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Avec mes collègues du Secrétariat, j’attends avec impatience et enthou- siasme le Congrès de Brisbane. J’ai visité le Centre de congrès de Brisbane en octobre 2009 et j’ai été très impressionné par les installations ultramodernes. Brisbane est une ville agréable où il est aisé de se déplacer grâce à toute l’infrastructure que l’on est en droit d’attendre d’une cité moderne et dynamique. Depuis plusieurs années, nos collègues australiens ont établi un planning méticuleux et ont mis en place les structures nécessaires pour faire en sorte que cet événement majeur pour l’ICA se déroule sans heurts. Après un démarrage plutôt lent des inscriptions au début de 2012, celles-ci ont pris de l’ampleur et, au moment où j’écris ces lignes, tout indique que nous serons assurés d’un taux de présence très respectable. Lorsque je suis devenu secrétaire général en août 2008, mon prédéces- seur m’a confié que l’un des aspects les plus motivants de mon rôle serait l’organisation d’un congrès tous les quatre ans. Bien que je ne puisse me cacher qu’il y ait eu quelques moments d’anxiété, j’ai surtout découvert que coordonner, au nom de nos responsa- bles élus et du Comité exécutif, les efforts du réseau de l’ICA à l’extérieur de la région Australie et Pacifique, a été une expérience particulièrement enrichissante. Je voudrais remercier les directeurs généraux qui se sont succédé à la tête des Archives nationa- les d’Australie, Ross Gibbs, Stephen Ellis et David Fricker, pour leur indéfectible engagement dans ce qui sera le premier Congrès en Australie et pour la cause de l’interna- tionalisme des archives. Margaret Kenna a été tout au long des quatre dernières années un monument de détermination dans les questions de planification et de marketing du Congrès de 2012. Ajoutons que la communauté archivistique austra- lienne, qui s’est profondément impli- quée dans l’organisation du congrès, souhaite profiter au maximum de cette occasion unique d’accueillir dans son pays des collègues représentant tant de cultures et de traditions. Le Congrès est, pour la communauté archivistique dans son ensemble, une occasion de se réjouir de ses succès et de développer des solutions pour les nouveaux défis qui se profilent à l’horizon. La pratique archivistique australienne est largement reconnue comme étant l’une des plus avancées du monde, et c’est une bonne occasion d’en appren- dre plus à ce sujet. Pour l’ICA, ce sera le moment d’introduire quelques réfor- mes majeures et un profond renouvelle- ment de l’organisation. J’ai mes propres questions vis-à-vis des trois thèmes des conférences. Comment les archivistes peuvent-ils travailler en partenariat avec d’autres professionnels tout en conservant leur propre identité ? Comment, en tant que gardiens professionnels et impartiaux de la mémoire collective, pouvons-nous gagner la confiance et le soutien du public en général et des décideurs ? Comment pouvons-nous les convaincre que la viabilité des archives et des insti- tutions archivistiques méritent réelle- ment un investissement, compte tenu des nombreuses (suite en page 3) Spécial Congrès Bienvenue en Australie Le programme professionnel du congrès : de quoi faire votre bonheur Le chemin sinueux vers le 20 août 2012 Brisbane : aspects culturels Un renouveau organisationnel qui vient en son temps Cycle de Conférences annuelles après Brisbane 3 4 4 6 7 8 24 juillet 2012 ISSN 1728-533X ica David A. Leitch Secrétaire général de l’ICA [email protected] Flash nouvelles de l’ica En route pour Brisbane international council on archives conseil international des archives

Fla nouvelles sde l’ica h · David Ferriero, et le juge Baltazar Garzón de la Cour de justice internatio - nale, qui utilise les archives comme preuve dans la défense des droits

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Page 1: Fla nouvelles sde l’ica h · David Ferriero, et le juge Baltazar Garzón de la Cour de justice internatio - nale, qui utilise les archives comme preuve dans la défense des droits

Avec mes collègues du Secrétariat,j’attends avec impatience et enthou-siasme le Congrès de Brisbane. J’aivisité le Centre de congrès deBrisbane en octobre 2009 et j’ai ététrès impressionné par les installationsultramodernes. Brisbane est une villeagréable où il est aisé de se déplacergrâce à toute l’infrastructure que l’onest en droit d’attendre d’une citémoderne et dynamique. Depuisplusieurs années, nos collèguesaustraliens ont établi un planningméticuleux et ont mis en place lesstructures nécessaires pour faire ensorte que cet événement majeur pourl’ICA se déroule sans heurts. Après undémarrage plutôt lent des inscriptionsau début de 2012, celles-ci ont pris del’ampleur et, au moment où j’écris ceslignes, tout indique que nous seronsassurés d’un taux de présence trèsrespectable.Lorsque je suis devenu secrétairegénéral en août 2008, mon prédéces-seur m’a confié que l’un des aspectsles plus motivants de mon rôle seraitl’organisation d’un congrès tous lesquatre ans. Bien que je ne puisse mecacher qu’il y ait eu quelques momentsd’anxiété, j’ai surtout découvert quecoordonner, au nom de nos responsa-bles élus et du Comité exécutif, lesefforts du réseau de l’ICA à l’extérieurde la région Australie et Pacifique, aété une expérience particulièrementenrichissante. Je voudrais remercierles directeurs généraux qui se sontsuccédé à la tête des Archives nationa-les d’Australie, Ross Gibbs, Stephen

