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BULLETIN MENSUEL DE

Dans cette liste sont indiqués, chaque mois, les ouvrages qui,à divers titres, nousparaissent dignes d'être signalés à l'attention des lecteurs et des bibliophiles. Un bul-letin beaucoup plus complet est envoyé régulièrement et gratuitement sur la demandede toute personne nous honorant de ses ordres.

NOUVEA UTÉS

LITTÉRATURE GÉNÉRALE, ROMAN&, ETC.

1. M. ARNAC. Saint-Lettres.. 10fr.

2. BAUDELAIRE. Les fleurs du mal, intro-duction de PAUL VALÉRY.. 15f r.-2

3. E. BAUMANN. Le signe sur les mains. JPrix 12 fr.

4. R. Behaine. L'enchantement du feu.Prix 1fr.

5. A. BELLESSORT. La Pérouse 7.506. A. BENNETT. Le spectre. 10.50o7. E. BusTROS. La main d'Allah.. 9.608. J. Chenevière. Les messagers inutiles.Prix 12 fr.

9. A. CHEVALLEY. Thomas Deloney.Prix 10.50

10. CONTES Fasis 10 fr.1 1 E. DERMENGHEM. La vie admirable et

les révélations de Marie des Val-

lées 16 fr.12. M. DONNAY. Autour du Chat Noir.Prix 10 Ir.

13. Esprit de Rivarol.5 fr.14. DE LA FOUCHARDIÈRE. Vive l'armée.Prix. 12 fr.

15. J. FRANCES. Je n'aimerai personne.Prix 10 fr.

16. P. B. GHEUSI. Les tueurs de rois.5 fr.17. A. GIDE. Antoine et Cléopatre. 9 fr.18. R. GILLOUIN. Esquisses littéraires et

morales. 10 fr.

19. J. GIRAUDOUX. Elpénor 10 fr.20. R. HAGGARD. Aycha 10fr.21. F. HELLENS. Le naïf. 10 fi.22. P. HENRY-BORDEAUX. La sorcière de

Djoun » 10 fr.23. P. Huc. Dans le THIBET. 12 fr.24. R. JOUGLET. Le bal des ardents. 10 fr.25. M. LARROUY. Leurs petites majestés.Prix 10 fr.

26. LATZARUS. La vie paresseuse de Riva-rol 12 fr.

27. P. Morand. Rien que la terre. 10 fr.

M. R. F.

GALLIMARD

TÉL. FLEURUS 24-84

RENSEIGNEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES

28. Dr P. MAURIAC. Aux confins de la

médecine. 10 fr.

29. P. MAx. Don Bénito, assassin.. 9 fr.30. MEREDITH. Les comédiens tragiques.Prix 10.50

3 1 Merejkowski. Le roman de Léonardde Vinci,3 volumes. 27 fr.

32. Merejkwosxi. La fin d'Alexandre I«.Prix.. 9 fr.

33. F. MILLER et ECKSTEIN. Dostoïevski àla roulette. 12 fr.

34. PANAIT ISTRATI. Domitza de Snagov.Prix. 10 Ir.

35. O. J. PÉRIER. Le passage des anges.Prix 9 fr.

36. F. Foncetton. Paradoxes royalistes.Prix.7 fr.37. J. RAMELS CALS. Amour de province.Prix 10fr.

38. H. DE RÉGNIER. L'escapade.. 10 fr.39. M. RENARD. L'invitation à la peur.Prix 10 fr.

40. A. RETTE. Jusqu'àla fin du monde.Prix. 9 fr.

41. R. M. RILKE. Les cahiers de MalteLaurids Brigge 12fr.

42. J.Roujon. Une homme si riche. 12 fr.43. A. SALMON. Créances 12 fr.44. C. SILVESTRE. Prodige du cœur. iofr.45. J. SINDRAL. Talleyrand 10.5046. A. SUARES. Présences 12fr.47. R. DE TRAZ. Le dépaysement oriental.Prix 10 fr.

48. S. UNDSET.L'âge heureux 13.5049. P. Varillon. La fausse route. 9 fr.50. VALMY BAISSE. Les comptoirs de Vé-nus Io fr.

51. G. DES VOISINS. Le mirage 10fr.52. WELLS. Les roues de la chance. 10fr.53. L. WEHTH. Cochinchine. 12 fr.54. Zangwill. La voix de Jérusalem. 12 fr.


