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Section des Formations et des diplômes Evaluation des masters de l’Université de La Réunion Juillet 2009

Evaluation des masters de l'Université de La Réunion · développements sur les partenariats existants et souhaités avec les entreprises locales. ... dans une spécialité de «Management

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Section des Formations et des diplômes

Evaluation des masters de l’Université de La Réunion

Juillet 2009

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de La Réunion

Juillet 2009

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n° S3100021795

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Sciences du management

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs de la mention sont clairement présentés avec une volonté évidente d’ancrage régional. Les problématiques internationales et touristiques sont bien présentes.

Les visées professionnelles en termes de secteurs sont convaincantes mais le dossier manque de données factuelles. Les métiers cités restent assez vagues. La réalité, ou en tout cas l’importance des débouchés cités n’est pas attestée. Le positionnement dans l’environnement est excellent.

Il y a très peu d’informations sur le laboratoire d’adossement. De plus les chiffres (nombres de PR/MCF, sections) ne correspondent pas à ceux du dossier CEMOI. La spécialité «Marketing, Commerce et Développement International» (MCDI) en particulier, ne correspond à aucune expertise du laboratoire et n’est pas dirigée par des Enseignants-Chercheurs de marketing et/ou de vente. Le responsable de la spécialité «Ressources Humaines et Organisation» (RHO) n’est pas membre du laboratoire local. Pour les autres spécialités, la correspondance avec les domaines d’expertise du laboratoire est plus évidente.

L’équipe d’enseignants-chercheurs est réduite compte tenu du nombre de spécialités (5) : 2 PR, 1 MCF HDR et 4 MCF selon le dossier du CEMOI. Les chiffres en annexe ne correspondent pas au dossier CEMOI. Nous notons de nombreux professionnels, mais on ne sait pas quels cours ils enseignent, dans quelle spécialité et sur quels volumes. 25 à 50 % des enseignements sont supposés faits par des professionnels mais ces chiffres ne sont pas attestés. Enfin, il y a beaucoup de consultants dans les professionnels listés et peu de praticiens.

Sur le plan du programme de la mention, deux problèmes se posent :

- une organisation complètement tubulaire entre M1 et M2 avec, de plus, une formation très spécialisée dès le M1. Il n’y a pas de spécialisation progressive et des pans entiers de la gestion restent inconnus des étudiants. C’est d’autant plus gênant que les étudiants sont supposés provenir aussi bien d’une L3 de l’IAE (d’ailleurs trop spécialisée également) que d’économie, droit, voire lettres.

- des flux réduits. La comparaison du nombre d’étudiants actuellement en master et du nombre de candidats, montre que les flux sont beaucoup plus faibles que les estimations. Le nombre de spécialités en M1 comme en M2 parait dès lors très élevé.

Sur le plan des cours, il n’y a pas d’option et il n’y a pas de cours mutualisé inter-spécialités (ou cela n’apparaît pas dans le dossier) alors que les effectifs sont faibles. Les enseignements sont trop spécialisés en M1 ; on note l’absence de certains fondamentaux de la gestion.

Sur le plan international, le nombre d’étudiants étrangers annoncé est très faible, de même que les flux Erasmus (2 par an en moyenne). De nombreux accords sont cités mais on ne sait pas s’il s’agit d’accords généraux de l’université, de l’IAE ou (peu probable) spécifiques aux diplômes.

Les partenariats avec le monde professionnel semblent vagues. Aucune formation n’est proposée en apprentissage, ce qui, compte tenu des spécialités proposées, est étonnant. Il n’y a pas de stage en M1 et la durée du

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stage est très variable selon les spécialités. En conséquence, il semble que les étudiants de certaines spécialités manquent d’expérience professionnelle.

La possibilité de remplacer le stage professionnel par un stage dans le laboratoire est intéressante mais le contenu n’est pas précisé. On ne sait pas s’il s’agit d’un simple mémoire ou si une formation est dispensée.

Pour les étudiants ne choisissant pas le parcours recherche, aucune formation à la recherche (conceptuelle ou méthodologique) n’est proposée, même s’il y a certains cours de méthodologie.

En général, le dossier est bien argumenté mais il manque de précision sur un certain nombre d’informations importantes.

Points forts : Ancrage régional fort, très bon positionnement dans l’environnement. Objectifs professionnels clairs et convaincants.

Points faibles : Trop de spécialités au regard du nombre d’enseignants chercheurs, du (probable) nombre de débouchés et des flux constatés. Une organisation tubulaire en M1 et M2. Flux réduits. Pas de formation en alternance, qui serait en cohérence avec la volonté d’ancrage local et les développements sur les partenariats existants et souhaités avec les entreprises locales. Suivi de l’insertion des étudiants. Flou dans les partenariats avec le monde de l’entreprise. Contenus pédagogiques parfois éloignés des objectifs scientifiques et des compétences. Dossier qui manque de données factuelles.

Avis par spécialité

Management des activités touristiques (MAT)

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Spécialité professionnalisante : stage en M1 (mais durée non indiquée), 5 mois en M2. Cohérence forte sur le plan local. Partenariats sur la zone. Positionnement pertinent par rapport à l’offre et la demande sur le marché.

Points faibles : Le semestre 1 est beaucoup trop spécialisé (ce ne sont pas des fondamentaux), aucun cours de marketing des services et du tourisme (alors qu’il y en a dans la spécialité «RHO»). Le dossier mentionne l’enseignement de langues régionales, mais à part le malgache en M2, cela n’apparaît pas dans le dossier. Flux très faibles.

Recommandations : Mettre en place des enquêtes sur l’insertion des diplômés. Mettre en place des évaluations de l’enseignement. Améliorer la cohérence des contenus pédagogiques. Envisager des mutualisations, notamment avec les spécialités «RHO» et «MCDI». Revoir le programme des cours et son organisation entre les semestres avec une spécialisation progressive. Développer l’apprentissage pour pallier certains enseignements peu développés, car ne rentrant pas dans les domaines d’expertise de l’équipe. Mieux penser le contenu pédagogique, il est étonnant de ne pas voir un cours de marketing des services dans une spécialité de «Management des activités touristiques».

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Comptabilité, contrôle, audit (CCA)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Programme de cours très complet, en adéquation parfaite avec les objectifs professionnels de la spécialité. Positionnement pertinent par rapport à l’offre et la demande sur le marché. Contenu pédagogique riche.

Points faibles : Pas de stage mentionné en M1, 4 mois en M2, c’est faible. Flux faibles. Difficultés à évaluer les partenariats avec les entreprises car peu d’information spécifique.

Recommandations : Mettre en place des enquêtes sur l’insertion des diplômés. Mettre en place des évaluations de l’enseignement. Partenariats professionnels à développer. Envisager la formation en apprentissage.

Marketing, commerce et développement international (MCDI)

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Points forts : Spécialité cohérente sur le plan local. Positionnement original et adapté à la demande des étudiants et des entreprises.

Points faibles : Spécialité ne correspondant à aucune expertise de l’équipe et du laboratoire CEMOI. Les responsables ne sont pas en marketing/vente. Programme de cours trop généraliste, trop peu de marketing (57 h sur 612 h en M1 et 57 h sur 370 h en M2) qui constitue pourtant l’intitulé de la spécialité, pas de cours sur la distribution, la franchise et les points de vente, pas de communication (alors qu’il y en a dans la spécialité «RHO»), un cours de négociation de 20 h, ce n’est pas suffisant. Pas de stage en M1, 6 mois en M2, c’est insuffisant. Flux très faibles.

Recommandation : Eliminer cette spécialité, mal construite et sur laquelle l’équipe n’a pas de légitimité.

Ressources humaines et organisation (RHO)

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Programme très complet, même si certains cours auraient plus leur place dans d’autres spécialités. Positionnement pertinent par rapport à l’offre et la demande sur le marché.

Points faibles : Pas de période de stage citée. Flux faibles. Contenu pédagogique parfois peu cohérent. Il paraît étrange de trouver un cours de marketing des services dans une spécialité «Ressources Humaines», alors qu’il n’y en a pas dans les spécialités «MAT»

et «MCDI». Il paraît en revanche plus pertinent d’intégrer un cours en management des services et de la gestion de la relation client.

Recommandations : Envisager des mutualisations, notamment avec les spécialités «MAT» et «MCDI». Stage à mettre en place. Revoir les intitulés ou le contenu des différentes unités d’enseignement, parfois peu cohérents avec les objectifs scientifiques. Mettre en place des enquêtes sur l’insertion des diplômés. Mettre en place des évaluations de l’enseignement.

Management et administration des entreprises (MAE)

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Programme de base des IAE. Spécialité permettant une reconversion et/ou une formation complémentaire, intéressante notamment pour les PME. Débouchés importants.

Points faibles : Peu de finance et peu de marketing par rapport au reste. Stage de 2 mois, c’est faible. Dans ce cas, autant le supprimer avec l’argument que ce sont des professionnels en FC pour la plupart. Flux faibles. Pas d’informations claires sur l’équipe pédagogique.

Recommandations : Si le public visé est de formation initiale, il est nécessaire d’introduire un stage long puisqu’il s’agit d’une reconversion en gestion, les étudiants ont donc besoin de pratique ; sinon la formation se justifie essentiellement en Formation continue. Mettre en place des enquêtes sur l’insertion des diplômés. Mettre en place des évaluations de l’enseignement.

Commentaires et recommandations

Mieux adosser les choix de spécialités sur les domaines de compétences du laboratoire et des enseignants chercheurs. Revoir l’organisation et les cours : certains fondamentaux de la gestion sont absents en M1, et les étudiants sont spécialisés trop tôt, mutualiser certains cours au vu des petits effectifs. Développer l’ouverture internationale et les échanges d’étudiants, notamment sur la zone Océan indien. Développer la formation en apprentissage. Développer le bilan du devenir des étudiants, avec des informations chiffrées et détaillées sur les postes occupés, secteurs, salaires, temps de recherche d’emploi etc. Mettre en place des enquêtes de suivis des diplômés pour les cinq spécialités. Mieux mettre en évidence les partenariats concrets avec le monde de l’entreprise.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n° S3100021824

Domaine : Droit

Mention : Relations internationales : Europe-Océan indien

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’articulation des enseignements dispensés en M1 et M2 est pensée avec clarté. Les objectifs, tant pédagogiques que scientifiques semblent bien définis au regard de la spécialité «relations internationales» de ce diplôme. La formation se présente en deux parcours : l'un recherche et l'autre professionnel, qui semblent adaptés au contexte général dans lequel s’inscrit cette formation. Les débouchés semblent en adéquation avec les besoins locaux.

Sans que cela soit clairement explicité, les promoteurs du diplôme considéré font état du soutien des collectivités territoriales ainsi que des acteurs économiques et politiques locaux.

Le master bénéficie d'un adossement satisfaisant à la recherche dans la mesure où l'équipe pédagogique compte nombre d'enseignants publiants et chevronnés.

En l’absence d’informations sur l’offre de formation en licence, la cohérence des parcours est difficile à apprécier. On peut s’interroger à cet égard sur la redondance de l’enseignement du droit international public et du droit des traités en Master, au regard des enseignements de Licence, d’autant que bon nombre d’étudiants du Master n’ont pas suivi des études de droit en licence.

Les porteurs du projet déploient un louable effort d'ouverture internationale. Des coopérations ont ainsi été mises sur pied et des conventions de partenariat conclues (notamment avec l'UNITAR, le CICR, l'UNICEF…). On constate aussi que l’origine des étudiants est assez diversifiée : des étudiants de métropole ont suivi cette formation, ainsi que plusieurs étudiants étrangers.

Les étudiants présentent des profils assez variés, puisque bon nombre d’entre eux ont suivi d’autres cursus que des études de droit. On comprend que cela soit un parti pris au regard du contexte dans lequel s’inscrit cette formation, et qu’il s’agit là de répondre à une certaine demande locale. Mais on peut s’interroger sur les difficultés qui peuvent s’en suivre quant aux différences de niveau des étudiants s’agissant des connaissances juridiques. D’ailleurs, cela corrobore l’interrogation relative à l’enseignement en Master du droit international public et du droit des traités au regard du critère de cohérence avec la licence.

Points forts : Composition de l’équipe pédagogique. Effort d’ouverture, par des partenariats pédagogiques divers et pertinents. Formation paraissant bien adaptée au contexte dans lequel elle est offerte. Attractivité de la formation pouvant être appréciée au regard de l’origine des étudiants inscrits. En dépit du petit nombre d’étudiants on note que deux viennent de métropole et d’autres de pays étrangers (notamment Océan indien). Ainsi, la spécialité de ce master semble répondre à une certaine demande.

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Points faibles : Le principal point faible de cette formation (certes jeune) est sans conteste la faiblesse des effectifs. On constate que le nombre d’inscrits n’a pas augmenté, voire a chuté en M1 (13 inscrits à l’ouverture, en 2005, pour 8 en 2007-2008). Relative hétérogénéité du public étudiant. Il semble que les candidats ne soient pas sélectionnés, aucune précision n’étant donnée à cet égard.

Avis par spécialité

Relations Internationales : Europe-océan Indien

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

Commentaires et recommandations

Malgré le petit nombre d’étudiants, cette formation, qui semble de bonne qualité, a certainement sa place parmi les autres masters proposés à l’Université de La Réunion.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100021833

Domaine : Droit

Mention : Droit du patrimoine-droit notarial

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’intégration à l’avenir des parcours «notarial» et «patrimoine» dans la mention «Droit du Patrimoine-Droit notarial», est parfaitement justifiée au sein de l’offre de formation de l’Université.

Ce diplôme est hautement professionnalisant et pleinement intégré dans son environnement géographique et professionnel.

Points forts : Equipe d’intervenants universitaires et professionnels, apparaissant très solide. Partenariats universitaires et professionnels significatifs noués et stabilisés. Les modifications des intitulés de parcours demandées contribuent à la lisibilité du diplôme, tout comme l’introduction d’UE spécifiques aux langues, à l’informatique et à la méthodologie et l’augmentation de certains volumes horaires (informatique, sûretés) à coût global maîtrisé par la mutualisation.

Points faibles : Taux de réussite en M1 toujours perfectible. Appréhension de l’insertion effective des étudiants afin d’encore améliorer l’adéquation de la formation dispensée aux besoins.

Avis par spécialité

Droit du patrimoine-droit notarial

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

Commentaires et recommandations Accroître, compte tenu de l’évolution des objectifs de la formation, la présence des notaires en exercice dans les enseignements dispensés.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100021836

Domaine : Droit

Mention : Droit et contentieux

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global :

Un master généraliste dans une université ultramarine de taille modeste. Les appréciations qui suivent tiennent évidemment le plus grand compte de cette spécificité, tant sur le plan de l’offre de formation que sur celui de l’insertion professionnelle des diplômés.

Le master «Droit et contentieux» est un master généraliste, qui englobe à la fois des enseignements en droit privé, en droit public et en droit international. Sans doute cela permet-il aux étudiants d’obtenir des connaissances « de base » sur un ensemble de questions juridiques, mais cet avantage a nécessairement pour contrepartie l’absence d’approfondissement. On peut, à cet égard, se demander ce que retient vraiment un étudiant qui aura suivi, en M2 15 h de «droit et contentieux constitutionnel», «droit et contentieux administratif», «droit et contentieux des obligations», «droit et contentieux communautaire», «droit et contentieux international», «droit et contentieux pénal interne et international», «droit et contentieux des affaires». Cet approfondissement se fait peut-être dans le cadre des séminaires de recherche ou lors de la rédaction du mémoire, mais il pourrait être envisagé de réduire l’ampleur des matières traitées pour permettre un certain recentrage du master.

Le suivi des étudiants paraît particulièrement bien assuré, tant pendant les deux années du Master qu’à la fin du Master, pour aider les étudiants à s’insérer dans la vie professionnelle. Cependant, cet élément de satisfaction ne doit pas dissimuler la relative faible attractivité de ce diplôme. Malgré la spécificité géographique, et malgré la pleine conscience des professeurs et maîtres de conférences de la situation, les chiffres sont d’une faiblesse préoccupante : la formation – M1 et M2 confondus – ne concerne qu’environ 12-13 étudiants.

L’ouverture à l’international, notamment dans les enseignements assurés, est particulièrement poussée.

Point fort : Proximité avec les enseignants.

Points faibles : Master généraliste à l’extrême. Saupoudrage de matières en fonction des spécialités des enseignants. Attractivité si faible que la question de la viabilité doit être posée.

Commentaires et recommandations

Le maintien de ce master est une question plus politique que scientifique. Le dévouement et la qualité des enseignants est certaine, pour autant, il y a lieu de s’interroger sur la viabilité d’un master qui n’attire que si peu d’étudiants et qui ne forme à aucune profession juridique en particulier. Les perspectives des diplômés semblent dépendre moins d’une compétence particulière en droit que d’autres facteurs.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : La REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100021842

Domaine : Droit

Mention : Droit des affaires

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Il s’agit d’une formation classique en droit des affaires et pour laquelle il existe une bonne cohésion de l’équipe pédagogique.

Points forts : Régularité des manifestations scientifiques organisées à la Réunion, et grand nombre de publications individuelles des enseignants-chercheurs. Offre de cours très cohérente, complète, faite de cours généralistes et de cours spécialisés en droit des affaires (étendu au droit social, fiscal, pénal). Nombreux compléments pédagogiques offerts aux étudiants, conçus pour les aider à augmenter leurs chances de placement sur le marché du travail ou leurs compétences généralistes (langue, informatique).

Points faibles : Attractivité du diplôme non connue. Insertion professionnelle des étudiants non précisée.

Avis par spécialité

Droit des affaires

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

Commentaires et recommandations Mieux indiquer l’attractivité et l’efficacité professionnelle du diplôme.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de la Réunion Demande n° S3100022091

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Lettres et langues

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’Université de la Réunion propose, à l’intérieur d’une mention générale « Lettres et langues » cinq spécialités classiques de master : « Littérature française », « Littérature comparée et francophone », « Monde anglophone », « Monde germanophone » et « Monde hispanique ». L’ensemble de la formation est conforme au cadrage défini au niveau de l’Université et les parcours contenus dans les spécialités paraissent bien cadrés. Le dossier est bien présenté, mais très lacunaire sur certains points : objectifs de la mention, cohérence des parcours LMD, dimension professionnalisante de la formation, évaluation des enseignements, liens effectifs avec des établissements partenaires, analyse des flux et du devenir professionnel des étudiants.

L’orientation dominante du master est celle de la formation disciplinaire associée à une initiation active à la recherche dans le cadre d’une étroite collaboration avec deux importants laboratoires : le Centre de Recherche Littéraires et Historiques de l’Océan Indien et l’Observatoire Réunionnais des Arts, des Cultures et des Littératures dans leur Environnement. Malgré la présence d’un tronc commun méthodologique et d’une combinaison majeure/mineure (à l’intérieur des spécialités littéraires ou des langues vivantes), les cinq spécialités sont plutôt fermées sur elles-mêmes avec peu d’interactions possibles entre les disciplines, ou en dehors de la mention, ce qui nuit à l’émergence d’une synergie dynamique. Le dispositif semble au contraire un peu trop dispersé au vu des forces réelles dans certaines disciplines (comme les études germaniques) et l’ensemble gagnerait à une orientation pluridisciplinaire ambitieuse.

Il conviendrait également d’aborder de front la question des débouchés professionnels, qui constitue l’un des principaux points faibles du dossier. En dehors des métiers de la recherche qui nécessitent une poursuite d’études, peu de débouchés immédiats semblent s’offrir au sortir du master (l’enseignement ne fait l’objet d’une attention particulière que dans la spécialité “Etudes anglophones”). La position géographique de l’Université de la Réunion constitue certes un contexte particulier, mais il pourrait justement être intéressant de s’orienter dans des voies disciplinaires spécifiques moins généralistes et de faire émerger des thématiques scientifiques originales en collaboration avec des partenaires régionaux dans l’Océan indien, sur le modèle par exemple des “Cultural studies” anglo-saxonnes. L’internationalisation peut aller de pair avec la professionnalisation dans le cadre d’un master restant ancré en lettres et langues vivantes.

Points forts : L’organisation générale de la formation est claire, progressive et adaptée à une orientation recherche dominante ; la place de la méthodologie et la continuité M1-M2 en sont une preuve notable. L’équipe pédagogique est fournie et les laboratoires de recherche apportent un adossement satisfaisant. La dimension comparatiste est justifiée, avec une attention intéressante apportée aux études régionales et insulaires. Le master joue un rôle dans la formation culturelle de la jeunesse réunionnaise.

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Points faibles : Les objectifs généraux de la mention restent à définir et l’équilibre entre formation généraliste et spécialisation paraît précaire. Les mentions ne collaborent pas assez entre elles (il y a par exemple trop peu de langue vivante dans les spécialités littéraires) ; par ailleurs, les enseignements apparaissent quelque peu dispersés et même parfois redondants d’une mention à l’autre. Les flux réellement constatés ces dernières années ne sont pas précisés et même avec les effectifs attendus, le dispositif apparaît trop développé et inadapté au nombre des étudiants : le maintien de deux spécialités littéraires et d’une spécialité “monde germanophone” ne semble pas justifié. Le projet est incomplet sur certains points importants : suivi des étudiants, insertion professionnelle, évaluation des enseignements.

Avis par spécialité

Littérature française

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécialité « Littérature française » présente une structure très lisible et propose une formation généraliste avec un angle d’approche particulier (l’imaginaire) qui évite une trop grande dispersion. Les enseignements proposés sont intéressants et l’adossement à la recherche est satisfaisant. Cependant, cette spécialité gagnerait à un rapprochement avec la littérature comparée, ce qui permettrait à la fois de mieux cerner les objectifs de la formation et de déterminer les débouchés offerts à l’issue du master.

Points forts : Les enseignements proposés sont de qualité. L’équipe pédagogique est motivée et les laboratoires de recherche sont actifs. L’identité de la formation est sans doute en train de se dessiner.

Points faibles : Les perspectives d’enseignement restent très traditionnelles et trop généralistes ; il manque une vision apportant une cohérence réelle à l’ensemble. La séparation avec la littérature comparée et francophone se justifie mal. Le jeu de deux options A et B se justifie encore moins. La place des langues vivantes est trop réduite. Malgré un bon adossement à la recherche qui est réalisée dans les laboratoires, l’équipe enseignante est mal dotée en professeurs et habilités, et la participation des étudiants aux activités de recherche n’est pas décrite.

Recommandation : Il faudrait essayer de donner une plus forte identité à cette spécialité à partir d’un de ses points forts, en fusionnant les deux options et en opérant un rapprochement avec la littérature comparée et francophone.

Littérature comparée et francophone

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

La spécialité « Littérature comparé et francophone » s’appuie une bonne équipe pédagogique, avec un adossement à la recherche intéressant, dans un contexte géographique très favorable. Cependant, en l’absence d’informations précises portant sur les flux, on voit mal la justification de l’existence d’une spécialité différente de “littérature française”. Le rapprochement de ces deux spécialités permettrait l’émergence d’une filière plus cohérente.

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Points forts : L’équipe pédagogique et les équipes de recherche remplissent efficacement leur rôle. L’identité de la spécialité se dessine. Le contexte local et régional offre des ressources intéressantes.

Points faibles : L’encadrement pédagogique apparaît un peu fragile avec un seul professeur. La participation des étudiants aux activités de recherche reste mal définie. La dimension régionale gagnerait à être plus marquée, notamment en M2. Les flux étudiants ne permettent sans doute pas le maintien de deux spécialités distinctes dans le champ des études littéraires.

Recommandations : Le rapprochement avec la spécialité « Littérature française » serait profitable. Il serait bon de renforcer les coopérations régionales qui semblent encore limitées.

Monde anglophone

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

La mention « Monde anglophone » fait apparaître une formation bien présentée, qui articule formation généraliste et formation spécifique, avec un adossement à la recherche satisfaisant. L’offre apparaît cependant un peu éparpillée et manque de points forts permettant de lui donner une identité marquée.

Points forts : Le projet est bien présenté. L’équipe pédagogique et le secteur de la recherche constituent un environnement très favorable. La formation s’appuie sur des thématiques intéressantes dans le domaine du comparatisme régional, en lien par exemple avec les études postcoloniales.

Points faibles : Les parcours apparaissent trop tubulaires, malgré les passerelles qui les relient et ils se définissent par des intitulés traditionnels devenus un peu artificiels (“littérature”, “civilisation”). Les enseignements semblent dispersés (exemple de l’Irlande) et mériteraient d’être rationalisés autour de thématiques dominantes donnant une identité réelle à la formation. L’articulation M1-M2 manque de netteté.

Recommandations : Il faut apporter à cette formation généraliste des lignes de force lui permettant d’acquérir une identité plus marquée. Le décloisonnement des parcours semble nécessaire. L’ouverture sur le contexte régional doit être développée.

Monde germanophone

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

La spécialité « Monde germanophone » possède les qualités communes à l’ensemble de la mention : la formation est bien présentée, les enseignements sont de qualité et l’adossement à la recherche est bon. En revanche, les flux ne semblent pas permettre le maintien d’une spécialité distincte avec si peu d’étudiants (les flux réels ne sont pas indiqués, et les flux attendus sont insuffisants). Il faudrait envisager un regroupement avec d’autres spécialités, par le biais d’un jeu de mutualisations et d’options spécifiques.

Points forts : La formation est bien présentée et paraît cohérente. Les enseignements sont de qualité. L’adossement recherche est acceptable.

Points faibles : Les flux d’étudiants inscrits sont trop réduits. Le dispositif de formation apparaît beaucoup trop étendu.

Recommandations : Il convient d’intégrer cette formation dans un autre dispositif plus transversal en mutualisant certains séminaires (avec par exemple avec la spécialité “monde anglophone”). A cette occasion, il faut repenser la place des études germaniques dans l’ensemble de la mention, en lien avec les préoccupations générales de celle-ci, comme l’insertion dans un contexte régional.

Monde hispanique : altérité et rapports culturels

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécialité « Monde hispanique » se caractérise par la cohérence de ses axes scientifiques et la qualité de sa formation qui est conçue de façon progressive. Elle a réussi à dégager des thématiques intéressantes et pertinentes dans le contexte local — le recours aux archives est méthodologiquement bienvenu. Elle gagnerait cependant, à l’instar des autres spécialités, à être plus ouverte et à permettre des collaborations sur des thématiques élargies.

Points forts : La spécialité a réussi à définir des objectifs scientifiques cohérents autour des problématiques de l’altérité et de la colonisation. Les enseignements sont de qualité. Le contexte local est pris en compte dans la définition des contenus et des axes. Le travail sur archives est très formateur.

Point faible : L’équipe enseignante est un peu réduite en enseignants-chercheurs de rang A : 1 professeur et 1 maître de conférences habilité.

Recommandation : La formation devrait être plus ouverte en direction des autres spécialités ; des séminaires communs et des mutualisations semblent possibles sur la base des axes thématiques déjà définis.

Commentaire et recommandations

La mention doit acquérir une identité plus forte, ce qui passe par une plus étroite collaboration entre les spécialités, sans doute même par certains regroupements, de façon à permettre plus de mutualisations pédagogiques et de collaborations scientifiques. Il paraît nécessaire d’augmenter les exigences en matière de langue vivante dans les spécialités littéraires. Il serait bon de prévoir aussi des échanges avec des mentions voisines. Le dossier est à compléter sur des points importants, ce qui doit amener une réflexion sur les débouchés professionnels. On peut suggérer l’intérêt que pourrait représenter une plus grande ouverture internationale dans le contexte géographique immédiat, qui pourrait aboutir à un enrichissement thématique et à l’apparition de nouvelles opportunités de professionnalisation.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100021847

Domaine : Droit

Mention : Droit public : territoires, risques et action publique

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs scientifiques et pédagogiques sont clairement définis, tant sur le plan des enseignements spécialisés que sur le plan méthodologique. Le projet de modification de la maquette accentue même la place accordée aux enseignements pratiques. Les objectifs professionnels et les débouchés sont également clairement définis ; il s'agit de former les futurs personnels d'encadrement des collectivités territoriales.

Le positionnement dans l'environnement est satisfaisant. Des contacts existent avec le milieu professionnel, à la fois par les intervenants professionnels dans le diplôme, les stages des étudiants dans les collectivités, et les rencontres organisées par le biais de colloques ou journées d’études.

L’adossement à la recherche ne pose pas de difficultés. Les parcours sont cohérents dans l’ensemble.

Malgré la très grande importance accordée aux enseignements des langues, et à l’accueil de quelques étudiants étrangers, l’ouverture internationale paraît insuffisante : le dossier ne fait pas état d’enseignements de droit comparé, ni d’échanges, ni d’invitations de professeurs étrangers.

L’équipe pédagogique comporte une proportion très satisfaisante de professionnels en M2 (6 intervenants professionnels pour 10 universitaires).

Il n’existe pas d'option dans la mention, ce qui fait que le tronc commun est cohérent. On note beaucoup de points positifs dans les contenus, avec la volonté de mêler savoirs spécialisés, théoriques et pratiques (dont la préparation aux concours) et enseignements extra-juridiques (langues, informatique). La revalorisation de l’oral dans l’évaluation des étudiants est essentielle. Pour le M2, on remarque la généralisation de la technique des études de cas et l'introduction de matières non juridiques, nécessaires à la gestion des collectivités territoriales. Une réserve peut être formulée, celle de l'absence d’un enseignement de droit comparé ; il existe peut-être trop de matières éloignées du droit public en M1.

Les aspects professionnalisants sont très présents dans le projet : présence de professionnels, cas pratiques, stages, envoi d’un livret CV étudiant aux recruteurs potentiels de l’Ile, lien avec un réseau d’anciens étudiants, colloque annuel organisé en partenariat avec les collectivités publiques.

La formation à la recherche paraît suffisante, compte tenu du fait qu'il s'agit d'un master à vocation professionnelle. Il n'existe aucun lien avec des écoles ou des instituts.

L'évaluation est semestrielle et s'effectue lors d’une réunion avec l’équipe de direction qui a des conséquences sur la composition de l’équipe pédagogique et le contenu des enseignements. Cette évaluation semble détaillée.

Le bilan du fonctionnement de la formation soulève des interrogations. On note en effet une diminution sensible du nombre des étudiants (divisé par 2 en M2, et par 3 en M1). Le dossier ne comporte pas de précisions sur les flux attendus. Il manque également des renseignements précis sur le devenir exact des étudiants, ce qui est vraiment regrettable pour un master professionnel.

2

La présentation est globalement satisfaisante. Certaines précisions importantes (flux attendus, par exemple ou devenir précis des étudiants) manquent ; certaines précisions sont absentes (les ECTS pour chaque UE dans la nouvelle maquette M2).

Points forts : Professionnalisation. Encadrement des étudiants. Contenu des enseignements.

Points faibles : Ouverture internationale. Effectifs réduits. Absence totale d'information sur les flux étudiants et sur le devenir des diplômés.

Commentaires et recommandations

Ce projet de master professionnel, qui vise à améliorer le master habilité lors du contrat actuel, comporte de nombreux points positifs : le contenu rénové des enseignements est cohérent et tout à fait adapté aux objectifs visés, l’encadrement des étudiants et leur évaluation sont bien assurés par une équipe pédagogique sous le contrôle de laquelle est organisée une procédure semestrielle d’évaluation des enseignements. La professionnalisation, déjà satisfaisante dans le diplôme actuel (intervenants professionnels nombreux, liens étroits avec l’environnement, stages, envoi d’un livret CV des étudiants aux futurs employeurs) a été renforcée, notamment, par le développement des enseignements pratiques. Il est dommage que l’on ne dispose pas d’éléments très précis sur le devenir des étudiants, alors même qu'il est clair que les diplômés peuvent intégrer la fonction publique territoriale, soit comme contractuels, soit en passant les concours auxquels ce master les prépare.

Le point faible est sans doute celui de l’ouverture à l’international. Même si celle-ci n’a pas une importance capitale pour un master de ce type dont les débouchés sont encore principalement nationaux. On peut regretter que malgré la très grande importance accordée à l’enseignement de l’anglais, la formation ne semble accueillir que peu d’étudiants ou de professeurs étrangers, et ne prévoit pas d’enseignements de droit comparé.

D’autres remarques et interrogations peuvent être formulées. Ainsi la nouvelle dénomination proposée, «Territoires, risques et action publique» est-elle plus attractive que l’ancienne ? Le tronc commun de M1, qui se traduit par la mutualisation d’un grand nombre de cours, due à des contraintes financières et à la volonté louable de donner une large culture juridique (et même extra-juridique) aux étudiants et de leur permettre de se réorienter vers d’autres M2, n’est-il pas un peu trop large ? Enfin, une question de détail concerne la cohérence des UE de M2, pourquoi ne pas étudier le statut des élus dans la même UE que le statut des agents ?

Le principal souci de cette formation est sans doute la baisse assez régulière des effectifs, relativement préoccupante, puisque depuis 2004, les effectifs de M1 sont passés de 29 à 10 et ceux de M2 de 19 à 11, même si la situation n’est pas catastrophique. Pour l’enrayer, et renforcer l’attractivité du diplôme, la mesure consistant à augmenter la part des enseignements pratiques est bonne, mais d’autres pistes pourraient être explorées :

-L’augmentation de la durée du stage de M2 (de deux à trois mois).

-L’installation d’une «clinique juridique», consistant à demander aux étudiants (dans le cadre d’une UE, et sous le contrôle d’enseignants) de proposer aux professionnels qui le demandent (par exemple les services juridiques des collectivités publiques) des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur activité professionnelle.

-La mise en œuvre de l’apprentissage, si l’Université dispose d’un centre dédié à ce système très apprécié des étudiants, et qui existe dans un certain nombre d’universités pour le même type de formation consacrée aux collectivités territoriales.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100021976

Domaine : Economie, gestion

Mention : Economie

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette formation se donne pour objectif de fournir aux étudiants les outils théoriques, empiriques et méthodologiques faisant partie de la «boîte à outils» de l’économiste généraliste. Il s’agit de répondre essentiellement aux besoins du bassin d’emplois local et régional, tant pour la sphère publique que pour les entreprises privées. L'attractivité de ce master reste très localisée sur l'océan indien : Madagascar, les Comores, l'Ile Maurice.

La formation étant nouvelle sous cette forme, seule sa potentialité peut-être appréciée. Toutefois une enquête sur le devenir des étudiants de formations passées et les forts liens existants avec les milieux professionnels locaux et métropolitains (IEF notamment) laisse penser que cette potentialité est bien réelle.

L'adossement recherche se fait sur une petite équipe d'accueil : le CERESUR dont les thèmes de spécialité sont en correspondance avec ceux proposés dans cette formation (le directeur de l'équipe est aussi le responsable du master).

Un réel effort de rationalisation de l’offre de Master a été effectué. Globalement, l’articulation Licence-Master est cohérente, avec deux licences offrant un accès privilégié au M1 :L3 AES et L3 Economie.

L'équipe pédagogique est solide et les contenus sont cohérents. On notera tout de même la taille réduite de cette équipe qui doit s'appuyer sur des apports extérieurs pour les enseignements de spécialité, ce qui pourrait nuire à la mise en place de spécialisation forte en M2 et aux capacités de suivi et d'encadrement des étudiants.

Si les dispositifs de professionnalisation sont bien développés et de bon niveau, l'aspect formation à la recherche et les procédures d'évaluations sont à renforcer.

Points forts : Une formation tout à fait performante, dotée d’une bonne visibilité auprès des milieux professionnels et répondant à des besoins du bassin d’emplois régional. Les deux spécialités professionnelles «Ingénierie Economique et Financière» (IEF) (parcours Banque-Finance) et «Développement Durable et Aménagement du Territoire» (DDAT), en adéquation avec les spécialités des enseignants-chercheurs qui les portent et avec les débouchés proposés au niveau local. Un effort notable de mutualisation des cours a déjà été effectué.

Points faibles : L’adossement à la recherche. Les dispositifs d'évaluation ne sont pas explicités.

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Avis par spécialité

Ingénierie économique et financière

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette formation à visée professionnelle est en phase avec le tissu économique local et métropolitain.

Points forts : Bonne insertion des étudiants et visibilité dans les milieux professionnels. Le parcours «Banque-Finance» est très pertinent et fortement attractif.

Points faibles : Flux d’étudiants en M1 «Ingénierie économique et financière» en constant déclin depuis 2006. Assez fort déséquilibre (s’accroissant) dans l’attractivité des deux parcours en M2 au profit de «Banque Finance». Il manque l’évaluation par les étudiants.

Recommandations : Si le mouvement de déséquilibre de l'attractivité entre les deux parcours se poursuit au même rythme, l'ajustement prévu dans les capacités d’accueil risque d'être insuffisant. Il faudrait probablement d’autres initiatives professionnalisantes pour améliorer l’attractivité du parcours «Analyses Quantitatives pour les Organisations» (AQO). S’il reste cohérent du point de vue de l’offre de formation, le parcours «AQO» de la spécialité IEF est mal défini. A la lecture des maquettes, il ressort plutôt un parcours de Techniques Quantitatives qu’une formation d’Analyse pour les Organisations. Une meilleure lisibilité de l'intitulé est donc suggérée. Concernant le parcours «banque finance», la création d’une option « chargé d’affaires entreprises et collectivités » constitue probablement un positionnement prometteur du fait des attentes des professionnels du secteur quant à un recentrage sur les activités banque de détail. En revanche, la création d’une option «management des actifs privés» dans le contexte actuel de repli de ce type d’emploi –qui va probablement marquer son empreinte plusieurs années- est un choix plus risqué, les gisements d’emplois dans ce domaine étant probablement très réduits pour les années à venir. Plusieurs cours proposés dans cette option relèvent de la fiscalité et des problématiques relatives à la retraite, ne peut-on alors imaginer une option «fiscalité–épargne retraite» ?

Développement durable et aménagement du territoire

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Formations à visée professionnelle et en osmose avec le tissu économique local. Formation qui dispose déjà d'une expérience certaine.

Points faibles : Adossement recherche. Dispositifs d'évaluation.

Recommandations : Il conviendrait de renforcer l'aspect formation à et par la recherche au sein de cette spécialité. Les dispositifs d'évaluation des enseignements par les étudiants devraient être mis en place ou explicités.

3

Analyse et politique économique

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Bonne volonté des membres du CERESUR de motiver la formation locale de doctorants par cette spécialité recherche. Il s'agit de la seule spécialité en économie à vocation recherche dans toute la zone de l’Océan Indien. L’accent est mis sur les savoirs fondamentaux et la maîtrise des méthodologies économétriques et de modélisation. Le champ est transversal. Bonne mutualisation des enseignements avec le parcours «AQO» de la spécialité «Ingénierie Economique et Financière».

Points faibles : Le périmètre de la formation est un peu vague et ressemble plutôt à un Master 2 Recherche « Economie Avancée » plutôt que «Analyse et Politique Economique». Le bassin d’emplois visé par ce Master n’est pas défini et on manque d'analyse du devenir des diplômés.

Recommandation : En raison de la faiblesse des effectifs concernés et de l’adéquation entre les axes de recherche développés au CERESUR et les deux autres spécialités on peut envisager que les deux autres spécialités «Développement Durable et Aménagement du Territoire» et «Ingénierie Economique et Financière» voient leur capacité d’accueil légèrement augmentées et deviennent des M2 pro et recherche, le choix entre ces deux voies se faisant au dernier semestre du M2 où s’opérerait une forte différenciation des cours (centrés sur les méthodes dans le parcours recherche et sur les cours plus professionnalisés pour les étudiants en filière pro) et la remise d’un mémoire de recherche plutôt qu’un stage. Les enseignants chercheurs du CERESUR resteraient sur leur champ de compétence disciplinaire, ce qui est évidemment un avantage en matière d’encadrement doctoral.

Commentaires et recommandations Au regard des contraintes spécifiques à l’Université de la Réunion liées en grande partie à l’éloignement de la métropole (de son vivier d’enseignants et de chercheurs) et au caractère un peu restreint du vivier d’enseignants-chercheurs locaux, ce Master offre une formation tout à fait performante, dotée d’une bonne visibilité auprès des milieux professionnels et répondant à des besoins du bassin d’emplois régional. Les deux spécialités professionnelles sont en adéquation avec les spécialités des enseignants-chercheurs qui les portent et avec les débouchés proposés au niveau local. Un effort notable de mutualisation des cours a été déjà effectué. Dans le master Economie, les spécialités IEF (parcours «Banque-Finance») et DDAT constituent les formations les plus lisibles, aussi bien sur le projet pédagogique que sur l’offre de formation et son suivi. Une requalification de la spécialité IEF parcours «AQO» pour la faire correspondre à son contenu ou une recomposition du contenu dans le sens de l’objectif initial («conduite d’études économiques») améliorerait la lisibilité de ce parcours. La spécialité recherche «Analyse et politique économique», qui est finalement assez généraliste pourrait disparaître en tant que telle (faiblesse des effectifs concernés) et être remplacée par un parcours recherche dans chacune des deux autres spécialités qui deviendraient ainsi des M2 organisés en T avec une différenciation des parcours au second semestre du M2. Dans la mesure où ces spécialités recouvrent largement le champ des travaux des membres du CERESUR une telle évolution devrait permettre le maintien d’un flux de doctorants tout en gérant de manière plus rationnelle la faiblesse des effectifs étudiants souhaitant une orientation recherche. Il conviendrait aussi d'analyser le devenir des diplômés de cette spécialité. Les procédures d'évaluation par les étudiants devraient être précisées ou mises en place.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n° S3100022006

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Informatique et mathématiques

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La mention « Informatique et mathématique » de l'Université de la Réunion consiste en deux spécialités : un M1 de mathématiques et un M1+M2 « Sciences et technologies de l’information et de la communication » (STIC) sur place. Des conventions avec d'autres universités à Paris, Lyon, Saint-Etienne et Marseille en vue de parcours M2R dans les deux spécialités complètent ce dispositif bien conçu. Une préparation à l’Agrégation de mathématiques est possible après le M1 de mathématiques. Ses objectifs sont de former aux métiers des mathématiques et informatique dans le monde professionnel, de l’enseignement et aussi de la recherche, en cohérence avec le contexte local.

Ces deux spécialités entretiennent des interactions pertinentes et intéressantes via quelques UE communes mais les deux spécialités sont essentiellement disjointes dès le M1, sans passerelle entre le M1 « Mathématiques » et le M2 « STIC ». Il faudrait enrichir le spectre des UE communes. Le volume horaire réservé aux TP est très faible. En STIC, les étudiants ont besoin non seulement d’une formation théorique mais également pratique ; seule l’UE « Programmation avancée » en M1 « STIC » (en dehors de l’UE d’anglais et du TER) comporte des travaux pratiques. Aucun enseignement pratique n’est prévu en M2.

Le master est solidement adossé au Laboratoire d'Informatique et de Mathématiques (LIM), qui compte de nombreux enseignants-chercheurs actifs et développe des recherches en mathématiques et informatique, avec un accent original sur les interactions entre ces deux disciplines.

Le dossier fait état d'un flux de quatorze étudiants en 2006/07 et onze en 2007/08 dans le M2 spécialité « STIC ». Dans la même période, les effectifs du M1 « STIC » étaient respectivement de vingt et un, et de dix-neuf étudiants. Tous les étudiants diplômés ont trouvé un emploi ; ce qui est un point très positif. Le caractère professionnalisant de cette spécialité, et son adéquation au tissu socio-économique local sont donc avérés. Cependant, des informations plus qualitatives auraient été utiles telles que les noms des services ou entreprises qui embauchent des étudiants par exemple. Le dossier ne fournit aucune information concernant les flux et le devenir des étudiants du M1 de mathématiques ; ce qui laisse envisager des effectifs faibles pour cette spécialité.

Points forts : L'équipe pédagogique est étoffée et compétente. Plusieurs modules apparaissent dans les deux spécialités bien en accord avec les thématiques de recherches du LIM, et qui fortifient la préparation à l'option D de l'oral de l'Agrégation. Le dossier témoigne d'un grand attachement à la formation des enseignants, conforme à la politique de l'établissement.

Points faibles : Le dossier ne donne pas assez d'informations concernant les flux et le devenir des étudiants. Le volume horaire des TP est très faible. L’absence de passerelles entre les deux spécialités.

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Avis par spécialité

Mathématiques

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Le M1 est sur place, la poursuite en M2R se fait en métropole grâce à des conventions avec Lyon 1 pour le M2 « recherche » en mathématiques fondamentales, et Saint-Etienne pour le M2 « recherche » en modélisation. Une préparation à l’Agrégation est aussi possible.

