ÉTAPE 15 MILLAU - CARCASSONNE

181 kmDIMANCHE 22 JUILLET 2018

�

Un des 101 départements français (y compris ceux d’OUTREMER et de ses collectivités). Son territoire montagneux, son climat souvent rude, détermine ses traditions et usages par une économie basée majoritairement sur l’ÉLEVAGE extensif (à l'herbe) du bétail et l’agroalimentaire. Il reprend approximativement les contours de l'ancienne province du ROUERGUE . D’une superficie de 8 735 km2, son chef-lieu est RODEZ . 2 Sous-préfectures : MILLAU, VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE, 3 arrondissements, 3 circonscriptions, 23 cantons, 19 intercommunalités et 285 communes. Appartenant à la région d’OCCITANIE.

! Moins connues que celles du TARN, ces gorges présentent des parties tout aussi spectaculaires. Dans le PARC NATUREL RÉGIONAL DES GRANDS CAUSSES, entre LA ROQUE-SAINTE-MARGUERITE et NANT, souvent étroite et encaissée, la DOURBIE, aux eaux à truites, est longée par des routes sinueuses, aux villages de pierres sèches perchés sur des promontoires rocheux, aux falaises vertigineuses entre le CAUSSE NOIR (le plus riche de tous ces amas de rocs ruiniformes dont MONTPELLIER-LE-VIEUX est la capitale) et le CAUSSE DU LARZAC. LA DOURBIE prends sa source à 1 301 m, sur les hauteurs des CÉVENNES, dans le MASSIF DU LINGAS (au Sud du MONT AIGOUAL) au milieu des granits, sur la commune d’ARPHY (GARD), creusant une belle vallée vers le village qui porte son nom … Après 71,9 km elle conflue dans le TARN rive gauche, à MILLAU, à 357 m d’altitude. Ses crues peuvent être très importantes compte tenu de sa taille assez modeste et de son bassin versant.

! Univers insolite de rochers aux formes étranges. Fantastique cité écrin d’une flore délicate. Sur 120 hectares, au Nord-Est de MILLAU, site naturel classé, chaos rocheux ruiniforme sur le CAUSSE NOIR (eau et vent ont sculpté sa pierre grise), bordé au Sud par les GORGES DE LA DOURBIE, constituée de dolomites. Abris sous roches nombreux.

Il se visite à pieds sur des sentiers balisés. Le Petit Train Vert conduit également le promeneur au coeur même de ce site grandiose.

Lieu de tournage d’une des scènes de LA GRANDE VADROUILLE de GÉRARD OURY. Celle dans laquelle LOUIS de FUNÈS monte sur le dos de BOURVIL tous deux en soldats allemands. On y aperçoit la PORTE DE MYCÈNE (photo de droite).

XXX

DÉPARTEMENT DE L’AVEYRON

LES GORGES DE LA DOURBIE

LE CHAOS DE MONTPELLIER-LE-VIEUX

Sur la commune de MILLAU

! Cet hôtel a été construit entre 1672 et 1678, par JACQUES DUSCHENE, conseiller du roi, maître particulier des eaux et forêts en ROUERGUE, receveur des tailles en l'élection de MILLAU. L'ensemble des bâtiments est agencé autour d’une cour d'honneur et de 2 cours encadrées par les communs. Le pavillon central, avec ses 2 ailes en forme de H, est mis en valeur par un jardin à la française (1,25 ha) comportant 2 grands parterres de broderies de buis, un canal apportant un supplément de charme, un bassin et son jet d'eau et un petit jardin d'hivers. Restauration de l’extérieur en 2000 réalisée grâce à un tableau le représentant après sa construction (les éléments permettant cette réalisation, ont été, également, confirmés par des recherches archéologiques in situ). En 2002,The Historic Gardens Fondations lui décerna son prix pour la FRANCE.

Il porte le nom de MARC-ANTOINE de SAMBUCY qui en devint le propriétaire, par mariage, en 1720. Ce dernier devint Capitoul de TOULOUSE (magistrat municipal), en 1745. L'intérieur du bâtiment à l'étage noble (se visite sur demande auprès de l'office du tourisme de MILLAU GRANDS CAUSSES) est richement décoré avec des plafonds sculptés et peints associés à des murs peints, du XVII° siècle. 4 beaux salons (de la GLOIRE, de MADEMOISELLE de FONTANGES (une des favorites de LOUIS XIV), de DIANE (chasseresse) et de LOUIS XIV) sur les 5 à l’origine, au 1° étage. Inscrit au titre des Monuments Historiques (1992) puis classé (1995). Il se trouve dans dans l'ancien faubourg de l'AYROLLE.

MILLAU (DÉPART FICTIF)CONDATOMAGUS à l’époque Gallo-romaine, elle sera détruite au III° siècle par les barbares, la ville se réforma à partir du V° siècle et apparaît sous, son nom d’AMILIAVUM en 875. Chef-lieu de la vicomté de MILLAU, transmise aux Comtes de PROVENCE et de BARCELONE, puis aux Rois d'ARAGON, confisquée en raison de la GUERRE des ALBIGEOIS, la vicomté fut attribuée aux Comtes de TOULOUSE, puis réunie à la Couronne (1271). C'est une importante activité autour de la peau qui se développe à MILLAU : tanneurs, mégissiers, pelletiers, gantiers... Place forte protestante au cours des GUERRES de RELIGION , MILLAU joua un rôle important dans les troubles que connurent les CÈVENNES. Dès le XVII° siècle, la ville eut une grande activité industrielle et commerciale. Aujourd'hui c’est un pôle d'attraction touristique et une ville sportive qui accueille de nombreuses manifestations tout au long de l’année. Ses habitants sont appelés les Millavois La ville est dominée par les falaises du CAUSSE NOIR et du LARZAC, dans un méandre du TARN. La production agricole, dont le fromage au lait cru de brebis de ROQUEFORT, est essentielle à l'activité économique de la région. Depuis 1993, une succession de 4 marchés nocturnes importants, organisés par des agriculteurs-producteurs associés au sein de Fermiers de l'AVEYRON, se tiennent le soir courant juillet-août sur la PLACE du MANDAROUS. Des produits agricoles vivriers, sont proposés pour la consommation sur place sous forme de grandes tablées animées.

! La plus grande église de la ville de 1887-1892, de style néo-byzantin de l’architecte HENRI PONS, elle est dotée d'un carillon de 21 cloches. Le 19 septembre 2016, à la suite d’un incendie d’origine criminelle, l’église subissait d’importants dommages. L’autel SAINT-ANTOINE nécessitait d’être restauré (de 1895 il permettait aux paroissiens de faire des dons aux nécessiteux par l’intermédiaire de l’association de l’œuvre caritative du PAIN DE SAINT-ANTOINE) ainsi que les peintures. Tout fut mis en oeuvre par la MAIRIE de MILLAU, propriétaire des lieux et les Millavois retrouvèrent leur belle église lors de la célébration dominicale du 7 mai 1917.

XXX fin, page suivante

L’HÔTEL DE SAMBUCY

L’ÉGLISE DU SACRÉ-CŒUR

! Du XII° siècle, elle doit son nom à une relique de la couronne d'épines du CHRIST conservée jadis dans son trésor. Elle se présente comme le prototype d'une série d'édifices romans du ROUERGUE (page ), consacrée le 25 août 1096 par le 159° pape URBAIN II (1042-1099), revenant de CLERMONT où il avait prêché la 1° croisade (début fixé le 15 août 1096). Détruite au XVI° siècle (GUERRES DE RELIGION), reconstruite un siècle plus tard grâce au prélèvement d'un droit de péage sur la rivière TARN.

D'origine romane, nef unique ogivale, tribunes, abside à 7 pans, tour octogonale XVI° siècle à balustrade, surplombant le cœur médiéval de MILLAU. Très reprise au XVII° siècle suite aux GUERRES DE RELIGION. Vaste nef, unique, de 36 m de long sur 14 m de large prolongée par un choeur à 5 pans. L’abside est entièrement couverte de la fresque élaborée en 1939 par le peintre millavois JEAN BERNARD, représentant notamment la vie de la VIERGE et de l’enfant JÉSUS (très beau couronnement de la VIERGE). On y voit également des habitants de la ville, représentants de l'industrie de la peau et du gant pour certains, activité qui faisait alors la richesse et la renommée de la ville La nef est couverte d’une voûte d’ogive retombant sur des colonnes engagées sur dosserets aux chapiteaux ioniques résultant de la campagne de reconstruction du milieu du XVII° siècle. Les vitraux actuels du chœur datent de 1869. ceux de la nef du maître-verrier CLAUDE BAILLON (1984). Des 2 clochers, Nord et Sud, seul celui du Sud est conservé dans sa totalité ; il conserve un escalier en vis dite de SAINT-GILLES auquel on accède depuis l’extérieur par un escalier postérieur.

! appelé communément "le beffroi”. À l'origine, symbole de la domination du roi d’ARAGON, sur un territoire nouvellement acquis. En 2 parties. Une tour carrée qui a été bâtie au XII° siècles pour servir de donjon au château des Seigneurs de MILLAU (Comtes de BARCELONE) . Elle était à l'époque en bordure de la ville. Au XIII°, vendue à des particuliers, Elle sera rachetée par la commune, en août 1613. Ensuite viendra la construction de la tour octogonale (la tour carrée lui servant de base), surmontée d'une flèche. Le 29 juillet 1811, la foudre abattra cette flèche, qui sera remplacée par la terrasse actuelle. hauteur, à présent, (possible d'accéder à la plate forme supérieure, située à 42 m de hauteur.pour admirer une vue d'ensemble de lMILLAU, des contreforts des CAUSSES et du VIADUC).

La tour carrée servira de prison du XVII° siècle au XIX° siècle notamment pendant la période révolutionnaire. Donjon carré : 21 m. de haut, 10,60 de côté, couverte de voûtes en plein cintre à tous les étages, le plus grand donjon roman en AVEYRON.

Tour octogonale : 21 m. de haut pour contenir la cloche et l'horloge communales.

