Fédération RÉgionale de Défense contre les Organismes ... · 2. Lutte réglementaire avant floraison (fauche 15 juill -> 15 août) 3. Pas d’intervention au pic de floraison

LES PLANTES INVASIVES

Fédération RÉgionale de Défense contre les Organismes Nuisibles de Franche-Comté


Formation à la reconnaissance des espèces,

et gestion des foyers

� Qu'est ce qu'une plante invasive ?

� Cause de leur introduction

� Provenance

� Nuisances diverses liées

� Informez vous



Programme

1. Clé de détermination

1. Description

2. Types de milieux colonisés

3. Nuisances engendrées

4. Méthodes de contrôle



2. Les actions de lutte

1. Les références réglementaires

2. Les méthodes de lutte possible

3. Les étapes d'une démarche de lutte raisonnée


Programme


Qu'est ce qu'une plante invasive ?

� Une espèce végétale est dite "invasive" ou "envahissante" lorsque sa prolifération dans les milieux naturels engendre des changements significatifs de composition, de structure et de fonctionnement des

écosystèmes.



Ses caractéristiques majeures

� Grand pouvoir de multiplication (reproduction

végétative accrue, quantité de graine importante...)

� Capable de s'adapter dans tous les milieux et de résister aux perturbations

� S'implante en l'absence de ses ennemis et concurrents naturels



Les causes de leur introduction

� Originaires de secteurs géographiques où le climat est comparable au climat local

Amérique du Nord (Ambroisie, Asters) et Centrale (Jussie), Asie centrale et du Sud-est (Renouées)



� Introduites volontairement ou involontairement par l'homme

� Plantes cultivées (jardins particuliers, botaniques,

aquariophilie...)

� Les plantes introduites accidentellement avec des espèces cultivées (mélange de graines, dans la terre...)

� Les espèces introduites "clandestinement" par différentes voies :

� Apport par les bateaux

� Les roues des avions

� Les engins militaires

� etc.



Chronologie du phénomène d'envahissement

� 1ère phase : PHASE DE LATENCE� La plante apparaît localement sur le territoire et elle

n'est pas encore bien établie

� 2ème phase : PHASE D'APPARITION� La plante profite de conditions souvent artificielles pour

accroitre fortement ses populations (chantiers divers,

transport de végétaux...)



� 3ème phase : PHASE DE COLONISATION� La plante multiplie les foyers de colonisation

� 4ème phase : PHASE D'INVASION� La plante a colonisé la plupart des sites disponibles et se propage

dans les milieux naturels provoquant de fortes nuisances (écologiques, sanitaires...)

Conséquence : LUTTE PRECOCE = LUTTE EFFICACE

Chronologie du phénomène d'envahissement



Les phénomènes aggravants

� L'Urbanisation et le développement de grands axes de communication

� Transport de terre infestée

� Les grands travaux génèrent de grandes zones "nues"

� Formation par les vastes réseaux routiers de grands linéaires propices à leur développement

� Introduction volontaire d'espèces envahissantes (fixation des talus)



Les Nuisances engendrées

� Sanitaires sur la santé humaine� Problèmes respiratoires, cutanés, oculaires...

� Exemple : en Rhône-Alpes, > 100 000 personnes souffrent de problèmes liés à l'Ambroisie

� Ecologiques sur les espèces indigènes� Forte concurrence des plantes invasives sur les plantes

indigènes pouvant aboutir à leur disparition.

� Déstabilisation des ouvrages� Chemin de fer, halage, hydraulique, muret, trottoir



� Perturbation hydraulique� Par encombrement

� Economiques� Diminution des rendements agricoles

� Diminution de la valeur des pâturages

� Coûts liés aux problèmes de santés publique

� Coûts liés à la détérioration des infrastructures

� Coût liés au moyens de luttes et de restauration


Les Nuisances engendrées


Plantes invasives et potentiellement invasives présentes en Franche-Comté


LES PLANTES INVASIVESLES PLANTES INVASIVES


Lecture de la fiche d'identification

Caractéristiques botaniques

� Aire d'origine

� Mode de dissémination

� Degré d'envahissement

� important

� modéré

� Effets sur la santé humaine



� Description physique (hauteur, période de floraison...)

