EXCLUSIF Volley : les filles sous la douche !

BEZIERSLe journal de

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ziers.fr

Numéro 7 / 15 février 2015

EXCLUSIF Volley : les filles sous la douche !

LES JUGES ENTERRENTLAGESTIONCOUDERC

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Le Journal de BÉZIERS Numéro 7 / 15 février 2015 3

CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES

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AU FOND DU TROU !Lorsqu’une nouvelle municipalitéarrive en place, elle a coutumede critiquer la gestionprécédente.Souvent à raison.Car, après tout,si elle a gagné,c’est bien parce quel’ancienne équipen’avait pas donnésatisfaction.

ependant, on n’est pas obligé de la croiresur parole. On peut soupçonner cette nou-velle municipalité d’en rajouter, de noircirle tableau. Bref, d’en faire trop.Raison de plus pour se féliciter de la pa-rution récente du rapport de la Chambrerégionale des comptes. Cette institution estcomposée de magistrats. Des profession-nels de la gestion municipale. Des juges

indépendants et crédibles. Ils n’ont pas de comptes à régler,seulement des comptes à analyser.

Ce qu’ils écrivent sur la gestion de notre ville se passe presquede commentaires. Gaspillages, laxisme, endettement...Toutes les décisions sont passées au crible. Sans acharnement.Mais sans concession. En soixante pages, les juges enterrent prèsde vingt ans de gestion Couderc. Car, si ce rapport porte sur lesannées 2007-2013, ce sont les conséquences de trois mandatsauxquelles, désormais, nous devons faire face.Il ne su�t pas, hélas, de changer de maire pour changer leschi�res. Mais, du moins, faut-il les connaître pour comprendrel’importance du changement de cap en train d’être mis enœuvre.


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4 Le Journal de BÉZIERS Numéro 7 / 15 février 2015

LA CHAMBRE RÉGIONALE DESLes comptes publics peuvent paraître compliqués.Mais, au fond, ils fonctionnent comme ceux desménages. Ce sont les mêmes problèmes et lesmêmes questions qui se posent.Est-ce que l'on dépense plus que ce que l'on a ?Est-ce qu'on peut gagner plus ? Si j'emprunte, jepeux dépenser plus cette année, mais après ? Est-ce que je peux payer mes factures ?À ces réponses, et à bien d'autres, la Chambrerégionale des comptes a apporté des réponses.Voici les principales.

FEU À VOLONTÉDes charges de personnel« au dessus de la moyenne »La Chambre régionale des comptes l'écrit : « La communede Béziers se situe nettement au-dessus de la moyenne natio-nale » pour le nombre d'agents municipaux.Pourtant, ces charges de personnel auraient dû baisserpuisque de nombreux agents, notamment de la collecte desordures ménagères, ont été mutés à l'Agglo. La Chambrefait le constat : alors que ces mutations auraient dû entraî-ner une baisse de 8,5 % des e�ectifs, il y a eu, en fait, unehausse de 2 %. Au total, sur le dernier mandat, la Ville estpassée à plus de 60 millions d'euros par an de charges depersonnel !

Un absentéisme« important et coûteux »C'est un point sur lequel les juges insistent fortement.Alors que la moyenne nationale de la fonction territorialetourne autour de 8 % d'absentéisme, ce dernier est ledouble à Béziers !

Béziers2011

18,1%Béziers201216,7%

Béziers201316%

Des dépenses incontrôléesqui appauvrissent la villeLe constat des juges est sans appel. L'ancienne municipalitén'a pas su assurer « une totale maîtrise de ses charges de fonc-tionnement ». Traduction : au �l des années, la ville a dépenséde plus en plus alors même qu'elle transférait à l'Agglo cer-taines charges. Conséquence : appauvrie, la ville n'a plus assezd'argent pour investir. Raison pour laquelle elle a eu recours àl'emprunt.Cette absence de capacité d'investissement avec son propreargent est illustrée par une statistique. Elle porte un nom bar-bare : « excédent brut de fonctionnement ». Une ville bien géréepossède un excédent supérieur à 20 %. Celui de Béziers sur cesdernières années se passe de commentaire...

L'INDICE DE BONNE GESTIONEXIGE D'ÊTRE AU DESSUS DE 20%

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DES COMPTES FAITMOUCHE


FEU À VOLONTÉ

Robert Ménard s'engage à appliquerles recommandations des jugesLors de la présentation en conseil municipal du rapportde la Chambre régionale des comptes, Robert Ménarda pris l'engagement de mettre en œuvre toutes lesrecommandations du rapport.Du reste, a-t-il précisé, nombre d'entre elles ont déjà étéréalisées comme le retour du temps de travail à la duréelégale, la baisse des heures supplémentaires ou le respectdu code des marchés publics.

