LE TEXTE

EXPLICATIFRECUEIL bE TEXTES

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LE POURQUOI DUCOMMENTUNE ALUE {ÉCONNUE

Pour le profane, différencier les araignées des insectes est une opération difficile. Elles forment, avec entre autres les scorpions, lesopilions, les tiques et les acariens, ta classe des Arachnides. Parmiles caractéristiques qui permettent de les distinguer des insectes,les plus évidentes sont: la présence de quatre paires de pattes (lesinsectes n’en ont que trois); l’absence d’ailes et d’antennes; la fusion de la tête avec le thora; et la présence de glandes abdominales spécialisées produisant de la soie, élément de base des « filsd’araignées «. Certains insectes sont aussi capables d’en produire,comme ta chenille du Bombyx du mûrier, communément appeléever à soie. Mais les stmctures alors impliquées dans sa fabricationet l’utilisation qui en est faite diffèrent totalement.

La crainte, voire même la terreur qu’inspirent les araignées chez plusieurs est injustifiée. Qui plus est, aucune des espèces retrouvées au Quéhec ne présente de danger réel pour lasanté. Comment des organismes aussi inoffensifs, jouant par surcroît un rôle de premier plan dans le contrôle des insectes nuisibles, peuvent ils faire l’objet d’une telle méprise? Tant de genspeuvent-ils se tromper? li semble que oui, car malgré leurs glandes à venin et leurs

(ehé!icres), !carignccs SaT,t des aitiiiaux fuit hmides En cas de danger, leur premierréflexe est la fuite, et le venin qui sert normalement â paralyser les proies ne sera utitisé défensivement qu’en dernier ressort.

Pierre dc Toiiii,uit ouittinointjuc’ f»uuc d;inç [_ I’i<.ssc)

COMMENT UNE ARAIGNÉE TISSE SA TOILEPL’ensemble, ou presque, des 50 000 araignées existantes, est capable de produire de la soie.Il existe mille et une toiles différentes, propres à chaque espèce, et d’utilités diverses. Les araignéesconstruisent des toiles pour se nourrir, se reproduire, se protéger, se fabriquer des nids etc. Une araignée peut bâtir sa toile en une heure en suivant un rituel très précis et en utilisant jusqu’à 30 mètresde fil de soie. Voici comment elle fait.Premièrement, d’un point de départ élevé, l’araignée produit un fil qtii flotte dans le vent

et qui s’accroche à un point plus éloigné du premier. L’araignée parcourt ce pont en le remplaçantpar un fil plus solide et en mangeant le premier fil. Puis elle repart en sens inverse en accrochant aupont un fil encore plus solide que les deux premiers. Ce dernier est deux fois plus résistant et quatrefois plus élastique qu’un fil d’acier de trtême longueur. Du milieu de ce pont, elle se laisse tomber enproduisant un fit qu’elle accrochera à un support en contrebas. Le noeud du Y ainsi formé sera lecentre de sa toile. Ensuite, l’araignée rejoint une des pointes du Y en produisant un fil qu’elle netend qu’en arrivant à destination. Ce fil forme un bord vertical au cadre de la future toile. Puis lepremier rayon est tendu entre ce bord vertical et le centre. Cette manoeuvre est répétée pour la seconde branche du Y, ce qui complète te cadre et le deuxième rayon. L’araignée file les rayons enrepassant par le centre à chaque fois. Les directions successives des rayons permettent d’équilibrer latoile au fur et à mesure de sa construction en fonction du poids de l’araignée qui y circule. Les toilespeuvent compter entre 18 et 43 rayons. Puis l’araignée tisse une spirale serrée autour du centre pour Zconsolider cette charpente: c’est le moyeu. Ce til est non collant et très solide, c’est là que l’araignée se stationnera pour attendre ces proies. Elle construit ensuite une autre spirale non collante qui permet à la toile desupporter son poids. La vraie spirale piégée est plus serrée et très collante. L’araignée la construit en mesurant la régularité de l’écartement des spires gràce à ses pattes. Enfin, une fois la toile complétée, l’araignéeattend au centre de sa toile dont tes vibrations la préviendront de la capture d’une proie.

L’ARACHNOPHOBJEI ,‘arac 111101)1 iohic cst le i toni <loti—tic ii la peur des iougnées. (‘estune des pllol)ies les pltis tré—quentcs. La heur dott circ mcxltii1)l pour le paueilt lUi-rnéirn 2(ce n’est pas la (flhiliW d’ut te mor—sure) et ultense POUC que le diat1)OSUC <le phobie soit posé.Comme toutes les phobies soc-males, clIc tend fi apparaître relativement tôt. cers l’âge dc 7 ans.Aucune recherche us encore

2 •iprte dc résa,-. luitivc

diuant à oti origine, niais la ten—dame à la transmission tanidiaic

2ii été ehurement mise cii évi—2 deme ; ceci u’exclut pas toutefois

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NDM:GROUPE: DATE:

73A7 TEXTES À ANNOTER 2. L’organisation des textes expfleat*.DPOURQUOI?-LE7EXTEEXPUC*flPAG53D

LE GND BOUMPourquoi l’Univers est-il devenu ce qu’il est devenu?

Les scientifiques pensent que l’Univers serait né à la suite d’une explosion gigantesque, k big bang ou «grand bown», ily a 15 à 20 milliards d’années.

L’explication de la naissance de l’Univers est très complexe et tous les physiciens ne sonts pas d’accord. Voici l’hypothèse le plus souvent développée. Au commencement, l’énergie et

la matière étaient concentrées en une toute petite bille, dont la température était des milliards et des milliards de fois plus chaude que le Soleil. Une fraction de seconde après ladétonation, les éléments de matière sont libérés et l’univers commence son expansion. Latempérature baisse d’un milliard de degrés. Les poussières de matière s’agglutinent et la

to formation des étoiles commence un milliard d’années plus tard. De cette évolution naîtrontensuite les planètes, dont la Terre, qui se serait formée il y a 4,5 milliards d’années.

Christ ne Lazier, Nature: des phénomènes extraordinaires,© Editions Fleurus, cofl •lrnagia, Dêcouvette du monde, 1995.

LES HOMMES RANGENT PEU À LA MAISON (PouRQuoI?

par ISABELLE DUCAS

Pour la plupart des hommes d’aujourd’hui, l’égalité des sexes ne fait plus aucundoute. Puisque la plupart des femmes travaillent à l’extérieur, les hommes partiUpentde plus en plus à l’éducation des enfants, sont capables de préparer quelques metssimples etfont des efforts pour retenir (du moins devant leurs compagnes) leurs coin

s mentafres «machos». Mais alors, s’ils sont conscients que la femme n’est pas unebonne à toutfaire, pourquoiy a-t-il toujours une chaussette qui traîne quelque part?

Pourquoi les hommes rangent-ils si peu, même après que la vague féministe eut amené56 % des femmes sur le marché du travail? C’est la question sur laquelle s’est penché l’ethnologue français Daniel Welzer-L.ang, spécialiste de la condition masculine, au cours d’une

tu étude de trois ans qui l’a amené dans les foyers des gens pour observer de quelle façon lescouples d’aujourd’hui négocient leur participation â la vie domestique. Il était invité à donner une conférence au Musée de la civilisation pour présenter les résultats de son enquête,publiés dans le livre féminisme et évolution des hommes,’ Les hommes ô la conquête del’espace — domestique, à l’occasion du vingtième anniversaire du Conseil québécois du statut

15 de la femme.

NOTE DE L’EDflEUR: Ces textes reproduits dans ce guide d’ens&gneITienTGUIDE D’ENSEIGNEMENT C POURQUOI? - Le texte expJiracf sont la propriete des détenteurs d copyright indiqués ecus chaque texte.Il est interdit de reproduire ces textes dans un contexte autte que Ispresentes aclivites Sans l’autorisation écrite des propriétaires de copyright.

NDM. GROUPE: DATE:

Eh 1 3A1

Mais les conclusions de son étude apportent peu de consolation pour les femmes qui

doivent vivre avec un compagnon désordonné... Il semble, en effet, que les deux sexes ne

parlent pas le même langage quand il est question du propre et du rangé. Si les hommes se

plaignent fréquemment de ne pas comprendre les femmes, il semble bien que les femmes

non plus ne comprennent pas les hommes en ce qui concerne le ménage et le nettoyage.

«Les hommes et les femmes suivent deux logiques, deux symboliques différentes», dit

le chercheur. Il a observé dans les logis de ses «cobayes» que les femmes nettoient avant

que ça ne soit trop sale, de façon régulière, à chaque semaine, alors que les hommes net

toient quand ils voient que c’est sale, lorsque la situation devient vraiment insupportable

25 (pour ne pas dire invivable).

Le mot «ordre» a une signification différente selon que l’on soit un homme ou une

femme. «Les femmes mettent en valeur un ordre de façade, un ordre stable, régulier ou

lisse», explique M. Welzer-Lang. Aucun livre ne doit dépasser dans la bibliothèque, mais les

objets que l’on veut cacher peuvent disparaître derrière les portes des garde-robes.

x «À l’opposé de cet ordre plus ou moins lisse, les hommes font valoir que “c’est rangé

rnii, çoiç iii) et çhaaue chose”» poursuit l’ethnologue. Malgré les amas hétéroclites

de vêtements et de papiers qui traînent, il règne un certain ordre... dans le désordre!

Les hommes et les femmes voient ainsi le désordre de manière différente à cause des

‘constructions sociales»; les deux sexes ont reçu une éducation différente à ce sujet, qui est

ts ancrée profondément dans tes mentalités. Les hommes de plus de 40 ans ont toujours vu

leurs mères s’occuper du ménage, et les femmes subissent encore de la part du milieu des

pressions pour prévenir le désordre afin d’être considérées comme de bonnes épouses et de

bonnes mères, alors que les hommes ne sont pas jugés d’après les mêmes critères.

© Le Soleil, 24 octobre 1993

NOTE DE L’EDflEUR: Les textes reoroduits dans ce guide d’enseignementsont la proprieté des detenteurs de copyright indiques sous chaque texte. GUIDE DENSEIGNEP.IENT D POURQUOI’ - Le lexie expliCoU’

II est interdit de reproduire ces textes dans un contexte autre que les

presentes activités sans autorisation écrite des propriétaires de copyright. À

NOM: GROUPE: DATE:

13A

LES CAUSES DES VARIATIONS CLIMATIQUES

Depuis la fin de la dernière grande glaciation, il y a environ 10000 ans, la Terre a vu son

climat changer entre six et huit fois. Ces variations climatiques ont eu des répercussions

considérables sur l’ensemble des espèces vivantes. On s’efforce aujourd’hui de déterminer

quelles peuvent être les causes des variations du climat, tant â court terme qu’à long terme.

[...]

5 Les deux hémisphères terrestres connaissent d’importantes différences de climat, dues

à la position qu’y occupent les continents, Aux tropiques, les continents sont plus chauds

que les océans. Au nord et au sud des tropiques, les continents sont plus froids que les

océans. Comme l’hémisphère Sud comporte une vaste étendue continentale à proximité du

pôle mais beaucoup moins de terres, au niveau des tropiques, que l’hémisphère Nord, il est

to sensiblement plus froid.

I...]

Les fluctuations du nombre de taches et d’éruptions solaires traduisent des variations

dans la quantité d’énergie émise par le Soleil. Selon une théorie proposée en 1941 par l’as

tronome yougoslave Miloutine Milankovitch, et reprise aujourd’hui par certains scien

tifiques, les variations climatiques â long terme seraient liées à des variations périodiques

s de la position de la Terre par rapport au Soleil et de l’inclinaison de l’axe des pôles.

Les éruptions vo!:aniques contribuent aussi â provoquer des variations climatiques.

Lors d’une éruption violente, de grandes quantités de cendres sont projetées dans l’atmos

phère, à une altitude pouvant atteindre 50 km. Celles-ci iTterceptent le rayonnement

solaire, refroidissant ainsi la haute atmosphére. Pour peu qu’elles mettent du temps à se

20 disperser, ou que les éruptions persistent durant une longue période, les effets sur le climat

peuvent être importants. Une violente éruption volcanique peut, à elle seule, perturber le

temps sur tout un hémisphère terrestre.

[...1

Philippe de La cotardire (sous la dir de). Le Ciel, la Tee. Isa Océans,C BL Publtshng Limited. 984 (Ccmbnde .Scencsa Unrver5e;,

C Librairie Larousse, 985, pour édition française

NOTE DE L’EDrTEUR: Les lexies reproduits dans ce guide d’enseignerr7ent

GUIDE DEN SEIG N EN ENT = POURQUOI.’ - Le texte explicatif de5 detent:urs de copy h:rndques sous chaque r:ste.

presentes activites sans (‘autorIsation ecrite de proaretares de copyngnc

Le corps et la santé sont des thèmes tellement vastes et riches qu’ils constituent dessources inépuisables de pourquoi. C’est ce questionnement en pourquoi et sa réponseen parce que qui forment la séquence explicative, qu’on trouve notamment dansl’article explicatif. Lisez les trois articles explicatifs suivants en vous demandant à quellequestion en pourquoi chacun deux cherche à répondre.

Pourquoi le virusde la grippe réapparaît-il

enplutôt qu’à une autre saison?En effet,c’est bien à la fin de l’automne et durant tout l’hiver quetes épidémiologistes0 — des médecins qui étudient ta progression des épidémies — enregistrent la plupart des cas. ils ontquelques hypothèses lour expliquer le phénomène Tout

5 d’abord, le froid ralentirait le mouvement des cils vibratilesmicroscopiques qui recouvrent et protègent habituellement nospoumons des infections en empêchant les virus de se fixer Enplus, l’air froid agirait comme un stress sur tout l’organisme etaffaiblirait nos défenses immunitairesH. Enfin, le virus passant

te d’une personne à une autre dans les postillons, il se propaged’autant plus facilement que l’on reste confiné0,bien au chaud,dans des bâtiments. Ce que l’on tait volontiers en hiver...

Pourquoi des virus comme la grippe réapparaissent-ilsen hiver plutôt qu’à une autre saison?

rubrique «Je dis, tu dis, ils disent’, Science & 4e Junior,n 162. mars 2g03. p. 4.

1

jUne séquence en Pourquoi..1?Parce que...

M O O U L E 4 L’ARTICLE EXPLICATIF

Les jeux vidéo fabriquent des

myopesOn n’y voit goutte au Japon et à Singapour! En effet, à en croireles statistiques,c’est une véritable épidémie de myopie0 qui s’abatsur cette partie du continent asiatique. A Singapou 80% deshommes de 18 ans recrutés par l’armée sont myopes, contre 25% ily a 30 ans! Dans un premier temps, on a soupçonné une prédisposition génétique à la myopie dans certains pays d’Asie. Les gènes ysont sans doute pour quelque chose, mais selon une équipe dechercheurs australiens, ce n’est pas la cause priHcipale. Celle-ci0est plutôt à chercher du côté du mode de vie des enfants. Ces

to derniers passent beaucoup trop de temps à l’intérieur desmaisons, devant la télé, l’ordinateur ou dans les livres, des activitésqui nécessitent que l’oeil regarde de près. Du coup, celaminfluence la croissance du globe oculaire, dont la forme s’allosge pour réduire l’effort de mise au point de près. Et la mise aupoint de loin ne se fait plus. lin des moyens de prévenir la myopieserait donc de commencer par sortir plus souvent de chez soi!

OEIl normal

A

OEIl myope

AL-

5

Fabrice Nicot, «Les eux vidéo fabriquent des myopes..,Science & Vie Junior, n 181, octobre 2004, p. 11.

AufiIdu:’,’

U Que signifie n’y voir goutte?

O Quel problème éprouvent lespersonnes atteintes de myopie?

O Que reprend le pronom Celle-ci?

lE Quel GN Ces derniers reprend-il?

lE Que reprend le pronom cela?

lE Dans ce contexte, que signifiel’adjectif oculaire?

chatouil F

Drôle de sujet d’expérience, le chatouillement! C’étaitpourtant celui d’une scientifique d’une université deLondres. Elle a soumis six volontaires à un petit robot«chatouilleur», tout en surveillant les réactions de leurcerveau à l’aide d’un scannerH. Lorsque les«cobayes contrôlaient eux-mêmes le robot, ils nepercevaient pas le chatouillement. Par contre, si terobot était contrôlé par quelqu’un d’autre, ils ressentaient très bien les guili-guili. L’analyse des données

o enregistrées par le scanner a permis à la chercheusede comprendre le phénomène. Le grand responsableest le cervelet, situé à la base du cerveau. Parce qu’ilpeut prévoir ce qu’on ressentira lorsqu’on se chatouille soi-même, il avertit le reste du cerveau de ne

s pas tenir compte de la sensation. Mais il est incapablede prévoir des actions extérieures sur lesquelles il n’aaucun contrôle... comme le chatouillement causé parune autre personne.

Marie-Pier Élie, «Le mystère du chatouillementÉchos des labos, [en ligne[. (lévrier 2007)

Passionnée de science, Marie-Pier Élie est journaliste dansun magazine scientifique. Elle collabore aussi i des sitesInternet ainsi qu’i des émissions de radio et de télévision.Ses articles lui ont valu des prix de journalisme parmi lesplus prestigieux. La journaliste se voit comme une intermédiaire entre les chercheurs et ses lecteurs, intéresséspar la science mais non spécialisés dans le domaine.

Au fil du

Il D’après le texte, qu’est-ce qu’unépidémiologiste

H À quoi servent les défenses immunitaires?

H Trouvez un synonyme de confiné.

fl s) D’après le contexte, à quoi sert un scanner?

b) À quelle langue le nom scanner est-il un

c) En français, comment ce mot seprononce-t-il?

d) Par quel autre nom pourriez-vousle remplacer?

H Que reprend le GN les s’ cobayes»?

H Quel GN e pronom il remplace-t-il?

Le mystère du

Quand quelqu’un nous chatouille, on pensemourir de rire. Mais il est impossible de sechatouiller soi-même. Une chercheuse

frLCt

britannique a trouvé pourquoi.

Un robot «chatouilleur» au travai’sur un «cobaye» dell ans!

Halte culturelleMarie-Pier Élie:quand science et journalisme font bon ménage

Une séquence en Pourquoi... ? Parce que... A T E L I E R 1

1. L’hiver, l’arbre et lcorceIl suffit d’observer son environnement pour que de nombreuses

questions sur différents phénomènes surgissent. Certains peuvent

sembler familiers, mais sait-on toujours les expliquer avec une cer

taine rigueur scientifique? Voyez vous-même.

Lisez d’abord les deux extraits qui suivent. Prêtez attention:

au sujet du texte;

aux &ments graphiques, particulièrement aux intittitÉs;

au ton et au vocabulaire employÉs.

Relisez ensuite ces textes en vous laissant guiderpar les questions en marge.

