FAIRE PLUSPOUR LE SUDDU NORD !

Après le Bassin minier et l’Avesnois,un plan pour la réussite du Cambrésisp. 9 à 11

Ils font le Nord / p. 13Profession, médiateur animal

C’est nouveau / p. 4La Voie Vertede l’Avesnois fait peau neuve

Grand angle / p. 14Les coulisses du port de Dunkerque

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Magazine distribué gratuitement aux Nordistes. Pour être ajouté à la liste de diff usion, contactez-nous  : 03 59 73 85 29 - diff usionnord@lenord.fr � Tirage : 1 201 823 exemplaires � Tous droits de reproduction réservés � ISSN : 2681-0859 (imprimé) 2681-1952 (en ligne) � Dépôt légal : octobre 2018 � Directrice de la publication : Valérie Menault � Rédacteur en chef : Pierre-François Decourcelle � Rédaction : Perrine Delporte-Lénart, Ludivine Fremy, Aurélie Lemaire, Gaëlle Leplat, Arnaud Raes � Secrétariat de rédaction : Dominique Canizarez, Isabelle Dalle �

Conception graphique et réalisation  : www.mokacreation.com  � Photographes  : Dominique Lampla, Philippe Houzé, Cédric Arnould, Photothèque du Département du  Nord � Service iconographique  : Barbara  Bonny  � Impression  : Lenglet  Imprimeurs  � Contact rédaction  : 03  59  73  83  50  - magazine@lenord.fr - 51,  rue  Gustave Delory, 59047 Lille Cedex

Jean-René Lecerf Président du Département du Nord

...

Ce n’est pas celle de San Francisco ados-

sée à la colline, chère à Maxime LE FORESTIER, mais notre Maison France

Services itinérante, adossée aux routes de l’Avesnois. Un

camion du Département, consa-cré hier à la lutte contre les addic-

tions, a repris du service depuis le début de cette année. Dans chacune de ses vingt

communes-étapes, il se transforme en quelques instants en de vastes bureaux, dotés des matériels

les plus modernes, et amène le service public sur tout le territoire de l’arrondissement. Souhaitez-vous être informé sur vos droits, savoir où en est votre dossier, deux agents du Département sont à votre service et bien d’autres administrations les rejoignent (C.A.F., CARSAT, CPAM, Poste, services fi scaux…). Bientôt des documents d’identité pourront y être réalisés et de nouveaux services aller à votre rencontre pour vous présenter des métiers qui recrutent, comme les assistants familiaux et les aides à la personne, ou évo-quer avec vous cette formidable école de citoyenneté que sont les sapeurs-pompiers volontaires. Et s’il faut

prendre contact avec tel ou tel responsable basé sur Lille ou ailleurs, la visio-conférence permettra d’y pourvoir sur le champ.

La Maison Bleue pourra aussi aller au plus près des usagers les plus fragiles, sur le parking d’une maison de retraite ou d’un hôpital, dans l’enceinte d’une prison et jusqu’au lieu-dit le plus isolé.

Bientôt nous mettrons en place un transport à la demande au bénéfi ce de nos habitants âgés ou vivant avec un handicap. Bref, la Maison Bleue s’inspire de la devise de Lagardère : si vous ne pouvez pas aller à elle, c’est elle qui viendra à vous.

Cette expérience, au côté de nos initiatives plus classiques à Hondschoote, Le Cateau ou Bruay-sur-l’Escaut, sera évaluée rapidement et si elle s’avère concluante, elle pourra être proposée à d’autres secteurs de ruralité.

Les services publics se sont trop retirés de nos territoires, laissant un sentiment d’abandon et de colère à beaucoup d’entre nous. Donnons-nous les moyens de réconcilier nos concitoyens avec leurs administrations en portant le service au public en tous lieux du département.

Retrouvez toute l’actualité du Département, nos vidéos,les événements près de chez vous sur info.lenord.fr

Imprimé sur du papier 100% recyclé

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# V I V E L E N O R D

Mars 2020

De nouvelles expositions passionnantes, que vous retrouverez dans ce magazine,sont à découvrir dans nos musées. Pour en profi ter en famille et sans limite, nous vous proposons de gagner 5 pass culturels Dép’Art.

À VOUS DE JOUER

LA QUESTION

Où vivent les Crépicordienneset les Crépicordiens ?

En ligne

Vous aussi, contribuez au renouveau de la Maison qui a vu naître le Généralde Gaulle Depuis déjà 4 mois, la Maison natale du Général de Gaulleà Lille fourmille d’ouvriers.Du sol aux plafonds, tout esten travaux pour redonner à cette bâtisse bourgeoise son cachetde la Belle Époque (lire p.5).Pour soutenir cette rénovation, fi nancée par le Département du Nord, une souscription publique a été lancée par la Fondation du Patrimoine. Entreprises et particuliers peuventy contribuer, moyennant un don déductible fi scalement.Ce fi nancement participatif permettra aux Nordistesqui le souhaitent de montrer leur attachement à ce “petitLillois de Paris”, né chez nous il y a tout juste 130 ans.https://www.fondation-patrimoine.org/60685

Sur Facebook

Le Nord souffle 230 bougiesLe 4 mars, le Nord a fêté ses 230 ans ! En 1790, de nouvelles circonscriptions, au nombre de 83, entraient en vigueurpar décret royal. Le Nord portait alors le numéro 57.Autre diff érence de taille, à retrouver dans un articlepublié sur la page Facebook du Département, le chef-lieude l’époque était Douay (Douai).

SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX

@departement59

Réponse à la questionde février :Le Géant desFlandres est uneespèce de lapin.Les plus grosindividus peuventpeser jusqu’à10 kilos. 

Pour jouer, répondez à la questionen vous rendant sur info.lenord.fr, article « À vous de jouer », ouenvoyez votre réponse par courrierà Magazine Nord, 51 rue Gustave Delory, 59047 Lille Cedex.

Réponses avant le 20 mars.Tirage au sort le 23 mars.Règlement sur lenord.fr/jeunord360

Après travaux, la Voie Verte ressembleraà cette Véloroute en Belgique.

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C ’ E S T N O U V E A U

On vote en marspour les municipalesLes Français et les ressortis-sants de l’Union Européenne résidant en France sont appelés à élire leurs conseillers muni-cipaux les dimanches 15 et 22 mars. Pour voter, il faut être inscrit sur les listes électorales dans l’une des 648 communes que compte officiellement notre département. Il est indispen-sable de vous munir de votre carte d’identité et si possible de la dernière carte d’électeur que vous avez reçue.

Une semainepour Réussir Sans AttendreDu 6 au 10 avril prochain, les équipes du Département et de Pôle emploi, en partenariat avec la Région Hauts-de-France, seront mobilisées pour une semaine spéciale en faveur de l’emploi des allocataires du RSA. Parmi les priorités : l’emploi des jeunes, les oppor-tunités transfrontalières et les recrutements dans les secteurs en tension comme les services d’aide à domicile.En novembre, lors d’une pre-mière initiative commune, près de 10 000 allocataires avaient bénéficié en 24 heures d’une offre d’emploi, de formation ou d’un coup de pouce dans leur recherche. Grâce à cette jour-née, près de 1 800 Nordistes ont d’ores et déjà retrouvé une ac-tivité. Ce nouveau rendez-vous confirme la dynamique qui s’est engagée dans le département, grâce au coaching individualisé assuré au sein des sept Maisons Départementales Insertion et Emploi (MDIE).

Saviez-vous qu’une véloroute re-lie sans interruption la Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne ? Et qu’elle passe par l’Avesnois ? Cette EuroVélo, aussi connue sous le nom de “Scandibérique”, emprunte entre Ferrière-la-Grande et Glageon les 30 km de la Voie Verte, une ancienne voie fer-rée prisée des promeneurs. Elle est en cours de réhabilitation, avec la pose d’un nouveau re-vêtement en enrobé. « Cela permettra aux cyclistes mais aussi aux personnes à mobilité réduite et aux familles qui se promènent avec une poussette ou de jeunes enfants à vélo de profiter de cet itinéraire cham-pêtre », explique Patrick Valois, vice-président chargé de l’En-vironnement. Les caprices de notre météo et le revêtement actuel rendaient de nombreuses parties boueuses et totalement impraticables. « Un couloir

enherbé est sanctuarisé pour l’usage des cavaliers et des vététistes », rappelle Patrick Valois. Mais c’est bien l’essor du vélotourisme que cette nou-velle infrastructure rendra pos-sible, au profit de l’attractivité de l’ensemble de la destination touristique qu’est l’Avesnois. Le projet mobilise pour cela 2,1 millions d’euros, financés par le Département, avec l’aide de l’Europe et de la Région Hauts-de-France. Plus acces-sible, plus fonctionnelle, mais toujours aussi nature, la Voie Verte version 2020 vous invite à de nouvelles promenades, dans un écrin de verdure auquel le printemps redonnera bientôt toutes ses couleurs.

« Voie Verte de l’Avesnois :le vrai du faux ».Retrouvez notre articlesur  (info.lenord.fr)

Avesnois :une Voie Verte partagée, et ouverte à tous

© Wallonie

Avant Après

D U N O R D A U S U D

0 5Mars 2020

À première vue, rien ne distingue François Olivier et Frantz Asseman de leurs collègues. Ils viennent de signer un CDI chez Van Den Casteele, à Saint-Sylvestre-Cappel, et sont déjà parfaitement intégrés à l’entreprise. Tous deux sont en situation de handicap, l’un de naissance, l’autre suite à un accident de la vie. Ils ont appris leur métier grâce à la confiance accordée depuis des années par le glacier au SAPHA, l’entreprise adaptée des Papillons blancs d’Hazebrouck qui les employait auparavant. Début 2020, cinq autres anciens ont aussi intégré le milieu ordinaire, à la faveur du décret qui a redéfini les conditions de mise à disposition des salariés en situation de handicap.

C’est l’un des temps forts de cette année de Gaulle : la Maison natale du Général à Lille fait peau neuve. Sols, plafonds, cheminées, façades, jardin d’hiver, toute la bâtisse retrouvera bientôt son état d’origine de la fin du XIXe siècle. Les premiers sondages des peintures ont permis de retrouver les couleurs d’origine (faux bois d’acajou, de marbre), que seuls des restaurateurs d’art sont en mesure de reproduire. « Un grand changement esthétique s’an-nonce pour la maison qui n’a encore jamais été présentée au public sous cet angle », précise Marie Lefebvre, respon-sable de l’établissement. Patience... réouverture prévue le 22 novembre prochain, pour le 130e anniversaire de la naissance du Général de Gaulle.

