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FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 14 SEPTEMBRE 19 DÉCEMBRE 2006

FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2006€¦ · Ernesto Neto / Léviathan Thot Panthéon 15 septembre 2006 à juin 2007 pages 10 et 11 Downtown 81 agnès b. / Skyline 21 octobre au 21

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FESTIVALD’AUTOMNE

À PARIS14 SEPTEMBRE19 DÉCEMBRE

2006

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CHANGEZ LE MONDE

Il délivre une puissance constante à tous les régimes tout en préservant un niveau de confort exceptionnel. Equipé d’un système de propulsion hybride à la foisperformant et écologique, le Lexus RX 400h associe deuxmoteurs électriques zéro émission et un moteur essence V6,les alternant ou les combinant en fonction des conditions de conduite, sans jamais recourir à une recharge extérieure des batteries. Cette association offre au Lexus RX 400h un grand silence de fonctionnement en ville grâce à la

motorisation électrique tout en lui assurant une consommationde carburant étonnamment basse et des émissions polluantesréduites, comparables à celles d’une berline familiale. Un plaisirpour le conducteur, un plus grand respect pour la planète.

SANS CHANGER LA PLANETE

Consommations l/100 km (Normes CE) : cycle urbain, extra urbain, mixte de 9,1/7,6/8,1. Emissions de CO2 (en cycle mixte) : 192 g/km.

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Le Festival d’Automne à Paris a trente-cinq ans. Un anniversaire certes, mais plutôt en coup de vent. Rien à voiravec une commémoration.

ÉDITO

Trente-cinq ans donc, et simplementle désir de poursuivre, d’imaginer unFestival attentif à toujours déborderun peu son cadre et à déjouer les apriori.Désir de revenir à d’anciennes amours,ainsi en va-t-il d’un programme amé-ricain où l’on trouve aux côtés de Deborah Hay, Elizabeth LeCompte etWilliam Forsythe, une constellationde jeunes créateurs dont Richard Max-well, Caden Manson, Cameron Jamie, Ryan McGuinley, ainsi que lescompositeurs Jason Eckardt, JoshuaFineberg et Drew Baker.Amérique encore avec Jeff Mills et CarlCraig, musiciens cultes de Detroit etDouble Look ou l’art d’aimer le cinémaaméricain aux États-Unis et en Fran-ce, une proposition imaginée par lesCahiers du cinéma.Amérique enfin, avec Toni Morrison,prix Nobel de littérature, invitée dumusée du Louvre avec Étranger chez soi,un projet qui associe toutes les disci-plines. Couverture : Ernesto Neto

Léviathan Thot, 2006

Cette trente-cinquième édition offre d’autres moments en partage. Avec le plasticien brésilien Ernesto Neto, avecRichard Mitou, Sylvain Creuzevault, Rodolphe Dana, Bruno Geslin, Marcial di Fonzo Bo, jeunes talents de la scè-ne théâtrale française ; avec le compositeur britannique George Benjamin ou les musiciens et danseurs du program-me De Mongolie.Le Festival d’Automne c’est aussi une invitation renouvelée aux artistes qui tissent son histoire. D’où la présencecette année de Robert Wilson, Romeo Castellucci ou Boris Charmatz, des compositeurs Pascal Dusapin, GyörgyKurtág, Heinz Holliger, Wolfgang Rihm, Hugues Dufourt.Le Festival d’Automne remercie ses nombreux partenaires, théâtres et autres institutions, sans lesquels il ne pour-rait exister.Il existe aussi par la confiance et le soutien du Ministère de la culture et de la communication, de la Ville de Paris,du Conseil Régional d’Île-de-France et du cercle de ses amis mécènes.

Alain Crombecque

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Scène américaine

ProgrammeG. Benjamin

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Arts PlasiquesErnesto Neto / Léviathan ThotPanthéon15 septembre 2006 à juin 2007pages 10 et 11

Downtown 81agnès b. / Skyline21 octobre au 21 novembrepages 48 et 49

Cameron Jamie / JOOpéra Comique 23 octobrepages 50 et 51

Ryan McGuinleyagnès b. / Galerie du Jour 28 octobre au 2 décembrepages 48 et 49

MusiqueThe Cycles of The Mental MachineJacqueline Caux / Jeff Mills

Centre Pompidou14 septembrepage 12Carl Craig Centre Pompidou16 septembrepage 13

De MongolieMaison de l’architecture 21 septembre au 1er octobrepages 18 à 21

Wolfgang Rihm / VigiliaÉglise Saint-Eustache10 octobre pages 32 et 33

Hugues Dufourt / JohannesBrahms / Ludwig van BeethovenAuditorium / Musée d’Orsay17 et 18 octobre pages 46 et 47

Lieux de musique / ColloqueMaison de l’architecture19 octobrepage 98

Heinz Holliger / György Kurtág Théâtre du Châtelet 6 novembrepages 60 et 61

Pascal Dusapin / Peter Mussbach / Faustus, the LastNightThéâtre du Châtelet15, 16 et 18 novembrepages 70 et 71

Olivier Messiaen / Brian Ferneyhough / ClaudeDebussy / Edgard VarèseSalle Pleyel18 novembrepages 76 et 77

George Benjamin / Martin Crimp / DanielJeanneteau / Into the Little HillOpéra National de Paris / Bastille-Amphithéâtre 22, 23, 24 novembre pages 78 et 79

George Benjamin / Wolfgang RihmOpéra National de Paris / Bastille-Amphithéâtre 27 novembrepages 80 et 81

Tristan Murail / Joshua Fineberg / HuguesDufourt / Jason EckardtIrcam / Espace de projection4 décembrepages 92 et 93

Jason Eckardt / Tristan Murail / Pascal Dusapin /Joshua Fineberg / Drew Baker Ircam / Espace de projection9 décembrepages 94 et 95

George Benjamin / Alexandre Scriabine /Maurice RavelOpéra National de Paris / Bastille-Amphithéâtre 19 décembrepages 96 et 97

ThéâtreHeiner Müller / Robert Wilson / QuartettOdéon-Théâtre de l’Europe28 septembre au 2 décembrepages 22 et 23

Marion Aubert / Richard Mitou Les Histrions (détail)Théâtre de la Colline19 septembre au 28 octobrepages 14 et 15

SOMMAIRE 35e ÉDITION

Bertolt Brecht / Sylvain Creuzevault / BaalOdéon-Théâtre de l’Europe5 au 28 octobrepages 30 et 31

Richard Maxwell / ShowcaseHôtel du quartier des Halles11 au 14 octobrepages 34 et 35

Richard Maxwell /Good SamaritansCentre Pompidou11 au 14 octobrepages 36 et 37

Caden Manson / Big Art Group / Dead Set #2Maison des Arts Créteil17 au 21 octobrepages 44 et 45

Joë Bousquet / Bruno GeslinJe porte malheur aux femmes...

Théâtre de la Bastille31 octobre au 1er décembrepages 54 et 55

William Shakespeare / Elizabeth LeCompte /Wooster Group / HamletCentre Pompidou4 au 10 novembrepages 58 et 59

Copi / Marcial di Fonzo Bo / Loretta Strong / Le FrigoThéâtre de la Ville6 au 11 novembrepages 62 et 63

Martin Crimp / Louis-Do de Lencquesaing /Probablement les BahamasThéâtre Ouvert7 au 11 novembrepages 64 et 65

Martin Crimp / Joël Jouanneau / Atteintes à sa vieThéâtre de la Cité Internationale13 novembre au 3 décembrepages 66 et 67

Martin Crimp / Joël Jouanneau / Variations-MartinCrimp, paroles d’acteursThéâtre de la Cité Internationale27 novembre au 2 décembrepages 82 et 83

Romeo Castellucci / Societas Raffaello Sanzio /Hey Girl !Odéon-Théâtre de l’Europe aux AteliersBerthier16 au 25 novembrepages 72 et 73

Jean-Luc Lagarce / RodolpheDana / Le Pays lointainLa ferme du buisson17 au 21 novembreThéâtre 71 Malakoff23 au 26 novembreThéâtre de la Bastille4 au 10 décembrepages 74 et 75

Copi / Marcial di Fonzo Bo / La Tourde la DéfenseMC 93 Bobigny7 au 17 décembrepages 62 et 63

DanseSteven Cohen / Elu / I Wouldn’t be seendead in that !Centre Pompidou20 au 23 septembre pages 16 et 17

William Forsythe / Three AtmosphericStudiesThéâtre National de Chaillot4, 5, 6 et 7 octobrepages 26 et 27

Richard Siegal / Stranger/Stranger ReportThéâtre National de Chaillot /Studio5 au 21 octobrepages 28 et 29

William Forsythe / Peter Welz /Retranslation of Francis Bacon’s UnfinishedPortraitMusée du Louvre13 octobre au 11 décembrepage 41

Deborah Hay / “O, O”Centre Pompidou26 au 28 octobrepages 52 et 53

Vera Mantero / Jusqu’à ce que Dieu… Centre Pompidou15 au 18 novembrepages 68 et 69

Thomas Hauert / Walking Oscar28 novembre au 2 décembreThéâtre de la Villepages 84 et 85

Boris Charmatz /Quintette cercleCentre Pompidou29 novembre au 3décembrepages 86 et 87

CinémaDouble Look, l’art d’aimer lecinéma américain, aux États-Unis et en France29 novembre au 5décembre Cinéma Max Linderpages 88 et 89

Rétrospective CharlesBurnettAuditorium du Louvrepage 43

Le Louvreinvite ToniMorrisonUn programmepluridisciplinaire /Étranger chez soi Musée du Louvre13 octobre au 29novembrepages 38 à 43

Infos pratiquespage 103

Bulletin d’abonnementpages 105 et 106

Calendrierpages 108 à 110

Adresse des salles etlieux d’expositionspages 112 à 118

Le Festival d’Automne àParispage 120

Les Amis du Festivald’Automne à Parispages 122 à 123

Ce programme est donné sous réserve de modifications. Suivez l’actualité du Festival sur www.festival-automne.com

Scène américaine

ProgrammeGeorgeBenjamin

ProgrammeMongolie

ProgrammeMongolie

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Arts plasiquesErnesto Neto / Léviathan Thot pages 10 et 11

MusiqueThe Cycles of The Mental MachineConcert et film / Jacqueline Caux / Jeff Mills page 12Concert / Carl Craig page 13

De Mongolie pages 18 à 21

ThéâtreMarion Aubert / Richard Mitou / Les Histrions (détail) pages 14 et 15

Heiner Müller / Robert Wilson / Quartett pages 22 et 23

DanseSteven Cohen / Elu / I Wouldn’t Be Seen Dead In That ! pages 16 et 17

SEPTEMBRE

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Panthéon15 septembre 2006 à juin 2007

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Léviathan Thot, installation monumen-tale conçue par l’artiste brésilien Er-nesto Neto pour le Panthéon, est uneœuvre anthropomorphique. Du Lé-viathan, monstre du livre de Job au-quel elle emprunte son nom, elle a lesimprobables yeux, le cerveau, la

bouche, le cœur et les membres ; une créature de tulle contrebalancée par des masses de polystyrène, accrochée sousla coupole d’un des monuments les plus chargés d’histoire de la République. Cette sculpture, envisagée par l’artiste comme « un corps spatial » joue de la confrontation entre une animalité quiemprunte sa vie à la tension des matières en lutte contre la gravité – instant d’équilibre où les voiles de lycra se fontpeau – et une rationalité architecturée, sédimentation d’enjeux culturels et politiques, représentée par le bâtimentlui-même et ses multiples inscriptions commémoratives.« Cette œuvre est construite comme un organismede contact entre deux éléments : le corps d’une part,ses harnais d’autre part. Tout cela sera suspendu etne trouvera l’identité de sa forme que dans l’équi-libre résultant d’un conflit entre gravité et matiè-re… jusqu’à s’immobiliser. […] Quel meilleur lieu que le Panthéon pour débattredu conflit entre nature et culture ? Par-delà la complexité d’une possible approche philosophique,je dirais que je viens d’une ville où la nature om-niprésente porte ce conflit à son paroxysme : Riode Janeiro. Ici, nous avons à survivre dans une re-lation organique et dramatique où s’affrontent na-ture et civilisation.

Léviathan ThotŒuvre d’Ernesto Neto

Commande publique du Ministère de la culture et de la communication(Délégation aux arts plastiques et Centre national des arts plastiques) et

du Festival d’Automne à Paris

Réalisation : Panthéon / Centre des monuments nationaux et Festival d’automne à Paris

Avec le soutien de TAM, lignes aériennes brésiliennes et de l’Ambassade du Brésil en France

15 au 30 septembre 10h à 17h45À partir du 1er octobre, 10h à 17h154,80 ¤ (tarif réduit et abonnés Festival) à 7,50 ¤Gratuit moins de 18 ans

Une nature forte, d’uneprésence intense, uneville cernée d’impres-sionnantes montagnesdont la minéralité côtoiel’immensité vide de la

THOTERNESTO NETO

mer, des lacs et de la baie ; la luxuriance de sa forêt tropicale. Ici se révèlent les limites de la civilisation. La villegrossit à l’image d’une rivière contrainte. Ici l’histoire est plus le fait des éléments que de la culture. Depuis plus desix cent millions d’années, mer et montagnes y déploient leur présence et leur infinité. À l’opposé de tout cela, lePanthéon : un monument de culture et d’histoire dont mon installation serait l’enfant. L’œuvre ne peut s’envisageren dehors de ce contexte dont le bâtiment sera le cocon historique. Thot, dieu de l’Égypte ancienne, inventeur del’écriture et scribe des dieux, viendra perturber l’installation… »

Ernesto Neto est né en 1964 à Rio de Janeiro, oùil vit et travaille. Figure de la jeune création brési-lienne, il se démarque par la singularité avec la-quelle il traite les notions d’espace et de corps. De-puis 1987, il propose une œuvre aux multiplesfacettes. « L’énergie qui anime mon travail est lapesanteur. L’objet, la forme, le contour se trouventdéfinis quand le matériau est étiré dans l’espace etmontre la légèreté de la masse ». Ses sculptures uti-lisent des matériaux flexibles, translucides, « épi-dermiques », et privilégient l’immersion sensoriel-le du visiteur pour donner à penser le passage dutemps et la fragilité des mondes.

LÉVIA THAN

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JACQUELINECAUX

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Film et concert Jacqueline Caux / Jeff MillsCentre Pompidou14 septembre 20h10 ¤ et 14 ¤Abonnement 10 ¤Durée : 2h

MU

SIQ

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CIN

ÉMA

Ce film est un voyage àtravers le temps dansDetroit, la « motorcity »qui a attiré dès les annéesvingt des milliers de tra-vailleurs noirs venus duSud avant de s’écroulerbrutalement après la dé-localisation des usinesqui a suivi les émeutes de1967. Un voyage musi-

cal qui va de l’urbanisation du blues aux prêches et au gospel, passe par les succès populaires de l’usine à tubes TamlaMotown et se poursuit jusqu’au véritable exorcisme de la crise que constituent aujourd’hui les rythmes machiniquesde la musique techno. Un voyage dans une ville à reconstruire au charme tout à la fois puissant et paradoxal avec,pour guides, The Electrifying Mojo, animateur d’émissions radiophoniques restées légendaires, « Mad » Mike Banksqui veille aux destinées de l’association indépendante Underground Resistance, et Carl Craig.

Jeff MillsDJ d’une phénoménale virtuosité, Jeff Mills est aussi un producteur inventif dont les réalisations au fort pouvoir hal-lucinatoire sont diffusées sur tous les dance floors de la planète. Ouvert à toutes les aventures, il crée la musique du filmThe Cycles of The Mental Machine avant de se lancer, sous le feu de son inspiration, dans le vertige de la multiplication demixages à l’infini qui a fait sa réputation.

The Cycles of The Mental MachineFilm de Jacqueline Caux

Accompagné live par un concert de Jeff MillsMontage, Dora Soltani

Images, Patrick Ghiringhelli Son, Pascal Humbert

Coproduction Jacqueline Caux, Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris

JEFF MILLSCARL CRAIG

SUR LES TRACES D’ELECTRIFYING MOJO THE MENTAL MACHINE

Carl CraigFigure marquante de laseconde génération desmusiciens techno de De-troit, Carl Craig est unmagicien de l’électro-nique qui a le don detransmuer les sons qu’ilchoisit en vibrations co-lorées d’une grandeforce poétique. Capabletout aussi bien de développer le plus subtil des arts de la nuance que de déclencher la plus implacable des transes,c’est avec les instrumentistes de son Innerzone Orchestra qu’il s’emploie à célébrer le charme insolite de la ville à la-quelle il reste fermement attaché.

Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris

MU

SIQ

UEConcert Carl Craig

Centre Pompidou16 septembre 20h

10 ¤ et 14 ¤Abonnements 10 ¤

Durée : 2h

Scène américaine

Scène américaine

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14

Théâtre National de la Colline19 septembre au 28 octobremercredi au samedi 20hmardi 19h, dimanche 8 octobre 15hrelâche 3, 4 et 5 octobre13 ¤ à 27 ¤Abonnement8 ¤ à 13 ¤Durée : 2h50

THÉÂ

TRE Par l’ampleur et l’ambi-

tion du projet, « unesaga qui partirait com-me ça de notre époquepour s’échouer vers2076», Les Histrions (dé-tail), tient des épopéesthéâtrales d’Olivier Py etde sa troupe ; par la pro-fusion burlesque de sespersonnages - 16 comé-diens et 4 musiciens quiinterprètent près d’unecentaine de personnages,« la vieille du premierrang », « la femme tou-te en jambes », « l’hom-me à la tête de sucre d’or-ge »…- la pièce rejointla matière vive d’un Va-lère Novarina ; par sonsens de la fête joyeuse,elle se souvient du GrandMagic Circus…Cette fable de l’originedu monde et deshommes, «Des gens sui-te à un choc métapho-rique, une pluie de grê-le ou de fiente, seréfugient dans un théâtreet y trouvent un enfantqui n’a jamais vu le mon-de. » écrite par la jeuneMarion Aubert pour lenon moins jeune Ri-chard Mitou, connaîtson histoire du théâtreet la manière bravachede le reconstruire pourdes temps futurs.

Dans La Vie est un songe, le prince n’aspirait qu’à retrouver sa place dans un monde dont on l’avait exclu, ici, le mon-de n’aspire qu’à revenir dans le ventre du théâtre pour y trouver une nouvelle naissance. Parce qu’il « faut bien ré-inventer le monde pour arriver à y survivre ».Histrions volontaires, « marchands d’histoires, cabotins qui aiment se donner en spectacle », la troupe emmenéepar Richard Mitou hisse haut ses couleurs : « J’ai envie d’un théâtre explosif qui brise les codes et les conventions,le ressassement et les redites de nos éternelles soirées au théâtre…Un théâtre qui prenne d’assaut le théâtre, qui questionne et remette en cause, et en joie, la place de l’acteur et duspectateur…Un théâtre qui pourrait aussi bien se passer dans le public, que sous les sièges, que dans la fosse, que dans les cintres,dans les dessus, les dessous, et pourquoi pas sur la scène même !… Un théâtre poétique et fulgurant qui se construi-rait sous nos yeux avec les quelques artifices du théâtre…Un théâtre qui surtout remette l’Humain au centre, et non pas la belle pensée dramaturgique ou esthétisante d’unmetteur en scène…»

Marion Aubert et Richard Mitou se sont rencontrés il y a une dizaine d’années au Conservatoire National de Ré-gion de Montpellier. À ce jour, Marion Aubert (28 ans) a écrit une dizaine de pièces. Richard Mitou a joué sous ladirection d’Ariel Garcia Valdès, Jacques Nichet… En 2001 il dirige Marion Aubert dans Les Règles du savoir-vivre dans lasociété moderne de Jean-Luc Lagarce, Les Histrions (détail) est sa septième mise en scène.

Les Histrions (détail)de Marion Aubert

Mise en scène, Richard MitouScénographie, Pierre Heydorff

Costumes, Jane JoyetLumière, Maurice Fouilhé, Cathy Gracia

Régie son, Antonin Clair, Benjamin FurbaccoAssistante mise en scène, Amélie Nouraud

Chargée de production, Sylvine Dupré

Images super 8, Ronan Rioualen

Avec Marion Aubert, Cécile Auxire-Marmouget, Philippe Baron, Frédéric Borie, Elodie Buisson,Hervé Dartiguelongue, Capucine Ducastelle, Frédérique Dufour, Marion Guerrero, Laurent Joly,

Sébastien Lagord, Marc Pastor, Nicolas Pichot, Sophie Rodrigues, Flore Taguiev, Mathieu Zabé

Musiciens, Gérald Chevillon (saxophone et tuba), Benoît Convert (guitare), Antoine Girard (pianoet accordéon), Thibaud Soulas (contrebasse et trompette)

Production Compagnie Tire pas la Nappe

Coproduction Théâtre des Treize Vents / Centre dramatique national de Montpellier Languedoc-Roussillon,Théâtre de La Manufacture / Centre dramatique national de Nancy, Ecole Supérieure

d’Art Dramatique-Conservatoire National de Région de Montpellier AgglomérationCoréalisation Théâtre National de la Colline, Festival d’Automne à Paris

Avec l’aide à la création de la DMDTS - Ministère de la culture et de la communication, de la SPE-DIDAM, de la Région Languedoc-Roussillon et de la Ville de Montpellier

La Cie Tire pas la Nappe est conventionnée par la DRAC Languedoc-Roussillon et le ConseilGénéral de l’Hérault

Avec le soutien de La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignonet de la Scène nationale de Chambéry

En compagnie de l’Adami

RICHARD MITOUMARION AUBERT

LES HISTRIONS (DÉTAIL)

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Centre Pompidou20 au 23 Septembre 20h3010 ¤ et 14 ¤Abonnement 10 ¤Durée : 60’

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Steven Cohen et Elu,plasticiens performeurstout autant que danseurset chorégraphes sont ho-mosexuels, blancs et sud-africains. À cela il fautajouter la judéité, redé-couverte et ravivée par larécente installation enEurope, de Steven Co-hen. Exilés artistiques etvolontaires, en résidencedepuis quelques annéeschez Régine Chopinot,leur travail, sédimenta-tion explosive de déter-minations politiques, eth-niques, religieuses etsexuelles, n’a jamais étéprésenté à Paris.

I wouldn’t be seen dead in that ! (je préférerais ne pas être vu mort dans cet état !) recycle prothèses animales empaillées,greffes zoomorphiques, vidéo de publicité pour safaris et music-hall emballeriné. Une réflexion poussée à ses li-mites sur la chasse, son goût et dégoût, et la nature de son gibier ; une exploration des ambivalences de tous ordres,masculin-féminin, chasseur-chassé, douceur-cruauté, mort et vivant.

