8
E duc’ ACTION Flash Information CGT Académie de Nice [Mars 2015 - Trimestriel] 9 avril: journée de grève interprofessionnelle Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, aug- menter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pen- sions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise. Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocra- tiquement. Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié-e-s, des retraité-e-s et des chô- meurs-euses. De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels. Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité-e-s et les chômeurs-euses à se mobiliser et appellent l’ensemble des salariés-e-s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015. Contre la loi Macron, toutes et tous en grève le 9 avril! Directeur de la publication: J. Denneulin - ISSN: 2417-5900 CPPAP: 0117 S 06382 Imprimé par Les Arts Graphiques, à Nice, sur papier issu de forêts gérées durablement N°96 Loi Macron: Les femmes premières victimes de la loi. Page 2 Souffrance au travail: Hey oh, hey oh, on souffre au boulot. Page 3 Rythmes scolaires: Les mairies reprennent en main l’Education nationale. Page 4 Indépendance syndicale: Tribune libre. Page 5 Contractuel-le-s / Situation des écoles L’Etat sait aussi fabriquer ses précaires. Pages 6 et 7 Ecole(s) en colère. Page 7 ELECTIONS PROFESSIONNELLES Vos nouveaux-elles élu-e-s Vie syndicale Coordonnées pratiques Page 8

Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

Educ’ ACTIONFlash Information CGT

Académie de Nice[Mars 2015 - Trimestriel]

9 avril: journée de grève interprofessionnelleCombattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, aug-menter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pen-sions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocra-tiquement.Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié-e-s, des retraité-e-s et des chô-meurs-euses.De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité-e-s et les chômeurs-euses à se mobiliser et appellent l’ensemble des salariés-e-s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

Contre la loi Macron, toutes et tous en grève le 9 avril!

Directeur de la publication: J. Denneulin - ISSN: 2417-5900 CPPAP: 0117 S 06382Imprimé par Les Arts Graphiques, à Nice, sur papier issu de forêts gérées durablement

N°96

Loi Macron:Les femmes premières victimes de la loi. Page 2Souffrance au travail:Hey oh, hey oh, on souffre au boulot. Page 3Rythmes scolaires:Les mairies reprennent en main l’Education nationale. Page 4Indépendance syndicale:Tribune libre. Page 5Contractuel-le-s / Situation des écolesL’Etat sait aussi fabriquer ses précaires. Pages 6 et 7Ecole(s) en colère. Page 7

ELECTIONS PROFESSIONNELLES

Vos nouveaux-elles élu-e-s

Vie syndicale

Coordonnées pratiques

Page 8

Page 2: Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

Elément peu relevé lors des débats houleux qui ont rythmé l’adoption de la loi dite Macron, cette dernière a des consé-quences désastreuses pour les Femmes.

Article rédigé par Florence Ciaravola

Loi MacronLes femmes en première ligne...

Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3. Cette "loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques" , qui complète le Pacte de responsabilité, pourrait se résumer à "plus de liberté pour les patrons , moins de droits pour les salarié-e-s". Elle n'apportera aucune réponse à la question du chômage et ses principales me-sures constituent un grave recul du droit du travail : généralisation du travail le dimanche et en soirée, facilités de licenciement , juridiction des prudhommes affaiblie, remise en cause de l’in-dépendance et du rôle de l’Inspection du Travail, "simplification" de la médecine du travail...

Et à cela s'ajoute la relance des privatisations, la déréglementation des transports en bus qui n'aura pour effet que d’augmenter les émissions de gaz à effet de serre... La liste n'est pas exhaus-tive !

Et s'il y a bien une catégorie de travailleurs qui vont prendre de plein fouet les consé-quences d'une telle régression, ce sont les travailleuses! Parce qu'elles sont majoritaires dans le secteur du commerce (environ 75%), elles sont les premières touchées par l'extension du travail dominical et en soirée.

