Exploration du JDF - tiprof.fr©s/partie... · 2 | Job definition Format. • 2002 - Réalisation du JDF 1.1a : il com-porte des modifications là où le système ne fonc-tionnait

/travaux-dirigés/semaine 4

sur 3 séances d'1h30

Un travail de synthèse sur le JDF est à produire par chaque étudiant, avec la suggestionsuivante de guide concernant le plan :

Quelques cigles

Qu'est-ce que le JDF ?CIP4MISet PPML ?

Un peu d'historique

Des scénario d'utilisation

Des exemples

Les critiques

... positives ou négatives, comme par exemple :

Difficultés de mise en place

Conclusion

Bibliographie

... en Webographie.

Le compte-rendu individuel de 6 à 8 pages est attendu pour ce travail.

Exploration du JDF

1http://www.tiprof.fr/LicPro-XML/travaux-dirig%C3%A9s/semaine%204/

CR-sem 4-JDF-ABourguignon.pdf

CR-sem 4-JDF-AHely.pdf

CR-sem 4-JDF-BAngebault.pdf

CR-sem 4-JDF-ELamourre.pdf

CR-sem 4-JDF-FRaulet.pdf

CR-sem 4-JDF-JMatray.pdf

CR-sem 4-JDF-JRousseaux.pdf

CR-sem 4-JDF-PThery.pdf

CR-sem 4-JDF-TJankowski.pdf

CR-sem 4-JDF-TPineau.pdf

FRaulet.zip

2http://www.tiprof.fr/LicPro-XML/travaux-dirig%C3%A9s/semaine%204/

JDF

Bourguinon Adrien Licence pro : Flux numériques, éditions et production d’imprimés

Job Definition Format

CIP4 and JDF by the CIP4 (extract of CIP4 website):

The International Cooperation for the Integration of Processes in Prepress, Press, and Postpress Organization or “CIP4” is a not-for-profit standards association, whose mission is to foster the adoption of process automation in the printing industry. A global organization with representatives from 34 countries, CIP4’s membership is organiza-tional and boasts a diverse membership that includes printers, prepress companies, publishers, vendors of graphic arts systems and software, integrators, distributors, consultants and educators.Currently, CIP4 consists of over 1,600 individuals from over 300 members. These individuals participate in one or more of 27 working groups that are focused on technical subjects as well as educational and automation promotion activities. Membership is open to any company involved in the graphic arts, and “meetings” are primarily held via internet meeting and conference call software, for the convenience of everyone involved.Members meet twice a year for face-to-face “Interop” events, where technical tutorials are regularly provided for new members and working groups can meet and discuss topics that are best discussed in person. Furthermore, Inte-rops provide and opportunity for members to test systems in development with other members in a private, yet very welcoming and informative environment.In addition to the Job Definition Format, PrintTalk, and the Print Production Format (often called “CIP3”), CIP4 provides a variety of resources to its members and the industry, including:

* Software development kits * Software testing systems * Utilities such as CheckJDF and the JDF Editor * International Users’ Groups * Product Certification Programs * JDF Expert Certificate training program * The Business Networking Group — a market and partnership development program

* The JDF Marketplace — a director of products and services that support JDF and Printtalk

* The JDF Integration Matrix — a reference to working integration partnerships for printers

* User case studies

* The JDF Bulletin — six times per year and available to non-members

All this and more can be found at CIP4’s website at www.cip4.org. Membership is organizational and provides access to benefits to all staff members, and is priced at $3,000 for vendors of systems and software and $150 for users of automation systems, such as printers, prepress services, and publishers, as well as for educational institutions and individual consultants.

Bourguignon adrien | iii

Plan:

I.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction.

II. . . . . . . . . . . . . . . . Présentation du JDF ?

III. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Principe.

IV. . . . . . . . . . . . . . . . . . Exemple de JDF ?

V. . . . . . . .Les critiques : difficulté de mis en place.

VI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Conclusion.

VII.. . . . . . . . . . . .Bibliographie, webographie.

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I. Introduction

Dans un milieu fortement concurrentielle et malmené par l’apparition de nouvelle technologie largement diffusé au grand public, les principaux acteurs de la chaîne graphique, on du se réunir pour trouver une so-lution commune pour répondre aux nouvelles demandes de se marcher en pleine mutation. Le JDF semble aujourd’hui faire parti intégrante de cette solution.

II. Présentation du JDF.

2.1 Définition:

Le JDF est une base XML de standards pour tous les échanges d’information de travail en-tre différents systèmes et logiciels. Ce n’est ni plus ni moins qu’un dossier de travail numérisé.

2.2 Historique :

Dans les années 90 a été développé un concept de ticket de travail par une association intitulée Coopé-ration International pour l’intégration du Pré presse, Presse et Post-presse (CIP 3). Cette association a dé-veloppé un standard afin d’intégrer une production qui reprendrais toutes les étapes de la chaîne graphi-que. Lors d’un salon international intitulé la Drupa se format a été plébiscité par tous les acteurs du secteurs.

Mais 4 sociétés, membres du CIP3, sont à l’origine du format JDF utilisé aujourd’hui : Adobe, Agfa, Hei-delberg et MAN Roland. Le JDF automatise toutes les étapes d’un travail imprimé, de la création à la dis-tribution. Il rend possible la communication entre les différents systèmes de différents acteurs et fait un lien avec un système de management des informations (le MIS) dans une production avec flux numérique.

Puis au fur et à mesure de son évolution le JDF a pris une part de plus en plus importante dans notre domai-

ne pour finir par s’imposer. C’est pourquoi aujourd’hui, on ne parle plus de CIP3 mais de CIP4 pour Coopé-ration pour l’Intégration des Processus de Pré presse, Presse et Post-presse. Le CIP4 compte actuellement environ 300 membres et son objectif est de normalisé toutes les étapes de la chaîne graphique en fonction de l’automatisation et des réseaux déjà mis en place.

Le JDF est arrivé a maturité dans une période dif-ficile où tout est question de concurrence, où les technologie numériques et Internet font vaciller beaucoup d’imprimerie. Il possède peut être le moyen de faire face à cette nouvelle concurrence.

Le jdf en quelques étapes :

• 1995 - Le CIP3 développe un standardpour intégrer le prépresse, la presse et le post-presse dans la production : c’est l’origine du concept de dé-veloppement d’un ticket de travail ouvert standardisé.

• 1999-Adobe,Agfa,MANRolandetHei-delberg forment la GAT (Graphic Art Job Ticket) avec l’objectif de définir un ticket de travail pour les industries graphiques qui intégrerait un MIS.

• 2000 - Le CIP3 annonce la nais-sance du JDF lors de la Drupa. Le 14 juillet 2000 est souvent donné comme la date de nais-sance officielle du JDF. Le CIP3 devient CIP4.

• 2001-RéalisationduJDF1.0.

2 | Job definition Format.

• 2002-RéalisationduJDF1.1a:ilcom-porte des modifications là où le système ne fonc-tionnait pas correctement, de nouveaux processus sont ajoutés.

• 2004-RéalisationduJDF1.2:denouveaux processus sont ajoutés, le format est plus mature et consistant.

• 2005-RéalisationduJDF1.3.Premièrepublication de l’ICS (Interoperability Conformance Specification) comportant des informations vis-à-vis de l’interopérabilité.

• 2007-SortieprobableduJDF1.4:cetteversion serait plus riche en balises XML afin d’op-timiser le produit et intégrerait davantage de points sur la notion d’interopérabilité.

III. Principes :

3.1 Management Information système (MIS): système de gestion de l’information.

Le Management Information système est une pro-priété du format JDF par rapport à celui créé par le CIP3. Le MIS permet de cumuler les tâches de gestion de production et de planification de pro-duction. En effet, grâce à lui, le JDF est capable, en plus des tâches de production, de faire un suivi complet. Chaque action de production est rappor-tée au MIS sous forme de base de donnée d’instruc-tions JDF. Le MIS connaît également les données quantitatives (matières première, personnel, etc.…) de l’atelier, ce qui lui permet de réaliser en temps réel la production, le suivie de production, tout en influant sur le devis, le planning ou encore les stocks.

3.2 Les trois grandes fonctions du JDF.

Le JDF n’est pas un logiciel, c’est un format de fi-chier, d’échange de données entre les systèmes et les applications de la chaîne graphique. Il trois grandes fonctions :

Le dossier de fabrication interactif qui s’enrichit avec toutes les étapes de la chaîne graphique.

La commande, le contrôle et la configuration des automatismes que ce soit dans l’atelier, les flux ou la production.

Le partage d’un langage de commande commun à tous les périphériques de l’atelier.

3.1.1Le dossier de fabrication intéractif:

Cette fonctionnalité décrit toutes les étapes a réali-sées, qu’ils s’agissent de la nature ou de la technique a utilisé. Chaque réglage n’est effectué qu’une seul fois, puis stocké par le MIS, qui les réemploiera à chaque étape qui les nécessitera à nouveaux. C’est pourquoi à chaque nouveau produit ayant les mêmes caractéristiques on pourra employer utilisé ces mêmes réglages.

Bourguignon adrien | 3

Ci-dessous : exemple de workflow utilisant des jobs tickets (Esko Artworks) Chaque étape présenter ci-dessous peut être utilisé pour chaque job, seul les paramètres de format, de gestion de couleurs, etc. sont différents et ils peuvent être modifiés dans leurs tickets correspondants.

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Exemple de Job ticket :


* Les ressources physiques : elles contiennent les données relatives aux consommables tels que les plaques, le papier, l’encre ou encore les quantités comme la gâche papier, le temps d’opération. * Les ressources logistiques relatives aux équipements et aux opérateurs : identité, horaires de production, rôles et fonction.

3.2.3 Partage d’un langage de commande:

Le JDF à également pour objectif d’utiliser un langage de commande commun à tous les périphériques. Ceci est un objectif du CIP4 qui veut que tous les fournisseurs de la chaîne graphique – éditeurs de logiciels, pré presse, presse, print on demande, e-commerce partage le même langage. Cela est rendu possible puisque le JDF est basé sur XML, dont les règles sont fixées par le consortium CIP4 et le W3C. Ce langage de commande est assuré par le Job Messaging Format ou JMF.Le JMF possède une structure XML qui permet de transférer que la partie concerné du dossier de fabrication par la tache. Le JMF via son contrôleur permet également de reconnaître le périphérique et de l’authentifier, d’échanger des informations avec le MIS, de remonter des informations de l’équipement avec le MIS tel que le statut de l’équipement, l’état d’avancement du travail et toutes les statistiques résultant d’une production.Deux contrôleur JMF peuvent également communiquer entre eux pour échanger des données entre deux système de la chaîne graphique.

C’est l’addition de ces trois fonctions qui compose le JDF.

3.2.2 Commande, contrôle et configuration des automatismes :

Le JDF est format de définition de travail qui permet d’automatiser des procédures. Dans les industries graphiques, un travail est un processus industriel renouvelé à chaque dossier. L’objectif du JDF est de pouvoir assembler des tâches distinctes pour créer à chaque fois un flux automatique spécifique à chaque travail imprimé.

Chaque étape de travail est représentée par un noeud ou nœud, comparable au noeud que l’on a en XML. Chacun de ces noeuds représentent une tâche à réalisé pour réaliser le travail. Chaque noeud réaliser permet de passer une autre tâche de production.L’ensemble des noeuds représente, les étapes de la chaîne graphique à effectuer. Un noeud peut représenter à la fois un process ou/et un matériel à utiliser. On peu représenter un noeud JDF de la manière suivante:

Dans le schéma JD, il existe environ 160 Entrées et sorties classsifié, que l’on classe comme ceci:

* Les ressources de données d’intention du client : elles contiennent toutes les informations fournies par le client, comme le format, le nombre d’exemplaires, le papier, les couleurs, etc. * Les ressources de paramètre : elles sont indépendantes de l’équipement et comportent les données d’imposition, le type de trame, les paramètres du RIP.

Entrée(s) Sortie(s)Hardware& Softwarenécessaires

Noeud

(prépresse, impression,�nition)

input output


Intéraction entre le JDF et JMF


IV Exemple de code source JDF.

Prologue décrivant le standard appliqué ainsi que la version.

Cette ligne détail les propriétés des films qui vont être flashétaille 500*600 et le type "plate" donc je peu en déduire que c'est un CTP.

Ces balises des étapes de gravure de plaqueset on peu constater que chaque plaques à un identifiant et qu'un attribut peu lui être adjointcomme ici ou un job à echouer:"Status=unvailable"


V Critique du JDF:

Points positifs Points négatifs

* Evolution plus rapide vers le multicanal ou multisupport. * Automatisation des tâches * Intégration d’une interface Web pour l’entreprise * Diminution de la gâche * Meilleur contrôle des coûts de production réels par rapport aux coûts de production estimés * Réduction des coûts de production * Réduction des temps de production * Gain de productivité * Fiabilité * Meilleure communication avec les clients * Meilleure gestion des stocks * Réduction des e�ectifs

* Problèmes d’interopérabilité avec certains matériels * Complexité de la mise en place de la solution tout JDF * Di�culté de communication autour du JDF * Investissement lourd pour la société * Les coûts d'installation peuvent dépasser le béné�ce engendré. * Réoragnisation des entreprises: pertes d'emplois. * Avenir pas encore scellé! * Peu de pro�essionnel formés * Documentation di�cil à atteindre. * Complexité.


