8

Eveil 474.qxd du 13 Janvier 2017...ANNONCES 2 L’EVEIL DE LA NATION - N 474 DU 13 JANVIER 2017 En référence à l'ordonnance N 100/2016 aux fins de confiscation et de vente, rendue

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • ANNONCES

    L’EVEIL DE LA NATION - N° 474 DU 13 JANVIER 20172

    En référence à l'ordonnance N°100/2016 auxfins de confiscation et de vente, rendue le 03 octo-bre 2016 par Monsieur le Président du Tribunal dePremière Instance de Kara à la requête duCommissaire des Douanes et Droits Indirects, Ilsera procédé le mardi 17 janvier 2017à partir de 09heures, jours et heures suivants, à la Division desOpérations Douanières de la Région de la Kara àKara, à la vente aux enchères publiques de :

    - Trois (03) véhicules ;- Quarante-quatre (44) motos ;- Neuf (9) sacs d'engrais ;- Treize (13) balles de friperie ;- Trois (3) cartons de savon de ménage ;- Un (1) sac de détergent en poudre et- Deux (2) cartons de bonbons.

    en dépassement de délai abandonnés.Ces engins et (autres) seront vendus conformé-

    ment aux dispositions de l'article 294 de la loiN°2014-003 du 28 avril 2014 portant Code desDouanes de la République Togolaise.

    Le paiement se fera au comptant, majoré de 12%avec enlèvement immédiat. Aucune réclamationne sera admise après l'adjudication et l'enlève-ment.

    Pour tous renseignements, adressez-vous àl'Etude de Maître BEWELI Tagba, Commissaire-priseur, à Lomé, (Tél : (00228) 90 78 20 38 / 972833 33.

    Fait à Lomé, le ___________

    Le Commissaire GénéralHenry Kanyesiime GAPERI

    COMMISSARIAT GENERAL

    AVIS DE VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUE PAR AUTORITE DE JUSTICE

  • POLITIQUE

    L’EVEIL DE LA NATION - N° 474 DU 13 JANVIER 2017 3

    La communauté Tem-Cotocoli accusée d'offrir une Présidence à vie à Faure

    Après un premier report, lafête traditionnelle de Tchaoudjose déroulera du 19 au 22Janvier prochain. C'est pendantl'attente de la commémorationde Adossa Gadao que des infor-mations aussi bien compromet-tantes, désobligeantes que dés-honorantes sont distillées ausein de l'opinion et qui concer-nent un supposé soutien decette communauté de guerriersà feu Gnassingbé Eyadema, cequi selon les mêmes informa-tions auraient assuré à feuGénéral Président une longévi-té au pouvoir au point même

    d'en mourir en fonction. Vraiou faux ?

    Aussi malin celui qui pourrarépondre avec exactitudepuisque ceux qu'on accuse d'êt-re les acteurs et auteurs d'unpacte imaginaire signé avec lacommunauté tem lors de la fêtetraditionnelle Gadao à Sokodéun vendredi dans les années 70,à savoir des Chefs Spirituels ettraditionnels au premier rangdesquels le Chef Supérieur desTem de l'époque Ouro- EssoAyévaIssifou ne sont plus de cemonde cela fait plusieursdécennies maintenant.Selon les

    clauses de ce pacte dont per-sonne n'a confirmation, lePrésident Eyadéma devraitrégner sur le Togo aussi long-temps qu'il vivra.

    Plus d'une génération aprèscette affaire qui laisse perplexeet dubitatif tout observateuravisé, la même communautéTem Cotocoli cette fois-ci à tra-vers ces cadres feraient feu detout bois pour faire venir FaureGnassingbé comme invité demarque lors de l'édition deAdossa Gadao 2017 afin de luipasser la potion magique desTem Cotocoli qui aurait permis

    à son prédécesseur de régenterle pouvoir jusqu' sa mort.

    Et si la raison l'emportait surla passion ?

    Ce débat de présidence à viequ'une certaine communautétenterait d'offrir a FaureGnassingbé fait vibrer la toileau point même de rendre lesdébat très passionné mais nousestimons que dans cette affairela raison doit prendre le pas surla passion pour plusieurs évi-dences.

    D'abord de 1970 à nos jours,le monde a tellement et suffi-samment évolué qu'il seraitétonnant voir surprenant detenter d'interposer des faits quiauraient eu lieu en 70 aux actesque les humains peuvent poserde nos jours.

    Deuxième chose, en 1970,le Togo était au cœur du PartiUnique ou le pouvoir étaitpresqu'un pouvoir absolu, tota-litaire, sans partage etc. Lesélections étaient souvent orga-nisées sans challenger en facedu Président candidat.

    Il est important de préciserqu’en 2002 lorsque, par la fautede l’opposition, le parti au pou-voir avait toiletté laConstitution offrant une prési-dence à vie à GnassingbéEyadéma, la communautéTem-Cotokoli était-elle là-bas?

    Aujourd'hui, le Togo aconnu une nette avancée et unenette évolution dans le domai-ne politique même s'il ya deschoses à parfaire.

    Imaginer un tel scénario etl'attribuer à une communautéc'est faire injure à l'intelligen-ce des fils et filles de cettevaillante communauté puisqueTchaoudjo, de par sa diversitépolitique avec en son sein undéputé de l'ANC (opposition)

    ne peut pas offrir un pareilspectacle aux yeux du monde.

    Ensuite, depuis son arrivéeà la tête du pays, les différentesélections organisées sous FaureGnassingbé ont été appréciéespar la communauté internatio-nale, preuve que la démocratiedans notre pays est en marche.