L’ancienne chaufferie Huet est actuellement réhabilitée en salle de spectacle, dernier des quatre bâtiments du « carré magique culturel ». Sa saison culturelle sera lancée fin avril avec une programmation richeen couleurs.

Après plusieurs mois de travaux, l’école a achevé sa métamorphose !Elle fonctionne en regroupement pédagogique intercommunalavecles villagesvoisins deBambecqueet Oost-Cappel.

L A MADELEINE

HOUTKERQUE

FL ANDRES

« On est fiers de travaillerdans une entreprise ordinaire »

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MÉTROPOLE

La Maison natale Charles de Gaulle retrouve ses couleurs

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SIN-LE-NOBLE

DENAIN

Nouveaux vestiaires, nouvelle toiture et gradins accessibles aux personnes à mobilité réduite. La salle de sports Joliot-Curie poursuit sa mue. Elle rouvrira ses portes en mai pour le plus grand plaisir des clubs de gym, de futsal et des élèves des environs ! 

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Au centre hospitalier,les travaux d’extensionet de réhabilitationdu bâtiment gériatrique ont démarré. Cette nouvelle offre de soins à destination des seniors bénéficie d’une aide départementalede 2 millions d’euros.

La maison intergénérationnelle Guy-Môquet a ouvert ses portes en plein cœur de Bruille-lez-Marchiennes. On y retrouve désormais au même endroit des permanences des services départementaux d’action sociale, un relais d’assistantes maternelles, la garderie périscolaire, un centre de loisirs et des activités de l’association d’animation locale. La bibliothèque y proposera également des actions culturelles. Le Département du Nord a financé la moitié de ce chantier dans le cadre des aides aux travaux pour les communes de moins de 5 000 habitants.

Un lieu de viepour toutes les générations 

DOUAISIS

Le quartier change, le collège aussi ! Dans le cadre du projet de rénovation urbaine, ce collège de Valenciennes sera réhabilité à partir de cet été pour devenir un établissement de pointe en matière d’enseignements numé-riques. À l’initiative du Département du Nord, une classLab et un FabLab y verront le jour avec imprimantes 3D, robots, drones… L’équipe ensei-

gnante proposera dès la prochaine rentrée une heure hebdomadaire de cours dédiée aux usages numé-riques. Les travaux, d’un montant de près de 14 millions d’euros, sont cofinancés par l’Europe, l’État et l’Agence nationale de rénovation urbaine. Ils permettront également de réduire les consommations de l’établissement de 10 %.

Retrouvez toutes les images du projet sur  (info.lenord.fr)

VALENCIENNOIS

Chasse-Royale : cap sur le premier collège d’excellence numérique

D U N O R D A U S U D

0 7Mars 2020

AVESNOIS

CAMBRÉSIS

Trois classes ont poussé à l’écoledu Petit Verger d’Anor

Un vrai plus pour cette commune rurale ! Les nouvelles salles de classe sont installées dans un bâtiment de 200 m², doté de panneaux solaires qui alimentent l’école en électricité. Chaque salle est divisée en quatre espaces avec coin lecture, atelier polyvalent, équipements numériques collectifs et individuels. Un projet moderne et participatif auquel les enfants, les parents et la communauté éducative ont été étroitement associés. L’extension, exemplaire d’un point de vue environnemental, produit autant d’énergie qu’elle en consomme.

Des aménagements de sécurité routière ont été réalisés par le Département au croisement des RD643 et RD140 avec l’installation de panneaux à leds, une signalétique renforcée au sol et un carrefour sécurisé qui améliore la visibilité des automobilistes. 

SANCOURT

ETROEUNGT

Le premier Avesnois Store a ouvert ses portes ! Ici, pas de smartphones à vendre, mais une multitude de services gratuits : emprunt de livreset de jeux, animations, relais d’assistantes maternelles et officedu tourisme.

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Cinq places en Service d’ac-cueil familial immédiat (SAFI) seront créées d’ici l’été au Village d’enfants SOS de Neuville-Saint-Rémy. Cet hébergement d’urgence per-mettra d’accueillir rapidement des fratries en danger et de réaliser une évaluation des be-soins, avant une orientation adaptée.

Deuxième village ouvert en France en 1962, le village d’enfants SOS de Neuville-Saint-Rémy accueille au-jourd’hui 50 enfants dans ses maisons. Son fonctionnement est financé à plus de 90 % par le Département, au titre de la protection de l’enfance.

Neuville-Saint-Rémy : cinq places supplémentairesau Village d’enfants

Nord 36008

L E S D É F R I C H E U R S

À Englefontaine, des essences de bois locales servent à la fabrication de percussions artisanales. Une démarche unique dans le Nord, qui fait résonner les arbres de l’Avesnois au cœur de tambours d’exception.

