Évangile Lu Ma Me Je Ve Sa Di - ndweb.org · est la relation particulière qu’il entretient avec son Père. Dans ... propre vie ni de ma propre fécondité. Sans le Christ, je

Du lundi 23 au dimanche 29 avril 2018

> Vers le 5e dimanche de Pâques

Évangile Lu Ma Me Je Ve Sa DiÉdito, Manière de..., A la maison, Au coeur du monde

vers Dimanche n°492 www.versdimanche.com page 1/21

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Évangile de Jésus Christ selon saint JeanChapitre 15, versets 1 à 8

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, jesuis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Toutsarment qui est en moi, mais qui ne porte pas defruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte dufruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en portedavantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce àla parole que je vous ai dite. Demeurez en moi,comme moi en vous. De même que le sarment nepeut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeurepas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne



demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous,les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui jedemeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, endehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Siquelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme lesarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarmentssecs, on les ramasse, on les jette au feu, et ilsbrûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes parolesdemeurent en vous, demandez tout ce que vousvoulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait lagloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoupde fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

© AELF



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Lu 23 Comprendre davantage

« Moi, je suis la vraie vigne, mon Père est le vigneron… » Jésusn’a de cesse de trouver des métaphores simples pour aider sesdisciples à comprendre qui il est, quelle est sa mission, quelleest la relation particulière qu’il entretient avec son Père. Dansl’évangile de Jean en particulier, il varie les paraboles : il estla porte, le pain véritable, le bon berger, la vie, le chemin, lavérité, la lumière... Je peux essayer de trouver des imagesplus contemporaines pour le nommer — médecin, énergie du-rable, mon précieux… — et pour lui adresser louanges et de-mandes.

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Ma 24 Fructifier davantage

Dès la deuxième phrase, Jésus nous introduit dans une véritéspirituelle décapante : « Tout sarment qui est en moi, mais quine porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment quiporte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en portedavantage ». Cette image de la vigne et du vigneron nousouvre à au moins deux leçons : un jugement tranché seraposé ; Dieu travaille efficacement à notre croissance. Jedemande la grâce de me tenir dans cette croissance, dans ce« davantage ».

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Me 25 Lire davantage

La figure de l’évangéliste saint Marc que nous fêtons en cejour nous rappelle que le Seigneur a choisi des mots d’hommepour nous faire entrer dans son mystère. Je rends grâce à Dieupour ceux qui de nos jours encore cherchent des mots pourfaire résonner la joie de l’Évangile pour le plus grand nombre.Et moi-même, comment serai-je porteur de cette bonne nou-velle à travers les activités et les rencontres tout au long de lajournée ?

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Je 26 Demeurer davantage

Dès le début de son évangile, Jean a pris soin d’utiliser le motdemeurer : « Le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parminous ». Les deux premiers disciples ont « demeuré» toute unejournée avec l’Agneau de Dieu. Ce verbe décrit une manièred’être, de durer dans la relation avec le Christ. Dans notrepassage, il s’agit aussi de demeurer en lui et de prendreconscience que c’est lui, le premier, qui demeure en nous, enmoi. Je choisis aujourd’hui de trouver un moment et unespace pour demeurer avec lui.

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Ve 27 Vivre davantage

Jésus file jusqu’au bout sa métaphore : « De même que lesarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il nedemeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous nedemeurez pas en moi ». C’est un enseignement basique quel’on oublie régulièrement : je ne suis pas la source de mapropre vie ni de ma propre fécondité. Sans le Christ, je nepeux rien faire de durable. Je demande au Seigneur sa sagesseet son énergie dans les actes et les paroles que j’ai à poser ence moment.