BULLETIN DE RENSEIGNEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES (soit»)

PHILOSOPHIE SCIENCES POLITIQUE DOCUMENTATION

55. D` CABANES. Les fonctions de la vie. 62. R. MAUBLANC. Une éducation parop-Prix. 12 fr. tique io.50

56. CHAPMAN. Michel Paléologue. 25 fr. 6}. V. Méric. Les bandits tragiques. 12 fr.57. HATZFELD. Histoire de la Grèce an- 64. E. MONTET. Histoire du peuple d'Is-

cienne 30 fr. rEël •• •• 2O fr-58. Dr HESNARD. La vie et la mort des 65' G- P.E\RTEUX/, Les conspirations de

instincts 7.J0 Loms-Napoléoa Bonaparte.. 5 fr.~9. H. et A. LERou~. La7-90 .66. R,. POINCARÉ. L'Europe sous les armes.59. FI. et A. LERoux.LaDugazo*. ijfr. 66' R/oincare. L Europe sous les armes.La° Prix 20 fr.60. L> Mac Auliffe. Les tempéraments, gy Psellos, 20 fr.Prfx 3 -î°68. P. de Vaissiêre. Messieurs de Joyeuse.

61. A. MASSERON. Assise 1 5 fr. Prix 25 fr.

ÉDITIONS DE BIBLIOTHÈQUE

69. ARISTOTE. Physique (I-IV) 20 fr. 71. EURIPIDE. Tome I Le Cyclope. Al-ja. CÉSAR. Guerre des Gaules (I-IV. ceste. Médée. Les Héraeiides. 3o fr.72. Tchekbov. Une morne histoire. 25 fr.

ÉDITIONS DE LUXE OUVRAGES D'ARl

73. BOYLESVE. Le confort moderne. 40 fr. 86. H. HEINE. Lés dieux en exil, ill. de74. P. Camo. Madame de la Rombière, Galanis- 40 fr.

ill. de Siméon. ~.» 95 fr. 87- M. JOUHANDEAU. Les Térébinthe.75. J. Cocteau. Romée et Juli«tte, ill. de Prix I2fr.

JEAN Hugo. 350 fr. 88. J. DE Lacretelle.. La mort d'Hippcfi-76. Coomaraswamy. Pour comprendre lyte, ill. de G-alanis 225 fr.

l'art hindou. 15 fr. 89. LA ROCHEFOUCAULD. Mémoires. 15 fr.77. E. DES COURIÈRES. F. Pompon 4.50 90. P. Louys. Les poésies de Méléagre,78. COURTELINE. Les gaîtés de l'escadron. ill. de Chimot 1800 fr.

ill. de J. HÉMARD 595 fr. 91. P. MAC ORLAN. Le chant de Féqui-79. P. COURTHION. A. Lhote..5 fr.. page, ill. de Dignimomt 400 fr.80. G. Duhamel. Deux hommes, ill. de 92. F. Mauriac. Le tourment de J. Rivière.

B. Mahn 600 fr. prix 15fr.81. G. DUHAMEL. Ballades, ill: de Fotins- C. MAURRAS. Le romantisme féminin.

kv 60 fe. prix {r82. A. DUNOYER DE Segonzac. Huit il- tPo Marque des imprimeurs etlustrations de guerre. 1 500 fr. 94. deslibrançais au xve siècle. 120 fr.81. C. Farrere. Mademoiselle Dax, jeune r

fille 175 fr 9^' PONGE. Douze petits écrits 12 fr.84. GIRAUDOUX. L'école des indifférents', 96- R. M. Rilke. Vergers 12 fr.

ill. de P. Deval 6© fr. 97. R. ROLLAND. Pâques fleuries. 80 fr.85: GIRAUDOUX. Anne chez Simon. ill. de 98. VILLON. Œuvres publiées par A. Los-

Daragnès 230 fr. GNON. ¢y Ît.

BULLETIN DE' COMMANDEFRAIS DE POttT EN SUS POUR TOUS. LES VOLUMES

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paraîtra en premier lieu au prix de 1 2 fr.

