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Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Bretagne Occidentale

juin 2008

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Bretagne Occidentale

juin 2008

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Brest

Demande n° 20041506

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physique et mécanique des milieux continus

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette mention se décline en quatre spécialités : Géophysique marine, Physique océan/atmosphère, Matériaux

et structures, et Hydrodynamique.

Cette formation est cohabilitée avec l’ENSIETA : les deux parcours Matériaux et structures et Hydrodynamique sont pilotés par l’ENSIETA, tandis que les deux autres le sont par l’Université de Brest.

Les objectifs de cette mention sont de proposer une formation intensive en Physique et Mécanique des milieux continus ouvrant vers des applications d’ingénierie (fluides et solides) et géophysiques (terre-océan-atmosphère).

La formation est bien structurée et elle affiche des spécialités cohérentes avec le site et les compétences scientifiques des établissements support. Il s’agit de formation à faible flux, 30 % du M1 intègre une école d’ingénieurs et 80 % du flux de M2 est constitué de double-cursus. 50 % du flux de diplômés poursuit en thèse.

Les effectifs attendus sont d’environ 30 inscrits alors que l’effectif actuel est de l’ordre de 20, sans que soit précisé comment il est possible d’arriver à ce niveau.

L’organisation de la mention est cohérente et structurée et les spécialités sont complémentaires.

L’ouverture internationale n’est pas abordée et devrait être développée.

Points forts :

• Bon adossement scientifique.

• Synergie de compétences brestoises.

• Bonne lisibilté de la formation.

Points faibles :

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• Aspect international non développé.

• Effectif faible pour trois des quatre spécialités.

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Avis par spécialité

Matériaux et structures

Appréciation : A

La formation réalisée permet de couvrir un spectre de compétences assez large. Les aspects théoriques et les plus appliqués de la modélisation du comportement des matériaux et des structures sont étudiés. Avec un effectif d’une dizaine d’étudiants par an, plusieurs de ceux-ci réalisent cette formation en double cursus, en parallèle de la troisième année de leur formation ingénieur. Les débouchés après cette formation sont bons : environ la moitié des étudiants poursuivent en doctorat et l’autre partie s’oriente directement vers le monde industriel.

Cette formation s’appuie sur un très bon adossement recherche brestois et sur des équipes solides et reconnues.

Points forts :

• Intégration locale.


• Formation pertinente et de bon niveau.

Point faible :

• Le volet international.

Recommandation :

• Développer le volet international.

Hydrodynamique

Appréciation : B

L’objectif de cette spécialité est d’ouvrir une voie à la formation doctorale en hydrodynamique pour les étudiants de spécialité physique, mécanique ou mathématiques appliquées en complémentarité des spécialités géophysiques. Afin de pallier les effectifs très bas de cette spécialité dans sa version antérieure Hydrodynamique navale, la nouvelle spécialité propose une mutualisation entre la formation hydrodynamique navale de l’ENSIETA et une formation Hydrodynamique physique plus proche des « Sciences de la mer » compte tenu du contexte brestois. La partie « Hydrodynamique physique » s’appuie sur la dynamique des fluides à petite échelle ayant une synergie avec la physique Océan-atmosphère (autre spécialité du master).

La formation antérieure souffrait d’une participation très faible de quatre à cinq étudiants par an : l’élargissement de la spécialité devrait gommer cet aspect.

L’insertion professionnelle est de bonne qualité.

Point fort:

• Lisibilité de l’offre qui s’est élargie.

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Point faible :

• Volet international faible malgré une ouverture avec l’EPFL de Lausanne.

Recommandations :


• Avoir une attention toute particulière sur l’évolution des effectifs.

Physique océan atmosphère

Appréciation : B

Compte tenu de l’importance que prendra la recherche sur la dynamique du climat dans les années à venir, cette spécialité vise à offrir un enseignement adapté aux grandes échelles de l’interaction océan-atmosphère. Cet effort est original dans la mesure où il s’appuie sur la thématique "dynamique des fluides géophysiques" que la formation brestoise développe depuis longtemps et pour laquelle elle est reconnue.

Compte tenu de l’aspect spécifique de la formation, les effectifs sont très faibles et les débouchés sont majoritairement tournés vers la thèse.

Points forts :

• Lisibilité de l’offre de la formation.

• Bon adossement local.

Points faibles :

• Volet international faible.

• Faibles effectifs (8 inscrits en 2004/2005, 1 en 2005/2006 et 4 en 2006/2007).

Recommandations :



Géophysique marine

Appréciation : B

L’objectif de cette spécialité est d’attirer et d’amener aux Sciences de la Terre de bons candidats formés en physique, mécanique et mathématiques appliquées. Il y a en effet une forte demande, pour peu d’étudiants formés, en doctorat dans les différents domaines de géophysique aussi bien fondamentale qu’appliquée. La formation proposée permet aux étudiants de s’insérer dans la vie professionnelle (bureaux d’études, sociétés pétrolières et para-pétrolières) dès l’obtention de leur diplôme, ou de poursuivre en doctorat pour une insertion future dans la recherche ou l’industrie.

Cette spécialité a démarré en 2004 ; les effectifs sont restés limités les deux premières années, avec des étudiants d’origine variée. Ceux-ci se placent bien sur le marché de l’emploi après leur année de formation en

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géophysique marine. En 2006, la spécialité n’a pas été ouverte faute de candidats ayant le niveau requis. La rentrée 2007 montre un redémarrage avec une dizaine d’inscrits dont la moitié d’étudiants sont issus de la troisième année de l’ENSIETA.

Points forts :

• Lisibilité de l’offre de formation.


Points faibles :


• Très faibles effectifs(1 inscrit en 2004/2005, 4 en 2005/2006 et 0 en 2006/2007).

Recommandations :



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Recommandations

Il convient de développer le volet international et de préciser pour les étudiants en double cursus, les contenus qu’ils doivent suivre par rapport à leur cursus de formation d’ingénieur.

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Domaine : Sciences, technologie, santé

Mention : Image et son

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette formation s’appuie sur 30 ans d’expérience de l’enseignement de l’audiovisuel. C’est la seule filière de

ce niveau dans le Grand-Ouest. Elle est implantée dans un contexte local très riche et le soutien des collectivités territoriales a été constant. Elle prépare aux métiers du son, de l’audiovisuel, avec une attention spéciale au spectacle vivant. Les débouchés semblent réels et diversifiés.

24 étudiants par an sont concernés, ils travaillent en petits groupes ; le M1 est commun et les jeux d’options commencent en M2. Un stage de 4 semaines est prévu en fin de cursus. Dans le détail des contenus, la maquette est convaincante pour le son et l’audiovisuel, mais on note un trop fort déséquilibre en défaveur de l’image : pas d’optique physiologique, ni de cours sur la perception des couleurs ou des mouvements. Le titre de la mention n’est donc pas pertinent. En outre, la description des UE artistiques manque de précision, en particulier en ce qui concerne le scénario et la sémiologie, et on regrette un manque de perspective historique.

L’équipe des enseignants-chercheurs ne comprend pas de vrais spécialistes des domaines concernés (UMR 6135, EA 938, EA 3883), hormis un PAST. Ces manques sont comblés par l’apport des intervenants professionnels – mais 3 sur 18 seulement sont spécialistes de l’image. Cette configuration semble influer sur le volume insuffisant des activités de recherche, qui est compensé en partie par d’autres organismes de recherche intervenant dans la formation – tel que France Telecom R&D installé à Lannion.

Il serait toutefois utile d’envisager le recrutement d’un titulaire relevant de la section CNU 18 (Esthétique ou Etudes cinématographiques).

Points forts :

• La formation, ancienne, jouit d’une bonne réputation.

• Elle s’inscrit dans un contexte local favorable avec un fort soutien local.

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• L’équipe pédagogique comprend un nombre important de professionnels.

• L’articulation entre théorie et pratique semble efficace.

• Bonne cohérence dans l’ensemble LMD.

Points faibles :

• L’image est très peu représentée dans la formation et le titre de la mention est trompeur.

• La recherche universitaire locale dans le domaine manque de volume.

• Le responsable du master n’a pas de publication dans les domaines concernés.

• L’équipe des enseignants-chercheurs paraît fort réduite.

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Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

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Recommandations

• Compléter les parties peu explicites du dossier, telles que le contenu des UE artistiques.

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Établissement : BREST



Mention : Chimie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) L’objectif de ce master est de donner une formation de haut niveau en chimie générale (chimie moléculaire,

chimie analytique et techniques d’analyse en laboratoire), couplée à une formation de base en chimiométrie et une préparation à la vie professionnelle. La spécialité recherche du M2 s’appuie sur les compétences en recherche de l’UMR 6521 (techniques d’analyses au laboratoire, électrochimie, chimie moléculaire organique et organométallique, substances naturelles, et chimie analytique, pour des applications vers le vivant et les matériaux). La spécialité professionnalisante M2 professionnel OPEx bénéficie d’une expérience maintenant éprouvée dans le domaine de la chimiométrie au sens large avec des connexions fortes et bien établies avec le milieu professionnel.

La première année de master est bien structurée (tronc commun couvrant les champs disciplinaires de l’UMR 6521 et modules optionnels à vocation recherche ou professionnelle) et assure une formation de chimiste relativement générale pour permettre un choix de filière (recherche ou professionnelle). L’équilibre entre les enseignements spécifiques de chimie et ceux plus généraux est satisfaisant. Le choix vers l’une ou l’autre des filières se fait progressivement notamment via les enseignements optionnels qui initient aux divers domaines d’activité. Les enseignements de M1 sont mutualisés entre les différents parcours : ceci est parfaitement justifié dans le contexte actuel de restructuration et de baisse des effectifs. En revanche, étant donné la diminution globale des effectifs dans les filières scientifiques, il paraît difficile d’atteindre les effectifs attendus, malgré l’attractivité du master professionnel.

On note avec intérêt la part importante des UE obligatoires du M1, mais également du M2, préparant à la vie professionnelle (UE Préparation à la vie professionnelle, PVP, mutualisée au sein de l’UFR Sciences) et donc à une insertion professionnelle au stade du M2 recherche de type ingénieur d’études ou responsable qualité. Le stage obligatoire en M1 (2 mois) s’effectue en entreprise. Pour la partie M2 professionnel, il s’agit de former des cadres supérieurs dans les domaines de l’Optimisation des protocoles expérimentaux, de la mise en œuvre de la démarche Assurance Qualité dans l’entreprise en particulier en laboratoire d’analyse et en recherche et développement dans de nombreux secteurs d’activité (chimie, pharmacie, agro-alimentaire, automobile…), avec actuellement une très bonne insertion des diplômés.

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La cohérence interne des enseignements du master est très bonne. Elle évite la dispersion des enseignements tout en proposant à l’étudiant des options innovantes en recherche (basée sur les compétences développées dans l’UMR 6521) et/ou une formation à la vie professionnelle. La cohérence dans le schéma général LMD l’est également puisque de nombreuses licences STS existent sur le site, que des enseignements du M1 sont mutualisés avec d’autres masters (master Sciences de la mer et du littoral et UE PVP), et que le master s’appuie sur une recherche en chimie moléculaire et chimie analytique de très bon niveau conduite dans l’UMR 6521.

L’ouverture internationale s’appuie sur le programme Erasmus avec un certain nombre d’échanges d’étudiants en M1 et même M2, ainsi que sur les collaborations scientifiques tissées au sein de l’UMR 6521. Il existe des conventions entre l’UBO et l’Université de Fès (Maroc), et des projets identiques (Université St Joseph, Beyrouth, Liban) avec échanges d’enseignants et d’étudiants, et contacts avec des universités du Sud et de l’Est européen. Ceci semble concerner plus particulièrement le M2 professionnel.

Points forts :

• Ce master s’appuie sur les deux thématiques fortes de recherche (Electrochimie-chimie analytique et Chimie inorganique) en M1.

• Le master professionnel OPEx répond parfaitement à la demande professionnelle.

• Il y a un bon équilibre entre UE dures (chimie) et UE transversales (chimiométrie, préparation à la vie professionnelle).

• Le positionnement est clair dans le contexte régional (PRES « Université Européenne de Bretagne ») et même national.

• Un très bon travail d’organisation générale couplé à une offre de formation réfléchie, approfondie et équilibrée évite la dispersion et donne une formation bien lisible.

Points faibles :

• Au vu de la diminution des effectifs sur les dernières années en master recherche, se pose la question d’un risque à plus ou moins court terme pour cette formation.

• L’enseignement en M2 semble, au moins dans le tronc commun, quelque peu éloigné de l’ensemble des thématiques scientifiques développées au sein de l’UMR 6521 et pourrait nuire à la visibilité de la recherche pour les étudiants (est-ce un des critères de diminution des effectifs ?).

Avis très favorable.

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Chimie moléculaire et chimie analytique

Appréciation : A

Cette spécialité propose de donner une formation de haut niveau en chimie (chimie moléculaire, chimie analytique et techniques d’analyse en laboratoire) couplée à une forte spécialisation en chimie analytique. La formation à la recherche s’affirme par le choix d’UE optionnelles dans des domaines plus pointus, tant en M1 qu’en M2 recherche, et par la pratique de la recherche à travers des UE expérimentales spécifiques et des stages en entreprise ou laboratoire. Le développement de l’autonomie des étudiants via la rédaction de rapports et la présentation de soutenances est à noter.

La forte orientation chimie analytique dans le tronc commun laisse finalement peu de place aux enseignements (présents dans les options) correspondants à d’autres domaines de recherche présents au sein du laboratoire. Il existe cependant un bon équilibre entre le tronc commun et les options en terme de nombres d’heures.

Les enseignements s’appuient directement sur les domaines d’excellence de la recherche de l’UMR 6521. Ceci est vrai pour les UE de tronc commun, mais encore plus, et comme on doit s’y attendre, pour les UE optionnelles. Les liens entre aspects synthèses et applications (le cœur de la chimie moléculaire), et aspects analytiques sont constants : chacun des aspects s’appuie sur les recherches menées au sein de l’UMR 6521. L’équipe pédagogique est de qualité. Le flux d’étudiant est correct (20 en M1 ; 10 en M2 recherche).

Points forts :

• Forte spécialisation en chimie analytique.

• Adossement sur une recherche de qualité.

• Souci de préparer les étudiants à la vie active par-delà la formation de haut niveau en chimie.

• Evite le piège consistant à proposer un nombre d’options trop important en regard du flux d’étudiants.

Point faible :

• L’adéquation enseignement-recherche n’est pas toujours optimale.

Recommandations :

• Il faut veiller à maintenir un flux d’étudiants suffisant en M2 recherche. Une piste consisterait peut-être à étendre le suivi des étudiants issus du M2 recherche par-delà la thèse de façon à promouvoir cette formation auprès des L3 et M1.

• Une meilleure valorisation des collaborations internationales pourrait être intéressante pour l’attractivité du M2 recherche.

Optimisation des protocles expérimentaux

Appréciation : A

Les objectifs de ce master professionnel sont de compléter la formation de chimiste acquise en M1 et d’acquérir de solides compétences en traitement statistique de données afin d'effectuer l'optimisation des protocoles expérimentaux, de permettre la maîtrise des procédés industriels et de mettre en œuvre la démarche Assurance

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Qualité dans l'entreprise. Cette spécialité permet de compléter une formation initiale de chimiste de niveau master 1 par une année de formation qui conduit à maîtriser les outils statistiques de la chimiométrie. La cohérence à l’intérieur du master est très bonne. Après un début de spécialisation en M1 (jusqu’à 30 %, mais n’obérant pas l’admission en M2 professionnel), les S9 et S10 sont consacrés aux outils statistiques au sens large (en plus du stage en S10). Il est remarquable qu’aucun autre M2 professionnel de ce type n’existe dans le grand ouest. Elle est complémentaire du master professionnel Techniques d’analyses de l’Université Rennes 1. Ce master bénéficie d’une bonne visibilité dans le monde professionnel (recrutement des étudiants au niveau local, national et international).

Comme exposé dans l’organisation et les contenus, il y a une très bonne adéquation entre la formation proposée et les débouchés dans le milieu professionnel. Les partenariats sont nombreux et forts aussi bien au niveau des stages qu’à travers les nombreuses interventions extérieures du monde industriel. De par ses nombreux partenariats tant au niveau régional, national qu’international (Belgique, Angleterre), la participation d’industriels aux enseignements, les différents échanges avec le milieu industriel et le taux de placement des étudiants, ce master professionnel semble parfaitement répondre à un besoin du monde industriel.

Points forts :

• Bonne implication d’intervenants extérieurs industriels.

• Bonne insertion des étudiants dans le monde professionnel.

• Adossement à la recherche locale.

• Participation importante d’extérieurs du monde économique.

• Bon placement des diplômés.

• Participation d’anciens diplômés aux enseignements professionnels.

• Dimension internationale en expansion.

Point faible :

• L’intervention de professionnels industriels dans le cursus est un point fort, mais un trop grand nombre d’heures dispensées par ces intervenants extérieurs (258h/432h en M2 professionnel) n’entraîne-t-il pas un problème de financement ?

Recommandation :

• Avis très favorable au vu de l’ensemble des points détaillés plus haut. L’internationalisation vers l’Europe du Sud, de l’Est, du Maroc et du Liban est à encourager à moyen terme.

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Domaine : Sciences de la mer et du littoral

Mention : Sciences biologiques marines

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Depuis les années 70, il existe à Brest un pôle « Océanographie » à partir du quel s’est d’abord structuré l’IUEM

(Institut Universitaire Européen de la mer) et qui a contribué plus récemment à la création du pôle de compétitivité à vocation mondiale « SEANERGIE ».

Ce master propose un cursus pluridisciplinaire dans le domaine des sciences de la mer, adossé à l’IUEM, qui débouche principalement sur la formation à et par la recherche dans ce domaine.

Les relations internationales sont particulièrement développées avec des universités européennes, brésilienne, canadienne et australienne par le biais de stages, par la co-délivrance du master « Gestion des ressources marines » de Diponegoro et par une « contribution » au master international antarctique de l’université de Hobart.

Par contre, les liens professionnels de cette formation restent limités, alors que l’opportunité du pôle de compétitivité permettrait sans doute d’ouvrir les débouchés. Les flux sont modestes mais encore restent acceptables (25 étudiants /an).

Points forts :

• Une assise solide du point de vue scientifique avec une audience nationale et internationale forte.

• La diversité des options pour les étudiants.

• La forte proportion de diplômés qui poursuivent en doctorat ou dans les agences publiques.

Points faibles :

• Très peu d’interactions avec le milieu socioéconomique.

• Il n’est pas mentionné d’interaction avec le pôle de compétitivité.

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• De petites promotions pour trop d’options.

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Recommandations

• Renforcer la formation professionnelle (par exemple, par la mise en place d’une UE obligatoire en M2 sur la valorisation des recherches en biologie marine) pour améliorer l’attractivité de ce master et en augmenter les débouchés.

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Mention : Sciences chimiques de l’environnement marin

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Il s’agit de la mention « Sciences chimiques de l’environnement marin (SCEM) » du master « Sciences de la mer

et du littoral (SML) » de la composante « Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) de l’UBO.

L’objectif scientifique est de former des spécialistes des perturbations anthropiques et naturelles subies par l’environnement marin et notamment côtier en s’appuyant sur la chimie, et à moindre importance sur la biologie et les géosciences. C’est un master principalement de type recherche, s’appuyant notamment sur les compétences des laboratoires de chimie.

Les débouchés principalement visés sont au niveau de la recherche, donc en doctorat, et secondairement en école d’ingénieur ou en emploi direct dans le secteur industriel, notamment quand le stage y est réalisé (R&D).

Il est toutefois surprenant de constater que seulement 15 et 25 % respectivement des diplômés de 2003 et 2004 ont un emploi. Ceci est relativement inquiétant dans la mesure où ces étudiants, même s’ils ont fait une thèse, devraient être en activité professionnelle (voire en stage post-doctoral) aujourd’hui. Que font ces diplômés ?

Par ailleurs, les tableaux concernant les précisions sur les emplois occupés pour chacun des diplômés manquent justement de précisions. La lecture directe de ces tableaux laisse supposer que seul un diplômé par promotion (pour les années 2003, 2004 et 2005) possède actuellement un emploi stable. On peut supposer que les autres ne sont pas tous en thèse. Ce n’est pas clair.

Les effectifs sont très raisonnables pour ce type de formation (15 en M1 et 20 en M2). Le dossier manque toutefois d’informations sur l’évolution et la stabilité éventuelle du recrutement, dont les modalités sont classiques et non critiquables.

Le positionnement dans le cursus LMD de l’UBO semble bon. Chaque UE est mutualisée en M1, soit aux autres mentions du même master, soit avec le master STS de la faculté des sciences, sauf l’UE « Biogéochimie des milieux polaires » qui est commune au master australien du « International Antartic Institute ». En M2, deux UE du S9 sont

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communes à d’autres mentions du master SML. Il manque un schéma général ou quelques informations sur les autres mentions du master SML, notamment pour faire apparaître l’articulation entre les différentes mentions du master. Le passage en M2 est soit direct, soit articulé (par des passerelles) avec d’autres M1 de l’UBO. Il permet d’accueillir des étudiants extérieurs.

Les contacts avec d’autres laboratoires européens, le positionnement dans le réseau européen et les relations avec le DEA Européen de l’Université de Liège et le master australien sont des éléments extrêmement positifs, notamment pour ce type de formation.

L’organisation pédagogique est classique avec un M1 et un M2 pour la mention avec les crédits européens compatibles ECTS. Bien que de nombreuses UE soient mutualisées avec d’autres masters, on ne voit pas très bien apparaître l’année de M1 comme étant commune (ou non) avec le M1 des autres mentions. Un stage de 8 semaines dans les laboratoires de site ou ceux extérieurs associés est programmé en fin de M1. Un stage de 5 mois en laboratoire de recherche constitue le S10 en M2.