Pourquaifait-ilfroid Phiver?Réfutons, tout d’abord, une idée courante: non, ce n’est pas parce que

la Terre est plus loin du Soleil qu’il fait froid l’hiver. Bien au contraire: c’est

vers la mi-janvier, au plus fort de l’hiver, que la Terre s’approche le plus du

Soleil.N

Soleil perpendiculaire à l’équateur Çprintemps au nord, automne au sud

N

Soleil perpendiculaireau tropique du Cancer: Soleilété au nard, hiver ou sud

-s

Soleil perpendiculaire l’éuuteur:automne au nord, printemps au sud

s

L’importance de l’inclinaison de l’axe de ta Terre

L’existence de l’hiver découle de l’inclinaison de l’axe de rotation de

la Terre. L’axe de Vénus est à peu près perpendiculaire au plan de l’orbite.

Il n’y a donc pas de saisons sur cette planète. L’axe de la Terre, par contre,

est incliné d’environ 23° par rapport à la perpendiculaire au plan de son orbite;

10 c’est ce qu’on représente en inclinant les globes terrestres. Pour cette raison,

la durée du jour change tout au long de l’année. Durant les mois d’hiver,

les jours sont courts et le Soleil nous chauffe moins longtemps. De plus,

le Soleil est bas à l’horizon et la surface terrestre reçoit moins d’énergie par

unité de surface.

Ravnaid Ptpç

Extraits idaprLs de Faits d’hiver., Qu;/’,ç &wnce, vol. 35, n’ 5, tvrser t997, p. 50.

• - .- RÉALISATION

De quelle façon le sujetde ce texte est-il présenté?

$

Soleil perpendiculaireou tropique du Caprkorne:

hiver au nord, été au sudQuel fait ce schémaillustre-t-il?

Quel raie l’intertitre joue-t-il?

+

Comment qualifier le tonde ce texte: neutre?didactique?

Pourquoi un arbreà Pécorce cernée meuii-il?

Les amoureux qui gravent des sermentséternels sur les troncs d’arbre doivent fairebien attention. Si l’entaille de l’écorce fait

le tour du tronc, l’arbre mourra.

5 Il est pratiquement impossible d’ôter l’écorced’un tronc sans retirer un tissu essentiel, le liber,qui transporte la sève élaborée par les feuillesdans tout le corps de l’arbre. En enlevant unanneau d’écorce, on interdit les échanges indispensables entre la racine et les feuilles.

Privé de son système radiculaire, l’arbre n’estplus alimenté en eau et en sels minéraux, Lesfeuilles, en particulier, présentent de grandes surfaçes où l’évaporation d’eau par les stomates est

15 considérable. LorsqUe les feuilles ne sont plusconvenablement alimentées, elles tombent Privant l’arbre de la sève qu’elles élaborent.

Quel rôle le chapeau joue-t-ildans ce texte?

Lillustration et sa légendevous aident-elles à mieuxcomprendre le texte?Quel est leur rôle?

I1. D’après te texte Pourquoi fait-it froid t’hiver?, quette conséquence

(‘incLinaison de la Terre entrane-t-elie?

2. Que savez-vous de la revue d’où est tiré te texte Pourquoi fait-il froid l’hiver?

3. Le texte Pourquoi un arbre ô t’écorce cernée meurt-it? présente-t-ilune opinion ou un fait? Justifiez votre réponse.

I’ ICltfl.! j I•rIl Nc),1I.3I%

b’

t—

1

- -

:L.\t •,.• s Relevez deux termesscientifiques.

Agriculteurs et forestiers cernent ainsi parfois certaines essences pourles faire sécher sur pied avant de les -ibattre.

Quel est le ton de ce texte?

Quels renseignements renferme la conclusion?

Pour se préparer au combat, certains cervidés frottent leurs bois contre le tronc des arbres.Beaucoup d’arbres meurent lorsqu’ils perdent leur écorce.

Extraits de Tous /ecpourquoi du monde, © 1995, Sélection du Reader’s Digest (Canada) Ltéc,Montréal, p. 323, reproduits avec autorisation.

Pourquoi il nous fautnotre dose quotidienne de vitamine C

Avec les journées courtes et le temps froid, reviennent la période des agrumeset celle des rhumes. Pas facile de les dissocier ces deux-là! Car les agrumesrenferment de la vitamine C ou acide ascorbique -- nom chimique qu’on lui donnelorsqu’elle apparaît sous forme de supplément dans les produits vitaminiques etalimentaires -- et c’est gr&e à cette vitamine que plusieurs croient pouvoirremédier au rhume.

Différentes études ont en effet démontré que des doses quotidiennes allantde 250 mg à 2 g de vitamine C réduisent la durée du rhume tout en agissant surquelques-uns de ses sympt8mes. Par contre, d’autres recherches n’ont donné que desrésultats négatifs ou ambigus. On en est mime venu à la conclusion que des doses devitamine C supérieures à 1 g par jour pouvaient provoquer des effets secondairestels que des douleurs abdominales et de la diarrhée. Si, dans le cas du rhume, chacunpeut tirer les conclusions qui lui conviennent, la vitamine C n’a pas sa pareille àplusieurs autres points de vue.

Fonctions et particularités

La vitamine C participe à la formation du collagène, une substance qui assurela structure des muscles, des tissus vasculaires, des os et du cartilage dansl’organisme. De plus, elle contribue à la santé des dents et des gencives et favorisel’absorption du fer contenu dans les aliments. Comme elle est hydrosoluble, c’est-à-dire qu’elle se dissout dans l’eau, elle ne peut pas être stockée dans l’organisme.C’est pourquoi nous devons en fournir à notre organisme tous les jours. f...]

Ann Langlois, La Presse 19 novembre 1995

2 pouuoi’ - rm rrpuc4 77F PAGES 39 ET :

LES BÉLUGASDU SAINT-LAURENT

CRE VENTpar lacques Drapeau

DEPUIS AVRIL, 18 BÉLUGAS ONT ÉTÉTROUVÉS MORTS SUR LES RIVES DU$ A I N I L A U R E N T, une situation qui sème l’inquiétude parmi

les spécialistes de la faune marine. (‘AU tythme actuel, nous nous diri

geons vers une année record», déplore Patrice Corbeil, le directeur du

Centre d’interprétation des mammifères marins de Tadoussac. [...]

Les causes

Certains spécialïstes estiment que la toxicité des anguilles, dont raffolent les bélugas,pourrait être la prïncipale cause du pro-b I è m e. Les anguilles passent la plus grande partie de leur vie dans les

eaux contaminées des Grands Lacs. Quand elles remontent le

Saint-Laurent pour aller frayer dans la

mer des Sargasses, elles servent alors de

plat de choix aux bélugas. Le niveau de

NOTE 0E UEOtTEUR Les textes reoroduits dans ce guide denseignementsont la propriete des detenteurs de copvngh ndques SOUS cisaque texte. GUIDE DENSIGNEMNT D POURQUOI’ - Cc tcrtn cCiJCGII est Interd!t de reproduire ces textes dans un contexte autre que lespresentes activrtes sans tauiorisat,on ecrite des proprietaires de copyright.

I9I

contaminants tels les BPC, les DDT et le Mirex est considérablement plus élevé chez les anguilles que chez d’autresproies du béluga comme le hareng et le capelan.

Les contaminants chez le béluga sont analysés depuis1988. Les résultats des autopsies obtenus à ce jour démon-

20 trent que le degré de contamination est plus élevé chez lebéluga du Saint-Laurent que chez celui des populations arctiques, On y retrouve, entre autres, 10 fois plus de plombdans les tissus et 72 fois plus de Mirex dans le gras quechez les populations arctiques.

25 D’autres experts invoquent le stressintense que subit le béluga du Saint-L a u r e n t, stress qui aurait pour effet d’accroître le métabolisme

des substances chimiques toxiques accumulées dans testissus. Au fil des ans, son habitat a considérablement rétréci à cause de la navigation de plaisance, du tourisme demer, de la construction de quais et de barrages ainsi que dudragage du fleuve.

Leur statut d’espèce menacée, proclamé en 1983, protègeles bélugas contre l’observation touristique, mais il ne faut pas

35 croire pour autant que certains bateaux ne s’aventurent pas àproximité de l’espèce. Les moteurs des petits bateauxcauseraient de l’interférence dans le système d’écholocationdes bélugas. «Le dérangement, peut-on lire dans un rapport del’institut Maurice-Lamontagne, de Mont-Joli, peut provoquerdes modifications dans le comportement et nuire aux activitésd’alimentation et d’élevage.» [...]

© Le SoIcil, 3 octøbre 1993

GUtOE ON5GNEMENT Z POURQUO!’ - Le tene expiicanf REPRODUCTION AL’TOR.ISEE C 2000, Les EdLions CEC

POURQUOI?-LE TEXTE EXPLICATIF, PAGES 17 À is:

ALLERGIESRESPIRATOIRES:

Ç’ E S T PLREQE E J A M k.i S

LES CAS D’ALLERGIES SONT ENH A U S S E ,

tout comme le nombre d’allergènes présents dans notre

environnement. Bref ça va de mal en pis T

par Mne-Mane Simard

En ce début de printemps, la ville entière renifle, éternue et se mouche. Monvoisin de bureau a le nez bouché, les yeux qui coulent, une toux persistante — etmoi, je ne me sens pas très bien.

On rit, mais ce n’est pas drôle: mal traitées, les allergies peuvent se transformer en infection des sinus et des oreilles, en bronchite ou en asthme chronique.À cause d’un plant d’herbe â poux ou d’un peu de poussière, des enfants dequatre ans se retrouvent à l’urgence au bord de l’asphyxie. Des vieillardspaniqués tournent de l’oeil avant d’avoir réussi à composer le 911. Et des adultesbien portants perdent des journées entières de travail.

Et puis, les allergies gagnent sans cesse du terrain. Selon Statistique Canada,près de I personne sur 3 en serait atteinte — un taux qui a presque doublé en20 ans. Plus nombreux, les cas sont aussi plusgraves. L’asthme, qui en découle parfois,atiecte de 5 à 10 ¾ des adultes et 15 ¾ desenfants. Et cette maladie tue près de 500 per.sonnes par année au Canada.

NOTE DE LEDITEUR . Les textes reproduits dans ce guide densegnemenIsont la propriéte des detenteurs de copyright indiques sous chaque texte.

GUIDE D ENSEIGNEMENT . POURQUOI’. Le texte enplftatifII est interdit de reproduire ces textes dans un contexte autre que escresxltes act’Y,teS sens Ia’jtor,sat,on ecr,te des proor,Ctaires de copyright

L!itJ 17

Que se passe-t-il? Notre environnement serait-il devenu trop hostile? Sommes-nous devenus trop délicats?

Selon francine Clou[ïer-Marchand, allergologue au pavillon Hôtel-Dieu du20 Centre hospitalier de l’université de Montréal (CHUM), un RI e I lieu rdépistage explique en partie l’augmentation dunombre de cas. Mais c’est surtout la pollution quiserait responsable de ce malaise généralisé.

Pollution extérieure, causée principalement par les émanations des automobiles, mais aussi intérieure dans nos maisons hermétiquement isolées. Depuis lacrise du pétrole, qui a provoqué un incroyable essor de l’industrie de l’isolation,nous nous sommes enfermés avec notre poussière, notre fumée de cigarette, nosacariens — ces bestioles microscopiques qui vivent dans nos matelas etoreillers. De plus, nous n’avons jamais eu autant

30d’animaux domestiques: dans certains quartiers résidentiels deMontréal, on recense chiens et chats dans près d’un foyer sur deux. Il y a de quoiéternuer!

Mais qu’est-ce que l’allergie? Elle survient lorsque notre système immunitairedevient hypersensible: exposé à des substances normalement inoffensives, il

30 s’emballe sans raison apparente.

Confronté à un présumé ennemi, l’organisme fabrique des anticorps de lafamille des IgE (pour immunoglobulines E). Les IgE déclenchent une réactionen chaîne qui produit des dizaines de substances chimiques, incluant histamine,leucotriènes, etc. Libérées en trop grandes quantités, ces substances produisent

40 des réactions indésirables; inflammation des muqueuses, dilatation des vaisseauxsanguins et, parfois, chute de la pression sanguine, spasmes musculaires, constriction des bronches. Dans le pire des cas, la victime ne peut plus respirer: c’est lechoc anaphylactique, qui entraîne souvent la mort.

Bien qu’on comprenne en gros le mécanisme de l’allergie, beaucoup de mystères

3ssubsistent.Notamment,LE FAIT QU’ELLE PEUTAPPARAITRE SANS RAISON AUCOURS D’UNE VIE.

Lomse, une copine, peut en témoigner. Travailleuse acharnée et mère à tempsplein, elle a toujours eu une santé de fer. Il y a quatre ans, en époussetant la mai

o son par un beau samedi après-midi, elle suffoque. En attendant l’ambulance, elle asoudain l’impression que son heure est venue «C’est comme si on m’avait misun sac de plastique sur la tête et qu’on l’avait attaché autour de moncou», se rappelle-t-elle Masque à oxygène, cortisone par intraveineuse,inhalothérapie: les mesures d’urgence lui sauveront ta vie. Pour cette fois, car,depuis, elle fait des crises d’asthme à répétition, a moins d’énergie et manque desjournées de travail. ‘Je n’ai plus de qualité de vie, déplore-t-elle. Mais il faut direque, malgré les remontrances de ses amis, Louise n’a pas cessé de fumer et qu’ellea toujours ses deux chiens

GUIDE D ENSEIGNEMENT PQuRQtiOt’ - i.e tete explicatif REPRODUC1 ON AUTORISER E 2000 Les Edtions EEC Inc

1i

En apparence, l’asthme de Louise est venu de nulle part. Mais, selon les spécia

60 listes, un facteur déclenchant la probablement provoqué. Elle a peut-être ét mise

en contact avec un nouvel allergène. « Il a r ri y e q u e I e s y sI e m eimmunitaire craque après des années d’expositiona un produit familïer» , explique te docteur Jean-Luc Malo,

pneumologue à l’hôpital Sacré-Coeur. Tout à coup, on ne supporte plus ses trois

65 chats ou le pollen du grand peuplier, derrière la maison..

En y réfléchissant, Louise a fait le lien entre le débutde son asthme et le déménagement de l’entreprisequi l’emploie dans un immeuble du centre-ville.Son médecin n’a pas été surpris: les allergies professionnelles pullulent ces temps-

10 ci. Pour les travailleurs d’usine, les farines, les fruits de mer et certains

durcisseurs de peinture d’automobile sont les irritants les plus fréquents. Et que

dire du fameux syndrome des tours à bureaux? Mal entretenus, les systèmes

de ventilation remettent en circulation l’air chargé de poussières, de moisissures et

de substances diverses.., et font des ravages parmi les employés.

75 POURQUOI CETTE INTOLÉRANCEAffEÇIE4ELLE LOUISE ET NON SAS E C R E TA! R E ? Depuis une dizaine d’années, les scientifiques

croient que les allergies et l’asthme seraïent en partieh e te U ita ires. Puisque la mère et les tantes de Louise souffrent aussi

de la maladie, cette dernière y était prédisposée.

Des études sur des familles d’allergiques ont montré que, lorsque les deux parents

souffrent d’allergie, les risques que l’enfant hérite de ce trait sont de 8 sur 10. Par

contre, quand ni le père ni la mère n’en souffre, le risque tombe à sur 10.

Les chercheurs sont donc partis à la recherche de ces gènes qui prédisposent

aux allergies et à l’asthme. Et ils ont trouvé.

En étudiant des familles sujettes à une hyperréactivité bronchique et à des

allergies aux animaux, les docteurs Louis-Philippe Boulet et Vincent Raymond, du

département de génétique du Centre hospitalier de l’université Lavai, ont décou

vert des anomalies sur certains gènes du chromosome Il. Un lien a été établi

o entre ces irrégularités et un haut niveau d’anticorps IgE dans le sang. D’autres

chercheurs ont fait la même observation sur des gènes du chromosome 5.

Une équipe du Complexe hospitalier de la Sagamie à Chicoutimi vient de lancer

une vaste étude sur des familles du Lac-Saint-Jean, reconnues pour leur

homogénéité génétique. Les chercheurs tenteront de voir si d’autres gènes entrent

en jeu dans la transmission de ces problèmes respiratoires.

Les allergies constituent un phénomène complexc, orchestré sans doute par

tout un ensemble de gènes. Éventuellement, la compréhension du mécanisme per

mettra peut-être de concevoir des médicaments qui s’attaquent aux causes du mal

plutôt qu’à ses symptômes. [.1Qt’hcc 5ûonc, vol .5’,, n 8, maI I

REPRODUCTION AUTORISE C 2000, Les tUilIons CEC OC GUIDE D ENSEIGNEMENT Z POURQUOi’ Le cc,te cxplicar,f

Pourr le bndtçezailêtre nocffpour e»garnsine.R4onse de Dzystan Lotb, direcrew du pôle d’activité médicale neurosensodd à l’hôpitalLarlbo à Psis

L’écoute d’un son trop intense pendant longtemps entraîne une fatigueauditive temporaire. Si l’exposition au bruit se poursuit exagérément, une baissed’audition définitive survient, traduisant la destruction des cellules nerveusesde l’audition situées dans l’oreille interne. Comme ces cellules ne se repro

s duisent pas, l’atteinte est alors irréversible. Ce risque existe dès que le niveaudu bruit excède 85 décibels. À titre de comparaison, le niveau sonore d’unechambre calme est de 40 décibels, celui d’un marteau piqueur, de 770 à720 décibels, celui d’un moteur d’avion entendu de près, de 740 décibels.

Le bruit a égalementta un effet de stress sur l’or

ganisme, variable selon sanature: un bruit intenseconsidéré comme agréable ne provoque pas d’in

u tolérance alors qu’un bruitdéplaisant, même faible,peut constituer un stressimportant Même pendantle sommeil, si l’on s’ha

20 bitue en apparence aubruit, c’est-à-dire si l’onpense air bien dormi»,l’organisme a cependantperçu le phénomène so

25 note et un certain degréde fatigue en résulte.

C’est dans les villes que l’positionau bruit est la plus grande

reaidfljs par Laure DUMONT

adaptés de iOeij sont les effets du bruit sur l’organisme?., dc Esa&a, BAYARDNumpédai—24H—1997,p.84.

NOM GROUPE DATE

2A1 TEXTE À ANNOTER 1. Le contenu des textes exphicatïs

tratégïes o POURQUOI? - LE TEXTE EXPLICATIF; PAGES 21 ET 28

PouRQuoi A-T-ON LE VERTIGE

QUAND ON SE TROUVE EN HAUTEUR?

Vous l’avez remarqué en escaladant le Mont-Blanc ou en lessivant votre plafond debout sur

l’escabeau. Le vertige vous saisit.

De quoi s’agit-il? Rappelons que c’est en partie grâce aux vertiges que le brave docteur

Coué a popularisé sa célèbre méthode [Émile Coué, La maîtrise de soi tîième par l’autosig

yestiun consciente, Renaudot & Cie].

