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Un webdocumentaire réalisé par Cyril Le Tourneur et Vincent Bonnemazou, en partenariat avec l’ONG CARE France et diffusé par TV5MONDE : femmeslumiere.tv5monde.com Contact medias : Laury-Anne Bellessa, 01 53 19 89 92, [email protected] FEMMES LUMIERE Cinq portraits de femmes qui démontrent que l’épargne est un oul de développement pour les communautés exclues de la microfinance

FEMMES LUMIERE · 2015-11-09 · inq portraits de femmes qui démontrent que l’épargne est un outil de développement ... les santions judi iaires sont en ore rares, ela démontre

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Un webdocumentaire réalisé par Cyril Le Tourneur et Vincent Bonnemazou,

en partenariat avec l’ONG CARE France

et diffusé par TV5MONDE : femmeslumiere.tv5monde.com

Contact medias : Laury-Anne Bellessa, 01 53 19 89 92, [email protected]

FEMMES LUMIERE Cinq portraits de femmes qui démontrent que l’épargne est un outil de développement

pour les communautés exclues de la microfinance

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CINQ PORTRAITS DE FEMMES QUI DÉMONTRENT QUE L’ÉPARGNE EST UN OUTIL DE DÉVELOPPEMENT

POUR LES COMMUNAUTÉS EXCLUES DE LA MICROFINANCE

Dans des pays en développement, soumis à des crises récurrentes qu’elles soient naturelles ou politiques, des femmes se regroupent pour lutter contre la pauvreté. Leurs armes ? La solidarité et l’épargne. À travers un documentaire interactif en ligne, « Femmes Lumière » propose cinq portraits de femmes qui partagent une même volonté: sortir de la pauvreté. En Haïti, Côte d'Ivoire, Cambodge, Madagascar et Ban-gladesh, ces femmes expliquent leurs parcours, leurs rêves et les défis auxquels font face leurs communau-tés. Ces rencontres nous permettent également de comprendre le rôle de l’épargne dans la lutte contre la pauvreté. Hors de tout circuit bancaire, ces femmes sont engagées dans des associations d’épargne et de crédit. Elles mettent en commun leurs économies pour s’inventer un autre avenir. Elles fixent des règles précises aux allures de rituel, pour emprunter et rembourser ce qu’il leur faut pour démarrer de petites activités. En créant des projets communautaires tels que des banques de céréales, elles deviennent également des ac-trices d’un développement global.

« Ces associations, totalement indépendantes et basées sur la solidarité et le respect mutuel, permettent de remporter de petites victoires sur la pauvreté », déclare Cyril Le Tourneur, réa-lisateur de ce webdocumentaire.

Bien souvent ignorée au profit du crédit, l’épargne permet en effet d’améliorer le quotidien de ces familles et de faire face aux chocs sans être obligé de vendre ses biens.

« L’épargne permet d’échapper à la malédiction de la répétition des jours », explique Erik Orsenna qui témoigne dans « Femmes Lumière ».

C’est pour soutenir cette dynamique que l’ONG CARE a développé, il y a plus de 20 ans, une approche alter-native à la microfinance, dont sont encore exclues les populations les plus isolées ou pauvres. Aujourd’hui plus 8,6 millions de personnes, dont une 70% de femmes, sont membres d’une association villageoise d’épargne et de crédit (AVEC), une méthodologie reprise depuis par de nombreuses ONG.

« Le site internet ‘Terriennes’, qui héberge ce webdocumentaire, dénonce les inégalités dont les femmes sont victimes mais souligne aussi les projets qu'elles entreprennent pour y remé-dier. La micro épargne en est un », explique Hélène Zemmour, directrice de l'interactivité TV5MONDE.

Par leur émancipation économique, les femmes ont ainsi l’opportunité de s’affirmer au sein de leur famille et de faire valoir leurs droits au sein de leur communauté. Mais cela prend du temps :

« Dans nos villages, les hommes ont du mal à accepter que les femmes accèdent à un certain pouvoir économique », témoigne Sroab qui vit au Cambodge.

Il est donc nécessaire de travailler sur les structures sociales et les schémas de pensée. Depuis plusieurs an-nées, les hommes sont invités à prendre part à ce processus et à dialoguer avec leurs femmes, membres d’AVEC. Ces groupes sont également devenus des points d’entrée pour des discussions relatives à l’équité de genre tels que l’éducation, les mutilations génitales ou l’accès à la terre. Les femmes membres d’AVEC sont ainsi plus informées.

