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Classe de 5 ème 5 – troisième trimestre 2009/2010

Expressions

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Recueil de travaux d'Atelier d'Écriture des 5ème 5 sur les expressions françaises.

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Classe de 5ème5 – troisième trimestre 2009/2010

Voici des expressions toutes faites que nous avons l’habitude d’utiliser dans un sens imagé.

Après avoir cherché les sens de chacune d’elles, les élèves ont inventé une histoire dans laquelle l’une

de ces expressions sera prise dans son sens propre. Ce récit devra donc en donner une explication

fantaisiste, poétique, humoristique…

Avoir la puce à l'oreille

Un habitant de la planète WWZ330 se nommait Mike. Il était très semblable aux humains mais sa taille atteignait les 3 mètres, comme tous les habitants de cette planète. Ses cheveux étaient bruns clairs avec quelques mèches blondes. Il avait les yeux couleur chocolat et il était très pâle: blanc comme un lavabo. Mike était très curieux, il voulait tout savoir et les personnes l'intriguaient.

Les gens le haïssaient sauf Fred et ses amis. Ils ne l'appréciaient guère, certes, mais ils ne le haïssaient pas au point de l'exclure ou de l'insulter.

Fred et ses amis voulaient voir la Terre car y demeurait des animaux de petite taille. Le petit groupe partit en expédition et trouva une puce, une si petite bête dans la main de géants. Les garçons, par télépathie, communiquèrent la nouvelle aux autres de leur espèce. Bien sûr, Mike fut au courant et comme il était très intrigué il attendit les explorateurs avec impatience. Quand les garçons arrivèrent, Mike courut vers eux, prit la boîte où demeurait la puce et l'ouvrit. La puce, enchantée par cette opportunité de s'échapper sauta dans l'oreille de Mike. Ce fut la punition du garçon pour son empressement et sa curiosité.

C'est depuis ce jour, qu'on dit “avoir la puce à l'oreille” lorsqu'on est intrigué.

Rafaela

Avoir un poil dans la main

Un garçon qui s'appelait Miguel avait un poil dans la main, il avait un père très riche qui lui donnait toujours ce qu'il voulait.

Un jour Miguel alla parler avec sa mère et lui raconta qu'il ne voulait pas continuer ses études. Sa mère n'était pas d'accord alors Miguel alla raconter à son père la même histoire. Son père hésita mais il accepta. Alors le jeune garçon est resté très content avec cette idée.

Plusieurs années plus tard, le père de Miguel est mort et Miguel ne s'inquiète pas, car il gagna encore plus d'argent.

Cinq ans plus tard, il n'avait pas un centime. Il avait tout gaspillé. Maintenant que son père était mort, il n’avait pas d'études ni d’argent, il ne savait pas quoi faire. Il pensa à plusieurs choses, mais, il ne voulait pas travailler donc il lui restait une chose à faire pour survivre. Être mendiant. Deux jours plus tard, sa mère le rencontra dans la rue.«Je savais que tu allais terminer comme ça !- Maman! Aide-moi!- Tu avais toujours un poil dans la main ! Tu ne voulais pas aller à l’école et même comme ça, tu voulais de l’argent ! Tu ne travaillais pas, tu ne faisais rien du tout ! Maintenant, regarde comment tu as fini !- Maman, s'il te plaît, aide-moi. Je suis ton fils !- Tu n’es pas mon fils. Mon fils n’est pas avide, il n’avait pas un poil dans la main !»

Alors, à ce moment, Miguel comprit que son destin n'était pas avec sa mère. Qu’il n’avait personne maintenant.« Je suis tout seul maintenant. Personne ne peut m'aider.»

Miguel pensa toute la nuit. Il arriva à la conclusion qu’il devait travailler. Il se refusait à travailler ; alors, il alla jusqu’à un pont. Miguel se lança du haut du pont. Sa dernière pensée était :« J’ai fait une erreur en sortant de l’école.»

Et là termina la vie du Miguel qui “avait un poil dans la main”.

João Pedro

Charles, ou le roman du poil dans la main

Il était une fois, un petit garçon d'Auvergne, Charles. Il vivait à Clermont-Ferrand ou plus exactement à Royat, dans la banlieue. Charles, grand pour son âge, mesurait 1m 35. Ses cheveux roux faisaient qu'on l'appelait “Chevelure de Carotte” en hommage à Poil de Carotte. Charles était un peu gros aussi.

Charles adorait une chose, qu'il faisait l'après-midi, après l'école, c'était d'aller dans “les champs”, nom donné à une vaste clairière à découvert, bordée de toute part par une forêt. Là-bas, il trouvait toute sorte d'animaux: des rats, des chiens, des écureuils, des chats, … dont il arrachait les poils de leurs fourrures. Il faisait ceci si systématiquement qu'une crainte était apparue chez les animaux : ils fuyaient le jeune garçon dès qu'ils l'apercevaient. Malgré les petites prises, Charles ne se lassait pas de son jeu. Il se cachait dans les buissons et, quand un chat passait, il lui sautait dessus en le maîtrisant. Le chat miaulait de terreur

Mais un jour qui débuta comme une journée normale, Charles vit un long poil sur la paume de sa main. Il ne s'en soucia pas tout de suite et sauta du lit en direction de la table du petit déjeuner. Sa mère y était et l'attendait. Il voulut prendre le paquet de céréales “MiamCrunchMiam” mais ne put s'en saisir. Sa mère le prit et lui prépara le bol. Il voulut prendre sa cuillère mais elle lui échappa des mains. Sa mère lui donna à manger et voulut lui couper ce poil encombrant. Elle pris ses ciseaux mais le poil résista à la force des lames de ciseaux. Découragée, elle lui dit de rester à la maison.

Le lendemain, la mère de Charles réveilla son petit avec un produit dans sa main qui s'appelait "Efface-tout". Elle lui appliqua la crème sur le poil et lui annonça qu'il s'enlèverait. Deux jours plus tard, la mère ne constata aucune réaction et l'enmena chez le docteur, puis à l'hôpital où tous les efforts des médecins n'y purent rien. Résolu à vivre ainsi, Charles se soumit à sa mauvaise fortune. Malgré d'autres vaines tentatives de sa mère, Charles avait encore ce poil encombrant sur la paume.