� Photos

� Espèces de substitution (le cas échéant)

Lecture de la fiche d'identification




Ambroisie, Ambroisie à feuilles d'armoise

Ambrosia artemisiifolia - Astéracées

� Origine : Amérique du Nord

� Dissémination par graines (30000 à 40000 ; viables de 10 à

30 ans)

� Véhiculée par le transport de terre, machines

agricoles, faucheuse...

� Germination optimum entre 20 et 25°C (estival)

� Degré d'envahissement important (terres nues), ne lève pas avec la concurrence

� Provoque des affections sur la santé humaine



Ambroisie

� Plante annuelle

� Fleurs mâles (épis au sommet) et

femelles séparées

� Feuilles alternées triangulaires

fortement découpées

� Hauteur moyenne : 10 cm à 1,50 m

� Période de floraison : août à septembre


Stade plantule

Grain de pollen

Graines viable

pendant au moins 10 ans



L'ambroisie plante colonisatrice...


Ambroisie - Caractéristiques

� Milieux colonisés

� Zone laissées à nu...

� Dans les cultures (céréales) après les moissons, tournières,

� Dans les jachères,

� Berges d'étangs, lits de rivière, gravière (Doubs)

� Dans les zones pavillonnaires,

� Le long des voies de communication, chemin,


Ne pas confondre ...

Ambroisie Armoise

Tige

Striée

Couleur verte

Couverte de poils blancs

Souple

Striée

Couleur verte

Pas de poils

Raide

Feuille

Couleur

Vert clair (les 2 faces)

Forme

Profondément découpée

Couleur

� face supérieure vert foncé

� face inférieure

blanchâtre

Forme

Divisée partiellement

Fleur

Grappes de petites fleurs au sommet des tiges

Vert – jaune

Très pollinisante

Grappes de fleurs à la base

des tiges

Vert – gris

Faiblement pollinisante


Ambroisie - Nuisances

� Provoque des pollinoses (rhume des foins) dues àl'inhalation des grains de pollen à une période où lesautre pollinoses sont terminé (rentrée des classes…)

� Rhinites, conjonctivites,, laryngites, urticaire,eczéma, asthme (Hospitalisation, ex: 2 enfants à Cousance, habitationvoisin champs maïs)


Ambroisie - Nuisances

� Conjonctivites

� Pollinoses

� Rhinites,

� Asthme, laryngites

� Urticaire, eczéma

�Espèce compétitrice des plantes cultivées et sauvages


1er signalement : 2000-2003 plaine de Domblans



2014: 335 communes



Phase épidémique



1. À la période de levée : mai-juin-juilleto Technique du faux semis : réduction du nombre de

graines dans le sol par arrachageo arrachages successifso possibilité de laisser la plante sur place pour

dessèchement au soleil

2. Lutte réglementaire avant floraison(fauche 15 juill -> 15 août)

3. Pas d’intervention au pic de floraison (risque desensibilisation de la personne)

4. Après grenaison:o Après mi septembre (à vérifier chaque année)o Mise en sac nécessaire pour incinération ou brûlage sur

place (dérogation possible à la circulaire brûlage)o Elimination des graines (viables de 10 à 30 ans)


• Très efficace

• Suppression de toute la plante

• Peu adapté aux grandes surfaces - Main d‘œuvre

importante

-> arracher dès la première

plante (ne pas laisser

grainer)

Arrachage

�

�


Zones propices :Espaces Verts ParticuliersVoiries

Application :

• Protection indispensable des personnes (gants, masques...)