Parce qu'elles cumulent contrats précaires,

temps partiels imposés (83% sont des femmes) et bas salaires (27% d'inégalités salariales), com-ment croire qu'elles ne seront pas contraintes de travailler plus pour gagner à peine plus , par né-cessité financière ou pression des employeurs ? Quant à la contrepartie salariale minimum , elle n'est pas inscrite dans la loi mais sera fixée par des accords de branche, d'entreprise ou territorial.

Parce qu'elles assument toujours la majeure partie des tâches ménagères et éducatives, parce qu'elles représentent 75% des familles mo-noparentales, c'est tout leur mode de vie social et familial qui est remis en cause et leur santé, menacée. De plus, la loi Macron prévoit d'alléger les obligations de visites médicales et supprime la possibilité pour le médecin du travail d’émettre un avis de transformation ou de mutation du poste de travail : vers la fin de la médecine du travail?

Parce que les employeurs, pour s'éviter des frais de garde d'enfants ou de retour à domicile, risquent de favoriser l'embauche d'hommes, les femmes pourraient subir des nouvelles discri-minations dans l'emploi et grossir le nombre des chômeuses.

Cette loi doit être retirée : c’est son contraire que nous voulons, avec la réduction massive du temps de travail, pour créer des emplois pour tous et toutes et avoir du temps pour vivre.

2

Journée intersyndicale FemmesA l’initiative de la CGT, de la FSU, et de l’Union syn-dicale Solidaires s’est tenue 19 et 20 mars 2015 à Paris une intersyndicale sur le droit des Femmes. Au programme:Femmes et syndicalisme en Europe Femmes et création artistique Domesticité Classifications professionnelles Formation - Débat

Egalité hommes-femmes : ici aussi

La CGT Educ’Action 06 se joint à l’action du Col-lectif départemental pour le droit des femmes et a co-signé la demande adressée à la Ville de Nice et au Conseil général de signer la Charte Européenne sur l’égalité hommes/femmes et de mettre en place un plan d’action dans ce but.

Elle s’est également jointe aux rassemblements du 8 mars.

Page 3: Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

« Qu’est ce que je pourrais faire d’autre qu’enseigner ? Je vais dé-missionner, même si je sais que ce n’est pas raisonnable », « je n’en peux plus ! », « j’ai senti que je pouvais le frapper », « ce matin, je n’ai pas pu aller au travail,…», etc.Des propos de collègues que cha-cun ou chacune d’entre nous a en-tendus à maintes reprises dans la salle des profs. Dernièrement, le CHSCT ministériel s’est vu remettre les résultats d’une enquête, menée auprès de collègues de STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable), qui démontre que les per-sonnels souffrent de la réforme qui leur a été imposée ! 51% jugent le contenu de leur formation inadaptée et 65 % trouvent qu’enseigner est plus anxiogène qu’avant la réforme. 36 % projettent de quitter l’enseigne-ment en STI2D.Cette enquête confirme bien les craintes que la CGT Educ’action avaient émises lors de la mise en œuvre de cette réforme, tout comme elle l’avait déjà fait lors de la généralisation des BAC PRO 3 ans (en 2009) ou de la mise en place du nouveau baccalauréat profession-nel Gestion Administration, créé à la rentrée 2012. Parlons du BAC PRO 3 ANS ! 5 ans après sa généralisation, un bilan s’impose !La majorité des collègues se plai-gnent :

•De la surcharge de travail engen-drée par la multiplication des CCF!

une collègue de PSE (prévention, santé, environnement) me disait der-nièrement : « avec mes 18 classes, tous les CCF à préparer et à corri-ger, je suis épuisée, exténuée ! ». Elle était au bord du BURN OUT.

•Du passage de 4 années à 3 qui a amputé la formation de 25%, ce qui fait que de nombreux-ses collègues sont en difficulté pour transmettre les savoirs nécessaires au niveau 4.

•Des CCF en enseignement profes-sionnel où les enseignant-e-s sont à la fois formateurs-rices et évalua-teurs-rices ! Cela leur pose des pro-blèmes dans beaucoup de cas.