Ellis et David Fricker,pour leur indéfectibleengagement dans ce

qui sera le premier Congrès enAustralie et pour la cause de l’interna-tionalisme des archives. MargaretKenna a été tout au long des quatredernières années un monument dedétermination dans les questions deplanification et de marketing duCongrès de 2012. Ajoutons que lacommunauté archivistique austra-lienne, qui s’est profondément impli-quée dans l’organisation du congrès,souhaite profiter au maximum de cetteoccasion unique d’accueillir dans sonpays des collègues représentant tantde cultures et de traditions.Le Congrès est, pour la communautéarchivistique dans son ensemble, uneoccasion de se réjouir de ses succès etde développer des solutions pour lesnouveaux défis qui se profilent à l’horizon.La pratique archivistique australienneest largement reconnue comme étantl’une des plus avancées du monde, etc’est une bonne occasion d’en appren-dre plus à ce sujet. Pour l’ICA, ce serale moment d’introduire quelques réfor-mes majeures et un profond renouvelle-ment de l’organisation.J’ai mes propres questions vis-à-vis destrois thèmes des conférences.Comment les archivistes peuvent-ilstravailler en partenariat avec d’autresprofessionnels tout en conservant leurpropre identité ? Comment, en tant quegardiens professionnels et impartiauxde la mémoire collective, pouvons-nousgagner la confiance et le soutien dupublic en général et des décideurs ?Comment pouvons-nous les convaincreque la viabilité des archives et des insti-tutions archivistiques méritent réelle-ment un investissement, compte tenudes nombreuses (suite en page 3)

Spécial Congrès

Bienvenue en Australie

Le programme professionnel du congrès : de quoi faire votre bonheur

Le chemin sinueux vers le 20 août 2012

Brisbane : aspects culturels

Un renouveau organisationnel quivient en son temps

Cycle de Conférences annuelles après Brisbane

3

4

4

6

7

8

24juillet 2012

ISSN 1728-533X

icaDavid A. LeitchSecrétaire général de l’[email protected]

Flashnouvelles de l’ica

En route pour Brisbane

international council on archivesconseil international des archives

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Flash - numéro 24 - juillet 2012 ica2

Les gensDe nouveaux directeurs d’archives nationales ont été nommés :

Autriche➜ Wolfgang Maderthaner

Bénin➜ Alphonse Labitan

Cambodge ➜ Ky Lim (Directeur par intérim)

Canada➜ Normand Charbonneau (Bibliothèque et Archives nationalesdu Québec)

Irlande ➜ Frances McGee (Directeur par intérim)

Laos➜ Thongsy Vang

Malaisie➜ Hajah Daresah Haji Ismail

Sénégal➜ Diarra Fatoumata Cissé

Slovénie ➜ Jože Dežman (Directeur par intérim)

Thaïlande ➜ Naiyana Yamsaka (Directeur par intérim)

Turquie➜ Ugur Ünal

BienvenueNouveaux membres de catégorie B :

République de Corée➜ Korean Association of Records Managers and Archivists➜ Association of Digital Documents

Espagne➜ Asociación Vasca de Profesionales de Archivos, Bibliotecasy Centros de Documentación (ALDEE)

États-Unis➜ Association of Catholic Diocesan Archivists

France➜ Archivistes sans frontières – Section France

FlashÉditeur : Conseil international desArchives (ICA)

Directeur de publication : David A. Leitch

Le Conseil international desArchives (ICA) a pour mission depromouvoir les archives par le biaisde la coopération internationale.En conservant la trace des activitéshumaines, les archives constituentle fondement des droits des indivi-dus et des États ; elles sont doncessentielles pour la démocratie etla bonne gouvernance. En promou-vant le développement des archi-ves, l’ICA travaille à la protectionet à la valorisation de la mémoirede l’humanité.

Flash donne des informations surles activités de l’ICA et met envaleur les dernières réalisationsen matière d’archives. Flash vientcompléter la réflexion plus appro-fondie, les comptes rendus et lesdébats publiés dans Comma.

Flash paraît deux fois par an auprofit des membres de l’ICA. La revuepeut être reproduite ou traduite, entout ou partie, sous réserve que soitmentionnée la source d’origine. Lesommaire du dernier Flash a étébouclé le 25 juillet 2012.

Tous nos remerciements à AndréVanrie et aux autres volontairesqui ont offert leur aide et compé-tence pour traduire des articles dece numéro de Flash. La traductionn’est réalisée que par des volon-taires. N’hésitez pas à nous aider,juste pour quelques heures tousles six mois !

