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F E S T I V A L DU 4 AU 26 AVRIL 2014 INTERNATIONAL DE THÉÂTRE D’IMPROVISATION Revue de presse

festiv al · Près de 30 bénévoles pour accueillir et prendre soin du public et des invités. ... • O’PIF (La Roche Bernard) • Libido (Brest) Astropolis, 20 ans qui se préparent

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f e s t i v a l

du 4 au 26 avril 2014i n t e r n a t i o n a l d e t h é â t r e d ’ i m p r o v i s a t i o n

revue de presse

4 500 spectateurs27 spectacles proposés, dont 13 Impromptus10 communes touchées8 invités, venus de 5 pays différents :

11 compagnies de théâtre d’improvisation amateur, venues de Bretagne :

Près de 30 bénévoles pour accueillir et prendre soin du public et des invités.Plus de 430 likes sur la nouvelle page fan /festivalsubito10 partenaires locaux qui nous soutiennent

+ les articles sur le GruBuB

SillageOuest FranceVirgin Radio Le TélégrammeFrance Bleu Breizh Izel (30 min de direct)Radio U (30 min de direct)Sept Jours à BrestCôté BrestChérie FMRadio EvasionOuest FranceRadio U (30 min de direct)Ouest FranceVirgin RadioChérie FMFrance Bleu Breizh Izel (30 min de direct)Ouest FranceBlog impro-bretagne.blogspot.fr : reportsRadio U (30 min de direct)

mars 201417 mars 201421 mars 201428 mars 2014

1 avril 20142 avril 2014

2 au 8 avril 2014 2 au 8 avril 2014

6 avril 20147 au 28 avril 2014

9 avril 201410 avril 201417 avril 201421 avril 2014

21 au 25 avril 201422 avril 201423 avril 201422 avril 2014

24 et 25 avril 2014

2014 en chiffre :

• Suisse, Belgique, Québec, Allemagne, France

• TURI UKWA (Rennes)• La Tique (Chartres de Bretagne)• Lilann (Lannion)• Plume et chiffon (Brest)• MITE (Melesse)• PIRES (Ploemeur)• COLIBRI (Saint Brieuc)• Clique à farce (Brest)• TY CATCH IMPRO (Quimper)• O’PIF (La Roche Bernard)• Libido (Brest)

Astropolis, 20 ans qui se préparentFort du succès (plus de 6 000 festivaliers !) de sa troisième édition d’Astropolis l’hiver qui s’est achevée fin janvier, le festival des musiques électroniques embraie déjà sur l’organisation de son prochain très gros temps fort : Astropolis fêtera son 20e anniversaire du 3 au 6 juillet ! Une partie de la programmation devrait être présentée aux alentours du 7 mars. Une date importante sur les calendriers, donc, et ce à plus d’un titre. Jusqu’au 7 mars, en effet, les billets de la soirée de clôture à Keroual sont vendus à tarif préférentiel (20 €) dans les points de vente habituels (digitick, ticketnet, FNAC).

SI ON BOUGEAIT ?

Le festival d’impro repart pour une 6e édition. Du 4 au 26 avril, des comédiens de tous horizons se produiront à l’Avel Vor ou encore au Mac Orlan.

Cette année, l’équipe d’Impro Infini voit les choses en grand. Du 4 au 26 avril, la compagnie brestoise, toujours aussi sur-vitaminée, dévoilera la 6e édition de son festival, Subito. Sur près de 20 jours de festivités, une trentaine de spectacles et

de stages sont programmés à travers huit communes du Finistère. Mais, comme chaque année, le show se passe surtout dans l’agglomération brestoise. « On conserve les Nuits de l’impro au Mac Orlan, les 24, 25 et 26 avril, explique Franck Buzz, l’un des per-manents de l’association. Mais on revient aussi au Mondial d’impro (les 4 et 5 avril), que l’on organisait auparavant à l’Avel Vor, et qu’on avait dû mettre de côté lors des deux dernières éditions. »Cette année mettra à l’honneur la Suisse, la Belgique et le Québec, et conviera sur la scène des comédiens professionnels originaires de ces trois pays (Ismael Hbaia, Christelle Delbrouck, Olivier Schalbroeck, Nicolas Tondreau, etc.) mais aussi quelques Français aujourd’hui reconnus comme Marko Mayerl, Matthieu Loos et Antonia de Rendinger, que l’on a pu voir dans l’émission « On n’demande qu’à en rire » sur France 2.

MUSIQUE I L’ENSEMBLE SILLAGES LANCE « ELECTR[ ]CUTIONS »Du 27 au 30 mars, l’ensemble Sillages lance un tout nouveau festival, avec la compli-cité du centre d’art contemporain Passerelle et le soutien de la Ville de Brest. Intitulé « Electr[ ]cutions », cet événement qui se déroule sur trois jours se veut une rencontre des instruments acoustiques et des pratiques électroniques. Il invite compositeurs, interprètes, enseignants et spectateurs à échanger, découvrir, partager et devenir acteurs de la manifestation, qui se déclinera sous la forme de deux soirées de concerts (les 28 et 30), et quatre ateliers d’exploration et de découverte de la transformation du son. Passerelle deviendra, le temps d’un week-end, un espace d’écoute, un parcours musi-

cal, où se dérouleront éga-lement des conférences, des impromptus musicaux, des cours décentralisés du Conservatoire de musique, des ateliers scolaires, et des concerts de proximité au cœur du quartier. > Renseignements et inscriptions auprès de l’ensemble Sillages, 60, rue du Château. Tél. 02 98 47 94 14 ou sur www.ensemblesillages.com

