Fersan, Henri de - L'Eglise Catholique Et Le Nazisme

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Henri de FERSAN

LEglise catholique et le nazisme

6,5 PUBLICATIONS H d F

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de l'auteur :

livres : Le Racisme anti-franais, ncre, 1997 (22,5 ) Le Racisme anti-franais et anti-chrtien. Rapport 1998, Publications HdF, 1998 (23 ) La Maldiction du Titanic (3me dition), Dualpha, 2003 (15 ) Leur avant-guerre (Le Printemps de Strasbourg - I), Publications HdF, 1999 (23 ) Stratgies, 5 ans darticles pour comprendre lactualit, Publications HdF, 1999 (2 tomes, 30 ) Les Partisans Blancs (Le Printemps de Strasbourg - II), Publications HdF, 1999 (23 ) L comme Lajoye, autopsie dun complot dtat, Publications HdF, 2000 (15 ) Le Racisme antifranais, addenda 1985-1996, Publications HdF, 2000 (12,5 ) Stratgies, 1999-2000, Publications HdF, 2000 (9 ) Kennedy : une saga rouge sang, Editions Didro, 2000 (6,5 ) Justice est faite ! (nouvelle parue dans Contes dEurope - IV), Dualpha, 2000 (19 ) LImposture antiraciste, Publications HdF, 2001 (31 ) Stratgies, 2000-2001, Publications HdF, 2001 (9 ) Stratgies 2001-2002, Publications HdF, 2002 (9 ) Le Mensonge antiraciste, Publications HdF, 2003 (31 ) Le Soleil se lve lEst (Le Printemps de Strasbourg - III), Publications HdF, 2003 (23 )

Jeux de socit : Monopoles, Publications HdF, 1998 (40 ) PUBLICATIONS HENRI DE FERSAN 4, route de Bournazet BELLEVUE 63870 ORCINES

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Larbre sera jug ses fruits , dclare lEvangile. Quand on compare la situation de lEglise en 1939 et en lan 2000, on saperoit que finalement, la victoire des Allis na pas t une chance pour lEurope chrtienne. Un abb avec qui je mentretenais de ce sujet dlicat mavouait : La Seconde Guerre Mondiale ne fut pas le combat de la dmocratie contre la dictature, ni celui du communisme contre lanticommunisme : ce fut celui de la synagogue contre lEglise Hitler aurait-il dfendu la chrtient sans le savoir ? Ou mme, en le sachant pertinemment ? Pour les protestants, la rponse est oui, sans aucun doute. En ce qui concerne le catholicisme, je ne partage pas lopinion de mes confrres. Je le dis sans ambages, Hitler a t infiniment moins nuisible la Sainte Eglise que Staline et beaucoup moins que les dmocraties . Et, au risque de paratre provocateur, je dirais que les douze ans dhitlrisme ont fait moins de mal au catholicisme en Allemagne que les quinze ans de pontificat de (F ?) Paul VI ! Mon confrre Franois-Marie Algoud ayant t le procureur du

nazisme dans La Peste et le Cholra, japporterai dans cet article les arguments de la dfense

Pourquoi le dbat est-il fauss ?Pourquoi le dbat sur ltude des relations entre Berlin et le Vatican est-il fauss ? Il faut reconnatre que le confort intellectuel, la peur galement, la haine aussi, permettent de maintenir sur ce point lhistoire officielle au mpris de la vrit. Un bon catholique se doit de mditer lEvangile selon Saint Jean, chapitre VIII, verset 32 : La vrit vous rendra libre. Librons-nous donc des tabous imposs par autrui. Le dbat est fauss car lhistoire de la Seconde Guerre Mondiale ne peut pas tre tudie avec srnit. La loi Gayssot empche le rtablissement de la vrit historique, ce qui fait que nous ne savons du Troisime Reich que ce que les zlotes du mondialisme, cette fusion entre le communisme et le capitalisme apatride (version dvoye de lconomie de march), ont hiss au rang de croyance obligatoire. Le nazisme est devenu un fourre-tout permettant des gens peu recommandables de se recrer une virginit sur demande : il permet de relativiser les horreurs du stalinisme, puisque Staline a lutt contre Hitler. Il interdit toute critique contre les Juifs, puisque ces derniers ont t victimes des nazis et que, mutans mtuandis, leurs contradicteurs veulent donc forcment poursuivre la Shoah . Il permet de justifier limprialisme de lONU (donc des Etats-Unis), puisque celle-ci a t cre en 1943 contre Hitler Un demi-sicle de bourrage de crne a fait de lopinion publique lquivalent humain des canids du docteur Pavlov : comme la serveuse est accorte et le tratre vil, le nazi est forcment ignoble. Lquation est simple et simpliste : Hitler, cest Auschwitz, les chambres gaz et le gnocide juif Partant de cet axiome, nazi est devenu une insulte politique mortelle. Cest larme favorite de lextrme gauche, dont les amours pour Lnine, Trotsky, Staline, Mao et autre Pol Pot replacent dans son vritable contexte son attachement la vie humaine Inconsciemment, pour ne pas tre traits de nazis , les catholiques cautionnent la falsification historique et impose une version de lhistoire ad usum delphini. En insistant sur les aspects ngatifs, rels ou extrapols, du national-socialisme, on fait le jeu de lennemi en confortant sa lgitimit usurpe.

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Malgr la rpression, lhistoire officielle scroule par pans entiers. Il y a deux moyens dchapper larme de ladversaire : esquiver les coups ou dcharger son arme. Il va de soi que cest la dernire mthode qui est la meilleure. Le meilleur moyen de dtruire larsenal de lextrme gauche, ce nest pas la dngation ou la repentance. Cest de rtablir la vrit sur le national-socialisme, de montrer ce quil fut rellement, sans sombrer dans le pangyrique de ce dernier. Les crimes hitlriens doivent tre replacs dans leur contexte et mis en parallles avec les crimes des Allis. Si les nazis ont commis des crimes, ils nont pas t pires que les Amricains, les Britanniques et, bien videmment, les Sovitiques. Seule la vrit rend libre En montrant, preuve lappui, le vrai visage des uns et des autres, les gens cesseront davoir peur des fantmes et nos ennemis se verront privs de leur arme principale.

Le rle du Zentrum

Ce parti catholique, cr contre Bismarck, tait dirig par Mgr Ludwig Kaas. Il avait obtenu son meilleur score en 1890 avec 106 siges. Aux lections lgislatives du 5 mars 1933, le score du Parti Nazi tait inversement proportionnel linfluence catholique dans le pays. Les rgions o les catholiques reprsentaient plus de 85 % de la population taient les suivantes : centre de la Prusse Orientale, Haute Silsie, Bavire, Bade, Rhnanie, rgion frontalire de la Hollande, Franconie. Or, dans toutes ces rgions, sans exceptions, le score du parti nazi aux lections lgislatives du 3 juillet 1932 fut infrieur 35 % (pour une moyenne nationale de 37,4%). Par contre, les fiefs nazis (plus de 50 % des voix) sont ceux o les catholiques reprsentaient moins de 40 % de la population : Pomranie, Silsie, Schlewsig-Holstein, Basse-Saxe et Thuringe. Le Zentrum marginalisera les vques allemands hostiles au nazisme et aidera Hitler obtenir la majorit au Reichtag aprs accord du nonce Berlin, le futur Pie XII. En effet, lors des lgislatives de novembre 1932, les nazis avaient perdu 2 millions de voix et 46 siges par rapport celle de juillet. Si avec 196 siges sur 584 le NSDAP est le premier parti dAllemagne, il est loin des 293 siges de la majorit absolue. Certes, il peut compter sur les 52 siges des nationaux allemands, mais il manque encore 45 siges. Avec 70 siges, le Zentrum rejoindra la coalition gouvernementale et permettra Hitler de constituer un gouvernement dunion nationale le 30 janvier 1933. Dans Mein Kampf, Hitler faisait lloge de Karl Lueger, du parti populaire chrtien qui savait comment faire usage des structures du pouvoir et de lautorit, se servant de ces institutions et lments anciens au profit de son propre mouvement. Le Parti catholique, qualifi par le protestant Goering de taupes noires. (quoique David Irving ne le mentionne pas dans sa biographie de Goering), sera dissous comme toutes les autres formations politiques le 5 juillet 1933

Le nazisme, une contre-rvolution ?