V Conclusion:

A la lecture du sujet publier sur le Cerig et grâce au site du CIP4, je peu dire que le JDF est à outils d’excellence dans l’interopérabilité car il a été conçu par un consortium de fabriquant et qu’il uti-lisé des éléments normalisé comme le XML par le W3C; Je pense qu’il peut jouer un rôle important dans la mutation des arts graphiques, puisqu’il peut s’appliquer de manière très importantes dans une technologie comme l’impression multicanal. Mais, il va peut être s’opposer à des difficultés majeurs com-me sa difficultés de compréhension ou encore les pertes d’emplois qu’il provoque lors de sa mis en place.


VII Webographie:

Le JDF ou Job Definition Format

François-Xavier BRAULT et Clément PENEAU (Étudiants Licence Professionnelle - EFPG)

Mai2007,MisenligneenOctobre2007

Lien: http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/JDF-job-definition-format.htm

Sites CIP4:

Lien: http://www.cip4.org/

Wikipedia: le JDF:

Lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/JDF

Bourguinon Adrien Licence pro : Flux numériques, éditions et production d’imprimés.

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Plan

I - Introduction • Introduction • Quelques cigles... • Le JDF en quelques mots

2 - Historique • Genèse d'un standard • Chronologie

3 -Principe

4 -Exemple de code

5 - Critiques

Bibliographie / Webographie

XMLCompte-Rendu de T.P. 4

Application du XML dansles industries graphiques :

LE JDF

23 novembre 2009HELY AdrienLicence Professionnelle

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4IntroductionMalfaçons, temps improductifs trop coûteux, prises de décisions difficiles, mauvaises remontée d'informations, autant de problématiques pour les industriels !

Dans un monde de concurrence et dans la perpétuelle quête à la productivité, aux bénéfices, et à l'amélioration de la qualité, les entreprises ont cherché des moyens de résoudre ces problématiques.

L'arrivée de l'outil informatique et de ses applications réseau a vite suscité l'intérêt des industriels qui ont vu là une opportunité de simplifier les tâches répétitives et délicates de la production.

Les applicatifs qui ont découlés de cette révolution technologique n'ont fait que confirmer ce pressenti et répondre aux attentes des sociétés, à tel point qu'au-jourd'hui, TOUTES les imprimeries intègre à leur process de fabrication un flux numérique (plus ou moins évolué).

Le JDF, qui s'inscrit dans cette lignée, s'est rapidement imposé comme un standard.

A quoi sert-il exactement ? Comment est-il fait ? Com-ment l'utiliser ? Autant de questions que nous allons aborder pour mieux comprendre le JDF

4Quelques cigles ...

Voici, à travers un petit lexique, quelques cigles que l'on retrouve fréquemment dans les documents traitant du JDF et de ses applications. Il sont classés par ordre alpha-bétique :

ERP Enterprise Resource PlanningJDF Job Definition FormatGPAO Gestion Assisté par OrdinateurXML eXtensible Markup LanguagePPML Personalized Print Markup LanguagePDF Portable Document FormatJMF Job Messaging FormatICS Interoperability Conformance SpecificationsMIS Management Information System (Système de gestion de l’information) ERP Enterprise Resource Planning (Logiciel de Gestion Intégré)PPS Production Planning System (Système de plannification de la production)PPF Print Production Format (créé par CIP3)PJTF Portable Job Ticket Format (© Adobe)

4Le JDF en quelques mots

• Le JDF est en quelque sorte un dossier de fabrication électronique intelligent.

• On pourrait également le définir comme un format permettant l'échange entre des systèmes, des appareils, des applications.

• Il est encodé en XML et il est, à ce titre, extensible.

• Il est utilisé pour décrire un produit, pour rassembler des informations : - des instructions techniques de fabrication - des données clients - des informations de plannification etc.

• Il est un moyen d'automatiser les processus.

I - Introduction

4Genèse d'un standardLa force d'un outil réside en grande partie dans sa compatibilité avec les différents matériels. Dès lors, une politique de standardisation peut s'avérer très efficace pour rendre un produit universel. Fort de cette constata-tion, des Consortiums sont nés et avec eux, les premières spécifications à l'attention des développeurs de logiciels ou de matériel.

Le PPF, puis le JDF (évolution du PPF combiné au sys-tème PJTF d'Adobe) ont vu le jour de cette manière, il sont le fruit d'un accord de spécialistes du monde des Industries Graphiques (des ingénieurs de chez Agfa, Heidelberg, Adobe...) réunis dans une organisation : le CIP3 (Coopération Internationale pour l’Intégration du Prépresse, Presse et Post-presse)

Puis, l'attrait des industriels pour cet outil a engendré la naissance du CIP4 et l'apparition de nouvelles normes JDF.

4ChronologieQuelques dates clées, issues du Cerig, d'après les travaux de François-Xavier BRAULT et Clément PENEAU :

• 1995 - Le CIP3 développe un standard pour intégrer le prépresse, la presse et le post-presse dans la production : c’est l’origine du concept de développement d’un ticket de travail ouvert standardisé.

• 1999 - Adobe, Agfa, MAN Roland et Heidelberg forment la GAT (Graphic Art Job Ticket) avec l'objectif de définir un ticket de travail pour les industries graphiques qui intégrerait un MIS.

• 2000 - Le CIP3 annonce la naissance du JDF lors de la Drupa. Le 14 juillet 2000 est souvent donné comme la date de naissance officielle du JDF. Le CIP3 devient CIP4.

• 2001 - Réalisation du JDF 1.0.

• 2002 - Réalisation du JDF 1.1a : il comporte des modi-fications là où le système ne fonctionnait pas correcte-ment, de nouveaux processus sont ajoutés.

• 2004 - Réalisation du JDF 1.2 : de nouveaux processus sont ajoutés, le format est plus mature et consistant.

• 2005 - Réalisation du JDF 1.3. Première publication de l’ICS (Interoperability Conformance Specification) com-portant des informations vis-à-vis de l’interopérabilité.

• 2007 - Sortie probable du JDF 1.4 : cette version serait plus riche en balises XML afin d’optimiser le produit et intégrerait davantage de points sur la notion d’interopé-rabilité.

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2 - Historique

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4Le MISL'utilisation du JDF implique l'utilisation d'un MIS (Ma-nagement Information System) qui va jouer le rôle de centraliseur intelligent dans les échanges de données entre les utilisateurs et/ou appareils.

Chaque information va passer par ce MIS qui lit, inter-prète et écrit le JDF ou des messages en JMF. En dis-tribuant des instructions aux différents intervenants il permet de superviser la production et un retour d'infor-mations lui permet de suivre et contrôler en temps réel les étapes du processus de fabrication.

http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/images/MIS-JDF-architecture.gif

4L'utilisation du JDF• Le JDF va être utilisé pour créer un dossier de Fabrica-tion numérique interactif :

C'est une partie du JDF : le Job Ticket, qui jouera ce rôle. Il va permettre de lister tous les éléments techniques à effectuer, toutes les étapes pour réaliser le produit imprimé.A un type de produit correspond un Job Ticket et il se peut donc que deux commandes différentes mais qui se ressemblent suffisament (même gestion colorimétrique, même papier, même traitements postpresse...) utilisent un même Job Ticket; le MIS va archiver les Job Ticket et permettre de les réutiliser.

• Le JDF va être utilisé pour automatiser le process de production :

En envoyant des instructions aux appareils, le JDF per-met un paramétrage à distances des outils de procution.Chaque opération est représenté par un "node" ou "noeud". C'est l'accumulation de ces noeuds et des paramétrages qu'ils contiennent qui va permettre une production globale et automatisée.

3 - Principe

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Le JDF est écrit en XML,. Un XML valide dont la structure répond à un Schéma XML. C'est dans ce schéma que l'on utilise l'espace de nom relatif au JDF ou JMF :"http://www.CIP4.org/JDFSchema_1"

exemple de déclaration de l'espace de nom JDF dans un document JDF :

<?xml version='1.0' encoding='utf-8' ?><jdf:JDF xmlns:jdf="http://www.CIP4.org/JDFSchema_1"xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"xsi:schemaLocation="http://www.CIP4.org/JDFSchema_1 JDF.xsd" ...>

exemple de déclaration de l'espace de nom JDF dans un document JMF :

<?xml version='1.0' encoding='utf-8' ?><jdf:JMF xmlns:jdf="http://www.CIP4.org/JDFSchema_1"xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"xsi:schemaLocation="http://www.CIP4.org/JDFSchema_1 JDF.xsd" ...>

Le recours à un espace de nom favorise l'interopérabilité du JDF. En effet, de la sorte, tous les parseurs et autres logiciels interpréteurs, sont à même d'avoir une seule et unique interprétation du langage. Petit exemple de code de Schéma XML respectant les recommandations CIP4 :

<element name="ByteMap"><complexType><sequence><element name="FileSpec" minOccurs="0"/><element name="Band" maxOccurs="unbounded"/><element name="PixelColorant" maxOccurs="unbounded"/></sequence><attribute name="BandOrdering" type="NMTOKEN" use="optional"/><attribute name="Resolution" type="jdf:XYPair" use="required"/></complexType></element>

Les balises (ex: FileSpec, Band, PixelColorant, ...) définis dans ce Schéma seront reconnus par les parseurs.

Mais un autre avantage d'être écrit en XML réside dans la capacité à évoluer, à être "extensible". Les imprimeurs peuvent ainsi créer des balises qui leur sont propres. Dès lors l'interopérabilité n'est plus garantie.

Voici un exemple d'arbre XML de JDF :

4 - Exemple de code

Points positifs (+) et points négatifs (-)

+ Automatisation des tâches+ Réduction des coûts de production+ Réduction des temps de production+ Décisions techniques facilitées+ Moins de risques d'erreurs+ Meilleure gestion des stock

- Investissement coûteux- Problèmes d'interopérabilité dans certains cas- Mise en place et paramétrage complexes

Bibliographie / We-bographie

Combépine Thomas - Licence Professionnelle PAGORARapport de Veille Technologique "Le JDF" - 2003

CIP4http://www.cip4.org/site officiel contenant de nombreuses ressources péda-gogiques

CIP4Spécifications du JDF

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5 - Critiques

Angebault Baptiste Licence porfessionnelle Le 13/12/2009 Flux numériques.

Exploration du « JDF »

I- Les accronymes :

a) Le JDF :

Job Definition Format (Format de définition de travail). Ce nom à été défini par l’association CIP4 pour l’automatisation des procédures de production dans la chaîne graphique.

Le JDF est un format de travail qui sert à : décrire la totalité des étapes d’un dossier d’impression, proposer une méthode d’automatisation des flux de production souples, permettre aux flux de production ou aux systèmes MIS d’interroger les nouveaux périphériques afin de déterminer leurs capacités JDF, et enfin proposer un langage de commandes et de contrôle permettant au flux de production et aux systèmes MIS de diriger les périphériques de l’atelier.

Un fichier JDF est créé dès le début de la fabrication du produit. Il sera complété par diverses informations, au fur et à mesure de l’avancement du produit dans la chaine graphique. On peut donc parler du JDF comme d’un « dossier de fabrication électronique ».

b) Le CIP4 :

International Cooperation for the Integration of Processes in Pré-presse, Press and Postpress organization (Coopération Internationale pour l’intégration des procédures de prépresse, de presse et de postpresse). CIP4 est une organisation à but non lucratif qui à pour objectif d’encourager l’intégration informatique de toutes les procédures présentes dans l’industrie des arts graphiques et de spécifier les standards.

c) PPML :

Personalized Print Markup Language. C’est un langage mis au point par les développeurs de frontaux. Il se base sur le Postscript, le XML et le PDF. Il permet d'alléger les réseaux et de gérer les couleurs selon les exigences propres aux industries graphiques. Il traite en fait chaque élément de la page comme un objet interchangeable.

d) Le MIS :

Le Management Information System, est la partie fonctionnelle d’un flux de production qui permet de superviser toutes les procédures et la communication entre les différents composants. C’est aussi lui qui délivre pour chaque atelier (prépresse, impression, finition) le fichier JDF du travail en cours.

Le MIS permet d’automatiser des taches et de suivre l’automatisation de ces tâches. Le MIS centralise toutes les opérations effectuées. Il constitue et contrôle la totalité des flux de production en décomposant les instructions JDF afin de les stocker dans une base. Cette base permet au MIS de composer, de lire, d’écrire et de valider des fichiers JDF. Toutes les informations, les caractéristiques et les paramètres des machines et logiciels de toute la chaine graphique de l’atelier, sont connues par le MIS.

En effet ces information sont envoyées au MIS, et de cette façon, le MIS est capable de composer les flux de production. Le MIS est donc capable de recevoir des informations JDF, et d’en envoyer aux différents matériels et logiciels de l’atelier. Le MIS est ainsi capable de suivre la production en temps réel. Ces informations sont transmises par des messages JMF. Le MIS peut être comparé à un logiciel de devis que l’on aurait associé à un logiciel de GPAO (Gestion de Production Assistée par Ordinateur) ou des briques du langage XML viennent s’y ajoutées.