ICA60, rue des Francs-Bourgeois75003 Paris, FranceT : +33 14027 6306F : +33 14272 2065E : [email protected] : www.ica.org

Graphisme : Raphaël MeyssanT : +33 6 20 49 12 15E : [email protected] : www.editorial-design.org

Impression : DÉJA-GLMCGarges-lès-Gonesse, France

Crédits photos : ICA, Archivesnationales d’Australie, Ashkyd/Flickr.

ISSN : 1728-533X. Dépôt légal à parution.

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(suite de la page 1) autres pressions sur lesfonds publics ? En examinant le programmeprofessionnel très riche, je suis sûr qu’aumoment où je quitterai Brisbane, j’aurai aumoins quelques réponses à ces questions.

À cause en partie des effets d’une réces-sion économique prolongée, Brisbane2012 n’attirera peut-être pas le nombreélevé de participants qu’à certainscongrès antérieurs de l’ICA. Je suis néan-

moins persuadé que tous ceux qui aurontfait l’effort d’assister au Congrès y trouveront un programme motivant et uneexpérience globale qui en vaudra vraiment la peine.

Bienvenue en Australie

Chers collègues de l’ICA,

Au nom des Archives nationalesd’Australie, j’espère avoir le plai-sir de vous accueillir en Australie

au mois d’août 2012 pour le Congrès del’ICA, « Les temps changent »(www.ica2012.com). Je crois que leCongrès sera pour vous le meilleur cadrepour engager des débats positifs, unéchange d’idées et de discussions surles défis auxquels nous devons tous faireface au XXIe siècle.Nous avons la chance de pouvoir compterparmi les conférenciers principauxd’éminentes personnalités tel que l’archiviste national des États-Unis,David Ferriero, et le juge BaltazarGarzón de la Cour de justice internatio-nale, qui utilise les archives commepreuve dans la défense des droits del'homme. Parmi les autres invités àremarquer, il faut compter les commis-saires pour l’information John McMillan(Australie), Miriam Nisbet (États-Unis)et Jennifer Stoddart (Canada). MadameStella Rimington, ancien chef du MI5 etauteur de best-seller figure égalementau programme.N’ayant rejoint les Archives nationalesd’Australie qu’au cours de cette année,je me réjouis de pouvoir participer à unévénement aussi excitant. Une réunionde cette importance nécessite quatreannées de préparation et de coordinationet est impatiemment attendue par lacommunauté archivistique internatio-nale ; elle constitue avant tout pour nousl’occasion de nous pencher ensemble surles problèmes stratégiques et critiquesauxquels les institutions archivistiquesdoivent faire face partout dans le monde.

Les réussites et les stratégies quel’Australie a réalisées dans la gestiondes documents numériques sont recon-nues depuis longtemps. Nous sommestrès fiers d’avoir eu l’honneur de recevoirl’année passée le prix mondial Mémoiredu monde de l’Unesco/Jijki pour nosinnovations dans la conservation desdocuments numériques et des docu-ments de notre patrimoine.Lors de sa réunion à Berne, le Comitéexécutif a identifié les archives numé-riques parmi ses priorités et plusieursmembres de l’ICA ont exprimé leur inté-rêt à en savoir plus sur les réponses quel’Australie a données aux défis de l’èrenumérique. Je suis très heureux queplusieurs membres de notre équipe puis-sent partager leur expérience lors duCongrès, y compris Michael Carden, l’undes conférenciers principaux qui, avecAndrew Waugh, du Public Record Officede Victoria, parlera des « Archivesnumériques, conservation numérique –Maintenant et dans le futur ».Avec des thèmes tels que développe-ment durable, confiance, indentitédéveloppés lors du Congrès, les organi-sateurs ont créé un programme à lafois stimulant et pertinent. Les exposéspromettent une expérience enrichis-sante pour tous les délégués, couvrantle spectre le plus large possible desproblèmes des archivistes d’aujourd’-hui. Du point de vue de l’Australie,nous sommes actuellement engagésdans un programme gouvernementalvisant à faire adopter par tous les orga-nismes gouvernementaux despratiques de gestion de l’informationnumérique tout en tenant compte de lalégislation en train de changer autour

de l’accès à l’information et desproblèmes de vie privée.J’ai le ferme espoir d’en apprendre plussur les idées innovantes et les approchesde notre communauté archivistiqueinternationale et, au vu des présenta-tions qui nous sont offertes, je crois quenous n’aurons que l’embarras du choix.Je souhaite particulièrement remerciertous ceux qui ont fait partie des comitésorganisateurs qui nous ont amené à cestade à l’approche du Congrès.Je sais que pour bon nombre d’entrevous qui assisterez au Congrès cela seraleur première visite en Australie.J’espère que vous aurez le temps d’ap-précier davantage notre pays – tout enpartageant les réalisations profession-nelles de vos collègues. Brisbane, l’unedes destinations les plus populaires dutourisme australien, a beaucoup d’attraits pour les visiteurs internatio-naux. Afin d’en profiter, le programmesocial du Congrès propose un dîner decroisière nocturne ainsi que le spectacu-laire « Spirit of the horse » de la brousseaustralienne.J’attends de pouvoir vous rencontrer àBrisbane et de partager avec vous nosidées sur la façon dont nous pourronsdéterminer notre avenir archivistique.Avec mes vœux les meilleurs.