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Selon Franz von Papen, ministre du Reich puis ambassadeur Ankara (qui sera graci lors de procs de Nuremberg) : Le IIIe Reich tait la rponse chrtienne 1789. (1) Cette vision des choses est partage par lhistorien amricain John Lukacs : Llment le plus important - et le plus frappant - de la politique hitlrienne tait son anticommunisme ; mais il y avait en outre des prsentations plus quoccasionnelles de luimme et du national-socialisme comme tant contre-rvolutionnaires, et mme bien des dclarations positivement favorables au christianisme. Cette vision des choses est confirme lorsquon prend soin de consulter les Cahiers de la SS. Ces opuscules taient destins la formation des officiers des troupes dlites du Reich, sa colonne vertbrale idologique. Le chef de la SS, Heinrich Himmler, na pas prcisment la rputation dtre un clrical Pourtant, dans ces cahiers confidentiels, on note que les SS avaient des prises de positions qui, si elles taient parfois hrtiques (dues linfluence de la religion protestante dans ce pays), ntaient en rien blasphmatoire. Ainsi, lorsquon consulte le numro doctobre 1937 du Cahier de la SS, on peut lire une condamnation sans ambigut de la Rvolution Franaise que naurait pas renie Charles Maurras, pourtant viscralement hostile lAllemagne, nazie ou non. Dans cet article, intitul Faits importants sur la franc-maonnerie, les SS accusent les loges maonniques dtre lorigine de la Rvolution Franaise. Toutes les accusations sont tayes de citations dment rfrences, montrant que le rgime avait tudi les dossiers saisis dans les L allemandes.

Celles-ci ne sont pas pargnes non plus. Preuves lappui, il est dmontr : quelles pratiquent la dissimulation, encouragent le mtissage, prtent serment sur le sang, quelles ont jou un trs grand rle dans la rvolution avorte de 1918 et quelles manipulaient les rois de Prusse qui ne savaient pas toutes les ralits de cette secte. Les SS dfendaient dailleurs, citations lappui, la thse du complot judo-maonnique. On trouve galement une critique de lAmrique qui tait assez pertinente et toujours dactualit. Dans les numros de janvier et fvrier 1943 du Cahier de la SS, les accusations contre les pres puritains fondateurs de lAmrique sont exactement les mmes que celles que lon peut lire chez les contrervolutionnaires catholiques : On doit dire la vrit que laffaiblissement de la foi entrana une diminution de limportance du livre de prires. La bourse salourdit sans cesse et le livre de prires samincit, devenant plus superficiel - en langage luthrien - un couvercle de poubelle servant cacher une multitude dinfamies. La dnonciation de la musique jazz, du relchement des moeurs, de llection des Miss, du cinma dHollywood, bref, du relchement des moeurs en vogue aux Etats-Unis sont mot pour mot les mmes que ceux de la droite contre-rvolutionnaire franaise. Les nazis reprochaient lAmrique son hypocrisie, son pharisianisme, sa dcadence Plutt que le jazz, les nazis exaltrent la musique de Bach, Brahms et Mozart, trois musiciens dont luvre est marque par la religion et mme pour les deux premiers pousse lintrospection et la mditation. Il est dommage quaveugle par son antigermanisme primaire, une forte partie de lintelligentsia franaise ait, par son immobilisme, fait le choix de la dcadence contre la civilisation. Ils ont les mains pures, mais ils nont pas de mains disait en son temps Charles Pguy.

Hitler et lEglise

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John Lukacs, Hitler of History, Alfred Knopf en 1997, page 90

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Hitler tait chrtien, baptis et lev dans la religion catholique par sa mre. Il dclarait dans Mein Kampf : Cest pourquoi je crois agir dans le sens voulu par le Crateur tout puissant ; en luttant contre le Juif, je dfends luvre du Seigneur. On retrouve cette dimension de la lutte entre lEglise et la Synagogue, cette haine bimillnaire qui marqua de son empreinte toute lhistoire de lhumanit, de la mort du Christ la cration de lIslam, de la bataille de Lpante la Rvolution Franaise, du marxisme Vatican II A la diffrence de Himmler et des intgristes paens de son entourage, Hitler avait compris le rle de la vritable Eglise dans la socit. Il savait l o tait le vritable combat : chrtiens contre juifs ; partisans de la dignit gale pour tous les hommes et chantre du peuple lu , corollaire de la race suprieure ; dfenseurs du Christ contre dfenseurs de Barrabas Le Talmud est formel : le catholique est le pire ennemi du Juif. Pire que le paen que le Juif compte bien manipuler, comme il manipule les athes et les libres penseurs par le biais de la F M et du

communisme. Les zlotes de la Synagogue taient Moscou, dans lentourage de Staline : en 1938, sur les 1 700 000 survivants du PCUS ayant chapp aux purges, 700 000 taient juifs, dont les trois-quarts des juges dinstruction et des responsables du contre-espionnage intrieur(2) ; Kaganovitch, le bourreau de lUkraine ; Vychinski, le procureur des procs de Moscou ; trois vice-prsidents du Conseil des Commissaires, deux commissaires du peuple et dix vice-commissaires. Les zlotes de la Synagogue taient Washington, dans lentourage de Roosevelt, amricanisation de Rosenfeld : la communaut juive internationale navait-elle pas dclar une guerre conomique lAllemagne ds le 23 mars 1933 ? Les zlotes de la Synagogue taient Londres, derrire Churchill, ruin par le juif amricain Baruch et opportunment renflou par le juif sud-africain Strakosh. Il est intressant de noter quen 1939 l'ambassadeur de l'URSS aux Etats-Unis lors de la seconde guerre mondiale tait Maxim Litvinov (n Wallach Finkelstein) et celui en Grande-Bretagne tait Yvan Masky (n Kahan Stermann). Hitler a multipli les dclaration favorables lEglise catholique dans ses discours : lors de sa prise de fonction le 1er fvrier 1933, il dclara sur la radio allemande que le gouvernement prendra sous sa ferme protection le christianisme, qui est la base de toute notre morale, et la famille, qui est la cellule constitutive tant de ltre de notre peuple que de lEtat. Le 23 mars 1933 dans son premier discours de Chancelier, il ajouta : Les avantages quun particulier pourrait retirer en politique de compromis avec les organisations athistes ne sont pas, et de loin, compenss par la destruction qui en rsulte des fondements de la morale publique. Le gouvernement national voit dans les deux confessions chrtiennes les facteurs les plus importants pour le maintien de notre peuple. Il respectera les traits conclus entre elles et les diffrents Lndern. Il ne sera pas touch leurs droits. Lors de la Fte-Dieu 1933, eut lieu Berlin la premire procession de cette fte catholique de toute lhistoire de la Prusse. Hitler y imposa la prsence dun rgiment de la Wehrmacht. Le plerinage dAnnaberg, en Silsie, attira 120.000 personnes dans cette province catholique o la purification ethnique polonaise npargna pas, loin sen faut, le clerg Hitler avait promis le 27 juin 1934 Mgr Grber (Fribourg), Mgr Berning (Osnabrck) et Mgr Bares (Berlin) : Jamais de ma vie je ne mnerai un Kulturkampf . En 1937, il entendit que beaucoup de ses adhrents avaient renonc leur appartenance religieuse, sous la pression des dirigeants du parti ou de la SS. Il interdit ses proches collaborateurs, y compris Goering et Goebbels, de faire de mme. En 1942, il insistait sur labsolue ncessit de maintenir les Eglises. Il condamnait avec rigueur la lutte contre les Eglises.

