Actualités pharmaceutiques

• n° 534 • mars 2014 •62

QCMrevue

© 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2014.01.014

1. Quelles sont les complications pouvant survenir au cours de l’insuffisance veineuse ?

A Phlébite

B Varices

C Œdèmes

D Ulcères

E Télangiectasies

2. Quels critères comprend la classification de l’insuffisance veineuse appelée CEAP ?

A Caractéristique

B Étiologique

C Anatomique

D Podologique

3. Quels sont les facteurs de risque de l’insuffisance veineuse ?

A Tabac

B Froid

C Sexe masculin

D Activité physique intense

E Grossesse

4. À quelle classe correspond une pression de 15 à 20 mmHg ?

A Classe I

B Classe II

C Classe III

D Classe IV

5. Quelle classe de contention sera conseillée à une femme enceinte ?

A Classe I

B Classe II

C Classe III

D Classe IV

6. Parmi les veinotoniques suivants, lesquels doivent être évités avec les antivitamines K ?

A Esbériven® (mélilot)

B Gingkor fort® (gingko)

C Difrarel® (myrtille)

D Veinamitol® (troxérutine)

E Cyclo 3 fort® (petit houx)

7. Quelles huiles essentielles peuvent être conseillées en cas de jambes lourdes ?

A Cupressus sempervirens L. (cyprès)

B Rosmarinus officinalis L. (romarin 1,8 cinéole)

C Helichrysum italicum G. Don var. serotinum

(hélichryse italienne)

D Corylus avenalla (noisetier)

E Cinnamomum zeylanicum (cannelle)

8. Quelles souches homéopathiques sont indiquées dans le traitement de fond de l’insuffisance veineuse ?

A Sabadilla officinarum B Arnica montana

C Apis mellifica

D Pulsatilla

E Nux vomica

9. En cas d’insuffisance veineuse, quels sports doivent être privilégiés ?

A Équitation

B Natation

C Tennis

D Vélo

E Gymnastique

10. Quelles sont les règles d’entretien des bas de contention ?

A Lavage tous les soirs

B Lavage à l’eau chaude (60 °C)

C Lavage avec un détergent

D Séchage à plat

E Repassage à la vapeur

11. Concernant les compléments alimentaires utilisés chez le sportif, la(les)quelle(s) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A Les acides aminés non ramifiés semblent jouer

un rôle dans la préparation à l’effort

B Le fructose des boissons énergétiques

a une action lente qui le destine plutôt aux rations

d’attente, d’échauffement

C Physiologiquement, les réserves en ATP

sont inépuisables

D Les besoins en créatine sont couverts

exclusivement par l’alimentation

E Un défaut en glutamine semble être la cause

du syndrome de surentraînement qui affecte les

athlètes

12. Concernant le conseil officinal post-effort, la(les)quelle(s) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A Une hydratation suffisante doit être conseillée,

notamment en cas de transpiration excessive

B En cas de consommation de boisson enrichie

en électrolytes, il convient de ne pas dépasser

une concentration de 500 mg/L afin d’éviter tout

accident d’hémoconcentration

C L’huile essentielle de gaulthérie peut être

conseillée, en application externe, pour ses propriétés

anti-inflammatoire, vasodilatatrice, chauffante

et révulsive

Ce QCM vous permet de vérifier les connaissances acquises à la lecture du numéro d’Actualités pharmaceutiques.

Évaluez-vous !

Sébastien FAUREMaître de conférences

des Universités

Adresse e-mail : sebastien.faure@univ-angers.fr

(S.Faure).

