregistré entre 18h20 et 18h40. Petite différence cependant, la pire heure est enregistrée à 19h00 pour l’A13 et l’A14.

D’une manière générale, on remarque que plus l’axe est proche du périphérique, plus le pic horaire est « tardif », et plus il est éloigné, plus le pic horaire survient tôt. Cet écart de temps entre les axes éloignés du périphérique et ceux qui en sont proches est logique : il s’agit du temps nécessaire au flot de véhicules pour arriver sur le périphérique. La même chose est observée le soir, mais dans l’autre sens.

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Mardi

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Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

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La variation du cumul des kilomètres d’embouteillages entre 2015 et 2016 est significative. En tout, on constate une augmentation de 8 % des bouchons, soit 90 km de plus en 2016 qu’en 2015.

De façon plus détaillée, c’est le mercredi qui connait la plus forte hausse, avec 207 kilomètres de bouchons durant les heures de pointe en 2015 contre 237 kilomètres en 2016. Viennent ensuite le lundi et le jeudi avec tous deux 14 %

d’augmentation, ce qui représente un allongement de respectivement 27 km et 31 km par rapport à 2015.

Seule exception : le vendredi qui voit son taux d’embouteillage baisser de 4 %, soit 9 km de moins. En 2015, le taux de saturation4 pour le vendredi était de 28,4 % (237 km), tandis qu’en 2016 il se retrouve à 27,3 % (228 km).

Évolution des bouchons par jour de la semaine Cumul des kilomètres de bouchons matin et soir, sur 2015 et 2016

Selon le moment et le jour de la semaine, les difficultés sur les routes franciliennes sont assez inégales. Si l’on additionne le nombre de kilomètres de bouchons du matin avec ceux du soir, alors le jeudi est la journée la plus difficile, avec un total de 254 km d’embouteillages sur l’ensemble des axes étudiés. Viennent ensuite le mercredi, le mardi, le vendredi et le lundi. Ces deux dernières journées sont relativement fluides (10 % et 16 % d’embouteillages en moins comparé au jeudi), cela s’explique notamment par les week-ends prolongés.

Alors qu’en 2015 le mercredi était redevenu une journée assez calme, il semble que ce ne soit plus le cas en 2016. En effet, 237 km de bouchons sont cumulés sur la journée. Serait-ce dû à une adaptation au rythme scolaire des enfants avec un retour à la semaine de 5 jours?

Le mardi matin et le jeudi matin, sont, à peu de chose près, les moments les plus compliqués pour les automobilistes, tout du moins sur cette plage horaire. Car lorsqu’il s’agit du soir, c’est le vendredi qui l’emporte largement avec 148 km de bouchons, moment de la semaine marqué par les départs en week-end. Cela représente 13 % de l’ensemble des embouteillages de la semaine et presque deux fois plus de bouchons que le vendredi matin.

Comme vu précédemment, les trajets du soir sont plus difficiles que ceux du matin. Les experts V-Traffic estiment que 55 % des bouchons se produisent le soir.

Variations des embouteillages par jour de la semaine en 2016 En kilomètres de bouchons sur tous les axes étudiés, différenciés par matin et soir

Jeudi : jour le plus difficile

4Taux de saturation (taux d’embouteillage) = Part du trajet ou de l’axe soumis à des embouteillages

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N118

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CERGY

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ORGEVAL

LES ULIS

EVRY

TORCY

VILLEPINTE

LOUVRES

PARIS

+21 min.+16 min.

+28 min.

+24 min.

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+19 min.

+3 min.

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Prenons 4 exemples de personnes travaillant à Paris, faisant un trajet quotidien de 25 km aller et 25 km retour, partant de leur domicile le matin aux heures de pointe, entre 6h00 et 10h00, et quittant leur lieu de travail le soir, entre 16h30 et 20h00.

William perd 74 heures en un an, soit 2 semaines de travail5

William habite à Cergy, Val d’Oise. Il emprunte l’A15 tous les matins pour aller à son travail à Paris 17e et le soir pour rentrer chez lui. Chaque jour, il perd 21 minutes sur cet axe.

Céline perd 56 heures en un an, soit 1 semaine et demi de travail5

Céline habite à Louvres, Val d’Oise. Elle emprunte l’A1 tous les matins pour aller à son travail à Paris 18e et le soir pour rentrer chez elle. Chaque jour, elle perd 16 minutes sur cet axe.

Lucile perd 70 heures en un an, soit 1 semaine et 4 jours de travail5

Lucile habite aux Ulis, Essonne. Elle emprunte la N118 tous les matins pour aller à son travail à Paris 16e et le soir pour rentrer chez elle. Chaque jour, elle perd 20 minutes sur cet axe.