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Sergo Beria, Beria, mon pre, Plon, 1999.

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Pour lui, il sagissait dun crime contre lavenir du peuple : substituer une idologie de parti est une impossibilit(3). On est loin de la Russie lniniso-trotskiste ou stalinienne !

Le Talmud et les AllemandsDans son commentaire du Talmud, Rabbi Lior dclarait : Daprs la Halacha, il nexiste pas dinnocents en temps de guerre au sein dune population non-juive hostile, et cette notion ne doit pas tre prise en considration pour dcider dune opration. Il est permis dappliquer des punitions collectives aux non-Juifs susceptibles de nuire la population juive... pour les mettre hors dtat de le faire. Le moins que lon puisse dire, cest que le peuple allemand a pay au prix fort cette vision quelque peu raciste des relations internationales La communaut juive internationale, qui avait pouss les Etats-Unis la guerre par le biais de leur homme de paille Churchill, planifia des accords de paix qui ne pouvaient quamener une nouvelle guerre une gnration plus tard. Les ngociateurs des Etats-Unis aux calamiteux traits de Versailles, Trianon, SaintGermain-en-Laye et Neuilly taient tous lis la communaut juive , puisque dsigns par le colonel House (de son vrai nom Mandel). La vague rvolutionnaire ne du talmudisme et appele communisme frappa galement lAllemagne. On ne peut pas comprendre Hitler si on na pas lesprit les noms suivants et les faits suivants. LURSS dpche le juif Karl Radek pour assurer la rvolution en Allemagne. Celui-ci prend comme adjoint le juif Oscar Kohn. A Berlin, les rvolutionnaires ont pour noms Karl Liebnecht, Rosa Luxemburg, Landsberg, Haase, Scheidemann et Eischorn. En Bavire : Kurt Eisner (Salomon Kutchinsky pour ltat civil), Jaff, Foester, Lipp, Ernst Toller, Gustav Landauer, Walder-Krakau. Les vrais dirigeants taient cependant les juifs russes Towia Axelrod, Evgueni Levin-Niessen, Erich Mhsam et Max Levie, qui perscutaient chrtiens et paens (notamment ceux du groupe Thul). Parmi les martyrs, la comtesse Hella von Westrap, viole, torture et fusille par les soudards de Rudolph Egelhofer au lyce Luitpold avec 8 autres otages. En Saxe, ce fut Fleissner, Brandeis, Kegel, Vlker, Lipinski ; Magdebourg : Brandes ; dans la Ruhr : Markus et Levinsohn ; Kiel et Bremershaven : Khon et Grnwald ; en Prusse : Hirsh et Heine et dans le Palatinat : Lielienthal et Heine. En 1920, un an aprs que le sieur Aaron Cohen alias Bela Kun ait terroris la sur hongroise, son coreligionnaire Max Hoeltz ravagea le Vogtland et Adler tenta de dstabiliser Vienne, ville de plus en plus dcadente de par le laxisme imprial et dont le cosmopolitisme amena en contrecoup la naissance de la doctrine national-socialiste. Cette haine des peuples germains prend racine dans le Talmud. Selon lenseignement de Kimchi, dans son commentaire de Rabbi Obadia, chapitre 1, verset 20, il est dit Les habitants de lAllemagne sont des Cananens ; lorsque les Cananens fuyaient devant Josu, ils se retirrent dans le pays Allemannia quon nomme lAllemagne ; et jusqu' ce jour, les Allemands sont appels Cananens. Ce projet dlirant fut en partie mis en place : 60 000 Autrichiens et 3.750.000 Allemands, essentiellement des femmes et des enfants, furent extermins par les Sovitiques dont limmense majorit des commissaires politiques avait t forme lcole talmudique et plus de 20 000 autres prirent sous les bombes anglo-saxonnes, dont les instances dirigeantes, tant le prsident Roosevelt que le gnral en chef Eisenhower ou le vice-prsident Truman, taient de mme origine,

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John Lukacs, Hitler of History, page 89, daprs un tmoignage de Speer

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tout comme le Secrtaire dEtat au Trsor Henry Morgenthau. Ce dernier avait prvu de planifier une famine qui aurait tu au moins 20 millions dAllemands, ainsi quune politique de dportation des Allemands en Afrique. Il nest pas inutile de rappeler quen 1935, le F Morgenthau a impos le symbole satanique des Illuminati sur les Henry

billets amricains. Le plan Morgenthau fut ajourn grce laction du secrtaire dEtat la Guerre, le F

L. Stimson, qui le qualifia de smitisme que la soif de vengeance a rendu fou. . Theodore Kaufman, conseiller de Roosevelt et prsident de la Fdration amricaine pour la paix, avait expos ds mars 1941 ses projets dextermination des Allemands (strilisation de toutes les Allemandes) dans son ouvrage Germany must perish, vendu massivement au prix de 25 cents (soit 19 francs actuels), et dont le Time fit une grande publicit. LAutriche devait subir le mme sort : population extermine par strilisation, famine et travaux forcs et territoire dpec : la Suisse devait annexer le Tyrol et le Vorarlberg, le reste tant annex par un tat nouveau appel Bohme (Czechia) et regroupant lactuelle Rpublique Tchque, la Saxe et la moiti sud de la Silsie. Quant lAllemagne, elle tait partage entre la Pologne, le Danemark, la France, la Belgique et les Pays-Bas La Seconde Guerre Mondiale fut une guerre impitoyable. On ne fit pas de quartier dun ct comme de lautre. Pourtant, Hitler donna le bton de marchal deux Juifs. Deux Juifs qui se sentaient de sang germanique, se battant jusquau bout pour leur patrie :le feld-marchal Erwin Lewinski von Manstein et le marchal Ehrard Milch, qui sera en plus ministre du Reich charg de laronautique. Dautre part, lun des concepteurs de la Blitzkrieg fut un juif : le gnral daviation Helmut Wilberg.