Le MIS est capable de dialoguer avec bien d’autres systèmes d’information. Il a une réelle influence sur le devis, le planning, le stock, la facturation et le e-commerce. La gestion de la production est donc simplifier par cette communication. En effet, le calcul des temps et coûts de production s’effectuant de façon automatique, la gestion de production s’en trouve facilité.

Voici un schéma qui illustre parfaitement le fonctionnement et le rôle du MIS :

II- Historique :

Dans les années 90 est né un concept, celui d’un Job Ticket (ticket de travail) standardisé. La Coopération Internationale pour l’Intégration du Prépresse, Presse et Post-presse (CIP3) a développé un standard dans le but d'intégrer une production prépresse, presse et post-presse. En l’an 2000 une grande partie des vendeurs, dans le domaine de communication graphique, ont suivis les normes CIP3. C’est à ce moment précis, que certain membre du CIP3 (Adobe, Agfa, Heidelberg et MAN Roland) on décidés de s’allier pour développer un format unique appelé « Job Definition Format » qui est en réalité un dossier de fabrication électronique.

Le JDF est basé sur le langage XML pour les échanges d’informations de travail entre les différents systèmes et applications. Le JDF est un format ouvert, extensible, et qui est créé sur la base de trois langages : le XML, le Job Ticket du CIP3 (Print Production Format : PPF), et le Portable Job Ticket Format d’Adobe (PJTF). Le JDF permet une automatisation des étapes d’un travail imprimé, de la création à la finition. Il permet à différent système de différents vendeurs de communiquer. Le JDF fait également un lien avec un système de management des informations (le MIS) dans une production avec flux numérique.

Aujourd’hui, le JDF s’est développer. Le CIP3 est devenu par la suite le CIP4 (Coopération pour l’Intégration des Processus de Prépresse, Presse et Post-presse) en 2000. Cette organisation, à pour objectif d’établir une norme couvrant toutes les étapes de la production et combinant l’automatisation existante avec les réseaux en place.

III- Les trois grandes fonctions du JDF :

Voici les trois fonctions principales du concept JDF :

• Le dossier de fabrication interactif qui s’enrichit avec toutes les étapes de la chaîne graphique.

• La commande, le contrôle et la configuration des automatismes que ce soit dans l’atelier, les flux ou la production.

• Le partage d’un langage de commande commun à tous les périphériques de l’atelier.

a) Dossier de fabrication interactif

Le Job Ticket offre un langage unique qui décrit toutes les étapes de la réalisation du produit imprimé. Les informations sur la nature des travaux et sur la technique qui permet de les réaliser, sont contenues dans le Job Ticket. Ces informations sont divisées en deux catégories :

• les informations d’intention • les informations de fabrication.

Lorsque la nature du document est renseignée, et que les informations d’intention

et de fabrication ont été saisies une fois, celles-ci sont envoyées au MIS qui les stocke dans sa base de données. L’avantage, c’est que ces informations sont saisies qu’une seule fois. Si l’entreprise reçoit un nouveau produit de même type, tous les réglages seront déjà acquis.

Le JDF Job Ticket à été créé à partir Job Ticket du CIP3 et du PJTF (Portable Job Ticket Format d’Adobe). Les informations sont collectées et transmises tout au long de la chaîne de production via ce JDF Job Ticket.

b) Commande, contrôle et configuration des automatismes

Comme nous avons pu le voir précédemment, le JDF est un format de travail qui permet d’automatiser les procédures de production dans la chaîne graphique. On entend par travail la définition suivante : un processus industriel renouvelé à chaque dossier. Le principal objectif du JDF, c’est de créer un flux automatique spécifique, qui rassemblerait toutes les tâches nécessaires à la fabrication d’un document, pour chaque travail à imprimé.

Une étape de travail représente une tâche ou une opération à effectuée. Chaque étape de travail est représentée par un nœud (node). Un nœud est constitué de produits et de processus. La production d’un produit est donc une suite de nœuds. On caractérise un nœud avec deux types de ressources : les ressources d’entrées (input), et les ressources de sortie (output). Une ressource est une entité physique ou logique modifiée ou employée par un nœud JDF. Dans chaque procédure on a une ressource d’entrée et une ressource de sortie.

160 ressources sont classifiées dans le schéma JDF. Les quatre types de ressources sont :

- Les ressources de données d’intention du client : contiennent toutes les informations fournies par le client : le format, le nombre d’exemplaires, le papier, les couleurs, etc.

- Les ressources de paramètre : contiennent les données d’imposition, le type de trame, les paramètres du RIP. Elles sont indépendantes de l’équipement

- Les ressources physiques : contiennent les données relatives aux consommables : les plaques, le papier, l’encre, les quantités de gâche papier, le temps d’opération.

- Les ressources logistiques : relatives aux équipements et aux opérateurs : identité, horaires de production, rôles et fonction.

c) Partage d'un langage de commande commun

Pour que le concept du JDF, puisse fonctionner dans une entreprise, il faut que le langage utilisé soit commun à tous les périphériques utilisés. Pour cela, il est impératif que les fournisseurs de la chaine graphiques partage un langage commun : le JMF. Le Job Messaging Format à été mis en place par le CIP4. Le JMF (Job Messaging Format) est un langage basé sur le langage xml, mais qui à été allégé. La communication entre les différents équipements de l’atelier (compatible avec le JDF), s’effectue grâce à ces message écrit dans le langage JMF. Le langage JMF est équipé d’un contrôleur JMF.

Ce contrôleur permet à un équipement d’authentifier l’équipement dans le flux géré par le MIS. Il permet également d’échanger des informations avec le MIS, ainsi que de renvoyer au MIS des informations sur l’avancement du travail, et sur des statistiques issus d’une production. Plusieurs contrôleurs JMF peuvent communiqués entre eux, ce qui permet par exemple de géré des files d’attentes. Si le JDF ne peut exister que si ces trois fonctions sont en accord.

IV- Des exemples :

Voici un exemple du langage JMF utilisé avec le JDF pour un calendrier :

On remarque comme prévue, que le langage est effectivement basé sur du xml.

On peut voir que dans le langage JMF, on retrouve comme pour le xml, des balises ouvrantes et fermantes, des attributs et leur valeur, une certaine indentation.

On retrouve pour les balises « StripCellParams » des valeurs d’attributs

numériques qui correspondent aux parties du document qui vont être saignées (bleedspine, bleedfoot, bleedhead) et coupées (trimhead, trimfoot).

On voit également que pour plusieurs balises la valeur de l’attribut fait référence à

une feuille de style. C’est par exemple le cas de la balise « BinderySignature », avec la valeur « Parameter » de l’attribut classe.

Les balises « strippingparams » ligne 142, nous indiquent qu’il s’agit de

paramètres en lien avec le montage des pages, et l’attribut « SHT2 » par exemple nous indique que la valeur de l’attribut est la page2.

V- Les critiques : les difficultés de la mise en place

a) Les difficultés de la mise en place du JDF :

Malgré touts les avantages que le JDF apporte, il existe néanmoins un certain nombre de contraintes. En effet, pour que le JDF soit mis en place dans une imprimerie, il est nécessaire que le personnel soit formé à sa mise en œuvre et à sa gestion. Ce qui signifie pour l’imprimerie de prendre du temps et donc de l’argent, pour que la mis en place soit correcte, dès le départ afin de pouvoir réellement exploiter toutes les possibilités du JDF, amortir cet investissement, et par la suite réduire les coûts de production.

De plus l’entreprise devra accepter, comme pour tout nouveau concept, que la production

soit ralentit au début, le temps que les salariés s’habitue à cette nouvelle démarche avant qu’il ne retrouve la même cadence de travail qu’auparavant.

D’autre part la mise en place du JDF implique un changement de matériel, si celui acquis

par l’entreprise n’est pas compatible avec ce concept. L’entreprise devra donc investir petit à petit dans un matériel récent au niveau pré-presse, presse, et post-presse. De plus malgré un réel progrès de la part des fabricants (surtout en impression) pour mettre sur le marché des outils et du matériel compatible avec le JDF, le choix reste tout de même limité sur le matériel de finition. On constate donc que ce procédé est encore aujourd’hui difficile et délicat à mettre en place dans une entreprise.

b) Forces et faiblesses : Voici un tableau énonçant les principales forces et faiblesse du JDF :

VI- Conclusion :

L’automatisation de la chaine graphique, créée avec le JDF, permet une plus grande réactivité entre deux produits, et un gain de temps sur la production. S’il y a un gain de temps, un gain d’argent est donc forcément lié. Cependant la difficulté de mise en place du JDF explique, le fait que, aujourd’hui, très peu de société aient fait la démarche de mettre en place ce concept. Le choix limité dans l’achat d’outils et de matériel de finition notamment, compatible avec le JDF est bien présent. Ce choix de matériel et d’outils se développe avec le temps, et sera donc de plus en plus important dans les années à venir. Bibliographie/Webographie

Bibliographie : Landry M. CIP4, le JDF, rapport de projet tutoré (licence professionnelle) Webographie : Accronymes : - http://www.cip4.org/document_archive/documents/glossary_fr.pdf - http://fr.wikipedia.org/wiki/Job_Definition_Format - http://lexicom.free.fr/lexicompr.htm Exemple JDF : - http://www.cip4.org/documents/jdf_specifications/AN-Stripping-1.0-050111.pdf

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I-Vocabulaire

a-Quelques acronymes...

• JDF .................... Job Definition Format• CIP4 ................... International Cooperation for the Integration of Processes in Prepress and Press and Postpress organization• MIS .................... Management Information System• PPML ................ Personalized Printing Markup Language

b-Leursdéfinitions

JDFDans les industries graphiques, le JDF désigne un format de fichier destiné à permettre la transmission d’information concernant un travail à réaliser. Le fichier JDF doit donc être utilisable à tout moment, de la conception à la livraison du produit fini.L’idée du JDF est de condenser en un seul fichier toutes ces informations, afin : • de les rendre disponibles pour chaque étape de la réalisation du produit, • d’éviter les saisies d’informations multiples et donc les erreurs, • permettre de remonter les informations d’aval en amont.

CIP4Consortium suisse des industries liées aux technologies de l’impression en volume. Il a succédé au consortium CIP3. Le but de l’organisation CIP4 est le développement et la promotion de standards indépendants des fournisseurs pour l’industrie des arts graphiques. Ce protocole permet de transmettre jusqu’aux encriers de la presse offset, en langage clair et standard, les informations techniques de production issues du prépresse. Avec le CIP4, ce protocole est étendu jusqu’à Internet et la norme JDF se standardise.

MISLe fichier JDF est le support de l’information concernant le travail à effectuer. Il reste toutefois à le rendre disponible. Le MIS est le serveur qui permet la gestion de tous les travaux, et donc qui délivre pour chaque atelier (prépresse, impression, finition) le fichier JDF du travail en cours.Grâce au MIS, le fichier JDF va pouvoir «voyager» le long de la chaîne graphique, et être exploité et enrichi à chaque étape.

PPMLUn fichier PPML décrit l’ensemble de la tâche d’impression personnalisée et contient tous les éléments nécessaires pour imprimer les contenus (mise en page et données variables). Cette solution est basé sur une architecture ouverte, la syntaxe XML, ce qui permet à tous les outils déjà existant et travaillant le XML, de pouvoir également travailler les processus PPML.

Exploration du JdF

Lamourre Étienne Séance du 12 décembre 2009

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II-L’histoire du JDF

Le concept d’un Job Ticket standardisé est né dans les années 90. La Coopération Internationale pour l’Intégration du Pré-presse, Presse et Post-presse (CIP3) a développé un standard afin d’intégrer une production prépresse, presse et post-presse. Lors de la Drupa 2000, les normes CIP3 ont été largement soutenues par la plupart des vendeurs de la communication graphique. De là, quatre membres du CIP3 – Adobe, Agfa, Heidelberg et MAN Roland – ont joint leurs efforts pour développer un format unique nommé Job Defi-nition Format qui est en réalité un dossier de fabrication électronique.

Le JDF est une base XML de standards pour tous les échanges d’informations de travail entre les différents systèmes et applications. C’est un format ouvert, extensible, créé sur la base XML du Job Ticket du CIP3 (Print Production Format PPF) et du Portable Job Ticket Format d’Adobe (PJTF). Le JDF est capable d’automatiser toutes les étapes d’un travail imprimé, de la création à la distribution. Il rend possible la communication entre différents systèmes de différents vendeurs et fait un lien avec un système de management des infor-mations (le MIS) dans une production avec flux numérique.

Le JDF a pris de la force et le CIP3 attirant de plus en plus de membres participants est devenu CIP4 (Coopération pour l’Intégration des Processus de Prépresse, Presse et Post-presse) en 2000. Le CIP4 est une association à but non lucratif basé à Zürich (Suisse). Il compte aujourd’hui environ 300 membres qui forment une vingtaine de groupes de travail. L’objectif du CIP4 a toujours été l’établissement d’une norme couvrant toutes les étapes de la production et combinant l’automatisation existante avec les réseaux en place.