Les objectifs du M1 de mathématiques sont de fournir aux étudiants une solide culture de base permettant une poursuite d'étude dans une filière professionnelle ou de recherche. En outre, ce M1 est bien adapté aux options B et D de l’oral de l’Agrégation de mathématiques ; ce qui permet aux étudiants qui le souhaitent de la préparer dans de très bonnes conditions. Il est bien adapté aux débouchés visés (enseignement et entreprise) ainsi qu'aux thématiques du LIM. La présence d'un module de connaissance de l'entreprise et l'existence de nombreuses conventions confirment cette volonté d'ouverture. Une réflexion est en cours sur un éventuel M2 préparant aux métiers de l'enseignement.

Le dossier ne mentionne aucune information sur les flux et le devenir des étudiants, ce qui rend difficile l’évaluation.

Points forts : Le programme du M1 de mathématiques est pour l'essentiel bien ciblé et équilibré. Le dossier témoigne d'un grand attachement à la formation des enseignants, conforme à la politique de l'établissement.

Point faible : Le dossier ne donne pas assez d'informations concernant les flux et le devenir des étudiants du M1.

Recommandations : Il faudrait donner les informations quant aux flux et au devenir des étudiants, ne serait-ce que pour pouvoir juger de la pertinence du volume d’options. La volonté des mathématiciens de la Réunion de s'investir dans un projet de master « Enseignement » doit être encouragée. Un approfondissement de l'interaction avec l'informatique peut être aussi envisagé.

Sciences et technologies de l’information et de la communication

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité essentiellement professionnalisante donne une culture théorique et pratique autour de la communication, de la représentation, du stockage et du traitement de l’information (TIC), avec la possibilité, après le M1, d’une poursuite d’étude en métropole en M2 « recherche » (conventions signées ou en cours avec les universités Paris 6, Paris-Dauphine et de la Méditerranée).

Les objectifs professionnels de former des architectes de systèmes de navigation, chefs de projets, administrateurs systèmes sont bien adaptés à la réalité socio-économique locale ainsi qu'à la politique générale de l'Université de la Réunion laquelle vise à favoriser le développement de l'île et d'offrir de nombreux débouchés aux étudiants.

L’intitulé « STIC » n’est pas bien approprié au contenu de la spécialité, car sous cet intitulé, on entend en général un contenu plus large que « l’informatique » (comprenant souvent l’électronique, l’automatique…) alors que le contenu de la spécialité présentée est essentiellement inclus dans l’informatique (même si quelques UE optionnelles de logique telles que « théorie des ensembles » ou « théorie des modèles » sortent du cadre purement informatique) : l’intitulé de la spécialité semble donc plus large que celui de la mention.

Points forts : La bonne intégration des étudiants dans le milieu professionnel. Des conventions avec les universités Paris 6, Paris-Dauphine et Aix-Marseille 2 assurent des parcours « recherche » variés en M2.

3

Points faibles :

Des informations qualitatives plus précises auraient été utiles concernant le devenir des étudiants de la spécialité « STIC » (noms des services ou entreprises qui embauchent des étudiants par exemple, quelques sujets de stages, nom et qualité des professionnels impliqués dans la formation). Le volume horaire réservé aux TP est insuffisant, seule l’UE « Programmation avancée » en M1 « STIC » (en dehors de l’UE d’anglais et du TER) comporte des travaux pratiques. Aucun enseignement pratique n’est prévu en M2.

Recommandations : Renforcer la part de TP. Un approfondissement de l'interaction déjà fructueuse avec les mathématiques est à envisager dans le cadre de la préparation à l'option D de l'Agrégation par exemple.

Commentaires et recommandations

Le spectre des UE communes aux deux M1 peut être élargi et rééquilibré sans nuire aux objectifs de ce master. Les UE communes (« calculabilité et complexité », « structures discrètes », « théorie des modèles » et « théorie des ensembles ») sont des unités d’enseignements de logique. Si on voit bien l’intérêt d’une telle formation dans la spécialité « Mathématiques » pour des étudiants désirant poursuivre en recherche (par exemple par un M2 à Lyon 1), seule l’UE « Calculabilité et complexité » semble être utile dans la formation d’un étudiant en STIC. Un enseignement utile aux deux spécialités du genre « théorie de la preuve » serait pertinent. Le dossier précise qu'il n'y a pas de passerelle entre le M1 de mathématiques et le M2 « STIC » et semble le regretter. Il est certes peu probable qu'un nombre important d'étudiants souhaitent suivre cette voie. Cependant, l'existence d'une préparation à l'option D de l'Agrégation de mathématiques, la forte interaction entre mathématiques et informatique au sein du LIM, et d'éventuels débouchés professionnels locaux pourraient susciter chez les étudiants de M1 des vocations qu'il ne faudrait pas décourager par principe. Plusieurs modules du M2 « STIC » ont une pertinence mathématique (fouille de données, vérification statistique de logiciels, structures automatiques). Naturellement, les modules plus strictement informatiques sont plus difficiles d'accès à des étudiants issus d'un M1 de mathématiques. Le dossier fait état de trois modules de connaissance de l'entreprise : un module « Entreprise 1 » dans le M1 de mathématiques ; un module « Entreprise 2 » dans le M2 d'informatique et un module « Connaissance de l'entreprise » dans le M1 d'informatique. Mais les fiches descriptives de ces modules ne coïncident pas avec la description donnée dans la description des parcours, de sorte qu'on ne sait pas quel est le contenu des modules et lesquels sont enseignés par un professionnel et lesquels sont enseignés par un universitaire. En outre, il semblerait logique que le module « Entreprise 2 » fasse suite au module « Entreprise 1 », mais ça ne semble pas être le cas puisque ces deux modules s'adressent à des étudiants distincts. Tous ces points devraient être précisés.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100022013

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Physique et ingénierie

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La mention « Physique et ingénierie » comporte deux spécialités : « Conversion des énergies ». « Métiers de l’enseignement ».

Le dossier décrit uniquement la spécialité « Conversion des énergies », qui a été ouverte en 2006. L’évaluation n’a donc porté que sur cette spécialité.

Points forts : Les thématiques de la formation « Physique et ingénierie » sont bien positionnées par rapport aux attentes sociétales actuelles liées à la production, à la conversion et à l’exploitation des énergies. La formation s’appuie sur une équipe pédagogique mixte de l’Université de La Réunion, l’INP de Lorraine et de l’Université Henri Poincaré de Nancy ainsi que sur deux unités de recherche nancéennes (Lemta, Green) et une unité locale (LE2P). Des outils d’enseignement à distance sont mis en place ainsi que les matériels didacticiels associés. L’évaluation des enseignements est bien organisée.

Points faibles : Le flux d’étudiants est faible (7 diplômés en 2008). Le devenir des étudiants n’est pas bien renseigné. Les

flux attendus ne sont pas précisés. Aucune information n’est apportée sur les moyens mis en œuvre pour assurer le recrutement.

L’ouverture internationale semble inexistante. Le dossier n’est pas toujours clair ou complet. Au niveau du contrôle des connaissances, quelle est la

différence entre ET et ECT, que signifient les chiffres associés ? Il ne semble pas y avoir un contrôle au niveau des TP. Si l’on se réfère aux programmes, des redondances peuvent être observées (par exemple, la résolution du problème de diffusion de la chaleur) ou des manques (par exemple, l’UE « Réseaux électriques » qui repose sur un pré-requis en M1 « Electricité » qui n’apparaît nulle part).

Si la filière appartient à l’association « TEMERGIE » qui regroupe les professionnels et institutionnels du secteur des énergies renouvelables, l’implication de ces derniers dans la formation semble inexistante.

Le positionnement au sein de l’offre de formation locale n’est pas précisé.

2

Avis par spécialité

Conversion des énergies

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : La formation, tournée vers les sources d’énergie et leurs transformations, est potentiellement intéressante. Elle correspond aux préoccupations énergétiques actuelles. La plupart des cours proposés est pertinente. L’équilibre entre tronc commun et UE optionnelles est bon.

Points faibles : L’objectif de la formation semble se limiter à une formation de doctorants adaptés aux besoins des laboratoires de soutien. Les enseignements dispensés au niveau M2 correspondent uniquement à des cours magistraux. De quel encadrement disposent les étudiants pour approfondir les cours (sachant qu’une partie de ces cours est dispensée par des enseignants-chercheurs localisés à Nancy) ?

Recommandations : Renforcer l’implication des professionnels du secteur en introduisant par exemple des cycles de conférences, en encourageant les stages en milieu industriel. Introduire les notions de « démarche durable ».

Commentaires et recommandations

Les enseignements proposés sont globalement de qualité, mais la cohérence de la formation n’apparaît pas clairement. Il y a un décalage important entre les objectifs affichés et la réalité pressentie de la formation qui semble se limiter à la formation de doctorants pour les équipes de recherche associées. Ceci pose un réel problème en termes de potentiel de recrutements et de débouchés.

Positionner l’offre dans le cadre de la politique générale de l’Université de La Réunion et de la réalité socio-économique locale ou régionale. Créer un observatoire du devenir des étudiants.

3

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100022015

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Géosphère

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le master « Géosphère » s’adresse à des étudiants issus des licences « Sciences et technologie », parcours « Géoscience », « Physique, ondes et matière », « Physique, contrôle et énergie » et « Physique-Chimie ». Il a pour objectif de former des spécialistes à dominante physique et technologique dans trois spécialités : « Atmosphère », « Volcanologie » et « Hydrogéologie », en donnant une spécificité tropicale et insulaire.

Cet objectif compréhensible correspond à la vocation régionale de l’université. La spécificité tropicale et insulaire est déclinée de manière claire pour la spécialité « Atmosphère », mais de manière moins convaincante pour la spécialité « Magmas et volcans » en termes de contenu ainsi que de façon peu lisible pour la spécialité « Hydrogéologie ».

En termes pédagogiques, le master offre un parcours assez classique et bien construit. Les objectifs professionnels clairement indiqués sont de former des étudiants, de manière plutôt théorique, en vue de leur intégration dans des formations doctorales. Ceci est nécessaire mais sûrement pas suffisant. La formation vise à développer localement une spécialité et à proposer des passerelles vers des M2 avec lesquels elle est co-habilitée en métropole. C’est un dispositif judicieux.

Trois parcours sont proposés. L’un est complet (« Atmosphère »), les deux autres sont en fait un tronc commun débouchant par le biais d’options vers deux M2 en métropole. Les parcours proposés sont cohérents.

Cette formation de master s’appuie sur plusieurs laboratoires situés à la Réunion (Laboratoire de l’Atmosphère et des Cyclones, Unité mixte CNRS / Université / Météo-France, Laboratoire des Sciences de la Terre de l’Université de la réunion CNRS-IPGP - Institut de Physique du Globe de Paris, IREMIA, Institut de Recherche en Mathématiques et Informatique Appliquées) et en métropole (Laboratoire d’Aérologie de l’Observatoire Midi-Pyrénées, Toulouse, Laboratoire de Météorologie Dynamique de l’Ecole Nationale Supérieure de Paris, UMR Magmas et Volcans de l’Université Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand, Laboratoire d’hydrogéologie de l’Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse).

Cette formation s’appuie aussi sur des organismes publics et observatoires tels que Météo France Réunion, l’Observatoire de Physique de l’Atmosphère de la Réunion, l’Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise, et l’Observatoire Sciences de l’Univers (OSU-Réunion), en cours de création.

Points forts : Les spécialités « Atmosphère » et « Magmas et volcans » s’adossent à de solides structures de recherche. Une mutualisation adéquate entre les spécialités qui conduit à une bonne progressivité de l’enseignement, la structure d’ensemble de la mention est pertinente. La bonne lisibilité de l’offre de formation et les co-habilitations effectives et de qualité.

Points faibles : Le nombre d’étudiants est très faible, certaines spécialités n’ouvrent pas en raison du manque d’étudiants.

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Les aspects professionnalisants, importants aussi dans les masters « recherche », ne sont pas suffisamment développés. Les contenus sont relativement classiques, les aspects « risques » n’apparaissent pas suffisamment et on note un manque d’ouverture sur le monde professionnel. La faible ouverture internationale. Elle est envisagée à l’échelle de l’océan indien.

Avis par spécialité

Atmosphère

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Il s’agit de la seule spécialité qui se déroule entièrement à l’Université de La Réunion.

Points forts : La justification locale. Le très bon adossement à des laboratoires de recherche de qualité. La bonne organisation pédagogique.

Point faible : Le flux d’étudiants est faible.

Recommandations : Il serait souhaitable que l’équipe pédagogique s’interroge sur la faiblesse des flux étudiants et sur les moyens d’y remédier. La formation est très, peut-être trop théorique. L’accroissement de la proportion d’enseignements plus pratiques ou une ouverture plus grande sur le monde professionnel permettrait peut-être de pallier ce problème majeur. Le champ scientifique de cette spécialité est peut-être trop restreint ; aussi, conviendrait-il de s’interroger sur une ouverture plus large.

Magmas et volcans

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Le bon adossement à des laboratoires de recherche reconnus. La co-habilitation avec les Universités Blaise Pascal de Clermont Ferrand et Jean Monnet de St Etienne. Une équipe pédagogique de qualité. La justification locale.

Points faibles : L’appui sur l’observatoire du Piton de la Fournaise n’est pas assez lisible. Les flux d’étudiants sont très faibles.

Recommandation : Il conviendrait de renforcer les liens avec la métropole dans une politique d’accroissement des échanges d’étudiants, et de pilotage sur place d’étudiants venant de la métropole.

Transferts, sols et aquifères

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Point fort : La co-habilitation avec l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse et l’Université d’Aix-Marseille 3.

3

Points faibles : L’appui local sur la recherche est beaucoup trop faible. Il n’existe pas de réelle équipe pédagogique sur place. Pour les années 2006/07 et 2007/08, il n’y a eu aucun étudiant.

Recommandation : Cette spécialité n’ayant pas réellement fonctionné faute d’étudiants, il faut s’interroger sur sa viabilité. En réalité, elle ne se justifie localement ni en termes d’équipes de recherche d’adossement ni en termes d’équipes pédagogique dans ce domaine. Il conviendrait éventuellement d’intégrer les enseignements au sein des deux autres spécialités et de développer des passerelles avec les formations de M2 en métropole pour intensifier les échanges avant de proposer cette spécialité.

Télédétection et risques naturels

L’évaluation de cette spécialité n’a pu être réalisée au regard du dossier fourni. En effet, il est mentionné dans le dossier que cette spécialité est « envisagée dans le cadre d’un master international Océan indien adossé au pôle « Télédétection » en cours de construction ».

Commentaires et recommandations

Il conviendrait que l’équipe pédagogique réfléchisse à ouvrir davantage le champ disciplinaire couvert par les spécialités et à accroître les aspects professionnalisants. Ces dispositions permettraient peut-être d’accroître les flux d’étudiants, qui pour l’heure restent très faibles. La future spécialité en cours de montage va dans ce sens, mais il faut éviter qu’elle ne conduise à une diminution encore plus importante des effectifs dans les spécialités déjà existantes. Les informations fournies dans le dossier sont souvent succinctes notamment sur le pilotage des spécialités ou encore sur l’évaluation des enseignements. La formation étant récente, il est difficile de porter un jugement sur l’insertion des étudiants.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100022023

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences du vivant

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention constitue l’offre de formation unique de l’université de la Réunion dans le domaine des sciences du vivant. Elle est issue de deux spécialités « Biodiversité des écosystèmes tropicaux » (BEST) et « Valorisation des ressources naturelles » (VRN) qui échangent peu ; elles n’ont pas le même vivier de recrutement. Le projet prévoit la création de deux nouvelles spécialités, « Sciences de la vie et de la terre » (SVT) (préparation aux métiers de l’enseignement) et « Biochimie, biologie moléculaire, biotechnologie et biomédecine » (B4).

Le dossier montre dans l’organisation des UE une dichotomie entre « BEST » et « SVT », d’une part (les sciences « naturelles », la biodiversité), versus « VRN » et « B4 » (biologie, biotechnologie), d’autre part, alors que la mention devrait tirer avantage de cette diversité et développer beaucoup plus les synergies entre les spécialités. La mention devrait profiter du nombre important d’étudiants (environ 100) qu’elle va accueillir en M1 pour favoriser les échanges, les travaux interdisciplinaires de groupe, l’émergence d’une association de suivi des débouchés et des emplois…

Elle a un bon adossement aux équipes de recherche de l’université et des organismes (CIRAD, IRD) et aux entreprises ; ce qui lui donne des garanties de fonctionnement, notamment pour les stages.

Au sein de la mention, la spécialité « BEST » est la plus engagée dans la démarche de suivi des étudiants et des diplômés et dans sa mise en valeur via un site web dédié. Les responsables de cette spécialité peuvent encore renforcer ces actions, mais aussi faire profiter les autres spécialités de ces acquis, car elles apparaissent en retrait.

Sur le plan de la gouvernance, les responsables de la mention doivent mettre en place une réelle politique d’attractivité pour l’ensemble de la mention en favorisant les passerelles et une meilleure implication des étudiants dans l’animation. Il faut également définir ou mieux préciser les critères des flux de passage M1/M2 pour l’ensemble des spécialités. On sent encore trop (surtout dans la spécialité « B4 ») la volonté d’avoir un fonctionnement ante LMD.

Points forts : Une licence de biologie à l’Université de la Réunion qui présente des parcours « Biologie des organismes et des populations », « Sciences de la vie et de la terre » et « Biologie – biochimie », avec des effectifs étudiants très satisfaisants qui peuvent alimenter sans problème cette mention en sciences du vivant. Une spécialité « BEST » qui peut bénéficier à travers les milieux naturels et cultivés de la Réunion d’un terrain d’étude exceptionnel et qui présente un bilan de fonctionnement très satisfaisant (les flux d’étudiants en M1 sont bons sur les trois dernières années, il y a un vivier potentiel significatif pour l’entrée en M2, le devenir des étudiants en termes de poursuite d’études ou de débouchés professionnels est satisfaisant). Un adossement à la recherche de bonne qualité qui s’appuie principalement, pour le domaine agronomie/écologie, sur deux unités reconnues ECOMAR (Ecologie marine) et PVBMT (Peuplements végétaux et bio-agresseurs en milieu tropical), et pour le domaine biochimie-santé, sur les unités GRI (Groupe de recherche sur les maladies infectieuses), GEICO (Groupe d’étude sur l’inflammation chronique et l’obésité) et LCSNSA (Chimie des substances naturelles).

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Points faibles : Il y a très peu de modules communs aux différentes spécialités. Bien que les débouchés en termes de poursuite d’étude et d’insertion professionnelle de la spécialité « VRN » soient relativement satisfaisants, les effectifs sont beaucoup trop faibles pour maintenir cette spécialité en l’état. L’ouverture sur le monde de l’entreprise pourrait encore être renforcée par une implication accrue des professionnels dans la formation. La spécialité « B4 » reste beaucoup trop « tubulaire » et doit s’ouvrir aux autres spécialités.

Avis par spécialité

Biodiversité et écosystèmes tropicaux

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

La spécialité dispose d’un bon bassin de recrutement (international). Elle réalise une évaluation de ses enseignements par les étudiants ainsi qu’un suivi de l’insertion des diplômés. Elle s’est dotée de nombreux partenaires (recherche et entreprises). La spécialité a une politique sur l’articulation M1/M2 (3/4 des étudiants admis en M2 proviennent du M1). Le taux d’insertion des diplômés est de 75 % (1/3 en formation par la recherche).

Points forts : Un site géographique exceptionnel pour cette spécialité (les milieux naturels à la Réunion et dans les îles voisines constituent un terrain d’étude idéal de la biodiversité, des écosystèmes tropicaux). Un bilan de fonctionnement très satisfaisant, les flux d’étudiants en M1 sont de 60 par an en moyenne sur les trois dernières années, offrant un vivier potentiel important pour l’entrée en M2, les flux M1/M2 sont intelligemment gérés avec attractivité et essaimage vis-à-vis de l’extérieur (métropole, Europe et monde), le devenir des étudiants en termes de poursuite d’études ou de débouchés professionnels est satisfaisant (15 diplômés M2/an en moyenne, trouvant un emploi à 75 %). Une ouverture nationale et internationale très intéressante. Un adossement à la recherche très satisfaisant (ECOMAR et PVBMT).

Points faibles : La spécialité offre peu d’UE transversales (méthodologiques). Elle n’associe pas suffisamment les étudiants au sein de l’équipe pédagogique (discussion sur l’offre de formation, suivi des diplômés, vie étudiante). Pour le parcours « BEC », on peut se demander pourquoi il n’y a pas de relation avec l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs en développement agroalimentaire intégrée de l’Université de La Réunion. L’ouverture sur le monde de l’entreprise reste perfectible et pourrait être amplifiée par davantage d’interventions de professionnels dans la formation (agroalimentaire tropical).

Recommandation : Trouver des solutions opérationnelles aux points faibles évoqués précédemment.

Sciences de la vie et de la terre

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Cette spécialité est une création. Cependant, le parcours existait auparavant et il est dommage que le dossier ne fasse référence à aucun bilan précis (par exemple sur la réussite au concours). En fait, les données sont intégrées dans le bilan de la spécialité « BEST », mais ce dernier ne distingue pas les étudiants qui avaient plutôt un parcours « SVT » de ceux qui avaient plutôt un parcours « BEST ».

Le dossier ne présente pas le cursus du M2.

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Points forts : L’identification d’une spécialité pour la préparation aux métiers de l’enseignement. La mutualisation d’une partie des UE avec la spécialité « BEST » (dans une moindre mesure avec les deux autres spécialités de la mention). Une forte demande locale de formation dans ce domaine (des effectifs étudiants significatifs en Licence de Biologie-Biochimie parcours « Sciences de la vie et de la terre »). Une volonté de collaboration entre enseignants de l’IUFM et de l’UFR Sciences et Technologies.

Points faibles : Dans l’état actuel, une demande d’habilitation qui ne porte que sur le M1. Le dossier ne mentionne pas de bilan quantitatif (facile à interpréter) de la réussite au concours de Professeur des écoles et aux concours du CAPES et de l’Agrégation de SVT-STU. Une seule finalité réelle de la spécialité : les concours du CAPES et de l’Agrégation. Il est fait mention du concours PE, mais aucune UE ne prépare réellement à ce concours particulier. La spécialité n’associe pas les étudiants au sein de l’équipe pédagogique (discussion sur l’offre de formation, suivi des diplômés, vie étudiante).

Recommandation : Maintenir cette formation en tant que parcours de la spécialité « BEST » en attendant de présenter éventuellement un master complet M1 et M2 Enseignement en « SVT ».

Valorisation des ressources naturelles

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité, à finalité mixte (« recherche » et professionnelle), a tissé un réseau réel de partenariat avec les laboratoires et les entreprises. Néanmoins, il persiste un flux d’étudiants trop faible qui pose question sur son positionnement.

Points forts : La spécialité offre des UE méthodologiques intéressantes (innovation et gestion de projet). Elle réalise un suivi de l’insertion des diplômés dont les débouchés sont diversifiés (thèse, CDD, et 2 créations d’entreprises). Elle présente un réel créneau potentiel en termes de création d’entreprise dans le domaine de la valorisation des substances naturelles.

Points faibles : Des effectifs insuffisants lors de la précédente habilitation (inférieurs à 10 étudiants aussi bien en M1 qu’en M2). La spécialité n’associe pas les étudiants au sein de l’équipe pédagogique (discussion sur l’offre de formation, suivi des diplômés, vie étudiante).

Recommandation : Pour pallier le problème d’effectif, la spécialité pourrait élargir son bassin de recrutement à des diplômés de biologie. Pour cela, il faut réorganiser la formation en affichant comme objectif de faire une formation double compétence (biologistes formés aux techniques de la chimie pour la valorisation du vivant).

Biochimie, biologie moléculaire, biotechnologie et biomédecine

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette spécialité est une demande de création, initiée à l’occasion de la mise en place du CHR et du Centre de recherche et de Veille sur les Maladies Emergentes. Elle s’appuie sur un vivier d’étudiants certain et s’affiche comme point de départ d’une future formation « Biologie-Santé ».

Points forts : Une Licence de Biologie à l’université de la Réunion qui présente un parcours « Biologie-Biochimie » avec des effectifs étudiants très satisfaisants. Une volonté affichée de préparer au Doctorat dans le domaine biomédical. Une formation ouverte aux praticiens hospitaliers. Des équipes de recherche identifiées, avec des collaborations avec des chercheurs des EPST (CIRAD, CRVOI, IRD).

Points faibles : La spécialité offre peu d’UE transversales (méthodologiques). Elle ne prévoit pas d’associer les étudiants au sein de l’équipe pédagogique (discussion sur l’offre de formation, suivi des diplômés, vie étudiante). La spécialité a pour vocation première de former des futurs doctorants ; c’est un point faible parce qu’il n’y a pas d’analyse sur l’adéquation entre le potentiel de futur diplômés et les possibilités d’insertion en doctorat. Le dossier fait état de possibilités de former des futurs ingénieurs R&D, mais peu ou pas d’UE dans l’offre de formation ne préparent réellement à ce type de débouchés (UE « gestion de projet » par exemple). Le dossier indique également comme objectif les concours aux métiers de l’enseignement (CAPES). Cette proposition devra être démontrée tant le programme de formation est éloigné des pré-requis demandés pour ces concours.

Recommandation : Développer une réelle diversification des débouchées par le jeu d’UE transversales optionnelles (certaines sont déjà présentes dans les autres spécialités de la mention).

Commentaires et recommandations

La mention devrait tirer parti de sa nouvelle diversité en développant beaucoup plus les synergies entre les spécialités. La mention devrait profiter du nombre important d’étudiants qu’elle prévoit d’accueillir (100 en M1) pour favoriser les échanges entre spécialités, les travaux interdisciplinaires de groupe… La spécialité « BEST » présente un bilan de fonctionnement très satisfaisant, mais le parcours « BEC » pourrait peut-être s’ouvrir davantage. La demande de création de la spécialité « SVT » doit être repensée, cette formation pourrait simplement être maintenue comme un parcours de la spécialité « BEST » (comme c’était le cas lors de la précédente habilitation) dans l’attente éventuelle de présenter ultérieurement une spécialité complète M1 et M2 d’enseignement en SVT. La spécialité « VRN » doit mieux trouver sa place dans cette mention « Sciences du vivant », en revisitant son contenu actuel très orienté vers la pure chimie des substances naturelles, pour l’inscrire dans le contexte plus global des objectifs du projet de fédération Biodiversité-Santé. La création d’une spécialité « B4 » est légitime au vu du vivier potentiel d’étudiants dans le parcours « Biologie-Biochimie » de la licence de biologie, mais il faudrait toutefois une plus grande mutualisation d’unités d’enseignements avec la spécialité « BEST » (surtout au M1 par exemple en mutualisant des enseignements de statistique, de génétique des populations, de biologie moléculaire…). Cette spécialité ne doit pas chercher à être un futur point d’ancrage à une éventuelle mention « Biologie-Santé » autonome, mais au contraire s’insérer complètement dans cette mention « Sciences du vivant » dont la cohérence globale est un atout pour la Réunion dans le contexte du projet de création de la fédération Biodiversité-Santé. Cette mention doit mettre en place une politique d’attractivité plus soutenue et mieux définir les critères des flux de passage M1/M2 pour l’ensemble des spécialités, afin de s’affranchir de manière durable et générale d’un mode de fonctionnement ante LMD. Par ailleurs, elle doit mieux associer les étudiants, et de façon plus formelle, à l’équipe pédagogique.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100022083

Domaine : Lettres, sciences humaines et sociales

Mention : STAPS et sciences de l’éducation

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La proposition de master « STAPS et Sciences de l’Education », soutenue par l’université de La Réunion est portée conjointement par les départements STAPS et FLE/S de la Faculté des Sciences de l’Homme et de l’Environnement (UFR SHE) et par le pôle d’enseignement des Sciences de l’Education de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Adossée au Centre Interdisciplinaire de Recherche sur la Construction Identitaire (CIRCI, EA 3561) et à l’équipe « Déterminants Interculturels de la Motricité et de la Performance Sportive (DIMPS, EA 4075), la mention s’organise en quatre spécialités. Les trois spécialités « Corps, Sport et Communication » (STAPS), « Didactique du Français Langue Etrangère et Seconde dans l’Océan Indien » (Didactique FLE/S) et « Interculturalité et Dynamiques Identitaires » offrent un parcours recherche, alors que la spécialité « Sciences de l’Education » propose un parcours recherche et un parcours professionnel. La demande de renouvellement de cette mention s’appuie sur un flux d’étudiants important, ce qui est particulièrement significatif étant donné la spécificité insulaire de l’établissement. Par ailleurs, l’organisation pédagogique présentée démontre la capacité des porteurs du projet à rassembler les forces locales en instituant des mutualisations pertinentes. Pour autant, les quatre spécialités présentées sont de portés très inégale (flux d’étudiants, masse critique des équipes, adossement recherche, …). Cette grande hétérogénéité nuit à la cohérence de l’ensemble. Afin d’accroître la visibilité de la mention et d’assurer la pérennité des différentes formations proposées, les porteurs de ce projet ne pourront faire l’économie d’une réflexion sur des regroupements potentiels entre spécialités.

Points forts : L’organisation pédagogique des contenus constitue un atout indéniable de la mention. Les troncs communs sont restreints en horaire et sont complétés par des enseignements « majeurs » (liés à la spécialité choisie) et par des enseignements « mineurs » à prendre dans les autres spécialités, ce qui assure à la fois une spécialisation cohérente et à la fois une mutualisation opérante. L’évaluation de la formation par les étudiants est bien structurée. Les procédures sont détaillées de manière précise et les résultats sont exploitables. Cet outil devrait être une aide précieuse pour la régulation pédagogique de la mention. L’équipe pédagogique semble solide. Elle est quantitativement importante (malgré l’insularité) et qualitativement adaptée au projet de mention. Ses membres sont scientifiquement rattachés aux équipes qui constituent l’adossement à la recherche de la mention (CIRCI, EA 3561 et DIMPS, EA 4075). Le flux global d’étudiants est significatif (325 étudiants inscrits en 2006/2007).

Points faibles : L’hétérogénéité structurelle de la mention constitue le handicap majeur de la proposition. Les quatre spécialités sont en effet très inégales sur un plan quantitatif et qualitatif. Deux spécialités sont sous dimensionnées (flux d’étudiants peu importants, faibles capacités d’encadrement, adossements à la recherche peu significatifs) et présentent dans le dossier de nombreux items insuffisamment renseignés. A l’inverse, les deux autres spécialités présentent des arguments qui valorisent l’ensemble de la mention. Globalement, la formation à la recherche est insuffisamment renseignée (pour au moins trois spécialités sur les quatre proposées).

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Les aspects professionnalisants sont évoqués, mais restent assez vagues. Les références à la « mastérisation » des métiers de l’enseignement sont peu explicites (le dossier indique des débouchés référés au secteur de l’animation et de la formation des adultes). L’affichage volontariste de la mention (4 parcours sur les 5 proposés dans la mention se présentent comme des parcours « recherche ») semble parfois contredit par l’examen du dossier. Les données et arguments factuels avancés ne permettent pas de confirmer l’adossement recherche pour toutes les spécialités (en particulier pour les spécialités FLE/S et Interculturalité et Dynamiques Identitaires). Les spécialités de la mention semblent majoritairement orientées vers la formation (professionnelle ?) aux métiers de l’enseignement. Le dossier ne présente pas de suivi de cohorte des étudiants (absence de bilan et d’indicateurs de suivi et du devenir professionnel des étudiants, suite à la formation).

Avis par spécialité

STAPS (Corps, sports et communication)

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

La spécialité recherche « Corps, Sports et Communication » (CSC) s’adresse « prioritairement aux futurs chercheurs en sciences humaines et sociales, dans des institutions publiques ou privées concernant le sport et l’animation culturelle ».

Points forts : La spécialité s’inscrit de façon pertinente dans la cohérence des parcours LMD. L’offre de formation se positionne en effet à la fois comme un prolongement naturel de la licence (durant laquelle est acquise « une base commune touchant aux méthodes de recherche ») et à la fois comme une étape nécessaire vers une poursuite en doctorat (en s’appuyant sur le laboratoire local). La formation à la recherche est significative. Elle est présente de façon importante dans les contenus d’enseignement. Elle s’illustre également par l’implication des étudiants dans les laboratoires d’adossement (e. g. recherches contractuelles, associations aux travaux des doctorants). L’évaluation de la formation par les étudiants est organisée. Le dossier rend compte de manière relativement précise des procédures et des résultats principaux utilisés par l’équipe pédagogique, afin de réguler le pilotage et l’évolution de la spécialité.

Points faibles : La capacité d’encadrement de la recherche est quantitativement limitée. La spécialité s’appuie sur l’équipe « Déterminants Interculturels de la Motricité et de la Performance Sportive » (DIMPS, EA 4075) du département STAPS de l’université. Le dossier dénombre seulement deux HDR (un PU et un MCF-HDR) sur les sept enseignants chercheurs qui contribuent à l’animation de l’équipe pédagogique. Ce sous-encadrement est particulièrement pénalisant pour une spécialité à vocation recherche. Les flux constatés sont relativement faibles : le dossier signale des inscriptions en M2 qui varient entre 9 et 14 étudiants pour la période 2004/2007. L’ouverture internationale (item particulièrement important pour une composante insulaire) reste perfectible. Le dossier mentionne des relations avec l’université de Stelenboch (Afrique du Sud), mais elles ne concernent que des étudiants de thèse (les étudiants de master participent uniquement à l’accueil des étudiants étrangers). Les débouchés professionnels directs (hors poursuite en thèse) sont relativement restreints et ne sont pas obligatoirement assimilables à une sortie de niveau master (ils prolongent « en cela les diplômes de niveau inférieur de type BESAPT, BESAN, DEFA, CAFAD »). Le bilan qualitatif du devenir des étudiants est insuffisamment renseigné (le dossier mentionne peu de données qualitatives sur l’insertion à un niveau de formation et de compétences « master »). Les aspects professionnalisants de la formation (même pour une spécialité à vocation recherche) sont insuffisamment renseignés dans le document. Par ailleurs, le volume des enseignements professionnels orientés recherche – évaluation - audit est insuffisant.

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Recommandations :

La spécialité « Corps, Sports et Communication » affiche clairement une orientation recherche validée par les contenus de formation. Le système de mutualisation avec les autres spécialités est cohérent et donne de l’unité à l’ensemble. L’objectif affiché de « former des chercheurs qui puissent intervenir dans les secteurs publics ou privés » est louable, mais ne s’appuie pas de manière très significative sur les contenus d’enseignement si ce n’est à travers les « techniques d’enquête ». L’impression est renforcée par la présentation de la liste des intervenants extérieurs qui n’est, hormis deux noms, pas nominative. L’équipe pédagogique est constituée d’un petit nombre d’enseignants chercheurs.

En raison du caractère insulaire de la spécialité, il serait nécessaire de développer les réseaux d’échanges internationaux et de mutualisation au niveau de la région Océan Indien. Il conviendrait également de renforcer l’équipe en intégrant un nombre plus significatif d’intervenants professionnels orientés vers la recherche appliquée. Enfin, il serait souhaitable de mettre en place un suivi de cohorte afin de rendre compte de l’insertion professionnelle des étudiants.

Sciences de l’Education

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Organisée en deux parcours (i. e., parcours professionnel et parcours recherche), la spécialité « Sciences de l’éducation » vise à former à la fois « des chercheurs capables de concevoir, mettre en œuvre une démarche scientifique dans le dessein… d’expliquer une situation préalablement définie en rapport avec l’éducation ou la formation » et à la fois « des professionnels de la formation d’adultes capables d’encadrer, de concevoir, de mettre en œuvre et d’évaluer des actions de formation aussi bien dans le secteur public que privé ».

Points forts : Les objectifs sont clairement définis dans le dossier, ce qui contribue à la bonne lisibilité et à la crédibilité de l’offre de formation. Orientés sur le double cursus (professionnel et recherche), leur formulation repose sur une approche pluridisciplinaire. Ils s’inscrivent dans le cadre des objectifs prioritaires de la Région Océan Indien pour l’ONU (i. e., lutte contre l’illettrisme). Le nombre d’étudiants inscrits (en particulier en master 1) est significatif. Ce flux important traduit l’attractivité du master et sa pertinence sociale dans le contexte régional insulaire. L’organisation pédagogique est opérante (e. g., mutualisations avec les autres spécialités de la mention, organisation cohérente entre le parcours recherche et le parcours professionnel). L’équipe pédagogique est relativement fournie, en particulier pour une demande insulaire. Composée de 6 HDR (3 PU, 2 MCU-HDR, 1 docteur HDR) et de nombreux professionnels, elle semble suffisamment armée pour assumer l’appui scientifique (les intervenants sont membres du Centre Interdisciplinaire de Recherche sur la Construction Identitaire – CIRCI EA 3561) et le soutien professionnel des deux parcours de la spécialité. De façon identique à la spécialité « Corps, Sports et Communication », la procédure mise en place pour évaluer les enseignements constitue un outil pertinent pour le pilotage de la spécialité. L’ouverture internationale est significative. Le dossier mentionne des collaborations (participation d’enseignants de ces établissements à l’équipe pédagogique) avec deux universités voisines (Tananarive et Maurice) et avec le CNAM de Mayotte.

Points faibles : Le dossier fait preuve d’un manque de précision à propos de la formation à la recherche (les actions mentionnées ne portent que sur la constitution de binômes et sur l’orientation de l’investissement des étudiants dans les travaux du laboratoire). Le devenir professionnel des étudiants n’est pas renseigné (le dossier précise qu’une part importante des étudiants sont en formation continue, provenant de l’enseignement).

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Recommandations : Cette spécialité offre un double cursus (professionnel et recherche). L’approche pluridisciplinaire, particularité des sciences de l’éducation, est renforcée par le système de mutualisation majeure/mineure mis en place avec les autres spécialités. En se basant sur une expérience déjà ancienne, cette spécialité offre des enseignements qui répondent parfaitement aux attentes régionales en s’intéressant à des problématiques telles que l’éducation, l’illettrisme, les politiques sociales, etc. Les flux d’étudiants sont importants et la sélection (naturelle ou imposée) en M2 assure la pérennité de ce master. La mutualisation avec les autres spécialités renforce celle-ci qui est en fait la pièce maîtresse du dispositif. On ne peut que regretter l’absence de réel bilan de suivi de cohorte, même si cela est justifié dans le dossier par le fait que la plupart des étudiants viennent en formation continue ou sont issus de l’enseignement. La vraie question serait : que leur apporte le master en termes de carrière ? Si les enseignements sont en cohérence avec les projets (recherche et professionnels), la formation à la recherche devrait être précisée davantage.

Didactique du Français langue étrangère ou seconde dans l’Océan indien

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

La spécialité « Didactique du Français Langue Etrangère et Seconde dans l’Océan Indien » (Didactique du FLE/S) propose un parcours recherche visant à former des « chercheurs capables de problématiser des situations d’enseignement/apprentissage en milieu plurilingue et pluriculturel, en associant des compétences aussi bien en sciences du langage qu’en psychologie et sociolinguistique et en didactique des langues ».

Points forts : La spécialité s’inscrit de façon pertinente dans la cohérence des parcours LMD. La spécialité se positionne en effet à la fois comme un prolongement logique de la Licence 3 FLE/S (durant laquelle est acquise « des éléments permettant de problématiser des situations d’enseignement /apprentissage en situations plurilingues et pluriculturelles et de construire des outils d’enseignement / apprentissage ») et à la fois comme une étape nécessaire vers une poursuite en doctorat (en s’appuyant sur l’équipe DIFLEUR). De façon similaire aux autres spécialités, le dispositif mis en place pour évaluer les enseignements permet potentiellement de réguler l’offre de formation.

Points faibles : L’adossement à la recherche n’est pas clairement défini dans le dossier et semble quantitativement insuffisant. Il repose principalement sur une équipe de deux personnes (l’équipe DIFLEUR) rattachée au Centre Interdisciplinaire de Recherche sur la Construction Identitaire (CIRCI, EA 3561). Ce sous-encadrement semble particulièrement handicapant pour une spécialité à vocation recherche. L’équipe pédagogique est également très restreinte. Elle se compose de cinq personnes, dont trois universitaires. Les flux constatés sont faibles. Le dossier mentionne 10 inscrits (3 admis) en M2 pour l’année 2006-2007 et 10 inscrits (4 admis) pour l’année 2007-2008. Le bilan du devenir des étudiants n’est pas très explicite. Par ailleurs, les porteurs du projet justifient le faible nombre d’étudiants qui s’inscrivent en thèse et le nombre réduit de réussite en M2 « par le fait que la plupart de nos étudiants sont des enseignants et formateurs en exercice… Les autres étudiants s’orientent ensuite vers la préparation du concours PE ». Ces justifications posent la question de l’orientation recherche de la spécialité. La formulation des objectifs scientifiques et pédagogiques semble contradictoire avec l’annonce préliminaire d’une spécialité orientée vers la recherche. Les objectifs mentionnés montrent que la spécialité s’inscrit « dans l’optique de la formation des futurs enseignants de tous niveaux et plus particulièrement des professeurs des écoles ». Le dossier apporte peu de renseignements sur la formation à la recherche et sur les aspects professionnalisants de la spécialité.

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Recommandations :

Des flux d’étudiants peu significatifs, des capacités d’encadrement limitées et un adossement à la recherche qui repose principalement sur deux enseignants chercheurs nuisent au projet sous sa forme actuelle. Il serait important de reconsidérer l’offre de formation dans le cadre plus général de la mention.

Il serait souhaitable d’intégrer (sous la forme d’un parcours) cette formation dans une des deux spécialités (Sciences de l’Education ?) « majeures » de la mention. Il serait également important que les porteurs du projet positionnent cette offre vis-à-vis de la mastérisation des métiers de l’enseignement.

Interculturalité et dynamiques identitaires

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

La spécialité « Interculturalité et Dynamiques Identitaires » se propose de « former des chercheurs qui puissent intervenir dans les secteurs public ou privé dans le domaine des enquêtes ou de l’intervention en sciences humaines et sociales (anthropologie, sociologie, histoire, environnement…) ».

Points faibles : Le dossier souffre d’un manque flagrant de précision, ce qui nuit à la lisibilité et à la crédibilité de l’ensemble (e. g, les objectifs scientifiques et professionnels ne sont pas définis ; les débouchés ne sont pas présentés ; la cohérence de la spécialité vis-à-vis des parcours LMD n’est pas mentionnée, aucun bilan du devenir des étudiants qui réponde à des critères objectifs n’est signalé). L’équipe pédagogique est quantitativement restreinte. Elle se compose de sept personnes ; par ailleurs, deux collègues (PU) sont également membres de l’équipe pédagogique de soutien à la spécialité « Sciences de l’Education ». L’item concernant l’adossement à la recherche est insuffisamment renseigné dans le dossier. La spécialité semble s’appuyer scientifiquement sur les membres du CIRCI (qui sert également d’appui à la spécialité « Sciences de l’Education »). Les porteurs affirment que « Tous les membres de son équipe d’enseignants-chercheurs publient régulièrement sur les thèmes dont ils assurent les cours », mais aucune précision supplémentaire n’est apportée. La formation à la recherche n’est pas développée dans le document, ce qui est assez gênant pour une spécialité recherche (deux lignes mentionnent que « les approches développées au cours de cette formation demandent une forte implication sur le terrain » et que « Les étudiants sont invités à participer à des publications d’articles »). Les flux constatés sont faibles. Le dossier mentionne 4 inscrits en M1 et 9 en M2 pour l’année 2006-2007 et 10 inscrits en M1 et 15 en M2 pour l’année 2007-2008. Les effectifs de M1 ne sont pas mentionnés pour l’année 2008/2009.

Recommandations :

De façon similaire à la spécialité « Didactique FLE/S », le dossier met en évidence un nombre important de faiblesses (flux, encadrement, adossement recherche, formation recherche) qui remettent en cause la pérennité de la présente offre de formation. Par ailleurs, le document est relativement imprécis sur de nombreux items (e. g., objectifs, bilans, débouchés, formation recherche, adossement recherche, …). � Il serait par conséquent fortement souhaitable que cette formation intègre une des deux spécialités principales de la mention sous la forme d’un parcours et que les porteurs du projet apportent les précisions nécessaires à la compréhensibilité de l’offre dans sa totalité.

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Commentaires et recommandations

Les recommandations ont pour objet principal de contribuer à la fois à la visibilité de l’offre de formation dans son ensemble et à la fois d’assurer la pérennité des spécialités en proposant une réorganisation de la mention.