Dix ans plus tard, Charles fêta ses vingt-deux ans. Son poil était toujours aussi dur, comme au premier jour. Sa mère avait

envisagé qu'au fil du temps, le poil vieillirait et qu'il serait possible de le couper. Mais elle s'était trompée et n'y arrivait toujours pas.

Quand Charles dépassa ses quarante ans, Charles avait toujours ce poil. Son fils, Jean-Charles n'avait pas de poil tout comme sa femme Charlette. Charles comprit que ce poil n'était pas génétique. Son fils lui posait souvent la question:

" Pourquoi as-tu un poil dans la main?"Et son père répondait:

" Car je suis fainéant !"

A quarante-cinq ans, Charles mourut de fatigue, à force de ne rien faire. Un comble ?

Et c'est depuis ce jour que, quand quelqu'un est fainéant ou paresseux, on lui dit qu'il a “un poil dans la main !

Nathan

Chanter à tue-tête

Un citadin avait le don du chant, il le faisait magnifiquement. Tous les jours, il allait dans toutes les tavernes faire un concert, là il gagnait beaucoup d'argent.

Un jour, l'homme eut le désir de pouvoir et de richesse et il est allé dans les quartiers les plus sombres de la ville chercher la mafia. Il parla avec le «boss» qui l'accepta dans la grande famille.

À partir de ce jour, toutes les nuits, il allait avec les autres voleurs cambrioler les maisons des bourgeois de la ville. À la fin du mois, il était richissime mais pour ne pas attirer les soupçons sur lui, il continuait à chanter dans les tavernes de la ville. Il aimait encore aller aux tavernes se produire en spectacle mais il attendait toujours la nuit pour les vols.Un jour, quand il rentrait chez lui à quatre heures du matin, il découvrit une femme assise sur une chaise de la salle à manger. Il eut soudain peur car il pensait que la mafia avait envoyé des hommes de main pour le tuer et le voler. Mais il s'était trompé, la femme se leva et lui dit :-« Je ne te voyais pas depuis 33 ans, le jour où je t'ai donné le don du

chant. Mais il paraît que tu gaspilles ton temps, maintenant, à voler les autres !

Qu... Qui êtes vous ? répondit-il. Moi ? La meilleure fée du Monde ? Celle qui donne les dons aux

bébés ? Celle qui le leur enlève quand il n'en sont pas dignes et les maudit jusqu'à la fin de leur jour ? cria-t-elle.

Qu...Que venez vous faire ici ? Te maudire à cause de tes vols ! »

Et soudain, il perdit connaissance. Quand il se réveilla le lendemain, il était par terre dans sa salle. Il pensait la veille avoir rêvé. Il vit soudain l'heure et constata qu'il était en retard pour son récital à la taverne. Quand il entra dans la taverne, il prit ses instruments et commença à chanter. À la première parole prononcée, tout le monde tomba par terre...mort.

Terrifié, il quitta l'auberge et comprit qu'il n'avait pas rêvé. Quelqu'un remarqua sa marche furtive et entra dans la taverne, d'où il venait de sortir, mais en ressortit aussitôt et cria :

« Arrêtez-le ! Il a tué tous les spectateurs. »Le chanteur commença à courir vers la plage pour sauver sa

peau. Quand il arriva à la falaise, il comprit les atrocités qu'il avait commises ces derniers temps et se jeta à la mer.

Depuis ce jour là, tous les mauvais chanteurs qui passaient par là, les gens disaient : « Celui-ci, il chante à tue-tête. »Daniel

Chanter à tue-tête

À Paris, habitait un petit garçon appelé Paul, qui n'avait pas de parents puisqu'ils étaient morts dans un incendie. La chorale locale l'avait accueilli car, depuis son jeune âge il se faisait remarquer par sa voix pure et magnifique.

Paul avait des yeux bleus et des cheveux blonds comme l'or, de tous les choristes il était le plus discipliné.

Un jour, Paul reçut une lettre qui l'informait que dans trois jours il aurait un concert où il serait le soliste. À ce moment là, Paul comprit que ce concert était son opportunité pour devenir chanteur professionnel. Le garçon se prépara pour le concert de son mieux.

Quand les autres choristes comprirent que Paul allait être le soliste, ils commencèrent à être jaloux. Joshua, un des choristes, le plus jaloux, n'arriva pas à accepter que Paul soit le choriste préféré. Donc, la veille du concert, il mit une potion dans le jus de citron que Paul buvait la veille des représentations. Quelques minutes après avoir bu le jus, la voix de Paul se transforma en une horrible voix.

Le lendemain, Paul se réveilla et comprit que son horrible voix continuait. Mais il était un excellent chanteur et il crut que le moment du spectacle, il retrouverait sa belle voix. À l'heure du spectacle, sa douce voix n'était pas revenue mais ce garçon transpirait la confiance donc il crut qu’il arriverait à chanter quand même. Mais dès que le choriste pénétra en scène et commença à chanter, une horrible voix rauque, stridente, et assourdissante résonna dans la salle de spectacle. Le son produit était si agressif que les spectateurs de la première file perdirent leur tête.

C’est depuis ce jour qu’on dit “chanter à tue-tête” quand quelqu'un chante très mal.

João

Chanter à tue tête

Il était une fois, une dame qui avait trouvé la maison de ses rêves, au Nord de la Bretagne. Elle s'y installa avec sa fille Diane.

La première nuit, Diane et sa mère entendirent, dans le grenier une voix qui résonnait dans toute la maison, l'inconnu chantait à pleine voix, cela faisait des rimes, il répétait tout le temps la même chose.

Le lendemain matin, la mère et la fille s'inquiétaient. Toute la journée elles pensaient à un moyen de se débarrasser de ce chant, au moment du dîner, elles décidèrent d'aller voir ce qu'il se passait au grenier.

Elles se préparèrent, et vers vingt-deux heures, elles montèrent dans les combles. La mère et la fille virent une ombre qui chantait sans cesse, elles eurent peur et s'enfuirent avec un mal de tête. Toutes deux préparèrent leur valise avec empressement et s'en allèrent chez des amies.

