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) ( acces-s.org festival accès)s( # 18 paysage fiction paysage fiction festival accès)s( # 18 art & technologies Pau & agglo www.acces-s.org art & technologies Pau & agglo www.acces-s.org dossier pédagogique dossier pédagogique

festival accès)s( 18 · - Les Saisons de Artavazd Pelechian - 1972 - Barry Lyndon de Stanley Kubrick - 1975 - L’Invasion des profanateurs de Philip Kaufman - 1978 - Fitzcarraldo

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dossier pédagogiquedossier pédagogique

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accès)s( visite guidée expoAvec l’envie de partager son goût pour la création artistique liée aux nouvelles tech-nologies, l’association accès)s( cultures élec-troniques, organisatrice de cette exposition, propose un accueil et une médiation adaptés à différents publics, notamment au public scolaire.L’association accès)s( est labellisée par l’Inspection Académique des Pyrénées-At-lantiques.

Muse privilégiée des artistes depuis toujours, le paysage se définit avant tout par le regard et son époque. En effet, cette étendue spatiale naturelle ou contrôlée par l’homme est une prise de vue depuis un point subjectif qui s’est offerte à l’interprétation des créateurs selon l’évolution de la science et de l’esthétique (ou théorie du beau). Ainsi l’arrivée de la perspective bouleverse son agencement sur toile par lignes de fuites. Puis, la peinture de paysage a rendu hom-mage aux éléments, célébrant la beauté d’une nature entendue comme un agencement de formes, de couleurs et de matières.Pourtant, la mise en image du paysage est intimement liée à une évolution industrielle dont on ne cesse de souligner les menaces qu’elles représentent pour la nature. L’omniprésence de ces messages d’alerte est aujourd’hui si grande qu’au caractère purement contemplatif du paysage peuvent se mêler désormais des sentiment d’anxiété ou de nostalgie.Grâce aux avancées des techno-sciences, nous disposons d’une compréhension et d’une maîtrise de la nature jusqu’ici inégalée, alors même que la menace que nous faisons peser sur elle est au plus haut.

Au travers de 23 formes plastiques, visuelles ou interactives, les 17 artistes invitent à la contemplation d’une nature contrôlée ou sublimée en jouant avec les éléments qui la constituent : couleurs, lumières et mouvements.On plongera son regard dans des paysages miniatures, on explorera les couleurs cachées des nuages, on arpentera des forêts inquiétantes, on déclenchera un tremblement de terre au soin de sa voix...

mots clésespace / surface / topographie / écriture / point de vue / représenter / réel / fiction / imaginaire / écologie / artificieldénoncer / sublimer

installations immersives Absynth de HeHe Auto Observatory de Mischa DaamsBuzz Aldrin Syndrome de Quentin Euverte & Florimond Dupont

installations interactives Screencatcher de Justine EmardTerralogue de Atsunobu Kohira

installations Dune de Claire IsorniLa couleur des nuages + Exsurgence de Fabien LéausticOutretemps de Atsunobu KohiraMAP de Bertrand LamarcheLoop Forest de Gabriel LesterTenir la mer + La fenêtre de Laurent Pernot

sculpturesLes ambassadeurs de David de TscharnerExploded Views de Naïmé Perrette

vidéos Planète A + Planète Z de Momoko SetoDocumentary Nostalgia de Jung YeondooVielle-Saint-Girons, n°3+ Buccleuch Church on the Kirk Burn, n°3 de Jacques PerconteNative + Tidal Empire (Animist) de Perry HallDevouring Cartography de Naïmé Perrette

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ateliers

modalités

Avec le soutien de la Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées, du Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques, le Conseil Régional Nou-velle Aquitaine, la DRAC Nouvelle Aquitaine/Ministère de la Culture et de la Communication et le Centre National du Cinéma/DICRéAM.accès)s( est membre du Réseau Astre (Acteurs de l’Art Contemporain en Nouvelle-Aquitaine) et du RAN (Réseau Art Numérique International).