    La maturité du peuple togo-lais transcende les considéra-tions mystique et il est impen-sable de laisser couler dans l'o-pinion des informations denature à jeter du discrédit sur lacapacité des togolais à déciderde qui conduira sa destinée.

    Au demeurant, aucun Chefd'Etat aussi puissant soit il nepeut s'éterniser au pouvoircontre la volonté de son peupleet le peuple seul souverain, auregard des actes que posent lespoliticiens et particulièrementles chefs d'Etat a toujours l'oc-casion de se faire entendre lorsdes élections.

    L'exemple de YahyaJammeh, le PrésidentMarabout qui n'avait pasrecours à une quelconque com-munauté pour s'éterniser aupouvoir, puisque lui-mêmeétant un marabout de renom,donc pouvant compter sur lui-même a été sanctionné par lepeuple Gambien.

    Au regard des différentesapproches évoquées dans notreanalyse, il serait superfétatoirequ'en ce 21ème siècle finissantque des accusations fallacieu-ses comme celle-là soient por-tées contre une communautéque beaucoup connaissent pourson patriotisme, tout en mettantou en balayant du revers de lamain toutes les réalisations deFaureGnassingbé qui lui valentl'estime de son peuple.

    Kpélafia Biva

    Feu Gnassingbé Eyadéma (M) posant avec le Chef Supérieur de Sokodé, Ouro-Esso Ayéva Issifou (G) à Sokodé lors d’une édition de Gadao (Photo archives)

    Partant des saintes écritures qui stipulent que " tout pouvoir vientde Dieu et que toute personne ne se soumettant pas à l'autorité éta-blie rame à contre-courant la volonté de Dieu ", la communautéTem-Cotocoli majoritairement musulmane de confessions religieusen'a jamais passé outre cet enseignement coranique. Raison nécessai-re mais est-ce suffisante pour cette communauté d'imposer son dés-idérata aux togolais dans le choix de leurs dirigeants ?

    Les nombreuses mutationsauxquelles font fasses les partispolitiques togolais ne laissentpas sur le carreau le Comitéd'Action pour le Renouveau qui,après une crise profonde tient àpartir de ce jour un congrès pourdésigner les instances dirigean-tes du parti des déshérités.

    Le putsch des PrésidentsFédéraux du CAR qui a boutéhors du parti Maitre DodjiApevon avait sonné la scission duCAR qui est obligé désormais decompter parmi ses adversaires lesForces Démocratiques pour laRépublique (FDR) qui est com-posé essentiellement des militantsde première heure du CAR. Auplus fort de la crise qui secouait leparti des déshérités, les frondeursjuraient la main au feu que MaitreAgboyibo jusque-là Présidentd'honneur du CAR voulaitreprendre les commandes du partiet comme tel, ces frondeurs n'é-taient pas prêts à laisser mêmeune coquille vide à Me Agboyiboet quelques-uns des disciples quilui sont restés fidèles.

    Pendant que d'autres forma-tions politiques de l'opposition semettent en ordre de bataille pourpouvoir arracher des mains dupouvoir en place le précieux sésa-me des réformes, Me Agboyibo etle CAR semblent de plus en plusesseulé et isolé pour des raisonssimples.

    D'abord, la sève vivifiante duparti ayant décidé de rompre avecle diktat du Président d'honneurqui malgré son " retrait " conti-nuait par tirer les ficelles dansl'ombre pour continuer par régneren maitre absolu, le congrès

    annoncé tamboursbattants n'a puse tenir à bonne date. La mobili-sation des militants des FDR aucours du congrès a semblé révélerque les FDR risquent de damer lepion au CAR en termes de mobi-lisation sauf que c'est lors desjoutes électorales qu'on connait lepoids de chaque formation poli-tique.

    Ensuite, à l'heure de formationdes regroupements en vue de l'al-ternance au Togo, on sent et ima-gine déjà le CAR aux abonnésabsents car en fait, le dernier nédes regroupements étant pilotépar Me Dodji Apévon, chassé duCAR comme un malpropre, ilserait difficile pour le reliquat duCAR, orgueil humain l'exigeantde solliciter une quelconque placeau sein de ce regroupement.Outre cela, le CAP 2015 qui étaità sa création un regroupementélectoral a toujours utilisé desméthodes de conquêtes de pou-

    voir qui sont aux antipodes de l'i-déologie et la philosophie poli-tique du CAR et de Me Agboyiboconséquence, le CAR ne seraitjamais membre de l'ANC.

    Aujourd'hui, le constat estclair que dans la lutte hégémo-nique des partis politique togolaispour la conquête du pouvoir, leparti Unir et son Président bénéfi-cient régulièrement des querelleset des divisions au sein de l'oppo-sition, ce qui n'est pas de nature àassurer une efficacité dans larecherche de l'alternance. Larésultante de cette nombreuseguéguerre qui mette de nos joursdos à dos l'UFC et l'ANC puis leCAR et les FDR.

    Les énergies au sein de l'oppo-sition ne cessent d'être disperséesdans les querelles intestines pen-dant que le pouvoir en placecontinue de se frotter les mains enoccupant peu à peu le terrain.

    La Rédaction

    Congrès du Comité d'Action pour le Renouveau (CAR) :

    Dans la solitude et l'isolement, le CAR joue sa survie

    Me Yawovi Madji Agboyibo

    Fauteuil présidentiel après Eyadéma :

  • L’EVEIL DE LA NATION - N° 474 DU 13 JANVIER 2017

    ACTUALITÉ

    4

    Lorsqu'on revisite le passépolitique de l'opposition togolaisel'on constate malheureusementque les initiatives de regroupe-ment de partis politiques ont ététoujours considérées comme debonnes initiatives mais, effritéespar des guéguerres de leadership.Ira-t-on cette fois-ci vers unevéritable union de l'opposition ?