Le lendemain matin, elles décidèrent d'engager un spécialiste pour aller voir la maison où résonnait des chants. Mais il ne trouva rien, donc il décida de rester pendant la nuit pour voir si ces étranges phénomènes se reproduisaient. Il monta les escaliers et entendit une voix qui chantait en faisant des rimes et vit l'ombre de cet inconnu, eut peur et partit.

Cependant, cette maison et les maisons voisines où les habitants entendirent l'inconnu qui chantait sans cesse, restèrent inhabitées.

C'est la raison pour laquelle à partir de ce jour “chanter à tue tête” signifie de répéter sans cesse une affirmation.

Marie

Chanter quelque chose sur tous les toits

Il était une fois, un homme qui aimait chanter. Il croyait tellement savoir chanter qu'il ne se rendait pas compte qu'il ne savait pas chanter. C'est pour cela que la plupart des gens ne lui parlait pas ou criait pour le faire arrêter. Mais lui ne se rendait pas compte que les autres lui disaient d'arrêter. Et lui croyant être le seul à s'être entendu chanter, à partir de ce jour il voulut que tout les gens l'entendent.

Alors, il monta sur son toit et se mit à chanter et à courir de toit en toit en chantant de plus en plus fort : « Je suis le meilleur chanteur » pour que tous ses voisins l'entendent se vanter de quelque chose de faux.

Mais cela ne leur plaisait pas vraiment d'entendre toutes ces bêtises alors un des voisins cria:«Arrête de chanter sur tous les toits des bêtises !» Il se vexa et comprit qu'il ne savait pas chanter.

Et c'est depuis ce jour que lorsque quelqu'un se met à clamer sa réussite ou ses exploits, on utilise l'expression : “chanter quelque chose sur tous les toits”.

Marine

En voir de toutes les couleurs

Il était une fois, un jeune homme nommé Richard. Il vivait seul, à Paris, dans un petit appartement du Xème arrondissement avec son magnifique chat Réglisse.

Un jour, Richard se sentit fiévreux, il eut mal à la gorge ; il décida donc de se rendre chez son médecin habituel : M. Roger. Il l'examina longuement et en conclut qu'il s'agissait simplement d'une petite grippe. Il lui prescrivit de petites pilules à avaler, seulement une fois par jour, car elles étaient relativement fortes. Elles étaient de taille moyenne et à l’intérieur, il y avait une mystérieuse poudre de plusieurs couleurs…

La première semaine, il respecta à la lettre les prescriptions de son docteur, mais il n'y avait aucune amélioration. Il décida donc de doubler la dose.

Quelques jours plus tard, d'étranges phénomènes se produisirent : durant les trois premiers jours, ce fut juste quelques vertiges, puis les couleurs devenaient plus ternes. Il pensa tout d'abord à une fatigue visuelle, mais de jour en jour, cela empirait : toutes les couleurs se mélangèrent, son chat habituellement noir, se teintait en jaune, puis en rouge... Sortir de chez lui devenait un véritable enfer ; il ne pouvait plus conduire car il mélangeait les couleurs des feux : le rouge devenait vert, puis le orange devenait rouge... Il ne savait plus de quelle couleur il écrivait ; pour choisir ses vêtements, il devait être accompagné d'un ami. Lui qui recyclait ses déchets ne savait plus dans quelle poubelle les mettre…

Il décida donc d'arrêter de prendre les pilules, pensant que cela calmerait ses troubles visuels. En vain… Aucun médecin ne put expliquer le phénomène dont il était victime.

Richard perdit espoir, plus jamais il ne retrouverait une vie normale... Il se résolut donc à vivre avec cet étrange handicap. C'est depuis cette histoire, que l'expression “en voir de toutes les couleurs” signifie subir des situations désagréables.

Fanny

Moulin à Paroles

Un jour, dans une salle de classe, un jeune garçon nommé Jean-Claude bavardait avec son voisin Joseph :« Tu as vu le match hier soir? murmura-t-il.- Ouais! Il y a un des joueurs qui a failli se casser la jambe !- Oui, j'ai éclaté de rire ! dit-il cette fois plus haut.- JEAN-CLAUDE !!! cria le professeur. Combien de fois dois-je vous dire de vous taire ??!! » Mais Jean-Claude parlait, riait et hurlait, alors le professeur dit :« Non mais vous êtes un véritable moulin à paroles ! Donnez-moi votre carnet de correspondance : vous aurez une retenue ! »

Il prit le carnet de correspondance et le donna au professeur d'un geste brute. L’élève retourna à sa place puis la sonnerie enfin sonna, Jean-Claude prit son carnet et partit.

À l’heure du dîner, il raconta à sa mère ce qui se passa :« Comment ? Tu as une colle ? demanda sa mère.

- Oui, mais le…- Ah non, je ne veux rien entendre, va dans ta chambre et apprend ta leçon, je veux 14 à l’interro de demain.- Ok. »

Le lendemain, Jean-Claude, pendant le contrôle, commença à parler sans pouvoir s’arrêter :« Mais qu’est-ce qui se passe ! J’arrive pas à m’arrêter de parler !- Tais toi, mec! dit Joseph.- Joseph, Jean-Claude, vos copies. Vous avez 0. »

Plus tard, à la récré :« Merci beaucoup, t’es un idiot ! cria Joseph.- Mais…- Au revoir !

Jean-Claude resta tout seul, sans un seul ami. Dans les interrogations qui suivirent, il eut encore des 0.

Plus tard, ses parents moururent et, comme il ne finit jamais ses études, il resta pour le reste de ses jours un mendiant bavard.

Rafael

Il fait un temps de chien

Une fois, durant toute l'année, il faisait un très beau temps. À cet endroit là, vivait un homme avec sa femme et ses enfants, ils avaient un chien qui s'appelait Temps. Il avait dit que si Temps restait abattu, ce serait l'apocalypse, il fallait qu'il retrouve sa joie de vivre pour que le soleil brille à nouveau. L'homme s'appelait Jack, sa femme Elisabeth, son fils Bart et sa fille Lisa. Le chien contrôlait le temps et parlait : quand il était triste, il faisait mauvais temps ; quand il était content, il faisait beau temps ; quand il était fâché, il faisait un temps d'orage ; enfin le temps changeait par rapport à ses sentiments. Pour le moment, Temps était content, alors il faisait toujours beau temps.

