Examen Economie 1ère Bac

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  • 8/9/2019 Examen Economie 1re Bac

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    INSTITUT LOGOS 1re

    Anne BAC SEG Economie gnrale et statistiques

    1

    M. AMRANI ABDELLATIF

    Exercice 1

    La production dunbien X est assure en combinant deux facteurs, le capital (K) et le

    travail (T). La production ralise laidede diverses combinaisons (K , T) est donne

    dans le tableau suivant :

    Capital (K) 3,5 2 1 3,5 1,5 1

    Travail (T) 1 2 4 0,5 1,5 3

    Production (Q) 100 100 100 65 65 65

    Lquationde cot est donne par la relation : CT = PT.T + PK.K avec PT= PK= 3

    UM.

    Consigne n 1 : Dterminer la combinaison optimale du producteur lorsquelobjectifde ce dernier est de raliser une production de Q = 65.

    Consigne n 2 : Dterminer graphiquement la production et la combinaison

    optimale de facteurs lorsque le budget disponible du producteur est de 12 UM.

    Exercice 2

    Le paradoxe du Sahara

    Selon les statistiques officielles, le PIB par tte du Sahara est parmi les plus levs duMaroc. En effet, le poids conomique de la rgion sud dpasse largement son poids

    dmographique. Bien que nous ne disposions pas de la ventilation pour chacune des

    3 provinces de la zone, cet indicateur se traduit par un PIB par habitant en 2007

    suprieur la moyenne nationale. Ainsi, avec seulement 3 ,5% du PIB national, le PIB

    par tte culmine 24.000 dirhams par habitant, soit juste en 3me position aprs la

    rgion du grand Casablanca et la rgion Rabat Sal Zemmour Zar. Comment

    expliquer cette contradiction ? Primo : le territoire ne compte quunpeu plus de 900

    000 habitants pour un territoire qui reprsente plus de 50% de la superficie du

    Maroc. Secundo : avec 8 milliards de dirhams de transfert en termes de salaires par

    an, le Sahara est un territoire largement sous perfusion et profite dune manne de

    transfert sans commune mesure avec le reste du pays. Rsultat : les rgions du sud du

    royaume sont dans le peloton de tte du dveloppement humain avec un Indice de

    dveloppement humain de 0,73.

    Source : Economie/Entreprises, janvier 2011 (texte adapt)

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    Anne BAC SEG Economie gnrale et statistiques

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    M. AMRANI ABDELLATIF

    Travail faire :

    1. Dgager du document ci-dessus un indicateur qui reprsente la part de chaque

    citoyen dans la production nationale. Est-il un indicateur fiable ? Justifier votre

    rponse.

    2. Comment peut-on expliquer la valeur leve du PIB par habitant du Sahara

    marocain ?

    3. Que pouvez-vous dire sur la formation des revenus au Sahara ? Exploiter le

    document et vos connaissances.

    Exercice 3

    A partir des documents prsents ci-dessous, mobiliser vos connaissances et

    capacits en conomie gnrale pour rpondre aux questions suivantes.

    1. Dfinir et illustrer lexpressionsouligne dans le document 1.

    2. Comment expliquez-vous la valeur leve du PIB par tte du Sahara ?

    3.A partir du document 2, calculez le PIB (prix du march) des trois annes.

    4. valuer (en utilisant le taux de croissance) et commenter lvolutiondu PIB.

    5. Relever du document 3 les dterminants de la rpartition primaire des revenus.

    6. En partant du document 3 :

    a) Comment peut-on justifier les ingalits de revenus ?

    b) Comment peut-on rectifier ces ingalits ?

    7. Commenter lvolutionde la rmunration nominale entre 2008 et 2010 travers

    lindicedes salaires moyens du secteur priv et le SMIG.

    8. Quelle diffrence fates-vous entre le SMIG nominal et le SMIG rel ? Justifier

    votre rponse partir du document 4.

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    M. AMRANI ABDELLATIF

    Dossier documentaire

    Document 1

    Le paradoxe du Sahara

    Selon les statistiques officielles, le PIB par ttedu Sahara est parmi les plus levs duMaroc. En effet, le poids conomique de la rgion sud dpasse largement son poids

    dmographique. Bien que nous ne disposions pas de la ventilation pour chacune des

    3 provinces de la zone, cet indicateur se traduit par un PIB par habitant en 2007

    suprieur la moyenne nationale. Ainsi, avec seulement 3 ,5% du PIB national, le PIB

    par tte culmine 24.000 dirhams par habitant, soit juste en 3 meposition aprs la

    rgion du grand Casablanca et la rgion Rabat Sal Zemmour Zar. Comment

    expliquer cette contradiction ? Primo : le territoire ne compte quunpeu plus de 900

    000 habitants pour un territoire qui reprsente plus de 50% de la superficie du

    Maroc. Secundo : avec 8 milliards de dirhams de transfert en termes de salaires par

    an, le Sahara est un territoire largement sous perfusion et profite dune manne de

    transfert sans commune mesure avec le reste du pays. Rsultat : les rgions du sud du

    royaume sont dans le peloton de tte du dveloppement humain avec un Indice de

    dveloppement humain de 0,73.