    Les premiers responsables dece regroupement tentent de justi-fier le bien fondé de cette nouvel-le coalition politique qui est endépit de toutes ses caractéris-tiques la énième du genre. Mêmesi les thématiques dont il estquestion en l'occurrence la réali-sation des réformes, entre autresle mode de scrutin et le découpa-ge électoral et la mise en œuvre

    de la décentralisation semblentpertinentes, il faut relever qu'ausein de l'opposition togolaise il aété plus question de la quête dés-espérée de véritable union.

    Il existe aujourd'hui des acquisnotamment l'Accord PolitiqueGlobal (APG) d'aout 2006 etd'autres idées esquissées par cesmêmes dirigeants politiques quidevraient constituer en principeune garantie à la consolidation dela démocratie, d'un Etat de droitet de la bonne gouvernance.

    Lorsqu'on évoque par exempleles ratées ou les insuffisances dela dernière trouvaille de l'opposi-tion qui est CAP 2015, vétuste dedeux ans, puisque d'autres initia-tives s'actualisent à l'instar de cegroupement qui fait l'actualitépolitique, il faut avoir le courage

    d'affirmer que cette débâcle est enpartie due à une crise de confian-ce et à la lutte permanente pour leleadership, dans laquelle certainsleaders de l'opposition se sontembourbés. ADDI, dans un passérécent a décidé de rompre sonpacte avec l'Alliance Nationalepour le Changement (ANC) avantl'élection présidentielle de 2015.

    Si l'on s'en tient aux propos des

    principaux leaders de ce nouveauregroupement politique sans nomet sans meneur, cette alliancereste ouverte aux autres partis.Mais pourquoi n'ont-ils pas, parexemple dès le début associé lesautres forces de l'opposition quin'en font pas parti ?

    Un parti comme les FDR, estné d'un problème de leadership ausein du CAR. Et aujourd'hui, l'onest tenté de croire que les rappro-chements au sein de l'oppositiondans le contexte politique actuelse font par affinité et par méfian-ce. Cette opposition sera doncdans une certaine mesure obligéed'évoluer en plusieurs blocs.Même dans son inconscience,tout parti politique aspire dans salutte un jour à l'exercice du pou-voir.

    Les thèmes soulevés par legroupe des six partis de l'opposi-tion, notamment les réformes etla décentralisation restent perti-

    nentes et ce qui reste à faire estd'attendre ces messieurs au tour-nant. L'histoire politique au Togonous enseigne que, depuis lesannées quatre vingt dix, si leCOD 1, le COD2 et dans unpassé récent le Collectif Sauvonsle Togo, l'Arc-en-ciel, et CAP2015 pour ne citer que ces coali-tion n'ont pas réussi à atteindreleurs objectifs c'est en parti dû àla recherche d'intérêt partisan etde leadership, au détriment del'intérêt général.

    A dix-huit mois des électionslocales, il faut pour ces partispolitiques chercher les stratégiespour déblayer le terrain, même sion parle d'union innovante, avecla possibilité à chaque parti deretourner de temps en temps dansson état major et de faire aussi letravail qu'il s'est assigné lui-même par rapport à ses convic-tions personnelles.

    FM

    Les leaders des six partis politiques autour d’une même table

    Regroupement de six partis politiques togolais pour réclamer les réformes et la décentralisation :

    Vers une véritable union de l'opposition?

    Le vivre ensemble est l'une des valeursauxquelles devrait s'imprégner tout individuvivant dans une société. Mais, force est deconstater que les sociétés de nos jours sontcaractérisées par une absence de cohésionsociale et de conscience collective, la nonacceptation de l'autre. Quelles conduites faut-il tenir pour accéder à un développementdurable et qui prend véritablement en compteles préoccupations de tous les acteurssociaux?

    De nos jours, des conflits sociaux cristalli-sent la vie quotidienne des populations au Togonotamment les problèmes fonciers, les affron-tements entre autochtones et peuls transhu-mants. La notion du vivre ensemble s'appré-hende à plusieurs niveau et a des conséquencessur le développement social. C'est à travers laculture du pardon de la tolérance, de l'accepta-

    tion d'autrui malgré les divergences que lacohésion sociale est possible.

    Au Togo le combat pour la réconciliationreste encore un défi que doit relever le gouver-nement bien évidemment à travers des sensibi-lisations pour que les citoyens s'imprègnent decette notion et l'appliquer afin qu'ils puissents'unir davantage et participer au développe-ment du pays. L'avènement de la CommissionVérité Justice Réconciliation (CVJR) a étésalutaire dans la culture du pardon et du vivreensemble.

    Seule la tolérance peut permettre de recons-truire les liens de solidarité car en étant toléranton accepte des confrontations de points de vue,des façons d'être et d'agir mais, dans le respectdes principes démocratiques.

    Le vivre ensemble implique l'acceptation del'autre, sans préjugés ou mépris.

    Kabirou N.

    Citoyenneté :

    Le vivre ensemble, un facteur de développement

    Ils estiment qu'un travail avait été mené en amont avant la sor-tie au grand jour. Ce sont les premières idées que véhiculent lesleaders de six partis politiques, notamment, les ForcesDémocratiques pour la République (FDR), Togo Autrement, Partides Démocrates, l'Alliance des Démocrates pour leDéveloppement Intégral (ADDI), le Mouvement Citoyen pour laDémocratie (MCD) et le Parti des Togolais qui, jugent à traversune sortie médiatique qu'il est temps selon eux de créer des condi-tions idoines pour faire les réformes et créer la décentralisation.