Il y a un très bon adossement à la recherche : ainsi, cette formation s’appuie sur les grandes compétences du site dans le domaine des sciences de la mer et du littoral (pôle brestois du domaine des sciences de la mer, IUEM-UBO, IFREMER, CEDRE, Observatoire des domaines côtiers et océanique).

Points forts :

• Master en adéquation avec la politique de l établissement.

• Contextes local et régional favorables.

• Pluridisciplinarité de la formation avec une spécificité en chimie.

• Adossement à la recherche avec un appui sur des UMR spécialisées dans le domaine des sciences de la mer.

• Grande expérience des hommes, des laboratoires et gros potentiel analytique.

• Bonne équipe pédagogique.

• Mutualisation forte avec d’autres mentions du même master ou avec un autre master scientifique.

• Fort partenariat académique local, européen et international, ainsi qu’un bon soutien extérieur (IFREMER, CEDRE, IRD, CEA …).

• Relations européennes et internationales fortes.

• Origine significativement (mais minoritairement) locale des étudiants avec un fort recrutement extérieur à l’UBO.

Points faibles :

• Formation au contenu très proche des masters de Paris et Bordeaux .

• Positionnement de cette mention parmi les autres mentions SML de l’UBO non explicité.

• Aspect professionnalisant du diplôme très peu argumenté et démontré.

• Contenu pédagogique ne prenant pas en compte l’accompagnement pour l’aide au projet personnel et professionnel de l’étudiant.

• L’évolution et la stabilité du recrutement ne sont pas précisées.

• L’articulation avec les autres mentions du master n’est pas indiquée.

• Les débouchés apparaissent très faibles dans les chiffres indiqués.

• Les tableaux sur les emplois occupés ou les diplômes préparés par les diplômés du master ne sont pas suffisamment précis et conduisent à penser que l’insertion des étudiants n’est pas à la hauteur des objectifs.

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Recommandations

• Cette demande d’habilitation concerne un renouvellement, bien que cela ne soit pas clairement indiqué en début de dossier. Des précisions sur un renouvellement à l’identique ou avec modifications mineures auraient été souhaitables.

• De même, une finalité « recherche et professionnelle » est revendiquée en début de dossier. Si l’objectif « recherche » est atteint avec un fort taux de poursuite d’étude vers le doctorat, il n’en est pas de même pour l’aspect « professionnalisant ».

• Un positionnement de ce master par rapport aux structures existantes aux contenus très proches serait souhaitable pour permettre une vraie lisibilité nationale de cette filière « Sciences de la mer et du littoral ». Des regroupements ou mutualisations sont-ils possibles ? Cela permettrait-il de faire fonctionner des masters avec des effectifs plus importants ? Ces différentes questions devraient être étudiées.

• Il semble également souhaitable de replacer l’étudiant au centre du dispositif, avec non seulement un accompagnement pour l’aide au projet personnel et professionnel, mais également pour son devenir en termes d’emploi potentiel après ce cursus LMD. Le suivi de l’insertion professionnelle devrait être réalisé depuis 2002 jusqu’à 2007. Les liens entre cette formation et les métiers devraient être clairement étudiés et démontrés. Seules ces informations permettront de confirmer ou non la pertinence de ce master qui doit s’inscrire dans un cursus LMD débouchant sur des emplois dans le domaine indiqué aussi bien dans le secteur public que privé.

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Demande n° : 20041705


Mention : Géosciences océan

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Il s’agit d’une mention focalisée sur le domaine marin avec une approche géologique. Son objectif est de former des géologues ayant une expertise dans le domaine des géosciences générales et marines, et dans celui de l’environnement marin et littoral.

Ce master est tout à fait adapté au contexte scientifique local. Il bénéficie de collaborations avec l’école navale de Brest et l’ENSIETA. Il est bien positionné thématiquement par rapport aux autres masters bretons, de Rennes et de Nantes.

Trois parcours sont proposés à partir du M2 :

• Géodynamique.

• Environnements sédimentaires.

• Pétrologie et géochimie.

La notion de parcours de deuxième année, avec peu d'heures et peu d'étudiants est peut-être un peu exagérée.

Les enseignements sont cohérents, et l’équipe de formation est importante et compétente sur le sujet.

Cette mention bénéficie d’un contexte local intéressant et fait état d’une ouverture internationale, par l’intermédiaire du réseau d’échange Mercator (SOCRATES), mais peu de détails sont donnés dans le dossier sur le sujet.

Points forts :

• Domaine bien ciblé.

• Bon adossement à des équipes de recherche de bon niveau et des collaborations avec l'IFREMER.

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• S’appuie sur des équipes pédagogiques compétentes et reconnues dans leur domaine.

• Complémentarité thématique avec les masters de Rennes et Nantes.

Points faibles :

• Les liens avec les autres "mentions" de l'IUEM ou avec les autres établissements cités (Ecole navale, ENSIETA…) ne sont pas précisés, de même que le positionnement vis-à-vis de Rennes et Nantes. Il est difficile de se faire une idée de leur niveau d’implication.

• Absence de filière professionnelle.

• Le devenir des étudiants est esquissé, mais les statistiques sont incomplètes.

• Pas d’estimation des coûts de la formation.

• Les effectifs de certains modules sont probablement très réduits.

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Recommandations

• Il faudrait réfléchir à la création d’une filière professionnelle.

• Cette mention devra intégrer les autres enseignements Géosciences-océan de Brest et expliciter le lien avec Rennes et Nantes.

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Mention : Physique et mécanique des milieux continus

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette mention se décline en quatre spécialités : Géophysique marine, Physique océan/atmosphère, Matériaux

et structures, et Hydrodynamique.

Cette formation est cohabilitée avec l’ENSIETA : les deux parcours Matériaux et structures et Hydrodynamique sont pilotés par l’ENSIETA, tandis que les deux autres le sont par l’Université de Brest.

Les objectifs de cette mention sont de proposer une formation intensive en Physique et Mécanique des milieux continus ouvrant vers des applications d’ingénierie (fluides et solides) et géophysiques (terre-océan-atmosphère).

La formation est bien structurée et elle affiche des spécialités cohérentes avec le site et les compétences scientifiques des établissements support. Il s’agit de formation à faible flux, 30 % du M1 intègre une école d’ingénieurs et 80 % du flux de M2 est constitué de double-cursus. 50 % du flux de diplômés poursuit en thèse.

Les effectifs attendus sont d’environ 30 inscrits alors que l’effectif actuel est de l’ordre de 20, sans que soit précisé comment il est possible d’arriver à ce niveau.

L’organisation de la mention est cohérente et structurée et les spécialités sont complémentaires.

L’ouverture internationale n’est pas abordée et devrait être développée.

Points forts :


• Synergie de compétences brestoises.

• Bonne lisibilté de la formation.

Points faibles :

• Aspect international non développé.

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• Effectif faible pour trois des quatre spécialités.

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Matériaux et structures

Appréciation : A

La formation réalisée permet de couvrir un spectre de compétences assez large. Les aspects théoriques et les plus appliqués de la modélisation du comportement des matériaux et des structures sont étudiés. Avec un effectif d’une dizaine d’étudiants par an, plusieurs de ceux-ci réalisent cette formation en double cursus, en parallèle de la troisième année de leur formation ingénieur. Les débouchés après cette formation sont bons : environ la moitié des étudiants poursuivent en doctorat et l’autre partie s’oriente directement vers le monde industriel.

Cette formation s’appuie sur un très bon adossement recherche brestois et sur des équipes solides et reconnues.

Points forts :

• Intégration locale.


• Formation pertinente et de bon niveau.

Point faible :

• Le volet international.

Recommandation :


Hydrodynamique

Appréciation : B

L’objectif de cette spécialité est d’ouvrir une voie à la formation doctorale en hydrodynamique pour les étudiants de spécialité physique, mécanique ou mathématiques appliquées en complémentarité des spécialités géophysiques. Afin de pallier les effectifs très bas de cette spécialité dans sa version antérieure Hydrodynamique navale, la nouvelle spécialité propose une mutualisation entre la formation hydrodynamique navale de l’ENSIETA et une formation Hydrodynamique physique plus proche des « Sciences de la mer » compte tenu du contexte brestois. La partie « Hydrodynamique physique » s’appuie sur la dynamique des fluides à petite échelle ayant une synergie avec la physique Océan-atmosphère (autre spécialité du master).

La formation antérieure souffrait d’une participation très faible de quatre à cinq étudiants par an : l’élargissement de la spécialité devrait gommer cet aspect.

L’insertion professionnelle est de bonne qualité.

Point fort:

• Lisibilité de l’offre qui s’est élargie.

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Point faible :

• Volet international faible malgré une ouverture avec l’EPFL de Lausanne.

Recommandations :



Physique océan atmosphère

Appréciation : B

Compte tenu de l’importance que prendra la recherche sur la dynamique du climat dans les années à venir, cette spécialité vise à offrir un enseignement adapté aux grandes échelles de l’interaction océan-atmosphère. Cet effort est original dans la mesure où il s’appuie sur la thématique ″dynamique des fluides géophysiques″ que la formation brestoise développe depuis longtemps et pour laquelle elle est reconnue.

Compte tenu de l’aspect spécifique de la formation, les effectifs sont très faibles et les débouchés sont majoritairement tournés vers la thèse.

Points forts :

• Lisibilité de l’offre de la formation.


Points faibles :


• Faibles effectifs (8 inscrits en 2004/2005, 1 en 2005/2006 et 4 en 2006/2007).

Recommandations :



Géophysique marine

Appréciation : B

L’objectif de cette spécialité est d’attirer et d’amener aux Sciences de la Terre de bons candidats formés en physique, mécanique et mathématiques appliquées. Il y a en effet une forte demande, pour peu d’étudiants formés, en doctorat dans les différents domaines de géophysique aussi bien fondamentale qu’appliquée. La formation proposée permet aux étudiants de s’insérer dans la vie professionnelle (bureaux d’études, sociétés pétrolières et para-pétrolières) dès l’obtention de leur diplôme, ou de poursuivre en doctorat pour une insertion future dans la recherche ou l’industrie.

Cette spécialité a démarré en 2004 ; les effectifs sont restés limités les deux premières années, avec des étudiants d’origine variée. Ceux-ci se placent bien sur le marché de l’emploi après leur année de formation en

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géophysique marine. En 2006, la spécialité n’a pas été ouverte faute de candidats ayant le niveau requis. La rentrée 2007 montre un redémarrage avec une dizaine d’inscrits dont la moitié d’étudiants sont issus de la troisième année de l’ENSIETA.

Points forts :

• Lisibilité de l’offre de formation.


Points faibles :


• Très faibles effectifs(1 inscrit en 2004/2005, 4 en 2005/2006 et 0 en 2006/2007).

Recommandations :



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Recommandations

Il convient de développer le volet international et de préciser pour les étudiants en double cursus, les contenus qu’ils doivent suivre par rapport à leur cursus de formation d’ingénieur.

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Mention : Expertise et gestion de l’environnement littoral

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Il s’agit d’un master Expertise et gestion de l’environnement littoral bien inséré dans le tissu du Pôle de Mer

Bretagne dans l’Université de Bretagne Occidentale. On note une bonne insertion des étudiants à l’issue de leur formation (recherche ou professionnelle) et une bonne complémentarité des enseignements avec une progression : base théorique en M1 et application en M2. L’enseignement est original et moderne.

Points forts :

• Ce master s’inscrit dans le pôle de compétitivité « Mer Bretagne » qui fait partie des 16 pôles à vocation mondiale reconnus par l’Etat et est une composante de l’Institut Universitaire Européen de la Mer.

• La problématique de l’enseignement est originale.

• Bonne complémentarité des enseignements dans plusieurs champs disciplinaires notamment Géomatique et SIG.

• Intervention de nombreux extérieurs.

• Spécialisation uniquement au second semestre du M2 permettant aux étudiants de faire un choix tardif de leur cursus.

• Admission à l’entrée du M1 de 40 % d’étudiants qui viennent hors UBO.

• Master ouvert à la formation continue.

• L’équipe pédagogique est en parfaite adéquation avec la problématique enseignée.

• Bon positionnement dans les formations européennes.

2

Points faibles :

• Ouverture insuffisante de ce master vers les autres masters.

• Absence de module optionnel, d’où l’impossibilité pour un étudiant d’affiner son cursus en fonction de ses affinités ou de ses besoins.

• Option recherche déséquilibrée par rapport à l’option professionnalisante: deux inscriptions en thèse par an en moyenne depuis 2002 sur des promotions de M2 de 20 à 25 au total.

• Conditions d’accueil des doctorants peu explicitées.

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Recommandations

• Ouvrir plus largement les effectifs des étudiants en M1 (30 étudiants) et minimiser le recrutement des étudiants directement en M2 (pré-requis indispensable dans cette suite logique des enseignements du M1 puis du M2).

• Rééquilibrer les cours magistraux et les travaux dirigés en M1.

• Mieux insérer cette mention dans le domaine des Sciences de la mer et du littoral.

• Adosser la formation à son ED de rattachement.

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Demande n°20081192

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Sciences du management

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Fondamentalement la justification de ce Master avec ses 8 spécialités est l’éloignement de l’Université de

Rennes (250 Kms) et celle de Nantes (300 kms). Si on peut comprendre cet argument dans une perspective d’aménagement du territoire, il n’en va pas de même à un niveau européen, voire international.

Le nombre de spécialités est élevé alors que les effectifs et flux totaux sont faibles. La création d’une spécialité supplémentaire (Comptabilité/contrôle) est pertinente mais il convient de ce fait de raisonner en substitution plutôt qu’en extension.

Points forts :

• Une véritable motivation qui se dégage du dossier.

• La volonté de répondre aux besoins locaux.

Point faible :

• Un trop grand nombre de spécialités en regard de l’effectif total.

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Comptabilité contrôle audit

Appréciation : A

Le positionnement et le contenu du programme de cette spécialité sont en adéquation avec les débouchés et s’inscrivent dans le parcours finance et comptabilité à visée DSCG. Les professionnels appuient bien le projet.

L’avis est très favorable : la profession d’expert comptable a besoin de mastères CCA.

Points forts :

• Un programme cohérent et en bonne adéquation avec les objectifs pédagogiques.

• L’appui des professionnels de la comptabilité.

• Réponse aux besoins locaux.

Points faibles :

• Attention à la sélectivité à l’entrée.

• Risque de faible effectif.

La question de l’adjonction d’une spécialité dans un contexte en comprenant beaucoup pour un flux d’ensemble qui reste faible conduit à raisonner davantage en termes de substitution que d’élargissement.

Les atouts de cette demande création sont plus nets que ceux de quelques-unes des spécialités existantes pour lesquelles le renouvellement est demandé. L’avis est donc favorable.

Gestion des ressources humaines

Appréciation : B

Cette formation est spécialisée sur les petites organisations qui forment le principal tissu économique breton. Les métiers de la gestion des ressources humaines.

Point fort :

• Un positionnement qui répond aux besoins locaux.

Points faibles :

• L’environnement peu porteur pour la formation.

• Renforcer la dimension recherche.

• Notoriété.

• Sélectivité via le score d’anglais (TOEIC ou TOEFL).

• Flux d’étudiants assez faibles.

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Un avis globalement favorable, même si l’adossement à la recherche semble un peu faible. La lisibilité de la formation est bonne ainsi que l’insertion des diplômés.

Ingénierie financière

Appréciation : A

Cette spécialité vise à former des étudiants à « la finance sur mesure ». Le programme est original et intéressant.

Cette formation se situe à la croisée de la finance, de la stratégie, de l’actuariat et de la fiscalité.

Elle conduit aux métiers de cadres financiers pour les banques et de spécialistes de solutions financières pour les entreprises : ingénieurs financiers, consultants, etc.

Seule une formation de ce type dans les 3 départements de l’extrême ouest (Finistère, Morbihan, Côte d’Armor) s’insère dans le schéma LMD. Elle reprend les acquis et l’expérience du DESS Ingénierie financière (2001) et du M2 du même nom.

Points forts :

• Une expérience accumulée depuis le DESS.

• Liens avec les professionnels.

• Un positionnement original.

Points faibles :

• Environnement peu porteur pour la formation.

• Notoriété à affirmer.

• Effectifs faibles.

Management des entreprises mutualistes et coopératives

Appréciation : C

Les objectifs pédagogiques sont flous pour un M2 : « Confronter les savoirs académiques à la vie des affaires ».

Il s’agit de savoir réaliser les études des « contradictions et compatibilité entre finalités humanistes et objectifs économiques ». Cette spécialité est censée permettre la formation de managers d’entreprises mutualistes et coopératives dans différents secteurs et répondre aux besoins des organisations coopératives qui sont fortes en Bretagne. La formation est multisectorielle.

Point fort :

• Contenus culturels de plusieurs enseignements.

Points faibles :

• Flux : les prévisions semblent optimistes.

• La spécificité des débouchés par rapport aux autres spécialités proposées est faible.

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• Les organisations mutualistes ou coopératives des secteurs cités (banque, assurance, santé, etc.) accueillent certainement autant les étudiants issus des autres spécialités proposées, et la liste des fonctions occupées par d’anciens étudiants de cette spécialité confirme (chargé de clientèle, contrôleur de gestion, etc.) cette faible différenciation.

Les flux sont faibles et la spécificité des débouchés n’est pas démontrée. Les autres spécialités répondent probablement aussi à la demande des organisations mutualistes ou coopératives des secteurs cités. Le contenu de plusieurs UE est intéressant mais assez éloigné d’objectifs de professionnalisation.

Management des systèmes d’information et communication

Appréciation : B

C’est la seule formation en Bretagne occidentale de ce type répondant aux besoins des entreprises.

Il s’agit de la reprise du DESS (2001) et du M2 du même nom (2004). ; cette formation prépare aux métiers de maître d’ouvrage et maître d’œuvre de systèmes d’information.

Elle doit permettre la mise en œuvre opérationnelle des systèmes d’information et leur impact dans les organisations. Cette formation transversale est à la croisée de l’informatique et de la gestion.

Points forts :

• Liens professionnels.

• Des contenus cohérents.

Points faibles :

• Effectifs faibles.

• Adossement à la recherche.

• Le positionnement est difficile à déterminer. Par exemple, on annonce en profil d’entrée « Miage », « Sciences économiques », etc. et une mise à niveau de trois mois en informatique et gestion. Il semble que les métiers visés (Maîtres d’ouvrage et maître d’œuvre) requièrent des connaissances plus précises et des profils d’ingénieurs difficiles à acquérir en deux semestres, sauf à être « très généralistes ».

La faiblesse de l’objectif d’effectifs en formation initiale (17 étudiants) ou continue (3 personnes) pose question car le domaine est attractif et porteur. Cette modestie prévisionnelle traduit-elle une forte concurrence locale ou une offre de spécialité trop généraliste peu attractive ? Il conviendrait de démontrer davantage l’adéquation aux attentes locales des étudiants et, surtout, la précision des débouchés et les chances des diplômés par rapport aux diplômés de formations plus centrées sur le management des systèmes d’information et communication.

Management international de la PME

Appréciation : C

L’objectif pédagogique est de former des cadres de « haut niveau « dotés d’une réelle polyvalence ». Cet objectif semble trop vague et généraliste.

En terme de recherche, il s’agit de faire l’acquisition de méthodologies sur la conduite d’un projet d’internationalisation et de fournir des cadres aptes à « résoudre des problèmes d’ordre opérationnel, organisationnel

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et stratégique au développement international des PME » ; en fait, en termes de métiers il s’agit de former des responsables export ou de zone de groupe, consultants, etc.

Point fort :

• Originalité du projet.

Points faibles :

• Des effectifs faibles.

• Une expertise à confirmer.

• Notoriété faible.

• Contenus pas toujours cohérents : Les objectifs de cette spécialité se traduisent trop peu dans le contenu du programme car le S3 reste très généraliste et les matières composant les UE 1 et 2 devraient être considérées comme acquises auparavant. Les aspects internationaux (stratégiques et opérationnels) sont donc trop peu développés. Par exemple, un M2 de management international de la PME (titre de cette spécialité) a-t-il besoin d’une UE de base sur le comportement du consommateur ?

• La dimension internationale est à renforcer pour plus de cohérence avec l’intitulé de la spécialité et ses objectifs de professionnalisation.

Marketing des services

Appréciation : B

Les objectifs scientifiques, pédagogiques et professionnels sont flous. Les métiers et débouchés proposés ne sont pas décrits ou de façon trop générale et non spécifiques au marketing des services.

Il en est de même pour les contenus qui semblent parfois trop généraux : les enseignements de l’UE 1 (marketing fondamental, comportement du consommateur par exemple) sont-ils à situer en M2 ?

Les enseignements « marketing spécifiques » ne sont-ils pas à développer davantage ?

Il semble qu’une réflexion sur ces questions pourrait rendre la spécialité plus attractive à des étudiants ayant déjà une culture marketing et qui souhaiteraient se perfectionner dans cette spécialité.

Points forts :

• Equipe pédagogique motivée.

• Recherche effective.

Points faibles :


• Notoriété.

• Environnement peu porteur.

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Sciences de gestion

Appréciation : C

L’objectif est de fournir des cadres aptes à « résoudre des problèmes d’ordre opérationnel, organisationnel et stratégique au développement international des PME », en fait : responsables export ou de zone de groupe, consultants, etc.

Parmi les raisons et justifications invoquées dans le dossier : « générer nos propres enseignants-chercheurs en gestion qui peinent à s’excentrer géographiquement », » l’autoreproduction » ici clairement affichée n’est pas une justification car non souhaitable.

L’existence de cette spécialité recherche répond davantage à des impératifs d’aménagement du territoire que véritablement scientifiques.

On peut naturellement comprendre la volonté des gestionnaires de l’UBO de développer une spécialité Recherche. Mais notre avis est réservé. Ne serait-ce pas préférable de nouer un partenariat fort avec l’Université de Rennes 1 ?

Points faibles :


• Un encadrement et un adossement à la recherche faible.