Du beau monde sur les scènes du territoire brestois, donc, et face à un public de plus en plus fourni… Subito rassemble en effet chaque année près de 4 000 spectateurs, et est devenu, « avec celui de Lyon, le plus important festival professionnel d’impro en France. » > www.impro.infini.fr

Subito

De l’impro à tous les coins de rue

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28 I Sillage mars 2014

SillageMars 2014

Ouest France17 mars 2014

« Subito, c’est l’occasion de met-tre un point d’orgue aux rencon-tres, aux échanges, aux discus-sions, mais surtout aux pratiquesartistiques », expliquent VincentCabioch et Gabrielle Pichon, de laCie Impro Infini. « En somme, ons’efforce de dévoiler les différen-tes facettes et les nombreux visa-ges du monde de l’improvisation

théâtrale. Et ce de la manière laplus naturelle possible… ». Leurcampagne d’affichage, où lescomédiens sont photographiésdans le plus simple appareil, enest, en quelque sorte, la preuveindéniable et sincère (!).D’autant que la programmationdu festival s’étoffe considérable-ment, cette année.

Une quarantainede spectaclesDu 4 au 26 avril, on pourra retrou-ver plus de 40 spectacles et évé-nements déployés aux quatrecoins de Brest et ses communes.L’objectif : une palette de courtsvoyages « dans l’univers créatifde la spontanéité, entre formesreconnues, concepts renouvelés

et expérimentations uniques ».Après un détour par le festivald’impro de Berlin, où Impro Infinifêtera, dans deux semaines, sesdix années d’existence, le festivals’ouvrira sur le « Mondial d’im-pro » (les 4 et 5 avril). Au menu,du catch d’impro, du vrai. « Ettoujours pas de trophée en car-ton à la clé », ironise Franck

Buzz. « Plutôt des moments déli-rants qu’on partagera sur deuxsoirées, à l’Avel-Vor, en compa-gnie de nos invités ». Parmi ceux-ci, on retrouvera notammentIsmaël Habia (Suisse), OlivierSchalbroeck (Belgique), NicolasTondreau (Québec), Julie Doyelleet Camille Comparon (France).Du Relecq-Kerhuon à Lesneven,en passant par Guipavas ou Plou-vien, divers spectacles viendrontjalonner le calendrier dont unegrande partie d’Impromptus. Cesnouveautés, parfaitement gratui-tes, et imaginées par Le Clique àfarce, proposeront des rendez-vous originaux… souvent là où onne les attend pas (La Minuscule,la librairie Dialogues, quelquepart dans la rue, etc.) !

5.000 spectateurs attendusQuant au grand final, il se dérou-lera sur la scène du Mac Orlan.« Les Nuits de l’impro », au nom-bre de trois, accueilleront troiscomédiens très appréciés dupublic : Christelle Delbrouck (Bel-gique), Mathieu Loos (Lyon) etFlorian Bartsch. Le dernier soir,« La Nuit dans le décor » placerades comédiens, les yeux bandés,dans deux décors surprenants etconçus dans le plus grand secret.Ca promet !Pour sa sixième édition, Subitodevrait entendre les rires de plusde 5.000 spectateurs. À noterqu’il est aujourd’hui le plusimportant festival d’impro fran-çais, tant au niveau de la fréquen-tation que de la durée.

tPratiqueFestival Subito, du 4 au 26 avril.Calendrier complet,renseignementset tarifs au 02.98.05.89.80, parcourriel,[email protected] sur le site Internet du festival.

A U C I N ÉMA AU J OU RD ’ HU IAIMER, BOIRE ET CHANTERComédie d’Alain Resnais (1 h 48).l Les Studios, 14 h, 16 h 15, 20 h et22 h.

CAPTAIN AMERICALE SOLDAT DE L´HIVERAventure d’Anthony Russo et JoeRusso (2 h 08).l Liberté (en audiodescription),15 h, 17 h 45 et 20 h 30 ; en 3D :13 h 40, 16 h 20, 19 h et 21 h 45.l Celtic, 14 h et 21 h 30 ; en 3D :17 h et 20 h 30. l L´Image, 20 h 45.

DE TOUTES NOS FORCESComédie de Nils Tavernier (1 h 30).l Liberté, 14 h, 16 h, 18 h, 20 h et22 h.

GERONTOPHILIAComédie de Bruce LaBruce (1 h 22).l Les Studios, 14 h.

I AM DIVINEDocumentaire de Jeffrey Schwarz(1 h 30).l Les Studios, en VO : 18 h et 22 h.

LES GAZELLESComédie de Mona Achache (1 h 39).l Liberté, 13 h 50, 15 h 55, 18 h,20 h 05 et 22 h 10.

REALRomance de Kiyoshi Kurosawa(2 h 07).l Les Studios, en VO : 14 h, 17 h 45et 21 h 45.

3 DAYS TO KILLAction de Mcg (1 h 54 ; interdit auxmoins de 12 ans).

l Liberté, 13 h 40, 17 h 40, 19 h 55et 22 h 10. l Celtic, 13 h 50,16 h 10, 18 h 20 et 21 h 50.

DARK TOUCHÉpouvante de Marina De Van(1 h 30 ; interdit aux moins de12 ans).l Liberté, 22 h 15.