! (page )

! De 1818, achevé en 1821, construit à l’initiative du Préfet de l’AVEYRON. Il porte le nom de l’ingénieur responsable de sa réalisation. Il remplace le pont médiéval :

! XII° siècle, emporté par une crue du TARN dont ne restent que 2 arches et une partie du Moulin

27° MILLAU JAZZ.FESTIVAL qui vient de se terminer (14 au 21 juillet 2018). 47° Bourse exposition international Minéraux et Fossiles qui a eu lieu les 14 et 15 juillet. Les 100 km de MILLAU (course à pied) tous les derniers samedis du mois de septembre depuis 1972 attirent près de 1 500 concurrents. (marathon aller-retour entre MILLAU et SAINT-AFFRIQUE). Prochaine édition le samedi 29 septembre 2018 3° Festival International de Pétanque MILLAU du 11 au 15 Août 2018. Dans le vieux MILLAU, Les plaques avec les anciens noms de rues en occitan sont placées en dessous des noms actuels.

fin avec le VIADUC, page suivanteXXX

L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE L’ESPINASSE

LA TOUR DES ROIS D’ARAGON

LE TARN

LE PONT LEROUGE

LE PONT VIEUX

! Le 16 décembre 2004, ouverture de ce viaduc qui avait été inauguré 2 jours plus tôt par le Président JACQUES CHIRAC. Il avait fait son ‘’ presque ‘’ baptême durant le TÉLÉTHON 2004, sur FRANCE 2 (FRANCEtelevisions), en début du même mois.C’est un pont à Haubans qui enjambe la vallée du TARN près de MILLAU. Il est le plus haut pont du monde devant le ROYAL GORGE BRIDGE dans le COLORADO. Il est considéré comme une œuvre d'art de par son intégration dans le paysage des GRANDES CAUSSES, Goélette blanche à 7 mâts voguant, immobile, dans le ciel (en particulier lorsque les nuages envahissent la vallée).De sa conception à sa réalisation, plusieurs centaines d’hommes ont uni leur énergie. Au plus fort des travaux, près de 600 compagnons ont travaillé sur le chantier. Ils ont maîtrisé les technologies les plus avancées (laser, GPS...) pour piloter, au millimètre près, la construction de ce géant d’acier et de béton. Pour cela, il n’aura fallu que 3 ans, de décembre 2001 à décembre 2004.La conception générale de l'ouvrage fut réalisée par l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées MICHEL VIRLOGEUX, les dessins en seront de l’architecte Sir NORMAN FOSTER et le groupe EIFFAGE remportera l’appel d’offre lancé le 21 juin 2000 par le Ministère de l’Equipement pour la concession de ce viaduc.Avec le viaduc, l’autoroute A 75 représente actuellement l’axe de circulation le plus court et le moins cher pour rejoindre, non seulement le Nord et le Sud de la FRANCE, mais également de l’EUROPE.

Longueur 2 460 m - Largeur 32 m - Hauteur maximale 343 m soit 20 m de plus que la TOUR EIFFEL - Nombre de piles 7 (342 m entre 2 piles - la plus haute la P2 : 245 m) - Hauteur des pylônes 87 m - Nombre de haubans 154 (11 paires par pylône)

Situés à 4 Km du viaduc, sur le CAUSSE ROUGE, les bâtiments d’exploitation jouxtent la barrière de péage. Ils constituent le centre névralgique de l’ouvrage. Une véritable tour de contrôle permet de surveiller en permanence la circulation sur le pont. L’exploitation du viaduc relève d’une technologie de pointe. Les informations fournies par les dizaines de capteurs positionnés dans les piles, le tablier, les pylônes et les haubans y sont également centralisées. Pour une circulation en toute sécurité et par tous les temps.

Tous les 6 ans le viaduc subit des contrôles très minutieux. Pendant plusieurs mois, des entreprises spécialisées passent l'ouvrage au peigne fin. Rien n'est laissé au hasard pour assurer la sécurité.

5° édition de LA COURSE EIFFAGES du VIADUC de MILLAU (course à pied) de 23,7 km dont 4 920 m sur le viaduc qui a eu lieu le 27 mai dernier.

note LE ROUERGUE

Ancienne province du Midi de la FRANCE, qui s’étendait sur l’actuel Département de l’AVEYRON en débordant sur les franges Est des actuels départements du LOT-et du TARN-ET-GARONNE. Il comprenait le Comté de RODEZ, la HAUTE MARCHE (MILLAU) et la BASSE MARCHE (VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE).

La plupart de ses villes, entre autres MILLAU, SAINT-ANTONIN seront ravagées par SIMON de MONTFORT (pages ) durant la CROISADE CONTRE LES ALBIGEOIS (les Cathares). Plus tard elles seront les premières à se déclarer contre la Réforme. Viendront les persécutions, les fureurs de la LIGUE avec des villes, villages détruits aux églises pillées et dévastées et plus de 18 000 décès protestants ou catholiques. À l'avènement du roi HENRI IV, ce pays retrouva sa tranquillité et sera rattaché au domaine royal français en 1607. À la Révolution française, il sera transformé en Département à l’exception du canton de SAINT-ANTONIN-NOBLE-VAL qui sera détaché lors de la création du Département de TARN-ET-GARONNE, en 1808.

XXX

LE VIADUC DE MILLAU

3,1 CREISSELSDisputée par les catholiques et les protestants, la place fut démantelée en 1633. Berceau des ROCKFELLER, village pittoresque dominant le TARN.

! des Comtes de RODEZ, sur un rocher. (à côté d l’église) Converti en hôtel en 1960, agrandi en 1972. Un acte de 801, fait mention du château. Au XII° siècle quand la terre de CREISSELS fut qualifiée de Vicomté, il fut la propriété de grandes familles de FRANCE. Le 1° Vicomte de CREISSELS était RAIMOND de ROQUEFEUIL, ancêtre du richissime ROCKFELLER. Le Château fut réuni à la couronne de 1589 (lors de l'avènement d'HENRI IV) à 1628, date à laquelle le Roi le donna à des particuliers. Depuis, cette demeure a souvent été transmise par les femmes. La tour carrée fut construite au XIX° siècle, après l'incendie qui en 1814 détruisit les 2/3 du Château, des remparts furent élevés sur la terrasse afin de cacher les ruines de la partie détruite par le feu.

Belle ÉGLISE SAINT-JULIEN du XIX° siècle

Rives du TARN. Site de la ville, dominée par les falaises rocheuses du CAUSSE du LARZAC. Briqueterie.

181,1 MILLAU (DÉPART RÉEL)

! (page )

! (page )

note

LE VIN DES GORGES DU TARN, DES CÔTES DE MILLAU, COMPEYRE … Sur ces côteaux (des CAUSSES) s'étageaient à perte de vue des milliers de terrasses de ceps dominant MILLAU, avec le village de COMPEYRE comme centre viticole. Mais cela c’était avant le PHYLLOXÉRA et la GRANDE GUERRE car durant des siècles (le fromage de ROQUEFORT n’était pas alors aussi connu, même si très apprécié)), le vin sera à l'origine de la prospérité du Sud-AVEYRON. Les viticulteurs laissèrent peu à peu à l’abandon les terrasses pour les mégisseries de MILLAU ou les caves de ROQUEFORT, laissant la vigne prendre le dessus. Quelques uns pourtant ne cherchant plus la qualité vont faire ‘’pisser le vigne’’ comme on dit et c’est ainsi que les vins des GORGES DU TARN devinrent synonyme de ‘’gros rouge’’ … Mais une reprise de conscience pris le dessus. Depuis 1974, les vignerons des GORGES DU TARN ont entrepris d'arracher les ceps d'aramon et de replanter des cépages historiques avec chaque année, une taille plus sévère (réduire le volume) et une politique de qualité basée sur la tradition et le savoir-faire des ancêtres. Les Vignerons produisent les CÔTES DE MILLAU dont les caves séculaires abritent à nouveau des fûts de chênes. Ils ont créé LA MAISON DE LA VIGNE recevant les visiteurs pour des dégustations et la découverte de COMPEYRE truffé de caves. Ce travail a payé pour toute l'appellation. En mai 2011, l'INAO donne son accord pour la reconnaissance en appellation d'origine contrôlée (AOC) de l'appellation d'origine des CÔTES DE MILLAU …

XXX

LE CHÂTEAU DE CREISSELS

LE VIADUC DE MILLAU

LE TARN

! En surplomb du TARN, ce joli hameau médiéval, dépendant de la commune de SAINT-ROME-DE-TARN (page suivante) Ruines d’un château-fort qui semble encore surveiller la rivière. Agriculture traditionnelle extensive sur la commune, axée sur l’élevage pour la production laitière de brebis destinée à l’élaboration des fromages de ROQUEFORT (page suivante) et du PÉRAIL (fromage doux à pâte molle et à croûte fleurie d’environ 150 grammes).

176,4 SAINT-GEORGES DE LUZENÇONCe village s’appelait auparavant SAINT-GEORGES DE VALSERENA. Durant la RÉVOLUTION française, on lui donna celui de VALLÉE PURE en référence à celle du CERNON au creux duquel il s’est installé … Son cœur est constitué de bâtiments épousant les formes de l'ancienne forteresse. L’ÉGLISE SAINT-GEORGES.

! Rivière de 30,4 km qui prend sa source au pied et au coeur du haut PLATEAU DU LARZAC (MASSIF CENTRAL) qu’il entaille. Il se jette dans le TARN en rive gauche entre MILLAU et SAINT-ROME-DE-TARN (à l’aval de SAINT-GEORGES-DE-LUZENÇON). Dans le PARC REGIONAL NATUREL DES GRANDS CAUSSES.

! (SAINT-GEORGES DE LUZENÇON) Bâti sur un promontoire de blocs calcaires, à une altitude de 583 m, ce hameau domine SAINT-GEORGES (lui à à 350 m). Belvédère étroit, isolé des hauteurs voisines, il occupe une position stratégique exceptionnelle (vue panoramique sur 360° sur le PLATEAU DU LÉVÉZOU, sur l’entrée des GORGES DU TARN, sur les contreforts rocheux du CAUSSE DU LARZAC et bien sur le VIADUC DE MILLAU). Quelques ruines du CHÂTEAU DES COMTES DE TOULOUSE (XIII° siècle) sont encore visibles ainsi que sa CHAPELLE SAINT-MARTIAL. Cette dernière érigée à la fin du XI° siècle pour les 3 travées de la nef. Le chevet pentagonal sera refait au XII° siècle. Au XVII° siècle on y célébrait des mariages …

! Un des plus grands parcs de FRANCE, créé en 1995 sur 93 communes (Nord-Est de la Région MIDI-PYRÉNÉES, Nord-Est & Sud du Département de l’AVEYRON) d’une superficie de 327 070 hectares présentant une mosaïque de paysages. Les CAUSSES sont des plateaux calcaires modelés de puechs (monts, collines …) et de combes (vallées creusées au sommet d'un pli anticlinal) entrecoupés de balats (ravins). Ses contreforts peuvent être cernés de profondes gorges (TARN, DOURBIE, LOT, JONTE …) et de larges vallées ouvertes sur des villes comme MILLAU, SAINT-AFFRIQUE, SÉVÉRAC-LE-CHÂTEAU.

6 entités le CAUSSE DE SÉVÉRAC le CAUSSE DU LARZAC le CAUSSE NOIR le MILLAVOIS et le CAUSSE ROUGE le PLATEAU DU LÉVÉZOU et les RASPES DU TARN le ROUGIER DE CAMARÈS (collines de couleur rouge brique) le SAINT-AFFRICAIN, le PAYS DE ROQUEFORT.