Raymond Couderc n'a pas obéiaux recommandations des jugesLa Chambre régionale des comptes était déjà venue inspecter lescomptes de Béziers en 2006. Dans ce précédent rapport, elle avaitdressé la liste de nombreux dysfonctionnements ou illégalités etdemandé expressément d'y mettre fin.

Résultat :entre 2007et 2014,Raymond Coudercn'a rien fait oupresque, laissantperdurer cessituations illégalesou dangereusessurtout en ce quiconcerne la ges-tion du personnel.

Une dette de plus de 110 millionsconséquence « d'un recoursà l’emprunt important »En 2007, l'ancienne municipalité a emprunté plus de 40 millions d'eu-ros. Les années suivantes ont vu un recours à l’emprunt moins importantmais toujours élevé. Résultat : sur la période étudiée par la Chambre,l'endettement a augmenté.

Une dettestructurellement « toxique »Les juges ont relevé qu'un tiers de l'encours de la dette était « toxique »faisant courir des risques importants à la ville.A noter que, depuis décembre, le risque principal a pris �n suite à la rené-gociation signée par Robert Ménard au nom de la commune.

Des comptes plein « d'anomalies »Le jugement des magistrats est lapidaire : « La �abilité des comptes dela ville est a�ectée par des anomalies » concernant les inventaires, ladette, les litiges...

Des achats sans« mise en concurrence »Pas d'appels d'o�res, pas de marché, pas demise en concurrence, la Chambre régionalerelève avec étonnement que ces achats, horsla loi, correspondent à des « montants signi�-catifs » approchant les 200 000 euros.

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Qui veut paumer desmillions ?

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SEBLI, bienvenue dans le bizarreLa Chambre régionale des comptesne s'est pas contentée d'enquêtersur le budget de la commune dutemps de Raymond Couderc. Ellea également étudié les comptes dela SEBLI. De cette étude, elle a faitun rapport. Impossible de résumerune matière souvent trop technique.Pourtant, dans bien des dossiers, lesjuges ne sont toujours pas revenus dece qu'ils ont découvert...

EBLI ! Derrière ces initiales, une sociétéd'économie mixte chargée du dévelop-pement économique sur Béziers et sonagglomération. Jusqu'en avril dernier,son président était Raymond Courderc.Depuis cette date, le maire de Sérignana pris le relais. En théorie, le fonctionne-ment de la SEBLI est simple. Les collecti-vités, dont Béziers, �nancent la construc-

tion de zones d'activités, notamment en faisant des avances detrésorerie. Une fois les terrains de celles-ci vendus, la SEBLIrembourse. Mais, ça, c'est sur le papier. La réalité est, hélas, dif-férente. Dans bien des cas, notre ville n'a toujours pas revu sonargent. Un exemple ? La Zone d'Activité Commerciale dite del'Hours. Prévue pour être rentable - en�n, on peut l'espérer ! -elle accuse aujourd'hui un dé�cit de 25 millions d'euros !

Autre point qui laisse rêveur lorsque l'on pense aux sommesconsidérables d'argent public qui sont passées par là :

les juges relèvent que les conseils d'administration de la SEBLIne risquaient pas de donner mal à la tête à ses dirigeants :« assemblées générales tardives », absence de « rapports »,« procès-verbaux » d'assemblée étrangement « lacunaires »...Autant d'éléments troublants qui ne sont pas de nature à ras-surer sur les choix qui ont été faits par le passé, ni à donnerl'impression d'une grande transparence.

Tout aussi étrange : les élus qui siégeaient alors au conseil d'ad-ministration ne semblent pas s'être beaucoup interrogés sur lefonctionnement de la SEBLI. Depuis la parution du rapport dela Chambre régionale des comptes, ils ne se sont pas expliquésnon plus sur leur manque de curiosité à l'époque. Pourtant,depuis le changement de municipalité de l'an dernier, certainscommencent à prendre des positions contraires aux choix qu'ilsapprouvaient il y a encore peu.

Bizarre... Vous avez dit bizarre ? Comme SEBLIzarre...

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A NUIT, DANS CERTAINES RUES DE BÉZIERS, depuisdes années, c’était l’heure du “ business ”, de l’ embrouille, dela baston parfois. Les patrouilles de la police nationale, pas as-sez nombreuses, avaient parfois du mal à faire face aux voyouset autres dealers. Avec une police municipale augmentée de20 agents, patrouillant depuis le 1er février jour et nuit, l’affairesera un peu moins dans le sac pour la faune nocturne. D’autantplus qu’une partie des policiers sont maintenant armés. D’autressuivront d’ici l’été prochain. Évidemment, l’utilisation des armesest très réglementée, mais un agent armé n’a pas le même impactsur le délinquant moyen. Disons que ça calme !« Nous découvrons une autre facette de la ville, explique le directeur

de la police municipale, Fabrice Cantele. On a repéré des endroits... intéressants. Avant, lesfauteurs de troubles connaissaient bien les horaires de la police, les regroupements se faisaientau milieu de la nuit. Là, on les dérange, c’est clair. De plus, auparavant, la police municipalen’était pas “impliquée” dans la sécurité. Le recrutement de policiers aguerris change ladonne, j’ en ai aussi injecté dans les brigades de jour. ». Le patron de la PM ajoute que« certaines zones de la ville étaient depuis des années à l’abandon. Les policiers n’y entraientplus. Les gens sont vraiment heureux de nous y voir de nouveau, l’ accueil fait chaud aucœur. » u