Supposez que vous deviez traverser un précipice en marchant sur une planche de

30 centimètres de large. Suicidaire; à tous les coups vous allez trébucher.

Imaginez maintenant que cette même planche soit posée à même le sol. Vous pourrez

la traverser en courant, en reculant, à cloche-pied, et sans un faux pas. Coué en a profité

pour extrapoler, et professer que nos difficultés n’étaient qu’une question rie point de vue

Bien vu. Mais il na pas répondu à la question: pourquoi avons-nous le vertige en hauteur?

Finalement, on y vient: qu’est-ce que le vertige? Le Larotisse détinit ‘une sensation

subjective erronée, en vertu de laquelle on croit tourner alors qu’on est immobile, ou voir

osciller les objets environnants alors qu’ils sont fixes.»

‘ On croit communément que le vertige correspond à la peur du vide, à la crainte de

tomber. Pas exactement. C’est une question d’équilibre.

Notre équilibre est déterminé par plusieurs facteurs: la vue, le toucher, l’oreille et ses

organes vestibulaires (trois petits canaux semi-circulaires situés près de la cochlée).

Lorsque nous accomplissons des mouvements ordinaires (s’exercer au baby-foot, traire une

chèvre, changer le Delco), toutes ces informations concordent.

Mais confronté à une situation extrême (repeindre la tour Montparnasse, déboulonner

la tour Eiffel, courir sur un fil de l’une à l’autre), les informations envoyées au cerveau par le

canal de différents nerfs sont contradictoires. Et difficiles à interpréter, Concrètement, on ne

sait plus à quelle distance se trouve exactement le sol qu’on voit en bas, alors que les pieds

bcitent sur quelque chose de dur, et que cependant la sensation de toucher reste identique.

Notre système nerveux ne parvient plus à nous positionner clairement dans l’espace.

Le vertige peut se manitster dans d’autres circonstances: si on a trop bu d’alcool, ou à

force d’écouter de la musique très fort, très longtemps.

Prudence donc après 22 heures.

s Jusqu’à preuve du contraire...l’hilipte Vindel, rwqui,

‘ Editens iL’.iil (I nUe I JIte’ S

NOTÉ DE LÉDITEUR Las tsstas r5)ruluils dans ne jusO d’annsirjn.i’ui’sont la ornorieté des détenteurs de cOChr(Iht USIIIUCS sous chaque texte.

LES MODES D’ORGANISATION DU TEXTE EXPLICATIF:

1. Détermine le mode d’organisation du développement des textes suivants.

TEXTE IPOURQUOI LE SABLE EST-IL BLANC EN FLORIDE?

Un grain de sable est un fragment de roche dont le diamètre mesure entre 1/16 mm et 2 mm. Pourquoi ya-t-il du sable blanc en Floride et plutôt beige sur la côte est du Canada? La couleur du sable dépend dela couleur de sa composition.

As-tu déjà regardé de près du sable beige, comme on en voit très souvent en Acadie? Il contient desgrains de roches de différentes couleurs grains de quartz (grains gris), de feldspathes (grains roses oubeiges) et de mica (grains noirs). Ces minéraux sont très abondants sur le continent nord américain.

Le sable blanc de Floride,lui, est composé de corail au large de la Floride, on trouve de grands récifs decoraux formés des squelettes blanchâtres de millions de petits organismes marins. À matée basse, lesvagues brisent les coraux en petits fragments de la taille de grains de sable. Ces fragments sonttransportés par les vagues vers la côte, où ils forment de belles plages de sable blanc.

MODE D’ORGANISATION:

_____________________________________

TEXTE 2ANGUILLES SOUS ROCHES

Au Québec, les prises d’anguilles ont diminué de 48% depuis 1986. Dans les Maritimes et sur la côte estdes États-unis, la situation est encore pire. Les chercheurs tentent par tous les moyens de comprendreles causes du déclin.

La première cause que l’on cite pour exphquer ce phénomène, ce sont les polluants. Au cours de leurlong séjour dans le lac Ontario, les anguilles sont exposées à plusieurs contaminants, dont les BPC. Desétudes prouvent que 36% des anguilles dépassent les normes canadiennes de contamination pour laconsommation.

Mais la pollution n’est pas la seule responsable du déclin des anguilles. Autre cause possible: lesbarrages hydroélectriques de Beauharnois et de Cornwall, qui bloquent le passage des anguillettes vers lelac Ontario et celui des anguilles adultes qui vont vers la mer.

MODE D’ORGANISATION:

_____________________________________

TEXTE 3L’EFFET DE SERRE

De récentes observations scientifiques révèlent que le climat mondial change, la Terre semble seréchauffer. Selon plusieurs chercheurs, cette hausse de température serait attribuable au fait qu’unegrande quantité de polluants gazeux sont expédiés dans ‘atmosphère et créent de la chaleur. Puisquecette chaleur ne peut se disperser pendant la nuit, il s’est formé une couche de chaleur permanente entrelatmosphère et la surface terrestre d’où l’effet de serre et le réchauffement du climat mondial.

MODE D’ORGANISATION :

--

Pourquoi le rire est-ilcommunicatif?

À Iliô3it*1 SIEz-Jøsph, À P1i

Le rire se communique entreles hommes car U s’agit d’unréftc nerveux, inscrit dans

le corps de chaque individu.s Lorsqu’on voit une personne entraindcerettransmis

Wdeuxsemdelavoeetdc l’ouk voirb mimiques du rieuret entendre son rire provoquent le

ii réflexe.Mais on a également décou

vert que les muscles a)zdominawcimpliqués dans le rire— le &sphragmc et les muscles respiratoires

créent une vibration qui joueégalement un rôle dans h transmission du réflexe. Ainsi, au coursdcséancesdc±éxapieparlcrirc,lespatients posct leur tète sur le yen

as te de leur voisin, formant ainsi uncercle, et le rire se transmet paraudition de l’onde sonore produitepar les muscles abdominaux desuns et perçus par les autres.

Pr0p04 recuciWiroÙ7.LEwiapt &EwEAYARD PRESNumém rpédal—24H— 1997, p. 91.

Leest-il bon

pourla santé?

LI

L ‘influence dt la santé mentale sur h santéphysique n’est plus à prouver Les dossiersdes médecins sont remplis d’exemples

de patients doq les maladies scmblcnayoirs pour OTtgIne un

effectuée par des médcns à.4emontré que lesmaladies chroniques sont six fois plus fréquenteschez les chômeurs que chezks sujets qui ont unemplot.

artérielle pour accrokre nos défonscs et nousptnnettre de sire à l’agression. Un stress i°longé ou violent entraîne une production d’hormones trop importante, qui, au lieu d’augmenter

notre efficacité, nous ezn&hr de réa-gin C’est pourquoi cesimne individus

as qui affrontent une situation ox leur vieest en danger sont incapables d’avoirune réaction rationnelle.

Le rire stimule certaines zones de foutt..ervesu, qui déclenchent une réaction en chaîne.

as Les glandes endocrines libèrent alors des analgésiques et des sédatifs naturels. IYautres sécrédon4 favorisent h digestion et les artères sedétenden; facilitant ainsi la circulation du sang.Aucun médecin ne prétendra. jamais que le rire

as est un remède contre tous les maux, mais aucunne contestera non plus ses effets bénéfiques surla szutLL’organisme répond au stress en sécrétant

dmntage de cortisol et d’adraline. Ente autresfonctions, ces hormones ont b propriété d’accélérer k rythme caidiaque et d’élever la pression

Extrait de Tt»ts k in&, 01995, Skar de?aAts Dgtst t - -s) Lt, Monzrai, p. 120, tpmduitzycc airniixaiot,.

Dis, pourquoi...

Du poisson à t‘homme, tous les vertébrés bâillent SI sa physiologiereste mat connue, les médecins expliquent te phénomène pardifférents facteurs: fcztlgue, ennui ou stress,

vations de n euro-médiateurs se succèdent, pouraboutir finalement à ta mise en branle des neurones moteurs. Un étirement se déclenche, labouche s’ouvre. Les récepteurs neuromuscu

ai bires des musdes du nxllbfre Inférieur sont sensibles à ce bâillement et renvoient une stimulation au centre d’éveil du tronc cérébral,empêchant ainsi le sujet de s’endormir.L’ensemble constitue un quasi

ao réflexe physique qui se déclenchespontanément».

Le risque d’endormissementn’explique pas tout D’autres facteurs peuvent aussi déclencher un

n groupe d’étudiants estinstallé devant l’écran d’unetélévision. Ils n’ont que desimages répétitives de per

sonnes en train de bâiller à regarder. Résultat decette expérience très sérieuse réalisée en 1987:55 SUes étudiants se sont mis à bâiller! Le bâillement serait-il contajeux?

Mais en fait, pourquoi bâille-t-on? Il n’y a pasd’explication unique au phénomène. Une chose estsûre en tout cas, bâiller reste l’apanage des

u vertébrés. La raison en est simple: il faut avoir desmâchoires I

En bâillant, l’homme se défend de l’endormissement qui le gagne. Cette baisse de vigilanceprovoque un ensemble de réactions en cha1e dans

20 le cortex ou te tronc cérébral. inhibitions et acti

si bâillement. Pour les comprendre, il faut commencer par étudier des espèces moins évoluéesque l’être humain, les poissons par exemple. Laprésence d’un concurrent ou d’un prédateur peutengendrer chez eux un stress. En réponse, certains

. animaux bâillent en accélérant leur rythme respiratoire et en déployant leurs nageoires et leursmembranes branchiales, en signe d’intimidation oud’agressivité. Chez les oiseaux, le bâillement secharge d’une sIgnification sociale: quémander de

u la nourriture.

Œez i’tre htmahi,l facteurs dédehant le bi1emei,t sont nombreux.

Z PGURQUDI’-UTEXTE EXPUCA77. PAGES 41 ET 422

POURQUOILA MER,

EST-ELLE SALEE?par Éric Glover

Un peu de physique, pas mal de chimie, un brin d’histoire de la forma-don de la Terre et vous obtiendrez la solution salée dans laquelle llfait sibon nager.

LA SALINITÉ DE L’EAU EST UN PHÉNOMÈNE GLOBAL OUI PREND RACINE3,5 MILLIARDS D’ANNÉES AVANTN D US. Tout commence avec la formation des premières roches

terrestres, presque contempcrainc dc la naissance de la Terre

elle-même, ily a 4,5 mïlliards d’années] Ufl fort volcanisme regne nni, qui libere des gazparmi lesquels de la vapeur d’eau et deg a z c a r b o n I q u e (C 02)

________

constîtue petit à

petit l’essentiel de l’atmosphère terrestre

se condense en goutteJettes qui deviennent

Itflflwi1i-itl les océans. Le contactvapeur d’eau-gaz carboniqueproduït

_________

une forte aciJdité dont les pluies se chargent:

également

Celui-ci

pendant nue celle-là

pluie et donneront

NOTE DE C’DrTEUR Ces textes reproduits dans ce guide d’enseignementsont la propriéte des detenteurs de copyright indiques sous chaque teste.Il est interdit de reproduire ces textes dans un Contexte autre que lesprésentes activées sans l’autonsaticn écrite des proprietaires de ccoyright.

GUIDE D’ENSEIGNEMENT C POURQUO(? - Le texte

À

10

les précipitations attaquent les roches à Jla surface de la Terre Ce taisant elles

qui

par

éléments chimiquessel et les entraînentVr$ l’OCéan:fcentaine

millions d’années, une soupe proche de l’océan actuel est née. Les

fossiles de micro-organismes indiquent que fl cette eau est

salée. Elle le restera jusqu’à nous. [..j

Scenc et Avenir. octobre 1995.© Éric Glover.

REPRODUCTiON AUTORISÉE 2000. Les Éditions CEC

attachent lesdonneront leruissellement20

GUIDE DENSEIGNEMENT D POURQUOI’-Lee.xteeXpliC3Lr

C POURQUOI ‘-LE TEXTE EXPLICATiF, PAGES 42 ET si:

PouRQuoIELLES SONT

VEUVESpar Thieny Souccar

UNE FEMME FRANÇAISE VIT ENMOYENNE HUIT ANS DE PLUS QUESON CD M PAG NON. Et ça ne s’arrange pas, puisque l’écart

était de six ans en 1935. Pourquoi une telle inégalité? Certes, testostérone

s oblige, les hommes vivent plus dangereusement: ils

sont plus souvent victimes d’accidents sportifs, de la route, du travail, et des

généraux va-t-en-guerre. Ils se préoccupent moinsde leur santé, négiigent la prévention, se soumettent moins docilement aux examens de contrôle et

de dépistage.Mais pour un nombre croissant de chercheurs, si les femmes vivent

plus longtemps, c’est surtout parce qu’elles sont moinsbombardees par les radicaux libres. Comme elles

avalent moins de calories que les hommes, elles sont exposées à un

15 niveau de radicaux libres plus faible. Comme elles perdent chaque

mois du sang entre la puberté et la ménopause, elles sont moins sur

chargées en fer que les hommes qui, de surcroît, consomment plus de

viandes et de charcuteries. Or, le fer favorise les phénomènes radi

calaires, et l’excès de fer augmente le risque de maladies cardio

ia vasculaires et de cancers à tout âge. Enfin, certaines hormones

femelles ont des propriétés antioxydantes, c’est-à-dire qu’elles neu

tralisent les radicaux libres.Sciences et Avenir, n’25, mars 1999

NOTE DE L’ÉDITEUR Les textes reproduits dans ce guide d’enseignementsont la propriéte des détenteurs de copyright indiques sous chaque lexie. GUIDE D ENSEIGNEMENT Z POURQUOI’ — Le texte .‘hcazII est interdit de reproduire ces textes dans un contexte autre que lesprésentes activées sans l’autorisation écrite des propriétaires de copyright.

Nom:

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Groupe:_

TEXTE SUPPLÉMENTAIRE

exee Courant explicatif

PourqiioLles4auneaiioudent-ilscadneaspécialités2

Certains programmes techniques donnant accès à des emplois bienrémunérés suscitent pourtant peu d’inscriptions.

1 En cette période de chômage élevé, particulièrement chez les jeunes, on assisteà un phénomène paradoxal. Les cégeps ne parviennent pas à former suffisamment de techniciens pour combler les besoins des entreprises. Conséquemment, il existe quantité de bons emplois, payants, qui ne trouventpas preneur. Pourquoi?

2 Roch Tremblay, directeur des études au Collège Ahuntsic, parle notammentdes techniques physiques et biologiques oi’; la demande dépasse l’offre : « On

des emplois disponibles, mais il y a pénurie de clientèle. » Jeanne Le Roux,également du cégep Ahuntsic, précise qu’il y a notamment une bonnedemande dans le domaine des transformations des matières plastiques eten chimie. « En génie industriel, tous nos finissants de l’année dernièresont actuellement placés», dit-elle.

3 De son côté, Yves fortin, conseiller en orientation au Collège du VieuxMontréal, confirme que depuis dix ans «il y a des pénuries de main-d’oeuvredans des secteurs techniques liés aux sciences et à la technologie, en géniemécanique et électrique, de même qu’en aérospatiale. Mais ce n’est pas parcequ’il y a des emplois dans un secteur que les jeunes ont le goût d’y aller»,souligne-t-il.

4 Pourquoi ignore-t-on les bons emplois?«Il y a plusieurs raisons à cela», fait valoir Serge Côté, responsable à laDirection générale de la formation professionnelle et technique au ministèrede l’Éducation. « Premièrement, c’est une question de choix personnel dela part de l’étudiant. Il y a des professions qui soulèvent peu d’intérêt, alorsqu’on ne choisit pas ce qu’on fera plus tard uniquement en fonction desbesoins du marché du travail. » À titre d’exemple, il cite le secteur de l’environnement : « Il est assez connu qu’il existe peu de perspectives d’emploien ce moment. Pourtant, les étudiants continuent de s’y inscrire; ils veulentpaire ce que j’appellerais un “trip écologique”. »

A l’opposé, it y a des domaines moins populaires, comme les secteursminiers et forestiers, où il y a des postes à combler. «Lc diplômé devratoutefois aller travailler à l’extérieur, explique M. Côté, dans des régions

MXÏÉRIEL REPR0r)ucrrnLe MODULE 12 Reproduction colorisée © Éditions HRW

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Groupe:

pas nécessairement attrayantes. Il devra probablement quitter son milieude vie actuel et oeuvrer dans un environnement méconnu. »

6 De surcroît, il y a des programmes qui sont particulièrement exigeants.Par exemple, en électrotechnique, il faut avoir de bonnes aptitudes en mathématiques et en sciences. « Or, souvent, les étudiants compétents dans cesmatières choisissent de poursuivre leurs études jusqu’à l’université», constateencore M. Côté.

7 Il y a aussi des professions qui Sont requises en nombre très limité maispour lesquelles on constate une carence de main-d’oeuvre. « Ily a au Québec900 ou 1000 personnes qui travaillent dans le domaine de la transformation des produits forestiers, indique M. Côté. Nous devrions formerau maximum 90 travailleurs par année; mais il n’y en a que cinq ou six quile sont. Si toutefois cette profession devenait très populaire, il ne faudraitpas longtemps pour saturer le marché.))

8 Yves Fortin rapporte que, malheureusement, bien des jeunes du secondairelimitent leurs choix ultérieurs sans s’en rendre compte. Il y a beaucoup dejeunes qui, dès le secondaire III, accumulent des retards en mathématiqueset en sciences, de sorte que lorsqu’ils arrivent au cégep, ils ne peuvent déjàplus se diriger vers des professions qui exigent de bonnes bases scientifiques. »

9 Heureusement, rapporte M. Côté, il y a aussi des professions moins fondéessur les sciences. «Elles nécessitent plutôt ce que j’appellerais des “tètes bienfaites”, indique-t-il. Prenons l’exemple du marketing, qui figure parmi lesprofessions où il y a de bonnes offres d’emploi. Le marketing fait appel à lalogique, à la perception du client, à l’analyse du marché, à l’intuition; ildemande beaucoup de personnalité. Les techniques de vente sont également en demande et elles requièrent surtout de l’habileté en relationsinterpersonnelles. »

Une solution t oser l’excellence

10 M. Tremblay, du Collège Ahuntsic, regrette que les jeunes se limitent dèsle secondaire. Une partie de la solution consisterait selon lui à modifierquelque peu le régime des études secondaires. «Je pense qu’il faudraitajouter un peu de coercition dans le système, considère-t-il. Présentement,on donne le choix à l’élève du secondaire de se désinscrire d’un cours descience s’il pense qu’il ne le réussira pas. Donc, l’élève prend naturellementla voie facile. Il se dit : “Même si je me désinscris, cela n’aura pas deconséquence puisque j’aurai quand même mon diplôme d’études secondaires... Pourquoi alors me forcerais-je?”»