•De l’âge des élèves qui arrivent en seconde ! En effet, beaucoup d’entre eux n’ont pas choisi leur orientation, ils sont bien souvent immatures et le tout pose de gros problèmes de mo-tivation. Donc des difficultés rencon-trées par certain-e-s quant à la tenue de classe ! problèmes de discipline, comportement, etc.

Et je pourrais continuer à énumérer les remarques…Perte du sens du métier, surcharge de travail, impression de ne pas être considéré-e et/ou soutenu-e par la hiérarchie (inspection, Chef d’Eta-blissement, etc.), … sont souvent les causes de situation de souffrance qui mettent en difficultés de nom-breux-ses collègues. Beaucoup se sentent seul-e-s dans leur classe ou devant leurs élèves mais aussi impuissant-e-s face à des com-portements de plus en plus diffi-ciles des élèves. Ils ou elles ont le sentiment que leur hiérarchie ne les soutient pas suffisamment - pas de conseil de discipline, car il ne faut pas faire de vagues au Rectorat - at-tention si nous renvoyons un élève, nos effectifs vont diminuer, notre dotation globale va baisser et des postes risquent d’être supprimés ! Certain-e-s vont même jusqu’au geste ultime et désespéré du sui-cide, comme ce fut le cas à plusieurs reprises ces dernières années. Les symptômes sont nombreux et divers ; fatigue, nervosité, angoisse, maux de tête, de ventre, hyper-émo-tivité, déprime, ..

Que Faire ? Dans un premier temps, en parler autour de vous, à vos collègues, à votre hiérarchie. Mais vous avez aussi la possibilité de contacter le Médecin de Prévention du Rectorat (Dr Donteville) et même le CHSCT départemental ou Académique, si le problème se situe au niveau de votre établissement.

3

Avec la dégradation des conditions de travail, la souffrance prend peu à peu racine dans les établissements. Petit exemple dans les lycées professionnels.

Article rédigé par Joël Denneulin

Souffrance au travailCouvrez-moi cette souffrance que je ne saurais voir...

Formation syndicale dans le Var:Sur ce même sujet de la souffrance au travail, la CGT Educ’action du Var organise un stage de deux jours les 23 et 24 avril à Toulon. Au programme le lien entre travail et santé et les modalités d’action pour reconquérir des condi-tions de travail saines. La formation est ouverte également au non syndiqué-e-s. Plus d’informations sur le site http://www.cgt-educaction-var.fr rubrique «évènements à venir».

Page 4: Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

Après la généralisation des nouveaux horaires de l’Ecole, et après cinq mois de classe, nous pouvons tirer un premier bilan de la «réforme» des rythmes scolaires. Force est de constater que les dangers que nous pointions dès le départ se sont révélés fondés:- Manque de clarté des missions de chacun-e.- Problématique de l’utilisation des locaux faute de moyens et d’es-paces supplémentaires nécessaires.- Allongement des temps de travail engendrant de la fatigue pour les enfants ainsi que pour les personnels concernés- Manque de lisibilité pour les enfants et les parents du temps contraint et du périscolaire.- Instauration de tâches supplémentaires pour les personnels ensei-gnants et territoriaux.- Captation de compétences éducatives relevant de l’Ecole par les col-lectivités.La CGT entend bien poursuivre la lutte contre les nouveaux rythmes scolaires, cependant, cette préoc-cupation ne semble pas faire l’unanimité au sein du paysage syndical de l’Education Nationale. Nous continuerons néanmoins à lutter pour une école émancipatrice.

La première véritable année d’application du texte se poursuit. La CGT Educ’action tire un bilan négatif sur cette contre-ré-forme alors que certaines mairies revoient leurs PEDT.

Articles rédigés par Vincent Pinchaux

Rythmes scolairesL’échec continue...

