Figure 15: Evolution des licences de tennis 2001-2013 6.2.3. L ...martinique.drjscs.gouv.fr/sites/martinique.drjscs.gouv...- 14 aires de lancer - 19 aires de saut - 38 pistes d’athlétisme

Région Martinique – Diagnostic Territorial Approfondi - Synthèse Mouvens – décembre 2014 page 51/100

6.2.3. L’offre sportive en lien avec l’équipement

Carte 13: Répartition des taux de licences de tennis domiciliées par communes (taux pour 10 000 habitants)

Figure 15: Evolution des licences de tennis 2001-2013

1 000 000

1 020 000

1 040 000

1 060 000

1 080 000

1 100 000

1 120 000

1 140 000

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

FF de tennis

Martinique France

Clubs et licenciés tennis- courts de tennis

Territoire Clubs Licenciés

Nombre Taux pour 10 000 hab Nombre Taux pour

10 000 hab Martinique 35 0,9 3 061 74,1

La Réunion 47 0,6 9 375 114,8

France 8 308 0,13 1 102 921 170,2

Taux de courts de tennis pour 100 licenciés

Territoire Taux pour 100 licenciés

Martinique 2,71

La Réunion 2,07

France 3,78

REPÈRES


6.2.4. Projets en courts de tennis Carte 14: Projets en courts de tennis exprimés par les communes


6.3. Les dojos/salles d’arts martiaux Carte 15: Localisation des dojos et des clubs d'arts martiaux

Une absence de dojos sur la partie Est de l’île, hormis à La Trinité, et sur la partie Nord Ouest.

Une offre en clubs d’arts martiaux globalement bien répartie sur l’ensemble de l’île.

Plusieurs communes disposent d’au moins un club d’arts martiaux sur leur territoire mais ne possèdent pas de dojos.


6.3.1. Chiffres clés et synthèse

CHIFFRES CLES

DOTATION GLOBALE

§ 21 dojos et aucune salle de boxe. § Avec 0,54 dojo pour 10 000 habitants, la Martinique est moins bien dotée que la Réunion (0,76) et que la moyenne nationale (0,95). § Ces dojos sont situés sur 11 communes différentes (32%).

MOUVEMENT SPORTIF 2011-2012

Aïkido : § 11 clubs soit 0,3 pour 10 000 hab. contre 0,3 pour la moyenne nationale § 490 licenciés soit 12,6 pour 10 000 hab. contre 8,8 pour la moyenne nationale § 45 licenciés par club contre 32 licenciés par club pour la moyenne nationale

Judo : § 35 clubs soit 0,9 pour 10 000 hab. contre 0,9 pour la moyenne

nationale § 3 156 licenciés soit 80,9 pour 10 000 hab. contre 87,8 pour la

moyenne nationale § 90 licenciés par club contre 101 licenciés par club pour la moyenne

nationale

Karaté : § 33 clubs soit 0,9 pour 10 000 hab. contre 0,7 pour la moyenne nationale § 1 250 licenciés soit 32,0 pour 10 000 hab. contre 34,7 pour la moyenne nationale § 38 licenciés par club contre 50 licenciés par club pour la moyenne nationale

Taekwondo : § 7 clubs soit 0,2 pour 10 000 hab. contre 0,2 pour la moyenne

nationale § 272 licenciés soit 7,0 pour 10 000 hab. contre 8,0 pour la moyenne

nationale § 39 licenciés par club contre 55 licenciés par club pour la moyenne

nationale Tous les arts martiaux § 89 clubs soit 0,23 pour 10 000 hab. contre 0,18 pour la moyenne nationale § 5 171 licenciés soit 129,2 pour 10 000 hab. contre 135,8 pour la moyenne

nationale

CARACTERISTIQUES

§ 28% des dojos ont été construits entre 1995 et 2004. § 7 dojos (33%) ont déjà fait l’objet de travaux. § 62% des dojos appartiennent à des communes contre près de 80% au niveau national. § 19% des dojos appartiennent à l’Etat contre seulement 3% au niveau national. § Aucun EPCI ne possède de dojos. § Des dojos avec des surfaces d’évolution très différentes. Les plus grands sont situés en grande partie sur les communes de Fort-de-France et de

Schœlcher. § 2 dojos disposent de tribunes (9,5% contre 6,2% au niveau national). § 81% des dojos disposent d’au moins 1 vestiaire. § Des créneaux horaires sont encore disponibles tout au long de la journée.


PROJETS

§ 4 projets de construction : - Le François - Le Marin (en cours de réalisation) - Les Anses-d’Arlet - Rivière-Salée

§ Aucun projet de réhabilitation

POINTS CLES

§ La Martinique est moins bien dotée que le territoire national.

§ Une absence de dojos sur les parties Est et Nord Ouest de la Martinique.

§ La CA du Centre de la Martinique est l’EPCI le mieux doté du territoire avec 0,79 dojo pour 10 000 habitants contre moins de 0,40 pour les 2 autres EPCI.

§ 2 projets de construction concernent des communes ne disposant pas encore de dojo (Les Anses d’Arlet et Le François).

§ Les dojos du territoire sont globalement plus anciens que ceux du territoire national.

§ Une offre en clubs d’arts martiaux globalement bien répartie sur le territoire.

§ Plusieurs communes possèdent au moins 1 club d’arts martiaux mais n’ont pas de dojo.

§ Une bonne dynamique « arts martiaux » sur le territoire avec 2,2 clubs pour 10 000 habitants contre 2,0 au niveau national, et 132,4 licenciés pour 10 000 habitants contre 139,4 au niveau national.

AXES DE REFLEXION

§ Il pourrait être opportun d’achever le maillage territorial, certains clubs ne disposent pas d’équipements spécifiques. Cela est conditionné à la dynamique et aux projets des clubs.

- Cette stratégie peut permettre de libérer des créneaux dans des salles polyvalentes pour le bénéfice du plus grand nombre. - Ces salles (si elles sont accessibles) peuvent être partagées avec d’autres publics ou activités (scolaires, gym d’entretien,…) -

§ Les besoins semblent porter prioritairement sur un équipement pouvant recevoir des animations et des compétitions. 2 axes de réflexions :

- La construction d’un dojo pouvant accueillir des compétitions (3 à 4 surfaces). - La priorisation d’une salle multisport (idéalement avec parquet flottant avec un cerclage amovible) pour l’organisation des compétitions.