Pour aller plus loin dans la découverte d’une œuvre, ces ateliers sont proposés par des intervenants professionnels afin que chaque participant exprime sa patte créative, découvre des artistes, s’initie ou approfondisse une pratique.En somme, accès)s( propose une ouverture aux potentialités créatives de l’outil numérique que pratiquent quotidiennement les jeunes.

visite contéeÀ la manière d’un voyage, cette exposition vous invite à découvrir des installations et des vidéos immersives, augmentées et interactives qui célèbrent la nature et ses éléments. Des paysages à explorer, à habiter comme autant d’histoires dont vous êtes l’auteur et qui révèlent les corrélations subtiles et ambiguës qui lient le destin de l’homme à son environnement naturel.> intervenante : Marion Lo Monaco (Cie Laluberlu) / 3-5 ans

peinture & vidéo / Paint motionÀ la manière de Perry Hall, il s’agit de conférer un caractère autonome, évolutif et vivant à la matière picturale. Cet atelier invite à mélanger huiles, acry-liques et autres substances afin de créer des pein-tures en mouvement qui seront capter en vidéo. > intervenante : Maïa Bougès / dès 8 ans

chimie / Lampe à laveÀ la manière de Claire Isorni ou de HeHe, il s’agit de créer par le biais de réactions chimiques, un contenu fluo et mouvant dans un récipiant comme la lampe à lave inventée par Edward Craven Walker. > intervenant : Les Petits débrouillards / 8-12 ans

nature / Land artCet atelier consiste à créer des corridors écologiques afin de faciliter le passage de la faune et de la flore.> intervenant : Rémi Duprat / dès 8 ans

dessin & 3D / AnaglypheDessiner des paysages que l’on verra en 3D grâce à des lunettes bicolores.> intervenante : Séréna Evely / dès 6 ans

quand ?Du 17 octobre au 8 décembre 2018

où ?Espace d’art contemporain Le Bel Ordinaireallée Montesquieu, 64140 Billère Bus IDELIS : ligne 7 & 8, arrêt Mairie de Billère

comment ?durée : visite 1h / atelier 1h (adhésion établissement : 50 €)

plus d’infosdécouvrez toute la programmation et téléchargez le dossier de presse sur acces-s.org retrouvez un livret jeux à l’accueil du Bel Ordinaire

réservations & [email protected] / 05 59 13 87 44

ressourcesLMAC + BNF + DSDEN10 + WikipédiaConception : accès)s( / Juillet 2018

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un peu d’histoireLe paysage dans l’art à travers les époques Le paysage est la représentation picturale, photographique, en bas relief ou encore en dessin d’une étendue de territoire naturelle ou construite, avec ou sans personnages. Le paysage peut-être imaginaire.

C’est au XVIIe siècle que le paysage est devenu un art pictural à part entière. Cepen-dant on trouve quelques représentations de paysages bien avant :

sur les fresques en Egypte dès le Ve siècle ; chez les romains qui adorent l’art des jardins. A Rome, les notables aiment retrouver sur les murs de leur demeure les pay-sages qui leur donnent l’impression de respirer dans une Rome bruyante et encom-brée.

À la renaissance, avec l’introduction de la fenêtre dans la perspective (XVe siècle), le paysage trouve sa place dans les toiles religieuses. Cette ouverture vers l’extérieur apporte une touche de réalité à la scène sacrée.

À la fin du XVIe siècle, l’art perd sa fonction sacrée, le paysage peut

exister par lui même sans être une toile de fond des scènes religieuses. Les artistes reçoivent des commandes. Les pre-miers paysages sont ceux des peintres hollandais, avec une peinture réalistes, véritable miroir de la nature. En France et en Italie, les références religieuses restent présentes.

Au XVIIIe, le paysage se mêle aux sentiments. La nature offre un espace de loisir ou de plaisir. Aux jardins bien ordonnés, on préfère les bosquets, la végétation sauvage et les ruines.