Pour Julien Lagadec, facteur de percussions en bois mas-

sif, l’approvisionnement local va tout simplement de soi. « J’habite à proximité de la forêt de Mormal qui recèle une grande variété d’es-sences d’arbres aux excellentes propriétés acoustiques. Les bois exotiques utilisés par les indus-triels sont moins chers, mais d’un point de vue environnemental, ça me semble logique d’utiliser nos arbres. »

Logique, mais pas si simple… À force de persévérance, l’artisan installé en 2018 a fi ni par trouver une scierie régionale capable de

lui fournir la précieuse matière première issue des chênes, frênes et érables de la forêt de Mormal. Quant au noyer de l’Avesnois, Julien Lagadec le déniche dans les anciens stocks des menuiseries locales. Chaque essence de bois a sa manière bien à elle de propager le son, ce qui permet d’apporter une réponse sur-mesure à chaque demande. Dans leur grande ma-jorité, les clients de l’atelier sont des musiciens professionnels mais Julien Lagadec est soucieux de rendre l’artisanat local accessible : il produit donc aussi des petites séries, moins onéreuses.

La présence locale de bois d’excellente qualité n’a évidemment pas échappé

non plus à l’Offi ce national des forêts (ONF), très intéressé par la démarche du jeune autodidacte.

Une rencontre a déjà eu lieu, première étape pour orchestrer la renaissance d’un circuit court dans la fi lière bois. Une volonté partagée qui est de bon augure pour la réalisation du rêve ultime de l’artisan : faire perdurer son savoir-faire sur le territoire et pouvoir un jour le transmettre, « parce que la transmission est primordiale dans l’artisanat et qu’en plus, il n’existe pas d’école

pour apprendre à fabriquer des tambours » !

LA FORÊTDE MORMALÀ L’UNISSONDES TAMBOURS

09

O N V O U S E X P L I Q U E

Mars 2020

Le Cambrésis était le seul arrondissement du sud du Nord à ne pas bénéficierd’un ambitieux plan de développement. C’est aujourd’hui chose faite, avec la signature, le 8 janvier 2020, d’une stratégie dédiée à l’avenir de ce territoire.

ENSEMBLE POUR ÉCRIRE LESPROCHAINES ANNÉES DU CAMBRÉSIS

M ain dans la main, on retrouve le Département et l’État, mobilisés dans cette démarche

depuis le début de l’année. Avec l’engagement pour le renouveau du Bassin minier et le pacte pour la réussite de la Sambre-Avesnois-Thiérache, l’en-semble des territoires du sud bénéfi cient désormais d’un accompagnement sur-mesure, à même de répondre aux attentes des habitants.

Première d’entre elles : l’emploi. Le Canal Seine-Nord Europe (lire p.10) et la reconversion de la base aérienne 103 avec le projet E-Valley ouvrent déjà de belles perspectives, sans oublier le potentiel de l’industrie dentellière à Caudry ou de la verrerie à Masnières. Une Maison Départementale Insertion et Emploi a vu le jour à Cambrai pour coacher, vers ces secteurs qui recrutent, les allocataires du RSA du territoire.Mais la réussite du Cambrésis passera aussi par le développement durable et par l’innovation, par l’amé-nagement du territoire, avec notamment le fi nance-ment de maisons de santé en milieu rural. La jeunesse

n’est pas oubliée avec la reconstruction déjà annoncée du collège Paul-Duez à Cambrai. D’autres établis-sements cambrésiens feront l’objet de tra-vaux pour améliorer, entre autre, leurs per-formances thermiques.Poids lourd touristique pour le Cambrésis, le musée Matisse du Cateau-Cambrésis s’engage lui grâce au Département dans un ambitieux projet d’extension, qui per-mettra d’agrandir les collections et de mieux rece-voir les groupes de touristes.Tous les acteurs de l’avenir du Cambrésis (Département, État, Région, communes et inter-communalités) se retrouveront au printemps pour mobiliser leurs moyens sur des engagements précis, avec des premiers résultats attendus dès 2020.

POUR COMPRENDRE

LE CHIFFRE

Le Cambrésis compte

162 000habitantset 116 communes

En 2021-2022, le Départementassurera l’extension du musée

Matisse sur 1 000 m2, à l’intérieurde l’ancien marché

couvert.

Nord 3601 0

SUR LE TERRAIN

Annoncé, maintes fois reporté, ce projet est désormais financé et prêt à démarrer courant 2020, avec à la clé de nombreuses retombées pour le Cambrésis.

Ils ont signé ! Fin novembre, l’en-semble des financeurs ont confirmé leur contribution : l’Europe (qui porte à elle-seule la moitié des 5 milliards d’euros nécessaires à

Canal Seine-NordEurope : ouvertureà la navigation en 2028 !

ce projet), l’État et les collectivités locales, dont le Département du Nord à hauteur de 217 millions d’euros. D’ici 2028, le canal Seine-Nord Europe s’ouvrira donc en-fin aux bateliers de tous horizons, permettant à des péniches géantes d’emprunter ce nouveau corridor fluvial entre le bassin parisien et le Nord, et l’ouverture sur les grands ports européens.

Un enjeu environnemental majeurCe tronçon de 107 km devrait permettre de délester chaque jour l’autoroute A1 d’environ 2 000 ca-mions, avec un impact positif pour la qualité de l’air que nous respi-rons. De nombreux acteurs y sont prêts, comme l’imprimeur Lenglet, implanté à Raillencourt-Sainte-Olle et Caudry. « Cette réalisation est d’autant plus importante que notre papier provient, pour majori-té d’Europe du Nord. Un transport fluvial permet notamment d’amé-liorer très nettement notre bilan carbone, ce à quoi l’entreprise est très attachée », observe William Lenglet, le PDG. 

