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FLORENT CONTASSOT, journaliste SEMAINE BLEUE : « ROULEZ JEUNESSE ! » PARTAGE D’EXPÉRIENCES © DR

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FLORENT CONTASSOT, journaliste

SEMAINE BLEUE : « ROULEZ JEUNESSE ! »

PARTAGE D’EXPÉRIENCES

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19 octobre, à évoquer des actions qui se déroule-ront durant ce temps fort incontournable. Si vous n’avez pas encore prévu d’y participer ; pas de panique, il est toujours envisageable de monter une animation n’exigeant pas une préparation extraordinaire : un après-midi portes ouvertes de votre structure, une marche intergénérationnelle en lien avec le CCAS ou d’autres structures socio - culturelles (accueil de loisirs, centre social, MJC, etc.), une dégustation de gâteaux faits maison autour d’un thé avec les proches des résidents… Lancez-vous et n’hésitez pas à puiser des idées dans ce qui est succinctement présenté à la toute fin de ce partage d’expériences.

GENÈSE« Nous allons au cœur des villes et villages, en milieu rural, faire connaître aux jeunes, aux aînés et à leurs aidants, les différents types d’habitats solidaires qui existent. » C’est avec cette phrase qu’on découvre l’opération « Roulez Jeunesse de 0 à 99 ans » de Priscilla de Corson sur le site, http://home-agesolidaire.com/

Elle sonne comme une invitation, nous enjoint tout en douceur à aller plus loin et à faire connais-sance avec celle qui l’a pensé : Priscilla de Corson. « J’étais auparavant avocate en Angleterre au sein d’une organisation non gouvernementale (ONG) spécialiste des droits de l’homme. Il y a deux ans, ma famille et moi-même sommes reve-nus travailler en France. Je me suis retrouvée en pleine campagne, dans la Saône-et-Loire, et par la force des choses me suis reconvertie. » Il n’y a pas d’amertume dans la voix de la jeune femme : c’était un choix de vie, pleinement réfléchi, et l’opportunité de se lancer dans une nouvelle aventure. « Les personnes âgées vivant à la cam-pagne désirent bien souvent se maintenir chez elles, mais ce maintien se fait la plupart du temps dans des conditions difficiles. Leur habitation est trop grande, pas adaptée, possède des étages qu’elles finissent par délaisser… C’est ce que j’ai pu découvrir en discutant avec certaines d’entre

Une fois n’est pas coutume : ce partage d’expériences ne présente pas une action ou un projet organisé et mené par un

ani mateur en gérontologie, mais une opération primée lors de la dernière Semaine bleue. Elle s’intitule « Roulez Jeunesse de 0 à 99 ans » ; elle a pour but d’informer les jeunes, les aînés ruraux et tous ceux qui le désirent sur les solutions d’habitation solidaire existantes (cf. encadré Qu’est-ce qu’un habitat solidaire ?), celles qui peuvent permettre aux aînés de rester à domicile et de briser leur solitude. Sa particularité ? Tout le monde se rencontre simplement dans et autour de deux roulottes que la créatrice-animatrice du projet installe la veille dans des villages de Saône-et-Loire. C’est franchement séduisant, pour ne pas dire original, quoique l’instigatrice se défende bien d’avoir la primeur de ce type d’actions, et cela répond aux préoccupations de nombreuses personnes âgées vivant à leur domicile et à la campagne.

Cette opération, sincère et engagée, nous amènera à parler plus longuement de la Semaine bleue qui se tiendra cette année, du 13 au

Informer les aînés

des solutions

d’habitats solidaires

existantes est une

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elles, à proximité de chez moi. C’est le point de départ de ce projet qui, tel que je l’ai imaginé, devait présenter aux aînés ruraux du dépar-tement l’existence de solutions d’habitations solidaires et intergénérationnelles. J’ai réfléchi aux différentes façons de le mettre en œuvre, puis j’ai très vite pris contact avec le réseau-Cosi qui regroupe des associations visant à promouvoir le lien social et l’intergénérationnel en améliorant la qualité de vie des personnes âgées et des jeunes (cf. encadré : Le réseau-Cosi). »

Voilà pour l’idée fondatrice, mais pourquoi Priscilla de Corson a-t-elle choisi des roulottes comme point de rencontre. « Un après-midi, avec mes enfants, j’ai croisé non loin de Cluny un artiste allemand, Christian Hanser, qui accueillait un groupe de personnes handicapées dans deux roulottes qu’il avait aménagées pour surpren-dre, faire rêver, voyager… Mes enfants se sont précipités et ont fait connaissance avec les personnes handicapées. Les roulottes avaient fait disparaître les handicaps. Je me suis dit qu’utiliser des roulottes amènerait peut-être les personnes âgées à se confier, briserait la glace. J’ai parlé de mon idée à cet artiste et il accepté d’y participer. Les aînés ruraux sont souvent méfiants et les roulottes aiguillonnent leur curiosité. Puis, ils manquent de mobilité, il est donc primordial que l’information vienne à eux. »