C’est au XIXème siècle que le paysage prend toute son importance dans la peinture. Les mouvements qui se succèdent

et s’entrecroisent dans ce siècle célèbrent tous la nature. Le paysage néoclassique utilise les drapés. Les peintres hollandais poursuivent une peinture sereine. Les paysages tragiques des romantiques expriment une émotion. L’inven-tion du tube de peinture permet aux réalistes et aux impres-sionnistes qui vont suivre de peindre au plus près de la réalité.

Les impressionnistes peignaient en plein air, les couleurs étaient plus vives, plus claires, plus lumineuses. Pour rendre la lumière naturelle avec le maximum de fidélité, ils utilisaient les couleurs pures. Les contours étaient plus flous, plus imprécis.

L’école de Barbizon désigne un groupe de peintres installée à Barbizon, petit village en lisière de la forêt de Fontainebleau. Ces

peintres paysagistes désirent travailler d’après nature. Ils fuient la ville pour trouver dans la nature un lieu de refuge, d’innocence. Ils s’affirment et refusent les consignes de l’académie et des salons. Corot, Rousseau et Daubigny en sont les fondateurs.

Au XXème siècle, le paysage est prétexte aux recherches plastiques (cubisme, dadaïsme, futurisme, surréalisme, art abstrait...). L’art, inti-mement lié à l’actualité exprime également tous les bouleversements et les angoisses d’une société en pleine mutation.

Aujourd’hui, l’art du paysage a dépassé la représentation picturale. Le paysage se décline en photo-graphies, images numériques, sculptures. L’espace n’est plus simplement représenté, il est présenté : les installations, le land art apportent une réflexion nouvelle. Il s’agit de s’approprier l’es-pace, les artistes œuvrent à l’échelle du paysage.

Valérie Mignot - Conseillère pédagogique départementale pour les arts visuels Ac Reims

La Vierge du chancelier, Rolin Van Eyck Jan - XV° sPaysage à l’arc en ciel, Pierre Paul Rubens - XVII°s Deux peupliers à la villa Farnèse, Pierre Henri de Valenciennes - XVIII° s Pluie, vapeur et vitesse, le grand chemin de fer de l’ouest, Joseph Mallord William Turner - XIX°sChamp de coquelicots, environs de Giverny, Claude Monet - XIX°s Le repos sous les vieux saules au bord de l’eau, Jean Baptiste Camille Corot - XIX°s La charge de la cavalerie rouge, Kazimir Malevitch - XX°s Spirale Jetty, Robert Smithson Photographiée en avril 2005

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pistes artistiquesmusique- le cycle des saisons (Vivaldi, Haydn, Milhaud, Tchaïkovski) ;- l’orage (Beethoven, Berlioz, Richard Strauss, Wagner, Verdi) ;- l’eau (Beethoven, Schubert, Mendelssohn, Ravel, Liszt, Smetana, Debussy, Wagner, Poulenc, Hosokawa, Murail) ;- le chant des oiseaux (Rameau, Couperin, Vivaldi, Bach, Beethoven, Schumann, Wagner, Respighi, Saint-Saëns, Messiaen) ;- les moments de la journée : le matin, avec l’éveil des bruits (de Falla, Grieg, Debussy, Schönberg, Ravel, Ferrari)- les moments de la journée : la nuit (Boccherini, de Falla, Debussy, Ravel, Men-delssohn, Schönberg, Mahler)- les nuages (Debussy, Ligeti)- Jean Claude Risset : Sud- Charles Ives : Central park in the dark- Jean-Guy Coulange : Port Le Havre- John Cage : Imaginary Landscapes- Attack el Robot : Empty Landscape- Field recording / enregistrement de terrain : BJ Nielsen, Michel Redolfi, Chris Watson, Yann Parathoën- PARC)S(