De ce manifeste des corps corsetés etcontraints, de cette empathie physiqueavec l’animal souffrant et traqué, cecurieux faune chorégraphique de Cohen et Elu tire une force politiqueet esthétique. I Wouldn’t be seen dead in that ! ne proposepas moins qu’un face-à-face avec lamort et dénonce l’appétit morbided’une espèce toujours prête à exhiberses cadavres maquillés en trophées.Un transformisme des sexes et des espèces qui brutalise la danse pour luiredonner des griffes.

I Wouldn’t be seen dead in that !Pièce chorégraphique pour six danseurs

Chorégraphie, Steven Cohen et EluScénographie et costumes, Steven Cohen

Interprètes, John Bateman, Régine Chopinot, StevenCohen, Elu, Virginie Garcia, Claire Servant

Lumière, Maryse GautierImages vidéo, Steven Cohen et Olivier Cornu

Univers sonore, Adhémar Dupuis

Production Ballet Atlantique -Régine Chopinot / BARC,Centre chorégraphique national de La Rochelle

Le Ballet Atlantique - Régine Chopinot / BARC, Centrechorégraphique national de La Rochelle, a pour partenaires

le Ministère de la culture et de la communication –Direction Régionale des Affaires Culturelles, la Région

Poitou-Charentes, la Ville de La Rochelle. L’AFAA soutientcertains de ses projets à l’étranger.

Coréalisation Les Spectacles vivants-Centre Pompidou,Festival d’Automne à Paris

Théâtre Garonne à Toulouse, 19 et 20 octobre

STEVENCOHEN&ELU

I WOULDN’TBE SEEN

DEADIN THAT!

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Maison de l’architecture 21 au 30 septembre 20h relâche mercredi et dimancheDurée : 90’ sans entracte15 ¤ et 18 ¤Abonnement 15 ¤

MU

SIQ

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DEMONGOLIE

CHANTS LONGS,CHANTS DIPHONIQUES,ÉPOPÉE, DANSE

« Ouvrir l’oreille au souffle desherbes et du vent, au rire d’une pie ;à la voix d’outre-ciel d’un chant fémi-nin montant droit comme la fuméed’un feu d’automne ; au silence d’ungrand froid traversé d’un claquementcristallin venu de plus loin que l’œilne porte… » Ces mots de Jacques Legrand (in Vents d’herbe et de feutre /Écritset dits de Mongolie) traduisent l’impor-tance et la rareté de la traditionmongole, dont ce programme inéditsouligne la vitalité : présenter, pour lapremière fois, l’intégralité de l’épo-pée fondatrice de la culture mongole(voir page 20), mais aussi donner à

voir et à entendre dans toute sa richesse une tradition musicale qui ne se limite pas au chant diphonique, aussi sai-sissant soit-il, jeter des ponts entre les générations, en témoignant notamment de l’intérêt des jeunes artistes pourune tradition culturelle et musicale qui reste – pour autant que ce mot fasse ici sens – éminemment « d’actualité ».Venus de Mongolie Intérieure, du nord-ouest (région du Lac Uvs) ou de la capitale mongole Oulan Bator, les ar-tistes invités installent – dans le cadre, propice àl’échange, de la Maison de l’architecture – l’atmo-sphère intime des réunions dans les yourtes. Avecvièles (khuur), luths (tobshuur) ou flûte verticale (tsuur),ils offrent leurs chants (longs, votifs, de louange)et leur danse (biyelgee) que pratiquent les éleveurs no-mades du nord-ouest du pays lors des rassemble-ments et fêtes. Autant de manifestations populairesqui ponctuent le quotidien de la Mongolie et mo-dèrent son temps.L’espace de quelques soirées, ces bardes, ceschantres et ces rhapsodes se proposent de nous gui-der. Pour une expérience à mille lieux de l’exotisme– plutôt un voyage vers des terres habitées, vers cescontrées peut-être perdues où l’hier côtoie le de-main comme la réalité tutoie le mystère.

De MongolieChants longs, chants diphoniques, épopée, danse

T. Narantuya, chant long (urtyn duu), soloBurenbayar, épopée (tuul’), vièle à quatre cordes (dorvon tchigtei khuur), unépisode de L’Histoire secrète des MongolsOdsuren, chant diphonique (khöömii), vièle à deux cordes à tête de cheval(morin khuur) et luth à deux cordes pincées à tête de cygne (tobshuur)Zadotchir, chant diphonique, vièle à deux cordes (khöömii) à tête de cheval(morin khuur)Lkhagva, chant diphonique (khöömii), luth à deux cordes pincées (tobshuur) Naranbat, flûte verticale (tsuur)Dzinameter, Tchuluunbaatar, danse (biyelgee) accompagnée à la vièle àdeux cordes (khuur) par Buuveibaatar

Conseiller artistique, Alain DesjacquesInstallation en feutre réalisée par Blanche de la Taste et Aline Desherbais

En association avec la Maison de l’architecture, la Cité européenne desRécollets et le Centre international d’accueil et d’échanges des Récollets

Coproduction avec le Lincoln Center Festival New York

Avec le soutien de Guy de Wouters

ProgrammeMongolie

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Maison de l’architecture 24 septembre 16h (six premiers chapitres) et 1er octobre 16h (sixderniers chapitres)Durée : environ 4 h avec une pauseRécit surtitré15 ¤ à 18 ¤Abonnement 15 ¤

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L’Histoire secrète des Mongols est à laMongolie ce que le Kalevala est à la Fin-lande, le Mahâbhârata à l’Inde : un texteséminal, fondateur, dont l’origine re-monterait au XIIIe siècle ; un joyau dupatrimoine mondial dont on peut,pour la première fois, entendre lesdouze chapitres. La version écrite decette épopée (tuul’) embrasse la généa-logie, la naissance, les conquêtes et ladescendance de Gengis Khan. Œuvred’un anonyme, elle nous est parvenueen langue mongole, mais dans unetranscription en caractères chinois.Jacques Legrand n’y voit pas tant une

« chronique » qu’« une œuvre à la fois historiographique, politique et littéraire. Cette complexité en fait d’ailleursla richesse et la signification. » Une signification que les bardes, dépositaires de cette culture, ont pour vocationd’enrichir en permanence, et en public, usant de toutes les ressources de leur voix, de leur imagination, pour enactualiser le caractère merveilleux et la dimension dramatique.L’Histoire secrète des Mongols est contée par Burenbayar qui s’accompagne à la vièle à quatre cordes (dorvon tchigtei khuur, « vièleà quatre oreilles »). Elle est présentée, surtitrée, endeux concerts et dans son intégralité. Porteur de cetexte qui contient tout un peuple, texte source au-tant que fleuve, Burenbayar, comme tous les bardesmongols, est l’alter ego des griots mandingues – deces musiciens passeurs et palimpsestes qui disentl’immémorial et le politique, et qui transmettent,en « éducateurs populaires », le code moral.

De MongolieL’Histoire secrète des Mongols racontée et chantée selon la tradition orale desbardes en deux concerts

Burenbayar, conteur-chanteur d’épopée (tuul’) et vièle à quatre cordes(dorvon tchigtei khuur)

Conseiller artistique, Alain DesjacquesInstallation en feutre réalisée par Blanche de la Taste et Aline Desherbais

En association avec la Maison de l’architecture, la Cité européenne desRécollets et le Centre international d’accueil et d’échanges des Récollets

Coproduction avec le Lincoln Center Festival / New York

Avec le soutien de Guy de Wouters DEMONGOLIE

L’HISTOIRE SECRÈTE DES

MONGOLS

ProgrammeMongolie

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TREOdéon-Théâtre de l’Europe

Théâtre de l’Odéon28 septembre au 2 décembre

mardi au samedi 20hdimanche 15h

13 ¤ à 30 ¤ Abonnement 13 ¤ à 25 ¤

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Avec Quartett, Heiner Müller exauce le vœux faussement exprimé par Laclos dans sa préface aux Liaisons dangereuses : « Je n’ai demandé, pour prix de mes soins, que la permission d’élaguer tout ce qui me paraîtrait inutile ; et j’ai tâ-ché de ne conserver en effet que les lettres qui m’ont paru nécessaires […] J’aurais désiré aussi être autorisé à cou-per quelques lettres trop longues. »De cette « architecture du mensonge » que dresse au cœur du XVIIIe siècle le roman épistolaire de Laclos, Müllern’a gardé que les lignes de fuite les plus saillantes et les plus cruelles.En une vingtaine de pages vénéneuses, recentrées sur Madame de Merteuil et le Vicomte de Valmont, Müller, avec le-quel Robert Wilson a régulièrement travaillé de 1983 à la mort de l’auteur en 1995 – ensemble ils ont écrit Alcestis (1986)et The Forest (1988) – a tiré un dialogue dont la méchanceté et l’ironie sont sans égales. Dix-huit ans après la premièreversion qu’il en avait donnée, où le vide de l’espace faisait écho au trop-plein de tensions des personnages, « vision àl’élégance épurée, dont les silences aiguisaient encore l’éclat du texte », Robert Wilson revient sur cette partition schi-zophrène où Valmont incarne également le chevalier Danceny et Merteuil, l’innocence de Madame de Tourvel.Après la création de la pièce en 1998 dans une mise en scène deHeiner Müller, l’interprétation dansée de Anne Teresa de Keers-maeker en 2000 avec le Tg Stan, la version de Mathias Langhoffavec François Chatôt et Murielle Mayette en 2005, c’est la qua-trième fois que Quartett apparaît au programme du Festival d’Au-tomne à Paris.Isabelle Huppert tient le rôle de Madame de Merteuil, et ArielGarcia Valdès – inoubliable interprète de La Rose et la hache et deHamlet [un songe] de Georges Lavaudant – celui de Valmont.

Quartettde Heiner MüllerCréationMise en scène, Robert WilsonTraduction Jean Jourdheuil, Béatrice Perregaux Collaboratrice artistique, Ann-Christin RommenDécors, Stephanie EngelnCostumes, Frida ParmeggianiLumières, AJ Weissbard

Avec Isabelle Huppert, Ariel Garcia Valdèset Rachel Eberhart, Philippe Lehembre, Benoît Maréchal

Coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe, La Comédie de Genève, Théâtre du Gymnase / Marseille

Avec le Festival d’Automne à Paris

ROBERTWILSON

QUARTETTHEINER MÜLLER

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• Abonnement ou location : réservez et payez en ligne.Tous les tarifs, toutes les dates, toutes les salles

• Tous les spectacles sont accessibles aux lycéens et aux apprentis avec le Chèque culture Région Île-de-France Renseignements : 01 41 85 08 90

• Le programme et les bulletins d’abonnement sont téléchargeables

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EN LIGNEwww.festival-automne.com

À partir de 4 spectacles librement choisis

Les meilleures places aux meilleurs tarifs

Festival d’Automne à Paris156, rue de Rivoli 75001 Paris

Lundi à vendredi : 11h – 18h

Samedi : 11h – 15h

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Toute l’actualité sur la culture en Europe présentée par

Annette Gerlach, Frank Dalmat et Gustav Hofer.

ARTE partenaire du Festival d’Automne.

vivons curieux

E3_CATAL_FEST_AUT_MAI 12/05/06 17:41 Page 1

Page 14: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2006€¦ · Ernesto Neto / Léviathan Thot Panthéon 15 septembre 2006 à juin 2007 pages 10 et 11 Downtown 81 agnès b. / Skyline 21 octobre au 21

1-Jeff Mills / Jacqueline Caux

2-Carl Craig

3-Richard Mitou / Les Histrions (détail)

4-Elu / S.Cohen / I Wouldn’t be seen dead in that !

5-De Mongolie I

6-De Mongolie II

7-Robert Wilson /Quartett

8-W.Forsythe / Three Atmospheric Studies

9-Richard Siegal / Stranger/Stranger Report

10-Sylvain Creuzevault / Baal

11-Wolfgang Rihm / Vigilia

12-Richard Maxwell / Showcase

13-Richard Maxwell / Good Samaritans

14-Caden Manson / Big Art Group / Dead Set # 2

15-Dufourt / Brahms

16-Dufourt / Beethoven

17-Cameron Jamie / JO

18-Deborah Hay / “O,O”

19-Bruno Geslin /Je porte malheur aux femmes...

20-Wooster Group / Hamlet

21-Marcial di Fonzo Bo/Loretta Strong /Le frigo

22-Heinz Holliger / György Kurtág

23-T.Morrison / The Foreigner’s home

24-Louis-Do de Lencquesaing / Probablement les Bahamas

25-T.Morrison/P.Welz/W.ForsytheRencontre + Accès Musée

14 septembre ____ x 10 = __________________________¤

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Choix des datesIndiquez une date de repli

Tarifs abonnement (12 juin - 30 novembre) Tarifs location (à partir du 4 septembre)

...ET DE LOCATION (ouverture le 4 septembre)

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Un calendrier détaillé des différentes manifestations se trouve en pages 108 à 110

BULLETIN D’ABONNEMENT… À partir de 4 spectacles librement choisis, vous bénéficiez des tarifs ci-dessous(ouverture 12 juin, jusqu’au 30 novembre)

Si les abonnements choisis sont différents(dates ou spectacles), photocopiez ce bulletinautant de fois que nécessaire.

Page 15: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2006€¦ · Ernesto Neto / Léviathan Thot Panthéon 15 septembre 2006 à juin 2007 pages 10 et 11 Downtown 81 agnès b. / Skyline 21 octobre au 21

26-Joël Jouanneau / Atteintes à sa vie

27-Vera Mantero / Jusqu’à ce que Dieu…

28-Pascal Dusapin / Peter Mussbach /Faustus, the Last Night

29-Romeo Castellucci / Hey Girl !

30-Toni Morrison / Lecture /Mercy

31-Rodolphe Dana / Le Pays lointain

32-O.Messiaen / B.Ferneyhough /C.Debussy /E.Varèse

33-George Benjamin/Into the Little Hill

34-Charles Burnett / The Outsider

35-George Benjamin / Wolfgang Rihm

36-Joël Jouanneau / Paroles d’acteurs

37-Thomas Hauert / Walking Oscar

38-Toumani Diabaté / Concert

39-Boris Charmatz / Quintette cercle

40-Murail/Fineberg/Dufourt/Eckardt

41-Marcial di Fonzo Bo / La Tour de la Défense

42-Eckardt / Murail / Dusapin /Fineberg / Baker

43-G.Benjamin/A. Scriabine/M.Ravel

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25 nov 14h30 ____ x 5+____ x 3,50**= _______________¤17h00 ____ x 5+____ x 3,50**= _______________¤20h30 ____ x 5+____ x 3,50**= _______________¤

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4 décembre ____ x 10 =___________________________¤

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Frais d’envoi + 1 ¤ Total général loc. = _____________¤À partir du 4 septembre

Choix des dates Tarifs abonnement (12 juin – 30 novembre) Tarifs location (à partir du 4 septembre)

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* Tarif réduit : groupe de plus de 10 personnes, seniors, demandeurs d’emploi, étudiants (joindre un justificatif) ** Tarif - de 26 ans (joindre un justificatif)

- Tarif préférentiel pour les étudiants des conservatoires de musique pour l’ensemble des concerts (joindre un justificatif)- Le chèque-culture pour les lycéens, apprentis Tél : 01 41 85 08 90 (Réservation au plus tard quinze jours avant la date du spectacle, dans la limite des places disponibles).

Nom__________________________Prénom_____________________N°______rue__________________________________________CP_______Ville_____________Tél (dom.)___________Tél (port.)___________Tél (bureau.)___________Email___________________

Règlement par chèque à l’ordre du Festival d’Automne à Paris ou par carte bancaire n° |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| Date d’expiration ___ / ___ Signature :

À retourner au service abonnement/location - Festival d’Automne à Paris - 156 rue de Rivoli, 75001 Paris - Tél : 01 53 45 17 17

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Fonds CulturelFranco-Américain

SACEM - Fonds Culturel Franco-Américain - 30, rue Ballu - 75431 Paris cedex 9Tel : +33 1 47 15 48 84 / Fax : +33 1 47 15 48 95

Depuis 1996 sur une initiative de la SACEM et de la Directors Guild

of America (DGA), la Motion Picture Association (MPA) et la

Writers Guild of America (WGA) ont décidé de multiplier des occa-

sions de dialogues entre les cinéastes des deux pays.

Triple vocation- former de jeunes professionnels du cinéma - encourager une meilleure diffusion du cinéma français aux Etats-Unis- initier des rencontres professionnelles tant en France qu’aux Etats-Unis.

ANNONCE A4 11/05/06 8:57 Page 1

Détail de la rétrospective Charles Burnett(films et horaires) en page 43

Page 16: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2006€¦ · Ernesto Neto / Léviathan Thot Panthéon 15 septembre 2006 à juin 2007 pages 10 et 11 Downtown 81 agnès b. / Skyline 21 octobre au 21

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Skyline : 19 rue des Frigos – 75013 ParisMétro : Bibliothèque François MitterrandGalerie du jour : 44, rue QuincampoixMétro : RambuteauRenseignements : par téléphone du mardi ausamedi de 12h à 19h. Tél : 01 44 54 55 [email protected]

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Adresse : Musée du Louvre – 75001 ParisMétro : Palais-Royal / Musée du Louvre / Louvre-Rivoli ou Tuileries Réservation Musée du Louvre / Galerie Sud :tous les jours (sauf le mardi) de 9h à 18h01 40 20 50 50Réservation Musée du Louvre / Auditorium : partéléphone du lundi au vendredi (sauf mardi) de11h à 17h. 01 40 20 55 00©

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Place Georges Pompidou – 75004 ParisMétro : Rambuteau, Hôtel de VilleRER : Châtelet-Les HallesRéservation sur place 30 jours avant – entréePiazza – sur place au niveau -1, 1h avant lesreprésentations01 44 78 12 33

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Adresse : 24, boulevard Poissonnière75009 ParisMétro : Grands Boulevards08 92 68 50 52

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Adresse : place du Jour – 75001 ParisMétro : les HallesRéservation (FàP) : par téléphone du lundi auvendredi de 11h à 18h - le samedi de 11h à 15h -sur place 1/2h avant le concert01 53 45 17 17

Adresse : 1, place Igor Stravinski – 75004 ParisMétro : Hôtel de Ville, Rambuteau, RERChâtelet-Les HallesRéservation : par téléphone du lundi au jeudi de14h30 à 18h. Le vendredi de 14h30 à 17h3001 44 78 12 40

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Du lundi au vendredi 11h - 18h - samedi 11h - 15h

Location en ligne ou par téléphone pour tous les lieux, toutes les dates, tous les spectacles sur

www.festival-automne.com ou 01 53 45 17 17

LES PARTENAIRES 2006 DU FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS

agnès b, galerie skyline et galerie du jourL’art fait partie de ma vie depuis mon enfance (grâcealors à mon père) et il m’a toujours nourrie. Galeristedepuis vingt ans, je me pose plutôt en amateur aux deuxsens du terme, qu’en « spécialiste ». J’ai une collectiond’art contemporain faite de rencontres avec des œuvres,aussi bien qu’avec des artistes… j’aime le cinéma et, leTHEATRE ! agnès

Musée du Louvre et AuditoriumMusiques de tous les siècles, cinéma, musique filmée,architecture, archéologie, muséologie, histoire de l’art,création et art contemporains, spectacles vivants,théâtre, lecture : l’Auditorium du Louvre traite de tousles sujets qui de près ou de plus loin intéressent lepublic d’un musée. En invitant chaque année une per-sonnalité extérieure, il s’ouvre aux grands débats desociété.

Centre PompidouLe Centre national d’art et de culture GeorgesPompidou est né de la volonté du Président GeorgesPompidou de créer, au cœur de Paris, une institutionculturelle originale entièrement vouée à la créationmoderne et contemporaine où les arts plastiques voisi-neraient avec le théâtre, la musique, le cinéma, leslivres, les activités de paroles… Il abrite une salle de400 places dédiée au spectacle vivant.

Max LinderLe Max Linder Panorama, lieu à la fois mythique etmoderne fondé en 1914 par Max Linder, proposeavant-premières, soirées spectacles, matinées débats etfestivals. En 1987, la salle devient l’une des mieux équi-pées de Paris. Parallèlement, elle devient partenaire desCiné Mardi du Forum des Images, du Festival des Cahiersdu cinéma et du Festival Paris-Cinéma.

Église Saint-EustacheÉglise de la Renaissance, Saint-Eustache fut construiteau XVIe siècle. Louis XIV y fut baptisé, l’enterrementde Jean-Philippe Rameau y fut célébré de même quecelui de la mère de Wolfgang Amadeus Mozart. Le TeDeum de Berlioz ainsi que son Requiem y furent dirigéspar l’auteur. Liszt lui-même y dirigea sa Messe de Gran.Autant d’événements attestant de la grandeur musicaledu lieu.

Ircam, Espace de projectionFondé en 1970 par Pierre Boulez, l’Ircam est un insti-tut associé au Centre Pompidou et dirigé par FrankMadlener depuis janvier 2006. Il est aujourd’hui leplus grand centre de recherche publique dans le mondedédié à la création musicale et à la recherche scienti-fique. Plus de 150 collaborateurs contribuent à l’activi-té de l’institut (compositeurs, chercheurs, ingénieurs,interprètes…).

Page 19: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2006€¦ · Ernesto Neto / Léviathan Thot Panthéon 15 septembre 2006 à juin 2007 pages 10 et 11 Downtown 81 agnès b. / Skyline 21 octobre au 21

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Adresse : allée de la Ferme – 77186 NoisielRER A NoisielRéservation : par téléphone et sur place dumardi au samedi de 14h à 19h01 64 62 77 77www.lafermedubuisson.com

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Adresse : 148 rue du Faubourg Saint-Martin – 75010 ParisMétro : Gare de l’EstRéservation (Festival) : par téléphone du lundiau vendredi de 11h à 18h – le samedi de 11h à 15h – sur place 1h avant les représentations01 53 45 17 17

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Adresse : Place Salvador Allende – 94000 CréteilMétro : Créteil-PréfectureRéservation : par téléphone du mardi au samedide 12h à 19h et sur place de 13h à 19h(retour en navette gratuite jusqu’à la place de laBastille, en soirée dans la mesure des places dis-ponibles) 01 45 13 19 19

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Adresse : 1 boulevard Lénine – 93000 BobignyMétro : Bobigny Pablo PicassoRéservation : par téléphone et sur place du lundiau samedi de 11h à 19h01 41 60 72 72

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Adresse : 1 rue de la Légion d’Honneur. Porte C75007 ParisMétro : SolférinoRER : Musée d’OrsayRéservation : par téléphone du lundi au jeudi de14h à 17h – le vendredi de 14h à 16h 01 40 49 47 50

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Théâtre de l’OdéonAdresse : Place de l’Odéon – 75006 ParisMétro : Odéon Réservation : par téléphone du lundi au samedide 11h à 18h30. Aux guichets du théâtre de 11hà 18h01 44 85 40 40

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Ateliers BerthierAdresse : 8 boulevard Berthier – 75017 ParisMétro : Porte de Clichy sortie av. de Clichy /boulevard Berthier Réservation : par téléphone du lundi au samedide 11h à 18h30 – sur place 2h avant les repré-sentations01 44 85 40 40

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Adresse : Place Boiëldieu – 75002 ParisMétro : Richelieu-Drouot, Quatre-SeptembreRER : Auber Réservation : par téléphone du lundi au samedide 9h à 21h – le dimanche de 11h à 19h 08 25 00 00 58

La Ferme du BuissonAncien site industriel du XIXe siècle, La Ferme duBuisson est une friche transformée en un lieu interna-tional de fabrication et de diffusion artistiques. La mul-tiplicité et la variété des espaces, ainsi que leur réversi-bilité, autorisent l’accueil de toutes les formes contem-poraines, des arts de l’image aux arts de la scène.