Il serait tout d’abord souhaitable que les porteurs du projet s’interrogent sur un rapprochement possible entre certaines spécialités. En l’état, l’existence de quatre spécialités est difficilement défendable. Le master pourrait être réorganisé en deux spécialités « STAPS » et « Sciences de l’Education » (reprenant ainsi la dénomination adoptée au niveau de la mention). Les spécialités « Didactiques du Français Langue Etrangère et Seconde » et « Interculturalité et Dynamique Identitaire » pourraient être ainsi intégrées au sein des spécialités STAPS ou Sciences de l’Education en devenant des parcours de l’une ou de l’autre. Il serait également utile de proposer une formation professionnelle tournée vers les métiers de l’enseignement. La reformulation partielle du projet ne peut s’envisager sans un positionnement explicite vis-à-vis de la « mastérisation » des métiers de l’enseignement. L’intégration d’un parcours professionnel (ou d’une spécialité) «Métiers de l’enseignement » permettrait à la fois de clarifier la position affichée par la mention (coloration essentiellement « recherche ») et à la fois de répondre à la demande locale et régionale. La proximité théorique, méthodologique et disciplinaire des équipes d’appuis vis-à-vis des métiers de l’enseignement devrait faciliter cette proposition. Il serait enfin intéressant de doter la mention d’un instrument de suivi des étudiants mesurant les sorties de la formation (suivi de cohorte pour les voies professionnelle et recherche), afin d’évaluer la portée sociale du dispositif sur le plan régional.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n° S3100022084

Domaine : Lettres, Sciences humaines et sociales

Mention : Anthropologie et sociologie des sociétés de l’océan indien

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master correspond à un vrai besoin et remplit une mission importante, puisqu’il est la seule filière d’anthropologie de langue française pour tout l’Océan indien. Cependant, les conditions pour que cette mission soit remplie avec succès ne semblent pas totalement réunies. Tout d’abord, l’équipe pédagogique ne semble pas assez nombreuse et ne comprend pas assez de membres des sections 20 et 19 (deux membres de la section 20, un seul de la section 19, un seul HDR non PR). En second lieu, le laboratoire d’appui, l’EA 4078 est peu connu, car entièrement orienté vers la région et ne publie pas assez. Enfin, le champ de recherche est trop restreint et ne prévoit pas de comparaisons avec d’autres régions présentant des traits anthropologiques communs (Antilles francophones et créolophones, Pacifique…).

Par ailleurs, on manque d’informations dans le dossier sur les flux effectifs d’étudiants et sur leur insertion professionnelle.

On peut enfin s’interroger sur la pertinence d’un tronc commun pour toutes les mentions, notamment en matière méthodologique, compte tenu de la spécificité du terrain ethnographique qui exige des modalités d’apprentissage particulières.

Point fort : L’objet même de ce master ethno-sociologique, dans une région où les conflits culturels et interculturels et la richesse de l’approche disciplinaire constituent un atout majeur pour cette université.

Points faibles : Laboratoire d’appui trop faible quantitativement et qualitativement. Personnel enseignant trop restreint et aux compétences insuffisamment larges. Organisation du tronc commun à toutes les mentions. Manque d’informations sur les flux et l’insertion professionnelle des étudiants.

Avis par spécialité

Anthropologie et sociologie : Réunion et Océan indien

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Point fort : Richesse des terrains (Réunion, Madagascar, Comores, Indu du Sud, Vietnam…) et des objets d’études (religiosité, savoirs traditionnels...).

2

Points faibles : Confusion dans le dossier entre la mention et la spécialité qui se recouvrent. Moyens insuffisants (pas assez d’ethnologues et de sociologues impliqués). Flux insuffisants et non contrôlables. Travail de recherche demandé en M1, pas à la hauteur des exigences du M2R.

Recommandation : Mieux identifier la spécialité en faisant ressortir ce qui fait sa spécificité : le terrain, les objets d’étude, la méthode.

Commentaires et recommandations Renforcer le personnel enseignant (en nombre et qualité). Mieux penser l’articulation entre le tronc commun et les différentes options. Offrir aux étudiants la possibilité de penser les comparaisons avec d’autres régions et donc réfléchir à des enseignements portant sur d’autres aires culturelles comparables. Réserver un meilleur sort au travail de recherche en M1.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100022088

Domaine : Lettres, sciences humaines et sociales languages, cultures et communication

Mention : Langages, cultures et communications (des espaces créoles et francophones de l’océan indien et de la caraïbe)

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le dossier décrit un master à deux spécialités (sciences du langage et sciences de l’information et de la communication) comprenant un total de six parcours. Cette université bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle, au sein de communautés aux caractéristiques linguistiques et culturelles fortes et uniques en France.

Néanmoins, ce master semble manquer de personnalité et de cohérence. Ses objectifs scientifiques et pédagogiques restent trop génériques. On ne peut pas sur la base de ce dossier d’une part se faire une idée des compétences spécifiques que les étudiants auront acquises à la fin de leurs études, d’autre part juger de la cohérence intellectuelle des cursus proposés.

Trop peu de données quantitatives (flux attendus d’étudiants, nombre d’heures réelles de TD, …) ou qualitatives (comment exactement ce master s’appuie-il sur la recherche de laboratoire) sont fournies pour permettre une véritable évaluation (en dehors du parcours F qui fournit des données un peu plus détaillées).

Points forts : Situation géographique. Accès à des données linguistiques et culturelles uniques. Compétences dans l’équipe pédagogique. Parcours Professionnel F (MJC) fonctionnel. L’articulation des dimensions linguistique et communicationnelle, dont la complémentarité est productive. L’ouverture vers l’extérieur (par l’intervention d’enseignants-chercheurs de métropole comme de l’étranger).

Points faibles : Manque de précisions des divers objectifs (pédagogiques, scientifiques), problème moindre dans les parcours professionnels. Excepté pour le parcours F, master montrant peu de spécificité donnant l’impression d’une trop grande dispersion reflétant les intérêts divers d’un corps enseignant peut être hétéroclite. Exploitation insuffisante des spécificités locales. Contenus réels des partenariats non précisé. Aucune évaluation des enseignements par les étudiants n’est prévue. Pas de tutorat prévu. Faiblesse des enseignements de méthodologie de la recherche. Manque de précisions sur le devenir des étudiants.

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Avis par spécialité

Sciences du langage

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Les cursus semblent ne pas suffisamment s’appuyer sur les avantages comparatifs fournis par la situation géographique de l’université : par exemple, la place spécifique du créole réunionnais (ou des créoles avoisinants) et de sa structure linguistique, ou du bilinguisme, des problèmes de langues en contact par exemple semble insuffisante.

Le nombre d’étudiants justifie-t-il quatre parcours différents ?

Points forts : Compétences de l’équipe pédagogique. Situation linguistique unique. Un parcours « Ingénierie des langues », avec les débouchés professionnels identifiés, paraît une bonne idée (mais on souhaiterait plus de précisions sur ce point voir ci-dessous).

Points faibles : Manque de précision en ce qui concerne le parcours professionnalisé (débouchés, effectifs et pas seulement envisagés des étudiants). Objectifs insuffisamment définis. Avantages comparatifs de la géographie insuffisamment exploités. Pour les parcours de recherche, articulation avec école doctorale non précisée.

Recommandations : Préciser les modalités de passage de M1 en M2, pour le parcours D « Ingenierie des langues ». Différencier de façon plus forte les parcours recherche et le parcours professionnalisant. Apporter plus de précisions sur tout ce qui concerne le parcours professionnalisant. Préciser les modalités de partenariats (les objectifs et retombées concrètes des conventions) avec les établissements et institutions partenaires.

Sciences de l’information et de la communication

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Insertion des étudiants de la filière professionnelle. Parcours F fonctionnel. Ancrage local et régional (manifeste dans l’attractivité de la spécialité pour des étudiants de l’Océan indien et leur taux d’insertion professionnelle). Ouverture vers la métropole et l’étranger. Bon choix de professionnels.

Points faibles : Cursus éclectiques, dont la cohérence intellectuelle reste à préciser davantage. Objectifs scientifiques du parcours E peu clairs.

Recommandation : Veiller à tout ce qui relève de la méthodologie de la recherche et des enseignements « meta » en général, qui favorisent la réflexion et le recul critique par rapport aux pratiques théoriques comme professionnelles.

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Commentaires et recommandations Préciser les objectifs pédagogiques et scientifiques de façon beaucoup plus spécifique. S’appuyer davantage sur la situation locale: affirmer au sein des cursus recherche, en particulier la présence du créole, de sa structure spécifique, du bilinguisme en capitalisant sur les compétences pertinentes du corps enseignant. Fournir des informations qualitatives et quantitatives vérifiables, quant à l’adossement de l’enseignement à la recherche (préciser quels sont les chercheurs participant à l’enseignement, les liens et les flux vers les écoles doctorales pertinentes, préciser les effets concrets des partenariats), aux flux attendus des étudiants, aux débouchés. Prévoir un système de tutorat individuel pour assurer le pilotage des étudiants. Fournir des données précises à jour quant au devenir des étudiants. Prévoir un système d’évaluation anonyme de chaque UE par les étudiants. Mettre en valeur l’insertion du master dans la filière LMD. Poursuivre la dynamique d’ouverture : on pense notamment aux liens avec le labo PREFisc de Rennes, dont la structure est très proche du labo LCF – attention toutefois à ce que cela ne déséquilibre pas le rapport linguistique/communication, l’axe linguistique étant très développé dans PREFics. Poursuivre dans la professionnalisation réussie (parcours F) et préciser celle du parcours D. Préciser et renforcer la dimension recherche.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100022095

Domaine : Lettres, sciences humaines et sociales

Mention : Océan indien : géographie et histoire

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La formation vise à offrir aux étudiants du cycle licence réunionnais la possibilité d’un parcours disciplinaire (plus que bidisciplinaire) classique, mais cohérent, de la licence au doctorat, qui prend appui sur la recherche de l’université de La Réunion et autorise en master des choix progressifs (initiation pluridisciplinaire, passerelles en M1, mutualisation de cours) et des parcours différenciés, mais lisibles, qui permettent aux étudiants de capitaliser leurs acquis, de s’initier à la recherche et/ou de se réorienter.

On note un réel effort d’ouverture et de collaboration (à accentuer, car il semble s’agir plutôt de contacts individuels – certes irremplaçables) avec les universitaires d’autres îles de l’Océan Indien (Madagascar, Maurice, Comores), en particulier en Géographie et avec la métropole (accueil d’enseignants-chercheurs). Compte tenu de l’insularité, les conditions d’échanges d’étudiants seraient à évoquer plus nettement et à renforcer.

En revanche et sans méconnaître la difficulté de l’entreprise, il manque incontestablement une ouverture vers le monde anglophone (par exemple indien), malgré quelques proclamations d’intention (on songe notamment à l'apport des colonial et post colonial studies).

Points forts : L’affirmation de l’ancrage du master (Géographie / Histoire, l’ordre n’est pas neutre) dans un Océan Indien conçu de manière large est pertinente, vu le contexte géographique, économique, social et scientifique de La Réunion. Accent (justifié) mis sur l’insularité, le développement et les cultures régionales, qu’il ne faut pas omettre de situer dans un cadre et une réflexion plus larges pour éviter de créer un isolat.

Points faibles : Le souci fort louable de rayonnement dans l’Océan Indien (pôle de référence universitaire francophone, voire « européen ») est plus affirmé que démontré : une réflexion plus poussée sur l’enseignement à distance et l’accompagnement en master des étudiants éloignés ou isolés, notamment à l’aide des TICE, mériterait d’être entreprise. Renseignements très lacunaires sur les flux et les débouchés passés et futurs et sur l’évaluation par les étudiants. Volume horaire des spécialités professionnelles insuffisants en M2 (cf. préparation concours administration territoriale ou culture).

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Avis par spécialité

Géographie

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Formation à la recherche et orientation progressives avec un encadrement satisfaisant par des enseignants-chercheurs publiant sur le champ considéré, qu’ils soient ou non de l’université. Les cours proposés donnent aux étudiants une compréhension globale et cohérente de l’Océan Indien (plutôt Sud-ouest) et, plus largement, de l’insularité, à travers diverses approches géographiques et historiques ou culturelles, indispensables ici. L’horaire est suffisant pour cela et la structure des enseignements est claire, avec deux parcours identifiés et pertinents (1 = Territoires : aménagement et développement ; 2 = Iles et sociétés du Sud-ouest de l’Océan Indien). Le parcours 1 prépare logiquement au M2 Pro Tourisme, Patrimoine, Territoires ou à la poursuite du M2 en Recherche.

Points faibles : Risque d’une spécialisation géographique excessive si l’on ne raisonne pas seulement en termes de débouchés locaux. Trop peu de contacts en recherche et en formation avec sociologues et anthropologues du master voisin. Peu d’interventions de géographes « extérieurs » à l’UR. Manque d’ouverture sur le monde et les universités anglophones, compte tenu des prétentions et des objectifs de l’Université de La Réunion. Pas de bilan de l’existant (flux), ni d’évaluation (ou de « retour ») par les étudiants : y a-t-il de la place et des effectifs suffisants pour deux parcours de M2 Géographie recherche ?

Recommandations : Réfléchir à l’articulation entre histoire et géographie pour les étudiants se destinant à cet enseignement bidisciplinaire et à assurer une bonne culture générale bidisciplinaire et pas seulement « régionale ». Vérifier l’acquisition des connaissances exigibles en début de M1 et les consolider le cas échéant (expression, langues vivantes). Veiller à mieux encadrer les étudiants en S4 pour éviter le découragement ou la dispersion (au besoin, utilisation des TICE et du travail collaboratif ?). Proposer en M1, outre le mini-mémoire de recherche, un stage d’observation ou une petite recherche complémentaire de type appliqué ou sur un domaine professionnel en M1 (enseignement ou non) pour faciliter le passage éventuel vers des masters professionnels.

Histoire

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Points forts : Master recherche centré sur la spécialité, unique en France, du (des) laboratoire(s), avec des compléments extérieurs si nécessaire. Effort pour donner une vision historique à jour de l’océan Indien (surtout façade Est de l’Afrique), avec exploitation de sources particulières (archéologie, oralité…) et volonté d’intégrer les étudiants aux recherches. Partenariats avec des spécialistes de l’histoire de l’aire géographique considérée et de la colonisation (île Maurice, Madagascar, Nantes, Paris 7, Bordeaux, Lyon). Mutualisation de certains cours dans le séminaire commun de M2 S3 autour des axes du laboratoire et utilisation des TICE.

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4

Points faibles : Formulation du parcours 1 (Histoire, Politique, Pouvoirs) un peu ambiguë ou redondante : la distinction « Politique » et « Pouvoirs » n’est pas explicitée dans les attendus scientifiques du projet, centré plutôt sur l’histoire de la vie politique en M1 et surtout en M2 (dimensions économique et sociale négligées : pourquoi dès lors utiliser le terme de « pouvoirs » ?) – peut-être les forces en enseignants-chercheurs de L'université de La Réunion manquent-elles sur ces thèmes ? (cf. aussi travaux à mener avec des sociologues ou des économistes, les unités de recherche ORACLE et CRLHOI se consacrant plutôt aux études linguistiques). Les objectifs du parcours 2 (« Histoire et Patrimoines ») ne sont pas très clairs, notamment en regard de la spécialité ouverte dans cette mention « Métiers de la Culture », même si le contenu des cours est adapté à certaines publications du laboratoire. Formulation peu cohérente dans le tronc commun TICE en M2 S3 : pourquoi montrer l’utilisation des TICE seulement en Géographie et non en Histoire, puisque le cours s’adresse aussi aux historiens? La « dimension comparatiste » (p. 26 MA-PRINC) est plus énoncée que démontrée.

Recommandations : Clarifier l’intitulé et les objectifs du parcours 1 « Politique » : que sont les « métiers de la vie politique » censés être préparés ? Idem pour le parcours 2 « Patrimoines » : pourquoi par exemple ne pas avoir créé une formation master professionnelle en prolongement du M1 « Patrimoines », qui s’y prêterait bien ? Elle serait bien mieux rattachée à la mention que celle proposée (« Métiers de la Culture »), qui tire trop peu profit du M1 parcours 2 (cf. infra spécialité 4). Les « passerelles » invoquées sont peu assurées. Vérifier l’acquisition des connaissances exigibles en début de M1 (notamment pour les étudiants issus d’autres licences que d’histoire ou de géographie : affirmation contradictoire avec les objectifs de la spécialité sur les « 4 périodes historiques » supposées acquises…) et les consolider le cas échéant (expression, langue vivante). Veiller à mieux encadrer les étudiants en S4 pour éviter le découragement ou la dispersion (au besoin, utilisation des TICE et du travail collaboratif ?) Améliorer les contacts avec les historiens de l’aire anglophone spécialistes de l’océan indien. Pour le parcours 2 « Patrimoine » surtout, proposer en M1, outre le mini-mémoire de recherche, un stage d’observation ou une petite recherche complémentaire de type appliqué ou sur un domaine professionnel (enseignement ou non) pour faciliter le passage éventuel vers des masters professionnels. Préciser le partenariat avec l’Université Laval – Québec.

Tourisme, patrimoines, territoires

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Points forts : Proposition de M2 à finalité professionnelle (Aménagement/tourisme) après une préparation appropriée en M1. Lien net avec les recherches des géographes membres de l’équipe, en rapport avec les publications sur les territoires de l’Océan Indien. Pertinence du projet et adéquation avec le potentiel d’enseignants-chercheurs et les besoins. Part significative d’intervenants professionnels réunionnais (collectivités territoriales surtout), bien adaptés à la formation (à associer davantage au pilotage ?) et suivi des stagiaires bien conçu.

Points faibles : L’ambition, louable, de donner une dimension internationale aux débouchés (Afrique du Sud, Inde, Chine) ne peut se réaliser sans faire appel à des contacts scientifiques plus nourris (échanges d’enseignants-chercheurs, colloques ou projets de recherche communs) avec des universités ou institutions anglophones. Horaires trop limités pour un master professionnel, en particulier concernant l’insertion professionnelle des étudiants. Aide à l’insertion professionnelle des étudiants à préciser. Manque d’éléments sur le devenir professionnel des actuels et anciens étudiants de la spécialité. Les entreprises privées (sociétés de consultants, bureaux d’études) susceptibles d’accueillir des étudiants en stage et, le cas échéant, de les embaucher, sont plus invoquées que précisément citées.

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On s'interroge sur l'absence de langue vivante en M2 S4.

Recommandations : Liens de la spécialité 3 avec le master « Economie et gestion », IUP Tourisme, de l’Université de La Réunion : mutualisations pertinentes, mais préciser les objectifs respectifs du master Géographie et Histoire et du master « Management des Activités touristiques ». Améliorer le travail de préparation à l’insertion professionnelle des étudiants, en liaison avec ce dernier master : stage, gestion de projets, initiation aux finances publiques, voire gestion des ressources humaines, puisqu’il s’agit de former des « Cadres chargés de projets de développement touristiques, de loisirs, patrimoniaux locaux, chargés de mission, programmateurs, gestionnaires d’équipements d’accueil ». En conséquence, étoffer l’horaire des matières professionnelles : avec 128h en M2 S3 et 110h en M2 S4 (+ 120h de stage), il serait justifié (et possible, par ex. en M2 S3) d’arriver à 300h de cours, quitte à mutualiser davantage avec d’autres master, afin de consolider la formation. Mieux préparer les étudiants au stage en liaison avec le Service d’Insertion professionnelle de l’Université de La Réunion (bilan-compétences, CV, lettre de motivation, entretien…). Suggestion : faire un annuaire des anciens de la formation, en poste ou non, pour étoffer les contacts et faire organiser par les étudiants un cycle de conférences de professionnels.

Métiers de la culture

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Points forts : Spécialité proposée en M2 après orientation progressive, qui pourrait se révéler utile comme débouché et dont le programme des cours pourrait convenir, si elle n’était pas aussi mal rattachée à l‘offre d’ensemble de l’Université de La Réunion et à la mention de M GHOI. Appel à des professionnels pertinents pour le champ considéré. Quelques mutualisations avec d’autres spécialités de M1 ou de M2.

Points faibles : Dossier à constituer car fait par raccroc à la va-vite et extrêmement lacunaire (avec redites et un tableau incomplet sur les horaires effectifs, totaux et récapitulatifs horaires inexacts, rien sur la charge étudiant, les objectifs, les flux et les débouchés). Ce master professionnel « Métiers de la culture » est-il nouveau ? ou remplaçant l’actuel master professionnel « Diversité et médiation interculturelle » qui n’est jamais cité ? Pourquoi ce rattachement à cette mention, alors que les spécialités et les recherches (cf. sections CNU de la responsable et de la plupart des membres de l’équipe) sont autres que l’histoire ou la géographie ? Cela aurait un sens si des publications et des recherches communes étayaient la demande, ce qui n’est guère le cas. Ainsi, en S2, l’UE7 mutualisée intitulée « Histoire culturelle et histoire des politiques culturelles » renvoie en fait au séminaire commun général d’histoire, dans lequel peu d’heures en réalité (sur 18h) seront consacrées à l’histoire culturelle. Quelques éléments repris dans le M1 spécialité « Histoire » parcours Patrimoine (UE8) ou dans le M1 LCF « Communication et médiation culturelle » (mais 8h pour « approfondir les Théorie et pratiques de Communication et médiation culturelle », « avec mise en pratique sur le terrain » pour une exposition : ce n'est pas crédible), mais quid des étudiants qui ont déjà suivi ces cours en M1 et qui seraient probablement assez nombreux à choisir en M2 cette 4e spécialité ? Assurer l’avenir professionnel d’une vingtaine d’étudiants par promotion dans les « Métiers de la Culture » de La Réunion est à coup sûr très (trop ?) optimiste en regard des débouchés réels probables, compte tenu de la présence d’un autre master (au moins) sur les médiations culturelles. Prétendre préparer les épreuves écrites et orales (note de synthèse, culture générale…) des concours administratifs (lesquels ?) avec 20h seulement relève de l’illusion. Il faut au moins tripler l’horaire annuel. Trop peu d’indications sur la préparation à l’insertion professionnelle des étudiants (connaissance du milieu de la culture, recherche du stage, présentation écrite et orale…), ni à l’entretien professionnel (concours blanc associant les professionnels ?).

Recommandations : Présenter un dossier convenable et réfléchir aux objectifs et à l’articulation de cette spécialité avec les autres masters, dont ceux sur l’« interculturel ». Augmenter nettement l’horaire pour prétendre remplir les objectifs professionnels (300h est un minimum). Définir les liens avec le M1 Histoire Parcours 2 « Patrimoine » et surtout l’autre master « Communication et médiation culturelle ». Obtenir des engagements plus précis des professionnels et expliciter leurs modalités d’intervention Mieux préparer les étudiants au stage en liaison avec le Service d’Insertion professionnelle de l’Université de La Réunion (bilan-compétences, CV, lettre de motivation, entretien…). Mener une étude sérieuse des débouchés. Préciser les concours visés. Etoffer l’horaire des cours de gestion de projet culturel et d’économie de la culture (ajouter une initiation aux Finances publiques, voire à la gestion des ressources humaines.

Commentaires et recommandations Pour la préparation des métiers de l’enseignement et de la formation, réfléchir à l’organisation d’ensemble (articulation avec les masters recherches, notamment) et veiller à l’équilibre entre formation générale requise pour les concours et formation (légitime) aux spécificités locales : insularité, oui, isolat, non. Préciser la nature des objectifs entre master apparemment proches (Interculturalité et dynamiques identitaires / Métiers de la Culture ; Tourisme, Patrimoine, Territoires / Management touristique ; Géographie, parcours) pour mieux guider les étudiants de licence. Vérifier les niveaux d’entrée en M1 (expression, culture générale, LV, TICE), sans sélection, bien sûr, mais avec bilan-compétences et accompagnement à la carte pour tenir compte des difficultés sociales et économiques de l’île. Améliorer l’accompagnement pédagogique et professionnel des étudiants, notamment éloignés. Refaire le dossier de la spécialité 4 (« Métiers du culturel »), qui pourrait avoir sa place dans l'offre de formation de l'Université de La Réunion, mais en évaluant bien les débouchés réels (plus de 20 M2 à insérer par an semble déjà trop optimiste). Accroître le travail de recherche pluridisciplinaire avec la sociologie, l’anthropologie, les études interculturelles : il ne suffit pas de juxtaposer des enseignants-chercheurs ou des enseignements (une clarification des centres et des axes de recherche semble aussi s’imposer). Accentuer l’ouverture vers le monde anglophone (institutions, programmes de recherche) pour accroître le rayonnement et l’accueil d’étudiants et d’enseignants-chercheurs hors métropole. Développer les coopérations régionales et interrégionales avec le sous-continent indien.

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Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n°S3100022267

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Exercice, sport, santé et handicap

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La proposition de ce master « Exercice, sport, et handicap » est portée conjointement par le département STAPS de la Faculté des Sciences de l’Homme de l’Université de La Réunion, par le département STAPS de l’UFR de formationet de recherche centre interdisciplinaire scientifique de la montagne (UFR-CISM) de l’Université de Savoie, et par la division STAPS de l’université Jean Monnet de Saint Etienne. Le dossier ne mentionne pas de spécialité. Le site de La Réunion s’intègre dans l’offre de formation en proposant localement à ses étudiants le niveau M1 de la mention. Il s’agit en particulier « d’offrir une suite logique aux étudiants STAPS, en particulier à ceux ayant suivi la filière APA, désireux de se former à l’étude du mouvement humain au regard des avancées dans le domaine de la recherche ». S’appuyant sur une antériorité de deux ans et une collaboration effective avec deux universités continentales, le document présente une formation potentiellement intéressante en termes de santé publique. Pour autant, le dossier laisse apparaître de nombreuses lacunes (e. g, manque d’attractivité, taux d’abandon et de réussite faible, ressources scientifiques propres insuffisantes, professionnalisation peu significative…). Il semble nécessaire que les porteurs du projet s’engagent dans une reformulation partielle du document permettant à la fois de positionner de façon plus explicite la contribution du département STAPS de La Réunion à cette mention et à la fois de légitimer socialement (avec l’appui de l’université), une telle formation sur le territoire de l’île de La Réunion.

Points forts : Le projet associe trois universités de taille moyenne (Saint-Etienne, Savoie, La Réunion). Compte tenu de la particularité insulaire de la demande, il s’agit du point fort du dossier. Il traduit la volonté de s’ouvrir et de renforcer l’équipe locale par des partenariats (Québec, Afrique du Sud, Saint-Etienne, Savoie) de niveaux scientifiques reconnus en ingénierie, ergonomie, biomécanique humaine et physiologie de l’exercice. Les objectifs de la formation (M1) sont ambitieux et intéressants en termes de santé publique. Ils concrétisent la nécessité de créer des synergies (Saint-Etienne, Savoie) développant des projets de recherche prometteurs.

Points faibles : Les aspects liés à la professionnalisation sont sous-dimensionnés dans le dossier. Il s’agit d’une carence importante du projet. Il y a très peu d’intervenants extérieurs (un psychologue est mentionné au sein de l’équipe pédagogique). Par ailleurs, cette formation annonce que les domaines de la santé et de l’ergonomie sont les secteurs principaux de l’insertion professionnelle de la mention. Cependant, le dossier ne démontre pas clairement de liens pédagogiques avec ces secteurs : les partenaires professionnels vraiment spécialistes de la santé et/ou des personnes handicapées n’apparaissent pas (existe-il des stages proposés dans ces milieux professionnels ?) et le document ne présente pas d’attestations de partenariats ou de conventions. Enfin, on relève très peu de cours avec une orientation professionnelle traitant des problèmes de la santé et de l’ergonomie. La continuité avec la Licence APAS (qui sera proposée) n’est pas démontrée.

2

Le document ne mentionne pas de réel bilan sur la professionnalisation, ni de travail sur les débouchés potentiels locaux. Si le projet ambitionne de former des cadres de niveau Bac + 5 pour l’île de La Réunion dans le domaine de la santé ou du handicap, aucune étude prospective n’est mentionnée. On peut par conséquent s’interroger à la fois sur la volonté politique de former réellement des cadres de niveau master dans le domaine « Exercice sport santé handicap » pour les besoins de l’île et sur la justification sociale de l’opération. L’adossement et la formation à la recherche sont peu significatifs, en particulier sur le site de La Réunion. L’équipe locale est composée de cinq MCF et d’un MCF-HDR, ce qui limite singulièrement les capacités d’encadrement sur l’île. Par ailleurs, les liens entre les deux laboratoires d’adossement (i. e. le DIMPS, rattaché à l’université de La Réunion et le PPEH, rattaché à l’université de Saint-Etienne) ne sont pas assez détaillés dans le dossier (co-encadrement, conventions, projets de recherche communs). Enfin, le nombre et la qualité des publications scientifiques portant sur le domaine de formation de la mention sont perfectibles. Le bilan de fonctionnement (flux / devenir des étudiants) est particulièrement problématique. Ce point constitue un handicap majeur pour l’offre de formation. Le recrutement est globalement en baisse : 22 étudiants ont suivi le M1 en 2006-2007, 17 en 2007-2008 et le flux attendu pour 2008-2009 est de 15. On note un très grand nombre d’abandon (10/22 en 2006-2007, 9/17 en 2007-2008) ainsi qu’un faible nombre de réussite (5/22 en 2006-2007, 4/17 en 2007-2008). Par ailleurs, pour les deux années considérées, un seul étudiant a poursuivi le M2 professionnel à Saint Etienne et aucun le M2 recherche.

L’organisation pédagogique n’est pas suffisamment explicitée. En particulier, le contenu du dossier ne permet pas d’évaluer la cohérence des parcours LMD (i. e., le positionnement de la présente mention vis-à-vis des offres de Licence et d’une école de doctorale de site). Par ailleurs, le document reste très superficiel à propos des procédures mises en place pour évaluer les enseignements.

Avis par spécialité Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

Commentaires et recommandations

Dans sa formalisation actuelle, l’offre de formation laisse apparaître un nombre important de points faibles (bilans, forces internes, appuis socio-économiques et académiques locaux). Afin d’asseoir la crédibilité du dossier et d’assurer la pérennité de la mention, il semble nécessaire de reformuler la demande.

L’équipe pédagogique doit impérativement formaliser un nouveau projet qui intègre le bilan de fonctionnement présenté. La restructuration du dossier suppose nécessairement de faire des propositions permettant de faire face au grand nombre d’abandons, au faible nombre de réussites et de poursuites en M2 et en thèse. Par ailleurs, le dossier doit faire apparaître de façon plus explicite l’engagement de l’université de La Réunion (e. g. redéploiement de postes, conventions avec le secteur socio-économique insulaire) vis-à-vis de cette formation. Le caractère professionnalisant de l’offre doit être affirmé. Un effort particulier est nécessaire pour démontrer les liens de la formation avec les acteurs locaux de la santé (CHU, maisons de retraite, centres de rééducation…) et des perspectives de collaborations concrètes doivent être proposées (lieu de stage, projets de recherche clinique, …). De manière plus large, il serait souhaitable de développer une synergie opérationnelle entre le tissu socio-économique insulaire et l’offre de formation. Les liens entre les deux laboratoires d’appui (DIMPS et PPEH) doivent être davantage développés. Les projets de recherche communs ainsi que les co-encadrements des étudiants doivent être mentionnés. De plus, les collaborations internationales mériteraient une explication plus détaillée (thématiques, échanges, projets de recherches…).

3

4

L’équipe pédagogique de La Réunion, intervenant essentiellement dans la première année du master, doit étendre sa capacité d’encadrement (actuellement 1 MCF-HDR est mentionné) en augmentant le nombre d’HDR. Cela devrait permettre tant de renforcer le soutien scientifique aux étudiants de master, que positionner de manière plus significative la formation vis-à-vis des écoles doctorales de site. Un effort particulier est également attendu afin d’augmenter le nombre et la qualité des publications scientifiques. Cet investissement devrait contribuer à renforcer la crédibilité scientifique de l’offre locale. L’équipe pédagogique doit démontrer que la formation s’inscrit dans la continuité de la future Licence APAS (cohérence LMD). Le dossier doit décrire comment les étudiants sont préparés professionnellement pour intégrer le secteur de la santé. Les deux orientations, recherche (M1 université de La Réunion + M2 recherche université de Saint-Etienne) et professionnel (M1 université de La Réunion + M2 université de Savoie) doivent être présentées clairement.

Evaluation des diplômes Masters – Vague D

ACADÉMIE : LA REUNION

Établissement : Université de La Réunion Demande n° S3100022271

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Génie civil et urbanisme

Avis Aeres

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette mention repose sur l’ancienne mention « Espace, construction et environnement », qui comportait cinq spécialités, pour proposer une nouvelle mention intitulée « Génie civil urbanisme » qui comporte maintenant trois spécialités.

Les anciennes spécialités, « Espace et réseaux » et « Génie urbain et environnement », fusionnent au profit de la spécialité « Génie urbain ».

La spécialité « Architecture et qualité environnementale des bâtiments » est maintenue dans son format initial.

La nouvelle spécialité « Physique du bâtiment et environnement » résulte de la fusion des spécialités « Physique du bâtiment et de systèmes complexes » et « Génie civil et environnement », et continue à être délocalisée à Madagascar.

Les objectifs scientifiques sont de former des cadres polyvalents pour le suivi, la gestion des chantiers, l’ingénierie du bâtiment, le management, les énergies renouvelables la maîtrise de l’énergie tout en appliquant les règles de haute qualité environnementale.

Les débouchés visés sont dans les domaines du bâtiment, des travaux publics, de l’énergétique, de l’aménagement et de l’environnement.

La formation s’appuie sur plusieurs laboratoires reconnus sans que ces derniers soient en prise directe avec les problématiques du master.

Les flux constatés d’étudiants sont bons pour la filière « Génie urbain » et nettement plus faibles pour la spécialité « Génie civil ». Enfin, les flux annoncés pour la rubrique « Architecture », s’ils sont réalistes, ne reposent actuellement sur aucune donnée. Le devenir des étudiants est satisfaisant mais reste présenté de manière sommaire et devrait être plus détaillé.

Points forts : Une formation qui présente des objectifs pédagogiques et scientifiques bien définis. Une thématique qui s’inscrit dans une demande locale forte. Un effort de recentrage des spécialités par rapport à la précédente mention. Un bon accompagnement pédagogique et un bon équilibre entre enseignements fondamentaux et appliqués.

Points faibles : Les relations internationales sont faibles. Une évaluation des enseignements menée de manière trop sommaire.

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Avis par spécialité

Physique du bâtiment et environnement

Appréciation (A+, A, B ou C) : A

Cette spécialité est issue de la fusion de deux spécialités, l’une professionnelle « Génie civil et environnement » et l’autre « recherche » « Physique du bâtiment et systèmes complexes ». Ce rapprochement se traduit par une restructuration conduisant à un tronc commun suivi de parcours permettant aux étudiants de choisir une orientation professionnelle ou « recherche ».

Points forts : Un bon adossement « recherche ». Un fort lien avec le monde socio-économique. Un bon taux de réussite. Un bon accompagnement pédagogique.

Points faibles : Les flux d’étudiants sont relativement faibles. L’évaluation des enseignements est trop sommaire. Le volet international n’est pas très développé. Il y a peu d’intervenants professionnels dans l’équipe pédagogique.

Recommandations : Surveiller les flux d’étudiants. Mettre en place une véritable évaluation systématique. Rendre le parcours « recherche » plus pluridisciplinaire. Renforcer l’équipe pédagogique par des professionnels.

Génie urbain et environnement

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette nouvelle spécialité repose sur le tryptique Bâtiment, Ville et Environnement.

Points forts : Les effectifs sont satisfaisants et le taux de réussite, raisonnable. Une évolution de la formation satisfaisante. Le bon taux d’insertion professionnelle. Une formation pluridisciplinaire sur une thématique porteuse.

Points faibles : L’évaluation des enseignements est trop sommaire. L’adossement « recherche » reste faible. L’équipe enseignante apparaît pléthorique. La faiblesse du suivi des étudiants.

Recommandations : Il faudrait développer l’évaluation des enseignements et le suivi des étudiants. S’adosser à une structure « recherche » en lien direct avec la thématique. Modifier l’organisation de la maquette afin de consacrer le semestre n°4 au stage.

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Architecture et qualité environnementale des bâtiments en milieu tropical

Appréciation (A+, A, B ou C) : B

Cette formation a pour but de transmettre l’acquisition de connaissances sur les matériaux de construction, la conception à haute qualité environnementale, l’étalement urbain et la verticalité des constructions, tout ceci avec des notions d’architecture pour la préservation de la ville, de la biodiversité et de la recherche de l’esthétisme. Cette spécialité repose sur une situation ambigüe dans la mesure où la majeure partie du personnel enseignant est extérieure à l’Université de La Réunion.

Points forts : La formation repose essentiellement sur l’Ecole d’Architecture de Montpellier. Cette formation est intéressante avec des objectifs bien ciblés.

Points faibles : La non-ouverture de la formation malgré son habilitation. La formation repose sur des enseignants extérieurs à l’Université de La Réunion. L’ouverture internationale est inexistante.

Recommandations : Les relations entre l’Ecole d’Architecture de Montpellier et l’Université de La Réunion doivent être mieux précisées. Prévoir d’ajouter un contenu sur les contraintes législatives en matière d’urbanisme. Faire un état des lieux du taux de participation à deux ans pour maintenir ou non cette spécialité. Mettre en place un suivi complet du devenir des étudiants.

Commentaires et recommandations

Construire un véritable tronc commun en M1 débouchant sur les trois spécialités. Le volet international est à développer. Mettre en place un véritable dispositif plus complet pour l’évaluation des enseignements. Le suivi des étudiants doit être effectué dans la durée et mieux détaillé. Renforcer l’équipe pédagogique par la présence de professionnels. Redéfinir et préciser les débouchés professionnels.

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Observations du président

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Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

Réponses à l’évaluation de l’AERES concernant les Masters :

LETTRES, SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES (vague D)

2

Le dispositif résumé ci-dessous concerne les Masters évalués par l’AERES pour les

Lettres, Langages, Sciences Humaines et Sociales :

- Océan Indien : Géographie et Histoire

- Langages, cultures et communications (des espaces créoles et francophones de l’Océan Indien

et de la Caraïbe)

- Lettres et langues

- Anthropologie et sociologie des sociétés de l’Océan Indien

Au titre du « Suivi du devenir des étudiants et de leur insertion

professionnelle »

Le suivi du devenir des étudiants à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de

l’Université de La Réunion

Un protocole d’enquête et un questionnaire sont en phase finale d’élaboration et seront

opérationnels pour début septembre 2009.

Dans un premier temps, les enquêtes seront destinées aux anciens étudiants des Masters

Professionnels.

Dans un second temps ces enquêtes seront généralisées et menées auprès des anciens étudiants

des Masters et Licences de Lettres et Sciences Humaines.

Outre le fait de disposer de données chiffrées concernant le suivi de l’insertion professionnelle

des étudiants, ces enquêtes ont aussi pour objectif de constituer un annuaire des anciens

étudiants notamment en vue de faciliter la recherche de stages pour les nouveaux étudiants.

1

Evaluation de l’offre de formation de Masters

Mention Sciences du Vivant

UFR Sciences et Technologies

domaine Sciences, Technologies et Santé

Réponse au comité d’experts

2

Septembre 2009

Université: Université de La Réunion

L'Unité de formation :

Nom de l'unité : UFR Sciences et Technologies

Nom du directeur : M. Jean-Pierre CHABRIAT, Professeur

Le master : Sciences du Vivant Nom des responsables :

M. Matthieu LECORRE, Professeur Mme Anne BIALECKI, Maître de Conférences HDR

Date de la réponse : 2 septembre 2009

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Spécialités « Biodiversité et EcoSystèmes Tropicaux (BEST) » ; Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), « Valorisation des Ressources Naturelles (VRN) » ; et « Biochimie, Biologie moléculaire, Biotechnologie, Biomédecine (B4) ». Réponse aux avis de l’AERES La réponse proposée ici sera organisée spécialité par spécialité, les commentaires et propositions des évaluateurs de l’AERES ayant été organisés de cette façon. 1. Spécialité BIODIVERSITE ET ECOSYSTEMES TROPICAUX appréciation AERES : B Nous remercions les évaluateurs pour leur excellente appréciation de cette spécialité, effectivement très bien positionnée dans le contexte occidental de l’océan Indien tropical, et très attractive tant au niveau national qu’international. Concernant les « points faibles » identifiés par les évaluateurs, voici ce que nous pouvons préciser ou proposer : 1°) La transversalité entre spécialités sera encouragée notamment via les modules « méthodologiques », anglais, statistiques, communication scientifique (conférence et séminaires) et stages d’initiation à la recherche (soutenances communes aux différentes spécialités), mais aussi via certains modules disciplinaires pouvant intéresser plusieurs spécialités (physiologie animale et végétale, génétique quantitative, amélioration des plantes, écologie tropicale, etc…). Des dispositifs d’emploi du temps concertés entre les différentes spécialités seront mis en place dans la limite des contraintes imposées par le calendrier universitaire, afin que les étudiants des différentes spécialités puissent choisir ces modules transversaux. 2°) Les étudiants sont déjà associés au dispositif pédagogique puisque nous réalisons à chaque fin d’année une évaluation par les étudiants eux-mêmes de l’année écoulée (contenu des modules, éventuelles redondances entre modules ou au sein des modules, problèmes organisationnels rencontrés). Notons que ce dispositif est en place dans notre spécialité BEST et ceci pour les deux années M1 et M2, depuis son ouverture. C’est d’ailleurs à l’issue de ces enquêtes étudiantes que nous nous sommes aperçus des problèmes organisationnels liés à l’existence du parcours « SVT » au sein de la spécialité BEST, ce qui nous a motivé pour proposer une nouvelle spécialité indépendante de la spécialité BEST.