• arrachage avant floraison

• arracher la plante et ne pas la "casser"

• collecter les plants dans des sacs (si graines formées)

• Dates:

o Avril - juillet : possible, nouvelle levée possible (faux semis)

o Fin juillet-mi août : juste avant floraison

Arrachage


Broyage à éviter (mise en suspension d’allergène)

• Techniques rapides, « écologiques » - alternative à

l'utilisation des herbicides

• Applicable sur de grandes surfaces

• Une fauche possible ( ! juste avant floraison)

• Accessibilité des terrains

• Hauteur de coupe 5 cm maximum

• Ne pas araser (mise à nu du sol

favorable à la repousse)

• si avant juillet -> nouvelles levées

• à proscrire après la grenaison

Fauchage avant floraison

�

�


Zones propices :

Espaces VertsParticuliers Voiries AgricultureBTP

Application :

• Intervention fin juillet - début août

• Adapter la hauteur de coupe

o > 50 % ambroisie : coupe « basse » (2-6 cm)

o < 50 % ambroisie : coupe "haute" (10 cm) –favoriser les vivaces (concurrence)

• Matériel : faucheuse, éviter le girobroyeur

Fauchage avant floraison


(trèfle, luzerne...)

• Techniques efficaces dans les terrains difficiles pour la

fauche

• Limite les intervention futures

• Conservation des espèces locales et de la biodiversité

• Coût faible pour les herbacées

• Travaux préparatoires parfois

nécessaires

• Interventions culturales requises

(tonte...)

Végétalisation des terrains nus

�

�


Espaces VertsVoiries BTP

Zones propices :

Application :

• Réalisation avant l'installation de l'ambroisie (avril)

• Tenir compte de l'utilisation du terrain, de la topographie, du type de sol, du coût...

Végétalisation des terrains nus


• Technique écologique

• Pas de tonte, taille

• Intéressant sur terre-pleins

• Durable ou temporaire

• Diversité des produits

• Qualité des produits végétaux

• Onéreux pour les grandes surfaces

• Effets phytotoxiques de certains

matériaux

Paillages(organique ou textile)

�

�


Espaces VertsParticuliersVoiries BTP

Zones propices :

Application :

•Application d'une couche plus ou moins épaisse en fonction du paillage choisi

• Type de produits organiques : paille,

tourbe, écorce, copeaux...

• Type de produits minéraux : graviers,

pierre concassée,

Paillages


� Favoriser la croissance des végétaux concurrents(fertilisants, éviter les désherbage totaux)

� Supprimer les causes de son installation (maintenir un couvert végétal, surveiller la propreté des engins, éviter le transport de terre contaminée,

� Adapter le calendrier des travaux sur les zones infestées (cycle de la plante, ex.: protocole de Fauche au CG39)

En résumé, pour éviter son apparition…


Ambroisie – Que dit la loi ?

� 2007: Arrêté de lutte obligatoire dans le Jura� Lutte permanente

� Nouvelle responsabilité du Maire régie par la police du Maire, (code des collectivités territoriales, salubrité publique, qualité de l’air)

� Lutte sur tout le territoire ( terrains privés, publics, concessions)

� Obligation de nettoyage par les ayant-droits de tous les terrains concernés

� Arrachage, fauchage, application de produit phytosanitaire (à limiter et en respectant les précautions d’usage)

� Lutte avant floraison ( mi-aout, début septembre)

� Mesure coercitive prévue (Amende 3ème classe 450 €, mise en demeure, réalisation d’office)

� 2014 : étendu au reste des départements FC� Plan Régional Santé Environnement 2

� Nomination Référent Commune et Com Com

� Prévention dissémination des graines

� Brulage sur site possible

� Loi santé 2016 , décret avril 2017 ( lutte nationale, AP, commerce, contrôle)


Ambroisie – Que dit la loi ?

� Textes généraux issus des codes :� De santé publique

� Des collectivités territoriales

� De l'environnement

� ... Impose à chacun de veiller et de contribuer à la sauvegarde et à la protection de l'environnement... (L.110-2 CDE)

L’affaire de tous la responsabilité de chacun


Coordination de la défense collectiveARS ->PRSE ->FREDON -> territoiresDepuis 2010 Action sous convention avec l'Agence Régionale de Santé de Franche-

Comté et avec le soutien financier ou technique en 2015:

FREDON: Organisme à Vocation Sanitaire du végétal (réforme du sanitaire)

- Surveillance biologique du territoire- Défense collective contre les Bio-agresseurs

réglementés et d’intérêts collectifs- GDON: activité depuis 1930, mildiou P. de terre,

Phylloxera


Dans les jardins privés: jardinières, sous les mangeoires à oiseaux, ruissellement