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Vous n’êtes plusPromesse tenue ! La police municipale,désormais armée, patrouille 24 heures sur24 à Béziers, 7 jours sur 7.Quand Robert Ménard a pris ses fonctionsde maire, on comptait 37 policiers.Les effectifs monteront bientôt à 60.

24h/24 et 7j/7

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seuls dans la nuit

0 800 614 961C’est le numéro gratuitpour appeler la policemunicipale 24/24 hDepuis sa mise en place,il y a deux mois,la police municipaleenregistre 20 % d'appelsen plus !

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éducationLe BUDGET alloué aux écoles v

6 Le Journal de BÉZIERS Numéro 6 / 1er février 2015

Voilà le genre de façades d'école que l'on trouve à Béziers


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Depuis quelques années, l'état des écoles de Béziersfrise le zéro pointé. Pupitres fatigués, classesdécrépies, cours crevassées, peintures écaillées...Certains bâtiments n'ont quasiment pasété rénovés depuis les années 1970. Alorsl'ambiance "tiers-monde", ça va un moment :la municipalité a décidé de mettre le paquetsur l'équipement et la rénovation. Si, en2015, le budget alloué aux écoles est de515 000 euros, il passera à 522 000 en 2016,avant d'atteindre 753 000 en 2017,puis 932 000 euros par an de 2018 à 2020.Un e�ort indispensable pour que Béziers ne soitplus le bonnet d'âne de la région !

près un état des lieux général établi enmai-juin 2014, où elle a pu constaterun parc scolaire en partie à l'abandon,la nouvelle municipalité envisage deuxpriorités : la sécurité des enfants et lasalubrité des lieux où ils sont scola-risés. Sécurité car on trouve encoredes écoles ouvertes à tous les vents.

De nouveaux portails (certains sont actuellement ferméspar une... cordelette ! ) seront ainsi installés, des cours de ré-cré abîmées refaites à neuf. Salubrité, puisqu'il faudra remplacerquelques sanitaires indignes, ou encore des huisseries délabrées.

UN BON POINT POUR NOS CHÈRES

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oles va augmenter de 80%

Béziers, c'est 43 écoles maternelles et élémentaires.

Explosion démographique


Bézierscomptait5 917 écoliersà la rentrée2010

Début 2015,les e�ectifsmontentà 6 650 !

Outre les travaux d'entretien et de rénovation,le budget des écoles prendra en compte l'acces-sibilité aux handicapés, la chau�erie, le mobilierscolaire, le matériel informatique.

Dès 2015, des écoles feront l'objet d'un soin parti-culier : l'école élémentaire Mairan verra la dernièrepartie de sol refaite (25 000 euros), la menuiserie re-mise à neuf (60 000 euros) sans oublier un bon coup depeinture (40 000 euros). La cour d'école de la maternelledes Oiseaux - revêtement, espace vert et jeux - va, elle,être entièrement restaurée (45 000 euros).

POUR NOS CHÈRES TÊTES BLONDES

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12 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 7 / 15 février 2015

À partir de mars prochain,chaque mois, trois Biterrois seront tirés au sortpour passer une journée avec le maire.

Les Biterrois pourrontpasser une journée avec le maire !

Une journée avec

> Le tirage se fera sur la base des listes électorales par ca-tégorie d’âge : un citoyen entre 18 et 35 ans, un entre 35 et55 ans et un entre 55 et au-delà pourront

ainsi découvrir (pour ceux qui l’ac-ceptent) et mieux comprendre

le rôle et le quotidien de RobertMénard,du petit-déjeuner à la

fin de l’après-midi. L’idée aété lancée par le maire

du XVII ème arrondis-sement de Paris. u

Le rôle et le quotidien de Robert Ménard,du petit-déjeuner à la fin de l’après-midi.

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Le Midi Libre se prend lespattes... dans le tapis rouge

Dans son édition du 5 février dernier, le quotidien local revientsur notre article intitulé « Le noyé était un rouge ».