« Certaines n’hésitent plus à porter plainte pour des cas de violences domestiques. Même si, dans certains pays, les sanctions judiciaires sont encore rares, cela démontre un réel change-ment des mentalités chez ces femmes », conclut Philippe Lévêque directeur de CARE France.

Découvrir le webdocumentaire : www.femmeslumiere.tv5monde.com

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UN DISPOSITIF INTERACTIF

A la croisée du journalisme et du photoreportage, une narration interactive permet de ren-contrer cinq femmes. Cinq films fait le portrait de ces femmes. D’une durée de 8 minutes, ils sont composés de 4 chapitres permettent de mettre en avant des spécificités locales mais aussi des gestes et rêves communs. Portrait après portrait, l’internaute découvre également les évolutions générées par les asso-ciations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), que ce soit l’amélioration de leurs condi-tions de vie ou leur affirmation au sein de leur communauté. Leur autonomisation écono-mique constitue un facteur majeur de cohésion sociale et de stabilité politique. Il s’agit là d’un puissant moteur de développement au présent et au futur. Des informations complémentaires sous forme de vidéos, de textes et de cartes permettent de mieux comprendre les enjeux de chaque région. Venus de différents horizons, plusieurs experts décryptent les atouts de la micro épargne, compare les systèmes des AVEC à la microfinance, et analyse le rôle des femmes dans le dé-veloppement. Dès le 8 mars 2014, découvrez les parcours et la force de caractère de cinq femmes, membres d’AVEC, sous forme de vidéos, photos et textes sur le site de TV5Monde : www.femmeslumiere.tv5monde.com

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À perte de vue, l’eau règne sur ces terres englouties six mois dans l’année. Le village de Shohila est alors fractionné en cinq petites îles. 850 familles vivent dans des habitations précaires qui ont les pieds dans l’eau. Les hommes, dont la plupart sont cultivateurs, sont sans activité la moitié de l’année. Les femmes, elles, ont décidé d’agir. 139 d’entre elles, réparties en cinq groupes, se réunissent chaque semaine pour épargner… du riz !

Chaque femme apporte un kilo de riz qui est mis en commun. Cette collecte est ensuite vendue et l’argent récolté alimente l’épargne du groupe. Cette réserve permet de financer des activités génératrices de revenus ou des projets collectifs. C’est également une ressource importante en cas de nécessité face aux désastres ou de problèmes de santé dans les familles.

Sumitra mène tambour battant la réunion de son groupe Shapla (fleurs nationales en bengali). « Dans notre groupe, l’épargne s’élève à 600 000 taka (5700€). Les gens se demandent comment ces femmes ont réussi à épargner une telle somme d’argent en deux ans ! ». D’une voix ferme, Sumitra dirige les discussions. Son projet à elle, c’est l’achat d’un petit bateau, pour que son mari actuellement sans emploi puisse lancer une activité de transport de passagers.

Une piste défoncée et boueuse permet d’accéder à Ampasimbola. 300 personnes sont regroupées au fond de cet écrin de verdure abandonné par l’État. Ici, des femmes relèvent le défi d’un quotidien difficile. Depuis cinq ans, un rituel identique se déroule une fois par semaine. Toutes vêtues du même pagne vert et coiffées du même chapeau de paille, la vingtaine de membres de l’association d’épargne Avotra (l’espoir en malgache), traverse en file indienne la ruelle principale du village pour se rendre au lieu de leur réunion hebdomadaire.

Philomène, mère célibataire avec six enfants à charge, est compteuse dans son groupe d’épargne. « Avant j’empruntais à un usurier pour poursuivre mon commerce de poisson fumé. Mais je ne faisais pas de bénéfice car la durée du prêt était trop courte et les intérêts du crédit très élevé, 100% et parfois plus. » Quand Philomène obtient un prêt de son groupe, le lendemain elle quitte le village de bon matin et marche toute la journée pour aller acheter du poisson. Sur place, elle le fait sécher quelques jours, puis retourne à pied à Ampasimbola où elle le vend aux habitants.

Philomène fait l’admiration de sa communauté, car depuis deux ans elle est sortie d’une situation de très grande pauvreté.

« Pour assurer l'avenir du groupe, il faut du respect mutuel. Et je dis aux femmes de ne jamais baisser les bras. »

À LA RENCONTRE DE

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La région de Kishoreganj est connue pour ses vastes

dépressions qui capturent les eaux à la période des

crues.

Une fois par semaine, les femmes du village de Shohila se réunissent. Chacune apporte sa contribution en riz.