Mais,un jour un voleur cambriola leur maison et vola une caisse avec toutes les affaires précieuses de Temps, alors il fut énormément triste, si bien qu'au lieu de pleuvoir de l'eau, il se mit à tomber des chiens du ciel, seulement en Europe, bien sûr. Mais c'était quand même gênant pour les autres États car si ça continuait comme ça, la planète serait inondée de chiens. En plus, les chiens tombaient sur les gens et leur faisaient mal car un parapluie c'est quand il pleut de l'eau et pas des chiens. Cela dura pendant deux semaines, si bien que les États européens décidèrent de mettre la moitié de leurs policiers à la recherche des affaires de Temps.

Pendant presque un an, il plut des chiens pendant que Temps était réveillé, car quand il dormait, il faisait une météo normale. Un jour, les policiers trouvèrent la caisse, mais dedans il y avait seulement dix des deux cents objets subtilisés. Temps disait que plus on retrouverait d'objets, moins il pleuvrait des chiens.

Cinq mois après, tous les objets avaient été retrouvés à part sa petite balle qu'il avait depuis sa naissance; il l'adorait tellement que l'idée qu'on avait trouvé tous les autres objets à part sa balle n'améliora pas du tout le temps. Alors, encore une fois, les États européens décidèrent de mettre tout en œuvre pour trouver sa balle car chaque jour, le temps empirait. En effet, sa balle était le premier météore à arriver sur la terre. Elle n'avait pas été fabriquée par des humains, mais par des extraterrestres.

Un jour, le coupable fut découvert. Il dit qu'il avait vendu une balle à un collectionneur. C'est là que les États européens

comprirent pourquoi la balle était si précieuse pour Temps. Alors les États européens allèrent voir le collectionneur pour acheter la balle dix fois plus chère et lui expliquèrent pourquoi ils voulaient la balle.Quand Temps eut récupéré la balle, il fut tellement content, qu'il y eut immédiatement un soleil radieux.

Et c'est depuis ce jour qu'il fit très beau temps et que tout le monde fut heureux.

Adrien

Lutter d'arrache-pied

Il était une fois, en Scandinavie, une meute de loups qui terrifiait même les vampires. Ils vivaient dans une forêt sombre, inquiétante et terrifiante, mais depuis quelque temps, elle avait des problèmes. Les loups n'arrivaient pas à élire un chef. Il y avait deux prétendants, Furi qui était orgueilleux, égoïste, violent qui fonçait toujours dans le tas et Holmes qui était vif d'esprit, intelligent et malin analysait la situation avant d'agir à l'inverse de Furi. Le premier était imposant, couvert de cicatrices, ses yeux sanguinaires terrifiaient quiconque l'approchait. Le second au regard malicieux, aux pattes longues et agiles avait un corps vigoureux. Ils étaient des loups exceptionnels. Or, tous les matins, ils se battaient mais aucun ne l'emportait sur l'autre.

Alors, un jour Holmes eut une idée : il proposa à Furi d'aller chasser aux alentours du village. Les villageois avaient très peur des loups et évidemment les alentours étaient truffés de pièges.

Ainsi donc, la veille du duel, Holmes alla aux alentours du village et repéra à l'avance les pièges posés par les hommes. Il mémorisa leur emplacement et patienta jusqu'à l'arrivée de Furi. Toute la meute était présente et attendait avec impatience son nouveau chef. Aux premières lueurs du jour, ils commencèrent. Il fallait chasser le plus d'animaux possible et revenir au coucher du soleil.

Furi et Holmes étaient à égalité, mais leur quête n'était pas finie, il restait encore quelques minutes et Furi s'approcha dangereusement du village, dans son élan son pied se prit dans l'un des pièges. Le piège se resserrait de plus en plus, le sang giclait sur la neige. L'animal tirait dessus avec tant de fureur que la peau de sa patte s'arrachait et on pouvait même voir la peau et les os.

Il se débattit de toutes ses forces si bien que son pied s'arracha. Les cris d'agonie de Furi attirèrent les villageois et le reste de la meute l’abandonna.

On ne le revit plus jamais et Holmes devint le chef. C'est ainsi qu'est née l'expression “lutter d'arrache-pied” pour désigner l'acharnement et la persévérance de tous ceux qui luttent contre l'adversité.Paola

Mettre la puce à l'oreille

John, Francis, Mary, Bella, Edward, Rosalie, Jasper et Alice étaient huit chercheurs qui étudiaient le développement des puces les plus variées. Maintenant, ils étudiaient les puces ordinaires, ils avaient fait une grande découverte sur cette espèce et ils étaient très fatigués alors ils tombèrent de sommeil dans le laboratoire. Francis s'était endormi à côté des puces et il ronflait beaucoup ce qui attira l'attention des puces et elles essayèrent de se venger. Plusieurs fois, elles tentèrent de sortir de leur cage et elles finirent par tomber toutes en même temps quand elles étaient épuisées. Finalement la puce la plus petite et la plus légère arriva à la fin de la cage, elle était sortie de leur cage et elle pouvait venger ses amies qui étaient mortes au cours des diverses expériences qui n’avaient pas eu de grands résultats.

La puce qui s’appelait Pipette sauta sur Francis, le chercheur endormi et s’enfonça dans son oreille, Pipette gratta, sauta, courut et fit beaucoup d’acrobaties. Quand finalement Francis se réveilla avec beaucoup de fourmillements dans l’oreille :« Rosalie ? Est-ce que j’ai quelque chose au creux de mon oreille, je n’arrête pas de me gratter !- Oui, tu as quelque chose, mais je ne comprends ce que c’est, affirma Rosalie.- Laisse voir, dit Jasper, c’est une puce ! Tu t’es vraiment mis la puce à l’oreille mon frère ! T’es génial ! Tu as concrétisé l’expression “mettre la puce à l´oreille de quelqu’un”.

Et c’est pour ça que maintenant, on dit mettre la puce à l’oreille de quelqu’un quand on a un doute.