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Demande n°20081194


Mention : Economie et société

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention de master a pour objectif de former aux métiers suivants : agent de développement local et chargé

d’étude. Ces deux intitulés regroupent de nombreuses activités et métiers : Diagnostic et expertise, Ingénierie de projet Gouvernance, Dynamique territoriale des entreprises. L’histoire de la formation montre que les débouchés sont là, certains étudiants préparant parallèlement le concours d’attaché territorial.

Les cursus proposés sont cohérents avec la formation et tirent profit des compétences locales. Ils disposent d’une forte dimension appliquée et permetent réellement l’acquisition des métiers.

Ce master est bien positionné dans son environnement local et régional. Il paraît bien répondre aux besoins et l’insertion est bonne, mais il est concurrencé. Il semble que l’équipe responsable relève le défi en essayant de développer ses partenariats avec les collectivités locales et les décideurs locaux. Le même effort est fait pour la dimension européenne du master.

Points forts :

• Bonne professionnalisation.

• Bonne insertion, formations reposant sur un passé historique solide.

• Pédagogie satisfaisante et bien ciblée, avec une part importante donnée à la pratique des métiers visés. Les enseignants publient.

• Bonne pluridisciplinarité.

• Bonne équipe pédagogique.

Points faibles :

• La dimension financière n’est pas suffisamment prise en compte pour les expertises et les montages de projets.

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• Intitulé de la mention peu parlant.

• Faible adossement à la recherche.

L’avis est favorable.

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Management et ingénierie des territoires

Appréciation : B

Il s’agit d’une formation aux fonctions d’agent de développement local d’une part et de chargé d’études d’autre part.

La formation recouvre 13 activités faisant appel aux compétences suivantes : conduite de diagnostic ; ingénierie de projets ; gouvernance ; expertise de la dynamique territoriale

Cette spécialité centrée sur les sciences et pratiques du territoire semble rendre les services attendus au niveau local.

Points forts :

• Forte expérience pédagogique.

• Bonne connaissance du terrain.

• Formation bien rodée.

• Effectifs stabilisés à un niveau correct.

• Bonne professionnalisation.

Points faibles :

• L’adossement recherche n’est pas totalement convaincant, même si l’équipe pédagogique semble de qualité.

• Il semble que la recherche de partenariats avec des universités étrangères, qui seraient un plus incontestable, n’ait pas abouti pleinement.

En résumé, cette spécialitée a fait ses preuves mais il a les inconvénients de cet avantage : il doit rechercher de nouveaux partenariats et s’ouvrir à des réseaux nationaux et internationaux. La nouvelle UMR devrait lui donner des atouts en ce sens.

Dynamiques européennes et ingénierie des projets

Appréciation : B

Cette offre de formation croise les approches de droit, de sociologie, d’économie selon une orientation clairement professionnelle.

La déclinaison des objectifs scientifiques est un peu large (L’Europe !) et gagnerait à être mieux délimitée.

Les objectifs professionnels et les débouchés sont bien identifiés, pertinents (ingénieur de projets européens, chef de projets européens) et actuellement en expansion.

Points forts :

• Cette spécialité, tout comme la précédente, est bien construite, claire et lisible.

• Les débouchés professionnels sont attestés.

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• L’équipe pédagogique prête attention au devenir des étudiants.

• La nécessité de réaliser deux stages, dont un à l’étranger est une bonne chose, tout comme la solution d’une semaine d’immersion à Bruxelles.

Points faibles :

• L’adossement recherche n’est pas totalement convaincant, même si l’équipe pédagogique semble de qualité.

• Il semble que la recherche de partenariats avec des universités étrangères, qui seraient un plus incontestable, n’ait pas abouti pleinement.

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Recommandations

• Création d’une UE regroupant des enseignements de comptabilité et de finances appliquées aux spécialités. Cette UE pourrait être mutualisée.

• L’intitulé de la mention, pour un master 100% professionnel, est peu lisible et peut prêter à confusion. Il serait souhaitable de trouver une autre appellation.

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Demande n°20081206


Mention : Droit public et droit privé

Avis Aeres



Points forts :

• Net souci de rationalisation.

• Volonté de professionnalisation marquée, en s’adaptant au mieux aux besoins des milieux professionnels.

• Correspondance de bonne facture entre les différents parcours de master 1 et les quatre spécialités offertes par la mention droit privé/droit public.

Points faibles :

• Ouverture internationale de la mention insuffisamment marquée.

• Peu d’investissement des enseignants-chercheurs de rang A dans la direction des différentes spécialités de master.

• Unité d’intégration professionnelle peut-être surabondante par rapport au contenu des différentes spécialités.


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Carrières du droit public

Appréciation : B

Points forts :

• Cohérence de la spécialité.

• Qualité de l’équipe pédagogique.


Point faible :

• Trop grande faiblesse des effectifs qui montre le peu d’attractivité du diplôme (moins de dix étudiants en moyenne, parfois 5 seulement).

L’avis est réservé. Le maintien de la mention supposera une remontée significative des effectifs.

Droit des espaces et des activités maritimes

Appréciation : A

Points forts :

• Spécialité bien ancrée dans son environnement à la fois régional et professionnel.

• Offre de formation adaptée aux milieux professionnels de la mer.

• Fort adossement à la recherche.

• Forte professionnalisation de la spécialité.

• Originalité de la spécialité proposée.

Points faibles :

• Les effectifs et les taux de réussite pourraient être meilleurs.

• Les indications en termes de poursuite en doctorat ne sont pas vraiment mises en valeur.

• Il existe un petit déséquilibre entre la finalité professionnelle et la finalité recherche (au détriment de la seconde).


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Droit de l’immobilier

Appréciation : A

Points forts :

• Développement des enseignements pluridisciplinaires qui paraissent adaptés aux besoins du milieu professionnel concerné.

• Spécialité offrant une formation complète en matière immobilière.

• Forte professionnalisation de la spécialité.

• Bonne insertion professionnelle des étudiants.

Points faibles :

• Les liens avec les milieux professionnels insuffisamment développés.

• Absence de publications de certains membres universitaires de l’équipe pédagogique .


Droit des personnes vulnérables

Appréciation : A

Points forts :

• Formation qui répond visiblement à une demande.

• Forte professionnalisation de la formation.

• Originalité de la formation proposée.

• Bon taux d’insertion affiché par la maquette.

Points faibles :

• Les options contentieux et préparation aux concours administratifs paraissent alourdir la maquette, même si elles sont assurées dans le cadre de l’Ipag et de l’Iej.

• Existence d’un certain déséquilibre entre la finalité professionnelle et la finalité recherche (au détriment de la seconde).


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Recommandations

Nécessité d’être attentif sur :

• Le nombre d’étudiants de certaines spécialités (Carrières du droit public notamment)

• L’absence de prise en charge de certaines spécialités par des enseignants-chercheurs de rang A.

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Mention : Informatique

Avis Aeres



Le master mention Informatique de l'Université de Bretagne Occidentale forme des généralistes en informatique sur la base d’une formation alliant fondements théoriques et acquisition de compétences pratiques poussées, que ce soit au niveau matériel, logiciel, réseaux, modèles ou langages.

Les diplômés trouvent des débouchés dans les métiers de la conception et du développement, principalement dans les sociétés de services en informatique (SSII). Les résultats de l’enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés sont conformes à la tendance nationale dans le secteur.

Ce master vient en complément thématique des autres masters de Bretagne (Vannes, Lorient) et alimente une zone géographique différente du principal centre universitaire que constitue la ville de Rennes.

Le master s’appuie sur deux laboratoires : le LISyC (EA 3883) et le LESTER (FRE 2734). La liste des publications montre une activité de recherche conforme à ce qui est attendu pour l’environnement d’un master. La spécialité recherche bénéficie en outre de la co-habilitation avec l’ensemble des établissements d’Informatique du PRES.

De plus, plusieurs coopérations entre les établissements d'enseignement supérieur existent pour ce master (ENIB, ENSIETA, ENST) sans que ces coopérations soient toujours clairement explicitées.

Le master mention Informatique de l'Université de Bretagne Occidentale est divisé en deux filières :

• Scientifique.

• Ingénierie (issue d’un IUP).

La filière Scientifique possède un M1 commun à ses deux spécialités :

• Informatique, avec deux parcours (indifférenciés pro/recherche) :

o Systèmes complexes.

o Systèmes embarqués (demande de création).

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• Recherche en Informatique (co-habilité avec Rennes 1 qui est porteur), avec deux parcours :

o Système informatique centrés sur l’humain.

o Systèmes et objets communicants mobiles.

La filière Ingénierie possède son propre M1 et une seule spécialité à finalité professionnelle, Technologies de l'information et ingénierie du logiciel, mais trois parcours dans cette spécialité :

• Technologies de l'information (TI).

• International (INT).

• Ingénierie du logiciel par immersion (ILI).

Les deux filières se différencient par l’orientation très « techniques informatiques » de l’une et « système d’information » de l’autre. Le dossier est clair sur les spécificités de chaque spécialité, la cohérence des parcours, le positionnement dans l’environnement. Il est par ailleurs possible à un étudiant de changer de filière à la fin de la première année (après avis pédagogique uniquement). Une fois le parcours choisi, la quasi-totalité des UE du parcours est obligatoire (seulement deux UE au choix sur trois dans la spécialité recherche).

Les contenus sont pertinents et cohérents selon une vue d’ensemble.

Cependant, la forte dichotomie des parcours dès le M1, qui pourraient partager des UE, nuit à la lisibilité des objectifs pédagogiques et scientifiques. Pourquoi vouloir garder deux filières en M1+M2 ? L’ingénierie du logiciel, que ce soit dans le contexte des systèmes informatiques ou dans celui des systèmes d’information et des nouvelles technologies, partagent plus de fondements théoriques et pratiques que ne le laissent entrevoir le cloisonnement présenté dans ce dossier. Le document devrait donc montrer plus clairement les mutualisations d’UE et, si celles-ci n’existent pas, expliquer pourquoi.

Par ailleurs, l’intitulé de la spécialité « Informatique » manque de lisibilité. Pourquoi ne pas créer 2 spécialités pour les deux parcours ? (si les flux attendus – 20 étudiants par parcours- sont atteints…). On peut faire la même remarque pour la spécialité « recherche ».

L’accès à ce master est de droit pour les titulaires d’une licence informatique ou mathématique avec un parcours mathématiques-informatique. L’accès aux spécialités se fait sur dossier. Le master s’appuie principalement sur la licence informatique de l’UBO. Il semble qu’il existe une licence Ingénierie informatique, sans doute elle aussi issue de l’IUP TIIL, qui alimenterait la filière TIIL du master. L’origine universitaire des étudiants arrivant en master devrait être donnée.

Les effectifs attendus concernent 190 étudiants dont 20 en formation continue ou contrat de professionnalisation. Ce flux se répartit à peu près équitablement dans les deux filières. Il n’y a pas d’information sur l’évolution des effectifs passés, sur les effectifs actuels, ni sur les taux de réussite ou encore la poursuite en doctorat. L’enquête sur l’insertion des diplômés mentionne 113 diplômés en 3 ans, chiffre à confronter aux prévisions de 100 étudiants par an en M2.

L’ouverture internationale est mise en avant avec le parcours International de la filière TIIL. D’autre part, il est mentionné qu’un tiers des étudiants a une expérience minimale de 3 mois à l’étranger, ce qui semble être un taux très au-dessus de la moyenne. Tout cela montre une grande volonté de l’équipe pédagogique de favoriser les échanges internationaux.

Points forts :

• Cohérence thématique.

• Qualité des parcours proposés.

• Cohérence régionale.

• Mobilité internationale (parcours International).

• Approches pédagogiques originales (parcours Ingénierie du Logiciel en Immersion).

• Nombreuses collaborations autant d’un point de vue scientifique que vers le milieu professionnel.

• Bonne insertion des étudiants dans la vie active.

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Points faibles :

• Multiplication et fort cloisonnement des parcours.

• Manque de justification des choix d’organisation des spécialités/parcours.

• Manque de synergie entre les deux « filières » du master.

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Informatique

Appréciation : B

La spécialité « Informatique » fait partie de la filière scientifique et est donc constitué de la première année généraliste de cette filière puis d’une deuxième année proposant deux parcours :

Le parcours « systèmes complexes » a pour objectif de former des ingénieurs généralistes en informatique (compétences au niveau matériel, logiciel, réseau, modèles et outils), d’approfondir les compétences en méthodes logicielles utiles à l’analyse et à la mise en œuvre de systèmes complexes, de maîtriser l’ensemble des composants mis en jeu dans un système informatique et d’être capable de répondre aux besoins métiers de l‘ingénierie logicielle des systèmes, du conseil en informatique, de la conception de produits informatiques… Le parcours « systèmes embarqués » est une création qui a pour but de former à la recherche académique et industrielle sur les systèmes embarqués et de former au développement des systèmes embarqués.

Si le premier parcours, plus généraliste, est assez classique dans ses objectifs, le second est plus spécialisé. Il couvre néanmoins des besoins diagnostiqués par des études d’organisation professionnelles (SYNTEC) et scientifiques (RNTL) en informatique et s’appuie sur les compétences des chercheurs du laboratoire LESTER (en particulier le groupe « Architecture et systèmes »). Il est également soutenu par des professionnels du secteur (lettres dans le dossier).

L’organisation et le contenu des enseignements de cette spécialité ne posent pas de problème. Une initiation à la recherche a lieu en première année (UE TER). Un cycle de conférences permet d’aborder des aspects novateurs. A noter que ce cycle est disjoint entre les deux parcours : UE TEM 4 ECTS pour « Systèmes complexes » et UE Conférences 2 ECTS pour « Systèmes embarqués ». L’UE « Préparation à la vie professionnelle » et l’UE « Mise en pratique accompagnée » facilitent l’insertion professionnelle aux étudiants. Un stage de 4 à 6 mois termine la formation. Il peut se dérouler en laboratoire ou en entreprise suivant les objectifs professionnels des étudiants.

L’équipe pédagogique comprend, outre les enseignants-chercheurs et enseignants locaux, des partenaires extérieurs académiques et industriels. Il est prévu que certains enseignements soient partagés avec la quatrième et la cinquième année de l’École Nationale Supérieure des Ingénieurs de Brest.

Le seul bémol concerne les effectifs. Quels sont les effectifs des années antérieures ? Les effectifs attendus sont de 20 étudiants par parcours alors que le flux de sortie du M1, qui alimente aussi la spécialité « recherche », n’est visiblement actuellement que d’une trentaine d’étudiants (information non présente dans le dossier).

Il n’y a pas non plus d’indications sur le taux de poursuite en doctorat.

Points forts :

• Parcours cohérents sur M1+M2, bien positionnés.


• Soutien évident des partenaires industriels locaux et régionaux pour la création du parcours « Systèmes embarqués ».

Points faibles :

• Manque de lisibilité de l’intitulé de la spécialité.

• Les deux parcours (2ème année) sont totalement séparés (pas d’UE communes, responsables différents).

• Questionnement sur le réalisme des effectifs attendus.

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• Aucun chiffrage de bilan des effectifs des années antérieures.

Recherche en informatique

Appréciation : B

Cette spécialité recherche est co-habilitée avec l’Université de Rennes 1, porteur du dossier, et avec les principaux établissements d’enseignement supérieur de Bretagne : Université de Bretagne Sud (Vannes, Lorient), Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bretagne (ENIB), Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs des Etudes et Techniques d'Armement (ENSIETA), ENST Bretagne, INSA de Rennes, Supélec, antenne de Bretagne de l’ENS Cachan. L’objectif est de créer un diplôme commun sur le périmètre du PRES Université Européenne de Bretagne offrant les meilleures spécialités des co-habilitants, et permettant d’atteindre une taille critique pour une meilleure lisibilité et une forte attractivité.

Les deux parcours proposés au niveau de Brest sont « les Systèmes informatiques centrés sur l’humain » et « les Systèmes et objets communicants mobiles ». Huit autres parcours sont proposés dans les autres sites.

Si l’adossement à la recherche et les liens avec le laboratoire LISyC (y compris le CERV, centre européen de réalité virtuelle de l’École Nationale d’Ingénieurs de Brest et le DTN, laboratoire de développement technologies nouvelles de l’ENSIETA) sont clairs, il n’est pas fait mention de liens avec des départements R&D d’entreprises locales ou régionales.

La première année de cette spécialité est celle de la filière « Scientifique » commune avec la spécialité « Informatique ». L’accès à la seconde année se fait sur dossier. Le premier semestre de la seconde année est composé d’un tronc commun aux différents parcours dont les cours ont lieu sous forme de visio-conférences (5 UE pour 10 ECTS, dont deux UE scientifiques à choisir parmi trois et trois UE d’approche méthodologique à la recherche qui comptent pour deux crédits à elles trois…) et d’UE propres au parcours choisi (20 ECTS). Le second semestre n’est pas précisé dans le document. On peut supposer qu’il s’agit d’un stage de recherche (5 mois) et que ce point est précisé dans le document émis par Rennes 1.

Si on se focalise sur les UE des deux parcours, en faisant abstraction des autres parcours et des autres spécialités, les cursus sont très cohérents et très spécialisés. Toutefois, on peut regretter le cloisonnement des différents parcours de la spécialité, mais aussi des parcours de cette spécialité par rapport aux parcours des autres spécialités.

Les effectifs attendus sont de 10, ce qui n’est pas beaucoup pour deux parcours très différents. Comme pour les autres spécialités, le dossier ne fait pas mention des effectifs passés ni du devenir des diplômés.

On peut supposer que le maintien de cette spécialité repose sur une logique régionale, mais, eu égard aux effectifs concernés, n’aurait-il pas été possible et préférable de la coupler avec le nouveau parcours “Systèmes embarqués” de l’autre spécialité Informatique ?

Points forts :

• Qualité des parcours proposés sur le papier si on fait abstraction des autres spécialités.

• Cohérence de l’organisation régionale avec adossement au PRES régional.

Points faibles :

• Multiplication des parcours à effectifs très réduits.

• Cloisonnement des parcours en M2.

• Aucun bilan, ni chiffrage du devenir des sortants.

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Technologies de l’information et ingénierie du logiciel

Appréciation : A

Cette spécialité concerne à elle seule la filière Ingénierie et est issue de l’intégration d’un IUP dans le LMD, d’où le côté très professionnalisant de ce cursus.

Cette spécialité met l’accent sur les technologies de l’information et le développement de logiciels, en particulier dans le cadre des technologies objets.

Son objectif est de former des ingénieurs en développement du logiciel capables d’assurer les activités clés de construction d’un système d’information d’entreprise depuis le cahier des charges jusqu’à sa mise en exploitation et la maintenance, et capables d’identifier et de définir les conditions qui doivent être satisfaites pour réaliser de nouveaux projets, corriger des problèmes et maintenir des systèmes existants.

Les enseignants sont issus des équipes de recherche du LISyC (EA 3883) et du LESTER (FRE 2734), et l’équipe pédagogique est renforcée par un groupe d’intervenants industriels. On note également des partenariats avec des grands groupes (Thales, Cap Gemini, Unilog, Sopra…) pour les stages et les projets (parcours ILI).

En revanche, aucune formation à la recherche n’est prévue (les étudiants peuvent toutefois s’orienter vers un parcours recherche à l’issue de la première année).

La première année de cette spécialité propose un ensemble d’UE (toutes obligatoires) dont certaines semblent proches de celles proposées dans l’autre M1. Par exemple, les UE « Systèmes temps réels » et « Systèmes distribués et réseaux ») sont-elles différentes, et si oui, en quoi diffèrent-elles ?

La seconde année propose trois parcours dont deux sont organisés sur place :

• Le parcours « Ingénierie du logiciel par immersion » favorise l’apprentissage en situation des activités d’ingénierie du logiciel, selon une organisation de la formation plutôt originale.

• Le parcours « Technologies de l’information » propose une formation très technique qui concerne le domaine du développement des applications exploitant les technologies à objets.

• Le parcours international permet aux étudiants d’effectuer une année complète à l’étranger au cours de leur dernière année du master. La formation est composée des deux semestres initiaux de formation de M1, d’un semestre d’études dans une université étrangère partenaire du master et d’un stage en milieu industriel dans la cadre d’une entreprise située dans un pays étranger. Les flux sont d’environ six étudiants par an.

On note que les deux parcours locaux peuvent être suivis en alternance (avec des contrats de professionnalisation). Cela concerne une dizaine d’étudiants en 2007-08.

Chacune des deux années se termine par un stage long en entreprise.

Les flux attendus sont de 50 étudiants par année. Quels sont ceux actuels et passés ?

L’accès à la seconde année semble être de droit pour les étudiants ayant validé la première année. Qu’en est-il de l’accès en première année ?

Même si les résultats sont partiels, l’insertion professionnelle des diplômés semble excellente.

Points forts :

• Professionnalisation très forte, coopération forte avec le milieu industriel.

• Très bonne insertion des étudiants.

• Cohérence des parcours et des contenus.

• Organisation d’un parcours international (ouverture à l’international).

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Points faibles :

• Pas d’aspects recherche. Les étudiants ont toutefois la possibilité via un changement de spécialité entre les deux années d’accéder à une formation à finalité recherche.

• Multiplication des parcours à effectifs réduits.

• Pas de justification de l’organisation du M1 par rapport au M1 de l’autre filière.

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Recommandations

• Le master d’informatique de l’UBO s’insère bien dans son contexte local et régional d’une part, national et international d’autre part, avec des spécialités professionnelles offrant une garantie d’insertion satisfaisante, voire très satisfaisante (spécialité TIIL), un adossement à la recherche de qualité, et des équipes pédagogiques fournies et de qualité.

• Son organisation reflète une intégration artificielle d’un ancien IUP dans le master actuel. La séparation dès le semestre 1 entre la spécialité issue de cet IUP (TIIL) et l’autre partie du master devrait être mieux expliquée et a contrario les mutualisations possibles mieux présentées, voire exploitées si elles n’existent pas.