FAIRE PARLER ET INFORMERLe pari de Priscilla de Corson s’est révélé une réussite : grâce à ce stratagème, elle est par-venue dans tous les villages où elle est passée à faire parler les anciens : à les amener à lui livrer en quelques heures, assis dans un espace chaleureux, près d’un poêle et autour d’un thé, leurs envies… mais aussi leurs interrogations et leurs douleurs. Car ces rencontres n’ont rien de convenu : on n’y distribue pas d’informations prémâchées et on ne se borne pas à faire de l’information. Priscilla est là pour créer un lien et présenter, si la discussion va dans ce sens,

des formes d’habitats solidaires. « Pour amener le plus de personnes à se présenter devant les roulottes, on choisit habituellement les jours de marché, importants pour les aînés, et les rou-lottes sont installées la veille… avec une affiche qui en présente l’objectif. Cela les intrigue. »

Ensuite, l’intérieur des roulottes est conçu, on l’a suggéré, comme une maison : on peut s’y asseoir, y jouer aux cartes ou à d’autres jeux… y siroter une boisson chaude ou froide, voire s’y reposer sans rien dire. « Certains aînés parlent facilement, d’autres écoutent sans se livrer, je ne force personne. Attention, aucun ne sort en disant "je sais maintenant comment je vais vivre" : on sème simplement une petite graine qui prendra ou non. Mais tous nous quittent en déclarant "je me sens plus léger". » Pareillement,

La principale activité des associations de cohabitations intergénérationnelles com-posant ce réseau est la réalisation et le suivi de cohabitations entre jeunes à la recherche d’un logement et seniors disposant d’une chambre libre à leur domicile. Ce réseau, créé en 2005, « contribue ainsi à l’extension de l’offre de logements pour les étudiants et les jeunes entre 18 et 30 ans, à l’amélioration de la vie quotidienne des personnes âgées et à une dynamique de rapprochement intergénérationnel en France et dans le monde. » Par extension, il soutient tous les projets visant à informer et à faciliter la création d’habitats solidaires.

Le réseau-Cosi fait partie des 15 associa-tions retenues dans le cadre du vaste plan présidentiel « La France s’engage » (http://lafrancesengage.fr) pour leur dimension innovante, leur utilité sociale et leur capacité de généralisation. L’annonce a été faite à l’Élysée, le 24 juin dernier.

Renseignements sur : www.reseau-cosi.com

Le réseau-Cosi

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rurale, pure souche. Quand je me suis rendue à Cluny, les remarques ont été différentes. Là, c’est une population plus voyageuse ; beaucoup avaient déjà réfléchi à la possibilité d’accueillir une personne chez eux… Du côté des jeunes, certains viennent par curiosité ou réellement par intérêt ; nous nous trouvons non loin de Dijon où l’habitat solidaire et intergénérationnel est déjà bien ancré (cf. encadré Exemples d’habitats solidaires et intergénérationnels). À Cluny, il y a aussi quelques exemples assez récents. »

UN PROJET DE TERRITOIREPriscilla de Corson s’est pour le moment rendue avec les roulottes de Christian Hanser, l’artiste allemand, dans trois villages du département de Saône-et-Loire (Charolles, Saint-Bonnet-de-Joux et Cluny). On ajoutera qu’elle a organisé un café-débat sur le thème de l’habitat solidaire et intergénérationnel et qu’elle a travaillé avec des Ehpad et des unités de vie du secteur, car elle

la jeune femme n’a jamais voulu enregistrer ou noter les paroles qui s’échangeaient durant ces temps. « Je tiens à ce que ce moment soit le plus convivial et le moins formel possible ; donc, il n’y a ni stylo, ni feuille, ni enregistreur… L’atmosphère de la roulotte diffère de toutes les rencontres, plus institutionnelles, auxquelles les aînés peuvent être conviés. »

« Certains m’avouent qu’ils n’ont plus la force de monter à l’étage, là où se trouve leur cham-bre, et qu’ils n’ont pas non plus assez d’espace au rez-de-chaussée pour s’installer. D’autres, quand j’évoque la possibilité d’accueillir chez eux un jeune ou un adulte (dans la campagne, il n’y a pas nécessairement d’étudiant), me rétorquent d’emblée qu’ils ne veulent héberger personne dans leur maison, mais qu’ils sont prêts à la rigueur à aménager un studio indépen-dant. Ces remarques, je les ai principalement entendues à Charolles, une commune de près de 3 000 habitants, auprès d’une population

Si ce terme regroupe de nombreuses réalités, celles-ci reposent toutes sur des valeurs d’entraide, de solidarité et d’ouverture aux autres.