6.3.2. Dotation en dojos/salles d’arts martiaux Carte 16: Répartition du taux de dojos pour 10 000 habitants par commune


6.3.3. L’offre sportive des usagers Carte 17: Localisation des associations d'arts martiaux par discipline

Une offre de clubs de judo qui couvre une très grande partie du territoire.

Des clubs de karaté présents sur de nombreuses communes mais absents sur la partie Nord de l’île.

Des clubs de taekwondo et d’aïkido présents sur quelques communes, essentiellement au centre de l’île.


Carte 18: Répartition du taux de licenciés d'arts martiaux pour 10 000 habitants par commune


Figure 16: Evolution des licences d’aïkido 2001-2013

Figure 17: Evolution des licences de judo 2001-2013

Figure 18: Evolution des taekwondo d’aïkido 2001-2013

Figure 19: Evolution des licences de karaté 2001-2013

27 000

27 500

28 000

28 500

29 000

29 500

30 000

30 500

31 000

0

100

200

300

400

500

600

700 FF d'aïkido, aïkibudo et affinitaires

Martinique France

490 000 500 000 510 000 520 000 530 000 540 000 550 000 560 000 570 000 580 000 590 000

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

FF de judo-jujitsu, kendo et disciplines associées

Martinique France

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

0

50

100

150

200

250

300

350 FF de taekwondo et disciplines associées

Martinique France

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800 FF de karaté et arts martiaux affinitaires

Martinique France


Clubs et licenciés judo



10 000 hab Martinique 35 0,9 3 159 80,9 La Réunion 39 0,5 4 350 54,3 Eure et Loir 45 4 112 102,8 France 5 600 0,9 561 163 87,8

Clubs et licenciés karaté



10 000 hab Martinique 33 0,9 1 250 32,0 La Réunion 114 0,1 4 407 54,0 Eure et Loir 32 0,8 1 651 41,2 France 4 195 0,7 223 344 34,7

Clubs et licenciés aïkido (FFAB + FFAAA)



10 000 hab Martinique 11 0,3 490 12,6 La Réunion 18 0,2 529 6,5 Eure et Loir 8 0,2 282 7,0 France 1 741 0,7 57 661 8,8

Clubs de taekwondo



10 000 hab Martinique 7 0,2 272 7,0 La Réunion 24 0,3 1 054 13,1 Eure et Loir 7 0,2 628 15,7 France 929 0,7 54 350 8,0

REPÈRES

Clubs et licenciés arts martiaux



10 000 hab Martinique 89 0,23 5 171 129,2

La Réunion 188 0,23 10 340 129,2

Eure et Loir 92 0,23 6 673 166,8

France 12 465 0,18 896 518 135,8

REPÈRES


6.3.4. Projets en dojos exprimés par les communes Carte 19: Projets en dojos exprimés par les communes


6.4. Les équipements d’athlétisme Carte 20: Localisation des équipements d'athlétisme par typologie

Une bonne répartition géographique des stades et pistes d’athlétisme sur le territoire avec seulement quelques zones non couvertes.

Une forte concentration des équipements d’athlétisme sur les communes de Schœlcher, Fort-de-France et Le Lamentin.



CHIFFRES CLES

DOTATION GLOBALE

§ 88 équipements d’athlétisme : - 14 aires de lancer - 19 aires de saut - 38 pistes d’athlétisme isolées - 17 stades d’athlétisme

§ Avec 1,41 stade et piste d’athlétisme pour 10 000 habitants, la Martinique est mieux dotée que e territoire national (0,98). § Ces équipements sont situés sur 26 communes différentes (76%).


§ 34 clubs d’athlétisme recensés, soit 0,9 club pour 10 000 habitants contre 0,3 au niveau national. § 2 753 licenciés à la Fédération Française d’Athlétisme, soit 70,5 licenciés pour 10 000 habitants contre 36,2 au niveau

national. § Une moyenne de 81 licenciés par club au niveau de la Martinique contre 107 licenciés par club au niveau national.

CARACTERISTIQUES

§ 40% des stades et pistes ont été mis en service après 1995. § 35% des stades et pistes ont déjà fait l’objet de travaux. § 49% des stades et pistes appartiennent aux communes, contre 67% au niveau national. § 31% des stades et pistes appartiennent au département, contre 9% au niveau national. § Aucun EPCI ne possède de stades ou de pistes d’athlétisme. § 12 stades et 2 pistes isolées ont un anneau de 400 m. § 14 pistes isolées mesurent 80 m ou moins. § 55% des stades et pistes isolées disposent d’un revêtement synthétique, contre 24% au niveau national. § 35% des stades et pistes disposent de tribunes, contre 20% au niveau national. § 56% des stades et pistes disposent d’un éclairage, contre 34% au niveau national. § 90% des stades et pistes disposent d’au moins 1 vestiaire, contre 60% au niveau national.

PROJETS § 2 projets de construction :

- Ducos (piste) - Le Vauclin (piste)

§ 1 projet de réhabilitation - Le François (stade)


POINTS CLES

§ La Martinique est quantitativement mieux dotée que le territoire national.

§ Une bonne répartition géographique des stades et pistes d’athlétisme sur le territoire avec seulement quelques zones non couvertes.

§ Les 3 EPCI semblent mieux dotés que la moyenne nationale . La CA du Centre de la Martinique reste la mieux dotée avec 1,71 stade et piste pour 10 000 habitants.

§ La CA du Centre de la Martinique dispose d’un grand nombre de pistes d’athlétisme (24 pistes isolées contre 4 stades d’athlétisme).

§ Une bonne répartition géographique des stades et pistes disposant d’un anneau de 400 m.

§ 1 projet identifié sur une commune ne disposant pas encore de stades ou de pistes d’athlétisme.

§ Une dynamique « athlétisme » importante sur le territoire : plus de clubs (3 x plus), et plus de licenciés (2 x plus) mais des clubs de plus petite taille.