Le prix des deux plaquettes suivantes ne peut être fixé main-tenant, étant donné l'instabilité actuelle des prix de revient. Cestrois ouvrages sont d'ailleurs les premiers d'une série à suivre.

BULLETIN DE SOUSCRIPTIONVeuillez m'inscrire pour recevoir exemplaire deL'ENFANT QUI S'ACCUSE DIALOGUES AVEC LE CORPS

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NOUVELLE REVUE FRANÇAISE 3, RUE DE GRENELLE, PARIS, (6e)

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Êes DoetïŒieafs Bleus N° 29

MAURICE GARÇON et JEAN VINCHON

Le DiableEtude historique, critique et médicale

Un vol. in-16 double-couronne 1O.5O 60 exemplaires sur pur fil. 'ÎH fr.Le Diable a tourmenté les âmes chrétiennes

avec férocité.

Création originale et ne se rattachant aupaganisme qu'en ce qu'il est le symbole du maldont on retrouve le principe dans toutes lesreligions, Satan revêt une physionomie parti-culière et tragique à l'époque classique de sonculte, c'est-à-dire du xv' au xvu" siècle.

Sortie des Ecritures sa physionomie s'est fixéedans les travaux des théologiens pour devenirl'incarnation du Sacrilège.

L'aspect extérieur du Diable, le pacte qu'onsigne avec lui, les maléfices dont il est prodigueétaient dans les ouvrages de sorcellerie anciensfixés par des règles précises. Le Sabbat, fêtediabolique et orgiaque célébrée pendant les nuitsd'orage au carrefour des chemins, avait uncaractère dramatique et lyrique où le Sorcier nereculait devant aucune infamie. Toutes ces

manifestation? du culte satanique sont exposéesselon la doctrine universellement admise et les

auteurs se sont attachés à en montrer particu-lièrement le côté symbolique.

Le culte du Diable est éternel comme le sont

les passions humaines. Transformée, la traditionest demeurée intacte dans son esprit. Les servi-teurs de Lucifer sont peut-être rendus timides,

encore, est-ce bien sûr ? mais 'n'en

demeurent pas moins fervents tantôt sousl'influence de la foi, tantôt en raison de quelquedéséquilibre d'esprit. C'est la justification desniauvaises passions cherchée dans une formede mystique orthodoxe et réprouvée.

JEAN VINCHON.

« Dans le moderne où le satanisme sévit et se rattache par certains fils auMoyen-Age. ».

« Voyons, tu prétendais hier que le satanisme ne s'était jamais interrompudepuis le Moyen-Age ?.»

«

« Tout est invraisemblable. » J.-K. Hutsmans, Là-Bas.

Depuis l'Antiquité le médecin a tenté de résou-dre le problème des phénomènes démoniaques.

Il a observé le patient souffrant d'incubat oude possession, a noté les symptômes et cherchéà les rattacher à des maux moins mystérieux.Mais le mystère qui plonge, comme ici, sesracines dans le cœur humain est une plantevivace, qui ne disparait pas facilement. Auxvi° siècle, l'effort des médecins se confonditdans le mouvement plus général qui réagissaitcontre les dogmes artificiels des Dénionologues.Les premiers d'entr'eux qui ouvrirent la routele firent avec quelque courage dans un tempsoù l'Inquisition était encore toute puissante.Les confesseurs des sorcières, qui appartenaienten général à la compagnie de Jésus appuyèrentleurs revendicatipns. Puis la lumière se fit peuà peu. Au xïiii" siècle, de nouveaux médecins,bons chrétiens mais hommes de science, exami-

naient les faits avec un esprit déjà moderne.Nos contemporains ont classé les Démono-pathies avec plus de précision et les ont traitéesavec plus de logique. Ainsi se déroule l'his-toire du rôle du Médecin dans la lutte contre

le Diable. Comme toujours, les études histo-riques en apparence désintéressées, ont uneportée pratique qui apparaît lorsqu'on compareles faits anciens aux faits modernes. Elles résu-

ment les données de l'expérience. La collabo-ration du prêtre et du médecin a libéré dessorcières et des démoniaques du bûcher dès lexvi° siècle. Elle peut aujourd hui encore guérirces malheureux et leur épargner le triste sort quiles attend, si leur déséquilibre aboutit à lafolie. Maurice GARÇON.