Rproduclion utorisèe © Éditions HRW MAJ’ÉPJEL REPRQDUCTfBJE MODULE 12

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11 ((Au cégep, nous avons connu une situation semblable, poursuit-il. Aupa

ravant, nous permettions à nos élèves d’abandonner un cours s’ils pen

saient devoir échouer. Or, à présent, il n’y a plus de date d’abandon dans

notre institution. Chaque élève est par conséquent placé en situation oi ilréussit ou il échoue. Nous avons constaté que les réussites ont augmenté.

Avant, on offrait le choix entre réussir ou abandonner; maintenant c’estréussir ou échouer! »

12 <(Si on appliquait une mesure semblable au secondaire, je suis convaincu

que davantage de jeunes compléteraient leurs cours de science.» M. Tremblayconclut néanmoins qu’aucun politicien n’osera rendre obligatoire les cours

de science au secondaire, car cela risquerait d’accentuer le taux dedécrochage...

Claude La&ur, « Pourquoi les jeunes boudent-ils certaines spécialités?»,Le Devoir, cahier spécial, samedi 10 février 1996, p. E4.

MATÉRIEL REPRODUCTIBLE MODULE 12 Reproduction autorisée © Éditions HRW

‘Lt’ cr’)lTt

Le créateur ‘G aston Lagaffe, employé de

bureau dans la maison d’édition Spirou, est le célèbre personnage de bandes dessinées au nom

s prédestiné qui collectionne lescatastrophes comme d’autres lespapillons. Bernard Dcmory, conseiller en créativité et en techniquede communication, le cite pour

u tant en exemple dans son ouvrageCréativité? Créativité... Créativité!, Aléthodes et outils1. Dans lechapitre intitulé « Portrait d’uninventeur-innovateur: Gaston

‘s Lagaffe», l’auteur essaie d’expliquet pourquoi l’infatigableGaston arrive à être si créatif.

SON INDEPENDANCED’ESPRIT«Le sympathique ahuri», commele décrit Demory, accorde peu

20 d’importance à la position socialeet aux signes extérieurs de la réussite. Il porte fièrement comme un

Quniforme son pull trop petit, sesjeans trop courts et ses espadrilles

z5 défraîchies. II n’a pas de temps àperdre à nouer une cravate, il doitpenser. Aucun des dragons de sonbureau ne l’impressionne. Il évolue dans son milieu sans jamais se

au sentir brimé, faisant ainsi preuve

SON ALTRUISMEo Gaston est serviable et altruiste, il

cherche toujours à faire plaisir àses collègues et tente de leurfaciliter la vie. Cela l’amène àimaginer les inventions les pltis

as invraisemhlahlrç iix conséquences

les plus inattendues. Ainsi, il faitexploser des litres de peinturepour égayer les murs du bureau, iltransiorme les escaliers en piste de

sa ski, il crée des svstèmès de mvauterie pour faciliter la livraison ducourner. Bref, il ticnt à améhorcrl’environnement dc travail de sescollègues. Ce besoin d’aider tes

sa atttres le pousse à être créatif: il vamême jusqu’à se sacrifier pour lebien-être d’autrui.

1. Bernard Demory, avec la parcipationde Aune Barth et Serge Langevin,Créativité? Créativité... Créa tivité!,Les Presses du Managementet Les Édito0 Agence dArc, 1990.

le casLagajje

,Ip n

d’une des caractéristiques importantes des êtres créatifs t le non-conformisme. On n’imagine pasun être créatif se préoccuper des

as réactions de son entourage avantd’entreprendre sa réflexion. Gaston possède donc une indépendance d’esprit qui lui permet delibérer son imagination.

il accorde peud’importanceà la position socialeet aux signesextérieursde la réussite.

et

‘ franquin et fidéliem,Li !olird passé de LaqaJfr,©Editions Dupuis, 198f).

tL C( E

Ce besoin d’aldet les autres le pousse à être créatif. Gérard Franquin, Gaffe à Laga,© Editions Dupuis, 1996.

Sa curiosité le pousse à vouloir savoircomment les choses fonctionnent.

SA CURIOSITÉSes initiatives créatrices provoquent souvent des catastrophes,

t mais il ne se décourage pas pourautant. Il est toujours prêt à pren -

drc des risques et se tance chaquefois tête baissée dans une nouvelleinvention, sans se soucier des

ts ennuis qu’elle entraînera presqueinévitablement. Gaston recommence toujours ses expériences,car it ne tire aucune leçon de ses

Franquin, Dsgaffrs et dcs dégâts,© Franqiiin et Editions Dupws, 1977,

erreurs passees. Sa curiosité, vén- comme le font les enfants aveco table moteur de son activité créa- une vieille radio. Un jour, au

tdce, est plus forte que le souvenir bureau, on achète un frigo pourde ses mauvaises expériences, entreposer des boissons gazeuses.

Même si son imagination dé- is Un des cadres de l’entreprise ybridée donne des rèsultats ton- dose un poulet trais qu’il vièiîI

o nants et parfois explosifs, Gaston d’acheter à l’épicerie. Un peu ptu’touche à tout: mécanique, bota- tard, Gaston veut savoir commentnique, musique, cuisine, etc. Sa l’appacil tonctionne. II entreCuriosité le pousse à vouloir savoir o p_rend dc te démonter, puis lcomment les choses fimetionnent. remonte. Il semblerait qu’il l’ait

se Il démonte et remonte tout, remonté à l’envers, car le frtgo se

lQL7. frOI ÇJ- LIN/ , Ftwo

QJ’C , iJG TI?UC POQAN

‘4 ,C“ UN ar4NE / 8CJ .‘ L C’XA YL GAtG , .E 4..ILS iN’rAUSI J’ t .. r /itI4AI eoâ1 LiN POLJLT- L4 £ - Mc1. ‘‘ ‘N aji-r r-

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ieiie sais pas uiiii4eauis

intégrer les caractéristiques des lui répond: «Ici, à SRu, vous neanimaux dans sa vie quotidienne m’avez jamais compris. On dit(trier le courrier avec les pinces ue je dors, d’accord. Mais c’estd’un homard), tantôt à faire in pur me concentrer.» Et il en-d’étranges combinaisons élne: Sufht que je dorrndouche et un téléphone, cela - -minutes... J’ouvre l’oeil, et houf,

j’ai une idée » En d’autres mots,Gaston n’a pas d’horaire pour

w penser: il a constamment cetteattitude d’éveil et de curiosité quT.Lermet d’être créatit.

joutes ces raisons expliquentpourquoi Gaston étonne constam

w ment son entourage. On liii reproche, hélas , l’inutilité et la

SON ETAT D’EVEII superficialité dc ses inventions.PEPPETUEL Pour se défendre, il répondraitGaston est dans un état d’éveil peut-être qtt’efles sont mal exploi

ne perpétuel. Même lorsqu’il dort, tées et qu’il est incompris. CetteGaston est créateur. Dernorv approche du cas Lagaj7è permettraattribue cette fculté d’utiliser le peut-être à des créatrices et à dessommeil à la ctiriosité insatiable créateurs malaimés de comprendredu personnage. Lorsque PruneHe, pourqtioi leur imagination foi

n ta secrétaire dc rédaction, le sur- ien sonne autant.prend à dormir ati bureau, Gaston

I-/ MMMGWJVIOCE COUP. Ci, V FR CDMW4./ C’E57 U P0(JT: CEÎTE Vôrrut CELuI OU F’AkNG

A0 DUT L’A 4101 AI’ ?AE’ 5’Ai2RÀ‘AlOE 0E AZ D’ CMAWCME,3r

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Cette capacité d’associer des éléments qu de prime abord, ne vont pasensemble est une caractéristique des étres créatifs.

Ftanqutn, heeqafs et dcc deqats,© Franquin et Edinons Dupuis, 1977.

transfbrrne en marmite à vapeur.Gràce à cette maladresse, le poulet

ss cuit et Gaston s’en régale. Voilà lapreuve que la curiosité peutprovoquer des résultats intéressants et inattendus. La curiositén’était-elle pas une caractéristique

ioo d’êtres créatifs comme Léonard deVinci, Marie Curie ou Thomas

donne un téléphone qui permet

________________________________

dc se doucher au bureau). Cette

___________________________________

capacité d’associer des élémentsEdison? Le scientitique Alcxandcrqui, dc prime abord, ne vont pasFteming n’est-il pas un pci 25 ensemble est une caractéristique

- des êtres créatifs et explique lagenèse de la plupart des inventions de l’humanité.

comme Gaston C’est sa cudositei05 et une dose dé hasard qtu l’ont

conduit à découvrir la pénicillineen 1928. Comme pour ces grandsinventeurs, la curiosité de GastonLagaffe explique en grande partie

no sa créativité.

SON SENS DECOSSERVATIONComme Gaston s’intéresse à tout,il s’attarde également à l’étude dephénomènes naturels. Son sens del’observation l’amène tantôt à

L.

tL

COMMENT EXPLIQUQUE NOUS S

«FASCIN5» PARLLIJLTRA -VIOl FNCF ?

Claude Benjamin(L’auteur est président de la Régie du Cinéma.)

Quand aborde la question de la violence dans notre société etnltjs prtriiIirment quand e penchc sur ses divetsc tHdHi

festations au petit et au grand écran, on est conduit à chercher àcomprendre pourquoi retrouve aujourd’hui cette violence

tHAT[JITE, fflIA[[ si OllStDAJ( et si MHiA[t dans autant de films?Comment expliquer aussi que certaines stations de télévision[NOUS] présentent, à des heures de grande écoute, un f[SJJA[ DEFI[MS D’HDllfltH? Pourquoi enfin Musique Plus s’acharne-t-elle àprésenter aux jeunes des vidéoclips pour la plupart à connotation

D]tiS»? Bref, pourquoi autant de COMfl[AJSACt dans ce qui n’est que ((Dt[EMEJJ 11E [A COD tillE HDÂAINf»?

POURQUOI sommes-nousascines» par I’ultra-vïolence?

EROYONS

I.

III-

Comment expliquer aussi que nombre de spectateurs et detéléspectateurs soient littéralement ‘fascinés» par

$ Bien sûr, ils sont nombreux aussi ceux qui sont bouleversés, voire5 choqués par cette IJW[ENCE. N’empêche que les FILMS ‘HDFII1tllB et de

iIUt[NCt qui ne cessent depuis quelque temps de recourir aux fl5CKBPMHES nouveaux 1iEBIJ5 de nos écrans, sont en forte demandedans les commerces de matérîet vidéo.

Les explications sont peut-être multiples. Quant à I, SUiS2G de ceux qui croient qu’it en est ainsi parce que nos sociétés ont

depuis des années opté pour certaines valeurs qui ne peuvent queconduire à un tel cul-de-sac: BINATWN PUISSANCE performanceavant tout, place aux plus forts. Ajoutez à cela que le spectateurbaigne depuis sa tendre enfance dans le monde de l’image, en

25 ayant peu d’instruments pour exercer un regard critique.Ces spectateurs sont amenés à franchir toutes les frontières, avec

comme postulat de base qu’il est interdit d’interdire. Dans un telcontexte, VIJLENC[ et MI1)IT perdent tout leur sens et sont objets deconsommation comme tout te reste. JI1IFNCE et MORT ont rapporté,

s uniquement au chapitre de la location de vidéocassettes, un peu plusd’un milliard et demi de dollars l’an passé aux États-Unis. C’est degros sous et d’industrie qu’il est ici question, pas d’autre chose.Industrie de ta JIJLENCE et de la MJT. Tout comme pour celle de laguerre, il s’agit de fabriquer et de répondre aux attentes de tous les

s clients sans trop chercher à les différencier.

Cette industrie atteint en outre des raffinements inconnusjusqu’à maintenant. C’est ainsi que la guerre du Koweit fut réduitepar la télévision américaine à un jeu vidéo, ta même scène où la J.cible était bien atteinte grâce à l’informatique nous étant projetée àrépétition. [I JOUI SAUIAÏ MANtFIUtMENI RIEN. Une réussite totale

LE TEXTE EXPLICATIF

‘4’,

quoi, et sur fond de musique parfois.. Seule la BBC à ma connaissance s’est refusée à réduire cette guerre à un spectacle vidéo. I...)

Qu’est—ce qui peut conduire une personne à vouloir en voir uneautre SE CMPRIER COMME [II P(J-OUII? Dans nombre d’oeuvres cinématographiques, comme d’ailleurs dans nombre d’oeuvres littéraires, les pit-bulis humains se multiplient Limage devient de plusen plus précise et détaillée: parvient à reproduire une chairhumaine dont ne doute pas un instant qu’elle soit réelle etsurtout sanguinolente.

o Nombre de ceux qui réalisent ces films nous viennent du milieude la publicité. Ils sont des jJ5 0E [A SFOBCI)Of’J La technique neconnaît aucun secret pour eux: un os qui craque, un oeil transpercépar un pouce, tout est rendu réel. Les effets spéciaux, c’est unechose. Mais ce qui semble encore plus important, c’est l’utilisation que l’on fait de ces effets spéciaux. De plus en plus,cherche et réussit fort bien à tNoUsJ «rapprocher» de l’événement, de l’action. Àutrement dit, venez et (fIB(Z OANS CET tfItIBANSPEHCE PAB U UCE. il n’y a plus de distanciation et surtout il n’ya plus de place pour la compassion. Dans le film Total Recali, Arnold

o Schwarzenegger dira à sa femme qu’il fait presque éclater enmorceaux: ‘rConsider this as a divorce.» Et I est censé rire. Lévénement qui tNOUS] est présenté est IIEFA[EMtI T1M[iE Lesplus jeunes dans notre société qui, plus souvent qu’autrement, nedisposent pas de tous tes outils pour considérer avec un regard critique ce qui leur est présenté sont ators réduits à n’être que desspectateurs qui en viennent à en redemander. Tout comme leP0PC01?.. [.1

1l PîesSc ô n.nc’iiibic

TEXTE EXPLICATIF

Le Nucléaire

Le 25 avril 1986 survint la plus grande catastrophe nucléaire jamais répertoriée. Il a

eu lieu à Tchernobyl en Ukraine. C’est à 22 h 30, heure locale, que des explosions se

manifestèrent. Ils causèrent la mort de plusieurs milliers de personnes. Pourquoi cette

explosion a-t-elle fait autant de victimes? D’une part, les erreurs commises par les

techniciens; d’autre part, le manque de transparence du gouvernement a malheureusement

contribué à cette tragédie.

Tout d’abord, dans la soirée du 25 avril 1986, les techniciens de la centrale

décidèrent, sans autorisation, de mettre le réacteur du «bloc 4» en arrêt, afin de vérifier le

fonctionnement du système de sécurité en cas de fluctuations d’énergie. De ce fait, une

panoplie d’erreurs et de manipulations engendrent une suractivité nucléaire dépassant 100

fois la capacité prévue. En moins de quatre secondes, le réacteur explosa et fit voler le toit

en éclats. Une deuxième explosion se déclenche immédiatement, probablement attribuable

à la dilatation de la vapeur du combustible, qui libère plus de huit tonnes de combustible

chargé de plutonium. Cette dernière forma un nuage radioactif jusqu’à un kilomètre de

haut. Après quatre heures de travail soutenu par une centaine de pompiers, ce groupe

réussissent à éteindre les flammes. À peine ce feu éteint, qu’un second incendie, beaucoup

plus sérieux, fait rage. Bref, deux semaines ont été nécessaires pour maitriser le feu si bien

que 28 personnes sont morts et 134 ont été contaminés par les produits chimiques.

Par ailleurs, Les Soviétiques étaient au courant de l’incident, maïs pas de sa gravité.

Même si les officiels du pays savait depuis le 30 avril que le taux de radioactivité avait

dépassé de 100 fois le niveau de sécurité, les hauts dirigeants n’ont entamé l’évacuation de

la population environnante de Tchernobyl seulement qu’à partir du 2 mai. Les enfants,

celui-ci étant le plus vulnérable aux radiations, ont été les premiers évacués du périmètre

nocif, et ce, jusqu’au 7 juin. Le reste des habitants suivirent peu de temps après. Les

conséquences d’une exposition aux radiations sont nombreux: perte de cheveux, fatigue,

vomissements, brulures, saignements de la bouche et du rectum. Le degré démission se

mesure au moyen du roentgen: une contamination à 100 roentgens provoque les

symptômes mentionnés ci-dessus, une contamination à 400 roentgens provoque la mort

chez plus de 50 % des victimes. Cela dit, les scientifiques évaluent que la catastrophe

nucléaire de Tchernobyl s’estime à plusieurs milliers de décès et à 17 millions de gens

touchés à divers degrés.

En somme, dû à une série d’erreurs techniques et à un manque d’information de la

part du gouvernement, plusieurs personnes, encore aujourd’hui, étaient touchées par ces

explosions radioactives. Certains d’entre eux pouvaient développer une maladie grave, ou

malheureusement pouvaient y trouver la mort. Inévitablement, la question se pose : la

centrale nucléaire de Tchernobyl était-il bien conçu?

LE TEXTE

EXPLICATIF

RECUEIL bE TEXTES

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Ce document appartient à:

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ç JTripiïc4e

LE POURQUOI DU COMMENTp- UNE ALLIÉE MÉCONNUE

ec3cpe’c.aPour le profane, différencier les araignées des insectes est une opération difficile. Elles forment, avec entre autres les scorpions, lesopilions, les bques et les acariens, la classe des Arachnides. Parmiles caractéristiques qui permettent de les distinguer des insectes,les plus évidentes sont: la présence de quatre paires de pattes (lesinsectes n’en ont que trois); l’absence d’ailes et d’antennes; la fusion de la tête avec le thorax; et ta présence de glandes abdominales spécialisées produisant de la soie, élément de base des « filsd’araignées «. Certains insectes sont aussi capables d’en produire,comme la chenille du Bombyx du mûrier, commcinément appeléever à soie. Mais les structures alors impliquées dans sa fabricationet l’utilisation qui en est faite différent totalenwnt.

î n)

L’ARACHNOPHOBIEl.araelitiopliohic cst le iioni dtjii—w a la peur des .ir.ugiiées. (“est

Une des pliiiliics les plus Iré—queUtes. La peut clou être mcxplicable pour le patient lui—même(ce nesi pas Lu c milite d’ui le flint—sure) et ultense pour que le diagliosuc (le plioluic Suit posé.Comme toutes les phobies amnmales, clic ccmud à apparaître relativement tôt, crs [fige dc 7 ans.

• AUcutic recherclic n’a clienteupporW de épi siusc’ délit ntivc(111(1 iii à Soit ongmi (C, niais ta tei u—

dance à la transmussiotu limirbale :S été clairememii mise cii évi—dcnue ; ceci n’culut Pas iotiietousla possibilité d’autres titcwurs

p’hc. ——

- ttQVfl J1T décleticlucurs riiez tritons pa

COMMENT UNE ARAIGNÉE TISSE SA TOILE?4 S,peoc e.4o I -

L’ensemble, ou presque, des 50 000 araignées existantes, est capable de produire de la soie.Il existe mille et une toiles différentes, propres à chaque espèce, et d’utilités diverses, Les araignéesconstruisent des toiles pour se nourrir, se reproduire, se protéger, se fabriquer des nids etc. Une araignée peut bâtir sa toile en une heure en suivant un rituel très précis et en utilisant jusqu’à 30 mètresde fil de soie. Voici comment elle fait.