AXES DE REFLEXION

§ La dotation et le maillage territorial en stade d’athlétisme apparaissent couverts. Cette typologie d’équipement n’apparaît pas prioritaire. Cependant un travail sur l’homologabilité des stades existants pour l’accueil de plus e 3 000 spectateurs (et non de nouvelles constructions) est à conduire.

§ Si des demandes s’expriment, elles semblent ponctuelles et plutôt orientées vers :

- Des pistes isolées. - L’éclairage de certaines pistes reste encore à compléter. - La réfection de certaines surfaces.


6.4.2. Dotation en équipements d’athlétisme Carte 21: Répartition du taux de pistes et de stades d'athlétisme pour 10 000 habitants par commune

Les communes du Centre sont globalement mieux dotées. Toutefois, cette dotation est en grande partie due aux pistes isolées car très peu de stades y sont recensés.

Les communes du Sud semblent moins bien dotées mais il est observé un grand nombre de stades.

5 communes au Nord ne disposent pas de stades ou de pistes.


Clubs et licenciés athlétisme- équipements d’athlétisme



10 000 hab

Martinique 34 0,9 2 753 70,5

La Réunion 48 0,6 4 137 50,7

Eure et Loir 15 0,4 1 082 27,0

France 2 126 0,3 219 344 36,2

REPÈRES

6.4.3. L’offre sportive des usagers Carte 22: Répartition des taux de licences d’athlétisme domiciliées par communes (taux pour 10 000 habitants)

Figure 20: Evolution des licences d’athlétisme 2001-20013

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

300 000

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500 FF d'athlétisme

Martinique France


6.4.4. Projets en stades et pistes d’athlétisme Carte 23: Projets en stades et pistes d'athlétisme exprimés par les communes


6.5. Les plateaux EPS et les terrains extérieurs Carte 24: Localisation des plateaux EPS

Une bonne répartition géographique des plateaux EPS sur l’ensemble du territoire.

La partie Sud Est de l’île semble peu dotée.


6.5.1. Chiffres clés et synthèse CHIFFRES CLES

DOTATION GLOBALE

§ 151 plateaux EPS. § Avec 3,87 plateaux EPS pour 10 000 habitants, la Martinique est mieux dotée que la moyenne nationale (3,21). § 31 communes (91%) disposent d’au moins 1 plateau EPS sur leur territoire.

§ 145 terrains extérieurs de petits jeux collectifs : - 79 terrains de basketball - 2 terrains de beach-volley - 45 terrains de handball - 19 terrains de volleyball

§ 29 communes (85%) disposent d’au moins 1 terrain extérieur de petits jeux collectifs sur leur territoire.

CARACTERISTIQUES – FOCUS PLATEAUX EPS

§ 68% des plateaux EPS appartiennent aux communes, contre 79% au niveau national. § 19% des plateaux EPS appartiennent au département, contre 6% au niveau national. § Aucun EPCI ne possède de plateaux EPS. § 66% des plateaux EPS ont des dimensions supérieures ou égales à 40 x 20 m. § 43% des plateaux EPS disposent d’un revêtement en bitume, contre 64% au niveau national. § 40% des plateaux EPS disposent d’un revêtement en béton, contre 9% au niveau national. § 54% des plateaux EPS disposent d’un éclairage, contre 17% au niveau national.

PROJETS

CONSTRUCTION REHABILITATION Plateaux EPS : § 3 projets de construction :

- Les Anses d’Arlet - La Trinité - Saint-Esprit (en cours de réalisation)

Plateaux EPS : § 6 projets de réhabilitation

- Case-Pilote - Duos (en cours de réalisation - couverture) - Gros-Morne - Le François - Le Lamentin (couverture de 3 plateaux) - Les Anses d’Arlet

Terrains extérieurs de petits jeux collectifs : § 1 projet de construction :

- Le Marigot (terrain de handball

Terrains extérieurs de petits jeux collectifs : § 3 projets de réhabilitation :

- Le Marigot (terrain de handball) - Le Vauclin (terrain de handball) - Rivière-Salée (terrain de basketball)


POINTS CLES

§ Au global (plateaux EPS et terrains extérieurs de petits jeux collectifs), la Martinique est mieux dotée que le territoire national. Cette sur-dotation vient compenser la sous-dotation observée au niveau des salles multisports (quantitativement mais pas qualitativement).

§ Une bonne répartition géographique des plateaux EPS sur le territoire même si les parties Est – Sud Est apparaît moins bien dotées.

§ Les 3 EPCI sont mieux dotés que le territoire national. La CA du Pays Nord Martinique reste la mieux dotée avec 4,9 plateaux EPS pour 10 000 habitants.

§ Les projets de construction concernent des communes disposant déjà de plateaux EPS ou de terrains extérieurs..

§ Des plateaux EPS de grande taille disposant d’un éclairage, permettant ainsi une utilisation par les associations, notamment en soirée (au niveau national, peu d’associations utilisent des plateaux EPS).

§ En matière de terrains extérieurs de petits jeux collectifs, la Martinique est mieux dotée que le territoire national.

§ Seules 5 communes ne disposent pas de tels équipements sur le territoire.

§ Seule la CA de l’Espace Sud de la Martinique est moins bien dotée que le territoire national. Les 2 autres disposent de près de 4,5 terrains extérieurs pour 10 000 habitants.

§ Le climat avec un ensoleillement important et des pluies très fréquentes rend les pratiques extérieures difficiles (élévation de température, sol glissant,…)

AXES DE REFLEXION

§ La problématique des plateaux extérieurs est à prendre en compte avec celle des gymnases.

§ Il est préconisé que la couverture des plateaux soit une priorité pour bénéficier au plus grand nombre (scolaire/clubs) et pour compenser le déficit de salles multisports.

§ Quelques pistes préalables :

- Conduire une étude technique pour définir un guide des bonnes pratiques de la couverture des plateaux sportifs dans les Caraïbes (contraintes techniques, de matériaux,…).

o Référencer des entreprises locales ayant les compétences pour conduire les chantiers. o Potentiellement exporter les concepts techniques et les savoir-faire à d’autres territoires.