Créateur d’activitéet d’emploiCôté chantier, la phase de travaux devrait créer environ 10 000 em-plois. Dans le Cambrésis, les ser-vices du Département sont déjà à pied d’œuvre pour accompagner des allocataires du RSA sur les métiers du canal, notamment au travers des clauses d’insertion des marchés des travaux.À terme, sur les quatre ports inté-rieurs qui jalonneront le parcours (dont celui de Cambrai-Marquion) et les différentes plateformes lo-gistiques, comme le futur pôle E-Valley près de Cambrai, on estime que le projet pourrait in-duire jusqu’à 30 000 emplois. Une opportunité sans précédent pour notre département.

107 kmde long

4,5 m de profondeur

54 mde large

60 ponts

6 écluses

4 ports intérieurs

61rétablissements routiersou ferroviaires

Chaque péniche pourra contenir l’équivalent de 200 camions

LE CANAL EN QUELQUES CHIFFRES

1 1

O N V O U S E X P L I Q U E

Mars 2020

POUR ALLER PLUS LOIN

Dans le Bassin minieret l’Avesnois aussi les acteurs publics, dont le Département, se mobilisent.

Bruno FontainePrésidentde la Chambrede commmerceet d’industrieGrand Hainaut

Comment se porte l’activité sur le périmètrede la CCI Grand Hainaut ?B.F : Le sud du département du Nord voit le chômage enta-mer une décrue que l’on espère durable. Si des inquiétudes demeurent pour certains secteurs, l’actualité nous le rappelle, on ne peut que se réjouir du dynamisme de certaines fi lières comme l’automobile (notamment électrique), la logistique ou l’agroalimentaire.

D’importants chantiers d’infrastructures sonten cours ou à venir (contournementde Valenciennes, doublement de la RN2, Canal Seine–Nord), est-ce une condition du développement de l’activité de vos entreprises ? B.F : C’est essentiel ! Les entreprises ont besoin pour leur développement de bénéfi cier d’une accessibilité de premier ordre, que ce soit pour les fl ux de marchandises ou pour leurs salariés. Mais, il est aussi important de faire en sorte que ces fl ux ne fassent pas que traverser nos territoires. Les futures plateformes du Canal Seine-Nord Europe sont là pour répondre à cet enjeu. La CCI est entièrement mobilisée pour faciliter ces implantations.

Quel regard portez-vous sur l’engagement des acteurs en faveur de ces territoires ?B.F  : Nos entreprises, peut-être plus qu’ailleurs, sont sensibles aux initia-tives prises par les acteurs publics. Car c’est ensemble que nous réussissons à capter les projets porteurs de crois-sance et d’emploi pour nos territoires. La mutation de notre tissu économique, fort d’une longue tradition industrielle, se poursuit pour faire en sorte qu’il reste attractif à l’échelle d’une économie mondialisée. Je pense notamment à l’émergence de nos pôles de compétitivité dé-diés au numérique, dans le Valenciennois, ou encore à la cyber-sécurité dans l’Avesnois.

Ces nouveautésprès de chez vous

Zoom sur quelques-unesdes avancées concrètesqui changerontces territoires.

BASSIN MINIER

EN AVESNOIS

Réhabilitationde 23 000 logementsdont 17 cités minièresdans le Nord

Ouverture des Maisons départementales

insertion et emploià Douai et

Valenciennes

Doublementannoncé

de la RN2par l’État

et la Région

Lancement de la Maison bleue France Services, qui dessert 20 communes rurales

Nord 360 | Tribunes1 2

Pour un renouveaudes territoires

Le Département du Nord à tra-vers son engagement volontariste pour limiter les inégalités sur le territoire et rendre toujours plus attractive la terre nordiste a pu dé-velopper plusieurs dispositifs ma-jeurs comme l’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier ou encore le Pacte pour la Réussite en Sambre-Avesnois-Thiérache.

Pour continuer sur cette voie, un pacte territorial a été déterminé pour le Cambrésis. La Stratégie pour l’Ave-nir du Cambrésis vise à inscrire sur le long terme une dynamique, reposant sur plusieurs objectifs de développe-ment durable et d’innovation. Le but étant avant tout l’amélioration de la condition des habitants à tous les âges de la vie, de l’emploi, de l’équité territoriale, de l’aménagement du territoire et de la transition écolo-gique, industrielle et solidaire.

Elle va permettre d’agir pour pré-venir et contrer la pauvreté, pour améliorer la prévention et la pro-tection de l’enfance, pour lutter contre la délinquance et la radi-calisation, en s’appuyant sur la po-litique Nord Durable, le Schéma d’Amélioration de l’Accessibilité des Services au Public, le Schéma des Solidarités Humaines et le plan départemental en faveur de la mo-bilité en milieu rural.

Plus que jamais, la majorité dépar-tementale est là pour vous !

Renouveau des territoires : le Nord doit renforcersa réflexion et son action !

Chef de file des solidarités territo-riales, le Département du Nord a pour rôle de réduire les inégalités, renfor-cer les services publics de proximité, améliorer la mobilité, désenclaver, embellir le cadre de vie et de préparer la nécessaire transition écologique sur l’ensemble des territoires.