Le cas particulier de la ville de Nice:

La mairie de Nice, suite à une volonté politique, a mis en place les nouveaux horaires au tout der-nier moment, sans préparation et sans consultation réelle des personnels. Il s’en est suivi une rentrée catastrophique réalisée dans la plus totale improvi-sation.Dans le même temps, le 29 septembre 2014, la mai-rie mettait en place un Conseil consultatif communal de l’Education « ayant pour mission d’accompagner la ville de Nice dans l’élaboration des projets néces-saires au développement de sa politique éducative [...] dont le président est le Maire, représenté par son adjoint délégué à l’Education dont les membres seront ceux du Comité de suivi des rythmes sco-laires complétés par deux représentants de la filière Animation, deux représentants des agents d’entre-tien des écoles et quatre représentants des associa-tions de parents d’élèves.».On notera que ce conseil est composé à la fois de personnes mandatées par leurs organisations (syn-dicats, associations) et d’individus ne représentant

qu’eux-elles-mêmes. Après deux réunions, quatre thèmes de travail ont été dégagés:

- Projet Educatif Territorial;

- Culture numérique à l’école;

- Ecole lieu de vie, climat scolaire, lien avec le terri-toire, accueil des enfants handicapés;

- L’international.Plus important, concernant les rythmes, il a été dé-cidé de lancer les travaux sur le PEDT pour un pro-jet à la rentrée 2015 et de travailler à un premier bilan des nouveaux rythmes. Cela dans l’optique de modifier - un jour peut-être- les horaires des écoles de Nice.La CGT Educ’action a décidé de participer à ce conseil au côté de nos camarades de la CGT Ville de Nice. Pour la défense des personnels, mais aussi parce que l’Ecole Emancipatrice que nous voulons construire exige l’affirmation d’un cadre national. Vi-gilance doit être en effet de mise pour ne pas laisser aux mairies en général, et à celle de Nice pour ce qui nous concerne les mains libres pour construire un PEDT.

4

Page 5: Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

Intouchables 3: syndicalistes «indépendants»Une tribune libre d’Olivier Gérard

La CGT adopte en 1906 la Charte d’Amiens, référence absolue du syndi-calisme en France. Elle assigne au syn-dicalisme une double exigence. D’abord, la CGT est un outil de défense quoti-dienne des travailleurs et doit lutter pour la disparition du salariat et du patronat, de l’aliénation capitaliste. Malheureuse-ment, ce n’est pas cette exigence-là qui recueille encore de nos jours l’assenti-ment général, même si pour nous, elle demeure cardinale !

La Charte donne comme seconde règle, que le syndicat fonctionne indé-pendamment des partis politiques et de l’État afin de garantir ses latitudes contestataires. Nous réaffirmons ce principe, mais avant tout, pour la CGT, le syndicalisme doit tendre vers le progrès social : mettre les Hommes à l’abri du besoin et permettre leur émancipation par l’amélioration des conditions de tra-vail et de vie. Ce progrès social est un enjeu politique, parce qu’il implique une modification profonde des structures et mécanismes de notre société, donc une lutte pour le pouvoir entre les tenants de l’ordre établi capitaliste et ceux qu’ils op-priment, nous. Le syndicalisme de lutte mène ainsi le combat pour cette révo-lution, sans pour autant s’inféoder à un parti. Alors, oui, nous l’affirmons notre syndicalisme est politique.

Par un habile mais malhonnête traves-tissement, la Charte est souvent réduite à «indépendance» par des syndicats faisant sans cesse la promotion de la leur. Ils procèdent en entretenant sciem-ment une confusion entre le principe irrévocable d’indépendance vis-à-vis des partis politiques et le fait de ne pas vouloir faire de politique. C’est à mon sens du populisme mais ils capitalisent ainsi une adhésion des salarié-e-s dé-gouté-e-s par les hommes politiques, la parole politique et même la trahison du pouvoir politique quand dans la fonction publique 65% des agents ont voté Fran-çois Hollande en 2012. C’est la partition que jouent des syndicats tels que Force Ouvrière ou le SNALC.