HISTOIRE

auteur de la colonne s’offusque que l’on qua-lifiât de « rouge » Casimir Péret. Outre le faitque notre titre se voulait simplement un rappelhumoristique d’un film de jadis (« La mariéeétait en noir», 1968), sous Napoléon III, les mi-litants anti-bonapartistes comme Péret– à for-

tiori ceux condamnés, comme lui, pour sédition- pouvaientêtre qualifiés de « rouges » dans le sens global de « républi-

L’cains radicaux ». Cette qualifica-tion chromatique n’ayant rien àvoir avec la publication du ma-nifeste du parti communiste parMarx en 1848 ainsi que le laisseentendre le Midi Libre. En effet,le drapeau rouge était déjà utilisé par les manifestantsde gauche dans les années 1830, et même bien avant,

dès les années 1790... Notons enfinque Péret était membre de la socié-té des Montagnards, référence à l’ex-trême gauche proto-communiste dela Révolution. Des « rouges » donc !Bref : la leçon d’histoire du MidiLibre a été écrite dans la rubrique« La puce à l’oreille ». Est-ce le chiende la rédaction qui en est l’auteur ? u

En 2011, le journalLe Progrès signalaitla découverte, dans le Jura,d’un drapeau rouge datépar les experts de...1790Le rouge était déjà, à cetteépoque, le signe de ralliementdes républicains radicaux.

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Notre photographe a surpris les Angels dans un moment de détente sous la douche...

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Allez allez !RUGBY

Les Biterrois sontencore trop irrégulierscette saison.

AGENDALes prochains matchs :

u 21/02 Béziers-Daxu 01/03 Biarritz-Béziersu 07/03 Béziers-Perpignan16 u Le Journal de BÉZIERS Numéro 7 / 15 février 2015

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ux deux tiers du championnatde PRO D2, nos rugbymen, mal-gré quelques rencontres encou-rageantes, demeurent engluésdans le ventre mou du classe-ment, 9ème sur 16 équipes. Tout

n’est pas perdu, loin de là : l’ASBH n’est eneffet qu’à quelques points de la cinquièmeplace qualificative pour les barrages d’ ac-cession au TOP 14. Il va donc falloirs’accrocher jusqu’à la fin, et faire le plein devictoires à la maison... u

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Les supporters vont déguster LachieMiam !Le demi d’ouverture néo-zélandais Lachie Munro s’est engagé en faveur de l’ASBHpour les deux prochaines saisons. Évoluant actuellement au Lyon Olympique Universitaire,Lachie a déjà pas mal baroudé en Ovalie : avant le Lyon Oympique Universitaire, il a connules Auckland Blues, Northland et l’Union Bordeaux-Bègles.« Lachie est un très bon joueur, il a grandement participé à la remontée du LOU en Top 14la saison dernière, explique Manny Edmonds, entraîneur des arrières : c’est un buteur de très bon niveauainsi qu’un joueur expérimenté. Il nous amènera son expérience du haut niveau qui nous aider à progresserprofessionnellement sur et en dehors du terrain. Je suis très heureux que le club soit dans une position sainepour attirer un joueur de cette qualité »

Lachie MunroNé le 27 novembre 1988

Nationalité : Néo-Zélandais

Poste : demi d’ouverture - arrière

Taille : 1m80 - Poids 88 kg

Il fautcontinuer à y croire

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halles�beziers.comfacebook.com/halles.beziers.officiel

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élève en question, LaurentLemal, jeune chef étoilé àBélesta (Pyrénées-Orien-tales) a écouté religieuse-ment les conseils du chefLefebvre, son coach, lui-

même meilleur ouvrier de France, maisaussi ceux de Petit Pierre, venu en ren-fort. La préparation de la grande finaledu concours à Lyon, où il représente larégion, était en jeu. Pendant une pin-cée de minutes suspendues, on auraitpu croire à un conseil degénéraux visant àétablir une stra-tégie de guerre.

L’Meilleur ouvrier de France

BéziersSHOWQuand les plats sont servis


La télé àVendredi 30 janvier,le restaurant Octopusa mis l’écran plat dans lesgrands. En effet, la chaînede télévision France 5y a tourné un documentairesur le chef Lefebvre etLaurent Lemal, son élèved’un jour, candidat au« meilleur ouvrier de France ».

La cuisine de très haut niveau, sous l’œilgoulu des caméras. Un univers fascinant

où l’art de la table, l’esthétisme vigou-reux, l’appel du palais, se mêlent enun sacerdoce savoureux ! u

oles vPOUR NOS CHÈRES

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commerce

Ils braquentle Terroir caisse


Ils ont misé sur Béziers

Plus belge la vie

Ça éclatedans la bouche

Arrivés du Vietnam au début des années 2000, Ta Quoc Tuanet son épouse Lê �ieu Hoa, après un long séjour parisien,ont misé sur Béziers « pour sa qualité de vie ». Leur com-merce, original, propose une boisson encore peu connuedu grand public français : le « bubble tea », un thé parfoisadditionné de lait où �ottent des perles ! Le but : les aspirerà l’aide d’une paille géante. Certaines se mâchent celles autapioca d’autres explosent dans votre bouche en répandantun liquide acidulé. Le Bubble Tea Co�ee, situé avenue

Clémenceau, est ouvert 6 jours sur 7 sauf le dimanche.