Depuis 2015, des projets de com-munes ont été soutenus financiè-rement chaque année, au coup par coup. Malheureusement, la majorité de droite n’a pas construit de véri-table réflexion globale pour lutter contre les inégalités dans les terri-toires ruraux comme dans les terri-toires urbains. La politique des contrats de terri-toire qui permettait d’avoir une vi-sion partagée et de long terme a été supprimée. Elle concernait tous les enjeux importants comme ceux de la ruralité, du tourisme, de la santé, des infrastructures routières, des équipements sportifs et culturels, de l’attractivité économique ou encore du logement. Aujourd’hui, l’aide aux territoires doit être repensée en fonction des besoins prioritaires et des préoccu-pations immédiates de la population nordiste.

Le Département du Nord doit également accentuer ses efforts. L’investissement pour les territoires ne se chiffrait qu’à 78 euros par ha-bitant en 2018 contre 126 euros par habitant dans le Pas-de-Calais voisin.

Contre les inégalités territoriales, il est possible de faire plus et mieux.

Suppression de129 emplois à Aulnoye-Aymeries et Berlaimont

La nouvelle est tombée, tel un coup de massue, ce jeudi 23 janvier : depuis Houston, les dirigeants de NOV signaient l’arrêt des sites d’Aulnoye-Aymeries et Berlaimont laissant 129 personnes sur le carreau.

Une décision incompréhensible. Moins de 2 ans après la revente de Drill par Vallourec, NOV fait au-jourd’hui marche arrière et recentre ses activités sur les États-Unis et la Chine. Au cours des derniers mois, les salariés ont travaillé sans relâche pour tenir une cadence effrénée to-talisant 8000 heures supplémen-taires. Ils ont tout donné, sacrifié leurs week-end, leur vie de famille pour parvenir à relever le défi.

Aujourd’hui, nous sommes en droit de nous poser des questions  : quelles étaient les réelles motiva-tions des américains lorsqu’ils ont signé l’acte d’achat de Vallourec Drilling et Tuboscope le 25 Avril 2018 ? Ont-ils procédé de cette fa-çon pour éliminer un concurrent ? Fallait-il s’emparer des brevets ?

Dès le lendemain de l’annonce, nous étions aux côtés des salariés. Les élus du territoire exigent aujourd’hui que toute la transparence soit faite sur cette cession que nous avions ac-cueillie avec espoir et soulagement, tout comme les salariés et syndicats.

Premier actionnaire du groupe Vallourec, la responsabilité de l’État est entière et nous serons très vigi-lants ces prochaines semaines sur les solutions envisagées.

Luc Monnet / Olivier HennoCo-présidents du Groupe

Union pour le Nord

GROUPE UNION POUR LE NORD

Didier ManierPrésident du Groupe socialiste,

radical et citoyen

GROUPE SOCIALISTE,RADICAL ET CITOYEN

Bernard BaudouxConseiller Départemental

du Groupe communiste, républicain, citoyen et apparentés

GROUPE COMMUNISTE, RÉPUBLICAIN,

CITOYEN ET APPARENTÉS

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I L S F O N T L E N O R D

Mars 2020

“L’ANIMAL APAISE LES PERSONNES FRAGILES”

Christophe Agnerai,éducateur caninet zoothérapeute.

G aya, terre-neuve de 75 kilos, attend Nevada et Sky, les

bergers australiens, à la sortie du tunnel de jeu. « Elle est devenue trop imposante pour rentrer dedans ! », s’amuse son maître, Christophe Agnerai. Cet ancien moniteur et éducateur spécialisé a toujours aimé les animaux et leur contact. Cette passion, il a souhaité la partager avec ceux qui éprouvent des diffi cultés à s’ouvrir aux autres. « L’animal est un confi dent. Il a le pouvoir d’apaiser et de rassurer la personne fragile. » La zoothé-rapie, ou médiation animale, est une méthode qui cherche à favo-riser les liens naturels qui existent entre humains et animaux, à des fi ns préventives et thérapeutiques. Auprès des personnes en situation de handicap ou des personnes âgées, les bienfaits sont indiscutables. Avec ses trois chiens et ses deux lapins, Lady et Pan-pan, Christophe inter-vient dans plusieurs établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). « J’ai commencé par quelques séances à la résidence Le Halage à Bruay-sur-l’Escaut. Les résultats positifs ont appelé d’autres séances ».En participant à l’appel à projets Phosphor’âge, renouvelé pour une deuxième édition en 2020, les trois résidences du Pôle Hainaut-Cambrésis du groupe Korian ont obtenu un fi nancement pour pour-suivre l’aventure. Christophe intervient aussi dans les écoles. Il apprend aux enfants comment aborder les chiens et prévenir les accidents. La bande sera bientôt rejointe par Mulan et Mushu. Des chiens ? Non, des chinchillas !

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1 5Mars 2020

Dans les coulisses du port de

DUNKERQUE

T roisième port français, Dunkerque voit passer chaque

année 53 millions de tonnes de marchandises et 6 500 navires, soit près de 18 bateaux par jour ! Les professionnels de ce gigantesque établissement public étendu sur 17 km de façade maritime, sont mo-bilisés jour et nuit pour optimiser les conditions d’escale (4) : pilotage, remorquage, réparation navale, sûreté portuaire, etc. 5 500 sala-riés travaillent dans les activités directement liées au port et 34 000 emplois en dépendent.