Constança

Noircir le tableau

Un jour, au temps du néo-impressionnisme, deux jeunes peintres essayaient de triompher dans le monde de l'art. Ils s'appelaient Georges et Paul et étaient les meilleurs amis. Ils passaient leurs journées au bord de la Seine peignant et commentant les réalisations et les sujets des autres peintres. Peu à peu, ils commencèrent à ne plus être d'accord avec les recherches du plus fameux des impressionnistes, Monet, et décidèrent de radicaliser leur conception de la couleur et tenter de l'appuyer sur des bases scientifiques. Ils y réussirent, mais furent considérés divisionnistes, ce qui les isola du reste de la communauté artistique. Georges réussit à convertir un autre peintre à ses pratiques picturales, qu'il appela de pointillisme. Grâce à Camille, le nouveau pointilliste, ils réussirent à faire une exposition: “Un dimanche à la Grande Jatte”. Cette exposition fut acclamée par le public et fut considérée brillante, ce qui laissa les autres impressionnistes, fous de rage et très jaloux.

En voyant leur succès disparaître peu à peu, ils commencèrent immédiatement à penser à une manière de détruire l'exposition. Puisque les tableaux étaient composés de minuscules points et, donc, qu'ils prenaient beaucoup de temps à être faits, ils ont décidé d'y aller et de noircir les tableaux.

Le soir même où ils prirent la décision, ils y sont allés. La galerie était sécurisée par un grand admirateur d'art qui, en voyant de tels artistes, les a laissés entrer et n'a même pas soupçonner ce qu'ils allaient y faire. Au début, il rentra avec eux et commenta le temps que les pointillistes gâchaient pour faire chacune des peintures, ce qui énerva encore plus les impressionnistes. Ils finirent par lui demander un peu de temps seuls, pour mieux pouvoir discuter des oeuvres et pendant son absence, ils noircirent les tableaux et s'enfuirent par une autre porte que celle où le garde était.

Le jour suivant, les pointillistes arrivèrent à leur exposition et virent les tableaux complètement noirs et pensèrent que c’était la fin de leur carrière. À peu et peu, le public arriva pour voir les tableaux, et fut informé de ce qui s'était passé. Au contraire de ce que les pointillistes pensaient, le public aima tellement leurs peintures que tout le monde voulait en acheter et même, payer en avance, ce qui leur permettrait de perfectionner leurs recherches et d'être reconnus internationalement comme les meilleurs des impressionnistes.

Et c'est depuis ce jour qu'on utilise l'expression “noircir le tableau”.

José P.F.

Pleurer toutes les larmes de son corps

Caroline habitait à Paris avec ses parents. Il faisait un temps exécrable. Caroline détestait ça mais elle pensait à son grand-père qu'elle adorait car il l'avait toujours aidée quand elle avait des soucis ou quand elle était triste. Mais malheureusement, le grand-père de Caroline avait déjà quatre-vingt-sept ans.

Tout à coup, le téléphone sonna, la grand-mère de Caroline appela sa mère et dit que le grand-père de Caroline était à l'hôpital car il avait fait un malaise. Alors la famille prit rapidement la voiture et alla sur les lieux.

Elle vit le grand-père allongé sur un lit. Au bout de quelques temps, il respirait de moins en moins et d'un seul coup, il mourut. Caroline pleura énormément, ses larmes étaient tellement abondantes qu'elle rétrécissait de plus en plus, sa tête fondait, elle s'étalait. Toute l'eau de son corps coulait, elle était déshydratée, elle se transforma en une flaque d'eau et disparut.

Un jour, ses parents la retrouvèrent, toute fondue. Ses parents la réchauffèrent avec un sèche cheveux et finalement, elle finit par reprendre sa taille normale.

Et c'est depuis ce jour que Caroline comprit que “pleurer toutes les larmes de son corps” ne fait qu’empirer la situation.

Alors Caroline arrêta de pleurer toutes les larmes de son corps.

Hector

Il pleut des hallebardes

Il était une fois une île très peu peuplée. L’île se situait dans l’océan Atlantique. L’île était perdue. Mais un jour, un peuple la trouva et s’installa dans l’île. Ce peuple avait une religion très différente. Il avait des rituels parfois étranges. Quels que soient ses voeux, les rituels les exécutaient.

Pendant l’été, ce peuple devait toujours réaliser un rituel pour faire venir la pluie, car l’été dans cette île est très sec. Tous ces rituels se répétèrent durant beaucoup d’années. Un autre peuple les observait pour comprendre comment ils réussissaient à faire venir la pluie. Quand l’autre peuple comprit comment était le rituel, ils avancèrent et tuèrent tout l’autre peuple. Ils restèrent avec l’île et l’été suivant, quand ils allèrent faire le rituel, quelque chose se passa et il commença à pleuvoir des hallebardes et ils moururent tous, avec une hallebarde dans le coeur.

José M.

Le conte des hallebardes tombantes

Il était une fois, un royaume lointain établit sur une île, plus loin que la fin du monde. La vie était paisible, le roi ne guerroyait pas et les vols étaient rares, bref ce qu’on appelle un royaume parfait. Un jour, au beau matin, un jour comme les autres, le ciel était noir... La plupart des paysans affirmaient qu’il allait pleuvoir, ce qui était bien pour les récoltes mais ce qu’ils ne savaient pas c’est que c’était plus qu'une pluie normale, c’était d’ailleurs une pluie très lourde. Le premier à s’apercevoir que le pluie tombait était le forgeron, il entendit un lourd bruit dehors, il se leva et ouvrit la fenêtre alors il vit une hallebarde plantée dans le sol, il l’arracha du sol et regarda la lame fine, acérée, coupante. Il appela sa femme et dit :

« Je ne comprends pas… J’ai trouvé une hallebarde dehors.- Dehors ? Plantée ? interrogea sa femme- Euh… Oui, en plus elle est très ac…..» dit son mari.À ce moment précis, une grande hallebarde s’écrasa sur la

maison tuant le mari et sa femme. Le bruit réveilla les autres personnes, elles se levèrent et virent les hallebardes qui tombaient du ciel et furent prises par le panique, elles crièrent, coururent… Après ce phénomène bizarre, le roi fit une déclaration au peuple: « -Cher peuple, je suis ici pour vous dire, que je ne sais pas ce qui s'est passé…- Moi je sais ! J´ai perdu toute ma famille ! cria une vieille paysanne.- Écoutez… Si la situation perdure, on partira d’ici. J’ai toute une flotte prête à partir, dit le roi.