Les habitats solidaires sont de natures très variées. Certains sont des habitats partagés, dans lesquels chacun dispose d’une chambre, mais partage cuisine et salle d’eau. D’autres, appelés « habitats groupés », sont de véritables logements individuels, avec une mise en commun des lieux de vie (salle d’activité pour petits et grands, salle de cinéma, jardin, etc.). Certains encore sont des créations de leurs occupants, et sont autogérés, tandis que d’autres sont loués aux habitants et gérés par des tiers.

Une constante des habitats solidaires est qu’ils exigent un engagement « de cœur » des habitants, qui souvent se traduit par la signature d’une charte ou d’une convention. Ces derniers s’engagent alors à s’entraider, à respecter les différences de leurs voisins, et à veiller à rompre leur isolement et leur solitude. Une véritable solidarité de voisinage s’établit, qui favorise les échanges intergénéra-tionnels et la mixité sociale.

Pour Francis Charhon, directeur général de la Fondation de France, l’objectif de ces habitats est « de permettre à chacun d’accéder à un logement individuel tout en bénéficiant d’une vie collective choisie et non subie, en milieu ordinaire et non dans une institution médicalisée ».

Toutes sortes de services peuvent être offerts (lingerie, portage de repas, soins médicaux, transports, présence d’une maîtresse de maison, etc.).

Qu’est-ce qu’un habitat solidaire ?

L’un des objectifs de Priscilla est

d’amener les aînés à se

livrer.

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• Informer les jeunes ainsi que les aînés ruraux de l’existence de solutions d’habitation innovantes, solidaires et intergénérationnelles (habitats groupes, colocations jeune/senior, habitats kangourou) par le biais de témoignages, jeux de rôle, etc.

• Les aider dans la réalisation de leurs projets ;

• Encourager les personnes âgées à jouer un rôle actif dans les prises de décision concernant leurs vies et leurs lieux de vie ;

• Renforcer le lien social et redonner à chacun le sentiment d’être utile et apprécié.

Les objectifs de l’opération

L’un des objectifs de Priscilla est

d’amener les aînés à se

livrer.

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cette opération : elle ne cherche pas à prendre de l’ampleur, elle n’a rien de consumériste. « Cela étant dit, cela va peut-être se relancer avec le plan présidentiel "La France s’engage", parce

souhaitait les intégrer dans sa réflexion même si, dans ce cas, « les personnes âgées ont déjà fait leur choix ». Quatre interventions en tout et pour tout, cela paraîtra peu à certains, mais la jeune femme tient absolument à ne rien perdre de la philosophie de son idée de départ.

« Lorsque nous avons reçu notre prix lors de la dernière Semaine bleue, pas mal de personnes ont été emballées et nous avons reçu beaucoup de sollicitations. On nous a invités à intervenir un peu partout en France. J’ai préféré ne pas y donner suite et ralentir par ailleurs nos inter-ventions avec les roulottes dans les villages de Saône-et-Loire. » Parce que c’est un projet qui a été pensé à l’échelle d’un territoire et que la jeune femme préfère le mener jusqu’au bout et réfléchir à des solutions pour ces aînés ruraux qui se sont livrés. « Les personnes âgées ont été heureuses de parler, ne pas y donner suite serait en quelque sorte les trahir. » Cela a l’avantage d’être clair et c’est sûrement l’une des principales forces de

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mais aussi les élus à se lancer, à essayer. Par exemple, la création d’habitats solidaires en centre bourg est une idée qui plaît généralement aux équipes municipales, parce que les centres des communes se désertifient peu à peu et que c’est une solution pour redonner vie à ces endroits. »

La démarche de Priscilla de Corson n’est pas de rappeler les fondements de l’animation sociale : on écoute, on définit les besoins des personnes âgées, puis on cherche la meilleure solution afin d’y répondre. Je suis même persuadé que cette opération fera sans nul doute des émules d’ici peu et, pourquoi pas, vous donnera peut-être envie d’en monter une, similaire, sur votre secteur.