� informer les habitants, � aide à la reconnaissance en direct en cas de

découverte� communication croisée (service hygiène, espace

vert, voirie, environnement)� panneaux sur les lieux de fréquentation du public

ciblé� bulletin municipaux, panneaux affichages� auprès des allergologues, pharmaciens� sensibilisation à l’environnement, citadelle, cpie,

écoles, jardins collectifs, Grand Besançon,

La lutte : information, détection précoce, et lutte au cas par cas


BTP, Voirie, zone de stockage de granulat , importation de terre ou granulat souillée, rabotage d’accotement routier, carrière, terrassier …� Veille régulière,

-> sur zone dédiée à l’exportation de matériaux, présence d’ambroisie?-> Échantillonnage de l’apport, observation de graines à la binoculaire-> Suivi sur site après travaux suite à l’importation

� Obligation de prévention de dissémination

Mention à l’Arr. Pref. dans les actes contractuels ou concession, PU, contrat de rivière…

Alerte FREDON : Guide route (obs amb), courrier risque en BTP,

GT BTP et Fiche pratique

Ajout dans les fiches de poste


De l’appel d’offre BTP à la livraison du chantier


Lutte agricole FCObjectif : Information précoce – Lutte précoce

Relation avec les Chambres agricultures, coopératives• Fiche Ecophyto, tour de plaine, réunion

locale, raisonnement de l’assolement• CROPSAV, DRAAF-ARS, DDT-préfecture• Bulletins de santé de végétal

Entrepreneurs : lettre d’identification des risques

Objectif : non dissémination, Chaine de l’information, veille , bonnes pratiques, groupe de soutien.

-> Veille permanente,OPA et référent communal



� Rôles pivot du référent communale dans les cas d’arrêté (AM, AP)� Coordinateur de la communication

o Elus, Intra service, public cible, grand public, partenaire institutionnel, prestataire, concessionnaire

� Information de tous les ayant-droits (principe de lutte collective)

� Argumentaire, rappel à la réglementation (en cas d’AP ou AM, ou Loi)

� Vérification de lutte, passage sur site� Mesure coercitive

� Rôle des services : lutte collective



Coordination régionale FREDON� Plan de lutte régionale

� ARS, Com-Com, CG, UE-FEDER� Coordination de la lutte au niveau intercommunale

� Soutien aux collectivités pour l’application de l’ arrêté de lutte� Mise à disposition des cartes au 1/25000ème

, retour des néo-localisations

� Listing des référents communaux gérant la lutte� Rôle du référent communale, lutte exhaustive � Fredonfc.com , ambroisie.info : documents utiles

� Base de données cartographiques conjointe avec le C BN� Besoin d’harmoniser les données pour une intégration rapide� Garder le mémoire des stock des graines� Données :

� géographiques, mise à jour� Infestations (estimation surface/ nb plante)� Date observation et date de lutte et technique� Coordonnées de l’ayant droit � informateur



Renouée du JaponFallopia japonica, fallopia sachalinensis,

fallopia x bohemica (Polygonacées)

� Origine : Asie du Sud Est

� En France en 1939 : plante introduite pour ses qualités ornementales, fourragères et mellifères

� Colonisatrice des milieux nus, ensoleillés et humides

� Dissémination par fragments de racines ou de tige (base de la tige) :� 0,7 g de rhizome OU 3cm de tige = UN NOUVEAU PLANT

� Véhiculée essentiellement par les cours d'eau, et par l'homme (transport de terre, terrassement, fauchage...)


Renouée du Japon� Degré d'envahissement et vivacité important

� Croissance rapide (jusqu'à 5 cm par jour)� Chaque rhizome peut s'étendre jusqu'à 20 m de

long et 3 m de profondeur

� Feuilles: pétiolées, rondes à ovales, longues de 7 à 14 cm, rétrécies en pointe à l’extrémité et brusquement tronquées à la base.

� Tiges: creuses. Rouges au printemps, elles tournent au vert strié de rouge durant l’été puis au brun-orange en automne.

� Fleurs : hampe florale blanche 10-20 cm

� Période de floraison : juillet à septembre

� Hauteur : 1 à 3 mAucune concurrence naturelle


Renouée du JaponLes renouées asiatiques (et hybrides).



