RAPPORT AU SITE

contexte urbainLe lotissement est constitue la limite ouest du bourg. C’est une zone pavillonnaire, directement raccordée au centre du bourg. Il semble qu’elle ait été réalisée en plusieurs tranches. La première opération semble être l’opération rue J.Brel. Dans les deux rues suivantes, on retrouve des principes de composition et de finition (muret des clôture) mais le résultat est plus confus.

insertion paysagèreLe lotissement est installé à flanc de côteau. La rue principale suit la pente et offre des perspectives sur les boisements de la vallée de l’Isolé. Cette vision sur un panorama lointain localise et désenclave visuellement ce quartier en impasse.

FINISTEREopération «impasse Jacques Brel»

29300 TREMEVEN

Maître d’ouvrage Maître d’oeuvre BRUNERY, architecte

Année de livraison 1970-80type de logements opération groupée de 20 maisons individuellessurface du terrain 6 600 m 2 environsurface construite nombre de parcelles 20taille des parcelles 230 à 300 m2coût de viabilisation coût de construction

Les parcelles ont des tailles et des formes variées, adaptées au tracé viaire et à la pente du terrain.L’implantation des habitations sur les parcelles est capitale pour la composition générale.

1 - vue sur les boisements qui confèrent sa spécificité et son cadre privilégié à ce lotissement.

1

centre-bourg

place de l’église

rue J.Brel

rue G.Brassens

rue S.Gainsbourg

coupe sur la voirie principale - 2 trottoirs

En bas de la rue, un seul trottoir est maintenu, assurant une continuité piétonne protégée.La rue est «tenue» par le rythme des pignons successifs d’un côté et par l’alignement de la clôture de l’autre côté.

coupe sur la voirie principale - 1 trottoir

Le stationnement des visiteurs est géré par une surlargeur des trottoirs, laissant un passage suffisant pour les piétons. La surface d’enrobé est ainsi réduite au profit des pavés béton.

DOMAINE PUBLIC

traitement des voiries et stationnements, implantation du bâti, sens du faîtage

La rue s’achève sur une placette de retournement, desservant un groupe de maison. Ici, les maisons sont implantées parallèlement à la voie.

En haut de la rue, la voirie est bordée de deux trottoirs marqués par des bordures. Le tracé sinueux de la voie laisse découvrir l’opération au fur et à mesure de la pente.

Le muret est ici surmonté d’une clöture en bois ou d’un grillage simple torsion. Dans les deux cas, la hauteur ne dépasse pas 1m. Les jardins privatifs ne sont pas exclus de l’espace public.

DOMAINE PRIVE

accès aux parcelles, traitement des clôtures, intégration des coffrets et containers

Le muret aurait supporté d’être légèrement plus haut, de façon à intégrer les coffrets. Ou les coffrets auraient pus être positionnés au niveau des piles marquant les entrées.

L’implantation du bâti organise de petites placettes regroupant du stationnement extérieur d’appoint, un accès aux garages privatifs et un accès aux habitations. L’espace public est polyvalent.

Les parcelles ne sont pas toutes orientées à l’identique, le sens des faîtages varie sans toutefois donner une impression anarchique car c’est toujours la rue qui guide l’implantation des constructions sur les parcelles. Les maisons ne sont pas au milieu des terrains mais contre la voie ( en parralèle ou perpendiculairement).La continuité de l’espace public est également assurée par le traitement homogène des murets de clôture. Le soubasssement en pierres donne un aspect qualitatif à l’ensemble de l’opération. Ici surmonté d’une haie taillée laissant passer la vue vers le paysage lointain.

Regroupement des accès aux garages et jardin de deux maisons. Aucun marquage au sol n’est nécéssaire pour délimiter le droit de chacun. L’espace public est partagé avec bon sens.