Ex « Chez toi, chez moi », le restaurant « Chez Baptistou »,32 rue Viennet, est l’adresse type qui respire le terroir. Ici,pas de chichi, �omas et Élisabeth vous proposent du« fait maison » à prix modique (10,90 € le midi pour la for-mule plat-dessert). Fidèle à ses racines, �omas a décidé denommer le lieu en hommage à son grand-père décédé l’anpassé. Ex-barman bourlingueur du club Med, le gaillardvous servira aussi ses succulents cocktails dont la fameusecaïpirinha brésilienne ! Un couple motivé et souriant quia misé sur le quartier de la cathédrale.Le restaurant « Chez Baptistou » est ouvert :En hiver :* lundi, mardi et mercredi midi* jeudi, vendredi et samedi, midi et soirEn été :* tous les jours midi et soir, sauf le dimanche.

Installé depuis 2010 à Béziers, Nicolas Taupin a acheté un immeubleplace du Forum deux ans plus tard. Pour y vivre, mais aussi, depuisjanvier 2015, pour y lancer son bar, le « Trois six », du nom d’unredoutable tord-boyau de la Belle Époque, lequel titrait à plus de 90degrés ! Sous l’égide de ce patron passionné, les amoureux de labière belge vont se régaler : de la Triple Karmeliet à la Kwak, en pas-sant par les variantes de Chimay, sans oublier la Delirium tremens ouencore la Cuvée des trolls, vos gosiers pourront se noyer deplaisir dans une vingtaine de cervoises différentes. Unesolide sélection de whiskys complète le tableau pourles jours de pluie, avec de petites merveilles nipponesou les classiques scotchs du genre Scapa, viril sousla langue. À partir de mai, les clientspourront également dégusterdes glaces artisanales dontcertaines mariées à unalcool. Le must danscet endroit dédiéaux jolies pintes : lesWC ! On ne vous dirapas pourquoi, mais ilfaut absolument lesvisiter...

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INTERVIEWLAURENTOBERTONELaurent Obertonea été reçu le28 janvier à Béziers pour présenter sondernier livre « La France Big Brother ».La salle était pleine. L’auteur, malgréson succès en librairie, est malheureu-sement ostracisé par la plupartdes médias. Pas par le JDB !

L’écrivain à succès que télév


> Pour « La France Big Brother », l’immense majorité des grandsmédias vous a boycotté. Un auteur peut-il vivre sans eux ?Laurent OBERTONE : Je l’espère ! C’est ce que semble en tout cas dé-montrer le succès de mon livre. Mais l’emprise des grands médiasreste grande : ils sont les arbitres de l’existence des auteurs. Commeje ne suis pas soumis à la pensée unique, ils ne parlent pas de moi,donc les Français ignorent la sortie de mon livre. C’est justementce que je dénonce dans « La FranceBig Brother » : les médias ne sont nilégitimes, ni viables, ni représentatifs,et ils s’arrogent le droit de décider sitelle opinion a le droit d’exister ounon, fût-elle majoritaire. Ils ne sontpas un contre-pouvoir, ils sont un élé-ment du pouvoir.

> Un peu comme le monstre dufilm Planète Interdite (1956), nousavons - selon vous - nous-mêmes créé le monstre Big Brother.De quelle manière concrètement ?Laurent OBERTONE : Nous sommes à la fois coupables et victimes.Nous subissons la société, tout autant que nous en tirons profit.C’est elle qui crée notre état de domestication, dépendant, obéis-sant, apeuré. Nous sommes demandeurs d’un maître, d’une pro-tection, d’une assistance, nous voulons être surveillés, conseillés,récompensés, nous avons trop peur d’être exclus de notre groupepour sortir de la pensée conforme et dominante. Et nos impôts, nosvotes, notre docilité, sont une tacite reconduction de Big Brother.

> De quand datez-vous historique-ment la prise de pouvoir de BigBrother ?

Laurent OBERTONE : Question périlleuse ! Je pense qu’il s’agitd’une évolution ponctuée, comme disent certains biologistes. Leconcept d’égalité, la société de consommation, le progressisme,mai 68, l’antiracisme…Autant d’ étapes vers un totalitarisme participatif, qui estd’abord déterminé par notre irrémédiable évolution vers un étatdomestique. Tant que les gens bénéficient du confort, dudivertissement et de l’abondance des sociétés occidentales,ils n’entendent pas se révolter. Ils préfèrent leur longue et confor-table agonie à une brutale prise de risque, par définition incer-taine.