Denise est l’une des trois responsables de la sécurité de

la caisse du groupement. L’utilisation de prêts permet aux femmes de lancer de micro activités comme la vente de produits alimentaires

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Au cœur de la province de Koh Kong, le village de Veal Cheung compte 735 habitants. Le paysage assoupi par des rizières à perte de vue, des maisons sur pilotis d’un extrême dépouillement reliées par de petites pistes en latérite… Dans ce village, 40% des habitants gagnent moins de 1$US par jour.

Mais le sourire est d’or au Cambodge. Les femmes du groupe d’épargne Veal Cheung Prosperity (la prospérité de Veal Cheung) sont là pour nous le rappeler. Formé en novembre 2012, le groupe compte 19 membres dont un homme.

À ses côtés, Sroab est la première compteuse. Bravant l’hostilité de son mari, elle a cru dans le groupe dès le début. Ses premiers emprunts lui ont permis de lancer une activité autour de l’élevage et de la vente de légumes. Avec son mari, finalement rallié à sa cause, le couple a rebâti sa maison. Même si le fonctionnement du ménage est un peu chahuté, Run, son mari, voit désormais les avantages de l’engagement de sa femme : « En général c'est ma femme qui garde l'argent même si elle me tient toujours au courant de la façon dont elle le dépense. »

Aujourd'hui, Sroab coordonne la gestion de l’épargne villageoise, initie des projets communautaires, et tente de convaincre les femmes des villages environnants : « J’aimerais bien que toutes ces femmes se lèvent et se battent pour leur famille. »

Le pays Sénoufo est celui de la savane et des « bois sacrés ». Une légende locale raconte que le dieu fondateur, Koulou Tyolo, s'est endormi et qu'il n'intervient plus dans les affaires de l'univers. Alors des femmes ont décidé de prendre leur destin en main. En 2008, s’appuyant sur une structure existante de prévention du VIH, elles créent les premières associations d’épargne et de crédit. Aujourd’hui, le nombre de bénéficiaires du secteur de Komborodougou dépasse les 2000 membres.

A Komboro, les responsables de 45 groupements se réunissent. Chants et danses précèdent l’arrivée de la madone des épargnantes, Dorcas Soro. Sa stature imposante contribue à faire de cette force de la nature un incontestable chef charismatique. Son dernier né dans les bras ne l’empêche pas d’haranguer les représentantes des groupements, qu’elle est parvenue à fédérer dans un réseau.

Le maire de Komboro, qui soutient ces initiatives, a prêté des terrains pour aider le groupement à relancer la fabrication et la vente de beurre de karité dont les bénéficies sont répartis entre les membres. Un revenu qui suscite parfois la jalousie des hommes. Mais Dorcas balaye ces scrupules d’un revers de la main : « quand les maris ne travaillent pas, ce sont les femmes qui gèrent ! ».

SROAB « Dans nos villages les hommes ont du mal à accepter que les femmes accèdent à un certain pouvoir économique. »

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À l'issue de leur cuisson, les noix de karité se transfor-

ment peu à peu en beurre.

Les membres du comité du groupement Nargassoho (Il

faut souder la famille en senoufo).

Le comité comptabilise les cotisations des membres. Toutes les opérations sont scrupuleusement notées

dans les carnets individuels des membres du groupe.

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Dans la jungle urbaine de Port-au-Prince, 500 000 personnes vivent dans l’immense commune de Carrefour accrochée aux flancs de la montagne. Quatre ans après le séisme de 2010, un im-mense chaos s’est pérennisé dans le dédale de ces quartiers sinistrés où 50% des bâtiments ont été détruits.

C’est au cœur de cette confusion que l’on croise la grâce et l’élégance de Micheline, présidente de son groupe d’épargne Fanm Vanyan (femmes vaillantes en créole). Micheline a développé une activité de couture grâce à un crédit accordé par son groupe.

Cependant il n’est pas facile de sensibiliser les habitants à cette approche. Germaine, secré-taire d’un autre groupe d’épargne appelé Christ Rédempteur, explique : « Avant, le peuple haïtien était très solidaire et les gens respectueux les uns envers les autres. La corruption, les abus, les souffrances, les gens ont perdu confiance… ».

Mais aujourd’hui, pour les femmes de l’association Fanm Vanyan, c’est la fête. Elles sont réu-nies dans un entresol mal éclairé pour le grand partage : la fin d’un cycle d’épargne, où l’on se répartit les gains. La somme atteint 130 970 gourdes, soit 2240€ ! Micheline rayonne : « Voyez le résultat de nos efforts. C’est extraordinaire, nous avons retrouvé un peu de sourire sur les lèvres ! ».