cinéma- La Prisonnière du désert de John Ford - 1956- La Fille de Ryan de David Lean - 1970- Les Saisons de Artavazd Pelechian - 1972- Barry Lyndon de Stanley Kubrick - 1975- L’Invasion des profanateurs de Philip Kaufman - 1978- Fitzcarraldo de Werner Herzog - 1982- Trilogie Qatsi (Koyaanisqatsi-Powaqqatsi-Naqoyqatsi) de Godfrey Reggio - 1982- Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki - 1984 :> festival accès)s( # 18 : au Méliès le 14 octobre à 14h- La forêt d’émeraude de John Boorman - 1985- Les Moissons du ciel de Terrence Malick - 1978- Une histoire vraie de David Lynch - 1999- Printemps, été, automne, hiver... et printemps de Kim Ki Duk - 2004- Into the Wild de Sean Penn - 2007- Home de Yann Arthus-Bertrand - 2009- Melancholia de Lars von Trier - 2011- Courts métrages d’animation de 3 à 11 ans

arts visuels - Les paysages brodés d’Ana Teresa Barboza : le paysage sort du cadre (en écho à Tenir la mer de Laurent Pernot et Vielle Saint Giron de Jacques Perconte)- Le Land art utilise la nature et les éléments naturels pour la confection de leurs œuvres.> Christo intervient directement dans la nature : le Pont Neuf de Paris emballé.> Andy Goldsworthy, Pebbles around a hole, Kina-gashima-Cho, Japan - 1987 > festival accès)s( # 18 : docu-mentaire au Méliès le 8 décembre à 20h15- Robert Smithson, Spiral Jetty - 1970 : elle est devenue l’œuvre représentative du Land Art. L’histoire même de cette œuvre s’inscrit dans sa forme. Exposée à l’érosion naturelle, à la désagrégation et à la désorganisation, elle met en évidence la notion d’entropie. Toute créa-tion réalisée dans et avec la nature est appelée à disparaître, la nature reprenant ses droits sur l’homme. La spirale symbolise à la fois les cycles naturels et leur victoire sur l’homme. > festival accès)s( # 15 - Vu du ciel- Philippe Boisnard, Paysage de la catastrophe sur l’après Fukushima.

littérature - Romans : Le ventre de Paris (Zola), Notre-Dame de Paris (Hugo), 1984 (Orwell), Ravage (Barjavel), L’emploi du temps (Butor)- Poésie : Le spleen de Paris (Baudelaire), Le pont Mirabeau (Apollinaire), A New York (Senghor), Poèmes saturniens Verlaine, Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau- Bandes dessinées : Aya de Yopougon (Marguerite Abouet et Clément Oubre-rie), Chroniques de Jérusalem, Pyongyang (Guy Delisle), Le Choix d’Ivana (Tito), Le Promeneur (Jiro Taniguchi),Batman, Dark knight (Franck Miller), Les Cités obscures (François Schuiten et Benoît Peeters), Tokyo Sanpo (Florent Chavouet)

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pistes pratiques

Un jeu de construction avec l’outil informatiqueComposer un paysage urbain à partir des outils de la palette de mise en forme d’un traitement de texte en utilisant les formes automatiques, les lignes, etc.

- Utiliser les formes géométriques (carrés, rectangles, triangles, etc.) en variant leur taille en fonction des plans (ce qui est au premier plan est en principe vu et représenté plus grand que ce qui est plus loin ou à l’arrière-plan).

- Mettre les formes en place en les juxtaposant ou en les emboîtant.

- Organiser les plans avec l’outil « superposition » (devant = premier plan ; derrière = arrière-plan, ou avancer, reculer).