« Les médias ne sontni légitimes, ni viables,ni représentatifs, et ilss’arrogent le droit dedécider si telle opiniona le droit d’existerou non, fût-ellemajoritaire. »

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visions, radios et journaux boycottent> Comment analysez-vous le slogan « Je suis Charlie » et sareprise par des millions d’individus dans la foulée de sa création ?L’irrationnel est-il au pouvoir ?Laurent OBERTONE : Bien sûr ! C’est le cas depuis très longtemps. Toutela communication publicitaire et politique est basée sur nos émotions.C’était particulièrement évident et grotesque avec l’affaire CharlieHebdo, affaire qui a montré toute la puissance de Big Brother : à partirde faits éminemment défavorables à son idéologie, il parvient à fairedéfiler des millions de personnes pour soutenir cette même idéologie…

> Pouvez-vous nous dire quelques mots de votre prochain livre ?Laurent OBERTONE : J’ai deux projets, dont le troisième tome de matrilogie sur la France. Je ne peux guère en dévoiler la teneur, mais il estprobable que ça intéresse beaucoup les Français, a fortiori les Biterrois.Et ce sera évidemment toujours chez Ring, selon moi, la meilleure mai-son d’édition française. u

Le livre N°1 sur Amazon !

””Béziers libèrelaparole

La France Big Brother est N°1au classement des « livres d’enquête »,et N°2 catégorie « question de société »sur le site de vente en ligne.

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Le père Toufik, curé du village chrétiende Maaloula (Syrie), était à Béziers débutfévrier pour témoigner du martyr de sacommunauté. Le JDB l’a rencontré.

> Comment expliquez-vous le basculement dans l’horreur ?

Père Toufik : Dans mon village de Maaloula, où je vis de-puis 1999, nous, les chrétiens, avons remarqué un change-ment depuis quelques années, quelque chose de palpable,difficilement définissable dans le comportement des mu-sulmans... Ils ont commencé à avoir de l’argent, beaucoupplus qu’avant. On ne sait pas d’où venait cet argent. Ils ontmodifié leur attitude à notre égard. C’était étrange...

> Quand les islamistes ont prit d’assaut le village, en 2013,comment ont réagi les musulmans modérés ?

Père Toufik : Le leader des musulmans locaux a tenté dedialoguer avec les terroristes, mais ils n’ ont rien voulu en-tendre. Je suis déçu : malheureusement, les bons musul-mans sont incapables de dire à haute voix leur oppositionà cette barbarie. Ils laissent se propager le chaos. De moncôté, en tant que chrétien, j’estime que nous ne pouvonsvivre ensemble que dans l’ordre et la discipline.

> Selon vous, la rébellion islamique en Syrie n’a rien de trèslocal...

Père Toufik : C’est le moins que l’on puisse dire. Ce n’est cer-tainement pas une révolution intérieure. Les terroristes neproposent rien à part leur charia, ils veulent simplementdétruire le régime en place. Ce n’ est pas un choix local, unepuissance manipule de l’extérieur. Il y a un commandeur, dans

Grand TémoinLES ISLAMISTESONT VOULU DÉTRUIREUN VILLAGE SYMBOLE

l’ombre. C’est très complexe. Et puis je ne comprends pas lapolitique de la France. Elle est totalement paradoxale : auMali, vous luttez contre les islamistes, chez nous, vous lesarmez. Les Syriens sont profondément déçus de cette atti-tude. Mais vous commencez à en payer les conséquenceschez vous.

> Depuis que les forces gouvernementales (avril 2014) ontrepris le village, que devient Maaloula ?

Père Toufik : Quand je suis revenu, Maaloula était devenuun village fantôme... Plus de 300 maisons avaient été dé-truites. Depuis, quelques personnes se sont réinstalléesdans les bâtiments habitables. Nous avons dû attendre plu-sieurs jours avant de reprendre le culte. Dans les combats,j’ai notamment perdu trois jeunes de ma paroisse, dontmon sacristain. C’est un conflit purement idéologique, carMaaloula n’a pas d’intérêt stratégique ou militaire. Les isla-mistes ont clairement voulu détruire ce village symbole, oùl’on parle encore l’araméen, la langue du Christ ! Je tiens àremercier la ville de Béziers et ses habitants pour ce qu’ilsfont pour nous. Cette aide nous permet d’espérer... u

Le Père Toufik témoignedu drame de Maaloula,village jumelé avec Béziers

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Sur scène à ZZ

Vendredi 27 févrierSamedi 28 févrierDomaine de Bayssan

T É L É - C I N É - T H É ÂT R E - L E C T U R E S - S O R T I E S

Le Journal de BÉZIERS Numéro 7 / 15 février 2015

UN PROGRAMME POUR CEUXQUI SONT LIBRES DANS LEUR TÊTE

n’engage que nous !