David FrickerVice-président de l’ICA,Congrès 2012Directeur général des Archives nationalesd’[email protected]

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Le programme professionnel ducongrès : de quoi faire votre bonheurIl est toujours difficile de mettre aupoint le programme professionneld’un congrès international : tousles collègues qui ont eu leprivilège, au moins une fois dansleur carrière, de faire partie d’uncomité scientifique vous le diront.Les membres du comité deprogramme du congrès 2012 n’ontpas échappé à ce constat.

Certains paramètres sont récur-rents et connus : faire rimermondialisation et normalisation

avec respect des traditions et des cultu-res qui, en matière d’archivage, ont unegrande importance ; satisfaire uneaudience très large en traitant d’unepanoplie variée de sujets, tout en s’effor-çant d’être aussi « pointu » que possibleet de « coller » au thème choisi ; laisserenfin une place de choix à la cultured’accueil, en l’occurrence le Pacifique,tout en gardant une approche vraimentinternationale, intégrant toutes lesrégions du monde. Pas vraiment facile… Le programme,maintenant accessible, est le résultat de

deux ans de travail d’un comité interna-tional qui a échangé, débattu, et s’estposé beaucoup de questions. Mais il aaussi éprouvé bien des satisfactionsintellectuelles, par anticipation, à lalecture de la plupart des quelques 330propositions de communications reçues.Vu leur nombre et le peu de places dispo-nibles, il a bien fallu faire un tri sévèreparmi ces propositions. Les équipes ducomité en charge de chacun des troissous-thèmes, « Développement dura-ble », « Confiance » et « Identité », onteu bien du mal à se décider. C’est ainsique certaines communications ont étérapprochées pour être fusionnées enune même séance, sans doute l’appro-che comparative y gagnera-t-elle. Demême les intervenants trouverontcertainement que le temps leur estcompté : voyager de l’autre côté de laterre pour ne parler parfois que 15 mnpeut être très frustrant. Mais le proposn’en sera sûrement que plus concis etpercutant, et les intervenants pourrontrecueillir commentaires et interventionsdu public pour enrichir leur approche envue d’une éventuelle publication.

Le choix du thème général, « Les tempschangent », est également un défi car ilest source de paradoxes : face à lacourse à l’innovation et aux évolutionstechnologiques qui donnent souvent desmigraines aux archivistes, face à l’évolu-tion inquiétante des contextes poli-tiques, économiques et climatiques, àl’échelle planétaire, comment atteindreune forme de stabilité et de permanencepour garantir que tout continue à fonctionner, voire aille mieux ? D’ailleurs,les sous-thèmes déjà évoqués,« Développement durable, Confiance etIdentité » portent en eux cette marquede la volonté de stabilité, de durabilité etde sécurité. Les choix des communica-tions reflètent ces paradoxes, visant àassumer le changement tout en préser-vant les acquis et les savoir-faire de laprofession : on parlera de la « survie desarchives dans un climat de change-ment », mais aussi de « refondation »des institutions d’archives; on évoquerades commémorations, telle celle de lagrande guerre, mais aussi l’archivagedes réseaux sociaux, une des composan-tes futures de notre mémoire et de notre

C’est en janvier 2008 qu’acommencé la programmation duCongrès de l’ICA 2012 à Brisbane.Pour ceux qui n’ont pas étéimpliqués dans la planification etla présentation d’un vasteévénement public, cela peutparaître un délai excessif – mais croyez-moi, ça ne l’est pas.

Il fallait commencer par chercher unlieu adéquat et un organisateurprofessionnel de Conférences, ce qui

impliquait un appel d’offre publicaccompagné d’un processus de sélec-tion et d’interviews. Le résultat devaitêtre un endroit, un lieu et un organisa-teur qui remplissent exactement lesbesoins spécifiques.

Prévisions – Nous sommes partis sur labase d’un climat économique stable,avec l’espoir d’attirer plus de 2,000 délé-gués. Le taux de change du dollaraustralien rendait la destination atti-rante pour les visiteurs. Il y avait aussiune accalmie dans le déchaînement desdésastres naturels. Tous les aspectssemblaient donc porter à l’optimisme …Réalité – La crise économique globalesuivie de près par une succession dedésastres naturels affectèrent demanière brutale plusieurs pays membres.Cependant, comme nous avions mis lecap sur 2012, nous ne pouvions qu’aller del’avant, mais avec des aspirations rédui-tes, des plans et des buts plus réalistes.Notre première campagne de promotioneut lieu au Congrès 2008 de l’ICA à KualaLumpur, en Malaisie. Cette présence à