- S’assurer que certaines contraintes techniques soient proches de celles des salles : nature des sols, vestiaires, sanitaires, règlements fédéraux,

… - Prioriser les projets accessibles aux scolaires et clubs sportifs.


6.5.2. Dotation en plateaux EPS Carte 25: Répartition du taux de plateaux EPS et de terrains extérieurs pour 10 000 habitants par commune


6.5.3. Projets en plateaux EPS et terrain extérieurs Carte 26: Projets en plateaux EPS exprimés par les communes

Dans le cadre des projets de réaménagements ou de réhabilitations certaines communes envisagent de mettre les terrains multisports « hors eau et hors pluie » comme Ducos et Le Lamentin


6.6. Les salles multisports Carte 27: Localisation des salles multisports

Des territoires pas ou peu couverts en salles multisports : Nord – Nord Est et Sud Est de l’île.

Aucune grande salle multisports dans les communes du Sud de l’île.

Salle de Type A : supérieure à 38x18 m

Salle de Type B : entre 30 m x 18 m et 38 m x 18 m.

Salle de type C : moins de 30 m x 18 m.



CHIFFRES CLES

DOTATION GLOBALE

§ 27 salles multisports : - 5 salles de type A et – (petites salles) - 2 salles de type B (moyennes salles) - 16 salles de type C (grandes salles) - 4 salles non renseignées.

§ Avec 0,69 salle pour 10 000 habitants, la Martinique est la moyenne nationale (2,71). § 16 communes (47%) disposent d’au moins 1 salle multisports sur leur territoire.


Badminton : § 5 clubs soit 0,1 pour 10 000 hab. contre 0,3 pour la moyenne nationale § 299 licenciés soit 7,7 pour 10 000 hab. contre 25,1 pour la moyenne


nationale

Basketball : § 19 clubs soit 0,5 pour 10 000 hab. contre 0,7 pour la la

moyenne nationale § 1 587 licenciés soit 40,7 pour 10 000 hab. contre 71,7 pour la la

moyenne nationale § 84 licenciés par club contre 106 licenciés par club pour la la

moyenne nationale

Handball : § 36 clubs soit 0,9 pour 10 000 hab. contre 0,4 pour la moyenne nationale § 3 743 licenciés soit 95,9 pour 10 000 hab. contre 72,1 pour la moyenne


nationale

Volleyball: § 14 clubs soit 0,4 pour 10 000 hab. contre 0,2 pour la moyenne

nationale § 453 licenciés soit 11,6 pour 10 000 hab. contre 13,9 pour la

moyenne nationale § 32 licenciés par club contre 64 licenciés par club pour la

moyenne nationale

CARACTERISTIQUES

§ 19% des salles ont été construites après 1995, contre 24% au niveau national. § 68% des salles ont déjà fait l’objet de travaux. § 63% des salles appartiennent à des communes contre près de 69% au niveau national. § 22% des salles appartiennent à la région contre seulement 6% au niveau national. § Aucun EPCI ne possède de salles multisports. § 67% des salles disposent d’un revêtement synthétique, contre 66% au niveau national. § 59% des salles disposent de tribunes, contre 32% au niveau national. § Toutes les salles du territoire disposent d’au moins 1 vestiaire pour les pratiquants. § Des créneaux horaires sont encore disponibles tout au long de la journée.

PROJETS

§ 5 projets de construction : - Ducos (x2) - Le Robert - Les Trois-Ilets - Saint-Esprit

§ 3 projets de réhabilitation - Le François - Le Marigot - Rivière-Salée


POINTS CLES

§ La Martinique est moins bien dotée que le territoire national (4 x moins bien dotée).

§ Des territoires sont pas ou peu couverts en salles multisports (Nord, Nord Est et Sud Est).

§ Pas de grande salle dans les communes du Sud de le l’île.

§ Les 3 EPCI sont moins bien dotés que le territoire national. La CA de l’Espace Sud de la Martinique semble la moins bien dotée avec seulement 0,58 salle pour 10 000 habitants.

§ En ce qui concerne les grandes salles, c’est la CA du Centre de la Martinique qui semble être la moins bien dotée.

§ 2 projets de construction concernent des communes ne disposant pas encore de salles multisports.

§ Une dynamique « handball » importante sur le territoire : plus de clubs, plus de licenciés mais des clubs de plus petite taille.

§ Une dynamique « volleyball » proche de celle du territoire national.

§ Le badminton et le basketball sont moins pratiqués sur la Martinique que sur le territoire national.

§ Une partie des salles multisports sont la propriété du Conseil régional et Conseil général dans des établissements scolaires pour lesquels il n’existe pas une véritable visibilité des usages en soirée, les week-end et les vacances.

AXES DE REFLEXION

§ Les besoins en équipements multisports sont exprimés aussi bien par les scolaires que par les ligues (entraînement et compétition). La couverture de qualité de terrains extérieurs serait une opportunité de prendre en compte ces demandes (avec des conditions techniques répondant aux règles fédérales et proximité des établissements scolaires).

§ Un travail spécifique sur le partage des équipements scolaires intramuros devrait être conduit pour optimiser les usages.

- Aménager techniquement l’accessibilité aux clubs (de façon sécurisée) est plus simple, plus rapide et moins onéreux que de nouvelles constructions.

- L’apparition de la collectivité unique devrait faciliter ce travail (dialogue avec les établissements sur les modalités d’accès, prise en charge des coûts de fonctionnement…).


6.6.2. Dotation en salles multisports Carte 28: Répartition du taux de salles multisports pour 10 000 habitants par commune

Une sous-dotation globale sur l’ensemble des communes par rapport à la moyenne nationale.

Cela peut s’expliquer en partie par une dotation plus importante en plateaux EPS offrant une alternative aux salles étant donné les conditions météorologiques sur la Martinique.


6.6.3. L’offre sportive des usagers Carte 29: Localisation des associations par discipline

Une offre de clubs de handball plus importante que les autres disciplines :

- 18 communes ont au moins un club de handball sur leur territoire.

- 13 communes pour le basketball.

- 12 communes pour le volleyball.

- 6 communes pour le badminton.

Une diversité des disciplines pour les communes du Centre à l’inverse des communes du Nord et du Sud où seules 1 ou 2 disciplines sont représentées.