5 mars, 20 heures

Voleur de foule

TÉLÉPORTÉS EN... 1986Théatre

Pantagruel

Cinéma Polygone

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n’engage que nous !

OUS AVIEZ VAGUEMENT DÉJÀ LUde l’ancien français, cette langue ba-roque, juteuse, presque chaotique.Avec ce spectacle signé BenjaminLanzar, vous n’allez pas seulementl’entendre, mais la voir littéralement,la humer, la toucher presque ! Le

parti pris est extravagant : proposer au public dedévorer goulûment l’œuvre de François Rabelaisà grosses lampées, tremper le verbe de la Renais-sance dans un potage farouche et succulent. Cou-chée sur le papier, la prose velue de l’auteur respireà peine. Réveillée par un acteur transcendé, elles’électrise, se lyrise, et couvre le public d’une geléelibertaire inédite. À déguster sans retenue ! u

Cinema le Polygone

u C’est avec ce genre de film qu’on prendun coup de vieux ! L’histoire est a priorisimple et efficace : à la suite d’un phéno-mène inexpliqué, deux quarantenaires seretrouvent projetés dans le passé, précisé-ment en 1986 ! Les deux compères, Patrice(Kad Merad), physique d’agent SNCF, viemonogame et bien rangée, et Éric (FranckDubosc), attrappe-gonzesses sur le déclin,vont en profiter pour tenter de changer lecours de leur vie. Ils retrouvent leur jeu-nesse... et un autre monde, où le walkmanet les K7 à bandes magnétiques sont le necplus ultra, où les blousons américains sontà la mode, un monde sans Internet, où lestéléphones ne sont pas portables. Leur rêveéveillé : essayer de se servir de leur connais-sance du futur pour réussir un gros coup :on les voit par exemple repérer un gamin nommé Zidane ou proposer le scénariodes « Cht’is » à un cinéaste... Le filon de la nostalgie des années 80 vaut désormaisson pesant de pop-corn, puisque déjà en 2012, le film « Camille redouble » narraitl’histoire d’une jeune femme qui le jour de l’an 2000 se retrouve téléportée dans sonadolescence au temps de Jeanne Mas... Dans « Bis », l’humour de Merad et Duboscne casse jamais trois pattes à un canard, mais pour se détendre un peu, pourquoi pas.

PANTAGRUELLALANGUEPLEINEDEVERBES

Théâtre, vendredi 27 février21 heures, samedi 28 février 20 heuresSortie Ouest Domaine de Bayssan

VThéâtre

BISTÉLÉPORTÉS EN...1986Film. Avec Kad Merad, Franck Dubosc.

DESFEU À VOLONTÉ

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860571 LPJ BEZIERS 7 FEVRIER 2015

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Sur scène à ZZ

Programme complet sur www.ville-beziers.fr

Les fillettes en raffolent ! Kendji,dont le talent a explosé lors d’uncélèbre télé-crochet, a en effettout pour réussir sur scène : beaugosse, gentil comme tout, voix

calibrée pour l’apéro, du soleil plein les mots,le sourire en service 24h/24, que demandele peuple ? Alors la vague Kendji - plus de500 000 albums vendus - a déferlé sur laFrance à coup de rythmes gitano-anda-lous assaisonnés à la sauce pop. Ses tubesrentre-dedans vous collent au cerveau avecla tendresse bienveillante d’un chewing-gum.Impossible de s’en défaire, comme le spara-drap de Lazlo Carredas dans Tintin. Débor-

dant d’énergie, le jeunot, né en 1996,connaît un début de carrièrefulgurant, et les �iterrois auront

l’occasion d’en savourerle fumet en mars, puis

cet été aux Arènes !

5 mars, 20 heures


Voleur de fouleDESFEU À VOLONTÉ

��LPJ BEZIERS 7 FEVRIER 2015

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des oppositionsTribunes libres

La �n de l'ambition occitane

Depuis plus de 40 ans, les Maires qui se sontsuccédés a l'Hôtel de ville ont accompagnéou développé une GRANDE AMBITIONOCCITANE POUR BEZIERS."Béziers capitale de la culture occitane", voilàl'objectif initié par Yves Rouquette, soutenupar les municipalités Brousse, Balmigere,Fontes, et Barrau, objectif décuplé sous lamunicipalité Couderc avec la création deFesta d'Oc.Yves Rouquette avait choisi, en créantle CIDO (centre international dedocumentation occitane), d'implanter àBéziers la médiathèque de référence sur laculture occitane. Il avait engagé ce projetavec des moyens modestes, dans une écoledésa�ectée, grâce à des subventions dela Ville, du Département et de la Région.En 1995, avec l'appui de la Région, lamunicipalité Couderc a installé le fondsdocumentaire dans un bâtiment neuf, leCIRDOC, au Champ de Mars. Le CIRDOCest aujourd'hui reconnu nationalement etinternationalement comme le grand centre dedocumentation occitane.À partir de 2001, l'ambition de lamunicipalitéCouderc fut de créer à Béziers un grandfestival occitan, à l'image du festivalInterceltique de Lorient qui attire de dizainesde milliers de personnes. Malgré l'arrêt dusoutien de la Région, Festa d'Oc s'est inscritedurablement dans le calendrier culturel del'Occitanie, avec l'appui des artistes et desassociations.Aujourd'hui, la municipalité Ménard met�n à Festa d'Oc et abandonne cette grandeambition (dont le coût était modeste),laissant Rodez la reprendre avec son festival"Estivada". Quel gâchis pour Béziers !