Kuala Lumpur a exigé un travail prépara-toire considérable pour bien caractériser leCongrès de 2012 et pour produire un DVDde présentation en même temps que dumatériel de promotion innovant à distri-buer au Congrès. Ce matériel constituaitun rappel tangible pour les délégués poten-tiels de 2012. Un site Web du Congrès futlancé fin 2009 pour diffuser l’informationquand elle devint disponible et un lien twit-ter fut établi plus tard pour promouvoir etrendre possible la discussion.Un Comité de planification fut établi, quicomprenait des collègues australiens etdes représentants des groupes régionauxde l’ICA des régions limitrophes. Cegroupe a mis sur pied le cadre initial, lesexigences et les attentes de l’événement eta assisté l’organisateur professionnel deconférences (PCO) dans la sélection, l’es-

Le chemin sinueux vers le 20 août 2012

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identité. On débattra des constructionsde bâtiments verts, tout en faisant lapart belle aux archives produites sursupport numérique. Au-delà, c’est laprofession elle-même, convaincue de lapérennité des valeurs archivistiques,cependant soumises à des évolutions etdes pressions extérieures de plus en plusfortes et de nature variée, qui s’interro-gera sur son identité. Elle devra encoreune fois se remettre en question pour nepas se laisser entraîner par ces tempsqui changent, tout en y contribuant acti-vement et de manière efficace. Les collègues du Pacifique et notam-ment le pays hôte, l’Australie, ont unefantastique expertise dans bien desdomaines. Ils ont développé des appro-ches qui ont été souvent novatrices : ilsoccupent ainsi une place de choix dansle programme, tant pour présenter desprogrammes nationaux que des projetsqu’ils ont accepté de piloter pour lecompte de l’ICA. C’est l’occasion oujamais d’en savoir plus sur leurspratiques et de les rencontrer dans leurenvironnement. Quelle est la place de l’ICA dans cecontexte ? Deux avenues du programmepermettront aux participants de mieuxconnaître notre organisation, ses activi-tés et ses programmes. Les dirigeantsde l’association, le secrétariat et lesbénévoles qui travaillent sur des projetsconcrets vous proposent différentes

séances au cours desquelles vous pour-rez poser des questions et comprendrecomment contribuer aux activités decoopération et de solidarité de l’ICA. Vous ne pourrez pas assister à toutes lesséances, c’est la règle du jeu, et leschoix seront difficiles à faire. Mais nousy avons pensé : ne manquez pas lerésumé des points forts de la journée quivous seront présentés chaque soir parune équipe de jeunes professionnels.Parmi eux, les Reporters volants quivous proposeront également chaque jourarticles, entretiens et billets d’humeursur ce qu’ils auront vu et entendu.Restez branchés sur leur blog tout aulong du congrès et allez à leur rencontre.Bien sûr, après le congrès, l’ICA s’atta-chera à produire diverses publications –et les articles les plus marquants dansplusieurs langues- pour tirer le meilleurparti du programme et vous en faireprofiter. N’hésitez pas à signaler ausecrétariat les séances qui vous aurontmarqués et dont vous estimez que lecontenu mérite de passer à la postérité !Un dernier point qui vous préoccupesûrement : vous ne comprenez pas untraître mot d’anglais. Ou, à l’inverse,vous ne connaissez que l’anglais… Qu’àcela ne tienne : toutes les séancesplénières et quelques séances parallè-les, ainsi que les résumés quotidiens,seront traduits en français, espagnol,russe, chinois et japonais. Certaines

communications seront données dans lalangue d’origine des intervenants.Rapprochez-vous aussi des Reportersvolants : collectivement, ils maîtrisent lefrançais, l’anglais, l’espagnol, le chinois,l’allemand, le polonais et le suédois. Ilspourront poser des questions à votreplace, et publier la réponse sur leur blog,dans une langue que vous comprenez.Allez à la rencontre de collègues en vousassurant les services d’un « facilita-teur » : le meilleur que nous connaissionsest une bonne coupe de vin australien ouune bière, cela n’a pas son pareil pourdélier les langues !

Pour en savoir plus Le programme en ligne :www.ica2012.com/programLe comité de programme :www.ica2012.com/about/programme-committee.php

Christine MartinezSecrétaire généraleadjointe de l’ICA,[email protected]

Didier GrangeConseiller spécial de l’[email protected]

quisse d’un menu général et les prévisionsvis-à-vis des réalités de la tâche entreprise.La planification du contenu duprogramme a débuté assez tôt, avec l’éta-blissement d’un Comité du programmequi soit représentatif des membres inter-nationaux de l’ICA. Ce Comité ne s’estréuni physiquement qu’à peu de repriseset, vu sa nature globale, le gros du travaila été entrepris par courrier électronique.Suite à l’appel à soumettre des résumésde communications, plus de 500 résumésprovenant de tous les coins du mondefurent reçus. Le Comité du programme aaccompli un travail remarquable,travaillant sous forme de petits groupesséparés physiquement, pour lire et pren-dre en considération tous les résumésreçus. Le résultat en a été un programmeprofessionnel très solide avec un large

