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LUTTE FAIRE TOMBER A PARTIR D'UN RAMASSEMENT DE JAMBE PAR D. RAY Le « ramassement de jambe » est la prise la plus utilisée pour amener un adversaire au sol. À partir de douze manières repérées, nous en développons deux fréquemment rencontrées chez les élèves en collège, comme en lycée : - faire mine d'attraper, - lever et pousser du côté de la jambe d'appui, que nous illustrons à travers des situations d'apprentissage. Le « ramassement de jambe » prend des formes et des terminologies différentes. • Double ramassement lorsque l'attaquant tient les deux jambes (photo 1). • Simple ramassement (photos 2) : - intérieur (2a) lorsque l'attaquant tient une seule jambe et se trouve à l'intérieur des jambes de l'adversaire : - extérieur (2b) lorsqu'il se trouve à l'extérieur. L'action peut s'effectuer : - à partir d'un contrôle déjà établi, les deux combattants se tiennent ; - sans contrôle préalable, les deux combattants sont à distance. L'analyse des opérations pour effectuer ces actions organise la construction de l'élève autour de deux problèmes majeurs : - comment attraper et tenir la ou les jambes ? - comment déséquilibrer sur le dos, vers l'arrière, en avant ou dans des directions combinées ? Nous formulons des hypothèses sur les raisons qui font que l'élève ne réussit pas à mettre son adver- saire à terre (encadré 1 ). Nous écartons volontai- rement ce qui concerne l'analyse technico-tac- tique mais nous faisons référence à la notion d'obstacles à lever (aux plans moteur, cognitif et affectif), renvoyant aux capacités à développer chez l'élève pour qu'il se transforme (tableau 1). EPS N° 266 - JUILLET-AOUT 1997 19 Revue EP.S n°266 Juillet-Août 1997 c. Editions EPS. Tous droits de reproduction réservé

FAIRE TOMBER A PARTIR D'UN RAMASSEMENT DE JAMBE

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Page 1: FAIRE TOMBER A PARTIR D'UN RAMASSEMENT DE JAMBE

LUTTE

FAIRE TOMBER

A PARTIR D'UN

RAMASSEMENT

DE JAMBE PAR D. RAY

Le « ramassement de jambe » est la prise la

plus utilisée pour amener un adversaire

au sol. À partir de douze manières repérées,

nous en développons deux fréquemment

rencontrées chez les élèves en collège, comme en lycée :

- faire mine d'attraper, - lever et pousser du côté

de la jambe d'appui, que nous illustrons à travers des situations

d'apprentissage.

Le « ramassement de jambe » prend des formes et des terminologies différentes. • Double ramassement lorsque l'attaquant tient les deux jambes (photo 1). • Simple ramassement (photos 2) : - intérieur (2a) lorsque l'attaquant tient une seule jambe et se trouve à l'intérieur des jambes de l'adversaire : - extérieur (2b) lorsqu'il se trouve à l'extérieur.

L'action peut s'effectuer : - à partir d'un contrôle déjà établi, les deux combattants se tiennent ; - sans contrôle préalable, les deux combattants sont à distance. L'analyse des opérations pour effectuer ces actions organise la construction de l'élève autour de deux problèmes majeurs : - comment attraper et tenir la ou les jambes ? - comment déséquilibrer sur le dos, vers l'arrière, en avant ou dans des directions combinées ? Nous formulons des hypothèses sur les raisons qui font que l'élève ne réussit pas à mettre son adver­saire à terre (encadré 1). Nous écartons volontai­rement ce qui concerne l'analyse technico-tac-tique mais nous faisons référence à la notion d'obstacles à lever (aux plans moteur, cognitif et affectif), renvoyant aux capacités à développer chez l'élève pour qu'il se transforme (tableau 1).

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À partir des 12 ma­nières repérées pour faire un ramassement de jambe, nous déga­geons trois thèmes d'étude prioritaires : 1. Comment attraper ? (manières 1 et 2). 2. Comment déséqui­librer ? (manières 3 à 10). 3. Comment tenir et déséquilibrer ? (ma­nières 11 et 12).

12 MANIÈRES DE FAIRE UN RAMASSEMENT DE JAMBE Nous les avons repérées à partir du comportement de l'attaquant.

1. FAIT MINE D'ATTRAPER L'attaquant tente des actions rapides qui s'arrê­tent très vite ou qui ne vont jamais jusqu'au bout ; il y a juste une action du corps (déplace­ment vers l'avant avec les bras en avant). Il attend le moment favo­rable pour attaquer, mais il ne le trouve pas.