La Maison de l’architectureLa Maison de l’architecture en Île-de-France est un lieuouvert aux rencontres et aux échanges. Échanges d’uneculture de la ville et de sa fabrique, échanges de savoirset de questions, de pratiques et d’interrogations, dansles champs de la création et de la culture métropoli-taines

Maison des Arts CréteilTémoin de la création contemporaine, la Maison desarts et de la culture de Créteil développe un projetartistique en phase avec l’extraordinaire vitalité des artsvivants en perpétuelle métamorphose. Aujourd’hui, la MAC s’impose comme un lieu de pro-

duction et de diffusion pluridisciplinaire, généraliste,particulièrement tourné vers l’utilisation des technolo-gies numériques dans le spectacle vivant.

MC93 BobignyLa Maison de la Culture de la Seine Saint-Denis, com-munément appelée MC93 Bobigny est un lieu de créa-tion et de production, une fabrique de spectacle vivant,tentant de jeter les bases d’un répertoire authentique-ment contemporain. Les œuvres des artistes françaisalternent systématiquement avec celles d’autres créa-teurs venus d’autres pays dans une sorte de grand livredes littératures mondiales.

Musée d’Orsay /AuditoriumL’auditorium s’inscrit pleinement dans la vocation pluri-disciplinaire du musée d’Orsay: il a pour mission de pré-senter toutes formes de manifestations, notammentmusicales et cinématographiques, représentatives ducontenu artistique de la période du musée d’Orsay (1848-1914), de ses collections permanentes et expositions tem-poraires. Des colloques, conférences et spectacles pour lejeune public sont également programmés régulièrement.

Odéon – Théâtre de l’EuropeL’Odéon-Théâtre de l’Europe, où Georges Lavaudant asuccédé à Giorgio Strehler et à Lluís Pasqual, affichedepuis des décennies l’ambition d’être l’une desgrandes enseignes du théâtre d’art de notre continent. Avec la réouverture de la Grande Salle historique du 6earrondissement et l’attribution définitive, en qualité dedeuxième salle, des Ateliers Berthier dans le 17e, cetteambition dispose désormais de nouveaux moyens pours’affirmer. Ces moyens, nous les mettrons d’abord auservice de la création, devenue au fil de ces dernièresannées l’une de nos priorités, ainsi qu’en témoigne laprésence en nos murs d’André Engel, artiste associé. Ladimension européenne demeure essentielle : l’Odéonest fier d’accueillir des metteurs en scène de sensibilitésaussi diverses que leurs origines, et de leur permettrede présenter leur travail en version originale.

Opéra ComiqueL’Opéra comique, Théâtre National depuis 2005 etanciennement connu sous le nom de Salle Favart, estdirigé par Jérôme Savary depuis 2000. Sa mission esttrès large et lui permet de présenter des ouvrageslyriques mais aussi des pièces de théâtre sans musique.Son répertoire s’étend expressément de la musiquebaroque à la musique contemporaine.

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Adresse : place du Panthéon – 75005 ParisOuvert tous les jours, sauf 1er janvier, 1er mai,25 décembre. 1er avril au 30 septembre de 10h-17h45. 1er octobre au 31 mars de 10h-17h15Métro : Maubert-MutualitéRER : LuxembourgRenseignements : 01 44 32 18 00www.monum.fr

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Adresse : place de la Bastille – 75012 ParisMétro : Bastille Réservation : par téléphone du lundi au ven-dredi de 9h à 18h – le samedi de 9h à 13h08 92 89 90 90

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Adresse : 115, avenue du PrésidentKennedy – 75016 ParisFrance Culture : 93,5

Adresse : 252, rue du Faubourg Saint-Honoré75008 ParisMétro : Ternes, Charles de Gaulle-Etoile Réservation : par téléphone du lundi au samedide 11h à 19h – le dimanche de 11h à 17h01 42 56 13 13

Adresse : 3, place du 11 novembre92240 MalakoffMétro : Malakoff-Plateau de Vanves Réservation : par téléphone le lundi et samedide 14h à 19h – du mardi au vendredi de 10h à19h – www.theatre71.com01 55 48 91 00

Adresse : 76, rue de la Roquette – 75011 ParisMétro : Bastille, Voltaire, Bréguet-Sabin Réservation : par téléphone et sur place dulundi au vendredi de 10h à 18h - le samedi de14h à 18h01 43 57 42 14

Adresse : 21, boulevard Jourdan – 75014 ParisRER : Cité Universitaire Réservation : par téléphone du lundi au samedide 14h à 19h – sur place du lundi au vendredi de14h à 19h01 43 13 50 50

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Adresse : 2, place du Châtelet – 75004 ParisMétro : ChâteletRER : Châtelet-Les HallesRéservation : par téléphone du lundi au samedide 11h à 19h–sur place du mardi au samedi de11h à 20h – le lundi de 11h à 19h01 42 74 22 77

PanthéonÉglise jusqu’en 1791, le Panthéon fut transformé entemple républicain pour honorer la mémoire deshommes illustres de la nation : Voltaire, Rousseau, Zola,Dumas, Hugo, Pierre et Marie Curie… Du haut de sacolonnade, découvrez un panorama unique sur Paris à360°, d’avril à octobre. Depuis quelques années, lePanthéon accueille des installations monumentales d’ar-tistes contemporains.

Opéra National de Paris BastilleL’Opéra Bastille, construit par Carlos Ott, a été inaugu-ré le 13 juillet 1989. Sa capacité d’accueil et ses équipe-ments techniques en font l’un des théâtres les plusmodernes du monde. Avec l’Opéra Garnier, ces deuxbâtiments forment aujourd’hui l’Opéra national deParis.

Radio FranceFrance Culture accompagne les auteurs dramatiques et lacréation contemporaine par le biais de l’information maisaussi de la production : environ 7 heures hebdomadairessont consacrées à la fiction sur la chaîne. La radio est sou-vent le premier lieu de création d’une pièce de théâtre.Radio France est aujourd’hui le premier employeur decomédiens. La radio est l’un des rares lieux où une piècepeut être créée avec une importante distribution.

Salle PleyelAprès une importante rénovation architecturale et acous-tique, la Salle Pleyel retrouve sa vocation à accueillir lesplus grandes formations symphoniques françaises etétrangères, dans le cadre d’une programmation largementouverte à toutes les formes de musique. Il accueillera no-tamment cette saison l’Orchestre de Paris – résident per-manent – l’Orchestre Philharmonique de Radio France etde grandes phalanges internationales.

Théâtre 71 MalakoffDirigé par l’auteur, metteur en scène et comédien PierreAscaride, le Théâtre 71 – scène nationale affiche une pro-grammation (bien que dédiée à tous les arts) largementouverte sur le théâtre français et international. Le projetartistique se propose d’articuler désirs des artistes et in-terrogations du public, d’être un lieu d’échanges et de pa-roles.

Théâtre de la BastilleCe que la Bastille a de rare, c’est d’abord son rapportscène/salle ; « vastitude » / intimité. C’est déjà, dans lesdeux salles, un univers poétique. Nous en avons fait unehistoire, c’est-à-dire un parcours, la mémoire qui créel’avenir : ce qu’on appelle une identité. À nous deconfirmer cette beauté.

Théâtre de la Cité InternationaleAu cœur de la Cité universitaire internationale de Paris,le Théâtre de la Cité Internationale – entièrement rénovéen 2004 et dirigé par Nicole Gautier – programme, danstrois salles, plus de 250 représentations par an dans lesdomaines de la danse et du théâtre d’auteurs contempo-rains, du cirque et des arts plastiques.

Théâtre de la VilleLe Théâtre de la Ville, subventionné uniquement par laMairie de Paris, offre dans ses deux salles, la grande (placedu Châtelet) et la petite des Abbesses, une programma-tion d’une grande diversité, théâtre, danse, musique etmusiques du monde, avec une priorité absolue : la créa-tion et la co-production permettant aux projets de se réa-liser tant à Paris qu’en province et à l’étranger.

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Adresse : Place Georges Pompidou – 78054Saint-Quentin en Yvelines cedexRER C : Saint-QuentinRéservation : par téléphone et sur place dumardi au samedi de 12h à 19h01 30 96 99 00www.theatresqy.org

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Adresse : 1, place du Châtelet – 75001 ParisMétro : ChâteletRER : Châtelet-Les HallesRéservation : par téléphone du lundi au samedide 10h à 19h – sur place tous les jours de 11h à 19h 01 40 28 28 40

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Adresse : 1, place du Trocadéro – 75116 ParisMétro : Iéna, TrocadéroRéservation : par téléphone du lundi au samedide 11h à 19h – sur place du lundi au samedi de11h à 19h, le dimanche de 13h à 17h01 53 65 30 00

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Adresse : 15 rue Malte Brun – 75020 ParisMétro : GambettaRéservation : par téléphone et sur place dulundi au samedi de 11h à 18h30 – sur place ledimanche de 13h à 16h01 44 62 52 52

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Adresse : 4 bis, Cité Véron – 75018 ParisMétro : Blanche, Place de ClichyRéservation : par téléphone le lundi de 11h30 à17h30, du mardi au vendredi de 10h à 18h3001 42 55 55 50

Crédits photo

Théâtre de Saint-Quentin en YvelinesLa naissance de ce grand et beau théâtre est à la fois ungeste architectural et un geste humaniste. Geste archi-tectural car le bâtiment qu’a construit l’architecteStanislas Fiszer est fort et on ne peut y rester indiffé-rent. Geste humaniste aussi, car la condition premièred’un Théâtre est d’unifier un public, de favoriser saRelation avec des hommes, des artistes, acteurs, dan-seurs, musiciens.

Théâtre du ChâteletLe Théâtre du Châtelet a pour mission de présenter desspectacles d’opéra, de danse ainsi que des concerts. Iln’est pas un lieu d’accueil mais présente une program-mation conçue par son Directeur Général, Jean-LucChoplin à compter de la saison 2006/2007.Une saison comporte autant de productions lyriques« maison » que de coproductions. Le théâtre présentechaque saison environ 220 manifestations.

Théâtre National de ChaillotLe Théâtre National de Chaillot, l’un des six théâtresnationaux, est aujourd’hui et depuis juin 2001 dirigépar Ariel Goldenberg avec à ses côtés José Montalvo etDominique Hervieux pour la Mission Jeune Public.C’est dans le Palais du Trocadéro que fut inauguré le 11novembre 1920 le premier Théâtre National Populaire.

Théâtre National de la CollineLe Théâtre de la Colline se propose aujourd’hui de pré-senter un panorama permanent de la dramaturgie duXXe siècle à nos jours. Avec un subtil dialogue entre lesœuvres clés d’auteurs vivants et celles d’auteurs incon-tournables du siècle passé pour offrir au public unevision en perspective de la dramaturgie théâtrale ditecontemporaine. Sans oublier de lui permettre deréfléchir sur les écritures dramatiques actuelles.

Théâtre OuvertThéâtre Ouvert, théâtre d’essai et de création, né, à l’in-vitation de Jean Vilar,en juillet 1971, à la Chapelle des Pé-nitents Blancs, au Festival d’Avignon, s’installe au Jardind’Hiver, à Paris, en 1981. En 1988, il devient le premierCentre Dramatique National de Création qui se consacreexclusivement à la découverte, à la promotion et à la dif-fusion de textes contemporains d’auteurs vivants franco-phones avec une action élargie aux dramaturgies étrangères.

Les illustrations de ce programme ont été travaillées à partir de photographies ou dessins

Couverture, pages 4, 8-9, 10-11, 24-25, 56-57, 90-91 © Ernesto Neto. Page 12 © Patrick Ghiringhelli. Page 15 © Elisabeth Carecchio. Page17 © John Hodgkiss. Page 19 © Sophie Zenon. Page 21 © Alain Desjacques. Page 22 © Gerhard Kassner. Page 26 © Dominik Mentzos. Page28 © Richard Siegal. Page 30 © Louis Garrel. Page 32 DR. Page 34 © Lillian Szokody. Page 36 © Thilo Beu. Page 38 © Zabo Nora. Page 41© William Forsythe, Peter Welz et Estate of Francis Bacon/Dublin City Gallery The Hugh Lane. Page 43 © in The Glass Shield, film de CharlesBurnett. Page 44 © Caden Manson. Page 47 © Michael McDermit. Page 48 © agnès b. Page 51 © in JO, film Cameron Jamie. Page 53 © Jason Somma. Page 55 © Bruno Geslin. Page 59 © Paula Court. Page61 © Denis Bretin. Page 63 DR. Page 64 © Jeanne Alcais. Page 67© Jacqueline Jouanneau. Page 69 © Vitor Rua. Page 70 © Ruth Walz. Page 73 © Francesco Raffaelli. Page 74, ©Les Possédés. Page 77 © Denis Bretin. Page 78 © Maquette du décor Daniel Jeanneteau. Page 81 © Michiharu Okubo. Page 82 DR. Page 84 © Thomas Hauert. Page 87 © Stephanie Jayet. Page 89 in film Presque Célèbre, Cameron Crowe © collection Cahiers du cinéma. Pages 93 et t94 © Denis Bretin.Page 96 © Betty Freeman. Page 98 DR. Page 100 © Cécile Rousset.

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Signé Edmundo Castillio, directeur artistique de Sergio Rossi, dessin originald’un soulier créé en exclusivité pour Stiletto à l’occasion de la vente auxenchères « Reboom by Stiletto », organisée le 14 décembre 2006 à Paris au profit de l’association « Le Rire Médecin ».Avec quatre numéros par an et deux numéros Homme, Stiletto, premiermagazine international de culture de mode, est diffusé en kiosque.

Stiletto, le luxe dans tous les sens

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LE FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS EST SUBVENTIONNÉ PAR

Le Ministère de la culture et de la communicationDirection de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des SpectaclesDélégation aux arts plastiques (Cnap)Délégation au développement et aux affaires internationalesDirection Régionale des affaires culturelles d’Île-de-France

La Ville de ParisDirection des affaires culturelles

Le Conseil Régional d’Île-de-France

LE FESTIVAL D’AUTOMNE À PARISBÉNÉFICIE DU SOUTIEN DE

AdamiAssociation Française d’Action Artistique (AFAA)The British CouncilDirection Générale de l’Information et de laCommunication de la Ville de ParisOndaPro Helvetia, Fondation suisse pour la cultureSacem

LE FESTIVAL

Fondateur directeur : Michel Guy (1972-1990)Président d’honneur : André BénardPrésident : Pierre Richard

Directeur général : Alain CrombecqueDirectrices artistiques : Marie Collin (théâtre et danse),Joséphine Markovits (musique)Directeur administratif : Virginie PuffDirecteur de production : Olivier ChabrillangeAttachée de direction : Michèle ValtySecrétaire général : Denis BretinPublications, protocole : Gérard di GiacomoMécénat : Aurélie ConquetPresse : Rémi Fort, Margherita ManteroRelations avec le public : Pascale TabartAssistant relations publiques : Sébastien PlazaLocation : Philippe LingatCoordination technique : Sallahdyn Khatir(arts plastiques), François Couderd (musique)Conseiller artistique Arts plastiques : Jean-Marc PrévostAccueil et site internet : Isabelle Minssen Comptabilité : Cécile LorenziStagiaires : Gisèle Belliot, Marianne Bevand, Margot Climent, Marion Mathieu, Guillaume Voelckel

Régie publicitaire : Nathalie Morel d’Arleux (06 80 23 61 95)

Sigle : Pierre AlechinskySite Internet : Mondomix et la Vache NoireConception graphique : Pascal Midavaine et Éric de BerrangerCollaboration aux textes : David Sanson (musique), Guillaume Voelckel Photogravure et impression : Facility PublishingImprimé sur papier recyclé

Directeur de la publication : Alain Crombecque

Festival d’Automne à Paris156, rue de Rivoli75001 ParisTél : 01 53 45 17 00Fax : 01 53 45 17 [email protected]

France Culture, France Inter, France Musique et Artesont partenaires du Festival d’Automne à Paris

La Sacem est partenaire du programme musique duFestival d’Automne à Paris

Le Festival d’Automne à Paris bénéficie du soutiend’Air France

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Depuis 2000, le Festival d’Automne à Paris a bénéficié du soutien des mécènes suivants :

agnès b., Albert Kundstadter Family Foundation, American Center Foundation, Anne et Valentin, Arcelor, Arte,Arts International, Association Orcofi pour l’Opéra, la Musique et les Arts, Banque Worms, Pierre Bergé, TheBohen Foundation, Caisse des dépôts et consignations, Florence Gould Foundation, Fondation Pierre Bergé – YvesSaint Laurent, Fondation DaimlerChrysler France, Fondation de France, Fondation France Télécom, FondationErnst von Siemens pour la musique, Galeries Lafayette, Groupe Lafarge, HenPhil Pillsbury Fund The MinneapolisFoundation & King’s Fountain, Korea Foundation, Métrobus, Adon Perez, Publiprint Le Figaro, Philippine deRothschild, Société du Louvre, Suez Lyonnaise des Eaux, TotalFinaElf, Varig Brazil, Sylvie Winckler, Guy de Wouters

agnès b.Air FranceAnnenberg FoundationArteBaron Philippe de Rothschild S.A.Pierre BergéCaisse des DépôtsFlorence Gould FoundationFondation Clarence WestburyFondation Ernst von Siemens pour la musique Fonds Culturel Franco-AméricainFonds franco-américain pour la musique contemporaine, un programme de FACE HenPhil Pillsbury Fund The Minneapolis Foundation & King’s FountainLepercq FoundationTAM, lignes aériennes brésiliennesTop Cable Guy de Wouters

LES MÉCÈNES

Jacqueline et André Bénard, Patrice Boissonnas, Michel David-Weill, Sylvie Gautrelet, Monsieur et Madame PeterKostka, Zeineb et Jean-Pierre Marcie-Rivière, Monsieur et Madame Patrick Ponsolle, Ariane et Denis Reyre,Hélène Rochas, Béatrice et Christian Schlumberger, Nancy et Sébastien de la Selle, Muriel et Bernard Steyaert,Catherine et François Trèves, Sylvie Winckler

Colas, Compagnie de Saint-Gobain, Crédit Coopératif, Groupe Lhoist, HSBC France, Rothschild & Cie Banque

LES DONATEURS

Jean-Pierre Barbou, Annick et Juan de Beistegui, André Bernheim, Béatrice Bodin, Christine et Mickey Boël,Bertrand Chardon, Michelle et Jean-Francis Charrey, Monsieur et Madame Robert Chatin, Rena et Jean-LouisDumas, Monsieur et Madame Guillaume Franck, Carole et Jean-Philippe Gauvin, Monsieur et Madame DanielGuerlain, Micheline Maus, Ishtar et Jean-François Méjanès, Anne-Claire et Jean-Claude Meyer, Annie et PierreMoussa, Sydney Picasso, Monsieur et Madame Bruno Roger, Pierluigi Rotili, Didier Saco, Reoven Vardi, Me Vincent Wapler

LES DONATEURS DE SOUTIEN

Aurélie ConquetFestival d’Automne à Paris156, rue de Rivoli – 75001 Paristél : 01 53 45 17 00 / fax : 01 53 45 17 01email : [email protected]

INFORMATION

REJOIGNEZ LES AMIS DU FESTIVAL

D’AUTOMNE À PARIS

L’ASSOCIATION LES AMIS DU

FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS

ET LE FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS

REMERCIENT LES PARTICULIERS,

ENTREPRISES ET FONDATIONS

QUI CONTRIBUENT À LA RÉALISATION

DE CETTE 35e ÉDITION

Président de l’association Les Amis du Festival d’Automne à Paris : Guy de Wouters

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Pour information:01 49 92 38 92

Hermes.com

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Arts PlasiquesErnesto Neto / Léviathan Thot pages 10 et 11

Downtown 81 pages 48 et 49

Ryan McGuinley pages 48 et 49

Cameron Jamie / JO pages 50 et 51

MusiqueDe Mongolie pages 20 et 21

Wolfgang Rihm / Vigilia pages 32 et 33

Hugues Dufourt / Johannes Brahms pages 46 et 47

Hugues Dufourt / Ludwig van Beethoven pages 46 et 47

Colloque /Lieux de musique page 98

ThéâtreMarion Aubert / Richard Mitou / Les Histrions (détail) pages 14 et 15

Heiner Müller / Robert Wilson / Quartett pages 22 et 23

Bertolt Brecht / Sylvain Creuzevault / Baal pages 30 et 31

Richard Maxwell / Showcase pages 34 et 35

Richard Maxwell / Good Samaritans pages 36 et 37

Caden Manson / Big Art Group / Dead Set #2 pages 44 et 45

Joë Bousquet / Bruno Geslin / Je porte malheur… pages 54 et 55

DanseWilliam Forsythe / Three Atmospheric Studies pages 26 et 27

Richard Siegal / Stranger/Stranger Report pages 28 et 29

William Forsythe / Peter Welz / Retranslation… page 41

Deborah Hay / “O, O” pages 52 et 53

OCTOBRE

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WILLIAMFORSYTHE

THREE ATMOSPHERICSTUDIES

« C’est en voyant la reproductiond’une crucifixion de Lucas Cranachqu’il m’est soudainement apparu que,bien qu’initialement vue au traversd’un regard du XIVe siècle, j’étais faceà l’image d’une mère se désolant de-vant le corps de son fils, exécuté pourdes raisons politiques dans le moyen-orient contemporain. Je me suis ditque je tenais là quelque chose de toutà fait pertinent. »De cette référence explicite et avouéede William Forsythe à la peinture du

maître allemand, Three Atmospheric Studies garde de nombreuses traces, et dans sa forme – un triptyque – et dans sonpropos – une représentation dansée, théâtrale aussi, des conflits militaires les plus contemporains, bien que nul lieune soit ici spécifiquement désigné.En trois tableaux, l’élément central laissant une large place à la parole, une fable se construit où l’on suit, de place de

marché en séquence d’interrogatoire militaire – sorte de récita-tif opératique – , le trajet d’une mère impuissante et désarméetentant de comprendre les raisons de la disparition de son fils.Empruntant à la violence des conflits une énergie qui s’étend

Three Atmospheric StudiesPart I et II, Clouds after CranachPart III, Study IIIChorégraphie, mise en scéne, lumière et décor, William ForsytheMusique Part II, David Morrow Musique Part III,Thom WillemsTexte, Dana Caspersen, William Forsythe, David KernCostumes, Satoru Choko, Dorothee MergSon, Dietrich Krüger, Niels Lanz

Traitement de la voix (programme DSP), Andreas Breitscheid, ManuelPoletti avec la collaboration du Forum Neues Musiktheater StaatsoperStuttgart

Speakers part II, Amancio Gonzalez, David Kern, Jone San MartinSpeakers part III, Dana Caspersen, David Kern, Ander Zabala

Avec la Compagnie Forsythe : Yoko Ando, Cyril Baldy, Francesca Caroti,Dana Caspersen, Amancio Gonzalez, David Kern, Marthe Krummenacher,Ioannis Mantafounis, Fabrice Mazliah, Roberta Mosca, Nicole Peisl, GeorgReischl, Christopher Roman, Jone San Martin, Yasutake Shimaji, ElizabethWaterhouse, Ander Zabala

Production The Forsythe Company

Coréalisation Théâtre National de Chaillot, Festival d’Automne à Paris

Avec le soutien de The Lepercq Foundation

progressivement à l’en-semble des éléments duplateau, corps des dan-seurs, lumière et son,Forsythe signe là l’unede ses œuvres la plus po-litiquement engagée.