HERComédie de Spike Jonze (2 h 06).l Les Studios, en VO : 14 h, 16 h 10,19 h 50 et 22 h 10.

LA LÉGENDE D´HERCULEAventure de Renny Harlin (1 h 39).l Liberté (en audiodescription),13 h 45 ; en 3D : 15 h 45, 20 h 15 et22 h 15.

LA PIÈCE MANQUANTEDrame de Nicolas Birkenstock(1 h 25).l Les Studios, 16 h et 20 h.

LE GRAND CAHIERDrame de Janos Szasz (1 h 49).l Les Studios, en VO : 18 h.

LE SOUFFLE DES DIEUXDocumentaire de Jan Schmidt-Garre(1 h 46).l Les Studios, 20 h (à l’issue de laséance, soirée-débat).

SITUATION AMOUREUSEC´EST COMPLIQUÉComédie de Manu Payet et Rodol-phe Lauga (1 h 40).l Liberté, 13 h 50, 15 h 55, 18 h,20 h 05 et 22 h 10. l Celtic, 14 h,16 h 30, 19 h 30 et 22 h.

QUI A PEUR DE VAGINA WOLF ?Comédie d’Anna Margarita Albelo(1 h 23).l Les Studios, en VO : 22 h.

WRONG COPSComédie de Quentin Dupieux(1 h 25).l Les Studios, en VO : 18 h 15.

FISTONComédie de Pascal Bourdiaux(1 h 28).l Liberté, 13 h 50, 15 h 55, 18 h,20 h 15 et 22 h 15. l Celtic, 14 h,16 h, 18 h, 20 h et 22 h ; en versionsous-titrée pour sourds et malenten-dants : 18 h.

LA COUR DE BABELDocumentaire de Julie Bertuccelli(1 h 29).l Les Studios, 14 h et 20 h.

MONUMENTS MENHistorique de George Clooney(1 h 58).l Liberté, 14 h, 16 h 30,19 h 15 et 21 h 45. l Celtic (accèshandicapés), 14 h, 16 h 30, 19 h 30et 22 h.

300 : LA NAISSANCE D´UN EMPIREAction de Noam Murro (1 h 42 ;interdit aux moins de 12 ans).l Liberté, 15 h 45 ; en 3D : 13 h 35,17 h 55, 20 h 05 et 22 h 15. l Celtic(accès handicapés), en 3D : 13 h 50,16 h, 18 h, 20 h 10 et 22 h 15.

DIPLOMATIEHistorique de Volker Schlöndorff(1 h 24).

l Liberté, 14 h et 16 h. l Les Studios,14 h. l Le Dauphin, 20 h 30.

ARRÊTE OU JE CONTINUEComédie de Sophie Fillières (1 h 42).l Le Bretagne, 20 h 30.

NON STOPThriller de Jaume Collet-Serra(1 h 46).l Liberté, 13 h 40, 15 h 50, 17 h 55,20 h 05 et 22 h 15.

SUPERCONDRIAQUEComédie de Dany Boon (1 h 47).l Liberté, 13 h 35, 15 h 45, 17 h 55,20 h 05 et 22 h 15. l Celtic (accèshandicapés), 14 h, 16 h 30, 19 h 45et 22 h.

THE GRAND BUDAPEST HOTELComédie de Wes Anderson (1 h 40).l Liberté, 13 h 50, 15 h 55, 18 h 05,20 h 10 et 22 h 15. l Les Studios, enVO : 16 h, 18 h, 20 h et 22 h. lL´Ima-ge, en VO : 20 h 30.

UN ÉTÉ À OSAGE COUNTYComédie de John Wells (1 h 59).l Liberté, 16 h 30 et 18 h 50.

IDADrame de Pawel Pawlikowski(1 h 19).l Les Studios, en VO : 16 h et18 h 15.

LES TROIS FRÈRES, LE RETOURComédie de Didier Bourdon, BernardCampan et Pascal Légitimus(1 h 46).l Celtic (accès handicapés), 14 h,16 h 30 et 19 h 45.

LA BELLE ET LA BÊTEFantastique de Christophe Gans(1 h 52).l Liberté, 18 h.

MINUSCULE - LA VALLÉEDES FOURMIS PERDUESAnimation de Thomas Szaboet Hélène Giraud (1 h 29 ; dès3 ans).l Liberté, 15 h 50.

12 YEARS A SLAVEDrame de Steve McQueen (II)(2 h 13 ; interdit aux moins de12 ans ; avertissement, des scènespeuvent heurter le jeune public).l Liberté, 13 h 50 et 21 h 15.

MÈRE ET FILSDrame de Calin Peter Netzer(1 h 52).l Les Studios, en VO : 16 h 10.

LES GARÇONSET GUILLAUME, À TABLE !Comédie de Guillaume Gallienne(1 h 25).l Liberté, 18 h et 20 h.

tPratiqueBRESTLiberté (toutes les salles en accèshandicapés), tél. 02.29.61.13.13.Celtic, tél. 02.98.80.34.55.Les Studios, tél. 02.98.46.25.58.PLOUGASTEL-DAOULASL´Image, tél. 02.98.04.22.79.SAINT-RENANLe Bretagne, tél. 02.98.32.44.88.PLOUGONVELINLe Dauphin,tél. 09.75.85.80.78.

Plus de 40 spectacles et événementsseront proposés au public, du 4 au26 avril, à Brest et ses alentours.