Depuis deux décennies, les industries graphiques subissent un véritable bouleversement : baisse des tirages, raccourcissement des délais, travaux de plus en plus complexes, augmentation de la concurrence, guerre des prix, nouvelles technologies numériques et généralisation de l’Internet. C’est dans ce contexte que le JDF a pu voir le jour car il possède les outils pour pouvoir lutter face à ces nouvelles «menaces».

ChronologieduJDF

• 1995 ............. Le CIP3 développe un standard pour intégrer le prépresse, la presse et le post-presse dans la production : c’est l’origine du concept de développement d’un ticket de travail ouvert standardisé.

• 1999 ............. Adobe, Agfa, MAN Roland et Heidelberg forment la GAT (Graphic Art Job Ticket) avec l’objectif de définir un ticket de travail pour les industries graphiques qui intégrerait un MIS.

• 2000 ............. Le CIP3 annonce la naissance du JDF lors de la Drupa. Le 14 juillet 2000 est souvent donné comme la date de naissance officielle du JDF. Le CIP3 devient CIP4.

• 2001 ............. Réalisation du JDF 1.0.

• 2002 ............. Réalisation du JDF 1.1a : il comporte des modifications là où le système ne fonctionnait pas correctement, de nouveaux processus sont ajoutés.

• 2004 ............. Réalisation du JDF 1.2 : de nouveaux processus sont ajoutés, le format est plus mature et consistant.

• 2005 ............. Réalisation du JDF 1.3. Première publication de l’ICS (Interoperability Conformance Specification) comportant des infor-mations vis-à-vis de l’interopérabilité.

• 2007 ............. Sortie probable du JDF 1.4 : cette version serait plus riche en balises XML afin d’optimiser le produit et intégrerait davan-tage de points sur la notion d’interopérabilité.

Aujourd’hui, le JDF a atteint une certaine maturité mais continue d’évoluer, le CIP4 compte chaque année de plus en plus de membres ce qui apporte de nouvelles évolutions et un meilleur consensus.

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III-Exemple

Il s’agit d’un exemple simple de JDF qui décrit la conversion des couleurs pour un seul fichier.

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IV-Le JDF à l’œuvre

Lorsque le commercial ou le technicien introduit les caractéristiques d’un projet dans le système, le JDF enregistre l’information.Au moment où les fichiers sont réceptionnés, il comprend non seulement le travail qu’il y aura à faire, mais aussi comment travailler correctement. S’il manque une police, par exemple, il en avertit automatiquement le client ou le graphiste.Une fois les caractéristiques du projet validées par le système JDF, le processus de production peut commencer.Le JDF envoie alors les données à tous les services impliqués dans l’exécution du produit. Il ajoute également des informations sur la manière dont le projet doit être exécuté.Il aide le logiciel de gestion/planning à rechercher les systèmes disponibles dans l’organisation et affecte le travail au poste le plus approprié.Au fur et à mesure que le projet progresse dans le flux de production, le système JDF trie les données issues de la production (temps de production et matières utilisées) et renvoie les informations. Celles-ci pourront servir à la facturation et au suivi du travail.Si un système se bloque pour une raison ou une autre, le JDF remonte l’information aux utilisateurs concernés et les avertis du problème.Le JDF a aussi pour mission de transmettre les instructions aux matériels (presse, plieuse, ect). Ces informations peuvent concerner le réglage des encriers, mais aussi le pelliculage ou le pliage des imprimés.Si le système sait que le travail doit être réparti sur plusieurs sites de production, il recueille toutes les données introduites jusque-là, emporte les fichiers et exécute les traitements demandés sur les sites distants. Pour ce faire, il tient compte de tous les équipements disponibles sur les différents sites.

• L’entreprise JDF optimise l’utilisation de ses ressources, évite de la gâche et des malfaçons, contrôle mieux ses coûts de revient. Ces mesures lui permettent à la fois de gagner en productivité et en rentabilité

• Les clients de l’entreprise JDF bénéficient de la réactivité de leur prestataire. Ils peuvent recevoir des informations sûres et immédiates sur l’avancée de leurs travaux, l’intégrité de leurs données est garantie et les changements de dernière minute sont autorisés.

Presse

FinitionClients

Pré-presse

MIS

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V-Points forts / points faibles

Forces• Automatisation des tâches• Intégration d’une interface Web pour l’entreprise• Diminution de la gâche• Meilleur contrôle des coûts de production réels • Réduction des coûts de production• Réduction des temps de production• Gain de productivité• Fiabilité• Meilleure communication avec les clients• Meilleure gestion des stocks• Réduction des effectifs• Augmentation du chiffre d’affaire

Faiblesses• Problèmes de compatibilité avec certains matériels• Complexité de la mise en place de la solution tout JDF• Difficulté de communication autour du JDF• Investissement lourd pour la société• Bouleversement dans l’organisation de l’entreprise (méthodes de travail, suppression de postes, formation du personnel, ...)• Manque de connaissance du JDF de la part des professionnels• Certains professionnels ne sont pas sûrs de l’avenir du JDF.

Plus spécifiquement développé à l’origine pour l’offset, JDF est aujourd’hui parfaitement adapté à l’impression numérique, à l’impression de données variables, mais également, dans une version allégée, à l’impression bureautique.Les moteurs de l’intégration de JDF dans une imprimerie sont comparables à ceux qui ont incité les spécialistes de l’éditique à transfor-mer leurs ateliers en « automatic Document Factories » : Dans tous les cas il s’agit d’automatiser les procédures de fabrication, d’éviter les ruptures du flux de production, de réduire au maximum les interventions manuelles et de chasser les erreurs.

La mise en place de ces procédures d’automatisation du flux de production présente deux avantages principaux :

• L’entreprise JDF optimise l’utilisation de ses ressources, évite de la gâche et des malfaçons, contrôle mieux ses coûts de revient. Ces mesures lui permettent à la fois de gagner en productivité et en rentabilité.• Les clients de l’entreprise JDF bénéficient de la réactivité de leur prestataire. Ils peuvent recevoir des informations sûres et immédiates sur l’avancée de leurs travaux, l’intégrité de leurs données est garantie et les changements de dernière minute sont autorisés.Plus de 4000 entreprises graphiques dans le monde ont déjà intégré des solutions JDF, leur nombre devrait plus que doubler cette année. JDF est le fruit des travaux de 20 groupes de travail représentant plus de 300 entreprises, parmi lesquelles on compte la quasi-totalité des fabricants de presses offset et numérique, de fournisseurs de prépresse et de solutions de finition et d’éditeurs de logiciels de Web2print et de MIS.

VI-Conclusion

L’avenir de la gestion de travaux dans les industries graphiques passera par le JDF.Les avantages certains du JDF s’opposent au temps que les acteurs de la chaîne graphique mettent à adopter de nouveaux logiciels ou de nouvelles manières de travailler, ce qui représente pour eux un investissement important.De plus, les entreprises du secteur sont très diverses en taille et en activité. Tout cela concourt à une assez grande incertitude sur la rapidité d’adoption du JDF.Mais son déploiement ne repose pas sur les seules épaules des fournisseurs de technologies.Imprimeurs et partenaires doivent prendre leur part du processus. À eux de collaborer avec les fournisseurs pour montrer la voie de l’avenir.

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Webographie :

• http://fr.wikipedia.org/wiki/Job_Definition_Format• http://www.supinfo-projects.com/fr/2005/ppml_fr/1/• http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/JDF-job-definition-format.htm• www.cip4.org/

Bibliographie :

• XML Schema for Job Definition Format - Graham Mann (Internet Printing Group, Adobe Systems Inc)• Comprendre le JDF - Agfa• JDF spécifications - Bulletin officiel

Compte rendu JDF

I – Qu'est ce que le JDF ?

Le JDF (Job Definition Format) est un standard défini pour les industries graphiques, afin de faire communiquer différents logiciels et équipements dans une imprimerie. Cette standardisation doit permettre une plus grande automatisation des processus : gain de temps et réduction des risques d’erreurs. Le format de définition de travail a été définie par l’association CIP4 pour l’automatisation des procédures de production dans la chaîne graphique. Les fonctions de base des JDF sont :

– déscitpion de la totalité des étapes d’un dossier d’impression– proposer une méthode d’automatisation des flux de production souples– permettre aux flux de production ou aux systèmes MIS d’interroger les nouveaux

périphériques pour déterminer leurs capacités– proposer un langage de commandes et de contrôle permettant au flux de production et aux

systèmes MIS de diriger les périphériques de l’atelier.

Le JDF peut être couplé a des progiciels de gestion (GPAO) et les différents équipements de production d'une imprimerie : presses, mais également le prépresse (logiciel d’imposition, Computer-To-Plate, …), et les machines de façonnage (plieuse, encarteuse-piqueuse, …). Le JDF permet de décrire les processus de fabrication d'un produit. Ces informations sont envoyées aux différentes machines ou logiciels (compatibles JDF) de l'imprimerie. Ces données servent à initialiser les traitements à effectuer. Ainsi, certains traitements se lancent tout seul, sans intervention d'un opérateur. C'est un dossier de fabrication électronique intelligent qui est capable de choisir quels processus adapté pour le produit et selon le parc machine disponible par exemple.

De plus, le JDF permet de suivre l'état d'avancement des traitements en temps réel. Ceci est possible grâce au JMF (Job Messaging Format). Avec le JMF, les presses peuvent envoyer en temps réel l'état d'un travail (cadence, nombre de bonnes ou mauvaises feuilles, …). Cela permet aussi au logiciel de gestion de connaître les temps passés et les consommations de matières.

Glossaire:

CIP 4: Acronyme de International Cooperation for the Integration of Processes inPrepress, Press and Postpress organization (Coopération internationale pourl’intégration des procédures de prépresse, de presse et de postpresse). CIP4 estune association à but non lucratif fondée à Zurich, Suisse, en 2001 ; son objectifest d’encourager l’intégration informatique de toutes les procédures présentesdans l’industrie des arts graphiques et à spécifier les standards.

MIS: Acronyme de Management Information System. Le fichier JDF est le support de l'information concernant le travail à effectuer. Il reste toutefois à le rendre disponible. Le MIS (Management Information System) est le serveur qui permet la gestion de tous les travaux, et donc qui délivre pour chaque atelier (prépresse, impression, finition) le fichier JDF du travail en cours.Grâce au MIS, le fichier JDF va pouvoir "voyager" le long de la chaîne graphique, et être exploité et enrichi à chaque étape.

PPML: Acronyme de Personalized Printing Markup Language. Un fichier PPML décrit l'ensemble de la tâche d'impression personnalisée et contient tous les éléments nécessaires pour imprimer les contenus (mise en page et données variables).

II – Historique

Le Job Ticket (ticket de travail)est apparu au début des années 90. La Coopération Internationale pour l’Intégration du Prépresse, Presse et Post-presse (CIP3) a mis en place un standard pour intégrer la production en prépresse, presse et post-presse. Lors de la Drupa 2000, les normes CIP3 a été reconnu par la plupart des vendeurs de la communication graphique. De là, quatre membres du CIP3 qui sont Adobe, Agfa, Heidelberg et MAN Roland se sont mis d'accord pour mettre en place un format unique nommé Job Definition Format qui représente en fait un dossier de fabrication électronique.

Quelques dates clé:

• 1995 - Le CIP3 développe un standard pour intégrer le prépresse, la presse et le post-presse dans la production : c’est l’origine du concept de développement d’un ticket de travail ouvert standardisé.

• 1999 - Adobe, Agfa, MAN Roland et Heidelberg forment la GAT (Graphic Art Job Ticket) avec l'objectif de définir un ticket de travail pour les industries graphiques qui intégrerait un MIS.

• 2000 - Le CIP3 annonce la naissance du JDF lors de la Drupa. Le 14 juillet 2000 est souvent donné comme la date de naissance officielle du JDF. Le CIP3 devient CIP4.

• 2001 - Réalisation du JDF 1.0. • 2002 - Réalisation du JDF 1.1a : il comporte des modifications là où le système ne

fonctionnait pas correctement, de nouveaux processus sont ajoutés. • 2004 - Réalisation du JDF 1.2 : de nouveaux processus sont ajoutés, le format est plus

mature et consistant. • 2005 - Réalisation du JDF 1.3. Première publication de l’ICS (Interoperability Conformance

Specification) comportant des informations vis-à-vis de l’interopérabilité. • 2007 - Sortie probable du JDF 1.4 : cette version serait plus riche en balises XML afin

d’optimiser le produit et intégrerait davantage de points sur la notion d’interopérabilité.

III – Diverses utilisation du JDF

Le JDF étant un langage il peut donc être interprété par divers processus

On peut tout d'abord retrouver le JDF dans tout ce qui est logiciel de GPAO pour la création de dossier de fabrication. Le JDF est également utilisé pour l'automation des procédures de fabrication et se base sur un langage souple qui permet une bonne compatibilité entre différent matériel.