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Par ailleurs, nous proposerons à chaque promotion des deux années M1 et M2 de désigner un ou plusieurs représentants étudiants qui participeront aux réunions de l’équipe pédagogique. 3°) En effet il n’y a pas de lien entre le parcours « Biodiversité et Ecosystèmes Cultivés » et l’école d’ingénieur ESIDAI, car les objectifs pédagogiques, les débouchés et l’origine des étudiants sont effectivement très différents. Le parcours BEC s’intéresse aux agrosystèmes tropicaux, aux interactions multitrophiques, à la lutte biologique et aux améliorations variétales (et donc à la génomique et la biologie évolutive). Toutes ces disciplines concernent in fine les systèmes de production végétale, de la découverte des variétés sauvages à la récolte des variétés transformées. L’école d’ingénieur agroalimentaire s’intéresse à la suite du procédé, en démarrant du produit végétal ou animal issu de l’agronomie tropicale et en allant jusqu’à l’assiette des consommateurs. Il n’y a en fait que très peu de points communs entre les deux formations dans leur état actuel. Toute mutualisation dans l’état actuel conduirait à une dénaturation de ces deux formations, qui toutes deux sont maintenant bien identifiées dans leurs domaines respectifs, sont très attractives et forment des étudiants adaptés au marché de l’emploi. Des réunions auront cependant lieu au cours du premier semestre 2009-2010 avec les responsables pédagogiques des deux équipes pour identifier d’éventuelles passerelles. 4°) Il y a en fait de nombreux professionnels qui interviennent dans la spécialité BEST du Master, mais pas dans le domaine agroalimentaire tropical, pour les raisons évoquées ci-dessus. Ce domaine n’est pas dans le champs d’action (déjà très vaste) de notre spécialité. 2. Spécialité SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE appréciation AERES : C Le dossier de demande n’a porté que sur la première année M1 dont la majorité des étudiants à la fin de ce cursus vont à l’IUFM pour une année de préparation aux concours (CAPES, Agrégation). C’est la raison pour laquelle les résultats de la réussite aux concours et en particulier ceux du CAPES n’ont pas été présentés dans cette partie du dossier. Par contre, ces résultats seront clairement distingués dans notre demande d’habilitation pour un nouveau Master (M1 et M2) Enseignement en Sciences de la Vie et de la Terre. Cette nouvelle demande d’habilitation devrait être présentée courant Mars - Avril 2010. Par ailleurs, les recommandations préconisées par l’AERES seront mises en application dès cette rentrée universitaire. C’est ainsi que dans le cadre du fonctionnement de cette spécialité SVT, seront intégrés dans l’équipe

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pédagogique afin de participer aux discussions de cette équipe, trois étudiants de promotion différente. Il s’agira d’un étudiant de l’actuelle promotion (année universitaire 2009-2010), un étudiant de la promotion (2008-2009) et préparant cette année le CAPES à l’IUFM et enfin un étudiant de la promotion (2007-2008) ayant réussi le CAPES et enseignant dans un Lycée. Cette équipe pédagogique sera aussi ouverte à un autre étudiant de la promotion (2007-2008) et actuellement en première année de thèse à l’Université de La Réunion thèse (spécialité Physiologie humaine). En effet, la spécialité SVT, du Master BEST n’a pas pour seule finalité les concours CAPES et Agrégation. Certains étudiants poursuivent leurs études en s’inscrivant dans un master de Recherche ou Professionnel en Métropole. Tel a d’ailleurs été le cas d’un nombre étudiants de la promotion 2007-2008. Sur les 22 étudiants inscrits dans la spécialité SVT, 5 ont été acceptés dans un Master Recherche et 1 dans un Master Professionnel dans des universités métropolitaines. De plus, sur les 5 inscrits l’année dernière en M2 Recherche, 4 démarrent à cette rentrée universitaire, une thèse (1 en Physiologie végétale, 2 en Physiologie humaine et 1 en Biologie végétale). 3. Spécialité B4 : BIOCHIMIE, BIOLOGIE MOLECULAIRE, BIOTECHNOLOGIE, BIOMEDECINE appréciation AERES : B Nous remercions les examinateurs de l’AERES pour toute l’attention apportée à l’expertise de notre master et nous nous félicitons de l’écho favorable à ce que notre université offre une nouvelle formation biomédicale hospitalo-universitaire ce d’autant qu’elle s’inscrit dans le projet de création d’une prochaine faculté de médecine et d’un CHU à la Réunion à l’horizon 2010-2012. Cette formation s’ouvrira également aux autres pays de la Zone Océan Indien (Madagascar, Maurice, Mayotte, Seychelles, Comores) et pourra ainsi renforcer la dynamique de formation interdisciplinaire d’excellence (Physiologie, virologie, immunologie, pharmacologie, épidémiologie) sur des thèmes tels que les maladies infectieuses et métaboliques particulièrement importants pour la région. Ce master propose de faire intervenir plusieurs collègues des départements de Chimie et Biologie réunis aujourd’hui au sein du projet de la fédération Biodiversité - Santé de notre université (codirection Pr H Bruggemann et Pr Gasque). Ce master est également adossé à de nombreux laboratoires de recherche universitaires (GEICO, GRI,) hospitaliers et autres (CIC-EC INSERM, CIRAD, IRD, CRVOI) permettant ainsi d’offrir des terrains de stage de qualité. Ces mêmes laboratoires collaborent avec d’autres structures (incluant des startups et biotechs, Adisculp’t, Roche, Novimmune) en France métropolitaine et à l’étranger pour proposer des stages extra-ZOI. Des critiques inhérentes à la construction ex nihilo de ce master sont déjà prises en compte par l’équipe pédagogique. Plus spécifiquement en réponse aux ‘points faibles’: 1. Nous renforcerons l’offre mutualisée des UE transversales déclinées dans les autres masters de notre université. Notre ancienne maquette incluait déjà une

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mutualisation avec la mention SVT pour l’Anglais, et l’Immunologie et Physiologie des régulations (BIOC 421) et la mention VRN (méthodes expérimentales appliquées aux produits naturels, CHIM 411). Nous proposerons d’inclure l’UE de statistiques (STAT 410, BEST), de la biologie du développement et anatomie (BIOL 410, SVT), grandes fonctions animales (BIOL 426, SVT) et celle sur les biotechnologies végétales (BIOL 428, SVT). Par ailleurs, nos UE ‘méthodes et techniques en biochimie, biologie moléculaire et immunologie) seront offertes en option aux étudiants des autres masters. De plus, et dans le souci de préparer nos étudiants à l’enseignement (essentiellement CAPET), notre master offrira en option les UE de didactique des sciences et le stage pédagogique (DS410 et DS411) de la spécialité SVT. 2. Nous impliquerons certainement les étudiants plus en amont sur l’évolution des maquettes, sur la durée des stages, sur le format, le contenu et la durée des cours et des TD. Des séminaires (en Anglais) seront organisés au moins une fois tous les quinze jours et ils seront organisés notamment en collaboration avec le CHR (centre hospitalier régional), le CYROI (Centre de recherche biomédicale, cyclotron Réunion Océan Indien), le CRVOI (Centre de recherche et de veille de l’Océan Indien) et par IANIS (International Association for Neuro Infection Studies). Des congrès internationaux en Santé sont régulièrement proposés à La Réunion (3-5 par an) auxquels pourront participer nos étudiants. La pratique de l’Anglais sera favorisée au cours des stages en laboratoire et par la rédaction d’articles de synthèse et des rapports de stage en Anglais. Nous insisterons pour que les laboratoires d’accueils offrent un tel environnement et que des ‘journal clubs’ soient organisés très régulièrement. 3. Plusieurs doctorants pourront être formés à la suite du master B4 sachant que l’offre de bourses est multiple et variée. Des bourses sont offertes aujourd’hui par le ministère, la région Réunion (17 régionales et 5 pour la coopération ZOI), l’université (5 sur ses crédits), le CRVOI (3-5) ainsi que des bourses CIFRE (partenariat industrie/université). 4. Nos futurs master II seront de niveau ingénieur (Bac +5) et ils auront reçu une formation de pointe sur l’ensemble des techniques aujourd’hui utilisées dans le domaine des biotechnologies : clonage dans différents types de vecteurs, expression dans cellules eucaryotes et procaryotes, anticorps, culture cellulaire, étude structure/fonction (RMN, cristallographies), mutagénèse, imagerie cellulaire et moléculaire (confocal, FACS, TEP), expérimentation animale, recherche clinique et épidémiologique, outils de présentation, communications et statistiques. Notre offre n’est certainement pas exhaustive et une introduction à la valorisation (brevet), communications (écriture de manuscrits/rapports, présentations orales) et aux techniques plus spécialisées seront proposées dans des séminaires et également lors de stage dans des laboratoires métropolitains. 5. Notre maquette a en effet été modifiée pour inclure en option les UE de didactique des sciences et le stage pédagogique (DS410 et DS411) de la

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spécialité SVT pour les étudiants qui souhaiteraient notamment préparer le CAPET. 4. Spécialité VALORISATION DES RESSOURCES NATURELLES (VRN) appréciation AERES : B 1°) concernant le problème des effectifs, il est difficile à la spécialité VRN d’élargir son bassin de recrutement à des diplômés de biologie en raison de leur formation incomplète voire inexistante en chimie, cette formation nécessitant de solides connaissances en chimie. En effet, le master VRN a pour objectif de former essentiellement des chimistes pour la valorisation des ressources naturelles (plantes, invertébrés marins, microorganismes, co-produits industriels…). Ce master est en parfaite adéquation avec les thématiques de recherche et les compétences existantes au sein du LCSNSA. En outre, La spécialité VRN voit son effectif d’étudiants augmenter puisque 15 étudiants sont à ce jour inscrits en M1. 2°) concernant l’intégration d’étudiants au sein de l’équipe pédagogique, un ou deux étudiants (selon l’effectif) seront associés à l’équipe pédagogique, comme pour les autres spécialités (voir ci-dessus).

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Evaluation de l’offre de formation de Masters

Mention Physique et Ingénierie

UFR Sciences et Technologies

domaine Sciences, Technologies et Santé

Réponse au comité d’experts

Septembre 2009

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Université: Université de La Réunion

L'Unité de formation : Nom de l'unité : UFR Sciences et Technologies

Nom du directeur : M. Jean-Pierre CHABRIAT, Professeur

Le master : Physique et Ingénierie Nom du responsable du master : M. Jean-Daniel LAN SUN LUK, Professeur

Date de la réponse : 2 septembre 2009

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appréciation AERES : B

Nous prenons bonne note des avis des experts de l'AERES concernant la mention Physique et Ingénierie et apprécions l’identification des points forts de la formation à savoir, sa qualité, sa cohérence et son intérêt.

Concernant les points faibles, nous tâcherons d’apporter des compléments

d’information ci-après.

• Faible flux Nous subissons la désaffection des sciences comme au national. C’est dans ce contexte que nous proposons l’ouverture d’un parcours/spécialité ou mention « aux métiers de l’enseignement », en fonction du choix politique arrêté par l’UFR Sciences et Technologies. La cible à court terme sera un effectif en M2 de 10 à 20 étudiants.

• Ouverture internationale Nous avons orienté notre politique internationale vers la zone océan Indien. Nous avons eu 2 étudiants étrangers au sein du master sur l’année 2008-2009 : un comorien et un africain. Néanmoins, notre contexte géographique limitera l’impact de cette politique à notre zone régionale fortement anglophone sur le bassin océan indien.

• Lien avec les professionnels Nous avons une UE transversale (MU) qui nous permet de mettre en place des cycles de conférences animés par des intervenants extérieurs. Ces deux dernières années, nous avons eu 5 intervenants à chaque session. De même, pour le stage de 5 semaines en M1, nous sollicitons les industriels et essayons de placer les étudiants en milieux industriels. C’est dans ce cadre principalement que nous sollicitons l’association TEMERGIE.

• Encadrement pédagogique en M2 Nous avons mis en place un mode de fonctionnement de la formation adapté aux positionnements des étudiants. La première année, les étudiants sont basés à La Réunion, vu que la majorité des cours est dispensée par des enseignants de l’Université de La Réunion. La seconde année, les étudiants se déplacent sur Nancy du fait du rapport inverse des enseignements. Bien qu’ils ont que des cours magistraux, les étudiants bénéficient d’un encadrement personnalisé par le biais de contact direct ou par Email avec les enseignants. Nous avons également mis en place des travaux personnels sous forme de projet dans la majorité des UE du M2. • Positionner l'offre de formation de l’établissement et de la réalité

socio-économique locale ou régionale Notre formation s’inscrit dans l’un des pôles prioritaires de l’établissement à savoir «l’environnement et le développement durable». Bien que le tissu industriel local soit faible à l’heure, l’ambition régionale et étatique avec le concept « La Réunion : île verte » fait son chemin. Le projet GERRI, à l’initiative de l’Etat en est l’illustration. Nous

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formons les futurs cadres de demain dans le domaine de la production des énergies renouvelables. • Observatoire du devenir des étudiants Cet observatoire figure dans le contrat de notre établissement et sera géré au niveau de l’Etablissement.

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Evaluation de l’offre de formation de Masters

Mention Informatique et Mathématiques

UFR Sciences et Technologies

domaine Sciences, Technologies et Santé

Réponse au comité d’experts

Septembre 2009

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Université: Université de La Réunion

L'Unité de formation : Nom de l'unité : UFR Sciences et Technologies

Nom du directeur : M. Jean-Pierre CHABRIAT, Professeur

Le master : Informatique et Mathématiques Nom des responsables du master : M. Fredéric MESNARD, Professeur

M. Jean DIATTA, Professeur

Date de la réponse : 2 septembre 2009

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Concernant le M1 mathématiques : - Nous tacherons à l'avenir de maintenir des données concernant le devenir des étudiants. Concernant la spécialité STIC : - Nous engageons une réflexion concernant l'intitulé, l'existence d'une passerelle entre le M1 mathématiques et le M2 STIC, l'élargissement des UE communes des M1 et l'harmonisation des modules "Entreprise". - Le faible nombre affiché d'heures de TP n'est pas représentatif de la réalité. Une part conséquente des heures de TD est en fait des TP. Nous mettrons à jour ces chiffres pour la prochaine maquette. - Un extrait de la liste des entreprises et organismes ayant accueilli effectivement des stagiaires M1 et M2 STIC est à présent affiché à la section 4 de la page : http://departements.univ-reunion.fr/dmi/master/index.html

Etablissement : Université de la Réunion Demande : S3100021976 Domaine : Economie, gestion Mention : Economie La critique principale concernant l'offre Master au niveau M2 concerne la spécialité recherche "Analyse et politique économique (APE)" et le parcours "Analyses quantitatives pour les organisations (AQO)" de la spécialité professionnelle "Ingénierie économique et financière". Pour les deux, la faiblesse des effectifs est mise en avant et, pour le second, un positionnement insuffisant en termes de débouchés professionnel est signalé. De fait, l'expérience nous a indiqué plusieurs éléments concernant notre offre de formation : - le nombre d'enseignements pouvant être mutualisés de manière profitable entre les deux parcours de la spécialité "Ingénierie économique et financière" nous semble limité, - les étudiants de bon niveau intéressé par la spécialité recherche sont peu nombreux : parmi ceux qui ont un goût prononcé et des compétences en économie formalisée, la plupart préfère s'inscrire en AQO, le caractère professionnel de cette spécialité leur paraissant plus rassurant en termes de débouchés, - certains étudiants intéressés par la banque et le développement local qui auraient potentiellement le souhait de poursuivre en thèse ne se reconnaissent pas dans l'actuel master recherche et de fait terminent leurs études à l'issue du M2. Ces éléments nous incitent à souhaiter modifier notre offre de formation, dans un sens conforme aux recommandations des évaluateurs : - suppression du parcours recherche "Analyse et politique économique", - recentrage du M2 "Analyses quantitatives pour les organisations" sur sa vocation première qui est de former des économistes-statisticiens. Cette volonté de recentrage serait soulignée par un retour à l'appellation MQME (Méthodes Quantitatives et Modélisation pour l’Entreprise), - tous les M2 seraient à finalité professionnelle. Le M2 "DDAT" forme aux métiers du développement local. Le M2 "Banque-Finance" forme aux métiers de la banque. Le M2 AQO (MQME) ne se focalise pas sur un secteur d'activités particulier. Il procure des compétences transversales mobilisables dans tous les secteurs, y compris dans l’optique d’un travail de thèse. - pour tous les étudiants intéressés par un "parcours recherche", quel que soit le M2, le stage est remplacé par un travail de recherche sous la forme d'un mémoire. En outre, étant donné le très faible nombre d’étudiants des parcours "DDAT" et "Banque-Finance" ayant un profil « recherche » et désireux de s’engager dans un "parcours recherche", il ne nous semble pas utile d’ouvrir un parcours recherche dans ces mentions. Néanmoins, pour ceux des étudiants des M2 "DDAT" et "Banque-Finance" qui souhaiteraient s'engager dans un "parcours recherche", nous suggérons de leur ouvrir certains cours méthodologiques du M2 AQO. Aussi, pour tous les étudiants désireux de suivre un parcours "recherche", quelle que soit la spécialité, il serait possible d'organiser des cours commun aux trois spécialités à l'issue des

cours des trois spécialités (à partir de début avril), au moment où les étudiants non intéressés par ce parcours recherche partent en stage. Ces éléments ne constituent que quelques pistes de réflexion. Nous vous ferons parvenir fin septembre/début octobre les nouvelles maquettes de notre offre de formation niveau Master à mettre en place à la rentrée 2010. Une autre critique porte sur l’absence d’évaluation par les étudiants de l’offre de formation. Ces évaluations ont en fait été mises en place à la rentrée 2009. Elles prennent la forme d’un questionnaire anonyme remis à chaque étudiant. Selon les formations, ce questionnaire a été distribué à la fin de chaque cours ou à la fin de chaque semestre. Les questions posées portent notamment sur la difficulté du cours, sur son contenu du cours et sur la qualité pédagogique de l’enseignant. Le questionnaire comporte aussi des questions ouvertes de type « points forts et points faibles » du cours et de la formation. Suite à la recommandation portant sur le Master Banque-Finance, deux régimes d'inscription seraient proposés aux étudiants : 1) pour 20 étudiants : le régime de la formation initiale - formation continue : c'est ce qui existe actuellement pour "Banque-Finance" et cela concernerait deux options à partir de la rentrée 2010 : l'option "Chargés d'affaires entreprises et collectivités" et l'option "Management d'actifs privés", 2) et, ce qui est nouveau, pour 15 étudiants : le régime de la formation alternée, où seule l'option "chargés de CLI-PRO et TPE" serait proposée. Les étudiants inscrits au titre de la formation initiale/continue auraient toujours cours la semaine en soirée (de 17h à 20h) et le samedi toute la journée, cela de septembre à mars, puis ils partageraient en stage d'avril à septembre. Nous vous ferons parvenir fin septembre/début octobre les nouvelles maquettes de notre offre de formation niveau Master à mettre en place à la rentrée 2010. Nous vous ferons parvenir fin septembre/début octobre les nouvelles maquettes pour ce projet.

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Réponse à l’évaluation du diplôme de Master droit, mention « Relations internationales : Europe – Océan indien ». 1. Les soutiens locaux du diplôme de Master en relations internationales Ce diplôme est fortement ancré dans la réalité réunionnaise et bénéficie d’un accompagnement significatif. Nous disposons de lettres de soutien provenant du milieu politique et du milieu économique : - Lettre d’accompagnement du Conseiller régional Wilfrid BERTILE, Vice-président du Conseil régional, chargé de la coopération régionale. - Lettre d’accompagnement de M. GOULAMALY, chef d’entreprise, Président de l’atelier 6 des Etats généraux de l’outre-mer. - Lettre d’accompagnement de M. Jean-Raymond MONDON, Président du Conseil économique et social régional - Lettre d’accompagnement de M. LANGENIER, Maire de la commune du Port. 2. La question de la cohérence de la formation Quelle cohérence globale ? D’une façon générale, la cohérence de la formation est pensée en termes de progression des enseignements. Ainsi, par ex., l’enseignement général de Droit international public est complété par des cours de droit international spécial : système juridique nationaux et droit international, droit international humanitaire, système de sécurité collective, contentieux économique international, droit international des espaces. L’enseignement général de Système juridique communautaire est complété par le cours de Libre circulation des personnes. Quelle cohérence entre les étudiants formés en droit et les autres étudiants ? Comme l’a justement relevé l’expertise, ce Master présente la particularité voulue d’admettre des étudiants d’origines disciplinaires variées. Les juristes y ont évidemment toute leur place. Des cours spécifiques sont suivis par les étudiants non juristes, qui s’analysent comme des pré-requis (pourcentage et crédits ECTS faibles). Ces cours sont au nombre de trois :

- Droit international public, sem. 1 ; - Système juridique communautaire, sem. 2 ; - Libertés et droits fondamentaux, sem. 3. Les étudiants juristes, ayant préalablement validé ces cours, qui relèvent de la formation de la licence en droit, niveau L3, en sont dispensés. Ainsi, il n’y a aucune redondance entre les cours de Licence et ceux du Master. Le critère de dispense est simple : il distingue les étudiants titulaires d’une licence en droit française et toutes les autres formations de licence, même s’il s’agit d’une formation « teintée » de droit (ex. LAP). Par ailleurs l’attention portée au Droit des traités, cours à vocation spéciale, permet d’approfondir les connaissances générales acquises en Droit international public, cours qui n’aborde que rapidement les mécanismes de formation, d’exécution et d’interprétation des traités. Il y a donc une complémentarité utile entre ces deux enseignements. 3. La difficulté liée aux différences de niveau des étudiants

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Pourquoi, les étudiants ont-ils des formations de licence variées ? Il a été décidé de penser l’étude des Relations internationales de façon ouverte, en incluant des cours d’économie, de sciences politiques, d’histoire et de droit international, qui reste la discipline majoritaire. Pour des raisons didactiques, d’abord : la réalité des relations internationales est multidisciplinaire. Pour des raisons professionnelles, ensuite : les étudiants choisissent majoritairement, aujourd’hui, le parcours professionnel, non le parcours recherche qui débouche de façon privilégiée sur la voie doctorale. Il a été considéré que l’intérêt des étudiants était mieux servi par une formation généraliste de haut niveau que par une formation très pointue. Pour des raisons pratiques, ensuite : le public étudiant est trop peu nombreux pour proposer de façon valable une formation spécialisée dans l’une des branches du droit international public. Comment appréhender la variété disciplinaire ? Effectivement, les enseignants sont confrontés à des différences de niveau de formation. Mais ces différences ne sont pas à sens unique : les étudiants juristes ont des facilités dans certains cours de droit, mais tous. En revanche, ils sont néophytes dans les cours en histoire des relations internationales, en économie … Inversement les étudiants économistes sont à l’aise dans les cours d’économie, mais de droit. Il a été de répondu à ces différences de niveau par des pratiques pédagogiques renforcées : documents, plan de cours, extraits de notes de cours. 4. La sélection du public étudiant La sélection est faite tant à l’entrée en M1 qu’en M2. Quels sont les critères de sélection ? - niveau de la formation préalable - intérêt pour l’étude des relations internationales - crédibilité du projet professionnel ou académique Quel est le degré de sélection ? Il est vrai que le taux d’étudiants non sélectionnés reste faible mais il est loin d’être inexistant car il n’est pas de l’intérêt de l’étudiant lui-même, de la formation et de l’Université d’accueillir un public en difficulté. Chaque année, 3 à 4 refus sont opposés. 5. La faiblesse des effectifs. Le principal point faible de la formation est, selon l’expertise, le faible nombre d’étudiants. Quels sont les chiffres ? Quelles sont les solutions ? Années universitaires Niveau M1 Niveau M2 Total 2005-2006 13 2006-2007 10 10 2007-2008 08 08 2008-2009 15 11 2009-2010 17 18

La formation étant jeune et originale, elle doit être rendue publique et médiatisée le plus possible. L’un des moyens de son déploiement réside dans le projet, déjà fort avancé de co-diplôme, avec les Universités de la zone océan indien, en partenariat avec l’Université de Maurice. Il est, en effet, prévu que le M1 de l’Université de la Réunion sera ouvert à tous les étudiants de la zone océan indien, avec l’appui de l’agence universitaire de la francophonie. Ensuite, les étudiants, co-inscrits dans l’une des deux universités partenaires, choisiront l’une des Universités où un co-diplôme de M2 leur sera délivré.

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La co-diplômation est en cours d’habilitation auprès du Ministère français de l’enseignement supérieur. Elle est acquise au niveau de l’Université de Maurice. Elle a le soutien explicite de l’AUF. 6. Les souhaits de modification de maquette : la consolidation du parcours recherche Le Master droit souhaite renforcer le parcours recherche. La mention « Relations internationales : Europe – Océan indien » s’inscrit dans cette dynamique. C’est pourquoi il est proposé, simplement, que les heures non suivies par les étudiants du parcours recherche donnent lieu, au second semestre, à une formation méthodologique approfondie. Proposition de modification de maquette, au niveau du M2 (parcours recherche) / CQ 2010-2013

Gestion des crises internationales

18

Parcours professionnel

Enjeux de l'harmonisation

des droits nationaux

12

Parcours professionnel

Actualité politique internationale

24

Parcours professionnel et

recherche

UE III

DROIT et PRATIQUES DES RELATIONS

INTERNATIONALES

Acteurs non gouvernementaux et relations

internationales

18

Parcours professionnel et

recherche

Les 30 heures non suivies par les étudiants du parcours recherche, au cours du premier semestre, donneront lieu à 30 de cours de « Méthode approfondie ». Ces 30 heures sont prévues au cours du second semestre et concernent l’appui à la rédaction du mémoire.

AERES ARGUMENTS CIRCI

1) Formation à la recherche Des assurances peuvent être données relativement à l’initiation à la recherche des étudiants de la spécialité Sciences de l’Education qui est animée par une équipe nombreuse, expérimentée et active : 1-1) Séminaire hebdomadaire animé par les membres de l’équipe qui font et feront régulièrement le point sur l’état d’avancement de leurs travaux pour tous les étudiants inscrits dans nos parcours. Ces séminaires seront aussi l’occasion pour les doctorants de présenter leur problématique de recherche et pour ceux du master de présenter en fin de M1 leur projet de mémoire. 1-2) Initiation à la rédaction de projets en réponse aux appels d’offre locaux, nationaux et internationaux. 1-3) Initiation à la rédaction d’articles scientifiques dès la 2ème année de master afin de valoriser les meilleurs mémoires. 1-4) Mobilisation, participation et animation des colloques organisés par l’unité de recherche. 1-5) Appropriation des opportunités offertes en termes de financement d’actions de recherche, d’intégration de réseaux thématiques, de participation aux manifestations scientifiques et des bourses d’étude, par l’AUF (Bureau de l’Océan Indien basé à Madagascar). 1-6) Mobilisation sur des enquêtes pilotées par l’unité de recherche sur les grandes questions de société : Education, illettrisme, Santé, environnement, politiques sociales etc.

2) Suivi de cohorte

Le CIRCI prend la mesure des attentes dans le domaine du suivi des diplômés. Il mobilise depuis 2008-2009 ses compétences et est impliqué dans un programme d’études initié par le SCAOIP de l’université de La Réunion portant justement sur le devenir des étudiants diplômés de l’établissement en terme d’insertion professionnelle. Ce travail qui se déroule sous notre responsabilité scientifique est la meilleure réponse que nous pouvons apporter à la recommandation qui nous invite à mieux suivre nos propres étudiants au-delà de l’évaluation des enseignements que nous mettons en oeuvre depuis plusieurs années dans le dessein de mieux adapter leurs contenus aux attentes du terrain et des stagiaires. Ce travail est confié en particulier à M. Stéphane Guillon, docteur qualifié en Sciences de l’Education, ATER de l’université de la Réunion. Cadre de l’ANPE en disponibilité, spécialiste des suivis longitudinaux et des trajectoires d’insertion, il a réalisé une thèse sur le chômage des diplômés Bac +2 à la Réunion (directeur : PR René Squarzoni) qui a obtenu une mention spéciale de l’OVE en 2008. 3) La spécialité “interculturalité et dynamiques identitaires” devient un parcours de la spécialité Sciences de l’Education Conformément aux recommandations de l’AERES, avec l’accord de l’équipe de la spécialité Sciences de l’Education, l’équipe de formation du projet de spécialité “Interculturalité et dynamiques identitaires” accepte d’élaborer un parcours intégré à la spécialité ScED.

Les enseignements proposés dans ce parcours sont issus de recherches orientées sur un axe majeur de notre activité : “la construction identitaire dans des contextes multiculturels”. Ils sont évidemment susceptibles de recevoir une forte orientation en direction des processus d’apprentissages et des modes d’éducation en contexte interculturel, d’un intérêt majeur pour l’ensemble éducatif local ou même national. Il convient d’insister fortement sur l’importance des thématiques interculturelles à la Réunion, aussi bien pour des raisons historiques, propres au peuplement composite et original de l’île que pour des motifs géographiques évidents d’environnement régional (Etats insulaires de la zone océan Indien). Cela d’autant plus qu’il est acquis aujourd’hui que notre proposition sera la seule dans notre établissement à contribuer au maintien d’un enseignement et d’une recherche sur ce thème hautement important dans la région indo-océane, compte tenu du non-renouvellement pour le prochain contrat du parcours actuel consacré à la problématique de l’interculturalité au sein du laboratoire ORACLE. 4) Métiers de l’enseignement S’agissant du positionnement de la mention vis-à-vis de la mastérisation des métiers de l’enseignement, la proximité théorique et méthodologique de nos enseignements avec les orientations préconisées dans la réforme des modalités de recrutement des professeurs, pour reprendre le contenu des recommandations de l’AERES, nous invite à poursuivre la réflexion actuellement engagée au sein de l’établissement mais sans interférer avec la mobilisation générale proposée par l’institution sur ce dossier eu égard au calendrier proposé par le ministère qui prévoit notamment une lettre de cadrage avant la fin de l’année 2009. Il sera alors temps pour notre unité de recherche de préciser et de clarifier sa position dans le cadre du projet de l’établissement, tout en sachant que la réflexion engagée au sein de notre équipe s’oriente, entre autres, vers une proposition de parcours à l’intention de ceux, nombreux, qui sont déjà dans le système éducatif et qui voudront se donner une formation qualifiante et diplômante adapté à leurs besoins et à leurs expériences grâce à un parcours de Master sans visée de préparation aux concours : directeurs d’école, principaux et proviseurs, conseillers pédagogiques, inspecteurs, etc.

1

Etablissement : Université de La Réunion

Domaine : Sciences, Technologies, Santé

Mention : Génie Civil et Urbanisme

Réponse aux suggestions et avis formulées par l’AERES

Master Génie Civil et Urbanisme

Sommaire Introduction – Cadrage ............................................................................................................... 2

2. Mention Génie Civil et Urbanisme ........................................................................................ 3

Réponses aux suggestions formulées par l’AERES ............................................................... 3

3. Spécialité Physique du Bâtiment et Environnement .............................................................. 5

Réponses aux suggestions formulées par l’AERES ............................................................... 5

4. Spécialité Génie Urbain et Environnement ............................................................................ 6

Réponses aux suggestions formulées par l’AERES .............................................................. 6

5. Spécialité Architecture et qualité environnementale du Batiment en milieu tropical .......... 10

Réponses aux suggestions formulées par l’AERES ............................................................ 10

2

Introduction – Cadrage

Le Master Génie Civil et Urbanisme est une formation pluridisciplinaire articulée

autour de trois spécialités : Physique du Bâtiment et Environnement, Génie Urbain et

Environnement, Architecture et qualité environnementale des bâtiments en milieu tropical

(M2). Cette mention représente la version actualisée de la mention Espace, Construction,

Environnement, dispensée jusqu’ici. Sa direction est assurée par H.Boyer et M.Dimou.

La formation s’appuie sur plusieurs laboratoires de recherche (LPBS, CIRAD,

CERESUR, GeoSciences) et sur le partenariat avec des organismes tels que le Museum

d’Histoire Naturelle, le Conservatoire National des Mascareignes, la DDE de la Réunion,

ainsi que l’Institut National Polytechnique de Lorraine et le LEMTA.

L’enseignement dispensé s’intègre fortement dans le contexte actuel et futur

réunionnais, marqué par les grands projets tels que GERRI (Grenelle de l’Environnement à La

Réunion Reussir l’Innovation et Green Energy Revolution Reunion Island), la route des

Tamarins et le Tram Train, dont les effets sur le paysage urbain et l’environnement seront

d’une importance fondamentale et qui représentent, en même temps, un gisement d’emplois

futurs conséquent.

Les flux d’entrée des étudiants au Master sont résolument croissants et les taux

d’insertion professionnelle des étudiants très satisfaisants. La délocalisation de la spécialité

Physique du Bâtiment à Madagascar, en collaboration avec l’Institut Supérieur de

Technologie d’Antananarivo et l’Ecole Supérieur Polytechnique d’Antananarivo apparaît,

également, très attrayante pour les étudiants malgaches.

Ce document a comme objectif d’apporter un certain nombre de réponses aux

remarques formulées par les experts AERES qui ont évalué cette formation et présenter les

améliorations proposées par l’équipe pédagogique du Master, afin de se conformer aux

suggestions émises. La section 2 rassemble les éléments de réponse et modifications

concernant l’ensemble de la motion et les sections 3, 4 et 5 les réponses concernant chacune

des trois spécialités. Ces réponses ont été élaborées de la façon suivante par les responsables :

Mention Génie Civil et Urbanisme : M.Dimou et H.Boyer

Spécialité Physique du Bâtiment et Environnement : H.Boyer, F.Garde, J-C.Gatina, P.Lauret,

F.Miranville.

Spécialité Génie Urbain et Environnement : M.Dimou, F.Garde, B.Reynaud.

Spécialité Architecture et qualité environnementale des bâtiments en milieu tropical :

A.Bastide, F.Garde, S.Manin, M.Dimou.

3

2. Mention Génie Civil et Urbanisme

Eléments généraux

La mention Génie Civil et Urbanisme représente une formation aux objectifs

scientifiques et pédagogiques bien définis qui s’inscrit dans une demande locale forte. Cette

mention, relativement jeune sur la carte des formations de l’Université de La Réunion,

s’appuie sur une combinaison complémentaire d’enseignants chercheurs et de professionnels,

afin d’offrir aux étudiants le meilleur accompagnement pédagogique possible et un bon

équilibre entre enseignements fondamentaux et appliqués.

Les flux des étudiants sont croissants, depuis l’ouverture de la formation. Les

candidatures enregistrées ne se limitent pas aux étudiants de l’université de La Réunion, mais

également à des étudiants en provenance des universités de la France métropolitaine et même

de l’étranger. Un certain nombre de places sont également réservées aux candidats en

formation continue.

Réponses aux suggestions formulées par l’AERES

La présente section tente d’apporter quelques éléments de réponse aux remarques et

suggestions formulées dans le rapport d’évaluation de l’AERES.

Un tronc commun M1 : l’équipe pédagogique a examiné la possibilité d’augmenter les

cours mutualisées en M1, afin d’avancer vers la construction d’un tronc commun. Les

parcours de master première année, l’un en Génie Urbain, l’autre en Génie Civil peuvent être

mutualisés pour les parties de formation transversale. Les unités d’enseignement suivantes

sont concernées :

o UE : Communication (Anglais / NTIC / Expression).

o UE: Entreprises et collectivités (Structures et stratégies d’entreprises et collectivités /

Droit d’urbanisme / Droit du travail).

o UE : Maîtrise de l’énergie (Systèmes énergétiques, économique de l’énergie

Une centaine d’heures peuvent être communes entre les deux parcours, ce qui amène à

un pourcentage de mutualisation d’environ 35% pour le premier semestre. Les autres

enseignements sont plus spécifiques et sont destinés à développer des compétences propres à

chaque secteur de formation. Pour le second semestre, l’UE de professionnalisation (anglais

technique / Gestion des ressources humaines / management) peut être dispensée de façon

commune entre les deux parcours, ce qui porte la mutualisation à environ 20%.

Un volet international : la formation est ouverte à l’international, mais probablement

pas de façon symétrique pour toutes les spécialités. En Génie Urbain, les étudiants réalisent

leur stage du M1 à l’étranger (hors Réunion), tandis que de nombreux enseignants chercheurs

métropolitains et étrangers sont venus dispenser des cours en tant que missionnaires. La

spécialité Génie civil et Environnement a, dans sa version actuelle, accueilli de nombreux

4

professeurs étrangers en provenance des universités de N. Zélande, Etats Unis, Serbie.

L’équipe pédagogique va également chercher à renforcer le volet international par une

valorisation des cours en anglais, permettant aux étudiants de chercher des stages dans des

pays non-francophones.

L’évaluation des enseignements : le Master Génie Civil et Urbanisme mettra en œuvre

cette évaluation, dès le semestre prochain, dans le cadre de la procédure engagée et votée par

le conseil d’UFR du 6 avril 2009 qui prévoit l'évaluation systématisée de toutes les formations

par les étudiants de cette structure. Des collègues du département Systèmes des Bâtiments et

Environnement (SBE) travaillent actuellement sur la finalisation du questionnaire élaboré par

l’UFR.

Le suivi des étudiants : Le suivi des étudiants, durant les trois années précédentes de

l’existence du Master fut parfois limité, du fait de l’absence d’un nombre d’enseignants

chercheurs suffisant au sein du département SBE qui abrite le Master. Depuis la campagne de

recrutement 2009-2010, se département s’est renforcé de la présence de 3 PR, 2 MC et 1

PRAG, ce qui permettra d’améliorer sensiblement l’accompagnement quotidien des étudiants

durant leur scolarité.

Si l’on étend cette question sur le suivi des étudiants, une fois le cycle

d’enseignements terminé, il convient de noter d’une part, l’importance accordée au suivi des

stages (par rapport au projet précédent) et d’autre part, la volonté de l’équipe pédagogique de

travailler en collaboration proche avec l’office d’insertion professionnelle de l’Université de

La Réunion.

Renforcer l’équipe par des professionnels : La part d’intervenants professionnels dans

l’équipe pédagogique est très élevée en M2 (sauf pour la partie Recherche) et un peu plus

faible en M1. Il est important, par ailleurs, de noter que l’implication de professionnels ne se

limite pas à dispenser des cours. Certains d’entre eux ont accepté de gérer une UE ou suivre

des stages – en tant que tuteurs universitaires. Ceci traduit la volonté de passer du stade de la

simple intervention des professionnels dans la formation à celui de leur implication

conséquente, afin d’apporter des éléments concrets liés aux évolutions du marché du travail et

des compétences, dans les disciplines concernées par le Master. Leur concours permet, ainsi,

de rendre cette formation « vivante » et de plus en plus adaptée aux structures du marché de

l’emploi.

Redéfinir les débouchés professionnels : Une première liste de métiers est donnée dans

le rapport initial de proposition d’offre de formation pour 2010-2013. Plutôt que de reprendre

cette liste, l’équipe pédagogique propose d’apporter quelques éléments de cadrage :

l’économie réunionnaise abrite un marché, certes réduit, mais fortement demandeur d’emplois

cadres dans le domaine du BTP, des énergies renouvelables, de l’environnement, du fait des

grands projets régionaux engagés (Route des Tamarins, Tram-Train, Croix du Sud, GERRI

2030). La création de postes de travail nouveaux dans des domaines tels que l’environnement

et les énergies renouvelables est une caractéristique forte de ce marché, durant ces dernières

années. Ces postes exigent, le plus souvent, des compétences plurielles et le caractère

pluridisciplinaire de la formation reste un atout solide pour les étudiants.

5

3. Spécialité Physique du Bâtiment et Environnement

Eléments généraux

Nous prenons bonne note du rapport du comité d'experts et les remercions pour une

évaluation de la spécialité Physique du bâtiment et environnement jugée très positive dans

l'ensemble.

Réponses aux suggestions formulées par l’AERES Concernant les points faibles mis en avant dans l’expertise, nous tenons à apporter les

commentaires suivants :

Flux d’étudiants relativement faible : Nous sommes conscients que le flux est relativement

faible. Toutefois, il faut garder à l’esprit la création récente de l’UFR SHE. La montée en

régime des filières en amont permettra, dans les années à venir, d’augmenter sensiblement ce

nombre. Nous pensons néanmoins que ce flux est adapté pour le moment aux débouchés

potentiels en matière d'accueil d'étudiants en thèse, de devenir professionnel dans la zone. Il a

ainsi pour avantage de permettre un suivi fin des étudiants, des taux de réussite importants

ainsi que l’embauche systématique de nos étudiants du parcours professionnel.

Evaluation des enseignement trop sommaire : La composante est engagée dans une démarche

qualité visant à généraliser l'évaluation des enseignements.

Volet international peu développé : A ce jour, nous faisons régulièrement intervenir des

professeurs invités dans les filières master : Pr Milorad Bojik (Univesité de Belgrade, Serbie),

Mario Medina, Senior lecturer (University of Kansas, USA), Michael Donn, senior lecturer et

George Baird (University of Victoria, School of Architecture and Design, Nouvelle Zélande),

Pr Bienvenue Ranaivo Rabehaja et Jean Lalaina MCF (Université d'Antananarivo,

Madagascar). Cette volonté de faire intervenir des collègues étrangers dans nos formations va

perdurer dans le prochain contrat quadriennal. Nous allons étendre ce partenariat avec des

collègues australiens de l'université de New South Wales à Sydney et de l’Université of South

Australia (Ass. Professor John Boland).

Nous estimons également que cette ouverture à l’international (avec l’apport de

chercheurs d’horizons divers) renforcera la pluridisciplinarité du parcours recherche. Par

ailleurs, un Mémorandum of Understanding va être signé courant septembre 2009 entre

Victoria University of Wellington et l'université de La Réunion afin de facilité les échanges

d'étudiants et d'enseignants entre nos deux universités. Concernant les stages à l'étranger, nos

allons renforcer notre volonté d'envoyer nos étudiants faire leur stage à l'étranger soit à la fin

du M1, soit pendant le stage du M2. A signaler également un stage de fin d'année en Nouvelle

Zélande dans un bureau d'études à Wellington pour l'un de nos étudiants de M2 PRO (année

2008-2009). Enfin, nous envisageons une labellisation Eramus Mundus pour ce Master

Physique du bâtiment et environnement.

Peu d’intervenants professionnels : En ce qui concerne le M2 parcours professionnel, plus de

50% du volume horaire total de 340h est assuré par les professionnels, en particulier les volets

relatifs aux conférences, bilan de compétences, énergies renouvelables et gestion de

l'environnement.

6

4. Spécialité Génie Urbain et Environnement

Eléments généraux

La spécialité Génie Urbain et Environnement est une formation pluridisciplinaire qui

continue à drainer un nombre considérable de candidatures pour l’année universitaire 2009-

2010. Avec 80 demandes d’admission en M1 et 95 demandes en M2 (pour 45 et 30 places

respectivement), le Master reste très attractif pour les étudiants issus de parcours assez

différenciés, tels que les licences de Génie Urbain, de Biologie, de Géographie, de Physique

et d’Economie. Deux tiers des étudiants proviennent des formations de l’Université de La

Réunion, tandis que le tiers restant concerne des candidats d’universités métropolitaines. Par

ailleurs, pour l’année 2009-2010, on enregistre également 6 inscriptions en formation

continue (contre 3 en 2008-2009), ce qui montre la bonne image de la formation auprès des

professionnels de l’île.

La spécialité Génie Urbain et Environnement est portée par quatre laboratoires de

Recherche (le CERESUR, le LPBS, le CIRAD et GéoSciences), ainsi que par le Museum

d’Histoire Naturelle, tandis qu’une coopération élaborée (intervenants, stages, mise à

disposition de données) est établie avec la DDE de la Réunion et le Conservatoire National

des Mascareignes.

L’ouverture du Master à l’international est une caractéristique forte du Master. En

2009, 17 étudiants en Génie Urbain ont effectué des stages hors-Réunion et, parmi ceux-ci, 9

ont effectué leur stage à l’étranger (Canada, Ethiopie, Côte d’Ivoire, Mexique, Maurice,

Nouvelle-Zélande, St.Barth). Par ailleurs, en 2009, l’équipe pédagogique a bénéficié du

soutien de 5 professeurs missionnaires en provenance des universités métropolitaines ou

étrangères.

Enfin, en ce qui concerne l’insertion professionnelle des étudiants, sur la promotion

2007-2008, 50% des étudiants ont trouvé un emploi dans les six mois qui ont suivi la

formation, 25% sont encore à la recherche d’un emploi et pour 25% d’entre eux, on ne

dispose pas d’informations.

Réponses aux suggestions formulées par l’AERES

En ce qui concerne le projet 2010-2013 et les remarques et suggestions formulées par

l’AERES, l’équipe pédagogique souhaite apporter un certain nombre d’éléments de réponse,

ainsi que des propositions de modifications de l’organisation du Master. Ces réponses sont

listées ci-dessous et correspondent aux différents points soulevés par les experts AERES.

L’évaluation des enseignements : Comme ceci a été justement remarqué, l’évaluation

des enseignements par les étudiants n’a pas eu lieu durant les trois premières années

d’existence du Master Génie Urbain et Environnement. Elle est, dorénavant, prévue dans le

7

cadre d’un protocole d’évaluation des formations par les étudiants, mis en place au sein de

l’UFR Sciences de l’Homme et de l’Environnement. L’application de ce protocole-type pour

toutes les formations de l’UFR a été validée par son conseil d’administration, durant la séance

du 06 avril 2009 et sera effective à partir de l’année universitaire 2009-2010.

Le suivi des étudiants : Un des soucis majeurs du Master, durant les trois premières

années de son existence, fut lié au fait que l’équipe pédagogique était essentiellement

composée d’enseignants-chercheurs appartenant à d’autres composantes, ainsi que de

nombreux professionnels. Ceci portait préjudice à l’accompagnement des étudiants, dans le

sens où de nombreux enseignants n’étaient pas présents de façon systématique sur le campus

Sud. La campagne de recrutement des enseignants-chercheurs 2009 a prévu 5 postes pour le

département Systèmes des Bâtiments et Environnement (SBE) qui abrite le Master. Ces postes

sont dorénavant pourvus (1 poste PR 24ème

section, 2 postes PR 60ème

section, 1 poste MCF

60ème

section, 1 PRAG 26ème

section). Ils renforcent l’équipe pédagogique du Master,

permettant d’améliorer considérablement le suivi des étudiants.

A cet égard, en ce qui concerne la remarque que le Master est doté d’une équipe

enseignante pléthorique, formulée par les experts de l’AERES, il est nécessaire de signaler

que la liste jointe au premier rapport d’habilitation était celle de tous les intervenants et non

pas de l’équipe enseignante, au sens strict du terme. A titre d’exemple, le cours de 15 heures

Habitat et Organisation urbaine, entièrement pris en charge par la DDE de La Réunion, fait

intervenir 5-6 personnes de la DDE, sous la responsabilité d’un chargé de Recherche de cet

organisme. Dans la liste envoyée dans la version précédente, toutes ces personnes étaient

citées, ce qui donnait – quant on tenait compte des multiples interventions dans d’autres

cours- une équipe effectivement numériquement démesurée. En réalité, l’équipe des

responsables de cours est plus réduite : 32 personnes, parmi lesquelles 18 sont des

professionnels (intervenant essentiellement en M2).