Impro Infini. Subito prend du galon !

BREST. LOISIRS

Nora Moreau

Du 4 au 26 avril,la sixième édition dufestival international dethéâtre d’impro Subitoouvrira ses portes. Fondéet porté par la Cie ImproInfini, cet événementdévoilera ses spectaclesoriginaux aux quatrecoins de Brest. Et au-delà…

21 Vendredi 28 mars 2014 Le Télégramme

le Télégramme28 mars 2014

Sept Jours à Brest2 au 8 avril 2014

FESTIVAL SUBITO.VITE VITE VITE, DE L’IMPRO !

PhotoNicolas

Ollier

Le musicien, chanteur et poèteDanyel Waro est une figureemblématique de l’île de la Réu-nion. Activiste politique, il est aus-si à l’origine du renouveau dumaloya à La Réunion. Il est actuel-lement en tournée, suite à la sor-tie de son dernier album,« Kabar », l’an dernier.

Ü Dimanche à 17 h 30,au Vauban.20 ¤ ; 15/18 ¤ en prévente.

Elmer Food Beat, incontournablegroupe punk rock français de lafin des années 80, fait sa « tour-née des plages » suite à la sortiefin 2013 de son nouvel album,« Les rois du bord de mer ». Laformation passe par Brest, au Vau-ban et jouera ses nouveaux mor-ceaux, mais aussi, on s’en doute,ses tubes, comme « Daniela » ou« Le plastique c’est fantastique ».

Ü Samedi, à 20 h 30,au Vauban. 22,80 ¤.

La MJC de l’Harteloire organise,du 4 au 6 avril, son festival Papillo-tes. Il est consacré cette année àMadagascar. Au menu ? Desrepas, justement, mais aussi desprojections, expos, initiations à ladanse et trois spectacles (un parsoir).

Ü Papillotes, du 4 au 6 avril, àla MJC de l’Harteloire. Infos surwww.mpt-hart.infini.fr

Le festival de l’improvisation Subito commence ce vendredi avec le Mondial ducatch d’impro à l’Avel-Vor. C’est parti pour trois semaines de théâtre improvisé !

ELMER FOOD BEATAU VAUBAN

DANYEL WARO ENCONCERT AU VAUBAN

FESTIVAL PAPILLOTESÀ LA MJC HARTELOIRE

Un peu plus de trois semaines. C’est ladurée du sixième festival d’improvisa-tion théâtrale Subito, qui s’ouvre ce ven-dredi et continue jusqu’au 26 avril.Impro Infini va accueillir des artistes deplusieurs pays et offrir un programmeriche d’une quarantaine de spectacles etévénements, à Brest et aux alentours.Voici les grandes lignes du festival.

Le Mondial d’impro 2014. Ben oui, il faitson retour et c’est même lui qui a le rôled’ouvrir ce Subito, sixième du nom, à l’A-vel-Vor. En plus des comédiens d’ImproInfini, il y aura cinq invités, venus de Suis-se, de Belgique, du Québec, de Lyon etde Strasbourg. Tout ce petit monde s’af-frontera, par équipes de deux, lors dematchs sans pitié de catch d’impro, sousl’œil avisé d’un arbitre. Les sujets desmatchs ? Ils seront tirés au sort parmiles propositions du public. Ce mêmepublic qui votera pour son duo préféré,que ce soit vendredi (20 h 30) lors desdemi-finales ou samedi (20 h 30) pour lagrande finale.

Des spectacles pendant trois semaines.L’impro ne se limite pas aux matchs quetout le monde connaît. C’est aussi des

concepts. Pendant trois semaines, ImproInfini va proposer tout un tas de specta-cles dans le coin. Exemples ? « PafBoum Crac », dimanche, à l’Alizé de Gui-pavas, est un concept familial pendantlequel les improvisateurs créeront ununivers à partir des dessins qu’apporte-ront les enfants. « La vraie vie fantas-mée de Rosalie Léon » se jouera lui dansles parcs et jardins du Carmel, au Relecq-Kerhuon. C’est un spectacle déambula-toire qui mettra en scène les comédiensd’Impro Infini et les résidents de l’Archeau Carmel.

Les impromptus. Subito est un festivalde l’improvisation au sens large. Il inclutla pratique professionnelle mais aussiamateur de la discipline. L’équipe du fes-tival a fait appel à tous les improvisa-teurs de Bretagne pour que chacun puis-se proposer, pendant ces trois semaines,des animations ponctuelles, gratuites etsurtout originales. On pourra par exem-ple compter sur « Parcours impromp-tu », le 20 avril, qui est une chasse autrésor improvisée proposée par La Cli-que à Farce, ou encore « Je peux pas !J’ai piscine... », le 21 avril, une « fantai-sie burlesque et chlorée » à la piscine

Foch, par Vincent Cabioc’h.

Les Nuits de l’impro. Subito se termine-ra comme chaque année par trois« Nuits de l’impro », les 24, 25 et26 avril, à 20 h 30, au Mac Orlan. Làencore, les comédiens d’Impro Infiniaccueilleront des invités au nombre detrois : la Belge Christelle Delbrouck, l’Alle-mand Florian Bartsch et le Lyonnais Mat-thieu Loos. Les soirées du 24 et 26 sedécouperont en deux parties, avec à cha-que fois des concepts différents. Celledu 26 avril sera basée sur deux scéno-graphies du décorateur Guillaume LeQuément. Les improvisateurs découvri-ront le décor en même temps que lepublic et devront s’y adapter.