Quelques exemples concret:

Ce code permet de traiter indépendamment les courbes de transfert CMJN etsRGB

<JDF xmlns="http://www.CIP4.org/JDFSchema_1_1" ID="A1" Status="Waiting"Type="ProcessGroup" JobPartID="ID300" Version="1.4">

<ResourcePool> >< Color Class = "Parameter" ID = "C000" Status = "Available" CMYK = "0.2 0.3 0.4 0.5"

Density = "3.14" Lab = "20. 30. 40." MediaType = "Coated"Name = "PANTONE Deep Blue" sRGB = "0.6 0.7 0.9" >

< TransferCurve Curve = "0 0 .5 .4 1 1" Separation = "Cyan" />< TransferCurve Curve = "0 0 .5 .6 1 1" Separation = "Magenta" />< TransferCurve Curve = "0 0 1 1" Separation = "Yellow" />< TransferCurve Curve = "0 0 1 1" Separation = "Black" />< TransferCurve Curve = "0 0 1 1" Separation = "sRed" />< TransferCurve Curve = "0 0 1 1" Separation = "sGreen" />< TransferCurve Curve = "0 0 1 1" Separation = "sBlue" />

</ Color ></ResourcePool><ResourceLinkPool>

<ColorLink Usage="Input" rRef="C000"/></ResourceLinkPool>

</JDF>

Ce code permet de faire une imposition d'un cahier allant jusqu'à 80 pages:

<JDF xmlns="http://www.CIP4.org/JDFSchema_1_1" ID="A1" Status="Waiting"Type="ProcessGroup" JobPartID="ID300" Version="1.4">

<ResourcePool><BinderySignature Class="Parameter" ID="ComeAndGo" NumberUp="4 2"

Status="Available"><SignatureCell BackPages="1 6 5 2" FrontPages="3 4 7 0" Orientation="Up"

SectionIndex="0"/><SignatureCell BackPages="6 1 2 5" FrontPages="4 3 0 7"

Orientation="Down" SectionIndex="1"/></BinderySignature><StrippingParams Class="Parameter" ID="L1" PartIDKeys="SheetName"

Status="Available" WorkStyle="WorkAndBack"><BinderySignatureRef rRef="ComeAndGo"/><StrippingParams SectionList="0 9" SheetName="Sheet1"/><StrippingParams SectionList="1 8" SheetName="Sheet2"/><StrippingParams SectionList="2 7" SheetName="Sheet3"/><StrippingParams SectionList="3 6" SheetName="Sheet4"/><StrippingParams SectionList="4 5" SheetName="Sheet5"/>

</StrippingParams></ResourcePool><ResourceLinkPool>

<StrippingParamsLink Usage="Input" rRef="L1"/></ResourceLinkPool>

</JDF>

IV – Avantages/inconvénients

Le JDF a été mis en place pour pouvoir automatiser certaines tâches et ainsi pouvoir réduire les temps et les coût de production. Il est également possible d'avoir une meilleur vision entre les estimations et les coûts réels. Mais ce n'est pas sa seule force au contraire. Etant tout d'abord basé sur le langage XML il est possible d'intégrer une interface web à un flux par exemple ou de gérerfacilement les fichiers PDF.

Mais son atout majeur reste l'intéropérabilité avec les outils de production. Il n'est plus obligatoire de devoir prendre un flux complet chez tel constructeur et tout devoir changer l'ensemble de son flux car certains outils de production sont devenu obsolète pour marcher avec le nouveau matériel par exemple. L'entreprise peut ainsi remplacer un élément du flux dans avoir besoin de changer le flux complet.

Lorsque l'on souhaite sous traiter un travail, il est intéressant et rapide de communiquer au flux de l'imprimerie qui se chargera du travail de la manière à suivre. Grace au JDF l'imprimerie pourra donner la démarche exacte qui devra être réalisé. Ce qui évitera les mauvaises surprises avec une mauvaise compréhension. Notre produit imprimé en Allemagne par exemple sera identique car c'est le JDF qui dira quoi faire et comment faire le travail.

Malgré tout cette intéropérabilité est limité et il y a de forte chance que ça ne fonctionne pas avec des matériels trop ancien. De plus l'implantation du JDF est une tâche fastidieuse et complexepour que ça marche correctement. Dernier point qui peut freiner est bien entendu l'investissementnécessaire à l'implantation de ce système. Le coût n'est pas négligeable est il est plutôt déconseillé de le mettre en place dans les petite structure où la tâche de travail n'est pas assez importante pour avoir le besoin d'automatiser le flux.

V – Conclusion

Les industries graphiques ont subis bon nombre de bouleversement : baisse des tirages, raccourcissement des délais, travaux de plus en plus complexes, augmentation de la concurrence, guerre des prix, nouvelles technologies numériques et généralisation de l’Internet. C’est dans ce contexte que le JDF a pu voir le jour car il possède les outils pour pouvoir lutter face à ces nouvelles "menaces".

Aujourd’hui, le JDF a atteint une certaine maturité mais continue d'évoluer, le CIP4 compte chaque année de plus en plus de membres ce qui apporte de nouvelles évolutions et un meilleur consensus. Le JDF tout comme le PDF ont réussi a faire leur preuve et on peut sans crainte être persuadé de leurs atouts pour faire avancer les choses dans le bon sens.

Webographie:

http://www.cip4.org/http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/JDF-job-definition-format.htmhttp://www.agfa.com/france/images/comprendre_JDF_FR_tcm66-6279.pdf

http://www.cip4.org/

http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/JDF-job-definition-format.htm

1 Licence professionnel flux numérique

MATRAYJérémy

Compte renduJob Definition Format

Introduction

Le concept de Job Ticket (ticket de travail) est apparu pour la première foi dans les année 1990 grâce à la Coopération Internationale qui à développé un standard afin d’in-tégrer une production prépresse, presse et post-presse. En 2000 au salon internationale des industries graphique (Drupa) à Düsseldorf, les normes CIP3 ont été soutenues par la plupart des vendeurs de la communication graphiques. C’est ainsi que quatre membres du CIP3 : Adobe, Agfa, Heidelberg et MAN Roland ont joint leurs efforts pour développer un format unique nommé qui est en réalité un dossier de fabrication électronique.

1 - Qu’est ce que le JDF ?

Le Job Definition Format ou JDF est une base XML standards pour tous les échanges d’in-formations de travail entre les différents systèmes et applications. C’est un format ouvert, extensible, créé sur la base XML du CIP3 (Print Production Format PPF ) et du Portable Job Ticket Format d’Adobe (PJTF). Le JDF est capable d’automatiser toutes les étapes d’un tra-vail imprimé, de la création à la distribution. Il rend possible la communication entre diffé-rents systèmes de différents vendeurs et fait un lien avec un système de management des informations (le MIS) dans une production avec flux numérique. capl

2 - CIP4

Le JDF a pris de la force et le CIP3 attirant de plus en plus de membres participants est de-venu en 2000 CIP4(Coopération pour l’Intégration des Processus de Prépresse, Presse et Post-presse). L’objectif du CIP4 a toujours été l’établissement d’une norme couvrant toutes les étapes de la production et combinant l’automatisation existante avec les réseaux en place.Le CIP4 est en fait une association à but non lucratif basée à Zürich en Suisse qui compte 308 membres dont une vingtaine de groupes de travail. Le CIP4 essaye de mobiliser un maximum d’entreprises autour du JDF afin de le développer et de l’introduire plus facile-ment et efficacement. La promotion commerciale du JDF se fait plutôt par l’intermédiaire des fournisseurs qui vendent des solutions de flux ou de MIS intégrant le JDF.

2

3 - MIS

Le MIS (Management Information System) est l’une des particularités du JDF par rapport au système CIP3. En effet, grâce au MIS, le JDF ne se limite plus à l’automatisation des tâches de la production, il permet également un suivi complet de cette dernière. Chaque opéra-tion effectuée est rapportée au MIS. Celui-ci constitue et contrôle les flux de production. Pour ce faire, il décompose les instructions JDF en données qu’il stocke dans une base. Il peut ensuite composer, lire, écrire et valider des fichiers JDF à partir de ses bases de don-nées. Le MIS garde en mémoire les caractéristiques et les paramètres des ressources de l’atelier, ce qui lui permet de composer les flux de production. Ce système comprend, lit et écrit des messages JMF format de communication entre les équipements développés dans la prochaine partie. Il peut ainsi envoyer des informations aux différentes ressources de l’atelier mais aussi en recevoir, de telle sorte qu’il puisse suivre la production en temps réel. Le MIS est en fait un logiciel de devis couplé à un logiciel de GPAO (Gestion de Production Assistée par Ordinateur) auxquels sont ajoutées des briques d’XML. Ayant la capacité de suivre l’évolution de la production en temps réel et de recevoir l’ensemble des informations de chaque ressource de l’atelier, le peut intégrer ou communiquer avec d’autres systèmes d’information. Ainsi, il peut influer sur le devis, le planning, le stock, la facturation et le e-commerce. La gestion de la production en est facilitée car le calcul des coûts de production, des matières premières et des temps de production, se fait automatiquement.

Le fichier JDF est le support de l’information concernant le travail à effectuer. Il reste tou-tefois à le rendre disponible. Le MIS (Management Information System) est le serveur qui permet la gestion de tous les travaux, et donc qui délivre pour chaque atelier (prépresse, impression, finition) le fichier JDF du travail en cours. Grâce au MIS, le fichier JDF va pouvoir «voyager» le long de la chaîne graphique, et être exploité et enrichi à chaque étape.

4 - PPML

PPML (Personalized Print Markup Language) est un langage XML standard de l’industrie de l’impression de données variables définies par PODi. L’industrie du consortium constituée de 13 entreprises a été initialement formé pour créer PPML, et compte maintenant plus de 400 entreprises membres.

3

5 - Un peu d’historique

Depuis deux décennies, les industries graphiques subissent un véritable bouleversement : baisse des tirages, raccourcissement des délais, travaux de plus en plus complexes, aug-mentation de la concurrence, guerre des prix, nouvelles technologies numériques et géné-ralisation de l’internet. Cíest dans ce contexte que le JDF a pu voir le jour car il possède les outils pour pouvoir lutter face à ces nouvelles «menaces».

Chronologie du JDF

1995 -

1999 -

2000 -

2001 -

2002 -

2004 -

2005 -

2007 -


Le CIP3 développe un standard pour intégrer le prépresse, la presse et le post-presse dans la production : c’est l’origine du concept de développement d’un ticket de travail ouvert standardisé. Adobe, Agfa, MAN Roland et Heidelberg forment la GAT (Graphic Art Job Tic-ket) avec l’objectif de définir un ticket de travail pour les industries graphiques qui intégrerait un MIS. Le CIP3 annonce la naissance du JDF lors de la Drupa. Le 14 juillet 2000 est souvent donné comme la date de naissance officielle du JDF. Le CIP3 devient CIP4.

Réalisation du JDF 1.0.

Réalisation du JDF 1.1a : il comporte des modifications là ou le système ne fonctionnait pas correctement, de nouveaux processus sont ajoutés. Réalisation du JDF 1.2 : de nouveaux processus sont ajoutés, le format est plus mature et consistant. Réalisation du JDF 1.3. Première publication de l’ICS (Interoperability Confor-mance Specification) comportant des informations vis-à-vis de l’interopérabi-lité. Sortie probable du JDF 1.4 : cette version serait plus riche en balises XML afin d’optimiser le produit et intégrerait davantage de points sur la notion d’inte-ropérabilité.

4

6 - Exemple de programmation

<schema targetNamespace=»http://ns.adobe.com/JDF/Extension» .../> <import namespace=»http://www.CIP4.org/JDFSchema_1» .../> <element name=»SpecialPrintingParams» type=»ext:SpecialPrintingParamsType»/> <complexType name=»SpecialPrintingParamsType»> <sequence minOccurs=»0» maxOccurs=»unbounded»> <group ref=»jdf:GenericElements» minOccurs=»0»/> <element ... /> </sequence> <attribute name=»ID» type=»ID» use=»required»/> </complexType> </schema>

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7 - Les critiques

Forces : Automatisation des tâches Intégration d’une interface Web pour l’entreprise Diminution de la gâche Meilleur contrôle des coûts de Production réels par rapport aux Coûts de production estimés Réduction des coûts de production Réduction des temps de production Faiblesse : Problèmes d’interopérabilité avec certains matériels Complexité de la mise en place de la solution tout JDF Difficulté de communication autour du JDF Investissement lourd pour la société

Opportunité : Gain de productivité Fiabilité Meilleure communication avec les clients Meilleure gestion des stocks Réduction des effectifs Augmentation du chiffre d’affaire

Menaces : Bouleversement dans l’organisation de l’entreprise : changement des méthodes de travail, suppression de postes devenus inutiles et forma tion nécessaire du personnel L’investissement peut devenir plus important que les bénéfices engen drés Manque de connaissance du JDF de la part des professionnels Certains professionnels ne sont pas sûrs de l’avenir du JDF.