À LA RENCONTRE DE

«Nous avons mis en place ce système d’épargne seules, sans déranger ni les banques, ni l’État.»

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ERIK ORSENNA, romancier et académicien. En 2014, Erik Orsenna publie "Mali ô Mali", la suite de son célèbre roman "Madame Bâ" qui contait l'histoire d'une Malienne enga-gée dans une procédure de demande de visa auprès de la France. La voix de cette femme devient celle de l'Afrique et de ses souffrances. L'académicien sillonne le conti-nent depuis trente ans et n'a jamais cessé d'y défendre la cause des femmes. « Les femmes sont les premiers soldats de la survie. » ISABELLE GUÉRIN, socio-économiste, cher-cheuse à l’Institut de recherche pour le dé-veloppement (IRD). Isabelle Guérin s'apprête à publier un ou-vrage sur les dérives de la microfinance aux Éditions Demopolis. Son travail est le fruit de nombreuses enquêtes et études dans différentes communautés en Inde, au Ma-roc, au Sénégal et dans plusieurs pays d'Amérique latine. Elle y développe une analyse critique du microcrédit et de la mi-cro épargne. « Dans certains contextes, l’épargne est un outil plus utile et beaucoup moins dange-reux que le microcrédit. »

CLAUDINE MENSAH AWUTE, directrice de CARE Mali. Claudine Mensah Awute travaille dans le dé-veloppement depuis 19 ans. Elle défend la liberté de pensée et d’expres-sion des femmes africaines et milite pour la mise en place de systèmes de bonne gouver-nance pour un développement durable et équitable. « Les AVEC offrent aux femmes un espace d’épanouissement, de réalisation et de soli-darité. » PHILIPPE SERRES, référent microfinance au sein de l’Agence Française de Développe-ment (AFD). Philippe Serres est en charge de coordonner les activités d’appui au secteur de la microfi-nance mises en œuvre par l’AFD. Il est impli-qué dans le secteur de la microfinance de-puis 2003, année où il a rejoint l’agence de notation spécialisée en microfinance Planet Rating. « Selon certaines études sur les impacts de la microfinance, les femmes sont plus per-formantes que les hommes. » ARIELLE DE ROTHSCHILD, présidente de CARE France. Arielle de Rothschild dirige le département Marchés Emergents de la Banque Rothschild. Elle est également engagée dans le monde associatif en tant que présidente de CARE France, vice-présidente de CARE Internatio-nal et membre d’honneur de Financi’Elles, association qui veut améliorer l’accès des femmes au secteur de la finance. « Il y a un élan plus solidaire et des actes concrets qui vont dans le bon sens. »

LES GRANDS TÉMOINS

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Photographe et rédacteur indépendant pour la presse magazine et l'édition depuis plus de 25 ans, Cyril le Tourneur d'Ison a notamment réalisé une trentaine de reportages à caractère "humanitaire". Il est lauréat d'un "world press" pour un travail consacré aux populations de l'Indus au Pakistan et a publié une dizaine de livres illustrés. Ces dernières années, avec l'apparition de nouvelles écritures journalistiques, le photographe a élargi sa passion de l'image à la vidéo pour mener à bien des projets multimédia.

« En mars 2012, au cours d'un reportage photographique sur la crise alimentaire au Niger, j'ai rencontré pour la première fois ces femmes regroupées autour de l'épargne villageoise. En visitant les programmes de CARE Niger dans la région sahélienne, j'ai été frappé par leur énergie et leur détermination au sein de ces associations villageoises d'épargne et de crédit. Auprès des fameuses Mata Masu Dubara (les femmes ingénieuses en langue haousa), cadre historique de la méthodologie CARE lancée dans les années 90, j'ai voulu témoigner sur cette approche du développement qui consiste à mobiliser les femmes autour de l'épargne villageoise. Le webdocumentaire m'a semblé être le cadre narratif idéal pour raconter le lien qui unit ces femmes, à travers cinq expériences singulières. »

Suite à des études de Droit et de Cinéma, Vincent Bonnemazou travaille dés 1995 dans le milieu de la création audiovisuelle, il réalise son premier court-métrage de fiction en 1995 sélectionné au festival international de Clermont-Ferrand.

Co-fondateur de la société de production sycomore films en 2000, il produit et réalise des documentaires, films d'art vidéo, séries et programmes courts pour la télévision.

En 2009, il co-fonde Belafilms et à travers le développement de webdocumentaires, crée une synergie entre cinéma et photographies.