    La mise en œuvre desrecommandations et du pro-gramme de réparations élabo-rés par la Commission 'Vérité,justice et réconciliation'(CVJR) est assurée par leHaut-commissariat à laréconciliation et au renforce-ment de l'unité (HCRRUN).

    Cet organe entend contri-buer à l'instauration d'un climatsocial et politique apaisé néces-saire à la réconciliation nationa-le au Togo.

    S'agissant des réparations, 2milliards de Fcfa ont été provi-sionnés dans le budget 2017.

    Elles ont plusieurs formes,l'indemnisation, la restaurationde la liberté, la jouissance desdroits de l'homme, de l'identité,de la vie de famille et de lacitoyenneté, le retour sur le lieude résidence, la restitution del'emploi et des biens, la réadap-tation, notamment.

    Le HCRRUN fera tout cequi est en son pouvoir pouraccorder aux victimes des répa-rations justes qui tiennentcompte des torts qui leur ont étécausés, a souligné Awa Nana, laprésidente de l'institution.

    Créée sur proposition du

    président Faure Gnassingbé, laCVJR avait été chargée de fairela lumière sur les évènementsviolents qui avaient secoué leTogo de 1958 à 2005. Un pro-cessus inédit dans la région.

    Source :republicoftogo.com

    Reconstituer le tissu social :

    Début du processus de réparation

    Mgr Nicodème Bénissa-Barrigah, l'ancien président de la CVJR

  • ACTUALITÉ

    L’EVEIL DE LA NATION - N° 474 DU 13 JANVIER 2017 5

    Le conseil des ministres s'estréuni ce mercredi 11 janvier2017 au Palais de la Présidencede la République, sous l'autoritédu Président de la République,Son Excellence, MonsieurFaure Essozimna Gnassingbé.Au cours des travaux, le conseila délibéré et adopté deux (02)projets de loi de ratification, exa-miné un (01) projet de décret etécouté quatre (04) communica-tions.

    Le premier projet de loiautorise la ratification de laconvention révisée sur la recon-naissance des études et des certi-ficats, diplômes, grades et autrestitres de l'enseignement supérieurdans les Etats d'Afrique, adoptéeà Addis-Abeba le 12 décembre2014.

    Cette convention procède dela révision de la convention sur lareconnaissance des études et descertificats diplômes, grades etautres titres de l'enseignementsupérieur, adoptée le 5 décembre1981 à Arusha en Tanzanie,recommandée par l'Organisationdes Nations Unies pour l'éduca-tion, la science et la culture(UNESCO), dans le cadre del'harmonisation du système d'en-seignement supérieur en Afrique.Elle vise à améliorer la gestion del'enseignement supérieur publicet privé, faciliter la promotion etla mobilité académiques auxplans national, régional et inter-national.

    Le deuxième projet de loiautorise la ratification du traitérévisé de la conférence interafri-caine de prévoyance sociale(CIPRES), adopté à Abidjan le 14février 2014. Le traité du 21 sep-tembre 1993 qui a institué laCIPRES, avait pour but d'aiderles Etats concernés à surmonterles difficultés financières de leurcaisse de sécurité et à promouvoirla mise en place d'un système deprotection sociale inclusive.Cependant, des insuffisances sontapparues dans le fonctionnementdes organes de la CIPRES ainsique dans l'application des textesla régissant et ont incité les Etatsà procéder à la révision du traitéen y apportant plusieurs innova-tions.

    Le projet de décret présenté enpremière lecture crée l'agencenationale de la protection civile,sous la forme d'un établissementpublic administratif chargé degérer les situations d'urgence etl'action humanitaire. L'agence estinspirée du modèle standard destructure unique de coordinationadopté par les ministres chargésde la protection civile de laCEDEAO en octobre 2015 àAccra. Elle assure la coordinationdes actions de toutes les structu-res intervenant dans la gestiondes catastrophes et constitue l'in-terlocuteur unique auprès des par-tenaires au développement dansle cadre du renforcement de larésilience des populations.

    Au titre des communica-tions, Madame la ministre ducommerce, de l'industrie, de lapromotion du secteur privé et dutourisme, le ministre de la sécuri-té et de la protection civile, leministre de la planification dudéveloppement et le Directeur decabinet du Premier ministre sontintervenus pour présenter tour àtour :

    1. les résultats définitifsdes élections consulaires et latenue de la première Assembléeconsulaire mandature 2016 -2020 de la Chambre duCommerce et d'Industrie du Togo;

    2. le compte rendu de laréunion du comité technique desministres chargés de la sécuritédes Etats membres de laCEDEAO sur la révision duprotocole portant création de lacarte brune tenue le 2 décembre2016 à Lomé ;

    3. les conclusions de larevue annuelle conjointe de miseen œuvre de la SCAPE en 2015 ;

    4. l'état de d'exécution desprojets gérés par les différentsdépartements ministériels.

    Pour la première communi-cation, le conseil a recommandéque le bilan du mandat du bureausortant de la chambre de commer-ce et d'industrie du Togo soit pré-senté pour : d'une part montrercomment les actions menées ontcontribué à renforcer le secteurprivé dans notre pays et d'autrepart, permettre au bureau élu d'entirer les enseignements pour sonaction future.

    Pour la deuxième communi-cation, l'objectif de la réunion desministres chargés de la sécuritédes Etats membres de laCEDEAO était d'amender et d'a-dopter le projet de protocole révi-sé sur l'opérationnalisation de lacarte brune d'assuranceCEDEAO.

