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A la manière de la ville de Colvert (document n°1), la ville de Bourges est confrontée à plusieurs défis : - Comment se déplacer ? (docs. 1, 2 + livre p. 194) - Comment se loger et limiter l’étalement urbain ? (docs. 1, 3, 5 + livre p. 195 + livre p .196) - Comment s’approvisionner ? (doc. 4 + livre p. 196) - Comment vivre ensemble ? (docs. 3 et 5 + livre p. 197) Consigne : En équipe, choisissez l’un de ces défis. Proposez ensuite des solutions pour surmonter ce défi. Votre scénario devra être exposé au reste de la classe sous la forme d’une affiche afin de nourrir une exposition sur la ville de demain. Document n°1 : l’étalement urbain en version animée Lien : https://youtu.be/YMHtY2gf0jE Document n°2 : des ressources pour le défi « se déplacer » dans la ville de demain Fiche 1 : réfléchir à la ville de demain Objectifs : comment pourrait-on habiter la ville de demain ? A quels défis les villes devront-elles répondre ? Compétences travaillées : o D1 : Pratiquer différents langages en géographie S’exprimer à l’oral Réaliser une affiche o D1/D2 : Comprendre un document o D2 : Collaborer mutualiser Doc. 2 a Le projet « Schweeb » : C’est à l’occasion du concours lancé par Google que le Shweeb a fait son apparition. Un drôle de vélo qui se déplace dans les airs le long d’un rail. Cette solution durable de transport urbain a permis à son concepteur de remporter un million de dollars pour son développement. Voici le Shweeb, un concept de transport individuel en milieu urbain pour des trajets courts et moyens, dans des capsules à pédale lancées sur un monorail. On imagine facilement ces vélos suspendus le long des rues ou pour traverser des obstacles. Il s’agirait d’un bon moyen pour lutter contre l’obésité et un moyen de transport très économe en énergie. Le Shweeb a également une portée écologique. En effet, il fait l’impasse sur les émissions polluantes de C02, les accidents de la route et les nuisances sonores. Ce nouveau mode de déplacement durable et futuriste est l’idée d’un cycliste, Geoff Barnett. Il a imaginé un réseau de déplacement au-dessus du sol et sur plusieurs niveaux. Dérivé de l’allemand « schweben », signifiant suspendu, le « schweeb » permet d’atteindre la vitesse de 40km/h. Aujourd’hui, le Schweeb est présent uniquement dans un parc d’attractions en Nouvelle-Zélande, mais à terme il pourrait servir en ville à parcourir de moyennes distances. Google a investi 1 million de dollars et croit au déploiement de ce nouveau mode de transport. D’après Alexis Chavetnoir, article en ligne daté du 15 décembre 2014 http://sciencepost.fr/2014/12/shweeb-un-velo-suspendu-pour-se-deplacer-en-ville/

Fiche 1 : réfléchir à la ville de demain opportunités urbanistiques que la ville a dû saisir pour créer des logements ou de l'activité économique. ... Description / explication

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A la manière de la ville de Colvert (document n°1), la ville de Bourges est confrontée à plusieurs

défis :

- Comment se déplacer ? (docs. 1, 2 + livre p. 194)

- Comment se loger et limiter l’étalement urbain ? (docs. 1, 3, 5 + livre p. 195 + livre p .196)

- Comment s’approvisionner ? (doc. 4 + livre p. 196)

- Comment vivre ensemble ? (docs. 3 et 5 + livre p. 197)

Consigne : En équipe, choisissez l’un de ces défis. Proposez ensuite des solutions pour surmonter

ce défi. Votre scénario devra être exposé au reste de la classe sous la forme d’une affiche afin

de nourrir une exposition sur la ville de demain.

Document n°1 : l’étalement urbain en version animée

Lien : https://youtu.be/YMHtY2gf0jE

Document n°2 : des ressources pour le défi « se déplacer » dans la ville de demain

Fiche 1 : réfléchir à la ville de demain

Objectifs : comment pourrait-on habiter la ville de demain ? A quels défis les villes devront-elles répondre ?