qu’on met à notre disposition un grand nombre de moyens humains, et notamment des jeunes en service civique. » Mais Priscilla n’en est encore pas là et ce n’est pas son objectif premier. Elle réfléchit actuellement à comment répondre aux personnes qu’elle a rencontrées. « Il nous arrive de passer la main aux CCAS, car les demandes sont tout à la fois très diverses et très dispersées, donc les méthodes classiques ne fonctionnent pas. Ensuite, nous présentons aux personnes âgées les chartes établies par d’autres habitats solidai res et intergénérationnels, nous leurs donnons les outils juridiques pour en mettre en œuvre… Nous les mettons en relation avec les bons interlocuteurs. Nous essayons tout bonnement de trouver les solutions les plus pragmatiques, sans perdre de vue les désirs des personnes âgées. »

« C’est un projet qui demande beaucoup de temps d’écoute, de réception et de suivi. Cette opération concourt également à anticiper et prévenir les demandes de maintien à domicile… grâce au bouche à oreille, à travers la diffusion de l’informa-tion. Il encourage les personnes âgées, les jeunes,

Priscilla de CorsonHome’Age Solidaire Tél. 06 52 66 89 49 www.home-agesolidaire.com

Contact

• La maison des Babayagas, Montreuil (Seine-Saint-Denis) : http://lamaisondesbabayagas.frInaugurée en février 2013, la Maison des Babayagas est installée en centre ville, à quelques mètres du métro et des commerces de proximité. Elle accueille des retraités aux faibles revenus, avec comme objectifs de s’entraider et de rester en lien avec le monde extérieur.

• Le village Générations, Dijon (Côte-d’Or) : www.ville-st-apollinaire.fr Ce complexe de plus d’un hectare est né en 1997. Il résulte de la mise à disposition des compétences de trois partenaires : la fédération dijonnaise des œuvres de soutien à domicile (Fedosad), la mairie de Saint-Apollinaire et l’office public d’aménagement et de construction (OPAC), et il tend à mélanger les âges (on y trouve des unités de vie, des logements à destination de retraités et de jeunes couples avec des enfants et une structure accueillant une halte-garderie, un restaurant scolaire…).

• L’opération Voisin-Age des Petits Frères des Pauvres : www.voisin-age.frVivre de manière solidaire ne se limite pas à partager un habitat. Il est possible de prendre soin de ses voisins âgés en leur rendant visite, en leur rendant service, etc. Tel est le but de cette opération qui met en relation les habitants d’un même quartier avec les personnes âgées en privilégiant la proximité, les affinités, et la réciprocité des échanges.

Exemples d’habitats solidaires et intergénérationnels

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À TOUT ÂGE : CRÉATIF ET CITOYENVoici quelques exemples d’actions menées durant la semaine des retraités et des personnes âgées, du 13 au 19 octobre.

EN PRÉAMBULEVous trouverez ci-dessous une succincte présen-tation de quelques événements qui seront organi-sés durant la prochaine Semaine bleue, dont le thème sera « À tout âge : créatif et citoyen ». Bien entendu, ce ne sont là que des exemples de tout ce qui se déroulera sur le territoire… Mais cela pourrait donner des idées à quelques-uns d’entre vous (maintenant ou plus tard), car il est toujours possible d’enregistrer une action ou une marche sur le site de l’événement : www.semaine-bleue.org/ Et si vous avez besoin de matériel pour communiquer, des affiches peu-vent être commandées en ligne.

SILENCE ON TOURNE !!! • Du 13 octobre à 10 h au 15 octobre à 15 h ;

Côte-d’OrTournage d’un film d’après le recueil de paroles de résidents, intitulé J’ai oublié de vous dire, rédigé l’année dernière. Le scénario a été écrit en collabo-ration avec les jeunes d’une section cinéma d’un lycée de Dijon, les adhérents d’un atelier vidéo et un metteur en scène. Les acteurs seront choisis parmi les résidents, le personnel et les jeunes du lycée. Ce film sera diffusé le plus largement possible afin de promouvoir une image positive des capacités des personnes âgées : malgré leur grand âge, elles restent connectées à notre société.

Arpage l’Espérance – 24, rue de Gray – 21000 DijonContact : [email protected] – Tél. 03 80 68 35 00

VOLLEY-BALL ASSIS • Le 17 octobre, de 14 h à 17 h ; Cantal

Ce projet, organisé par l’Ehpad Les Jardins, a pour objectif de permettre aux différentes générations de se rencontrer et de partager un moment de détente et de convivialité. Le volley-ball assis est une activité qui se joue dans un fauteuil roulant ou sur une chaise, le but est de réussir à faire passer le ballon de baudruche de l’autre côté du filet sans le faire tomber, sinon le point va à l’adversaire.