• Par ailleurs, la présentation même des parcours ne fait pas ressortir de réflexion globale. On a le sentiment que les réflexions ont été menées à partir des compétences et des forces en présence, mais que l’approche ascendante de constitution des parcours s’est arrêtée là. Le manque de justification du maintien des différents parcours et l’absence de positionnement des parcours les uns par rapport aux autres en donne la preuve. Mais peut-être est-ce un problème purement rédactionnel ( ?).

• Les intitulés des spécialités « Informatique » et « Recherche » sont peu lisibles (si une solution simple permet de changer l’intitulé pour le premier, la co-habilitation pose sûrement problème pour le second).

• Globalement, il faudrait compléter le dossier sur un certain nombre de points, en particulier en ce qui concerne les flux d’étudiants (ce qui est problématique pour certains parcours) et les bilans d’insertion (plus détaillés et par spécialité), la description des équipes pédagogiques et des partenariats.

• Et enfin, il faudrait préciser les raisons d’une double direction et le rôle de chacun…

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Demande n°20081209

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Actions sociales et de santé

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette formation a une histoire qui atteste d’une inscription acquise dans l’offre de formation de l’UBO. La

forme soumise à évaluation est issue d’une réorganisation partielle qui n’a peut-être pas pour seul objectif de répondre à des besoins professionnels régionaux, mais cela lui est déjà favorable. Indéniablement l’optique adoptée, d’un Master Actions sociales et santé est la bonne. Une offre aussi conséquente, parfaitement ciblée aux besoins des champs professionnels, née de l’expérience et de la forte implication des principaux porteurs du projet, ne peut que réussir. Elle promet d’offrir à terme un véritable pôle d’excellence national et, voire international. Le ciblage des soins aux personnes âgées dépendantes et/ou handicapées répond à une demande sociale en forte croissance. Le Master Actions sociales et santé est très précisément adapté à ces demandes.

La mention « actions sociales et santé » fédère avec cohérence au moins deux des trois spécialités proposées. A partir de la reconduction d’une formation existante (DRSVH), de la reconduction par évolution d’une seconde (CES) et d’une troisième (PP-EMH), avec un effort significatif de mutualisation des enseignements (tronc commun de M1 et options), l’offre de formation est riche et adaptée aux besoins des métiers de la santé, du travail social, de l’étude sociologique. Elle semble être sans concurrence régionale. On peut regretter que, par la préoccupation de répondre aux besoins de certains secteurs professionnels (en FC et en FI), la possibilité de poursuite en études doctorales ne soit pas explicitement prise en compte.

Une expérience de plusieurs décennies alliée à une forte reconnaissance des milieux professionnels régionaux et soutenue par une reconnaissance académique des porteurs du projet justifie que la spécialité 1 soit proposée à la reconduction sous sa nouvelle forme. Avec la création de l’institut du vieillissement, nul doute qu’un pôle d’excellence est en voie de formation sur ce thème. La spécialité 2 vise à former des chargés d’étude sociologique et à répondre à une demande de professionnels de l’analyse sociologique qui devrait aller en s’accroissant. L’objectif et les débouchés de la spécialité 3 (Philosophie pratique – Ethique médicale et hospitalière) paraissent moins clairs.

L’équipe est indéniablement composée de spécialistes des questions enseignées et pluridisciplinaires. La participation des professionnels en M2 est forte sauf pour PP-EMH. L’organisation offre l’intérêt majeur, par

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fédération, de mutualiser une partie des enseignements de M1, avec stages en M1 et M2, bon équilibre entre CM et TD/TP, formation méthodologique (recherché-action, expertise…)

Quatre équipes de recherche reconnues (3 EA et 1 ERCS) accueillent les programmes de recherche des EC porteurs de la formation.

Solidement adossé à la recherche avec l’ARS (Atelier de recherche sociologique) EA 3149, cette unité a un important passé de recherche sur tous les thèmes du master. Elle offre une réelle capacité d’encadrement des étudiants. Son activité contractuelle est aussi un gage de cette capacité sans parler de l’ouverture de possibles débouchés auprès des organismes avec lesquels elle contracte. Une Jeune Equipe (Laboratoire Ethique, Professionnalisme et santé) est en formation et apportera un appui au Master. Des liens avec deux autres unités implantées à l’UBO sont signalés, en Droit privé et en Economie-gestion.

Les effectifs attendus (environ 80 étudiants/an dont une trentaine pour la spécialité 2) sont fixés avec optimisme mais la place accordée aux professionnels en formation continue (VE, VAE, VAPP) peut contribuer à un flux satisfaisant. Le tronc commun, comme le précise le document, est une forme de mutualisation. Les axes mutualisés conviennent aux options définies, si tant est que l’option dite « Chargés d’Etudes Sociologiques » ait elle-même à porter sur ces enseignements.

Les spécialités à finalité professionnelle stricte répondent à des besoins identifiés et réalistes, c’est moins le cas pour la 3e spécialité R et Pro.

L’ouverture internationale constitue à la fois un acquis (spéc. 1) et un objectif commun. Pour l’instant, elle repose sur des échanges au niveau de la recherche et l’accueil d’enseignants-chercheurs d’universités étrangères, mais en nombre limité.

Points forts :

• L’ancrage dans le tissu social régional.

• L’expérience acquise.

• La qualité de la recherche dans le domaine du vieillissement, du soin et de la réflexion éthique.

• Le soutien des milieux professionnels.

• La fédération au sein d’une même mention de compétences et de formations relevant de la sociologie, du droit, de la gestion, de l’éthique et de la philosophie pratique met en oeuvre une mutualisation des ressources universitaires au bénéfice de l’insertion professionnelle et de la réponse aux besoins en formation continue. L’adossement à la recherche est avéré, la compétence dans les domaines est acquise.

Points faibles :

• Risque de concurrence et de chevauchement entre les trois spécialités.

• Absence d’information sur les conditions, les objectifs et les modalités d’évaluation des stages.

• Focalisation excessive sur la finalité professionnelle au détriment de l’accès aux études doctorales.

• Statut de la 3e spécialité (PP-EMH).

C’est une formation de qualité, principalement à finalité professionnelle, répondant aux besoins de certains secteurs professionnels. La formation à l’éthique devrait être transversale. Deux des spécialités proposées ne garantissent pas la poursuite en doctorat.

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Charges d’études sociologiques

Appréciation : B

Point fort :

• Cette formation issue par transformation de la spécialité « Cadres de l’intervention sociale », se propose en renforçant sa dimension sociologique d’offrir un diplôme garant d’une meilleure insertion professionnelle en faisant le pari d’un gisement d’emplois pour sociologues dans le domaine des études. Elle est unique à l’échelle de la Région. L’équipe pédagogique est compétente et l’engagement des professionnels est fort.

Point faible :

• Concurrence possible avec les autres spécialités de la mention ; information insuffisante sur les prévisions de flux et l’insertion professionnelle ; le lien avec les études doctorales n’est pas précisé.

Cette spécialité bien construite permet de former des spécialistes de l’analyse des mutations de la société, dans l’espace du travail social et sanitaire en particulier.

Direction et responsabilité de services : vieillissement et handicaps

Appréciation : B

Point fort :

• La formation prend appui sur les compétences acquises par l’activité de recherche des MCF et sur la forte participation de professionnels. Elle répond à des besoins confirmés par l’insertion professionnelle des diplômés ou par leur promotion (F.C.). Elle associe des professionnels qualifiés et en position de responsabilité. Une collaboration est établie avec l’Ecole du travail social de l’Université d’Ottawa, d’autres sont en cours de développement.

• Elle mutualise le tronc commun de M1 avec les autres spécialités du master.

Point faible :

• Ce cursus, dont les premières formes furent réservées à la formation continue, en a gardé l’empreinte, il prépare à l’emploi pas à la recherche.

• Absence d’information sur les stages de M1 et M2.

Cette formation, à finalité professionnelle, est pertinente dans son contenu et dans sa réponse à des besoins identifiés ; Elle bénéficie d’un environnement porteur, mais en répondant trop étroitement aux besoins d’évolution des professionnels (F.C.), ne s’expose-t-elle pas à moins favoriser l’insertion professionnelle des étudiants (F.I.) ?

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Il conviendrait d’accorder plus de place à la formation par la recherche/à la recherche afin de permettre d’éventuelles poursuites en études doctorales. L’avis est favorable.

Philosophie pratique : éthique et politique (recherche) / éthique médicale et hospitalière (professionnel)

Appréciation : C

Point fort :

• Offrir une formation de philosophie pratique centrée sur l’éthique en complément de formations en sciences humaines et de médecine, ainsi qu’aux professionnels de santé et du travail social.

Points faibles :

• Objectifs pédagogiques imprécis.

• Objectifs scientifiques non confirmés par les contenus.

• Objectifs professionnels non adaptés à la création d’une spécialité R et Pro.

La formation proposée mobilise une équipe pédagogique aux compétences réelles, mais dispersées ainsi qu’en atteste l’adossement à la recherche sur plus de trois équipes de l’UBO. Cette caractéristique serait positive s’il ne s’agissait pas d’une spécialité de master ayant la double prétention de préparer à la recherche donc de permettre la poursuite en études doctorales, et d’assurer l’insertion professionnelle. La probabilité de cette dernière n’est jamais évaluée. On n’identifie pas dans la formation le noyau de compétences qui pourrait satisfaire à ces deux objectifs, ni même à l’un d’entre eux. Il conviendrait de réorganiser la formation proposée sous la forme de parcours ouvert notamment aux deux autres spécialités de la mention ou bien sous la forme d’enseignements transversaux (tronc commun).

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Recommandations

• Réorganiser la mention par la transformation de la spécialité 3 (EE-EMH) en parcours ou en enseignements transversaux/optionnels/de tronc commun.

• Renforcer la formation à la recherche (notamment en méthodologie dans la spécialité 1) pour permettre l’accès aux études doctorales.

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Mention : Cultures et sociétés.

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La création de cette mention à quatre spécialités témoigne de la volonté de proposer aux étudiants de

Bretagne occidentale sur deux sites éloignés de 80 km (Brest et Quimper) une offre de formation complète, bien articulée au diplôme L et comprenant des spécialités professionnelles (2), et des spécialités recherche ouvrant sur le Doctorat.

Le thème des dynamiques identitaires permet de tirer parti du contexte local, de la vocation du lieu, la Bretagne et les pays celtiques. C’est un observatoire privilégié pour faire des dynamiques propres à la Bretagne, le point de départ d’une réflexion générale sur les phénomènes identitaires et leur inscription territoriale, ce qui est de nature à attirer également des étudiants venus d’autres régions ou d’autre pays où se posent des questions similaires. Cela concerne en particulier toutes les zones confrontées aux conséquences des positions périphériques.

En M1, le tronc commun avec la mutualisation des enseignements est porteur d’une dynamique positive. La formation, faisant appel à la mobilisation de plusieurs champs cognitifs, de langages, d’historiographies différents, est ambitieuse, à condition que les étudiants ne soient pas désarçonnés par les enjeux de cette démarche.

Compte tenu de la distance et des difficultés afférentes, chaque site a sa logique et son organisation propre.

Points forts :

• L’adossement à la recherche à travers notamment trois équipes labellisées : l’UMR 6038, Centre de recherche bretonne et celtique ; l’ EA 3149, Atelier de recherche sociologique et la JE 2455 Centre de recherches en psychologie.

• La conception pluridisciplinaire de la formation, les passerelles vers les spécialités professionnelles ou « recherche » du M2.

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Points faibles :

• Orientation trop régionale sans doute.

• Marché du travail saturé à courte échéance en raison du caractère « localiste » de la formation. Ce Master, malgré son intérêt régional, par ses effectifs et ses spécialités se recoupant parfois dans leurs contenus, risque de conduire à une saturation de l’offre professionnelle. Par ailleurs, le ciblage culturel breton est en redondance avec les offres de formation en Master d’autres universités du Grand Ouest.

• Une réserve très forte sur la disposition de la spécialité de Master 2 « Racines anciennes des sociétés européennes » liant l’attribution de 20 ou 10 crédits ECTS à l’admission ou l’admissibilité à l’agrégation (externe ?), ce qui revient à faire dépendre l’attribution d’une partie de cette formation délivrée par l’Université de Brest par un jury national ayant à expertiser d’autres candidats à un concours régi par des règles différentes de celle d’un examen.

• La réserve confine à une quasi irrecevabilité de cette disposition

• Le ratio M2/M1 : 180 étudiants en M1, 60 en M2. Une majorité (2/3 selon les chiffres prévus) ne poursuit pas en M2, ce qui risque de colorer l’organisation pédagogique du cursus, puisque cette quatrième année, loin d’être la première du cycle M, est la dernière de leur formation universitaire. Le choix du mémoire bref de 50 pages environ est-il alors à même de refléter hors de l’Université, les compétences acquises par les étudiants en recherche d’emploi ?

• La faible part consacrée à la maîtrise et à l’approfondissement de l’outil informatique et des nouvelles technologies.

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Dynamiques identitaires

Appréciation : B

Cette spécialité recherche qui cherche à donner une formation pluridisciplinaire est sans doute trop généraliste pour viser une formation à la recherche précise. La description de la formation n’est pas suffisamment axée sur la spécificité d’un choix pluridisciplinaire pour former aux métiers de la recherche et de la formation ou encore des métiers de l’administration. On a parfois l’impression qu’il s’agit plutôt d’une formation à la préparation des concours de la fonction publique d’Etat ou Territoriale.

Il faut sans doute clarifier les disciplines scientifiques visées par le M2 dans une perspective de recherche et de doctorat.

Points forts :

• L’approche pluridisciplinaire.

• La confrontation épistémologique.

Points faibles :

• Une absence de spécialisation réelle.

• Une formation trop généraliste.

Racines anciennes des sociétés européennes

Appréciation : A

Placée à l’intersection des 2 mentions de masters de l’U.F.R., cette spécialité veut être un pont entre la spécialité « dynamiques identitaires » de la mention « Cultures et Sociétés », qui est liée au potentiel régional, et l’expression d’une culture européenne de laspécialité «Texte, image et représentation» de la mention «Arts, lettres et civilisations» en proposant une réflexion sur les fondements qui les unissent, en insistant sur les bases à l’origine d’une culture commune. Elle se situe donc résolument dans une démarche complémentaire aux dynamiques identitaires, dans une dialectique liant le particulier à l’universel.

La spécialité Racines anciennes des sociétés européennes ne concerne donc que le M2. Le M1 se fait dans chacune des deux mentions de masters : « cultures et sociétés » et « Arts, Lettres et Civilisations ».

Points forts :

• Synergies entre histoire de l’époque romaine tardive et le Moyen Âge.

• Problématique de la transmission, des traductions et des traditions.

• Equipe pédagogique et scientifique cohérente.

• Bon adossement aux équipes de recherche.

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Points faibles :

• Une tendance à développer des aspects régionalistes pas forcément nécessaire pour la cohérence pédagogique et scientifique du projet.

• La connaissance des langue sanciennes peut paraître fragile

• Il est difficile de suivre les flux sur plusieurs années.

Développements de projets en tourisme culturel (spécialité professionnelle de M2)

Appréciation : A

Cette spécialité semble bien ancrée dans le cadre régional. Elle offre une formation bien structurée dans une perspective d’anthropologie culturelle à vocation régionale et touristique. L’articulation entre une formation universitaire généraliste et une finalité professionnelle ciblée est également bien pensée et en cohérence avec l’origine des étudiants. L’ouverture internationale est plus revendiquée qu’assumée mais il faut être attentif à la présence des étudiants roumains, russes et sénégalais en M2 qui peuvent être, par leur réussite, un bon vecteur pour cette formation qui allie culture et tourisme.

Points forts :

• Une approche cohérente de la problématique régionale de la culture, du patrimoine et de sa valorisation touristique.

• Une équipe de formation dans laquelle les acteurs professionnels semblent jouer un rôle-clef dans la transmission des savoir-faire.

• Une insertion dans les milieux professionnels qui oblige les étudiants à vivre les métiers potentiels. Les stages et les restitutions collectives et individuelles sont à même de favoriser la diffusion et l’acquisition des compétences.

Points faibles :

• Quelle est la capacité du marché du tourisme culturel qui offre un ensemble de métiers récents dans lequel les emplois occupés le sont par des professionnels encore jeunes ?

• La perspective régionale ne risque-t-elle pas de se heurter à des projets concurrents venant de Nantes et de Rennes ?

Gestion des patrimoines architecturaux et artistiques (spécialité professionnelle de M2, dispensée à Quimper)

Appréciation : B

Cette spécialité professionnelle est d’intérêt régional. Les effectifs croissants et homogènes régionalement peuvent aussi devenir un handicap.

La structuration cohérente et les choix professionnels effectués offrent une perspective de formation solide qui aura sa reconnaissance par les acteurs bretons du tourisme culturel et de sa valorisation économique.

Sans doute faudra-t-il ouvrir plus le recrutement de la formation pour lui permettre d’échapper à une saturation régionale et lui ouvrir des perspectives de recrutement inter-régional voire international.

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Sans doute se pose la question du positionnement de cette spécialité eu égard à l’offre de formation régionale et nationale quant aux contenus et débouchés professionnels.

Points forts :

• Une approche cohérente de la problématique régionale de la culture, du patrimoine et de sa valorisation touristique.

• Une équipe de formation dans laquelle les acteurs professionnels semblent jouer un rôle-clef dans la transmission des savoir-faire.

• Une insertion dans les milieux professionnels qui oblige les étudiants à vivre les métiers potentiels. Les stages et les restitutions collectives et individuelles sont à même de favoriser la diffusion et l’acquisition des compétences.

Points faibles :

• Quelle est la capacité réelle d’accueil du marché du tourisme culturel ?

• La perspective régionale ne risque-t-elle pas de se heurter à des projets concurrents venant de Nantes et de Rennes ?

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Recommandations

• Malgré la cohérence de l’offre globale de formation en cycle M, le volontarisme doit être plus marqué pour assurer la visibilité du site de Quimper.

• Recentrer le nombre de spécialités et leurs contenus.

• Dépasser le cadre régional, voire régionaliste de l’offre de formation affichée dans le projet.

• S’associer avec les offres du Grand-Ouest et entreprendre une collaboration enseignement-recherche avec les pays de l’Arc Atlantique (Espagne, Portugal, Angleterre, Pays de Galles et Irlande).

• La forte part des mémoires dans l’attribution des crédits ECTS (2/3 du total) risque d’entraîner une sous-évaluation des enseignements. Un rééquilibrage est à étudier.

• L’articulation entre le M1 et la spécialité « Racines anciennes des sociétés européennes » pourrait être confortée avec l’offre d’un enseignement obligatoire de langues anciennes en M1, débouchant sur une certification obligatoire pour une inscription dans cette spécialité.

• Enfin, est-il admissible d’attribuer des ECTS en cas d’admissibilité à l’Agrégation ?

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Mention : Psychologie

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le master de psychologie de Brest intègre deux spécialités, en renouvellement. Les deux spécialités offrent un

parcours professionnel, la spécialité en psychologie sociale permettant également d’accéder à un programme européen de PhD. Le positionnement local et régional de ce master est très satisfaisant, il couvre des besoins de formation importants. Une sélection sur dossiers est organisée pour l’accès en M2. Les effectifs sont satisfaisants et adaptés pour les formations en M2, sauf peut-être pour les prévisions en formation continue, trop conséquentes au regard des capacités d’encadrement. Les contenus des enseignements sont adéquats dans l’ensemble, progressifs entre M1 et M2. L’organisation pédagogique est cohérente, avec une très bonne intégration de professionnels au niveau M2, surtout pour la spécialité en psychologie du vieillissement. Les débouchés professionnels sont attestés, bien que l’on manque encore de recul pour vraiment évaluer ces formations de ce point de vue (mise en place encore trop récente). L’adossement recherche des spécialités reste par contre faible, cette dimension étant peu développée ou peu visible dans les formations.

Points forts :

• Un positionnement régional fort, seul pôle de formation spécialisé en psychologie pour une large région.

• Un affichage spécialisé pointu pour la spécialité en psychologie du vielillissement.

• Un ancrage européen potentiel pour la spécialité en psychologie sociale.

Points faibles :

• Des capacités d’encadrement limitées vu les tailles des équipes locales.

• Un adossement recherche très limité, peu visible.

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Psychologie du vieillissement normal et pathologique

Appréciation : A

Formation spécialisée dans un champ important d’un point de vue sociétal, avec une très bonne implantation locale.

Points forts :

• Des liens étroits avec les institutions de soins.

• Une bonne collaboration interdisciplinaire.

• Une forte participation de professionnels.

Points faibles :

• Appréciation des flux en M2 difficile (pas de recul suffisant).

• Adossement recherche insuffisant ou peu visible.

Psychologie sociale des représentations : Etudes qualitatives et quantitatives

Appréciation : A

Formation dans un champ porteur en débouchés professionnels, bonne articulation avec les problématiques de terrain.

Points forts :

• Un partenariat industriel et professionnel varié.

• Une bonne insertion de professionnels dans la formation.

• Une organisation pédagogique claire.

Point faible :

• Un adossement recherche faible.

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Psychologie clinique et pathologie des traumas

Le renouvellement de cette spécialité n’a pas été demandé.

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Recommandations

• Etoffer la dimension recherche dans les deux spécialités qui restent trop ancrées dans la formation pratique.