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Sa 28 Demander davantage

Cette leçon exigeante n’est pas là pour nous écraser. Dans lemême temps, Jésus nous redit avec force que l’on peutcompter sur lui. Il nous invite à demeurer en lui et aussi à oserlui demander ce que nous voulons en croyant que cela seréalisera vraiment. Sacrée promesse tout de même. Mais jefais parfois l’expérience amère que ce n’est pas si simple, quecertaines prières semblent rester sans réponse. Je confie auSeigneur mes doutes et mes difficultés à le voir à l’œuvredans ma vie et autour de moi.

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Di 29 La gloire de Dieu, c’est l’homme fécond

Cet évangile nous fait entrer dans un doublemouvement. Mouvement vertical telle une plongée enprofondeur avec le mot demeurer, action de toutrecevoir de lui et d’être avec lui. Mouvementhorizontal dans la dynamique d’être disciple et deporter du fruit en relayant sa bonne nouvelle autourde nous. Cette relation intime avec le Seigneur estdonc éminemment missionnaire et engageante. Cedouble mouvement est signifié par le signe de la croixque nous faisons à chaque célébration. Ce signe nousrappelle que nous sommes sans cesse connectés auPère et que nous sommes reliés les uns aux autres.



Tout cela a du poids (« gloire » en hébreu signifie «avoir du poids »), tout cela fait la joie de Dieu, fait sagloire, alléluia.

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Une manière de prieravec le Ressuscité (5/7)

Regarder son corps, en particulier ses blessures, sescicatrices, les endroits qui sont douloureux ou ceux quifont souci. Ne pas hésiter à les toucher, ou à lesfrictionner avec de l’huile, de l’eau ou du parfum. Puis,dans la prière, tourner son corps vers le Christressuscité d’entre les morts. Voir ses mains blessées,son côté ouvert. Puis, choisir de vivre résolument aveclui.

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A la maison

Si nous habitons une région de vignes, alors obser-vons-les bien. Sinon, prenons sous les yeux une imagefixe ou une vidéo de plants de vigne. Imaginons que leChrist est le pied de vigne bien solide et nous les sar-ments. Quels sarments je porte en moi ? Des bons, desun peu abîmés ou des carrément mauvais ? Écrivonspour nous les sarments qui sont en nous : ceux quiporteront sans doute du fruit et ceux que le Seigneurva sûrement couper. Chaque soir vérifions si nos sar-vers Dimanche n°492 www.versdimanche.com page 14/21


ments ont bougé, se sont modifiés. Que sont-ils deve-nus ? Et pourquoi ? Et, si c’est envisageable, essayonsde terminer la semaine en vivant le sacrement de ré-conciliation. Bon travail dans nos vignes !

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Prier au cœur du mondeavec le pape François

Pour que les penseurs et acteurs de l’économiemondiale trouvent le courage de dire non à uneéconomie de l’exclusion, en ouvrant de nouveauxchemins.

Pour prier à cette intention d’avril 2018 :www.prieraucoeurdumonde.net

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“ Demeurez en

moi. ’’

Jean 15, 5



Tabernacle de la crypte de Saint-Pie X, Lourdes.© J.P. Froidevaux



C’est comme si Jésus avait peur que nous necomprenions pas. Il répète cette injonction« Demeurez en moi… » au moins cinq ou six foisdans ce passage. C’est vraiment une invitationforte à rester avec lui, à vivre comme lui, àvivre de lui. Nous ne sommes pas seuls danscette histoire mais en compagnie d’une pro-messe de taille : lui aussi demeure en nous.

Pas seul mais ensemble. Madeleine Delbrêl di-sait : « Pas seulement travailler pour le Christmais être le Christ ». Aussi fortement et autantvers Dimanche n°492 www.versdimanche.com page 19/21


que cela nous est possible. Avec cetteconfiance et cette espérance que nous demeu-rons en lui comme lui demeure en nous.

C’est notre foi, une force vive qui nous donnejoie et élan. Ne les boudons pas et croyons leSeigneur. Laissons-le alors nous travailler, nousémonder pour que le meilleur coule à flots.

Marie-Bernadette Caro,CVX

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