- Utiliser les outils de remplissage couleur. Travailler la notion de perspective atmos-phérique (c’est une invention de Léonard de Vinci, qui avait noté l’altération des cou-leurs selon la distance) en utilisant uniquement la palette des gris. Ou encore travailler avec trois ou quatre couleurs seulement, mais en les choisissant de manière à créer des contrastes intéressants.

reseau-canope.fr

Concevoir une œuvre éphémère dans la nature

- À partir d’un espace naturel que l’on apprécie particulière-ment, choisir un cadre pour réaliser son œuvre éphémère. Le paysage est avant tout une « vue » à la fois vue d’un espace qui existe indépendamment de nous (comme par exemple la montagne) et donc susceptible de pouvoir être étudié de façon objective : l’altitude, la température, la structure interne mais aussi vue d’un espace que l’on perçoit, que l’on sent et cela, chacun de manière différente À partir du moment où l’appréciation esthétique rentre en compte, où l’on charge l’espace « de significations et d’émotions », l’étude paysagère ne peut être que subjective. En effet, chacun voit, perçoit le paysage avec ses yeux, mais aussi sa sensibilité personnelle.

- À partir de là, réfléchir à une composition (une forme, descouleurs, des volumes etc.) et la dessiner sur son carnet de croquis pour l’avoir comme une référence.

- Partir chercher dans la nature les éléments qui compose-ront l’œuvre éphémère dans le paysage.

- À partir du croquis réalisé, composer l’œuvre éphémère dans le cadre naturel choisi selon les formes, les couleurs et les matériaux trouvés sur place.Il est possible (ou non) d’utiliser les outils (marteau, sécateur, ficelle biodégradable etc.) pour fixer les éléments les uns aux autres ou tout simplement pour consolider la composition.

- Choisir le point du vue à partir duquel l’œuvre éphémère réalisée prendra toute sa dimension artistique.

- Choisir le bon cadrage. Avec le viseur de l’appareil pho-to, choisir la distance d’avec l’œuvre pour avoir le meilleur cadrage de celle-ci (un cadrage serré ne permettra pas de reconnaître l’environnement dans lequel s’inscrit l’œuvre).Choisir la lumière du jour ou de la nuit (naturelle ou artificielle) qui mettra le plus en valeur l’œuvre et son environnement. Prendre la photographie qui rendra compte du travail réalisé.

LMAC

Paul Klee

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AnthropocèneL’Anthropocène est un terme relatif à la chronologie de la géologie proposé pour caractériser l’époque de l’histoire de la Terre qui a débu-té lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l’écosystème terrestre.

artificielQui est le produit de l’activité, de l’habileté humaine (opposé à natu-rel).

dioramaLe diorama est un dispositif de présentation par mise en situation ou mise en scène d’un modèle d’exposition (un personnage historique, fictif, un animal disparu ou encore vivant à notre ère...), le faisant appa-raître dans son environnement habituel.

écologieL’écologie, également connue sous les noms de bioécologie, bio-nomie ou science de l’environnement ou environnementale, est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux.

fictionFait imaginé (opposé à réalité) ; construction imaginaire.

land artLe Land Art est une tendance de l’art contemporain utilisant le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierres, sable, rocher, etc.). Le plus souvent, les œuvres sont à l’extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l’érosion naturelle; ainsi, certaines œuvres ont disparu et il ne reste que leur souvenir photographique et des vidéos.Les premières œuvres ont été réalisées dans les paysages déser-tiques de l’Ouest américain à la fin des années 1960. Les œuvres les plus imposantes, réalisées avec des équipements de construction, portent le nom d’Earthworks (littéralement terrassements).

paysage vue d’une portion de l’espace terrestre, représentée ou observée dans la majorité des cas à l’horizontale et photographiquement par un observateur ; il implique donc un point de vue.

lexique

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venez voir une expo d’art !qui ?

l’artisteSensible au monde qui l’entoure et nourri de l’histoire de l’art, l’artiste pense, ressent, conçoit et donne à voir un point de vue singulier dans un contexte actuel. L’artiste contemporain, quand il n’a pas tous les savoir-faire pour aller au bout de son idée, s’entoure d’artisans, d’ingénieurs, de spécialistes. Il n’est peut-être pas celui qui fait mais il reste l’auteur de l’œuvre. Un artiste professionnel peut avoir suivi un cursus d’études en école d’art ou en université mais il peut être aussi autodidacte.Pour l’expo Paysage-fiction, le travail de 17 artistes est proposé.