• Développer davantage les relations déjà existantes avec l’Université de Rennes afin d’enrichir cette dimension recherche.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : Rennes




Mention : Electronique, telecommunications,et réseaux

Avis Aeres

Appréciation : B


Les objectifs scientifiques du master ETR sont clairement mis en avant avec une formation à finalité professionnelle et une autre à finalité recherche dans des domaines scientifiques bien ciblés de haut niveau (télécoms, hyperfréquences…). Pour les deux spécialités professionnelles (Electronique des systèmes communicants –ESCo- et Télécommunications et réseaux –TR-), l'offre de formation apporte le socle scientifique indispensable au métier d'ingénieur visé. Pour les deux spécialités recherche (Matériaux et dispositifs hyperfréquences pour systèmes communicants –MD- et Signaux et circuits –SC-), on différencie d’une part la spécialité MD qui vise à donner une bonne connaissance scientifique de toutes les couches constitutives d’un système de télécommunication pour mettre en œuvre les systèmes futurs qui émergeront des laboratoires de recherche ou du milieu industriel et d’autre part, la spécialité SC qui assure une formation solide en traitement de signal et circuits numériques utilisés à grande échelle dans les télécommunications, l'automatisation… Cette formation est également de nature transversale au niveau des domaines d'application (biologie marine, agroalimentaire, biomédical). Il s’agit d’une demande de renouvellement dont le nom de la mention a changé : la mention actuelle Sciences et technologies des télécommunications (STT) devient Electronique, télécommunication et réseaux (ETR). Pour le reste, les modifications sont mineures et concernent quelques changements au niveau de certaines UE (UE scindées en deux, regroupement de l’anglais et vie de l’entreprise…). Ces modifications sont pertinentes et n’entraînent pas de changement notable au niveau du master ni même au niveau des spécialités.

On peut regretter que l’articulation avec la licence et la ou les écoles doctorales ne soit pas présentée. Il en est de même des partenariats avec les écoles d’ingénieurs : ENIB, ENSET, et ENSIETA.

La formation professionnelle vise clairement le bassin d’emploi régional. Au niveau recherche, au moins 50 % des étudiants poursuivent en thèse. Néanmoins, les chiffres données au niveau de la mention et des spécialités le sont « sur la base des réponses reçues ». Il faudrait ici préciser le pourcentage de réponses reçues !...

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Les enseignants-chercheurs intervenant dans ce master font partie d’unités de recherche universitaires et/ou d’écoles d’ingénieurs reconnues tant au niveau national qu’international. Ces unités sont en relation étroite avec les centres R&D de grands organismes industriels (acteurs majeurs du domaine des télécom…). L'adossement à la recherche est bon ; il est effectué au travers des partenariats académiques suivants :

• Le Laboratoire d'Electronique et des Systèmes de Télécommunication (LEST – UMR CNRS 6165).

• L'Institut Français de recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER).

• Le Centre d'Etudes Techniques Maritimes et Fluviales (CETMEF).

• Le Laboratoire de recherche en Electronique, Signal, Optronique et Télécommunications (RESO) – EA 3380 – ENIB.

• Le Laboratoire « Extraction et Exploitation de l’Information en Environnements Incertains (E3I2) –ENSIETA - EA 3876.

• Le Laboratoire TAMCIC - UMR CNRS 2872 – ENST Bretagne.

Les enseignements proposés correspondent bien aux objectifs scientifiques et pédagogiques. Ils sont de haut niveau : ceci est lié à la qualité des enseignants-chercheurs et des intervenants extérieurs. Ils sont très bien adaptés aux objectifs visés, même si parfois ils apparaissent trop tubulaires : en M1 (S7&S8), il y a une très bonne mutualisation (+ de 80 %) entre les trois spécialités: ESCo (professionnelle), MD (recherche) et SC (recherche). En revanche, la spécialité professionnelle TR ne rentre pas assez dans ce schéma (54 % en S7 et 33 % en S8). Si on regarde uniquement les UE scientifiques, ces pourcentages diminuent encore. On ne voit pas quelle passerelle peut lier ce parcours avec les trois autres. En M2, il n’y a quasiment aucune mutualisation d’UE scientifiques. A terme, cela risque d’être préjudiciable pour les spécialités à faible effectif. Pour toutes les spécialités, les unités au choix sont très peu nombreuses. Les fiches RNCP jointes en annexe font bien ressortir les contenus des diverses spécialités.

L'équipe pédagogique est solide. Selon les spécialités, elle est constituée de :

• SC = 17 enseignants dont 7 HDR.

• MD = 18 enseignants dont 11 HDR.

• ESCo = 20 enseignants dont 8 HDR.

• TR = 19 enseignants dont 9 HDR.

Les titulaires de la PEDR ne sont pas mentionnés.

La principale critique concerne les effectifs attendus : comment peut-on raisonnablement prévoir une augmentation des flux en M2 quand les données relatives au M1 montrent sur les trois dernières années une diminution significative (respectivement 90, 77 et 61 étudiants)? Par ailleurs, il manque la répartition des étudiants en provenance des licences locales en regard des licences d’autres universités. Plus généralement l’articulation avec la licence n’est pas décrite. L’ouverture internationale est en progression grâce aux échanges croissants de type Erasmus.

En conclusion, ce dossier est bien construit, correctement détaillé en ce qui concerne l’offre master.

Points forts :

• Les spécialités PRO sont en adéquation avec le milieu industriel local et s’appuient de façon pertinente sur les laboratoires de recherche.

• Réciproquement, les spécialités recherche s’adossent très nettement aux laboratoires de recherche, ce qui est un gage de qualité, mais elles permettent aussi une insertion directe dans l’entreprise à un niveau ingénieur.

• L’ouverture vers l’international est un point positif de cette mention.

• L’organisation pédagogique est bien structurée autour d’intervenants qualifiés (enseignants-chercheurs et professionnels).

Points faibles :

• Les articulations entre d’une part la licence et d’autre part les écoles doctorales ne sont pas présentées.

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• Les flux doivent être mieux précisés. Ces flux semblent être à un niveau seuil en ce qui concerne les deux spécialités recherche. Est-ce que les élèves ingénieurs suivant ces formations sont pris en compte dans les chiffres présentés ?

• Il n’y a pas de mutualisation au niveau M2 (S9) pour les quatre spécialités et elle est faible pour la spécialité TR au niveau du M1 (S7 et surtout S8), ce qui ne favorise pas l’orientation progressive…

• Les lien avec les écoles d’ingénieurs co-habilitées doit être précisé : nombres d’élèves-ingénieurs impliqués dans les deux masters recherche, intérêt pédagogique, statut, devenir des ingénieurs « master »…

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Electronique des systèmes comunicants (ESCo) (professionnelle)

Appréciation : A

Cette formation a pour vocation de répondre aux besoins de l'industrie électronique et des télécommunications. Des efforts ont été entrepris pour mieux préparer l'insertion professionnelle du jeune diplômé (citons les projets industriels – hors stages - éventuellement en collaboration avec les entreprises du secteur, la certification Alcatel-Lucent…). L'objectif est de donner une véritable "formation métier" aux étudiants.

La spécialité se "démarque" des autres formations présentes en Bretagne dans le domaine des Télécommunications par les thématiques "Systèmes communicants" et "Electronique portable". Un point original concerne également l'enseignement des systèmes de communication marine (assurés par des intervenants spécialistes de l'IFREMER par exemple).

Vis-à-vis des métiers-cible, cette formation professionnelle « ESCo » vise clairement le bassin d’emploi régional dans lequel des grands groupes industriels du domaine sont implantés. L’insertion professionnelle est bonne. Néanmoins, tout comme pour les autres spécialités, les chiffres sont donnés « sur la base des réponses reçues ». Il faudrait ici préciser quel est le pourcentage de réponses reçues.

On regrette que l’articulation avec la licence, mais également avec la ou les écoles doctorales ne soit pas présentée.

L’adossement à la recherche n’est pas dans les finalités premières de ce type de formation. Néanmoins, au vu du tableau d’insertion professionnelle présenté, certains diplômés issus de cette formation occupent des postes à finalité recherche (plus précisément R&D). Les enseignants-chercheurs intervenant dans cette spécialité font partie d’unités de recherche universitaires et/ou d’écoles d’ingénieurs reconnues tant au niveau national qu’international. Ces unités sont en relation étroite avec les centres R&D de grands organismes industriels (acteurs majeurs du domaine des télécom…). Le lien entre le milieu de la recherche appliquée et le milieu industriel est bien établi.

Le socle commun du M1 permet d’offrir aux étudiants de cette spécialité un spectre assez large, une progression raisonnable : les passerelles sont donc possibles. Les programmes des cours ont été mis à jour. De façon générale, les contenus des UE sont en adéquation avec les métiers visés par la spécialité. L'UE de préparation à la vie professionnelle, contenant l'anglais et la vie de l'entreprise, a été améliorée. L'UE DES10MAR a été scindée en deux UE, séparant ainsi l'enseignement théorique des travaux pratiques. Il faut noter que le contenu de ceux-ci est assez proche des prérogatives des entreprises régionales. Enfin, l'UE DES10CIR a été complétée par l'ajout d'une formation technologique en salle blanche.

De façon générale, les enseignements proposés correspondent bien aux objectifs scientifiques et pédagogiques. Ils sont de haut niveau, ce qui est lié à la qualité des enseignants-chercheurs et des intervenants extérieurs.

Les fiches RNCP jointes en annexe font bien ressortir les contenus des diverses spécialités.

A tous les niveaux, les structures pédagogiques sont présentes. Un seul regret : dans la liste détaillée des membres de l’équipe pédagogique, il manque une donnée concernant les titulaires de la PEDR.

Sans être trop faibles, les flux pour cette spécialité sont à surveiller, car ils se situent aux alentours de vingt étudiants. Même si ce n’est pas encore ancré dans la culture universitaire et si les difficultés restent nombreuses (taux de retour souvent faible), il faut absolument que les données relatives au devenir des étudiants de cette spécialité soient mieux renseignés. Ceci est d’autant plus nécessaire qu’il s’agit ici d’une formation à finalité professionnelle.

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Points forts :

• Cette spécialité professionnelle est en adéquation avec le milieu industriel local et s’appuie de façon pertinente sur les laboratoires de recherche.

• Il y a une très bonne mutualisation en M1 et l’orientation progressive est effective.


• La passerelle vers les spécialités recherche à l'issue du M1 est implémentée.

Points faibles :

• Les articulations entre la licence d’une part et les écoles doctorales d’autre part ne sont pas présentées.

• Il n’y a pas de mutualisation au niveau M2 (S9). Le choix d’UE est inexistant (mais ceci est en partie compensé par la bonne mutualisation en M1).

Telecommunications et réseaux (TR) (professionnelle)

Appréciation : B

Cette formation a pour vocation de répondre aux besoins de l'industrie électronique et des télécommunications. Des efforts ont été entrepris pour mieux préparer l'insertion professionnelle du jeune diplômé (citons les projets industriels – hors stages - éventuellement en collaboration avec les entreprises du secteur, la certification Alcatel-Lucent,…). L'objectif est de donner une vraie "formation métier" aux étudiants. La spécialité tire profit d'un excellent environnement régional dans le secteur des Télécommunications. Elle est cohérente par rapport au parcours L-M. Les licences permettant d'intégrer le master sont clairement indiquées, ainsi que les conditions requises. Le flux principal d'étudiants issus de la licence locale mention Electronique et télécommunications (parcours EEA et Télécom) qui permet d'intégrer le master n'est cependant pas indiqué. On regrette que l’articulation avec les Ecoles doctorales ne soit pas présentée. Même si cette spécialité ne présente qu’une seule poursuite d’étude en thèse en 2007 on ne doit pas exclure cette possibilité et ainsi il faut clairement positionner la formation master avec les ED.

L’adossement à la recherche n’est pas dans les finalités premières de ce type de formation, mais au vu du tableau d’insertion professionnelle présenté, un certain nombre de diplômés issus de cette formation occupent des postes à finalité R&D (surtout en développement).

Les enseignants-chercheurs intervenant dans ce master font partie d’unités de recherche universitaires et/ou d’écoles d’ingénieurs reconnues tant au niveau national qu’international. Ces unités sont en relation étroite avec les centres R&D de grands organismes industriels qui sont des acteurs majeurs dans le domaine des télécom, des hyperfréquences… Le lien entre le milieu de la recherche appliquée et le milieu industriel est bien établi.

Le socle commun du M1 est trop limité pour offrir aux étudiants de cette spécialité un spectre assez large, la progression est tubulaire et les passerelles sont donc quasiment impossibles. Seulement 14 ECTS (scientifiques) (10 en S7 et 4 en S8) sur 48 sont mutualisés avec les spécialités recherche. Comme pour les autres spécialités, la mutualisation M2 est inexistante. Il n’y a pas d’UE à « choix ». Le contenu des enseignements proposés correspondent bien aux objectifs scientifiques et pédagogiques. Ils sont de haut niveau ce qui est lié à la qualité des enseignants-chercheurs (adossement recherche) et des intervenants extérieurs (professionnels). Les fiches RNCP jointes en annexe font bien ressortir les contenus des diverses spécialités.

A tous les niveaux, les structures pédagogiques sont présentes. Toutefois, dans la liste détaillée des membres de l’équipe pédagogique il manque une donnée essentielle : la liste des titulaires de la PEDR.

Il n’y a a priori aucun problème au niveau des flux d’étudiants bien que la tendance soit quand même à la baisse aussi bien en M1 qu’en M2. Même si ce n’est pas encore ancré dans la culture universitaire et si les difficultés restent nombreuses (taux de retour souvent faible), il faut absolument que les données relatives au devenir des étudiants de cette spécialité soient mieux renseignés. Ceci est d’autant plus nécessaire qu’il s’agit ici d’une formation à finalité professionnelle.

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En conclusion, cette spécialité de master est homogène, mais reste trop tubulaire surtout en M1 et ce, au regard des autres spécialités. Néanmoins, elle présente du point de vue professionnel de réels atouts.

Points forts :

• Cette spécialité est en adéquation avec le milieu industriel local et s’appuie de façon pertinente sur les laboratoires de recherche.

• Le partenariat avec Alcatel-Lucent est un atout.


Points faibles :

• Les articulations entre la licence d’une part et les écoles doctorales d’autre part ne sont pas présentées.

• La mutualisation en M1 est faible et il n’y a pas de mutualisation au niveau M2 (S9).

• Le choix d’UE est inexistant.

Matériaux et dispositifs hyperfréquences pour les systèmes communicants (MD) (recherche)

Appréciation : B

Cette formation assure un enseignement de haut niveau en recherche dans l’électronique spécialisée dans les systèmes de télécommunications avec une orientation vers l’étude des matériaux et des composants hyperfréquences. La formation s'appuie sur une reconnaissance régionale, nationale et internationale de centres bretons spécialisés en électronique, télécommunications et réseaux. Elle est cohérente avec les dispositions requises pour le parcours L-M. En revanche, la compatibilité entre le parcours de deuxième année et les exigences des écoles doctorales ne sont pas soulignées. Les licences permettant d'intégrer le master sont clairement indiquées, ainsi que les conditions requises. Le flux principal d'étudiants issus de la licence locale mention Electronique et télécommunications (parcours EEA et Télécom) qui permet d'intégrer le master n'est pas indiqué.

Cette spécialité est co-habilitée avec deux écoles d’ingénieurs, mais, hormis le fait que des enseignants de ces écoles interviennent dans la formation (information trouvée en annexe), il n’y a quasiment aucun détail concernant cette collaboration. Le cursus pédagogique suivi par les élèves ingénieurs n’est pas très bien présenté et reste vague. Ces élèves entrent-ils en compte dans les flux présentés ?

Cette spécialité recherche vise principalement la poursuite d’étude (50,% des diplômés entrent en thèse) mais aussi l’emploi dans des grands groupes industriels du domaine. Néanmoins, tout comme pour les autres spécialités, les chiffres sont donnés « sur la base des réponses reçues ». Il faudrait ici préciser quel est ce pourcentage de réponses reçues.

L’adossement des enseignants-chercheurs au LEST et GET-ENSET (et dans une moindre mesure avec l’ENIB) montre le lien étroit avec la recherche. Ces laboratoires sont reconnus, tant au niveau national qu’international. De plus, ces unités sont en relation étroite avec les centres R&D de grands organismes industriels (acteurs majeurs du domaine des télécom, hyperfréquences…).

L’adossement au tissu socio-industriel ne se situe pas directement dans les objectifs d’un master à finalité recherche, mais au vu du tableau d’insertion professionnelle présenté, certains diplômés issus de cette formation occupent des postes à finalité autre que recherche. Le lien entre le milieu de la recherche appliquée et le milieu industriel est bien établi.

Concernant les cours, le socle commun du M1 permet d’offrir aux étudiants de cette spécialité un spectre assez large, une bonne progression et les passerelles sont donc possibles. La mutualisation des enseignements est

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correcte au niveau M1, mais comme pour les autres spécialités la mutualisation M2 est inexistante (sauf sur deux UE, «mutualisables» avec l’autre spécialité recherche SC, à caractère expérimental -EXP1 et EXP2 pour un total de 80 heures-, mais qui ne donnent pas droit à des crédits ECTS). Si l’intérêt pédagogique n’est pas remis en cause, on peut se poser la question concernant la certification associée.

Les contenus des enseignements proposés correspondent bien aux objectifs scientifiques et pédagogiques. Ils sont de haut niveau, ce qui est lié à la qualité des enseignants-chercheurs (adossement recherche). Ils permettent une sortie vers le monde industriel. Les fiches RNCP jointes en annexe font bien ressortir les contenus des diverses spécialités.

A tous les niveaux, les structures pédagogiques sont présentes. Toutefois, dans la liste détaillée des membres de l’équipe pédagogique, il manque une donnée concernant les titulaires de la PEDR.

Les flux varient entre 10 et 15 étudiants. Ce nombre est faible pour une spécialité, mais resterait convenable pour un parcours. Même si ce n’est pas encore ancré dans la culture universitaire et si les difficultés restent nombreuses (taux de retour souvent faible), il faut absolument que les données relatives au devenir des étudiants de cette spécialité soient mieux renseignés.

En conclusion, cette formation est en bonne adéquation avec la recherche. Le principal problème concerne les flux. Un rapprochement avec la deuxième spécialité recherche SC (le parcours étudiant est basé sur la même construction) serait une solution à envisager, elle permettrait de plus une plus forte mutualisation des deux formations.

Points forts :

• Cette spécialité recherche est en bien soutenue par le milieu de la recherche (laboratoires universitaires et d’écoles d’ingénieurs). Les débouchés industriels sont une possibilité offerte aux diplômés de cette formation.

• La mutualisation en M1 est très bonne.

• L’orientation progressive est effective.

• L’organisation pédagogique est bien structurée autour d’intervenants qualifiés (enseignants-chercheurs).

Points faibles :

• Les articulations avec la licence et les écoles doctorales ne sont pas présentées.

• Il n’y a pas de mutualisation au niveau M2 (S9).

• Le choix d’UE est quasiment inexistant ; la seule possibilité est en S9 (4 parmi 5) et le choix d’une UE appartenant à l’autre parcours recherche SC est qualifié d’exceptionnel.

• Les UE mutualisées ne sont pas créditées.

• La relation avec les écoles d’ingénieurs cohabilitées reste trop floue.

Signaux et circuits (SC) (recherche)

Appréciation : B

Cette spécialité assure une formation solide en traitement de signal et circuits numériques utilisés à grande échelle dans les télécommunications, l'automatisation… La spécialité est également de nature transversale au niveau des domaines d'application (biologie marine, agroalimentaire, biomédical). Elle propose une formation théorique de niveau élevé, couplée à un stage de recherches en laboratoire. Quatre unités "expérimentales", optionnelles, bien que ne rapportant pas d'ECTS sont proposées (le candidat se voit attribuer une certificat d'aptitude en cas de succès). On regrette que l’articulation avec la licence et la ou les écoles doctorales ne soit pas présentée Cela est d’autant plus grave qu’il s’agit d’une formation à destination recherche. Cette spécialité est co-habilitée avec deux écoles d’ingénieurs, mais, hormis le fait que des enseignants de ces écoles interviennent dans la formation (information

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trouvée en annexe), il y a quasiment aucun détail concernant cette collaboration. Le cursus pédagogique suivi par les élèves ingénieurs n’est pas très bien présenté et reste vague. Ces élèves entrent-ils en compte dans les flux présentés ?

Cette spécialité recherche vise principalement la poursuite d’étude (50 à 60 % des diplômés entrent en thèse), mais aussi l’emploi dans des grands groupes industriels du domaine. Néanmoins, tout comme pour les autres spécialités, les chiffres sont donnés « sur la base des réponses reçues ». Il faudrait ici préciser le pourcentage de réponses reçues. L’adossement des enseignants au LEST et ENSET- TAMCIC (et dans une moindre mesure avec l’ENIB et l’ENSIETA) montre le lien étroit avec la recherche. Les enseignants-chercheurs intervenant dans ce mater font partie de ces unités de recherche universitaires et/ou d’écoles d’ingénieurs qui sont reconnues tant au niveau national qu’international. Ces unités sont en relation étroite avec les centres R&D de grands organismes industriels (acteurs majeurs du domaine des télécom, hyperfréquences…).

L’adossement au tissu socio-professionnel n’est pas la motivation première d’un mater recherche, mais aux vues du tableau d’insertion professionnelle présenté, certains diplômés issus de cette formation occupent des postes à finalité autre que recherche. Le lien entre le milieu de la recherche appliquée et le milieu industriel est bien établi.

Le socle commun des cours en première année permet d’offrir aux étudiants de cette spécialité un spectre assez large, une bonne progression et les passerelles sont donc possibles. La mutualisation des enseignements est correcte au niveau M1, mais comme pour les autres spécialités la mutualisation M2 est inexistante (sauf sur deux UE, «mutualisables» avec l’autre spécialité recherche SC, à caractère expérimental -EXP1 et EXP2 pour un total de 80 heures-, mais qui ne donnent pas droit à des crédits ECTS). Si l’intérêt pédagogique n’est pas remis en cause, on peut se poser la question concernant la certification associée. Les contenus des enseignements proposés correspondent bien aux objectifs scientifiques et pédagogiques. Ils sont de haut niveau, ce qui est lié à la qualité des enseignants-chercheurs (adossement recherche). Les contenus permettent une sortie vers le monde industriel. Les fiches RNCP jointes en annexe font bien ressortir les contenus des diverses spécialités.

Les structures pédagogiques sont présentes à tous les niveaux. Toutefois, la liste détaillée des membres de l’équipe pédagogique ne distingue pas les titulaires de la PEDR.