2. COURSE POURSUITE L'attaquant effectue quelques tentatives de ramassement avec une ou deux mains en plongeant la tète en avant (souvent la tète se retrouve dans le ventre de son adver­saire). Pour se protéger le visage, les yeux sont fermés ou le regard est tourné vers les pieds. Au fur et à mesure que l'attaquant avance, l'adversaire recule.

3. SOULEVER DE TERRE Au départ de l'action, l'attaquant attrape une jambe et la tient fortement. Ensuite il se redresse en la relâchant progressivement (le redressement provoque une surcharge au niveau des lombaires et dans les bras). La plu­part du temps la jambe est relâchée et l'adver­saire reste debout.

4. COUVER LE PIED Au départ de l'action, l'attaquant attrape la jambe la plus proche puis, il se laisse tomber à terre sur les genoux en venant se « blottir » contre la jambe saisie qu'il ne lâche plus. Il essaie, ensuite, de déséquilibrer son adver­saire en le poussant de côté avec son épaule.

5 . LEVER ET POUSSER DU COTE DE LA JAMBE D'APPUI Après avoir attrapé une jambe, il la lève en se redressant pour prendre des informations visuelles. Puis il déséquilibre son adversaire dans la direction du pied qui est au sol. Ce der­nier sursaute et se rééquilibre.

6. BARRAGE Après avoir attrapé une jambe avec les deux mains, l'attaquant se redresse en cherchant à déplacer son adversaire. Il se rapproche en lâchant la main qui assurait le contrôle intérieur de la jambe pour prendre un autre contrôle, soit au niveau de la ceinture scapulaire. soit au niveau des hanches. Il tente ensuite de faire un barrage ou un fau­chage intérieur avec une jambe.

7. SOULEVER « À REBOURS » Les combattants se tiennent à distance, bras tendus. Ils se rapprochent comme pour se mettre côte à côte. L'un d'eux attrape « à rebours » la jambe la plus proche et la soulève en essayant de se redresser. L'autre attrape l'attaquant en contrôle « tête et bras », la plu­part du temps.

Après avoir attrapé une jambe, l'attaquant déséquilibre son adversaire en le tirant d'un côté. Le défenseur a donc le temps de se rééquilibrer grâce à un déplacement sur le côté. Une nouvelle tentative provoquera, de façon répétitive ce comportement ce qui donne l'impression de tourner en rond.

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9. VALSE À UN PIED Un combattant attrape une jambe en se met­tant de côté. L'adver­saire se penche et attrape la jambe qui se trouve devant lui. Ils se tiennent simulta­nément et tournent en rond, jusqu'à ce que l'un des deux ou les deux lâchent les saisies ou tombent à terre.

10. CONTRER « À REBOURS » L'attaquant plonge dans les jambes et attrape une jambe en se penchant vers l'avant. L'attaqué se penche a son tour en avant et attrape l'attaquant à « bras le corps » pour ne pas tomber. L'attaquant lâche les saisies ou les garde et se laisse tomber au sol à plat ventre ou à quatre pattes.

11. LÄCHERA L'ARRIVÉE L'attaquant attrape une jambe, puis déséqui­libre son adversaire en levant et poussant. Avant d'arriver au sol, il lâche complètement les saisies pour mettre ses mains à terre et se réceptionner.

12. RELACHE LES SAISIES PENDANT LA CHUTE L'attaquant attrape une jambe, puis déséqui­libre son adversaire en levant et poussant. Il tombe au sol avec son adversaire, mais relâche ses saisies sur les jambes. Ce qui per­met au défenseur de se tourner face au tapis pendant la chute.

Tableau 1

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EXEMPLES DE SITUATIONS D'APPRENTISSAGE Nous avons opté pour la présentation de situa­tions sous la forme de recherche guidée d'une solution masquée, façon parmi d'autres de déboucher sur la mise en évidence, la découverte ou la construction de connaissances nécessaires à la réussite. > Pôle enseignant : comment apprendre à l'élève quand attaquer un ramassement de jambe ? Plu­sieurs possibilités se présentent : lui dire, lui mon­trer, lui dire et lui montrer, lui faire découvrir : - en le guidant par des questions orientées : « à ton avis est-ce que tu peux lui attraper les jambes si ton adversaire a les bras en bas ? », - en masquant la solution dans plusieurs pos­

sibles (tâche de découverte de solution et d'éla­boration de règles d'action). - en le faisant observer des photos ou des cama­rades qui réussissent. - en le mettant en contact avec des élèves qui réussissent et qui sont capables de formuler les raisons de leur réussite. - en le renvoyant à son problème et en le guidant dans le choix des paramètres qui vont lui per­mettre de réussir : « tu vas tenter d'attaquer quand l'adversaire avance, et regarder comment sont ses bras au moment où tu attaques. Si ça marche, comment étaient ses bras ? ».