    La troisième communicationa porté sur les conclusions de larevue annuelle conjointe de miseen œuvre de la SCAPE en 2015.Le bilan de mise œuvre de laSCAPE en 2015 a montré que lecadre macroéconomique estdemeuré globalement stable, avecun léger fléchissement du rythmede la croissance (5,3 % en 2015contre 5,9 % en 2014). L'inflationest maîtrisée avec un taux qui s'é-tablit à 1, 8%, en dessous du seuilcommunautaire (3 %). LePremier Ministre s'est félicité descontributions de tous les groupesd'acteurs au processus de déve-

    Au menu deux projets de loi ratifiés, un projet de décret et 4 communications

    loppement, sans lesquelles lesprogrès accomplis vers l'atteintedes cibles fixées n'auraient puêtre obtenues.

    Les conclusions et recomman-dations de cette revue vont ali-menter l'élaboration du PlanNational de Développement. Lesacteurs du secteur privé et de lasociété civile, ainsi la commu-nauté des partenaires techniqueset financiers ont réaffirmés leurengagement à accompagner legouvernement dans la réalisationde tous les chantiers de dévelop-pement économique, social, cul-turel et environnemental en vued'assurer l'émergence du Togoconformément à la vision duChef de l'Etat.

    La quatrième communica-tion qui est relative à la présenta-tion de l'état d'avancement desprojets gérés par les différentsdépartements ministériels a per-mis de relever, pour certains pro-jets, d'importants retards dans

    leur exécution. Le Président de laRépublique exhorte les ministresà plus de célérité dans l'exécutiondes projets mais aussi à descomptes rendus réguliers sur lamise œuvre des projets afin degarantir l'efficacité et la perfor-mance recherchées.

    Au titre des divers :- le ministre de l'économie

    numérique a rendu compte de lasignature à Dakar au Sénégal duprotocole d'accord sur le FreeRoaming entre les Etats de l'espa-ce CEDEAO. La gratuité seraappliquée dans les pays signataireà partir du 31 mars 2017 ;

    - le ministre chargé de la sécu-rité, membre du comité ad 'hoc desupervision a fait le point sur lespréparatifs des Eperviers pour laCAN. Les joueurs rentrent lejeudi 13 janvier 2017 à Loméaprès la mise au vert qui s'est bienpassée au Sénégal. Ils se verrontremettre le drapeau nationalavant leur départ pour le Gabonle jeudi 12 janvier 2017.

    En vue d'implorer la protec-tion divine sur nos ambassadeurs,des cultes religieux seront organi-sés à partir du vendredi 13 janvier2017.

    Le conseil des ministres féli-cite le comité de mobilisation desfonds et l'encourage à poursuivreses efforts. Le conseil demande àchaque membre du gouverne-ment de contribuer financière-ment à cet élan national de sou-tien aux Eperviers.

    Fait à Lomé le 11 janvier2017

    Le Conseil des ministres

    Le Président Faure Gnassingbé a présidé les travaux du Conseil

    Conseil des ministres du 11 janvier dernier :

    L'UNICEF et le réseau des parlementai-res togolais pour la protection des droits et lebien-être de l'enfant, se sont réunis ce mardià Lomé pour définir conjointement lesactions prioritaires et les principales activitésà planifier tout au long de l'année2017 pourassurer une meilleure protection des droits etle bien-être des enfants au Togo.

    Les deux institutions ont échangé sur lesdifférentes actions pouvant être menées ensynergie et contribuer ainsi à l'atteinte desobjectifs de développement durable (ODD)par le Togo. Il est question donc pourl'UNICEF et l'Assemblée Nationale de com-prendre réciproquement le fonctionnement etl'environnement de travail de chaque institu-tion.

    Il s’agit, pour ces travaux qui réunissent leFond des Nations Unies pour l'Enfance (UNI-CEF) et le réseau des parlementaires pour laprotection de l'enfance, d'un rendez-vous dedonner et du recevoir qui permettra d'identifieret de recueillir auprès des élus du peuple, lesgrandes orientations qui seront ensuite inté-grées au plan de travail du programme decoopération UNICEF-TOGO pour une miseen œuvre d'une évaluation efficace et concer-tée. Ceci pour apporter une pierre importante àl'édifice que ces deux partenaires souhaitentconstruire au profit des enfants du Togo.

    La présidente du réseau, l'honorable

    Akossiwa AMEDJOGBE Olivia a salué cetteinitiative qui vient conforter les efforts duRéseau dans la protection et le bien-être desenfants.

    Le Réseau parlementaire pour la protectiondes droits et le bien-être de l'enfant a pourobjectif de mener un plaidoyer actif avec lepouvoir exécutif afin que les politiques, leslois et les budgets tiennent compte du bien êtredes enfants tout en renforçant la place et lerôle de la société civile sur les questions de lasurvie et du développement de l'enfant.

    Pour le représentant de l'UNICEF au TogoDr. Isselmou Boukhary, le parlement est l'ins-titution par excellence de l'expression de lavolonté du peuple. " Les parlementaires sontbien placés pour faire passer le message selonlequel le bien-être des enfants est la responsa-

    bilité non seulement despersonnes qui travaillentavec les enfants, mais detoute la société. Ils peuventallouer des ressources auxbudgets nationaux, établirdes orientations stratégiquessolides, débattre, façonner etappliquer les lois qui protè-gent les enfants ". A-t-il lais-sé entendre.

    Cette rencontre a étél'occasion pour le DrBoukhary de rappeler le rap-

    port sur la situation desenfants dans le monde, pour l’édition 2016lancé officiellement au Togo il y a quelquessemaines. Ce rapport présente les formidablesrésultats obtenus en faveur des enfants. " Pourexemple, depuis 1990, le nombre de décèsd'enfants avant l'âge de cinq (05) ans a étédivisé par deux (2) et des centaines de millionsd'enfants dans le monde sont sortis de la pau-vreté. Le taux de non-scolarisation des enfantsen âge d'aller à l'école primaire a baissé deplus de 40% entre 1990 et 2014 ".

