Figures de la bande dessinée numérique

10e séminaire – 24 & 25 mai 2012 - OcéanopolisFigures de la bande dessinée numérique.

Un regard sur la variété de la création.

Anthony Rageul – doctorant en Arts PlastiquesÉquipe Arts: pratiques et poétiques – Université Rennes 2

Sous la direction de I. Toulouse (APP – Rennes 2) et B. Berthou (Labsic – Paris 13)

9e séminaire M@rsouin 24 et 25 mai 2012-Océanopolis

Figures de la bande dessinée numérique

1. Montrer la variété de la bande dessinée numérique à travers ses différentes figures.

2. Questionner l’émergence paradoxale du livre numérique et d’une standardisation en regard de cette variété.



Hypothèse:

Derrière les différents modes de diffusion et commercialisation, derrière les différents modes de lecture et de navigation, derrière les différents formats (software) et supports (hardware), nous pensons que la bande dessinée numérique est réductible à un certain nombre de figures d’une rhétorique qui lui est propre.



Strip automatique, de Libon, 2005, (exemple de deux strips obtenus grâce au générateur de strip).

• Figure de la « consécution aléatoire ».

• Qui est l’auteur? L’homme ou le programme?

• Quelles contraintes d’écriture?



Voisin/voisine, de Moon Armstrong et Bambiii, 2010, (capture d’écran des deux fenêtres placées côte à côte).

• Figures du « dialogue avec l’environnement logiciel » et de « l’activation de communauté/réseau ».

• Elargissement de la notion de « péri-champ » (Peeters, 2003) à l’environnement logiciel.



Prise de tête, de Tony (aka A. Rageul), 2009, (capture vidéo, chapitre « Dieux »).

• Figure de « manipulation directe du matériau graphique ».

• Qui est l’auteur? L’auteur ou le lecteur? Sont-ils co-auteurs?



Face à cette diversité, synthétisée en une quinzaine de figure (estimation), l’industrie culturelle n’en retient que trois: la bd-diaporama, la page à faire défiler, l’activation de communauté/réseau.

Cette standardisation paraît arbitraire et très limitée aux yeux du créateur, pour qui les technologies numériques permettent de donner une forme, une interface et un mode d’interaction uniques et propres à chaque œuvre.



Quelles sont les causes de cette standardisation?

La rematérialisation des contenus numériques est à la fois une cause et une conséquence. Elle s’opère:1/ Au niveau du hardware2/ Au niveau du software



Pour conclure, une question:Le « lire numérique » a-t-il besoin du livre numérique?

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