Clubs et licenciés – salles multisports

Badminton

Territoire Clubs Licences

Nombre Taux pour 10 000 hab. Nombre Taux pour

10 000 hab. Martinique 5 0,1 299 7,7 La Réunion 14 0,2 831 10,2 Eure et Loir 17 0,4 1 570 39,2

France 1 656 0,3 156 550 25,1

Basket-ball



10 000 hab. Martinique 19 0,5 1 587 40,7 La Réunion 17 0,2 2 282 28,5 Eure et Loir 24 0,6 2 246 56,1

France 4 336 0,7 461 097 71,7

Handball



10 000 hab. Martinique 36 0,9 3 743 95,9 La Réunion 40 0,5 5 318 65,1 Eure et Loir 24 0,6 4 948 123,7

France 2 405 0,4 441 357 72,1

Volley-ball



10 000 hab. Martinique 14 0,4 453 11,6 La Réunion 23 0,3 1 702 21,3 Eure et Loir 7 0,2 488 12,2

France 1 577 0,2 96 220 13,9

Clubs et licenciés – salles multisports TOTAL sports de salle (badminton basket-ball, handball, volley-ball)



10 000 hab. Martinique 74 1,8 6 082 152,1 La Réunion 94 1,2 10 133 126,6 Eure et Loir 40 1,0 9 252 231,3 France 9 974 1,5 998 674 153,6

REPÈRES


Carte 30: Nombre d'associations sportives par commune (les 4 disciplines confondues)

Une offre globale présente sur presque tout le territoire avec une concentration et une diversification plus importantes pour les communes du Centre de l’île.

Toutes les communes possédant au moins 1 salle multisports sur leur territoire ont 1 ou plusieurs associations utilisatrices …

… mais toutes les communes ayant 1 ou plusieurs associations sur leur territoire ne possèdent pas de salle multisport. Des associations n’ont visiblement pas accès à de tels équipements.


Carte 31: Répartition des taux de licences de badminton, basketball, handball et volleyball domiciliées par communes (taux pour 10 000 habitants)


Figure 21: Evolution des licences de badminton

Figure 22: Evolution des licences de basketball

Figure 23: Evolution des licences de handball

Figure 24: Evolution des licences de volleyball

0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000 160 000 180 000 200 000

0

50

100

150

200

250

300

350

400 FF de badminton

Martinique France

380 000

400 000

420 000

440 000

460 000

480 000

500 000

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500 FF de basketball

Martinique France

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000 FF de handball

Martinique France

80 000

85 000

90 000

95 000

100 000

105 000

110 000

0

100

200

300

400

500

600

700

800 FF de volleyball

Martinique France


6.6.4. Projets en salles multisports Carte 32: Projets en salles multisports exprimés par les communes


6.7. Les terrains de grands jeux Carte 33: Localisation des terrains de grands jeux

Presque toutes les communes du territoire disposent d’au moins 1 terrain de grands jeux sur leur territoire :

è Une bonne répartition géographique avec une forte concentration sur les communes du Centre.

Aucun terrain de rugby n’est recensé sur l’île.


Carte 34: Localisation des clubs de football et de rugby

Une offre de clubs de football beaucoup plus importante que celle proposée par les clubs de rugby :

- 119 clubs de football recensés sur 28 communes.

- 8 clubs de rugby recensés sur 7 communes.



CHIFFRES CLES

DOTATION GLOBALE

§ 190 terrains de grands jeux : - 187 terrains de football - 3 terrains mixtes

§ Avec 4,87 terrains pour 10 000 habitants, la Martinique est moins bien dotée que la moyenne nationale (6,73). § 33 communes (97%) disposent d’au moins 1 terrain de grands jeux sur leur territoire.

MOUVEMENT SPORTIF

2011-2012

Football : § 65 clubs soit 1,7 pour 10 000 hab. contre 2,4 pour la moyenne nationale

§ 9 080 licenciés soit 232,6 pour 10 000 hab. contre 302,3 pour la moyenne nationale.

§ 140 licenciés par club contre 125 licenciés par club pour la moyenne nationale

Rugby : § 6 clubs soit 0,2 pour 10 000 hab. contre 0,3 pour la moyenne

nationale

§ 625 licenciés soit 16,0 pour 10 000 hab. contre 52,0 pour la moyenne nationale

§ 104 licenciés par club contre 185 licenciés par club pour la moyenne nationale

CARACTERISTIQUES

§ 42% des terrains ont déjà fait l’objet de travaux. § 90% des terrains appartiennent à des communes contre près de 89% au niveau national. § Aucun EPCI ne possède de terrains de grands jeux. § 52% des terrains sont en gazon naturel contre 80% au niveau national. § 36% des terrains sont en surface naturelle contre seulement 3% au niveau national. § Près de la moitié des terrains mesurent moins de 100 m de long. § 24% des terrains disposent de tribunes, contre 15% au niveau national. § 72% des terrains disposent d’un éclairage, contre 58% au niveau national. § 54% des terrains disposent d’au moins 1 vestiaire pour les pratiquants, contre 77% au niveau national.

PROJETS

§ 6 projets de construction : - L’Ajoupa-Bouillon (football) - Le Marin (x3 football) - Le Robert (football) - Le Robert (rugby)

§ 7 projets de réhabilitation : - Le Marigot (football) - Le Marin (x2 football) - Sainte-Marie (football) - Saint-Esprit (football) - Schœlcher (x2 football)


POINTS CLES

§ La Martinique est moins bien dotée la moyenne nationale.

§ Presque toutes les communes de la Martinique disposent d’un terrain de grands jeux à une bonne répartition géographique avec une forte concentration sur les communes du Centre.

§ Aucun terrain de rugby n’est recensé sur le territoire.

§ La CA du Centre de la Martinique semble être la moins bien dotée avec seulement 3,8 terrains pour 10 000 habitants.

§ La Martinique accuse un retard de dotation important sur les terrains d’au moins 100 m de long.

§ Des dynamiques « football » et « rugby » moins importantes sur le territoire de la Martinique : moins de clubs et moins de licenciés et le nombre de licences a baissé fortement en football.