Renouée du Japon - Caractéristiques

� Les milieux colonisés : les sols nus ensoleillés et humides� surtout le long des canaux et des rivières

� Également le long des axes routiers, des voiesferrées, dans les terrains vagues les terrainsindustriels

� progressivement les forêts, les talus, les marais mais aussi les champs cultivés.

� La renouée pousse même à travers l’asphalte !

� En prenant la place de la végétationnaturelle des bords des cours d’eau, elleréduit la biodiversité.


Renouée du Japon - Nuisances

� Sur le milieu� Sol nu pendant l'hiver = danger

d'érosion

� Pas de maintien du sol par lesystème racinaire

� Problème de stabilité des berges

� Sur la flore

� le feuillage dense de la renouéeapporte de l’ombre et empêchele développement d’espècesindigènes.


Renouée du Japon - Nuisances

� ...sur la flore et la diversité� Une substance toxique secrétée élimine presque toutes

les espèces voisines� Diminution de la diversité des espèces� Appauvrissement écologique des milieux peu favorables

à la faune locale

� Sur le paysage� Uniformisation des paysage� Disgrâce paysagère en période hivernale


Renouée du Japon – Méthode de

contrôle

Les grands principes

� Ne disséminer ni les tiges, ni les rhizomes!

� Faire incinérer ou brûler les tiges coupées.

� Attention au compostage des tiges coupées, car la

plante peut repousser !

� Ne jamais déplacer la terre contaminée.


• Où : Uniquement dans le cas de jeunes plants (1ère année)

• Quand : Intervention pendant la période végétative (avril-mai)

• Comment : À la main, outil de jardinage

• Coût : Dépend de la

facilité d'intervention et

de la surface à entretenir :

5 à 30 €/km

Arrachage précoce


� Déceler les jeunes pousses à une époque unique

� Surveillance intégrale du réseau

� Traitement curatif

nécessaire en

amont

�

Arrachage précoce


• Comment : Pâture par des chevaux, vaches, chèvres oumoutons - Consommation des pousses et conditionsdéfavorables à la renouée suite au piétinement du sol

• Quand : 3-4 fois pendant la période végétative (avril-octobre)

Répétition pendant 3 à 5 ans

• Coût : éventuellement nul

si accord avec des éleveurs

Pâturage


� Valable sur jeunes pousses (nécessité d'une fauche si pâture tardive)

� Pas de traitements chimiques récents�

Pâturage


• Limitation de l'expansion des massifs

• Pas de mort des rhizomes

• Quand : Intervention d'avril à octobre

5 à 7 fauches par an (Suisse: tous les mois pendant 5 ans

-> épuisement)

• Comment : fauche des plants

d'une hauteur mini de 60 cm et

évacuation si possible

• Coût : 0,2 à 2 €/m²

Fauche répétée



• Restaurer un boisement

• Planter l'hiver suivant un premier traitement

• Essences arbustives et arborées locales (saules, frênes, aulnes...)

• 1,5 m de hauteur et 1-2 plants / m² (jusqu’à 4/m²)

• sur un support géotextile

• Enlèvement maximum rhizome au préalable (brûlage)

Les plantations


� Entretien ultérieur nécessaire avant que les plants ne forment un couvert suffisant

o Fauches répétée et/ou traitement

� Coût : 3 à 6 € / m²

Les plantations


Présence de Renouée du Japon

Secteurs viergesNouveaux massifs

Envahissement en cours Envahissement important

Arrachage manuel de la planteSi élimination choisie :

Combinaison intervention mécaniqueet traitement chimique

Déterminer la nécessité de l'interventionau vue des coût des traitements

ELIMINATION ELIMINATION, MAITRISE, OU PAS D'ACTION

En résumé


Salin 28 avril 2009 Salin 29 avril 2010




A

A

B

B







Origine > Amérique du Sud

Introduites en France au XIXéme siècle. (Qualité ornementale pour bassins extérieurs)

Habitat > eau stagnante ou peu courante (étangs, marais)

Les JussiesOrigine et habitat




Répartition > Essentiellement dans le Sud et l'Ouest du territoire national avec une dynamique très importante.