    Le rapport relève entre autre que si le Togone triple pas ses efforts dans le domaine de lasurvie, et de la santé des enfants de moins decinq ans, il ne pourra pas réaliser ses objectifsde développement durable en matière de santé.

    Kahf Djobo

    L'UNICEF et le réseau des parlementaires en synergie d’actions pour 2017

    Photo de famille

    Protection des enfants :

  • L’EVEIL DE LA NATION - N° 474 DU 13 JANVIER 20176

    ACTUALITÉCAN TOTAL GABON 2017 :

    La grande messe du footballafricain s'ouvre demain same-di en terre gabonaise. Les seizemeilleures équipes du conti-nent, se lancent à la conquêtede l'édition 2017 de la Couped'Afrique des Nations (CAN).Le groupe C, basé à Oyem, oùse logent Eperviers du Togo,Lions de l'Atlas, Léopards de laRépublique Démocratique duCongo (RDC) et enfinEléphants de la Côte d'Ivoireest considéré par certains obs-ervateurs avisés du footballafricain comme le " groupe dela mort ". Le Togo ouvre le baldevant la Côte- d'Ivoire lelundi 16 janvier dans un grou-pe jugé donc relevé, dans underby de l'Afrique de l'Ouest.Que nous renseigne l'histoiredes oppositions entre Epervierset Eléphants? Quelle forma-tion tirera son épingle du jeu àl'issue de ce duel?

    Les Eléphants de la Côted'Ivoire constituent l'équipe laplus attendue dans cette compé-tition qui s'ouvre dans quelquesheures, d'autant plus qu'ils sontles détenteurs du trophée.Lorsqu'on fait un feed-back surses préparatifs d'avant tournoi,l'on comprend qu'ils se donnentaujourd'hui les moyens de leur

    nouvelle ambition qui est dereproduire l'exploit de 2015.Pour ce faire, ils affronterontd'entrée de jeu, la sélection duTogo conduite par l'entraineurle plus expérimenté de la CAN,Claude Le Roy. Quatre opposi-tions existent entre le Togo et laCôte d'Ivoire en phase finale deCoupe d’Afrique.

    La première remonte en 1984à Abidjan où les Eléphants ontcoiffé les Eperviers (3-0)conduit à l'époque par l'entrai-neur allemand Gottlieb Goeller.Les deux formations se retro-uvent seize ans plus tard en2000 d'abord au Ghana et ensui-te en 2002 au Mali dans desmatchs soldés respectivementpar des scores de 1but partout etvierge (0-0).

    L'opposition qui rafraichit lamémoire du public sportif togo-lais est la dernière en date celle

    qui a opposé en Afrique du Sudlors de la CAN 2013 les deuxsélections. La Côte d'Ivoire a eule dernier mot dans une rencon-tre âprement disputée avec à laclé une victoire sur un détailprès (2-1).

    Pour cette CAN, le gouverne-ment togolais a pris les disposi-tions pour permettre au capitai-ne Shéyi Adébayor et à sescoéquipiers de se préparer dansde bonnes conditions pour abor-der de fort belle manière lamesse du football africain.

    Douze jours de travail loin dubruit sur les installations despensionnaires du centre sportifmoderne des Diambars auSénégal, ponctués par des séan-ces de récupération ont permis ànos Eperviers d'être fin prêtspour la compétition dont lacérémonie d'ouverture est pré-vue demain.

    Contrairement à leurs adver-saires qui ont opté pour desmatchs préparatoires qui ontnécessité des dépenses sur leplan de la condition physique dela part des joueurs.

    Les Eperviers doivent à toutprix éviter une défaite face auxEléphants en première sortie,quand on est conscient du faitque le groupe C se présente trèsserré et le moindre faux passerait préjudiciable aux diffé-rentes équipes.

    Les statistiques des confron-tations Togo-Côte d'Ivoire pré-sentent un léger avantage enfaveur des Eléphants. Sur quat-re matchs de CAN, l'on notedeux victoires pour la Côte-d'Ivoire, 0 pour le Togo, et 2matchs nuls

    FM

    Togo - Côte d'Ivoire, un derby de l'Afrique de l'Ouest très attendu

    Les Eperviers du Togo Les Eléphants de la Côte d’Ivoire

    La journée d'hier a étél'une des plus chargées pourla sélection des Eperviers enroute pour la Coupe d'Afriquedes Nations Gabon 2017. Ilfaut noter que la délégationtogolaise a d'abord foulé le soltogolais à bord d'un vol spé-cial, en provenance duSénégal où elle a participé àun stage dans le cadre des pré-paratifs de la compétition.Après un détour à leur hôtel,ils ont rallié la primature etont reçu solennellement desmains du Premier MinistreKomi Klassou Sélom le dra-peau national, et ainsi le sou-tien de tout le peuple togolaisà travers ce geste symbolique.

    Le programme a été bienficelé et la boucle était boucléehier par la remise des couleursnationales symbole du pays aucapitaine Shéyi et ses coéqui-

    piers qui participent à leur neu-vième CAN.

    A quelques heures du coupd'envoi, la fièvre monte au seinde toutes les sélections et legeste du gouvernement togo-lais à l'endroit de son équipeconstitue un soutien psycholo-gique de taille aux rapaces

    togolais.Retenons que lors du

    conseil des ministres du merc-redi 11 janvier dernier, il a étédemandé à chaque membre dugouvernement une contributionfinancière pour soutenir lesEperviers.