Compétences travaillées :

o D1 : Pratiquer différents langages en géographie

S’exprimer à l’oral

Réaliser une affiche

o D1/D2 : Comprendre un document

o D2 : Collaborer mutualiser

Doc. 2 a Le projet « Schweeb » :

C’est à l’occasion du concours lancé par Google que le Shweeb a fait son apparition. Un drôle de vélo qui se

déplace dans les airs le long d’un rail. Cette solution durable de transport urbain a permis à son concepteur

de remporter un million de dollars pour son développement.

Voici le Shweeb, un concept de transport individuel en milieu urbain pour des trajets courts et moyens,

dans des capsules à pédale lancées sur un monorail. On imagine facilement ces vélos suspendus le long des

rues ou pour traverser des obstacles. Il s’agirait d’un bon moyen pour lutter contre l’obésité et un moyen

de transport très économe en énergie. Le Shweeb a également une portée écologique. En effet, il fait

l’impasse sur les émissions polluantes de C02, les accidents de la route et les nuisances sonores.

Ce nouveau mode de déplacement durable et futuriste est l’idée d’un cycliste, Geoff Barnett. Il a imaginé

un réseau de déplacement au-dessus du sol et sur plusieurs niveaux. Dérivé de l’allemand « schweben »,

signifiant suspendu, le « schweeb » permet d’atteindre la vitesse de 40km/h.

Aujourd’hui, le Schweeb est présent uniquement dans un parc d’attractions en Nouvelle-Zélande, mais à

terme il pourrait servir en ville à parcourir de moyennes distances. Google a investi 1 million de dollars et

croit au déploiement de ce nouveau mode de transport.

D’après Alexis Chavetnoir, article en ligne daté du 15 décembre 2014

http://sciencepost.fr/2014/12/shweeb-un-velo-suspendu-pour-se-deplacer-en-ville/

Doc. 2 b Le téléphérique urbain à Grenoble aujourd’hui :

Un projet de téléphérique pour demain à Grenoble :

« Le Modul’air circule sur un câble et se connecte au tramway, limitant fortement les émissions de gaz

à effet de serre. Il permettrait de transporter des passagers, des marchandises et des déchets. »

Document n°3 : des ressources sur « se loger » et l’étalement urbain

Doc. 3 a : la requalification de certains quartiers à Bourges

Dix hectares sont encore à aménager dans le quartier de la Bergerie (…).

Pour freiner l’étalement urbain et optimiser le foncier en ville en matière d’habitat et d’activité,

la municipalité fait la chasse aux mètres carrés. Lahitolle, Baudens, la Bergerie. Autant de quartiers en

cours de requalification. Des opportunités urbanistiques que la ville a dû saisir pour créer des logements

ou de l'activité économique. Sous l'ancienne mandature Lepeltier, en novembre 2010, à la faveur d'une

enquête initiée par la ville, soixante-cinq sites inoccupés avaient été recensés sur le territoire

communal. Selon Martial Rebeyrol, adjoint au maire délégué à l'urbanisme, 40 % de cette surface

identifiée serait aujourd'hui requalifiée.

Au moins 5.000 mètres carrés

Qu'est-ce qu'une friche ? L'élu lui-même a bien du mal à en préciser les contours. Pour lui, il

s'agit de « biens inoccupés depuis un certain temps d'une superficie d'au moins 5.000 mètres carrés.

Plutôt des terrains abandonnés dans le paysage urbain. » Pas question, selon l'élu, de comptabiliser de

petites parcelles privées inexploitées. Pêle-mêle, il s'agit d'anciens sites industriels, de friches

ferroviaires, commerciales ou religieuses. Reconquérir ces espaces, faire la chasse à « ces dents

creuses », c'est freiner l'étalement urbain pour éviter de grignoter des terres agricoles, comme le

pointe la loi Alur de 2014, et limiter l'extension coûteuse de voirie et de réseaux, alors qu'il existe du

foncier en ville non exploité. C'est aussi une manière, selon Martial Rebeyrol, « d'éviter des zones de

non-droit ». Mais surtout de concrétiser des projets

Exemples ? Le quartier Baudens, de 5 hectares, encore partiellement aménagé, qui abrite Pôle

emploi et désormais la chambre de métiers et de l'artisanat, un foyer-logement en cours de

construction, des logements. La zone d'activité Lahitolle est aussi un exemple éclairant en matière de

requalification en plein centre-ville.