3 fleuves et leurs affluents LE TARN, L’AVEYRON et LE LOT (en bordure du parc). À ROQUEFORT-SUR-SOULZON se trouvent les laiteries qui emprésurent le lait cru des éleveurs pour l'élaboration du fromage de ROQUEFORT Belles faunes et flores … au patrimoine intéressant allant des grands domaines monastiques, en passant par les clapas (amoncellements parfois impressionnant de pierres, résultat de l'épierrement continu des champs labourés par les paysans) ou les caves à fleurines (apprivoisées par l’homme qui ont servi pour la conservation du ROQUEFORT) en passant par les statues-menhirs ou les jasses (bergeries) … Depuis juin 2011 le site les CAUSSES et les CÉVENNES est entré dans la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, comme patrimoine culturel de l’Humanité,

XXX

AURIAC

LE CERNON

LUZENÇON

LE PARC RÉGIONAL NATUREL DES GRANDS CAUSSES

167,5 SAINT-ROME-DE-TARN (près de)Joli bourg médiéval non traversé par le Tour, sur la droite avec ses ruelles étroites, ses maisons décorées (logis à tourelle, fenêtre à meneaux), en bords de TARN. L’ÉGLISE SAINT-ROMAIN. Place forte du protestantisme, le bourg est ruiné après les GUERRES DE RELIGION. AURIAC dépend de SAINT-ROME-DE-TARN.

! ROQUEFORT-SUR-SOULZON, avec divers hameaux et lieux-dits, s’étend sur une partie des contreforts du LARZAC. Le bourg surplombe la vallée du SOULZON, adossé au flanc du petit plateau calcaire du COMBALOU où des grottes naturelles ont été créées par l’effondrement du versant Nord du ce plateau(alt. 782 m)). Une fissure de 2 km (à partir du COL DES AIGUIÈRES) a donné naissance à des grottes et des failles nommées FLEURINES assurant une ventilisation parfaite aux caves aménagées de ROQUEFORT … où est affiné un fromage de brebis du même nom (ces caves se caractérisent par leur ancienneté et le micro-climat propice au développement du microbiote et moisissures qui contribuent à l'identité de ce fromage au lait cru). 1925 une loi fixe définitivement le statut de l’appellation d’origine ROQUEFORT. Pour correspondre au cahier des charges de l'AOP, le fromage doit être affiné au moins 3 mois.

Près de 1 000 personnes travaillent à l’affinage. Une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages ROQUEFORT et PÉRAIL pour la production de veaux et agneaux destinés à l’engraissement.

L’ÉGLISE SAINT-PIERRE du XIX° siècle, remaniée en 1957-1958 avec son clocher peigne et ses 5 cloches.

note LE ROQUEFORT

Production du lait de brebis dans la région pour finir dans les caves de ROQUEFORT … Cité par PLINE l'Ancien, sacré roi des fromages par DIDEROT et d'ALEMBERT au XVIII° siècle, le roquefort était déjà particulièrement apprécié par RABELAIS, CASANOVA ou VOLTAIRE. C'est en 1660 que CHARLES VI octroya aux habitants du village de ROQUEFORT-sur-SOULZON le droit (l'exclusivité) de produire, d'affiner et de vendre leur fromage en échange de l'entretien de son château. Depuis, les 2 Km de galeries souterraines qui sillonnent le petit village aveyronnais ne désemplissent pas.

La race LACAUNE (que nous trouvons ici) résulte de la sélection des meilleures brebis des différentes races locales présentes dans le rayon de ROQUEFORT. Elle a un rendement en lait supérieur et des qualités rustiques améliorées; La race règne aujourd’hui seule sur la zone de la collecte du lait. En 1922 la Fédération Régionale des syndicats d'éleveurs de brebis regroupe les producteurs de lait de brebis de l'AVEYRON, du TARN, de l'HÉRAULT, du GARD et de la LOZÈRE. La pratique de la traite traditionnelle est réalisée depuis des millénaires pour la fabrication du FROMAGE DE ROQUEFORT

La nature des peaux des agneaux LACAUNE, présentant des qualités particulières (finesse, nervosité, homogénéité) est à l'origine de la prospérité industrielle des ganteries de MILLAU au début du XX° siècle.

Par la loi 26 juillet 1925, “ROQUEFORT” se voit protégé administrativement par la reconnaissance de son appellation d'origine face à l'essor des fromages bleus et des roqueforts au lait de vache. En 1996, c'est la reconnaissance européenne avec l'AOP. Le dernier décret en cours de validité a été signé en 2001.

XXX

ROQUEFORT-SUR-SOULZON

! Trés joli village fortifié appelé SOURCE LIBRE (référence aux sources de la CERNON) durant la RÉVOLUTION française qui prendra son nom définitif tel que nous le connaissons, aujourd’hui, en 1889.

note L’ORDRE DES CHEVALIERS DE LA MILICE DU TEMPLE ou ORDRE DES TEMPLIERS

Cet ordre, à la fois militaire et religieux fut fondé en 1118/19 par 9 chevaliers et officialisé en 1128 au concile de TROYES qui lui donna sa règle (issue de celle de CITEAUX) et des statuts privilégiés. Il avait pour I° objectif l'occupation de la TERRE SAINTE et la protection des pèlerins de JÉRUSALEM.

Ayant les faveurs des grands seigneurs du Moyen Âge des croisades, dès 1136, grâce à des dons importants, une I° commanderie sera fondée en LANGUEDOC par ROGER III (1124-1148), Comte de FOIX. Grâce aux richesses importantes acquises, ils devinrent les banquiers du pape ainsi que de nombreux princes ... PHILIPPE IV dit PHILIPPE LE BEL (1267-1314), souhaitait s'approprier ce fabuleux trésor des Templiers pour résoudre des difficultés financières. Il sera aidé par GUILLAUME de NOGARET (1260-1313) son conseiller qui fut à partir de 1306 le véritable maître-d’oeuvre de la politique royale ...

C’est ainsi que commença la descente aux enfers ... Le Grand Maître de l'ordre des Templiers JACQUES de MOLAY (1243-1314) et tous les chevaliers, furent saisis, en 1307, par les officiers royaux au nom de la Très Sainte Inquisition. Ils furent accusés d'hérésie, reniement de la croix, culte des idoles et de sodomie. Sous la torture, ils avouèrent.

Le pape CLEMENT V dont l'élection avait été facilitée par le roi, essaya de rejeter les aveux obtenus mais dut renoncer sous la pression et prononça la suppression de l'ordre en 1312. Un grand nombre de templiers périrent sur le bûcher dont JACQUES de MORLAY le 11 ou 18 mars 1314 ... il aura été le 23° et dernier maître des Templiers.

La plus célèbre légende est sans doute la prétendue ‘’malédiction de JACQUES de MORLAY’’, basée sur les dernières déclarations du Templier et sur laquelle MAURICE DRUON (1918-2009) extrapolera dans sa saga des ROIS MAUDITS (en 7 tomes et série tv française).

XII° siècle, les TEMPLIERS à partir de SAINTE-EULALIE vont organiser le territoire du LARZAC construisant une grande COMMANDERIE, une des plus puissantes du Sud de la FRANCE, finançant les activités des leurs, en PALESTINE. Superbement préservée, siège donc des Templiers puis des HOSPITALIERS (à partir de 1312) elle témoigne à elle seule de 600 ans de présence continue des ordres religieux et militaires en Occident et abrite une église templière.

L’ÉGLISE romane SAINTE-EULALIE de la moitié du XII° siècle a été construite sur l'emplacement probable d'un édifice plus ancien. La chapelle était constituée d'une nef unique voûté en berceau comprenant 3 travées. Une 4° travée, prolongée de l'abside semi cylindrique, formait le chœur. La porte à cette époque était placée dans la dernière travée Ouest, côté sud. Ses chapiteaux sont sculptés de façon très stylisée. Les HOSPITALIERS, courant du XIV° siècle, font constuire une chapelle qui supportera, au XIV° siècle, le clocher puis une 2° au XVI° siècle. Le commandeur BERNUY de VILLENEUVE également au XVI° siècle, change l'orientation de l'église. La porte principale est placée dans l'axe du chœur, avec la création d’un portail de style baroque.

1843, construction du toit actuel du clocher, et entre 1865 et 1885 des 2 chapelles Nord. Depuis cette époque le plan de l'église est symétrique.

La commanderie , les ruelles étroites du village sont encadrées par les remparts fortifiés et les tours érigées par les CHEVALIERS DE SAINT-JEAN de JÉRUSALEM (entrée de l'enceinte trapézoïdale élevée entre 1442 et 1446). Le mur d'enceinte a conservé sa hauteur de 10 à 12 m. Au fil des siècles des maisons sont venues s'appuyer sur le mur d'enceinte.

note L'ORDRE DES HOSPITALIERS DE SAINT-JEAN DE JÉRUSALEM

Appellation de l'ordre religieux catholique nommé également ORDRE DE L'HÔPITAL, ORDRE HOSPITALIER ou LES HOSPITALIERS. JÉRUSALEM sous domination musulmane passe lors de la I° croisade en 1099 sous celle chrétienne. L'Ordre a son origine au monastère bénédictin de SAINTE-MARIE Latine (JÉRUSALEM) fondé au milieu du XI° siècle par des marchands amalfitains (AMALFI, village italien). Il crée vers 1080, à côté du monastère, une ''hostellerie'' (hospice pour accueillir les chrétiens, d'où leur nom), une église dédiée dans un premier temps à SAINT-JEAN L'AUMÔNIER puis lors de la militarisation de l'Ordre (pour défendre les pèlerins et combattre les sarrasins), à JEAN LE BAPTISTE. Jouant un rôle de I° plan sur l'échiquier politique du ROYAUME de JÉRUSALEM, leur structure militaire et leurs places fortes en font une armée très efficace. En 1187, SALADIN prend JÉRUSALEM définitivement. Installés à SAINT-JEAN d'ACRE, c'est à l'issue d'une bataille sanglante que les TEMPLIERS et les HOSPITALIERS quitteront la TERRE SAINTE. L'Ordre s'installe alors à CHYPRE, puis dans l'ÎLE de RHODES. Puissance maritime (en 1306, il avait eu du pape CLÉMENT V l'autorisation d'armer des navires), il est le rempart de la chrétienté. Expulsé à nouveau, il devient PRINCE de MALTE (pour le plaisir de CHARLES QUINT (1500-1558) le monarque chrétien le plus puissant de son temps qui confie à l'Ordre, l'archipel de MALTE). L'Ordre se transforme en une puissance souveraine qui prend de plus en plus d'importance en MÉDITERRANÉE centrale mais le GRAND MAÎTRE et ses chevaliers seront expulsés cette fois par le Général NAPOLÉON BONAPARTE au nom de la République Française. Sous la protection de PAUL I° de RUSSIE, vint une période noire au décès de ce dernier jusqu'à l'éclatement en ordres concurrents.

XXX

SAINTE-EULALIE DE CERNON

155,5 SAINT-AFFRIQUEArrivée en descente. La tradition locale veut que vers 470, AFFRICANUS, évêque de COMMINGES persécuté par les WISIGOTHS ariens, se réfugie dans la Vicaria Curiensis qui prend ensuite le nom de SAIN L’AFFRIQUE. Dés le MOYEN-ÂGE, SAINT-AFFRIQUE est un important centre commercial du Sud AVEYRON … marchés et foires toujours actuels. Au XIX° siècle, et durant tout ce siècle, l’industrie du textile domine. Elle est remplacée par l’industrie agroalimentaire dont celle du ROQUEFORT puis le tourisme, Au XX° siècle. Les remparts seront détruits sur ordre de RICHELIEU de 1632 à 1655. MONTAGNE-SUR-SORGUES, sous la RÉVOLUTION française …SAINT-AFFRIQUE reprendra son nom par décret en décembre 1795. Elle devient sous-préfecture jusqu’en 1926. Centre administratif et d'enseignement important.