La politique trangre de lAllemagne et les tats catholiquesEn 1937, en Europe, les tats suivants se rclamaient du catholicisme : Lituanie, Pologne, Danzig, Hongrie, Autriche, Liechtenstein, Belgique, Luxembourg, France, Espagne, Portugal, Italie, Andorre, Monaco, Irlande. Dautre part, une portion importante de la Yougoslavie (Croatie), de la Tchcoslovaquie (Slovaquie), voire de lURSS (Gorgie, Armnie) tait catholique. Etudions cas par cas le comportement de Hitler vis--vis de ces tats. En ce qui concerne la Lituanie, lAllemagne lui prit la ville de Memel le 22 mars 1939 : cette ville avait toujours t allemande par lhistoire et la population. La premire mouture du Pacte germano-sovitique lavait attribue au Reich. Un protocole du 11 dcembre 1939 lchangeait contre les gisements de ptrole du Bug. Elle tomba donc sous le joug sovitique. LAllemagne libra la Lituanie dans les premiers jours de juillet 1941. La Lituanie, petit pays de 3 millions dhabitants, fournit lAllemagne de nombreux volontaires dans la croisade antibolchvique : 3.000 Lituaniens sengageront dans la SS et 24.000 serviront dauxiliaires dans la police (les fameux Schutzmannschafen). La Pologne fut attaque par lAllemagne le 1er septembre 1939 en dpit dun pacte de non-agression sign en 1934. Outre la question de Danzig, lAllemagne tait intervenue pour protger limportante minorit allemande perscute par les Polonais : 12 857 civils allemands ont t extermins par les Polonais (voire 50 000 selon Goebbels qui comptait comme morts les 45 000 disparus). De tous les pays catholiques, ce fut la Pologne qui fut le plus plaindre de loccupation allemande, mais loccupation sovitique fut encore pire A noter un fait peu connu : plusieurs units de la trs catholique Pologne avaient la croix gamme comme symbole :

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les 21e et 22e divisions de montagne (et les 6 rgiments les composants), les 4 e et 20e rgiments dinfanterie, le 21e rgiment dartillerie de campagne et le 1er rgiment dartillerie motorise, La Hongrie fut allie lAllemagne. Elle reut des territoires arrachs la Tchcoslovaquie protestante (Kocise, Ruthnie subcarpathique), la Yougoslavie orthodoxe (Banat) et la Roumanie galement orthodoxe (Transsylvanie). La Honved aligna, en sus des quatre divisions de volontaires dans la SS(4), deux divisions blindes, une division lgre, une division de cavalerie, douze divisions dinfanterie, huit divisions mixtes et 8 divisions de rserve. Elle fut le dernier (et le seul) pays alli Hitler lui restant fidle. LAutriche, pays natal de Hitler, fut rattache lAllemagne par un Anschluss que le Vatican fut le premier reconnatre Le Liechtenstein recueillit le rgiment des volontaires russes anti-staliniens du gnral Smyslowosky et refusa de les livrer Moscou. La Belgique fut envahie pour des raisons stratgiques, mais elle fournit deux divisions de Waffen SS au Reich , soit 20.000 Flamands et 10.000 Wallons. Le Luxembourg fut annex au Reich et fournit lquivalent dune division (12.000 hommes), la plupart des malgr nous . La France dclara la guerre lAllemagne et la perdit. LAllemagne lui reprit lAlsace et la Moselle, mais refusa de cder lItalie la Corse, Nice et la Savoie. Ptain fit de son mieux pour protger la France et y parvint avec abngation, comme le fit Lopold III en Belgique et Christian X au Danemark. Quant Monaco, le prince Louis II composa (1943), puis allemand (1944). LEspagne catholique fut sauve par lenvoi temps de 20 Junkers-52 de transport de troupes qui permit au Tercio de prendre pied en mtropole et entamer la grande croisade contre le bolchevisme. En remerciement, lEspagne fournira lAllemagne 500 SS et la 250e division Azul. Le Portugal, gnralement anglophile, ne fut en rien menac par lAllemagne, de mme que Andorre. LIrlande resta neutre durant la guerre. LItalie fut le fidle alli du Reich, de 1936 1943 sous la forme dune monarchie, de 1943 1945 sous la forme dune rpublique. Au total, larme italienne fournit lAxe 5 divisions blindes, 3 divisions mobiles, 2 divisions motorises, 69 divisions dinfanterie, 25 divisions de rserve, 2 divisions de parachutistes, 6 divisions de montagne, 6 divisions de chemises noires et 8 divisions coloniales. LItalie fournit galement une division de 10.000 hommes la SS(6). Aprs la trahison du marchal Badoglio en 1943, les fidles du Duce se replirent dans le nord du pays, avec une arme forte de 8 divisions dinfanterie. Les peuples catholiques de la Tchcoslovaquie, de la Yougoslavie et de lUnion Sovitique appuyrent des degrs variables leffort de guerre allemand. La Slovaquie de Monseigneur Josef Tiso eut une participation symbolique : six divisions. La Croatie fournit une vritable arme : quatre corps, 6 divisions dinfanterie, 4 brigades de chasseurs, 16 divisions dOustachi, 1 division dassaut, 18.000 SS (la part de catholiques nest pas connue), les 369e, 373e et 392e divisions de la Wehrmacht et mme une lgion navale de 900 hommes. LArmnie et la Gorgie fournirent galement de nombreuses troupes par rapport leur population, car ces pays ne furent jamais atteints par la Wehrmacht, les units tant exclusivement recrutes parmi les prisonniers de guerre sovitiques. 9.000 Armniens servirent dans la SS, au sein du 1 er rgiment armnien de grenadiers de la Waffen SS et du Kaukasischer Waffen-Verband der SS, o servirent galement les 8.000 Gorgiens ayant port avec loccupant italien(5)

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La 22e division de cavalerie Maria Thrsa, la 25e division de grenadiers Hunyadi, la 26e division de grenadiers Hungaria et la 33e division de cavalerie SS. 5 La 27e division de grenadiers Langemark et la 28e division de grenadiers Wallonien. 6 La 29e division de grenadier Italiana.

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luniforme double runes. La Wehrmacht recruta 9 bataillons dOsttruppen armniens (808 816) et 8 bataillons gorgiens (795 799 et 822 824) ; plus 3 bataillons armniens et 5 bataillons gorgiens qui ne furent pas des units combattantes. Les contingents trangers de la Waffen SS peuvent tre ainsi rpartis : pays catholiques : 133.500 hommes; pays orthodoxes : 108.000 hommes ; pays protestants : 101.890 hommes ; pays musulmans : 56.000 hommes ; pays religions orientales : 4.300 hommes.