Raymond COUDERCConseiller Municipal d'opposition de droite

Débat d'orientation budgétaire 2015

L'introduction de mon intervention enconseil municipal : « Monsieur RobertMénard, votre projet de budget 2015,c'est l'art d'accommoder les restes deRaymond Couderc à la sauce de l'austéritégouvernementale et européenne. Je partageen grande partie votre présentation ducontexte national austéritaire qui faitsupporter au bloc communal l'essentiel dela baisse des dotations de l'Etat. Mais je faisremarquer que la Chambre régionale descomptes « Assurer une meilleure qualité del'information �nancière et budgétaire lorsdes débats d'orientation budgétaire » n'estpas respectée. Par exemple, l'exercice 2014est terminé, il aurait été important d'avoiren main un pré-compte administratif.Vous allez faire adopter une délibérationautorisant l'exécution de certaines dépensesd'investissement avant le vote du budget2015 qui aura lieu au mois de mars. Il auraitété de meilleure gestion qu'elle soit priseen décembre 2014. Cela aurait évité deretarder certains travaux ou pour les travauxurgents de les prélever sur les dépensesde fonctionnement où la TVA n'est pasremboursée. L'a�chage de votre « budget derupture » rejette à l'arrière place les missionsdévolues par les lois aux communes : réaliserdes équipements publics, créer et améliorerles services publics. L'exercice de ces missionsest compromis par une volonté a�chée de, jevous cite, « réduire fortement jusqu'en 2018,les dépenses d'investissement » Pendant cetemps mais vous ne le dites pas, les impôts2015 de Béziers vont augmenter de 0,9 % ! »

Aimé COUQUET,Conseiller Municipal PCF-Front de Gauche,

Conseiller Communautaire.

Education prioritaire : encore un e�ort

La réforme de la carte des établissementsscolaires (écoles et collèges) décidée parla Ministre de l'Education Nationale vabéné�cier à Béziers.

Ce sont désormais quatre collèges (Henri IV,Jean Perrin, Paul Riquet et Kra�) sur six,avec les écoles maternelles et primairescorrespondant à leur secteur qui vonts'inscrire dans les réseaux d'éducationprioritaire (REP et REP+). Cela veut diremoins d'élève par classe, plus d'aides�nancières pour les projets, plus d'heuresd'enseignement ou pour les activités...

Bien sûr c'est la situation sociale de Béziersqui justi�e cette mesure : niveau descatégories socio-professionnelles des familles,résultats scolaires, taux de chômage...

Il faut pour y faire face accorder plus à ceuxqui ont moins pour rétablir l'égalité deschances pour tous.

Deux écoles (les Oiseaux maternelle etprimaire, et Roland désormais rattachées aucollège Lucie Aubrac, se retrouvent « sorties »de ce dispositif même si l'attribution de cesmoyens supplémentaires leur est garantiepour trois ans.

Nous avons saisi Madame la Ministre del'Education Nationale, Madame le Recteuret l'Inspectrice d'Académie, pour qu'unesolution soit trouvées a�n que ces écoles nerestent pas « orphelines » à l'écart des réseauxde l'éducation prioritaire.

C'est l'avenir des enfants scolarisés à Béziersqui est en jeu, cela mérite de se battre !

Pour le groupe« Béziers Résistante, Solidaire »

Françoise ARNAUD-ROSSIGNOLJean-Michel DU PLAA

Dolorès ROQUÉ

Le Journal de BEZIERSDirecteur de la publication • Robert MénardImpression • Dixicom • 04 67 02 68 68 Régie publicitaire • Dixicom • 04 67 02 68 68 ISSN : 1252 • Imprimé à 46 000 exemplaires

Ndlr : La Tribune Libre est un espaceréservé à l’expression des groupespolitiques qui composent le conseilmunicipal selon les dispositions du codegénéral des Collectivités Territoriales etsoumis au respect de la loi du 29 juillet1881 sur la liberté de la presse dans saversion consolidée au 19 novembre 2008.Les modalités d’attribution de cet espacesont fixées par le règlement approuvépar le conseil municipal


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