Quand le roi eut terminé son discours, il se leva et revint dans son donjon avec sa femme et ses vassaux. Le désastre se calma pendant quelques jours et les paysans en crurent que cette folie était finie ; mais un jour le phénomène revint mais avec une ampleur inimaginable… Ce fut comme le premier désastre. Un beau matin, ciel noir. Les hallebardes recommencèrent à tomber. La pluie était LOURDE, TRÈS LOURDE. La situation impossible à contrôler… À la fin, plus de maisons mais des hallebardes plantées partout hérissant le sol comme une immense armée de soldats. Le roi fit un autre discours :« -Peuple, nous devons partir de cette île, mais je crains d'avoir une mauvaise nouvelle… Notre flotte a été détruite par la pluie, je crains que nous soyons condamnés à mourir… »

Personne ne parla ; tous étaient choqués par ce qui était

arrivé, ils n'en croyaient pas leurs yeux. La moitié de la population était morte, les survivants jetèrent les hallebardes à la mer. Le jour suivant un raz-de-marée eut lieu, les centaines de hallebardes jetées à la mer se pointèrent vers le village, le peu qui resta fut détruit… La population était toute morte. Tous ? Non, un misérable et bossu mineur survécut en bas dans la mine. Quand il fut remonté à la surface, il vit le triste spectacle, naturellement il accourut chez lui, ce pauvre mineur n’était pas marié. À mi-chemin, il rencontra le roi, enfin la tête du roi munie de sa couronne. Il eut alors le pressentiment qu'il lui fallait aller au château. Quand il arriva, il s’assit sur le trône, et vécut une vie de rêve pendant une journée... Le soir même, une pluie s’annonça, avec la plus grande rapidité, le mineur se dirigea au port où une seule embarcation demeurait intacte et quand il fut éloigné, il vit de la pluie DE LA PLUIE ! De l’eau, il ouvrit grand la bouche et regarda l’île qui s’était effondrée. Il navigua jusqu'en France, arriva à la taverne du passage et cria :

« - Bonjour, jeunes marins !- On se connaît sale créature ?! demanda le barman.- Non, mais sache que j’ai fait un voyage plus grand que le tour

du monde !- Tu viens d’où ? demanda un vieil homme au nez pointu.- D’une île où il pleut des hallebardes !- Ah ! Ah ! cria l’homme.- Quoi? Tu te marres ? Sale chien ! Toute la ville anéantie en

trois jours !- Parbleu ! Trois jours ? demanda le barman.- Eh oui ! »

La vie reprit son cours, l’expression “il pleut des hallebardes” resta commune dans le village et puis internationalement. Le mineur vint à mourir cinq ans plus tard. C’est pourquoi, quand il pleut, on utilise cette expression.

Manuel

Rire Jaune

Il y a très longtemps, il y avait un château au Nord de la France. Il s'appelait Ratatouille. Le roi de ce château s'appelait Ratata. Le peuple l'adorait. À côté de ce merveilleux palais, une maison faite de bois abritait un homme maléfique appelé Girgarum qui avait un pinceau spécial. L'homme était petit, gras avec des sourcils foncés. Il détestait Ratata, mais on ne savait pas pourquoi.

Un jour, Girgarum arriva à rentrer dans le château et transforma à l'aide du pinceau tout le peuple et son roi en statues. Mais un groupe de paysans réussit à s'échapper.

Pendant des années, ces personnes étudièrent le comportement de Girgarum. Ils virent où l’homme cachait le pinceau.

Un jour, le groupe alla espionner l’homme, ils le virent sortir et allèrent dans la maison. Ils prirent le pinceau, se précipitèrent au château et levèrent le sortilège. Le peuple était très content.

Girgarum qui se baladait par là, entendit le peuple, il alla vers eux.Le groupe de paysans le vit et tout le monde se rassembla pour voir Girgarum. On pointa le pinceau dans sa direction et à ce moment là, Girgarum rit et de sa gorge sortit une bave jaune qui brûla tout sur son chemin.

Le groupe de paysans prit le pinceau et transforma Girgarum en statue. La bave disparut aussitôt. Le peuple et son Roi firent une grande fête, et tout redevint normal. Et c’est depuis ce jour que quand quelqu’un rit pour ne pas perdre la face, on dit “qu’il rit jaune”.

Madalena

Se battre contre des moulins à vent

Arthur battait tous les ennemis qu’il rencontrait. Mais un jour, des fantômes jaloux ont détruit le château d’Arthur ; il était revenu de voyage et on lui raconta tout ce qui s’était passé lors de son voyage. Il ne connaissait pas qui étaient ses ennemis imaginaires alors que les fantômes étaient ses ennemis imaginaires. Ils proposèrent à Arthur une bataille. Arthur dit à ses chevaliers qu’ils se préparent pour la bataille du lendemain.

Aujourd’hui, c’est le jour du combat avec les ennemis imaginaires. Arthur et les chevaliers portèrent des cottes de mailles grises et des casques durs, leurs épées étaient très lisses, propres et tranchantes, les lances étaient lisses bien taillées et pointues. Leur équipement était complet même les chevaux portaient des protections. La bataille était dure mais Arthur a remporté cette bataille. À ce moment-là, Arthur et ses chevaliers se rendirent compte que leurs ennemis imaginaires étaient des fantômes. Arthur a eu ce qu’il désirait avec force : c’est de battre des ennemis que tu ne connais pas.

Massamba

Se battre contre des moulins à vent

Il était une fois un garçon nommé Jimmy Oliver qui vivait dans la campagne près d'un moulin à vent très petit mais de bonne qualité.