    FM

    Derniers réglages des préparatifs de la CAN :Les Eperviers reçoivent le drapeau

    national des mains du PM

    1ere Journée : 14 Janvier -Groupe A17h00 Gabon -Guinée

    Bissau à Libreville20h00 Burkina Faso-

    Cameroun à Libreville15 janvier Groupe B17h00 Algérie Zimbabwe, à

    Franceville20h00 Tunisie-Sénégal à

    Franceville16 Janvier Groupe C17h Côte d'Ivoire-Togo

    Oyem20h00 RD Congo- Maroc 17 janvier Groupe D17h00 Ghana-Ouganda Port-

    Gentil20h00 Mali-Egypte 2ème journée : 18 janvier-

    Groupe A17h00 Gabon-Burkina Faso

    à Libreville20h00 Cameroun-Guinée

    Bissau à Libreville19 janvier Groupe B17h00 Algérie-Tunisie à

    Franceville20h00 Sénégal-Zimbabwe

    Franceville20 janvier Groupe C17h00 Côte d'Ivoire-RD

    Congo à OyemMaroc-Togo à Oyem21 janvier Groupe D17h00 Ghana-Mali à Port

    Gentil20h00 Egypte-Ouganda Port

    Gentil3ème journée : 22 janvier-

    Groupe A20h00 Cameroun Gabon à

    Libreville20h00 Guinée-Bissau-

    Burkina-Faso à Franceville23 janvier Groupe B20h00 Sénégal-Algérie à

    Franceville20h00 Zimbabwe-Tunisie à

    Libreville24 janvier Groupe C20h00 Maroc-Côte d'Ivoire à

    Oyem20h00 Togo-RD Congo à

    Port-Gentil25 janvier -Groupe D20h00 Egypte Ghana-Port

    Gentil20h00 Ouganda-Mali à

    OyemQuarts de finaleA/ 28 janvier à 17h00 1er

    Groupe A- 2ème Groupe BB/ 28 Janvier à 20h00 1er

    Groupe B- 2ème Groupe AC/29 Janvier à 17h00 1er

    Groupe C- 2ème Groupe DD/ 29 janvier à 20h00 1er

    Groupe D-2eme Groupe CDemi-finales1er février à 20h vainqueur

    groupe A vs vainqueur groupeD2 février à 20 h00 vainqueur

    groupe B vs Vainqueur grou-pe CMatch pour la troisième

    place le 4 févrierFinale : le 5 février

    Calendrier Complet de la CAN TOTAL GABON 2017

    Les Eperviers duTogo ont reçu le drapeau national des mains du PM Klassou

    Pour vos annonces,publicités, reportages

    et communiquéscontactez le

    22 46 57 87/ 90 03 17 74

  • INTERATIONAL

    L’EVEIL DE LA NATION - N° 474 DU 13 JANVIER 2017 7

    Donald Trump a tenu cemercredi 11 janvier sa pre-mière conférence de pressedepuis le mois de juillet der-nier. Devant au moins 250journalistes réunis dans lehall de la Trump Tower àNew York, le président élu adélivré une courte déclara-tion avant de répondre auxquestions pendant un peuplus d'une heure dans uneambiance souvent tendue.

    Piratage du parti démo-crate : " Je pense que c'é-tait la Russie "

    Pour la première fois,Donald Trump a explicite-ment reconnu lors de cetteconférence de presse le rôlede la Russie dans le piratagedes messages de responsa-bles du parti démocrate. Unpropos qu'il a cependantrelativisé en accusant égale-ment la Chine de se livrer àdes activités de piratagecontre les Etats-Unis. " Ence qui concerne le piratageinformatique, je pense quec'était la Russie, mais on estaussi piraté par d'autrespays, par d'autres gens, et jevoudrais rappeler que quandon a perdu 22 millions denoms et adresses de fonc-

    tionnaires il n'y a pas long-temps, on n'en n'a pas faittoute une affaire, et pourtantc'était énorme ! C'était sansdoute la Chine. Il y a beau-coup de piratage et on vafaire une chose : nous avonsavec nous les plus grand cer-veaux informatiques dumonde et ce que nous allonsfaire, c'est les réunir et cons-truire une défense ", a-t-ilassuré.

    Dossier russe " inventé"

    Le sujet a été au cœur decette conférence de presse.Mais Donald Trump l'affir-me : le mémo révélé parCNN faisant état d'élémentscompromettants que Moscoudétiendrait contre lui, etpublié ensuite dans son inté-gralité par le site Buzzfeed,est une chose " inventée "par ses adversaires. Le prési-dent élu a accusé les agencesaméricaines de renseigne-ment d'avoir laissé fuiter ce "faux " dossier. " Je pense quec'est scandaleux, scanda-leux, que les agences de ren-seignements aient permis (lapublication) d'une informa-tion, qui s'est révélée êtreerronée et fausse ", a-t-il

    déclaré." J'ai vu ces informations,

    je les ai lues, tout est faux,c'est du bidon, rien de tout çan'est arrivé. Ça a été montépar des gens qui sont contrenous, comme vous le savezpuisque vous en avez parlé,comme beaucoup d'autres.Un groupe d'opposants s'estréuni, des malades, et ils ontrassemblé ces conneries. Çan'aurait jamais dû être diffu-sé et je trouve que c'est unehonte ", a-t-il lancé.

    " Je serai le plus grandcréateur d'emplois queDieu ait jamais créé "

    Alors que le taux de chô-mage aux Etats-Unis était endécembre à son plus bas

    niveau depuis neuf ans, avec4,7% de demandeurs d'em-ploi, Donald Trump a promisd'être un grand créateurd'emplois. Dans le cadre deson offensive anti-délocali-sation pour relancer l'activitéaméricaine, il a prévenu queles entreprises américainesqui délocaliseraient leursemplois paieraient une lour-de taxe frontalière. Dans soncollimateur, l'industrie phar-maceutique américaine,accusée d'être un " désastre "en vendant aux Etats-Unisdes médicaments fabriqués àl'étranger.