§ Les problématiques reposent principalement sur :

o Une sur utilisation des terrains et la capacité à en assurer l’entretien.

o La vétusté des vestiaires et le manque d’éclairages (bien qu’ils soient plus important que la moyenne nationale).

AXES DE REFLEXION

§ Les besoins semblent plus porter sur les difficultés à entretenir les terrains et la nature des surfaces. Les besoins en « grands stades » semblent couverts. Il est cependant opportun de porter une réflexion sur leur mise aux normes afin d’être homologué pour accueillir du public (+ de 3 000 spectateurs.

Compte tenu de l’importance de l’activité football sur le territoire, il pourrait exister une structure homologuée sur chaque territoire (Nord Caraïbe, Nord Atlantique, Centre et Sud). A titre d’exemple les stades prioritaires pourraient être les suivants : St Marie, St Pierre, Rivière Pilote, Fort de-France et Lamentin.

§ Les axes d’actions qui émergent sont :

- Un travail sur l’homologabilité des stades existants pour l’accueil de plus de 3 000 spectateurs (et non de nouvelles constructions). - Une réflexion sur l’opportunité des surfaces synthétiques :

o Sont-elles techniquement adaptées au climat du territoire ?

o La modification des surfaces ne risque-t-elle pas de faire « exploser » le nombre de projets … et les budgets ?

§ Prioriser les travaux d’éclairage et de vestiaires sur ces équipements.


6.7.2. Dotation en terrains de grands jeux Carte 35: Répartition du taux de terrains de grands jeux pour 10 000 habitants par commune

24 communes ont une dotation en terrains de grands jeux inférieure à la moyenne nationale (6,73 pour 10 000 habitants).

Les communes du Nord et de l’Est semblent mieux dotées que celles du Centre et de l’Ouest.

Malgré ces 26 terrains de grands jeux recensés, Fort-de-France fait partie des communes les moins bien dotées.


6.7.3. L’offre sportive des usagers Carte 36: Répartition des taux de licences de football et rugby domiciliées par communes (taux pour 10 000 habitants)

Figure 25: Evolution des licences de football

Figure 26: Evolution des licences de rugby

1 900 000

2 000 000

2 100 000

2 200 000

2 300 000

2 400 000

7 800

9 800

11 800

13 800

15 800

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

FF de football

Martinique France

200 000

220 000

240 000

260 000

280 000

300 000

320 000

340 000

360 000

200

300

400

500

600

700

800

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

FF de rugby

Martinique France


6.7.4. Projets en terrains de grands jeux Carte 37: Projets en terrains de grands jeux exprimés par les communes


7. Focus sur les sports de nature Pour faire ce focus sur les sports de nature, il est nécessaire de définir correctement le champ des sports de nature. L’étude s’appuiera sur une typologie opérationnelle des sports de nature qui tient compte des milieux naturels dans lesquels ces sports se déroulent : l’eau, l’air et la terre.

TERRE EAU AIR

Les courses d’orientations L’aviron L’aéromodélisme

Le cyclisme et le cyclotourisme Le canoë-kayak L’aérostation

La randonnée pédestre Le char à voile L’ULM

Les activités équestres La plongée Le vol à voile

Le golf Le motonautisme La giraviation

L’escalade La pêche sportive (au coup ou en mer) L’aéronautique

Le motocyclisme Le sauvetage et secourisme Le parachutisme

Le roller Le ski nautique Le vol libre

La spéléologie Le surf

Le tir à l’arc La voile

Le triathlon et les raids

Les acticités beach

Pour compléter cette analyse, un regard qualitatif sera porté sur les questionnaires à destination des opérateurs privés de nature. Un questionnaire en ligne a été proposé aux opérateurs privés pour qu’ils puissent qualifier leur offre d’activité et leurs besoins.


7.1. Enjeux et problématiques

PROBLEMATIQUES ET ENJEUX

Il est nécessaire d’appréhender le développement des activités de loisirs et des sports de nature sous deux angles :

§ Un moyen complémentaire d’offre à destination des habitants de l’île.

§ Une offre de découverte de l’île pour les touristes.

Ces deux angles ne sont pas antinomiques, le développement de l’un ne doit pas se faire au détriment de l’autre. Le développement des loisirs et des sports de nature est important pour la région Martinique, car celle-ci présente des atouts qui doivent être exploités :

§ Un territoire géographique propice à la pratique des loisirs et des sports de nature.

§ Le tourisme de nature qui représente un poids important dans l’économie de l’île.

§ Une offre d’activités de loisirs et de sports de nature existante, peu développée et qui doit peut-être se restructurer.

§ Une absence de cohésion et de coordination dans le déploiement des activités de loisirs et de sports de nature.


7.2. Le sport de nature « terre »

7.2.1. Chiffres clés, enjeux et axes de réflexion

CHIFFRES CLES

DOTATION GLOBALE

§ 70 circuits de randonnées pédestres (7 inscrits au PDIPR et 26 boucles). Un travail est en cours pour labelliser 20 circuits et 1 GR. § Utilisation mixte randonnée pédestre – VTT. Un projet monté par l’ONF est en cours pour un parcours de niveau 2 en VTT (+ de 100

m de dénivelé. § 55 Canyons … mais dont l’état fonctionnel n’est pas forcement assuré. § 3 sites d’escalades déclarés, mais d’autres sont en cours de régularisation. § 12 structures équestres (dont 5 répertoriés). § Le nord de la Martinique est très fortement doté en équipements de nature « Terre » avec plus de 64% des équipements

OFFRE SPORTIVE § Le nombre d’opérateurs du secteur marchand est relativement faible (environ 30 opérateurs toutes disciplines confondues dont :12

accompagnateurs moyenne montagne, 1 en escalade,…). § Le nombre de pratiquants stagne en randonnée pédestre, en cyclisme et en escalade.