Et aussi. Subito propose aussi des works-hops à destination des improvisateurschevronnés, trois stages de découverteet d’initiation à l’impro pour tout le mon-de et une conférence sur l’improvisationdans l’acte de création (jeudi 24 avril).EMMANUEL SAUSSAYE

Ü Subito, du 4 au 26 avril.Programme complet surwww.festival-subito.com

AGENDA

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14 MERCREDI 2 AVRIL 2014 - SEPT JOURS À BREST

2 AU 8 AVRIL 2014 SORTIR 6

À l’agenda…

Côté Brest

Pour la 17e édition desRenc’Arts hip-hop, du 4 au 20avril, les maisons pour tousde Pen ar Créac’h et du ValyHir ont mis les petits platsdans les grands. Plus de 20événements seront proposésautour de la culture hip-hopet ceux qui la font vivre auquotidien, qu’ils soient pro-fessionnels ou amateurs, fran-çais ou étrangers. Toutes les expressions artis-tiques du hip-hop seront repré-sentées: du rap au graffiti en

passant par les battles dedanse ou de Scratch pour lesDJ… Sans oublier les concertsau Vauban, ou, moins conven-tionnel, à la maison d’arrêt deBrest. Le programme est riche,il y en a pour tous les goûts,et pour tous les âges.

FédérateurL’objectif des organisateursest de fédérer : « La cultureurbaine se démocratise, seréjouit Marianne Gambier dela MPT de Pen ar Créac’h. Ce

projet mobilise les jeunes etles équipements de quartier.Tout le monde y trouve soncompte, autant du côté dupublic que des artistes. »Attention: « Mieux vaut réser-ver ses places, certains spec-tacles afficheront complet trèsvite », préviennent les orga-nisateurs.Que seraient les Renc’Arts sansla traditionnelle grande paradequi, chaque année, rassembleprès de 200 danseurs? Cettefois, elle aura lieu sur la place

de la Liberté samedi 19 avril,avec des danseurs venus deGrande-Bretagne, du Nord-Pas-de-Calais et de Brest. S’ilsconnaissent tous la chorégra-phie, beaucoup devront appré-hender un lieu qu’ils ne connais-sent pas. Un beau challenge!

Du 4 au 20 avril à Brest.MPT Pen ar Créac’h, tél. 0298022975MPT Valy Hir, tél. 0298451095.www.rencarts-hiphop.infini.frTARIFS : DE 0 À 15 EUROS.

Événement

Une pièce d’Anton Tchekhov mise enscène par Éric Lacascade. Un vieuxprofesseur et son épouse sèment lazizanie autour d’eux. Le portrait d’unebourgeoisie mi-campagnarde, mi-intélectuelle, en train de sombrer. Aubord de l’abîme, les personnages luttentdans un bouillonnement de passions.Mercredi 2 et vendredi 4 avril à 20h30, jeudi 3 avril à 19h30 au Quartz à Brest.www.lequartz.comTARIFS : DE 14 À 27,50 EUROS.

Oncle Vania❱❱ Mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 avril

- Mercredi 2 avril : Michel Goya présenteSous le feu. La mort comme hypothèsede travail (éd. Tallandier).- Jeudi 3 avril : Christian Campion, RogerFaligot, Henri Belbeoch, Jean Failler etAnne-Laure Marteau animent un caféArMen sur l’édition en Bretagne.- Samedi 5 avril : Bernard Laurancedédicace Les desserts de Bernard (éd. Flammarion).- Mercredi 9 avril : Pierre Assoulineprésente Sigmaringen (éd. Gallimard).- Jeudi 10 avril : Maylis de Kerangalprésente Réparer les vivants (éd. Verticales).Au café de la librairie à 18 h.www.librairiedialogues.fr

Les rencontres de Dialogues❱❱ Du 2 au 10 avril

Le festival Subito ! estorganisé par la compa-gnie locale Impro Infini,

la première compagnie dethéâtre d’improvisation de Bre-tagne. Il est l’un des plusgrands festivals du genre enEurope, regroupant chaqueannée près de 40000 specta-teurs et s’étendant dans toutela Bretagne et même au-delà:cette année, le prologue a eulieu à Berlin! C’est l’occasionpour le public d’apprécier cettediscipline basée sur la spon-tanéité, l’écoute de l’autre,l’échange et la sensibilité.Au programme de cette édi-tion: Le mondial d’Impro, ren-contre internationale de Catchimpro. Une sélection des meil-leurs improvisateurs francopho-nes et des comédiens d’ImproInfini s’affronteront sur le ring.On retrouvera également lesconcepts qui on fait le succèsd’Impro Infini tels que Chutelibre ou Jingle. Ainsi que descréations des comédiens locauxet des artistes invités.Nouveauté de cette année: LesImpromptus. Qui donnent carteblanche aux compagnies d’im-

provisateurs amateurs. Le fes-tival se finira en apothéose avecLes nuits de l’impro, trois soi-rées concoctées avec des invi-tés de prestige. Notammentl’excellente Christelle Delbrouck,marraine de l’édition.Mais Subito! ça n’est pas quedu spectacle, il y aura aussi desstages d’initiation à l’improvi-sation, des ateliers dirigés par les

artistes. Et encore une confé-rence, animée par l’équipe dufestival et l’équipe pédagogiquedu master 2 de managementdu spectacle vivant de l’UBO.Pour une journée de réflexionet d’échange consacrée à lacréation improvisée, souventinjustement considérée par lereste de la profession.