L’adossement à la recherche : Comme ceci a été signalé, la spécialité Génie Urbain et

Environnement est portée par 4 laboratoires (LPBS, CIRAD, Geosciences, CERESUR) ainsi

que le Museum d’Histoire Naturelle, ce qui donne l’opportunité à de nombreux étudiants de

travailler sur des projets mis en place par ces structures de recherche. Ainsi, de nombreux

étudiants ont réalisé des stages dans différents organismes sur des sujets liés aux programmes

de recherche entrepris par ces laboratoires.

Par ailleurs, en trois ans, 2 étudiants issus du M2 Génie Urbain ont entamé des thèses

de doctorat, financées par une allocation du Conseil Régional : le premier au sein du

CERESUR (direction M.Dimou), la seconde au sein du LPBS (directeur F.Garde), tandis

qu’une troisième étudiante a entrepris un projet de thèse au sein du LPBS (directeur J-

C.Gatina) et est candidate pour une allocation régionale. Le Master joue, à cet égard, son rôle

de formation ouvrant à une recherche pluridisciplinaire.

Le semestre S4 consacré au stage : Afin de pouvoir satisfaire cette demande et

rallonger la durée de stage à six mois, l’équipe pédagogique a du recomposer la maquette de

formation, sans évidemment modifier le contenu des cours ou des UE, ni leur volume horaire,

mais en procédant à une légère modification de la structure et l’enchaînement des

enseignements. Ainsi, toutes les options du semestre 4 ont été déplacées au semestre 3, tandis

que deux UE du M2 (une en S3 et une en S4) ont été déplacées en M1 afin de ne pas trop

alourdir le semestre 3. Ces options ne nécessitaient pas des acquis de l’année précédente.

Aucun des cours mutualisés avec d’autres spécialités n’a été déplacé.

8

Ci-joint la nouvelle organisation des enseignements permettant de libérer entièrement

le semestre 4 pour le stage. Evidemment, quelques changements dans les ECTS ont été

également apportés mais ceux-ci restent mineurs. Cette maquette sera portée à l’approbation

des différents conseils de l’Université. Il convient de rappeler qu’elle représente le même

volume horaire que la version précédente où les enseignements étaient étalés sur quatre

semestres.

M1 Génie Urbain et Environnement

S1 CM TD Total/Etudiant

UE1- Outils

S.I.G. 15 15 30

Anglais 5 25 30

Analyse de Données 20 20 40

UE2- Espace et Urbanisme Economie Spatiale 1 20 20 40

Droit de l'Urbanisme 10 10 20

UE3- Environnement et Ressources Ressources naturelles 10 5 15

Sociologie de l'environnement 10 10 20

UE4 – Génie des Travaux Publics Procédés de construction 10 5 15

Construction routière 10 5 15

UE5- Maîtrise de l'Energie Systèmes énergétiques 10 10 20

Economie de l'énergie 10 5 15

UE6- Développement Durable urbain Sociologie urbaine 10 5 15

Villes et métropoles tropicales 10 5 15

TOTAL S1 150 140 290

S2 CM TD Total/Etudiant

UE7- Habitat

Principes architecturaux 10 5 5 15

Paysagisme 10 5 15

Habitat et organisation urbaine 10 5 15

UE8- Risques et protection

environnement

Risques naturels et mesures de protection 10 5 15

Risques environnementaux. 10 5 15

Droit de pollution 10 5 15

UE9- Politiques locales et

environnement

Infrastructures publiques 10 5 15

Gestion des déchets 10 5 15

UE10- Stage 4 mois stage à l’étranger 100 90

TOTAL S2 80 140 220

TOTAL M1 230 280 510

9

M2 Génie Urbain et Environnement

S3 CM TD Total/Etudiant

UE1- Outils de Base

Méthodologie de projet 10 10 20

Aide à la décision 10 10 20

Techniques de prévision 10 5 15

UE2- Analyse spatiale 2 Economie Spatiale 2 15 15 30

SIG et modélisation 10 5 15

UE3A- Option architecture et

environnement tropical

Histoire de l’architecture tropicale 10 5 15

Systèmes fonciers 10 5 15

Outils CAO 10 5 15

UE3B – Option Urbanisme,

Construction, Energie

QEB 10 5 15

Energies renouvelables 10 5 15

Réseaux physiques 10 5 15

UE3C- Option Génie de

l’Environnement

Biologie de la conservation 10 5 15

Gestion de la biodiversité 10 5 15

Politiques de l’environnement 10 5 15

UE4A- Option architecture et

environnement tropical

Architecture et environnement 10 5 15

Habitat traditionnel et vernaculaire 10 5 15

Ecologie urbaine 10 5 15

UE4B – Option Urbanisme,

Construction, Energie

Droit de la construction 10 5 15

Economie de la construction 10 5 15

Marché Publics 10 5 15

UE4C- Option Génie de

l’Environnement

Agriculture tropicale 10 5 15

Gestion de l’eau 10 5 15

Systèmes de production agricoles 10 5 15

TOTAL S3 235 140 375

S4 CM TD Total/Etudiant

UE5- Stage/Mémoire 100 100

TOTAL S4 100 100

TOTAL M2 235 240 475

Rappel : les étudiants doivent choisir deux parmi les trois options :

A : Architecture et environnement tropical (UE3A et UE4A).

B : Urbanisme, Construction, Energie (UE3B et UE4B).

C : Génie de l’Environnement (UE3C et UE4C).

10

5. Spécialité Architecture et qualité environnementale du Batiment en milieu tropical

Eléments généraux

Dans le contexte climatique régional, national et international actuel, il est de plus en

plus crucial de construire et de concevoir des bâtiments faiblement consommateurs d’énergie,

respectueux de l’environnement et respectant l’architecture vernaculaire. Cette formation a

pour objectif de répondre à ces objectifs tout en donnant les clés de conception aux architectes

et décideurs pour qu’ils définissent de nouvelles architectures à haute qualité

environnementale.

Cette formation n’a pas vocation à délivrer le diplôme d’architecte. Elle constitue une

formation complémentaire au cursus d’architecte, d’ingénieur et titulaires d’un M1 Génie

Civil ou équivalent. Cette formation professionnalisante devra permettre d’acquérir des

savoirs relatifs à la construction environnementale dans un milieu spécifique. Par son

caractère pluridisciplinaire et par la pluralité des parcours des professionnels intervenants, la

spécialité « Architecture & Haute Qualité Environnementale en milieu tropical » permet de

former les décideurs, architectes, maîtres d’œuvres et membres des collectivités territoriales à

la maîtrise de l’énergie, à la conception respectueuse de l'environnement.

Réponses aux suggestions formulées par l’AERES

La formation repose essentiellement sur l'école d'architecture de Montpellier : Dans le

document de l'habilitation de cette spécialité que nous vous avons fourni, nous avions mis

l'accent sur le partenariat avec l'école d'architecture de Montpellier au travers d'une mise en

avant des architectes DPLG qui enseigneront dans cette formation. La proportion des

enseignants de l'école d'architecture de Montpellier est de 30% par rapport à tous les

enseignants.

Cette formation est intéressante avec des objectifs bien ciblés : Cette formation est le

fruit d'un solide partenariat qui dure depuis plus de 15 ans entre : les architectes DPLG, les

ingénieurs des collectivités territoriales, les ingénieurs des bureaux d'études et le laboratoire

de Physique du Bâtiment et des Systèmes. Les objectifs ont été définis de telle sorte que les

besoins pragmatiques des professionnels se conjuguent efficacement avec des objectifs

académiques d'un bon niveau.

La non-ouverture de la formation malgré son habilitation : Cette décision difficile à

prendre a été murement réfléchie au sein de la faculté. Voici les deux arguments qui nous ont

permis de prendre cette décision :

1. Nous avons fait la demande de l'habilitation de cette formation à mi-parcours de

l'habilitation 2006-2010, soit en juin 2008. Nous avons eu la réponse de la part de

notre administration centrale en septembre 2009. Cette réponse tardive nous donnait

que très peu de latitude pour trouver des candidats pour le master sans pénaliser les

11

effectifs des autres spécialités et également pour demander rapidement aux

professionnels de construire des cours;

2. La formation a été construite en grande partie pour apporter aux professionnels des

connaissances et compétences approfondies. C'est pourquoi la formation continue a

été une option privilégiée pour ce master, destiné à l'origine prioritairement aux

professionnels. Cette tâche passe nécessairement par la négociation avec les

Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) afin que des solutions financières

soient proposées pour les étudiants en formation continue.

La formation repose sur des enseignants extérieurs à l'Université de La Réunion : La

formation repose sur les laboratoires de l'université de La Réunion ou satellites (LPBS,

LBGM, LaCie, CIRAD), sur l'école d'architecture de Montpellier et sur l'école d'architecture

du Port. Des enseignants de l'IST de Madagascar ou de l'école d'architecture de Wellington

participent également à cette formation.

Le socle fondateur de cette formation est donc forgé sur l'université de La Réunion. La

proportion d'enseignement est de l'ordre de 35%, ensuite les enseignants de l'école

d'architecture composent près de 30% (enseignants possédant leur propre étude, ils sont donc

aussi professionnels), puis 15% des enseignements sont dispensés par des ingénieurs et enfin

20% des enseignements sont dispensés par des enseignants étrangers spécialistes que nous

faisons venir dans le cadre de la formation et du laboratoire soit comme professeur invité soit

comme chercheur invité.

Les relations entre l'Ecole d'Architecture de Montpellier et l'Université de La Réunion

doivent être mieux précisées : Le master est porté par l'Université de La Réunion. Nous avons

défini un partenariat qui est explicité sur le site du ministère. Ce partenariat se traduit dans les

faits par des prises de décisions collégiales. Nous avons mis en place une liste diffusion

comprenant le responsable de la spécialité, le directeur de l'école d'architecture de

Montpellier, le directeur de l'école d'architecture du Port, le directeur du laboratoire LPBS.

Cette liste nous permet de communiquer sur la formation, sur le nom des enseignants des

matières, sur la sélection des candidats et toute autre information. Le dernier mot est donné au

responsable de la spécialité.

Faire un état des lieux du taux de participation à deux ans pour maintenir ou non cette

spécialité : Nous vous proposons un bilan de l'année en cours. A ce jour, nous sommes en

train de finaliser les dossiers de financement avec les OPCA pour 7 Architectes, 2 Ingénieurs

de Bureau d'Etude Technique, 1 Ingénieur territorial. A cet effectif, nous avons eu la

candidature de 4 étudiants issus de la formation initiale. En complément de ces effectifs,

l'école d'architecture de Montpellier va ajouter dans son cursus une passerelle vers cette

formation. Nous aurons donc à terme des étudiants Architectes.

Nous avons aussi ajouté des passerelles entre le M1 et le M2 tel que vous nous l'avez

demandé. Des étudiants de formation initiale pourront alors mieux définir leurs objectifs de

professionnalisation. En complément, la formation a été intégrée à la Communauté de l’Océan

Indien (COI) par le préfet de La Réunion. Cette formation est donc au cœur de la coopération

régionale dans l'océan indien. Des effectifs d'étudiants seront donc issus de cette coopération.

Mettre en place un suivi complet du devenir des étudiants. Cette année, nous avons

développé des outils afin de suivre les étudiants issus de notre département. Nous pourrons

12

alors connaître : leur intégration dans le monde professionnel, le délai nécessaire à l'obtention

d'un emploi, l'adéquation entre la formation et le monde du travail, ...

Domaine Sciences Technologie et Santé.

Master : Exercice Sport, Santé et Handicap.

Réponses aux commentaires de l’AERES

Sommaire

Avis global : ..................................................................................................................................................... 2

Points forts : ...................................................................................................................................................... 2

Points faibles : ................................................................................................................................................. 3

Commentaire et recommandations .............................................................................................. 5

Avis global :

AERES :

La proposition de ce master « Exercice, sport, et handicap » est portée conjointement par le

département STAPS de la Faculté des Sciences de l’Homme de l’Université de La Réunion, par

le département STAPS de l’UFR de formation et de recherche centre interdisciplinaire

scientifique de la montagne (UFR-CISM) de l’Université de Savoie, et par la division STAPS de

l’université Jean Monnet de Saint Etienne. Le dossier ne mentionne pas de spécialité. Le site

de La Réunion s’intègre dans l’offre de formation en proposant localement à ses étudiants le

niveau M1 de la mention. Il s’agit en particulier « d’offrir une suite logique aux étudiants

STAPS, en particulier à ceux ayant suivi la filière APA, désireux de se former à l’étude du

mouvement humain au regard des avancées dans le domaine de la recherche ».

S’appuyant sur une antériorité de deux ans et une collaboration effective avec deux

universités continentales, le document présente une formation potentiellement intéressante

en termes de santé publique. Pour autant, le dossier laisse apparaître de nombreuses lacunes

(e. g., manque d’attractivité, taux d’abandon et de réussite faible, ressources scientifiques

propres insuffisantes, professionnalisation peu significative…). Il semble nécessaire que les

porteurs du projet s’engagent dans une reformulation partielle du document permettant à la

fois de positionner de façon plus explicite la contribution du département STAPS de La

Réunion à cette mention et à la fois de légitimer socialement (avec l’appui de l’université),

une telle formation sur le territoire de l’île de La Réunion.

Université de la Réunion :

Les experts soulignent à juste titre la potentialité de ce master ainsi que ses lacunes. Ces

deux aspects antagonistes résultent en fait du contexte régional de l’Ile de la Réunion :

l’éloignement avec les autres instances universitaires, et la forte pression sociale exercée par

le chômage. Nous tenterons de le montrer par la suite. Néanmoins le dossier peut être

largement étoffé à court et moyen terme en particulier sur le plan des ressources

scientifiques et de la professionnalisation.

Points forts :

AERES : Le projet associe trois universités de taille moyenne (Saint-Etienne, Savoie, La Réunion). Compte tenu de la particularité insulaire de la demande, il s’agit du point fort du dossier. Il traduit la volonté de s’ouvrir et de renforcer l’équipe locale par des partenariats (Québec, Afrique du Sud, Saint-Etienne, Savoie) de niveaux scientifiques reconnus en ingénierie, ergonomie, biomécanique humaine et physiologie de l’exercice. Les objectifs de la formation (M1) sont ambitieux et intéressants en termes de santé publique. Ils concrétisent la nécessité de créer des synergies (Saint-Etienne, Savoie) développant des projets de recherche prometteurs.

Université de la Réunion : Nous souhaitons en effet renforcer notre équipe locale par des collaborations nationales et internationales. Les projets de recherche communs sont difficiles à mettre en œuvre compte tenu de l’éloignement mais nous avons concrétisé tout de même notre volonté par des publications dans des revues internationales indexées et une monographie.

Points faibles : AERES : - Les aspects liés à la professionnalisation sont sous-dimensionnés dans le dossier. Il s’agit d’une carence importante du projet. Il y a très peu d’intervenants extérieurs (un psychologue est mentionné au sein de l’équipe pédagogique). Par ailleurs, cette formation annonce que les domaines de la santé et de l’ergonomie sont les secteurs principaux de l’insertion professionnelle de la mention. Cependant, le dossier ne démontre pas clairement de liens pédagogiques avec ces secteurs : les partenaires professionnels vraiment spécialistes de la santé et/ou des personnes handicapées n’apparaissent pas (existe-il des stages proposés dans ces milieux professionnels ?) et le document ne présente pas d’attestations de partenariats ou de conventions. Enfin, on relève très peu de cours avec une orientation professionnelle traitant des problèmes de la santé et de l’ergonomie. La continuité avec la Licence APAS (qui sera proposée) n’est pas démontrée.

Université de la Réunion :

Nous reconnaissons que les aspects liés à la professionnalisation restent à développer dans notre dossier. Cependant, de nombreux contacts sont actuellement pris pour envisager d’offrir à nos étudiants des interventions de professionnels de la santé (Groupe Hospitalier Sud, Clinique de Rééducation fonctionnelle du Port, Clinique de Réadaptation Cardiaque de Sainte-Clotilde, Podologue,…). L’UE 5 permet d’intégrer ce type d’intervention et chaque année 2 ou 3 professionnels interviennent dans le cadre de cette UE. Les étudiants sont également amenés à intervenir sur des manifestations liées à la santé publique en apportant une information sur l’intérêt d’une activité physique adaptée (Virades de l’espoir (pour la mucovisidose), journée mondiale du diabète, et/ou à organiser des séminaires thématiques où ils présentent leur travail et invitent des professionnels du secteur…

Des stages ne sont pas proposés pour le moment dans ces établissements car notre première version de master était orientée recherche. Cependant, nous sommes conscients que le contexte régional impose d’envisager d’autres formes d’intégration de nos étudiants dans le milieu professionnel. C’est pourquoi des démarches et des formes de stage sont en cours d’ébauche. Par exemple, nous envisageons de placer des étudiants sur des problématiques liés à la rééducation avec une démarche de recherche et non seulement d’intervention. Dans le même esprit, une thèse avec Bourse CIFRE sera proposée à la rentrée septembre 2009. Un autre exemple, un étudiant de master animera des activités physiques auprès des séniors dans le cadre de son projet de recherche en M2. Par la suite, nous espérons que les étudiants de la licence APAS, formés plutôt à l’intervention, continueront en Master en restant dans leur structure d’accueil. Ils pourront ainsi développer leurs compétences techniques, apporter des outils de diagnostic originaux, mener des évaluations rigoureuses de leur protocole de rééducation, faire de l’information et de l’éducation à la Santé,…

AERES : - Le document ne mentionne pas de réel bilan sur la professionnalisation, ni de travail sur les débouchés potentiels locaux. Si le projet ambitionne de former des cadres de niveau Bac + 5 pour l’île de La Réunion dans le domaine de la santé ou du handicap, aucune étude prospective n’est mentionnée. On peut par conséquent s’interroger à la fois sur la volonté politique de former réellement des cadres de niveau master dans le domaine « Exercice sport santé handicap » pour les besoins de l’île et sur la justification sociale de l’opération. Université de la Réunion : Nous rappelons que notre formation n’a que deux années d’antériorité et plus précisément deux fois une année. Ces périodes transitoires n’ont pas facilité la confiance dans la pérennité de la formation. Notre étude prospective est en cours. Nous avons bien identifié les problèmes majeurs de santé à l’Ile de la Réunion où l’activité physique a toute sa place comme moyen de prévention ou de réadaptation à l’effort. Nous pensons qu’il faut, pour l’insertion professionnelle de nos étudiants, penser au delà des infrastructures classiques (Hôpital, clinique,…) pour proposer des opportunités professionnelles. Par exemple, les municipalités sont sensibilisées à ces problèmes et tentent de développer des animations et interventions liées à la santé. Nos étudiants pourront intégrer développer ces actions et encadrer les intervenants.

AERES : - L’adossement et la formation à la recherche sont peu significatifs, en particulier sur le site de La Réunion. L’équipe locale est composée de cinq MCF et d’un MCF-HDR, ce qui limite singulièrement les capacités d’encadrement sur l’île. Par ailleurs, les liens entre les deux laboratoires d’adossement (i. e. le DIMPS, rattaché à l’université de La Réunion et le PPEH, rattaché à l’université de Saint-Etienne) ne sont pas assez détaillés dans le dossier (co-encadrement, conventions, projets de recherche communs). Enfin, le nombre et la qualité des publications scientifiques portant sur le domaine de formation de la mention sont perfectibles. Université de la Réunion : Nous percevons bien la notion de perfectibilité. Notre équipe est composée de 5 MCF et d’un MCF-HDR. Parmi ceux-ci, 3 ont des charges importantes (Doyen, Vice Doyen et Directeur de Département). Au vu de ces charges, nous estimons que nous nous en sortons honorablement. Notre capacité d’encadrement sera améliorée en qualité dans un premier temps par la passation de deux HDR (une en 2009 et une en 2010). Nous pensons augmenter la capacité d’encadrement, tel que le suggère les commentaires de l’AERES, par l’intervention de professionnels de la santé (Kinésithérapeute, Médecins rééducateurs, Podologues, directeur de structure, …). A propos de l’adossement à la recherche, tous les projets étudiants sont rattachés aux problématiques de notre laboratoire et chaque étudiant travaille sur une thématique définie par un enseignant chercheur. Enfin, un projet de recherche commun avec Saint-Etienne est en cours sur la course de montagne. La formation à l’Université de la Réunion, étant essentiellement dispensée en M1, les projets de recherche sont uniquement encadrés par des enseignants chercheurs de notre institution. AERES : - Le bilan de fonctionnement (flux / devenir des étudiants) est particulièrement problématique. Ce point constitue un handicap majeur pour l’offre de formation. Le recrutement est globalement en baisse : 22 étudiants ont suivi le M1 en 2006-2007, 17 en 2007-2008 et le flux attendu pour 2008-2009 est de 15. On note un très grand nombre d’abandon (10/22 en 2006-2007, 9/17 en 2007-2008) ainsi qu’un faible nombre de réussite (5/22 en 2006-2007, 4/17 en 2007-2008). Par ailleurs, pour les deux années considérées, un seul étudiant a poursuivi le M2 professionnel à Saint Etienne et aucun le M2 recherche. Université de la Réunion : Le contexte épineux du chômage à la Réunion incite les étudiants à s’insérer professionnellement dans un premier temps. Le taux d’abandon est le reflet surtout de nombreuses inscriptions « fantômes ». Les étudiants procèdent malheureusement ainsi pour avoir un statut d’étudiant et préparer un concours de la fonction publique, ou encore rechercher un emploi. Toutefois, nous pouvons positiver en se disant que leur choix pour ce master, plutôt qu’un autre, au moment de l’inscription reflète leur attachement à ce genre de formation. Certains pensent aussi pouvoir mener de front la préparation aux concours et le master. Ce qui s’est avéré à de nombreuses reprises un mauvais choix de la part de l’étudiant. Cette année 3 étudiants poursuivent en Master recherche en M2. Rappelons que la deuxième année est quasiment sans charge pour notre établissement car les cours sont dispensés par webconférence par l’Université de Sainte-Etienne. AERES : - L’organisation pédagogique n’est pas suffisamment explicitée. En particulier, le contenu du dossier ne permet pas d’évaluer la cohérence des parcours LMD (i. e., le positionnement de la présente mention vis-à-vis des offres de Licence et d’une école de doctorale de site). Par ailleurs, le document reste très superficiel à propos des procédures mises en place pour évaluer les enseignements.

Université de la Réunion : Jusqu’à cette année, le MASTER « recrutait » prioritairement parmi les étudiants de la licence STAPS, spécialité « entraînement sportif « ou « éducation et motricité ». L’ouverture de la licence STAPS spécialité ‘Activité physique adaptée, santé » devrait apporter plus de cohérence au parcours et aussi plus de candidats. (Actuellement, la majorité des étudiants intéressés par ce parcours partait en métropole dès la licence).

Quant à l’école doctorale, elle est unique et interdisciplinaire à l’Université de la Réunion. Actuellement notre laboratoire accueille 5 doctorants en STAPS. Deux autres doivent s’inscrire à la rentrée 2009 dont une thèse financée en bourse Cifre en convention avec le centre de réadaptation cardiaque de Ste Clotilde.

En ce qui concerne l’évaluation des enseignements, une procédure commune à toutes les composantes de l’Université de la Réunion doit être mise en place d’ici 2010. La faculté des Sciences de l’Homme et de l’Environnement et en particulier le département STAPS participent actuellement à une procédure pilote auprès des étudiants de licence. Cela devrait être rapidement étendu (dès cette année) aux étudiants de Master.

Commentaire et recommandations AERES : Dans sa formalisation actuelle, l’offre de formation laisse apparaître un nombre important de points faibles (bilans, forces internes, appuis socio-économiques et académiques locaux). Afin d’asseoir la crédibilité du dossier et d’assurer la pérennité de la mention, il semble nécessaire de reformuler la demande. L’équipe pédagogique doit impérativement formaliser un nouveau projet qui intègre le bilan de fonctionnement présenté. La restructuration du dossier suppose nécessairement de faire des propositions permettant de faire face au grand nombre d’abandons, au faible nombre de réussites et de poursuites en M2 et en thèse. Par ailleurs, le dossier doit faire apparaître de façon plus explicite l’engagement de l’université de La Réunion (e. g. redéploiement de postes, conventions avec le secteur socio-économique insulaire) vis-à-vis de cette formation. Université de la Réunion : La restructuration du projet est tout à fait envisageable en tenant compte des conseils et remarques de l’AERES. AERES : Le caractère professionnalisant de l’offre doit être affirmé. Un effort particulier est nécessaire pour démontrer les liens de la formation avec les acteurs locaux de la santé (CHU, maisons de retraite, centres de rééducation…) et des perspectives de collaborations concrètes doivent être proposées (lieu de stage, projets de recherche clinique, …). De manière plus large, il serait souhaitable de développer une synergie opérationnelle entre le tissu socio-économique insulaire et l’offre de formation. Les liens entre les deux laboratoires d’appui (DIMPS et PPEH) doivent être davantage développés. Les projets de recherche communs ainsi que les co-encadrements des étudiants doivent être mentionnés. De plus, les collaborations internationales mériteraient une explication plus détaillée (thématiques, échanges, projets de recherches, …). Université de la Réunion : Nous développerons en effet ce caractère professionnalisant de l’offre de formation. Nos relations avec les acteurs locaux de la santé nous permettent d’espérer des partenariats étroits. Par ailleurs, la Réunion ne dispose pas de CHU. Une UFR Santé est un projet à court terme de l’Université de la Réunion. Nous comptons sur cette émergence pour dynamiser les formations sur le thème de la Santé et aussi pour dynamiser l’intérêt à la recherche. Le PPEH prépare actuellement leur offre de formation, nous développerons avec ce labo des projets communs. Enfin, en 2009, un de nos encadrants sera en stage recherche à l’Université de Montréal pour finaliser des projets de recherche communs. AERES : L’équipe pédagogique de La Réunion, intervenant essentiellement dans la première année du master, doit étendre sa capacité d’encadrement (actuellement 1 MCF-HDR est mentionné) en augmentant le nombre d’HDR. Cela devrait permettre tant de renforcer le soutien scientifique aux étudiants de master, que positionner de manière plus significative la formation vis-à-vis des écoles doctorales de site. Un effort particulier est également attendu afin d’augmenter le nombre et la qualité des publications scientifiques. Cet investissement devrait contribuer à renforcer la crédibilité scientifique de l’offre locale.

Université de la Réunion : Nous souscrivons complètement à cette recommandation. A cet effet, 2 HDR seront soutenues pendant l’année universitaire 2009-2010. Nous maintenons nos efforts quant aux publications scientifiques. AERES : L’équipe pédagogique doit démontrer que la formation s’inscrit dans la continuité de la future Licence APAS (cohérence LMD). Le dossier doit décrire comment les étudiants sont préparés professionnellement pour intégrer le secteur de la santé. Les deux orientations, recherche (M1 université de La Réunion + M2 recherche université de Saint-Etienne) et professionnel (M1 université de La Réunion + M2 université de Savoie) doivent être présentées clairement.

Université de la Réunion : Les délais très courts de remise des maquettes à la fin 2008 (un an avant la date initialement prévue puisque nous sommes sur un quadriennal 2006-2010) ne nous a pas permis de mener une réflexion aussi approfondie que nous l’aurions souhaité sur les modifications à apporter au M1 ESSH pour qu’une véritable continuité apparaisse avec la licence APA, santé. C’est pourquoi nous ne sommes pas surpris par cette remarque et il est certain que la prochaine version que nous présenterons tiendra compte de cela. Nous sommes les premiers à le souhaiter.

1

Domaine Lettres et Sciences Humaines,

Réponse du DIMPS et du CIRCI à l’évaluation par l’AERES de l’offre de formation du

Master STAPS et Sciences de l’Education

Nous aimerions, tout d’abord, souligner que les membres de l’équipe pédagogique se

reconnaissent globalement dans le tableau dressé de notre formation par les experts de

l’AERES. Tout en remerciant le comité pour ses suggestions et prescriptions, nous souhaitons

apporter quelques précisions là où elles nous semblent nécessaires.

Sommaire 1 – Spécialités portées par le DIMPS « Corps, sport et communication ......................... 2

2. Spécialité « DIDACTIQUE DU FRANÇAIS LANGUE ETRANGERE ET SECONDE » .......... 4

3 – Spécialités Portées par le CIRCI : « Sciences de l’éducation » et « interculturalité et dynamiques identitaires » ................................................................. 7

2

1 – Spécialités portées par le DIMPS « Corps, sport et communication

1.1 une mise au point sur les contenus :

Pour les experts AERES notre objectif visant à former des chercheurs n’est pas

toujours poursuivi de manière assez nette, hormis dans les UE consacrées aux techniques

d’enquête. Nous tenons à préciser que nous essayons toujours de ramener le contenu des UE

aux grandes étapes de la recherche (construction de l’objet, choix modèles d’enquêtes en vue

de la compréhension ou de l’ explication, recueil et traitement des données). Ainsi, lorsque

nous abordons, par exemple, dans l’UE « Corps et interculturalité » la question du repos

corporel, nous ne se contentons pas de montrer en quoi le sommeil prend une forme différente

selon les cultures, mais nous nous attachons aussi à expliquer comment il peut être construit

en plusieurs objets sociologiques distincts. Ainsi, pour poursuivre l’exemple, le sommeil peut

être appréhendé par ses difficultés et les manières de les surmonter. Dans ce cas, le sociologue

analysera la consommation de somnifères, et observera que les différences renvoient d’abord

à l’âge1 et ensuite au sexe

2. Deuxièmement, la pédagogie familiale peut être aussi un des

objets construits à partir du sommeil. Il convient alors d’analyser les rituels de

l’endormissement de l’enfant3. Troisièmement, le sommeil peut être aussi analysé dans une

perspective conjugale. Les femmes se plaignent deux fois plus du ronflement de leur

partenaire que les hommes…. Bref, les connaissances apportées dans l’UE sont l’occasion de

montrer comment la construction de l’objet de recherche consiste à effectuer un tri sélectif

dans la masse des données disponibles sur l’objet « réel » en fonction de l’intérêt théorique

qu’on lui porte. De même lorsque dans l’UE « corps et discrimination » nous montrons

l’influence de la taille sur le statut social, nous en profitons pour faire cours sur le traitement

des données statistiques. En résumé, nous ne perdons jamais de vue que nous proposons un

Master recherche. Nous remercions toutefois les experts de nous le rappeler. Enfin, nous

souhaitons souligner combien le contenu de nos UE est pensé de manière à ce que la

sociologie, la psychologie ou la linguistique ne se partagent pas chacune une part du gâteau

du réel. Nos enseignements se servent de la comparaison pour montrer que les disciplines

scientifiques sont des sortes de « lunettes » dont les verres permettent de voir le même objet

différemment.

1 les personnes âgées étant plus consommatrices que les jeunes 2 les femmes étant plus consommatrices que les hommes 3 comme ceux de l’histoire lue avant d’éteindre, la préparation des conditions de l’endormissement avec le

doudou et la veilleuse…

3

1.2. un aménagement au niveau de l’équipe pédagogique

A plusieurs reprises, les experts ont souligné la nécessité de renforcer notre équipe en

l’ouvrant plus nettement aux chercheurs spécialisés dans la recherche appliquée. En

conséquence, nous intégrerons dans nos réseaux d’intervenant des spécialistes de l’audit te de

l’évaluation (dont certains sont « des anciens de chez nous » ayant suivi une formation

universitaire au Tampon). Les experts nous ont, en outre, rappelé, avec justesse, qu’un réseau

se constitue avec des personnes et non simplement avec des institutions. Nous allons donc

tacher de mieux personnaliser nos relations avec les institutionnels qui interviennent dans

notre formation pour être a même de fidéliser ces intervenants.

1.3. un aménagement structurel : la spécialité « didactique du

Français en langue étrangère et seconde » devient un simple parcours de la

spécialité Corps et Communication.

Conformément aux recommandations de l’AERES, l’équipe de formation « didactique

du français en langue étrangère et seconde » accepte d’intégrer la spécialité STAPS « Corps et

Communication ». Cette nouvelle organisation semble d’autant plus cohérente que les

enseignants chercheurs du Français en langue étrangère ou seconde (FLES) qui porteront ce

parcours, ont maintenant rejoint le laboratoire DIMPS en vue du prochain quadriennal. Les

experts AERES, volet recherche de la vague D, ont salué l’intérêt de ce regroupement. Ce

parcours trouvera aussi des forces vives dans les nouvelles recrues IUFM (notamment en la

personne de Stéphano Bertone)

Transformer cette spécialité en parcours, tout en la conservant sur le campus Sud, parait

pertinent à deux titres : d’une part car cela n’obère pas les possibilités de choix d’UE

Mineures et Majeures croisées sur un même site géographique, d’autre part cela ne nuit pas à

la comparaison entre apprentissage moteur et apprentissage du langage qui constituait, jusque

là, un des atouts de notre formation.

1.4. Suivi de cohorte

Le DIMPS prend la mesure des attentes dans le domaine du suivi des diplômés.

Ce travail sera confié à Sylvain Cubizzoles, jeune maître de conférences, qui vient d’être

recruté cette année.

4

2. Spécialité « DIDACTIQUE DU FRANÇAIS LANGUE ETRANGERE ET SECONDE »

2.1. Encadrement

Une des premières observations de l'AERES concerne un « adossement à la recherche et un

encadrement insuffisants » en didactique du FLES. Or, contrairement à ce qui est affirmé, ce

ne sont pas deux enseignants chercheurs qui interviennent, mais 6 plus un enseignant du

secondaire mis à disposition par le rectorat :

Nom Prénom Qualité Equipe de rattachement

COIANIZ Alain Professeur EA CIRCI

FIOUX Paule MCF HDR EA CIRCI

PUREN Laurent MCF CNRS LCF

GAILLAT Thierry DOCTEUR 7

ème section

CNU

EA CIRCI

LEBRANCHU

PATOUMA

TOSSER

Jean-François

Judith

Renée

Pr certifié

ATER

MC anglais

EA CIRCI

EA CIRCI

2.2. Intervenants extérieurs

- Sham’s théâtre

- Théâtre Champ fleuri

- CIEP antenne de La Réunion

- Maison des Langues

Signalons au passage les résultats de cette « petite équipe » : 4 thèses soutenues, deux venant

en soutenance en 2010.

2.3. Articulation formation et Recherche

L’orientation de recherche est la construction des connaissances et médiation langagière en

milieu plurilingue et pluriculturel. Un colloque est organisé tous els deux ans (Journées

internationales du FLE) sur des problématiques actuelles (le dernier : Français Langue

Universitaire dans l’Océan Indien)

Un séminaire de réflexion organisé en partenariat avec le DIMPS et l’AMEFA sur la

médiation langagière.

5

Les résultats des recherches (outre els ouvrages, les articles, les participations à colloques)

seront dès 2010 diffusés dans la revue numérique du département.

La double vocation « recherche » et « professionnalisation » des formations de didactique du

FLE/S va nécessairement et naturellement dans le sens de liens avec les partenaires de la

région O.I. :

Bureau régional de l’AUF.

Madagascar : Université de Antanananarivo – Ecole doctorale de l’université Nord

Madagascar (Antsiranana (Diego Suarez).

Sri-Lanka : Université de Peradenyia.

Maurice : MIE (Mauritius Institut of Education).

CFSEM de Mayotte

Comores : Université des Comores.

Centre de recherche DYALANG (UMR 6065) université de Rouen.

Ces collaborations ont donné lieu à des projets communs et à des rencontres (Journées

internationales du FLE à La Réunion).

2.4. Effectifs des étudiants

ANNEE 2004-2005

Mention FLE de licence : 41 inscrits – 13 Admis

MAITRISE : 64 inscrits – 45 Admis

ANNEE 2005-2006

Mention FLE de licence : 48 inscrits – 23 Admis

M1 FLE : 52 INSCRITS – 37 Admis

(cette première année a bénéficié de l’inscription d’étudiants venant de notre DUFLE,

accueillant des formateurs ne pouvant prétendre à une inscription directe en master)

M2 : 22 INSCRITS – 14 Admis

ANNEE 2006-2007

L3 : 38 INSCRITS – 28 Admis

M1 : 23 INSCRITS – 16 Admis

M2 RECHERCHE : 10 inscrits – 3 Admis

M2 PRO : 15 inscrits - 3 Admis

ANNEE 2007/2008

L3 : 59 INSCRITS - session 1- 46 admis

M1 : 25 inscrits 18 admis

6

M2 pro : 14 inscrits - 4 admis

M2 recherche : 10 inscrits - 4 admis

Note : le Master 1 rassemble tous les étudiants qui se répartissent ensuite en M2 dans les deux spécialités

(recherche et professionnelle). Les deux parcours comprennent des cours mutualisés qui limitent la

multiplication des heures d’enseignement.

2.5. Aspects professionnalisant de la formation

La décision des Conseils centraux de notre Université de supprimer la voie

professionnalisante de notre spécialité a en effet créé un déséquilibre entre la vocation

première d’une formation de didactique du FLES (préparation au métier d’enseignant) et sa

dimension de recherche. Cependant, les intitulés mêmes des enseignements démontrent

l’orientation du master vers une adéquation des pratiques avec le terrain (FLE en général,

mais surtout FLS). Il est difficile, dans cette discipline, de séparer théorie, recherche et

pratiques…

Nous avons le projet de rétablir la filière professionnelle, en mettant en place des modalités

d’accueil de licenciés désireux d’acquérir une formation de master en vue de la préparation du

concours de PE.

7

3 – Spécialités Portées par le CIRCI : « Sciences de l’éducation » et « interculturalité et dynamiques identitaires »

3.1. Formation à la recherche

Des assurances peuvent être données relativement à l’initiation à la recherche des étudiants de

la spécialité Sciences de l’Education qui est animée par une équipe nombreuse, expérimentée

et active :

3.1.1. Séminaire hebdomadaire animé par les membres de l’équipe qui font et feront

régulièrement le point sur l’état d’avancement de leurs travaux pour tous les étudiants inscrits

dans nos parcours. Ces séminaires seront aussi l’occasion pour les doctorants de présenter leur

problématique de recherche et pour ceux du master de présenter en fin de M1 leur projet de

mémoire.

3.1.2. Initiation à la rédaction de projets en réponse aux appels d’offre locaux, nationaux et

internationaux.

3.1.3. Initiation à la rédaction d’articles scientifiques dès la 2ème année de master afin de

valoriser les meilleurs mémoires.

3.1.4. Mobilisation, participation et animation des colloques organisés par l’unité de

recherche.

3.1.5. Appropriation des opportunités offertes en termes de financement d’actions de

recherche, d’intégration de réseaux thématiques, de participation aux manifestations

scientifiques et des bourses d’étude, par l’AUF (Bureau de l’Océan Indien basé à

Madagascar).

3.1.6. Mobilisation sur des enquêtes pilotées par l’unité de recherche sur les grandes questions

de société : Education, illettrisme, Santé, environnement, politiques sociales etc.

3.2. Suivi de cohorte

Le CIRCI prend la mesure des attentes dans le domaine du suivi des diplômés. Il

mobilise depuis 2008-2009 ses compétences et est impliqué dans un programme d’études

initié par le SCAOIP de l’université de La Réunion portant justement sur le devenir des

étudiants diplômés de l’établissement en termes d’insertion professionnelle.

Ce travail qui se déroule sous notre responsabilité scientifique est la meilleure réponse que

nous pouvons apporter à la recommandation qui nous invite à mieux suivre nos propres

étudiants au-delà de l’évaluation des enseignements que nous mettons en oeuvre depuis

plusieurs années dans le dessein de mieux adapter leurs contenus aux attentes du terrain et des

stagiaires.

Ce travail est confié en particulier à M. Stéphane Guillon, docteur qualifié en Sciences de

l’Education, ATER de l’université de la Réunion. Cadre de l’ANPE en disponibilité,

8

spécialiste des suivis longitudinaux et des trajectoires d’insertion, il a réalisé une thèse sur le

chômage des diplômés Bac +2 à la Réunion (directeur : PR René Squarzoni) qui a obtenu une

mention spéciale de l’OVE en 2008.

3.3. La spécialité “interculturalité et dynamiques identitaires” devient

un parcours de la spécialité Sciences de l’Education

Conformément aux recommandations de l’AERES, avec l’accord de l’équipe de la

spécialité Sciences de l’Education, l’équipe de formation du projet de spécialité

“Interculturalité et dynamiques identitaires” accepte d’élaborer un parcours intégré à la

spécialité ScED.

Les enseignements proposés dans ce parcours sont issus de recherches orientées sur un axe

majeur de notre activité : “la construction identitaire dans des contextes multiculturels”. Ils

sont évidemment susceptibles de recevoir une forte orientation en direction des processus

d’apprentissages et des modes d’éducation en contexte interculturel, d’un intérêt majeur pour

l’ensemble éducatif local ou même national.

Il convient d’insister fortement sur l’importance des thématiques interculturelles à la Réunion,

aussi bien pour des raisons historiques, propres au peuplement composite et original de l’île

que pour des motifs géographiques évidents d’environnement régional (Etats insulaires de la

zone océan Indien). Cela d’autant plus qu’il est acquis aujourd’hui que notre proposition sera

la seule dans notre établissement à contribuer au maintien d’un enseignement et d’une

recherche sur ce thème hautement important dans la région indo-océane, compte tenu du non-

renouvellement pour le prochain contrat du parcours actuel consacré à la problématique de

l’interculturalité au sein du laboratoire ORACLE.

3.4. Métiers de l’enseignement

S’agissant du positionnement de la mention vis-à-vis de la mastérisation des métiers

de l’enseignement, la proximité théorique et méthodologique de nos enseignements avec les

orientations préconisées dans la réforme des modalités de recrutement des professeurs, pour

reprendre le contenu des recommandations de l’AERES, nous invite à poursuivre la réflexion

actuellement engagée au sein de l’établissement mais sans interférer avec la mobilisation

générale proposée par l’institution sur ce dossier eu égard au calendrier proposé par le

ministère qui prévoit notamment une lettre de cadrage avant la fin de l’année 2009.

Il sera alors temps pour notre unité de recherche de préciser et de clarifier sa position dans le

cadre du projet de l’établissement, tout en sachant que la réflexion engagée au sein de notre

équipe s’oriente, entre autres, vers une proposition de parcours à l’intention de ceux,

nombreux, qui sont déjà dans le système éducatif et qui voudront se donner une formation

qualifiante et diplômante adapté à leurs besoins et à leurs expériences grâce à un parcours de

Master sans visée de préparation aux concours : directeurs d’école, principaux et proviseurs,

conseillers pédagogiques, inspecteurs, etc…

EVALUATION DES DIPLOMES

MASTERS - VAGUE D

Réponse aux observations de l’AERES

Université de La Réunion

N°Demande : S3100021795

Domaine : Droit, Economie ,Gestion

Mention : Sciences du Management

Sommaire

Mention : Sciences du Management.................................................................................... 1

Spécialité : Management des Activités Touristiques ........................................................... 6

Spécialité : Comptabilité, contrôle, audit ........................................................................... 15

Spécialité : Marketing et Développement Commercial ..................................................... 26

Spécialité : Ressources Humaines et Organisation ............................................................ 43

Spécialité : Management et Administration des Entreprises............................................ 46

Annexe : Etude ABAKSYS : Suivi des anciens et besoins en diplômés de l’IAE ........ 51

1

ACADEMIE : La Réunion ETABLISSEMENT : Université de La Réunion N°Demande : S3100021795 Domaine : Droit, Economie ,Gestion Mention : Sciences du Management

1. Réponse aux observations mentionnées dans l’avis global

1.1. Concernant les débouchés :

Notre offre LMD a été mise en place en 2005 pour les Licences, en 2006 pour les M1 et en

2007 pour les M2. Nous bénéficions donc d’informations sur les sorties de la promotion

2008. Une enquête a été réalisée en Novembre 2008 qui ne pouvait pas figurer dans le

dossier initial d’octobre 2008 et que nous communiquons ci-après.

Par ailleurs, peu de données globales sur les métiers en tension sont disponibles à La

Réunion ; cette situation est en cours d’amélioration depuis la tenue des derniers Etats

Généraux de l’Outre Mer. Dans l’attente d’une amélioration de la connaissance des besoins

d’encadrement, l’IAE de La Réunion a fait réaliser, fin 2008, une étude sur le devenir de ses

anciens étudiants et sur l’évaluation des besoins en diplômés de gestion dans les entreprises

locales (cf. Etude ABAKSYS en annexe).

2

Les informations ainsi recueillies confirment le choix de réduire l’offre Master de l’IAE

(suppression de la spécialité Management International), tout en maintenant une spécialité

en Marketing pour répondre au besoin d’encadrement dans la fonction commerciale,

fortement exprimé par les entreprises locales (cf. Etude ABAKSYS pages 16 et 17).