Les flux sont d’environ 15 à 20 étudiants et restent faible pour une spécialité de master. Cette valeur serait convenable pour un parcours… Même si ce n’est pas encore ancré dans la culture universitaire et si les difficultés restent nombreuses (taux de retour souvent faible), il faut absolument que les données relatives au devenir des étudiants de cette spécialité soient mieux renseignés.

En conclusion, cette formation est homogène et en bonne adéquation avec la recherche. Le problème du nombre d’étudiant en M2 est a priori moins prononcé que pour la spécialité MD, mais il reste sujet à caution de par la diminution des effectifs globaux en entrée du M1. Un rapprochement avec la deuxième spécialité recherche MD (le parcours étudiant est basé sur la même construction) serait une solution qui pourrait être envisagée, elle permettrait une plus forte mutualisation de ces deux formations.

Points forts :

• Cette spécialité recherche est bien soutenue par le milieu de la recherche (laboratoires universitaires et d’écoles d’ingénieurs).

• Les débouchés industriels sont une possibilité supplémentaire offerte aux diplômés de cette formation.

• La mutualisation est très bonne en M1.

• La progressivité de l’orientation est effective.

• L’organisation pédagogique est bien structurée autour d’intervenants qualifiés (enseignants-chercheurs).

Points faibles :

• Les articulations avec la licence et les écoles doctorales ne sont pas présentées.

• Il n’y a pas de mutualisation au niveau du M2 (S9).

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• Le choix d’UE est quasiment inexistant ; la seule possibilité est en S9 (4 parmi 5) et le choix d’une UE appartenant à l’autre parcours recherche MD est qualifié d’exceptionnel.

• La relation avec les écoles d’ingénieurs co-habilitées reste trop floue.

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Recommandations

Sur le fond, le dossier répond aux principaux critères de qualité pour des formations master. Néanmoins, au regard de la circulaire du 12 septembre 2007, certains points d’organisation devraient être revus : il s’agit de l’adéquation du flux avec le nombre de spécialités, de la mutualisation des premiers semestres et du lien avec les écoles d’ingénieurs. Par ailleurs, la spécialité TR se démarque trop au niveau du master. Il est recommandé d’étudier la possibilité de regrouper les deux spécialités recherche (MD et SC) au sein d’une seule qui serait déclinée en deux parcours avec une mutualisation d’UE au niveau du S9 (même une faible mutualisation suffirait pour fédérer cette spécialité recherche).

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Mention : Génie mécanique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette demande de création s’inscrit dans la poursuite des formations IUP-GMP dont elle conserve le profil

général. L’objectif de cette mention, qui ne comporte qu’une seule spécialité, est de donner aux étudiants une formation de base en mécanique fortement complétée par une formation pratique aux technologies modernes de la conception et de la production mécanique. Au niveau de la seconde année, on trouve deux parcours : l’un qui favorise les métiers de la conception et l’autre orienté vers les métiers de la production.

Il s’agit d’une formation en génie mécanique qui respecte un équilibre entre les connaissances scientifiques de base, les connaissances technologiques et la découverte de l’entreprise. Les objectifs professionnels sont la formation de cadres pour bureaux d’études ; c’est une formation essentiellement professionnelle.

La croissance de l’effectif annoncé de 25 à 35 étudiants par an pour suivre cette formation, en augmentation par rapport à l’ancien effectif qui était de 20 étudiants, n’est pas justifiée.

La justification de cette demande n’est pas suffisamment détaillée : il est difficile de saisir le schéma complet dans lequel s’inscrit cette formation dans le cadre du LMD en mécanique brestois. Par ailleurs, cette formation semble isolée sur le site avec un adossement scientifique qui paraît insuffisant. En effet, l’équipe pédagogique est essentiellement composée de technologues et laisse une place importante à des PRCE et des PRAG avec un seul Professeur des universités de 60ème section.

Point fort :

• Formation de base en génie mécanique semblant répondre à une bonne implantation locale.

Points faibles :

• Formation manquant de lisibilté nationale et semblant isolée sur le plan local.

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• L’équipe pédagogique semble assez faible pour répondre aux attentes d’un diplôme de master.

• Le suivi de l’insertion professionnelle est faible.

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Recommandations

• La politique de stage et l’international sont à préciser.

• Un meilleur positionnement au sein de l’université et notamment avec le master Sciences de la mer et du littoral est souhaitable.

• L’adossement scientifique est à préciser.

• Le suivi de l’insertion professionnelle est à améliorer.

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Domaine : Sciences Technologie Santé

Mention : Aménagement, Urbanisme, Développement, Environnement

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Ce master propose d’accueillir une quarantaine d’étudiants dans une formation généraliste aux métiers de

l’aménagement, de l’urbanisme et de l’environnement (études, maîtrise d’ouvrage, gestion de services), autour de deux spécialités : Aménagement et environnement, Urbanisme et développement. L’organisation est solide, les enseignements de M1 sont largement mutualisés.

La formation s’appuie sur une équipe de recherche reconnue, l’Institut de Géoarchitecture (EA 2219), et complète sa perspective pluridisciplinaire par l’adossement simultané à la Fédération de recherche des Sciences et Techniques et à la Fédération de recherche des Sciences humaines et sociales que vient de créer l’Université de Bretagne Occidentale.

La formation s’appuie sur une expérience de plusieurs décennies et est reconnue par le milieu académique et professionnel, en France (Association pour la Promotion de l'Enseignement et de la Recherche en Aménagement et en Urbanisme (APRAU) et en Europe (Association of European School of Planning (AESOP)).

Points forts :

• La compétence de l’équipe est très bien reconnue.

• Le cursus est cohérent.

• L’insertion de la formation dans les milieux professionnels est très bonne, ce qui s’explique à la fois par l’anciennenté de la formation (depuis 1986) et par son adossement à un laboratoire bien établi.

• Les débouchés professionnels sont assez nombreux et variés et le suivi des étudiants semble très bien assuré.

Points faibles :

• L’apport des réseaux internationaux à la formation est peu précisé

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Aménagment et environnement

Appréciation : A

Points forts :

• Une formation à visée professionnelle.

• Le cursus est cohérent, en partie mutualisé avec la spécialité d’urbanisme, et comporte en particulier une bonne sensibilisation aux nouvelles règlementations de l’environnement, ainsi qu’une intervention bien ciblée de professionnels.

• Une bonne insertion des diplômés dans les collectivités territoriales.

Points faibles :

• Les flux sont en légère diminution depuis 3 ans.

• L’insertion professionnelle des étudiants est un peu plus difficile.

Urbanisme et développement

Appréciation : A

Points forts :

• Une formation à visée principalement professionnelle en urbanisme labellisée par l’APERAU (ce qui constitue une garantie pour les professionnels).

• Une excellente insertion professionnelle des étudiants.

• Des débouchés partagés entre public et privé.

• Un flux en croissance régulière.

Points faibles :

• L’appel aux expériences étrangères pourrait être intégré plus explicitement dans le cursus

Programmation, conception et gestion des aménagements littoraux et portuaires

Le dossier n’a pas été déposé pour cette spécialité.

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Mention : Physique

Avis Aeres



Cette mention ne comporte qu’une spécialité, à savoir : Capteurs-optique laser-physique des matériaux et des milieux complexes.

Ce master couvre une chaîne complète et cohérente de l'amont à l'aval : connaissance des matériaux et de leur propriétés physiques, mise en oeuvre des capteurs et de l'instrumentation et ingénierie de la mesure (choix des principes physiques, mise en oeuvre de la chaîne de mesure et traitement des données).

Cette mention est la fusion entre un master professionnel et un master recherche. Il n'y a malheureusement aucune information sur la cohérence des parcours ni par rapport à la Licence ni par rapport aux Ecoles doctorales. Le master offre la possibilité de suivre des UE en médecine, biologie et santé par mutualisation avec un autre master (PMMC), ce qui constitue une ouverture intéressante.

Une bonne partie des diplômés poursuivent par une thèse dans les laboratoires de la région. L’adossement à la recherche est bon : deux laboratoires locaux sont impliqués (le Laboratoire de Magnétisme de Bretagne et le Laboratoire de Spectrométrie et Optique Laser). Une grande partie des enseignants vient de ces deux laboratoires locaux avec des thèmes de recherche globalement en phase avec les cours donnés au master pour la partie "physique". On note, de plus, des collaborations avec l'ENST et l'ENIB, ainsi qu’avec les Universités de Nantes et de Rennes.

Les professionnels impliqués (en M2) viennent de l'environnement proche (Brest). Quatre intervenants extérieurs participent au M2 et assurent 38 % des cours en deuxième année. Une liste de partenaires est donnée, mais leur rôle n'est pas clairement précisé. Il n'y a pas de lettres d'intérêt.

La fusion du master recherche (Physique des matériaux et optique laser) et du master professionnel (Physique des capteurs et instrumentation) est tout à fait judicieuse au niveau pédagogique. L’organisation est simple, car il s'agit d'un master "monolithique" avec une seule spécialité. Il apparaît un bon équilibre entre les parties physiques

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"amont", et les aspects plus ingénieurs "mise en oeuvre des capteurs", informatique, traitement du signal au sens large.

Si les liens avec l’environnement socio-professionnel sont réels, la formation au monde professionnel est complètement négligée (ou pour le moins, très mal présentée). L'aspect "PVP" (préparation à la vie professionnelle: anglais, communication, entreprise) est complètement négligé : pas de programme, pas de volume horaire détaillé, pas de niveau exigé, pas d'évaluation.

Les options bénéficient d’un volume horaire qui augmente progressivement sur les quatre semestres M1-M2. La part de ces enseignements est raisonnable (22 % des cours en M1, 38 % en M2) avec des possibilités de cours en physique ou en sciences de l'ingénieur et également une ouverture vers les applications bio-médicales.

Les contenus sont en bon accord avec les objectifs fixés, on ne relève pas de "failles" dans les notions dispensées. Le volume horaire académique est important, ce qui est très appréciable. (700h en M1 et 500h en M2). Il faut signaler que la proportion de travaux pratiques est assez faible pour des matières fortement connectées à l'expérimentation (13 % seulement du volume horaire d'enseignement). Certaines matières n'ont pas de travaux pratiques alors que c'est essentiel : Informatique (DPH8-INF) et Mesures temps réel (DPH9-MTR).

On note enfin une anomalie : le titre du master est "Capteur-optique laser- physique des matériaux et des milieux complexes", alors qu’aucun cours ne fait explicitement mention du laser et de ses propriétés. Ce titre semble issu du laboratoire associé (Laboratoire de Spectrométrie et Optique Laser). Il faudrait soit décrire plus les programmes d'enseignement, soit ajouter une formation spécifique aux lasers, soit changer le titre du master.

L'équipe pédagogique est composée d'enseignants-chercheurs (55 % MCF, 45 % Pr) provenant des 28e et 30e sections. Il est dommage que le dossier ne donne pas les noms des enseignants pour chaque cours. La partie ingénierie (capteurs et systèmes temps réel) est faite par des enseignants extérieurs, ce qui donne un peu d'ouverture.

Les flux sont de 25 étudiants par an. C'est effectivement le chiffre atteint par les effectifs totaux des deux masters recherche et professionnel pour la promotion 2007. En revanche, les promotions 2005 et 2006 ont des effectifs totaux plus faibles (18 et 24). Les effectifs des étudiants n'étant pas globalement à la hausse, il est fort possible que la cible de 25 étudiants par an ne soit pas atteinte dans les années futures. Les modalités de recrutement sont classiques avec une sélection des dossiers en M1 et M2. Il n’y a pas d'information sur la provenance des étudiants.

Le bilan sur le devenir des étudiants est incomplet sur les deux dernières promotions : les chiffres fournis ne sont pas toujours cohérents. Les débouchés affichés sont en très grande partie la poursuite en thèse : environ 40 % des effectifs totaux (50 % sur la promotion 2007). L’insertion professionnelle directement après le master est très variable, la durée de recherche d'emploi varie de 1 à 11 mois suivant les cas. Le niveau d'embauche n'est pas toujours le niveau "ingénieur" : sur la promotion 2005, trois diplômés sur les huit directement embauchés ont un emploi de technicien. Sur les deux dernières promotions, il y a très peu d'embauches (trois répertoriées) et beaucoup de diplômés sont encore en recherche d'emploi (24 % promo 2006 et 16 % promo 2007).

En ce qui concerne l’ouverture internationale, il est fait mention d'un double diplôme avec l'Université Saint Joseph à Beyrouth (Liban) mis en place pour l’actuel master professionnel. Rien n'est dit sur ce que va devenir ce double diplôme avec ce nouveau master. Les flux sur ce double diplôme ne sont pas signalés.

En conclusion, ce master est une formation solide qui répond à un besoin local de formation en physique. Il présente des faiblesses sur les relations avec le monde professionnel. De façon générale, ce dossier manque de précisions sur un nombre de points importants.

Point fort :

• Ce master constitue une solide formation (tant par le volume horaire que par les thèmes abordés) en physique et en sciences de l'ingénieur.

Points faibles :

Sur les relations avec le monde professionnel :

• La formation professionnelle et la pratique de l'anglais sont complétement négligées : les thèmes sont flous sans exigence pédagogique affichée.

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• Il n’y a pas dans le dossier de preuve de la participation active d'industriels à la formation (pas de lettre de soutien par exemple).

• On note peu d'insertions dans le monde professionnel.

• Le bilan est incomplet (sur 2006 et 2007).

Sur les relations avec le monde universitaire :

• Il n’y a aucune mention de la connection avec les licences et les écoles doctorales (cohérence LMD, cohérence des flux).

• Il n’y a pas de co-habilitation.

• Le rôle des partenaires extérieurs à l'UBO n'est pas décrit.

Sur les relations internationales :

• La modalité du partenariat avec l'Université St Joseph de Beyrouth (Liban) n'est pas décrite.

Sur la gouvernance :

• Pas de responsable du M2 mentionné (ligne vide).

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Mention : Génie des systèmes industriels

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Ce master professionnel, créé en 2004, fait suite à une maîtrise IUP. Constitué d’une spécialité unique

« Innovation en industries alimentaires », il a vocation à se positionner au mieux dans le tissu socio-économique local et à offrir une formation professionnelle dans un contexte industriel favorable. Malgré cette transformation en master professionnel, le terme IUP est encore maladroitement utilisé à plusieurs reprises dans le dossier et l’appui sur les laboratoires de recherche reste faible.

Il est dommage que cette formation, bien qu’elle ait montrée sa pertinence en termes de flux, de placement des étudiants et de liens forts avec le secteur industriel, soit constituée en une formation tubulaire sans aucune mutualisation avec des formations du domaine. Il existe pourtant à l’Université Rennes 1 une formation très voisine. La présentation d’une offre mutualisée entre les deux établissements, à l’instar de ce qui s’est fait pour d’autres mentions, aurait sans doute permis une bonne synergie.

Malgré ces critiques, l’avis est néanmoins favorable, principalement sur la base du bilan du contrat précédent qui montre des flux d’étudiants et des taux de placements de diplômés très satisfaisants.

Points forts :

• L’offre de formation est lisible.

• Un projet pédagogique original adapté au marché du travail.

• Des flux d’étudiants et un bilan des 4 dernières années très satisfaisants.

• Des liens forts et historiques avec les secteurs industriels concernés.

• Des flux et des taux de placement en secteur industriel très satisfaisants.

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Points faibles :

• L’adossement à la recherche reste faible pour un objectif de formation de cadres Recherche et Développement.

• Une formation relativement tubulaire avec très peu de choix optionnels.

• L’équipe pédagogique est exclusivement universitaire (aucun chercheur, aucun professionnel).

• Aucun partenariat sur le plan international.

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Innovation en industries alimentaires

Appréciation : B


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Recommandations

• Une mutualisation avec l’offre de Rennes 1 permettrait une co-habilitation et un adossement à la recherche renforcé.

• L’ouverture internationale mériterait d’être développée.

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Établissement : BREST


Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Langues et communication

Avis Aeres



L’avis est favorable pour ce master professionnel qui articule deux spécialités prolongeant une formation linguistique de type LEA qui s’inscrit dans une offre de formation nationale déjà très riche dans ce domaine. Dans ce contexte, les arguments avancés pour le renouvellement de l’habilitation sont convaincants : il s’agit, selon le dossier, de la seule formation de ce type dans l’Ouest breton qui a toute sa justification par rapport au milieu socio-économique régional – riche tissu associatif en Bretagne (pour le parcours « Management des projets multilingues » et tissu industriel et commercial local très tourné vers l’export (pour les deux parcours). Les statistiques relatives à l’insertion professionnelle effective sont en train de se mettre en place mais les liens avec le monde professionnel national laissent à penser qu’il s’agit d’une formation qui doit être maintenue et encouragée. La formation accueille d’ores et déjà de nombreux étudiants originaires d’autres régions de France mais aussi de l’étranger.

L’objectif est avant tout, la préparation à la vie professionnelle en mettant les étudiants en situation. En ce sens, les objectifs professionnels ciblés sont bien identifiés et les effectifs attendus, conséquents. L’architecture des cursus est cohérente, organisée autour d’un socle pédagogique commun de M1, puis une spécialisation progressive. La part importante du versant professionnalisant est en bonne adéquation avec les objectifs, les contenus d’enseignement variés et conduits par un grand nombre d’intervenants professionnels.

Certains éléments du dossier apparaissent moins solides et pourront faire l’objet des développements futurs de la formation. L’ouverture internationale est encore peu lisible : des échanges sont en place, mais pas de cursus intégré ou de conventions avec des universités étrangères. La mise en place de procédures d’évaluation et de suivi des échanges serait nécessaire. Peu de lisibilité également pour les partenariats industriels ou socio-économiques.

La responsabilité du diplôme est également peu lisible (3 noms correspondant aux 3 responsables M1 et spécialités). L’équipe pédagogique universitaire est très largement soutenue par des professionnels de qualité qui interviennent dans les deux spécialités, mais les publications de l’équipe pédagogique sont en nombre réduit et de diffusion relativement limitée. L’adossement à l’EA est mentionnée mais la nature du lien n’est pas précisée. La spécialité Management des Projets Multilingues ne paraît pas bénéficier d’une équipe de recherche reconnue.

2

Points forts :

• Cohérence pédagogique de la formation préparant de manière efficace à l’insertion professionnelle. Autonomie et esprit d’initiative développés par les approches et méthodes d’enseignement.

• Une certaine ouverture internationale, essentiellement européenne et sous forme d’échanges (conférenciers et étudiants).

Points faibles :

• Dimension internationale peu lisible et insuffisamment développée. Echanges et partenariats à promouvoir.

• Peu de suivi et bilans (offres de stage, insertion des diplômés).

• L’encadrement scientifique n’a pas une envergure internationale, l’équipe pédagogique universitaire n’étant pas entièrement structurée sur le plan de la recherche.

3


Management de projets multilingues

Appréciation : B

Avis favorable. Il s’agit d’une demande de renouvellement d’une spécialité de master anciennement intitulée « Communication et Négociations Multilingues et Gestion de Projet ». Le changement améliore sensiblement l’affichage de ce master qui reflète bien le contenu de la formation, très axé sur la réalité professionnelle. Il s’agit d’une formation complète qui consolide ou procure une large palette de compétences d’ordres linguistique, technique, économique, pertinentes pour un secteur d’activités en pleine expansion où la concurrence est intense.

La formation pédagogique est solide et cohérente en fonction de la spécialisation, la visée professionnelle bien dessinée et justifiée, la demande étudiante forte. La formation bénéficie d’un bon positionnement dans le contexte local et régional. La présence de nombreux professionnels dans l’équipe pédagogique garantit encore l’ancrage dans le tissu économique de la région et le système de stages repose sur un partenariat de qualité avec le monde professionnel, entreprises et organismes. Le réseau des entreprises mentionné manque cependant de lisibilité. Les liens pédagogiques sont par ailleurs également riches avec plusieurs formations de droit, économie et commerce.

L’analyse des flux et du bilan est imprécise (statistiques en cours d’établissement) même si on note des effectifs importants et un taux maximal de poursuite de M1 en M2. Le suivi de cette question sera à mettre en place sur la période quadriennale à venir.

L’ouverture internationale est constituée principalement d’échanges de conférenciers et étudiants : il faudrait promouvoir des programmes de cursus intégré et diplômes communs, pour cette formation à vocation internationale.

L’aspect formation à la recherche est également à promouvoir. Les problématiques « Transculturalité et Translittérarité » abordés par certains enseignants-chercheurs dans leurs publications seraient à explorer. L’équipe pédagogique n’a pas ou ne met pas en avant d’équipe de recherche de rattachement reconnue par le Ministère. L’équipe pédagogique est pour moitié composée de professionnels intervenant sur tous les aspects de la formation, ce qui est un atout pour la visée professionnalisante. Elle comporte en revanche relativement peu de chercheurs publiants même si les publications sont dans les domaines en cohérence avec la spécialité (droit, interculturalité, traduction).

Points forts :

• Autonomie et esprit d’initiative développés par les approches et méthodes d’enseignement.

• Organisation pédagogique cohérente avec un encadrement pertinent composé de nombreux professionnels ; projets tutorés avec des réalisations ambitieuses.

Points faibles :

• La mise en place de procédures d’évaluation et de suivi des échanges serait nécessaire.

• Il s’agit d’un master très axé sur la réalité professionnelle et les techniques d’élaboration de projets, qui gagnerait à intégrer une dimension scientifique plus prononcée tournée, selon les spécialités des enseignants, vers la connaissance de la culture, de l’économie ou des pratiques de la communication de l’espace européen.

• L’ouverture internationale, l’adossement à la recherche et l’insertion professionnelle seraient à optimiser.

4

Rédacteur/traducteur

Appréciation : B

L’avis global est favorable, sous réserve de l’apport d’un complément d’information sur les points précisés ci-dessous. Cette formation monolingue (anglais) a sa spécificité - la composante de linguistique théorique (linguistique systémique fonctionnelle) - et elle touche un public élargi au-delà du secteur LEA (LVE1/LVE2) habituellement visé par les formations professionnelles de traducteurs spécialisées. Cependant, dans un environnement concurrentiel très intense, il n’est pas assuré que cette spécialité « rédacteur-traducteur » puisse s’imposer dans sa forme actuelle, et un complément d’information est demandé pour l’approbation finale de sa reconduction : des éléments sur les inscriptions enregistrées au cours des années passées, attestant du succès de la formation, et des pièces permettant mieux d’apprécier la qualité scientifique des enseignements dispensés doivent être joints au dossier.