    Source : Economie/Entreprises, janvier 2011

    Document 2 : La formation du PIB

    (En millions de DH)

    2 008 2 009 2 010*

    ctivits primaires 90 690 107 050 105 805

    ctivits secondaires 187 866 186 742 204 075

    ctivits tertiaires (1) 341 076 359 365 378 113

    Impts sur les produits nets de subventions 69 211 79 292 76 309

    (1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.

    (*) Chiffres provisoires.

    Source : www.hcp.ma

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    M. AMRANI ABDELLATIF

    Document 3

    Les ingalits de revenus

    La rpartition des revenus primaires rsulte du jeu du march et des rapports de

    forces au sein de la socit(pouvoirs des syndicats en particulier). Le degrdingalits peut facilementtre mesur travers le calcul dindicateurs de

    concentration (Indice de Gini).

    Les ingalits de revenus constituent la base des mcanismes dincitations qui

    contribuent la recherche de lefficacitconomique. Celui qui sengageplus dans le

    travail, qui est plus efficace, qui innove davantage, qui prend des risques doit, a

    priori, tre rcompens par un revenu plus lev. Les carts de revenus rcompensent

    en principe laptitude tre efficace dans la production, la contribution la valeur

    ajoute globale .

    A contrario, la redistribution des revenus se justifie elle aussi au nom de la solidarit,

    du vivre ensemble. Les individus nontpas des capacits productives gales. Pendant

    lducationdes dterminismes diffrents sexercentsur les individus et les empchent

    datteindre les mmes niveaux de productivit dans le travail. La redistribution doit

    compenser les handicaps et les ingalits.

    Source : Maxi fiches de Sciences conomiques, Bertrand Blancheton,

    dition Dunod, 2009

    Document 4

    Cots du travail

    Lindicedes salaires moyens du secteur priv, calcul sur la base des donnes de la

    CNSS, a marqu une hausse de 2,9% en termes nominaux, au lieu de 4,9% et 5,2% en

    2009 et 2008 respectivement, annes caractrises par deux revalorisations du

    SMIG. En termes rels, toutefois, la dclration ressort moins marque, en raison du

    maintien de linflation un niveau bas durant les deux dernires annes, la hausse delindice stant tablie 2% aprs 3,8% en 2009 et 1,5% en 2008. Par ailleurs, le

    SMIG est rest stable en 2010, slevant 10,64Dh/heure, avec toutefois une lgre

    baisse en termes rels, soit 9,81Dh/heure. Pour sa part, le cot unitaire du travail

    (CUT) a accus une baisse de 1,2% en 2010 aprs une progression de 4,2% en 2009.

    Source : BANK AL-MAGHRIB Rapport exercice 2010

    Exercice 4

    A partir des documents prsents ci-dessous, mobiliser vos connaissances et

    capacits en Economie gnrale pour rpondre aux questions suivantes.

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    1. Dfinir et illustrer lexpressionsouligne dans le document 4.

    2. Daprsle document 4, comment expliquez-vous la croissance conomique en

    2010 ?

    3.A partir du document 2, calculer le PIB (prix du march) des trois annes.

    4. valuer et commenter lvolutiondu PIB (prix du march).

    5. Relever du document 1 les facteurs qui dterminent la formation des revenus.

    6. En partant du document 1 :

    c) Comment peut-on expliquer les ingalits de revenus ?

    d) Comment peut-on corriger ces ingalits ?

    7. En partant du document 3, commenter lvolutionde la productivit apparente du

    travail et de la rmunration relle entre 2008 et 2010.

    8. Discutez la contribution des activits la croissance conomique en 2010.

    Dossier documentaire

    Document 1

    Les ingalits de revenus

    La rpartition des revenus primaires rsulte du jeu du march et des rapports de

    forces au sein de la socit(pouvoirs des syndicats en particulier). Le degr

    dingalits peut facilementtre mesur travers le calcul dindicateurs deconcentration (Indice de Gini).