Le détail des réponses aux observations de l’AERES est fourni par spécialité ci-après.

1.2. Concernant le laboratoire d’adossement :

1.2.1. le CEMOI est une équipe en création dont l’activité devrait démarrer à partir du 1er

Janvier 2010. Le dossier élaboré en 2008 n’a pas pu tenir compte des dernières

évolutions concernant les recrutements de l’année 2009. Les 3 MCF nouvellement

recrutés en 2009, 2 en Marketing, 1 en GRH, ont confirmé leur volonté d’intégrer

l’équipe du CEMOI.

1.2.2. Concernant la spécialité Marketing, Commerce et Développement International : le

recrutement 2009 a permis d’intégrer 2 nouveaux enseignant-chercheurs en

Marketing. Ces derniers ont accepté de prendre des responsabilités pédagogiques au

sein de ce Master avec le concours d’un PR 06 déjà fortement impliqué dans le diplôme

et la vie économique locale

1.2.3. Concernant la spécialité RHO : la procédure 2009 de recrutement a permis d’intégrer

une nouvelle ressource MCF en GRH qui a accepté de codiriger la spécialité RHO

3

1.3. Concernant l’équipe pédagogique :

1.3.1. Enseignants-chercheurs :

La liste nominale détaillée de l’équipe d’enseignants-chercheurs 6ème section est la

suivante :

Noms- Prénoms

Grade

Affectation

Laboratoire

ANGUE Katia MCF IUT de St Pierre CEMOI

BARBIER Alain MCF IUT de St Pierre CEMOI

BARRIEU René PAST IAE de la Réunion CEMOI

BOYER Michel PR IAE de la Réunion CEMOI

CAMELIS Christelle MCF IAE de la Réunion CEMOI

CUCCHI Alain PR IAE de la Réunion CEMOI

CUCCHI Chantal MCF IAE de la Réunion CEMOI

DAVE Christian MCF HDR IAE de la Réunion

DUBRULLE Christel MCF IAE de la Réunion CEMOI

JEAN-PIERRE Philippe PR IAE de la Réunion CEMOI

KNAUF Jean-François PRAG IAE de la Réunion

LENTREIN Didier MCF IUT de St Pierre CEMOI

MANIN Stéphane MCF IAE de la Réunion

MAUNIER Cécile MCF IAE de la Réunion CEMOI

MOISSON Virginie MCF IAE de la Réunion CEMOI

PICARD Pascal MCF IAE de la Réunion CEMOI

PORCEL Pasqual PAST IAE de la Réunion CEMOI

TANG-TAYE Jean-Pierre MCF IAE de la Réunion CEMOI

TILMONT Daniel MCF IUFM de la Réunion CEMOI

TROMMSDORFF Robert MCF IAE de la Réunion

VALEAU Patrick MCF HDR IAE de la Réunion

- Sont affectés actuellement à l’IAE : 3 PR, 2 MCF HDR, 9 MCF

- L’IAE bénéficie par ailleurs de 12 mois/PR pour des Professeurs invités, de 2 PAST et

d’un PRAG

- Sont affectés à l’IUT : 3 MCF

- Est affecté à l’IUFM : 1 MCF

Tous ces intervenants font partie intégrante du CEMOI à l’exception de 2 MCF HDR et

de 2 MCF.

1.3.2. Concernant les professionnels : la nature de leurs interventions est précisée ci-dessous

dans les réponses aux avis spécifiques par spécialité.

1.4. Concernant le programme de la mention :

4

1.4.1. L’organisation actuelle peut paraître tubulaire dans ses appellations. L’IAE a été

confrontée dans son histoire à la nécessité de produire des profils adaptés aux besoins

des employeurs locaux et régionaux. Ce qui avait abouti à une offre de formation basée

essentiellement sur une MSG, une MSTCF, le DESS CAAE, le DESS Finance et Fiscalité,

l’IUP Tourisme. La réforme LMD a fait courir le risque d’une forte dilution des profils qui

a constitué le reproche le plus appuyé des milieux professionnels. Afin d’offrir des

chances multiples aux étudiants d’intégrer des parcours professionnalisants, des

passerelles et des modules de soutien ont été mis en place le cas échéant. Sont

particulièrement concernés les étudiants issus d’une L3 ne relevant pas du domaine de

la gestion.

1.4.2. S’agissant des flux, les débouchés globaux à La Réunion et dans la zone océan Indien

sont réduits du fait de la structure économique et du niveau de développement des

territoires. L’équilibre actuel construit au fil des ans semble fragilisé depuis l’apparition

des nouvelles spécialités. C’est la raison pour laquelle l’IAE de La Réunion souhaite

réduire le nombre de spécialités de Master et propose la suppression de la spécialité

management international. En revanche, il semble nécessaire de conserver tout en

l’améliorant et la consolidant, la spécialité marketing afin qu’une offre universitaire

puisse toujours satisfaire un besoin d’encadrement dans la fonction commerciale des

entreprises de la région.

1.5. Concernant l’ouverture à l’international :

La proportion des étudiants étrangers à l’Université de La Réunion est relativement faible

par rapport à la moyenne nationale. Cela n’est pas étonnant étant donné le jeune âge de cette

université et la priorité qui a été toujours largement donnée à l’accueil des étudiants locaux.

Cette situation se retrouve à l’IAE. Néanmoins, des efforts sont actuellement entrepris pour

attirer et mieux accueillir des étudiants de la zone océan Indien et être mieux présent dans les

programmes d’échanges internationaux.

1.6. Concernant les partenariats avec le monde professionnel :

1.6.1. L’IAE de La Réunion créé en 1963 a su traverser les âges uniquement grâce au soutien

du monde professionnel, finançant jusqu’à maintenant sur fonds propres près de 95 %

de son fonctionnement (hors salaires Etat). Près de la moitié du Conseil

d’Administration de l’IAE sont des personnalités éminentes du monde économique

local (Collectivités locales, Chambres consulaires, Syndicats patronaux,…)

1.6.2. Si aucune formation n’est proposée actuellement en apprentissage, cela n’est dû qu’à

l’absence de Centre d’apprentissage dans l’enseignement supérieur. Cette situation

devrait changer rapidement puisque sa création est programmée dès 2010. Pour

autant, la part de la taxe d’apprentissage collectée dans le financement global de l’IAE

est de 20 %, en augmentation régulière.

5

1.6.3. Au sujet des stages, des changements faisant apparaître une professionnalisation

accrue et pouvant s’appuyer sur un stage en M1 sont proposés dans les différentes

réponses concernant les spécialités

1.7. Concernant le parcours recherche, le stage en laboratoire comprend aussi bien un travail de

recherche sanctionné par un mémoire et une formation spécifique à la recherche en gestion

(méthodologie, épistémologie,…).

6

Université de La Réunion

N°Demande : S3100021795

Domaine : Droit, Economie ,Gestion

Mention : Sciences du Management

Spécialité : Management des Activités Touristiques

Point faible n°1 : Le semestre 1 est beaucoup trop spécialisé, aucun cours de marketing des services et du tourisme Afin d’obtenir une spécialisation progressive de l’enseignement au semestre 1 et améliorer la lisibilité des matières enseignées, les contenus des UE et des sous-matières ont été modifiés comme suit : UE 1 / Fondamentaux 1 : Comptabilité, Droit et Ressources humaines

- Droit du travail - Comptabilité de gestion - Ingénierie de l’emploi

UE 2 / Fondamentaux 2 : Marketing des services et du tourisme

- Le module « Conception de produit » devient « Analyse de l’offre touristique » (spécificités et conception de produits), 2 ECTS

- Le module « Négociation et communication professionnelles » devient « Analyse du marché touristique» (clientèles, intermédiaires professionnels, mix marketing), 2 ECTS

- Le module « Immotique et réseaux » devient « TIC et mise en marché des services et produits touristiques), 3 ECTS

- Le module « Techniques de promotion » devient « Techniques de négociation, de promotion et de communication », 3 ECTS

En conséquence, la maquette pédagogique du Master MAT est modifiée comme suit :

7

MASTER 1 PROFESSIONNEL

UE Coef ECTS Éléments pédagogiques CM TD TP HETD

Sem

estr

e 1

UE 1

Fondamentaux 1 : Comptabilité, Droit et Ressources Humaines

1 3 Droit du travail 15 6 28,5

1 3 Comptabilité de gestion 15 6 28,5

1 3 Ingénierie de l'emploi 15 6 28,5

UE 2

Fondamentaux 2 : Marketing des services et du tourisme

1 2 Analyse de l'offre touristique 15 6 28,5

1 2 Analyse du marché touristique 15 6 28,5

1 3 TIC et mise en marché des services et produits touristiques 15 6 28,5

1 3 Techniques de négociation, de promotion et de communication 15 6 28,5

UE 3

Spécialisation 1 : Ingénierie de l'industrie touristique

1 2 Outils de gestion hôtelière 15 6 28,5

1 2 Outils de gestion de la restauration 15 6 28,5

1 2 Agences de voyage et Tour Operator 15 6 28,5

1 2 Méthodologie de recherche de stage et de rapport 15 6 28,5

1 3 Stage

Total S1 30 Total 1er semestre 165 66 313,5

Sem

estr

e 2

UE 4

Fondamentaux 3

1 3 Droit des sociétés 15 6 28,5

1 3 Gestion de trésorerie 15 6 28,5

UE 5

Fondamentaux 4

1 3 Anglais 40 40

1 2 Langue 2 (allemand/espagnol) 30 30

1 2 TIC 15 6 28,5

UE 6

Spécialisation 2 : Produits, transports, loisirs

1 2 Valorisation des produits de l'océan Indien 15 6 28,5

1 1 Marché des transports 12 3 21

1 2 Animation et loisirs sportifs 15 6 28,5

UE 7

Spécialisation 3 : Espaces & aménagement touristiques

1 2 Géo-économie du tourisme (mutualisé *) 15 6 28,5

1 3 Aménagement touristique 21 6 37,5

1 2 Rôle et compétences des institutions 15 6 28,5

UE 8

Professionnalisation

1 2 Séminaires ou projet 18 27

1 3 Rapport de stage 18 27

Total S2 30 Total 2ème semestre (S2) 174 121 382

Total Master 1ère année 60 339 187 695,5

MASTER 2 PROFESSIONNEL

UE Coef ECTS Eléments pédagogiques CM TD TP HETD

Sem

estr

e 3

UE 1

Management 1 4 Démarche de création d'activités (mutualisé *) 40 60

1 4 Décisions financières et contrôle de gestion 30 45

UE 2

Management Touristique 1 1 3 Gestion hôtelière 30 45 1 4 Gestion d'événements, de spectacles et loisirs sportifs (mutualisé *) 40 60 1 3 Analyse des politiques du tourisme et des transports (mutualisé *) 30 45

1 4 Ingénierie du produit touristique en Asie, Australie, Afrique et Inde 40 60

UE 3

Langues et professionnalisation 1 3 Anglais des affaires 30 30 1 2 Lexique d'accueil en langues européennes (mutualisé *) 20 30 1 2 Lexique d'accueil en malgache (mutualisé*) 20 30

1 1 Méthodologie de recherche de stage et de mémoire 20 30

Total S3 30 Total 3ème semestre 270 30 435

me

str UE 4 Management Touristique 2

8

1 2 Procédures collectives et repreneuriat 20 30 1 3 Qualité des services et communication 30 45 1 4 Ingénierie du produit touristique en Asie, Australie, Afrique et Inde 40 60

UE 5 Mémoire et intégration professionnels

1 21 Stage managérial (5mois) et mémoire

Total S4 30 Total 4ème semestre 90 0 135 Total Master 2ème année

(M2) 60 360 30 570

* mutualisées avec le master Lettres et Sciences Humaines mention Océan Indien : "Géographie et Histoire" spécialité : "Tourisme, Patrimoine et Territoires" M2 professionnel spécialité : "Tourisme, Patrimoine et Territoires", M 2 Professionnel

Point faible n°2 : le dossier mentionne l’enseignement de langues régionales, mais à part le malgache en M2, cela n’apparaît pas dans le dossier Compte tenu de leurs spécificités liées à l’identité locale et aux grands projets de développement en cours pour l’île de la Réunion, trois modules sont enseignés pour partie en créole réunionnais. En Master 1 MAT, l’UE 8 / Professionnalisation

• Module « Séminaires ou projets » dans le cadre de la mission confiée par la Région à l’IUP THTL concernant l’organisation de la « Fête du Tourisme » à la Réunion

En Master 2 MAT, l’UE 2 / Management touristique 1

• Dans le module « Analyse des politiques du tourisme et des transports» : la matière « Développement du territoire et identité locale »

• Dans le module « Gestion d’évènements, de spectacles et de loisirs sportifs », la matière « géographie du tourisme et des loisirs » où est abordé le développement durable et les grands projets de la Réunion : GERRI1 - Réunion île verte 2030

Point faible n°3 : Flux très faibles Pour pallier à ce problème, à la rentrée 2009-2010, les flux ont été augmentés en conséquence en L3 GAT (de l’ordre de 40%). Par ailleurs, le recrutement en M1 MAT a été ouvert à un plus grand nombre de candidats, notamment ceux issus de filières autres que celles liées au tourisme, de métropole et de la Réunion.

1 GERRI ou Green Energy Revolution – Reunion Island. Le projet "Réunion 2030-GERRI" est un programme partenarial. Il est conduit conjointement par l’Etat, le Conseil Régional et le Conseil Général. Il associe l’ensemble des collectivités territoriales, des industriels et investisseurs. Ce projet propose un modèle de développement original à la hauteur des enjeux économiques et des enjeux de société, tant au plan local que national. Il consiste à faire de la Réunion un espace d’excellence internationale sur le développement durable, dans les domaines de la maîtrise, de la production et du stockage de l’énergie, des déplacements, de l’urbanisme et de l’aménagement durable.

9

Autres recommandations de l’AERES

• Développer l’apprentissage pour pallier certains enseignements peu développés L’université de la Réunion est en phase de développement d’un centre d’apprentissage universitaire dans lequel les filières THTL prendront bonne place.

• Mettre en place des enquêtes sur l’insertion des diplômés L’IUP THTL est doté d’une association qui regroupe les étudiants, les enseignants (universitaires et professionnels) et les professionnels de l’UMIH la Réunion : l’AIM (Association des IUPiens des Mascareignes). Celle-ci est gérée par une ancienne diplômée de l’IUP THTL, par ailleurs Chargée d’Enseignement Vacataire. L’AIM a pour objectifs :

• De promouvoir l’IUP Tourisme de la Réunion et favoriser le développement de toute action de formation aux métiers du tourisme.

• De mener des actions de valorisation, de sensibilisation et d’information liées au Tourisme et lutter contre les abus qu’il peut générer ou entretenir.

• D’établir un véritable réseau en regroupant les étudiants, les anciens étudiants, les professionnels et les enseignants des métiers de l’hôtellerie et du tourisme.

Outre le suivi des anciens et de leurs carrière par l’AIM, une cellule Stages-Emploi est en cours de mise en place au sein de l’IAE pour toutes les filières, chargée entre autres d’automatiser par le biais d’un logiciel de CRM acquis en 2008 les opérations de communication (dont les enquêtes d’insertion) à destination des anciens de l’IAE. Dans le cadre du Schéma directeur de l’aide à l’insertion professionnelle à l’Université de la Réunion, un financement a été obtenu sur ces points précis.

• Mettre en place des évaluations de l’enseignement

Par le Directeur des études et les responsables pédagogiques

Evaluations à priori

- Evaluation par les qualifications : lors du recrutement des intervenants dont le choix

s’effectue en fonction des responsabilités professionnelles ou de la spécialité en tant

qu’enseignants ou enseignants-chercheurs

- Evaluation par le contenu : Les intervenants établissent le programme de leurs

enseignements en conformité avec le programme présenté dans la maquette. La

coordination des enseignements est mise en place lors d’une réunion effectuée

avant la rentrée universitaire avec tous les intervenants sur le contenu pédagogique

de l’intervention, l’actualisation des fiches pédagogiques.

Un guide des études de la licence GAT et du master MAT est également remis aux intervenants lors

de cette réunion pour parfaire leurs connaissances de la filière. Dans ce guide, remis aux étudiants à

la rentrée, figurent toutes les informations nécessaires concernant :

- L’encadrement pédagogique et administratif de l’IUP THTL

10

- Les enseignements

- La professionnalisation (stage en entreprise)

- La rédaction des rapports de stage en L3 et M1 et du mémoire en M2

- Le diplôme

- Le livret de suivi de stage comportant des évaluations par le tuteur de l’entreprise sur le comportement personnel, le travail en équipe, les qualités professionnelles, l’acquisition des enseignements théoriques mis en pratique dans l’entreprise et par l’étudiant une évaluation de l’entreprise dans laquelle se déroule le stage.

Evaluations à postériori

Evaluation par les résultats : le taux de réussite détaillé (moyennes, admission, abandons, échec…)

est présenté au Comité de Direction de l’IUP THTL, comparé aux années précédentes et questionné

en cas de variation importante.

Evaluation lors de la poursuite d’études : les Responsables de la licence GAT et du master MAT sont

à l’écoute de leurs collègues sur les pré-requis qui ne seraient pas maîtrisés par les étudiants, ceci

pouvant entrainer la remise en question de l’attribution d’un cours à un formateur ou

l’approfondissement des notions non acquises en totalité.

Evaluation professionnelle : Une évaluation est effectuée lors des stages par les professionnels. De

plus les professionnels présents au sein du Comité de Direction de l’IUP THTL donnent également

leur avis sur la formation et son adéquation au marché du travail.

Par les étudiants

Un questionnaire (cf. annexe 1) en ligne portant sur l’avis mais également les remarques et

suggestions des étudiants traitera des sujets suivants :

- La relation à l’administration de l’IAE

- La vie étudiante

- L’organisation générale et administrative : appréciation sur l’organisation générale et

administrative, les relations avec le responsable pédagogique, le responsable

administratif, les enseignants, les camarades de promotion

- L’organisation pédagogique : appréciation sur l’utilité des enseignements, l’intérêt

des enseignements, la nouveauté des apports, la cohérence des enseignements, le

calendrier des enseignements, la charge hebdomadaire de travail, la programmation

des stages et leur durée, les évaluations, les travaux de groupes

- L’évaluation des enseignements par module : l’intérêt, la qualité des supports

d’animation, la complémentarité avec les autres modules, l’évaluation, les supports

intranet ou extranet, les lectures conseillées, le travail personnel, l’animation du

cours et l’utilisation des supports et technologies, l’appréciation globale

11

ANNEXE 1 : questionnaire de mesure de satisfaction des étudiants vis-à-vis de

l’administration, du suivi pédagogique et des modules suivis.

12

13

14

15

Université de La Réunion

N°Demande : S3100021795

Domaine : Droit, Economie ,Gestion

Mention : Sciences du Management

Spécialité : Comptabilité, contrôle, audit

A/ Les points faibles

Point faible n°1 : Pas de stage mentionné en M1, 4 mois en M2, c’est faible.

1. Déroulement des périodes de stage et modalités d’évaluation. Le Master CCA comprend 1131 Heures d’enseignement sur deux ans, soit 615HTD en M1 et 516 HTD en M2. Compte tenu de ce volume horaire, nous ne pouvons raisonnablement allonger le stage de 4 mois, prévu en M2CCA, sans entraîner un déséquilibre majeur dans la répartition des enseignements, des contrôles continus et des examens terminaux. En effet, il apparaît clairement que le premier « semestre » de chaque année de Master ne dure en réalité qu’un trimestre (du 1

er septembre au 30 novembre). Il est donc important pour nous,

comme vous le suggérer, d’envisager une solution complémentaire en incluant une période de 3 mois de stage dès le M1. Par ailleurs, les examens de 2° session devant être clôturés début juillet, il est primordial de positionner les périodes de stage en milieu d’année universitaire. L’organisation des ces deux périodes de stage se ferait donc dans les conditions suivantes :

- Pour le M2 CCA : 4 mois de stage de début décembre à fin mars. L’évaluation de ce stage est à la fois écrite et orale (10 ECTS).

o L’évaluation écrite passe par la notation d’un mémoire de fin d’études. Il s’agit là d’un mémoire professionnel, reposant sur l’exposé d’une mission ou d’un projet, et apportant des solutions concrètes à l’entreprise. Il doit émaner du mémoire une véritable problématique. L’étudiant a de surcroît l’obligation de rendre compte d’une revue de la littérature avancée sur le sujet traité. Il doit également décrire la méthodologie employée pour mener à bien ses travaux (qualitative ou quantitative).

o L’évaluation orale passe par la notation de la soutenance. Lors de la soutenance, le jury examine également le rapport émis par le professionnel sur le stage effectué. Ce rapport, tient compte aussi bien du comportement de l’étudiant en stage (ponctualité, implication, initiative …) que de son niveau de compétences (techniques, relationnelles, …).

o L’évaluation a lieu en juin . Cette date laisse l’opportunité aux étudiants ayant réussi leur Master CCA de s’inscrire la même année sur les UE1 et 4 du DSCG. Ils peuvent également valider leurs dispenses pour les autres UE.

o Le jury est composé obligatoirement de trois membres. Deux universitaires (l’un de ces deux enseignants étant le suiveur universitaire du mémoire), ainsi que le professionnel ayant accueilli l’étudiant en stage.

o L’objectif attendu sur ce stage de M2CCA est bien entendu l’insertion professionnelle et la création d’un premier réseau dans le secteur des cabinets d’expertise ou d’audit, du milieu de la finance et du contrôle de gestion à la Réunion.

- Pour le M1CCA : 3 mois de stage de début janvier à fin mars. L’évaluation de ce stage est à la fois

écrite et orale (3 ECTS). o L’évaluation écrite se présente sous la forme d’une fiche technique de stage. L’étudiant doit

exposer sur cette fiche le contenu détaillé de sa ou de ses missions, le poste occupé, les compétences et les connaissances mobilisées au cours du stage, les retombées managériales pour l’entreprise, les apports personnels, et le ou les projets professionnels ou de formation envisagés à l’issu de ce stage.

16

o L’évaluation orale se présente sous la forme d’un exposé par l’étudiant en présence de toute la promotion de M1 CCA. Lors de l’exposé, le jury dispose en outre du rapport du tuteur professionnel dont le contenu est identique à celui du M2 CCA. Les exposés se déroulent tous en mai.

o Le jury est composé du responsable pédagogique du Master et de l’intervenant professionnel chargé de l’enseignement « gestion des compétences » en M1. Après l’audition de tous les candidats, le jury délibère puis expose à l’ensemble des candidats les points forts et les points faibles qui ressortent des présentations de la journée.

o L’objectif clairement attendu sur ce stage de M1 CCA, outre l’apprentissage du métier, est celui de la mobilisation et de la délimitation des compétences de chacun, ainsi que l’identification d’un projet professionnel précis. Ces facteurs, clairement analysés et commentés par le jury, doivent permettre aux candidats de mieux cibler leur insertion professionnelle future.

2. L’impact des stages sur la maquette pédagogique du Master. La maquette pédagogique du Master subit quelques modifications en raison de l’extension des périodes de stage. De ce fait, la nouvelle maquette est présentée en Annexe 1. Les modifications sur les MCC sont introduites dans le nouveau tableau de l’Annexe 2. Chacun des tableaux présentés est annotés afin de faire apparaître les modifications apportées. 3. L’implication de la profession comptable et financière régionale Le stage de M1 CCA comme celui de M2 CCA sont volontairement proposés pendant la période fiscale. Ce choix a été réalisé en concertation avec le Conseil Régional de l’Ordre des Experts Comptables de la Réunion et son actuel président, Mr Abdoullah LALA. Il s’agit d’optimiser par ce dispositif l’insertion professionnelle de nos étudiants ainsi que le contenu des missions qui leur sont confiées. Concernant le stage de M2CCA, les professionnels, qui représentent en grande majorité des cabinets d’expertise et de commissariat aux comptes de l’île, nous font part depuis deux ans de leur satisfaction sur les quatre points suivants.

• Tout d’abord, ils apprécient la durée de stage de 4 mois en M2CCA. Ils estiment en effet cette période suffisante pour évaluer les connaissances et les compétences de nos futurs diplômés en vue d’une éventuelle proposition d’embauche.

• Ils soulignent ensuite le rôle incitatif joué par la période fiscale. Les étudiants sont en effet soumis durant cette période à de fortes pressions professionnelles. En contrepartie, ils ont l’opportunité d’être immergés très rapidement dans le milieu économique et social local. Le choix de la période de stage est donc, selon eux, très pertinent.

• Ils témoignent également de la qualité de formation des étudiants. Ces derniers parviennent à être rapidement opérationnels et s’intègrent aisément dans les équipes. Les missions sur le terrain donnent satisfaction tant au niveau de la relation client que sur le plan technique.

• Enfin, ils reconnaissent et encouragent l’évaluation du stage de M2 par la soutenance d’un mémoire portant sur une vraie problématique d’entreprise.

Ces même professionnels se disent prêts à accepter des stagiaires dès la première année du Master afin d’anticiper davantage sur leurs recrutements futurs. A ce jour, on notera que la plupart des stages de M2CCA se sont déroulés en cabinet d’expertise, de commissariat aux comptes ou d’audit, pour lesquels la demande était localement très forte. Cette orientation a été la conséquence d’un rapprochement majeur avec le Conseil Régional de l’Ordre des Experts Comptables sur ces deux dernières années (une convention de partenariat est actuellement en cours de signature). A titre d’information, L’Annexe 3 fait état des lieux de stage ainsi que des sujets de mémoire retenus par les promotions 2007-2008 et 2008-2009 du Master. Aujourd’hui, l’heure est à l’ouverture…nous envisageons cette année d’orienter davantage nos étudiants vers le monde de l’entreprise, sur des postes de responsables financiers ou de contrôleurs de gestion. Nous sommes actuellement en cours de négociation pour de nouveaux partenariats.

17

Point faible n°2 : Flux faibles

Concernant le diagnostic des recrutements sur le Master CCA, les flux entrants restent limités d’années en

années, en raison principalement des exigences de la filière et de ses spécificités. Par ailleurs, sur ces deux

dernières années, nous avons constaté que peu d’étudiants du D.C.G souhaitaient poursuivre sur le Master CCA

en vue de l’obtention par équivalence d’une partie du D.SC.G. Ils préféraient pour la plupart entrer sur le

marché du travail. Cette année, les flux D.C.G à l’entrée sont plus importants ainsi que ceux de l’Ecole de

Gestion et de Commerce de Saint Denis. Cette évolution est favorable. Toutefois , elle ne nous permet pas d’

accroître de manière significative nos flux, dans la mesure où certains dossiers de candidatures présentent

clairement un niveau insuffisant dans les matières fondamentales : matière de l’UE 1, 4 et 3 (du DSCG). C’est

bien là notre principal souci au moment du recrutement.

Voici les derniers chiffres du Master CCA pour la rentrée 2009-2010.

• Pour le M1CCA

Bilan du recrutement M1CCA 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

M1 CCA M1 CCA M1CCA M1CCA

Dossiers déposés 52 45 54 58

Candidats admis sur dossiers* Aucun aucun 4 7

Candidats retenus pour les entretiens 29 30 30 21

Candidats admis à l’issu des entretiens 29 24 25 14

Candidats sur liste d’attente 0 2 0 3

Redoublants 0 0 2 2

Candidats inscrits 19 22 24 26 ** Tous les candidats ayant obtenu une mention en L3STCF à l’IAE de la Réunion, sont admis en Master directement sur

dossier en raison de la qualité de leurs résultats.

• Pour le M2 CCA.

Bilan du recrutement M2CCA 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010

M2 CCA M2 CCA M2CCA M2CCA

Dossiers déposés 0 26 34 36

Candidats admis de plein droit 0 24 21 18

Candidats admis sur entretien 0 2 3 2

Candidats sur liste d’attente 0 0 0 4

Candidats inscrits 0 18 22 22

Point faible n°3 : Difficultés à évaluer les partenariats professionnels

Les partenariats professionnels sont de deux ordres :

- Un partenariat avec le Groupe La Mondiale, qui n’est pas exclusif au Master CCA, mais qui est

recommandé sur cette formation,

- Un partenariat avec le Conseil Régional de L’Ordre des Experts Comptables (CROEC) et l’Institut

Régional de Formation des Experts Comptables (IRFEX), qui est pour sa part directement organisé

autour du Master CCA.

Pour ces deux partenariats, les conventions sont en cours de rédaction sur cette rentrée 2009-2010.

1. Le Groupe La Mondiale Le partenariat avec le groupe La Mondiale prend la forme d’un parcours labellisé « La Mondiale ». La première

session, sur ce Label, a eu lieu au cours de l’année universitaire 2008-2009. Il s’agit pour un étudiant du Master

18

CCA (ou d’une autre spécialité de l’IAE) de s’inscrire à des séminaires professionnels organisés par le groupe : 6

séances de 3h entre fin septembre et fin janvier. L’étudiant doit en fin de parcours passer un examen qui

consiste à le mettre en situation face à un jury d’experts de La Mondiale. Un classement lui est alors attribué en

fonction de son niveau de réussite et de son assiduité. Les trois premiers étudiants sont contactés pour un

entretien d’embauche dans le Groupe La Mondiale. La procédure de recrutement sur la 1ère

session du Label

est actuellement en cours.

Le partenariat avec le CROEC et l’IRFEX est conçu différemment.

2. Le Conseil Régional de l’Ordre des experts comptables Il s’agit d’offrir aux étudiants du Master CCA la possibilité de compléter utilement leur formation par :

• des séminaires professionnels organisés par le CROEC, l’IRFEX ou l’Académie des Sciences et

Techniques Comptables Financières (4 conférences en moyenne leur sont offertes chaque année),

• des possibilités de stage en expertise comptable ou en audit (les étudiants du Master CCA bénéficient

du rapprochement étroit existant aujourd’hui entre l’IAE et le CROEC et du réseau ainsi créé),

• une participation à des permanences au siège du CROEC pour l’accueil et le diagnostic des entreprises

en difficulté de l’Ile, en partenariat direct avec un expert-comptable (une permanence est ainsi

organisée tous les jeudis matin depuis le mois de mai 2009),

• l’intervention dans le Master du Président de l’Ordre des Experts Comptables Régional, Mr Abdoullah

LALA (« fiscalité des groupes » en M1CCA) ainsi que de sa vice-présidente, Mme Isabelle CARMI

(« éthique et déontologie professionnelle » en M2CCA).

Pour la profession, ce partenariat est un moyen pour mieux former les collaborateurs de demain en les

accueillant en stage. C’est aussi le moyen de prendre part au cursus universitaire de ces futurs diplômés et d’en

attester le niveau et la qualité. C’est enfin, une façon de rendre la profession plus attractive et de la

redynamiser.

B/ Les recommandantions

Concernant les recommandations faites par l’AERES sur les points suivants : « devenir des diplômés »,

« évaluation des enseignements », « formation en apprentissage », une première réponse est donnée en

amont de la spécialité CCA, c’est-à-dire au niveau de la mention Sciences du Management, puisque des

politiques communes sont mises en place dès cette année sur ces différentes questions. Néanmoins, nous

pouvons apporter quelques éléments complémentaires pour le Master CCA.

- Concernant l’outil d’évaluation des enseignements : ce dernier existe déjà à l’IAE. Il s’agit d’un

questionnaire d’évaluation en ligne qui est mis à la disposition des responsables pédagogiques de

chaque Master, en vue de procéder en fin d’année universitaire à l’évaluation de la formation par les

étudiants. Pour le Master CCA, cet outil sera utilisé pour la première fois sur l’année 2009-2010, il est

en cours de paramétrage.

- Concernant le devenir des diplômés, les premiers résultats des enquêtes menées auprès de la

première promotion (2007-2008) sont joints dans l’ Annexe 4 de cette réponse. Ils donnent un aperçu

du parcours réalisé par nos anciens étudiants et rendent compte des observations suivantes :

MASTER 2 CCA (première promotion)

ANNEE 2007-2008

- Nombre de diplômés * : 17

- Temps de recherche d’emploi Entre 0j et 2 mois

- Taux d’emploi **: Plus de 76%

- Salaire***: Entre 1400 et 2300 euros

- Secteur professionnel : Sur les 76% étant en situation d’emploi, 88%

19

travaillent en cabinet d’expertise comptable ou d’audit.

- Secteur géographique : Sur les 76% étant en situation d’emploi, tous travaillent sur le secteur Nord de la Réunion à l’exception d’une personne, qui travaille dans l’Ouest.

- Poste occupé Pour la plupart, il s’agit d’un poste de débutant, d’assistant ou de collaborateur.

*Sur 18 étudiants inscrits initialement, il y eu un abandon.

** Sur cette promotion, 4 étudiants sont partis en Métropole au cours de l’année universitaire 2008-2009, dans le

but de préparer les deux UE obligatoires du DSCG (l’UE1 et l’UE4).

*** L’étudiante gagnant plus de 3000 euros à l’issu du Master CCA est un cas particulier. Elle a suivi le Master CCA

sous le régime de la formation continue et a participé à la reprise de son entreprise durant l’année du M2. Elle est

actuellement gérante associée de son activité.

Par conséquent, le niveau d’insertion professionnelle de la première promotion du Master CCA est

encourageant et très satisfaisant, et souligne la pertinence de ce diplôme dans un objectif clairement

attendu d’ancrage régional.

- Sur le troisième point, qui est celui de l’apprentissage, la tendance pour le Master CCA est celle de la

professionnalisation du M2. Nous réfléchissons actuellement à ce projet. Nous sommes en effet

confrontés à un frein majeur sur le Master CCA qui est celui de la charge d’enseignement. La maquette

du M1CCA comporte une charge de plus de 600 heures d’enseignements, ce qui rend difficile le

basculement en apprentissage. La maquette du M2CCA est plus facilement transposable à de

l’apprentissage puisqu’elle ne compte que 516 heures. Nous pouvons dans notre démarche nous

appuyer sur l’exemple du Master Ressources Humaines et Organisation de l’IAE de la Réunion, qui

fonctionne en apprentissage depuis la rentrée 2008-2009.

20

ANNEXE 1 : NOUVELLE PROPOSITION DE MAQUETTE PEDAGOGIQUE DU MASTER CCA 2010- 2013 (avec

insertion d’une période de stage en M1)

Master 1 et 2 ProfessionnelUE Coef. ECTS Etudiant Éléments pédagogiques CM TD TP Total

UE 1 UE 1: Management 1 :1 2 Evolution des modèles d'organisation 16 6 22

1 2 Analyse et choix stratégiques 16 6 22UE 2 U 2 : Contrôle de gestion 1:

1 2 Techniques quantitatives avancées 16 6 221 3 Modélisation et contrôle de gestion 20 10 30

UE 3 UE 3 : Finance et Droit 1 :1 3 Développement de l'entreprise (droit) 20 10 30

1 3 La valeur 20 10 30

1 3 Evaluation de l'entreprise 20 10 30UE 4 UE 4 : Comptabilité financière et Audit 1 : 0

1 4 Information comptable et management financier 20 10 301 4 Opérations de fusion en normes IAS et PCG 20 10 301 4 Consolidation – processus 20 10 30

Total 1er semestre (S1) 30 Total 1er semestre 188 88 0 276

UE 5 UE 5 : Management 2 :1 2 Stratégie (simulation) 16 6 221 2 Exploitation d'enquêtes 16 6 221 2 Gestion des compétences 16 6 22

UE 6 UE6 : Finance et droit : 01 2 ** Financement de l'entreprise (droit) 20 10 301 2 ** Analyse financière approfondie 20 10 30

UE 7 UE 7 : Comptabilité finnacière et audit 2 : 1 3 Consolidation, documents de synthèse 16 6 221 3 Fiscalité des groupes de sociétés 16 6 22

1 2 Audit et révision comptable 1 16 6 22UE 8 UE 8 : Management des systèmes d'information 1 :

1 2 ** Gouvernance des S.I. 20 10 301 2 Gestion de projets de S.I. 16 6 221 2 Progiciel de gestion intégré 16 6 22

UE 9 : Grand oral 1:UE 9 1 2 Anglais 1 24 12 36

1 1 Séminaires socio-économiques 1 16 6 22UE 10 ** UE 10 : Relations professionnelles 1

1 3 ** Stage (12 semaines) et Projet professionnel 12 3 15

Total 2ème semestre (S2) 30 Total 2ème semestre 240 99 0 339

Total Master 1re année (M1) 60 428 187 0 615UE 11 UE 11 : Gestion juridique et fiscale :

1 3 Droit et groupes 20 201 3 La restructuration 20 20

UE 12 UE 12 : Finance :1 3 Investissement et financement 30 301 2 Trésorerie des groupes 20 201 3 Ingénierie financière 30 30

UE 13 UE 13 : Comptabilité financière et audit 3 :1 2 Contrôle interne 20 201 3 Audit et révision comptable 2 30 30

UE 14 UE 14 : Contrôle de gestion 2 : 01 2 Diagnostic stratégique 20 201 3 Pilotage stratégique 30 30

UE 15 ** UE 15 : Relations professionnelles 2

1 2Méthodologie de la présentation des documents techniques et professionnels

20 20

1 2 ** Anglais 2 36 361 2 Ethique et déontologie professionnelle 15 15

Total 3ème semestre (S3) 30 Total 3ème semestre 291 0 0 291

UE 16 UE 16 : Contrôle de gestion 3 :1 2 Gestion du périmètre de l'entité 20 201 2 Contrôle de gestion et GRH 20 20

UE 17 UE 17 : Gestion juridique et fiscale 2 : 1 3 L'entreprise en difficulté 20 201 3 Transmission de l'entreprise 20 20

UE 18 UE 18 : Management des système d'information 2 : 1 2 Gestion de la performance informatique 22 221 1 Sécurité des systèmes d'information 15 15

UE 19 UE 19 : Grand oral 2 : 1 1 Séminaires socio-économiques 2 22 221 3 Méthodologie du grand oral 30 30

UE 20 ** UE 20 : Relations professionnelles 31 0 Projet de fin d'études (tutorat des mémoires) 36 361 3 ** Techniques d'expression et communication appliquées au mémoire 20 201 10 ** Stage (16 semaines) et Soutenance 0 0

Total 4ème semestre (S4) 30 Total 4ème semestre 225 0 225

60 516 0 0 516120 944 187 0 1131Total Master

Sem

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Sem

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Total Master 2ème année (M2)

21

Les modifications sur la maquette précédente sont signalées par deux astérisques (**).

Nb1 : le nombre d’UE sur le M1CCA passe de 9 à 10 dans cette nouvelle proposition : l’UE 10 correspondant au

stage de M1CCA et prenant l’intitulé « Relations Professionnelles 1 ». Le stage étant évalué sur la base de 3

ECTS, certaines matières voient leur pondération ECTS modifiée au sein de leur UE, en vue de respecter les

équilibres semestriels (30 ECTS). Il s’agit des matières de l’UE 6 : « Financement de l’Entreprise » et « Analyse

Financière approfondie » (les pondérations passent de 3 ECTS à 2ECTS pour chaque matière). Il s’agit

également de l’UE 8 sur la matière « gouvernance des SI » (pondération qui passe de 3 ECTS à 2 ECTS).

Nb2 : sur le M2 CCA, les numéros d’UE sont également modifiés. Le Master CCA est donc a présent construit

autour de 20 UE au lieu de 19 précédemment. Par ailleurs, l’UE 10 du M1CCA est complétée par l’UE 15 et l’UE

20 qui deviennent « relations professionnelles 2 » et « relations professionnelles 3 ». Dans un souci de

cohérence, la matière « anglais 2 » est insérée dans l’UE « relations professionnelles 2 » et pondérée par 2

ECTS. La matière « techniques d’expression et de communication appliquées au mémoire » est basculée dans

l’UE « relations professionnelles 3 » et pondérée par 3 ECTS. Ceci tient compte de l’expérience passée. Le

tutorat des mémoires et l’aide à leur conception est un atout majeur sur le second semestre du M2. Si nous

voulons que nos étudiants réussissent, ils doivent être accompagnés au mieux pour rendre un travail de

qualité. Nous avons donc basculé le cours de « techniques d’expression et de communication appliquées au

mémoire » sur la fin du semestre 2.

Ces modifications sont répercutées sur le tableau des MCC selon la même identification (**).

22

ANNEXE 2 : NOUVELLES MODALITES DE CONTROLE DES CONNAISSANCE (avec insertion d’une période de

stage en M1)

UNITES D'ENSEIGNEMENT

(Détailler les éléments pédagogiques) ECTS Type1

de contrôle

Management 1 :Evolution des modèles d'organisation 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EAnalyse et choix stratégiques 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EContrôle de gestion 1 :Techniques quantitatives avancées 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EModélisation et contrôle de gestion 3 CC O/E 2 ET O/E 2 O/E O/E

Finance et Droit 1 :Développement de l'entreprise (droit) 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/ELa valeur 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EEvaluation de l'entreprise 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EComptabilité financière et Audit 1 1 1Information comptable et management financier 4 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EOpérations de fusion en normes IAS et PCG 4 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EConsolidation – processus 4 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EManagement 2 : CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EStratégie (simulation) 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EGestion des compétences 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EExploitation d'enquêtes 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EFinance et Droit 2 : Le financement de l'entreprise (droit) ** 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EAnalyse financière approfondie ** 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EComptabilité financière et Audit 2 1Audit et révision comptable 1 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/EConsolidation – documents de synthèse 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EFiscalité des groupes de sociétés 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EManagement des Systèmes d' Information : 1 1Gouvernance des S.I. ** 2 CC O/E ET O/E O/E O/EGestion d'un projet de S.I. : PGI 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EProgiciel de gestion intégré 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EPréparation au Grand Oral 1 :Anglais 1 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/ESéminaires socio-économiques 1 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/ERelations professionnelles 1 **Stage (12 semaines) et Projet professionnel 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/E

Gestion juridique et fiscale 1 :Droit et groupes 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/ELa restructuration de l'entreprise 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EFinance :Investissement et financement 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/ETrésorerie des groupes 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EIngénierie financière 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EComptabilité financière et Audit 3Contrôle interne 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EAudit et révision comptable 2 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EContrôle de gestion 2 :Diagnostic stratégique 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EPilotage stratégique 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/ERelations professionnelles 2: **Méthodologie de la présentation de documents techniques 2

CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/E

Anglais 2 ** 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EEthique et déontologie professionnelle 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EContrôle de gestion 3 :Gestion du périmètre de l'entité 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EContrôle de gestion et GRH 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EGestion juridique et fiscale 2 :L'entreprise en difficulté 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/ETransmission de l'entreprise 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EManagement des Systèmes d'Information 2:Gestion de la performance informatique 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/ESécurité des systèmes d'information 1 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EGrand Oral 2 :Séminaires socio-économiques 1 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/EMéthodologie du Grand oral 3 CC O 1 ET O 1 O O Relations professionnelles 3 **

Projet de fin d'études (tutorat des mémoires) 0STAGE (16 semaines) et soutenance ** 10 ET O/E 1Techniques d'expression et de communication appliquées au mémoire **

3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E O/E

*** L'épreuve de soutenance du mémoire de fin d'études est assortie d'une note éliminatoire égale à 8/20. Létudiant obtenant une note inférieure ou égale à 8/20 à la soutenance de son mémoire ne pourra donc pas prétendre à la validation de l'UE Relations Professionnelles, y compris par le jeu de la compensation entre UE.

Coef.