Ce syndicalisme-là avance masqué. En fait, par leur choix de positionne-ment, ils embrassent tout l’éventail des valeurs avec pour synthèse : la démago-gie, c’est-à-dire des solutions évidentes et faciles qui ne sollicitent pas de mé-canismes réflexifs qui conduiraient à la

contredire. Dans l’Education Nationale, voilà le programme -simple- de FO et du SNALC : défense des statuts de 1950 (ajoutons du redoublement, des notes, de la restauration de l’autorité du profes-seur…). Qui les a déjà lus ? Peu d’entre nous. Mais, ils font référence à un passé sécurisant, à celui dans lequel vivaient les hussards noirs de la République, où l’instituteur était un notable au même titre que le maire et le médecin. L’argu-ment est suffisant dans une période où les fonctionnaires sont fragilisé-e-s et jetés à la vindicte populaire ! Leurs ré-sultats aux élections professionnelles en témoignent : FO et le SNALC gagnent 22 000 électeurs en trois ans.

Le progrès? L’évolution et la sécurisa-tion du statut, l’obtention de nouveaux droits, la réduction du temps de travail, l’adaptation à la modernité, la lutte contre le décrochage scolaire et pour la réus-site de tous, l’épanouissement de nos élèves, l’innovation pédagogique... ce n’est pas leur champ syndical. Comme ils sont avant tout «indépendants», ne discutons de (presque) rien. En effet, comment peut-on, dans ce grand-écart des valeurs, regrouper les salarié-e-s pour les rendre acteur du changement et de la construction de leur exigences?

Jusqu’ici, tout allait bien pour eux puis... le 27 novembre 2014, le Collec-tif Racine, associé au Rassemblement Bleu Marine, annonce son soutien à FO et au SNALC lors des élections profes-sionnelles. Ce collectif réactionnaire prétend agir «pour le redressement de l’école (...) en grand péril [à cause] d’un demi-siècle de contre-réformes inspirées par l’idéologie permissive héritée de Mai 1968». Que faire d’un tel soutien? Soit c’est assumé, soit c’est embarrassant parce que face à cela, aucune réponse ne peut-être prescrite : le syndicat in-dépendant étant imperméable à la poli-tique.

Le SNALC est classiquement un syndicat de droite, voire plus selon les sources. Il a placé sa campagne sous le signe de la suspicion tout azimut en alimentant un « tous pourris» chez les autres syndicats prétendument subven-tionnés et à la botte des gouvernements. L’idéologie du SNALC, c’est du Racine (pas le dramaturge) : «affirmer la préémi-nence de l’effort par rapport au laxisme, de l’acquisition des connaissances par

rapport à la fantaisie éducative (…) [rap-peler] que la compétition (…) est un gage d’émulation et de réussite». Ok, le sou-tien du FN n’a rien d’étonnant! Concer-nant, «FO, la force de l’indépendance», la question est plus complexe car elle navigue au gré du vent pour pouvoir ras-surer, être de gauche dans l’éducation, syndiquer la droite dure dans d’autres professions ou cogérer des municipali-tés UMP comme à Toulon ou Marseille. Aux Européennes de 2014, si le FN pro-gressait partout, il décrochait la timbale chez FO avec les suffrages d’un militant sur trois. Alors en réponse au soutien de Racine, le même jour FO prend acte en rappelant : «en toutes circonstances, la confédération FO [respecte] ce scrupu-leux principe d’indépendance». Point!

Ce soutien du FN doit nous ouvrir les yeux sur le fait que les syndicats «seule-ment» indépendants, en n’exprimant pas ou peu de valeurs, en «ne se mêlant pas de politique» servent en réalité toutes les majorités parlementaires. Le FN voit avec eux la possibilité de gouverner en matraquant les syndicats révolution-naires et en méprisant les réformistes. Sans aller jusqu’à faire de la fiction, l’absence de réaction face à ce soutien contribue un peu plus à la normalisation dans la société française du nationaliste, du populiste et de la xénophobie.