Faculté de pharmacie, Université d’Angers,

16 bd Daviers, 49045 Angers, France

Actualités pharmaceutiques

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revue

QCM

D La souche homéopathique China peut être

proposée en complément d’une hydratation suffisante

E Un massage à l’huile camphrée peut être

suggéré dans les minutes suivant l’effort

13. Parmi les affirmations suivantes concernant les diverticules, lesquelles sont exactes ?

A Les diverticules se diagnostiquent en réalisant

un lavement baryté

B Les diverticules sont des facteurs favorisant

le développement du cancer du côlon

C Les diverticules siègent essentiellement

sur le sigmoïde

D Un régime riche en fibres est un facteur de risque

de la maladie diverticulaire

14. Lors d’une poussée de diverticulite, quels sont les aliments à éviter ?

A Les épices

B Les fibres alimentaires

C Les fruits à pépins

D L’eau minérale

15. Madame T., 67 ans, est polyarthrosique. Du fait de l’inefficacité du paracétamol, son médecin a prescrit du kétoprofène 100 mg 2 fois/jour pendant 8 jours. Son traitement habituel est le suivant : ramipril 2 mg 1/jour pour une hypertension artérielle bien équilibrée. Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?

A Le médecin aurait dû prescrire un inhibiteur

de la pompe à protons en association au kétoprofène

B La patiente doit surveiller sa diurèse

C La patiente doit s’exposer au soleil pendant

le traitement

D La patiente doit prendre le kétoprofène en dehors

des repas

E L’association kétoprofène + ramipril constitue

une contre-indication absolue

16. Parmi les propositions suivantes concernant la prise en charge homéopathique des diarrhées ou de la constipation, lesquelles sont exactes ?

A La souche Bryonia alba est utilisée pour traiter

les diarrhées

B Lors de diarrhées avec fatigue et douleurs,

la souche China rubra est conseillée

C La souche Arsenicum album traite

les vomissements et les diarrhées des gastro-entérites

D La souche Opium traite la constipation liée

aux voyages

E Chez la femme enceinte souffrant

de constipation, Colocynthis est conseillée

17. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

A L’efficacité clinique de l’huile essentielle

de menthe pour soulager les symptômes du syndrome

du côlon irritable est bien établie

B L’efficacité clinique de l’huile essentielle

de gingembre pour prévenir les nausées

et vomissements est bien établie

C L’efficacité clinique de la salicaire en cas

de diarrhée est bien établie

D En cas de constipation, l’utilisation

des phytomédicaments à base de laxatifs stimulants

doit être évitée

E En cas de constipation chez un patient

polymédiqué, les laxatifs de lest doivent être conseillés

18. Parmi les médicaments suivants, lesquels sont des fibrinolytiques ?

A Urokinase (Actosolv®)

B Clopidogrel (Plavix®)

C Ticagrélor (Brilique®)

D Altéplase (Actilyse®)

E Ténectéplase (Métalyse®)

19. Quel est le risque iatrogénique principal des fibrinolytiques ?

A Atteinte rénale

B Atteinte hépatique

C Risque allergique

D Risque hémorragique

E Atteinte cutanée

20. Parmi les affirmations suivantes concernant le bilan lipidique, lesquelles sont exactes ?

A Le bilan lipidique comporte systématiquement

la recherche du cholestérol total et le dosage

des apolipoprotéines A1 et B

B Il est nécessaire d’être à jeun et de ne pas boire

d’eau minérale 24 heures avant l’examen

C Les valeurs normales d’un bilan lipidique

sont cholestérol total < 2 g/L et triglycérides < 1,5 g/L

D Les pilules contraceptives estroprogestatives

peuvent entraîner des dyslipidémies

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QCMrevue

Réponses commentées au QCM du n° 533

1A, C, D. L’amlodipine peut provoquer des œdèmes des membres inférieurs en début de traitement. Il est interdit de se coucher après la prise d’acide alendronique. Le tramadol peut provoquer des œdèmes des membres inférieurs.

2B, E. La continence urinaire met en jeu le système nerveux autonome mais également le système nerveux volontaire qui agit sur les sphincters externes ayant ainsi un rôle de deuxième verrou. Pendant la phase de continence, le détrusor peut se distendre au fur et à mesure du remplissage de la vessie. Le niveau de remplissage de la vessie est détecté par les tensiorécepteurs. Ainsi, la miction peut être déclenchée quand ce volume atteint un certain seuil (300 mL).

3B, D, E. L’incontinence urinaire désigne la perte involontaire ou accidentelle d’urine pendant la phase de continence. L’incontinence urinaire d’effort est un problème mécanique lié à une faiblesse des muscles du périnée et du sphincter urinaire.