Premièrement, d’un point de départ élevé, l’araignée produit un fil qui flotte dans le ventet qui s’accroche à un point plus éloigné du premier. L’araignée parcourt ce pont en le remplaçantpar un fil plus solide et en mangeant le premier fil. Puis elle repart en sens inverse en accrochant aupont un fil encore plus solide que les deux premiers. Ce dernier est deux fois plus résistant et quatrefois plus élastique qu’un fil d’acier de même longueur. Du milieu de ce pont, eUe se laisse tomber enproduisant un fil qu’elle accrochera à un support en contrebas. Le noeud du Y ainsi formé sera lecentre de sa toile. Ensuite, l’araignée rejoint une des pointes du Y en produisant un fil qu’elle netend qu’en arrivant à destination. Ce hi forme un bord vertical au cadre de la future toile. Puis lepremier rayon est tendu entre ce bord vertical et le centre. Cette manoeuvre est répétée pour la seconde branche du Y, ce qui complète te cadre et le deuxième rayon. L’araignée file les rayons enrepassant par le centre à chaque fois. Les directions successives des rayons permettent d’équilibrer latoile au fur et à mesure de sa construction en fonction du poids de l’araignée qui y circule. Les toilespeuvent compter entre 1$ et 43 rayons. Puis l’araignée tisse une spirale serrée autour du centre pour ..‘

consolider cette charpente: c’est le moyeu. Ce fil est non collant et très solide, c’est là que l’araignée se stationnera pour attendre ces proies. Elle construit ensuite une autre spirale non collante qui permet à la toile desupporter son poids. La vraie spirale piégée est plus serrée et très collante. L’araignée la construit en mesurant la régularité de l’écartement des spires grâce à ses pattes. Enfin, une fois la toile complétée, l’araignéeattend au centre de sa toile dont les vibrations la préviendront de la capture d’une proie.

La crainte, voire nième la terreur qu’inspirent les araignées chez plusieurs est injustifiée. Qui plus est, aucune des espèces retrouvées au Québec ne présente de danger réel pour lasanté. Comment des organismes aussi inoffensifs, jouant par surcroît un rôle de premier plan dans le contrôle des insectes nuisibles, peuvent ils faire l’objet d’une telle méprise? Tant de gens

peuvent-ils se tromper? Il semble que oui, car malgré leurs glandes à venin et leursii crocs (chélicères), les araignées sont des animaux fort timides! En cas de danger, leur premierréflexe est la fuite, et le venin qui sert normalement à paralyser les proies ne sera utilisé défensivement qu’en dernier ressort. Aueu•r

Pierre (le Tonnaiicoui

«liioniquc parue dajîs Li P,c’svc)

4erI’.sp;zcc .çilc’ncc (cii II1,’7,c).

VA b F D

ct se

1ocumen’-

NOM;GROUPE: DATE:

13A) TEXTES À ANNOTER 2. L’organisation des textes expIIatIfratégie D POURQUOI?- LE YEflE EXPLIC471F PAGE 53 D

LE GRAND BOUM 4re je

Pourquoi l’univers est-il devenu ce qu’il est devenu? Sou—\ie p\ci-eLes scientifiques pensent que l’Univers serait né à la suite d’une explosion gigantesque, k big bang ou «grand boum», ily a 15 à 20 milliards d’années. Co.peo.A.A e.%)\ cire

Llro..S 4oueL’explication de la naissance de l’univers est très complexe et tous les physiciens ne sont -‘ “

,d’accord. Vol ci l’hypothèse le plus souvent développée. Au commencement, l’énergie et/

E la matière étaient concentrées en une toute petite bille, dont la température était des milO liards et des milliards de fois plus chaude que le Soleil. Une fraction de seconde après ladétonation, les éléments de matière sont libérés et l’univers commence son expansion. Latempérature baisse d’un milliard de degrés. Les poussières de matière s’agglutinent et laforrnation des étoiles commence un milliard d’années plus tard. De cette évolution naîtrontensuite les planètes, dont la Terre, qui se serait formée il y a 4,5 milliards d’années.

WttI’010 YI$Chnsne Lazier, Nature: des phénoménes extraordinaires. vroVCflcfl Ce.ae. \q’J’)S

© Editions Fleunis, cou. -Imagla, Decouverte du monde-, 1995.

“Rewe Zl(se1-cj\e ce,’%cX -?o\(ce

LES HOMMES RANGENT PEU A LA MAISON (POURQUOI?Te xp\ceiipar ÎSÀBEaÈbÙÀS u\ewz

Pour la plupart des hommes d’aujourd’hui, l’égalité des sexes ne fait plus aucundoute. Puisque la plupart des femmes travaillent à l’extérieur, les hommes pwtidpcnt /de plus en plus à l’éducation des enfants, sont capables de pTéparer quelques mets Çsimples et font des efforts pour retenir (du moins devant leurs compagnes) leurs coin- f ,j eo s entaires «machos». Mais alors, s’ils sont conscients que la femme n’est pas une

•bonne à toutfaire, pourquoiy a-t-il (oufours une chaussette qui traîne quelque part?). C\

E Pourquoi les hommes rangent-ils si peu, même après que la vague féministe eut amené56 96 des femmes sur le marché du travail C’est la question sur laquelle s’est penché l’ethnologue français Daniel Welzer-Lang, spécialiste de la condition masculine, au cours d’une

Gétude de trois ans qui l’a amené dans les foyers des gens pour observer de quelle façon lescouples d’aujourd’hui négocient leur participation à la vie domestique. Il était invité à donner une conférence au Musée de la civilisation pour présenter les résultats de son enquête,publiés dans le livre Féminisme et évolution des hommes; Les hommes ô la conquête det’espace — domesdque, à l’occasion du vingtième anniversaire du Conseil québécois du statutde la femme.aY’ r

NOTE DE CEDOEUR: Ces texies reproduits dans ce guide derrseignemerrtGUIDE orNSEIGNEMENT C POURQUOI? - Le texte explicatif

prescrites SctwSes sans l’autorisaticn écrite des propriétaires de copyright.

NOM; GROUPE: DATE:

EUI13Ai

Mais tes conclusions de son étude apportent peu de consolation pour les femmes qui

doivent vivre avec un ompagnon désordonné.. Il semble, en effet, que les deux sexes ne

parlent pas le mème langage quand il est question du propre et du rangé. Si les hommes se

plaignent fréquemment de ne pas comprendre les femmes, il semble bien que les femmes

gnon plus ne comprennent pas les hommes en ce qui concerne le ménage et le nettoyage.

«Les hommes et les femmes suivent deux logiques, deux symbotiques différentes., dit

le chercheur. Il a observé dans les logis de ses cobayes» que les femmes nettoient avant

que ça ne soit trop sale, de façon régulière, à chaque semaine, alors que les hommes net

toient quand ils voient que c’est sale, lorsque la situation devient vraiment insupportable

jipour ne pas dire invivable).

Le mot .‘ordre» a une signification différente selon que l’on soft un homme ou une

femme. «Les femmes mettent en valeur un ordre de façade, un ordre stable, régulier ou

lisse», explique M. Welzer-Lang. Aucun livre ne doit dépasser dans la bibliothèque, mais les

objets que l’on veut cacher peuvent disparaître derrière les portes des garde-robes.

A l’opposé de cet ordre plus ou moins lisse, les hommes font valoir que “c’est range

parce que je sais où est chaque chose”’, poursuit l’ethnologue. Malgré les amas hétéroclites

de vêtements et de papiers qui traînent, il règne un certain ordre... dans le désordre!

Les hommes et les femmes voient ainsi le désordre de manière différente à cause des

‘constructions sociales»: les deux sexes ont reçu une éducation différente à ce sujet, qui est

i3ncrée profondément dans les mentalités. Les hommes de plus de 40 ans ont toujours vu

leurs mères s’occuper du ménage, et les femmes subissent encore de la part du milieu des

pressions pour prévenir le désordre afin d’être considérées comme de bonnes épouses et de

bonnes mères, alors que les hommes ne sont pas jugés d’après les mêmes critères.

© Le Soleil, 24 octobre 1993

Wo’ietcnce

NOTE DE C’EDflEUR; Ces textes reproduits dans ce guide d’enseignement

sont la propriete des derenteurs de copyright indiques SOUS chaque texte. GUIDE DENSEIGNEMENT D POURQUOI? — Le texte xpIIot,r

II est interdit de reproduire ces textes dans un contexte autre que les

presentes activités sans l’autorisation écrite des propriétaires de copyright.

NOM: GROUPE: DATE:

E13A1

oiWe ae.\o. -ce.

LES CAUSES DES VARIATIONS CLIMATIQUESe ecc%re

Depuis ta fin de la dernière grande glaciation, il y a environ 10 000 ans, la Terre a vu sonclimat changer entre six et huit fois. Ces variations climatiques ont eu des répercussionsconsidérables sur l’ensemble des espèces vivantes. On s’efforce aujourd’hui de déterminerquelles peuvent être les causes des variations du climat, tant à court terme qu’à long terme.

IC Gj Les deux hémisphères terrestres connaissent d’importantes différences de climat, duesj à la position qu’y occupent les continents. Aux tropiques, les continents sont plus chauds

(i..que les océans. Au nord et au sud des tropiques, les continents sont plus froids que lesocéans. Comme l’hémisphère Sud comporte une vaste étendue continentale à proximité dupâle mais beaucoup moins de terres, au niveau des tropiques, que l’hémisphère Nord, il est

sensib1ement plus froid.

1...)

Les fluctuations du nombre de taches et d’éruptions solaires traduisent des variationsdans la quantité d’énergie émise par le Soleil. Selon une théorie proposée en 1941 par l’astronome yougoslave Miloutine Milankovitch, et reprise aujourd’hui par certains scientifiques, les variations climatiques à long terme seraient liées à des variations périodques

de la position de la Terre par Tapport au Soleil et de l’inclinaison de l’axe des pôles.

Les éruptions volcaniques contribuent aussi à provoquer des variations climatiques.Lors d’une éruption violente, de grandes quantités de cendres sont projetées dans l’atmosphère, à une altitude pouvant atteindre 50 km. Celles-ci interceptent le rayonnemer.tsolaire, refroidissant ainsi la haute atmosphère. Pour peu qu’elles mettent du temps à se

disperser, ou que les éruptions persistent durant une longue période, les effets sur le climatpeuvent être importants. Une violente éruption volcanique peut, à elle seule, perturber letemps sur tout un hémisphère terrestre.

[1

Philippe de Courdiêre tsous la dir de. Le Ciel, la Terre, l Océans,© BL Publishing Limited, 984 (Cambndse &ienc Universe),

C librairie 1rousse, 985, pour édition française

-erc.ycoeat r

NDTE DE L’EDiTEUP,: Ces texies teoroduito Gans ce guide d’ensegnernefltGUIDE DEN SEIG NEM ENT Z POURQUOI’ - Le texte sont la proriete

sepresentes activites sans autorisation ecrite des proatietaires de copyngttC

.Une séquence en Pourquoi..1?Parce que...

Le corps et la santé sont des thèmes tellement vastes et riches qu’ils constituent dessources inépuisables de pourquoi. C’est ce questionnement en pourquoi et sa réponseen parce que qui forment la séquence expikative, qu’on trouve notamment dansl’article explicatif. Lisez les trois articles explicatifs suivants en vous demandant à quellequestion en pourquoi chacun d’eux cherche à répondre.

‘,Pou[quoi le v[ru. I

de la grippe reapparait-ri

plutôt q u ‘àu n e autre saiscipeffet’est bien à 1 n de l’automne et durant tout l’hiver queI:idéniologte. des médecins qui étudient la progresion-des épidémies plupart’des casé Ils ontquelques hypothèses pour expliquer le phénomène Toutd’abord, le froid ralentirait le mouvement des cils vibratilesmicroscopiques qui recouvrent et protègent habituellement nos

— -poumons des infections en empéchant les virus de se fixei En

r‘.‘.•.‘ plus, l’air troid agirait comme un stre sur tout l’organisme et

J. - affaiblirait nos défenses immunitaire Enfin, le virus passant- 10 d’une personne à une autre dans les postili s, il se propage

d’autant plus facilement que l’on reste confiné bien au chaud,-

dans des bâtiments. Ce que l’on fait volontiers en hiver...-‘

1

t

-p

Pourquoi des virus comme la grippeen htver plutôt qu’à une autre saison? «,

rubrique «Je dis, tu dis, ils disent», Science & Vie Junior, t.ovenan c€.n 162, mars 2003, P. 4.

iUL

M O D U L E 4 L’ARTICLE EXPLICATIF’

EY co.crfAufiIdu:r0

rcej 5rOS

Les jeux vidéo fabriquent des

myopes

[i\.e j\jC€

OEil normal

AOn n’y voit gouttau Japon et à Singapour! En eftet en croireles statistiques, c’est une véritable épidémie de myopi6!)qui s’abatsur cette partie du continent asiatique. À Singapoui 80% deshommes de 18 ans recrutés par l’armée sont myopes, contre 23% il

a 30 ans Dans un premier temps, on a soupçonné une prédisposition génétique à la myopie dans certains pays d’Asie. Les gènes ysont sans doute pour quelque chose, mais selon une équipechercheurs australiens, ce n’est pas la cause principale. Celle-ciest plutô à chercher du côté du mode de vie des enfants. Cesdernier passent beaucoup trop de temps à l’intérieur desmaisons, devant la télé, l’ordinateur ou dans lcs livres.des activitésqui nécessitent que l’oeil regarde de p - . Du coup, celTinfluence la croissance du globe oculair dont la forme s’al- enloSge pour réduire l’effort de mise au point de près. Et la mise au àt ?0. s5

point de loin ne se fait pitis. t n des moyens de prévenir la myopieserait donc de commencer par sortir plus souvent de chez soi!

A1etc‘.--

Fubrice Nicot, ‘Les eux vdo fabriquent des myopes.’,OY) Science & Vie Junor, n 181. octobre 2C04, p. 17.

e’iue-

r.] Que signifie n’y voir goutte?

fl Quel problème éprouvent lespersonnes atteintes de myopie?

a Que reprend le pronom Celle-ci?

lE Quel GN Ces derniers reprend-il?

III Que reprend le pronom cela?

E1 Dans ce contexte, que signifiel’adjectif oculaire?

tje ÎD\

Le mystère du

chatouit FQuand quelqu’un nous chatouille, on pense

mourir de rire. Mais il est impossible de se

chatouiller soi-même. Une chercheuse

britannique a trouvé pourquoi. C\eo_

Drôle de sujet d’expérience, le chatouillement! C’était

pourtant celui d’une scientifique d’une université de

Londres. Elle a soumis six volontaires à un petit robot

«chatouilleur», tout en surveillant le ‘actions de leur

cerveau , l’aide d’un scanne Lorsque les

«cObayeS)cOntrO1aietlt eux-mêmes le robot, ils ne

—+ percevaient pas le chatouillement. Par contre, si le

robot était contrôlé par quelqu’un d’autre, ils ressen

taient très bien les guili-guili. L’analyse des données

enregistrées par le scanner a permis à la chercheuse

‘. de comprendre le phénomène. Le grand responsable

est le cervelet, situé à la base du cerveau. Parce qu’il

peut prévoir ce qu’on ressentira lorsqu’on se cha

touille soi-méme, iverttt le ne? ‘

,)pas tenir compte de la sensation. Mais il est incapableL

j de prévoir des actions extérieures sur lesquelles il n’a nokeaucun controle... comme le chatouillement cause paï Un robot «chatouiHeur» au travail

une autre personne. sur un «cobaye» de Il ans!

!

‘iii’

f \‘ÇC’

4ii, T-‘ fTlle.jpeJe

AueLe.Mane-Pier Élie, «Le mystère du chatouillement

Échos des labos, [en ligne], (février 2007)

vetaçcete.iu€. spec.IO.is&

s-ron

Autïldu

Halte culturelleMarie-Pier Élie:quand science et journalisme font bon ménagePassionnée de science, Marie-Pier tue est journaliste dansun magazine scientifique. Elle collabore aussi à des sitesInternet ainsi qu’t des émissions de radio et de télévision.Ses articles lui ont valu des prix de journalisme parmi lesplus prestigieux. La journaliste se voit comme une intermédiaire entre les chercheurs et ses lecteurs, intéresséspar la science mais non spécialisés dans le domaine,

H D’après le texte, qu’est-ce qu’unépidémiologiste

H À quoi servent les défenses immunitaires?

H Trouvez un synonyme de confiné.

ri s) D’après le contexte, à quoi sert un scanner?

b) À quelle langue le nom scanner est-il un

emprunt?

c) En français, comment ce mot seprononce-t-il?

U) Par quel autre nom pourriez-vousle remplacer?

H Que reprend le GN les ttcoboyes»?

.i, ri Quel GN le pronom il remplace-t-il?

Une séquence en Pourquoi... ? Pat-ce que... M A T E L I E R 1

- .RÉAUSATt0Nt Surre

137 75 7 J)_

1. Lrnvel t arvre et t ecorceIl suffit d’observer son environnement pour que de nombreuses

questions sur différents phénomènes surgissent. Certains peuvent

( sembler familiers, mais sait-on toujours les expliquer avec une cer

‘çtaine rigueur scientifique? Voyez vous-même.

Lisez d’abord les deux extraits qui suivent. Prêtez attention:

au sujet du texte•

aux éléments graphiques, particulièrement aux intitittés;

au ton et au vocabuta ire employés.

Nr0c y

Relisez ensuite ces textes en ‘rozt laissant guider par les questions en marge

i•.Pourquoifait-ilfroid lbivei? eic

Réfutons, tout d’abord, une idée courante: non, ce n’est pas parce que

la Terre est plus loin du Soleil qu’il fait froid l’hiver. Bien au contraire: c’est

vers la mi-janvier, au plus fort de l’hiver, que la Terre s’approche le plus du

Soleil.

De quelle façon le sujetde ce texte est-il présenté?

e#iov-

N

Soleil perpendiculaire à téquateur:printemps ou nord, automne au sud

5

Soleil perpendiculaireau tropique du Cancer:été au nord, hiver au sud

Quel fait ce schémaillustre—t—il?

fs1-on nmat

L \\S

.. 7Soleil perpendiculaireSoleil au tropique du Capricorne:

hiver au nord, été au sud

N

SoIeilperpendiculaire à l’équateur:

automne au nord, printemps au sud

IOi1ICei -k1 Ic.e -ceG]L’irnportance de l’inclinaison de l’axe de la Té’rre e

L’existence de l’hiver décoUle de l’inclinaison de l’axe de rotation de

la Terre. L’axe de Vénus est à peu près perpendiculaire au plan de l’orbite.

li n’y a donc pas de saisons sur cette planète. L’axe de la Terre, par contre,

C est incliné d’environ 23° par rapport à la perpendiculaire au plan de son orbite; ‘

6j’est ce qu’on représente en inclinant les globes terrestres. Pour cette raison,

la durée du jour change tout au long de l’année. Durant les mois d’hiver

les jours sont courts et le Soleil nous chauffe moins longtemps. De plus,

le Soleil est bas à l’horizon et la surface terrestre reçoit moins d’énergie par

un té de surface.