« Une femme rampant derrière une voiture, deux garçons plon-geant vers la gauche, une fille et son père tentant de regagnerleur maison, deux femmes baissant les yeux, au passage d’uncheckpoint, un hommecourant au travers de lafumée, un jeune hom-me se levant derrière unsoldat, deux hommesfuyant vers la gauche,une foule fuyant pani-quée, une femme hur-lant, un homme tom-bant, une femme, deuxgarçons, une fille, sonpère, un homme, unefemme, un jeune hom-me, un soldat, deuxhommes, une foule, quirampent, qui se jettent àterre, qui repartent, seba i s sent , courent ,fuient, hurlent, s’effon-drent… ».

Dana Caspersen

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Théâtre National de Chaillot4 au 6 octobre 20h 30,

7 octobre 19h3017 ¤ à 33 ¤

Abonnement 14 ¤ à 23 ¤Durée : 1h45

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Scène américaine

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RICHARDSIEGALSTRANGER / STRANGER

REPORT

Fondateur de The Bakery, compagnieinstallée à Paris, Richard Siegal s’estd’abord fait connaître comme « dan-seur exceptionnel » du Ballett Frank-furt de Forsythe auquel il participa de1997 à 2003, ou par ses collaborationsavec les chorégraphes tels Doug Elkinsou Janis Brenner.Stranger/Stranger Report, sa dernière créa-tion, se propose « d’explorer le ter-ritoire du doute » qui naît de laconfrontation « entre geste théâtral etréactions du spectateur ».Ici, nul n’entre sans avoir préalablementsigné une décharge autorisant – la salleétant truffée de caméras cachées –

la retransmission télévisuelle du spectacle. Un programme que le public a d’ailleurs tout loisir de regarder puisqu’il assiste à son montage live, Richard Siegal travaillant à vue régie son et régie lumière.

Vrai ? Faux ? Le spectateur ayant assisté à Solo For Spectator, un pré-cédent spectacle, se souviendra sans doute d’un Richard Siegal démontrant fort logiquement qu’ilétait un assassin de la CIA avant de démontrer, toutaussi rationnellement, à quel point cette affirma-tion était absurde…Une même indécision manipulatrice prévaut dansStranger/Stranger Report qui s’annonce comme une «mé-ditation théâtrale puissante et intrigante qui puisesa force dans la paranoïa et le mystère de l’identité,plongée dans l’environnement instable d’un espacesocial de plus en plus éphémère ».

Stranger / Stranger Reportsolo

Chorégraphie, Richard SiegalDramaturgie, Christine Peters

Installation scénographique, Virginie Mira

Vidéo, Sophie LalyMusique, Amaury Groc

Avec Richard Siegal

Production Théâtre National de Chaillot, The Bakery, KünstlerhausMousonturm / Francfort, Festival d’Automne à Paris

Cuarta-Pared/Festival de Otoño de Madrid, 25 au 28 octobre Künstlerhaus Mousonturm de Francfort, 21 et 22 novembre

Centre Chorégraphique National d’Aix - Ballet Angelin Preljocaj, 1er décembre

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Théâtre National de Chaillot / Studio

Durée : 55’5 au 21 octobre 20h30

dimanche 8 octobre 15h relâche lundi et dimanche 15 octobre

12 ¤ à 27 ¤Abonnement 10 ¤ à 18,50 ¤

Scène américaine

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SYLVAINCREUZEVAULT DE BERTOLT BRECHT

Baal bouffe ! Baal danse !!Baal se transfigure !!,tel était à l’origine le titre choisi parle jeune Brecht – la pièce est de1918 –, et son héros, tout comme sonauteur d’alors, n’avaient guère plusd’années que le siècle nouveau n’enavait soufflées.Du dieu païen auquel il emprunteson nom, le héros de Brecht a la sau-vagerie et l’appétit de vie et de sexe.Dans le Baal de Brecht, la poésie etl’irrévérence coulent au même ton-neau que le vin, et, de lit d’amour enmansardes, de cabarets en scandales,« le poète lyrique », « associal dansune société associale », promène sa

vie de débauche et malmène le bourgeois, et l’amour et la mort.Charge violente contre un monde qui «ne reconnaît d’intérêt à une activité créatrice que dans la mesure où il est pos-sible, non de l’utiliser mais de l’exploiter», Baal, au dire même de Brecht, «date de l’époque qui montera cette pièce».

Il datera donc de la nôtre et Sylvain Creuzevaultentend le faire énergiquement savoir.« On a assassiné Baal afin de convenir.C’est la vie d’un homme : Baal.Baal veut séduire des filles et des mecs sur le pla-teau et dans la salle. Le Tout-Paris et ailleurs. Ilvoudrait bien traîner les cadavres après les avoirpris. Baal rigole avec ses dents. Baal chante.Comme un animal avant tout. »La nouvelle traduction du texte, établie par EloiRecoing, espère mettre à jour ce qui fit scandale àsa parution. Une tentative d’atteindre « une harmonie brutaleentre la scène et la salle, entre l’acte de représen-tation et le représenté. Un choc entre les temps etles espaces. »

Baal est la sixième création de la compagnie D’ores etdéjà, fondée en 2002 par Sylvain Creuzevault,Louis Garrel, Arthur Iguaz et Damien Mongin.

Baal de Bertolt Brecht

CréationTraduction, Eloi Recoing

Mise en scène, Sylvain CreuzevaultScénographie, Julia Kravstova

Musique, David Georgelin Masques et silhouettes, Loïc Nébréda

Avec Raphaèle Bouchard, Éric Charon, Pierre Deverines, ServaneDucorps, Louis Garrel, Michèle Goddet, Lionel Gonzàlez, Arthur Igual,

Lise Maussion, Damien Mongin, Amandine Pudlo, Olivier Rabourdin,Julien Tiphaine (distribution en cours)

Coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe, Festival d’Automne à ParisEn compagnie de l’Adami

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TREOdéon-Théâtre de l’Europe

aux Ateliers Berthier 5 au 28 octobre

mardi au samedi 20hdimanche 15h

13 ¤ et 26 ¤Abonnement 13 ¤ et 22 ¤

Page 29: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2006€¦ · Ernesto Neto / Léviathan Thot Panthéon 15 septembre 2006 à juin 2007 pages 10 et 11 Downtown 81 agnès b. / Skyline 21 octobre au 21

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Église Saint-Eustache10 octobre 20hDurée : 60’8 ¤, 12 ¤ et 16 ¤Abonnement 8 ¤ et 12 ¤M

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E WOLFGANGRIHM

VIGILIA Vigilia, nouvelle partition co-commandée par le Festival d’Automne, pour orgue, ensemble instrumental et six voix,repose en partie sur les quatre interludes choraux , « motets pour le temps de la Passion » – Tristis est animea mea, Eccevidimus eum, Velvum templi scissum est et Tenebrae factae sunt – que Wolfgang Rihm avait livrés pour les célébrations de la Se-maine de Pâques en la basilique romaine des Santi Apostoli, en 2001. À partir de ce « pré-texte », Rihm a conçu unepartie d’orgue spécifiquement élaborée pour l’acoustique de l’église Saint-Eustache, et des parties d’ensemble quiépousent l’architecture du lieu. De part et d’autre de l’orgue, une clarinette et un cor dialoguent avec deux pupitresde trombones, un alto, un violon, un tuba, un violoncelle et une contrebasse entourant le chœur, derrière lequelse tient le percussionniste. Cette spatialisation, tirant parti de toutes les propriétés réverbérantes du lieu, donnenaissance à Vigilia, parti-tion-alliage, nouvelleétape d’une œuvre qui serégénère en s’auto-géné-rant, celle d’un compo-siteur à la fois architec-te et expérimentateur.Une partition dont la so-phistication fait la séduc-tion même, défendue icipar un ensemble de vir-tuoses – au premier rangdesquels l’organisteFrancesco Filidei. Cettepartition vient esquisserà mi-voix un écho du di-vin, exprimant cettenostalgie d’une émotionmusicale primitive quitraverse toute la musiquede Wolfgang Rihm.

Wolfgang RihmVigilia pour orgue, ensemble instrumental et six voix (2006)Création Commande du Berliner Festspiele, Festival d’Automne àParis, Biennale di Venezia, musikFabrik et KunststiftungNRW

Francesco Filidei, orgueSinger Pur, ensemble vocalEnsemble musikFabrikDirection, Stefan Ashbury

Avec le concours de la Sacem

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Hôtel du quartier des Halles11 au 14 octobreTous les jours à 13h et 19h307,50 ¤ à 12 ¤Abonnement7,50 ¤ et 9,50 ¤Spectacle en anglais non surtitréDurée : 30’

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RICHARDMAXWELLSHOWCASE

Dans la lumière anonyme d’une chambre d’hôteloù quelques spectateurs – une quinzaine tout auplus–ont été invités à se glisser, un homme nu, mo-nologue, assis sur son lit.Pensées imprécises et nostalgiques, fragments dejournées et de vie d’homme d’affaires décousus oùle dernier repas chinois succède à l’aversion pourles chauffeurs de taxis, où l’hésitation à mater unporno le dispute aux peines de cœur ou à l’envie

de fumer. Le récit d’une solitude qui tente d’assembler dans la nuit un puzzle d’existences, avec beaucoup moinsde facilités qu’il ne lui en faut pour régler et conclure les affaires diurnes de sa profession.

Comme toujours chez Richard Max-well, l’existentiel affleure à la surfacedu quotidien, éclaire la banalité d’uneinsomnie d’une lumière étonnam-ment tragique.Loin de l’assurance arrogante et bel-liqueuse du marché, le comédienJames Fletcher invite le spectateur àune expérience troublante où intimitéet voyeurisme se côtoient.

ShowcaseCréation françaiseTexte et mise en scène, Richard Maxwell

Avec James Fletcher et Bob Feldman

Traduction du texte remis aux spectateurs : DeniseLuccioni

Scène américaine

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Centre Pompidou11 au 14 octobre 20h3010 ¤et 14 ¤Abonnement 10 ¤Spectacle en anglais surtitré en françaisDurée : 85’

THÉÂ

TRE Aux grands propos, Richard Maxwell préfère l’ordinaire de la

vie telle qu’elle ne va pas. Sous les sunlights, des néons immo-biles, dans l’indifférence maussade d’un réfectoire d’asile pourS.D.F, une cuisine pour tout horizon, un balai et un seau pouraccessoires, un homme et une femme tentent de s’aimer.

Lorsqu’elle n’est pas surun plateau, RosemaryAllen, responsable ducentre d’hébergement,est infirmière. DansGood Samaritans, elle seprénomme égalementRosemary. Kevin Hur-ley, ici prénommé Ke-vin, ivre mort lors de sapremière apparition, ci-toyen en cure de réin-sertion sociale, est acteurprofessionnel. Mais celan’est pas si important.

Ce qui compte vraiment dans Good Samaritans chemine maladroitement entre ces deux-là, dans leur façon de se diremonotonement les choses, parfois sans détour, parfois sans se les dire.

Good SamaritansCréation française Texte et mise en scène, Richard MaxwellScénographie et costumes, Stephanie NelsonTraduction et surtitrage, Denise Luccioni

Avec Kevin Hurley, Rosemary Allen, Bob FeldmanScott Sherratt, guitareCatherine McRae, piano

Production New-York City Players

Coréalisation Les Spectacles vivants-Centre Pompidou,Festival d’Automne à Paris

Avec l’aide de la Biennale de Bonn, le Théâtre LyricHammersmith/Londres et de l’Onda

RICHARD MAXWELL GOOD SAMARITANS

Par moments, ils chantonnent demauvaises petites chansons et parmiracle, il leur arrive d’être à l’unis-son de leurs fausses notes. « Ils ont beau faire tout ce qu’il faut,nous voyons bien qu’ils n’ont aucunechance. »

Scène américaine

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Auditorium / Musée du Louvre6 au 29 novembreLogo louvre

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LE LOUVRE INVITETONI MORRISON

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ÉTRANGER CHEZ SOI“THE FOREIGNER’S HOME”

Depuis 2005, le musée du Louvre a choisi d’inviter degrandes personnalités extérieures au monde des musées. Pen-seurs, écrivains, compositeurs, chorégraphes, artistes, sontconviés à porter leur regard sur les arts visuels et leur histoire,à renouveler l’approche des collections et du palais du Louvreen suscitant le débat culturel. À l’automne 2006, l’écrivainaméricain Toni Morrison est la deuxième personnalité, aprèsRobert Badinter, à répondre à cette invitation.

Prix Nobel de littérature en 1993, Toni Morrison a développéune œuvre multiple et engagée, qui compte parmi les plus im-portantes et les plus significatives de la culture américaine. Sonlivre Beloved (1987) a été choisi par le New York Times commele meilleur roman américain des 25 dernières années. En guisede fil conducteur de sa collaboration avec le Louvre, elle a pro-posé, sous le titre Étranger chez soi (The Foreigner’s Home), une théma-tique aux multiples résonances tant historiques que contempo-raines. C’est autour des notions de maison, d’asile, de lieud’ancrage, de communauté, que s’articule cette proposition :comment, au cours des âges, le sentiment d’appartenance à unlieu, à une identité, a été mis en péril par les aléas de l’histoire ;

comment les mutations politiques, sociales ou culturelles peuvent donner lieu à une expérience de dépossession,par l’individu, de ce qu’il considère être sa demeure, son « chez soi ». Par-delà la question du territoire et des fron-tières géographiques, cette interrogation invite aussi à réfléchir à l’idée du foyer, du lieu d’appartenance, commeréférence symbolique majeure, redéfinie au fil des civilisations par chaque culture. On pense à François Villon :« en mon pays suis en terre lointaine ». À partir de cette thématique, la programmation de Toni Morrison avec le musée se développe dans différentes di-rections, tant scientifiques qu’artistiques, s’adressant à tous les publics. En collaboration avec les conservateurs dumusée, un itinéraire de visite dans les salles est mis en place. Les Départements des 3 Antiques ont identifié avecToni Morrison une vingtaine d’œuvres dans les galeries grecques, égyptiennes et assyriennes qui sont fléchées pourle public et accompagnées de commentaires spécifiques. De nombreux événements artistiques se tiennent à l’audi-torium et dans les galeries, accueillant des invités prestigieux dans les domaines de la littérature, de la musique, dela danse, du cinéma et proposant une riche présentation d’archives filmées.

Cette série de manifestations commence par l’exposition « Corps étrangers », qui accueille une création du choré-graphe William Forsythe, en collaboration avec le vidéaste Peter Welz, dans une galerie du Musée. Dans le domainelittéraire, Toni Morrison invite quelques grandes figures de la littérature internationale à donner des lectures et àdialoguer avec elle, afin d’ouvrir le débat sur les évolutions récentes des questions communautaires tant en Europequ’en Afrique, au Moyen-Orient et dans les Antilles. Et bien entendu en France. En cinéma, une rétrospective ducinéaste afro-américain Charles Burnett a lieu pour la première fois en France et en sa présence. Sur le plan mu-sical, un concert de musique africaine métissée d’influences occidentales, des projections de musique filmée et des

Dans le cadre de sa programmation américaine 2006, le Festival d’Automne à Paris est heureux de s’associer à cette invitation

faite à Toni Morrison par le musée du Louvre, et dont il présente icil’intégralité du programme.

Le projet William Forsythe et Peter Welz, Retranslation of Francis Bacon’sUnfinished Portrait (Disfiguration) est présenté en partenariat.

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NMusée du Louvre6 novembre au 11 décembre

21 manifestations1 exposition, 1 parcours

13 octobre au 11 décembre

Tarifs et calendrier sur www.louvre.frou www.festival-automne.com

tables rondes présentent de grandes créationsd’artistes entre deux cultures, toujours « étrangerschez eux », dans le domaine lyrique, dans celui dujazz, et de la musique contemporaine.

Programme et calendrier de ces manifestations enpages 40 à 43 et sur www.louvre.fr

Scène américaine

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À L’AUDITORIUM ET DANS LES SALLES DUMUSÉE

Conférence d’introduction par Toni Morrison« The Foreigner’s Home » (demeure de l’étran-ger, étranger chez soi) *Lundi 6 novembre à 18h30Cette conférence s’articule autour du tableau Le Ra-deau de la Méduse de Géricault, conservé au musée duLouvre, dont Toni Morrison fait une figure emblé-matique de son thème.

Rencontre entre Toni Morrison, William For-sythe et Peter Welz*Mercredi 8 novembre à 18h

Slam session – Improvisations poétiques dans lessalles du muséeVendredi 10 novembre à partir de 19h

Une quinzaine de jeunes gens adeptes du Slam etvenus de la banlieue parisienne exercent leur dis-cipline dans les salles de peinture française du mu-sée, entre Delacroix et David. Cet événement pu-blic, est suivi d’une rencontre entre Toni Morrisonet les slamers « chez eux », à Bobigny, salle Canal93.

Conférences d’histoire de l’artLundi 13, jeudi 16 et lundi 20 novembre à 18h30Cycle de trois conférences d’histoire de l’art qui abor-dent le thème Étranger chez soi dans les Antiquités égyp-tienne, grecque et orientale.

Journée-débat : « Le musée, lieu d’intégrationculturelle ? » Mercredi 15 novembre Quelle est la validité de l’institution muséalecomme vecteur de reconnaissance d’une culture et,au-delà, comme facteur d’intégration d’une com-munauté ?

Mercy *Vendredi 17 novembre à 20h30Mercy est le dernier livre (encore à paraître aux Etats-Unis) de Toni Morrison. Extrait en avant première,traduit par Anne Wicke. La lecture se fera alterna-tivement en anglais par Toni Morrison et en fran-çais par François Marthouret.

Après-midi et soirée consacrés aux écrivains entre deuxculturesSamedi 18 novembre de 14h 30 à 20hChaque écrivain lit un texte original ou des pages choisies dansses livres sur le thème « étranger chez soi ». 15 minutes de lec-ture dans la langue originale avec sous-titrage en français, si né-cessaire. Ensuite chaque écrivain dialogue avec Toni Morrisonautour de cet extrait et du thème.Avec, entre autres, Michael Ondaatje, Assia Djebar, Boris Diop,Yasmina Reza (sous réserve), Fatou Djome (sous réserve).

« Carmen Jones » d’Otto PremingerLundi 20 novembre à 14hProgramme jeune public de musique filmée.

Charles Burnett - « The Outsider » *Jeudi 23, Vendredi 24, samedi 25 novembrePremière rétrospective en France du cinéaste américain CharlesBurnett (voir page 43).

Voix noires, figures de l’émancipationDimanche 26 novembre à 15hProgramme de musique filmée animé par Jeanne-Martine Va-ché consacré à Marian Anderson, Paul Robeson, Grace Bum-bry, Leontyne Price.Dimanche 26 novembre à 17hNina Simone en concert à Paris.Présentation au cours de la séance de documents filmés.

Récital (sous réserve)Kathleen Battle, sopranoDimanche 26 novembre à 20h30Due and HoneySur des textes de Toni MorrisonMusiques de Richard Danielpour et André Prévin.

Concert : « Toumani Diabaté, tradition et modernité del’Afrique »*Mercredi 29 novembre à 20h30 à l’AuditoriumToumani Diabaté en trio : kora, guitare acoustique et calabash

Programme réalisé avec le soutien des American Friends of The Louvre, de laFiac, de Agon Shu, de l’hôtel Bristol, de Rolex, des American Airlines, dujournal Le Point, du Magazine Littéraire, de la revue l’Histoire, de Canal93 et des éditions Christian Bourgois.L’œuvre de Toni Morrison est publiée chez Christian Bourgois.

Musée du Louvre6 novembre au 11 décembreTarifs et calendrier surwww.louvre.fr ou www.festival-automne.com

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PROGRAMME6 NOVEMBRE AU 11 DÉCEMBRE

Exposition « Corpsétrangers » Musée duLouvre, du 13 octobreau 11 décembre 2006

En écho à la program-mation de Toni Morri-son, « Corps étrangers »explore un dialogue

WILLIAM FORSYTHE PETER WELZRETRANSLATION OF FRANCIS BACON’S UNFINISHED PORTRAIT(DISFIGURATION)

Cette manifestation est disponible à la vente auprès du Festival d’Automne à Paris et au musée du Louvre

entre la danse et le dessin. Au détour des galeries dédiées à la statuaire antique, William Forsythe et Peter Welz in-terrogent la figure humaine et sa relation à l’espace, avec une installation inédite qui mêle peinture, dessin et pro-jections vidéo. Inspirée du dernier autoportrait de Francis Bacon, chef d’œuvre inachevé qui est montré pour lapremière fois en France, cette installation, Retranslation of Francis Bacon’s Unfinished Portrait (Disfiguration), a partie liée avecl’expérience d’une perte ontologique. Elle est redevable à Beckett autant qu’à Bacon, comme l’indique Forsythe lors-qu’il parle d’« inscrire la présence d’une absence », tandis que son corps en mouvement dessine à son tour sesmarques sur une surface de papier. Dans les salles Mollien, une sélection d’œuvres graphiques des collections duLouvre et du musée d’Orsay entre en résonance avec des œuvres filmées de Sonia Andrade, Samuel Beckett, BruceNauman, Kazuo Ohno, performances où les langages du corps interfèrent avec ceux de l’image, perturbant les sys-tèmes de la figuration.