PROJETS

§ 8 projets de construction : - 4 parcours sportifs/santé (Le Marin, Rivière Salée, Case-Pilote, Le Marigot) - 2 pistes cyclables (La Trinité, Ducos) - 1 structure d’escale (Case-Pilote) - 1 piste de bicross (St Esprit)


POINTS CLES ET ENJEUX

§ Les sports de nature « Terre » présentent un gros potentiel de développement sur le territoire. Mais le faible taux de dotation en matière d’équipement freine l’essor de ces pratiques. Les professionnels (fédérations sportives ou opérateurs marchands) estiment disposer des compétences pour :

- Le développement des activités (développement du maillage, création de nouveaux produits, adaptation des activités aux pubics,…).

- Le développement et la création de nouveaux sites d’activités (repérages, conception, équipement, entretien,…).

§ Cependant les opérateurs rencontrent des difficultés pour développer les activités et les équipements. Les activités telles que la randonnée pédestre et le VTT, le canyoning, l’escalade font face à des conflits d’usages (propriétés privées) :

- Lourdeur des démarches administratives.

- Lenteur dans l’obtention des autorisations d’usage.

- Sentiment d’être esseulé vis-à-vis de ces procédures.

§ Il existe également une problématique d’entretien des sites par un manque de moyens et de coordination.

§ Les sites de nature sont par vocation « libre d’accès », le développement de sites de proximité permettrait également de répondre aux besoins de la population (pratiques de loisirs, bien-être/santé,…)


AXES DE REFLEXION

§ L’axe prioritaire de travail apparaît être la mise en place de la CRESI (Commission régionale des espaces, des sentiers et des itinéraires). Cette création est prévue dans le projet de politique sportive du Conseil régional. La collectivité unique pourrait être un véritable chef de file dans ces problématiques :

- Mobiliser les acteurs locaux des sports de nature pour qu’ils soient impliqués dans le travail de recensement exhaustif des Espaces, Sites et Itinéraires de pratique de sports de nature.

- Mettre à jour les données du RES sur les données concernant les sports de nature pour avoir une vision très précise de l’existant (qualitative et quantitative).

- Appuyer les acteurs associatifs dans leur démarche de développement à destination des actions de tourisme (couplé à des parcours culturels, patrimoniaux et scénographiques) ou de démocratisation de leur activité vers le plus grand nombre. De nombreux comités ont entamé des démarches dans ce sens, un appui partenarial leur permettrait de réaliser ces actions de manière plus rapide et plus facile.

- Créer, aménager et entretenir les lieux de pratique. Pour faciliter l’identification des sites à aménager ou à entretenir, il est nécessaire de faire des partenariats avec les acteurs associatifs et de les conventionner. Ex. : conventionner avec la Ligue régionale de la FFME pour les sites d’escalades et de canyoning pour :

o Aménager et équiper les sites de pratiques.

o Signer des conventions d’utilisation avec les propriétaires des lieux de pratiques.

o Promouvoir l’activité et les sites de pratiques (Topoguide notamment).

- Organiser, promouvoir et diffuser l’offre de pratiques sportives de nature. Cet objectif passe par le balisage et la signalétique des lieux de pratiques. La promotion de l’offre de pratiques d’activités et de sports de nature.

- Encourager les manifestations sportives et les pratiques locales. Création d’un label spécifique pour les sports de nature écoresponsable ou l’organisation de raid faisant la promotion de différents sports de nature présents sur le territoire.

- Définir les objectifs de la politique régionale des sports de nature. Ces objectifs peuvent être les suivants :

o Favoriser l’accès des citoyens à la nature.

o Pérenniser l’accès aux sites de pratique et garantir leur qualité.

o Affirmer l’image « sports de nature » de la région.

- Proposer la mise en place de label pour les communes ou les opérateurs : « Station Sports Nature », « Station verte », « Eco Manifestations Sportives »…

Le rôle de l’MIS (Institut Martiniquais du Sport) serait important dans la formation et l’accompagnement des acteurs.


AXES DE REFLEXION

- Mettre en place un réseau d’opérateurs d’activités et de sports de nature par grandes thématiques : « Terre », « Eau » et « Air ». Ces réseaux doivent :

o Structurer l’offre sur le territoire.

o Favoriser les échanges et harmoniser les pratiques sur le territoire.

o Echanger sur les besoins en investissement ou aménagement des espaces de pratiques.

- Intégrer les sports de nature dans la gestion et l’aménagement des espaces naturels : ONF, PNR, sites de plongées…

§ Il apparaitrait également opportun de soutenir la création de parcours sport/santé :

- Chaque territoire pourrait disposer d’un équipement de proximité qui favorise la pratique sportive régulière et qui soit accessible.

- La priorisation de ces équipements apparaît également subordonnée à la création d’un projet d’animation locale au-delà de la seule pratique libre (séances d’initiation sportive, programme d’accompagnement sport-santé,…).

§ Le développement des sites permettant les activités « beach » pourrait être un nouveau levier de développement des pratiques :

- Les aménagements d’espaces sportifs de plage (en bordure de plage ou à l’intérieur des terres) sont rapides et sont à moindre coût d’investissement et de fonctionnement (les coûts les plus élevés se rapportent aux espaces sanitaires (vestiaires et sanitaires), à l’éclairage, ainsi qu’aux espaces d’accessibilité et de stationnements.

- Ces équipements contribuent à l’animation des sites et facilitent l’accès à la pratique libre d’une activité sportive pour les insulaires et les touristes.

- De nouvelles pratiques encadrées peuvent voir le jour si le mouvement sportif s’empare de l’opportunité.

- Pour cela certains freins doivent être levés :

o La représentation des clubs sportifs qui s’appuie principalement sur un modèle d’activités sportives traditionnelles basées sur l’initiation, la formation et la compétition.

o Les clubs (sous l’impulsion des ligues) doivent pouvoir faire évoluer leurs activités (et leurs représentations) pour que les activités beach soient considérées à l’égal de la pratique traditionnelle (et non une « sous activité » ou une activité uniquement de loisirs).

o Les potentiels conflits d’usage (facile à limiter par des espaces bien identifiés).