Un jour, Jimmy longeait le moulin et entendit une voix l'appelant:« Jimmy ! Jimmy ! Jimmy Oliver ! Retourne-toi petit morveux !- Oui ? demanda le garçon terrifié.- Viens ! J'ai attendu trente ans pour te connaître.- Mais je n'ai toujours pas trente ans mais à peine cinq, répondit

Jimmy en contournant le moulin.- Pourquoi me contournes-tu ? C'est moi, le moulin !- Le moulin ? S'écria-t-il. C'est impossible ! Les moulins ne parlent

pas ! Suis-je devenu fou ? C'est impossible !- Dis ce que tu veux petit, mais je suis vrai et le fait que tu me

parles est une preuve de ma réalité même si tu ne le veux pas et ce serait ton problème car tu passes tous les jours par ici.

- Mais... c'est contre la nature, ça ne peut être vrai et mon docteur m'a dit que j'étais normal et en bonne santé et que je n’avais rien à craindre.

- Alors c'est ton docteur qui est fou, il faut toujours faire attention car il y a toujours quelque chose à craindre comme dit mon ami de l'autre côté de la route qui s'appelle Maurice.

- Vous avez des noms en plus !- Oui c'est sûr, comment voulais-tu qu'on s'appelle ? Et mon nom

c'est Jules.- Je ne sais pas pourquoi...- Je ne peux répondre à aucune question » dit Jules en coupant la

parole du garçon.Jimmy s'en alla et revint le lendemain matin pour aller à l'école,

le moulin était endormi mais il le réveilla brusquement sans y penser avec un coup de pied. Jules s'écria directement :

- Ah ! Fais attention petit... (coupé à cause d'un langage vulgaire)- Ne m'appelle pas comme cela sale bête !- Je te parle comme je veux ! »En disant ces mots, Jimmy courut de toute vitesse et frappa Jules

comme s'il s'attaquait à une personne. Le moulin se brisa à force d'être frappé. Jimmy, en voulant as vie normale de nouveau, courut vers tous les autres moulins et les détruisit tous comme le premier.

C'est depuis ce jour qu'est apparu l'expression “se battre contre des moulins à vent ”.Roberto

Se faire mousser

Il était une fois, au Moyen Âge, une jolie princesse, très délicate, qui habitait dans un superbe château. Cette princesse voulait toujours que tout soit bien fait et elle voulait être magnifique à toute heure car, étant enfant, elle s'était comportée comme un garçon manqué : elle montait aux arbres, n'aimait pas porter de robes, se coiffait comme un garçon, jouait aux jeux de garçons...

Ses parents étaient honteux de leur fille. En grandissant, elle était redevenue féminine car elle avait pris goût aux belles robes et ne grimpait plus aux arbres pour ne pas les déchirer et peu à peu, les côtés de la féminité lui plurent de plus en plus. Et, honteuse d'elle, elle décida de tout faire pour montrer qu'elle était très féminine.

Pour la princesse, prendre son bain était un vrai plaisir et elle exigeait d'avoir le bain le plus agréable du monde. Au Moyen-Âge prendre son bain était bien compliqué et il était difficile pour les servantes de la princesse de faire un bain chaud avec de la mousse et que cela reste un plaisir car la princesse était prête à battre ses servantes pour que ses bains soient le plus agréable possible. La princesse était très exigeante.

Aussi, les servantes en avaient assez car la princesse racontait qu'elle avait une beauté unique et qu'elle avait une peau très douce. Or, les servantes n'avaient pas la chance d'être aussi délicates que leur maîtresse car elles travaillaient, faisaient le ménage et leurs mains étaient écorchées.

« Vous savez, ma peau est extrêmement douce et belle !- Oui madame, mais permettez-moi de vous dire que vous

l'avez dit de nombreuses fois...- Et alors ? Vous êtes gênées car vous n'avez pas la chance d'être aussi belles et gracieuses que moi ! »

Pour la princesse, se mettre en valeur était plaisant et à chaque bain, elle se vantait. Un jour, une servante qui aimait fabriquer des potions pour la peau ou pour guérir, inventa à partir de savon, une mousse pour se laver. Elle montra son travail à la princesse qui fut très satisfaite et désira essayer cette mousse à l'instant. La princesse appréciait beaucoup ce produit et il était bien plus amusant et favorable de se vanter dans de la mousse, disait-elle.

« C'est tellement agréable cette mousse. Les hommes, eux, ne se lavent pas ; moi, c'est bien différent : je me lave ! »Les servantes ne connaissaient pas le passé de leur princesse et quand elles l'apprirent, elles constatèrent que, se vanter, pour la princesse, était une façon d'oublier son enfance de garçon manqué!

En souvenir de cette princesse, au lieu de dire “se vanter”, les servantes disaient “elle se fait mousser” et c'est depuis ce jour que cette expression est devenue un proverbe.

Adèle

Tuer le temps

Martin allait avoir un grand contrôle de grammaire vendredi, mais il avait un grand problème, il n’avait pas encore étudié alors que la soirée du jeudi touchait à sa fin.

Martin alors décida d’aller chez Paul, son meilleur ami, il prit son goûter, chaussa ses chaussures et attrapa le bus de cinq heures trente.

Quand il arriva, il sonna à la porte et son ami lui ouvrit. Paul était un garçon blond, cinq centimètres plus grand que Martin, ses cheveux lui arrivaient en dessous des oreilles ; il portait un jean bleu et une chemise verte.

Paul l’invita à goûter et Martin lui répondit qu’il s’était déjà restauré avant sa venue. Paul lui demanda s’il avait déjà étudié pour le contrôle de grammaire. Martin lui répondit négativement et Paul aussi n’avait pas étudié. Ils eurent l’idée de changer le déroulement du temps et de reculer les aiguilles de l’horloge du lycée, il ferait deux tours de cadran en sens inverse et on serait le lundi et comme ça, ils auraient une semaine pour étudier.

L’idée était que, quand sonnerait onze heures du soir, Martin qui était le plus courageux sortirait sans faire du bruit et à minuit, il serait déjà à l’école.

Le jour suivant, à onze heures, Martin se leva. Sur la pointe des pieds il sortit rapidement avec la peur de réveiller ses parents. Quand il arriva à l’école, il vit le gardien du lycée, un homme fort, aux cheveux bruns avec un visage vieux ; il devait avoir environ quarante ans. Martin décida alors d’entrer par la porte de derrière ; il l’ouvrit, monta par les longs escaliers ; tout était sombre, seule la lumière des petites fenêtres pénétrait dans le couloir et l’éclairait faiblement.