Scène américaine

* Ces spectacles sont disponibles à la vente auprès du Festival d’Automne à Pariset au musée du Louvre

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CHARLES BURNETTTHE OUTSIDERUNE RÉTROSPECTIVE

Depuis plus de trenteans, le cinéaste afro-américain Charles Bur-nett développe uneœuvre originale, à lamarge des grandes pro-ductions hollywoo-

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TOUMANI DIABATÉ, TRADITION ETMODERNITÉ DE L’AFRIQUEOn connaît Toumani Diabaté comme accompagnateur génial des plus grands musiciens africains, notamment d’AliFarka Touré pour son dernier album In The Heart Of The Moon récompensé d’un Grammy Award le 9 février dernier ;on l’a découvert en Europe dans le fameux Songhaï pont extraordinaire entre le flamenco et la musique de l’Afriquede l’ouest ; on entend aujourd’hui Toumani Diabaté dans son nouvel opus enregistré chez lui à Bamako avec la gran-de formation du Symmetric Orchestra et on sait la tournée qui s’en suit : acclamée en Europe au printemps et pour-suivie tout l’été. Ce qu’on connaît moins c’est le Toumani Diabaté, fils de Sidiki Diabaté roi de la Kora, héritier dela grande tradition de son père à laquelle il a ajouté un sens éminemment moderne de la ligne mélodique. En de-mandant à Toumani Diabaté, de travailler avec une petite formation, le Louvre donne au public l’occasion – et lachance exceptionnelle – d’être au plus près de cette musique, de ses sources, de son souffle originel.

Déjà pour François Villon, l’étrangeté du quotidien était une question qui valait qu’on écrive.Ecrire ailleurs que chez soi, environné d’une autre culture, baigné d’une autre langue? c’est le destin des écrivainsqui dialogueront avec Toni Morrison. Quel rapport le familier et l’inconnu entretiennent-ils, quel rapport y-a-t-il entre la fiction qui vous habite et le monde qui vous entoure et qui ne vous appartient pas dans les souvenirs?Quel lien entre le quotidien et l’exceptionnel quand on vit partout et ailleurs puisqu’ailleurs c’est aussi partout? Etquelle place tiennent vos racines dans cet aller-retour entre ici et là-bas ?Tout l’après-midi, des écrivains se lisent puis échangent leurs expériences entre eux et avec Toni Morrison.Avec, entre autres, Michael Ondaatje, Assia Djebar, Boris Diop, Yasmina Reza (sous réserve), Fatou Djome (sousréserve).

TRIO KORA, GUITARE ACOUSTIQUE ET CALABASH

EN MON PAYS SUIS EN TERRE LOINTAINEDÉBATRENCONTRE

EXPOSITION : « CORPS ÉTRANGERS »

Elle mène tout d’abord le visiteur dans la galerie de la Melpo-mène, au cœur du département des Antiquités Grecques, dansl’aile Sully, où William Forsythe et Peter Welz ont installé unecréation multimédia qui prolonge l’expérience chorégraphiquedans un dialogue inédit avec la peinture, le dessin et l’image vi-déo : Retranslation of Francis Bacon’s Unfinished Portrait (Disfiguration). Enremontant l’escalier de la Victoire de Samothrace, le visiteur parvientau deuxième volet de l’exposition : dans les salles Mollien, dé-diées aux arts graphiques, une sélection d’œuvres des collectionsdu musée du Louvre et du musée d’Orsay entre en dialogue avecune présentation de films qui, provenant de recherches dans ledomaine du théâtre, de la performance, de la danse et de l’artvidéo, activent la lecture des dessins à la lumière des langagesdu corps.

Commissariat : Marcella Lista

TROIS PARCOURS DANS LES SALLES DES ANTIQUITÉS

1 -Images de l’étranger dans l’Egypte ancienne.Le défunt, un étranger chez lui; l’étranger, miroird’un ailleurs hostile mais nécessaire ; accueillir ledieu, l’étranger au monde humain ; l’étranger faceà un choix de culture ; l’étranger en détresse commereflet des hantises d’une société ; l’étranger intègreet recomposé ; l’étranger qui ne l’est plus; le Louvrede 1826 : la nouvelle maison d’une étrangère2 - « Étrangéité » dans la cité grecque : quelquesimages de la femme ; l’épouse idéale, le bon plai-sir de l’homme; les Amazones ; les Ménades ; lesfemmes thraces 3 - Les reliefs de Ninive : déportation de la popu-lation après la prise de Din-Sharri ; images du roiAssurbanipal II ; les déportés élamites ; les dépor-tations des Chaldéens ; la campagne de Babylone.

Musée du Louvre6 novembre au 11 décembreTarifs et calendrier sur www.louvre.fr ou www.festival-automne.com

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29 novembre 20h30

18 novembre 14h30

diennes dont il n’a cessé de critiquer les représentations stéréotypées de la communauté noire. Cette première ré-trospective de ses films en France permet de prendre la mesure du talent de l’une des figures majeures du cinémaindépendant américain.

Charles Burnett / The Outsider – Une rétrospectiveJeudi 23 novembre à 18h30 : Nightjohn, 1996, coul., 86 min Jeudi 23 novembre à 20h30 : Olivia’s Story, 2000, coul., 14 min ; To Sleep with Anger, 1990, coul., 105 minVendredi 24 novembre à 18h30 : The Horse, 1973, coul., 14 min ; Nat Turner : a Troublesome Property, 2003, coul., 58 minVendredi 24 novembre à 20h30 : Killer of Sheep, 1977, n.b., 84 min Projection suivie d’une rencontre entre ToniMorrison et Charles BurnettSamedi 25 novembre à 14h30 : Several Friends, 1969, n.b., 45 min ; The Final Insult, 1997, coul., 54 min Samedi 25 novembre à 17h00 : When It Rains, 1995, coul. 12 min ; Warming by the Devil’s Fire, 2003, coul, 89 minSamedi 25 novembre à 20h30 : My Brother’s Wedding, 1983, coul., 115 min

PROGRAMMEEXPOSITIONS : 13 OCTOBRE AU 11 DÉCEMBRE

Scène américaine

Cette manifestation est disponible à la vente auprès du Festival d’Automne à Paris et au musée du LouvreChoisissez 5 spectacles du cycle Étranger chez soi et bénéficiez d’un accès gratuit au musée pour l’installation William Forsythe / Peter Welz (location pages 105-106)Cette manifestation est disponible à la vente auprès du Festival d’Automne à Paris et au musée du Louvre

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CADENMANSONBIG ARTGROUP

DEADSET#2

Dans cette nouvelle création, Caden Manson et leBig Art Group poursuivent une remise en questiondes prolongements et asservissements technolo-giques de l’humain pris dans le faisceau d’une in-formation toujours plus complexe, toujours pluscodée, toujours plus violente. L’usage qu’ils font surscène de la technique, sample d’images et de sonslive, vidéo-greffe et performance théâtrale, vise tou-

jours à une démystification des moyens utilisés, à une dénonciation en temps réel des manipulations que cette tech-nique rend possible – et qui nous est pourtant aujourd’hui consubstantielle. Qu’il s’agisse de la publicité, des ar-chétypes des séries télévisées, de la consommation ou de l’usage de la violence à l’écran, leur travail contribue audévoilement lucide, critique et « incendiaire », du « monde de la communication ».Ils s’attacheront ici plus particulièrement aux images de guerre et de combats, à ce vieux matériel d’images et d’armespérimées mais coûteuses que véhiculent les écrans et qu’ils entendent détourner et recycler à leur profit – « l’imagemanipulée, la voix amplifiée, la séquence trafiquée au montage ».

« Nous n’avons pas fini de nous in-téresser à la technologie : sans elle, im-possible aujourd’hui de créer de l’artou même du sens, tant elle est inté-grée à notre univers social et à notrepropre corps. Il ne s’agit pas seulementde lumière ou de projections sur vi-déo : nos propres conceptions et per-ceptions du monde sont mêlées auxinformations que nous recevons via lescanaux de nos propres choix. Quellesorte de monstres sommes-nous doncqui pouvons parler avec tant de visageset baiser par autant d’orifices ? Cettemonstruosité, nous aimerions aumoins la racheter ; nous croyons en lapossibilité de reconstruire ce cyborgque nous sommes devenus pour lui as-signer de nouveaux desseins : et sinous fondions notre propre BataillonSacré pour former la première vagueexpéditionnaire du nouveau désir ?Nous sommes des non-soldats, tou-jours fléchissants, nous ne lutteronsque pour être plus proches et unis,pour devenir des machines molles. »

Dead Set #2Big Art GroupCréation françaiseMise en scène et installation vidéo Caden MansonDramaturgie, son Jemma NelsonVidéo, Caden Manson, Rob Roth et Charles CarcopinoLumière, William CusickCostumes, Kim Gill Adaptation française, Denise Luccioni

Avec Valerie Bernatet, Rebecca Sumner Burgos, DavidCommander, Assaf Hochman, Mikeah Ernest Jennings,Petr Kruselnicky, Silvana Suarez Cedeño

Production Big Art Group et Diane White

Coproduction Hebbel Am Ufer / Berlin, Le Studio/Maisondes Arts Créteil, The Wexner Center for the Arts /Colombus, Künstlerhaus Mousonturm / Francfort, TheKitchen / New-York, Festival d’Automne à Paris

Avec le soutien de la Florence Gould Foundation, duHenphil Pillsbury Fund of The Minneapolis Foundation &King’s Fountain, de l’Onda et Étant donnés : The French-American Fund for the Performing Arts

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TREMaison des Arts Créteil

17 au 21 octobre 20h3010 ¤ à 20 ¤

Abonnement 10 ¤ et 15 ¤Spectacle en anglais

surtitré en françaisDurée : 75’

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Auditorium / Musée d’OrsayConcert I17 octobre 20h 15 ¤ et 20 ¤Abonnement 15 ¤

Concert II18 octobre 20h15 ¤ et 20 ¤Abonnement 15 ¤

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«Mon retour au pari pianis-tique est un travail de réappro-priation de ses matrices. Pas derecyclage d’un style usé, façonpost-moderne, mais un examenrenouvelé de ce qui a fait la vi-talité de l’innovation pianistiqueau XIXe siècle. Le piano du XXe

siècle est un mélange de percus-sion et de combinatoire : il re-présente une formule qui a at-teint ses limites. Je ne prétendspas restaurer le piano roman-tique, ce qui serait une absur-dité, mais je voudrais au moins

comprendre intimement, en les réeffectuant et en les transposant, les démarches novatrices des inventeurs du piano du siècle dernier. J’ajoute que lepiano m’oblige à radicaliser mon langage harmonique. » Ainsi Hugues Dufourt expliquait-il en 1997 à Pierre-Albert Castanet,lors d’un entretien croisé avec George Benjamin, le désir qui l’a poussé, en 1994, plus de vingt-cinq ans après sonunique composition pour le piano (son opus 1), à revenir à cet instrument. À l’époque, An Schwager Kronos se pré-sentait comme la première des quatre étapes d’une vaste entreprise de « réappropriation » du piano romantique,consacrée plus particulièrement aux Lieder de Schubert et Goethe, dont Erlkönig vient aujourd’hui marquer l’abou-tissement. Pionnier de la musique spectrale et électroacoustique, Hugues Dufourt, partant du constat que « les avant-

gardes ont vécu et que leur projet s’estédulcoré », convaincu que « le véri-table style assume les conflits »,cherche ici à s’élever au-dessus detoutes « propensions à la stylistique ».Envisageant le lied comme un chantd’expérience, dont la dimension fan-tastique traduit l’aspiration à transcen-der l’inexorabilité du temps (Chro-nos, ce « postillon sinistre » dépeintpar Goethe), le compositeur en usecomme d’un générateur moderne deréminiscences qui relieraient le XIXe

au XXIe siècle. Après An Schwager Kro-nos, puis Meeresstille et Rastlose Liebe(1997), son Roi des Aulnes, dont les vastesproportions viennent équilibrer l’en-semble du cycle, apporte la synthèsede cette démarche. Également auprogramme, interprétées par Fran-çois-Frédéric Guy, deux sonates (laTroisième Sonate de Brahms et la Hammerk-lavier de Beethoven) permettent desouligner les racines romantiques dupiano de Dufourt, mais surtout demettre en perspective la force de sonactualité.

Concert IHugues Dufourt

An Schwager Kronos (1994)Meeresstille et Rastlose Liebe (1997)

Johannes BrahmsSonate n°3 en fa mineur, opus 5

Concert IIHugues Dufourt

Erlkönig (2006)Commande du Festival d’Automne à Paris,

du musée d’Orsay et du Festival ArchipelLudwig van Beethoven

Sonate n° 29 en si bémol, opus 106« Hammerklavier »

François-Frédéric Guy, piano

Coréalisation musée d’Orsay, Festival d’Automne à Paris

Avec le concours de la Sacem

HUGUESDUFOURTFRANÇOIS-FRÉDÉRIC GUY

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agnès b. skylineDowntown 8121 octobre au 21 novembreMardi au samedi de 12 h à 19hEntrée libre

Galerie du JourRyan McGuinley 28 octobre au 2 décembre Du mardi au samedi de 12 h à 19hEntrée libre

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À l’âge de 19 ans, Jean-Michel Basquiat jouaitson propre rôle [depeintre, graffiti artist,poète et musicien} dansDowntown 81, un docu-fiction onirique ayantpour toile de fond la scè-ne artistique et musica-

DOWNTOWN 81

le underground new yorkaise du début des années 80. Jamais sorti en salles à l’époque et devenu culte depuis, cetovni cinématographique fait aujourd’hui l’objet d’une exposition éponyme présentée à skyline et réalisée en colla-boration avec la photographe et directrice artistique Maripol, qui a produit le film. L’exposition présente de nom-

breuses photos de plateau, divers documentsd’époque ainsi qu’une sélection de vidéos inédites.À cette occasion, agnès b. Love Streams édite éga-lement un coffret collector contenant le dvd dufilm, des bonus inédits, un livret/catalogue de l’ex-position et la bande originale du film.

Concert le soir du vernissage : James Chance/Tuxe-domoon (sous réserve)

« Les photographies ex-posées à la Galerie duJour ont été prises pen-dant l’été 2005. Durantdeux mois, j’ai voyagé àtravers les États-Unis envan avec un grouped’amis que j’ai photogra-phiés nus chaque jour.Nous allions souventdans les bois et dans ledésert, nager dans leslacs et les océans, noussautions des ponts etdansions dans des mai-

RYANMCGUINLEY

sons et chambres d’hôtel.J’ai toujours voulu photographier les États-Unis, en hommage aux photographes américains comme Robert Franket Richard Avedon, et aussi dans l’esprit des road trip et road movies américains. C’est une célébration de la liberté, une

façon d’échapper aux contraintes de la réalité, avec pour toile de fond la beauté des pay-sages américains. »

Ryan McGuinley

agnès b. soutient le travail de Ryan McGuinley depuis l’exposition Rencontres en 2002… à laGalerie du Jour. L’artiste new yorkais documente avec une acuité et une pertinence rarele quotidien des post-adolescents américains à travers des images prises sur le vif à la foisinnocentes et sulfureuses. Son travail a notamment fait l’objet d’expositions personnellesau Withney Museum, NY, en 2003, et à PS1, NY, en 2004.

Scène américaine

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Opéra Comique 23 octobre 20hDurée : 50’Tarif unique : 10 ¤

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CAMERON JAMIE JO

Qui a connu le surprenant bonheur–visuel et sonore – d’assister à la pro-jection, donnée à l’automne dernier,de trois courts métrages du réalisateuraméricain Cameron Jamie, sait qu’ilne faudra surtout pas manquer la re-prise, après la biennale de Venise, deJO, réalisé en 2004.Un film en deux volets, manière dedocumentaire d’un autre type, quicroise la fête rituelle organisée chaqueannée à Orléans pour célébrer la mé-moire de Jeanne d’Arc et l’un des nom-breux concours américains d’inges-tion chronométrée de hot-dogs. Cameron Jamie poursuit ici une ex-ploration quasi anthropologique descultures vernaculaires et des fantasmesqu’elles véhiculent, telles que cristal-lisées et affichées dans les grandes ma-nifestations populaires.

Le regard artistique porté sur le baind’huile où bouillonnent nauséeuse-ment les frites « à la Jeanne d’Arc » –nom signifiant à San Fernando Valleyun mode particulier de cuisson de lapomme de terre – ou sur le visage illu-miné de la jeune fille choisie chaque

année pour incarner la figure de Jeanne, décrypte un rituel où les communautés se révèlent ; pas toujours pour lemeilleur. Le fantastique et la fiction ne sont pourtant jamais très loin, que construit le montage du vidéaste, – em-pruntant aux archives et au reportage, jouant de surimpressions à la Eisenstein ou inversant la chronologie des évé-nements –, et qu’entraîne la musique live du musicien japonais Keiji Haino vers un paroxysme sonore où sexuali-té trouble et régurgitation alimentaire s’accordent miraculeusement.

JO Vidéo, Cameron Jamie

Musique live, Keiji Haino Production Neue Galerie am Landsmuseum Joanneum, Graz

Coréalisation Opéra Comique Festival d’Automne à Paris

Avec le soutien d’agnès b.

Un même bouillon de culture idolâtre où la mons-truosité consumériste américaine du « Eat all thatyou can eat – They came, they ate, they conquered »rejoint l’image pathétique et patriotique d’une Jeanne d’Arc en armure, paradant à cheval devantla vitrine d’un Mac Donald de province.

Cameron Jamie est né en 1969 à Los Angeles (Californie).

Scène américaine

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Centre Pompidou26 au 28 octobre 20h3010 ¤ et 14 ¤Abonnement 10 ¤

Centre national de la danseLes Soli de “O, O”23 au 25 novembre

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Fidèle à la mouvance expérimentaledu Judson Dance Theater de New Yorkau sein duquel elle a évolué aux côtésde Cunningham ou Cage dans les an-nées 60, Deborah Hay, née à Brook-lyn en 1941, poursuit avec “O,O” untravail engagé dans The Match, présen-té au Festival d’Automne l’an passé.Cette nouvelle création, initialementconçue avec des interprètes américains,a débuté par une tentative de trans-mission d’un solo créé par DéborahHay, Room Is The Room, par l’uniquemoyen, descriptif, du langage.Le volet « français » de “O,O” – un titredont les lettres dessinent le cercle desdanseurs placé au centre du cercle dupublic – suit cette démarche : de cesolo transmis oralement et qu’aucunn’avait vu, chacun s’empare pour in-tervenir dans une pièce de groupe cir-

culaire – géométrie ne privilégiant au-cun point de vue prédominant – tra-versée d’injonctions verbales et

“O,O”Chorégraphie, Deborah HayAvec Nuno Bizarro, Corinne Garcia, Emmanuelle Huynh,Jennifer Lacey, Catherine Legrand, Laurent Pichaud,Sylvain PrunenecProduction Centre national de danse contemporaine –Angers. Coproduction Les Subsistances / Lyon, Les Spectacles Vivants-Centre Georges Pompidou, Centre national de la Danse /Pantin.Avec le soutien de Fused (French-US Exchange in Dance),un programme coordonné et soutenu par les services culturelsde l’ambassade de France aux États-Unis, avec l’assistancede FACE (French American Cultural Exchange) et dela New England Foundation for the Arts/National Danceproject, avec le soutien généreux de la Doris DukeCharitable Foundation.

d’énigmes que les interprètes sont libres d’interpréter et résoudre à leur convenance.Les sept interprètes chorégraphes – Nuno Bizarro, Corinne Garcia, Emmanuelle Huynh, Jennifer Lacey, Catheri-

DEBORAH HAY“O,O”ne Legrand, Laurent Pichaud et Sylvain Prunenec –

ont donc appris et se sont réappropriés, trois moisdurant et indépendamment les uns des autres, lesolo initial.De la confrontation de ces diverses matières, évo-lutions personnelles d’une structure commune àtous, est née la nouvelle version de “O,O”.Les huit soli seront par ailleurs présentés au CND,sous forme de quatre programmes, chacun com-posé de deux soli.

Scène américaine

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Théâtre de la Bastille31 octobre au 1er décembremardi au samedi 21h, dimanche 17h13 ¤ et 20 ¤Abonnement 13 ¤TH

ÉÂTR

E De Joë Bousquet, (1897-1950), ami de Paulhan, de Gide,d’Eluard, d’Aragon, de Bellmer et de Max Ernst, on sait géné-ralement trop peu de choses.La trajectoire singulière de cet auteur « nocturne » condamnéà l’immobilité par une blessure reçue au Front en 1918 à la

moelle épinière qui lecondamnera toute savie aux territoires inté-rieurs y est sans doutepour quelque chose.Bruno Geslin aime à fré-quenter ces singularitésfaites hommes. Mes jambessi vous saviez, quelle fumée pré-senté en 2004, avait ain-si apporté sur Pierre Molinier, autre « patientsurréaliste », un regardd’une troublante et em-pathique proximité.