REGIME GENERAL REGIME SPECIAL D’ETUDES1

1ère Session 2ème Session 1ère Session 2ème Session

M1

M2

Coef. Type2 d'épreuveType² de contrôle Type3 d'épreuve

Coef. Type2d'épreuve Coef. Type2 d'épreuve

23

ANNEXE 3 : LIEUX ET SUJETS DE STAGE 2007-2008

PROMOTION 2007 2008

LIEUX DE STAGE CODE POSTAL 974

SUJETS DU STAGE

EURL CEC BERTRAND ST DENIS La gestion des risques par le commissaire aux comptes dans les opérations intra-groupe

Sarl ALUREC ST DENIS La transmission des petites entreprises

Cabinet ACDC Le déclenchement de la procédure d'alerte par le commissaire aux comptes

Cabinet ACCE ST DENIS SCI : de vraies missions à développer dans les cabinets d'expertise comptable

Cabinet ATECTAM ET PARTNERS ST DENIS Le contrôle interne : une opportunité de progrès

GROUPE CAILLE ST DENIS Comment la gestion des processus contribue à améliorer la rentabilité financière d'une entreprise

Cabinet ACOREX ST DENIS La taxe professionnelle au sein d'un GIE évoluant dans le domaine médical

Cabinet CONSEIL et AUDIT HDM ST DENIS Le traitement du risque en audit

Cabinet CEA-3A LE PORT La dématérialisation des déclarations sociales à la Réunion

Cabinet ATECTAM ET PARTNERS ST DENIS Analyse du risque de défaut d'une PME

Cabinet Fiduciaire des Mascareignes ST DENIS La gestion des temps et des plannings dans le cabinet d'expertise comptable

Cabinet Optimum ASCI ST DENIS Contribution de l'analyse du contrôle interne par le CAC à la gestion des risques de la société auditée

Cabinet ATECTAM ET PARTNERS ST DENIS Indépendance du CAC

Cabinet Laurent DUBRULLE ST DENIS La gestion des risques fiscaux et sociaux liés au traitement du régime des ZFU : le contexte réunionnais

Cabinet CONSEIL et AUDIT HDM ST DENIS L'appréciation du contrôle interne dans la mission de révision légale du CAC

Cabinet CEA-3A L'audit d'une société de sécurité privée : proposition d'outils d'évaluation du contrôle interne

Cabinet ACOREX ST DENIS La gestion de crise dans l'immobilier : cas de la Sobefi et du crédit agricole

24

ANNEXE 3 (suite) : LIEUX ET SUJETS DE STAGE 2008-2009

PROMOTION 2008 2009

LIEUX DE STAGE CODE POSTAL 974

SUJETS DU STAGE

FACTEA SOURCING OI STE CLOTILDE La stratégie Achat dans un établissement public : cas d’une mission d’inventaire pour le groupe Hospitalier Sud Réunion

ACDC CONSULTANTS STE CLOTILDE La mission du commissaire à la fusion : application dans le cadre d’une opération de fusion absorption avec participation de la société absorbée et communauté d’actionnaires.

CABINET ACOREX ST DENIS L'utilité d'un outil de gestion dans une structure à but non lucratif ?

CABINET DERICHE ET ASSOCIES ST DENIS conception et mise en œuvre d'outils de contrôle de gestion au sein d'activités libérales: cas d'un cabinet d'audit.

CABINET EXA ST DENIS La perception du commissaire aux comptes à la Réunion

CABINET FIDUCIAIRE DES MASCAREIGNES

ST DENIS Les outils limitant les risques liés aux reprises d'entreprise par un salarié

CABINET FIDUCIAIRE DES MASCAREIGNES

ST DENIS Le rôle de l'expert-comptable dans la prévention des entreprises en difficulté

CABINET EXCO REUNION ST DENIS La planification et la gestion des temps : des facteurs clés de succès pour les cabinets d'expertise comptable.

CABINET FIDUCIAIRE DES MASCAREIGNES

ST DENIS L'audit des offices notariaux

CABINET ATECTAM &PARTNERS ST DENIS La démarche d'audit dans le cadre de la restructuration d'une entreprise

CABINET CONSEIL ET AUDIT HDM

STE CLOTILDE Le commissaire aux comptes et la fraude : position et perception

CABINET CONSEIL ET AUDIT HDM

STE CLOTILDE Le CAC dans les SEM d'aménagement : mise en place d'une démarche d'audit

CABINET C2A LA POSSESSION La mission d'audit du CAC dans une banque

FACTEA SOURCING OI ST DENIS Processus achats : cas de la logistique hospitalière dans le secteur public

CABINET EXA ST DENIS Prise en compte des risques liés au système d'information et incidence sur la démarche du commissaire aux comptes.

CABINET ACE LA POSSESSION La gestion des risques par le commissaire aux comptes liée au contrôle des immobilisations corporelles dans le cadre d’une mission d’audit légale.

CABINET EXCO REUNION ST DENIS La gestion des risques liés au traitement de l’information financière dans la mission du Commissaire aux Comptes

CABINET CONSEIL ET AUDIT HDM

STE CLOTILDE L'optimisation de l'ISF dans les entreprises familiales

CABINET CONSEIL ET AUDIT HDM

STE CLOTILDE La mission de l'expert-comptable dans l'établissement des comptes annuels du comité d'entreprise

CABINET ACTECTAM & PARTNERS

ST DENIS L'organisation de l'entreprise et l'information financière

CABI NET EXCO REUNION ST DENIS Système de management environnemental : enjeux et stratégie

BANQUE POSTALE ST DENIS Gestion d'un établissement bancaire par les risques opérationnels

25

ANNEXE 4 : INSERTION DES DIPLOMES 2007-2008 (premiers résultats)

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26

ACADEMIE : La Réunion

ETABLISSEMENT : Université de La Réunion

N°Demande : S3100021795

Domaine : Droit, Economie , Gestion

Mention : Sciences du Management

Spécialité : Marketing et Développement Commercial

A propos de la spécialité master MCDI, il est recommandé « d’éliminer cette spécialité, mal construite et sur

laquelle l’équipe n’a pas de légitimité. ».

Nous prenons acte de cette recommandation et ne souhaitons pas poursuivre la demande d’habilitation

d’une spécialité MCDI.

Cependant, nous proposons la création d’une spécialité Marketing et Développement Commercial (MDC)

dont la légitimité est fondée sur plusieurs points.

En premier lieu, s’agissant du caractère légitime de cette spécialité, celle-ci ne fait aucun doute.

D’une part, l’équipe pédagogique a été enrichie à la rentrée 2009 par le recrutement de deux nouveaux

MCF spécialisés en Marketing et qui viennent compléter une équipe d’enseignant-chercheurs et de

professionnels du marketing déjà présents au sein de l’IAE. A ce titre chacun des nouveaux MCF recruté

aura la responsabilité de la coordination pédagogique des niveaux L3 et M1. Ce faisant, la spécialité

marketing et développement commercial voit son expertise au sein de l’équipe IAE et du laboratoire être

renforcée.

D’autre part, cette spécialité est justifiée au niveau local à plus d’un titre. Comme mentionné dans l’avis, la

filière marketing est « adaptée à la demande des étudiants et des entreprises ». Il s’agit en effet de former

des professionnels dans les métiers du marketing et du commerce, dans un territoire qui doit relever le défi

de la différenciation prix et surtout hors prix. Dès lors, les investissements en marketing et les efforts pour

développer, consolider et capter des marchés s’avèrent être cruciaux pour les firmes de La Réunion. En

effet, au-delà des remarques liées aux débouchés, il convient de noter que l’économie de La Réunion est

engagée dans une stratégie visant à mobiliser sa capacité de différenciation de ses différents secteurs

d’activités stratégiques : tourisme, agro-nutrition, environnement, gestion des déchets, T.I.C. Dans ce

cadre, l’option choisie par l’économie est la différenciation, par la qualité, par la variété plutôt que par les

coûts. Toute la chaîne de valeur participant à la mise en vente des produits sera donc cruciale. La filière

marketing et développement commercial s’inscrit dans cette stratégie et revêt donc une importance

fondamentale pour former des techniciens ou assistant (niveau licence) ou des cadres dans le domaine du

marketing et de la conquête et de la maîtrise des marchés domestiques et étrangers. Enfin, le nombre de

candidats désirant s’inscrire dans les trois niveaux de la filière dépasse les 300 dossiers pour 100 places

réparties sur les trois années. Ce nombre de dossiers laisse d’ailleurs supposer que si l’IAE ne proposait

aucune formation dans le domaine du Marketing, d’autres institutions locales pourraient se positionner ce

qui s’avèrerait préjudiciable à l’Université de La Réunion.

27

En deuxième lieu, fort de cette légitimité, le nouveau projet MDC propose une spécialité se recentrant sur

deux domaines de compétences complémentaires : le marketing et commerce. Ce projet offre d’abord des

compétences en marketing fondamentales, approfondies et spécialisées réparties sur les deux années. En

complément, les étudiants seront formés aux techniques et outils d’analyses appliquées au marketing et à

la vente. Ce projet propose ensuite une formation au domaine du commerce. Enfin, au-delà des

compétences centrées sur le marketing et le commerce, les étudiants pourront acquérir des compétences

élargies en management.

En dernier lieu, concernant la dimension professionnalisation, cette nouvelle spécialité propose plusieurs

outils :

- le stage obligatoire en entreprise en année M2 d’une durée d’au moins 5 mois et sanctionné par la production d’un mémoire

- un rapport professionnel tutoré lié à une problématique d’entreprise et pouvant être couplé à un stage d’une durée de deux mois.

La spécialité MDC est maintenant présentée selon la structure suivante, inspirée de la demande

d’habilitation initiale :

- objectifs pédagogiques - connaissances et compétences à acquérir - débouchés professionnels - conditions d’admissibilité - équipe pédagogique - contenus de la spécialité - modalités d’évaluation

1. Objectifs pédagogiques de la spécialité MDC

Au sein du Master Economie Gestion mention « Sciences du Management », la spécialité MDC a plusieurs

objectifs :

- former des professionnels dans les métiers du marketing et du commerce

- préparer les collaborateurs à l’exercice des fonctions de Direction opérationnelle spécialisée dans les entreprises en Marketing

- s’inscrire dans la continuité pour les étudiants qui ont débuté un cursus dans cette spécialité (L3).

- répondre aux besoins du marché du travail de La Réunion, de la région Océan Indien et de la métropole où l’évolution des entreprises impose d’étoffer les équipes de direction. En effet, au moment de la croissance des PME réunionnaises, les équipes marketing-commerciales sont parmi les premières qui émergent. Le besoin d’encadrement qualifié dans ce domaine existe fortement au niveau local. En outre, une étude menée pour l’IAE de La Réunion sur un panel de 255 entreprises (cf. étude ABAKSYS en annexe) a démontré que les fonctions commerciales et marketing sont celles pour lesquelles le besoin est le plus fortement exprimé. De plus, le marché

28

visé est aussi celui des administrations et des organismes parapublics qui misent de plus en plus sur des stratégies marketing pour valoriser leurs actions, leurs politiques et leurs projets.

- permettre enfin une professionnalisation forte des étudiants dans des fonctions nouvelles découlant de l’intégration au Marketing et à l’action commerciale, de besoins d’échanges commerciaux fortement ressentis par les entreprises de la zone OI. La spécialité MDC a été construite pour répondre aux exigences concrètes en compétences qui en découlent.

2. Connaissances et Compétences à acquérir

Les compétences à acquérir par les étudiants s’articuleront autour de deux axes : les compétences fondamentales et spécifiques liées au marketing et les compétences associées à la création et au développement des actions commerciales et à la conquête des marchés.

� Les compétences fondamentales dans les disciplines du marketing et du développement commercial. Il s’agit pour les étudiants : d’une part, d’appréhender les concepts fondamentaux du marketing et de l’activité commerciale ; d’autre part, de proposer, concevoir et mettre en oeuvre des concepts et des outils marketing ou commerciaux de gestion des entreprises : contrôle de gestion, management des ressources humaines, stratégie d’entreprise, gestion de projet ;

Plus précisément, afin d’acquérir un niveau ingénieur-cadre, les compétences à acquérir sont de

quatre ordres :

- maîtriser les éléments de base et les spécificités des comportements des acteurs et en particulier celui du consommateur dans une perspective théorique et opérationnelle

- maîtriser les outils de la mise en marché des produits

- maîtriser un ensemble d’outils statistiques et d’enquêtes permettant de conduire des investigations pour opérer les diagnostics d’un marché

- appréhender les enjeux autour de la négociation commerciale tant au niveau de la prospection que dans son environnement international

� Les étudiants maîtrisent enfin l’anglais (notamment l’anglais des affaires), qui devra être courant.

Les rapports et stages professionnels, obligatoires en M1 (soit un stage, soit un rapport d’étude professionnel) et de 6 mois, au cours du second semestre de M2, visent enfin à mettre en application les enseignements de spécialité, dans le cadre d’un projet d’entreprise, soit à La Réunion, soit à l’étranger.

3. Débouchés professionnels

Le marché du travail de diplômés de niveau master (bac + 5) est national et international. Les diplômés

trouveront du travail à la fois à La Réunion, en métropole et à l’étranger, dans la zone Océan Indien ou en

Europe. Pour assurer cette mobilité géographique, une incitation à effectuer des stages hors de l’île de La

Réunion sera proposée. Un soutien financier des collectivités territoriales existe d’ailleurs dans ce but.

29

Il est à noter que, dans leur développement les entreprises de La Réunion sont parvenues à l’étape où elles

renforcent leurs services fonctionnels en marketing. Elles ont donc un besoin particulier en personnels

qualifiés sur ces métiers.

Les métiers de cadre d’entreprise, de profession intermédiaire du commerce, de cadre technico-

commercial, ont un niveau de débouchés élevé pour les diplômés du master marketing. Ce constat est

confirmé par les études menées par l’Observatoire Régional Emploi-Formation de La Réunion (CARIF-OREF)

et synthétisées dans le document « Perspectives démographiques et opportunités d’emploi d’ici 2010 ».

Les métiers du management, du commerce et de la vente présentent un potentiel d’embauche élevé pour

les étudiants en LMD spécialité marketing. Ceux-ci trouveront des débouchés dans les entreprises de

l’industrie, des services, du conseil, de la banque et des assurances. Ils trouvent aussi des emplois dans les

secteurs des administrations et de l’enseignement. La fonction visée est celle d’adjoint au directeur

marketing ou commercial, de chargé d’études, de chef de produit, d’adjoint chef de projet publicitaire… Et

sur le plan national, les métiers des services aux personnes, du commerce, de la gestion et des transports

ont un potentiel d’emploi élevé.

4. Conditions d’admissibilité

Les candidats ont validé une L3 sciences de gestion, marketing ou STCF de l’offre de formation de l’IAE, ou

d’autres L3 de gestion ou d’administration délivrés par l’université de La Réunion ou par d’autres

universités, françaises ou étrangères.

Les étudiants étrangers en provenance de la zone Océan Indien mais aussi du reste du monde sont les

bienvenus.

L’admission s’effectue sur dossier, test et/ou entretien et prend en compte notamment les notes,

l’expérience, l’ouverture internationale, la motivation des candidats et le projet professionnel.

Un étudiant ayant validé les semestres 1 et 2 de la spécialité sera admis de plein droit en M2. Un étudiant

ayant validé S1 et S2 dans une autre spécialité, que ce soit à l'IAE, à l'université de La Réunion ou dans une

autre université française ou étrangère (avec le système d'ECTS), sera admis après examen de son dossier

et entretien visant à mesurer sa motivation.

30

5. Équipe de formation de la spécialité

Coordinateur de la spécialité : � Nom : JEAN-PIERRE Philippe � Qualité : PR � Section CNU : 6 � Équipe de recherche : CEMOI � Disciplines principales enseignées : Nouvelles Tendances du Marketing, Marketing de

l’innovation, Geomarketing � ���� : 02 62 21 16 26 � Fax : 02 62 21 48 56 � Adresse électronique : [email protected]

Remarque : l’équipe pédagogique, outre le Professeur responsable de la spécialité, outre les professionnels

intervenants en tant que CEV, est renforcée par l’arrivée de deux nouveaux MCF spécialisés en Marketing :

Cécile MAUNIER et Christèle CAMELIS.

Membres de l'équipe pédagogique

Nom, prénom Qualité

Établissement de rattachement

(université, autres…)

Équipe de

rattachement

Section

CNU

BERTRAND Eric MCF Associé IAE de La Réunion 6

CAMELIS Christelle MCF IAE de La Réunion CEMOI 6

CUCCHI Alain Professeur IAE de La Réunion CEMOI 6

CUCCHI Chantal MCF IAE de La Réunion CEMOI 6

DAVE Christian MCF IAE de La Réunion 6

DEBAT Magalie CEV Formatrice

DESQUE Sylvie CEV Consultante

DOMINGUES VIEIRA Luis CEV Publicitaire Agence Luvi Média

FAISY Christian CEV Chef de marché SFR

JEAN-PIERRE Philippe Professeur IAE de La Réunion CEMOI 6

KACHER Barry Formateur d'anglais

KNAUF Jean-François PRAG IAE de La Réunion 6

LE MAIRE Jean-Michel CEV

Directeur marketing Royal

Bourbon

MARGUET Laurence CEV Chef de publicité

MAUNIER Cécile MCF IAE de La Réunion CEMOI 6

MOISSON Virginie MCF IAE de La Réunion CEMOI 6

PICARD Pascal MCF IAE de La Réunion CEMOI 6

RAMSAMY Alain DGS Collectivité locale

SCHMITT Jacques CEV Conseiller ANPE

TROMMSDORFF Robert MCF IAE de La Réunion 6

VILLENEUVE Virginie CEV Consultante

40 % des enseignements seront délivrés par des professionnels et/ou chercheurs des grands organismes

selon l’année M1 ou M2 de la spécialité.

31

Nom de l’intervenant professionnel Fonction Cours enseigné

BERTRAND E. Chargé d’études Performance marketing

DEBAT M. Consultante Marketing international

DESQUE S.

Chef d’entreprise / Consultante en

communication Communication

FAISY C. Chef de marché SFR Marketing relationnel

KACHER B. Formateur indépendant Anglais

LE MAIRE J-M Directeur marketing Royal Bourbon Distribution

MARGUET L. Chef de publicité Publicité et culture

RAMSAMY A. DGS collectivité locale Psychosociologie

SCHMITT J. Consultant / délégué du FMI (zone OI) Stratégie d’entreprise

VILLENEUVE ANAUDIN V. Consultante Culture d’affaires internationale

32

6. Contenus de la spécialité

Voir tableau ci-dessous et détails dans l’annexe 2.

Master 1 = 60 crédits européens [ECTS] soit 30 crédits par semestre ; préciser les crédits pour chaque unité

d’enseignement

Semestre / UE Coef ECTS Charge

de travail

de

l’étudiant

Éléments pédagogiques CM TD TP Total

ETD

D* D D

1er

semestre (S1)

UE 1

9 Marketing fondamental

1 3 30 Marketing stratégique 16 6 30

1 3 30 Marketing opérationnel 16 6 30

1 3 30 Comportement du consommateur 20 30

UE 2

9 Techniques et outils d’analyse 1

1 3 30 Etudes de marché 16 6 30

1 3 30 Analyse de données 1 20 10 40

1 3 30 Systèmes d’information appliqués 1 20 10 40

9 Développement commercial 1

UE 3 1 3 30 Négociation commerciale 20 30

1 3 30 Gestion de la force de vente 20 30

1 3 30 Management de projet 20 30

UE 4

3 Compétences élargies en management 1

1 1 30 Stratégie d’entreprise 20 30

1 1 30 Gestion des ressources humaines 20 30

1 1 30 Anglais 20 20

Total 1er

semestre (S1) 30 360 Total Semestre 1 208 58

2ème

semestre (S2)

UE 5

6 Marketing et communication

1 2 30 Communication 20 30

1 2 30 Publicité et culture 20 30

1 2 30 Performance Marketing 20 30

UE 6

6 Marketing approfondi

1 2 30 Marketing relationnel 20 30

1 2 30 Marketing de la marque 20 30

1 2 30 Marketing des services 20 30

UE 7

6 Marketing et ouverture internationale

1 2 30 Culture d’affaires internationale 20 30

1 2 30 Marketing international 20 30

1 2 30 E-marketing 20 30

UE 8

12 Compétences élargies en management 2

1 2 30 Contrôle de gestion 20 30

1 2 30 Anglais des affaires 1 20 20

1 8 200 Projet professionnel 1 20 30

Total 2ème

semestre (S2) 30 530 Total Semestre 2 220 20

Total Master 1ère

année

(M1) 60

428 78

33

Master 2 = 60 crédits européens [ECTS] soit 30 crédits par semestre ; préciser les crédits pour chaque unité

d’enseignement

charge

de

travail

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Semestre / UE

Coe

f ECTS Éléments pédagogiques CM TD

T

P

Tota

l

ETD

D* D D

1er semestre (S1)

UE 1

6 Marketing et comportements

1 3 30 Psychologie cognitive 20 30

1 3 30 Psychosociologie 20 30

UE 2

6 Techniques et outils d’analyse 2

1 3 30 Analyse de données 2 30 30

1 3 30 Systèmes d’information appliqués 2 30 30

UE 3

6 Marketing et distribution

1 3 30 Géomarketing et prospection 20 30

1 3 30 Distribution 20 30

UE 4

6 Marketing spécialisé 1

1 3 30 Marketing territorial 20 30

1 3 30 Nouvelles tendances du marketing 20 30

UE 5

6 Développement professionnel 1

1 2 30

Bilan des compétences et insertion

professionnelle (mutualisé avec le

master RHO)

20

1 2 30 Initiation à la recherche et modélisation 20 30

1 2 30 Anglais des affaires 2 20 20

Total 1er semestre (S1) 30 300 Total Semestre 220 20 290

2ème semestre (S2)

UE 6

6 Marketing spécialisé 2

1 3 30 Marketing de l’innovation 20 30

1 3 30 Marketing B to B 20 30

UE 7

6 Développement commercial 2

1 3 30 Droit du commerce 20 30

1 3 30 Commerce et environnement

international 20 30

UE 8

18 Développement professionnel 2

1 3 30 Anglais des affaires 3 20 20

1 15 400 Projet professionnel 2 30 45

Total 2ème semestre (S2) 30 580 Total Semestre 110 20 185

Total Master 2ème année

(M2) 60

330 40 475

34

7. Modalités du contrôle des connaissances

Voir annexe 1

ANNEXES

ANNEXE 1 : Modalités de contrôle des connaissances

ANNEXE 2 : Contenus des enseignements

35

ANNEXE 1 : Modalités de contrôle des connaissances Master (rappeler l’intitulé du master) : ECONOMIE GESTION

Mention (rappeler l’intitulé de la mention) : Sciences du management

Spécialité (rappeler l’intitulé de la spécialité) : Marketing et développement commercial (MDC) Finalité professionnelle : Professionnelle

Unités d'Enseignement ECTS Régime général Régime spécial d'études

1ère session 2ème session 1ère session 2ème session Master 1 MDC (S1) Type de

contrôle Type d'épreuve

Coeff. Type de contrôle

Type d'épreuve

Cœff. Type d'épreuve

Cœff. Type d'épreuve

Cœff.

Marketing fondamental 9 Marketing stratégique 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Marketing opérationnel 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Comportement du

consommateur 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1 Techniques et outils d’analyse

1 9

Etudes de marché 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Analyse de données 1 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Systèmes d’information

appliqués 1 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1 Développement commercial 1 9 Négociation commerciale 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Gestion de la force de vente 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Management de projet 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Compétences élargies en

management 1 3

Stratégie d’entreprise 1 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Gestion des ressources

humaines 1 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1 Anglais 1 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1

Unités d'Enseignement ECTS Régime général Régime spécial d'études

1ère session 2ème session 1ère session 2ème session Master 1 MDC (S2) Type de

contrôle Type d'épreuve

Coeff. Type de contrôle

Type d'épreuve

Cœff. Type d'épreuve

Cœff. Type d'épreuve

Cœff.

Marketing et communication 6 Communication 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Publicité et culture 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Performance Marketing 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Marketing approfondi 6 Marketing relationnel 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Marketing de la marque 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Marketing des services 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Marketing et ouverture

internationale 6

Culture d’affaires

internationale 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1

36

Unités d'Enseignement ECTS Régime général Régime spécial d'études Marketing international 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 E-marketing 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Compétences élargies en

management 2 12

Contrôle de gestion 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Anglais des affaires 1 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Projet professionnel 1 8 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1

CC : Contrôle continu – ET : Examen Terminal

O : Oral – E : Ecrit

Unités d'Enseignement ECTS Régime général Régime spécial d'études

1ère session 2ème session 1ère session 2ème session Master 2 MDC (S3) Type de

contrôle Type d'épreuve

Coeff. Type de contrôle

Type d'épreuve

Cœff. Type d'épreuve

Cœff. Type d'épreuve

Cœff.

Marketing et comportements 6 Psychologie cognitive 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Psychosociologie 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Techniques et outils d’analyse

2 6

Analyse de données 2 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Systèmes d’information

appliqués 2 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1 Marketing et distribution 6 Géomarketing et prospection 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Distribution 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Marketing spécialisé 1 6 Marketing territorial 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Nouvelles tendances du

marketing 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1 Développement professionnel

1 6

Bilan des compétences et

insertion professionnelle 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1 Initiation à la recherche et

modélisation 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1 Anglais des affaires 2 2 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1

Unités d'Enseignement ECTS Régime général Régime spécial d'études

1ère session 2ème session 1ère session 2ème session Master 2 MDC (S4) Type de

contrôle Type d'épreuve

Coeff. Type de contrôle

Type d'épreuve

Cœff. Type d'épreuve

Cœff. Type d'épreuve

Cœff.

Marketing spécialisé 2 6 Marketing de l’innovation 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Marketing B to B 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Développement commercial 2 6 Droit du commerce 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1

37

Unités d'Enseignement ECTS Régime général Régime spécial d'études Commerce et environnement

international 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E

1 Développement professionnel

2 18

Anglais des affaires 3 3 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1 Projet professionnel 2 15 CC O/E 1 ET O/E 1 O/E 1 O/E 1

CC : Contrôle continu – ET : Examen Terminal

O : Oral – E : Ecrit

ANNEXE 2

Contenu des enseignements

Contenu des modules de formation

M1 SPECIALITE MARKETING ET DEVELOPPEMENT COMMERCIAL

Marketing Stratégique

Positionnement

- Elaboration d’un positionnement

- Les outils de différenciation

Segmentation

- Définition

- Les critères de segmentation

- Le segmentation des marchés industriels

Marketing Opérationnel :

- Le MIX marketing, Produit, Prix, Point de vente, Publicité

- La gestion d’un Mix marketing cohérent

Comportement du consommateur

- Les principaux facteurs influençant l’achat (culturels, sociaux, personnels, psychologiques)

- Le processus d’achat (achat complexe, routinier, de diversité)

- Les modèles de comportements

- Comprendre la clientèle entreprise et administration

Etudes de Marché

- Concepts et méthodes

- Les études de marché en milieu industriel

- Les panels

Analyse des données 1

- Analyse multidimensionnelle

- Typologies

38

- Analyse discriminante

Systèmes d’information appliqués 1

- Les fonctionnalités d’une application informatique

- Données, entrées, sorties, volumes, rythmes et délais, sécurité, confidentialité

- Les progiciels de gestion commerciale (CRM)

- Le datawarehouse, la structure des données OLAP

- Les progiciels de GRH, les données sur les personnes, la gestion des compétences

- eXtrem Programming et les tests informatiques

- Suivi du projet de mise en place

Négociation commerciale

- Préparer la négociation

- Le processus de négociation

- Les « techniques » et les pièges de la négociation.

- L’entretien de vente

- Les situations de ventes difficiles

Gestion de la force de vente

- Le métier de vendeur et ses outils de travail

- Le recrutement des vendeurs

- Les contrats de travail des vendeurs, les salaires, les primes, les contrôles

- Les carrières des vendeurs

- L’animation des équipes de vente, les objectifs

- Le stress l’épuisement professionnel

Management de projet

- Spécification technique d’un projet, délais coûts

- Analyse du projet, tâches

- Valorisation des tâches

- Planification du projet, chemin critique, PERT

- Suivi du projet et contrôle de gestion des projets

- Replanification du projet

- Motivation des équipes projet

- L’organisation en réseau

Stratégie d’entreprise

- L'analyse concurrentielle

- La diversification

- Les matrices de développement stratégique

- Les décisions stratégiques et la stratégie de management par la valeur

- Acquisitions et synergies

- Les voies et moyens du développement stratégique

- Stratégie et organisation interne de l'entreprise

39

- Stratégie et culture de l’entreprise

Gestion des Ressources Humaines

- La fonction R H

- L’administration du personnel

- Les pratiques progressives

Communication

- Objectifs, techniques et outils de la communication d’entreprise

- Gestion de l’image, vecteurs d’image, spécificités de la communication en environnement international

Publicités et Cultures

- Le processus de communication

- L’élaboration d’une action de communication

- La communication et la planification intégrée

- La culture et la société dans le monde

Performance marketing

- Les outils et indicateurs de mesure de la performance marketing

- Promotion des ventes et performance

- Gestion de la marque et performance

- Communication et performance

- Satisfaction client et performance

- Les outils de veille concurrentielle

- Le benchmarking

Marketing relationnel

- Enjeux de la fidélisation

- Principes du marketing relationnel

- Les outils de la GRC

- Le pilotage d’un projet de GRC

- Facteurs clés de succès d’un projet de GRC

Marketing de la marque

- les éléments constitutifs de la marque

- types, statuts et fonctions stratégiques de la marque

- fidélisation à la marque

Marketing des services

- Les spécificités des services

- Le comportement d’achat de services

- Le MIX des services

- Les stratégies orientées services

Culture d’affaires internationale

40

- Connaître la religion et la culture de chaque marché.

- La dimension culturelle, influence dans la négociation.

- Théories de Hall et de Hoffstede.

- Les relations sièges / filiales

- Les partenariats

- La dialectique global / local, l’organisation multinationale

- Concepts et enjeux de la communication interculturelle

Marketing International

- La gestion d’une gamme internationale

- La promotion internationale

- Le choix d’un canal de distribution à l’international

- Le prix export

E marketing

- Adapter le marketing à l’économie numérique

- L’e business

Contrôle de gestion

- Mission du contrôle de gestion

- Lecture financière

- Construction de budgets

- Analyse de performance

M2 SPECIALITE MARKETING ET DEVELOPPEMENT COMMERCIAL

Psychologie cognitive

- Les étapes du traitement de l'information.

- Le développement de la psychologie cognitive.

- La reconnaissance des formes, L'attention.

- La mémoire à court et à long terme.

- La profondeur de traitement.

- Les images mentales, La catégorisation, L'organisation sémantique.

- La résolution de problème.

Psychosociologie

- Les processus d’interaction

- Le développement personnel

- Le pouvoir

Analyse des données 2

- Régression logit

- Régression non linéaire

- Séries temporelles

- Optimisation sous contrainte

41

- Modélisation causale

Systèmes d’information appliqués 2

- SI pour le commerce en ligne

- Sites web commerciaux

Géomarketing et prospection

- Le géomarketing, principes, méthodes et applications,

- Le géomarketing et la localisation de nouveaux marchés

- La mise en place de Systèmes d'Informations Géographiques

Distribution

- La relation fournisseur- distributeur (trade marketing, ECR, Category management…)

- Les réseaux de distribution

- Les outils de la distribution (logistique et merchandising)

- La promotion des ventes

Marketing territorial

- Fonctions, rôle au sein des collectivités territoriales

- Le marketing des territoires : acteurs, cibles et stratégies d’implantation /de fidélisation

- Outils et démarche

Nouvelles tendances du marketing

- Le marketing durable

- le marketing ethnique

- Le marketing des seniors

- Le marketing sensoriel

- Le neuro marketing

Marketing de l’innovation

- Enjeux et démarché

- Veille marketing

- Lancement de produits nouveaux

- Protéger l’innovation

Marketing B to B

- Les spécificités des marchés industriels

- Le comportement d’achat en marché industriel

- Le marketing de projet et les marchés publics

- Les salons et la presse professionnelle

- Fidélisation et marketing organisationnel

Droit du Commerce

- Principes généraux du droit de la consommation

- Législation des formes de vente

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- Législation et médias

- Réglementation du cybercommerce

Commerce et environnement international

- Mondialisation

- Documents du commerce extérieur

- Douanes

- Incoterms 2000

- Moyens de paiement et Crédits Documentaires

- Introduction à la Logistique Internationale

- Le contrat international

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Université de La Réunion

N°Demande : S3100021795

Domaine : Droit, Economie ,Gestion

Mention : Sciences du Management

Spécialité : Ressources Humaines et Organisation

A/ Les points faibles

Point faible n°1 : Pas de période de stage citée.

Réponse : 1) Déroulement des périodes de stage et modalités d’évaluation.

Le Master RHO tel qu’il a été réorganisé dès la rentrée 2008, comprend 770 Heures d’enseignement sur deux ans (440 heures en M1 et 330 heures en M2) et 1456 heures de stages (728 heures par année en M1 et M2). Le MASTER RHO est co-enseigné par l’IAE et la CCIR, tant à l’IAE qu’à la CCIR (Chambre de Commerce et de l’Industrie de La Réunion. Il est organisé sur une base d’alternance cours/entreprise, à l’identique entre la formation continue et la formation initiale. La formation en entreprise est alternée avec les cours, tout au long de l’année au rythme d’une semaine à l’IAE pour 2 semaines en entreprise. La présence de l’étudiant en entreprise est obligatoire. L’avis des tuteurs de l’entreprise, le rapport de l’activité qui en résultent et qui donnent lieu à une note, revêtent une grande importance dans cette formation. Il s’agit globalement pour l’étudiant de mettre en pratique les enseignements dispensés tout au long de l’année, tout en s’imprégnant de la culture d’entreprise, afin de devenir un opératif exécutif des métiers du management. L’enseignant tuteur visite l’étudiant en entreprise au moins une fois dans l’année, et, entretient un contact téléphonique et mail avec le tuteur entreprise pour s’assurer du bon déroulement de la présence de l’étudiant en entreprise. La mission de l’étudiant dans l’entreprise est coordonnée par le responsable pédagogique du master en M1, comme en M2, de façon à ce que l’entreprise propose à l’étudiant une mission en relation avec le contenu des enseignements dispensés dans le MASTER RHO et les objectifs de carrière de l’étudiant. L’étudiant en formation initiale est stagiaire dans l’entreprise. Le stage est conditionné à la signature d’une convention, qui engage l’étudiant, l’entreprise et l’IAE. Cette convention est signée par les 3 parties et aucun stage ne peut démarrer sans que cette formalité soit accomplie. L’étudiant en formation continue est salarié de l’entreprise et signe un contrat de professionnalisation avec elle, en même temps qu’une convention est établie entre l’entreprise et la CCIR. En M1, la période en entreprise donne lieu à la rédaction d’un rapport en français et obligatoirement d’une synthèse de ce rapport en anglais. Ce rapport apporte des points de bonus à l’étudiant dans l’UE stage.

44

Le rapport portant sur l’activité en stage de l’année écoulée, le rapport est remis à l’IAE au plus tard le 30 juin 2009 de l’année universitaire en cours. Suivi par le responsable de la formation, le secrétariat pédagogique, un enseignant tuteur et un tuteur dans l’entreprise, l’étudiant est évalué à travers un guide des études remis en début d’année à l’étudiant et à l’entreprise d’accueil. Y figurent sur l’étudiant, des évaluations par le tuteur de l’entreprise sur le comportement personnel, le travail en équipe, les qualités professionnelles, l’acquisition des enseignements théoriques mis en pratique dans l’entreprise et par l’étudiant une évaluation de l’entreprise dans laquelle se déroule le stage. À La Réunion, 2 grandes organisations patronales incitent leurs entreprises adhérentes à faire des propositions de stages aux étudiants du RHO. • L’ADIR (Association du développement industriel de La Réunion) - 211 adhérents se répartissant

ainsi : 169 entreprises industrielles, 4 entreprises de services à l'industrie, 12 organismes financiers et assurances, 1 organisme consulaire, 5 sociétés membres associés et 20 personnes physiques. Voir www.adir.info . L’ADIR entretient des relations étroites avec l’IAE.

• L’ARTIC (Association Régionale des Technologie de l’Information et de la Communication) – 89 entreprises adhérentes dans la vente de matériels informatiques (hard et soft), les télévisions, radios, journaux, agences de communication, télécommunications, fourniture d’accès internet, fabricant de sites web. www.artic-asso.org/artic/spip.php?article122 Les entreprises de l’ARTIC prennent des stagiaires à l’IAE.

Ces associations favorisent les contrats de stages et de professionnalisation entre ses adhérents et les formations dispensées à l’IAE. Chaque année elle est présente lors des manifestations officielles de l’IAE. Chaque année le guide des études de MASTER ainsi que la carte des formations de l’IAE sont transmis à ces associations. Les entreprises contractant des stagiaires viennent participer aux réunions pédagogiques une fois par an pour améliorer les contenus des cours.

2) L’impact des stages sur la maquette pédagogique du Master. La maquette pédagogique du Master ne subit pratiquement pas de modifications en raison de l’extension des périodes de stage en alternance, mais 2 cours sont permutés de l’an 1 au 2. Cette nouvelle maquette est présentée en Annexe 1.

45

Point faible n°2 : Flux faibles.

Réponse : Depuis la rentrée 2009 le nombre d’étudiants en M1 est passé de 24 à 38, soit une

augmentation de plus de 50 % des effectifs. La moitié d’entre eux est en formation initiale et l’autre moitié en contrats de professionnalisation pour 2 ans.

Point faible n°3 : Contenu pédagogique parfois peu cohérent. Il paraît étrange de trouver un cours

de marketing des services dans une spécialité « ressources humaines » alors qu’il n’y en a pas dans

les spécialités « MAT » et « MCDI ». Il parait plus pertinent d’intégrer un cours de management des

services et de la gestion de la relation client

Réponse : Ce cours de marketing vient s’inscrire dans une logique de compréhension par

l’étudiant des stratégies d’entreprise orientées services et organisation dont la gestion de la relation client. Ce cours de marketing des spécificités des services sera mutualisé avec le master MAT.

Annexe 1 - Nouvelles maquettes MASTER1 RHO

MASTER 2 RHO

C oe f f E ts T r av é tu d

M 1 Re s so u rc e s H um a in e s e t O rga n is a t io n

C M TD To t h e ure s de c ou r s

Pre

mie

r Se

mestre

1 3 3 0 A n a ly se d e s Do n n ée s 1 6 6 2 2 1 3 3 0 C o m m un ica t io n 1 6 6 2 2 1 3 3 0 D ro it d u t ra v a il 1 6 6 2 2 1 3 3 0 M a rke t in g d e s se rv ic e s 1 6 6 2 2 1 3 3 0 P sy c ho soc io log ie 1 6 6 2 2 1 3 3 0 R én um é ra t io n s 1 6 6 2 2 1 3 3 0 Re ssou rc e s h um a in e s 1 6 6 2 2 1 3 3 0 Re che r c he o pé ra t io n ne lle e t a ud it 1 6 6 2 2 1 3 3 0 Thé o r ie de s o rg an isa t io ns 1 6 5 2 2 1 3 3 0 P r épa ra t io n ra p po rt d ’a c t ivité s 1 6 6 2 2

To t 3 0 3 0 0 16 0 6 0 2 20

Deux

ièm

e S

em

estre

1 3 3 0 C on t ra t d e t ra va il 1 6 6 2 2 1 3 3 0 D ro it d u t ra va il 2 1 6 6 2 2 1 3 3 0 G e s t io n d e p ro d uc t io n 1 6 6 2 2 1 3 3 0 G e st io n de la fo rc e de v e nte 1 6 6 2 2 1 3 3 0 G PE C : ge s t io n p ré v isio n n e lle de s

em p lo is e t de s c o m p é ten c e s 1 6 6 2 2

1 3 3 0 M an ag em e n t de p ro je t e t Q u a lité 1 6 6 2 2 1 3 3 0 In itia t io n à la re c he r c he 1 6 6 2 2 1 3 3 0 N ég o c ia t io n c om m e rc ia le 1 6 6 2 2 1 3 3 0 Sys tèm e s d 'in fo rm a t io n s e t ba se s d e

d on né e s 1 6 6 2 2

1 3 3 0 A ng la is de s RH O 1 6 6 2 2 to t 3 0 3 0 0 16 0 6 0 2 20

coeff E ts Trav étud

M2 Ressou rces Huma ines et Organ isa tion

C M TD Tot heu res de cours

Troisiè

me S

em

estre

1 3 30 Bila n de compétences et re cherche d ’emp loi

20 20

1 3 30 Droit du travail app rofond i 20 20 1 3 30 Ergonom ie 20 20 1 3 30 Fonc tio n RH et adm in istra tion du

personnel 20 20

1 3 30 Managem ent du changemen t e t G estion des crise s

20 20

1 3 30 Négocia tio n so ciale 20 20 1 3 30 Psycholog ie cogn itive 20 20 1 3 30 Recrutement 20 20 1 3 30 Stra tégie Re c 20 1 3 30 Licenciemen 20 20

to t 30 300 200 200

1 3 30 Cu ltu re d 'affa ires in ternationales 20 20 1 3 30 Form ation et développemen t de s 20 20

46

Université de La Réunion

N°Demande : S3100021795

Domaine : Droit, Economie ,Gestion

Mention : Sciences du Management

Spécialité : Management et Administration des Entreprises

Les points faibles et recommandations

1. Peu de finance et peu de marketing par rapport au reste

Depuis, la rentrée de 2009, le master s’adresse à un double public :

- des professionnels en formation continue généralement diplômés d’autres domaines que les sciences de

gestion, en situation de responsabilité

- des étudiants de l’école d’ingénieurs Agro-Alimentaire en formation initiale dans le cadre d’un

programme de double-diplôme.

L’objectif majeur de ce diplôme est d’apporter les connaissances fondamentales à l’administration des entreprises. En

une année cet objectif à couvrir tous les domaines des sciences de gestion mais nous contraint à ne pas consacrer trop

d’heures à chaque domaine. C’est un choix délibéré. Contrairement à d’autres IAE qui ont décidé de spécialiser leur

MAE dans un des domaines de la Gestion, nous avons décidé de rester généraliste pour ce qui est des enseignements.

La spécialisation peut apparaître dans le cadre du mémoire ou chaque étudiant peut approfondir ou développer des

compétences spécifiques avec l’aide d’un suiveur universitaire, notamment en termes de finance et de marketing.

Ces différents publics ont des connaissances de base et des besoins en matière de finance fort différents. Les

professionnels sont sensibilisés à l’importance de la finance et en maîtrisent les fondements ; Ils manquent

généralement de méthodologie et d’outils leur permettant d’analyser les situations. Les élèves ingénieurs au contraire

ont peu de connaissance en la matière, voire pas du tout. Ils ont besoin d’un enseignement de base leur permettant

d’envisager les conséquences financières des décisions prises dans le cadre de leur activité professionnelle.

En conséquence, les enseignements de finance sont construits pour prendre en compte ces contraintes :

- Compétences opérationnelles : comptabilité analytique et contrôle de gestion

- Compétences financières : comptabilité générale et diagnostic financier.

Chaque groupe développe une méthodologie particulière et permet aux étudiants d’acquérir les connaissances

fondamentales de base pour qui veut évaluer les conséquences financières de son activité professionnelle.

Pour ce qui est marketing, la maquette est en effet peu fournie. Les connaissances de base sont présentées mais il y a

peu d’approfondissement. Les étudiants qui souhaitent approfondir leur connaissance en marketing le font à travers

le mémoire ou peuvent suivent des cours dans les filières spécialisées de l’IAE.

2. Stage de 2 mois, c’est faible. Dans ce cas autant le supprimer avec l’argument que ce sont des professionnels en

FC pour la plupart.

47

La maquette a été établie sur la base d’un planning d’étudiants en formation initiale. La durée du stage dans ce cas est

de 2 mois minimum, de la date de fin des cours (mi-juillet) à la date de soutenance (mi-septembre).

Cependant comme indiqué plus haut, cette formation ne s’adresse qu’à 2 types de public : des professionnels en

formation continue pour qui le stage n’est pas obligatoire et des étudiants de l’école d’ingénieurs qui effectue dans le

cadre de leur formation d’ingénieurs un stage de plus de 6 mois.

Néanmoins, le fait qu’un stage apparaisse dans la maquette nous permet de délivrer des conventions de stage à des

étudiants professionnels en recherche d’emploi.

Nous rajouterons cependant la mention : non obligatoire en FC.

3. Flux faibles

Pour le public de la formation continue, le marché de l’ile de la Réunion nous permet d’envisager des promotions de

30 à 35 étudiants maximum.

Depuis cette année nous intégrons environ 20 élèves ingénieurs. Au total nous aurons donc un flux d’une cinquantaine

d’inscrits.

De plus, depuis 3 ans, nous avons en moyenne 5 dossiers de VAE.

Le flux est donc croissant.

48

4. Pas d’informations claires sur l’équipe pédagogique

Le tableau ci-dessous reprend l’équipe pédagogique. Celle-ci est constituée d’universitaires et de praticiens.

5. Mettre en place des enquêtes sur l’insertion des diplômés

L’IAE est en passe d’obtenir une certification qualité. Dans ce cadre là, elle devra mettre en place ces enquêtes.

Celles-ci seront d’origine interne par l’intermédiaire d’un bureau des stages et d’origine externe pour répondre à des

demandes locales.

Nous espérons obtenir les premiers chiffres dès la fin de l’année universitaire 2009-2010.