Emmanuelle Cadieu

Place à l’improvisation !Subito ! Le festival international de théâtre d’improvisation offre plus de troissemaines de spectacle, de performance, de folie. Pas moins de 40 rendez-voussont programmés.

Les comédiens de l’improendossent tous les masquespour faire réagir leur public.

› Du 4 au 26 avril au Vaubanet au Mac Orlan à Brest, à l’Avel Vor à Plougastel, à l’Alizé à Guipavas, au jardin de l’arche au Carmel au Relecq-Kerhuon, au centreculturel François Mitterrand à Plouzané.Programme complet sur : www.festival-subito.comTARIFS SELON SPECTACLES.

Les Challenges musicauxjuniors sont ouverts auxgroupes et artistes ama-

teurs de 11 à 20 ans,«ayant descompositions originales et rési-dant dans le Finistère », préci-sent Anne Martin-Gallou et Pau-line Uchard, de La Carène,Thierry Trémintin et Katy Dolou,de la maison de quartier de Bel-

levue et Guillaume Henri, de LaLuciole. «Cette année, le parte-nariat s’est élargi puisque nousont rejoints les maisons pourtous du Valy-Hir, de L’Harteloireet du Guelmeur. »Ces challenges se veulent untremplin pour les jeunes. «L’ob-jectif est de les faire connaître,de les accompagner et de leur

permettre de se produire surplusieurs scènes.»À commen-cer par celle de l’espace LéoFerré (maison de quartier deBellevue), le 7 juin, de 14 h à18h. «En plein Challenges musi-caux de la Carène. Trois à cinqgroupes seront sélectionnés. »Avant cela, il faut bien entendus’inscrire pour le 15 avril. «Tous

les styles des musiques actuel-les sont acceptés. Nous envoyerdeux morceaux originaux auformat MP3 accompagnés dubulletin d’inscription. »

On connaît les Challenges musicaux, organisés pour la 16e année par La Carène.Depuis trois ans, les juniors ont également leur tremplin. Inscriptions jusqu’au 15 avril.

Inscrivez-vous aux Challenges musicaux junior

Le hip-hop donne Renc’Arts aux Brestois

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ni.

Le service Patrimoines de la ville de Brestpropose une visite du fort du Questel,ouvrage défensif du XVIIIe siècle, samedi26 avril, à 14h30. Elle sera guidée parJean-Yves Besselière, historien. Nombrede places limité.Inscription au 0298008080. C’EST GRATUIT.

Visite guidée du fort du Questel❱❱ Samedi 26 avril

› Inscriptions avant le 15 avril :[email protected]/ Bulletin à télécharger sur www.lacarene.fr

Côté Brest2 au 8 avril 2014

Ouest France9 avril 2014

Ouest France17 avril 2014

Ouest France23 avril 2014

Blog impro-bretagne.blogspot.fr26 avril 2014

Blog impro-bretagne.blogspot.fr2 mai 2014

le GruBuB

Ouest FranceLe ParisienParis MatchFrance Inter - Le 5/7The TimesEurope 1 - On va pas s’gênerThe TelegraphNew Zealand HeraldLe TélégrammeLe TélégrammeCôté Brest

29 mars 201430 mars 201430 mars 201431 mars 201431 mars 2014

1 avril 20142 avril 20144 avril 2014

12 avril 201414 avril 2014

23 au 29 avril 2014

Ouest France29 mars 2014

le Parisien30 mars 2014

Paris Match30 mars 2014

France inter31 mars 2014

Adam Sage ParisLast updated at 9:00PM, March 31 2014

The French penchant for kissing has long been viewed with horror by the Celtic people who live along the windswept shorelinesof western Brittany. A single peck on the cheek has been more than enough to keep them happy.

However, now Breton purists say the inhabitants of the farthest flung parts of the region are adopting the altogether unnaturalhabit of delivering two, three or even four kisses. They have launched an internet campaign to return to the old tradition of asolitary smacker.

A debate on the issue is planned at a bookshop in Brest — the one-kiss capital of France — a week on Saturday.

Not only has the row thrown a light on the struggle to maintain regional identities in a country undergoing rapid change, it hasalso illustrated the complexities of Gallic social greetings.

Although kissing is essential in France, the number of kisses depends upon geography, wealth and standing.

The well-heeled residents of Paris, for example, invariably opt for two kisses, although some working-class families in thecapital’s suburbs go for four.

In Montpellier, Nîmes and other cities in the deep south, three are considered polite — although not in Mediterranean Marseille,where the rule is two.

Impoverished areas of central and northern France — such as Eure-et-Loir — tend to prefer four.

The difficulties are compounded by the absence of any hard-and-fast rules about whom to greet with a kiss. Friends andrelatives of the opposite sex will give each other a peck. Women will do likewise when greeting each other. Colleagues sometimeskiss at work in the morning, although this is by no means standard. Almost nobody kisses their boss — at least not in public.

Men kiss each other when they are particularly close — such as brothers, best friends and footballers, albeit with care in thelatter instance.

You can kiss your teammate, for example. But supporters of Paris Saint-Germain, the capital’s side, were horrified to learn thatsome players had kissed their opponents, Olympique de Marseille, before a game last year.