! L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE MISÉRICORDE ET LES VIERGES VOTIVES.

Cette église remplace une autre de style roman, au clocher carré, devenue trop petite. Sa I° pierre est bênite le 7 octobre 1894. Consacrée en juillet 1913, de style gothique flamboyant cette église, la 5° de SAINTE-AFFRIQUE, posséde une fléche de 71 m. Une statue de NOTRE-DAME-DE-MISÉRICORDE ayant de la population, une dévotion particulière (en ville de nombreuses vierges votives dans des niches en façade des maisons). Pour les anciens SAINT-AFFRICAINS elle serait venue en aide à la population atteinte du choléra, durant l’été 1854. Des vitraux retracent la vie d’AFFRICANUS évêque de COMMINGES,

note LA STATUE DE LA LIBERTÉ de SAINT-AFFRIQUE

Monument incontournable de la ville depuis 1889, en fait, elles ont été deux. La I° fut une reproduction de celle d’AUGUSTE BARTHOLDI (1834-1904) à l’entrée de NEW YORK (USA). Érigée à l’occasion du centenaire de la Révolution Française en 1889, en bronze, elle a remplacé une fontaine monumentale (déplacée). Munie d'un système d'éclairage, “la Liberté éclairant le peuple” comme le souhaitait le conseil municipal, elle devint, très vite, le lieu privilégié des cérémonies officielles mais aussi des foires et marchés. En 1942, la statue est enlevée par l'État français dans le cadre des réquisitions de métaux, pour être fondue à TOULOUSE. … et son socle resta vite. Lors de la cérémonie de la Libération, sur son socle, une jeune Saint-Affricaine va la remplacer le temps d’une Marseillaise.

En 2000, dans le cadre du projet d'embellissement de la ville, la place est remaniée et l’ancienne fontaine y est réinstallée. 2006, après une attente de 64 ans, la statue fait son retour, sur commande de la municipalité par l’artiste forgeron ANDRÉ DEBRU, mais à sa manière (voir également sculpture jambon de LACAUNE page )

2 tours des anciens remparts dont une toute proche du vieux pont ….

5 ponts … LE PONT NEUF (terminée en 1810, dit PONT DE LA LIBERTÉ), le PONT DU CENTENAIRE (1889), celui du chemin de fer (1932) qui ne servira jamais (la voie SAINT-AFFRIQUE-ALBI n’ayant jamais été mise en service), le PONT DE LA RÉSISTANCE (1974)

et ! construit vers 1270 (réparé en 1418 et 1737), l’un des plus beau de FRANCE, classé Monument Historique (1886). Seul pont sur la SORGUES jusqu’au début du XIX° siècle, construction remarquable mais d’accès difficile aux chariots qui voulaient l’emprunter. Pont de trois travées en dos d'âne

! (à ne pas confondre avec la SORGUE (sans “S”) dans le VAUCLUSE). De 46,4 km, elle prend sa source dans le CAUSSE DU LARZAC, près de CORNUS pour se jeter dans le DOURDOU DE CAMARÈS, affluent du TARN.

XXX

L’ÉGLISE NOTRE-DAME

LE PONT VIEUX

LA SORGUES

150,9 VABRES-L’ABBAYEBanlieue de l'agglomération urbaine de SAINT-AFFRIQUE En 862, le Comte de TOULOUSE, RAYMOND I° (v. 849–863) donne ses terres de VABRES à une communauté de moines bénédictins qui fondent l’ABBAYE DE VABRES. En 1317, le Pape JEAN XXII (1244-1334), choisit l'Abbaye comme siège d'un nouveau diocèse (celui de RODEZ étant jugé trop vaste). 1568, la cité est prise par des bandes armées calvinistes, tout est détruit ou dévasté dont la cathédrale et le Palais épiscopal. 1790 l’évêché est supprimé … 1793 la cathédrale est une nouvelle fois dévastée et le marbre de son autel va servir à édifier un monument à la gloire de MARAT.

le PALAIS ÉPISCOPAL inscrit aux Monuments Historiques (1983). l’ancienne CATHÉDRALE SAINT-SAUVEUR-ET-SAINT-PIERRE inscrite aux Monuments Historiques (1992) gothique languedocien du XV° siècle (Restaurée aux XVI° et XVIII° siècles).

le PONT-VIEUX du XIII° siècle et le PONT-NEUF de 1734.

! (ne pas confondre avec le DOURDOU DE CONQUES, affluent du LOT). De 86,8 km, il prend sa source à l’Ouest des MONTS DE L’ESPINOUSE (HÉRAULT) aux limites des communes de MURAT-SUR-VÈBRE (TARN) et de CAMBON-ET-SALVERGUES (HÉRAULT) et entre dans un 3° département, celui de l’AVEYRON près d’ARNAC-SUR-DOURDOU. Eau claire et poissonneuse le DOURDOU peut virer vers une couleur rouge ocre lors de gros orages car il traverse des zones géologiques riches en argile ferrique et collecte les eaux de pluie chargée de cette couleur. Il se jette dans le TARN, en rive gauche, à BROQUIÈS.

Sur la commune de GISSAC

! Un des plus anciens châteaux du ROUERGUE, dominant le ROUGIER DE CAMARÈS (région naturelle d’AVEYRON au sol constitué d'argilites rouges, riches en oxyde de fer et friables, donnant à la région des paysages insolites) et la vallée du DOURDOU DE CAMARÈS, ce château-fort dont a retrouvé les premières traces au X° siècle. il assurait la défense de SAINT-AFFRIQUE contre les invasions du Sud. Bâti sur une nécropole du Haut Moyen Âge, il est agrandi et transformé au XV° siècle par la puissante famille de BLANC. Dès 1670, JEAN de ROUVELLET seigneur de MONTAIGUT le restaure (système de défense démantelé - un toit en lauzes est ajouté). Plusieurs propriétaires vont se succèder (même utilisé par les paysans des alentours, au XIX° siècle) avant qu’il ne soit abandonné dans les années 1920 … L'association des Amis du château de MONTAIGUT, nouveau propriétaire en 1968, commense son sauvetage qui se terminera en 1989. Dans la cour sont visibles les écuries du XV° siècle, la forge du XIX° siècle. Du XV° siècles : les échauguettes, les cheminées gothiques, les voûtes et les portes en accolade. À l’intérieur, de belles salles voûtées, un escalier à vis, un cellier avec une citerne taillée dans le roc, une salle des gardes et sa prison, des chambres, une cuisine… Il a été entièrement remeublé avec des personnages dans chaque piéce. Ouvert au public et aux écoles. Centre permanent d'animations culturelles.

XXX

LE DOURDOU DE CAMARÈS

LE CHÂTEAU DE MONTAIGUT

Sur la commune de SYLVANÈS

! Abbaye cistercienne, fondée en 1136 par PONS DE L’HÉRAS. Ce dernier, avant de se tourner vers la religion, était selon la chronique du moine HUGUE FRANCIGENA (rédigée entre 1161 et 1171) un seigneur brigand. Violent et avide, il fit pénitence de ses crimes,… quitte ses terres et sa famille et fait un pélerinage à SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE avec 6 compagnons. ARNAUD du PONT de CAMARÈS invite la communauté à s’installer sur ses terres … Ces derniers édifient une église autour de la source thermale de SILVANIUM (latin silva, forêt), qu’ils renomment SALVANIUM (latin salva, sauver) Rejointe par des laïcs, la communauté gagne en renom. Après avoir obtenu les lieux occupés, en 1133 (15 chartes de donation), elle s’oriente vers l’ordre de SAINT-BERNARD et se rattache à une abbaye proche de SILVANÈS celle de MAZAN petite-fille de CÎTEAUX, dans le VIVARAIS. En 1136, le monastère est érigé en abbaye et signe définitivement son rattachement à l’ordre de Cîteaux. 1150 un nouveau monastère, distant d’environ 300 m du I° emplacement, est construit. Après un siècle et demi de rayonnement, l'abbaye sombre dans une longue période de décadence. Abandonnée à la RÉVOLUTION française.

Les bâtiments conventuels se répartissent autour du cloître selon un plan carré typiquement cistercien. L’église abbatiale (de 1151 à 1252) est orientée vers l'Est,permettant aux premiers rayons de soleil de venir illuminer le sanctuaire, “symbole du Christ ressuscité”. L'absence de toute décoration, hormis la stylisation de motifs végétaux met le lieu monastique dans l'esprit typiquement cistercien. Le bras Sud du transept se prolonge pour former l'aile Est du cloître (seule encore présente aujourd’hui)

Grand orgue construit en 1997 par DANIEL BIROUSTE. 4 claviers et 59 jeux, 4 600 tuyaux en font le plus important orgue contemporain d’OCCITANIE.

Classée Monument Historique (1862), l'abbaye garde sa fonction agricole jusqu'en 1970, date à laquelle la commune de SYLVANÈS la rachète. Restauration à partir de 1975 par le père dominicain et compositeur ANDRÉ GOUZES et par MICHEL WOLKOWITSKY, actuel directeur. Siège d'un centre de culture, d'art et de spiritualité, proposant des stages de pratique artistique, des colloques et des conférences sur divers thèmes. Hôtellerie. Festival International Musiques Sacrées-Musiques du Monde, chaque été.

Sur la commune de FAYET

! La commune de FAYET, entre le ROUGIER de CAMARÈS et les MONTS DE LACAUNE, occupe le territoire des anciennes paroisses de FAYET et de LA ROQUE. Jusqu'à la RÉVOLUTION française, celles-ci faisaient partie de la communauté de BRUQUE. Durant la I° moitié du XVI° siècle, TRISTAN II de CLERMONT-LODÈVE fait construire le château. sur un tertre, dominant la vallée. Son puits monumental porte la date de 1564 (classé Monument Historique depuis 1931).

Le bâtiment actuel forme un parallélogramme régulier ponctué de tours aux angles, ainsi qu'une 5° qui enferme la vis d'escalier, en pierre de taille. Salons en enfilade, de nombreuses fresques, en particulier celles des plafonds à la Française où on y trouve des symboles des Compagnons du Devoir, d'autres à signification ésotérique, de riches décors de pierreries, la chambre du roi, une chambre de gouvernante du II° Empire, dans une des tours, un passage secret…Également la partie médiévale du château où se trouve la salle des gardes avec ses 2 grandes cheminées et la cuisine moyenâgeuse. Dégustation d'hypocras (production familiale - boisson médiévale à base de vin, épices et miel), connu tant pour ces vertus médicinales qu’aphrodisiaques …. Initiation aux arts de la table du Moyen Age et de la Renaissance. Le château est ouvert toute l’année. Idéal pour des réceptions, mariages, banquets, séminaires…

XXX

L’ABBAYE DE SYLVANÈS

LE CHÂTEAU DE FAYET

!