Quand il arriva à l’horloge qui était trois fois plus grande que lui, avec difficulté, il atteignit la grande aiguille puis il la tourna de deux tours en arrière.

Il courut de toutes ses forces. Une grande tempête furieuse commença à détruire de petits objets, après des voitures, puis des maisons.

Martin alors comprit que tout cela était de sa faute. Il devait remettre l’horloge dans sa position initiale. Il arriva à l’école et remit les aiguilles à leur place. Martin sortit de l’école et il comprit que tout était normal. On était le vendredi, il commença à courir vers la salle de classe pour le grand contrôle.

Lundi, il reçut le contrôle ; Paul et lui étaient les seuls à avoir une mauvaise note. C’était quand même bizarre !

Et c’est comme ça que l’expression “tuer le temps” arriva.Catarina

Voler de ses propres ailes

Il y a longtemps, un tout petit garçon de cinq ans rêvait d’avoir des ailes. Il vivait dans sa toute petite maison à la campagne avec ses parents, son frère, ses soeurs et tous ses grands-parents. Ils étaient dix dans cette toute petite maison. Son grand frère avait douze ans et ses soeurs huit ans, elles étaient jumelles.

Le garçon désirait des ailes pour pouvoir voler, mais le reste de la famille se moquait de lui et de son innocence. Sa mère disait qu'elle croyait en lui mais elle souriait en secret de son rêve dans le dos de son petit garçon.

Un jour, quand il priait, un ange apparut dans l'encadrement de sa fenêtre. Le garçon ne croyait pas ce qu'il voyait. L'ange portait une veste blanche comme les nuages et des ailes également blanches se dessinaient dans l'azur pur et clair. Mais l'ange s'adressa au garçon et lui dit qu'il aurait des ailes s'il respectait toutes les personnes du monde, il devait être aussi heureux et un bon garçon. Le garçon comprit le message céleste et remercia l'ange. Avant que l'ange partît, il dit encore qu'il viendrait tous les six jours pour voir si le petit garçon méritait les ailes ou pas.

Le lendemain matin, ce dernier arriva à la table très poli avec sa famille. Son grand frère se méfiait du comportement de son frère, alors après le petit-déjeuner son grand frère alla parler avec son petit frère. Le petit garçon lui raconta tout ce que l'ange lui avait dit mais son frère ne le croyait pas. Le garçon ne s'intéressa pas à son frère et continua son bon comportement toute la semaine.

Six jours étaient passés depuis la première venue de l'ange et ce jour-là quand il priait, l'ange revint, il apparut comme l'autre fois dans l'encadrement de la fenêtre, mais l'ange dit au garçon qu'il ne méritait pas encore les ailes car il n'avait pas encore fait une très bonne action. L'ange partit.

Le lendemain, le garçon voulait aller dans la rue pour chercher une très bonne action à réaliser mais sa mère ne le laissa pas car il était très petit pour se balader tout seul dans la rue. Le garçon resta à la maison triste et tout seul car il ne pouvait pas sortir.

Soudain, une petite voix cria vivement au fond de la rue. Il

jetait un coup d’œil de la fenêtre et vit une femme avec son petit fils qui étaient au milieu de la route. La femme était blessée et elle n’arrivait pas à se lever pour dégager la route et à cause de l’angle de la rue, les voitures risquaient de ne pas la voir à temps. Il ouvrit la fenêtre et il courut vers la femme et son fils, il prit le petit garçon et il essaya d’enlever la femme de la route mais il n’avait pas suffisamment de force. Lorsqu’un camion approcha, il trouva quand même la force de la prendre. Il arriva à les enlever de la route et toutes les personnes qui étaient là saluèrent son exploit. Il avait une sensation unique ! C’était très bon !

Sa mère ne le gronda pas d’être sorti de la maison tout seul car il avait sauvé deux personnes !

Cinq jours se passèrent et l’ange arriva pendant sa prière et lui dit qu’il méritait ses ailes. Alors dans son dos des ailes grandirent. L’ange, en riant, s’en alla.

Le garçon commençait à voler et finalement sa famille le respectait. Il volait de ses propres ailes !

Et c’est depuis ce jour que, quand quelqu’un reste indépendant, on dit qu’il “vole de ses propres ailes”.

Antonio

Voler de ses propres ailes

Martin le Blond a été le plus grand chevalier du Moyen-Âge. Il a combattu plus de trois cents guerriers à lui seul. Un jour, il entendit parler qu'un géant colossal qui dévorait tous les villageois qu'il rencontrait. Le roi avait promis une énorme récompense à celui qui tuerait le géant. Martin le Blond décida d'aller trouver la brute qui vivait près du bois d'Aljzadirzar. Il se mit aussitôt en route.

En plein milieu du chemin, il s'arrêta pour dormir. Quand il se réveilla, il vit un vieil homme au chapeau pointu et à la longue barbe... C'était un magicien. Martin le Blond lui raconta son histoire. Le magicien décida d'aider le chevalier dans son aventure et lui donna des ailes !!! Martin le Blond, ravit de son nouveau pouvoir, abandonna dès l'aube le magicien pour aller en finir avec le géant.

Il arriva à la grotte du terrible monstre. Le grand homme allait sortir pour manger quelques humains, quand, Martin le Blond lui sauta dessus et planta son épée tranchante en plein dans son pied. En effet, le géant était tellement grand qu'aucun être humain ne réussirait à atteindre sa tête. Après avoir transpercé le grand pied du géant, Martin s'envola pour lui couper la tête, celui-ci esquiva ce coup majestueux mais se déséquilibra et tomba. Une fois à terre, il n'eut pas le temps de se relever. Au moment où Martin le Blond se mit sur la tête du géant et se préparait à l'achever, il ouvrit grand la bouche pour l'avaler, Martin perdit l'équilibre et sans le secours de ses ailes, tout aurait été perdu ; Martin s'envola haut dans la grotte laissant tomber son épée qui fendit en deux le crâne du géant. Il retourna chez le roi avec la demi tête du géant, et revint avec énormément d'or. C'est à partir de ce jour qu'est apparu l'expression “voler de ses propres ailes” pour désigner quelqu'un d'autonome, d'indépendant et de libre.

Bernardo