Les arguments de justification sont par eux-mêmes convaincants. La formation, créée en 2002, répond à une forte demande pour ce type de profils dans la région bretonne. L’ouverture sur les licences anglophones autres que LEA est un atout pour l’implantation de la formation dans le contexte de l’offre universitaire globale de la région mais aussi, une limite. Une option complète (LV2, pas seulement au niveau du stage) pourrait être envisagée.

L’implantation professionnelle et internationale comporte d’ores et déjà des éléments solides mais peut être optimisée : la possibilité d’équivalences avec des universités étrangères est à l’état de projet ; des conventions interuniversitaires et cursus intégrés peuvent être développés ; les stages à l’étranger devraient pouvoir impliquer une plus grande proportion des étudiants. Les partenariats professionnels peuvent également être systématisés (conventions).

L’organisation pédagogique ne se présente pas d’une manière très lisible (répartition en semestres, nombres d’heures), la dimension théorique semble déconnectée de la mise en pratique et de la professionnalisation. La formation rencontre un succès évident en termes de flux, y compris au-delà de la région immédiate, mais l’évaluation du bilan, incomplet, est difficile (peu de chiffres et statistiques fournis sur la période écoulée, pas de précision sur la nature des emplois occupés).

Les objectifs et les contenus pédagogiques semblent globalement en cohérence avec la visée, riches et pointus à la fois, bien que l’adéquation de la composante théorique, très présente dans le cursus, paraisse problématique à ce niveau également. Autre point qui soulève une question : la « troisième langue » (LVE2) n’est possible que dans le cadre du stage, ce qui peut paraître limitatif.

L’aspect formation à la recherche a été intégré. Mais si l’adossement à une EA (ERLA) est mentionné, le lien à la recherche paraît ténu actuellement. L’équipe pédagogique fait intervenir une bonne proportion de professionnels choisis en cohérence avec les objectifs, mais le dossier donne peu de détails sur la responsabilité de chacun dans les enseignements. Une dynamique certaine est présente dans les publications, et en bonne adéquation avec les visées pédagogiques ; elle peut être développée et renforcée, vers une meilleure proportion de publiants dans l’équipe.

Points forts :

• Formation monolingue approfondie dans le domaine de la traduction professionnelle, propice à une spécialisation effective et au développement de la recherche.

• La visée scientifique du master qui intègre une composante linguistique forte.

• Présence de professionnels assurant plus de la moitié des enseignements.

Points faibles :

• Débouchés professionnels encore peu lisibles, absence d’éléments précis sur l’insertion professionnelle des diplômés.

• Une organisation pédagogique pas très claire, ne faisant pas apparaître nettement l’implication de l’équipe pédagogique universitaire et les modalités d’apprentissage. Formation théorique sans lien étroit avec le cursus suivi en année de M1 (étudiants issus de formations type LEA et LCE Anglais). L'absence de fiches d'enseignement dans le dossier ne permet pas d'apprécier la valeur scientifique de ces derniers.

• La dimension internationale n’est pas mise en valeur.

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Recommandations

• Concernant la mention dans son ensemble : développer le suivi de l’insertion des diplômés ; mettre en place des procédures d’évaluation et de suivi des échanges internationaux ; promouvoir la recherche en synergie avec les domaines d’application et composantes linguistiques et culturelles du diplôme.

• Spécialité « Management des projets multilingues » : optimiser l’ouverture internationale et l’insertion professionnelle. Promouvoir l’aspect formation à la recherche et consolider l’adossement recherche. Les problématiques « Transculturalité et Translittérarité » abordées par certains enseignants-chercheurs dans leurs publications seraient à explorer.

• Spécialité « Rédacteur/traducteur » : fournir les éléments nécessaires pour compléter le dossier (détails mentionnés dans l’appréciation par spécialité) ; envisager la mise en place d’un parcours LVE2 ; optimiser la professionnalisation et l’internationalisation ; développer le potentiel scientifique.

6





Mention : Mathématiques et applications

Avis Aeres



Le master Mathématiques et applications comprend deux spécialités :

• Une spécialité Mathématiques, destinée aux étudiants désirant poursuivre leur cursus dans le recherche ou l'enseignement.

• Une spécialité Actuariat, proposée par l’EURIA, à vocation professionnelle, dans le domaine des métiers de l'actuariat et de la finance.

Le master est co-habilité avec Rennes 1 (établissement principal) et l'ENS Cachan (antenne Bretagne) pour le M2 recherche de mathématiques, et avec l’ENST pour la spécialité Actuariat.

Le M1 est ouvert aux titulaires d'une licence de mathématiques ou MASS pour l'Actuariat.

Il existe une possibilité de rejoindre la spécialité Actuariat en M2 après un M1 dans la spécialité Mathématiques.

Le M1 de la spécialité Mathématiques, localisé à Brest prépare aux filières professionnelles comme les concours d’enseignement (avec une préparation à l’agrégation dispensée à Brest), l'actuariat à Brest et les autres filières professionnelles de Rennes 1, ainsi qu’à la spécialité recherche cohabilitée avec Rennes 1. Le M1-M2 de la spécialité Actuariat prépare aux métiers de l'actuariat. Les deux spécialités fonctionnent en parallèle.

Les flux attendus sont bons : de 40 à 50 étudiants en M1, une vingtaine en M2 Actuariat et très peu en M2 recherche à Brest.

1

L'adossement à la recherche est réel dans la spécialité Mathématiques mais logiquement plus ténu et difficile à apprécier dans la spécialité Actuariat.

Points forts :

• Justification d'une telle offre de formation par la demande locale.

• Flux raisonnables.

• Bon adossement à la recherche pour la partie Mathématiques.

Points faibles :

• La spécialité Actuariat semble isolée des grands centres d’activité dans les domaines de l’assurance et de la finance.

• Ouverture internationale légère.

En conclusion, le contexte est favorable à la présence de la mention Mathématiques et applications à Brest. Le M1 de mathématiques se justifie à Brest pour répondre à la demande locale. Le M1-M2 de la spécialité Actuariat est le seul du grand ouest.

2


Actuariat

Appréciation : B

En co-habilitation avec l'ENST Bretagne, cette spécialité est proposée à l’EURIA, institut qui dépend de la présidence de l’UBO, et constitue la 2ème et 3ème année de cette formation. Le dossier ne permet pas d’apprécier correctement l’apport de la co-habilitation avec l’ENST.

Le but de cette spécialité est de former des actuaires, dans le contexte d'un marché des actuaires effectivement très porteur actuellement. Cependant, la qualité des débouchés est fortement liée à celle de la formation dispensée et à l’aptitude des diplômés à satisfaire aux exigences de la profession. Or, les programmes sont trop sommairement décrits. Il apparaît également un ensemble de lacunes par rapport à la formation courante d’un actuaire.

La spécialité n’offre pas d’option, mais cela peut se concevoir. Il n’y a pas de tronc commun en M1 avec l’autre spécialité, ce qui participe d’une certaine logique compte tenu des différences de finalité. La passerelle annoncée entre le M1 Mathématiques et le M2 de cette spécialité semble surprenante du point de vue pédagogique : un tel parcours conduirait à une formation en actuariat trop limitée.

Le flux espéré est de 25 étudiants environ, ce qui est raisonnable dans le contexte, le flux actuel étant de l’ordre d’une quinzaine, d’après les données du dossier. Les débouchés sont actuellement garantis (100 % des diplômés trouvent rapidement un emploi) compte tenu de la pénurie observée d’actuaires en France. Le devenir des étudiants semble assuré, mais le dossier ne permet pas d’apprécier la qualité et le niveau des emplois obtenus par les diplômés.

La spécialité n’est pas adossée directement à un laboratoire dont la vocation est la recherche dans le domaine de l’actuariat ou de la finance. Le lien avec l’UMR 6205 n’apparaît pas clairement.

Points forts :

• Bons débouchés professionnels (finance, assurance).

• Co-habilitation avec l’ENST (mais le rôle de cette dernière est mal renseignée).

• Présence d’actuaires parmi les intervenants extérieurs.

Points faibles :

• Dossier insuffisant dans la description des programmes et des intervenants.

• Pas de laboratoire de recherche spécialisé venant en appui de la formation.

• Eloignement des grands centres d’affaires.

• Possibles lacunes dans le contenu.

En conclusion, la spécialité actuariat est la seule du grand ouest. Cette spécialité apparaît néanmoins très isolée des grands centres d’activité dans les domaines de l’assurance et de la finance. L’argument régional pour justifier cette formation à Brest semble un peu insuffisant dans la mesure où les débouchés sont dans les grandes métropoles financières.

Le dossier de cette spécialité mériterait d’être revu et précisé. Les programmes d’enseignement des UE devraient être complétés de façon à correspondre aux critères reconnus par la profession.

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Mathématiques

Appréciation : A

Cette formation est co-habilitée avec Rennes 1 et l’ENS Cachan avec la spécialité correspondante de Rennes 1 pour le M2 recherche et en association avec l'INSA de Rennes.

Cette spécialité a pour vocation de donner une formation approfondie en mathématiques permettant d’aborder la recherche et les concours d'enseignement (agrégation ou CAPES avec une préparation à Brest), tout en permettant une réorientation en M2 professionnel.

Seul le M1 se déroule à Brest, le M2 recherche se déroule à Rennes (cf. rapport correspondant). Le M2 se décline en trois parcours : Algèbre-géométrie, Analyse et applications et Probabilités–statistiques.

Les flux sont de vingt-deux en M1 dont deux en formation continue, et six en M2 recherche à Rennes, en cohérence avec les informations du dossier sur la poursuite d’études. Il serait opportun de savoir combien d’étudiants reviennent faire une thèse à Brest.

L'adossement à la recherche (l'UMR 6025) est important et de qualité.

Points forts :

• Adossement à la recherche de qualité.

• Passerelle en M2 vers un parcours professionnel.

Point faible :

• Dossier insuffisamment renseigné tant sur les programmes des UE que sur le rôle respectif des enseignants-chercheurs.

En conclusion, la présence de la spécialité Mathématiques est justifiée en M1 à Brest. Elle permet aux étudiants attirés par les mathématiques de trouver sur place un enseignement adapté à leur vocation. La co-habilitation avec Rennes1 garantit des débouchés aux étudiants souhaitant poursuivre en M2 à caractère professionnel ou recherche.

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Recommandations

La spécialité Mathématiques doit exister afin de permettre aux étudiants attirés par les mathématiques de trouver sur place un enseignement adapté à leur vocation.

Il semble plus difficile d’organiser une formation à l’actuariat, sans laboratoire d’appui et avec peu de personnels universitaires permanents spécialisés dans le domaine de l’actuariat.

Concernant l'actuariat, la reconnaissance de la formation par l’organisme professionnel (Institut des Actuaires) dépend de la qualité de la formation. Pour que cette reconnaissance ne puisse pas être remise en cause, il conviendrait qu’aucune lacune ne puisse être relevée sur le programme des enseignements et leur correspondance avec le core syllabus des actuaires européens.

5




Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Arts, lettres, civilisations

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Ce master regroupe plusieurs spécialités dans le domaine ALL (deux recherche et trois professionnelles) et

offre donc aux étudiants une large palette de débouchés : recherche et enseignement, métiers de la culture et du livre, spectacle vivant.

La formation rassemble en 2008, 160 à 200 étudiants en M1 et 140 en M2, mais les flux ne sont pas indiqués pour les années antérieures. Après un socle commun en M1, cinq spécialités s’offrent aux étudiants, chacune ayant sa propre structure. La méthodologie est interdisciplinaire et des cours sont mutualisés. La quantité des heures de cours paraît un peu réduite mais le volume horaire des stages est conséquent dans les filières professionnelles. On pourrait imaginer un renfort en matière de recherche documentaire et d’outils informatiques.

L’équipe des enseignants-chercheurs est fournie et l’adossement à la recherche passe par quatre équipes anciennes.

L’ensemble paraît cohérent malgré des réserves sur certaines spécialités.

Points forts :

• Bonne architecture d’ensemble des spécialités et parcours.

• La cohérence LMD est assurée.

• Originalité et solidité des parcours professionnels.

• L’adossement à la recherche est satisfaisant (avec quelques réserves pour la mention FLE).

2

Points faibles :

• Des précisions sur les flux auraient été souhaitables.

• Les quantités horaires paraissent faibles.

• Les contacts avec l’étranger et les universités partenaires ne sont pas précisés.

3


Texte, image et représentations

Appréciation : B

La spécialité “Texte, Image et représentation” correspond à un M2 qui pourrait être renouvelé avec des modifications mineures. L’organisation interne se décompose en trois “branches” de quatre modules (littérature française et générale, linguistique des textes et études culturelles) à quoi s’ajoutent deux modules choisis dans un autre parcours ou autre master.

La formation affiche comme objectif, l’ouverture culturelle dans une optique d’autonomie des étudiants. Elle présente peu d’originalité et n’a pas de spécificité régionale (les cultures bretonnes et celtiques sont mentionnées sans correspondre au moindre enseignement). La dimension internationale est faible. L’adossement à quatre équipes de recherche est satisfaisant mais deux seulement sont en rapport direct avec le contenu du master.

L’ensemble ne paraît pas offrir une cohérence forte. Des compétences sont réunies, mais sans synergie active. Les objectifs restent généraux et l’on constate des écarts entre le projet général et le détail des contenus : insuffisance nette en matière d’étude de l’image, par exemple, ou sur la dimension européenne et internationale de la formation. On se demande, par ailleurs, comment un mémoire peut se présenter à la fois comme une “introduction à la thèse” et une “initiation à diverses prises de responsabilité et décision”. Il paraît excessif que l’admissibilité ou l’admission à l’agrégation dispense l’étudiant de tout enseignement spécifique, que devient alors le désir affiché de former à la rédaction en anglais ? La participation des étudiants aux activités des équipes de recherche n’est pas claire (obligatoire ou conseillée ?).

Il nous semble opportun de revoir deux parcours : Littérature française et générale et Linguistique des textes.

Point fort :

• Le parcours “Etudes culturelles” est recevable car il offre une cohérence interne et correspond au projet global du master.

Points faibles :

• La cohérence d’ensemble de la spécialité n’apparaît pas.

• Des insuffisances dans les contenus par rapport aux ambitions affichées : l’étude de l’image est cantonnée dans le parcours “études culturelles” et un module de littérature ; une orientation claire vers la littérature comparée eût été souhaitable.

• L’évaluation, toute en examen, paraît lourde.

• Peu d’informations sur le rôle que jouent les enseignants étrangers.

• Précisions très succinctes quant aux flux étudiants.

• Les débouchés mentionnés ne correspondent pas au contenu des parcours.

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Management du spectacle vivant

Appréciation : A

La spécialité “Management du spectacle vivant” a une finalité professionnelle. Elle repose sur une expérience ancienne. Elle forme aux métiers de secrétaire ou directeur d’institutions culturelles. L’enseignement porte sur la création contemporaine, le monde des spectacles, l’environnement culturel et l’organisation et la gestion des spectacles. Il est organisé de façon cohérente. Les taux d’insertion professionnelle sont excellents car les liens sont forts avec le milieu professionnel.

L’équipe pédagogique est constituée d’enseignants-chercheurs et de professionnels confirmés. La recherche se fait en partenariat avec Rennes 2.

Ce projet offre toute satisfaction.

Points forts :

• Remarquable organisation de la formation, variée et cohérente.

• L’équipe pédagogique est de qualité et diversifiée (universitaires et professionnels).

• L’adossement à la recherche est satisfaisant (partenariat avec Rennes 2).

• Articulation réelle entre le monde de la recherche et celui des entreprises.

• Bon taux d’insertion dans le monde professionnel.

Point faible :

• Des informations manquent concernant les flux par exemple.

Métiers du livre, de l’édition, assistanat de l’édition

Appréciation : B

La spécialité “Métiers du livre” a pour objectif de former des spécialistes ayant une compétence en langue et culture françaises, techniques de l’édition et communication (y compris en langue étrangère). La présence de nombreuses maisons d’édition dans la région semble offrir un contexte favorable mais le taux d’insertion professionnelle reste incertain.

La formation est fort intéressante mais devrait être davantage tournée vers le monde professionnel. Le M1 est généraliste et le M2 a plus une vocation professionnalisante que réellement professionnelle. Peu de cours sont spécifiques concernant, par exemple, les politiques culturelles, l’économie du livre, la gestion et le marketing, la conception et la mise en place de projets. Le M2 n’offre en fait qu’une vue générale sur les métiers du livre. La spécificité repose surtout sur les intervenants extérieurs et le stage et les volumes horaires attribués aux divers aspects de la profession sont donc réduits. Les objectifs proposés semblent excessifs par rapport aux contenus de la formation.

Points forts :

• Cette spécialité offre des débouchés professionnels à des étudiants de lettres et langues.

• La formation en culture générale et littérature est riche.

• L’adossement à la recherche est correct.

• Le contexte local est favorable.

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Points faibles :

• Les enseignements ne sont pas toujours en adéquation avec les objectifs professionnels affichés.

• L’équipe des enseignants-chercheurs est trop peu impliquée dans cette spécialité.

• Des informations manquent concernant les flux par exemple.

Français langue étrangère

Appréciation : A

Cette formation offre des débouchés professionnels à des étudiants issus d’un M1 littéraire. Elle vise à donner les outils linguistiques permettant l’enseignement du FLE et comprend un stage de 2 mois à l’étranger. Elle s’adresse également aux étudiants étrangers qui se destinent à l’enseignement du français chez eux. Des partenariats ont été noués avec les instances officielles dirigeant ce type d’enseignement.

L’enseignement est assuré par des professionnels (40 %) et des enseignants-chercheurs de valeur (dont un spécialiste professeur de FLE). L’adossement à la recherche est cependant réduit.

Cette formation donne toute satisfaction par sa construction, ses contenus et son expansion.

Point fort :

• Formation professionnelle bien construite avec un bon taux d’insertion.

Points faibles :

• Le suivi des flux reste insatisfaisant.

• L’adossement à la recherche est insuffisant ou à démontrer.

Racines anciennes des sociétés européennes

Appréciation : A

Placée à l’intersection des 2 mentions de masters de l’U.F.R., cette spécialité veut être un pont entre la spécialité « dynamiques identitaires » de la mention « Cultures et Sociétés », qui est liée au potentiel régional, et l’expression d’une culture européenne de laspécialité «Texte, image et représentation» de la mention «Arts, lettres et civilisations» en proposant une réflexion sur les fondements qui les unissent, en insistant sur les bases à l’origine d’une culture commune. Elle se situe donc résolument dans une démarche complémentaire aux dynamiques identitaires, dans une dialectique liant le particulier à l’universel.

La spécialité Racines anciennes des sociétés européennes ne concerne donc que le M2. Le M1 se fait dans chacune des deux mentions de masters : « cultures et sociétés » et « Arts, Lettres et Civilisations ».

Points forts :

• Synergies entre histoire de l’époque romaine tardive et le Moyen Âge.

• Problématique de la transmission, des traductions et des traditions.

• Equipe pédagogique et scientifique cohérente.

• Bon adossement aux équipes de recherche.

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Points faibles :

• Une tendance à développer des aspects régionalistes pas forcément nécessaire pour la cohérence pédagogique et scientifique du projet.

• La connaissance des langue sanciennes peut paraître fragile

• Il est difficile de suivre les flux sur plusieurs années.

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Recommandations

• Il serait nécessaire de renforcer les aspects professionnels dans le parcours “Métiers du livre” et surtout réorganiser de façon plus convaincante la spécialité “Texte, image et représentations”.

8



Demande n°20081276


Mention : Administration, management et économie des organisations

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Il s’agit de la création d’une mention par rapprochement et synergie de spécialités pré-existantes. Elle

nécessite quelques aménagements pour corriger les points faibles.

Les objectifs managériaux sont affichés de façon forte, mais les enseignements en sciences de gestion ne sont pas dispensés de façon égale dans chaque spécialité. Les débouchés sont présentés de façon globale.

Point fort :

• Pluridisciplinarité.

Points faibles :

• Eclatement des M1 : 3 programmes sans tronc commun explicité.

• Difficulté de lisibilité du Master.

• Pas de tronc commun apparent.

L’avis est toutefois favorable pour la mention compte tenu de la cohérence d’ensemble et de l’objectif de rapprochement dans une même mention, mais il y a des réserves spécifiques pour 3 des 4 spécialités compte tenu des équipes pédagogiques parfois insuffisamment adaptées.

2


Administration et management public

Appréciation : C

Cette spécialité assure la préparation aux concours administratifs de la fonction publique.

Un objectif de réorientation de la spécialité est affiché vers plus de management, en cohérence avec les évolutions nationales et internationales dans ce domaine.

Après les concours, les étudiants peuvent postuler dans les métiers de cadres supérieurs de catégorie A des organismes publics.

Il s’agit d’une reconfiguration de formations pré-existantes, à l’IPAG et à l’UFR, mais qui n’a pas donné lieu à un reformatage complet ; il s’agit plutôt d’aménagements et rapprochements partiels, d’où certaines redondances et incohérences dans le nouveau schéma proposé.

Point fort :

• Préparation aux concours administratifs ayant fait ses preuves dans la forme antérieure, et qui gagne à s’ouvrir sur le management pour s’adapter aux évolutions et aux besoins.

Points faibles :

• Incohérence entre la volonté d’orientation Management et l’équipe pédagogique sans aucun enseignant-chercheur de 06.

• Pas de synergie entre les 2 M1, pourtant sur des créneaux très proches.

L’avis est réservé.