T. Belfort : Valdoie 2003

Développement jusqu'à 3 mètres de profondeur et 80 cm au dessus de l'eau.

Source : Observatoire régional de l'environnement P oitou-Charentes



Nuisances dues à l'invasion > Propagation très rapide (2 cm / jour)

• Diminution de la biodiversité tant végétale qu'animale.

• Provoque l'accélération du comblement des milieux

• Limite la pratique d'activités de loisirs comme la pêche

Les JussiesNuisances et méthodes de contrôle



Les JussiesNuisances et méthodes de contrôle

Méthodes de contrôle

• La plus efficace sur le long terme reste l'arrachage manuel afin de limiter au mieux la division et le risque de bouturage . Envisageable en début d'invasion ou sur de petites surfaces.

• Enlèvement à la pelle mécanique équipée de griffes ou d'un godet classique. A n'utiliser que sur les herbiers très importants.








Balsamine de l'HimalayaImpatiens glandulifera- Balsaminacées

• Origine : Cachemire et Népal

• introduite dans les années 40 pour ses qualités ornementales

• plante annuelle

• hauteur moyenne : 1 à 2,5 m

• tige creuse, cannelée, rougeâtre

• Feuilles opposées ou verticillées –vert sombre, lancéolées, dentées



• fleurs rosées pourpres - floraison : mi-juin à octobre

• moyenne de 800 graines/plant

• multiplication végétative : bouturage tiges et/ou racines

• Habitat : berges et plages de rivières – lisières forestières –terrains humides


� Impacts

- populations très denses

- concurrence de la végétation spontanée en ressources nutritives

- peu de retenue de terre en période de crue

- ralentissement du retrait des eaux

- sol à nu pendant l'hiver plus sensible à l'érosion


Objectifs :

1) Suppression du couvert important formé par la plante

2) Limitation de la dispersion de nouvelles graines

3) Eradication de foyers

Luttes

Avant floraison

- Arrachage des massifs

- Fauche précoce et répétée

épuisement du stock de graines

�Méthodes de contrôles



Berce du CaucaseHeracleum mantegazzianum - Apiacées

• Origine : Europe de l'est (Caucase) –19ème S.

• appréciée pour ses qualitésesthétiques (ornementale) etmellifères

• confusion possible avec d'autresespèces locales (Berce sp., Angélique,Panais…)

• Plante pouvant atteindre 4 – 5mètres avec des tiges de 5 à 10 cm deØ.



• Feuilles énormes

(50 à 100 cm) : alternes, divisées et bords dentées

• Limbe plus long que large

ATTENTION POLYMORPHIE



• Ombrelle composée de fleurs hermaphrodites femelles au centre et mâles sur les pourtours (50 à 120 rayons)

• De 20 à 50 cm de diamètre

• juin à septembre



• Développement sur 3 à 5 ans - floraison au bout de 3 à 4 ans (accumulation de réserves). Déjà vu en conditions défavorables jusqu’à 12 ans sous forme végétative

• Reproduction uniquement par semences - moyenne de 10 000 à 20 000 graines par pied

• Pouvoir de germination de la banque de graines : 10 ans

• Habitat : terrains en friche, sols humides calciques et riche en azote - climats assez humides

• Dissémination le long des cours d'eau - berges


Berce du CaucaseNuisances et méthodes de contrôles

� Nuisances

- Espèce très compétitive, qui par sa croissance rapide, sa grande taille et ses nombreuses graines, élimine de nombreuses espèces indigènes et dégrade le milieu naturel

- pollution génétique par hybridation

- Provoque de fortes réactions allergiques surtout lorsque la peau est exposé au soleil.