6

Conclusion :

Dans le contexte d’un secteur graphique évolutif, toujours en quête d’une meilleure pro-ductivité, la solution JDF semble être l’outil indispensable pour assurer une production d’imprimés de qualité. Le permet d’optimiser les temps et les coûts de production grâce à l’automatisation des tâches répétitives et à une meilleure estimation des travaux entrepris. Cet outil permet également un suivi clientèle plus efficace en utilisant des bases de don-nées. Job Definition Format En dépit de quelques problèmes relatifs à l’interopérabilité, le JDF semble convenir à l’ensemble des entreprises l’ayant déjà adopté. Toutefois, son ins-tallation demeure coûteuse et sa mise en place est assez conséquente. Cela explique que cette solution s’adresse principalement aux grandes entreprises et encore plus aisément à celles qui possèdent déjà une solution CIP3.

Webographie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Job_Definition_Formathttp://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/JDF-job-definition-format.htm

JDF : Job Definition Format

Introduction au JDF :

Le monde des Industries Graphiques est un milieu professionnel en constante évolution. De nouvelles technologies sont régulièrements mises en vente sur le marché afin de répondre le plus fidèlement possible à la demande du client. Ajouté à cela, l'imprimeur ou l'intervenant au sein de la chaîne graphique, nécessite l'utilisation d'instrument de mesure et de la gestion de la couleur sûr afin de réaliser dans les bonnes conditions la commande d'un client. Afin de rendre possible cette démarche il est donc nécessaire pour cela de connecter les différents services d'un entreprise ( pré-presse, impression , finition ...) en utilisant un lien commun, le JDF : Job Definition Format.

I. Quelques sigles:

1) Qu'est-ce que le JDF ?

Le JDF (Job Definition Format) est une base XML (eXtensible Markup Lanquage) de standards pour les échanges d'informations de travail entre les différents systèmes et applications.C'est un format ouvert, extensible, créé sur la base du XML du Job Ticket du CIP3 et du Portable Job Ticket Format d'Adobe (PJTF). Le JDF est capable d’automatiser toutes les étapes d’un travail imprimé, de la création à la distribution. Il rend possible la communication entre différents systèmes de différents vendeurs et fait un lien avec un système de management des informations (le MIS) dans une production avec flux numérique.

La création de ce format unique est issus de la Drupa 2000.En effet les normes CIP3 étant largement soutenues par la plupart des vendeurs de la communication graphique, quatre membres du CIP3 : Adobe, Agfa, Heidelberg et Man Roland , ont joint alors leurs savoir pour développer un format unique nommé qui est en réalité un dossier de fabrication électronique, le JDF.

2) Qu'est-ce que le CIP4 ?

Le JDF a été développé par le CIP4, c'est un consortium d'experts des plus grandes entreprises du monde des Industries Graphiques.Les principaux acteurs du JDF en sont en fait les fondateurs et, aujourd'hui encore, les leaders du consortium CIP4 :

– Adobe– Agfa– Heidelberg– Man Roland

Le CIP4, International Cooperation for Integration of Processes (pré-presse, impression ...)a été établi en 2000 dans la continuité du CIP3.Le CIP4 est en fait une association à but non lucratif basée en Suisse qui compte 308 membres dont une vingtaine de groupes de travail :

Voici quelques un de ces partenaires mais il en existe encore un grand nombre tel que : Esko Graphics, Graphisoft, Creo, Hewlett-Packard, IBM, Komori … etc

Le CIP4 essaye donc de mobiliser un maximum d’entreprises autour du JDF afin de le développer et de l’introduire plus facilement et efficacement. La promotion commerciale du JDF se fait plutôt par l’intermédiaire des fournisseurs qui vendent des solutions de flux ou de MIS (Management Information System) en y intégrant le JDF.

http://www.adobe.com/





3) Qu'est-ce que le MIS ?

Le MIS (Management Information System) est en faite un particularités du JDF par rapport au système CIP3 (devenu CIP4).

En effet, grâce au MIS, le JDF ne permet plus uniquement que l'automatisation des tâches de la production, il permet également un suivi complet de celle-ci. Chaque opération effectuée est rapportée au MIS qui sert en faite de contrôleur du flux de production.

Son utilisation repose sur les principes suivants, il décompose les instructions JDF en données qu’il stocke dans une base. Grâce à ces bases de données il peut alors composer, lire, écrire et valider des fichiers JDF . Le MIS garde aussi en mémoire les caractéristiques et les paramètres des ressources de l’atelier, ce qui lui permet de composer les flux de production. Il peut ainsi envoyer des informations aux différentes ressources de l’atelier mais aussi en recevoir, de telle sorte qu’il puisse suivre la production en temps réel grâce notamment à des message au format JMF (c'est un format de communication entre les équipements).

Le MIS est en fait un logiciel de devis couplé à un logiciel de GPAO (Gestion de Production Assistée par Ordinateur) auxquels sont ajoutées les principes de XML.

Le Management Information System (MIS) constitue une part prédominante dans l'architecture du JDF.

Ayant la capacité de suivre l’évolution de la production en temps réel et de recevoir l’ensemble des informations de chaque ressource de l’atelier, le Management Information System peut intégrer ou communiquer avec d’autres systèmes d’information. Ainsi, il peut influer sur le devis, le planning, le stock, la facturation et le e-commerce. La gestion de la production en est facilitée car le calcul des coûts de production, des matières premières et des temps de production, se fait automatiquement.

Aujourd’hui, il existe différentes solutions de MIS proposées par de multiples fournisseurs tels que Heidelberg, Graphisoft, EFI, Tharsten ou encore Optimus. Les MIS sont généralement décomposés en différents progiciels intégrant ses différentes fonctionnalité comme la le calcul de devis, la fabrication et la gestion des stocks.

4) Qu'est-ce que le PPML ?

Les travaux d’impression ce sont toujours complexifiés et alourdis, notamment pour rendre la personnalisation des documents plus poussés.Le PPML (Personalized Print Markup Language) est une solution, aux problèmes de travaux d’impression industrielle, proposé par les membres du groupe PODI (Print On Demand Initiative), qui souhaite réduire la complexité de l’impression. Cette solution est basé sur une architecture ouverte, la syntaxe XML, ce qui permet à tous les outils déjà existant et travaillant le XML, de pouvoir également travailler les processus PPML.

Mode de fonctionnement de PPML :

- Langage orienté OBJETS- L’information de base de l’imprimante n’est plus la page, maisl’objet- L’imprimante connait et manipule des objets, les composantsélémentaires qui constituent la page- L’application donne des noms aux objets- Les objets qui doivent être utilisés plusieurs fois sont classés

II. Un peu d'histoire :

Chronologie du JDF :

- 1995 : le CIP3 développe un standard pour intégrer le prépresse, la presse et le post-presse dans la production : c’est l’origine du concept de développement d’un ticket de travail ouvert standardisé.

- 1999 : Adobe, Agfa, MAN Roland et Heidelberg forment la GAT (Graphic Art Job Ticket) avec l'objectif de définir un ticket de travail pour les industries graphiques qui intégrerait un MIS.

- 2000 : Le CIP3 annonce la naissance du JDF lors de la Drupa. Le 14 juillet 2000 est souvent donné comme la date de naissance officielle du JDF. Le CIP3 devient CIP4.

- 2001 : Réalisation du JDF 1.0.

- 2002 : Réalisation du JDF 1.1a : il comporte des modifications là où le système ne fonctionnait pas correctement, de nouveaux processus sont ajoutés.

- 2004 : Réalisation du JDF 1.2 : de nouveaux processus sont ajoutés, le format est plus mature et consistant.

- 2005 : Réalisation du JDF 1.3. Première publication de l’ICS (Interoperability Conformance Specification) comportant des informations vis-à-vis de l’interopérabilité.

- 2007 : Sortie probable du JDF 1.4 : cette version serait plus riche en balises XML afin d’optimiser le produit et intégrerait davantage de points sur la notion d’interopérabilité.

III.Les critiques :

1) Points positifs :

2) Points négatifs :

IV.Exemples :

Ici nous pouvons remarquer des balise indiquant des couleurs grâce au marqueur Separation, nous remarquons aussi la présence d'URL liant des fichiers au contenu du codage.

Nous avons ici un type de codage permettant de créer un tableau ou des blocs.

Conclusion :

Dans le contexte actuel, un secteur de la Communication et des Industries Graphiques en constante évolution, toujours en quête d’une meilleure productivité, la solution proposé par le CIP3 du JDF semble donc être l’outil indispensable pour assurer une production d’imprimés de qualité. Le Job Definition Format permet comme nous l'avons vu d’optimiser les temps et les coûts de production grâce à l'automatisation des tâches répétitives et à une meilleure estimation (temps, matières ...) des travaux réalisé. Cet outil, ce comportement sensiblement comme un logiciel de GPAO, permet également un suivi clientèle plus efficace en utilisant des systèmes de bases de données.En dépit de quelques problèmes relatifs à son opérabilité au sein de l'entreprise, le JDF semble convenir à l’ensemble des professionnels l’ayant déjà adopté. Toutefois, son installation demeure coûteuse et sa mise en place est assez conséquente.

Cela explique que cette solution s’adresse principalement aux grandes entreprises et encore plus aisément à celles qui possèdent déjà une solution CIP3 sans pour autant en écarter les plus petites ou moyennes entreprises désireuses d'évoluer dans le même sens que leurs concurrents.

Bibliographie :

1) Rapports et bouquins :

- Report Training by Ann,

Projects : Integration into the JDF structure

Synthesis of JDF specification and ICS

2) Internet :

- Site du CIP4 : www.cip4.org/

- Site du CERIG : www.cerig.efpg.inpg.fr/

- Site internet de WIKIPEDIA : www.wikipedia.org/

http://www.cerig.efpg.inpg.fr/


-1-

JDF Compte RenduThéry PERSYN

Objectif : Connaître les fonctionnalités du format JDF

Introdution

Le multimédia évolue de jour en jour. Les industries graphiques dépendant de l’informati-que, principalement le prépresse, il est nécessaire de faire évoluer les techniques ainsi que les formats utilisés pour que le domaine de l’imprimerie puisse exploiter pleinement les nouvelles technologies informatiques.Ainsi, dans les industries graphiques, les formats de fichiers doivent suivre le rythme im-posé par la croissance de l’informatique.Les transfert de fichiers sont de plus en plus rapides, la qualité est de plus en plus grande et la variété de formats ou de logiciels est de plus en plus importante.Il faut donc incorporer de nouveau formats adaptés à la nouvelle technologie et qui soit polyvalents. Le JDF est un format qui répond à ces différentes caractéristiques.

- Quelques cigles -

Qu’est ce que le JDF?

Le JDF (Job Definition Format) est un format de fichier basé sur le XML (eXtensible Markup Language). Il permet, de façon générale, de donner des commandes spécifiques aux diffé-rents périphériques de la chaîne graphique (prépresse, presse et postpresse) ainsi qu’aux système d’information de gestion (MIS / SIG), permettant le suivi de la production. Le format PJTF (Portable Job Ticket Format) est intégré au JDF, ce qui permet le suivi de production. Cependant, contrairement au PJTF, le JDF couvre toute la chaîne graphique et non pas seulement le prépresse. de plus, il inclut les propriétés des fiches de production, un langage de production de message et le JMF (Job Messaging Format), qui est un protocole d’échange de messages. Le JDF peut alors contenir toutes les informations nécessaires à le production de produits imprimés comme le format papier, la quantité à produire ou encore les paramètres d’encrage.Ce format, une fois utilisé à l’aide de matériel compatible, va permettre une production plus rapide et plus contrôlée. En effet les action d’impression seront entièrement automatisées, les réglages appliquée par le JDF n’auront plus qu’à être contrôlés. la production peut alors

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être quasi-totalement automatisée, puisque toute les étapes de la chaîne graphiques peu-vent être paramétrée à travers ce fichier.Le format permet donc une plus grande efficacité, rapidité et il permet d’uniformiser la production.Le JDF est un format standardisé par le CIP4.

CIP4

Les principaux acteurs du JDF sont en fait les fondateurs et, aujourd’hui encore, les leaders du consortium CIP4 (International Cooperation for the Integration of Process in Prepress, Press and Postpress organisation) :

Adobe Agfa Heidelberg Man Roland

Le CIP4 est une association à but non lucratif basée en Suisse qui compte plus de 300 mem-bres dont une vingtaine de groupes de travail. Le CIP4 tente de rallier de nombreuses entre-prises pour l’utilisation du JDF afin de l’introduire plus facilement dans le monde de l’impri-merie. La promotion commerciale du JDF se fait plutôt par l’intermédiaire des fournisseurs qui vendent des solutions de flux ou de MIS intégrant le JDF. Le CIP4 provient en fait d’une reconversion du CIP3, ce changement de nom étant à l’origine du JDF. Le CIP4 a été fondé en 2000, il est donc la continuation du CIP3 qui avait aidé à la standardisation du PPF et du PJTF. CIP4 est également à l’origine du développement de nombreux formats comme : CGATS SC6, IDEAalliance, IFRA, ICC, PODi, ou PrintTalk.