Je porte malheur aux femmes, mais je ne porte pas bonheur aux chiensD’après Joë BousquetCréationMise en scène et images, Bruno GeslinCollaboration à la mise en scène, Jean-François AugusteScénographie, Marc LainéComposition musicale, Teddy DegouysEmmanuelle Piettre, violoncelle

Avec Jean-François Auguste, Denis Lavant (distribution encours)

Production déléguée Théâtre de la Bastille

Coproduction Théâtre de la Bastille-Théâtre de l’Agora,Scène nationale d’Evry et de l’Essonne dans le cadre desrésidences de création soutenues par la région Île-de-France, Théâtre national de Bretagne / Rennes, Dieppe-Scène nationale, Théâtre de Nîmes, Théâtre nationalBordeaux Aquitaine, Festival d’Automne à Paris

En compagnie de l’Adami

Je porte malheur aux femmes, mais je ne porte pas bonheur aux chiens, s’inspire de l’œuvre de Joë Bousquet, qui de 21 ans à sa mortoccupera, à Carcassonne, la « chambre aux volets clos » où il entreprendra par l’écriture de « naturaliser sa blessu-

BRUNO GESLINJE PORTE MALHEUR AUX FEMMES, MAIS JE NE PORTE PAS BONHEUR AUX CHIENS

re ». Adepte de l’opium et de la cocaïne, moitiépour soulager ses souffrances et moitié pour l’ex-tase, il consignera à la nuit tombée ses fantasmes etobsessions sur un petit cahier noir avant de mou-rir, le 28 septembre 1950. D’un chagrin d’amour.Bien des années après cette première mort où sablessure l’a rejeté, Bousquet aura fait l’expérienced’un amour bouleversant. « Que peut être l’amour pour un homme voué àune complète solitude ? Quel rôle est appelé à te-nir dans un destin foudroyé, un sentiment impos-sible ? Cette suite de notes est un entrelacs de voix,de songes dont on ne découvre le sens que si l’onréussit à ne pas le chercher. Comme dans un laby-rinthe où ce qui est difficile ce n’est pas d’en sortirmais d’y entrer (…). Joë Bousquet nous conduit,non comme un guide qui a les yeux ouverts dans lanuit, mais comme un homme perdu lui-même, quimarche les yeux fermés dans la peur de son cauche-mar » (Maurice Blanchot in Joë Bousquet, Fata Mor-gana, 1987)

JOË BOUSQUET

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NOVEMBRE

Arts PlasiquesErnesto Neto / Léviathan Thot pages 10 et 11

Downtown 81 pages 48 et 49

Ryan McGuinley pages 48 et 49

MusiqueHeinz Holliger / György Kurtág pages 60 et 61

Pascal Dusapin / Peter Mussbach / Faustus, the Last Night pages 70 et 71

Messiaen / Ferneyhough / Debussy / Varèse pages 76 et 77

George Benjamin / Into the Little Hill pages 78 et 79

George Benjamin / Wolfgang Rihm pages 80 et 81

ThéâtreHeiner Müller / Robert Wilson / Quartett pages 22 et 23

Joë Bousquet / Bruno Geslin / Je porte malheur aux femmes… pages 54 et 55

William Shakespeare / Elizabeth LeCompte / Wooster Group / Hamlet pages 58 et 59

Copi / Marcial di Fonzo Bo / Loretta Strong / Le Frigo pages 62 et 63

Martin Crimp / Louis-Do de Lencquesaing / Probablement les Bahamas pages 64 et 65

Martin Crimp / Joël Jouanneau / Atteintes à sa vie pages 66 et 67

Martin Crimp / Joël Jouanneau / Variations – Crimp, paroles d’acteurs pages 82 et 83

Romeo Castellucci / Societas Raffaello Sanzio / Hey Girl ! pages 72 et 73

Rodolphe Dana / Jean-Luc Lagarce / Le Pays lointain pages 74 et 75

DanseForsythe / Welz / Retranslation of Francis Bacon’s Unfinished Portrait… page 41

Vera Mantero / Jusqu’à ce que Dieu soit détruit par l’extrême exercice de la beauté pages 68 et 69

Thomas Hauert / Walking Oscar pages 84 et 85

Boris Charmatz / Quintette cercle pages 86 et 87

Le Louvre invite Toni MorrisonÉtranger chez soi, un programme pluridisciplinaire pages 38 à 43

CinémaCinéma américain / Double Look pages 88 et 89

Rétrospective Charles Burnett page 43

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Centre Pompidou4 au 10 novembre 20h30dimanche 17h, relâche mardi10 ¤ et 14 ¤Abonnement 10 ¤Spectacle en anglais

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THE WOOSTERGROUP

ELIZABETH LECOMPTE

HAMLETWILLIAM SHAKESPEARE

Depuis sa création à New York dansles années soixante-dix, le WoosterGroup, collectif d’artistes dirigé parElizabeth LeCompte, a régulièrementinterrogé le répertoire classique occi-dental, traduisant et réinterprétantquelques unes de ses « icônes », pas-sées au filtre d’une technologie du sonet de l’image, domaine dans lequel leWooster a effectué un travail pionnier.Le Festival avait ainsi présenté auCentre Pompidou, en 2001, les ver-sions très personnelles et décapantesdu Phèdre de Racine (To You, The Birdie !)et du The Hairy Ape d’Eugene O’Neill.L’élaboration du projet Hamlet s’est ef-fectuée dans le même temps que legroupe travaillait sur l’Akropolis de Jer-zy Grotowski et soulève d’identiquesquestions : une interrogation sur ledéclin et les mutations, tant au niveaudu sujet que de la structure socio-

politique, d’un monde qui présente, au sens du Wooster, de nombreux points communs avec l’Amérique contem-poraine et sa culture.Un important travail iconographique a été entrepris à partir du Hamlet réalisé par Richard Burton en 1964, une pro-

HamletThe Wooster Group de William Shakespeare Création française

Mise en scène, Elizabeth LeCompte

Scénographie, Ruud van den AkkerLumière, Jennifer Tipton, Gabe MaxsonSon, Geoff Abbas, Joby Emmons, Matt TierneyVidéo, Reid FarringtonCostumes, Claudia HillProduction Bozkurt KarasuAssistante à la mise en scène, Teresa HartmannAssistante au plateau et aux costumes, Ariella Beth BowdenMaître de combat, Felix IvanovMouvement, Natalie Thomas

Avec Ari Fliakos, Lola Pashalinski, Daniel Pettrow, ScottShepherd, Casey Spooner, Kate Valk, Judson Williams

Coproduction The Wooster Group, 30e Festival ofBarcelona Grec - Institut de Cultura, Ajuntamento deBarcelona

Coréalisation Les Spectacles vivants-Centre Pompidou,Festival d’Automne à Paris

duction en « TheatroFilm with Electronovision » etd’autres productions emblématiques de Hamlet. Cemateriau est samplé et réinterprété collectivement parla compagnie, soucieuse de faire valoir toute la sé-dimentation culturelle attachée à ce texte fondateur. À l’analyse rythmique et sonore d’une syntaxe sha-kespearienne retravaillée s’ajoutent des commen-taires visuels, projections de vidéos tournées entemps réel et d’archives, auxquels les acteurs don-nent la réplique.Une application d’une technique élaborée surd’autres productions du Wooster Group – théâtrepauvre en particulier – , où le corps de l’acteur im-provise et dialogue avec l’image des moniteurs pourmieux servir une nouvelle lecture de Hamlet, qui seveut à la fois résolument « fidèle à l’original » et résolument contemporaine.

Scène américaine

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Théâtre du Châtelet 6 novembre 20hDurée : 80’ plus entracte15 ¤ à 30 ¤Abonnement 10 ¤ à 25 ¤M

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GYÖRGYKURTÁG

HEINZHOLLIGER

Ce concert propose uneconfrontation d’œuvresde Heinz Holliger etGyörgy Kurtág placéesous l’égide de la poésie,en l’éclairant d’une lu-mière noire, celle de ce« désespoir » et de ce« chagrin » mis en mu-sique par le compositeurhongrois.

Entre 1983 et 1985, une profonde amitié unit Heinz Holliger au poète israélien David Rokeah, dont les œuvres ontété traduites par Nelly Sachs, Paul Celan et Hans Magnus Enzensberger. Le « Livre pour chœur » Shir shavur, donton entend, pour la première fois en France, la version complète, met en musique douze poèmes que Rokeah a dé-

György Kurtág Hipartita pour violon solo (2000-2004) Création française

Heinz HolligerShir shavur pour chœur a cappella sur des poèmes de David Rokeah (2004-2006)Création française

György Kurtág Songs of Despair and Sorrow, opus 18 (1980-1994/2006) pour chœur mixte etinstruments, sur des poèmes de Mikhail Lermontov, Alexandre Blok,Serge Essenine, Ossip Mandelstam, Anna Akhmatova et Marina Tsvetaïeva

Hiromi Kikuchi, violonSWR Vokalensemble StuttgartEnsemble ModernDirection, Marcus Creed

En collaboration avec Südwestrundfunk et Konzerthaus BerlinCoréalisation Théâtre du Châtelet, Festival d’Automne à Paris

Avec le concours de Pro Helvetia et de la Sacem

diés au compositeur suisse. Douze« chants éclatés » (la signification de Shir shavur), au fil desquels le chœur a cappella dialogue avec quatre voix so-listes pour créer des strates, et des « ni-veaux de langues », articulant l’hébreuà l’allemand, le son au sens, constituantun « recueil du recueillement ». C’est à la « nostalgie » (Sehnsucht), quefait appel la Hipartita pour violon solo de

György Kurtág, interprétée ici par Hiromi Kikuchi, sa dédicataire (dont la première sylla-be du prénom donne son titre à l’œuvre) : ce cycle de pièces de caractère dans l’esprit desPartitas de Bach, auxquelles des fragments de Rim-baud ou Héraclite servent parfois d’argument, exal-tent un sentiment de courage et d’élévation, alter-nant avec des passages où affleurent la tourmenteet l’abattement. Cette œuvre mène à la sombre cos-mogonie des six astres formant l’Opus 18. Six piècesinspirées de six poètes russes qui, tous, mirent finà leur jour. Autour du chœur, la composition del’ensemble instrumental (où se distinguent l’har-monium et surtout le baïan, accordéon chromatiquede Russie) varie de poème en poème, les résonancespopulaires et médiévales donnant corps à cette mi-raculeuse « adéquation, mot à mot, de la musiqueet de la poésie » qui, selon les mots de Peter Szendy, est à l’œuvre chez Kurtág. À cette écoute où prennent sens des sentiments frag-mentés, reviennent en mémoire les vers d’un autrepoète, le romantique anglais John Keats, dans sonOde à la mélancolie : « La mélancolie réside en la Beau-té – la Beauté qui va mourir. »

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Loretta StrongLe Frigo

Théâtre de la Ville6 au 11 novembre 20h30

13 ¤ et 23 ¤Abonnement 13 ¤

La Tour de la DéfenseMC93 Bobigny

7 au 17 décembreDu mardi au samedi 20h30

Dimanche 15h3011 ¤ à 23 ¤

Abonnement 11 ¤ et 17 ¤

Marcial Di Fonzo Bo entretient avec l’œuvre de Copi un rap-port singulier. Au-delà de leur commune origine argentine, lemetteur en scène aime à rappeler qu’il est arrivé à Paris en 1987,quatre jours seulement avant la mort de l’auteur et qu’il n’aurajamais pu faire sa connaissance que par son œuvre.

Une œuvre avec laquelle le Festival d’Automne a lui aussi noué une relation forte, Le Frigo ayant été créé dans ce cadre

Loretta Strong, de Copiprécédé de Les poulets n’ont pas de chaises, d’après les dessins de Copi Conception et mise en scène, Marcial Di Fonzo Bo et Élise VigierMusique, Pierre AllioJean Yves Gratius, violoncelle Benoît Gaudelette, percussions Sylvain Gontard, trompette Pierre Allio, pianoLumière, Maryse Gautier Son, Teddy Degouys Collaboration au décor, Antoine Bouvret et aux costumes, Yvan RobinVidéo, animation et images, Clément Martin Corps masques et animaux, Anne Leray Perruques et maquillages, Cécile Kretschmar Avec Marcial Di Fonzo Bo

Le Frigo, de Copi (création)Mise en scène, Marcial Di Fonzo BoCollaboration artistique, Élise VigierCostumes, Pierre-Jean LarroqueLumière, Maryse GautierAvec Raul Fernandez, Pierre Maillet, Élise Vigier, Angel Pavlovsky (sous réserve)

Loretta Strong / Le FrigoDirectrice de production, Coralie BarthélemyProduction Théâtre des Lucioles. En résidence à La Ferme du Buisson,scène nationale de Marne-La-Vallée. Coproduction Festival d’Avignon,Théâtre de la Ville, Paris, Théâtre national de Bretagne, Le Maillon,Strasbourg, Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy, l’Hippodrome, Scènenationale de Douai, Festival d’Automne à ParisAvec le soutien de la Comédie de Valence-Centre Dramatique nationalDrôme-Ardèche, du Quartz-Scène Nationale de Brest, du Lieu Unique-Scène Nationale de Nantes et de L’AFAA-association française d’actionartistique et L’OndaLe Théâtre des Lucioles est soutenu par la DRAC Bretagne, le Conseilrégional de Bretagne, le Conseil général d’Ille-et-Vilaine, la Ville de RennesEn compagnie de l’Adami

La Tour de la DéfenseMise en scène, Marcial Di Fonzo BoCollaboration artistique, Élise VigierDécor, Vincent Saulier/In-Situ Architectures. Son, Teddy DegouysVidéo, Bruno Geslin. Lumière, Maryse GautierCostumes, Laure MahéoMarina Foïs est habillée par MissoniAvec Jean-François Auguste, Marcial Di Fonzo Bo, Marina Foïs, MickaëlGaspar, Pierre Maillet, Clément SibonyCoproduction, Théâtre National de Bretagne / Rennes, MC93 Bobigny,TnBa – Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine,Théâtre LeMaillon/StrasbourgAvec la participation artistique du Jeune Théätre National

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LORETTA STRONGLE FRIGOLA TOUR DE LA DÉFENSE

MARCIAL DIFONZO BOELISE VIGIER

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en 1983, alors interprété – ce sera son dernier rôle –par Copi lui même.La trilogie de spectacles présentés, les deux « mo-nologues » que sont Loretta Strong et Le Frigo et La Tourde la Défense, s’inscrivent dans un projet Copi dontle premier volet a été présenté au Festival d’Avignonet se poursuit à Paris cet automne où il peut être vudans son intégralité.En lever de rideau pour le Théâtre de la Ville : Lespoulets n’ont pas de chaises, d’après les célèbres dessinsde Copi de la Femme Assise, parus dans le Nouvel Observateur pendant les années 1960-1970. Lesacteurs jouent avec les dessins projetés sur d’im-menses pages blanches, accompagnés par des mu-siciens.Loretta Strong est cosmonaute, depuis sa navette spa-tiale elle tente d’entrer en communication avec laterre. Par le biais de la parole, elle fait intervenirune foule d’autres personnages bien distincts : rats,cosmonautes, hommes-singes de l’étoile polaire,perroquets… Loretta Strong n’est pas un monologueau sens classique du terme, mais une pièce à plu-sieurs personnages avec un seul comédien. « Lorsque Copi jouait ce texte cela pouvait durerdix minutes ou trois heures, en fonction de son étatd’âme. » Le Frigo fonctionne différemment. La pièce prendcomme prétexte le transformisme de Frégoli, lescomédiens interprètent dans un laps de temps trèsprécis une dizaine de personnages qui s’entretien-nent simultanément par le truchement des cos-tumes. L., le personnage principal, à qui sa mèrea offert un frigo, joue tous les personnages de savie, ceux qu’elle aime, ceux qu’elle déteste. L. chan-ge beaucoup de costumes. Les costumes valent lamême chose que le texte disait Copi, « ils sont en-voûtants et vous placent tout de suite le personna-ge. J’ai écrit Le Frigo en fonction du costume et dansl’écriture elle-même il y a déjà une mise en placequi est celle du changement de costumes ».La Tour de la Défense, repris à la MC93 Bobigny, se pré-sente comme un « un vaudeville moderne et déjan-té dans un espace design fonctionnel et propre. Unetour des solitudes ». L’histoire se passe le 31 dé-cembre 1976. Un couple d’homosexuels blasés, unejeune mère meurtrière, un travelo mythomane etAhmed, beau comme Dieu lui-même, sont tassésdans un appartement moderne, au 13e étage d’unetour de la Défense, en attendant la nouvelle année.Une version loufoque de l’apocalypse, avec dégus-tation de serpent farci au rat, crash d’hélicoptèreet incendie généralisé.

Copi est publié chez Christian Bourgois.

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LOUIS-DO DE LENCQUESAING

MARTINCRIMP

PROBABLEMENTLES BAHAMAS

Un couple d’age mûrs’adresse à quelqu’un, àquelqu’un qu’on ne voitjamais. Il lui parle, s’in-terrompt parfois, pourse parler directement, oupour ne pas s’entendre.Il est question de mé-moire, de leur fils et deleur belle-fille, de racis-me ordinaire, de voyageset de projets. Il y a unesorte de baby-sitter hol-landaise qui apparaît,sortant de sa douche. Ily a un téléphone quisonne, c’est toujourspour elle. Il y a une pho-to d’elle et du fils avecdes tulipes, une histoirecachée… qui se dé-couvre…

Il y a la langue de Mar-tin Crimp, son humoursauvage, sa façon detourner autour du sujetsans jamais nous enfer-mer.C’est sa première pièce,une pièce radiopho-nique que je voudraiscommencer comme unenregistrement, dans un

Probablement les BahamasCréationUne pièce radiophonique de Martin CrimpTraduction, Danielle MerahiUn enregistrement public mis en scène par Louis-Do de LencquesaingBruiteuse, Sophie Bissantz

Avec Aurélia Alcaïs, Claude Duneton, Marilu MariniCoproduction Zoé & Cie, France Culture, Festival d’Automne à Paris

En coréalisation avec Théâtre Ouvert

Cette pièce a fait l’objet d’une lecture publique dans le cadre desRencontres à la Maison du Comédien – Maria Casarès, (Alloue, Charente) Cette création sera engistrée et diffusée par France Culture

Le texte est publié aux Éditions de l’Arche

studio, avec bruiteur, micros, fausse porte, bac à gravier, tout l’attirail technique, pour progressivement approcherle réel, la représentation, le théâtre.Les micros montent, disparaissent, les accessoires prennent un autre sens. Un dispositif qui permet toute licence,qui offre au jeu des possibles, à la représentation, la légèreté nécessaire pour incarner une écriture qui effleure plus

qu’elle ne souligne, et qui pourtant fait mouche. Et à la fin, nous y sommes, chez ce couple, ce coupleordinaire, qui se parle sans s’entendre, qui s’entendsans s’écouter, et qui est sauvé par la tendresse…

Louis Do de Lencquesaing

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TREThéâtre Ouvert

7 novembre 19h8 au 10 novembre 20h

11 novembe 16h8 ¤ et 13 ¤

Abonnement 8 ¤

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Théâtre de la Cité Internationale13 novembre au 3 décembrelundi au samedi 20h30,dimanche 15h, relâche mercrediDurée : 2 h12,50 ¤ à 21 ¤Abonnement 10 ¤ et 12,50 ¤

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TRE On ne verra jamais Anne, le personnage principal de Atteintes à

sa vie. Elle ne laisse derrière elle que des traces de son passage (unrépondeur téléphonique, un sac de voyage, des œuvres d’art, unbillet d’avion), elle se fait parfois appeler Annie ou Anya, c’estselon le pays où elle se trouve. On la croit victime d’un attentatelle est alors signalée comme terroriste, on l’imagine prostituéeelle se retrouve dans une organisation humanitaire, scientifiquepour les uns elle est artiste-peintre pour les autres, écologiste,elle milite dans une organisation d’extrême-droite, et elle se trans-forme même un temps en voiture automobile : la nouvelle Anny. Après les dix-sept tableaux du texte qui constituent un impos-sible puzzle, le spectateur n’en saurapas plus (comme les acteurs et proba-blement l’auteur lui-même), mais sil’œuvre débouche sur le vide elle n’estpas pour autant vide de sens, et à l’issue de cette enquête qui peut don-ner le vertige on aura mesuré lescontractions et contradictions de notremonde globalisé, et ses effets, ses at-teintes sur l’identité.

Atteintes à sa vie de Martin Crimp

17 scénarii pour le théâtreTraduction, Christophe Pellet

Création Mise en scène, Joël Jouanneau

Décor, Jacques Gabel Lumière, Franck Thévenon

Son, Pablo Bergel Collaboration artistique, Cyrill Teste

Avec Fabrice Bénard, Bruno Blairet, Michel Bonpoil,Nicolas Chupin, Mélanie Couillaud, Sabrina Kouroughli,

Vincent Macaigne, Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre

Coproduction Théâtre de la Ville, Paris, Théâtre de VidyLausanne ETE, MC2 Grenoble, Maison de la Culture

Loire Atlantique / Nantes, Théâtre Universitaire deNantes, l’Eldorado, Festival d’Automne à Paris

Avec la participation artistique du Jeune Théatre National

En compagnie de l’Adami

Musicale, la pièce de Martin Crimpl’est absolument, dans sa langue com-me dans sa structure, c’est même là cequi en fait l’unité. Et par ailleurs, iln’y a pas de personnages, hors celui deAnne, l’absente, ni de didascalies lo-calisant les lieux, les situations. Cettepièce peut se jouer à trois, cinq, septdix ou quinze personnes, tout est à in-venter et c’est pourquoi elle a été sou-vent travaillée dans les écoles de théâtre,ce que j’ai fait dans un premier temps

JOËL JOUANNEAUMARTIN CRIMP

ATTEINTES À SA VIE

au Conservatoire national supérieur d’art dramatique en juin 2003. Toutefois l’auteur insiste sur la nécessité de prendre à la lettre son sous-titre : 17 scénarii pour le théâtre. C’est ce sous-titre qui est l’axe du travail, car il est une formidable incitation aux mélanges des genres (du policier au burlesqueen passant par la comédie musicale ou la science-fiction) tout comme aux croisements des arts (de la danse à la vi-déo ou au chant), et ces mélanges ou croisements sont d’autant plus possibles ici qu’ils sont alimentés par un textefortement charpenté et tout aussi brûlant qu’actuel.

Joël Jouanneau

Martin Crimp est né le 14 février I956 à Dartford dans le Kent.

Page 47: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2006€¦ · Ernesto Neto / Léviathan Thot Panthéon 15 septembre 2006 à juin 2007 pages 10 et 11 Downtown 81 agnès b. / Skyline 21 octobre au 21

Centre Pompidou15 au 18 novembre 20h3010 ¤ et 14 ¤Abonnement 10 ¤D

AN

SE

VERA MANTERO

JUSQU’À CEQUE DIEU SOIT

DÉTRUIT PARL’EXTRÊME

EXERCICE DELA BEAUTÉ

De son passage à New York, VeraMantero, née à Lisbonne en 1966 etformée à la technique classique au seindu Ballet Gulbenkian, a retiré une ap-proche de la danse qui fusionne dé-sormais théâtre, composition, voix etpoétique du corps, une conceptiond’artiste performer, rompu à toutesles disciplines, qui conteste toute spé-cialisation de l’interprète. Ses créations, solos ou spectaclesconçus avec d’autres chorégraphes –

Jusqu’à ce que Dieu soit détruit par l’extrême exercice de la beautéCréationDirection artistique, Vera ManteroInterprétation et co-création, Antonija Livingstone,Brynjar Bandlien, Cláudia Dias, Loup Abramovici, MarcelaLevi, Pascal Quéneau, Vera ManteroConception de l’espace et des costumes, Nadia LauroComposition musicale et sono plastie, Vítor RuaLumière, Yves GodinCollaboration dramaturgique, Bojana Bauer

Production déléguée, O Rumo do FumoCoproduction Les Spectacles vivants - Centre Pompidou,Culturgest de Lisbonne, Centre Chorégraphique Nationalde Tours, O Espaço do Tempo de Montemor-o-Novo, LeQuartz/Scène Nationale de Brest, Festival d’Automne àParis

O Rumo do Fumo est soutenu par le Ministère de la culture portugais / Institut des Arts

Robyn Orlyn par exemple – explorent, parfois avec humour, une voie volontairement tâtonnante, se définissantsouvent dans le même temps qu’elle s’expérimente et qui donne une large place à l’improvisation.Intime, sombre et minimale dans Sera, baroque etcolorée dans Poésie et Sauvagerie. Sa dernière créationtravaille à rétablir un continuum organique capablede réconcilier « raison + sensualité + sentiments +volonté » et d’accueillir « difficultés de toutessortes », de faire une place à ce « dérèglement an-thropologique » qui est le signe de notre « puissan-te impuissance ».Une même attention portée aux « choses inexpli-cables et indescriptibles par notre langage de tousles jours, mais dicibles par ces autres langues quisont dans nos corps, dans notre perception, dansnotre existence à tous ».