le commissaire d’exposition C’est la personne responsable du contenu de l’exposition, du point de vue de son sens, des œuvres sélectionnées et de l’accrochage. Elle a choisi des œuvres existantes au sein d’une collection (FRAC, collections privées...), parmi les œuvres produites par un artiste dont elle apprécie le travail, ou accompagne un artiste dans la production d’œuvres nouvelles pour l’exposition.Pour l’expo Paysage-fiction, le commissariat est confié à Charles Carcopino.les oeuvres produites pour l’occasion :- Exsurgence, Fabien Léaustic- Terralogue, Atsunobu Kohira

l’organisateurL’organisateur d’expositions est comme un chef d’orchestre sachant jouer de tous les instruments. Il s’occupe en effet du montage de projet. Gravitent autour de lui commissaire, régisseur technique, graphiste, comptable... L’organisateur d’événe-ments se doit de connaître parfaitement tous ces métiers qu’il coordonne pour réaliser une exposition. Il assure à la fois un rôle d’animation, d’accompagnement, de conseil mais également de gestionnaire.L’expo Paysage-fiction est organisée par l’association accès)s( cultures électroniques.

le médiateur C’est un professionnel qui travaille au sein d’un lieu d’exposition. Il est à la fois à l’écoute des artistes, des concepteurs de l’ex-position et des publics. À partir des œuvres, informé du contexte de création, connaisseur de l’histoire de l’art, des pratiques artistiques, et observateur sensible, le médiateur peut donner des éléments supplémentaires à l’appréhension de l’œuvre, pointer des détails signifiants, accompagner les personnes ou le groupe, faire des liens. Il peut aussi favoriser la rencontre.La visite guidée de l’expo Paysage-fiction est proposée par Quitterie Charpentier, médiatrice d’accès)s(.

le publicLes publics sont tous différents. C’est avec sa propre sensibilité, son vécu, sa connaissance, son expérience et ses mots, mais aussi en fonction du contexte que chacun appréhende une œuvre. Les publics sont une multitude de subjectivités qui ont toutes lieu d’être et que les médiateurs font interagir avec les œuvres qui leur sont présentées.Le public accueilli en visite guidée va de la maternelle à l’enseignement supérieur.

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où ?le Bel Ordinaire L’expo Paysage-fiction est visible au Bel Ordinaire, espace d’art contemporain de l’agglomération Pau-Pyrénées. Ce n’est pas un centre d’art car il n’est pas conventionné par le Ministère de la Culture. Il est pourtant dédié à la production d’œuvres et d’expositions. Il fait partie d’un réseau de structures qui concourent à la diffusion de l’Art contemporain :

les Musées Ces institutions publiques ont pour missions principales d’acquérir, collectionner et diffuser les œuvres d’art. Elles participent à leur conservation et les transmettent aux publics via des expositions. Les musées sont financés par l’État (musées nationaux) ou les collectivités territoriales dont ils dépendent (Région, Département, Ville).Exemples : Musée municipal des Beaux-Arts, Musée municipal Bernadotte, Musée national du Château (Pau)

les Fonds Régionaux d’Art Contemporain (FRAC) Ils ont été créé en 1982 en partenariat avec les régions lors de la décentralisation. Les 23 FRAC ont pour principale mission le soutien à la création contemporaine. Ils constituent une collection publique qu’ils diffusent lors d’expositions dans leurs murs ou sur le territoire régional (dans les établissements scolaires par exemple). Ils sont paritairement financés par les régions et l’État à travers le ministère de la Culture et de la Communication.Exemples : FRAC Aquitaine (Bordeaux), FRAC Limousin (Limoges), FRAC Poitou-Charente (Angoulême)

les Centres d’art contemporainLieux de production et de diffusion d’art contemporain nés dans les années 70, qui favorisent l’expérimentation en soutenant les artistes (expositions, résidences, éditions). Ils sont en majorité subventionnés par des fonds publics (DRAC, Régions, Départements, Communauté d’Agglomération, Villes).Exemples : Image/imatge (Orthez), Le Parvis (Tarbes)

les lieux associatifs Les associations artistiques et culturelles œuvrent à la production et à la diffusion de l’art contemporain et présentent une grande diversité de fonctionnements et d’activités : expositions, résidences, éditions, spectacle vivant, foires... A but non lucratif, elles sont subventionnés par des fonds publics et regroupent des adhérents.