Ravnald PÉprç L.&€ut

‘ lxrratv idaptés de’ Pots d’hiver’., Qu,h’c &r,net, vo!. 35, n’ 5, février 1997, p. 50.

‘Re LkeeJ

Quel rf0e ‘intertitre joue-t-il?

J

Comment qualifier le tonde ce texte: neutre?

• . Adidactique? .

e1-1.r’

Les amoureux qui gravent des sermentséternels sur les troncs d’arbre doivent fairebien attention. Si l’entaille de l’écorce fait

le tour du tronc, l’arbre mourra.

(3 Il est praticiLlement impossible d’ôter l’écorced’un tronc sans retirer un tissu essentiel, le liber,qui transporte la sève élaborée par les feuillesdans tout le corps de l’arbre. En enlevant unanneau d’écorce, on interdit les échanges indis

pensahlesentre la racine et les feuilles.

ç

Privé de son système radiculaire, l’arbre n’est

J.plus alimenté en eau et en sels minéraux. Les

‘ feuilles, en particulier, présentent de grandes surfaces où l’évaporation d’eau’ par les stomates est

,lconsidérable. LorsqLle les feuilles ne sont plusconvenablement alimentées, elles tombent, privant l’arbre de la sève qu’elles élaborent.

Quel rôle le chapeau joue-t-ildans ce texte?

en

t+Lillustration et sa légendevous aident-elles à mieuxcomprendre le texte?Quel est leur rôle?

ueion en

€‘. ?‘ ¶1ra

Pour or un arbreà l’écorce cernée meurt—il? Tre

__r1D

‘J t

\.

..,s’,,‘, __,.w,I__

i,-’’ -,‘-‘-

‘.. ‘r—-.5’. ‘,..,‘

‘s

Agriculteurs et forestiers cernent ainsi parfois certaines essences pourles faire sécher sur pied avant de les abattre.

Relevez deux termesscientifiques.

e4ov eh

Quel est le ton de ce texte?ue-i,vi er’no,tot

Quels renseignements renferme la conclusion?

u€kav e

Pour se préparer au combat, certains cervidés frottent leurs bois contre le tronc des arbres.Beaucoup d’arbres mcurcnt lorsqu’ils perdent leur écorce.

Ï

Extraits de Tous let pourquoi du monde, © 1995, Selection du Re,sder’s Digest (Canada) Ltée,Montréal, p. 323, reproduits avec autorisation. —

L r1. D’après te texte Pourquoi fait-it froid t’hiver?, quelle conséquence

[inclinaison de ta Terre entraine-t-elie.

2. Que savez-vous de ta revue d’où est tiré te texte Pourquoi fait-il froid l’hiver?Sc_— le

(,. Le texte Pourquoi un arbre ô t’écorce cernée meurt-il? présente-t-il ‘

une opinion ou un fait? Justifiez votre réponse.

t’ ICtIUI I.! t P111 NCSNIf ‘CI —

Pourc,uo no au-\ no\-’e close k C?Pourquoi il nous faut, Tir€ \-ej

notre dose Sy*tioj\\eel. eolc.e, cros

Avec les journées courtes et le temps froid, reviennent la période des agrumeset celle des rhumes. Pas facile de les dissocier ces deux-là! Car les agrumesrenferment de latvitamine C ou acide ascorbique — nom chimique qu’on lui donnelorsqu’elle apparaît sous forme de supplément dans les produits vitaminiques etalimentaires — et st gr&e à cette ta’mine que plusieurs croient pouvoIrciremédier au rhume.

bifférentes études ont en effet demontre que des doses quotidiennes allant’dc 250 mg à 2 g de vitamine C reduisent la durée du rhume tout en agissant surquelques-uns de ses sympt8mes Par contre, d’autres recherches n’ont donné que desrésultats négatifs ou ambigus. On en est même venu à la conclusion que des doses devitamine C supérieures à’l g par jour pouvaient provoquer des effets secondairestels que des douleurs abdominales et de la diarrhée. Si, dans le cas du rhume, chacunpeut tirer les conclusions qui lui conviennent, la vitamine C n’a pas sa pareille àI plusieurs autres points de vue.

Fonctions et particularités

La vitamine C particpeàla formation du collagène, une substance qui assurela structure des muscles, des tissus vasculaires, des os et du cartilage dnsl’organisme De plus, elle contribueÔla santé des dents et des gentves et favorisél’qbsorption du fer contenu dans les aliments Comme elle est hydrosoluble c’est-à-dire qu’elle se dissout dans l’eau, elle ne peut pas être stockée dans l’organisme.C’est pourquoi nous devons en fournir à notre organisme tous les jours. f...]

Annie Langlois, La Presse, 19 novembre 1995Prav n cecnj

2 POURQUOI? - LE TEXTE EXPUC4TIF PAGES 39 ET o:

tes cu. S Lo..*ren\ cent-\s

Tyîe e\-1c..e

LES BÉLUGAS’D U A I N T - L A U R E N T

C R E V E N T ii ,9ic-

paT lacques Drapeau

Au4e r

‘ t\€ oli’ceDEPWS AVR1L, i,a BELŒŒASON! ETF °‘

TROUVES MORTS SUR LES RIVES DU.SAINT”LAURENj, une situation qui sème l’inquiétude parmi

les spécialistes de la faune marine. «Au rythme actuel, nous nous diri

eons vers une année record», déplore Patrice Corbeil, le directeur du

Centre d’interprétation des mammifères marins de Tadoussac. [...]

Certaïns,s,nftLJstes estiment que la toxicité des anguilles, d ont raffolent les bélugas,ourrait ftre la principale cause du pro- 9

()bi è m e. Les anguilles passent la plus grande partie de leur vie dans les

eaux contaminées des Grands Lacs. Quand elles remontent le

de Saint-Laurent pour aller frayer dans la

mer des Sargasses, elles servent alors de

plat de choix aux bélugas. Le niveau de

NOTE DE LEDttEUR Les textes reproduits dans ce guide d’enseignementsont la propriete des detenteurs de copynght indiqués sous chaque texte. GUIOE DENSEIGNEMENT C POURQUOI.’ - Ce te.rtr c-ijcLIl est interdit de reproduire ces textes dans un contexte autre que lesprescrites activités sans l’autorisation conte des proprietaires de copyright.

iri 9

)contamÎnants tels les BPC, les DDT et le Mirex est considérablement plus élevé chez les anguilles que chez d’autresproies du béluga comme le hareng et le capelan.

Les contamînants chez le béluga sont analysés depuis1988. Les résu]tats des autopsies obtenus à ce jour démon

3trent que le1degré de contamination est plus élevé chez lebéluga du Saint-Laurent que chez celui des populations arctiques. On y retrouve, entre autres, I O fois plus de plombdans les tissus et 72 fois plus de Mïrex dans le gras quechez les populations arctiques.

D’autres experts invoquent le stressintense que subit le béluga du $aint-1 a u r e n t, stress qui aurait pour effet d’accroître le métabolisme

es substances chimiques toxiques accumulées dans lestissus. Au fil des ans, son habitat a considérablement rétré

3ci à cause de la navigation de plaisance, du tourisme demer, de la construction de quais et de barrages ainsi que dudragage du fleuve.

Leur statut d’espèce menacée, proclamé en 1983, protège]es bélugas contre l’observation touristique, mais II ne faut pas

3croire pour autant que certains bateaux ne s’aventurent pas àproximité de l’espèce. Les moteurs des petits bateauxcauseraient de l’interférence dans le système d’écholocationdes bélugas. «Le dérangement, peut-on lire dans un rapport del’institut Maufice-L.amontagne, de Mont-Joli, peut provoquer

modifications dans le comportement et nuire aux activitésV d’alimentation et d’élevage.» [...]

Ui&V Le Skfl, 3 octobre 993

GUtDE YENS1QNEMENT POURQUOI’ - Le texte explicatif REPRODUCTION AUTOR1SE 02000, Les Ediùorts CEC

Efli fi POURQUOI? -LE TEXTE EXPLICAflF PAGES 17 À 19

.

-ii\e.

A L L E R G I E S eekeRESPIRATOIRES:

C’EST PLREŒ1JE JAMAIS

([ES CAS D’ALLERGIES$ONI EN Sue.O.,LA / -— — - _. .,

_________

) IiAjISSf tout comme le nomL’re d’allergènes présents dans notre

environnement. Bref ça va de mal en pis!

par Anne-Marie Sirnard

En ce début de printemps, la ville entière renifle, éternue et se mouche. Mon - ‘(Ôvoisin de bureau a le nez bouché, les yeux qui coulent, une toux persistante — etmoi je ne me sens pas très bien.

IOn rit, mais ce n’est pas drôle: mal traitées, les allergies peuvent se transfor

amer en infection des sinus et des oreilles, en bronchite ou en asthme chronique.crz4-

4 A cause d’un plant U herbe a poux ou d un peu de poussiere, des enfants dequatre ans se retrouvent à l’urgence au bord de l’asphyxie. Des vieillardspaniqués tournent de l’oeil avant d’avoir réussi à composer le 911. Et des adultesbien portants perdent des journées entières de travail

Et puis, les allergies gagnent sans cesse du terrain. Selon Statistique Canada,près de I personne sur 3 en serait atteinte - un taux qui a presque doublé en20 ans. Plus no breux, les cas sont aussi plusgraves. L’af e, qui en découle parfois,affecte de 5 à 10 9’ d s adultes et 15 ¾ des

t(,nfants. Et cette m adie tue pres dc 500 per-

r sonnes par année au Canada.

11NOTE DE LEDITEUR. Les textes reproduits dans ce guide de’-.segnemerIsont la propriéte des detenteurs de copyright indiques SOUS chaque texte

GUIDE D ENSEIGNEMENT - POuRQL’Ot’ - Le texte enpliuotifII est interdit as reproduire ces textes dans un conteste autre que lesprésentes activités sans ra,jtorisation écrite des propriCtaires de copyright

IIilQue se passe-t-il? Notre environnement serait-il devenu trop hostile? Sommes-nous devenus trop délicats?

Selon Francine ClouUer-Marchand,’allergologue au pavillon Hôtel-Dieu du‘‘ Centre hospitalier de l’université de Montréal (CHUM), .1111 m e I Il e u ?cdépistage explique en partie l’augmentation du,Îiom bre de cas. Mais c’est surtout la]3ollutionserait responsable de ce malaise géneralisé

Pollution extérieure, causée principalement par les émanations des automojiIes, mais aussi intérieure dans nos maisons hermétiquement isolées. Depuis lacrise du pétrole, qui a provoqué un incroyable essor de l’industrie de l’isolation,nous nous sommesenfermés avec notre poussière, notre fumée de cigarette, nosacariens r- ces bestioles microscopiques qui V vent dans nos matelas etoreiiiers.Jie plus, nous n’avons jamais eu autant pcj1’animaux domestiques: dans certains quartiers résidentiels de

— Montréal, on recense chiens et chats dans près d’un foyer sur deux. fi y a de quoiéternuer!

Mais qu’est-ce que l’allergie? Elle survient lorsque notre système immunitairedevient hypersensible: exposé à des substances normalement inoffensives, ils’emballe sans raison apparente.

Confronté à un présumé nnemi, l’organisme fabrique des anticorps de [afamille des IgE (pour immtMoglobulines E). Les IgE déclenchent une réactionen chaîne qui produit des dizaines de substances chimiques, incluant histamine,leucotriènes, etc. Libérées en trop grandes quantités, ces substances produisent9des réactions indésirables; inflammation des muqueuses, dilatation des vaisseauxsanguins et, parfois, chute de la pression sanguine, spasmes musculaires, constriction des bronches. Dans le pire des cas, la victime ne peut plus respirer: c’est techoc anaphylactique, qui entraîne souvent la mort.

Bien qu’on comprenne en gros le mécanisme de l’allergie, beaucoup de mystèresubsistent. Notamment, LE F.A I I Q U’ E L L E P E U

I

otqaot

A.PPARMTRE SAN.I,. RAISON AUCOURS D’UNE VIE. ‘Ta\epoe ai

Lomse, une copine, peut en témoigner. Travailleuse acharnée et mère à tempsplein, elle a toujours eu une santé de fer Il y a quatre ans, en époussetant la maiGon par un beau samedi après-midi, elle suffoque. En attendant l’ambulance, elle asoudain l’impression que son heure est venue. «C’est comme si on m’avait misun sac de plastique sur la tête et qu’on l’avait attaché autour de moncou», se rappelle-t-elle. Masque à oxygène, cortisone par intraveineuse,•0 inhalothérapie: tes mesures d’urgence lui sauveront la vie. Pour cette fois, car,çQdepuis, elle fait des crises d’asthme à répétition, a moins d’énergie et manque des—

journées de travail «Je n’ai plus de qualité de vie», déplore-t-elle. Mais il faut direque, malgré les remontrances de ses amis, Louise n’a pas cessé de fumer et qu’ellea toujours ses deux chiens.!

GUIDE D ENSEIGNEMENT POUROUO1’ . Le teite explicatif REPROOUCÏ1ON ALITORtSE,r 2000 Les Éditions OEC Inc

i1I

Qucbc Sjvn. vol 3(,, n 5, mai . 98

‘verince’te’iue 5chS@

GUIDE D ENSEIGNEMENT POURQUOi’ - L te.Oe ephcrit,[

En apparence, l’asthme de Louise est venu de nulle part. Mais, selon les spécia

@istes, un facteur déclenchant l’a probablement provoqué. Elle a peut-être ét mise

L ,en contact avec un nouvel allergène. « Il arrive pue le svstem.e.-

“ immunitaire craque après des nnées d’exp,osttton.â u n o d u i t ta m i Ii e », explique le docteur ]ean-Luc Malo

pHeiro[àgiie à l’hôpital Sacré-Coeur. Tout à coup, on ne supporte plus ses trois

gvi (3chats ou le pollen du grand peuplier, derrière la maison...

iq En y réfléchissant,,J..OUiSe a fait le lien entre le débuteson asthme et le déménagement de l’entrepris

‘?° ‘“& qui l’emploie dans un immeuble du centre-villSon médecin n’a pas été surpris: les allergies professionnelles pullulent ces temps

zi. Pour les travailleurs d’usine, les farines, les fruits de mer et certains

c4 durcisseurs de peÏnture d’autobile sont les irritants les plus fréquents. Et que

dire du fameux syndrome de tours à bureaux? Mal entretenus, les systèmes

de ventilation remettent en circulation l’air chargé de poussières, de moisissures et

de substances diverses.., et font des ravages parmi les employés.

POURQUOI CETTE INTOLÉRANCE,--9jFEEÇTE-I-ELLE LOUISE ET NON SA.S E C R E TA I R E ? Depuis une dizaine d’années, les scientifiques

croient que es allergies et l’asthme seraient en partie pctD

.. h e eU ita ires. Puisque la mere et les tantes de Louise souffrent aussi

‘ Øde la maladie, cette dernière y était prédisposée. rrDes études sur des familles d’allergiques ont montré que, lorsque les deux parents

souffrent d’allergie, les risques que l’enfant hérite de ce trait sont de $ sur 10. Par

contre, quand ni le père ni la mère n’en souffre, le risque tombe à ‘I sur 10.

Les chercheurs sont donc partis à la recherche de ces gènes qui prédisposent

eaux allergies et à l’asthme. Et ils ont trouvé.

En étudiant des familles sujettes à une hyperréactivité bronchique et à des

allergies aux animauxt les docteurs Louis-Philippe Boulet et Vincent Raymond, du

département de génétique du Centre hospitalier de l’université Lavai, ont décou

vert des anomalies sur certains gènes du chromosome il. Un lien a été établi

eentre ces irrégularités et un haut niveau d’anticorps lgE dans le sang. D’autres

chercheurs ont fait la même observation sur des gènes du chromosome 5.

Une équipe du Complexe hospitalier de la Sagamie à Chicoutimi vient de lancer

une vaste étude sur des familles du Lac-Saint-Jean, reconnues pour leur

homogénéité génétique. Les chercheurs tenteront de voir si d’autres gènes entrent

n jeu dans la transmission de ces problèmes respiratoires.

Les allergies constituent un phénomène complexe, orchestré sans doute par

tout un ensemble de gènes. ventueilement, la compréhension du mécanisme per-

mettra peut-être de concevoir des médicaments qui s’attaquent aux causes du mal ‘t

plutôt qu’à ses symptômes .[...]

REPRODUCTION AUTORISEE C 2000, Les Édtiions CEC inc

e rufr -peu-i re_ nc.iÇ .pour j’orr1sme?

L’écoute d’un son trop ïntense pendant longtemps entraîne une fatigue Pc()auditive ternporair. Si l’exposition au bruit se poursuit exagérément, une baisse

, d’audition définitive survient, traduisant la destruction des cellules nerveuses- de l’audition situées dans l’oreille internez Comme ces cellules ne se repro-

duisent pas, l’atteinte est alors irréversible. Ce risque existe dès que le niveaudu bruit excède 85 décibels Àttre de comparaison, le niveau sonore d’uq *scbt cl)c,ambre calme est de 40 Ucibels, ceLui d’un marteaupiqueur, de 110 à120 décibeLceiwun moteur d’avion entendu de près, de 740 décibels

Le bruit a galement pc.)()un effet de stress sur l’or-p

ganisme, variable selon sanature: un bruit intenseconsidké comme agréable ne provoque pas d’in

()olérance alors qu’un bruitdéplaisant, même faible,peut constituer un stressimportant Même pendantle sommeil, sî l’on s’ha

3bitue en apparence aubruit, c’est-à-dire si l’pense air bien domil,,l’organisme a cependantperçu le phénomène so

()nore et un certain degréde fatigue en résulte.

aubruitestlaplusgrande.

type 4 \\e. k

Ti1.e espici€

Réponse dc Drytan Lotb1 directeur du pôle d’acrivit médic2ie neuroscnscniel à fliôpit1 4 fl ?°ceLariboisière, à Paiis V

V

-

o

e4’q)

zC

I.

E*e te. 4

recueiflia pat Laure DuMOrr ?t0s1 ena’ ce.adaptés de i Ojels sont les effets du bruit sur l’orgznisme? ,dc Ewêka, BAYARDNurn&spdal—24H—1997,p.84.

NOM GROUPE DATE

TEXTE À ANNOTER 1. Le contenu des textes explicatifs

tratégies G POURQUOI?- LE TESTE EXPtIcA T1 PAGES 21 ET 28

-t-on e’Ier\-e. on e en uevc7

POURQUOI A-T-ON LE VERTIGE

QUAND ON SE TROUVE EN HAUTEUR?)