! Au Sud du Massif, centré au Sud-Est de la ville de LACAUNE (d’où son nom) délimité au Sud par l'AGOUT et la VÈBRE, au Nord par le RANCE et à l'Ouest par le GIJOU. Principalement dans l'extrémité Est du TARN, débordant un peu sur l’AVEYRON et l’HÉRAULT. Ancien massif hercynien (-360 millions d'années à -300 millions d’années), ses sommets les plus importants sont :

LE PUECH DE RASCAS 1 270 m et LE PUECH DE MONTGRAND 1 269 m dont les sommets, interdits au public, sont occupés par d'importantes installations militaires (installations radio et radar. dépendant de la base aérienne 125 ISTRES LE TUBÉ). et le ROC DE MONTALET 1 259 m sur lequel trône une petite statue de la VIERGE.

La source de nombreux cours d'eau: Le RANCE (63,5 km - bas de page) , la VÈBRE (31,2 km), le GIJOU (50,1 km), le BERTOU (20,8 km),

3 lacs artificiels: le LAC DU LAOUZAS (335 ha), le LAC DE LA RAVIÈGE (438 ha), le LAC DES SAINTS-PEYRES (211 ha).

142,7 MOULIN NEUFLieu-dit.

138,5 SAINT-PIERRE DE REBOURGUILSAINT-PIERRE-DE-BÉTIRAC qui dépend de REBOURGUIL

136,7 PETIT-SAINT-JEAN

Sur la commune de BELMONT-SUR-RANCE

! Construite de 1515 à 1524, par ordre du prévôt des Chanoines, MICHEL de PONTAULT, elle est édifiée pour remplacer l'ancienne église devenue trop petite. Ancienne abbatiale, en grés rose, de 32 m de long sur 18 m de large et 20 d'élévation. Sobriété quant à sa décoration n’altère point la pureté de ses lignes architecturales. Sa forme se rapproche beaucoup de celle d'un vaisseau de pierre renversé sur lui-même. Porche monumental s'ouvre par un grand arc ogival aux filets prismatiques. Des anges musiciens, presque baroques d'expression, jouant des instruments populaires, se détachent et donnent un concert silencieux à la VIERGE. Au centre de cette admirable composition, la Vierge MARIE est couronnée par le CHRIST avec 3 couronnes rappelant la SAINTE-TRINITÉ. On retrouve les armes de MICHEL de PONTAULT qui sont représentées au moins 17 fois sur les contreforts extérieurs du vaisseau ou sur quelques clefs de voûte. rosace (qui a conservé en son centre un fragment de vitrail du XVI° siècle représentant le Couronnement de la VIERGE par son Fils) et 10 grandes baies géminées. patrimoin rligieux. Haut de 75 m, onn peut monter au clocher à 25 m, puis à 50 m. Elle a été classé Monument Historique en 1928.

131,2 BELMONT-SUR-RANCEJolie commune située au cœur du ROUGIER, riche de son passé médiéval avec ses cours intérieures, ruelles, pigeonniers ou maisons dont certaines à colombages …

L’AÉRODROME de SAINT-AFFRIQUE-BELMONT, sur la droite des coureurs.

! (à ne pas confondre avec la RANCE en BRETAGNE ou la RANCE du CANTAL).

De 63,5 km, cette rivière coule dans les Départements de l’AVEYRON et du TARN. Elle prend sa source au Sud du MASSIF CENTRAL sur les MONTS DE LACAUNE, au MONT MERDELOU, dans le PARC NATUREL RÉGIONAL DES GRANDS CAUSSES. Elle se jette dans le TARN, en rive gauche à TRÉBAS (TARN). Sur 10 km environ avant sa confluence, LE RANCE fait office de frontière entre les 2 départements déjà cités.

XXX fin sur BELMONT-SUR-RANCE, page suivante

LE MASSIF CENTRAL

LES MONTS DE LACAUNE

LA COLLÉGIALE NOTRE-DAME-DE-L’ASSOMPTION

LE RANCE

Deux ponts enjambent LE RANCE dont ! Du XII° siècle. le faubourg du pont était autrefois le quartier artisanal (moulins, teintureries, tanneries).

! (page )

! Créée en 1973, l'un des 51 parcs naturels régionaux de FRANCE, territoire rural habité reconnu au niveau national par sa valeur patrimoniale et paysagère. De moyenne montagne (fréquemment à plus de 900 m). 119 communes avec une répartition de la population plutôt inégale sur 306 000 hectares.. Cette faible densité est le reflet de sa population rurale et montagnarde. Il est situé à la pointe Sud du MASSIF CENTRAL, en OCCITANIE, à cheval sur une partie du DÉPARTEMENT du TARN (MIDI--PYRÉNÉES) et une partie de l'HÉRAULT (LANGUEDOC-ROUSSILLON). Il est entouré par la PLAINE du LAURAGAIS (Ouest), le BITERROIS (Est), le PARC NATUREL RÉGIONAL DES GRANDS CAUSSES (AVEYRON) (Nord) et le rebord de la gouttière carcassonnaise (Sud). Ayant une influence climatique méditerranéenne au Sud et à l’Est, atlantique à l’Ouest et continentale au Nord, il présente des paysages forcement très diversifiés (18 unités paysagères ou types de paysages dont 7 micro-régions) :

La RÉGION DU CAROUX-ESPINOUSE (décor de haute montagne (massifs et plateaux) avec des gorges celles d'HÉRIC ou celles de colombières, La RÉGION DE LA MONTAGNE NOIRE (vallée du THORÉ, plaine du LAURAGAIS) aux forêts denses (véritable ''château d'eau'' dont les eaux alimentent le CANAL DU MIDI), Les MONTS DE LACAUNE riches en sources, landes et tourbières la RÉGION DES MONTS d'ORB (ancien ''PAYS NOIR'': charbon) aux sources pétillantes. Le SIDOBRE massif granitique, pays de chênes et de châtaigniers, et enfin le SECTEUR VIGNES et VALLÉES pays de coteaux (AOC MINERVOIS, AOC SAINT-CHINIAN, AOC FAUGÈRES).

Riche patrimoine naturel d'une grande diversité : 170 espèces animales, près de 250 espèces d’oiseaux dont 120 nicheuses régulières, 26 espèces de chauve-souris sur les 33 présentes en FRANCE, 2 500 espèces de plantes à fleurs, 2 500 à 3 000 espèces de champignons ... L’Occitan une identité culturelle forte par sa musique, son mode de vie et une philosophie (en 2008, l'UNESCO a classé l’Occitan comme patrimoine en danger). HAUT-LANGUEDOC terre de résistance, l'épopée cathare va

!

Un des 101 départements français (y compris ceux d’OUTREMER et de ses collectivités). Tandis que la vallée du TARN (qui le traverse) forme une plaine, le centre du département est vallonné. Le Sud est formé d'un massif rocheux : la MONTAGNE NOIRE. D’une superficie de 5 758 km2, son chef-lieu est ALBI. Sous-préfecture : CASTRES, 2 arrondissements, 3 circonscriptions, 23 cantons, 14 intercommunalités et 319 communes. Imprégné d'histoire, de l'épopée cathare à la révolution industrielle, LE TARN possède un riche patrimoine de villages fortifiés, de châteaux, d'églises et de musées. Beau ‘’circuit des bastides, d'anciennes places fortes’’ où l'architecture et le plan de ville sont généralement les mêmes. Un maillage ancestral propose 3 500 km d'itinéraires propices à la randonnée, que ce soit à pied, à vélo ou à cheval. La gastronomie tarnaise et ses produits de terroirs sont par exemple les charcuteries des MONTS DE LACAUNE, l’AIL ROSE de LAUTREC, les vins de GAILLAC ... ... Il appartient à la région d’OCCITANIE

117 COL DE SIÉ928 m.

112,6 LA VERNÈDEDépend de LACAUNE-LES-BAINS.

XXX

LE VIEUX PONT

LES MONTS DE LACAUNE

LE PARC RÉGIONAL NATUREL DU HAUT-LANGUEDOC

DÉPARTEMENT DU TARN

111,1 LACAUNE-LES-BAINSLACAUNE viendrait du latin Cauna-ae voulant dire ''grotte caverne''. Ancienne station thermale, ouverture en 2005 de l'Espace des Sources chaudes un complexe aqualudique ayant la particularité d'être alimenté par une eau de source naturellement chauffée. Origine de la BREBIS DE LACAUNE. (page )

Ce sont les questions religieuses qui domineront au cours des siècles derniers : CROISE CONTRE LES ALBIGEOIS (Cathares), GUERRE DE 100 ANS, affrontements entre Huguenots (Protestants) et Catholiques. La révocation de l'Édit de NANTES entraînera le départ de la cité des plus grandes familles protestantes et le déclin de son économie.

note L'ENFANT SAUVAGE

En 1799, sera trouvé par des paysans (aperçu déjà en 1797) un enfant, dans les bois de LA BASSINE, près de LACAUNE. Né vers 1790, surnommé ''JOSEPH'' par les Lacaunais, exposé sur la place publique, il s'échappera pour gagner les bois de ROQUECEZIÈRE (en AVEYRON) où une nouvelle fois il sera capturé et confié à l'Abbé BONATERRE de RODEZ. Le ministre LUCIEN BONAPARTE (1775-1840) 2° frère du futur Empereur, réclamera son transfert à PARIS. Arrivée dans la capitale le 6 août 1800, il sera livré à la curiosité de la foule et des savants. Conduit à l'Institut des Sourds et Muets (PARIS), il deviendra ''VICTOR, l'enfant sauvage de l'AVEYRON''. Confié par la suite à une certaine madame GUÉRIN, il sera soigné et protégé pendant 17 ans, de 1811 à sa mort en 1828 dans une maison de l’impasse des Feuillantine (PARIS). Enterré dans la fosse commune son histoire sera rendue célèbre grâce au film de FRANÇOIS TRUFFAUT (1932-1984) : ''l'enfant sauvage'' (1970).

La SALAISON est aujourd'hui la principale force économique de LACAUNE. D'abord familiale et activité d'appoint, la charcuterie a rapidement évolué entre les 2 guerres, pour devenir vers les années 50 une activité économique à part entière, grâce à la généralisation des techniques de conservation par le froid.

