14

Exposition fictive

Embed Size (px)

DESCRIPTION

mon livre mon expo

Citation preview

Page 1: Exposition fictive
Page 2: Exposition fictive

INTRODUCTION

L'animal est le premier sujet à avoir été traité en art lors du Paléolithisme. On est passé des groupes de mammouths aux représentations divines et chats dans l'art egyptien. L'animal n'a cessé d'être représenté, dessiné, peint, sous toutes ses formes et sous tous ces angles. Néanmoins, depuis la naissance de ce qu'on appelle communément l'art contemporain, la place de l'animal a évolué. Tout comme dans la société, on assiste à une évolution voire une révo-lution de l'espace qu'occupe un animal. L'animal n'est plus bon au travail, bon à porter, tirer, tracter, désormais il fait partie du divertissement, des moments de famille, du salon. L'animal s'est intégré et s'est approprié au fur et à mesure, un place au sein du foyer. Il n'est plus externe à cette vie, il tient un rôle intégral dans le quotidien. Le chien n'est plus bon qu'à la chasse, considéré comme un enfant, un récent sondage, au début des années 2012, a démontré que 82% des français considèrent leur animal de compagnie comme un élément de la famille.Mais il n'y a pas que sa place qui a changé, sa forme également. Alors qu'il y a quelques années, on se contentait d'un chat ou d'un chien, les espèces d'animaux vivant dans des foyers n'ont cessé d'évoluer; désormais, on peut voir des serpents, des lézards, des tortues, des Bernard L'hermitte et autres animaux connus pour être sauvages. Pour en revenir à nos animaux dans l'art, ils ne sont plus représentés mais bel et bien utilisés comme oeuvres supports et médium.s On ne contente plus de leur image, de leur visuel, on veut les montrer, tels qu'ils sont. Prenons l'exemple de Dali et de son Téléphone aphrodisiaque ou Téléphone homard, au lieu de peindre, tout bonnement un homard sur un télé-phone, il a créé une réelle sculpture en 1936. Désormais il est commun de voir des animaux empaillés, des taxider-mies lors d'exposition d'art; Ces oeuvres parlent de notre société, elles constatent, provoquent ou protestent . L'ani-mal est devenu un porte parole. Associé à son aspect sauvage, bestial, instinctif, l'animal reste un être mystérieux. Contrôlé par ses seuls pulsions, on ne peut pas clairement prévoir ses réactions. Il est donc un être intéressant puis-que peu calculateur :tout est fait en instantanément sauf lorsque le prédateur rôde autour de sa proie. L'animal ne vit pas, il survit. Les artistes l'utilisent donc pour provoquer un public qui subit sa société - voir Tiger de Cai Guog Quiang en salle 10. En revanche, avec certains artistes, tel que Hirst, ou encore Wim Delvoye on dénonce une prati-que abusive de l'animal. Il n'est pas nécessaire de tuer l'animal afin de le manger tout comme il n'est pas nécessaire de le tuer pour l'art. tout n'est qu'industrie et usines à répétition. Dans l'exposition que nous vous présentons, aujourd'hui, il n'est plus question d'un animal utile, et pratique au quotidien mais réellement ce que l'animal nous apporte en plus. L'intérêt n'est pas de démontrer ses capacités physiques et endurantes mais bel et bien de démontrer ses caractères poétiques, affectifs, émotionnels, ou à l'inverse, méfiants et dangereux.

Keim Daphna

Page 3: Exposition fictive

PLAN

WC

Dressing

1

2 3 4

5

6

7 8

9

10

A R T

S H O P

Page 4: Exposition fictive

1

Le zèbre, Alain Jacquet, 1966, huile sur toile

La percée déterminante d'Alain Jacquet s’accomplit dans le contexte du Mec-Art, dont il est un des représentants majeur. Il s’approprie des images de façon ludique en réalisant des peintu-res mécaniques qui laissent apparaitre la trame de la sérigraphie.

Untitled 7, Maurizio Cattelan, 2007, 300 x 170 x 80 cm, cheval naturalisé

“Le cheval grandeur nature qui a sauté et dont la tête disparaît dans le mur et reste immortalisé dans ce saut absurde renverse la convention de la tête d’animal comme trophée de chasse, seul le corps du cheval sort du mur.”