Mit Brennender SorgeLorsquon parle des rapports entre lEglise catholique et le Reich allemand, on pense immdiatement lencyclique Mit Brennender Sorge. Elle fut publie le 10 mars 1937, soit 9 jours avant Divini Redemptoris jugeant le communisme intrinsquement pervers. Elle a t rdige en allemand : cest la premire fois quune encyclique nest pas rdige en latin. Elle a t diffuse dans 11.500 paroisses. Cette encyclique fut lue dans tous les pays du monde, sauf lEspagne, la demande de Franco et sur ordre de Mgr Isidoro Goma Tomas, archevque de Tolde. Intitule : Sur la situation de lEglise catholique dans le Reich Allemand . Le mot nazi nest cit aucune fois dans celle-ci. Le Reich na t jug ni illgal, ni illicite. Dans une lettre au ministre des Affaires Etrangres de Hitler, le comte von Neurath (lui-mme catholique pratiquant), le futur Pape Pie XII donnait son opinion personnelle sur la fameuse encyclique. Tout dabord, il annona son soutien la politique sociale de Hitler : Tout progrs du peuple allemand sur le chemin dune vritable prosprit, tout objectif et toute action de son gouvernement au service de ce but sont assurs de lapprobation claire et du soutien moral du Saint-Sige. Selon Pie XII, le Vatican approuvait avec des rserves la politique hitlrienne : Un franc constat des dommages ne signifie nullement que les prestations ralises pour le bien-tre du peuple allemand ne soient pas reconnues. () Ce diagnostic ne vise rien dautre quune gurison plus rapide, plus radicale et plus sre. Pour lui, lEncyclique visait enrayer le noyautage des milieux dirigeants du gouvernement et du parti national-socialiste par un clan tendant leur instiller une idologie antichrtienne, clan par ailleurs extrmement minoritaire dans lappareil nazi et centr autour de Himmler. Le futur Pie XII reconnat la lutte anticommuniste des nazis et son bienfait : Le Saint-Sige ne mconnat pas la grande importance que revt ldification des fronts de dfense politiques intrieurement sains et viables contre le danger du bolchevisme athe. Il ne nie pas le rle jou par le rgime nazi dans sa lutte antibolchevique : Le Saint-Sige ne nie pas que le gouvernement actuel de lAllemagne a efficacement limin le communisme en tant quorganisation publique () en tout cas il apprcie tout effort honnte vers lordre et la paix. Cependant, il demande au rgime nazi de se mfier des drives anticlricales, mais ne laccuse pas : En examinant avec prcision le texte de lencyclique, le gouvernement se rendra compte quil simplement de constater lexistence de ces manoeuvres sans que pour autant la direction de lEtat en tant que tel soit assimile ces manoeuvres. Seule une minorit du parti est vise : Il suffit de connatre la littrature et la rhtorique de certaines personnalits dirigeantes et organes du mouvement national-socialiste et des groupements idologiques quelles patronnent pour faire la regrettable constatation que les prcisions donnes dans lencyclique sont conformes la ralit. Il appartient au gouvernement dliminer les anomalies releves, ce que

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tendent confirmer les dclarations de hautes personnalits de lEtat faites des reprsentants de lEglise. Le gouvernement na pas encore jusquici mis lui-mme cette possibilit profit. Il dclara que tant que lAllemagne respectait le concordat, il ny avait aucun problme ce que les catholiques soutiennent le rgime : Tant que ce principe [non-lacit de lEtat Allemand] sera reconnu et mis en pratique par le gouvernement allemand, les conflits de conscience entre les devoirs du chrtien et ses devoirs de fidlit de citoyen resteront exclus. On ne peut parler de lEncyclique sans voquer le Hndbuch der religisen Gegenwartsfragen (Manuel des questions religieuses actuelles, sous-titr : Avec la recommandation de lensemble de lEpiscopat allemand.) Dans ce livre paru en 1937, Mgr Conrad Grber dclarait : La consquence de cet envahissement de la race par ltranger se manifesterait principalement par une atteinte lessence originelle de notre civilisation. Lafflux de races trangres (limmigration excessive) dforme sa nature propre. () Du fait que chaque peuple assume la responsabilit de son heureux maintien, et que lapport de sang totalement tranger reprsente toujours une menace pour le caractre historiquement prserv dun peuple, il sensuit quon ne saurait contester aucun peuple le droit de maintenir lacquis intgral de sa race ni celui de prendre les mesures qui doivent le lui assurer. La religion chrtienne exige seulement que les moyens appliqus ne contreviennent pas la loi morale ni la justice naturelle. On est loin de la collaboration de lpiscopat actuel avec limmigrationcolonisation.

Concordat de 1933, gestes en faveur de lAllemagneLe Vatican a t le premier tat reconnatre lAllemagne nazie. Plusieurs ministres de Hitler taient catholiques, notamment Kaltenbrunner. Un Concordat fut sign le 20 juillet 1933 par Franz von Papen et le cardinal Pacelli (le futur Pie XII), ce qui ne sera pas le cas avec lURSS. Quant la France rpublicaine, elle avait rompu le sien en 1905. Il tait prvu que lenseignement de la religion catholique dans les coles professionnelles, moyennes et suprieures est officiellement reconnu et sera donn conformment aux principes de lEglise catholique. Selon le tmoignage de Mgr Conrad Grber lors du procs de Nuremberg : Le concordat a t souvent viol, mme dans des choses importantes, mais il a, en bien des cas, fourni lEglise un appui juridique dans les luttes religieuses ultrieures. LEglise a toujours pu, jusqu' la fin, se rfrer au concordat. A la grande fureur de Himmler, certaines units SS avaient des aumniers militaires, cest le cas de la division SS Wallonie, la demande expresse du catholique que fut Lon Degrelle(7) et de la division SS Charlemagne, dont le titulaire du poste, Monseigneur Mayol de Lup, suscita ladmiration des plus paens en montant au feu, 71 ans, luniforme par dessus la soutane. Parmi les membres bienfaiteurs de la SS, notons larchevque de Fribourg. Larchevque de Cologne bnit les tendards croix gamme. Le 4 janvier 1936, Hitler recevait le cardinal Michael von Faulhaber (qui fut le plus ferme soutien Hitler aprs lattentat du 20 juillet 1944). Le Fhrer lui dit : Les hommes ne peuvent rien faire sans croire en Dieu. Le soldat, aprs trois ou quatre jours sous la mitraille, doit se raccrocher la religion. Labsence de Dieu, cest le nant. Le cardinal

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Dont le nom exact du parti tait Christus Rex, le Christ Roi. Il incarnait un courant catholique fasciste linstar dAntonio Primo La Riviera en Espagne, Corneliu Codreanu en Roumanie ou Adrien Arcand au Canada.

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lui rpondit : Les splendides professions de foi que vous avez faites en diverses occasions, et prcisment celle de votre discours de clture lors de la journe du Parti, Nuremberg et au Bckerberg, nont certainement pas manqu de faire impression dans le monde Cest en vain que lon en chercherait de pareilles de la bouche dun Lon Blum, par exemple, dans sa lamentable rponse au discours de Nuremberg ; mais on nen trouverait pas davantage chez les autres hommes dEtat (8) Lpiscopat allemand, si il fit les critiques qui simposaient lorsque le rgime dviait de la loi divine, na pas mnag son soutien au rgime dmocratiquement lu. Le 1er janvier 1938, le cardinal Faulhaber louait en chaire lexemple donn par Hitler dun style de vie simple et frugal. Le 18 mars 1938, le cardinal Theodor Innitzer envoyait une dclaration de ralliement de lpiscopat autrichien au Reich. En 1945, le cardinal Bertram, prince-vque de Breslau, clbre une messe la mmoire de Hitler et juge sa mort courageuse . Hitler savait couter les conseils de lEglise catholique et faire marche arrire quand celle-ci lui reprochait dtre all trop loin. En aot 1941, Mgr von Galen reprocha la politique deuthanasie de Hitler en vigueur depuis le 3 septembre 1939(9), tout en louant la croisade antibolchvique. Aucune sanction ne sera prise. Mieux la loi sera abolie suite aux pressions catholiques. Par contre, aux Etats-Unis, une loi similaire a t vote dans lOhio en 1907 et est toujours en vigueur. Elle lest dans une trentaine dEtats de lUnion. La Vatican tenta galement plusieurs mdiations de paix lors de la Seconde Guerre Mondiale, sans plus de succs que lors de la premire, d la prsence dintgristes lacs anticatholiques dans le camp alli. Le 31 aot 1939, le Pape fait ainsi pression sur la Pologne. Hitler avait accept les conditions de paix suivantes : retour de Danzig au Reich, facilits commerciales accordes la Pologne Danzig, respect des minorits. Le 28 juin 1940, il tenta de faire signer un armistice entre les belligrants. Le 24 dcembre 1943, le Pape sopposa la conception de capitulation sans condition . Le Vatican fit ce quil put lors de la guerre pour lamlioration des conditions de dtention des prisonniers des deux camps. Mais autant il tait facile au Vatican dagir dans les camps nazis qui lui taient ouverts, autant il lui fut impossible dagir dans les camps sovitiques et mme dans certains camps polonais et amricains, d aux refus des autorits de Varsovie et de Washington.