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PASCAL DUSAPINPETERMUSSBACHFAUSTUS, THE LASTNIGHT

«Longtemps, j’ai pensé à Faust », avoue Pascal Dusapin, dès le début des années 1990, lors de laconception de To Be Sung, opéra sur un texte de Gertrude Stein, dont il comptait initialement adap-

ter le Faustus Lights The Lights. « Plus que jamais, Faust réexpose la démence narcissique qui est le trait saillant de notreculture. […] Comme beaucoup, je suis fasciné par ce personnage mais je ne l’aime pas. À la lumière de notre futurprésent, il exhibe aujourd’hui ce qui offense profondément l’esprit : arrogance, prétention, fatuité, extrême déme-sure de l’ambition animée par la peur, convoitise et puissance… » Pour aborder le mythe de ce « mégalomane forcené et paranoïaque », de cet « homme trop humain », Pascal Dusapin a choisi de revenir aux sources : partir duFaustus de Christopher Marlowe, dramaturge et poète élisabéthain qui mourut dans des conditions mystérieuses à 29ans (bien antérieur au Faust de Goethe). Ce personnage est lepoint de départ d’une vaste pièce de théâtre aux allures de laby-rinthe borgésien, où résonnent sous forme de cut up les mots deDante, Flaubert ou Cadiot, où l’on croise le Bartleby de Melvilleet le Sly de Shakespeare. Avec ce sixième ouvrage scénique, créé en janvier 2006 au Staats-oper de Berlin, Pascal Dusapin rompt avec la veine contempla-tive de Perelá, l’homme de fumée, son opéra précédent : Faustus, TheLast Night, « opéra en une nuit et onze numéros », est une par-tition lyrique, dramatique, récit d’une longue nuit qui est peut-être la dernière de Faustus ; d’une quête frénétique et halluci-née qui mène son « héros » du crépuscule à l’aube, sous l’œilhilare de Méphistophélès. Mû par un « incessant mouvementde balancier entre les allégories littéraires et les nécessités de lacomposition musicale », Pascal Dusapin conte une allégorie del’égarement, à travers la course – une course contre la montrequi serait dès le départ une course à l’abîme – d’un être agité parla peur de l’oubli et par une insupportable confusion, désespé-rément en quête d’une trompeuse lumière.

Faustus, The Last NightOpéra en une nuit et onze numéros, (2004-2005) Livret, Pascal Dusapin d’après The Tragical History of DoctorFaustus de Christopher Marlowe Musique, Pascal DusapinMise en scène, Peter MussbachDécors, Michel Elmgreen, Ingar DragsetCostumes, Andrea Schmidt-FuttererLumière, Sven HogrefeAvec Georg Nigl, Urban Malmberg, Robert Wörle, JacoHuijpen, Caroline Stein

Orchestre de l’Opéra national de LyonDirection, Jonathan Stockhammer

Commande et production du Staatsoper Unter den Lindende Berlin et de l’Opéra national de LyonAvec le soutien du Fonds de Création Lyrique

En partenariat avec le Théâtre du Châtelet

MU

SIQ

UEThéâtre du Châtelet

15, 16 et 18 novembre 20hDurée : 90 ’ sans entracte

30 ¤ à 90 ¤Abonnement 27 ¤ à 81 ¤

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Odéon-Théâtre de l’Europe aux Ateliers Berthier16 au 25 novembremardi au samedi 20hdimanche 15h13 ¤ et 26 ¤Abonnement13 ¤ et 22 ¤

THÉÂ

TRE

ROMEO CASTELLUCCIHEY GIRL !

«C’est une œuvre sur le mouvement. Sur les mouvements.Sur le geste dépourvu de tout contenu.En général.Et donc je dirais : c’est un acte avec les mots.[…]Ce sera une sorte de danse. Un folklore d’oubli, nocturne,complètement et parfaitement occidental.La variété infinie du folklore de la solitude que l’on éprouvedans les villes occidentales. Mais il n’y aura pas de tristesse, sil’on veut. »[…]« Principes et lois physiques élémentaires en marche.Bruits réels ou pas amplifiésMaquillage : ouiVêtements : ouiFaux sang : nonVrai sang : nonMasques à gaz : oui »

Romeo CastelluciÀ propos de Hey Girl ! (extraits), février 2006

Après trois années consacrées au cycle de la Tragedia Endogonidia,une tentative expérimentale de tracer une cartographie euro-péenne du tragique qui a mené la compagnie Rafaello Sanziode Marseille à Berlin, de Paris à Rome, Romeo Castelluccisigne avec Hey Girl ! une création indépendante dont tout laisseà penser qu’elle a d’ores et déjà, par son renoncement avoué ànombre de références utilisées/enjeux abordés précédemment,valeur de manifeste pour les années à venir.

Hey girl !Création

Societas Raffaello SanzioMise en scène, texte, scénographie, Romeo Castellucci

Dramaturgie, Chiara GuidiSoin, Claudia Castellucci

Production Odéon-Théâtre de l’Europe, Steirischer Herbst/Graz, Le Maillon-Théâtre /Strasbourg,

De Singel /Anvers, Trafò House of Contemporary Arts/Budapest, Cankarjev Dom/Liubljana, Rotterdamse

Schouwburg, Festival d’Automne à Paris

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La Ferme du Buisson / Scéne nationale deMarne la Vallée, Noisiel17 au 21 novembre20h45, dimanche 17h

Théâtre 71 Malakoff23 novembre 19h30, 24 et 25 à 20h30, 26 à 16h

Théâtre de la Bastille4 au 10 décembre 21h, relâche 7 décembre

13 ¤ et 20 ¤Abonnement 13 ¤

THÉÂ

TRE Le Pays lointain « est le ré-

cit de l’échec, le récit dece qu’on voulut être etqu’on ne fut pas, le récitde ce qu’on vit nouséchapper (…). On re-parle, on imagine ce quesera sa vie, on croit la voirdevant soi, et peu à peu,la vivant, on se retournelentement sur soi-même,on observe le cheminparcouru, l’éloignementlent et certain qui nousmena là où noussommes, aujourd’hui, dupays lointain d’où noussommes partis ».Dans ce dernier texteécrit en 1995, l’année desa mort, Jean-Luc La-garce raconte l’histoiresans histoire d’un hom-me dans la France de cesvingt dernières années,les rencontres, la famil-le, les amis, les amoursrencontrées et vécues, letravail et les aventures.« L a g a rc e , c o m m eProust et comme Tche-khov, est un écrivain quise sait condamné. D’oùson attachement à la vieet son absolue nécessitéde nous en restituer l’essence. Avant qu’il ne soit trop tard. Cette nécessité imprègne l’écriture de Lagarce, celle dedire, de parler, de toucher, de blesser, de tuer, d’émouvoir et d’aimer. C’est avant tout cet aspect-là qui m’a touché,peut-être même plus que la beauté de sa langue, son élégante pudeur, sa subtile précision et sa vraie dignité. Et sonhumour, sans lequel on ne pourrait continuer à lire, à vivre. » À l’arrière du plateau imaginé par Rodolphe Dana, des images rayées, tournées en super 8, déroulent leurs couleurssaturées pour tenter de rappeler à soi un temps recherché et perdu.Tous peuvent entendre cette lancinante et nostalgique petite musique du projecteur, ceux qui sont restés commeceux qui sont partis. Il suffit de se laisser aller à l’écouter pour que s’estompe cette fragile frontière.

Après Oncle Vania, créé à La Ferme du Buisson en2004, Le Pays lointain est le deuxième spectacle de lacompagnie des Possédés. Sa démarche repose surune complicité de troupe et une « communion avecle public ». Le travail du jeune metteur en scèneRodolphe Dana trouble les codes théâtraux par sonapproche cinématographique du jeu d’acteurs, porté par la personnalité des interprètes plus en-core que par la notion de personnages. Plongé dansLe Pays lointain, ce jeu délicat et ténu, empreint de légèreté et d’humour, fait surgir autant que sa noir-ceur, toute sa vitalité.

Le Pays lointain de Jean-Luc LagarceCréation collective des Possédés dirigée par Rodolphe DanaLumière, Valérie SigwardImages, Nadir Legrand

Avec Pierre Banderet, Laurent Bellambe, Julien Chavrial, David Clavel,Rodolphe Dana, Christine Joly, Katja Hunsinger, Nadir Legrand, Katia Lewkowicz, Christophe Paou, Marie-Hélène RoigLes Possédés sont artistes associés à la Ferme du Buisson-Scène nationale de Marne La Valléeoù ce spectacle est créé

Coproduction La Ferme du Buisson, Festival d’Automne à ParisDiffusion Made In Productions pour la Ferme du BuissonCoréalisation Théâtre de la Bastille, Festival d’Automne à Paris

Avec la soutien de la Drac Île-de-France et le Conseil Général 77

En compagnie de l’Adami

RODOLPHE DANALE PAYS LOINTAIN

JEAN-LUC LAGARCE

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Salle Pleyel18 novembre 17hDurée : 85’ plus entracte15 ¤ à 30 ¤Abonnement 12 ¤ à 24 ¤M

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MESSIAEN FERNEYHOUGH

DEBUSSY/ZENDERVARÈSE

ORCHESTRE SWR BADEN-BADEN & FREIBURGSYLVAIN CAMBRELING

En 1960, la création deChronochromie par HansRosbaud à Donaues-chingen suscita un scan-dale mémorable : danscette œuvre, et dès sontitre, Messiaen associe

les éléments temporel et sonore suivant un principe de séries etde permutations qui est autant scientifique que synesthésique ;s’y amorce un processus de « décomposition du temps » dont lastructure, en « strophes » et « antistrophes », reprend le modè-le des tragédies grecques. Plötzlichkeit (« Soudaineté ») est une composition pour un or-chestre dans lequel sont immergées trois voix de femmes, in-corporant également, accordés à des diapasons différents, descuivres (cors et trompettes) et deux harpes. La partition réunitplus d’une centaine de brèves sections pour former une pro-

gression constamment entravée, brutalement interrompue à trois reprises par des déflagrations orchestrales descuivres, des cordes puis des bois. Avec cette œuvre, Brian Ferneyhough déclare avoir voulu « prolonger, sur un planplus vaste, certaines des idées développées dans Les Froissements d’Ailes de Gabriel (scène 2 de l’opéra Shadowtime) : la ques-

Olivier MessiaenChronochromie, pour grand orchestre (1959-1960)

Brian FerneyhoughPlötzlichkeit (2006)

Création françaiseCommande SWR, Creation à Donaueschingen en octobre 2006

Claude Debussy / Hans ZenderArrangements (1991) pour instruments d’après cinq préludes

pour piano, instrumentés pour petit orchestreEdgard Varèse

Arcana (1925 – 1927)

SWR Sinfonieorchester Baden-Baden & FreiburgDirection, Sylvain Cambreling

En collaboration avec SüdwestrundfunkCoproduction Salle Pleyel, Festival d’Automne à Paris

Avec le concours de la Sacem

tion, éminemment benjaminienne,du temps épiphanique, et le conceptdu sublime propre à l’esthétique duXIXe siècle». Suivent, dans ce concert,reliant le XIXe au XXIe siècles, cinqPréludes pour piano de Debussy trans-crits pour orchestre de chambre parHans Zender.L’Arcana d’Edgard Varèse (1925-27),sous le signe de l’alchimiste et physi-cien Paracelse, associe trois motifs :un rythme profond, aux instrumentsgraves et aux timbales ; une sorte defanfare dissonante ; et des interven-tions inattendues des cordes aiguës,des clarinettes et du xylophone…

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UEOpéra National de Paris / Bastille-Amphithéâtre

22 au 24 novembre 20hDurée : 70’ sans entracte

10 ¤ à 30 ¤Abonnement 10 ¤ et 25 ¤

Introduction par Philippe Albèra à 19h15 au Studio Bastille

Théâtre de Saint-Quentin en Yvelines 26 novembre 16h

10 ¤ à 26 ¤

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Pianiste virtuose, compo-siteur précoce et brillantchef d’orchestre, GeorgeBenjamin (né en 1960)a étudié à Londres, puisà Paris, dès l’âge de seizeans, auprès de Messiaen(qui le compara à Mo-zart !) et de sa femmeYvonne Loriod. Sonœuvre parcimonieuse,entamée à l’orée des an-nées 1980, est celle d’unperfectionniste qui n’aeu de cesse d’interrogerle classicisme. Mais unperfectionniste fou-gueux, dont les parti-tions exaltent une vita-lité et une énergie qui

Into the Little Hill, pour deux voix et ensemble (2004-2006)Conte lyrique

Musique, George BenjaminTexte original, Martin Crimp

Commande du Festival d’Automne à Paris associé à la Fondation Ernst-von-Siemens pour la musique, de l’Opéra national de Paris, de

l’Ensemble Modern associé à la Fondation Forberg SchneiderCréation, précédée de

Viola, Viola, pour deux altos (1997)Three Miniatures, pour violon (2001)

Scénographie et mise en scène, Daniel JeanneteauCollaboration artistique et lumières

Marie-Christine Soma

Anu Komsi, sopranoHilary Summers, contralto

Ensemble Modern Direction musicale, Franck Ollu

Coproduction Festival d’Automne à Paris, Opéra national de Paris, T&M,Oper Frankfurt, Lincoln Center Festival, Wienerfestwochen,

Holland Festival, Liverpool, capitale européenne de la culture 2008

Avec le concours du British Council

GEORGE BENJAMINMARTIN CRIMP

jamais n’oublient l’humour – qui est, comme chacun sait, l’un des meilleurs compagnons du génie –, pas plus qu’ellesne galvaudent la gravité. George Benjamin est un poète, ce dont témoignent les trois partitions regroupées ici. DansViola, Viola, duo pour altos commandé en 1997 par Toru Takemitsu, le compositeur parvient d’ébouriffante manière

à ses fins : « suggérer une profondeur et une variété de son quasi orchestrales ». Les deuxinstruments sonnent comme un ensemble dont les protagonistes se livreraient une lutteâpre et sonore, d’une palpitante expressivité. Les Three Miniatures pour violon seul (2002)sont constituées de trois brèves pièces – une « berceuse », un « canon » et un « chant » –

dédiées chacune à trois proches de George Benja-min, explorant autant de facettes d’une même tech-nique de composition. Into the Little Hill est né de la collaboration du compositeur avec le dramaturge Martin Crimp.George Benjamin a peu composé pour la voix. DansInto the Little Hill, celle-ci est au service d’un texte courtet resserré, dans lequel peu de mots et deux voix(contralto et soprano) suffisent à faire naître unetension extrêmement dramatique. Une fable an-cienne, transposée par Martin Crimp, devient unconte lyrique. « À la veille d’une élection, en pré-sence de son enfant endormi, un homme d’Étatconclut un pacte avec un étrange inconnu. Réélu,il ne tient pas son engagement : tous en subirontles conséquences. » L’instrumentation (qui fait lapart belle au cymbalum) renforce l’inquiétanteétrangeté de la scénographie imaginée par DanielJeanneteau.

INTO THE LITTLE HILL

ProgrammeG. Benjamin

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Opéra National de Paris /Bastille-Amphithéâtre 27 novembre 20hDurée : 70’ plus entracte10 ¤ à 16 ¤Abonnement 10 ¤ et 14 ¤

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UE Les Three Inventions pour

orchestre de chambreont été composées parGeorge Benjamin pourle Festival de Salzbourg1995. Deux mouvementsbrefs, plutôt légers et lu-mineux, précèdent unetroisième pièce de pluslarges proportions et à latonalité plus sombre.L’ensemble – formé deneuf cordes, sept vents,quatre cuivres, un pia-no, une harpe, deuxpercussions – trame desconstructions sonoresmultiples et constam-ment changeantes : Ben-jamin use des texturesinstrumentales, mais

George BenjaminThree Inventions (1995)

At First Light (1982)Wolfgang Rihm

Gedrängte Form (1998)

Ensemble ModernDirection, George Benjamin

Coréalisation Opéra national de Paris,Festival d’Automne à Paris

Avec le concours de la Sacem

GEORGE BENJAMINENSEMBLEMODERN

aussi de sa science de la composition à la manière d’un peintre pour lequel le raffinement ne serait que le moyen deparvenir à donner vie à l’émotion musicale. Il est également beaucoup question de lumière dans At First Light, œuvred’un George Benjamin alors âgé de vingt-deux ans (1982). Cette œuvre en trois mouvements tire son titre d’un ta-bleau de Turner, qui ne fournit cependant que le prétexte, l’argument de l’un de ces défis, de ces thèmes que lecompositeur, proche en cela d’un Maurice Ravel, aime s’imposer à lui-même. Découlant d’une précédente pièce aux allures de musique de chasse (Gejagte Form), Gedrängte Form, œuvre dédiée à George Benjamin, a fini par s’intégrer au vaste cycle pour ensemble Jagden und Formen de Wolfgang Rihm : sous cette« forme compacte », c’est une même tension entre l’expression poétique et les nécessités internes du matériau mu-sical qui est à l’œuvre, donnant naissance à une musique à la fois minutieusement élaborée et à la séduction brute,à la signification immédiate.

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ProgrammeG. Benjamin

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Théâtre de la Cité Internationale27 novembre au 2 décembre 19h,relâche mercredi 29 novembreTarif unique 5 ¤

THÉÂ

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À partir de trois piècesinédites en France(Claire en affaire, Personne nevoit la vidéo, Play withrepeats), un voyage aucœur de la middle-classanglaise où l’on peutvérifier, dans l’immo-bilier, la consomma-tion, le théâtre, que

Paroles d’acteurs Autour de Martin Crimp

Mise en scène, Joël Jouanneau

Avec Djedje Apali, Cloé Dabert, Carole Deffit, Mia Delmaë, Vincent Deniard, Jean-Patrick Gauthier,Virginie Guillou, Antoine Hamel, Candice Leclabart,

David Seigneur, Sifan Shao

Coproduction Adami-Festival d’Automne à ParisAvec le concours du Théâtre de la Cité Internationale

Martin Crimp est publié aux Éditions de l’Arche

MARTIN CRIMPJOËLJOUANNEAU

tout système marchand parfaitement huilé fonctionne à merveille, et surtout quand il tourne à vide. Parallèlement à sa mise en scène de Atteintes à sa vie, accompagné de dix jeunes comédiens (choisis dans le cadre del’opération Paroles d’acteurs de l’Adami), assisté de Chloé Dabert, Joël Jouanneau nous propose un chantier théâtral

VARIATIONS-MARTIN CRIMP,PAROLES D’ACTEURS

sur une écriture décapante, froide et brutale, qui,de par sa structure et sa musique, se prête au prin-cipe des variations.

Avec Paroles d’Acteurs, l’Adami perpétue la notion detransmission. Ces relations privilégiées entre ungrand acteur-metteur en scène et de jeunes comé-diens traduisent une volonté de mettre la mé-moire et l’expérience des aînés au service des plusjeunes. En participant à la construction d’uneidentité professionnelle commune entre les co-médiens de générations différentes, il s’agit égale-ment de sauvegarder les grandes traditions detransmission orale qui caractérisent le théâtre.Chaque année, carte blanche est donnée à un« maître de théâtre », acteur et metteur en scène,pour partager pendant un mois son savoir et sonexpérience avec de jeunes comédiens dans le cadrede représentations publiques. Cette année JoëlJouanneau a sélectionné dix comédiens parmiceux retenus pour l’opération Talents Cannes, unesérie de courts métrages cinéma coproduits parl’Adami.

Depuis plus de dix ans, une centaine de comédiensa ainsi pu bénéficier de l’opportunité de travaillersous la direction de François Perier, Christiane Cohendy, Gérard Desarthe, Redjep Mitrovitsa, Michel Didym, Daniel Mesguish, Niels Arestrup,Didier Flamand, René Loyon, Jean-Claude Drouotet pour cette 11e édition, Joël Jouanneau.

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Théâtre de la Ville28 novembre au 2 décembre20h3013 ¤ et 23 ¤Abonnement 13 ¤Durée : 1h40

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TRE De l’autoportrait litté-

raire d’Oscar dessiné parl’écrivain et dramaturgeOscar van den Boogard,Thomas Hauert a tiré lamatière d’une « comédiemusicale » dont lesguillemets prédisent ledécalage.Une déambulation dan-sée, mentale et musica-le, qui utilise commecontre-chant la lectureenregistrée du texte lupar le comédien écossaisStuart McQuarrie. À l’image de la disconti-nuité fragmentaire d’unportrait en perpétuellerecomposition, la pro-

Walking OscarCréation

Conception et direction, Thomas HauertComposition musique et piano, Alejandro Petrasso

Texte, Oscar van den BoogaardVoix, Stuart MacQuarrie

Composition musique et ingénieur son, Bart AgaBande sonore, Aliocha van der Avoort

Conception lumières et scénographie, Jan Van GijselCostumes, OWN / Thierry Rondenet et Hervé Yvrenogeau

Chorégraphie, danse, chant, texte et composition chanson, ThomasHauert, Martin Kilvady, Sara Ludi, Chrysa Parkinson, Samantha van

Wissen, Mat Voorter

Production ZOOCoproduction Kaaitheater / KunstenfestivaldesArts /Bruxelles, Théâtre de

la Ville, Festival d’Automne à Paris, Tanz Quartier Wien / Vienne,Charleroi Danses Centre chorégraphique de la Communauté française,

Mercat de las Flores / Barcelone

Avec le soutien du Ministre flamand de la culture, de la jeunesse, dessports et des Affaires bruxelloises, de Vlaamse Gemeenschapscommissie et Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, le Kanton Solothurn

et la SACD (1000 hours to dance)

Remerciements à Nadine, Rosas, Louise Donald, Rahel Studer

THOMASHAUERT position de Thomas Hauert joue sur la capacité du spectateur à laisser sa propre mémoire compléter et agencer

figures et interstices.« Je me souviens des difficultés qu’enfant je rencontrais dès qu’il me fallait colorier un être humain. Jaune, rose,

marron, je mélangeais les teintes mais ne parvenais jamais à trouver la juste couleur. Pourtout le reste, oui, vêtements, maisons, arbres, air ; mais l’humain, la couleur de la peaude l’humain, non. Je trouvais cela frustrant, aussi je décidais de cesser de colorier la peauet de la confier au blanc du papier. »

Des associations libres et subjectives nées dans l’es-prit des interprètes à la lecture du texte naissent desraccourcis d’images et des trajets buissonniers quimultiplient les points de vue sur « l’innocence et laresponsabilité, l’identité et l’adaptation, la volon-té et la manipulation, le réel et l’imagination ».« Nous partons en balade avec l’alter ego d’Oscar.Nous le montrons, nous le chantons, nous l’ha-billons, nous le confirmons, nous le contredisons,nous l’interprétons, nous l’incarnons, nous le cri-tiquons, nous le comparons, nous le comprenonsmal, nous l’obscurcissons et nous sommes sa sœur.Vous verrez et regarderez, vous écouterez et enten-drez, et vous nous emmènerez en balade avec luidans votre tête. »

Né en 1967, Thomas Hauert, danseur et choré-graphe suisse allemand, a débuté sa formation ausein de Rosas, l’école d’Anne Teresa de Keersmae-ker. Il travaille ensuite avec Gonnie Heggen, Da-vid Zambrano et Pierre Droulers avant de fonder,en 1997, la compagnie ZOO, aujourd’hui installéeà Bruxelles.