There is no agreement about which cheek to kiss first, which means that you have to anticipate. Failure to guess correctly canend in the embarrassment (or pleasure) of a kiss on the lips.

Despite the difficulties — prohibitive to foreigners — the French used to find their way around each other’s cheeks with ease.However, the breakdown of social barriers and increasing mobility has put unbearable strain on them.

Take the Finestère area of Brittany, for example, where the arrival of Parisians and southerners is threatening the single-kisstradition.

The Group of the Rehabilitation of the Single Kiss in Brest, a local association, has won extensive media coverage after launchinga Facebook group to highlight the threat.

In a statement, it said that the “barbaric practice of the double kiss was gaining ground. Although it is difficult to know why, howand who is insidiously spreading this dangerous social practice, it is not too late to respond to it”.

April 01, 2014 18:57

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Christopher Meeten

2 people listening

This definitely sounds like an April fool

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1 comment

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Vincent Cabioch

The Times (uK)31 mars 2014

The Telegraph (uK)2 avril 2014

New Zealand Herald4 avril 2014

le Télégramme - édito12 avril 2014

14/04/14 10:00Brest. À quelle bise se vouer ? - Bretagne - Le Télégramme

Page 1 sur 2http://www.letelegramme.fr/bretagne/brest-a-quelle-bise-se-voue…tm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=

Brest. À quelle bise se vouer ?

La compagnie Impro infini, dans le cadre de son festivalinternational d'improvisation Subito, a suscité le débat etla bonne humeur à Brest autour d'une farce populaire etbon enfant : la bise unique à Brest peut-elle êtreentièrement réhabilitée ?

À Brest, dans le café de la librairie Dialogues, où les ondes étudiantesde Radio U se sont installées pour la journée, voici Monsieur Grubub,du Groupement de réhabilitation de l'usage de la bise unique àBrest. Un usage bien brestois « qui, à part dans le Finistère ou dansles Deux-Sèvres, est assez peu représenté ».

Farce populaire virale

Sous la forme d'un débat populaire, les acteurs et participants aufestival Subito, orchestré par la compagnie Impro Infini, se donnentdes airs savants pour débattre de bises, double bises, bisescollatérales, multibises et de leurs vertus, en direct à l'antenne. Cesujet léger, qui concerne toutes les personnes qui usent de la - oudes - bise(s), a d'abord pris place sur Facebook, sur une page crééespécialement pour le festival international d'improvisation et qui adonné naissance au fameux Grubub. En peu de temps, lesinternautes se sont emparés de la question. « Puis le sujet a gagné lecoeur des conversations des Brestois », confirme l'incarnation deMonsieur Grubub. En réalité pas extrémiste pour un sou sur la mono-bise brestoise, il profite du festival pour lui rendre un petithommage, car « cette bise est vouée à disparaître de l'usage au fil dutemps ».

« Ici, c'est une ! »

La bise unique à Brest, « même si l'on ne sait pas exactement d'oùelle vient », perdure gentiment entre initiés, mais pas que. Larédaction du Télégramme de Brest a, par exemple, deux règles d'or

quant à la salutation des collègues. La première est limpide, et posée d'entrée de jeu : « A tout le monde bonjour tu diras ». Mais c'est à force derâteaux qu'on pose le deuxième pilier de la salutation. Attendri par cette deuxième joue qui attend son dû, l'interlocuteur brestois rectifiefièrement le tir : « Ici, c'est une ! ».

La théorie et la pratique

Dans l'opposition à la mono-bise, sur le plateau de Radio U, les participants au festival s'en sont donnés à coeur-joie, prônant au minimum ladouble bise. « Trois, ça me semble correct », tranche Julie Le Goïc, vite rattrapée par un confrère : « Il y a une joue jalouse, c'est deux, ou quatre !». Le public n'est pas en reste, quitte à réclamer, pendant la pause musique du programme, les bises du voisin, sur les joues, sur le front, oumême le nez, « histoire de comparer ! ». Finalement, la conclusion d'une auditrice brestoise pour la mono-bise est peut-être la meilleure : « Dutemps qu'on se bisouille, peu importe la quantité, c'est la qualité qui prime ! »

14 avril 2014

Monsieur Grubub, adepte de la bise unique, illustre ses paroles par les actes : rien de tel

qu'une bise pour contrer les arguments des pro-multibisistes !. Photo Fanny Degorce

BRETAGNE

le Télégramme14 avril 2014

Le site internet http://com-biendebises.free.fr recenseles pratiques des internau-

tes en matière d’embrassades.Il a recueilli plus de 82000 voteset permis d’établir que les Finis-tériens et les habitants des Deux-Sèvres sont les seuls à déclarerne faire qu’une seule bise.Pour-quoi cette particularité? Quandla bise fut-elle venue? « La bise unique laconique est-elle à inscrire dans l’héritagesocial (dans l’ADN?) d’une villeouvrière, dans son histoire poli-tique, et dans une époque révo-

lue? A-t-elle toujours été habi-litée dans toute la ville de Brest?Est-ce Recouvrance, “quartierpopulaire et populeux”, rivedroite, (…) qui a imposé cetusage arbitraire à “la rive gau-che, française et administrative,à dominante aristocratique oubourgeoise ?” Ou est-ce lecontraire? », s’interrogeait lasociologue Annick Madec le 12avril lors d’une conférence à lalibrairie Dialogues.Nous n’avonspas de réponse à cette question.Nous sommes preneurs de toutavis documenté!