Jérémy perd 113 heures en un an, soit 2 semaines et 4 jours de travail5

Jérémy habite à Evry, Essonne. Il emprunte l’A6 tous les matins pour aller à son travail à Paris 14e et le soir pour rentrer chez lui. Chaque jour, il perd 32 minutes sur cet axe.

Que de temps perdu...

5 Sur une base de 210 jours ouvrés/an et 35 heures/semaine travaillésLe temps perdu dans Paris intra-muros n’est pas pris en compte dans ce calcul

Détail de la saturation sur les grands axes franciliens

De façon générale, que ce soit le matin ou le soir, en direction de Paris ou de la banlieue, tout axe confondu, la situation s’est encore dégradée pour les Franciliens en 2016, avec un écart bien marqué entre les heures de pointe et les pics horaires.

En moyenne, un automobiliste se rendant vers Paris le matin empruntera un trajet embouteillé à 23 % et 32 % pendant les pics horaires, soit une augmentation de respectivement 2 % et 3,1 %. En revanche, les personnes qui roulent en direction

de la banlieue sont moins touchés par les embouteillages, avec un parcours encombré en moyenne à 2,4 % et 7,4 % aux pics horaires. Le soir, on constate que l’écart entre les deux sens de circulation se réduit nettement. Ainsi les conducteurs rencontrent en moyenne 24 km d’embouteillages en allant vers Paris, et 33 km vers la banlieue.

Des conditions qui empirent

Sens

Part embouteilléeIndicateur de fluidité6

Heures de pointe Pics horaires

2015 2016 2015 2016 2015 2016

MatinBanlieue → Paris 21% 23 % 28,9% 32 % 69,7% 67,3%

Paris → Banlieue 2% 2,4 % 6,4% 7,4 % 94,2% 93,1%

SoirBanlieue → Paris 10,1% 11,1 % 15,9% 16,5 % 79,2% 77,1%

Paris → Banlieue 14,8% 15,6 % 20,3% 21 % 76,2% 74,3%

6 L’indicateur de fluidité correspond à une projection du niveau de fluidité du trafic routier. Plus l’indicateur est élevé, plus les conditions de circulation sont favorables.

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Les années passent et se ressemblent sur le périphérique parisien : le sud du périphérique reste la partie la plus difficile pour les automobilistes. Avec une réduction du nombre de voies à certains endroits et l’absence totale de bandes d’arrêt d’urgence, cette zone reste très souvent saturée.

Chaque jour, l’A6, l’A4, et la N118 (via D910), respectivement premier, troisième et cinquième axe sur lesquels les automobilistes perdent le plus de temps, s’y déversent, créant automatiquement des embouteillages sur plusieurs kilomètres. Durant les heures de pointe, 26,5 % du total des kilomètres de bouchons se situe sur le périphérique.

Une augmentation globale des difficultés a été observée sur l’ensemble du réseau francilien : +3,9 % de km d’embouteillages, et force est de constater que le périphérique parisien n’est pas en reste, notamment le soir. En effet, les franciliens perdent 6 minutes de plus le matin, et 10 minutes le soir par rapport à l’année précédente.

Évolution du temps perdu sur le périphérique Périphérique intérieur et extérieur confondus (pour deux tours)

Focus sur le périphérique

Sur le périphérique parisien, il apparait clairement que les

difficultés ne dépendent pas du sens de circulation puisque

le périphérique est aussi saturé dans un sens que dans

l’autre. En revanche, il y a une différence nette entre les

parcours du matin et ceux du soir. En effet, les automobilistes

qui empruntent le périphérique entre 16h30 et 20h00 sont

confrontés en moyenne à 1,6 fois plus d’embouteillages

que le matin, soit 9,5 km d’embouteillages en plus.

De manière générale, on constate que la part embouteillée a augmenté par rapport à 2015. Rien d’étonnant donc de voir les indicateurs de fluidité baisser en 2016, tout comme la vitesse moyenne à laquelle les Franciliens ont roulé sur le périphérique. En 2016 : 38 km/h pendant les heures de pointe et 32 km/h pendant les pics horaires. En 2015 : 40 km/h pendant les heures de pointe et 34 km/h pendant les pics horaires.