WALKING OSCAR

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Centre Pompidou29 novembre au 3 décembe19h30 et 21h dimanche 16h et 18h10 ¤ et 14 ¤Abonnement 10 ¤

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NSE

De Boris Charmatz, onse souvient de cette piè-ce très solitaire héâtre-élévision, donnée en 2002au Festival d’Automne etqui offrait à un uniquespectateur, couché surun faux piano à queue,le spectacle de 52’ d’unechorégraphie filmée.Une mise à l’épreuve descorps soumis à lacontrainte de l’écran età sa défiguration pixel-lisée.Quintette cercle, sur unemusique tellurique etégalement résistante dela compositrice russeGalina Ustvolskaïa,

Quintette cercleChorégraphie, Boris Charmatz

Interprétation, Nuno Bizarro, Boris Charmatz, Julia Cima,Latifa Laâbissi, Benoit Lachambre

Lumière, Yves GodinDirection technique, Frédéric Vannieuwenhuyse

Travail voix, Dalila KahtirSon, Olivier Renouf

Production Association edna

Coproduction Montpellier Danse 06, Les Spectaclesvivants-Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris

Avec l’aide du Centre national de la danseet de la Ménagerie de Verre

L’association edna est subventionnée par le Ministère de laculture et de la communication / Direction Régionale desAffaires Culturelles d’Île-de-France, au titre de l’aide à la

compagnie chorégraphique conventionnée

BORISCHARMATZ

« chantée comme s’il s’agissait d’un tube qui passe quotidiennement à l’antenne », est en quelque sorte une revanchedu corps sur cette première et aplatissante expérience télévisuelle.« Pour le visiteur allongé devant héâtre-élévision, les multiples spectacles qui composent cette pseudo-installation ne sont révélés qu’en partie, à la découpe. Chaque danse est mé-ticuleusement réduite à l’espace minuscule du téléviseur. Le morceau du Quintette cercle est filmé de loin, l’énergie de la danse et des visages ne peutque se deviner. Lors du tournage, une évidence est vite apparue : cette chorégraphie ne

rentrerait dans l’écran du téléviseurque pour mieux en sortir.« Nous nous tenons la main, en cercle,à l’ancienne. La danse n’a lieu qu’enéchange de l’abandon du chant, de cecercle, de cette musique, de ce liencommun. Elle nous prend dès quenous lâchons les mains, nous quitteaussi vite que nous rentrons dans laligne. Subrepticement. Et subrepti-cement nous guettons l’espace alter-natif qui nous permet d’habiter cemonde en un ballet sommaire. »

QUINTETTECERCLE

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Cinéma Max Linder29 novembre au 5 décembre DOUBLE LOOK

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L’ART D’AIMER LE CINÉMA AMÉRICAIN, AUX ÉTATS-UNIS ET EN FRANCE

Les Cahiers du cinéma s’associent auFestival d’Automne à Paris pour pro-poser une double approche du ciné-ma américain actuel. Un programmede films récents, surtout de films des-tinés à un large public, programmecomposé par addition et confronta-tion de choix effectués de chaque côtéde l’Atlantique, donne lieu à une se-maine de projections, au cinéma MaxLinder à Paris.Chaque jour sont projetés des filmschoisis par les Américains et des filmschoisis par les Français, accompagnésd’un débat entre les sélectionneurs,des

dant des Cahiers à New York ; Josh Siegel, programmateur du MoMA ; Richard Peña, programmateur cinéma duLincoln Center et enseignant ; ainsi que par trois Français : les cinéastes Olivier Assayas et Arnaud Desplechin, etle critique Jean-Michel Frodon, directeur des Cahiers du cinéma.

Cette manifestation donne lieu à la publication d’un supplément « Spécial Festival d’Automne à Paris » des Cahiersdu cinéma précisant le détail de ce programme.

Avec le soutien de la Direction des Affaires Cultu-relles d’Île-de-France et du Fonds Culturel Franco-Américain

CIN

ÉMA

Scène américaine

cinéastes américains (Sofia Coppola,Wes Anderson, Jean-Pierre Gorin,Paul Schrader, John Landis, Joe Dan-te – sous réserve) et le public.Ce débat aborde chaque fois un aspectparticulier des différences d’approchede la cinéphilie américaine et de la ci-néphilie française quant au cinémaaméricain.Le programme met en évidence plu-sieurs axes : les comiques américainscontemporains, les films hollywoo-diens peu ou pas vus en France, lesenjeux politiques dans le cinéma grandpublic.Il est composé de films choisis par descritiques et programmateurs new yor-kais : Gavin Smith, rédacteur en chefde Film Comment ; Kent Jones, cri-tique à Film Comment et correspon-

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Arts PlasiquesErnesto Neto / Léviathan Thot pages 10 et 11

Ryan McGuinley pages 48 et 49

Le Louvre invite Toni Morrison page 42

MusiqueTristan Murail / Joshua Fineberg / Hugues Dufourt / Jason Eckardt pages 92 et 93

Jason Eckardt / Tristan Murail / Pascal Dusapin /Joshua Fineberg / Drew Baker pages 94 et 95

George Benjamin / Alexandre Scriabine / Maurice Ravel pages 96 et 97

ThéâtreHeiner Müller / Robert Wilson / Quartett pages 22 et 23

Joë Bousquet / Bruno Geslin / Je porte malheur aux femmes... pages 54 et 55

Marcial di Fonzo Bo / La Tour de la Défense pages 62 et 63

Martin Crimp / Joël Jouanneau / Atteintes à sa vie pages 66 et 67

Rodolphe Dana / Jean-Luc Lagarce / Le Pays lointain pages 74 et 75

Paroles d’acteurs / Variations - Martin Crimp pages 82 et 83

DanseForsythe / Welz / Retranslation of Francis Bacon’s Unfinished Portrait… page 41

Thomas Hauert / Walking Oscar pages 84 et 85

Boris Charmatz / Quintette cercle pages 86 et 87

CinémaCinéma américain / Double Look page 43

DÉCEMBRE

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Ircam / Espace de projection4 décembre 20h30Durée : 1h3010 ¤ et 14 ¤Abonnement 10 ¤M

USI

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TRISTAN MURAIL JOSHUA FINEBERG HUGUES DUFOURTJASON ECKARDT

DOMINIQUE MY ENSEMBLE FAJEFFREY MILARSKY

On sait les liens privi-légiés que les pères fon-dateurs de la musiquespectrale ont toujours

entretenus avec l’Amérique: Tristan Murail enseigne aujourd’huila composition à l’Université de Columbia durant les années1980, donna de fréquentes conférences à Berkeley. Mais de quellemanière cette présence peut-elle se faire entendre, concrètement,dans la musique des jeunes compositeurs américains ? C’est ceque mettent en lumière, en deux concerts confrontant les œuvresde ces derniers à quelques partitions phares du courant spec-tral, l’Ensemble Fa et l’Ensemble 21. C’est aussi l’occasion de proposer une nouvelle vision d’un cer-tain «minimalisme» américain: un minimalisme qui serait, pources compositeurs trentenaires, comme la transposition musi-cale quasi littérale des recherches menées, dans le champ desarts visuels, par leurs aînés de l’Art minimal. Dans les Empreintes(1995) de Joshua Fineberg, ancien élève de Tristan Murail, lemariage entre les quatorze instruments de l’ensemble et les trai-tements électroniques en direct donne naissance à des paysagessonores intenses comme les sculptures de néons de Dan Fla-vin, déstabilisants comme les gigantesques pièces environnemen-

tales de Richard Serra. Serra, dont les œuvres, par leur impact à la fois « monolithique » et « physique », ont jus-tement inspiré à Jason Eckardt – compositeur influencé aussi bien par la musique populaire (il a été guitariste) que

Tristan MurailPour adoucir le cours du temps pour dix-neuf instruments (2005)

Joshua Fineberg Empreintes pour quinze instruments et électronique (2006) (1995)

Hugues DufourtL’Afrique d’après Tiepolo pour piano solo et ensemble

(2004-2005)Création française

Jason EckardtAfter Serra pour cinq instruments (2000)

Création française

Piano, Dominique MyEnsemble Fa

Direction, Jeffrey MilarskyRéalisation informatique musicale Ircam, Eric Daubresse

Coréalisation Ircam-Centre Pompidou, Ensemble FA,Festival d’Automne à Paris

Concert réalisé avec le concours du Fonds franco-américainpour la musique contemporaine, un programme de FACE

avec le soutien de : SACEM, SPEDIDAM, BMG MusicPublishing, Ministère des Affaires Etrangères : Ambassade de

France aux États-Unis et AFAA, The Kellen FoundationThe Goelet Foundation

par les avancées esthétiques de la Se-conde École de Vienne – une parti-tion dans laquelle l’expressivité passepar l’abandon de nos repères, etl’écoute de nos sensations. Voilà unemusique qui confère au temps et à l’es-pace une dimension profondémentplastique, idéalement prolongée parles méditations transcontinentales etuchroniques de Hugues Dufourt.Donnée en création française, sa vision de L’Afrique d’après Tiepolo (2004-2005), pour piano et sept instru-ments, part d’un accord du piano pouropérer un subtil enchaînement de mé-tamorphoses, de couleurs et de formeschangeant en permanence : des pay-sages, ou plutôt des expériences so-nores pures comme les fresques desmaîtres baroques, mais également vibratiles et envoûtantes comme lesinstallations lumineuses de JamesTurrell. Une musique qui semble« adoucir le cours du temps », pourreprendre le titre de la pièce de Tris-tan Murail proposée en ouverture – oudu moins l’infléchir, le déformer, lefaire vibrer.

Scène américaine

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UEIrcam / Espace de projection

9 décembre 20h 3010 ¤ et 14 ¤

Abonnement 10 ¤

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TRISTAN MURAIL JOSHUA

FINEBERG JASON

ECKARDTPASCAL

DUSAPINDREW

BAKER

MARILYN NONKENENSEMBLE 21

JEAN DEROYER

Deuxième volet de ce panorama d’un « spec-tralisme transatlan-tique », avec ce concertde l’Ensemble 21 inviteà prolonger l’analogieentre musique et artsplastiques avec La Barque mystique de Tristan Murail(1993), empruntant sontitre à une série de pas-tels d’Odilon Redon.L’influence du symbo-lisme est palpable à tra-vers cette œuvre dont la palette sonore contrastée cherche à proposer, selon les mots du compositeur, « une orches-tration miniaturisée, qui fonctionne comme une pièce d’horlogerie ». Autour de cette partition phare, les œuvresde Jason Eckardt, Joshua Fineberg et Drew Baker viennent varier les supports, comme on changerait d’environne-ment pour parvenir à une même expérience esthétique, une même leçon de sublimation. Comme le Trespass de soncompatriote, la musique pour piano de Fineberg semble suspendre le temps, renouant avec le minimalisme d’un

Morton Feldman, influence également perceptibledans les œuvres, parcourues de murmures et de fré-missements, du pianiste et compositeur Drew Ba-ker. Un minimalisme dans lequel le son se trouve-rait doté d’une résonance et d’une profondeurpresque mystiques : une musique qui semble sculp-tée à même le silence, tout comme les installationsde l’art minimal paraissent souvent construites àmême l’espace. En vedette de ce programme fran-co-américain, aux côtés de Jean Deroyer, MarylinNonken, donne à entendre le premier volet d’unnouveau cycle pour piano de Pascal Dusapin, dontelle est la dédicataire.Ce concert est la première collaboration du Festi-val d’Automne avec le Bureau des Arts et Program-mation Culturelle au Montclair state University /New Jersey.

Tristan MurailLa Barque mystique pour flûte, clarinette, violon, violoncelle, piano (1993)

Joshua FinebergTremors pour piano solo (1996)

Jason EckardtTrespass pour piano solo et ensemble (2006)

Création françaisePascal Dusapin

Prélude pour piano (2006), première partie d’un cycle Création. Commande de Marilyn Nonken et de l’Ensemble 21 avec leconcours du Fonds franco-américain pour la musique contemporaine

Drew BakerEllipsis pour ensemble (2006)

Création. Commande de Montclair State University / New Jersey et du Festival d’Automne à Paris

Piano, Marilyn NonkenEnsemble 21

Direction, Jean Deroyer

Coproduction Montclair State University, Festival d’Automne à ParisCoréalisation Ircam-Centre Pompidou

Concert réalisé avec le concours du Fonds franco-américain pour lamusique contemporaine, un programme de FACE avec le soutien de :SACEM, BMG Music Publishing, Ministère des Affaires Etrangères :

Ambassade de France aux États-Unis et AFAA, The Kellen Foundation,The Goelet Foundation

Scène américaine

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Opéra National de Paris / Bastille 19 décembre 20h20 ¤ à 44 ¤Abonnement 18 ¤ à 40 ¤

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GEORGE BENJAMINALEXANDRE SCRIABINEMAURICE RAVEL

ORCHESTRE DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS

Prodigieux orchestra-teur, George Benjaminest également chef d’or-chestre. Le programmede ce concert constituele troisième et derniervolet du « Portrait » quele Festival d’Automneconsacre au compositeurGeorge Benjamin. Palimpsest est une amplefresque orchestrale,contemplative et éclatan-te, jouant des aplats decouleurs, et des diffé-rentes strates orches-trales, comme autantd’histoires et de plansnarratifs, tout au long deces deux mouvements dont le premier fut composé, en 2000, pour le 75e anniversaire de Pierre Boulez. Une le-çon d’orchestration virtuose et ludique, d’une grande richesse, qui jamais ne se fourvoie dans les spéculations théo-

riques ni dans des séductions anachroniques – et à travers laquelle on peut déchiffrer, enfiligrane, les trois axes essentiels suivant lesquels se déploie la démarche de Benjamin, ain-si que les résumait Éric Denut : « imiter », « risquer », « plaire ». La correspondance semble évidente avec la Deuxième Suite de Daphnis et Chloé, tant la vo-lupté des timbres, le raffinement et la poésie des couleurs mis en œuvre par le composi-teur ont quelque chose de proprement ravélien, mais plus encore avec le non moins fa-meux Poème de l’extase de Scriabine, autre partition fondatrice de la modernité musicale, aveclaquelle Scriabine, pénétré de philosophie hindoue, cherche à atteindre « par l’extase, à

la fusion avec le Cosmos ». Véritable hymne à lajouissance orchestrale, ce Poème, dont le titre pour-rait servir d’intitulé à l’ensemble de ce concert,montre que la poésie peut aussi être un grand spec-tacle. Et vient idéalement couronner ce portraitmusical d’un compositeur dont Philippe Albéra aécrit : « [La musique de Benjamin] est une mu-sique pure. Aussi exige-t-elle des oreilles affûtées,capables de saisir aussi bien les relations entre lessons que leur aura, ce monde intérieur où la fan-taisie de l’enfance, son sens du merveilleux et duterrifiant, s’allient à une conscience aiguisée pourlaquelle chaque note, chaque signe, chaque mo-ment possède un sens plein, bouleversant. »George Benjamin

Palimpsest (2000-2003)Dance Figures (2005)

Alexandre ScriabinePoème de l’extase

Maurice RavelDaphnis et Chloe (deuxième suite)

Orchestre de l’Opéra national de ParisDirection, George Benjamin

ProgrammeG. Benjamin

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Maison de l’architecture19 octobre 10h à 21hEntrée libre sur inscription 01 53 45 17 17

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La réouverture de la salle Pleyel en ce mois de sep-tembre et la décision prise au mois de mars der-nier d’achever la Cité de la Musique par laconstruction du Grand Auditorium promis ont re-placé la question des grands équipements culturelsau centre de la vie politique et culturelle parisienne.En association avec la Maison de l’architecture, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et le CNRS, le Festival d’Automne propose une journée de réflexionsur ce thème. Qu’est-ce qu’un lieu de musique ? Pourquoi le construit-on ? Pour qui ? Quels en sont les enjeux,notamment sur la scène internationale des équipements culturels (Kyoto Concert Hall d’Arata Isozaki, Casa de Mu-

sica de Rem Kohlhaas à Lisbonne,Disney Hall de Frank Gerhy à Los An-geles, Muziekgebouw des Nielsen àAmsterdam…) ?Des acteurs de cette scène internatio-nale des « lieux de musique » échan-gent leurs expériences et leurs analysesau long de cette journée conçuecomme un séminaire. Ils sont archi-tectes et remportent des concours in-ternationaux, ils sont administra-teurs et ont à faire vivre ces « lieux demusique », ils sont compositeurs etcréent pour ces nouvelles configura-tions acoustiques qui sont comme lapromesse faite à leur talent novateur,ils sont ethnologues et scrutent, à LosAngeles, à Berlin ou ailleurs, le lienentre l’érection des bâtiments et la dy-namique de la vie culturelle. Troismoments thématiques rythment cettejournée que vient sceller un débat avecle public.

Partenaires : Festival d’Automne à Paris, Maison del’architecture, École des Hautes Études en Sciences

Sociales (EHESS), CNRSOrganisation : Groupe « Musique, Anthropologie,

Globalisation » CNRS–EHESS (Denis Laborde)

LIEUX DEMUSIQUECOLLOQUE

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Arts plastiquesDepuis trois ans, le Festival d’Automne à Paris propose des tra-jets croisés qui favorisent la rencontre de différents publics.En 2003, les classes de CM1 et CM2 des écoles élémentairesOlivier Métra (20e), Saint-Louis (10e) et Saint-Denis (19e) sesont rencontrées autour des œuvres de Gérard Garouste à laChapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, de Du Zhenjun à laConciergerie et de Chen Zhen au Palais de Tokyo. Plus de 18visites en un mois à l’issue desquelles cent cinquante élèves onttenu le rôle de « passeurs » présentant les expositions avantqu’elles n’aient été visitées par les autres classes.En 2005 ce sont plus de trois cents élèves qui ont visité lesexpositions Michal Rovner au Jeu de paume, Dias&Riedweg auPlateau Frac-Île de France, l’installation de Rosângela Rennóau Passage du Désir et de Artur Barrio au Palais de Tokyo.Les visites et rencontres des écoles élémentaires et maternellesSaint-Louis et Legouvé du 10e arrondissement, de l’écoleOlivier Métra et Picpus, d’une classe de seconde CLA (Classed’accueil) du Lycée Paul Valéry, ainsi que des adhérents de laMaison Ouverte et d’une classe de l’École Supérieure d’ArtsAppliqués Duperré ont été menées par une médiatrice chargéed’animer les débats.Ce projet est reconduit cette année pour les expositionsLéviathan Thot de Ernesto Neto au Panthéon et WilliamForsythe / Peter Welz dans la Galerie Sud du musée du Louvre.

MusiqueEn 2003, cent cinquante élèves saxophonistes des conservatoires de Clamart, Antony, Vitry-sur-Seine, Pantin,Les Lilas ont joué dans la Nef du musée d’Orsay l’œuvre de Salvatore Sciarrino, La Bocca, i piedi, il suono. Ils ont répé-té avec le quatuor de saxophones Xasax et le compositeur. La collaboration avec ces conservatoires continue aujour-d’hui. Des masterclasses en présence des compositeurs sont chaque année organisées avec des élèves de différentes sec-tions instrumentales. Jörg Widmann, clarinettiste et compositeur, a ainsi enseigné à trente-cinq élèves, une jour-née, une œuvre de sa composition que les élèves avaient préalablement préparée.Des élèves de la classe de CM2 de l’école élémentaire Armand Carrel (19e), ont été associés au projet O Mensch !création collective pour le Point P de Christian Boltanski, Jean Kalman et Franck Krawczyk. Un travail mené surtrois mois, en présence du compositeur, autour du Frère Jacques de la Troisième Symphonie de Gustav Mahler, réorches-tré pour accordéon, cornes de brume, boîtes à musique et voix d’enfants.Cette école a par la suite assisté au concert de DJ Spooky, Re-birth of a Nation ; mixage en direct des images du filmde G.W Griffith : Birth of a Nation, auparavant vu en classe.Une politique systématique de rencontres avec les compositeurs à l’issue des concerts est également conduite. Ainsides débats ont été organisés l’automne passé à l’Amphithéâtre Bastille en présence de Helmut Lachenmann, GérardPesson, Salvatore Sciarrino, Hans Thomalla ou Jérôme Combier. En 2006, les actions pédagogiques encadrées par un médiateur concernent des classes de lycées et des classes depiano et instruments à corde des conservatoires. Une masterclass est prévue en octobre, dirigée par Wolfgang Rihm,ainsi que des rencontres avec le metteur en scène Daniel Jeanneteau pour l’opéra Into the Little Hill de GeorgeBenjamin. Un travail est également engagé autour de l’œuvre de György Kurtág auprès des sections musique decertains lycées parisiens.Ces actions de sensibilisation reçoivent le soutien de la Caisse des Dépôts.

Information :Pascale TabartService des relations avec le public01 53 45 17 00

COURS DE RE-

CRÉATIONACTION

PÉDAGOGIQUE DU FESTIVAL D’AUTOMNE

À PARISEn compagnie de l’AdamiL’Adami apporte un soutien à 7 spectacles choisis en collaboration avec le Festival d’Automne à Paris.

Le Frigo et Loretta Strong de Copi,mise en scène Marcial di Fonzo Bo et Elise Vigier

Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce,mise en scène Rodolphe Dana

Baal de Bertolt Brecht,mise en scène Sylvain Creuzevault

Les Histrions de Marion Aubert,mise en scène Richard Mitou

Atteinte à sa vie de Martin Crimp,mise en scène Joël Jouhanneau

Je porte malheur aux femmes mais je ne porte pas bonheur aux chiensd’après Joë Bousquet, mise en scène Bruno Geslin

Variations - Martin Crimp, Paroles d'acteurs avec Djéjé Apali, Carole Deffit, Mia Delmaë, Vincent Deniard, Jean Patrick Gauthier, Virginie Guillou, Antoine Hamel, Candice Laclabart, David Seigneur, Sifan Shao.

Une production Adami - Festival d’Automne avec le concours du Théâtre de la Cité Internationaledu 27 novembre au 2 décembre à la Cité Internationale

Chaque année, une carte blanche est donnée à un "maître de théâtre", acteur et metteuren scène, pour partager pendant un mois son savoir et son expérience avec de jeunescomédiens dans le cadre de représentations publiques. Cette année, Joël Jouanneau asélectionné une dizaine de comédiens parmi ceux retenus pour l'opération TalentsCannes, une série de courts métrages cinéma coproduits par l'Adami.

L’Adami est une société de gestion collective des droits de propriété littéraire et artistique. Elle perçoit et répartit individuellement les sommes qui sont dues aux artistes-interprètes(comédiens, chanteurs, musiciens, chefs d’orchestre, danseurs…) pour l’utilisation deleur travail enregistré. En 2005, grâce à la copie privée - redevance perçue sur les supports vierges (CD, DVD, clésUSB…) en contrepartie de la possibilité pour le public de copier de la musique et des filmspour son usage personnel - ce sont près de 13 millions d’euros qui ont été attribués parl’Adami à 966 projets artistiques dont 171 festivals.

L’ADAMI, PARTENAIRE DU FESTIVAL D’AUTOMNE AFFIRME SON SOUTIEN À LA JEUNE CRÉATION THÉÂTRALE

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