    A l'inverse, DonaldTrump s'est félicité des déci-sions de Ford et FiatChrysler d'investir aux Etats-Unis plutôt qu'au Mexique,et a appelé le groupe GeneralMotors à suivre leur exem-ple. " Beaucoup de groupesautomobiles vont s'installer "aux Etats-Unis, a-t-il affir-mé, promettant de " grandesnouvelles dans les deux pro-chaines semaines de groupesqui vont construire dans leMidwest ".

    " Mes deux fils vontdiriger la société (…) Ils nem'en parleront pas "

    Le président élu a assuréavoir cédé le contrôle de sesentreprises à ses deux filsEric et Donald Jr pendant ladurée de son mandat. " Ils ladirigeront de façon très pro-fessionnelle. Ils ne m'en par-leront pas ", a-t-il promis. Ila également affirmé que safille Ivanka allait aussi cou-per ses liens avec l'empireéconomique pour se concen-trer sur son installation fami-liale à Washington.

    Tout cela permettrait d'é-viter les conflits d'intérêtsavec sa fonction présiden-tielle, a-t-il promis, entourépar des piles de dossiers etfaisant intervenir une de sesavocats pour détailler les

    mesures prises.Aucun contrat avec l'é-

    tranger ne sera signé durantle temps de la présidence, a-t-il assuré. D'ailleurs, le pré-sident élu tient à le préciser :" Au cours du week-end, onm'a proposé un contrat àdeux milliards de dollars àDubaï avec un type génial.Mais j'ai refusé car je neveux pas tirer avantage dequoique ce soit... "

    Mais le directeur dubureau d'éthique gouverne-mentale juge les mesuresprises par Trump insuffisan-tes. Tous les présidentsdepuis une loi de 1978 ontplacé leurs actifs dans des "blind trusts ", ce que DonaldTrump refuse toujours defaire.

    Mur à la frontière mexicai-ne : " Mexico remboursera "

    La construction d'un murà la frontière avec leMexique est l'une des pro-messes phares de la campa-gne de Donald Trump. Lescontribuables américainsfinanceront le budget deconstruction, mais il seraremboursé par Mexico, aassuré le président élu quipromet de lancer des négo-ciations avec le Mexique dèsle début de son mandat.

    " Je pourrais attendre unan et demi, le temps quenous ayons fini les négocia-tions avec Mexico - négocia-tions qui vont d'ailleurs com-mencer dès le début du man-dat - mais je ne veux pasfaire ça ! Je ne veux pasattendre un an, un an et demipour construire, et je vaisdonc débuter la constructiondu mur, a-t-il assuré.

    Le Mexique nous rem-boursera, d'une façon oud'un autre. Cela prendra laforme d'une taxe ou d'unpaiement, peu importe : ilnous remboursera, il nousremboursera pour le coût dece mur. Et d'ailleurs, je tiensà dire que le Mexique s'esttrès bien comporté. Jerespecte le gouvernementmexicain. Je ne le rends pasresponsable de ce qui s'estpassé ! Je ne les blâme pasd'avoir profité des Etats-Unis ! J'aurais aimé quenotre pays ait eu des politi-ciens aussi malins ! Ce queje dis, c'est que nous n'au-rions pas dû laisser cela arri-ver. Et cela n'arrivera plus ! "

    Source : rfi.fr

    USA : Les temps forts de la conférence de presse de Donald Trump

    Les forces françaises del'opération Barkhane ontarrêté, dans le nord du Mali,le présumé cerveau de l'orga-nisation de l'attaque deGrand-Bassam en Côted'Ivoire. Vingt-deux person-nes, dont deux terroristes,avaient été tuées et 33 autresblessées dans cette stationbalnéaire, le 13 mars 2016.

    Le présumé cerveau de ladernière attaque contre la sta-tion balnéaire de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire a étéarrêté dans le nord du Malipar des militaires français del'opération Barkhane.

    Une source proche du dos-sier explique que très récem-ment, l'individu avait été loca-lisé au sud de Gao, vers lalocalité de Gossi. En fait, sesva-et-vient étaient surveillés.

    Séjour algérienAvant d'arriver à Gossi, il

    avait effectué un séjour enAlgérie. Les services secrets

    maliens suivaient ses traces.Ils ont alors alerté l'arméefrançaise dans le nord du Maliqui a envoyé des éléments surplace pour " cueillir l'individu".

    Le suspect s'appelle, d'a-près nos informations, MimiOuld Baba Ould Cheikh. Il esttoujours, ce jeudi 12 janvier,aux mains de l'armée françai-se dans le nord du Mali.

    Selon les dernières infor-

    mations, il aurait reconnuavoir supervisé l'attaque,organisé le transport des exé-cutants, le transport des armesdu Mali vers la Côte d'Ivoireet la mise en route des véhicu-les des présumés jihadistes.

    Certaines sources s'interro-gent au Mali : le suspect arrê-té n'est-il pas également lié autrafic de drogue dans le sep-tentrion malien ?

    Source : rfi.fr

    Attaque du Grand-Bassam en côte d’Ivoire :Le cerveau présumé dans les mains des

    forces françaises de l'opération Barkhane

    Donald Trump face à la presse, à New York, le 11 janvier 2017

    Un soldat ivoirien à Grand-Bassam, le 13 mars 2016, jour de l'attaque