Pôle élève : savoirs formalises à construire et

- marquer le résultat de ses actions à chaque ten­tative (réussite ou échec). - faire un bilan à la fin de tous les essais et mar­quer en conclusion la règle qui a permis de réus­sir : pour attaquer un ramassement de jambe je dois plonger dans les jambes lorsque l'adver­saire se trouve

transformer en règles d'action et résultat de l'ap­prentissage. En admettant que A sache quand il peut attaquer un adversaire en ramassement de jambe, trois problèmes se posent : - réussir en situation aménagée n'implique pas forcément une réussite en situation réelle de combat (situation de référence) ; quel réinvestis­sement ? - saura-t-il créer les conditions pour que son attaque puisse se faire ? (l'adversaire avance en garde haute). - savoir théoriquement n'implique pas automati­quement une réussite motrice ; comment lever un obstacle moteur lié à la vitesse d'exécution ?

Critère de réussite : décoller le pied de la jambe attrapée. Opérations : volontairement non précisées. Variables de complexifications - signal de départ donné par A ou B. - A doit attraper et mettre à terre.

Manière de faire n° 1 : Faire mine d'attraper

EXEMPLE 1 H y p o t h è s e : ce qui fait obstacle à la réussite. - l'élève n'a pas d'idées ou ne sait pas : obstacle cognitif ; - il a peur des contacts : obstacle affectif.

R è g l e s d ' a c t i o n • Pour un simple ramassement intérieur, valable lorsque les deux combattants ont la même jambe devant (garde emboitée) : - ramasser la jambe avant au niveau du creux poplité. • Pour un simple ramassement extérieur, valable lorsque les deux combattants n'ont pas la même garde (garde inversée) : - ramasser la jambe avant au niveau du creux poplité. • Pour un double ramassement de jambes : - quand les deux pieds sont sur la même ligne, sai­sir les deux genoux au niveau du creux poplité : - quand les combattants sont en garde emboitée. saisir le genou de la première jambe puis le plus vite possible saisir le creux poplité de la jambe éloignée. S i t u a t i o n : l e c o u l o i r Dispositif matériel : un couloir de 80 cm de large et une zone d'évolution de 3 m de long. But • Pour B : traverser le couloir sans se faite attra­per les jambes. • Pour A : attraper une ou deux jambes. Déroulement (dessin 1) - à partir de 4 attitudes : avancer garde haute, garde basse, reculer garde haute, garde basse, tenter 5 fois dans chacune des façons qui ont été présentées.

EXEMPLE 2 H y p o t h è s e : ce qui fait obstacle à la réussite. Si à la question : « quand est-ce que tu cherches à attaquer ton adversaire ? », l'élève formalise une réponse juste, mais ne sait pas la réaliser, on peut supposer qu'il s'agit d'un obstacle moteur.

R è g l e s d ' a c t i o n • Construire la distance d'attaque et réagir vite à un signal. • Pour une attaque de loin, attaquer à une dis­tance correspondant aux bras fléchis.

S i t u a t i o n : a m é l i o r e r l a v i t e s s e d ' e x é c u t i o n p o u r a t t r a p e r u n e j a m b e Dispositif matériel : 5 zones espacées de 20 cm, en avant de B et un cercle de 30 cm de diamètre en arrière de A. But

• Pour A : attraper la jambe avan­cée de B, • Pour B : essayer d'aller poser un pied dans la zone protégée par A. Critères de réussite • Pour A : tenir la jambe attrapée au niveau du creux poplité pen­dant 2 secondes ou décoller le pied de la jambe attrapée. • Pour B : poser le pied à plat entièrement dans la zone.

Déroulement (dessin 2) - B part de la zone la plus éloignée. 11 tient contre son torse un ballon dégonflé. Il annonce, avant le départ, le pied qui touchera la cible. - si A réussit 3 fois de suite. B part de la zone sui­vante. Variables de complexification - l'écartement ou le nombre de zones ; - la surface de la zone protégée plus ou moins grande : - la jambe avancée : droite ou gauche. - B peut toucher la cible sans annoncer le pied à l'avance : - A doit attraper et mettre à terre.