« La réalisation de Femmes Lumière, dans cinq pays différents, m'a permis de mesurer à quel point la solidarité d'un groupe constituait une véritable force pour faire face à des situations de crises et contribuait au développement économique d'une communauté. »

LES AUTEURS

Sociétés de production audiovisuelle, Belafilms et Phi-

leas Doc se sont associées pour réaliser le web-documentaire « Femmes Lumière ».

Dirigée par Vincent Bonnemazou, Belafilms est spécialisée dans le reportage, le documentaire

et le webdocumentaire.

Dirigée par Laurent Maréchaux, Phileas Doc développe des projets

de communication opérationnelle destinés à raconter de manière pédagogique les belles his-

toires des associations et des entreprises.

La complémentarité des deux structures a permis de mener à bien ce projet ambitieux à tra-vers la recherche d'un diffuseur (TV5MONDE), la constitution d'une équipe de réalisation, le choix d'un développeur multimédia (Rolin&Guilbault) et la prise en charge de la post-production.

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Créée en 1983, l'ONG CARE France est l'un des 14 membres de CARE International, l’un des plus grands réseaux humanitaires mondiaux, apolitique et non confessionnel. Dans des situations de réponses à l’urgence ou dans des contextes de développement, CARE s’attaque aux causes profondes de la pauvreté par une approche globale : santé, éducation, dé-veloppement économique, etc. Les programmes de CARE cherchent à promouvoir l'« empowerment » des femmes. Ce terme comprend : le renforcement de la confiance en soi par le développement des connaissances et des com-

pétences et l'accès accru aux ressources économiques. Ces deux actions permettent l'émancipation et l'autonomisation sociales et économiques des femmes. www.carefrance.org CARE a crée la méthodologie des associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC) en 1991 au Niger.

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TV5MONDE est la chaîne du lien entre tous les francophones qui devraient être 700 millions dans le monde à l'horizon 2050. Projet culturel sans équivalent, la chaîne a pour mission de promouvoir la langue française et les valeurs de la Francophonie. www.tv5.org « En créant le site internet "Terriennes", nous avons souhaité non seulement dénoncer les inégalités dont les femmes sont victimes mais aussi souligner les projets qu'elles entreprennent pour y remédier. Les "Femmes Lumière" nous aident à croire que l'avenir est entre leurs mains. » Hélène Zemmour, directrice de l'interactivité TV5MONDE

La Cartier Charitable Foundation apporte son soutien à des partenaires, qui à travers leurs projets, permettront à des communautés défavorisées, d’améliorer leurs conditions de vie. « Notre soutien à ce webdocumentaire était motivé par l’envie de pouvoir expliquer le concept de la micro-épargne et du micro-crédit de manière claire, de communiquer à travers la vidéo et la photo la dignité retrouvée de ces femmes, d’apporter plusieurs angles de vue sur cette problématique à travers les différents témoignages et interviews. » Pascale de la Frégonnière, directrice de la Cartier Charitable Foundation

Etablissement public au cœur du dispositif français de coopération, l’Agence Française de Développement agit depuis plus de soixante-dix ans pour lutter contre la pauvreté et favoriser le développement dans 90 pays du Sud. www.afd.fr « Une société qui implique ses femmes s’enrichit. L’approche participative de CARE intéresse l’AFD par son côté novateur et transposable. Nous voulions mieux la comprendre et la confronter à d’autres méthodologies de microfinance. » Anne Paugam, directrice de l’Agence Française de Développement

Créée en 2005 sous l’égide la Fondation de France, la Fondation Financière de l’Echiquier agit en France auprès de personnes en grande difficulté sociale et professionnelle. www.fondation-echiquier.fr « L’intérêt que porte CARE à la situation des femmes dans le monde ne pouvait que susciter l’adhésion de la Fondation Financière de l’Echiquier. Ce webdocumentaire est une magnifique leçon d’espoir donnée par des groupes de femmes contribuant, à leur échelle, à changer le monde. » Bénédicte Gueugnier, directrice de la Fondation Financière de l’Echiquier

LES PARTENAIRES

Cambodge Bangladesh Haïti

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www.femmeslumiere.tv5monde.com

Un webdocumentaire réalisé par Cyril Le Tourneur et Vincent Bonnemazou,

en partenariat avec l’ONG CARE France

et diffusé par TV5MONDE dès le 8 mars 2014

Contact medias : Laury-Anne Bellessa, 01 53 19 89 92, [email protected]

Toutes les photos de ce dossier ont été prises par Cyril le Tourneur d’Ison

lors du tournage du webdocumentaire.