éventail de conférenciers internationaux,représentant à la fois l’expérience et lesnouveaux professionnels ainsi que lesaspects si nombreux et variés de lagestion des archives et de l’information. Nous nous sommes efforcés de satis-faire les besoins de la communautéinternationale en prévoyant la traductionsimultanée en anglais, en français, enespagnol, en russe, en chinois et enjaponais de tous les principales présen-tations et des séances plénières qui setiendront dans la salle principale.Les Archives nationales d’Australie(NAA) m’ont apporté un soutien consi-dérable dans mon travail de coordina-tion du Congrès tout au long de cesquatre années et demi. Depuis avril 2011,j’ai eu le plaisir de travailler avec HelenWalker et son équipe des Archives natio-

nales, tellement professionnelle et effi-cace. Grâce à leurs efforts, vous serezsûrs de vivre au congrès une expériencedes plus mémorables et agréables. Tout en écrivant cet article, je suis bienconsciente que nous approchons de lafin de la période des inscriptions au tarifpréférentiel, et celles-ci semblent trèssainement et très largement représenta-tives de la nature internationale desmembres de l’ICA.En conclusion, je ne peux que dire : Au plaisir de vous y rencontrer ?

Margaret KennaSecrétaire généraleadjointe, Congrès [email protected]

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Si vous allez à Brisbane au moisd’août, vous apprécierez la richessedu programme professionnel quivous attend au Congrès mais vousferez également connaissance avecle monde de culture et les loisirsque vous offre la ville pendant lesmoments libres. Pour ceux qui nel’ont pas encore vu, il y a une listede choses à faire et à voir sur lesite Web du Congrès(www.ica2012.com), dont certainesont été passées en revue dans lesNouvelles de Brisbane sur le siteinternet de l’ICA, mais cela vaut lapeine d’en souligner quelques-unes.

Le principal quartier culturel deBrisbane se trouve à l’extrémitésud, qui est facile à atteindre

depuis le Centre des Congrès et exposi-tions, où vous pourrez trouver toute unesérie de musées et de galeries d’art. LaGalerie d’art du Queensland et la Galeried’art moderne (www.qagoma.qld.gov.au)contiennent plus de 15 000 œuvres d’art, ycompris des sculptures et des installa-tions multi-media et se sont spécialiséesces dernières années dans l’art contem-porain et indigène, et dans la sculpture dela d’Australie et de la région Pacifique.Parmi les expositions qui auront lieudurant le Congrès, il y aura « Portrait del’Espagne : chefs-d’œuvre du Prado »,une occasion unique de contempler unesélection de 100 chefs-d’œuvre illustrantl’évolution de la peinture espagnole duXVIe au XVIIIe siècle, avec des œuvres duGreco, de Velázquez, de Ribera et deMurillo. Votre carte d’identité de congres-siste vous donnera droit au tarif préféren-tiel de 18 $ pour cette exposition.Dans le même quartier, vous trouverez leQueensland Museum et le Sciencenter,qui abritent des collections relatives à laculture matérielle et à l’histoire naturelledu Queensland, de même que les dévelop-pements des transports et de la technolo-gie (www.qm.qld.gov.au). Pour d’autresinformations y compris une liste d’autresgaleries d’art indépendantes, allez sur lesite Web de l’ICA (www.ica.org/12721/les-nouvelles-de-brisbane/les-nouvelles-de-brisbane-9.html).Si vous êtes intéressés par des représenta-tions, le Queensland Performing ArtsCentre se trouve en face du lieu de réuniondu Congrès, dans le quartier sud. Le

Centre bénéficie de trois théâtres et unesalle de concerts, de même qu’un restau-rant, des cafés et des bars, et offre unprogramme varié de théâtre, d’opéra, deballet, de musique, de danse et de comé-die. Vous pouvez consulter le programmeen cours sur www.qpac.com.au. Pour les amateurs de shopping ou deflânerie, il faut savoir que les Nouvelle deBrisbane (www.ica.org/12809/les-nouvel-les-de-brisbane/les-nouvelles-de-bris-bane-12.html) sont une excellente intro-duction aux sites les plus importants, ycompris l’artère commerçante de QueenStreet, à une quinzaine de minutes à pieddu site du Congrès, ainsi que New Farm,un faubourg inclus dans la ville et décritcomme une « enclave dans le vent quisert de résidence aux artistes australienset internationaux du moment ».Pour se relaxer à la fin de la journée, lesNouvelles de Brisbane fournissentquelques idées intéressantes de lieuxpour manger ou boire. La digue d’EagleStreet, par exemple, est renommée pourses restaurants de classe et n’est qu’àune courte marche du centre ville. Elleest située au bord de l’eau et jouit d’unevue imprenable sur la rivière et sur StoryBridge (www.eaglestreetpier.com.au).Tout à côté de Eagle Street Pier, vouspouvez trouver une série de restaurantssur la promenade qui longe la rivière et,pour les amateurs de cuisine asiatique, ily a toujours Chinatown à Fortitude Valley,un village urbain au centre de la cité.De l’autre côté de la ville, dans le WestEnd, à Boundary Street – 15 minutes à pieddu site du Congrès – il y a un endroit quivaut une visite pour satisfaire sa curiositéet qui porte un nom approprié quoique fortcurieux : Boutique Bistro Archives de laBière ; il se décrit comme le premier bar etbistrot à bière qualifié, avec une rotationde 14 bières au tonneau et plus de 400bouteilles de bière ; c’est clairementdestiné aux spécialistes que vous êtes.Ainsi, quels que soient vos goûts, culture,shopping ou gastronomie, vous êtesassurés d’avoir de quoi occuper votretemps libre à Brisbane, le mois prochain.