Perscutions religieuses en AllemagneDans lensemble la cohabitation entre le rgime national-socialiste et lEglise catholique se passa relativement bien. Cependant, des accrocs et des heurts se produisirent, rgls parfois avec violence. Le 4 novembre 1936, le Gauleiter du Gau 37 (district de la Weser-Ems), Carl Rver, demande la suppression des crucifix dans les coles. Rver est lun des rares Gauleites qui nait aucune fonction dans la SS ou dans la SA, il cumulait les fonctions de Gauleiter avec celle de Reichsstatthalter (gouverneur du Reich) pour lancien Land dOldenburg. Le 29 dcembre 1937, 82 tablissements catholiques sont ferms au nom du contrle de lEtat sur lEducation nationale. Ce contrle des enfants nest pas sans rappeler celui de la Rpublique franaise.8 9

Archives piscopales de Munich, fond Faulhaber n 8203. Cette loi avait t conue pour donner la mort aux soldats affreusement mutils et qui souffraient trop alors que leur mort tait de toutes faons inluctables. Hitler lavait souhaite, traumatis par la boucherie de 14-18 et par lagonie affreuse de plusieurs de ses camarades de combat.

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Hitler, qui noubliait pas son enfance autrichienne, fit souvent cran entre lEglise catholique et le courant intgriste lac qui tait minoritaire mais influent au sein du NSDAP. En 1937, le gnral de brigade SS Karl Maria Wiligut voulut confisquer tous les biens de lEglise. Hitler sy opposa fortement. Une seconde tentative similaire sera tente par Arthur Greiser en 1940, sans plus de succs En 1941, Martin Bormann (numro deux du parti et agent sovitique) voulait faire passer dans une directive du parti une phrase disant que : Le christianisme et le national-socialisme taient inconciliables. Cette directive fut annule par Hitler. En aot 1941, Hitler menace de relever de ses fonctions le Gauleiter du Gau 2 (district de Bayreuth), le SSObergruppenfhrer (gnral darme) Fritz Wchtler qui voulait enlever les crucifix des coles. Membre tardif du parti et de la SS (il neut que la carte n 35313 du NSDAP et limmatriculation n 209058 la SS), il sera fusill le 19 avril 1945 pour dfaitisme. Les crucifix resteront dans les coles bavaroises, une nouvelle tentative sera dailleurs ralise par les intgristes lacs dans le cadre de la trs dmocratique Rpublique Fdrale Allemande, qui ne cache pas sa haine du national-socialisme Plusieurs prtres de gauche sopposant au rgime furent arrts et dports. 2.800 prtres seront dtenus Dachau, dont 1.800 Polonais rsistants. 1.106 prtres succomberont. Les Jsuites seront particulirement rprims. Au total, les nazis dporteront 5.000 prtres, dont 2.000 mourront. Cependant, contrairement la lgende, le Rvrend Pre, Rupert Mayer ne mourut pas martyr des nazis mais dune crise cardiaque en chaire le 1er novembre 1945. Il avait pass quelques semaines Dachau en 1939 puis assign rsidence au monastre dEttal (Bavire). En Autriche, 724 prtres seront emprisonns, 110 seront dports, 90 mourront et 1.500 seront interdits de sjour. Pour la Pologne, 4 vques, 1.996 prtres, 113 clercs et 238 religieuses seront tus. 3.642 prtres, 389 clercs, 341 frres et 1.117 religieuses seront envoys en camp. En 1945, 72 prtres silsiens seront abattus par les Polonais. Au total, les Polonais tueront 1 vque (Mgr Joseph Martin Nathan), 275 prtres allemands et 81 religieux. Lattitude du clerg polonais et sa lourde contribution aux victimes de la guerre montrent quil avait rempli son devoir : organiser la rsistance polonaise face lenvahisseur. Cependant, les ecclsiastiques qui eurent subir le nazisme ne furent pas arrts pour ce quils taient (comme on le fit en URSS, en Espagne ou mme en France), mais pour ce quils faisaient. A titre de comparaison, voici ce que fut le bilan du communisme dans la seule Russie : coles religieuses fermes ds dcembre 1917, pillages des biens ecclsiastiques, profanation des reliques, processions disperses la mitrailleuse(10)... En 1922, le bilan tait dj de 20 000 chrtiens militants, 2 700 prtres, 2 000 moines, 3 500 moniales et 40 vques assassins ! Pour les orthodoxes, 150 vques et 42 800 prtres payrent de leur vie leur foi et 722 couvents furent rass. Essentiellement dirige par des commissaires politiques juifs (dont plusieurs fils de rabbins), la perscution religieuse contre les catholiques et les orthodoxes fut dune rare barbarie : Larchevque Androny (Perm) a eu les yeux crevs, les joues arraches et fut jet dans le fleuve. A Sviasjk, lvque Ambroise fut attach la queue dun cheval. A Saratov, lvque Isidore fut empal. A Belgorod, lvque Nicodme fut bastonn mort. A Ral, lvque Platon fut congel vivant. A Khrakov, 70 prtres furent mis mort et plusieurs centaines de religieuses furent violes puis enterres vivantes aprs avoir d creuser leur tombe et avoir eu les seins taillads. Par contre le 25 fvrier 1930, cinq rabbins de Minsk dclaraient : Nous navons jamais t lobjet de perscutions pour nos convictions religieuses sous le rgne des Soviets. Nous considrons quil est de notre devoir de dclarer que pas un seul rabbin nest et na jamais t menac de

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Dont en 1920, Choudja (260 km au NE de Moscou) : le 146e dinfanterie ouvre le feu sur une procession.

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la peine de mort en URSS, pas plus dailleurs quaucune autre peine svre. Depuis linstauration du rgime sovitique, aucun rabbin na t fusill. Comparer nazisme et communisme laune de la perscution religieuse montre que le nazisme a beaucoup plus respect lEglise que les communistes et mme que la Rpublique franaise. Et pourtant, il se trouve certains catholiques qui multiplient les propos haineux contre lAllemagne nazie, tout en se faisant ministre de la Rpublique franaise et dfenseur de la dite rpublique, ce qui est un comble pour des vendens ! (Nest-ce pas MM. de Villiers et de Charrette ?)