les galeries d’art Elles contribuent à la notoriété des artistes en diffusant leurs œuvres et en les commercialisant. Au même titre que les collectionneurs d’art, les galeries participent au Marché de l’art.Exemples : Galeries Bouscayrol, Les Voiles du Temps, Artifist, Vitrine Versus, Insolitude (Pau)

les artothèques Une artothèque est une structure de diffusion de l’art contemporain dotée d’une collection d’œuvres d’art originales, enrichie chaque année et prêtée à un large pu-blic (particuliers, établissements scolaires, associations, entreprises, collectivités…), à la manière dont une bibliothèque prête des livres et diffuse la lecture.Exemples : Minoterie (Nay), Les arts au mur (Pessac), Mutuum (itinérante en Aquitaine)

les ateliers d’artistes L’atelier est le lieu de travail d’un artiste, celui-ci est occasionnellement ouvert au public. Exemples : L’Atelier Ambulant (Pau), L’Extension (Gelos), L’Usine à Gaz (Jurançon)

l’espace public Peut accueillir des œuvres en extérieur (sculptures, photographies..). Il peut s’agir également de mobilier urbain, de projets architecturaux, de graffitis.

les Centres dédiés à la création numériqueA l’inverse de l’art contemporain qui est montré dans des White Cube (cube blanc, qui désigne l’espace d’exposition), l’art numérique préfère les Black Box (boîte noire) pour rendre visible les écrans et lumières.Exemples : Le Cube, La Gaîté Lyrique (Paris), Espace Gantner (Bourgogne)

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l’œuvre, c’est ce que l’artiste a créé, parfois avec l’aide d’autres personnes, et qu’il donne à voir aux publics. Depuis Marcel Duchamp, elle n’est parfois ni belle, ni bien faite, ni chère (au départ!), ni rare (voire les ready-made). Elle peut être seulement une idée, un geste, une matérialité qui, quand elle est « réussie », peut repousser les limites de ce qui a déjà été exploré en art. Chaque œuvre agit à sa manière, et chaque public réagit à sa façon.

l’œuvre d’art numérique - l’art numérique est une branche de l’art contemporain* qui a vu le jour dans les années 1960 avec l’art vidéo puis dans les années 1970 avec l’art par ordinateur. La pratique ex-plose avec l’arrivée d’Internet dans les années 1990 et le numérique devient une culture de masse,- utilise le langage numérique ou code (suite de 0 et de 1),- elle se définie par sa technique. Ses médiums propres (l’ordinateur, Internet, le logiciel, le GPS...) sont associés aux médiums classiques de l’art (photo, sculpture, installation...) mais aussi du spectacle vivant (performance, danse, théâtre, musique),- elle dialogue avec d’autres disciplines (sciences, technologies) et peut être le fruit d’une collaboration entre un artiste et un chercheur,- c’est un courant très actuel, foisonnant et dont la définition ne peut être complètement arrêtée- est aussi appelé « art informatique », « art multimédia », « art des nouveaux médias ». Le terme « art numérique » reste celui qui est le plus couramment utilisé en France.

* L’art contemporain désigne à la fois :- les oeuvres produites depuis 1945 à nos jours, autrement dit, la création artistique actuelle,- un courrant spécifique de l’art, plutôt conceptuel.

qu’est-ce que l’art numérique ?

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qu’est-ce que l’art numérique ?