Les installations permettent le tran-sit de tous types de marchandises, en vrac liquide, en vrac solide (3) ou en conteneurs (1). Ces derniers ont un terminal dédié près d’une

vaste zone de 120 000 m2 d’entre-pôts appelée à s’étendre encore. Le Port Ouest accueille aussi le terminal méthanier qui a permis à l’agglomération dunkerquoise de conforter son rôle dans le réseau énergétique européen.

À seulement 40 km de Douvres, près de la route maritime la plus fréquentée au monde, Dunkerque est le deuxième port français pour les échanges avec la Grande-Bretagne (2). Malgré le Brexit, tout est fait pour maintenir la fl uidité du trafi c transmanche. Le port relève aussi deux autres défi s : réduire l’empreinte environnementale de ses activités et préparer l’arrivée du Canal Seine-Nord Europe qui agrandira considérablement sa zone d’infl uence à l’intérieur des terres (lire aussi p.10).

www.dunkerque-port.fr

Nord 3601 6

A GENDA

Aurélien Lambert

Antoine Brodinartiste verrier, créateur de l’œuvre « Migration »

Comment est née “Migration” ?Antoine Brodin : L’idée de départ, c’est le trouble créé par la simi-litude de forme entre un canoë améridien et un squelette de mam-mifère marin, et le trouble des matières transformées par la na-ture au fil du temps. “Migration” évoque l’intemporalité, la fugacité, le passage d’un état à un autre. Avec l’actualité, mon œuvre fait aussi écho à la migration des hommes, mais ce n’était pas mon propos au départ.

Pourquoi avoir choisila couleur rouge rubis ?Antoine Brodin : Je cherchais à créer quelque chose de très pré-cieux, une sorte de joyau ciselé, et le rubis m’évoque un trésor. Mais le rouge étant la couleur la plus compliquée à réaliser - car chimi-quement très instable - il s’agissait aussi pour moi de relever un défi personnel. 

L’œuvre “Migration”dans son ensemble estune prouesse technique…Antoine Brodin : Sa taille est excep-tionnelle (4,5 m de long) mais elle est aussi très légère et fragile. Pour ciseler le verre au point d’en faire de la dentelle, j’ai poussé à l’ex-trême la technique du sablage… sur les 45 pièces qui constituent l’œuvre. Cela a nécessité la construction de fours spéciaux et neuf mois de travail avec toute une équipe.

Cette citation sert de fil conduc-teur à l’exposition qui propose au visiteur de s’interroger sur les rapports complexes que tout homme entretient avec lui-même et avec le monde dans lequel il vit. 25 œuvres, réalisées par 22 artistes de 12 nationalités différentes, sont présentées en regard d’œuvres de la collec-

tion du MusVerre, dont certaines n’ont pas été exposées depuis plusieurs années. Le parcours de visite aborde cinq grands thèmes : percevoir, dissimuler, aimer, se heurter et réfléchir.C’est ce dernier thème qu’illustre notamment «  Migration  », œuvre majeure de l’exposition (lire ci-contre).

MOI(S)

Moi(s)Jusqu’au 21 juinMusVerre76 rue du Général de Gaulle, Sars-Poteries03 59 73 16 16musverre.lenord.fr

Celui qui regarde à l’extérieurde soi ne fait que rêver ;celui qui regarde en soi se réveille. Carl Gustav Jung

3 questionsà Antoine Brodin

S O R T I E S

1 7Mars 2020

EXPOBriqu’antiques : les Romains en  LEGO®

Entrez dans la fascinante vie quotidienne des Romains à travers l’uni-vers ludique et coloré des LEGO®. Une exposition inédite en France pour dé-couvrir l’Antiquité comme vous ne l’avez jamais vue ! Bavay

Jusqu’au 25 août 2020Forum antique de Bavay, musée archéologiquedu Département du Nord03 59 73 15 50forumantique.lenord.fr

PRINTEMPSDES POÈTESAteliers et poésieTop départ de la nou-velle série d’événements culturels départementaux autour du développement durable. Performance poétique et impression sur tote bag avec l’écri-vaine Florentine Rey et la plasticienne Agnès Dumas. Gratuit. Bailleul • Le 21 mars

de 14h30 à 17h30et de 20h à 21hMédiathèque départementaleRéservation au 03 59 73 45 00 • médiathequedunord.flandre@lenord.fr

Concert-spectacle“Enfin tu regardes l’herbe” avec Fred Griot (voix) accompagné de Dani Bouillard (guitare). Gratuit. Steenwerck

Le 14 mars à 20hMusée de la vie ruraleRéservation au 03 28 50 33 80 • médiatheque-croixdubac@orange.fr

FESTIVALHarpe en AvesnoisCette année encore, le pro-gramme est très éclectique avec un duo harpe-saxo-phone, de la musique celtique avec un trio gui-tare-batterie-harpe, de la musique de chambre et du chant avec un trio sopra-no-hautbois-harpe, et des musiques du monde. 