Les chrtiens allemands Une organisation de chrtiens nazis a t cre en 1929 par le pasteur Joachim Hossenfelder. Elle prit son nom dfinitif le 3 avril 1933. Dirige par lvque national (Reichsbischof) Ludwig Mller partir du 27 septembre 1933, elle avait pour devise : La Croix gamme sur la poitrine et la Croix dans nos coeurs. Le 27 janvier 1934, lglise luthrienne signe une dclaration de loyaut au nouveau rgime. Il ne faut pas croire que les paens antichrtiens taient tout puissant dans le Reich : un mouvement intgriste paen, le Mouvement allemand de la Foi (sic !) fut cr le 30 juillet 1933 par le pasteur dfroqu Jakob Wilhelm Hauser. Antichrtien, antismite et anti-maon, ce mouvement a t interdit par Heydrich en avril 1936. Le national-socialisme prnait la neutralit religieuse, ce qui tait garant de la paix sociale dans un pays meurtri jadis par les guerres de religion et o catholiques et protestants taient sensiblement aussi nombreux. Gunther dAlquen proposait dans un article Destoc et de taille crit en 1937 de refuser les querelles religieuses au sein du Parti. Pour lui, la religion est une affaire prive, le Parti na pas singrer dans les affaires internes de lEglise. Hitler disait dans Mein Kampf que les ides et les institutions religieuses doivent toujours tre inviolables pour le chef politique. . Mme Gring reconnut le rle ncessaire de la religion dans son discours du 28 mars 1938 : Nous voulons procder une sparation bien nette. LEglise a des tches prcises, importantes et extrmement utiles ; lEtat et le Mouvement en ont dautres, tout aussi importantes et dcisives pour la Nation. Il est intressant de constater quen automne 1944, la caserne des jeunes SS de Breslau mettaient leur disposition un bus chaque dimanche pour se rendre la messe. Les rfrences Dieu dans les publications officielles et confidentielles du parti et de la SS taient frquentes. Dans La Maison de la troupe SS paru en avril 1939, un article intitul Notre Vie et crit par Kurt Ellersieck parle ainsi : Pour cette raison, nous ne voulons pas passer notre vie, que la Providence nous a donne, dans la damnation, la contempler comme un bourbier du vice duquel personne ne schappe ; car notre vie nest pas un pch puisquelle nous vient de Dieu, et notre combat nest pas une damnation puisquil est une prire hroque. Nous laissons les lches et les misrables ramper genoux, les pusillanimes gmir de dsespoir ; car Dieu est avec nous parce que Dieu est avec les croyants. Cette conception est reprise dans les cours de formation des SS europens Sennheim : On ne peut brider trs longtemps les lois de lespce et de la vie voulues par Dieu. Si les communistes ne croyaient pas lme et au sacr, les nazis, eux, nhsitaient pas sy rfrer. Dans le cahier de la SS de juin 1942, un article intitul Corps et me dclarait : Nous savons que la noblesse et la puret de notre corps constituent aussi celle de notre me et inversement. Mieux, dans le numro de mars

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1936, Brandt met en exergue les perscutions anticatholiques commises par les Juifs. Il cita le martyr de Simon Gerber (Trente, 28 mars 1475), dAndrej Juchtchinskij (Kiev, 1911), du pre Thomas (Damas, 5 fvrier 1840), de Thophan Scherstobitov (Saratov, 1850) et Michael Maslov (Saratov, 1853). Devoir de mmoire que se sont empresss de supprimer les modernistes du Vatican Brandt dclare que lEglise catholique est totalement diffrente du judasme car le Christ a pay le prix du sang pour purifier les hommes. Or, pour les Juifs, le prix du sang pour la purification existe toujours. Et le sang qui doit couler, cest le sang goy, comme le dit le Talmud (Joma 5a) et le Lvithique (XVII, 11). Il y avait mme une association officielle du parti dont la devise tait tir de la 1re Eptre de Saint Paul aux Corinthiens (XIII, 13) : Foi, Espoir, Charit. Il sagissait de la Deutscher Frauenorden Rotes Hakenkreuz (Ordre fminin allemand de la Croix gamme rouge, quivalent nazi de la Croix Rouge). Dans le cahier de la SS de mars 1938, Schuster loue larchitecture des cathdrales. Il est vrai que larchitecture religieuse europenne est tout fait en phase avec lesprit des indo-europens. La cathdrale est une osmose entre la religion catholique et les peuples des forts que sont les Germains, les Gaulois et les Slaves, car lobscurit et lclairage des vitraux est un rappel de la lumire filtrant travers les arbres, crant une atmosphre propice au recueillement et la mditation. 2.500 glises ont dailleurs t construites en Allemagne de 1933 1945. Les SS se rclament de Giordano Bruno, dominicain rhabilit cette anne par lEglise dont ils font leur cette phrase cite dans le cahier de la SS daot 1938 : Nous cherchons Dieu dans la loi inaltrable et inflexible de la nature, dans lharmonie respectueuse dune me se soumettant cette loi. Nous Le cherchons dans un rayon de Soleil, dans la beaut des choses issues du sein de notre mre la terre, dans le reflet de Sa cration, dans la contemplation des innombrables toiles scintillant dans le ciel immense Et lauteur de larticle, le docteur Schinke, SS-Hauptscharfhrer (adjudant-chef), de rajouter : Respecter [les lois naturelles] ctait affirmer Dieu. Les transgresser, ctait sloigner du divin. Nous nhonorons Dieu quen respectant les lois ternelles qui, manant de Sa volont, rgissent le monde. . Ils ne croient pas au pch originel, ce qui est une hrsie, certes, mais qui est cent lieues des enseignements blasphmatoires qui avaient cours au sein du NKVD, lquivalent sovitique de la SS.

Reproches de Pie XI et Pie XII HitlerPie XI fut un pape faible, qui condamna lAction Franaise de Maurras sous pression de ses conseillers dj gangrens par le modernisme, abandonna leur triste sort les Christeros mexicains luttant contre la tyrannie maonnique infode la haute finance apatride de Wall Street et fit de mme avec lEspagne catholique qui ne trouva de secours quauprs de Hitler et de Mussolini, et, un degr moindre, auprs de Salazar et des patriotes franais et irlandais Le 31 dcembre 1933, Pie XI pronona une allocution consistoriale pour rprouver la loi nazie de strilisation et deugnisme. Le 9 janvier 1934, il met lindex le livre dAlfred Rosenberg : Le Mythe du XXe sicle. Pourtant, Rosenberg croyait en lexistence de Dieu, comme il le dclarait dans le Cahier de la SS en aot 1939. Le 24 mai 1935, Pie XI renouvelle sa rprobation de la loi nazie de strilisation. Le 14 mars 1937, le Pape publie lencyclique Mit brennender Sorge qui critique certaines drives du nazisme : orgueil, paganisme, panthisme Cette encyclique a en fait t rdige par Pie XII. Cependant, le nazisme na pas t qualifi

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dintrinsquement pervers. Le 28 juillet 1938, Pie XI se dclare spirituellement smite , ce qui est considr comme une provocation par Berlin. Les paens iront jusqu' parler daveu Selon le jsuite allemand Peter Gumpel, le Pape Pie XII a soutenu le complot des officiers contre Hitler ds le 11 janvier 1940. Il transmit leur projet aux Anglais qui refusrent, voulant dtruire lAllemagne. Cependant, le pape voulut envoyer le lendemain de lattentat du 20 juillet 1944 un message Hitler o il condamnait toute violence. Le message narriva jamais (Rome tait sous occupation amricaine). Le Nonce, Mgr Orsengigo, flicita Hitler davoir survcu. Il ne faut pas oublier dailleurs que Pie XII tait un ami personnel de Franklin Roosevelt, dont lentourage tait totalement infiltr par les communistes, et quil a peuttre t manipul par les Allis, cest--dire par la synagogue. A noter que le responsable de la deuxime section des Affaires ecclsiastiques ordinaires, bras droit de Pie XII et charg de la rception des ambassadeurs, tait Mgr Montini, autrement dit le futur Paul VI Pape fortement suspect dtre franc-maon et jug par certains prtres traditionalistes comme hrtique.