- Les leviers suivants pourraient être mobilisés :

o Intégré un volet « activités beach » aux conventions de financement des ligues (portage du projet par la ligue et mise en œuvre par les clubs).

o Former les ligues et les clubs pour adapter au mieux ces pratiques aux publics et renforcer les échanges de bonnes pratiques.


n Focus sur les associations sportives de nature « Terre »

Figure 27: Evolution du nombre de licenciés FF Randonnée Pédestre entre 2001 et 2013 en Martinique et sur le territoire national

Alors que le nombre de licenciés en randonnée pédestre ne cesse d’augmenter au niveau national, ce nombre stagne en Martinique depuis près de 8 ans et ceux après une chute importante entre 2004 et 2006 de près de 400 licenciés.

Figure 28: Evolution du nombre de licenciés FFME entre 2001 et 2013 en Martinique et sur le territoire national

La FFME (qui comprend l’escalade et le canyoning) a connu une chute importante de ses licenciés entre 2007 et 2008 et peine à retrouver le nombre de licenciés qu’elle avait il y a 12 ans. De plus, le faible nombre de clubs sur le territoire ne participe pas au développement de cette discipline.

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

0

200

400

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800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

2 000

FF de la randonnée pédestre

Martinique France

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

FF de la montagne et de l'escalade

Martinique France


Figure 29: Evolution du nombre de licenciés FF Equitation entre 2001 et 2013 en Martinique et sur le territoire national

A la différence des fédérations précédentes, la fédération française d’équitation connait une évolution homogène du nombre de ses licenciés en Martinique au cours de ces 12 dernières années, en suivant la même tendance que niveau national. Cette évolution semble connaitre une stagnation depuis 2010 avec un peu moins de 1 200 licenciés par an.

Figure 30: Evolution du nombre de licenciés FF Cyclisme entre 2001 et 2013 en Martinique et sur le territoire national

La fédération française de cyclisme a connu une chute du nombre de ses licenciés en Martinique entre 2008 et 2010 passant de près de 1 700 licenciés à un peu moins de 1 400. Au cours de ces trois dernières années, la courbe s’est inversée et le nombre de licenciés en 2013 tend vers les 1 600.

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

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200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

FF d'équitation

Martinique France

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20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

120 000

140 000

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200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

FF de cyclisme

Martinique France


7.3. Le sport de nature « Eau »

CHIFFRES CLES

DOTATION GLOBALE

§ Une offre d’équipements principalement constituée des sites de plongées (114 sur les 198 installations recensées). § 17 bases nautiques (dont 9 sont des établissements commerciaux) pour lesquelles les activités principales sont : le canoë-kayak, la

planche à voile, l’aviron, le wave ski, la voile).

OFFRE SPORTIVE § Un nombre important d’opérateurs notamment en plongée, voile et motonautisme. § Une offre constituée pour plus de 50% des opérateurs commerciaux.

PROJETS § 1 projet de baignade aménagée (Schoelcher).


§ Pour les opérateurs, la demande est présente et même croissante.

§ La grande variété des acteurs est une richesse, mais présente également des limites :

- Une concurrence entre les secteurs associatifs et marchands qui limite les potentialités de développement.

- Une structuration limitée de l’offre à l’échelle du territoire, avec une notion de recherche de complémentarité et de positionnement.

- Une absence de communication globale autour des activités nautiques (c’est chacun qui communique pour son activité).

§ Les opérateurs repèrent la vétusté des installations et rencontrent des difficultés pour leur entretien.

§ Les coûts d’investissements en matériel sont identifiés comme un frein au développement notamment pour les clubs sportifs.


AXES DE REFLEXION

§ Il apparaitrait opportun de développer un volet complémentaire « activités mer » à la CRESI pour disposer :

- Un recensement des activités et de leurs complémentarités.

- D’une stratégie de communication commune à l’échelle du territoire.

§ La formation des professionnels semble également à développer :

- Pour l’accompagnement à la création de produits orienté vers les activités touristiques.

- Pour le marketing et la communication des activités.

§ Des activités spécifiques pourraient être développées comme la randonnée avec palmes et tuba ou snorkeling. Cette activité est très facile avec des équipements personnels de faible coût.

- Elle est un bon moyen de valorisation des plages et des espaces aquatiques proches de celles-ci. Il pourrait être mis en place des parcours de randonnées palmées comme il existe des boucles de randonnées pédestres. Cette démarche permettrait de faire la faune et la flore aquatique de la Martinique tout en pratiquant une activité physique de nature. Un exemple de parcours : faire découvrir les tortues aux Anses-d’Arlet.

§ Le développement des activités et des sports de nature nautiques par les associations passe par l’appui à ces structures en matière d’investissement. Ces activités demandent souvent du matériel coûteux, qu’ils doivent de plus importer de métropole. Ce soutien devrait être subordonné à la création d’un projet de développement structuré et phasé.

§ Pour les bases nautiques de propriété publique, une stratégie de regroupement pourrait être envisagée (sous la forme d’un EPCI ou d’une SPL). Cela permettrait de :

- Disposer d’un projet de territoire à l’échelle des équipements publics.

- Mutualiser des moyens (humains, matériels, financiers) et des stratégies (positionnement des sites, complémentarités des offres).

- Poursuivre un partenariat avec les clubs et leurs actions fédérales.

- Mobiliser des moyens pour entretiens et la maintenance des sites.


7.4. Le sport de nature « Air»

CHIFFRES CLES

DOTATION GLOBALE

§ Le RES indique qu’il n’existe pas d’équipements de sport de nature « Air », il existe pourtant des aires de décollage et d’atterrissage ainsi que des pistes d’aérodrome.

§ Offre sportive

§ 12 opérateurs associatifs sont recensés (3 en aéronautique, 6 en vol libre, 3 en aéromodélisme). § 11 opérateurs marchands sont recensés (5 en aéronautique, 6 en vol libre).

§ Le développement de l’activité de Kite-surf (FF Vol Libre) est principalement porté par les opérateurs privés


§ Les activités « air » sont portées pour partie par le secteur marchand qui s’auto-organise.

§ Ces pratiques sont plus confidentielles que les activités « terre » et « eau » qui sont prisées par un large public. Elles revêtent donc un caractère moins stratégique.

Documents

Figure 15: Evolution des licences de tennis 2001-2013 6.2.3. L ...martinique.drjscs.gouv.fr/sites/martinique.drjscs.gouv...- 14 aires de lancer - 19 aires de saut - 38 pistes d’athlétisme