Self Regenerating Bambi painting, Ben Frost, 2010, 50 cm de haut, polyurethane

"There's no literal suggestion of actual birth - so it can easily layer as regenerative shitting. which can be read as more appropriate.. ." Ben Frost

Salle 1

Page 5: Exposition fictive

2

Salle 2

Saluki Dog, Giacomettibronze and cast in 1957,45.7 x 99 x 15.5 cm

Beaucoup de chercheurs pensent que le saluki - un chien de chasse egyptien est la plus vieille race de chien dans le monde. En 1965,, Giacometti renomme sa sculpture: " One day I was walking along the Rue de Vanves, in the rain, close to the walls of the buildings, feeling a little sad perhaps, and I felt like a dog just then. So I made that sculpture. The sad muzzle has a likeness to the Saluki."

Un enterrement à Ornans, Courbet, 1850315 cm × 668 cm, huile sur toile

« Je n'ai jamais eu d'autres maîtres en peinture que la nature et la tradition, que le public et le travail. » C'est la définition de ce nouveau courant dont il est devenu en 1847 le chef de file : le Réalisme, que son ami journaliste Champfleury a propagé. Courbet déclara aussi : « Je tiens ainsi que la peinture est un art essen-tiellement concret et ne peut consister que dans la représentation des choses réelles et existantes (...) de tous les objets visibles ; un objet abstrait, non visible, non existant n'est pas du domaine de la peinture ».

La Fenaison, Julien Dupré, 185130x64cm, huile sur toile

Ici l'animal est vu et perçu comme du bétail pour le travail. Il n'y aucune affection, juste une pure réalité : le travail.

Le boeuf écorché, Rembrandt, 165569x94, huile sur toile

Chat et homard, Picasso, 1962

Clin d'oeil humoristique à la Nature morte aux homards de Delacroix.

Page 6: Exposition fictive

SALLE 3

Série de photographies en Norvège dans un troupeau de rennes puis de boeufs musqués, sauvages, Vincent Munier, 2009

Serpent Vase, Niki de Saint Phalle ,1986 | 43cm, résine peinte

Serpent du péché originel, il représente la femme et ce fruit défendu qu'elle incarne.

Multitute de Surikats, Ottmar Horl

L'artiste essaie de concevoir des oeuvres permettant à un nombre important d'individus de se rapprocher de l'art. Ce processus est réalisé en développant de manière communi-cative une relation avec les objets ou avec l'idée pouvant être perçue. Aucune installation ne se trouve simplement comme ça dans la rue, dénuée de sens. Mais ce sont toujours les faits relatifs au contenu qui ont un intérêt pour l'artiste et qui permettent de concevoir le contact avec les individus.

Page 7: Exposition fictive

4

Subways Monsters, Joshua Allen Harris Sculpture gonflable en sacs poubelles.

En les attachant à des bouches d'aération du métro de NY, lorsque les trains passent, l'air s'engouffre dans les sacs et les sculptures se soulè-vent et s'animent surprenant les passants. Le train passé, les sculptures

1S, Fidia FalaschettiPénis en résine surmonté d'une grenouille. "Un artiste n’est pas si différent d’un cher-cheur : On essaie de mélanger les cartes sur la table, et on en fait sortir quelque chose de nouveau, des pistes de réflexion pour la communauté."

Page 8: Exposition fictive

5

Fresque de ROA faite spécialement pour l'exposition

The Dream, Damien Hirst, 2008Glass, painted stainless steel, silicone, resin, foal and formaldehyde solution

Jellyfish, Anne Delporte, 2011Série de quatres photographies d'animaux marins réalisés pour l'exposition. Une méduse, un poulpe, une étoile de mer et une carpe.

Le pays gras, Nicolas Darrot, 2009

Passionné par les relations de mimétisme entre le vivant et l'arti-ficiel, il transfère la capacité de l'un à l'autre, il décalque les mou-vements de l'un sur l'autre en de savants montages qui prennent la forme de machines animalesques.

Salle 5

Ours gonflable, Joshua Allend Harris, 2010Même principe et technique que dans la salle 4.

Page 9: Exposition fictive

6

Salle 6

Elephant chair with

lamp, Calder, 1928Acier, habits, papier peint

Mobiles et stabiles monumentaux ont incarné le dynamisme optimiste d'un monde en reconstruction, se sont développés comme ses fruits naturels – seule nature possible dans l'âge indus-triel.