Détail de la saturation sur le périphérique parisien

Sens

Part embouteilléeIndicateur de fluidité

Heures de pointe Pics horaires

2015 2016 2015 2016 2015 2016

MatinIntérieur 20,8% 22,5 % 34,1% 36,9 % 66,4% 64,4%

Extérieur 18,1% 22,4 % 34% 36,8 % 69,8% 65,3%

SoirIntérieur 32,3% 36,1 % 41,2% 44,1 % 56,2% 52,1%

Extérieur 30% 36 % 41,1% 44 % 56,3% 51,3%

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PORTE DE BERCYPORTE D’ORLÉANS

PORTE D’AUTEUIL

PORTE MAILLOT

PORTE DE LA CHAPELLE

PORTE DE BAGNOLET

PORTE DE BERCYPORTE D’ORLÉANS

PORTE D’AUTEUIL

PORTE MAILLOT

PORTE DE LA CHAPELLE

PORTE DE BAGNOLET

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Étude V-Traffic 2016

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Matin

Porte de Bagnolet → Porte de Bercy (Périphérique Intérieur)Part embouteillée aux heures de pointe : 49 % Pic horaire : Matin 8h15 | Soir 17h39

Porte de Bercy → Porte d’Orléans (Périphérique Intérieur)Part embouteillée aux heures de pointe : 42 %Pic horaire : Matin 7h54 | Soir 19h00

Porte d’Auteuil → Porte d’Orléans (Périphérique Extérieur)Part embouteillée aux heures de pointe : 43 %Pic horaire : Matin 8h36 | Soir 17h45

Porte de Bagnolet → Porte de la Chapelle (Périphérique Extérieur) Part embouteillée aux heures de pointe : 39 %Pic horaire : Matin 9h03 | Soir 18h36

Porte d’Orléans → Porte de Bercy (Périphérique Extérieur)Part embouteillée : 39 %Pic horaire : Matin 8h48 | Soir 18h36

Soir

60 % à 70 % 50 % à 60 % 40 % à 50 % 30 % à 40 % 20 % à 30 % 10 % à 20 % 0 % à 10 %

Légende :Pourcentage de saturation du tronçon

Cette année, comme l’année dernière, les trois tronçons les plus saturés aux heures de pointe sont localisés au sud de la capitale, entre la porte d’Auteuil et la porte de Bagnolet.

Les experts V-Traffic ont pu observer une augmentation de la saturation entre la porte d’Auteuil et la porte de la Chapelle par rapport à l’année précédente, surtout le soir. En effet, le périphérique intérieur parisien est saturé en moyenne à 45 % et jusqu’à 57 % au pic horaire (17h36). Entre la porte Maillot et la porte de la Chapelle le constat est encore plus alarmant : 64 % de saturation entre 16h30 et 20h00, et 74 % à 17h27 : heure la plus critique sur ce tronçon.

La porte de Bercy, quant à elle, semble rester le point le plus sensible du périphérique. La fréquentation de cette porte, située au point de départ de l’A4, ne désemplit pas d’année en année. Par ailleurs, les travaux de remodelage de l’échangeur du 13e arrondissement (Quai d’Ivry) ont nécessité la création d’une chicane, limitant la vitesse à 50 km/h et augmentant ainsi les difficultés sur un axe déjà bien saturé. Ainsi, de la porte de Bercy vers la porte d’Orléans, on constate une augmentation du taux de saturation de 3 % le soir et de 9 % dans l’autre sens.

Le tronçon du périphérique intérieur, qui relie la porte de Bagnolet à la porte de Bercy, une nouvelle fois leader du classement, voit son taux de saturation atteindre 78 % le matin et 61 % le soir au pic horaire, ce qui équivaut à respectivement 4,2 et 3,3 km d’embouteillages sur ses 5,3 km.

Les pires tronçons du périphérique

Classement 2016 des tronçons les plus encombrésdu périphérique parisien

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Taux de saturation du périphérique aux heures de pointe

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Étude V-Traffic 2016

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LexiqueBouchon ou embouteillage Une portion de route est considérée comme embouteillée lorsque la vitesse de circulation est inférieure ou égale à 50% de la vitesse de référence, en conditions de circulation fluide.

Heures de pointeLes heures de pointe sont les plages horaires sélectionnées pour l’étude, de 6h00 à 10h00 pour le matin et de 16h30 à 20h00 pour le soir.

Pics horairesLes pics horaires sont les moments précis pendant les heures de pointe (de 6h00 à 10h00 et de 16h30 à 20h00) pendant lesquelles les conditions de circulation sont les plus difficiles.

Taux de saturation / Part embouteilléeLe taux de saturation représente la part d’un axe ou d’un sens de trajet soumis à des embouteillages.