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Manière de faire n° 5 : Lever et pousser du côté de la jambe d'appui

EXEMPLE 1 Hypothèse : ce qui fait obstacle à la réussite. Si à la question « qu'est-ce que tu cherches à faire lorsque tu tiens la jambe ? » l'élève répond qu'il ne sait pas. on peut supposer qu'il s'agit d'un obstacle cognitif : - il ne sait pas quoi faire quand il a attrapé une jambe (obstacle cognitif lié au savoir) ; - il est convaincu qu'il faut pousser du côté de la jambe d'appui au sol (obstacle cognitif lié aux représentations) ; - il sait ce qu'il faut faire mais il ne sait pas le faire (obstacle moteur lié soit à la vitesse d'exé­cution, soit au placement segmentaire pendant la poussée).

Règle d'action Déséquilibrer du côté de la jambe levée, en essayant d'asseoir l'adversaire (mettre les fesses de l'adversaire à l'endroit où devrait se trouver son pied d'appui).

Situation : faire tomber « l'unijambiste » Dispositif matériel : un cercle de 4 à 5 m de dia­mètre correspondant à la zone de combat. But • Pour A : faire tomber B. • Pour B : rester debout. Critères de réussite • Pour A : B a le bassin ou les deux mains au sol. • Pour B : rester les deux pieds au sol ou n'avoir qu'une seule main à terre à la fin du temps régle­mentaire.

EXEMPLE 2 Hypothèse : ce qui fait obstacle à la réussite. Si à la question : « qu'est-ce que tu cherches à faire lorsque tu tiens une jambe de ton adver­saire ? ». l'élève formalise une réponse juste, mais ne sait pas la réaliser, on peut supposer qu'il s'agit d'un obstacle moteur.

Règle d'action Pour améliorer la vitesse d'exécution, il est pré­férable de réaliser un déséquilibre antagoniste préparatoire.

Situation : améliorer la vitesse de déséquilibre du côté de la jambe levée

Dispositif matériel : un gros tapis (pleyel) : des traits à la craie sont marqués au sol (parallèles au bord du tapis), à une distance régulière de 20 cm. Matérialisation des zones par rapport au tapis : la n° 1 proche, la n° 2 un peu plus éloignée, la n° 3 encore plus. But • Pour A : faire tomber B. • Pour B : rester debout. Critère de réalisation : A doit garder la jambe de B en contact avec son torse. Déroulement (dessin 4) - A tient la jambe levée du lutteur B et se trouve face aux 3 zones matérialisées. 11 déplace B du eôté de la jambe au sol jusque dans la zone sou­haitée.

Déroulement (dessin 3) - A tient B par une jambe. Il a 5 essais en pous­sant : du côté de la jambe au sol (a), du côté de la jambe attrapée (b). en tirant à lui (c). - A marque le résultat de chaque tentative (réus­site ou échec). - faire un bilan à la fin de tous les essais et mar­quer en conclusion la règle qui a permis de réus­sir : pour faire tomber un adversaire que je tiens par une jambe, je dois le déséquilibrer du côté...

- B coopère dans ce premier déplacement. - au moment où B pose le pied au sol, A cherche à le faire tomber du côté de la jambe levée et B devient défenseur. En cas de réussite de A. réduire progressivement la zone de déplacement du pied.

Critères de réussite • Pour A : dès qu'une partie du corps de B. autre que les pieds et les mains, touche le tapis. • Pour B : deux pieds au sol.

CONCLUSION

La mise en relation, manière de faire - thème d'étude - obstacles - situation d'apprentissage -laisse supposer qu'il existe un lien direct et limi­tatif entre ces différents éléments. Il est inutile d'apprendre à un élève à faire tomber un adver­saire à partir d'un contrôle bras sur jambe s'il ne sait pas les attraper. La résolution des thèmes présentés passent par des priorités ; ainsi, celle des saisies est anté­

rieure à celle des déséquilibres qui précèdent leur asso­ciation (saisir et déséquilibrer). Nous avons choisi de présenter une approche centrée sur la mobilisation des r e s s o u r c e s (construction d'un nouvel équilibre de couple dans la chute, amélioration de la vitesse d'exécution, meilleure lecture de l'adversaire). Nous aurions aussi pu montrer que la réussite dépend éga­lement de choix stratégiques. Cet te seconde

approche est souvent plus rapide que la précé­dente car elle ne nécessite pas de transformations motrices particulières mais davantage l'utili­sation d'actions que l'élève sait déjà réaliser. Les deux approches, l'une centrée sur l'élève, l'autre sur l'APS sont complémentaires et sont à considérer simultanément ou chronologique-ment.

Daniel Ray Professeur agrégé d'EPS.

UFR STAPS Lyon.

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