Martial Rebeyrol cite également le projet de création d'une résidence seniors à l'école Notre-

Dame-la-Blanche sur 1.629 mètres carrés, porté par un promoteur immobilier. Et l'occupation, tout

aussi surprenante, de l'ancien service des eaux, rue Henri-Sellier, par l'école du cirque. Autre gros

morceau urbain à reconquérir, les 15 hectares du quartier de la Bergerie, propriété de la ville. Après la

création du vélodrome, restent 10 hectares à aménager dans le cadre du plan de renouvellement urbain.

La première tranche concernera la création de 37 maisons individuelles dont 11 en accession sociale.

Objectif : créer du logement mais aussi améliorer les flux de circulation entre quartiers et ouvrir le

parc paysager des Gibjoncs sur la ville.

(…) La pollution de certains sites ou la nécessité de déconstruire peuvent, par ailleurs, retarder,

alourdir ou modifier profondément un projet de requalification. Sur l'ancien site de la décharge route

des Quatre-Vents, pollué, c'est ainsi une centrale de panneaux photovoltaïques qui pourrait voir le jour.

Article extrait du Berry républicain, 29/10/15

Doc. 3 b

Document n°4 : des ressources sur l’approvisionnement de la ville de demain

Utiliser l’énergie de la ville pour produire des légumes : www.lufa.com

- Consulter les onglets « notre histoire » et « nos fermes »

D’autres exemples de fermes verticales :

Extrait du journal de France 2 du 31/07/2009 :

http://www.ina.fr/video/3970804001027/les-fermes-verticales-video.html

- Fermes verticales à Singapour :

https://www.youtube.com/watch?v=KVES8GQJusY (à partir de 2’35)

- Le projet « Dragonfly »

https://www.youtube.com/watch?v=VtTBBg4Cgkg

- Le projet « Agora Garden » :

https://www.youtube.com/watch?v=26Q2LLvlsBs

Document n°5 : vivre ensemble

Doc. 5 a

« Nous sommes à Paris. L’ensemble imaginé par l’architecte F. Geipel comprend 70 logements à vendre

et 70 logements sociaux1.

Rendez-vous est donné au 7ème et dernier étage du bâtiment baptisé « Nouvelle Vague ». Un appartement

de 130 m² avec une terrasse sur deux étages toute aussi vaste que le logement qui offre une vue

imprenable sur la cathédrale Notre-Dame-de-Paris et la Tour Eiffel !

Pour acquérir ce bien, les acheteurs ont dû débourser jusqu’à 20 000 euros le mètre carré. Pour le reste

des appartements disponibles à l’accession, il fallait compter en moyenne 15 000 euros du m² et 10 000

euros pour les plus petites surfaces, des studios de 38 m². Le projet, respectueux de l’environnement,

répond aux objectifs du Plan climat de la Ville de Paris.

En plus des appartements disponibles à la vente, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a mis l’accent sur la

mixité sociale avec les 70 logements sociaux qui seront mis à disposition des ménages les plus modestes.

« À Paris, nous avons besoin de logements libres à l’accession mais également des logements à des prix

abordables, a-t-elle justifié. Je ne veux pas d’uniformisation de la capitale, il faut donc poursuivre la

mixité sociale comme le démontre ce projet. »

1. logement sociaux : logements à louer à des familles aux revenus modestes, comme dans les

H.L.M.

D’après Aurélien Jouhanneau, www.lefigaro.fr, 22 septembre 2015.

Doc. 5 b

Eco-quartier Baudens à Bourges : http://www.ecoquartier-baudens.fr/

Les écoquartiers : http://www.urbamedia.com/faire-la-ville-autrement-ecoquartiers-vs-

nouveaux-quartiers-urbains

Doc. 5 c

Coup de pouce : pour vous aider dans l’exploitation des documents, vous pouvez compléter le tableau

ci-dessous

Nom du projet

Description / explication/ doc

Quels en sont les avantages pour les villes et leurs habitants ?

Qui a imaginé ce projet ?

Qui peut favoriser sa mise en place ?