Ehpad Les Jardins – Le Bourg – 15310 Saint-IllideContact : [email protected]

Tél. 04 71 49 71 01

TOUR DE FRANCE EN CHANSONS • Du 13 octobre à 17 h au 18 octobre à 10 h ;

GardLes résidents du Pôle Personnes Âgées du centre hospitalier Alès-Cévennes ont organisé un concert présenté sur une scène publique de la ville le 1er février dernier. Ce concert, préparé sur 10 mois, est à l’initiative des résidents qui souhaitaient ainsi rendre honneur à la France et à ses régions. Les enfants de l’Alsh Mas Sanier, les familles et le personnel de l’hôpital se sont associés à cet événement.

Ce concert sera de nouveau présenté durant la Semaine bleue dans quatre villes Alès, Bagard, Saint-Christol-lez-Alès et Rousson.

Centre hospitalier Alès-Cévennes Avenue Dr Jean-Goubert – 30103 Alès cedex

MYSTÈRE DE LA PLANÈTE ÉCO • Le 15 octobre, de 15 h à 17 h 30 ; Charente-

MaritimeRéalisation d’une sculpture à base d’une collecte de bouchons en plastique et organisation d’un grand rallye photos pour les familles dans le cadre de l’opération En bouch’on roule !

Résidence Les Jardins de Mathis – Les Pierrières 17400 Saint-Julien-de-l’Escap

Contact : [email protected]

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DÉBATTRE AUTOUR DU BÉNÉVOLAT • Le 16 octobre à 17 h 30 ; Hérault

Organisation d’une conférence-débat sur le thème du bénévolat qui réunira tout à la fois des étudiants et des seniors bénévoles. Ceux-ci viendront partager leurs expériences et évoquer leur engagement respectif dans la vie sociale.

IRTS – 1011, rue du Pont de Lavérune 34077 Montpellier

DES MOTS DE L’ÂME • Du 13 au 17 octobre ; Aude

Au cours de cette Semaine bleue, les résidents de l’unité de vie illustreront des poésies, écrites l’année dernière durant un atelier poésie. La semaine se terminera par un vernissage où seront présentés les poèmes et les différentes productions artistiques aux proches et au per-sonnel de l’hôpital. Des poèmes seront lus à ce moment-là.

USLD – Centre hospitalier – Boulevard Pasteur 11200 Lézignan-Corbières

Contact : association des personnes âgées La Caponada – Tél. 04 68 27 48 65

LES PETITES MAINS DU CŒUR • Du 13 octobre à 10 h au 15 octobre à 17 h ;

OiseLes personnes âgées proposent au centre de loisirs Léo Lagrange et au multiaccueil Les Petits Pieds de participer ensemble à un projet citoyen qui viserait, à la fois, à améliorer le quotidien de chacun en leur permettant de participer à des ateliers créatifs, mais aussi de se rencontrer pour échanger des savoirs, des pratiques et créer des liens. L’ensemble de ces temps aboutiront sur une production en faveur d’une association et d’un service du centre hospitalier de la commune de Compiègne.

117, avenue Octave-Butin 60280 Margny-Lès-Compiègne

Contact : [email protected] Tél. 03 44 90 19 87

LE CABARET DU BRUIT QUI COURT • Le 17 octobre de 20 h à 22 h ; Finistère

Représentation du spectacle intitulé Le Cabaret du bruit qui court et joué par des retraités concarnois et des jeunes de la commune. Ce spectacle a été écrit par des professionnels qui travaillent avec les membres de cette troupe théâtrale éphémère. Ensemble, ils souhaitent convaincre d’autres habitants des communes voisines de participer activement à la Semaine bleue. Ce spectacle est gratuit, mais il est impératif de s’inscrire.

Hameau Nouveau Logis – 29140 Saint-IvyContact : CCAS Concarneau - [email protected]

Tél. 02 98 50 11 81

YOGA AU CAFÉ DES PRATIQUES • Le 18 octobre de 9 à 19 h ; Doubs

Une journée intergénérationnelle sera organi-sée par l’association du Café des Pratiques, avec entre autres au programme : un atelier de relaxation mené par Henriette Démoulin, âgée de 94 ans ; une découverte de l’histoire de la musique avec Jérôme Thiébaux, musicologue et historien ; des lectures apéritives ; un repas franc-comtois et, pour finir, un bal.

Café des pratiques – 105 bis, rue de Belfort 25000 Besançon

Contact : [email protected] Tél. 03 81 56 20 65

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