Sécrétion d'une substance photosensible : la furocoumarine - Sensibilité accrue de la peau

Contact + UV + humidité = lésions cutanées


�Méthodes de contrôles

- Arrachage manuel de la plante en population réduite

- Fauche répété avant fructification pour éviter la dissémination

- pâturage semblerait efficace sur le long terme (réserves des racines)


Autres espèces

envahissantes


Erable negundoAcer negundo


• Arbre de 15-20m de hauteur

• feuilles opposées, composées pennées de 3, 5 ou 7 folliolesovales irrégulièrement dentées

• jeunes rameaux verts clairs

• fruit constitué d’une double samare avec des ailes formant un angle très aigu

• Nuisances

• En peuplement dense en milieu alluvial, entraine une forte réduction de la diversité végétale (ombrage important)

Erable negundoAcer negundo



La Lindernie fausse-gratiole Lindernia dubia

• Origine nord américaine (19ème S. navires de commerces)• plante annuelle aquatique à tige carrée (5 à 25 cm)• feuilles opposées, simple, sessiles, vert clair et dentées et à nervures saillantes• fleur violette clair, floraison juillet à septembre• graines jaunâtres

•! Lindernie couchée, indigène : plus petite, feuille verte foncée et non dentée, 3 à 5 nervures saillantes.


La Lindernie fausse-gratiole Lindernia dubia

Milieux• Zones humides et inondées riche en nutriments (berges douces de plans et cours d’eau, fonds d’étangs assec…)

Nuisances • Grande quantité de graines transportées par le courant et oiseaux• forme des peuplements très denses, qui nuisent à la diversité végétale (annuelles autochtones)

Lutte• réduire le niveau trophique des sites• arrachage avant floraison



Asters américains Symphyotrichum x salignum

Symphyotrichum novae-angliae

• Origine nord américaine (ornement – 19ème S.)

• plante à rhizome traçant feuilles alternées lancéolées dentées de façon inégale

• fleur jaune/violette rose, floraison fin septembre

• fruit akène avec aigrette

•0.75 à 1,20 m

• ! Confusion avec l’aster amelle protégé (bractées optuses / bractées aigües pour l’américain).


Asters américains Symphyotrichum x salignum

Symphyotrichum novae-angliaeMilieux

• ensoleillés et terre humide – forêts alluviales, haut de berges fauchés, prairies humides

Nuisances

• dissémination sur longue distance (graine/vent)

• rhizome traçant donne des pousses tous les ans

• Eradication de la végétation autochtone – peuplement quasi monospécifique

Lutte

• arrachage (petit foyer) et fauchage répété (2x /an) avant floraison (fin d’été)

• pâturage (test)

LES PLANTES INVASIVESSymphyotrichum x salignum Symphyotrichum novae-angliae


Amellus amellus


La Rudbeckie laciniée Rudbeckia laciniata

• Origine nord américaine (17ème S. qualité ornementale)

• plante vivace de grande taille (3 m) à rhizome

• fleur jaune (août - septembre)

• feuilles polymorphes (entières à profondément divisées)

• fruits bruns glabres (akènes)

• reproduction par graines et par rhizome


La Rudbeckie laciniée Rudbeckia laciniata

Milieux• zones humides, berges des cours d’eau - roselières, cariçaie, prés hygrophiles …

Nuisances • Régression de la végétation autochtone (voir même ligneuse) – peuplement monospécifique

Lutte• attention au transport de matériaux contaminés• arrachage extraction rhizome (petits foyers)• fauche répétée (plusieurs années en juin à septembre)• re-plantation pionnière (saules, aulnes, frênes)



Le Faux-indigo Amorpha fruticosa

• Origine nord américaine (importation 18ème S. pour l’ornement)• plante arbustive (4-6 m)

• fleur bleu pourpre pédonculées en grappe, avec un seul pétale et des étamine jaune orange. (avril à juin)• feuilles composées de 5 à 35 folioles ovales (cf. robinier faux acacia)• fruit : gousses marrons 7-9 mm (fin juillet à septembre)


Le Faux-indigo Amorpha fruticosa

Milieux : berges des cours d’eaux forêts alluviales, grèves longuement exondées

Nuisances• grande quantité de graines (transportées par cours d’eau), régression de la végétation autochtone = peuplement monospécifique

Lutte• sensibilisation des acteurs• arrache (jeunes plants), broyage (contrôle), fauche + paturage + brûlage (foyers importants)



Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles de Franche-Comté

Tél. : 03-81-47-79-20

Merci de votre attention

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Fédération RÉgionale de Défense contre les Organismes ... · 2. Lutte réglementaire avant floraison (fauche 15 juill -> 15 août) 3. Pas d’intervention au pic de floraison