A la CGT, notre syndicalisme est poli-tique, c’est un syndicalisme de lutte qui s’érige contre les exclusions, les conser-vatismes, le patriarcat, la démagogie, l’aliénation capitaliste ! Syriza en Grèce, c’est la victoire de nos idées... Mais c’est un ailleurs. Jules Renard écrivait «Je ne m’occupe pas de politique. C’est comme si vous disiez : je ne m’occupe pas de la vie». Nous devons continuer à faire vivre et avancer nos idées en parlant de politique, débattant, échangeant et par-tageant avec nos collègues sur le lieu de travail. Ce militantisme-là est difficile, âpre parfois, tant il est dur de nos jours, face à la résignation de montrer que nos revendications sont possibles et attei-gnables. Mais il faut à tout prix défendre notre projet de société, en faire une ré-férence car il est le seul qui promette le bonheur. C’est surtout ça, la Charte d’Amiens, et c’est ça qu’il faut mettre en lumière, pour la faire briller comme un soleil.

5

Page 6: Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

Précarité. Le terme est en vogue depuis une tren-

taine d'années. Il a sa légende dorée. Celle construite par les Macron et autres Attali. Monadisme*, souplesse, nouvel ethos post-moderne. Certains même redécouvrent les cendres de Nietzsche: il faudrait renaître au chaos, devenir cette étoile dansante, ce tremblement de terre hasardeux, être en somme mû par le hasard. Economiste et Philosophe de boudoir s'emballent: «l'incertitude serait créatrice». Au diable statuts à papa, conventions collectives, garan-ties lâchées après guerre. Soyons des funambules, que notre vie soit un jeu. Délivrons nous enfin de nos rigidités. La liberté nous attend. Frémissante et belle.

L'appareil idéologique bourgeois fonc-tionne à merveille. La réalité est nette-ment plus dure. Voire plus inquiétante. La situation faite aux précaires concerne tout le monde. Frappés en tout premier lieu par une forme bien particulière de management, il préfigure l'avenir, pas si lointain, de l'Education Nationale.

Ne nous méprenons pas. Précaire depuis plusieurs années, je pourrais ici conter quelques unes de mes péripéties. Régulièrement accueilli par des me-naces, voire des intimidations, j'ai appris à me défendre. Les premiers jours au sein d'un établissement sont vitaux. La direction, toute heureuse de vous rece-voir, vous met en garde: vous êtes seul. Ne vous approchez ni des syndicalistes, ni des collègues jugés douteux. Cela se-rait préjudiciable pour votre évaluation. Il faut alors savoir résister, garder nette sa conscience de classe. Ne pas se lais-ser déstabiliser par les tentatives quo-tidiennes de manipulation. Faire Face. Diplômé de science po, ancien élu étu-diant, ma culture syndicale est intacte. Telle n'est malheureusement pas le cas de tous mes amis. Celles et ceux parta-geant ma condition.

Les exemples sont légion : dois je vous citer le mépris de classe subi par cette enseignante de Langue. Admissible à 3

reprises au capes externe, parfaitement bilingue, maman courageuse, deux trains et trois lignes de bus la séparent de son établissement. Deux heures de trajets, tous les jours, pour faire bouffer son gamin. 1300 euros à tout casser. Sur place elle est convoquée par la di-rlo. Ses notes sont trop basses. Elle doit urgemment les remonter. Avec un voca-bulaire choisi, volontairement violent, la directrice lance l'attaque. Les mots «dé-testables», «manque de professionna-lisme», «irresponsabilité» reviennent en boucle. Une litanie barbare. Et parfaite-ment maîtrisée. Le but est évident : dés-tabiliser un agent censé être isolé. Une mère de famille aux abois, socialement fragilisée. La technique est malheureu-sement archi-connue: remettre en ques-tion compétence, sens de l'engagement et personnalité même. Des notes trop basses ? Les parents, organisés en fédérations dont certaines, proche de l’extrême droite, pratiquent la délation, seraient mécontents. Ils sont des par-tenaires, supposés aptes à évaluer telle ou telle pratique pédagogique. Et puis, il y va de la réputation de l'établissement. Les meilleurs éléments pourraient fuir. « Vous allez vider le lycée » m'a un jour as-séné une directrice inquiète. Sans rire….