Reproches de la SS lEglise catholiqueLe principal reproche des nazis lEglise sont de nature historique : notamment que lvanglisation de lAllemagne ait t faite par la force, la torture et les massacres. Dans le Cahier de la SS doctobre 1936, le Docteur Walter Bohm reproche aux glises catholiques et protestantes de la Renaissance davoir brl de nombreux innocents pour sorcellerie. Son confrre, le docteur Hagen, dans le numro doctobre 1938, reproche aux Jsuites dtre responsables de la mort de deux tiers des Allemands lors de la guerre de Trente ans. Si le courant paen tait minoritaire au sein du parti, il nen tait pas moins actif. Himmler, chef de file des anticlricaux au sein du NSDAP, ntait pas athe mais paen. Il considrait les athes comme des prsomptueux, mgalomanes et btes ce qui ntait pas le cas de Bormann, qui lui tait fanatiquement athe puisque agent communiste. Lun des idologues de la SS tait le F Karl Maria Weisthor (de son vrai nom

Wiligut), titulaire de lenseignement de la Prhistoire au sein des coles SS. Il clbrait le Dieu germanique Krist vol et dfigur par les Chrtiens. Il consacra son nergie la recherche du Graal, quil pensait tre dtenu par les Cathares. Selon le gnral SS Karl Otto Wolff, Martin Bormann (agent du NKVD) aurait projet en automne 1943 denlever le Pape pour lassigner rsidence au Liechtenstein, afin quil ne soit pas entre les mains des Allis. Le nom de code de lopration tait Aktion Papst . Il nexiste aucune preuve crite de cette opration Dans le Cahier de la SS de juin 1942, est dnonce la drive cathare de lEglise. Nous savons que ces deux aspects, me et corps, nous ont t accords par le Crateur. Tous deux sont pour nous la manifestation de la divine nature toujours cratrice, ternelle et merveilleusement active. () Nous sommes pleinement conscients que notre mission est de poursuivre luvre du Crateur et de la valoriser au cours du temps. Certaines critiques sont encore mises de nos jours : dans le Cahier de la SS davril 1938, ils accusaient lEglise de prfrer quune jeune allemande pouse un ngre chrtien plutt quun allemand protestant. Dautre part, le ministre allemand des Affaires Etrangres, von Neurath, dclarait dans une note au Vatican date du 16 octobre 1937 : Il me fallait bien constater que le Vatican passait le plus clair de son temps me faire prendre pour de graves attaques contre lEglise et la religion chacun des articles de journaux 16

paraissant en Allemagne et chacun des propos irrflchis mis par ces gens mal informs. Pendant ce temps-l, [en Espagne] il avait fait preuve dabord dune passivit complte et navait adopt que fort longtemps plus tard une position dailleurs trs molle. Dans le manuel dinstruction des services politiques de la SS et de la police, la tartuferie du monde anglo-saxon est dnonce : Mais si on pouvait encore douter de la vraie nature de lattitude religieuse amricano-britannique, on acquiert une certitude lorsquon constate quelle fraternise avec le bolchevisme, le troisime ennemi qui reprsente la vritable personnification de lAntchrist constamment prophtis dans lhistoire de lOccident europen. Cependant, si la SS na jamais mnag ses critiques lEglise catholique, elle ne lavait tout de mme pas dfinie comme adversaire dans ses manuels. Ceux-ci furent dsigns dans plusieurs numros : les Juifs (mars 1936), la franc-maonnerie (octobre 1937, janvier 1943,), le communisme (octobre 1938) et les sectes protestantes (service politique de la SS) contrairement au communisme, la F M et au judasme, pour qui

le catholicisme est lennemi. Il est symptomatique de constater que ceux qui sont les plus zls reprocher Pie XII une tentative de dialogue avec Hitler sont les mmes qui accueillirent au Vatican les pires perscuteurs de lEglise au nom de loecumnisme

En conclusionSi lassimilation entre la svatiska et ltoile rouge est confortable sur le plan intellectuel, elle nest hlas pas conforme la vrit historique. Bien videmment, ceux qui osent prouver que la ralit du nazisme est quelque peu diffrente de lhistoire obligatoire connaissent le sort que le Christ avait prvu : On vous livrera aux synagogues et lon vous jettera en prison, on vous tranera devant les rois et devant gouverneurs. (Evangile selon Saint Luc, XXI, 9-19). Lattitude de Hitler vis--vis de lEglise nest pas comparable celle de Staline. Si on doit faire un parallle historique, Hitler serait plutt comparable Napolon, mme sil a mieux mnag la Sainte Eglise que lempereur corse qui jusqu' nouvel ordre a t promu au rang de gloire nationale franaise par le rgime de Vichy, le plus attach lEglise depuis 1789. Le Corse signa un Concordat avec Pie VII le 16 juillet 1801. Il sera excommuni le 10 juin 1809 (alors que Hitler ne le sera jamais), il fera arrter le Pape. Un second Concordat sera sign le 25 janvier 1813. A noter que Napolon fut responsable de la destruction de plusieurs glises mdivales sous couvert de modernisation de certaines villes. Sous Hitler, lAllemagne ouvrit 2.500 glises et temples. Un concordat a t sign avec le Vatican en juillet 1933. Le point 24 du programme du NSDAP est le plus intressant : il demande que lglise doit se cantonner au spirituel (conformment la parole du Christ face aux pharisiens(11) : Rendez Csar ce qui est Csar et Dieu ce qui est Dieu ) et se dbarrasser du judo-matrialisme. Or, le triomphe de celui-ci allait arriver avec Vatican II o le Pape Paul VI, lun des plus acharns adversaires du rgime national-socialiste au Vatican, allait collaborer avec le Bna Brith (hritiers des pharisiens) et avec les idologies judomatrialistes : le communisme et le capitalisme apatride La drive de Rome avait t prvue Berlin ds 1926, lanne de la condamnation de lAction Franaise

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Les Pharisiens taient des intgristes juifs, qui ont totalement trahi la parole de Dieu en prfrant le Talmud qui les confortaient dans leur fantasme de supriorit raciale.

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TABLE DES MATIERES

POURQUOI LE DEBAT EST FAUSSE ? LE ROLE DU ZENTRUM LE NAZISME, UNE CONTRE-REVOLUTION ? HITLER ET LEGLISE LE TALMUD ET LES ALLEMANDS LA POLITIQUE ETRANGERE DE LALLEMAGNE ET LES ETATS CATHOLIQUES MIT BRENNENDER SORGE CONCORDAT DE 1933, GESTES EN FAVEUR DE LALLEMAGNE PERSECUTIONS RELIGIEUSES EN ALLEMAGNE LES CHRETIENS ALLEMANDS REPROCHES DE PIE XI ET PIE XII A HITLER REPROCHES DE LA SS A LEGLISE CATHOLIQUE EN CONCLUSION

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