N. R. F.


{**S Pour paraître au début d'Août

COLLECTION "VIES DES HOMMES ILLUSTRES"

LA VIE DE

LAZARE HOCHE

par

GEORGES GIRARD

UN VOL. IN- 16 DOUBLE-COURONNE v. 10.50

Il a été tiré de cet ouvrage

400 exemplaires sur pur fil (dont 14 hors commerce) 35 fr.

25 exemplaires sur japon (dont 1 hors commerce) 90 fr.

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Un Pour paraître au début d'Août

l*ê§ B@eusa@st§ Bleu®

N° 30. D' GILBERT ROBIN, Chef de clinique à la Faculté de Paris

LES HAINES FAMILIALES1 VOL. in- 16 DOUBLE-COURONNE.. 10.506o ex. sur pur fil.. £5 fr. (souscrits)

L'adulte croit aimer ou haïr pour la première fois. Ses sentiments sont dilatés. Ilsaccaparent tout l'espace et remplissent le temps. Mais ils ne sont qu'une écume d'ormontée d'un métal en fusion du coeur de l'enfant. Si l'homme se souvenait de touteson enfance, le monde ne lui apprendrait rien de nouveau.

C'est l'enfant, en dépit de son innocence, et bien malgré lui, qui prend dans sesmains frêles tout le poids de la haine. Suivant l'hérédité, l'éducation reçue, il apprendà aimer ou à haïr. Comme ses instincts passent leur temps à chercher l'équilibre surl'appui frêle des sentiments, la moindre influence, la moindre émotion, la moindremaladresse de ses parents fera chavirer l'affectivité naissante. L'enfant, plus tard,n'oublie jamais ses premiers sentiments. Ils sont l'esquisse qu'il retouche sans fin.Son affectivité ressemble à ces essences de parfums qui sont tellement concentréesqu'elles ne dégagent pas d'odeur et qui, en s'évaporant, se répandent peu i peu pourtout envahir autour d'elles. Les impressions de l'enfant s'élaborent lentement et se

i évèlent souvent fort tard sous couleur de sentiments dont s'échappe le lointain motif.

Parlons de la haine tamiliale, car c'est un sentiment atroce. Il faut faire de la lumière.Qu'il n'y ait plus d'arrière-pensées Certaines haines sont si dangereuses Comme ily a des colères rouges et des colères blanches, il y a des haines ouvertes et des hainesfermées. Ici le sentiment est contenu, là il se donne libre cours. L'abcès de la haineest tantôt collecté, le cœur tendu sous sa pression brûle de fièvre. Tantôt il est large-ment débridé et la colère et les violences s'écoulent par la plaie. Il semble bien que leshaines fermées soient plus redoutables que les autres, car lorsque l'abcès s'ouvre enfinsous l'excès de la tension, les dégâts sont plus graves que si une franche impulsion,partant d'un accès de franchise, a donné elle-même le coup de bistouri.

Soyons les cambrioleurs de la haine et nous serons récompensés par le calme et labonté que nous aurons apportés au sein des familles. Evitons ces haines en tached'huile où la famille pattagée en deux camps prend parti tantôt pour l'un tantôt pourl'autre, sans qu'on puisse connaître un motif plausible. Démasquons le ridicule de ceshaines presque héréditaires, dont l'intarissable cascade rebondit de génération en géné-ration. Brouilles irréductibles, déplorable entêtement dans la rancune. Haine sanscause connue, haine gratuite, haine pure pourrait-on dire! On dirait d'une flamme sacréeque la famille entretient et transmet.

Faisons sauter comme des cachets les secrets de famille. Les yeux ouverts, chasse àl'ombre Qui donc aime à haïr ? Sans doute il existe par le monde quelques dilet-tantes de la haine. Ils ont épuisé l'amour et ne tirent plus de jouissance de cette pas-sion contraire. Mais, en général, n'avez-vous pas envie de tendre la main à ceux quihaïssent parce qu'en vérité ils souffrent autant qu'ils font souffrir et de leur dire avecSpinoza De la haine vient la tristesse ? G. R.