Stephen O’ConnorResponsable principaldes [email protected]

Brisbane : aspects culturels

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Beaucoup de participants à unCongrès de l’ICA se concentrententièrement sur le contenu duprogramme professionnel. Ils sontsouvent vaguement conscients quese tiennent aussi nombre deréunions de travail et degouvernance ayant pour résultat desdécisions qui ont de profondesimplications sur le futur del’organisation. Prendre une bonnedécision, basée sur des documentsbien préparés et des discussionsapprofondies, est essentiel pour lasanté d’une organisation. Selonmon expérience, certainesdiscussions de travail peuvents’avérer étonnamment intéressanteet vivantes. Car en effet, si uneréunion préparée par le Secrétariats’avère insipide et prévisible, je suistoujours un peu déçu.

Certaines des sections et des bran-ches tiendront des réunions àBrisbane pour élire les nouveaux

membres de leur Bureau et pour planifierleurs activités dans les quatre prochainesannées. De plus en plus, la Commissiondu programme (PCOM) entend jouer unrôle plus actif dans la coordination desinitiatives des sections et des branches.Outre la supervision des projets financésou approuvés par l’ICA, PCOM est main-tenant également responsable ducontenu professionnel des Conférencesannuelles et du Congrès et – selon lerésultat du vote des nouveaux statuts(voir ci-après) – la commission pourrabientôt avoir le pouvoir de mettre sur pieddes groupes d’experts sur quelquematière d’intérêt professionnel que cesoit. Les membres de PCOM ont uneexpertise internationale reconnue dans ledomaine des archives, et représententaussi la diversité linguistique et culturellede l’ICA. Lew Bellardo, président dePCOM, a travaillé d’arrache pied depuisqu’il a pris son poste en 2008 et a étésecondé avec compétence par ChristineMartinez, secrétaire générale adjointe(programme). PCOM a accompli untravail extraordinaire en rassemblant unportefeuille extrêmement impressionnantde projets fructueux. Après quatre

années d’un travail éminent, Lew passerales rênes au très expérimenté HenriZuber (président sortant de SPA) àBrisbane. L’autre bonne nouvelle est que SarahTyacke et ses collègues administrateursdu FIDA (Fonds pour le développementinternational des archives) ont annoncéleur intention de continuer encore deuxans. Depuis qu’il est devenu opérationnelau début 2010, le FIDA a financé denombreux projets destinés à aider lesprofessionnels et les institutions d’archi-ves qui opèrent dans des conditionsparticulièrement difficiles. Il souhaitemaintenant élargir son rayon d’actiongéographique et faire en sorte que desfonds soient disponibles pour pouvoircontinuer son travail à long terme.Le 21 août, le nouveau Forum desArchivistes nationaux se réunira pour laseconde fois seulement, après que lesdispositions statutaires pour son installa-tion aient été approuvées lors de la réunionde l'Assemblée générale (AGM), à Tolèdele 28 octobre 2011. Le Forum sera présidépar Daniel J. Caron, Bibliothécaire etarchiviste national du Canada, et traiteradu partenariat touchant à la transparencede l'administration, l'évaluation de l'infor-mation numérique, les dépîts numériquesfiables, et la formation à l'ére numérique.Le Comité exécutif de l’ICA se réuniral’après-midi du 20 août, principalementpour prendre les dispositions finales envue de l’Assemblée générale du vendredi24 août, qui promet d’être encore plusstimulante que d’habitude. Les membresayant droit de vote sont encouragés àoublier les distractions possibles et à sefaire un point d’honneur d’assister àl’Assemblée générale, afin d’avoir leurmot à dire sur plusieurs propositionsimportantes qui affecteront la vie de

l’organisation dans les années à venir.Après avoir reçu les rapports des diffé-rents organes de l’ICA, l’Assemblée géné-rale prendra en considération le projet denouveaux statuts. Les principales caracté-ristiques de la réforme sont les suivantes :◗ Le droit de vote est élargi aux membresinstitutionnels de catégorie C.◗ Les votes de chaque catégorie demembres n’on pas la même valeur maissont pris en compte.◗ Les pouvoirs du président, des vice-présidents élus et du secrétaire généralsont définis avec plus de précision.◗ Les pouvoirs du Comité exécutif sontrenforcés et le Bureau du Comité exécu-tif (MCOM) est aboli.◗ Les attributions plus larges de PCOMsont clairement décrites.◗ Le rôle des branches et des sectionsest rendu plus clair.Les débats relatifs aux propositionsd'amendement des statuts seront menéspar George Mackenzie, directeur desArchives nationales d’Ecosse et autoritébien connue de l’ICA en matière statutaire.Les membres seront également invités àapprouver les première étapes d'un toutnouveau système des cotisations pourles trois années à venir et à approuver Les principes sur l’accès aux archives.Je m’attends à ce que les membres sesentent assez fatigués après l’Assembléegénérale de cette année mais ils auront aumoins la satisfaction de savoir qu’ils ontdonné à l’ICA des orientations très clairesjusqu’au prochain congrès de 2016.