Sculpture le JAMBON DE LACAUNE en bord de route, à l’entrée de la ville. Pour fêter dignement la 100° édition du TOUR DE FRANCE, l’APSALAC (Association de Promotion des Salaisons de LACAUNE) ) et son président DIDIER OBERTI au lieu de faire une animation provisoire, décidèrent d’implanter, à demeure, un jambon géant. Par l’artiste forgeron ANDRÉ DEBRU (celui qui réalisa la STATUE DE LA LIBERTÉ de SAINT-AFFRIQUE page ) spécialiste de la sculpture avec des fers de récupération, une œuvre de 9 m de haut sur 4 m de large.

représentant donc un jambon géant tranché par un couteau. Le côté couenne est en fer rouillé couleur marron et le côté maigre en fer galvanisé, ne rouillant pas. A ses pieds, des tranches de saucisse et de saucisson sec : les 3 produits phares des salaisons.

note LE JAMBON DE LACAUNE

La région étant difficile d’accés. À l’origine, les habitants des hautes terres allaient en bord de mer chercher le sel pour la conservation de leur viande. Des échanges étaient faits, fromage et viande contre sel et vins … LACAUNE à la statue de ville franche en 1236 … amenant une certaine prospérité, une taxe sur les charcutiers et une fête au début de l’hiver la “sens porc”. Les producteurs se fédérent demandant une reconnaissance géographique de l’aire de production (obtenue en 2015).

Le JAMBON DE LACAUNE est de couleur rouge plus ou moins sombre homogène, avec le persillé fin et le gras de couverture blanc mesurant 1 à 2 cm d'épaisseur. La découpe de la cuisse du porc est bien définie pour favoriser une pénétration optimale du sel dans la viande. À l'atelier, on ne conserve que les pièces de plus de 9 kg dont l'épaisseur de gras est d'au moins un centimètre. Les pièces sont massées pour extraire le sang, puis marquées d'un numéro de lot. Salés au sel de mer sec (une petite quantité de sucre peut être ajoutée aidant la fermentation lactique, empêchant le développement de bactéries pathogènes). Après une durée de 2 à 20 jours en fonction du poids de viande, du saloir et des opérateurs, les jambons sont stockés 1 mois en chambre froide entre 2 et 11°C, pour permettre au sel de gagner l’intérieur, de développer les arômes. Lors du séchage-affinage, les pièces sont suspendues dans un séchoir qui peut être régulé automatiquement (durée totale entre salage et commercialisation au moins 7 mois).

Dégusté comme tous les jambons il peut dans la cuisine tarnaise, être utilisé pour relever une sauce et apporter une touche salée dans certains plats.

XXX fin sur LACAUNE, page suivante

� Vieille bastide languedocienne appartenant à la Famille de CALMELS, ancienne famille protestante présente à LACAUNE depuis au moins le XV° siècle et tombée dans l'héritage de la famille de NAUROIS qui la fit remanier entre 1858 et 1880.

� tour-silo. Aire de battage située dans une tour à filière centrale d'une circonférence à sa base de 77 m (autour de laquelle tournaient les chevaux pour séparer le grain de la paille) - charpente remarquable. Après son mariage en 1838 avec MARIE-LOUIS de CLUZEL (propriétaire du château et de la ferme de CALMELS), le Comte JACOBÉ de NAUROIS fait édifier cette tour ronde, avec pilier central, pour entreposer les grains dans des cases ménagées au pourtour de la tour. La première couverture, disparue, a été remplacée par une couverture d'ardoises portée par une charpente de 12 fermes.

À partir de 1854, station thermale grâce à sa source d'eau chaude (Bel Air) qui déclina après la seconde guerre mondiale (en 2005, à nouveau exploitée). Elle a gardé de ce passé thermal un casino mais aussi des souvenirs beaucoup plus pittoresques comme la fontaine des PISSEURS (1559) classé Monument Historique (1913) qui rappelle que ses eaux avaient des propriétés diurétiques … lui donnant un petit air Manneken-Pis.

Durant la seconde guerre mondiale Dès 1942, LACAUNE devint un lieu d'assignation à résidence surveillée pour les Juifs, de nationalité étrangère pour la plupart. Au total, 648 personnes, dont 520 adultes et 128 enfants, furent assignés et 2 rafles seront opérées (26 août 1942 et 20 février 1943). 119 Juifs (22 enfants), furent arrêtés et déportés. Aucun ne reviendra. Le Mémorial de la Déportation des Juifs de LACAUNE, inauguré le 17 avril 1999, témoigne de cette tragédie. Le relief montagnard de la région permettra l'installation d'un réseau de Résistance très actif, intégré au Corps Francs de la MONTAGNE NOIRE. Le 22 avril 1944, de violents combats éclateront entre le Maquis et une colonne allemande. Le bilan sera lourd (nombreuses pertes côté allemand et 5 jeunes résistants tués). 14 lacaunais ont été reconnus Justes parmi les Nations

Son ÉGLISE NOTRE-DAME construite en 1668 (utilisation de la pierre brute).

!

106 SAGNENSLieu-dit de LACAUNE-LES-BAINS.

93 OUIÈSDépend de FONTRIEU (nouvelle commune depuis le 1° janvier 2016, issue du regroupement de CASTELNAU-DE-BRASSAC, FERRIÈRES et LE MARGNÈS avec hameaux et lieux-dits).

92,1 OUILLATSHameau de CASTELNAU-DE-BRASSAC,dépend de FONTRIEU.

91 BIOTVillage de CASTELNAU-DE-BRASSAC,dépend de FONTRIEU.

XXX

LE CHÂTEAU DE CALMELS

LA TOUR DE CALMELS

LA FORÊT DOMANIALE DE LACAUNE

89,6 PAYROLLEVillage de CASTELNAU-DE-BRASSAC,dépend de FONTRIEU.

88,4 BRASSACVillage avec son ÉGLISE SAINT-GEORGES. Aux portes du SIDOBRE (région montagneuse au Sud du MASSIF CENTRAL, territoire granitique d’environ 102 km2 couverts de forêts, représentant le plus grand ensemble de rochers granitiques de FRANCE et le I° centre français de production de granit) sur le versant Ouest des MONTS DE LACAUNE, cette commune a été fondée au XIII° siècle. Ils subsistent 2 châteaux (l’un devenu la MAIRIE) sur chaque rive de la rivière, l’un fief des catholiques, l’autre érigé par les protestants… et un pont médiéval encore plus ancien … qui les réunit.

! du XII° siècle, sur l’AGOUT (194 km) important affluent gauche du TARN. L’autre pont, sur lequel passent les coureurs, le PONT NEUF.

La ville se développe au XIX° siècle grâce au textile (laine).

86,3 !

79,1 FONTANELLESHameau.

À travers forêt.

72,3 BOISSEZONAu confluent des rivières DURENQUE et DURENCUSE.

! Longue de 26,90 m sur 9 m, haute de 9,30 m, gothique, plusieurs fois remaniée. elle se trouve sur un mamelon élevé (à la place du château) qui domine le village. Dans le clocher, 5 cloches :1 en volée et 4 en tintement.

69,4 NOAILHAC (près de)Village non traversé par le TOUR, sur la droite avec son ÉGLISE NOTRE-DAME.

Tombe de l’abbé HENRI PISTRE au chevet de l’église (1900-1981), natif de MAZAMET, surnommé le PAPE DU RUGBY, curé de NOAILHAC de 1946 à sa mort. Il joua en tant que 3° ligne au SC ALBI (1920 à 1922), devient dirigeant du CASTRES olympique et même, en 1934, pour un court moment, entraîneur de l'équipe première. À NOAILHAC, Il forme une équipe de rugby, qu'il entraîne lui-même. Le 6 janvier 1975, l'ORTF éclate en 3 chaînes publiques. Sur Antenne 2, les commentaires des matchs du Tournoi des 5 nations vont être assurés par le tandem ROGER COUDERC (1918-1984)-PIERRE ALBALADEJO (1933). Le chef du service des sports de TF1, GEORGES de CAUNES (1919-2004), décide alors de former un duo concurrent. Dès FRANCE-GALLES, le 18 janvier, de CAUNES commente lui-même le FRANCE-GALLES, avec à ses côtés l'abbé PISTRE (74 ans à l’époque) et son accent rocailleux. 5 ans auparavant en 1970, l'écrivain ANTOINE BLONDIN (1922-1991, 27 TOUR DE FRANCE et 7 JEUX OLYMPIQUES) lui dédie le roman MONSIEUR JADIS OU L’ÉCOLE DU SOIR : “À l'abbé PISTRE, la part de confession qui lui revient de droit”.

SXXX

LE VIEUX-PONT

RAVITAILLEMENT

L’ÉGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE

66,5 AUGMONTELUn des villages de la commune de PAYRIN-AUGMONTEL (RIGAUTOU-PAYRIN et AUGMONTEL avec le hameau de LA POUZENCARIÉ).

63,3 RIGAUTOURIGAUTOU-PAYRIN fait partie de PAYRIN-AUGMONTEL. Passage sur LE THORÉ (62 km) affluent de l’AGOUT. sous affluent de la GARONNE, par le TARN.

60,8 MAZAMETAu coeur de la MONTAGNE NOIR avec L’ÉGLISE SAINT-SAUVEUR et L’ÉGLISE NOTRE-DAME MAZAMET s’est fait connaître par la qualité de ses tissus au XVIII° siècle et à partir du XIX° siècle en devenant le centre mondial du délainage (séparation de la laine du cuir, à partir des peaux de moutons abattus pour la boucherie, pour cause de sécheresse ou d'épizootie, et récoltés dans les grands pays d'élevage de l'hémisphère sud - les usiines pouvaient fournir en très peu de temps tous les types de laines de moutons - Vers 1970, hélas, cette formidable épopée touche à sa fin, peu à peu supplantée par les fibres synthétiques et la concurrence des pays asiatiques).

Ville de naissance de LAURENT (1968) et NICOLAS JALABERT (1973), d’ailleurs une place aux abords de l’HÔTEL DE VILLE, porte le nom de LAURENT et une cyclo-sportive organisée, chaque année, au mois d’août, depuis 17 ans par l’Union vélocipédique mazamétaine “LA JALABERT”.

59,9 !

MAZAMET est marquée par les CATHARES (pages ) dont témoignent les vestiges de l’ÉGLISE SAINT-SAUVEUR et le village perché médiéval d’HAUTPOUL (page ). Le MUSÉE DU CATHARISME au centre-ville, pôle de découverte de l'histoire du catharisme en OCCITANIE. Dans les projets, cette été, une PASSERELLE HIMALAYENNE de 140 m de long (à 70 m de haut) traversant les GORGES DE L’ARNETTE (unique en OCCITANIE), offrant une balade vertigineuse avec une vue exceptionnelle sur la vallée.

Le quartier de la RESSE, à la sortie de la ville, sur la “LA ROUTE DES USINES” est en train de se transformer (une I° usine a été démolie en 2014, puis récemment les 2 restantes dont celle du 95 rue de la RESSE). La Municipalité aurait le projet d’un parking, d’une aire de camping et de l’aménagement d’une exposition à ciel ouvert sur l’histoire du délainage avec exposition de machines qui ont été conservées. La GRANDE CHEMINÉE de l’usine du 95, encore en bon état, sera conservée, devenant le symbole des activités disparues (au 91, une mégisserie avait pris la place d’un moulin à grains, au 93 une usine d’épaillage puis une autre mégisserie et même une tonnellerie et au 95 une usine de fabrication de textiles).