Soit la spécialité reste dans le domaine juridique, soit elle étoffe l’équipe pédagogique en enseignants-chercheurs de sciences de gestion si elle souhaite conserver son orientation de double compétence droit/management.

Il faudrait travailler la synergie et la mutualisation entre les 2 M1.

Administration générale des entreprises

Appréciation : B

Il s’agit d’une formation-type au niveau national : un M2 « AGE » issu des ex-DESS CAAE des IAE, pouvant s’appuyer sur une certaine expérience.

Points forts :

• Cadre de référence clair et « classique » du M2 AGE des IAE.

• Equipe solide d’enseignants-chercheurs et chercheurs en gestion.

3

Points faibles :

• Adossement à la recherche insuffisamment explicité.

• Intervenants professionnels en nombre et profils limités.

L’avis est favorable, mais il faudrait intégrer des responsables d’entreprises dans les intervenants professionnels et clarifier l’adossement à la recherche.

Direction des structures médico-sociales et de services aux personnes

Appréciation : B

Le domaine est bien ciblé : gestion et management des établissements médico-sociaux.

Les objectifs sont bien explicités. La formation vise des débouchés tant dans le public que dans le privé, pour les petites et moyennes organisations du secteur médico-social (et assimilés). Les emplois visés sont orientés sur la direction, le management, la prise de décision.

La formation est bien ciblée et bien construite, mais l’équipe pédagogique n’est pas adaptée au regard des objectifs poursuivis.

Points forts :

• Débouchés et insertion professionnelle clairs : Le champ professionnel, même s’il n’est pas bien défini, est globalement porteur d’emplois.

• Conception générale solide.

Points faibles :

• L’équipe pédagogique en gestion ne comprend aucun enseignant-chercheur de cette discipline, mais seulement des intervenants extérieurs, alors que c’est une orientation majeure du diplôme.

• Manque d’accords avec les organisations professionnelles.

• Pas de rattachement à la recherche.

Management des chaînes logistiques globales

Appréciation : B

Cette spécialité permet l’acquisition ou l’approfondissement de connaissances en sciences gestion, orientées vers le management logistique.

Les objectifs ciblés sont de former des cadres de haut niveau dans le domaine du management logistique. Les métiers visés et compétences sont bien identifiés.

Une formation bien ciblée et aux qualités de professionnalisation claires, mais présentant des ambiguïtés ou insuffisances d’information quant aux équipes pédagogiques et à l’adossement à la recherche. Le diplôme semble reposer sur l’intervention intuitu personae d’universitaires extérieurs.

4

Points forts :

• Ciblage sur une thématique intéressante et semblant répondre à certains besoins d’entreprises régionales.

• Contenu cohérent.

• Utile recours à des spécialistes extérieurs, tant en universitaires reconnus qu’en professionnels du champ.

Points faibles :

• Les ressources humaines locales ne paraissent pas suffisantes.

• L’adossement et la dimension recherche de cette formation semblent absents.

5





Mention : Biologie et santé

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette mention est proposée par deux composantes de l’UBO, l’UFR de Sciences et techniques et l’UFR de

Médecine. Les modifications par rapport à la précédente offre concernent la création de 3 nouvelles spécialités.

La mention se décline désormais en 7 spécialités propres à l’UBO et en 3 partenariats (co-habilitations avec d’autres universités et écoles). Ces spécialités ont pour objectif de permettre aux étudiants issus des cursus scientifiques et de santé de se spécialiser dans l’un des 3 ou 4 grands domaines de recherche reconnus à l’UBO : microbiologie, physiologie animale, biologie cellulaire et moléculaire, sciences de la santé.

Les objectifs professionnels et les débouchés sont classiques et visent à former des chercheurs et des cadres dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l’agroalimentaire. Plusieurs débouchés spécifiques à l’environnement local sont ciblés de manière pertinente (alimentation et droit, microbiologie, toxicologie, physiologie animale intégrée, signaux et image en biologie et médecine).

Les flux visés sont de l’ordre de 120 étudiants, mais l’analyse des effectifs lors du précédent contrat montre qu’ils n’ont pas dépassé 40 étudiants. Dans le contexte actuel, la demande de création de 3 spécialités supplémentaires n’apparaît pas pertinente.

L’ouverture internationale est faible sauf pour la spécialité « PHY ».

L’adossement à la recherche est satisfaisant dans le contexte local (2 UMR CNRS, 2 unités INSERM, 3 ou 4 équipes d’accueil de l’UBO).

L’avis est favorable bien que réservé quant à la création de spécialités supplémentaires.

Les objectifs et les débouchés proposés étant pertinents concernant ces nouvelles spécialités, il conviendrait sans doute de les rapprocher d’autres déjà existantes.

2

Points forts :

• Une mention relativement cohérente qui s’appuie en particulier pour les étudiants du cursus scientifique, sur un M1 fortement mutualisé entre un grand nombre de spécialités.

• Des spécialités qui se concentrent sur les domaines où les unités de recherche de l’UBO sont reconnues et sur des secteurs industriels forts de la Bretagne (agroalimentaire, biotechnologies, santé).

• Une équipe pédagogique représentative des spécialités et fonctionnelle.

Points faibles :

• Un flux d’étudiants qui ne permet pas la multiplicité des spécialités.

• Un manque d’information sur le contenu du M1 des étudiants du cursus Santé.

• Un manque d’information relatif aux contenus du M1 de la spécialité « GGB ».

• Dans de nombreux cas, l’analyse du bilan d’insertion des étudiants lors du précédent contrat n’est pas présentée.

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Alimentation, droit, nutrition, santé (professionnelle)

Appréciation : B

Cette spécialité est bien adossée à la situation locale et régionale, porté par une équipe motivée, mais l'insertion dans le système LMD pourrait être améliorée.

Il est nécessaire de mettre en place un dispositif de suivi de l’insertion des étudiants qui permette une réelle analyse.

Points forts :

• Une équipe pédagogique de très bon niveau et bien insérée dans le milieu professionnel.

• Une spécialité cohérente et bien positionnée dans l’environnement local avec le soutien du pôle de compétitivité « VALORIAL ».

• De nombreuses UE mutualisées avec l’offre M1 de la mention.

• Une forte implication des professionnels dans la formation.

Points faibles :

• Une formation tubulaire.

• Il existe peu de choix optionnels au M1 et au M2.

• Un bilan d’insertion non exhaustif qui laisse place à des interrogations.

• L’aspect formation à la recherche mériterait d’être clarifié.

Analyse du risque toxicologique pour le consommateur (professionnelle)

Appréciation : B

L’avis est favorable pour cette création dont les objectifs professionnels sont pertinents. Il conviendrait néanmoins de réfléchir à son intégration à la spécialité « Génétique, génomique, biotechnologie », sous forme de parcours, grâce à la bonne mutualisation au niveau du M1.

Les professionnels qui la soutiennent doivent davantage s’impliquer.

Points forts :

• Des objectifs pédagogiques et professionnels clairs et cohérents.

• Une mutualisation du M1 avec d’autres spécialités de la mention.

• Des débouchés professionnels en cohérence avec la recherche et l'activité économique locale.

• Un domaine en développement au niveau international.

• Une formation bien intégrée au sein de la mention.

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Points faibles :

• Aucun partenariat avec le milieu professionnel, alors qu’il est possible.

• Un adossement recherche de qualité, mais faible quantitativement.

Biologie végétale intégrative (recherche)

Appréciation : A

Il s’agit d’une spécialité co-habilitée entre les différents partenaires du Grand Ouest (Rennes 1, Agrocampus, Angers, Poitiers…), l’objectif étant d’améliorer la lisibilité de cette formation en sciences du végétal dans la région. Il faut saluer les efforts faits entre les différents partenaires pour créer cette formation qui est solide, pertinente et bien en adéquation avec les forces existantes dans le domaine au sein du Grand Ouest.

On peut seulement regretter que les professionnels du secteur (nombreux dans la région) ne soient pas plus impliqués dans la formation. L’avis est très favorable.

Points forts :

• La volonté de créer une formation « Végétal Grand Ouest » mutualisée entre les écoles d’ingénieurs et les universités.

• Les stages de M1 et de M2 en laboratoires ou sur le terrain.

• Le très bon adossement de la formation à la recherche par de nombreux laboratoires labellisés.

• La proportion entre tronc commun et options est bien équilibré en M1.

• Un flux d’étudiants réaliste.

• Une très bonne lisibilité nationale.

Evaluation et prévention des risques professionnels (professionnelle)

Appréciation : C

Cette spécialité correspond à un réel besoin mais ne présente aucun résultat d'activité à l'appui de sa demande de renouvellement. Dans la situation actuelle (sans données sur les flux et l’insertion des étudiants), il est très difficile de se prononcer favorablement. D’après l’analyse des contenus, elle semble par ailleurs plus proche du Master « Actions sociales et de santé » que du master « Biologie et santé ».

Point fort :

• Des débouchés professionnels réels.

Points faibles :

• Une formation tubulaire.

• Aucun recul sur l'insertion professionnelle.

• L’organisation pédagogique est perfectible.

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Génétique, génomique, biotechnologies (professionnelle & recherche)

Appréciation : A

Cette formation est de très bon niveau, mais la possibilité d’y intégrer la spécialité « ARToxC », le M1 étant sans doute déjà bien mutualisé, devrait être réflechie pour assurer un flux plus pérenne d’étudiants.

Points forts :

• Une spécialité indifférenciée en termes de recherche et de professionnalisation.

• Des objectifs professionnels clairs.

• Des liens forts avec les entreprises.

• Des laboratoires de recherche reconnus.


Point faible :

• Un flux d’étudiants faible.

Microbiologie fondamentale et appliquée (recherche)

Appréciation : A

Cette formation est d’un très bon niveau, avec un adossement recherche de qualité et de très bonnes performances en termes de poursuite en thèse, bien dans l'esprit LMD.

On regrettera cependant l’absence de dispositif permettant de donner les flux et l’insertion pour tous les étudiants.

Il pourrait être pertinent d’intégrer, en tant que parcours, la spécialité « Régulations physiologiques » (PHY) - demande de création - à cette spécialité pour assurer un flux d’étudiants plus pérenne.

Points forts :


• Un environnement recherche favorable.

• Des débouchés potentiels dans le secteur de l’agroalimentaire.

• Un bilan très bon pour la dernière promotion, à nuancer par l’absence d’information pour les autres.

Points faibles :

• L’absence d’information en termes de flux et d’insertion pour au moins deux promotions d’étudiants.

• Il existe peu d’UE optionnelles sur l’ensemble du master.

• L’effectif est à la limite de la masse critique.

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Modélisation en pharmacologie clinique et épidémiologique (recherche) Le dossier donne seulement des informations sur les UE assurées par les enseignants-chercheurs de l’UBO, sans

autres renseignements.

Avis donné dans le cadre de l’évaluation du master » Santé publique » de Rennes 1 n° 20081220 :

Appréciation : A

Cette spécialité est indispensable à ce type de master qui couvre les grands domaines de la santé publique. Le secteur de la recherche clinique est en pleine mutation au niveau hospitalier. La spécialité prend en compte cette mutation.

Points forts :

• Le réseau d’équipes d’accueil labellisées en recherche clinique et pharmacologie est structuré.

• L’orientation recherche est prédominante avec les réseaux de laboratoires institutionnels (INSERM, Université, CNRS).

• L’équipe pédagogique est pluridisciplinaire.

• Les flux prévisionnels sont pertinents à la fois en formation initiale et continue, mais pour cette dernière, aucun chiffre prévisionnel n’est précisé.

• Cette spécialité est en demande croissante (sur 2 ans).

• Le tronc commun de 4 UE et 5 unités optionnelles.

Point faible :

• L’insertion dans la problématique de santé publique de la mention est discutable.

Mouvements sport santé (recherche) Le dossier donne seulement des informations sur les UE assurées par les enseignants-chercheurs de l’UBO, sans

autres renseignements.

Avis donné dans le cadre de l’évaluation du master « Sciences et techniques des activités physiques et sportives » de Rennes 2 n° 20081140 :

Appréciation : A

La spécialité « Mouvement, sport, santé » est proposée dans le cadre d’une cohabilitation entre l’UFR APS de Rennes 2, l’Institut de Recherche Mathématiques de Rennes 1, l’UFR de Médecine de Rennes 1, l’Institut National de la Recherche Agronomique de Rennes-Saint Gilles, l’Institut National de Recherche en Informatique et Automatique – Rennes Bretagne Atlantique, l’UFR STAPS de Brest, l’UFR de Médecine de Brest et l’ENS de Cachan (section EPS). La physiologie et la biomécanique constituent les matières d’enseignement privilégiées des quatre parcours qui composent cette spécialité : (1) sport, nutrition, santé ; (2) biomécanique du mouvement et ergonomie ; (3) sciences de l’entraînement et préparation physique ; (4) parcours libre. L’objectif est de « … transférer les connaissances nées de la recherche en physiologie de l’exercice et en biomécanique au service de l’amélioration de la performance sportive et de la qualité de vie des pratiquants, … de développer des outils d’évaluation … dans le domaine médical … ». Les emplois visés se situent dans des secteurs multiples tels que l’ingénierie, l’ergonomie, le milieu du sport, de la nutrition et de la santé. Avis favorable pour une formation bien identifiée au sein du territoire régional, s’appuyant

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sur un riche réseau d’établissements et dont la dimension recherche conduit à des productions reconnues et à une expertise scientifique et professionnelle de bon niveau.

Points forts :

• L’adossement à la recherche est de très bon niveau (19 équipes labellisées dont la moitié est associée aux grands organismes, une majorité de PR, de PU-PH et d’HDR) et dépasse largement l’environnement des équipes labellisées en STAPS. L’équipe pédagogique s’appuie également sur des équipes reconnues. La formation à la recherche est par conséquent d’un niveau appréciable ; la proportion importante des étudiants qui poursuivent en thèse à la sortie du Master témoigne de la dynamique déployée.

• L’implication et le soutien des professionnels sont significatifs malgré la coloration « recherche » de cette spécialité. Treize entreprises ou structures sportives se sont engagées à intervenir en formation et à proposer des stages.

• En se basant sur une expérience déjà ancienne, cette spécialité propose un cursus très structuré et organisé de façon pertinente : le rapport tronc commun/options est rationnel (environ 30 % de tronc commun pour les semestres 1, 2 et 3), les contenus sont cohérents et la gradation dans la spécialisation est respectée. L’antériorité de la formation permet aux responsables de proposer un bilan consistant et précis sur le devenir des diplômés.

Points faibles :

• Redondance partielle apparente avec la spécialité « Expertise, performances, intervention ».

• Les enseignements sont trop généraux en début de cursus (si l’on se réfère aux titres mentionnés dans le document).

Physiologie des régulations (recherche)

Appréciation : B

L’avis sur cette formation en création, dans un domaine en réémergence (physiologie intégrative) grâce aux technologies de l'information et du calcul numérique, est favorable sur la base des objectifs, de l’environnement recherche et des contenus.

Il faut néanmoins nuancer cet avis dans le contexte de multiplication des demandes de création (3) pour cette mention, pour des effectifs étudiants qui ont tendance à diminuer.

Il pourrait être pertinent d’en faire un parcours de « MFA ».

Points forts :

• Un domaine de formation émergent.

• Des objectifs scientifiques, pédagogiques et professionnels clairs.

• Un environnement recherche satisfaisant.

• Une ouverture internationale avérée.

Points faibles :

• Le contenu des enseignements doit être précisé.

• Les flux annoncés d’étudiants sont surestimés.

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Signaux et images en biologie et médecine (recherche)

Appréciation : B

L’avis global est plutôt favorable, sur la base de l’originalité et de la spécificité de la formation, à nuancer par un manque d’information sur les flux et le devenir des étudiants lors du précédent contrat quadriennal.

Il est suggéré de mettre en place un dispositif permettant le suivi de l’insertion des étudiants et de créer une équipe pédagogique de la spécialité associant des chercheurs des unités soutenant la formation.

Points forts :

• La formation est co-habilitée entre plusieurs universités.

• L’intégration d’étudiants provenant de cursus Santé est possible.

• L’environnement recherche est favorable.

• Un bon équilibre entre UE obligatoires et optionnelles.

Points faibles :

• Aucune analyse concernant les flux.

• Aucune donnée relative au devenir des diplômés.

• Le dossier ne mentionne aucune équipe pédagogique.

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Recommandations

• Mettre en place un dispositif permettant de fournir un bilan d’insertion des étudiants.

• La spécialité « EPRP » semble proche du master « Actions sociales et de santé » auquel son intégration pourrait être envisagée.

• La spécialité « ARToxC » pourrait devenir un parcours de la spécialité GGB (avec changement éventuel du nom de la spécialité).

• Les spécialités « MFA » et « PHY » pourraient être regroupées en une seule spécialité qui présenterait 2 parcours.

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Demande n°20081286


Mention : Droit et économie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Les objectifs scientifiques s’articulent principalement autour de l’économie de la mer, droit de la mer et droit

maritime. Cette offre de formation s’inscrit dans le cadre général d’une restructuration de l’activité de recherche (reconnaissance de l’umr Amure) et de l’offre de formation.

Les objectifs professionnels sont, dans les deux cas, relativement clairs. Toutefois ils restent très influencés par une inspiration recherche pour la spécialité « Politique et économie des ressources de l’agriculture, de la mer, et de l’environnement ».

Les débouchés professionnels, réels, gagneraient à être mieux quantifiés.

Cette offre de formation traduit un véritable effort de restructuration tant des maquettes d’enseignement que de l’activité de recherche. Cet effort a permis l’émergence d’un pôle d’enseignement et de recherche dédié principalement à l’économie et au droit de la mer.

Point faible :

• Curieusement, les deux spécialités, au-delà de la thématique commune de la mer, ne font pas apparaître de liens pédagogiques. Les deux spécialités co-existent, sans plus, dans des logiques qui restent très différentes. La spécialité pram reste très ciblée sur la recherche, la spécialité deam est orientée sur des activités professionnelles bien définies. Les deux spécialités ont sans doute des débouchés professionnels limités, ce qui n’enlève toutefois rien à leur pertinence, celle-ci devant être appréciée en regard des moyens de l’Université de Bretagne Occidentale. La spécialité pram paraît surdimensionnée par rapport aux effectifs potentiels. Cela va de pair, en termes d’organisation pédagogique, avec une lisibilité faible, où les options sont trop nombreuses. L’ensemble du dossier donne l’impression de ne pas être complètement finalisé.

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L’avis global, est réservé en l’état, avec une différenciation selon les spécialités. La réserve porte principalement sur l’organisation pédagogique de la spécialité pram qui devrait être revue, sans doute simplifiée et assumer la partie professionnelle de son orientation.

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Politique et économie des ressources de l’agriculture, de la mer et de l’environnement

Appréciation : C

Les objectifs pédagogiques sont orientés vers la maîtrise des outils quantitatifs nécessaires à l’évaluation des politiques publiques dans le domaine de la mer et de l’agriculture. Les étudiants doivent acquérir une capacité d’expertise dans ce domaine. La spécialité proposée est à la fois professionnelle et recherche.

La spécialité vise à développer des compétences spécifiques dans le domaine de l’économie de la mer, des ressources naturelles, de l’environnement et également de l’agriculture. Il s’agit ici d’un positionnement original sur le plan national.

Les objectifs professionnels apparaissent très classiques, marqués par une orientation plus recherche que professionnelle de la formation proposée : chercheur en économie des ressources naturelles et de l’environnement, enseignant, métiers liés à l’aménagement des espaces littoraux.

Points forts :

• Le point fort de cette spécialité réside dans son adossement à la recherche.

• Un gros effort de restructuration de l’offre de formation et de l’activité de la recherche a été entrepris, sur une thématique originale, orientée vers l’économie de la mer.

Point faible :

• Le dossier ne semble pas totalement finalisé et est souvent confus. L’organisation pédagogique manque de clarté. Malgré la restructuration proposée, il s’agit d’une formation principalement à finalité recherche pour des effectifs qui, dans le passé récent, semblent très faibles. La faiblesse des effectifs est ici appréciée en regard du coût de la formation. Avec les options proposées certains enseignements ne doivent être très clairement dispensés qu’à peu d’étudiants.

L’avis global est réservé, en l’état. Globalement, la spécialité apparaît surdimensionnée. Il reste beaucoup d’options, de cours, avec une orientation très recherche et peu d’information sur le devenir professionnel des étudiants diplômés. Sans doute serait-il possible d’améliorer la lisibilité de l’organisation pédagogique.

Droit des espaces et des activités maritimes

Appréciation : B

Cette spécialité a une double finalité, professionnelle et recherche.

Les objectifs pédagogiques exprimés dans le dossier restent très généraux : les étudiants sont mis en situation d’action professionnelle, il existe des liens constants avec les milieux professionnels.

Les objectifs scientifiques sont exprimés de façon très succincte : contribuer à la recherche fondamentale en droit de la mer et en droit maritime.

Les objectifs professionnels sont déclinés très rapidement dans le dossier. La référence est faite aux fiches RNCP : médias, assurances, conseil juridique… les emplois semblent identifiés et diversifiés.

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Points forts :

• Cette spécialité est bien positionnée, sur un créneau original.

• L’organisation pédagogique est lisible, même s’il est difficile de comprendre le double rattachement à des mentions très éloignées. Les débouchés professionnels sont attestés.

Points faibles :

• L’évolution récente des effectifs laisse penser qu’il sera nécessaire d’accroître l’attractivité du diplôme pour atteindre les objectifs attendus.

• Par ailleurs, l’adossement à la recherche n’apparaît pas suffisamment, en tout cas dans le dossier. Enfin, il y a très peu de liens avec l’autre spécialité de la mention.

L’avis global est favorable. Toutefois, le dossier ne semble pas totalement finalisé. Le suivi de l’insertion professionnelle gagnerait à être amélioré.

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Réponse du président

Documents

Evaluation des masters de l'Université de Bretagne …€¦ · Point faible : • Le volet ... C’est la seule filière de ce niveau dans le Grand-Ouest. ... La cohérence dans