David A. LeitchSecrétaire général de l’[email protected]

Un renouveau organisationnel qui vient en son temps

Page 8: Fla nouvelles sde l’ica h · David Ferriero, et le juge Baltazar Garzón de la Cour de justice internatio - nale, qui utilise les archives comme preuve dans la défense des droits

Flash - numéro 24 - juillet 2012 ica8

En tant que secrétaire généraleadjointe pour les Conférences, jesuis responsable de l’organisationdes trois conférences annuellesentre le Congrès de Brisbane etcelui de Séoul. Il y a très peu dedétails relatifs au processus où je ne sois impliquée.

Le processus commence avec unappel d’offre d’accueil de la confé-rence. Nous avons une série de

critères de sélecion visant à évaluer si lepays candidat est en mesure de fournirles installations dont l’ICA a besoin pourorganiser la conférence annuelle. Lescritères portent sur des éléments commele type d’institution ou le partenariatproposé (nous encourageons l’implica-tion des branches et des sections del’ICA), ainsi que la région ou le pays carnous souhaitons tenir nos réunionsannuelles dans les quatre coins dumonde. Nous examinons aussi les bénéfi-ces que peut entraîner la conférenceannuelle pour l’ICA (couverture média-tique accrue, progression des objectifsstratégiques et du programme) toutautant que pour le pays ou la région.Nous avons évidemment besoin de lagarantie du soutien de l’organisme detutelle et du gouvernement national et desavoir qu’il n’y a pas d’obstacle pourcertains membres de l’ICA pour entrerdans le pays et assister à la Conférence.Bien entendu, nous veillons aussi à lafaçon dont le candidat propose d’organi-ser la conférence et de quelles ressour-ces il dispose parce que c’est là un pointcrucial pour le succès de la conférence.À côté de ce document contenant lescritères de sélection, nous avons égale-ment une autre documentation destinéeà guider les hôtes éventuels à travers leprocessus. Il y a un document quiexplique le processus et son calendrierpour les hôtes potentiels. Ce documentdoit être adapté en accord avec leschangements de statut récents oufuturs. Nous avons également pour ceuxqui proposent d’accueillir la conférencediverses notes qui donnent plus dedétails sur les exigences en matière deréunions de gouvernance, d’interpréta-

riat et autres aspects logistiques. Unautre document propose une liste decontrôle pour les candidats qui posentdes questions spécifiques pour chaquecritère, visant à leur permettre de donnertoute l’information dont nous avonsbesoin pour évaluer leur candidature.Une fois l’hôte identifié, nous entamonsle travail avec son équipe pour l’organi-sation et la logistique (Annick Carteret,responsable de l’administration de l’ICA,est en étroite liaison avec moi à ce sujet).Nous commençons également à élaborerle programme professionnel avec lacommission du Programme et lesexperts du pays d’accueil. Le troisièmeaspect de la conférence annuelle résidedans la réunion du Forum des archivistesnationaux et c’est habituellementMargaret Turner, conseiller pour les publi-cations et les traductions, qui assure laliaison entre le secrétariat et le Forum. Lorsqu’approchera la date de la confé-rence, je commencerai à travailler sur lebudget de l’ICA destiné à octroyer uneaide financière aux participants de paysqui autrement n’auraient pas les moyensd’assister aux réunions de l’ICA. C’estun processus en cours de développe-ment et nous souhaitons le rendre deplus en plus transparent et accessible.Nous travaillons sur une idée de deux outrois programmes de financement : l’un

pour ceux qui participent aux réunionsde gouvernance et un ou deux autrespour des participants qui présentent desarguments en faveur d’un besoin deformation ou de développement profes-sionnel, et/ou pour ceux qui peuventcontribuer à la réussite de la conférenceannuelle et donc apporter un bénéfice àl’ICA, leur pays ou leur région. Comme leprocessus est en cours de développe-ment, nous allons préparer la documen-tation destinée à aider les candidats àpréparer leur dossier de la manière laplus pertinente possible. La prochaine grande étape pour moi estle lancement des appels à candidaturepour accueillir la conférence annuelle de2015, qui se limitera à des candidats ducontinent africain. C’est avec le plusgrand intérêt que j’accueillerai lespremières réactions (courriel : [email protected]). Veuillez égalementconsulter le site internet de l’ICA :www.ica.org/12574/actualits-de-la-confrence-annuelle/-propos-de-la-confrence-annuelle-2015.html

Margaret CrockettSecrétaire généraleadjointe, Confé[email protected]

Cycle de Conférences annuellesaprès Brisbane