6. Mettre en place des évaluations de l’enseignement

Depuis l’année universitaire 2008-2009, les étudiants sont sollicités pour répondre à un questionnaire en ligne portant

notamment sur les enseignements. L’image ci-dessous reprend un exemple d’évaluation d’un enseignement.

Éléments pédagogiques Enseignant FonctionIntroductionModule d'intégration Sylvie DESQUE ConsultantEnvironnement économique Thierry DE LA GRANGE Chef d'entreprise

Management comptableComptabilité générale Sylvain GAILLARD Professeur Agrégé du secondaireComptabilité analytique Jérome GABLAIN PRCE

Management des RHGestion des ressources humaines Céline MOISSON MCF

Psychosociologie du travail Patrick VALEAU MCF HDR

Environnement juridiqueDroit du travail Serge FARNOCCHIA MCFDroit des affaires Jérôme MONNET

Outils d'analyseInformatique de gestion Pascal PICARD MCFGestion d'enquête et analyse de données Jean Pierre TANG-TAYE MCF

Langues et professionnalisationAnglais des affaires Bridget KEHOE FormatriceSéminaire Professeur invité Professeur Université Etrangère

Gestion des flux et marketing

Systèmes logistiques / Gestion de production Stéphane SIRJEAN Consultant

Marketing Roland GINET Consultant

Finance

Contrôle de gestion Jean François KNAUF Prag

Diagnostic financier Daniel TILMONT MCF

Environnement stratégique

Stratégie Michel BOYER Professeur

Séminaire Professeur invité Professeur Université Etrangère

Professionnalisation

Cas de synthèse Christophe EVERAERE MCF

Stage (2 mois min) + Mémoire MCF

49

50

6. Maquette pédagogique

UE Coef ECTS Éléments pédagogiques C TD T HETDIntroductionModule d'intégration 6 9

1 3 Environnement économique 21 31,5

Management comptable1 3 Comptabilité générale 21 31,51 2 Comptabilité analytique 21 31,5

Management des RH1 3 Gestion des ressources humaines 21 31,51 2 Psychosociologie du travail 21 31,5

Environnement juridique1 3 Droit du travail 21 31,51 3 Droit des affaires 21 31,5

Outils d'analyse1 2 Informatique de gestion 21 31,51 3 Gestion d'enquête et analyse de données 21 31,5

Langues et professionnalisation1 3 Anglais des affaires 21 211 3 Séminaire 21 31,5

Total 1er semestre (S3) 30 216 21 345

Gestion des flux et marketing

1 3 Systèmes logistiques / Gestion de production 21 31,5

1 3 Marketing 21 31,5

Finance

1 2 Contrôle de gestion 21 31,5

1 3 Diagnostic financier 21 31,5

Environnement stratégique

1 3 Stratégie 21 31,5

1 2 Séminaire 21 31,5

Professionnalisation

1 4 Cas de synthèse 7 10,5

1 10 Stage* (2 mois min) + Mémoire 80 120

60 429 664,5

* Stage non obligatoire en Formation Continue

30

Total Master 2ième année

UE 1

UE 7

UE 8

UE 9

UE 2

UE 3

UE4

UE 5

UE11

Total 2ème semestre (S4) 213

Master 2

Sem

estr

e 3

Sem

estr

e 4

319,5

UE6

51

Annexe : Etude ABAKSYS : Suivi des anciens et besoins en diplômés de l’IAE

L’institut d’Administration des Entreprises de la Réunion

Suivi des anciens et besoins en diplômés de l’IAE

ÉÉttuuddeess CCoonnsseeiillss AAccccoommppaaggnneemmeenntt

_________________________________________20, rue Labourdonnais 97400 Saint-Denis 0 262 974 400 0 262 583 603

SAS au capital de 196000 € - RCS 489 239715 B 414

DOSSIER DESTINÉ À

Michel BoyerJanvier 2009

Janvier 2009 © Abaksys 2

Pour se donner de la visibilité sur le devenir de ses anciens étudiants et

évaluer les besoins en diplômés de l’IAE dans les entreprises locales,

l’institut d’Administration des Entreprises de la Réunion (IAE) a lancé une

étude fin 2008 comportant :

o Une première enquête par courrier (voie postale, fax ou e-mail)

auprès de responsables des ressources humaines de 2 500

entreprises de la Réunion, portant sur les anciens de l’IAE présents

dans leur effectif, destinée à actualiser les archives de l’IAE.

o Une seconde enquête par téléphone ayant pour cible 250

responsables d’entreprises locales structurées, de tout secteur

d’activités, pour connaître leur appréciation de l’IAE et obtenir

l’expression de leurs besoins en compétences.

Janvier 2009 © Abaksys 3

En l’absence d’obligation de répondre aux enquêtes, suivre les

promotions d’étudiants ayant suivi une formation est une tâche qui peut

être complexe.

La difficulté à organiser un suivi des anciens étudiants de l’IAE de la

Réunion est notamment amplifiée par le fait que l’élévation des

compétences acquises par les étudiants au cours de leur cursus à l’IAE,

dans des domaines sur lesquels la demande des entreprises est forte, les

conduit souvent à des postes de responsabilité où la mobilité

interentreprises est plus élevée que dans les autres fonctions.

Janvier 2009 © Abaksys 4

ENTREPRISEEFFECTIF

TOTALNOM PRENOM DIPLÔME IAE ANNEE DIPLÔME LE + ELEVE ANNEE E-MAIL TEL PRO TEL PERSO POSTE OU FONCTION

RVE 8 CARPAYE-TAILAME Gaelle MAE 2007 MAE 2007 [email protected] 692106345 Responsable Développememnt

GEO ENVIRONNEMENT 2 DANIEL Eric CAAE 1992 ENSAM 1984 [email protected] 692770527 Gérant

SEDRE 82 LOUIS Fabrice MSG 2008 MSG 2008 [email protected] 262947600 Comptable

LE VICTORIA HOTEL 5 AH HON Didier L3GAT 2005 L3GAT 2005 [email protected] 262311160 692622219 Responsable Administratif

SAS SEMOI-THIRIET 23 VILLENEUVE Pascale DESS FINANCE 2003 DESS FINANCE 2003 [email protected] 692325803 Comptable

SEML REUNION MUSEO 49 CARASSOU Fabienne DGRH 2007 DGRH 2007 [email protected] 262342008 Responsable Ressources Humaines

FIBRES SA 21 BODELU David CAAE 2003 CAAE 2003 [email protected] 692610900 Directeur Général

HYPERBAM (CARREFOUR STE SUZANNE) 250 PAPIN Christelle MASTER RHO 2007 MASTER RHO 2007 [email protected] 692645002 Responsable Ressources Humaines

SARL SDOI 8 BAGOT Shenaz DPAE 1985 DPAE 1985 [email protected] 262431010 Directrice

SOFIGEA 5 BALIA Virginie DESS 2004 DESS 2004 [email protected] Responsable Ressources Humaines

SODISMAC 4 PANTALEON Manuela MASTER RHO 2007 MASTER RHO 2007 [email protected] 692912939 Chargée de Mission RH

ROYAL BOURBON INDUSTRIES 100 LOVELACE Monique DGRH 2004 DGRH 2004 262516060 Administration du Personnel

ENQUETE 1

Le taux de retour sur cette enquête par courrier (voie postale, e-mail et

fax) est de l’ordre de 7%, taux satisfaisant.

L’information collectée a été saisie dans un tableau du type de ceux

utilisés dans des enquêtes antérieures, en vue de compléter une base de

données des anciens de l’IAE, utile pour l’association des anciens.

Elle se présente comme suit :

Janvier 2009 © Abaksys 5

ECHANTILLON248 responsables d’entreprisesenquête téléphonique menée du 16 au 19 décembre 2008

ENQUETE 2

Janvier 2009 © Abaksys 6

LES ANCIENS DE L’IAE

Incontestablement, les formations de l’IAE peuvent servir de tremplin.

En effet, se plonger dans les archives de l’IAE et parcourir les listes des

anciens étudiants de l’IAE donne l’impression de consulter le « Who’s

who » local, tant on y retrouve de noms de décideurs d’aujourd’hui à la

notoriété incontestée.

On retrouve certains de ces anciens diplômés exerçant de hautes

responsabilités tant à des postes de direction d’entreprises importantes

(entreprises industrielles ou de services, banques, SEM), que dans les

grandes administrations locales (Conseils Régional et Général,

Communautés de communes), voire parmi les élus à des fonctions

nationales ou locales.

Janvier 2009 © Abaksys 7

Ce succès individuel rencontré par de nombreux anciens diplômés de

l’IAE de la Réunion contribue à la construction d’une notoriété

extrêmement positive dans le tissu économique local pour cette

structure de formation supérieure.

Janvier 2009 © Abaksys 8

Le monde économique reconnait positivement l’IAE comme un acteur

important de la formation supérieure pour ses équipes. Les 94,4% de

très bonnes à assez bonnes opinions recueillies auprès des entreprises

en apportent la démonstration claire.

Il convient de noter qu’aucun responsable d’entreprise interrogé n’a

déclaré avoir une très mauvaise opinion de l’IAE.

Janvier 2009 © Abaksys 9

Les trois premiers éléments qui construisent les bonnes opinions sur

l’IAE de la Réunion sont la qualité de la formation, la réputation de

qualité de l’établissement et la compétence.

Janvier 2009 © Abaksys 10

Près de 80% des opinions émises sont sur ces trois registres.

Les 2/3 de l’échantillon interrogé fondent l’image positive de l’IAE sur

des notions de qualité.

Cette forte image de qualité est liée au caractère opérationnel des

formations délivrées à la fois par des universitaires et des professionnels

de haut niveau, gage de fertilisation croisée entre compétences

théoriques et pratiques.

Janvier 2009 © Abaksys 11

Pour ce qui concerne les assez mauvaises opinions sur l’IAE, seuls 8

répondants les ont évoquées. Trois parlent de mauvaise organisation

interne, trois autres de contenus de cours trop légers.

Le faible nombre de réponses (17) ne permet pas une analyse statistique

plus fine et détaillée des causes de ces opinions négatives.

Il convient simplement de noter la très faible part des insatisfaits.

Janvier 2009 © Abaksys 12

Près de 4 responsables d’entreprise sur 10 déclarent qu’ils donneraient

la priorité à l’embauche à un candidat formé par l’IAE, à niveau de

formation égal face à d’autres candidats.

Ce résultat témoigne encore de la confiance accordée aux formations de

l’IAE de la Réunion, avec ici une notion supplémentaire : l’excellence.

Parmi les responsables interrogés aléatoirement, 12,2% sont eux-mêmes

diplômés de l’IAE (pas toujours de la Réunion). Ce résultat montre

l’impact de l’IAE du fait que dans plus d’une entreprise sur dix les postes

de responsabilités sont occupés par des anciens de l’IAE.

Janvier 2009 © Abaksys 13

Janvier 2009 © Abaksys 14

Pratiquement 6 responsables d’entreprise sur 10 considèrent que l’offre

de formation de l’IAE de la Réunion est bien en adéquation avec les

besoins de formation des entreprises. Seuls 3,7% estiment au contraire

que cette offre ne correspond pas à leurs besoins.

Janvier 2009 © Abaksys 15

LES BESOINS EN DIPLÔMÉS DE L’IAE

La politique de formation de l’IAE de la Réunion est donc reconnue par le

monde économique comme bien en phase avec l’évolution des besoins

des entreprises.

Ce résultat extrêmement encourageant est, de surcroît, obtenu dans un

contexte économique très mouvant, qui a changé à une vitesse

particulièrement élevée à la Réunion ces 30 dernières années.

La particularité de l’IAE, capable de construire des passerelles fortes

entre l’université et les milieux professionnels, a permis cette adaptation

constante, rapide et efficace aux réalités du terrain.

Janvier 2009 © Abaksys 16

La fonction commerciale est la formation pour laquelle le besoin le plus

fort est exprimé. Près de 60% des responsables déclarent avoir besoin de

personnels diplômés dans cette fonction au sein de leur entreprise.

En deuxième position, les formations en organisation correspondent aux

compétences sur lesquelles 4 responsables d’entreprise sur 10

expriment un besoin.

Quatre domaines regroupent ensuite chacun environ 35% des

répondants : contrôle de gestion, administration des entreprises,

marketing et gestion des ressources humaines.

Janvier 2009 © Abaksys 17

On peut noter que parmi les 11 filières de formation sur lesquelles les

responsables d’entreprise ont été directement interrogés, aucune n’est

rejetée. Celle qui réalise le plus faible score réunit encore plus de 14%

des répondants

(% répondants, réponses multiples)

Janvier 2009 © Abaksys 18

En question ouverte sur ce thème, deux autres domaines émergent : le

management d’entreprise et les langues étrangères.

(% répondants)

Janvier 2009 © Abaksys 19

En toute logique, dans le cadre de l’adaptation continue de son offre de

formation aux besoins réels des entreprise, l’IAE devrait à l’avenir

davantage mettre en évidence les modules liés à la fonction

commerciale dans ses filières de formation, voire construire de nouvelles

maquettes mettant l’emphase sur ces savoir.

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Réponse à l’évaluation de l’AERES concernant le Master : Domaine : ARTS, LETTRES LANGUES Mention : LETTRES ET LANGUES N° demande : S3100022091 Université : UNIVERSITE DE LA REUNION

Master recherche et master enseignement

Notre première remarque est qu’il s’agit ici de l’évaluation d’une maquette qui avait été par la force des

choses élaborée avant que ne soit réellement posée de manière claire au niveau national la question de la liaison

entre concours de recrutement et masters, ainsi qu’entre parcours recherche et parcours enseignement. Il

conviendra donc de réfléchir à nouveau à cette question en profondeur.

Remarques générales sur les parcours personnalisés et le décloisonnement

En réponse à certaines critiques d’ordre général sur le caractère « tubulaire », par exemple, ou sur le

cloisonnement » des spécialités, nous rappelons les principes qui ont guidé l’élaboration du master dans son

ensemble, i.e. le master Lettres, sciences humaines et sociales, toutes mentions confondues. La prise en compte de

ces principes, qui étaient explicités dans le document de présentation générale du master (et non de chaque

mention particulière) rend à notre sens caduques certaines objections. La composante (FLSH) a tenu à avoir un

seul master, avec une très forte harmonisation interne, tout en préservant bien entendu l’autonomie relative des

mentions. Or les principes généraux n’ont pas été exhaustivement répétés dans la présentation de la mention

proprement dite, ce qui a pu être à l’origine de malentendus ou de critiques non réellement fondées ou du moins

pas entièrement.

Nous avons en effet retenu pour le master, ce dernier terme étant pris stricto sensu, le principe du format

unique : une même structure pour tous (architecture générale, volumes horaires, nombre d’UE, crédits,

coefficients, etc.), afin de faciliter la gestion informatique, la pédagogie et, surtout, les échanges et les

mutualisations entre mentions et, au sein d’une même mention, entre spécialités.

Le format commun permet des échanges et une grande souplesse dans l’interaction entre spécialités (au

sein de la mention) et entre mentions (au sein du master). Cela permet surtout aussi aux étudiants soit de choisir un

parcours-type, soit de se construire très facilement un parcours fortement personnalisé, en fonction des différentes

options qui lui sont proposées. Tout étudiant peut donc construire son propre parcours « non tubulaire » et

pluridisciplinaire, et surtout avec le degré de diversification qu’il souhaite, dans le cadre des thématiques

proposées.

Pour ce qui est de la mutualisation, le format général commun la rend optimale. En outre, la

méthodologie générale, distincte de la méthodologie disciplinaire, est commune à toutes les mentions et

spécialités du master, ce qui facilite la transversalité, les échanges et le décloisonnement.

Outre cela, nous offrons dans chaque mention un enseignement pluridisciplinaire, mais cette fois interne à

la mention.

Chaque étudiant est tenu de choisir une spécialité majeure (dominante) et une spécialité mineure. La

mineure peut être prise dans la même mention que la majeure, ou dans une autre mention du master Lettres,

Sciences humaines et sociales.

Au sein de chaque spécialité, un jeu d’options peut être proposé en fonction du potentiel enseignant et de

la prospective concernant les effectifs étudiants, ce qui augmente les possibilités de parcours personnalisés et

2

diversifiés. Le parcours est en fait un choix arrêté par l’étudiant, qui construit son « menu » personnel, étant

entendu que toute spécialité propose aussi des parcours « pré-fléchés ».

Les options peuvent être générales : tel ensemble de cours contre tel autre ensemble, et peuvent ne pas l’être. Les options se situent dans tous les cas à l’étage immédiatement inférieur à la spécialité. Les parcours des étudiants seront établis lors d’une rencontre avec le tuteur et avec le directeur d’études du niveau concerné et le Conseil de master validera les choix. En tout cas, l’étudiant dispose d’un large éventail. Le directeur d’études et le tuteur l’aide à construire son parcours.

Les remarques qui précèdent relativisent à notre sens la critique selon laquelle les spécialités de la

mention seraient « fermées sur elles-mêmes », et vont tout à fait dans le sens de la suggestion d’une orientation

pluridisciplinaire ambitieuse, puisque le système est au contraire maximalement conçu de manière à ce que la

pluridisciplinarité soit assurée, avec une part obligatoire (système majeure/mineure) et une part optionnelle

(construction autonome du parcours individuel personnalisé et éventuellement diversifié). En fait tout étudiant a la

possibilité, soit de choisir un parcours plutôt spécialisé dans un domaine directement, soit de préférer un choix

d’ordre thématique.

Par ailleurs, les parcours proposés peuvent mener soit à des recherches de niveau doctoral, soit, sans

incompatibilité, aux métiers de l’enseignement.

Du M1 au M2

La cohérence M1/M2 serait problématique si l’étudiant était livré à lui-même. Or, à l’intérieur de son

parcours-type ou personnalisé, l’étudiant est guidé par son enseignant-référent qui veillera précisément à la

cohérence.

Pour ce qui est du lien entre le M1 et le M2, notons que la première année est conçue comme une année

d'acquisitions disciplinaires et prépare à l'orientation, en vue de la deuxième année. Il s'agit de faire assimiler les

fondamentaux de la recherche afin de faciliter les choix d'orientation future de l'étudiant. La transition entre les

deux années du Master est un palier d'orientation. La dimension professionnelle, le devenir professionnel des

étudiants et les débouchés qui leur sont offerts sont au cœur de nos préoccupations : de nombreuses et régulières

réunions d’informations sont organisées, chaque étudiant est suivi personnellement, et nous tournons le dos à

l’anonymat. Le parcours de chaque étudiant est mis en perspective et aucun n’est livré à lui-même. Nous préférons

jouer la carte du suivi individuel plutôt que celle des grandes déclarations de principe.

En ce qui concerne la cohérence des parcours, notre expérience actuelle nous indique qu’elle donne

satisfaction aux étudiants, qui sont désireux d’une certaine lisibilité. Ils manifestent souvent et majoritairement

leur désir de repères sûrs du point de vue des intitulés généraux, ce qui ne les empêchera, bien au contraire, de se

construire leur « menu » et de choisir leurs thématiques.

Les langues

Les langues vivantes offertes sont nombreuses : l’anglais, l’allemand, l’espagnol, mais également un

choix de langues liées à notre région océan Indien : chinois, malgache, tamoul, hindi, notamment. Dans le

document de l’Aeres, on lit qu’il y aurait « trop peu de langues vivantes dans les spécialités » : or leur nombre et

leur diversité ne vont pas dans le sens de cette critique. Si la critique porte sur le nombre d’heures minimal, on

peut répondre que, précisément, la possibilité offerte de parcours personnalisés a pour conséquence que chaque

étudiant peut ajouter autant qu’il le désire (dans des limites raisonnables et en fonction de sa spécialité principale)

des séminaires de recherche dans des domaines linguistiques (au sens large) : domaine anglophone, domaine

germanophone, domaine hispanique, ce qui correspond à 3 de nos 5 spécialités.

3

Les flux

On nous reproche une absence d’analyse des flux, or les flux figuraient dans notre document. À la page 3

du document de la mention Lettres et langues se trouvent en effet les chiffres concernant les flux. Il est certes

difficile d’en faire une analyse mais on peut être certain qu’ils seront en augmentation pour la plupart des

spécialités car nous avons réussi, dans ce projet, à réunir des équipes jusque là séparées, voire en concurrence, sur

un même domaine (anglophonie, littérature française, littérature comparée). Certains de ces domaines étaient

répartis sur deux, voire trois mentions, et nous avons mis un terme à cette situation. Le regroupement des équipes

séparées ne peut que permettre l’augmentation et le regroupement des forces, tant au niveau des formateurs qu’à

celui des étudiants, pour qui la carte de formation devient plus attrayante, et permet une plus forte possibilité de

construction d’un parcours personnalisé et adéquat.

Évaluation des enseignements

Dès lors que les équipes sont regroupées et non plus concurrentes, la collaboration deviendra plus

efficace et nous pourrons mettre au point sans tarder des procédures d’évaluation des enseignements. Cela

permettra une plus forte efficacité sur le plan de l’initiation à la recherche et de la qualité de l’enseignement. Pour

que cette évaluation donne des résultats fructueux, il faudra se donner le temps de la réflexion afin de monter un

projet cohérent emportant l’adhésion de tous, formateurs et étudiants. En tout cas, cette évaluation est programmée

dès cette année de fin de contrat, afin d’anticiper sur le prochain plan et il est prévu que soit remis un formulaire à

l’étudiant.

Établissements partenaires

La situation géographique spécifique de l’établissement a été indiquée à la p. 7 du document de la mention Lettres et langues. On ne peut dire que les universités partenaires étaient non précisées, puisque les régions dans lesquelles se trouvent ces établissements figurent également dans le document.

Cette situation fait que nous avons de nombreux échanges et partenariats avec des collègues et

établissements de la zone océan Indien. Mentionnons à titre d’exemple, sans que la liste soit exhaustive :

Madagascar (Antananarivo, Tamatave, Tuléar, etc.), Maurice, Comores, universités sud-africaines (Stellenbosch,

Le Cap...), Colombo, Kelaniya, Pondichéry, New-Dehli, Sanaa (Yemen), etc. Cela donne lieu à des séminaires,

des colloques, des soutenances, et une dynamique intéressante au niveau master (invitations de professeurs, etc.).

Le nombre de thématiques originales partagées avec nos partenaires régionaux est en fait considérable,

comme en témoignent les bilans de la recherche, que nous ne pouvons mentionner ici, mais qui ont des retombées

extrêmement positives dès le niveau master. Notre dimension régionale est en fait très marquée : voir aussi plus

loin la question des thématiques.

Points concernant spécifiquement les spécialités

L’offre en Monde anglophone, qualifiée de trop « dispersée », est en fait liée aux compétences de nos

(nombreux) enseignants. Les étudiants, guidés dans leur choix par des enseignants-référents-conseillers, pourront

construire leur parcours-type et/ou personnalisés, et ils choisiront leurs séminaires et un parcours plus ou moins

fortement disciplinaire en fonction de leur projet (recherche, préparation à un concours). S’ils souhaitent obtenir

un diplôme bac + 5 pour se présenter sur le marché du travail, ils se construiront un parcours-type très ouvert qui

leur permettra d’avoir un bon niveau de culture générale (parcours généraliste).

La fusion des options A et B de certaines spécialités ne pourrait que diminuer la possibilité offerte à

l’étudiant de se construire son parcours idéal. Cette fusion signifierait aussi se priver de compétences certaines.

4

Précisons à nouveau à ce propos que les effectifs vont nécessairement augmenter dans le contexte du

regroupement des équipes jusque là séparées (voir supra).

Quant à la fusion de spécialités, mesure encore plus radicale, elle serait certainement très mal perçue par

nos étudiants. Prenons tout d’abord le cas de la Littérature française et de la Littérature comparée : la première

relève de la 9ème section CNU et la seconde de la 10ème, avec des approches et des méthodes naturellement assez

différentes. Or les recherches en master peuvent mener à des recherches doctorales, où l’on demandera des

prérequis relevant soit de la 9ème section, soit de la 10ème. D’autre part, les étudiants littéraires sont habitués à

cette bipartition dès la licence. Ce serait les frustrer que de fusionner deux disciplines distinctes. Cela étant, dans le

cadre de ce qui a été indiqué plus haut sur la construction des parcours, rien n’interdit la construction de parcours

mixtes, mais avec une dominante.

La spécialité Littérature française met un peu plus l’accent sur les disciplines et études classiques, en

relation avec les exigences des concours, alors que la spécialité Littérature comparée, tout en gardant cette

préoccupation, met davantage l’accent sur les thématiques régionales ou spécifiques. Il ne nous semble pas justifié

de faire le reproche d’une dimension régionale pas assez marquée : la liste des cours et des descriptifs est

éloquente (voir aussi plus loin la question des thématiques).

Toujours est-il qu’il ne nous paraît fondé de fusionner les deux spécialités, ne serait-ce que pour des

raisons épistémologiques.

Notons aussi que l’équipe de Littérature française comprend 4 PR ou HDR, et que celle de Littérature

comparée comprend non pas un mais deux PR, contrairement à ce qui a été indiqué dans le rapport Aeres : il existe

en effet un support PR qui doit être pourvu. Par ailleurs, nous avons l’intention de renforcer cette équipe,

fortement porteuse d’une dynamique nouvelle. En bref, nous regretterions fort d’avoir à regrouper les deux

spécialités littéraires en question, et les étudiants seraient sans doute les premiers à s’en étonner : c’est ce qui

ressort nettement des débats et réunions que nous avons eus avec eux.

Il en est de même pour le Monde anglophone et le Monde germanophone, et de manière encore plus

nette. En effet, malgré les origines germaniques communes des deux langues concernées (et qui ne saurait

masquer une dérive entre les deux langues sur le plan typologique !), il est clair que les anglicistes choisissent

majoritairement l’espagnol comme LV2 : qu’on le regrette ou non c’est un fait. Dans ces conditions, une fusion,

même partielle, n’est pas envisageable. En revanche, dans le cadre indiqué plus haut, il va de soi que tout étudiant

peut se construire un parcours diversifié, d’autant plus que des cours de linguistique sont offerts dans ce sens.

Rappelons aussi que dans l’optique d’une formation solide en langue étrangère (littérature, culture,

linguistique), la majorité, sinon la totalité des séminaires, ont lieu dans la langue étrangère en question : toute

fusion serait à cet égard fort mal venue, puisqu’elle signifierait que les séminaires auraient lieu en français, ce qui

ne serait certes pas une contribution à l’amélioration du niveau de nos étudiants dans les langues étrangères,

surtout quand on sait que cela reste le « mal français ».

Pour ce qui concerne les flux, nous notons une montée en puissance des études germaniques, ce dont nous

ne pouvons que nous réjouir. Il nous semble important, et même capital, de soutenir cette filière qui comporte des

éléments motivés, face à une équipe de formation particulièrement performante, et offrant une palette de cours de

qualité, ce qui a été reconnu dans le rapport. Il nous paraît inconcevable, à un moment où il importe de préserver

les Humanités, de mutiler ou de mettre en danger une filière d’une telle qualité. La montée attendue des flux va

d’ailleurs de pair avec des recrutements fort dynamiques et précieux à cet égard.

Bien évidemment, absence de fusion ne signifie absolument pas absence de rapprochement, construction

de parcours diversifiés, mutualisations, etc.

En bref, l’offre de formation composée d’U.E. permet aux anglicistes d’avoir accès aux cours d’allemand

et/ou d’espagnol, et inversement. Il en est de même pour les enseignements de littérature française et de littérature

5

comparée, qui relèvent de sections différentes du CNU. Il n’y a dès lors aucune raison de fusionner telles ou telles

formations.

Les thématiques

Il ne nous semble pas fondé de nous reprocher de ne pas développer de thématiques originales. Il suffit de

parcourir la liste des séminaires. Citons à titre d’exemples : les études coloniales et post-coloniales, l’insularité, la

féminité et les études genrées et les voix féminines, la littérature de voyage à orientation régionale (océan Indien),

les mythes littéraires malgaches, l’oraliture, les littératures francophones de la zone, malgaches, réunionnaises,

sud-africaines, le plurilinguisme dans l’océan Indien et en Afrique du sud, l’esclavage et la diaspora noire,

littératures arabes dans l’océan Indien, etc. Cette liste non exhaustive parle d’elle-même.

Comme nous l’avons indiqué plus haut, notre dimension régionale est en fait très fortement marquée. Nos

thèmes de recherche, très nombreux et transversaux, ont été énumérés dans notre document et se lisent dans les

intitulés et les descriptifs des séminaires.

Les échanges

Le reproche de « dispersion », notamment pour ce qui est de l’Irlande dans le Monde anglophone, ne

nous semble pas fondé : depuis plus de 15 ans, les échanges ERASMUS avec les universités irlandaises ont permis

à de nombreux étudiants d’effectuer des recherches. Les étudiants réunionnais sont très intéressés par l’Irlande et

ce champ de recherche doit au contraire être développé. Plus généralement, nous avons de nombreux échanges

avec l’Afrique du Sud, l’Australie, la Grand-Bretagne, l’Irlande, les Etats-Unis et le Canada. Notre carte de

formation est en osmose totale avec la nature de ces échanges.

Conclusion

Il sera bien évidemment tenu compte des remarques éclairantes du rapport de l’Aeres, notamment sur la

question de l’évaluation des enseignements.

Concernant les parcours offerts aux étudiants, nous espérons avoir clarifié les points essentiels, en

montrant la grande liberté qui est offerte dans les possibilités de construction, avec l’aide d’enseignants référents.

Nous espérons également avoir convaincu de la richesse et de la spécificité de nos thématiques, liées à

notre position géographique et culturelle spécifique, ainsi qu’à nos nombreux partenariats.

En résumé, nous avons essayé de construire un projet dynamique, en regroupant au maximum les équipes

et en exploitant de manière optimale les compétences de chacune et de chacun.

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Réponse à l’évaluation de l’AERES concernant le Master : Domaine : LETTRES, SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES Mention : ANTHROPOLOGIE ET SOCIOLOGIE DES SOCIETES DE L’OCEAN

INDIEN N° demande : S3100022084 Université : UNIVERSITE DE LA REUNION

Réponses à la rubrique « Points faibles » :

• « Confusion dans le dossier entre la mention et la spécialité qui se recouvrent. »

La mention est certes spécifique, mais sa collaboration avec le Master Lettres et Langues est systématique : les

enseignements sont ouverts aux étudiants des autres options et nos étudiants ont la possibilité de suivre les

enseignements des autres parcours.

• « Moyens insuffisants » Recrutement en cours…

• « Flux insuffisants » Une montée en puissance est en cours. • « Travail de recherche demandé en M1, pas à la

hauteur des exigences du M2R. » Le travail demandé consiste dans la production d’un mémoire qui constitue

l’épreuve de passage pour le M2, conformément au modèle général du Master.

Réponse aux recommandations : • Les terrains

La formation a pour spécificité l’exploitation de la situation géographique et de l’histoire culturelle de l’île de la

Réunion. L’étude du terrain, local et régional, est privilégiée : - Réunion,

- Maurice, - Madagascar, - Comores, - Inde du sud,

- Vietnam.

• Les thèmes

Les thèmes d’enseignement et de recherche, sur ces terrains, sont :

- La religion populaire (colloque international organisé en mai 2009) ; - La diffusion religieuse : Missionnaires

chrétiens à Madagascar (XVIIe et XIXe siècle) ; Missionnaires bouddhistes en Asie du sud-est.

- L’expansion européenne :

au XVIIe siècle : le mercantilisme et les sociétés des Indes ; au XIXe siècle : les colonisations. - Les sociétés

créoles et les processus de créolisation.

• Les méthodes L’initiation à l’enquête ethnographique se fait à la faveur de la richesse culturelle de l’île

(hindouisme, christianisme populaire, mouvements évangéliques, culture chinoise et musulmane, cultes

traditionnels…). La formation théorique poursuit la formation de L3 : théories de la parenté, histoire et génétique

des populations (thèses en cours).

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Réponse à l’évaluation de l’AERES concernant le Master : Domaine : LETTRES, SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES Mention : OCEAN INDIEN : GEOGRAPHIE ET HISTOIRE N° demande : S3100022095 Université : UNIVERSITE DE LA REUNION Nous avons pris connaissance des avis et recommandations de l’AERES. Nous allons ainsi insister sur le « niveau d’entrée » et porter attention particulière à l’accompagnement des étudiants. Nous revenons ici sur plusieurs points du rapport. 1. Nous partageons ce souhait d’ouverture vers les géographes et historiens de l’aire anglophone. C’est l’une des priorités l’Equipe d’accueil (EA 12 CRESOI/CREGUR) qui présente cette mention. Ainsi, concernant les partenariats avec le sous-continent indien, il nous faut consolider les coopérations avec les universités indiennes. À titre d’exemple, nous sommes associés (avec la Chaire Unesco) au projet « Bonjour India » de janvier 2010 à Pondichéry où se retrouvent étudiants et enseignants-chercheurs. Le partenariat avec l’Université Laval-Québec est réalisé avec la Chaire de Recherche du Canada en Histoire comparée de la mémoire sous la direction du Professeur BOGUMIL JEWSIEWICKI (Programme de recherches, présidence de jury de thèse, participation au colloque du CRESOI). 2. Comme le suggèrent les recommandations nous modifions l’intitulé des parcours de la spécialité Histoire avec :

1. Histoire et Politique 2. Histoire et Patrimoines

Les débouchés : en plus des projets académiques vers le doctorat, les parcours ouvrent vers des carrières dans les administrations municipales, régionales (Conseil régional, Conseil général), internationales (Commission océan Indien., A.U.F.), cabinet conseil, le journalisme (presse, R.F.O.). Il peut être associé au projet d’I.R.A ( Institut régional des administrations ). à La Réunion prévu par les Etats généraux de l’outre-mer. 3. Nous réfléchissons également à la possibilité de coupler le mini-mémoire de M1 avec un stage d’observation qui pourrait ouvrir vers une opportunité de travail appliqué et jeter les bases d’une passerelle vers des masters professionnels. 4. Afin d’éviter le découragement ou la dispersion en S4, nous envisageons d’ouvrir l’utilisation de la salle des doctorants aux M2. Cela leur permettra, non seulement d’échanger et de s’entraider, mais également de rencontrer les doctorants, ce qui représente une forme de stimulation non négligeable. 5. S’agissant enfin de la nouvelle spécialité 4 (« Métiers de la culture »), nous optons pour un report de sa présentation lors du prochain quadriennal, préférant focaliser notre attention sur l’amélioration des trois spécialités « Géographie », « Histoire » « Tourisme, patrimoine, territoires » qui fonctionnent déjà bien et qui pourraient être encore affinées en tenant compte des recommandations de l’AERES.

Yvan Combeau – Jean-Michel Jauze Co-directeurs du Master OIGH

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Réponse à l’évaluation de l’AERES concernant le Master : Domaine : LETTRES, SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LANGAGES, CULTURES ET COMMUNICATION Mention : LANGAGES, CULTURES ET COMMUNICATIONS (DES ESPACES CREOLES ET FRANCOPHONES DE L’OCEAN INDIEN ET DE LA CARAÏBE) N° demande : S3100022088 Université : UNIVERSITE DE LA REUNION Le rapport du comité d’experts concernant l’habilitation de la mention du master « Langues, Cultures et Communication (des espaces créoles et francophones de l’océan Indien et de la Caraïbe) (LCC) (demande n° S3100022088) portée par l’Unité de recherche « Langues, Textes et Communication dans les espaces créolophones et francophones » (LCF/UMR 8143 CNRS Université de La Réunion), a été examiné par les membres du laboratoire LCF. Après débat, l’équipe réunie le 20 août 2009 tient à apporter des éléments concernant les remarques des évaluateurs sur les points suivants :

A) l’exploitation jugée insuffisante des spécificités locales, B) le suivi des étudiants et l’évaluation des enseignements, C) la définition du parcours professionnel D « Ingénierie des langues » D) la définition du parcours recherche E « Sciences de l’information et de la

communication » A) l’exploitation insuffisante des spécificités locales L’unité de recherches (LCF-UMR 8143-CNRS) qui supporte la mention de Master LCC a été fondée il y a trente ans à l’Université de La Réunion pour étudier le créole de La Réunion et des îles environnantes. Depuis cette date, les principaux travaux de recherche produits ont porté à la fois sur la genèse et la description des variétés linguistiques de ces régions, mais aussi sur les contacts entre créole et français en termes de diglossie, de continuum et d’interlecte. L’équipe s’est ensuite progressivement diversifiée : en plus de l’élargissement des domaines linguistiques à Madagascar et aux régions africaines voisines, elle a développé des recherches de nouveaux champs en études littéraires et en sciences de l’information et de la communication autour d’ une problématique générale envisageant les phénomènes de contacts de langues, de cultures et de communication qui caractérisent les sociétés créoles et francophones. Dans la maquette soumise à l’évaluation, l’offre d’enseignement de la mention de master inclura en plus des apports spécifiques en « langues et cultures régionales » (LCR) en mobilisant les recherches développées par un professeur et un maitre de conférences (73 section CNU) qui rejoignent le laboratoire LCF. Les contenus de tous les cours, indiquant très précisément les apports théoriques méthodologiques et les enseignements mobilisant les particularités locales sont consignés dans les fiches descriptives annexées à la demande d’habilitation. Ces enseignements appliqués au terrain créole et francophone sont directement issus des travaux développés par les enseignants-chercheurs du laboratoire. Ces dispositions sont communes aux six parcours de la mention (4 parcours « recherche » et 2 parcours « professionnels ») qui mutualisent plus de la moitié des cours, donnant une grande cohérence à l’offre de formation. Enfin l’essentiel des séminaires organisés dans le laboratoire et des mémoires soutenus concernent une problématique définie par l’intitulé même de l’UMR et portant sur le terrain créole .

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Au final, les étudiants qui intègrent la mention LCC trouvent donc l’occasion d’entamer et de poursuivre des recherches en sciences humaines qui sont résolument inscrites dans un terrain créole et francophone réunionnais, mauricien, seychellois B) Suivi des étudiants et évaluation des enseignements L’équipe pédagogique en charge de la mention de master est basée au LCF-UMR 8143 qui est implanté dans la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Chaque enseignant-chercheur y dispose d’un bureau et est disponible pour les étudiants inscrits dans les différents parcours de la mention. L’équipe prévoit de mettre en place un dispositif de permanences pendant lesquelles les enseignants-chercheurs pourront venir en aide aux étudiants présentant des difficultés dans leurs études et procéder avec eux à une analyse régulière de leur progression et de leurs résultats. L’évaluation des connaissances est organisée selon le régime du contrôle continu (épreuves écrites et orales, rendus de notes, rapports etc …). Les modalités d’évaluation sont clairement exposées dans des fiches distribuées aux étudiants en début de cours et également disponibles sur le site du laboratoire (http://lcf-cnrs.univ-reunion.fr). Les étudiants peuvent donc évaluer leurs performances tout au long de l’année universitaire et solliciter les enseignants en cas de problèmes. L’équipe pédagogique prévoit de mener une enquête annuelle auprès des étudiants sortant de la mention LCC à partir de 2010. Contactés par voie postale et par courriel, les étudiants seront invités à donner des informations sur leur situation en matière d’insertion professionnelle et/ou de leur poursuite d’études. Les résultats seront publiés sur le site du laboratoire (http://lcf-cnrs.univ-reunion.fr). L’équipe pédagogique prévoit de mettre en œuvre une évaluation des différentes Unités d’Enseignements figurant dans l’offre de formation de la mention LCC. Cette évaluation sera effectuée de manière anonyme par les étudiants. Le pilotage, le devenir de la formation, les conditions d’évaluation des connaissances pourront alors être réexaminés par l’équipe pédagogique en fonction de ces retours. C) Définition du parcours professionnel D « Ingénierie des langues » L’ancrage régional est central dans ce parcours, que l’on pourrait d’ailleurs appeler « ingénierie des langues et plurilinguisme ». Toutes les U.E., que cela soit traduit ou non dans leurs intitulés, s’appuient au moins partiellement sur des données issues des travaux sur les terrains de la Zone Océan Indien. Mais elles ne s’y limitent pas et proposent chaque fois une approche comparative de manière à former des étudiants d’une part capables d’analyse fine de leurs propres situations, mais aussi potentiellement mobiles et adaptables. Les domaines de recherche des intervenants, qui, tous, travaillent dans le domaine de l'interculturel et du plurilinguisme et de leurs didactiques, témoignent de l’homogénéité de l’équipe ; leurs participation / responsabilités actées dans des programmes de recherche internationaux de renommée (Commission Européenne, ANR, AUF …) inscrivent leurs activités scientifiques toujours à la croisée de terrains plurilingues-pluriculturels mais variés. Les projets et divers partenariats nationaux et internationaux fourniront aux étudiants des terrains d'étude, mais aussi des occasions de participer à des actions de recherche institutionnalisées.

Les besoins dans ce domaine sont attestés par le contexte proprement réunionnais certes, mais également par les nombreuses demandes formulées par des interlocuteurs « décideurs » lors de nos missions dans les pays de la zone. Cette mention de master se conforme également aux dernières recommandations de la commission Marois-Filâtre au sujet de la mastérisation de la formation des enseignants qui stipulent explicitement de mettre l’accent sur « une approche ‘intrinsèquement universitaire’ de la réforme, un lien entre la recherche et l'enseignement », pour « articuler ces masters autour d'un 'cœur de master' donnant aux étudiants un haut niveau scientifique dans un champ disciplinaire et en appui sur des centres de recherche reconnus ». L’ex-filière « professeurs des écoles » à La Réunion gagnerait ainsi à s’appuyer sur ce parcours. Car c’est bien le parti pris pédagogique de ce

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parcours professionnalisant : une formation professionnelle par la recherche, tout en mettant l’accent sur des stages de pratique à visée réflexive. La présence de plusieurs enseignants-chercheurs de l’IUFM dans ce parcours garantit par ailleurs cette visée professionnelle, ainsi que la progression pédagogique pensée pour ce parcours, qui commence par asseoir des connaissances propices à l’analyse de la mise en pratique ultérieure.

Les débouchés professionnels envisagés sont nombreux et ne se limitent pas à l’enseignement, puisque les compétences développées au fil de ce parcours concernent également l’ingéniérie éducative et linguistique, la formation de formateurs, la conception de matériel didactique, la coopération linguistique, et, plus largement, l’expertise. Pour plus de détails on peut se reporter à la page 22 du document initial de la demande d’habilitation, et à la page 23 pour ce qui concerne les modalités de passage de M1 en M2.

D) Définition du parcours recherche E « Sciences de l’information et de la communication » L’objectif du parcours recherche en Sciences de l’information et de la communication (parcours E) » est double. Il s’agit :

• de former les étudiants à la connaissances des sociétés insulaires de l’océan indien dans le domaine des communications médiatisées et du développement de nouvelles mobilités

• d’initier les étudiants à la recherche en vue d’exercer des fonctions de conseils et de conduites d’études, aux métiers de chercheur, par débouchés direct après le master ou par accès aux études doctorales en sciences de l’information et de la communication.

La spécialité Information communication, dans ses deux parcours E et F « recherche » et « professionnel » est la seule formation de ce type et de ce niveau à La Réunion. Le parcours « recherche » présente ainsi une offre de cours qui couvre un large spectre des problématiques du champ de l’information et de la communication. Tous les enseignements dispensés dans ce parcours sont adossés aux programmes de recherche du LCF. Les enseignements sont assurés par les enseignants chercheurs du LCF, eux mêmes fortement impliqués au sein des trois pôles (linguistique, littérature et communication) qui structurent le laboratoire. Le parcours professionnel « Métiers du journalisme et de la communication » (Parcours F » s’appuie pour partie sur ces enseignements. Les deux parcours E et F mutualisent plus de la moitié des enseignements. La cohérence scientifique du parcours résulte d’une intégration forte des enseignements, issus des recherches conduites au sein du LCF, principalement celles relevant de sciences de l’information et de la communication. Ces recherches développent essentiellement la problématique de l’espace public régional, analysent les communications médiatisées (production, discours, réception) dans le contexte local et observation des mobilités émergentes d’une société locale de flux Du point de vue pédagogique, l’équipe en charge de ce parcours assure une présence individualisée et permanente auprès des étudiants tout au long de leur cursus tant pour ce qui concerne les enseignements théoriques et méthodologiques. Les enseignants-chercheurs impliqués assurent le suivi pédagogique des étudiants au cours de l’élaboration du mémoire de recherche. Les étudiants participent aux activités scientifiques du laboratoire organisées dans le cadre de séminaires, colloques et conférences. Michel WATIN Directeur du laboratoire