MIS

Le MIS (Management Information System) est l’une des caractéristiques du JDF par rapport au système CIP3. Grâce au MIS, l’automatisation du système de production n’est pas la seul caractéristique du JDF, la production est suivi de façon complète. Chaque opération effec-tuée est rapportée au MIS, qui effectue un contrôle des flux. Pour ce faire, il décompose les instructions JDF en données qu’il stocke dans une base. Il peut ensuite composer, lire, écrire et valider des fichiers JDF à partir de ses bases de données. Le MIS garde en mémoire les caractéristiques et les paramètres des ressources de l’atelier, ce qui lui permet de composer les flux de production. Ce système comprend, lit et écrit des messages JMF (Job Messaging Format) format de communication entre les équipements développés dans la prochaine partie. Il peut ainsi envoyer des informations aux différentes ressources de l’atelier mais aussi en recevoir, de telle sorte qu’il puisse suivre la production en temps réel. Le MIS est en fait un logiciel de devis couplé à un logiciel de GPAO (Gestion de Production Assistée par

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Ordinateur) auxquels sont ajoutées des briques d’XML.La production peut alors être gérée totalement à travers le MIS.

PPML

Un fichier PPML (Personalized Printing Markup Language) décrit l’ensemble de la tâche d’impression personnalisée et contient tous les éléments nécessaires pour imprimer les contenus (mise en page et données variables). C’est un format XML permettant de regrou-per et d’identifier les titres (outlines) d’un texte.

MIS

Devis Création Prépresse Impression Façonnage

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- Un peu d’historique -

Historique du JDF

1995 - Le CIP3 développe un standard pour intégrer le prépresse, la presse et le post-pres-se dans la production : c’est l’origine du concept de développement d’un ticket de travail ouvert standardisé.1999 - Adobe, Agfa, MAN Roland et Heidelberg forment la GAT (Graphic Art Job Ticket) avec l’objectif de définir un ticket de travail pour les industries graphiques qui intégrerait un MIS.2000 - Le CIP3 annonce la naissance du JDF lors de la Drupa. Le 14 juillet 2000 est souvent donné comme la date de naissance officielle du JDF. Le CIP3 devient CIP4.2001 - Réalisation du JDF 1.0.2002 - Réalisation du JDF 1.1a : il comporte des modifications là où le système ne fonction-nait pas correctement, de nouveaux processus sont ajoutés.2004 - Réalisation du JDF 1.2 : de nouveaux processus sont ajoutés, le format est plus ma-ture et consistant.2005 - Réalisation du JDF 1.3. Première publication de l’ICS (Interoperability Conformance Specification) comportant des informations vis-à-vis de l’interopérabilité.2007 - Sortie probable du JDF 1.4 : cette version serait plus riche en balises XML afin d’opti-miser le produit et intégrerait davantage de points sur la notion d’interopérabilité.


- Exemple -

<schema targetNamespace=»http://ns.adobe.com/JDF/Extension» .../> <import namespace=»http://www.CIP4.org/JDFSchema_1» .../> <element name=»SpecialPrintingParams» type=»ext:SpecialPrintingParamsType»/> <complexType name=»SpecialPrintingParamsType»> <sequence minOccurs=»0» maxOccurs=»unbounded»> <group ref=»jdf:GenericElements» minOccurs=»0»/> <element ... /> </sequence> <attribute name=»ID» type=»ID» use=»required»/> </complexType></schema>

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- Les critiques -

Forces

Automatisation des tâchesIntégration d’une interface Web pour l’entrepriseDiminution de la gâcheMeilleur contrôle des coûts deproduction réels par rapport auxcoûts de production estimésRéduction des coûts de productionRéduction des temps de production

Faiblesses

Problèmes d’interopérabilité avec certains matérielsComplexité de la mise en place de la solution tout JDFDifficulté de communication autour du JDFInvestissement lourd pour la société

Opportunités

Gain de productivitéFiabilitéMeilleure communication avec les clientsMeilleure gestion des stocksRéduction des effectifsAugmentation du chiffre d’affaire

Menaces

Bouleversement dans l’organisation de l’entreprise : changement desméthodes de travail, suppression de postes devenus inutileset formation nécessaire du personnelL’investissement peut devenir plus important que les bénéfices engendrésManque de connaissance du JDF de la part des professionnelsCertains professionnels ne sont pas sûrs de l’avenir du JDF.

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Conclusion

Dans les industries graphiques qui ne cessent d’évoluer en parallèle avec l’informatique et les outils technique qui lui sont associés, le JDF semble être l’outil indispensable pour assu-rer une production d’imprimés de qualité. En effet l’automatisme du JDF optimise le gain de temps et une meilleure estimation des travaux. De plus le client peut être au courant en temps réel de l’évolution de la production.Cependant cette solution ne reste à la porté que des compagnies importantes qui peuvent se permettre l’installation couteuse et conséquente.

Bibliographie et Webographie

Rapport Training Period (Ann Cleys) 2004-2005 EFPG

http://www.cip4?org/http://fr.wikipedia?org/wiki/Job_Definition_Format.http://ppml.podi.org/http://www.printshopmail.com/Helpfiles/5.0/French/Printing_a_Document/PPML.htmhttp://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/JDF-job-definition-format.htm

Thomas Jankowski Licence Pro Flux numériques

Compte rendu sur le JDF

Le format JDF :

C’est un format imaginé en 2000 par Adobe, Agfa, Heidelberg et Man Roland. Il estréellement présenté au grand public au salon de la Drupa en 2004.

Historique du JDF :

• 1995 - Le CIP3 développe un standard pour intégrer le prépresse, la presse et le post-

presse dans la production : c’est l’origine du concept de développement d’un ticket de

travail ouvert standardisé.

• 1999 - Adobe, Agfa, MAN Roland et Heidelberg forment la GAT (Graphic Art Job Ticket)

avec l'objectif de définir un ticket de travail pour les industries graphiques qui intégrerait

un MIS.

• 2000 - Le CIP3 annonce la naissance du JDF lors de la Drupa. Le 14 juillet 2000 est

souvent donné comme la date de naissance officielle du JDF. Le CIP3 devient CIP4.

• 2001 - Réalisation du JDF 1.0.

• 2002 - Réalisation du JDF 1.1a : il comporte des modifications là où le système ne

fonctionnait pas correctement, de nouveaux processus sont ajoutés.

• 2004 - Réalisation du JDF 1.2 : de nouveaux processus sont ajoutés, le format est plus

mature et consistant.

• 2005 - Réalisation du JDF 1.3. Première publication de l’ICS (Interoperability

Conformance Specification) comportant des informations vis-à-vis de l’interopérabilité.

• 2007 - Sortie probable du JDF 1.4 : cette version serait plus riche en balises XML afin

d’optimiser le produit et intégrerait davantage de points sur la notion d’interopérabilité.


Le JDF (Job Definition Format ) est un format de fichier destiné à permettre la transmissiond'information concernant un travail à réaliser. Le fichier JDF doit donc être utilisable à toutmoment, de la conception à la livraison du produit fini. C’est un dossier de fabricationélectronique.

A chaque étape du processus, le logiciel ou le matériel chargé d’assurer une opérationdonnée (par exemple, l’imposition, la séparation des couleurs, l’impression, le pliage…) prendses instructions en consultant le fichier JDF et rend compte de son travail en annotant ce mêmefichier.

Le JDF permet donc de donner des instructions à chaque composant d’un flux de fabrication(prépresse, impression et finition), mais aussi de coordonner les actions de chacun. Pourpermettre cette compréhension mutuelle, le JDF a une structure syntaxique qui s'appuie sur unlangage ouvert, le XML. Une fois le travail réalisé, le JDF peut enfin être utilisé pour remonterles informations au système de gestion (GPAO) pour connaître l’état d’avancement des travaux,les performances des machines, les temps réels de production, pour calculer des données derentabilité…

Le CIP4 regroupe aujourd'hui des centaines d'entreprises venues du monde entier. L'enjeupour toutes ces entreprises est d'être le plus en avance possible sur la standardisation de leursproduits en étant au cœur même de la conception du JDF.

Le problème actuel du JDF est que tous les composants de la chaine graphique ne sont pastous compatible avec ce format.

CIP4 : Cooperation for the Integration of Process in Prepress, Press and Post Press

Coopération internationale pour l’intégration du processus de fabrication, du prépresse, de lapresse et du post-presse.

Le CIP4 est le successeur logique du CIP3, qui avait permis le développement de fluxautomatisés d’informations de production, du prépresse vers la presse ou certains matériels definition.

Le CIP4 intègre en plus les données de gestion.

Les dernières recherches de ce consortium ont abouti en 2000 à l’élaboration du formatJDF, qui est le langage de communication utilisé entre le logiciel de gestion de production et lesoutils de production prépresse, d’impression ou de finition.

L’objectif de ces recherches est d’automatiser le flux de production pour augmenter laproductivité de l’entreprise et de réduire ainsi les interventions manuelles.

Le MIS :

Le MIS (Management Information System) est le serveur qui permet la gestion de tous lestravaux, et donc qui délivre pour chaque atelier (prépresse, impression, finition) le fichier JDF dutravail en cours.

Grâce au MIS, le fichier JDF va pouvoir "voyager" le long de la chaîne graphique, et êtreexploité et enrichi à chaque étape.


Le PPML :

Le PPML (Personalized Print Markup Language) décrit l’ensemble de la tâched’impression personnalisée et contient tous les éléments nécessaires pour imprimer lescontenus (mise en page et données variables). Cette solution est basée sur une architectureouverte, la syntaxe XML, ce qui permet à tous les outils déjà existant et travaillant le XML, depouvoir également travailler les processus PPML.


La structure du JDF :

<JDF ID="Nod01" JobID="2005020001" Type="Product" DescriptiveName="Brochure Job

sur 50 * 70 4 coul(devis n°581)" Status="Waiting" ICSVersions="Base_L1-1.0

MISBC_L1-1.0 CPS_L1-1.0" Version="1.2">

La première partie décrit le format et le nombre de couleurs de la presse sur lequel sera

imprimé le job, un numéro de job a été créé pour pouvoir l’identifier.

<AubitPool>

<Created AgentName="Graphisoft - Graphiplus" AgentVersion="10.3.3"

TimeStamp="2005-02-16T17:46:59" Author="Aufrère Sylvain"/>

</AubitPool>

<CustomerInfo CustomerID="GRAPHISOFT" CustomerJobName="Job sur 50 * 70 4 coul"

CustomerOrderID="">

<Contact ContactTypes="Customer Administrator">

<Company OrganizationName="GRAPHISOFT"/>

<Adress Street="Technoparc 4 rue du Carbone " PostalCode="45072"

City="Orléans La Source Cedex 2" Country="FRANCE"/>

<ComChannel ChannelType="Phone" Locator="02.38.63.88.44"/>

<ComChannel ChannelType="Fax" Locator="02.38.63.88.22"/>

<ComChannel Channel Type="Email" Locator="[email protected]"/>

<Person NamePrefix="M." FamilyName="Meyer" FirstName="Jean-Philippe">

<ComChannel ChannelType="Email" Locator="[email protected]"/>

</Person>

</Contact>

</CustomerInfo>

La seconde partie du fichier de AuditPool à CustomerInfo concerne les informations sur

l’entreprise. Ici, c’est la société Graphisoft.

<Nodeinfo>

<JMF SenderID="Graphisoft - Graphiplus" TimeStamp="2005-02-16T17:46:59"

Version="1.2">

<Query Type="Ressource" ID="Subscription-85">

<Subscription URL="http://192.168.0.105:80"/>

<ResourceQuParams Usage="Output"Exact="true" JobID="2005020001"/>

</Query>

</JMF>

</NodeInfo>

<RessourcePool>

<Component ID="Res01" Class="Quantity" Status="Unavailable" Locked="false"

ComponentType="FinalProduct Block" IsWaste="false" AmountRequired="1000"/>

</RessourcePool>


<RessourceLinkPool>

<ComponentLink rRef="Res01" Usage="Output"/>

</RessourceLinkPool>

<JDF ID="Nod02" Type="ConventionPrinting" Status="Wainting" JobPartID="1-

16 pages Quadri : 8 pages" DescriptiveName="16 pages Quadri : 8 pages n°1 /2">

<NodeInfo SetupDuration="PT2H40M0S" CleanupDuration="PT0H24M57.6S"

TotalDuration="PT3H4M57.6S"/>

<RessourcePool>

<Device ID="Res02" Class="Implementation" Status="Available"

Locked="false" DeviseID="JDF_50_70_4C" DescriptiveName="50*70 4c"/>

<ConventionalPrintingParams ID="Res03" Class="Parameter"

Status="Available" Locked="false" WorkStyle="WorkAndBack"

PrintingType="SheetFed"/>

Ici, nous avons des informations sur l’imprimé. C’est un cahier de 16 pages qui va être

imprimé sur une presse 4 couleurs, avec un format maximal de 50x70 cm. Le client veut 1000

exemplaires.

<ExposeMedia ID="Res04" Class="Handling" Status="Unavailable"

Locked="false">

<Media MediaType="Plate"/>

</ExposedMedia>

Il nous dit que la plaque offset n’est pas disponible.

<Media ID="Res05" Class="Consumable" Status="Available"

Locked="false" MediaUnit="Sheet" MediaType="Paper"

MediaTypeDetails="Paper" Brand="MONTEVRAIN MAGNOPRINT"

DescriptiveName="COUCHE MODERNE BRILLANT 7" Weight="80"

Dimension="1276 1814"/>

Nous avons ici les renseignements sur le papier utilisé : Couché Moderne Brillant 80g/m2.