Sans-titre, Eric Pointevin, 2011Photographie

L'artiste vise à nous montrer le monde, et sa réalité à l'état brut. Sans fioriture, il dit, je cite "« arbre, animal, homme, il n'y a pas une chose qui vaut plus que l'autre, ou, plutôt, pas une chose qui vaut moins »

Cochons, Wim Delvoye

Afin de dénoncer une société capitaliste Wim Delvoye a créé la Art Fam. Cette ferme élève des cochons jusqu'à leur 2000kg (poids adulte) afin de les abattre. Durant ce lapse de temps, le plasticien tatoue les cochons avec des symboles flamboyants de notre société moderne, du Walt Disney en passant par Mickey, le dollar et autres. Sa pratique est énormément contesté par rapport aux actes dits de "barbaries" qui ne seraient nécessaire à une démarche purement artistique.

Page 10: Exposition fictive

7

Salle 7

Projection d'un film sur l'oeuvre Elephant in the room painted for an exhibition to represent World Poverty , 2006

Banksy est un artiste reconnu dans le monde entier pour son street art. Il dénonce le monde dans lequel nous vivons par l'utilisation de diffé-rents médiums, et dans les quatre coins du monde.

Solo Show Old Habits Die Hard, Colin Christian & Risk, 2012

Page 11: Exposition fictive

8

Salle 8

Commande de poissons-bouteilles similai-res à ceux du Rio+20 de Vik Muniz, 2012. De préfère grande taille pour avoir un jeu avec la baie vitrée.

Sérigraphie, Série Rougir, Françoise Pétrovitch , 2010

Par le biais de ses oeuvres, Françoise Pétrovitch fait un constat. Elle illustre le quotidien, les choses banales. C'est le procédé artistique qu'elle utilise qui rend ses travaux aussi uniques, ainsi que l'utilisation du rouge- dans cette série;

Téléphone homard, ou Téléphone aphrodisiaque Dali, 1936 plâtre peint, 18x12.5x30.5 cm

Commande à Yulia Brotskaya pour une de ses superpositions de papier à plus grande échelle sur le thème aquatique, comme l'affi-che ci-contre.

Page 12: Exposition fictive

9

Série Ashes and Snow de Grégory Colbert

« Quand je me suis lancé dans Ashes and Snow en 1992, je voulais explorer les relations entre les hommes et les bêtes de l’intérieur vers l’extérieur. En découvrant un langage partagé et des sensibilités poétiques communes à toutes les espèces animales, je travaille à restaurer le lien qui existait quand

Kind mit Puddle, Katharina Fritsch, 1995224 caniches en 4 cercles bien distincts

Le choix du caniche s'est fait d'une part pour son côté mignon et attirant. Son aspect atten-drissant allant à l'encontre d'une idée d'un chien dangeureux et violent envers les enfants. Bien que ce soit de l'humour noir, l'artiste a souhaité joué sur cet aspect à double tranchant du chien qu'il soit adorable ou non par ses traits physiques. De g. à dte. Hedonismis Trojaned

de Babis Panagiotidi puis Untitled de Heather Jansch en 1996. Dans le cas de Panagiotidi, le sculpteur fait référence au cheval de troie par le biais des touches du clavier mais également ce côté mystérieux de l'animal. On ne s'en méfie jamais.

Page 13: Exposition fictive

10

Salle 10

Chacoptère, Bart Jensen

Peut-on révolutionner la réincarnation ? Peut-on modifier ce qui est déjà fini ? Se réinventer ?

Taxidermie, Polly Morgan

Cette taxidermiste, respecte l'ordre des choses puisqu'elle n'utilise que des animaux morts de causes "naturelles" ou "accidentelles". En aucun cas, elle ne leur donnera la mort pour leur art. A travers un travail de mise, elle redonne vie à ces cadavres d'animaux.

Tiger, Cai Guo Quiang, 2004

En contestation au non respect des droits de l'homme en Chine, le sculpteur modèlise son tigre à échelle réelle. Notre regard est choqué, perturbé par la torture infligée à cette bête robuste et dangereuse.

“It’s through visual impact that you translate these ideas. And it’s through visual impact that this pain is felt.” - “There is a very visceral response that the audience has to the work — they feel pain when they

Page 14: Exposition fictive

Et à l'extérieur ?

Ballon dog, Jeff Koonsau niveau de la fontaine, à l'arrière du bâtiment

Maman, Louise Bourgeois, 1999

LIEU D'EXPOSITION

JARDIN

JARDIN