Vous l’avez remarqué en escaladant le Mont-Blanc ou en lessivant votre plafond debout sw

1 escabeau. Le vertige vous saisit.

De quoi s’agit-il? Rappelons que c’est en partie grâce aux vertiges que le brave doctetir

Coué a popularisé sa célèbre méthode lÉmile Coué, La maîtrise de soi-même ptlr I’aiitosii’

gesfion consciente, Renaudot & Ciel.

Supposez que vous deviez traverser un précipice en marchant sur une plinche de

30 centimètres de large. Suicidaire; à tous les coups vous allez trébuchet.

Imaginez maintenant que cette même planche soit posée à même le sol. Vous pourrez

la traverser en courant, en reculant, à cloche-pied, et sans un faux pas. Coué en a profite

pour extrapoler, et professer que nos difficultés n’étaient qu’une question de point de vue

Bièn vu. Mais il n’a pas répondu à la question: pourquoi avons nous le vertige en hauteur?

Finalement, on y vient; qu’est-ce que le vertige? Le Lcimtisse définit «une sensation

subjective erronée, en vertu de laquelle on croit tourner alors qu’on est immobile, ou voir

osciller les objets environnants alors qu’ils sont flxes.

On croit communément que le vertige correspond à la peur du vide, à la crainte de

tomber Pas exactement. C’est une question d’équilibre.

Nrtre équilihre est déterminé par plusieurs facteurs: - oucher. l’oreille et

orunes yestihulriire petits canaux semi-circulaires sit ‘s près de la coc- &fltreU -

,.

Lorsque nous accomplissons des mouvements ordinaires baby-foot. traire

_________________________

toutes ces informations concordent.—

=-Mais confronté à une situation extrême (repeindre la tour Montpa sse, déboulonner

la tEiffeI, courir sur un fil de l’une à l’autre)1 les informations envoyées au cerveau par le_!-.

-f

cmal de ditterents nerts sont rnntrdi Foires Et difficiles a mterpteter oqçretement on

!lus à quelle distae se trouve exactement le sol qu’on voit en bas, alors que les pieds.. ---. --...-...- ‘.-

bu[ent sur quel que cepenant la ensation d toucher reste k]eiiqu

Notre système nerveux ne parvient plus à nous positionner clairement dans l’espace.

Le vertige peut se manitéster dans d’autres circonstances. si on a trop bu d’alcool, ou

.i

force d’écouter de la musique très fort, très longtemps.

j Prudence donc après 22 heures.

— tO Jusqu’à preuve du contraire...-- eur

1 PhiI;ppr; ‘‘ iI’I Putiiqtl 1 - - . lIii ici (. I.idc’ I JIt.’’-, I ‘I’) c

p ‘JOIE DE L EDITEUR Les .1.*!.-:s reI1rLjIJ,ts deis :5 ‘JLJ!(Je :‘.r .;..,r

sont fa tropriete des ddtenteurs de cuprqht truques sous chIque t5re.

LES MODES D’ORGANISATION DU TEXTE EXPLICATIF:

1 Détermine le mode d’organisation du développement des textes suivants.\e sôk es--fl cn€. «TEXTEI

POURQUOI LE SABLE EST-IL BLANC EN FLORIDE? T\-re?‘poLSe Un grain de sable est un fragment de roche dont le diamètre mesure entre 1/16 mm et 2 mm. Pourquoi ya-t-il du sable blanc en Floride eti.tbeige sur la côte est du Canada? La couleur du sable dépend decuenoflYe- L. lacouleurdesacomposition. L.j1o4 com tcW

e4eAs-tu déjérègardé de près du sable beige, comme on en voit très sûvent en Acadie? Il contient desgrains de roches de différentes couleurs grains de quartz (grains gris), de feldspathes (grains roses ouj beiges) et de mica (grains noirs). Ces minéraux sont très abondants sur le continent nord américainr) me4\ re -cij t com3t sc’rtc \CtrV€.’\ Le sable blanc de Floridekt! est composé de çorail’au largé de la Floride, on trouve de grands récifs decoraux formés des squelettes blanchâtres de millions de petits organismes marins. À marée basse, les( vagues brisent les coraux en petits fragments de la taille de grains de sable, Ces fragments sonttransportés par les vagues vers la côte, où ils forment de belles plages de sable blanc.

MQE D’ORGANISATION: Cg riOfl-.-- ?‘1 uIeI Ôr- PiUe .‘

TEXTE2ANGUILLES SOUS ROCHES Ti\e mcÀ%€i

Au Québec, les prises d’anguilles ont diminué de 48% depuis 1986. Dans les Maritimes et sur la côte est *tSedes Etats-unis, la situation est encore pire. Les chercheurs tentent par tous les moyens de comprendreÇ les causes du déclin.

La première cause4que I on cite pour expliquer ce phenomene ce sont les polluants Au cours de leurlong séjour dans le lac Ontario, les anguilles sont exposées à pluTeursconta’rinnt dont les BPC. Desétudes prouvent que 36% des anguilles dépassent les normes canadiennes de contamination pour laconsommation.

Mais la pollution n est pas la seule responsable du declin des anguilles Autre cause possibl esbarrages hydr.oéiectriques de Beauharnois et de Cotnwall4 qui bloqu.entte passage des anguillettes vers leic Ontario et celùi des anqûiilès adultes quf vont vers la mer ‘L1I,t

MODE D’ORGANISATION: uyy-a. causes?ôut9uôi Ô4 un serre 7 ‘?c,urcuo 1ee se\e-Àçle se.

TEXTE 3 ,L’EFFET DE SERRE

eDe récentes observations scientifiques révèlent que ‘ç[imaL mondial. chang. la Terre semble set.réchauffr. Selon plusieurs chercheurs, cette hausse de température serait aftribuable’au fait9rande quantite de polluants gazeux sori.t. eçpdies dps I atmosphereet creent de la chaleur, Pùtsqueeechaleur ne et se disperser ge.aJ,,.uitb il s est forme une couche de chaleur permanente entree,cz\ca+Ve l’t,h&èètla urfacetrrestre: d’où l’effet de serre et le réchauffement du climat mondial.

T\-e côrc1usiveMODE D’ORGANISATION:

_____________________________________

ce

Rpom. d’HRnscdi, wugusà rhôiI Sa ex-Joxph, à

Le rire se communique entre ules hommesils’ait d’un,Ext nerVcux, 1flS’1t dans

CQ5 dc chaque mdividus Lorsqu’on voit une peracune en’

train dc rire, ce réflexe est trLnsmistravessles deuxsens dehvueetlde l’ouïe: . ix les mimiques duxieuret ndxeso 4ventlc

ur&xeMais on adé,cou

vert*Jscies

— tune ration qu4jç.

r&xe,Ainsi, au coursdc séa ces de parlc rire,lespatients posent leur tête sur le ventre de leur voisin, formant ainsi uncerc1c, le nie seaudition dc l’onde sonore przpar les muscles abdominaux q‘iais et perçus par les autres.

Propoo i,1I3 par Pdrc Lru.odçe&EDi,EAYARD PRESSE,

Numé xpédil—24H— 19979t

Pourquoi le rire est-ilcommunicatif?

Le rite

est-il bonpour sante.

L‘influence de b santé mentale sur h santéphysique n’est plus prouver. Les dossiersdes médecins sont rernplls d’exemples

de paients doqt les maladies semb!en 4Voi;s pour origine un éidpér.Urie&ud

effectuée par des médei& d&nontré que lesmaladies chroriiqes sont six fois plus fréeuenteschez les chôrnc.irs cue chez les sujets qui ont unemploi.

LO L’omsmeréond u tcss endavantae’e corts et d a&eruhne. ne autrq,onctions ces Lorrnones ont la ,ronneté dji3ueet d’devJla pressior’

dtfcnscs ce nousu nncttre & sire i’aTorLUnst

m: ,roauction cl flo,,.

.‘..q *

mones trop impcrtan, zui. au ncu n aumentenotre etricaL.; noi ez.potclie de -

21 qu a or unc situation où leur vi;• est en danger sont incapables d’avoir

une réaction rtiorinefle,Le rire stimule certaines zones dc note

txrveau, qui dtcknchent ue reson en chamcçs.ghi4es endocrines libèr loxi des ai,ésuesçtdes sd s.Dt sé.cr4 ?aVOriserarcs

ottencnt facint ainsi la cutuiataon du sangscnIédcdLc rire

‘o est b remède conte tous les ma.u,

nçustera t;onpses effets bén’ques surh santé.

Exnih d 7iïu k’ dM ,T7,1t1t, 0 1995, S1cdor diD:gst (Cai) L:, Motre, p. i2, rtprodit

av

R20

I

b3°

€L_

Dis, pùurquoL..

nLL[fr+on?Du poisson à t’homme, tous les vertébrés bûfitent. Si sa physiologiereste mat connue, tes médecins expliquent te phénomène pardifférents facteurs: fatigue, ennui ou stress.

u bâillement. Pour les comprendre, il faut com-,mencer per érudter des espèces moins évoluéesjque l’être humain, tes poissons par eœrnple. bprésence d’un concurrent ou d’un prédateur peutengendrer chez eux un stress. En réponse, certains. animaux bâillent en accélérant leur rythme respiratoire et en déployant leurs nageoires et (curamembranes branchiales, en signe d’intimidation eud’agressivité. Chez les olseauç le bâltiement secharge d’une signification sociale: quémander de41 lanourrtture.

- L

n groupe d’étudiants ests installé devant l’écran d’unetélévision. ils n’ont que desimages répétitives de personnes en train de bâiller à regarder. Résultat decette expérience très sérieuse réalisée en (987:

ic 55 X des étudiants se sont mis à bâiller t Le bâillement serait-ii contagieux?Mais en fait, pourquoi bâille-t-on? li n’y a pasd’explication unique au phénomène. Une chose estaGre en tout cas, bâiller reste l’apanage des

is vertébrés. La raison en est simple: il faut avoir desmâchoires!En bâillant, l’homme se défend de (‘endormissement qui le gagne. Cette baisse de vigilanceprovoque un ensemble de réactions en chafrie dansle cortex ou le tronc cérébral. Inhibitions et activations de neuro-médiateurs se succèdent, pouraboutir finalement à la mise en branle des neurones moteurs. Un étirement se déclenche, labouche s’ouvre. Les récepteurs neuromuscu(aires des musdes du maxflbire inférieur sont sensibles à ce bâillement et renvoient une stimulation au centre d’éveil du tronc cérébral,

empêchant ainsi le sujet de s’endormir.L’ensemble constitue un quasi-réflexe physique qui se déclenche« spontanément».

Le risque d’endormissementn’explique pas tout D’autres fac-teurs peuvent aussi déclencher un Cez l’&t htmsin, I fadeurs dédeiichant le bailement sont nombreux.

NOTE DE CDtIEUR: Les textes reproduits dans ce guide d’enseignementsont la propriété des detenteurs de copyright indiques sous chaque texte.

Il est interdit de reproduire ces textes dans un contexte autre que letprésentes activites sans l’autorisation ecrite des proptietaires de copyright.

GUIDE DtNSEIGNEMNT POURQUOI-Letextce.C]ÉCC

C—

POURQU

EST-Fi

o’LA

LE

Z POURQUOI? - U TEXTE EXPIJCAT7! PAGES 41 ET 42

MER,

SALEF?

q.

par Éric G]over

Un peu de physique, pas mal de chimie, un brin d’histoire de la forma-don de la Terre et vous obtiendrez la solution salée dans laquelle ilfait sibon nager.

LA SALINITÉ DE L’EAU EST UN PHÉNOMÈNE GLOBAL QUI PREND RACINE3,5 MILLIARDS D’ANNÉES AVANTN O US. Tout commence avec la formation des premières roches

terrestres, presque contemporaines de la naissance de la Terre

elle-même, il y a 4,5 milliards

1igïni,quïJibère des gaz

parmi lesquels de la vapeur d’eau et de

gaz carbonique (C02)f tuepetità L

10

____________

q

Celui-ci

pendant ue celle-làpetit l’essentiel de l’atmosphère terrestre

se condense en gouttelettes qui deviennent

IHTF11]NiII les océansit

vapeur d’eau-gaz carbonique

produit

__________

une forte aci

dité dont les pluies se chargent:

également

pluie et donneront

À

L!I 10

les précipitatïons attaquent les roches à

______

î’la surface de la Terrei [rtInH11,f elles!arrachent les éléments chimiques quidonneront le sel et les entraînent par

20ruissellement vers I’océan:fntde’;millions d’années, une soupe proche de l’océan actuel est née. Les Ifossiles de micro-organismes indiquent que FLEE1 cette eau est

salée. Elle le Testera jusqu’à nous. [...]

Sôences et Avenir, octobre 1995.C Êric Glover.

GUD DENsGNEMENT POURQUOI’- Le texte explicatif REPRODUCflON AUTORISEE © 2000. Le5 EdiUons CEC :.:

D POURQUOI? - LE TEXTE EXPUCATIE PAGES 42 ET

ê11 ——POURQUOI

f’ ELLES SONTVEUVES

par ThieÏTy Souccar

UNE FEMME FRANÇAISE VIT ENMOYENNE HUIT ANS DE:PLU$ QUESON COMPAGNON. Et ça ne s’arrange pas, puisque l’écart

était de six ans en 1935. Pourquoi une telle inégalité? Certes, testostérone

5 oblige, les hommes vivent plus dangereusement: ils

t.pIùssotwenJ victimes d’accidents sportifs, de la route, du travaîl, et des

généraux va-t-en-guerre. Ils se préoccupent moin;de leur santé, négligent la prévention, se soumet

tent no,Lns, docilement aux examens de contrôle etde dépistage.

Mai•pour un nombre croissant de chercheurs, si les femmes vivent

plus longtemps, c’est surtout parce qu’elles sont mOlr

bombardées par les radicaux libres. ¶àmt elles

avalenWmorns dcalones que les hommes elles sont exposees a un

5 niveau de radicaux libres plus faible. tomtrr il perdent chaque

mois du sang entre la puberté et la ménopause, elles sont ni3sur

chargées en fer que les hoime& qui, consomment de

viandes et de charcuteries.# le fer favorise les phénomènes radi

calaires, et l’excès de fer augmente le risque de maladies cardïo

c vasculaires et de cancers à tout âge. Enfin, certaines hormones

femelle5ont des propriétés antioxydantes, c’est-à-dire qu’elfes neu

tralisent les radicaux libres.Sciences et Avenir, O 625, mars 1999

NOTE DE LEDrTEUR: Les textes reproduits dans ce guide denseignement

sont la propriete des détenteurs de copyright indiques sous chaque texte. GUIDE D ENSEIG N E M ENT = POURQUØI’ — Le texte e.’ct’hcoz-’II est interdit de reptodu,re ces textes dans un contexte autre que les

presentes activités sans autorisation ecrite des propriétaires de copyright

Nom:

_____________________

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Groupe:

______________

TEXTE SUPPLÉMENTAiRETexte CoUrant expIicat[

PourquoiJes4ennehoudent-i1s flr’e.cerLaine&spécialités2

Certains programmes techniques donnant accès à des emplois bienrémunérés suscitent pourtant peu d’inscriptions.

1 En cette période de chômage élevé, particulièrement chez les jeunes, on assisteà un phénomène paradoxal. Les cégeps ne parviennent pas à former suffisamment de techniciens pour combler les besoins des entreprises. Conséquemment, il existe quantité de bons emplois, payants, qui ne trouventpas preneur. Pourquoi?

2 Roch Tremblay, directeur des études au Collège Ahuntsic, parle notammentdes techniques physiques et biologiques où la demande dépasse l’offre « On jP\Qe. aedes emplois disponibles, mais il y a pénurie de clientèle.)> Jeanne Le Roux,également du cégep Ahuntsic, précise qu’il y a notamment une bonnedemande dans le domaine des transformations des matières plastiques eten chimie. « En génie industriel, tous nos finissants de l’année dernièresont actuellement placés », dit-elle.

3 De son côté, Yves Fortin, conseiller en orientation au Collège du VieuxMontréal, confirme que depuis dix ans « il y a des pénuries de main-d’oeuvredans des secteurs techniques liés aux sciences et à la technologie, en génie

‘

mécanique et électrique, de même qu’en aérospatiale. Mais ce n’est pas parcequ’il y a des emplois dans un secteur que les jeunes ont le goût d’y aller»,souligne-t-il.

Pourquoi ignore-t-on les bons emplois?Il y a plusieurs raisons à cela», fait valoir Serge Côté, responsable à la

.Direction générale de la formation professionnelle et technique au ministèrede l’Éducation. «Premièrement, c’est une question de choix personnel de Li1aart de l’étudiant. Ily a des professions gai soulèvent peu d’intérêt, alors.

- . o oqu on ne choisit pas ce qu on fera plus tard uniquement en toncuoes cj _besoins dumaxché du travail.» À titre d’exemple, il cite Je secteur de l’envi-pnnement «Il est assez connqil peu de rpectIves d empli’

_7v

en ce moment. Pourtant, les étudiants continuent de s’y inscrire; ils veulentfairece que appellerais un trip ecologique $ tcft%co-1veA l’opposé, ja des domaines moins populaires, comme les secteurminiers et forestiers, ou il y a des postes à combler. «Le diplômé devraT

— Jutefois aller travailler à l’extérieur, explique M. Côté, dans des régjons5LV1ÉRIEL REPRODUCfIBI± MODULE 12 Rcproduction utorié€ © Éditions HRW

Nom: Groupe:

pas nécessairement attrayantes. Il devra probablement quitter son milieu

vie actuel et oeuvrer dans un environnement mconn. »

6 De surcroît, il y a des programmes qui sonyarticu1ièrement exigeanrs

Par exemple, ené1eŒroteciqu, il faut avoir de bonnes aptitudes en nirneatiques et en sciences. « Or, souvent, les étudiants compétents dans cesmatières choisissent de poursuivre leurs études jusqu’à l’université», constate

.1.. ---•- b

encore M. Côté.

7 Il va aussi des professioui sont requises en nombre très [imité maispour lesquelles on constate une carence de main-d’oeuvre. « ii y a au QuébecOO ou 1000 personnes travaillent dans le domaine dela transfor

mation des produits forestiers, indique M. Côté. Nous devrions former.-.--..- ---------. --.--.--

au maximum 90 travailleurs par année; mais il n’y en a que cinq ou six— .-.

le sont. uf erofession devenait trèsopulaire, il ne faudraits saturer le marché. »

s Yves Fortin rapporte que, malheureusement, bien des jeunes du secondaireIleurs choix ultérieurs sans s’en rendre compte. « fl y a beaucoup de

..-k.jeunes oui, dès le secondaire III, accumulent des retards en mathématïuuesçt en sciences, de sorte cjue lorsqu’ils arrivent au cégep ils ne peuvent déjà

.>.._ ,.,,— ., . .--. .,,,.., . .. .,-..

plus se diriger vers des professions qui exigent de bonnes bases scientifiques.»- .-- . .