Feignies, Maubeugeet Ferrière-la-GrandeDu 4 au 15 marsAssociation Harpe en avesnois • 03 27 64 13 72harpeenavesnois@gmail.com • www.harpeenavesnois.com

Festival des RameauxAu programme de cette deuxième édition, du théâtre, des visites gui-dées originales et de la musique baroque. Les Rues-des-Vignes

Les 28 et 29 mars,et le 5 avrilAbbaye de Vaucelles03 27 78 50 65abbayedevaucelles.com

CYCLISMEGrand Prix de DenainLa 62e édition se déroulera sur près de 200 km à travers plus de 40 communes.   Denain • Le jeudi 19 mars 

www.gpdenain.fr

TENNISPlay In ChallengerGratuit jusqu’aux ¼ de finale. Lille • Du 23 au 29 mars 

Complexe Marcel Bernard,rue du Mal Assis • www.playinchallenger.com

CARNAVALLe bal du Sporting (7 mars) et le bal du Printemps (14 mars) clôtureront la sai-son dunkerquoise. Ailleurs en Flandre, la fête conti-nue ! Avec, en autres, le bal enfantin de Coudekerque-Branche (11 mars), les bandes de Drincham et de Bollezeele (21 mars), la nuit du Pôdingue à Rexpoëde (27 mars) ou en-core la bande de Bergues (29 mars). 

Circuit du château d’Esnes à l’abbayedes Guilleminsboucle de 11 kmDépart du parking de l’église d’Esnes – balisage jaune.

ET SI ON PRENAIT L’AIR ?

L’itinéraire relie des éléments remarquables du patrimoine historique et des villages pittoresques, sur un plateau interrompu par de petites vallées encaissées. 

Nord 360

T E R R I T O I R E

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Le Département est là Abbaye départementale de Vaucelles59258 Les Rues-des-Vignes03 27 78 50 65 • www.vaucelles.fr

NOS COUPSDE CŒUR

Présente-t-on encore l’exposition interna-tionale d’orchidées de l’abbaye de Vaucelles ? La 30e édition aura lieu du 12 au 16 mars.

Ecouter de la musique ou assister à du théâtre baroque sous les voûtes de la salle capitulaire cistercienne ? Direction le festival des Rameaux, du 28 mars au 5 avril à l’abbaye.

Rendez-vous au jardin (de l’abbaye de Vaucelles), le 7 juin, sur le thème du faire soi-même.

D rôle de nom pour un village du Nord ! Au XVe siècle, Les Rues-des-Vignes était un petit hameau dépendant

de Crèvecœur-sur-l’Escaut. Édifi ées sur un coteau, ses maisonnettes y cultivaient des vignobles. D’où son nom. D’après les fouilles menées dans le village, on sait que le lieu est habité depuis l’époque gallo-romaine, alors que sous les Mérovingiens (Ve-VIIIe siècles) la ville s’appelait Vinchy. Une histoire séculaire, retracée de fort belle façon au sein de l’Archéo’site. Ce n’est que récemment, en 1930, que le hameau de Les Rues-des-Vignes a été détaché de Crèvecœur-sur-l’Escaut, pour devenir une commune à part entière !

Vaucelles, le joyauC’est sur ce territoire de passage que fut fondée en 1132 l’exceptionnelle abbaye cistercienne de Vaucelles, qui mé-rite à elle-seule le déplacement. Il y a fort à parier que son église, aujourd’hui détruite, était au moins aussi grande que Notre-Dame de Paris… De nouvelles fouilles permettront de mieux connaître l’histoire de ce site, jusqu’aux grandes destructions de la Révolution. C’est à cette époque que les pierres blanches de l’abbaye ont servi à la construction de nombreuses maisons du village. À 2 km, ne manquez pas l’échauguette, dernière tour du mur d’enceinte encore debout. L’abbaye de Vaucelles est désormais un équipe-ment culturel départemental, et propose de nombreuses manifestations tout au long de l’année.

Au cœur de la vallée du Haut-Escaut,

en bordure du riant canal de Saint-Quentin,

Les Rues-des-Vignes est riche d’un prestigieux

passé. Et pourtant, la commune n’a que

90 ans !

Les Rues-des-Vignes,au carrefour de l’histoire

ESCAPADE À

L A R E C E T T E

1 9Mars 2020

Tarteau fromagede BerguesPar Ludovic Boullet

Les Rues-des-Vignes,au carrefour de l’histoire

Dans l’Avesnois,retrouvez la Maison bleueprès de chez vous !

Notre espace France Servicesitinérant dessert 20 villageschaque mois pour faciliter vos démarches.

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LE CONSEIL DU CHEF :Bien choisir son fromage de Bergues : il doit être moelleux et goûteux. Bon à savoir, ce fromage n’aime pas le froid qui lui fait perdre son goût. Conservez-le à température ambiante.

Êtes-vous prêts pour le retour de la bandede Bergues, dimanche 29 mars ?En cette période de carnaval, le chevalierde la Confrérie du Bergues Saint-Winocnous partage la recette de sa fameuse tarteau fromage éponyme.

1 fond de tarte de pâte brisée / 300 gr de fromagede Bergues fermier / 250 gr de crème fraîche épaisse /2 œufs / Sel et poivre

• Dérouler la pâte brisée sur un moule à tarte.• Découper le fromage de Bergues en lamelles et les disposer sur le fond de tarte.• Dans une jatte, mélanger la crème fraîche et les œufs, saler et poivrer.• Verser le mélange sur la pâte et le fromage.

• Cuire dans un four préchauff é à 180° pendant 20 à 25 minutes.• La tarte est prête lorsqu’elle prend une couleur bien dorée.• Servir avec une salade verte. Bon appétit !

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Tarteau fromagede Bergues