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l’étude de nos sociétésAu travers de ce courant artistique qu’est l’art numérique, les ar-tistes interrogent les effets de la généralisation des technologies sur nos cultures et nos sociétés. Ex : les rapports que nous entretenons avec les outils numériques > What Shall We Do Next? de Julien Prévieux, 2006-2011Ex : l’écologie > Fleur de Lys de HeHe, 2012L’arbre et son ombre de Samuel Rousseau, 2012Ex : la surveillance > We are watching You... de Michael Wolf, 2010Ex : le vivant > le bio art est un art dont le matériau même est bio-logique, qui touche aux sciences de la vie en général. Les artistes soulèvent la question de la perméabilité entre les espèces, du non vivant au vivant, ou explorent l’ADN ou les organismes transgé-niques. Ils s’inspirent des lois de la nature. ALBA d’ Edouardo Kac, 2000

l’image numériqueElle est fabriquée à partir du langage numérique composé d’une suite de 0 et de 1 et prend la forme du pixel.- l’art génératif : ici le pixel est programmé pour développer une ou plusieurs actions selon un comportement spécifique définit par l’artiste. On parle d’oeuvre vivante qui, une fois mise en ligne, se développe de manière autonome sans leur auteur. Ex : Avec détermination d’Antoine Schmitt, 2000- l’art virtuel : monde réel ou imaginaire créé artificiellement par un logiciel informatique. Ici l’image numérique peut être en 2 ou 3 dimensions. Le monde créé peut héberger des person-nages appelés avatars. Ces avatars peuvent être controlés par l’utilisateur. Ex : les jeux vidéo sont des mondes virtuels fermés avec un début, une fin et un rôle assigné à l’utilisateur ; les programmes tels que Second Life, les Sims, Minecraft sont des mondes virtuels ouverts, adap-tables par l’utilisateur et qui continent d’exister sans lui car ce sont des pogrammes en réseau utilisés par une communauté de jouers. Ex : Le Corso de Bertrand Dezoteux, 2008

l’art en réseauIl désigne les œuvres créées par, avec et pour le réseau Internet et qui sont donc consultables à tout moment. Elles sont visibles et utilisables par toute personne connectée sur la planète.- le Net art se développe essentiellement en ligne sous la forme d’un site web. Le Net art prend des formes très variées mais l’enjeu est toujours un dialogue entre l’animation qui se développe à l’écran et l’utilisateur. L’artiste doit penser le rôle de l’utilisateur et anticiper ses actions. Il crée des scénarios dans lesquels l’utilisateur devient le «spect-acteur». Ex : Jodi - la performance en réseau ou téléprésence désigne des projets collaboratifs, faisant inter-ragir des artistes distants physiquement, réunis grâce aux technologies. Ex : le projet Me and my shadow de Joseph Hyde, 2012 fait danser au même moment des danseurs aux quatre coins du monde (Istanbul, Londres, Bruxelles et Paris) et réunit leur image sur une scène virtuelle. Pourtant isolés, les danseurs dansent ensembles et partagent une impression d’ubiquité (être dans deux lieux éloignés au même moment).

l’art cybernétiqueLa cybernétique est la science des systèmes autogouvernés qui désignent autant les êtres vivants que les machines, l’économie ou le monde de l’entreprise. La cybernétique définie les mécanismes de contrôle de ces systèmes. - L’interactivité est un système relationnel entre la machine (l’ordinateur, le téléphone por-table...) et son utilisateur. Les oeuvres d’art interactives sont activées par le «spect-acteur» (par le mouvement, la voix, le toucher). Souvent ludiques, elles ne peuvent fonctionner sans lui.- La robotique se développe à la fois comme outil de production pour remplacer les humains (ex : chaîne de fabrication automobile), ou pour faciliter leur vie (ex : assistant vocal personnel sur téléphone portable).En art, on dénombre beaucoup de recherches autour du robot humanoïde : les robots peuvent devenir peintre ou danseur... Ex : Le rotolab

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