. —I

9 Heureusement, rapporte M. Cil y a aussi des professions moins fondées.., b

sur les sciences. « Elles nécessitent plutôt ce ue ‘appellerais des “têtes bien

-‘r,

2.- -

‘aites” indique-t-il. Prenons l’exemple du marketin ui figure parmi les. .. .

ofessions où il y a de bonnes offes d’emploi. Le marketina fait appel à la! rr-.’_________

- à la perception du client, à l’analyse du marché, à l’intuition; il,,s.. -.--

dçmande beaucoup de personnalit. Les techniques de vente sont & e-. ,. r,. - -

ment en demande et elles requièrent surtout de l’habileté en relations2 a.-:

interpersonnelles. » -

Une solution t oser l’excellence

10 M. Tremblay, du Collège Ahuntsic, regrette que les jeunes se limitent dèsle secondaire. Une partie de la solution consisterait selon lui à modifierquelque peu le régime des études secondaires. «Je pense qu’if faudraitajouter un peu de coercition dans le système, considère-t-il. Présentement,on donne le choix à l’élève du secondaire de se désinscrire d’un cours descience s’il pense qu’il ne le réussira pas. Donc, l’élève prend naturellementla voie facile. Il se dit : “Même si je me désinscris, cela n’aura pas deconséquence puisque j’aurai quand même mon diplôme d’études secondaires... Pourquoi alors me forcerais-je?”»

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Rcproducon autorisée © Éditions HRW MXIiRIEL REPRODUCTIBLE MODULE 12

Nom: Groupe:

______________

ii «Au cégep, nous avons connu une situation semblable, poursuit-il. Auparavant, nous permettions à nos élèves d’abandonner un cours s’ils pensaient devoir échouer. Or, à présent, il n’y a plus de date d’abandon dansnotre institution. Chaque élève est par conséquent placé en situation oit ilréussit ou il échoue. Nous avons constaté que les réussites ont augmenté.Avant, on offrait le choix entre réussir ou abandonner; maintenant c’estréussir ou échouer! »

12 « Si on appliquait une mesure semblable au secondaire, je suis convaincuque davantage de jeunes compléteraient leurs cours de science.)> M. Tremblayconclut néanmoins qu’aucun politicien n’osera rendre obligatoire les coursde science au secondaire, car cela risquerait d’accentuer le taux dedécrochage...

Claude LaBeur, « Pourquoi les jeunes boudent-ils certaines spécialités? s,L D,voir, cahier spécial, samedi 10 février 1996, p. E4.

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MATÉRIEL REPRODUCtIBLE MODULE 12 Reproduction autorisée © Éditions HRW

_ouoi &-ai-, Le.ÇÇe e- \ c.ro.Ç?

To,9?e&?°

Le createur p] 4&

aston Lagaffe, employé de d’une des caractéristiques imporbureau dans la maison d’édi- tantes des êtres créatifs t le non-

don Spirou, est le célèbre person- conformisme. On n’imagine pasU nage de bandes dessinées au nom un être créatif se préoccuper des

rédestiné qui collectiotrne les éactions dc son entotirage avantcatastrophes comme d’autres les d’entreprendre sa réflexion. Gaspapillons. Bernard Demory, con- ton possède donc une indépenseifler en créativité et en technique dance d’esprit qui lui permet dede communication, le cite pour- libérer son imagination.

tant en exemple dans son ouvrage l_nrer-4r€..,,— Creotivrte? Creativite Crtatt SON AI.TRWSME caue._;?.2

Q. vite I, Methodes et outils’ Dans le o aston ist srviablc et altruistei1 p.hapitre intitule « Portratt d’un ,gçhe touiour i Pure ptisir a (

fr-4 C inenftur innoateur Giston coffègtte et tente dTeurJ...agaffe», l’auteur essaie d’expli- ciliter la vie. Cela 1iêi à

quer pourquoi l’infatigable iirainer 1é inventions les plusGaston arrive à être si créatif. Snvraisemhlables aux conséquences

‘ les plus inattendues. nsi, il faitç... SON INDEPENDANOE ex loser des litres dpne’

D ESPRIT t pour egayer Tes murs du sureau- .--.. ,, 1

«Le sympathique ahuri», comme transforme tes escaliers en pisteele décrit Demory, accorde peu il

l’importance à la position sociale êrie pou iti)ivraison iet aux signes extérieurs dc la réus- ourher*ft à amélsite. JI porte fièrement cpmmc.u d’uniforme son pull trop petit, sc cofltiég. Ces6fd d’aider1g

pousse à etre creatif: il va

__________

même jusqu’à se sacrifier pour lebien-être d’autrui.

j StrQpcout.ts et rs tnadriIIe

fl».efchiçs Il n a pas de temps aper èà nouer une cravate, il doitpenser. Aucun des dragons de sonbureau ne l’impressionne. Il évolue dans son milieu sans jamais se

sentir brimé, faisant ainsi preuve

flm&o+o.4n

1. Bernard Demory, avec la participationde Aime Barth et Serge Langcvin,Créativité? Créativité... Créativité!,Les Presses du Managementet Les Éditions Agence d’Arc, 1990.

Dv joe ecic&-iu€ bp lB . l11iti, 4e e

lecasLagaffe

v’ta4 OY cc CÔ.AAE

e’coèeIil accorde peud’importanceà la position sodaleet aux signesextérieursde la réussite.

t”uswoY1

frarqwn et Jidéhcm,%O1_’t€ItLe tourd pas5é de LtigaJfr,© Éditions Dupuis, 1986.

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Sa curiosité le pousse à vouloir savoit — Franquin, Desgaffts et des dégâts,comment les choses fonctionnent. © Franquin et Editions Dupuis, 1977.

ISA CURIOSITÉ ‘pC’OU erreurs passées. lnfnr av*Ses initiames cretr1ccs provo JahlL moteur de soCtmt% ut auquent souvent des catastrophes, forte ue le souvenir eau, on achète un rio pour

Ønais il ne se décourage pas pour cxpcdenccs. entr6s ad”boisns gizèuc.autant. Il est toujours prêt à pren- Meme si son imagination dé- es cî d, nteprisedre des risques et se lance chaqtie bridée donne des rsultats éton- duo_ulet frak qu’il vle’ntfois tète baissée dans une nouvelle gants et pdtfoi5 explosifs, Gaw4 ahf7 lépieric Un peu ptuinvention, sans se soucier des toucbe tout: mecaniqueota- tadU?on veut savoir commen

Ønnuis qu’elle entraînera presque etc FpFir1onctionne. II entreinévitablement. Gaston recom- cuhosite te pousse à ouloir Xvoir _démoner pàis Ïe_mence toujours ses expériences, comment les choses hnctionnent ronte. Tf sernblcra1ç’il t’aitcar II ne tire aucune leçon de ses cl démonte et remonte tout, remo7it1 cn½s, cât le frigo se

— .. L ..

Jeï[e safssillLjeauis nuw’êroo\ion ce

ou

___

Franquin, Dcsgaj%s t des dtqars,© Franquin et Éditions Dupuis, 1977.

transforme en marmite à vapeur. intégrer les caractéristiques des lui répond: «Ici, Spiroua vous ner-ea maiadrcse k puTet animaux dins sa vie quotidicnnc m a1rs compris On dit

cuit et Gaston s en rcgalc Voila la (trlcr le courrier flic us pince que le5aaccoti Mais c’c’tpreuve que la curiosité peut homar, tantôt à fai us éntrer.» Et il en’provoquer des résultats intéres d’étranges combinaisons (unesants et inattendus. La curiosit- douche et un téléphone, cela J’rnivre œi , et houen ct-tit clic pas uni caractenstique donne un tejephoe perrne j’ai uidee I, En d autres mots

tres creatifs comme Leonard dc se douLher au bureau) ton n’a pas d’?iirc poumci,. Curie ou Tbqs capacite d associer des 1erncnts nscr__il_a cffhcrW cerdiouLqe5nuque Mexandc w, de pnmc abord ne sont pas iïôsttééfleml4Ig n cst il pas un peu ensemble est une cwsctcristiquc Jtre creatif

des êtres créatifs et explique la Iout ce taisons xpliquentgenèse de la plupart des inven- pourquoi Gaston étonne constamrions de l’humanité. mcnt son entourage. On lui te

n4er414’r€ I proche, hélas!, l’inutilité et la5.PNTAT P’EVEII , superficialité de ses inventions.RERPTUEL Pour se défendre, il répondraitGaston est dans un état d’éveil peut-être qu’eUes sont mal exploi

perpétuel. Même lorsqu’il dort, ées et qu’il est incompris. CetteGaston est créateur. Demory approche du cas Lagtrffrpermettraattribtie cette faculté d’utiliser le peut-être à des créatrices et à dessommeil à la curiusite insatiable créateurs malaimés de comprendredu personnage. Lorsque Prunelle pourquoi le u r imagination foi -

phénomènes naturels, Son sens de secrétaire de rédaction, le sur- ‘i.’ onne autant.l’observation l’amène tantôt à p_nd à dormirati bureau, Gafi —

S utyto O Ot’

MM4OW?JVUX/tEI c’WE.

e’E5Î AU POtiJT: E&E VotrueE 0V Ak3tiATOUYi-’APMI0i SAW. T’ ‘AIRÀI

17E AZ D1A7iEJr-.-

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iE f2OULE, Et1ax C FLtM-ES 7%’)VE,

IOU LS PolfO/1,VIE J6JJTcOJfIEiPrtr1 iir

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LEVIOE,t ETOIJ TQUH.LE

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Cette capacité dassocier des éléments qui, de prime abord, ne vont pasensemble est une caractéristique des êtres créatifs. flcT

çornrne Giistôn? C’est sa cuiôsïget une ôàdé hasard qui l’ont

conduit à découvrir la pénicillineen 1928. Comme pour ces grandsinventeurs, la curiosité de Gaston

- J .agaffe explique en grande partieu),a créativité.

LQBSEPVAIIQN .Pc1Comme Gaston s’intéresse à tout,il s’attarde également à l’éttide dc I

-.

zi: A - 4 J (4 i E -

ENTQUE

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PLIQOUSPARInI.P

UERSoy

M CF.?

Quand aborde la question de la violence dans notre société etplus particulièrement quand se penche sur ses diverses manifestations au petit et au grand écran, on est conduit à chercher àcomprendre pourquoi retrouve aujourd’hui cette violence

ÉI1ATWTE IBIAt si O8SEDAIt et si MAHINA[E dans autant de films?Comment expliquer aussi que certaines stations de télévision[NOUS] présentent, à des heures de grande écoute, un F[SIIAt DEH[MS D’llBBtUR? Pourquoi enfin Musique Plus s’acharne-t-elle àprésenter aux jeunes des vidéoclips pour la plupart à connotation

«VID[FCtStXt1tMMtS DD]EIS»? Bref, pourquoi autant de COMP[AISANCE dans ce qui n’est que ttD[RttEMtjI DtA CDNOUIIE UMANE»?

POURQUOI sommes-nousccftuscine5)) par l’ultra-violence?

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« FASCI ‘ IT T

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ONS 1

Claude Benjamin(L’auteur est président de la Régie du cinéma.)

I.

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4.

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Comment expliquer aussi que nombrede spectateurs et detéléspectateurs soient littéralement «fascinés» par l’U[IA-’ftJEfCE?Bien sûr, ils sont nombreux aussi ceux qui sont bouleversés, voire

s choqués par cette VW[ECE. N’empêche que les (fti1S ‘HDHHtH et de

[tNCt qui ne cessent depuis quelque temps de recourir aux

CHPMHES nouveaux IIEBOS de nos écrans, sont en forte demande 4dans les commerces de matériel vidéo.

Les explications sont peut-être multiples. Quant à I, suisa de ceux qui croient qu’il en est ainsi parce que nos sociétés ont

depuis des années opté pour certaines valeurs qui ne peuvent que 1-conduire à un tel cul-de-sac: OIIMINAIIBN P[JISSANC[ performanceavant tout, place aux plus forts. Ajoutez à cela que le spectateurbaigne depuis sa tendre enfance dans le monde de l’image, en

25 ayant peu d’instruments pour exercer un regard critique.Ces spectateurs sont amenés à franchir toutes les frontières, avec

comme postulat de base qu’il est interdit d’interdire. Dans un telcontexte, JItJ[[NC[ et MDRT perdent tout leur sens et sont objets deconsommation comme tout le reste. IJIJ[EJCE et MDT ont rapporté,uniquement au chapitre de la location de vidéocassettes, un peu plusd’un milliard et demi de dollars l’an passé aux États-Unis. C’est degros sous et d’industrie qu’il est ici question, pas d’autre chose.Industrie de la JIJ[EfE et de la MOI. Tout comme pour celle de laguerre, il s’agit de fabriquer et de répondre aux attentes de tous les

s clients sans trop chercher â les différencier.

Cette industrie atteint en outre des raffinements inconnus tjusqu’à maintenant. C’est ainsi que la guerre du Koweit fut réduitepar la télévision américaine à un jeu vidéo, la même scène où la J.cible était bien atteinte grâce à l’informatique nous étant projetée à

a répétition. (J IJ SAUIAT MAIfIDBtM[I BIt. Une réussite totale

LE TEXTE EXPLICATIF

quoi, et sur tbnd de musique parfois.. Seule la BBC à ma connaissance s’est refusée à réduire cette guerre à un spectacle vidéo. [...]

Qu’est-ce qui peut conduite une personne à vouloir en voir uneautre SE COMPORTER COMME [J PlJ-B[i[? Dans nombre d’oeuvres cinématographiques, comme d’ailleurs dans nombre d’oeuvres littéraires, les pit-bulls humains se multiplient. Limage devient de plusen plus précise et détaillée: parvient à reproduire une chairhumaine dont ne doute pas un instant qu’elle soit réelle etsurtout sanguinolente.

Nombre de ceux qui réalisent ces fllms nous viennent du milieude la publicité. Ils sont des LvÏAIIRES 0E LA SOBCIIO. La technique neconnaît aucun secret pour eux: un os qui craque, un oeil transpercépar un pouce, tout est rendu réel. Les effets spéciaux, c’est unechose. Mais ce qui semble encore plus important, c’est l’utilisa

s tion que l’on fait de ces effets spéciaux. De plus en plus,cherche et réussit fort bien à NOUS] «rapprocher» de l’événement, de l’action. Autrement dit, venez et EIRtZ DAS CET EI[IRASPERCE PAR UN POUCE. Il n’y a plus de distanciation et surtout il n’ya plus de place pour la compassion. Dans le film Total Recal!, Arnold

6oSchwarzenegger dira à sa femme qu’il fait presque écater enmorceaux t «Consider this as o divorce.’ Et l est censé rire. L’événement qui [NOUSJ est présenté est tIIItHAttMtNI OENMUHE. Lesplus jeunes dans notre société qui, plus soctvent qu’autrement, nedisposent pas de tous les outils pocir considérer avec un regard critique ce qui leur est présenté sont alors réduits à n’être que desspectateurs qui en viennent à en redemander. Tout comme lepopcotn... [.1

t,? Piessc b nven,hre 1992

TEXTE EXPLICATIF

E-Tvero-uX =, “a•- oT. S

Le Nucléaire- ar9e ron2.1*

- . Y-eprise. ck ro ecc.co4 avece t’€A

Le 25 avril 1986 survint la plus grande catastrophe nucléaire jarnais répertoriée. liaes4 survenu

eu lieu à Tchernobyl en Ukraine. C’est à 22 h 30, heure locale, que des explosions se

manifestèrent. Ils causèrent la mort de plusieurs milliers de personnes. Pourquoi cettesc,n4 e4e . Eje

explosion a-t-elle fait autant de victimes7 D’une pal’t, les erreurs commises par lesjnrO&Jjre

techniciens; d’autre part, le mangue de transparence du gouvernemt a malheureusementon+

contribué à cette tragédie.

Tout d’abord, dans la soirée du 25 avril 1986, les techniciens de la centraleIn\roc\urQ

décidèrent, sans autorisation, de mettre le réacteur du cc bloc 4» en arrêt, afin de vérifier leO’)\-

fonctionnement du système de sécurité en cas de fluctuations d’énergie. De ce fait, une* oos&\uer)c€

panoplie d’erreurs et de manipulations engendrent une suractivité nucléaire dépassant 100A,c4 oer’àr/o eneUre

fois la capacité prévue En moins de quatre secondes, le réacteur explosa et fit voler le toit4emps ej)ose AaJ o

en éclats. Une deuxième explosion e déclenche immédiatement, probablement attribuableS’e.r &C\flCh6€.

à la dilatation de la vapeur du combustible, qui libère plus de huit tonnes de combustibleo ere

chargé de plutonium. Cette dernière forma un nuage radioactif jusqu’à un kilomètre deCe denier . tcrv’e (secr ‘o%€) ‘.ie.u

haut. Après quatre heures de travail soutenu par une centaine de pompiers, ce groupe

réussissent à éteindre les flammes. À peine ce feu éteint, qu’un second incendie, beaucoupui

plus sérieux, fait rage. Bref, deux semaines ont été nécessaires pour maitriser le feu si bienÔ. OLJ.fl

que 28 personnes sont morts et 134 ont été contaminés par les produits chimiques.

Par ailleurs, Les Soviétiques étaient au courant de l’incident, mais pas de sa gravitéoppos-krn

Même si ÏesofficieÏs du pays savait depuis te 30 avril que le taux de radioactivité avaitSOvOev

dépassé de 100 fois le niveau de sécurité, les hauts dirigeants n’ont entamé l’évacuation de

la population environnante de Tchernobyl seulement qu’à partir du 2 mai. Les enfants,

celui-ci étant le plus vulnérable aux radiations, ont été les premiers évacués du périmètre

ceux—c..1 VUlyo.S Inocif, et ce, jusqu’au 7 juin. Le reste des habitants’iivirent peu de temps’aprè. j

Rsppe.l 4 osuvl TfS t

conséquences d’une exposition aux radiations sont nombreux: perte de cheveux, fatigue,

vomissements, brulures, saignements de la bouche et du rectum. Le degré démission se

mesure au moyen du roentgen : une contamination à 100 roentgens provoque les

symptômes mentinnés ci-dessus, une contamination à 400 roentgens provoque la mort

chez plus de 50 % des victimes. Cela dit, les scientifiques évaluent que la catastropheRappe)

nucléaire de Tchernobyl s’estime à plusieurs milliers de décès et à 17 millions de gens

touchés à divers degrés.

X’ï4:j\

En somme, dû à une série d’erreurs techniques et à un manque d’information de lai

Coric.,\uionpart du gouvernement, plusieurs personnes, encore aujourd’hui, étaient touchées par ces

/seraen4explosions radioactives. Certains d’entre eux pouvaient développer une maladie graveou

Cecine der4 ee c1ervkmaiheureusemen; pouvaient y trouver la mort. Inévitablement, la question se pose : la

centrale nucléaire de Tchernobyl était-il bien conçu?e1e.