DU MÊME AUTEUR

En collaboration avec ADRIEN BOREL LES RÊVEURS ÉVEILLÉS.i vol. de la collection "Les DOCUMENTS BLEus" !1 fr.

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HENRI POURRAT

LE MAUVAIS GARÇONROMAN

UN VOL. IN- 16 DOUBLE-COURONNE 10.50

Un enfant grandit pendant la guerre et fait l'appren-tissage de la vie d'homme apprentissage de l'amour, dela force, de l'amitié de bien d'autres choses encore, dont

les hommes ne se rendent plus compte. Cet enfant n'est

pas un héros, une fatalité assez sombre pèse sur sesmoindres surprises. Mais il est humain, il explique etéclaire bien des jeunes hommes d'après-guerre, il est prèsde nous jusque dans ses fureurs et sa révolte. L'on n'ou-bliera. pas plus que le Grand Meâulnes, la singulièrehistoire d'Yvonne Cœur-Avide et de Marie, Bernard le

mauvais garçon, le domaine des Chazeaux.

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LES JARDINS SAUVAGES.i voi 10.50

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Né à Ambert, le 7 mai i88y. Etudes ait collège d'Ambert, en partie avec Jean Angeli

puis au lycée Henri IV. Adnzisr3 1'Institrrt National Agronomique en I$'0~. Il tz'erz ajamais suivi les cours et a vécu depuis Ii Ambert, en Auvergne.

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REVUEREVUE MENSUELLE DE LITTÉRA

DIRECTEUR (191 9- 192Directeur GASTON GALLIMARD

PARAIT LE i"

Par la qualité de. «puvre* et de» auteur* t/u'ehle» am périt nouveaux de lu pensée et de l'art, jt

LA XOWJVE1.L.E

est à la lêle du mouveu

LA NOUVELLE^p<

LETTRES d'ANDRÉ GIDE

FRAGMENTS, par PAUL VALÉRY

LES YEUX DE DIX-HUIT ANS, par JEAN SCHLUMBERGER

ALLEN, par JULES SUPERVIELLE

STRAVINSKY, par C.-F. RAMUZ

INTÉRIEURS, par MARCEL ARLAND

SUPPLIQUE, par JULES SUPERVIELLE

RÉFUTATION DU PARI DE PASCAL, par JEAN PRÉVOST

JEAN-JACQUES, par JOSEPH DELTEIL

EDGAR MANN1NG, ESQ., par PHILIPPE SOUPAULT

LETTRE SUR L'EXOTISME, par LÉON-PAUL FARGUE

L'OEUVRE DE PAUL CLAUDEL, par HENRI RAMBAUD

FRAGMENTS, par ROSANOV, trad. et introd. par B. deSCHLŒZER

MANHATTAN, par MARCEL JOUHANDEAU

MIKHAÏL, par PANAIT ISTRATI

LES FLEURS. DE TARBES, par JEAN PAULHAN

NOTE TRC

Pour connaître les nouvelles conditions d'à!

dans le corps du présent numéro. On tro'md'ahoimeini

Ir;il

N. R. F. Extrait de la publication

JVELLE

RANÇAISE [?RE ET DE CRITIQUE 13- Année

JACQUES RIVIÈREIRédacteur en chef JEAN PAULHAN,E CHAQUE MOIS

sitrévèle au public lettré, par le souci constant d'écluirerl'eacacte information critique de mem cltronit/tie*,

pEÏ'tJE FRANÇAISEml littéraire contemporain.

:^VUE FRANÇAISE~era

HÉRODIADEI (Fragment inédit), par STÉPHANE MALLARMÉ

STÉPHANE MALLARMÉ PAR SA FILLELA CATASTROPHE D'IGITU.R

par PAUL CLAUDEL

LE JOURNAL DE SALA VINROMAN, par GEORGES DUHAMEL

LE TEMPS RETROUVÉpar MARCEL PROUST

GRIBOUILLE ou LES GANTS BLANCSROMAN, par MAX JACOB

DERNIÈRE LETTRE D'ALABONApar VALERY LARBAUD

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JOSEPH CONRAD

traduites de l'anglais sous la direction d'ANDRE GIDE et G. JEAN-AUBRY

NOSTROMOROMAN

Traduit de l'anglais p» PH. NEEL

DEUX VOL. IN-I6 DOUBLE-COURONNE 21 fr.