! Circuit des villages et sites. En parcourant ce massif de la MONTAGNE NOIRE (page suivante) à la situation climatique de “frontière” entre influences océaniques et méditerranéenneson, on découvre ce pays qui livre ses forêts, cascades, lacs, panoramas et ses villages marqués par l’histoire comme HAUTPOUL (page suivante), SAISSAC, l’ABBAYE ÉCOLE ROYALE DE SORÈZE, etc … et son savoir-faire d’hier et d’aujourd’hui comme le textile et délainage à MAZAMET, les cuivres de DURFORT, la voûte de VAUBAN et la Rigole de RIQUET aux CAMMAZES …

xxx

SPRINT

LE CIRCUIT DE LA MONTAGNE NOIRE

! Massif montagneux à l’extrémité Sud-Ouest du MASSIF CENTRAL qui sépare les Départements du TARN, de l’HÉRAULT, de l’AUDE et de la HAUTE-GARONNE. Son versant Nord est abrupt, couvert de forêts sombres (surement à l’origine de son nom) de chênes, de hêtres, de sapins et d’épicéas et la ville de MAZAMET se trouve au pied de ce versant. Un climat assez doux dans l'ensemble, de type Atlantique. Son versant Sud moins abrupt, comprend le CABARDÈS au Sud (faisant partie du PAYS CATHARE, qui s'étend jusqu'à CARCASSONNE), le MINERVOIS (qui s'étend du CABARDÈS, à l'Ouest, au BITERROIS à l'Est, et de la MONTAGNE NOIRE, au Nord, jusqu'au fleuve AUDE au Sud, lequel le sépare des CORBIÈRES - avec chênes verts, oliviers, pins et garrigue où coulent, dans de profondes gorges, les eaux des rivières de la région) et une partie du LAURAGAIS à l’Ouest. Un climat méditerranéen au Sud-Est, mais assez venteux (dans le MINERVOIS le vent est plus présent où CERS et MARIN se relaient). Sur les coteaux du bas CABARDÈS, poussent les vignes de l'AOC CABARDÈS jusqu'aux portes de CARCASSONNE. Également parsemée de lacs, servant essentiellement comme retenues d'eau pour le CANAL DU MIDI (page ).

! Son sommet est le point culminant de la MONTAGNE NOIRE à 1 211 m d’altitude, situé sur le Département de l’AUDE. Les rivières de l’ARNETTE et de la CLAMOUX prennent leur source sur ses pentes. Un émetteur de 102 m, est construit au sommet. Surnommé le PETIT VENTOUX car exposé au vent fort, les conditions climatiques y sont rudes. Les forêts s'arrêtent à un peu moins de 100 m du sommet ensuite une végétation plus ou moins rase faite de landes à bruyères. Dans les années 1990, ce pic est le juge de paix du Critérium international, souvent le théâtre depuis 2002 de l'arrivée de la cyclosportive «LA JALABERT (versant Sud) et de 2 montées chronométrées depuis MAZAMET et VILLEGLY.

! 685 m avec sa ligne de crête.

! surnommé La CATHÉDRALE DE CRISTAL. Une des plus grandes grottes ouvertes au tourisme qui domine le village de CABRESPINE (Département de l’AUDE), à proximité du PIC DE NORE. Son entrée actuelle est constituée par le GROTTE DE GAOUGNAS. Avec des dimensions impressionnantes, 80 m de large pour 250 m de profondeur (dont on distingue à peine le fond), un réseau de plus de 25 km de développement, ce gouffre est réputé pour sa richesse en spéléothèmes. La variété des cristallisations est exceptionnelle en cristaux de calcite et d'aragonite, richement colorés par des oxydes métalliques (fer et manganèse). Les Salles rouges, ainsi nommées pour les teintes ocre vif dues à la présence d'oxyde de fer, contiennent des disques, énormes plateaux de cristallisation littéralement suspendus à la voûte et dont le poids peut atteindre plusieurs centaines de kilos. En 1961, une coloration des eaux de LA CLAMOUX, vérifie la légende selon laquelle des canards lâchés dans LE REBOUL (trou obstrué, à la faveur de la construction de la route) seraient ressortis vivants face aux 4 Châteaux Cathares de LASTOURS. À partir de ce moment là, l’existence d’un réseau souterrain de grande envergure entre LASTOURS et CABRESPINE est prouvée. Durant l’été 1968, 2 spéléologues, forcent le passage de la rivière débouchant au pied de la grande salle du Gouffre Géant. Les vestiges découverts dans les premières salles du réseau souterrain, témoignent d’une longue occupation du site par les hommes de LA CLAMOUX qui remonterait à l’âge du bronze. Depuis son ouverture en 1988, ce site n’est plus réservé qu’aux initiés mais aussi à un plus grand public par des safaris souterrains (circuits de découverte, qui ne requièrent aucune compétence technique ou sportive particulière avec des commentaires sur l'histoire de la grotte et son évolution). Un aménagement en balcons dénommé Balcons du Diable permettent de découvrir le site sans fatigue et en toute sécurité, pouvant accueillir les handicapés. Certaines salles communiquent avec la surface (le plafond ayant cédé). Le gouffre géant a un volume suffisant pour pouvoir virtuellement abriter la CATHÉDRALE NOTRE-DAME de PARIS. Lieu privilégié pour les chauves-souris (10 sortes). Praticable toute l’année, le gouffre a obtenu en 2005 le label Tourisme Handicap.

XXX

LA MONTAGNE NOIRE

LE PIC DE NORE

LE ROC DE L’AIGLE

LE GOUFFRE GÉANT DE CABRESPINE

56,1 MOULIN DE L’OULEDépend de MAZAMET. La Maison du Bois et du Jouet nous emmène à la découverte du bois sous toutes ses formes, guidés par les lutins de la MONTAGNE NOIRE. Plus de 18 000 visiteurs par an.

note LE CATHARISME

On appelle CATHARES (du grec ancien καθαρός / katharós, “PUR”) les adeptes d'un mouvement religieux dualiste médiéval. Le nom, tardif, a été donné par les ennemis de ce mouvement, jugé hérétique par l’ÉGLISE Catholique. Ses adeptes (”Bons Hommes”, “Bonnes Femmes”) appelés “PARFAITS” par l’Inquisition (les parfaits hérétiques), étaient ceux qui ordonnaient et faisaient la prédication, par opposition aux simples “fidèles” hérétiques.

Apparu dans le LIMOUSIN à la fin du XI°, le CATHARISME s’étendra au XII° siècle dans le Midi de la FRANCE (TOULOUSE, CARCASSONNE, FOIX et BÉZIERS, notamment). Les cathares estimaient vivre dans la tradition des premiers apôtres et rejetaient l’Église romaine et tous ses sacrements.

Le catharisme grandissant, le pape INNOCENT III (1160-1216) s’en inquiéta et envoya de nombreux prêtres pour prêcher le retour au catholicisme. C’est alors que sera créé L’ORDRE DES PRÉCHEURS (ou DOMINICAINS) avec comme fondateur DOMINGO de GUZMáN (futur SAINT DOMINIQUE).

Il accompagnera PIERRE de CASTELNAU (religieux de CÎTEAUX à l’ABBAYE de FONTFROIDE), légat extraordinaire du pape, délégué auprès de la noblesse et du haut-clergé languedociens, pour les inciter à prendre des mesures contre les cathares. Ces INQUISITEURS rencontrèrent une vive résistance, et PIERRE de CASTELNAU sera assassiné, en janvier 1208, à SAINT-GILLES-du-GARD, par un écuyer de RAYMOND VI, Comte de TOULOUSE. Il venait d'excommunier ce dernier, à cause de son manque de collaboration dans la lutte contre les ALBIGEOIS. Cet assassinat sera la cause du début de la CROISADE CONTRE LES ALBIGEOIS (1208-1229).

SIMON de MONTFORT (chef des armées) et ARNAUD AMAURY (chef spirituel) leur menèrent une lutte sans merci. Le traité de PARIS mit fin officiellement, au conflit, en 1229 mais certaines villes ne tombèrent que bien plus tard (MONTSÉGUR, 1244 page ). De leurs châteaux, il ne reste que de belles ruines qui font le paysage du PAYS CATHARE.

! Dépend de MAZAMET. Sur un piton rocheux, surplombant la ville, de plus de 300 m, dont il serait le berceau … ce village médiéval garde l’entrée de la MONTAGNE NOIRE. Fondée, selon la légende en 413 par le roi wisigoth ATHAULF. Les Francs poussent les Wisigoths en ESPAGNE et donne une nouvelle dimension à la forteresse.

En 1212, durant la croisade contre les Albigeois, SIMON de MONTFORT assiège la citadelle convertie au catharisme. Après 4 jours de siège, il s'empare du “nid d’hérétiques” et fait démanteler les châteaux. Les habitants s'installent alors dans la vallée, sur les bords de l’ARNETTE où ils fondent une petite bourgade LE MAS D’ARNETTE devenant MAZAMET. HAUTPOUL, le théâtre de maints accrochages durant les GUERRES DE RELIGION, passera aux mains des catholiques ou des protestants tour à tour.

Le village connaît une nouvelle jeunesse … quelques vieilles maisons accueillent des artisans et leurs ateliers, et l'Association de la Rocque d'HAUTPOUL fait revivre l'époque médiévale pendant la période estivale

La PASSERELLE (déjà citée projet 2018 de MAZAMET) avec ses 140 m de long dans le vide reliera HAUTPOUL aux vestiges de L’ÉGLISE SAINT-SAUVEUR (ruines restaurées sur une colline enserrée dans un méandre de l’ARNETTE entre MAZAMET et le MOULIN DE L’OULE), permettant également aux promeneurs de cheminer à pied depuis le centre de MAZAMET jusqu’au village médiéval.

55,4 CASTAUNOUZEDépend de MAZAMET.

54 MOULIN MAURELDépend de MAZAMET.

!

XXX

HAUTPOUL

LA FORÊT DOMANIALE DE NORE

!

Un des 101 départements français (y compris ceux d’OUTREMER et de ses collectivités). dont le nom vient du fleuve côtier l’AUDE. La viticulture est la Ière économie du département. Sur la commune de TAUTAVEL, découverte du plus vieux crâne d’EUROPE. Il serait d’environ 450 000 ans av. J.-C. D’une superficie de 6 139 km2, son chef-lieu est CARCASSONNE. 2 sous-préfectures : LIMOUX, NARBONNE, 3 arrondissements, 3 circonscriptions, 19 cantons, 8 intercommunalités et 436 communes. Appartenant à la région OCCITANIE.

Dans ce département se trouvent des pays qui sont des régions naturelles. 1 - LAURAGAIS 2 - MONTAGNE NOIRE 3 - CABARDÈS 4 - CARCASSONNAIS 5 - RAZÈS 6 - KERCORB (ou QUERCORB) 7 - PAYS DE SAULT 8 - MINERVOIS 9 - CORBIÈRES 10 - NARBONNAIS

Certains aux noms évocateurs viticoles ...

41,3 COL DU PIC DE NORE

AU LOIN PLAINE DE L’AUDE

36,1 PRADELLES-CABARDÈSÀ 820 m d’altitude (en fait le plus haute commune de la MONTAGNE NOIRE puisqu'elle englobe le PIC DE NORE sur son territoire).