Indicateur de fluidité L’indicateur de fluidité correspond à une projection du niveau de fluidité du trafic routier. Plus l’indicateur est élevé, plus les conditions de circulation sont favorables.

Temps additionnel réel ou Temps perdu (en minute)Il correspond au temps additionnel passé en voiture, en comparaison du même voyage réalisé en conditions fluides. Il tient compte de l’évolution des conditions de circulation au fur et à mesure que le véhicule se déplace.

Temps de parcours fluide ou Temps de référence (TR)Nombre de minutes que l’utilisateur aurait dû passer au volant s’il roulait à la vitesse de référence sur tous les tronçons du trajet.

Vitesse de référence (VR)La vitesse de référence représente la vitesse réelle de circulation sur une route donnée, dans des conditions fluides, et en l’absence de tout encombrement. Chaque tronçon possède sa propre vitesse de référence, qui est réévaluée annuellement par Mediamobile. Vitesse à ne pas confondre avec la limitation de vitesse en vigueur sur le tronçon concerné.

V-Traffic, concepteur des solutions professionnelles et grand public : applications mobiles, site Internet, services intégrés dans les systèmes de navigation embarqués des plus grands constructeurs automobiles7 , a analysé le trafic sur les grands axes routiers de l’Ile-de-France qui mènent vers la capitale ainsi que sur le périphérique parisien. Dans cette étude, plus de 800 km de routes, correspondant aux autoroutes et nationales franciliennes, ont été observés sur une période de 7 ans (de 2010 à 2016) durant les heures de pointe (du lundi au vendredi : de 6h00 à 10h00 et de 16h30 à 20h00).

La collecte des données a été réalisée en effectuant la récolte anonyme des informations de déplacements en provenance de plus de 1,4 million de véhicules en Ile-de-France équipés de systèmes GPS (Floating Car Data). V-Traffic s’appuie également sur la collecte anonyme et le traitement des informations en provenance d’applications sur les téléphones mobiles, comme celle de V-Traffic et d’autres partenaires.

Ces milliards de mesures effectuées en temps réel intègrent la vitesse, la localisation et la direction de chaque véhicule à une date et à une heure précise.

A partir des statistiques de trafic obtenues sur les routes sélectionnées, les experts V-Traffic ont simulé des départs échelonnés toutes les trois minutes. Ils ont ainsi pu établir les heures de départ ayant conduit aux temps de parcours les plus longs.

Méthodologie et lexique

7 Aston Martin, Audi, BMW Group, Cadillac, Chevrolet, Fiat Chrysler Automobiles, Ford, Honda, Hyundai, Infiniti, Jaguar, Kia, Land Rover, Lexus, Man, McLaren, Mercedes-Benz, Mini, Mitsubishi Motors, Nissan, Opel, Peugeot, Scania, Renault, Seat, Skoda Auto, Subaru, Suzuki, Volkswagen, Volvo

V-Traffic accompagne au quotidien plusieurs millions de conducteurs afin de les aider à préparer leurs différents déplacements. Premier réflexe avant de prendre la route : consulter le site internet www.v-traffic.com ou l’application V-Traffic qui permettent de consulter en temps réel et de façon la plus exhaustive, l’état du trafic et la météo routière dans toute l’Europe.

En 20 ans, Mediamobile a développé une expertise unique sur le marché de l’information trafic en temps réel, afin de proposer une offre complète. En effet, ses solutions V-Traffic s’appuient sur le savoir-faire du groupe TDF - leader européen des transmissions hertziennes terrestres, des télécommunications et des services satellitaires – pour devenir le premier fournisseur européen d’information trafic en temps réel et de contenu dynamique. Résolument tournée vers l’avenir, l’entreprise a donc toujours une longueur d’avance et ne cesse d’étoffer son offre.

Si l’information trafic n’est pas une science exacte, Mediamobile fait tout pour qu’elle le devienne. Afin d’être qualitatives, fiables et les plus récentes possibles, ses données sont collectées auprès d’une centaine de sources ultra qualifiées : flotte de véhicules traceurs, organismes publics ou privés, régionaux ou locaux, associations, concessionnaires d’autoroutes, usagers… Un traitement rigoureux permet ensuite de les affiner, d’écarter d’éventuelles erreurs, de les fusionner puis de les distribuer sur tous les réseaux.

Enfin, les solutions V-Traffic se déclinent partout en Europe, avec toujours la volonté de livrer la meilleure information, en fonction des spécificités régionales. En effet, en matière de mobilité, une approche globale ne permet pas d’apporter des réponses précises et pertinentes aux spécificités locales. Sa présence locale est un atout indéniable.

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