4A, B, C, D. Les facteurs génétiques sont impliqués dans l’énurésie mais pas dans l’incontinence urinaire de l’adulte.

5A, C, D. L’hypertrophie bénigne de la prostate est le plus souvent en cause dans l ’ incontinence urinaire par regorgement. Les pathologies neuro-logiques, telles que la maladie de Parkinson, constituent des facteurs de risques supplémentaires de survenue d’incontinence.

6A, D. Dans l’incontinence urinaire mixte, la prise en charge de l’incontinence urinaire d’effort est prioritaire. D’une manière générale, le traitement de l’incontinence urinaire nécessite une prise en charge globale avec rééducation, traitement médicamenteux et amélio-ration du cadre de vie.

7B, E. La continence est l’une des dernières fonctions acquises par l’enfant. L’énurésie la plus fréquente est l’énurésie primaire nocturne qui touche à 80 % des garçons.

8C, D, E. L’énurésie nécessite une prise en charge globale avec, en premier lieu, une modification des habitudes de l’enfant : suppression des couches, limitation des boissons après 18 heures et obligation d’aller uriner avant le coucher.

9B, C, D. L’incontinence urinaire touche 80 % des personnes âgées en institution et 30 % des plus de 65 ans. Le vieil-lissement neurologique se manifeste par un déséquilibre des systèmes sym-pathique et parasympathique en faveur du parasympathique. Le contrôle de la miction nécessite l’intégrité du système nerveux central et des nerfs péri phériques.

10B, D, E. Xatral® induit une diminution du tonus musculaire avec hypotonie sphinctérienne. Lasilix® peut entraîner un remplissage brutal de la vessie et une polyurie. Enfin, Codoliprane® peut inhiber les contractions de la vessie.

11B, C, E. La posologie de Permixon® est d’une gélule le matin et une gélule le soir au milieu du repas. Pour Tadenan®, elle est d’une gélule matin et soir avant le repas.

12B, C, E. L’Organisation mondiale de la santé et le ministère de la Santé recommandent l’alimentation au sein exclusive durant les six premiers mois, puis l’introduction d’aliments complé-mentaires et la poursuite de l’allaitement jusqu’aux 2 ans de l’enfant, voire plus. En cas d’engorgement, il est conseillé de favoriser l’écoulement du lait par tous les moyens possibles (tétées, tire-lait, massage aréolaire).

13D, E. Les laits appauvris en lactose sont indiqués en cas de diarrhées aiguës,

dans la maladie cœliaque tant que persiste la diarrhée et dans les cas d’intolérance au lactose. Les laits antirégurgitations sont épaissis par de l’amidon de riz ou de maïs, l’épais-sissement ayant lieu dans l’esto mac de l’enfant. Dans les laits pour prématurés et nouveau-nés de faible poids de naissance, les triglycérides à chaîne moyenne représentent 40 % des lipides totaux.

14B. Les gouttes auriculaires ont des propriétés antalgiques et sont réservées aux formes très douloureuses des otites à tympan fermé.

15B, D. L’otite moyenne aiguë (OMA) est principalement d’origine bactérienne. L’antibiothérapie par voie orale est recommandée dans l’OMA purulente de l’enfant de moins de 2 ans.

16A, B, C. L’otite externe peut entraîner une otalgi e violente, provoquer une douleur exacerbée à la mobilisation du pavillon et à la pression du tragus, et engendrer une diminution transitoire de l’audition.

17A. La chlorhexidine n’est pas un agent blanchissant mais un antiseptique.

18B, D. Chez la femme enceinte, la supplémentation en vitamine B9 doit débuter 4 semaines avant la conception et se poursuivre les 8 premières semai-nes de grossesse. Elle est réalisée pour prévenir des anomalies de fermeture du tube neural.

19A, B, C. Les bisphosphonates ne sont pas indiqués dans la polyarthrite rhumatoïde et le psoriasis.

20A, C. Les bisphosphonates doivent être administrés à distance des repas. Il convient également de rester debout ou assis pendant au moins 30 minutes après leur prise.

Déclaration d’intérêts 

L’auteur déclare ne pas avoir

de confl it d’intérêts en relation

avec cet article.