! Du XIV° ou début XV° siècle. Elle se compose d'une abside à 5 pans, d'une nef de 4 travées, de 6 chapelles latérales et d'un clocher octogonal surmontant une partie carrée.

Sur la commune, 17 glacières du milieu du XIX° siècle pour la plupart (l‘une d'elles a fonctionné jusqu'en 1927).

16 éoliennes est situé sur une crête (plateau de la BRAQUETTE) séparant PRADELLES-CABARDÈS à CABRESPINE à environ 900 m d'altitude. D'une puissance de 20,8 MW.

! Plan d’eau avec une toute petit île, pratiquement à son centre.

24,6 CABRESPINEArrivée en descente.Village aux confins du MINERVOIS et du CABARDÈS avec son ÉGLISE SAINT-PIERRE-ÈS-LIENS. LE GOUFFRE GÉANT DE CABRESPINE (page ). Au fond de la vallée de LA CLAMOUX (32,4 km - sous-affluent de l'AUDE par l’ORBIEL) qui descend du PIC DE NORE dans des gorges pittoresques. Son château dont il ne reste que quelques ruines date de 1035.

XXX

DÉPARTEMENT DE L’AUDE

L’ÉGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE

LE LAC DE PRADELLES-CABARDÈS

! (page )

!

Le CHATEAU COMTAL Le I° château fut édifié vers 1150 par BERNARD ATON. dont il reste aujourd’hui une partie du DONJON. Il connaît de nombreuses modifications au cours des siècles en particulier en 1229 où, aux mains du pouvoir royal, il devient le siège de la Sénéchaussée. La construction de l’enceinte est entreprise pour la fortification durant 10 ans de 1240 à 1250. Elle est constituée d’une courtine, de 8 tours rondes, du châtelet d’entrée, de la barbacane ainsi que d’un fossé. La TOUR PINTE mesure 30 m.

La cité possède une double enceintes sur 3 km avec 52 tours. Ces fortifications qui avaient failli disparaître, furent restaurées par VIOLET-LE-DUC à la demande, entre autres, de l'Inspecteur Général des Monuments historiques PROSPER MÉRIMÉE.

La BASILIQUE SAINT-NAZAIRE-et- SAINT-CELSE ancienne cathédrale XI°, XIII°, XIV° siècles, gargouilles intéressantes nef romane XI° à collatéraux, transept et choeur gothique XIII°-XIV°, crypte XI° siècle, décoration extérieure par VIOLLET-LE-DUC, chapiteaux romans historiés, rosaces XIII° et XIV°, vitraux XIV° siècle, pierre tombale de SIMON de MONTFORT (catharisme, pages ).

note LES VIGNOBLES DU LANGUEDOC

Le VIGNOBLE du CABARDÈS (contreforts de la MONTAGNE NOIRE) les vignes puisent toutes les richesses du soleil et de la terre à travers les cailloux blancs des coteaux calcaires

Le VIGNOBLE DE LA CLAIRETTE DE BELLEGARDE

Le VIGNOBLE DE LA CLAIRETTE du LANGUEDOC vallée moyenne du fleuve l’HÉRAULT

Le VIGNOBLE DES CORBIÈRES Sud-Est de CARCASSONNE jusqu’à la mer, le vignoble couronné par les citadelles du PAYS CATHARE.

Le VIGNOBLE des COTEAUX DU LANGUEDOC cultivés de NARBONNE à NÎMES

Le VIGNOBLE des COTEAUX DE LA MÉJANELLE vers MAUGUIO jusqu’à l’Est de MONTPELLIER.

Le VIGNOBLE des CÔTES DE LA MALEPÈRE Il se trouve au cœur du triangle de CARCASSONNE, LIMOUX et CASTELNAUDARY, c’est le plus occidental des vignobles du LANGUEDOC.

Le VIGNOBLE de FAUGÈRES Nord-Ouest de BÉZIERS

Le VIGNOBLE de FITOU Il est constitué de 2 zones de production. Les coteaux escarpés au Sud-Est du MASSIF DES CORBIÈRES, et le terroir du littoral où se trouve FITOU, berceau de l’appellation.

Le VIGNOBLE de LIMOUX 3 appellations : LA BLANQUETTE, CRÉMANT et VIN de LIMOUX ,

Le VIGNOBLE du MINERVOIS (département de l’AUDE et de l’HÉRAULT) Il se situe dans un triangle de CARCASSONNE, NARBONNE et BÉZIERS.

Le VIGNOBLE du MUSCAT de FRONTIGNAN Est de SÈTE

Le VIGNOBLE du MUSCAT de LUNEL entre MONTPELLIER et NÎMES,

Le VIGNOBLE du MUSCAT de MIREVAL Ouest de MONTPELLIER

Le VIGNOBLE du PIC SAINT-LOUP Nord de MONTPELLIER

Le VIGNOBLE de SAINT CHINIAN Nord BÉZIERS, cépage CARIGNAN.

18,2 VILLENEUVE-MINERVOISCommune située dans le vignoble des CÔTEAUX DE PEYRIAC sur LA CLAMOUX.

Vin IGP (indication géographique protégée) du vignoble du LANGUEDOC ROUSSILLON. Il est produit en blanc, rosé ou rouge, sur une partie du MINERVOIS, dans l’AUDE et l'HÉRAULT. Jusqu'en 2009, il avait la dénomination vin de pays des coteaux de PEYRIAC.

!

14 VILLEGLYSe trouve à la confluence de LA CLAMOUX et de LA CEIZE, Sur les derniers contreforts de la MONTAGNE NOIR. le CHÂTEAU DE VILLEGLY XVI° et XVII° siécle.

xxx

CASCASSONNE

LA CITÉ DE CARCASSONNE

L’ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE

9,8 VILLALIERCommune de l'aire urbaine de CARCASSONNE situé sur l’ORBIEL, le CLAMOUX et le TRAPEL. MAUSOLÉEE d’ARMAND BARBÈS(1809-1870), célèbre révolutionnaire et député républicain de l'AUDE en avril 1848.

! Le tourisme fluvial est une activité importante dans le département de l'AUDE. Il donne la possibilité à tous, notamment grâce au CANAL de MIDI, de découvrir certains lieux qui comptent parmi les plus beaux et les plus authentiques de l’Hexagone. Reliant la GARONNE à la MER MÉDITERRANÉE, le CANAL ROYAL EN LANGUEDOC devient CANAL DU MIDI en 1789 selon la volonté des Révolutionnaires. Plus grand chantier du XVII° siècle (de 1666 à 1681), il est également nommé CANAL DES DEUX MERS car il fournit une voie navigable de l’OCÉAN ATLANTIQUE à la MER MÉDITERRANÉE réunissant sur 433 km : le CANAL DU MIDI (versant méditerranéen, 240 Km) et le CANAL DE GARONNE (versant atlantique, 193 km) Seule la ténacité d'un homme PIERRE-PAUL RIQUET (1609-1680) viendra à bout de cette idée folle pour l'époque : créer puis alimenter un cours d'eau artificiel de 240 km de long, large de 10 m et profond de 2, reliant la GARONNE à la MÉDITERRANÉE avec les moyens techniques et topographiques du XVII° siècle, à l'époque de LOUIS XIV. Le réseau du CANAL, constitue l'une des réalisations de génie civil la plus extraordinaire de l'ère moderne.

2,2 CARCASSONNE (entrée) CARCASSONNE est divisée en 2, la VILLE BASSE (LA BASTIDE SAINT-LOUIS avec la CATHÉDRALE SAINT-MICHEL XIII° siècle) et la VILLE HAUTE (LA CITÉ). Cette dernière, entourée d'épais remparts, depuis le Moyen-Âge, se trouve sur un plateau rocheux dominant la ville basse et la vallée de l’AUDE.

Le VIEUX PONT d'une longueur de 225 m, fut le I° pont à relier la cité à la bastide. Il est aujourd'hui réservé aux piétons.

Après l'éclatement de l'empire carolingien, l'époque féodale s'instaure avec la famille TRENCAVEL du XI° au XIII° siècle. CARCASSONNE est devenue une place stratégique. Le vicomte RAYMOND ROGER TRENCAVEL protège les cathares (pages ) entraînant la colère du Pape et devenant ainsi TERRE d’HÉRÉSIE. Les combats de SIMON MONTFORT auront raison de CARCASSONNE qui tombera dans le domaine de la couronne (1224).

0 CARCASSONNE SAINT-LOUIS autorise, en 1260, la création d’une nouvelle ville, une bastide (qui deviendra la ville basse). Bicéphale, CARCASSONNE va subir la concurrence acharnée entre la citée et la ville basse. Cette dernière va progresser en surpassant la première.

Au XIX° siècle, une prise de conscience pour les monuments historiques s'annonce, on veut restaurer et valoriser le patrimoine français, et on s’occupe de la cité complètement ruinée (un demi siècle de travaux). L’architecte VIOLLET-LE-DUC, avec des choix de restauration posant polémiques, portera ce chantier avec réussite.

Capitale de l'AUDE, elle est la seule ville de FRANCE à posséder 2 sites classés au patrimoine mondial de l’Humanité (UNESCO) : le CANAL du MIDI (page précédente) et la CITÉ (en 1997 - page ). Vignes AOC “CÔTES DE LA MALEPÈRE” (les vignobles, page ).

xxx

LE CANAL DU MIDI

La VILLE BASSE : LA BASTIDE SAINT-LOUIS Cette bastide est le centre marchand et résidentiel de CARCASSONNE. Elle était entourée de remparts dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges. Le plan de la ville basse est un plan en damier. Les rues étroites se coupent à angle droit et courent d'un bout à l'autre de la ville. Ce découpage permettait aux défenseurs du Moyen-Âge de parcourir sans obstacle la ville à cheval afin de défendre les remparts attaqués. Au centre de la ville la place CARNOT (place du marché). De nombreux hôtels particuliers et églises …

En son sein ! XIII° gothique languedocien, remaniée XIX° avec nef unique à 12 chapelles latérales, abside pentagonale à 2 absidioles, une rosace, vitraux XIV° (scènes de la vie du Christ). Un haut clocher octogonal à base carrée servant de tour de guet Elle est élevée au rang de cathédrale en 1803. Incendiée, elle sera restaurée par VIOLLET-LE-DUC.

! a été construite en 1269.

Bel exemple du style gothique languedocien à large nef (20,25 m) et voûte imposante (23,5m) (elle possède la 2° nef a travée unique la plus large de FRANCE (seulement devancée par la CATHÉDRALE de MIREPOIX Mirepoix (20,50 m). Clocher octogonal de 54 m de hauteur, à base carrée qui abrite un carillon de 47 cloches. Il y accéde par un escalier de 232 marches Riche mobilier d’art : tableaux et lutrin du XVIIe siècle, peintures de Gamelin, Nicolas Mignard et Pierre Subleyras.

Rosaces et verrières du XV° siècle.

! (page )

xxx

LA CATHÉDRALE SAINT-MICHEL

L’ÉGLISE SAINT-VINCENT

LA CITÉ DE CARCASSONNE

xxx