NOSTROMO compte parmi les plus puissantes des oeuvres de Conrad. C'est l'histoired'un marin génois que le hasard fit débarquer dans un port de l'Amérique du Sud,capitale de l'imaginaire République du Costaguana, où son audace, son courage etson amour du prestige personnel le mettent à même de jouer un rôle primordial dansles convulsions et révolutions d'un malheureux pays livré aux fureurs des « macaquessanguinairesde la politique. Autour d'un trésor, extrait d'une mine d'argent, lespassions se déchaînent et les appétits s'exaltent. Nostromo déjoue ruses et violences despartis en lutte, leur arrache le trésor convoité, et mériterait son renom d'incorruptible,si les lingots que l'on croit coulés dans la mer, n'étaient en secret demeurés en sapossession. Et lui, l'intègre, le hautain, l'indépendant, devenu vil esclave du trésor,trouve dans sa conquête même, la voie de la servitude et d'une mort sans gloire.

Autour du héros central, dans une atmosphère de soleil, de poussière et de sang,évoluent par dizaines des personnages, trépidants, passionnés ou tendres, fantocheshumains qui s'abandonnent à leurs frénésies éphémères, entre l'impassibilité éternelle duGolfe placide et de la Cordillère glacée. Et toutes les haines, toutes les fureurs, toutesles agitations se montrent futiles et insignifiantes en face de la calme splendeur d'uneterre éclatante de soleil et de joie.

IL AÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES AMIS DE L'ÉDITION ORIGINALEUNE ÉDITION SUR PAPIER VÉLIN PUR FIL A 85o EXEMPLAIRES ET ioo EXEM-PLAIRES IN-4' TELLIÈRE SUR PAPIER VERGÉ DE PUR- FIL LAFUMA POUR LES

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TYPHON, traduction André Gide i vol. 10.50LA FOLIE ALMAYER, traduction Geneviève Seligmann-Lui i vol. 10.30SOUS LES YEUX D'OCCIDENT, traduction PH. NEEL.. i vol. 10.80EN MARGE DES MARÉES, traduction G. JEAN-AuBRY Ivol. 9 fr.LORD JIM, traduction Ph. Neel I vol. 10.50UNE VICTOIRE, traduction Mme Is. RIVIÈRE et Ph. NEEL 2 vol. 18 fr.LE NÈGRE DU « NARCISSE », trad. ROB. D'HuMIÈRES.. I vol. 10.S0DES SOUVENIRS, traduction G. Jean-Aubry 1 vol 10.30JEUNESSE suivi du COEUR DES TÉNÈBRES, traduction

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COLLECTION D'ANASPROPOS, ANECDOTES ET VARIÉTÉS RECUEILLIS PAR

LÉON TREICH

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L'ESPRIT DE

MAURICE DONNAYUN VOLUME iN-24 6 fr.

Ila été tiré de cet ouvrage, le 16e de la Collection d'Anas, 65 exemplairessur vélin de chiffon rosé des Papeteries Lafuma Navarre, dont 15horscommerce, marqués de A à 0, et 50 exemplaires, numérotés deàà 50. 9O fr.

M. Maurice Donnay vient de publier ses souvenirs sur le Chat Noir, unlivre charmant dont tous les lecteurs voudront connaître mieux l'Esprit dudélicieux académicien, venu sous la coupole par le cabaret et qui n'oublia pas,dans son discours de réception, de rendre un juste hommage à ses camaradesde Montmartre. Lisez L'ESPRIT DE DONNA Y, c'est toute la jeunesse de laButte Sacrée qui revivra devant vous, c'est tout l'esprit parisien dont vousaurez les mots étincelants, les répliques mordantes, les pensées savoureuses.