Cette distinction serait-elle envoie de disparition du fait dubrassage des populations? C’estce que regrette le Grubub, grou-pement de réhabilitation del’usage de la bise unique à Brest,qui considère comme unemenace pour notre patrimoineimmatériel local le développe-ment constaté de la double bisedans la Cité du Ponant. Crééedébut mars, sa page Facebookcompte déjà plus de 600 fans.Ce Grubub est à l’initiative deVincent Cabioch, comédien dela compagnie Impro Infini :

«C’est une farce sociale, baséesur un fait de société réel quipermet de faire parler.À Brest,et ailleurs…»L’action du Grububa, en effet, été bien relayée dansles médias régionaux, nationauxet au-delà du territoire français,jusqu’à Hong-Kong et la Nou-velle-Zélande (lire ci-dessous)!Un vrai succès médiatique.Allez, on se fait LA bise?

1 et 2 En France, l’usage de la bise est répandu dans toutes les générations et tous les milieux sociaux, mais en plusieurs variantes. Unetradition qui surprend beaucoup les étrangers. 3 Le site internet http://combiendebises.free.fr recense les pratiques des internautes. LesFinistériens et les habitants des Deux-Sèvres sont les seuls à déclarer ne faire qu’une seule bise.

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23 AU 29 AVRIL 2014 DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE 11

La bise fait le buzzL’initiative du Groupement de réhabilitation de l’usage de la bise unique à Brestn’est pas passée inaperçue : elle a trouvé un écho jusqu’en Nouvelle Zélande !Une opération de sauvegarde de notre patrimoine immatériel qui fait causer…

› www.facebook.com/grububhttp://grubub.org

Ce qu’ils en pensent

« Je ne connaissaispas cette traditionavant d’arriver àBrest, il y a quatreans. Cela m’asurprise. À lafanfare Zebaliz,c’est une bise joue

droite et quand je tendais la deuxièmejoue, je prenais un vent… Je défends lesparticularités locales (comme lesexpressions brestoises) et, même si aubureau, c’est deux bises, ailleurs j’adoptela bise unique pour laquelle je milite. »

Une bise sur la joue droite❱❱ Marie Clavier, Quai ouest musiques

Côté Brest

Ils ne veulent plus tendre l’autre joueL’hebdomadaire surtitre son papierGuerre des bises à Brest. En s’appuyantsur un article publié dans Ouest-France, ilinforme les lecteurs de son site internetde la campagne lancée par le Grubub:« Le Grubub dénonce le quasi-terrorismede ceux qui sollicitent un second bisou entendant d’autorité l’autre joue. Et commeles grandes causes mobilisent lesFrançais, la page Facebook du Grububregroupe déjà quelques centaines demilitants. »

Quel lien entre le Finistère et lesDeux-Sèvres?« Quelle est la particularité desdépartements du Finistère et des Deux-Sèvres? » C’est l’une des questions queLaurent Ruquier a posées dans l’émissionOn va s’gêner, début avril. « Y’a pas decasse-couilles? », tente Christine Bravo.Jérôme Bonaldy met un terme au suspensen faisant référence à l’enquête Combiende bises faites-vous? qui montre que cesdépartements sont les seuls où l’on nes’en fait qu’une. Laurent Ruquier confie:« Je ferais bien de vivre là-bas! »

Brest : the one-kiss capital of France Le quotidien britannique fait de Brest lacapitale de la bise unique en France enrelayant outre-Atlantique l’initiative duGrubub. Et s’inquiète de constater qu’il n’ya, en France, aucun véritable moded’emploi qui puisse donner les règlesd’usage des bises de salutation:embrasser des personnes de sexe opposé,de même sexe, ses collègues de travail, lessupporters de l’équipe de foot adverse? Etquelle joue embrasser en premier? Dur des’y retrouver pour les étrangers.

France’s pecking order is a complex matterLe quotidien néo-zélandais rappelle qu’enFrance, s’embrasser est un rituel desalutation commun qui concerne tout lemonde, mais que si la bise (« prononcée”bees” », précise le journal) y estuniverselle, les choses sont plus complexesqu’elles ne paraissent. Et la journalisteCatherine Field de se lancer dans un moded’emploi du geste parfait qui ne doit laisseraucune marque de rouge à lèvres! Elleprécise que le Finistère se distingue par une« single, austere, Anglo-Saxon-style peck ».

Dans les médias

Combien de bises faites-vous?

« À Brest,une bise,c’est un gainde temps.Dansl’association,par exemple,nous n’enfaisons qu’une. Vu le nombre depersonnes, c’est plus facile. Et puis cen’est pas dans la mentalité brestoise deverser dans l’effusion. Mais pour direbonjour à une fille, nous continueronssans doute à préférer les deux bises… »

Les deux bises pour une fille❱❱ Bertrand Galic et Malo Durand, Brest en bulle

« Je suisCarhaisienne et,dans le Poher,c’est deux bises.Mais j’ai des amisBrestois quiaffirment qu’àBrest, depuis

toujours, c’est une bise. Ils lerevendiquent. Les Brestois ont l’habitudede se voir en groupe, deux bises à chaquepersonne, cela doit faire beaucoup. Jesuis pour le respect des traditions,beaucoup se perdent, c’est dommage. »

Pour le respect des traditions❱❱ Françoise Thépault, sandwicherie Chez Soize

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Côté Brest23 au 29 avril 2014