    Les ingalits de revenus constituent la base des mcanismes dincitations qui

    contribuent la recherche de lefficacitconomique. Celui qui sengageplus dans le

    travail, qui est plus efficace, qui innove davantage, qui prend des risques doit, a

    priori, tre rcompens par un revenu plus lev. Les carts de revenus rcompensent

    en principe laptitude tre efficace dans la production, la contribution la valeur

    ajoute globale .

    A contrario, la redistribution des revenus se justifie elle aussi au nom de la solidarit,

    du vivre ensemble. Les individus nontpas des capacits productives gales. Pendant

    lducationdes dterminismes diffrents sexercentsur les individus et les empchent

    datteindre les mmes niveaux de productivit dans le travail. La redistribution doit

    compenser les handicaps et les ingalits.

    Source : Maxi fiches de Sciences conomiques, Bertrand Blancheton,

    dition Dunod, 2009

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    Document 2 : La formation du PIB

    (En millions de DH)

    2 008 2 009 2 010*

    ctivits primaires 90 690 107 050 105 805

    ctivits secondaires 187 866 186 742 204 075

    ctivits tertiaires (1) 341 076

    359 365

    378 113

    Impts sur les produits nets de subventions 69 211 79 292 76 309

    (1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.

    (*) Chiffres provisoires. Source : www.hcp.ma

    Document 3

    Cots et productivit du travail

    Lindicede la productivit apparente du travail, mesur par le rapport entre le PIB non

    agricole et la population active occupe en milieu urbain, a marqu une progression de

    3,1% dune anne lautre et de 5,8% par rapport la moyenne des cinq dernires

    annes, sinscrivant ainsi dans la tendance haussire entame en 2002. Cette

    amlioration est attribuable la progression de la valeur ajoute non agricole un

    rythme de 4,5%, nettement suprieur celui de 1,4% marqu par la population active

    occupe.

    Lindicedes salaires moyens du secteur priv, calcul sur la base des donnes de la CNSS,

    a marqu une hausse de 2,9% en termes nominaux, au lieu de 4,9% et 5,2% en 2009 et

    2008 respectivement, annes caractrises par deux revalorisations du SMIG. En termes

    rels, toutefois, la dclration ressort moins marque, en raison du maintien de

    linflation un niveau bas durant les deux dernires annes, la hausse de

    lindicestanttablie 2% aprs 3,8% en 2009 et 1,5% en 2008. Par ailleurs, le SMIG est

    rest stable en 2010, slevant 10,64Dh/heure, avec toutefois une lgre baisse en

    termes rels, soit 9,81Dh/heure. Pour sa part, le cot unitaire du travail (CUT) a accus

    une baisse de 1,2% en 2010 aprs une progression de 4,2% en 2009.

    Source : BANK AL-MAGHRIB Rapport exercice 2010

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    Document 4

    La production nationale

    La croissance globale sest tablie 3,7% en 2010 aprs 4,8% en 2009. Cette

    volution recouvre un repli des activits primaires et une progression des activitsnon agricoles, qui ont bnfici de la hausse de la demande intrieure et, dans une

    moindre mesure, de la reprise graduelle dans les principaux pays partenaires,

    favorisant le redressement des branches touches par la crise internationale.

    Au niveau du secteur primaire, les activits agricoles ont accus une baisse de 1,6%

    aprs une hausse de 30,4% en 2009, en liaison avec le recul de la production

    cralire prs de 75 millions de quintaux, aprs une campagne exceptionnelle de

    102 millions de quintaux. De mme, la production de la pche a baiss de 9,5% aprs

    la hausse de 12,2% un an auparavant. Quant au secteur secondaire, il a marqu un

    accroissement de 6,5% aprs la baisse de 4,7%, suite la reprise des activits minire

    et nergtique et, dans une moindre mesure, celle des industries de transformation.

    De mme, la valeur ajoute du tertiaire, y compris les services non marchands, a

    marqu une augmentation de 3,3% aprs celle de 3,6% en 2009. Cette volution est

    imputable principalement au dynamisme des activits touristique, du transport et des

    postes et tlcommunication, qui ont progress respectivement de 8,1%, de 7,2% et de

    4,4%, le commerce et les activits financires ayant quasiment stagn en 2010.

    Au total, le PIB prix courants, estim 764,3 milliards de dirhams, a progress de

    4,3% au lieu de 6,3% en 2009. La valeur ajoute agricole, chiffre 99,3 milliards de

    dirhams, a accus une baisse de 1,5%, alors que celle des activits non agricoles,

    value prs de 589 milliards de dirhams, sestaccrue de 6,6%.

    Source : BANK AL-MAGHRIB Rapport exercice 2010