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HISTOIRES ENFANTINES L'ESPRIT

HISTOIRES DE VACANCES DE TRISTAN BERNARD

ANGLAISES DE SACHA GUITRYTHÉATRALES DE CLEMENCEAU

GAULOISES D'AURÉLIEN SCHOLLPOLITIQUES D'ALEXANDRE DUMASLITTÉRAIRES. D'ALFRED CAPUSPOUR LA PLAGE DE RIVAROL

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1 CeV Marcel Àchardil écrit une pièce commeil arracherait lés pétalesd'une marguerite.

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« %%& Daemmeats ï£1©ts.@N° 288

HAROLD G. MOULTON et CLEONA LEWIS

La dette françaisetraduit de l'anglais par RENÉ ARMAND et JEAN Proix

UN VOL. IN-16 double-couronne 1O.5O60 exemplaires sur purfil £5 fr. (souscrits)

Ce livre est l'œuvre de M. HAROLD G. MOULTON et de Mademoiselle CLEONA

LEWIS, l'un directeur, l'autre chef de-service a l'Institut Economique de Washington(Fondation Carnegie). C'est une institution d'études et de vulgarisation qui n'a point son égaleen France. Elle doit être administrée « sans considération aucune pour les intérêts particuliersd'aucun groupe politique, économique ou social ».

M. Moulton est le type de ces intellectuels des Etats-Unis qui, comme dit M. Bardoux,« savent plus de choses et analysent avec plus de profondeur parce qu'ils n'oublient point etqu'ils aiment encore. De fait on sent dans toutes ces pages une sympathie vive, quoiqueclairvoyante, pour notre pays. Moulton disait lui-même quand l'ouvrage a paru en Amérique« Quand j'ai écrit un livre sur la Capacité de Paiement de l'Allemagne on m'a accusé d'êtrepro-allemand. Aujourd'hui on va certainement me reprocher d'être francophile. »

L'objet du livre est de faire connaître la situation véritable des finances françaises et dedresser le plan d'un rétablissement financier pouvant assurer à la France le retour à la santééconomique. On y trouvera d'abord des études approfondies sur la balance des comptes dela France qui, créancière sur l'étranger de 38 milliards de francs-or en 1914, a pendant etaprès la guere vidé son bas de laine et s'est même endettée de plus de 28 milliards. On yverra encore l'augmentation de la dette publique française depuis la fin du I" Empire, avecun chapitre spécial sur les méthodes budgétaires françaises d'après-guerre (dépenses dereconstructions, impôts, emprunts, etc.). M. Moulton insiste sur l'énorme charge de la detteintérieure dont certains économistes étrangers nient trop volontiers l'importance.

Vient ensuite un examen des problèmes monétaires chute du franc, crise bancaire, puisun tableau de la production agricole et industrielle française, avec un intéressant chapitresur l'apport que l'Alsace-Lorrainereprésente pour la mère-patrie.

Enfin M. Moulton pose le terrible dilemme vaut-il mieux assainir les finances au risquede provoquer la crise économique ou continuer de favoriser industrie et commerce en préci-pitant l'inflation ? On devine que M. Moulton préfère malgré tout la première solution. Et son-chapitre « 11 ya un moyen d'en sortir » présente des idées très ingénieuses sur l'équilibreet la stabilisation du franc, dont nos hommes d'Etat pourraient peut-être s'inspirer.

M. Moulton termine en examinant le problème de la dette extérieure. Aucun des plansque l'on a proposés ne le satisfait. Il n'est pas de ceux qui comptent que la France pourrajamais augmenter suffisamment sa production pour payer tout ce qu'on lui réclame« sa pro-duction agricole sera forcément limitée par la nature même des choses, et quant à l'industriela France aura fort à faire pour maintenir sa place contre la concurrence étrangère puisque,quoiqu'on pense, ses gros revenus lui viennent et lui viendront plutôt des industries lourdes(métallurgie) que des articles de luxe.