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Nous pouvons voir que le travail va être imprimé en 4 couleurs.

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Les points forts / points faibles du JDF :

Forces

• Automatisation des tâches.• Intégration d’une interface Web pour l’entreprise.• Diminution de la gâche.• Meilleur contrôle des coûts de production réels.• Réduction des coûts de production.• Réduction des temps de production.• Gain de productivité.• Fiabilité.• Meilleure communication avec les clients.• Meilleure gestion des stocks.• Réduction des effectifs.• Augmentation du chiffre d’affaire de l’entreprise.

Faiblesses

• Problèmes de compatibilité avec certains matériels.• Complexité de la mise en place de la solution tout JDF.• Difficulté de communication autour du JDF.• Investissement lourd pour la société.• Bouleversement dans l’organisation de l’entreprise (méthodes de travail, suppression depostes, formation du personnel, ...).• Manque de connaissance du JDF de la part des professionnels.• Certains professionnels ne sont pas sûrs de l’avenir du JDF.

Conclusion :

Le JDF est l’outil indispensable pour assurer une production d’imprimés de qualité. Ilpermet d’optimiser les temps et les coûts de production grâce à l'automatisation des tâchesrépétitives et à une meilleure estimation des travaux entrepris.

Toutefois, son installation demeure coûteuse et sa mise en place est assez conséquente.Malheureusement, le JDF s’adapte principalement aux grandes entreprises ou à celles quipossèdent déjà le CIP3.


Bibliographie et Webographie :

- www.agfa.com/france/images/comprendre_JDF_FR_tcm66-6279.pdf jdf

- http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/JDF-job-definition-format.htm

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Job_Definition_Format

- http://www.supinfo-projects.com/fr/2005/ppml_fr/1/

- www.cip4.org/

Le JDF

Plan de la synthèse :

Quelques définitions en guise d'introduction

• Qu'est-ce que le JDF ? ........................................................................................................................................2 • Qu'est-ce que le CIP4 ? .....................................................................................................................................3 • Qu'est-ce que le MIS ? ........................................................................................................................................3 • Qu'est-ce que le PPML ? ...................................................................................................................................4

Historique ..........................................................................................................................................................................................................4

Exemple ................................................................................................................................................................................................................5

Quelques critiques .............................................................................................................................................................................6

Conclusion ........................................................................................................................................................................................................7

Bibliographie et webographie .....................................................................................................................................7

PINEAU Thomas

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Quelques définitions en guise d'introduction

• Qu'est-ce que le JDF ?

L'objectif du JDF est de créer une norme universelle pour les graphistes, les photograveurs, les imprimeurs et les fa-çonneurs (finition et façonnage) permettant à tous les acteurs impliqués de communiquer et de transmettre les détails d'un tirage à travers des flux de production numériques depuis sa conception jusqu'à sa réalisation. Le JDF est basé sur une forme particulière du langage de balisage extensible (XML), fréquemment utilisées pour décrire les termes relatifs aux produits (travaux) et au contrôle des processus. Le XML fournit les règles de la syntaxe et les types de données par défaut. C'est un support d'information commun qui est capable de relier des fichiers à des appareils de production multiples. En utilisant le JDF, il est possible de décrire l'intention d'un document imprimé, ainsi que chaque étape du procédé nécessaire pour atteindre ce but.

Le JDF est avant tout une norme pour tous les fichiers numériques qui décrivent toutes les spécifications possibles requises à la production de n'importe quel type de tirage. Les spécifications exactes d'une tâche peuvent être parfai-tement adaptées au type de tirage, et peuvent contenir par exemple le nombre de pages, la couleur et le réglage de l'encrage, le type de reliure, le délai, et même les consignes d'expédition. Le JDF définit également tous les procédés et toutes les ressources nécessaires à l'aboutissement du projet, et permet à tous les acteurs d'en voir l'évolution en temps réel, d'où qu'ils soient, à n'importe quelle étape de la production.

Il accompagne un travail d'impression depuis le début jusqu'à la fin couvrant tous les aspects.Caractristiques : - il ne nécessite aucun flux de production spécifié ; - il peut être utilisé par les imprimeries de toute taille ; - il est capable de définir toutes les variétés de produits d'impression (tels que des brochures, papier à lettres

ou des livres) ; - il peut être utilisé pour toutes les méthodes d'impression (tels que offset, numérique, flexographique ou

Web).

Les professionnels se tournent vers le JDF comme une technologie permettant d'accélérer la production, accroître la fiabilité et améliorer la qualité et la flexibilité de la production imprimée. Dans une industrie où les coûts et les délais d'efficacité sont primordiales, le JDF promet d'inaugurer une nouvelle ère de l'automatisation dans le domaine du flux numérique.

Parcours des informations tout au long de la production

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Le standard JDF vous permet de rationaliser et d'étendre le développement, la production et la distribution des contenus à plusieurs ateliers d'impression, systèmes de commerce électronique, stockage de données, etc. Le JDF facilite également la transposition des contenus pour divers produits, notamment l'impression, les CD/DVD, le Web et les périphériques sans fil. En bref, JDF étend le concept même de communication et vous permet de tirer le meilleur parti de vos contenus.

• Qu'est-ce que le CIP4 ?

Le CIP4 est un organisme dont la mission est de favoriser l'adoption de l'automatisation des processus dans l'industrie de l'impression. Prédécesseur du CIP4, le CIP3 a été formé par Heidelberg et était géré par l'Institut Fraunhofer pour Computer Graphics. Le CIP3 créé le Print Production Format (PPF). Adobe, Agfa, Heidelberg et Manrolad créé le premier projet de JDF et l'offrit à CIP3. Cette réorganisation a conduit à la création du CIP4 en 2001.

• Qu'est-ce que le MIS ?

Le fichier JDF est le support de l'information concernant le travail à effectuer. Il reste toutefois à le rendre disponible. Le MIS (Management Information System) est le serveur qui permet la gestion de tous les travaux, et donc qui délivre pour chaque atelier (prépresse, impression, finition) le fichier JDF du travail en cours. Grâce au MIS, le JDF ne se limite plus à l'automatisation des tâches de la production, il permet également un suivi complet de cette dernière. Pour ce faire, il décompose les instructions JDF en données qu’il stocke dans une base. Il peut ensuite composer, lire, écrire et valider des fichiers JDF à partir de ses bases de données. Le fichier JDF va pouvoir "voyager" le long de la chaîne

®

4

graphique, et être exploité et enrichi à chaque étape.

• Qu'est-ce que le PPML ?

PPML (Personalized Print Markup Language) est un langage basé sur XML. PPML est fait pour permettre aux im-primeurs de prendre soin de l'impression de données variables. Au lieu d'envoyer 1200 copies des mêmes données avec seulement un changement de nom, PPML est conçu pour être capable de transmettre toutes les données à l'impri-mante en même temps. Cela permet de gagner du temps car les données ne doivent pas être transférées à l'imprimante pour chaque copie.Le PPML est la réponse du secteur de l'impression à ces développements. Il réduit fortement la complexité de l'impres-sion d'emplois, surtout quand la couleur, des images et des éléments personnalisés sont utilisés. Le RIP est beaucoup plus rapide.

Historique

Naissance du JDFLe JDF est né de l'initiative de quatre sociétés leader dans le secteur des arts graphiques : Agfa, Adobe, MAN Roland et Heidelberg. Le JDF se fonde également sur d'autres standards, notamment le format PPF (Print Production Format) de CIP3 et le format PJTF (Portable Job Ticket Format) d'Adobe. Ces quatre sociétés ont développé la première ver-sion de JDF, soumise par la suite à l'autorité du CIP4, consortium international d'exploitation des standards. Ainsi, le JDF s'établit comme une véritable solution incontournable, ne favorisant aucun fournisseur en particulier.

Le standard JDF est né de la prise de conscience par ces quatre sociétés, de l'absence d'un lien dans le processus de prépresse et d'impression. En effet, le flux de production est bien plus qu'un flux de travaux PDF transitant par le département de prépresse. Il est également bien plus qu'un système de gestion des presses administrant un atelier d'im-pression. Il est pour finir bien plus qu'un concept global commençant par le client, se terminant par les épreuves finales imprimées et reliant tout ce qui intervient entre ces deux points. Alors que les standards PostScript, PDF, PJTF et CIP3 permettaient aux fournisseurs de relier les différents systèmes de flux de production, il n'existait aucun standard ouvert pour le flux de production dans son intégralité. Désormais, le standard JDF fournit à notre secteur une solution stable et suffisamment souple pour décrire les flux de production en perpétuel changement du secteur de l'impression.

Quelques points clés • 1995 : le CIP3 développe le format PPF et Adobe le format PJTF • 1999 : Adobe, Agfa, MAN et Heidelberg forment le “GAT Initiative” dont l’objectif est de définir une

fiche de travail pour les industries graphiques intégrant également les systèmes de gestion • 2000 : le consortium CIP4 prend la responsabilité du nouveau standard • 2001 : sortie du JDF 1.0 • 2002 : sortie du JDF 1.1 • 2004 : sortie du JDF 1.2 • 2005 : une première liste de documents ICS est publiée sortie du JDF 1.3 • 2006 : effort porté sur les documents ICS pour la version 1.3 premiers produits certifiés (Layout Creation

/ Imposition) • 2007 : les premiers documents ICS de la version 1.3 sont publiés effort porté sur le JDF 1.4 et la certifica-

tion des produits

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Exemple

Chaque nœud a un ID unique et plusieurs autres caractéristiques importantes, dont le statut est très important.

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Quelques critiques

• Les avantages du standard JDF :JDF offre des avantages majeurs aux imprimeurs et à toute personne travaillant dans le secteur des arts graphiques.

Caractéristiques de JDF AvantagesUne solution complète • JDF couvre tous les aspects du flux de production, de

la création d'un contenu à l'installation de tous les pa-ramètres de processus requis, en passant par la descrip-tion du résultat final.

Une meilleure communication • JDF encourage la communication et la collaboration avancées tout au long du flux de production, permet-tant aux personnes qui en ont le plus besoin d'obtenir des informations essentielles.

Un contrôle accru • JDF donne aux ateliers prépresse et impression un contrôle accru sur la manière dont les travaux sont ef-fectués, pour une meilleure satisfaction des clients.

Une automatisation plus importante • En éliminant les barrières entre les différents groupes, JDF favorise un nouveau niveau d'automatisation pour un processus de création de documents plus rationalisé et automatisé.

Au niveau rentabilité • Réduction des coûts de le production.• Réduction des temps de production.• Augmentation du chiffre d'affaire.

Des connexions plus nombreuses • JDF étend la définition du flux de production en reliant entre eux tous les domaines clés, ainsi que les personnes en charge de la création des documents, notamment les systèmes de gestion des informations (MIS), les ateliers prépresse, presse, post-presse, le donneur d'ordre d'im-pression, le client, etc. Avec JDF, tout le monde peut communiquer et collaborer plus efficacement avec pour garantie un résultat final d'excellente qualité.

• Les inconvénients du standart JDF :Caractéristiques de JDF Inconvénients

Complexité du standard • nombre de processus : création, prépresse, impression, finition…

• problèmes d'interopérabilité avec certains matériels• taille des spécifications• abstraction difficile à mettre en pratique• flexibilité des spécifications• " extensions privées "

Difficultés non-techniques • importants changements dans l’organisation des entre-prises

• investissement lourd pour la société et parfois plus im-portant que les bénéfices

• nouvelles méthodes de travail très " normées "• suppression de postes devenus inutiles• besoins de formation du personnel• cycle long de renouvellement des matériels lourds, sou-

vent disparates : plus rapide en prépresse qu'en prépresse

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Conclusion

Voici un schéma résumant bien la fonction du JDF :

Étant donné que le JDF est un standard XML, il autorise une certaine compatibilité avec les flux de production Internet et permet le commerce électronique. XML est neutre du point de vue des supports utilisés, ce qui explique que ce langage permet un partage transparent des informations et qu'il optimise le potentiel des contenus quels qu'ils soient.

L'objectif principal du JDF est de permettre l'automatisation de l'ensemble du flux de production, de la commande à la livraison. Pour ce faire, le JDF unifie les différents paramètres du processus dans chaque zone de production indivi-duelle et décrit les exigences de ce processus en termes de produit final. Ansi, l'évolution du JDF est encore d'actualité.

Bibliographie et webographie

• http://fr.wikipedia.org/wiki/Job_Definition_Format • http://www.adobe.com/products/jdf/ • www.cip4.org/documents/jdf_overview/CIP4_ThesisOnJDF.pdf • http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2007/JDF-job-definition-format.htm • sysdoc.doors.ch/AGFA/BR_JDF_F.pdf • http://en.wikipedia.org/wiki/PPML • jobtracking.circleprinters.fr/fr/.../AGFA_ForumTechnoQWF_31012008.pdf • www.dalim.com/fr/technologies/jdf/pdf/JDFmini_FR.pdf

Documents

Exploration du JDF - tiprof.fr©s/partie... · 2 | Job definition Format. • 2002 - Réalisation du JDF 1.1a : il com-porte des modifications là où le système ne fonc-tionnait