Tel est cet ouvrage que M. Jacques Bardoux apprécie en ces termes « Un livre lumineuxrt précis, digne de figurer à côté des meilleures enquêtes qu'ait publiées la science française. »

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Les conséquences économiques de la paixtraduit de l'anglais par P. FRANCK

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Mais cet ouvrage peut être abordé directement par tous ceux qui, sans culturephilosophique spéciale, s'intéressent aux Beaux-Arts, soit comme artistes, soitcomme spectateurs. Ils y trouveront des idées qui ont leur prix hors de l'enchaîne-ment systématique et qui ne se perdent jamais dans de vagues généralités maistouchent de près au contraire à l'exécution, à ses conditions réelles, enfin à la

1 technique considérée comme inséparable compagne de l'inspiration.i Cette édition nouvelle, augmentée de notes, doit être considérée commedéfinitive quoique, selon l'intention de l'auteur, elle ne soit qu'une énergique

invitation à réfléchir réellement sur ces choses.Ce livre offrira un grand intérêt pour les jeunes qui y trouveront occasion de

discipliner leurs idées vivantes mais sans les soumettre à aucune tradition, soitphilosophique soit esthétique.

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J'offre ce cahier d'exercices etd'études à mon ami

JACQUES DE LACRETELLE

et à ceux que les

questions de métier intéressent.

17 juin 1919

J'hésite depuis deux jours si je ne ferai pas Lafcadioraconter mon roman. Ce serait un récit d'événements qu'ildécouvrirait peu à peu et auxquels il prendrait part encurieux, en oisif et en pervertisseur. Je ne suis pas assuréque cela rétrécirait la portée du livre mais cela me retien-drait d'aborder certains sujets, d'entrer dans certainsmilieux, de mouvoir certains personnages. Aussi bienest-ce une folie sans doute de grouper dans un seul romantout ce que me présente et m'enseigne la vie. Si touffuque je souhaite ce livre, je ne puis songer à tout y faireentrer. Et c'est pourtant ce désir qui m'embarrasse encore.Je suis comme un musicien qui cherche à juxtaposer etimbriquer, à la manière de César Franck, un motif d'an-dante et un motif d'allegro.

Je crois qu'il y a matière à deux livres et je commence cecarnet pour tâcher à en démêler les éléments de tonalitétrop différente.

Le roman des deux sœurs. L'aînée qui épouse, contrele gré de ses parents (elle se fait enlever) un être vain, sansvaleur, mais d'assez de vernis pour séduire la famille après

9


LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

avoir séduit la jeune fille. Celle-ci, cependant, tandis quela famille lui derme raison et fait amende honorable,

reconnaissant dans le gendre des tas de vertus dont il n'a

que l'apparence, celle-ci découvre peu à peu la médiocritéfoncière de cet être auquel elle a lié sa vie. Elle cache aux

yeux de tous le mépris et le dégoût qu'elle éprouve, prendà cœur et tient à honneur de faire briller son mari, de

couvrir son insuffisance, de réparer ses maladresses, de

sorte qu'elle est seule à connaître sur quel néant reposeson « bonheur ». Partout on cite ce ménage comme un

ménage modèle, et le jour où, excédée, elle voudra se séparerde ce fantoche, vivre à part, c'est à elle que tout le mondedonnera tort. (La question des enfants à étudier à part).

J'ai noté ailleurs (cahier gris) le cas du séducteurqui finit par être captif de l'acte qu'il a résolu d'accom-plir et dont il a épuisé par avance et en imaginationtout l'attrait.

Il n'est pas nécessaire qu'il y ait deux sœurs. Il n'est pasbon d'opposer un personnage à un autre, ou de faire des pen-dants. (Déplorable procédé des romantiques).

Ne jamais exposer d'idées qu'en fonction des tempéra-ments et des caractères. Il faudrait du reste faire exprimercela par un de mes personnages (le romancier) « Per-suade-toi que les opinions n'existent pas en dehors desindividus. Ce qu'il y a d'irritant avec la plupart d'entreeux, c'est que ces opinions dont ils font profession etqu'ils croient librement acceptées, ou choisies, leur sont

aussi fatales, aussi prescrites, que la couleur de leurs che-veux ou que l'odeur de leur haleine.

Exposer pourquoi, en regard des jeunes gens, ceux de lagénération qui les a précédés, paraissent à ce point rassis,résignés, raisonnables, qu'on se prend à douter si, du tempsde leur propre jeunesse, ils ont jamais été tourmentés des



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Extrait de la publication… · letin beaucoup plus complet est envoyé régulièrement et gratuitement sur la demande de toute personne nous honorant de ses ordres. NOUVEA UTÉS