Ou bien cet autre collègue, réactif et souple, venu travailler du jour au lende-main, sans contrat et avec la certitude de ne recevoir aucun traitement pour le mois de septembre....qui a le malheur de demander deux jours pour aller s’inscrire à une formation et à qui l’on répond par un refus et des menaces …de retenues sur salaires.

L’institution est toujours très prompte à faire de basses économies sur le dos des contractuel-le-s, tels ces collègues sur deux établissements non situés dans la même commune dont certains chefs d’établissement et le rectorat de l’aca-démie de Nice, oublient régulièrement qu’ils doivent bénéficier d'une diminution d'une heure sur leur service au même titre que les collègues titulaires du se-cond degré. Et pour certain-e-s qui vont

rentrer dans leurs droits grâce à l’inter-vention la CGT Educ’Action, combien vont être par contre spolié-e-s ?

Ces témoignages sont typiques. Ils ré-vèlent une stratégie parfaitement définie. L’enjeu, vous l’avez compris est de «gé-rer» l’école comme une entreprise. A ce titre, l’évolution de la nomenclature est significative. Les directions ne parlent même plus d’ allers et venues d’élèves, c’est à dire de personnes incarnées, avec leurs singularités et leurs person-nalités en construction, mais bien de «flux tendus» !

Vous rendez-vous bien compte de l’énormité d’une telle expression ? Réi-fication, solidification, déshumanisation : employez les termes qui vous convien-nent. Là encore, si mes vieux souvenirs de science po sont encore valables, «Flux tendus» est une formule écono-mique. Dans sa définition stricte, la ges-tion à flux tendus est destinée à abaisser radicalement les coûts de production. Le personnel devant s’y adapter... Vaste programme pour l’école n’est ce pas?

Flux tendus, Parents clients consom-mateurs, autonomie accrue des établis-sements, réforme de la carte scolaire, précarisation de l’ensemble du person-nel, management. Une simple et unique question. Pourquoi?

Pourquoi le modèle axiomatique, y compris et surtout dans les relations di-rection/personnel, est-il devenu celui de l’entreprise? Le paradigme par excel-lence. Pourquoi se comporter ainsi alors qu’il n’existe pas de marché de l’éduca-tion et qu’aucune plus-value n’est à ex-traire ?

Vraiment? la réalité est tout autre. Un livre blanc européen commis en 2002 évalue le marché de l’éducation à 1000 milliards d’euros. Il est évident que si professeurs et direction se comportent déjà comme si les appétits privés avaient pénétré l’espace sanctuarisé de l’école, leurs infiltrations seraient nettement plus faciles..

(suite en page 7)

Multiplication de l’utilisation des contractuel-les dans le second comme le premier degré désormais, l’Ecole fonctionne maintenant à «flux tendu», l’Etat étant toujours prompt à économiser au détriment de l’Humain...

Un témoignage d’Henri Saunière

Contractuel-le-s et précaritéQuand la gestion en entreprise s’invite à l’Ecole...

6*Monadisme : une forme d’individualisme conceptualisé et as-sumé. Chacune devient en quelque sorte « l’auto-entrepreneur de son existence » NDLR

Page 7: Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

L’école de la Colère

Il faut relire Henri Lefebvre (1901-1991). C’est au niveau de la vie quotidienne que se nouent avec le plus de précision les rapports de domination. Un ensemble de comportements par-ticuliers induit un type particulier d’économie. Les pratiques du new management public conduisent par conséquent à une transformation de l’école que nous avons le devoir moral et syndical de refuser .

La solidarité entre précaires et statutaires est non-négociable. Elle fait partie du fondement de toute lutte présente et à venir. La stratégie des représentant-e-s de la bourgeoisie consiste précisément à diviser, isoler, présenter les un-e-s comme des privilégié-e-s et autres comme des mercenaires. Ne sombrons pas dans le piège. Défendre des postes, se battre pour le réta-blissement d’heures supprimées, ne doit pas nous faire oublier qu’un-e précaire ou un-e contractuel-le les occupe à l’heure présente. Ne commettez pas l’erreur de considérer ce/cette collègue comme quantité négligeable. Associez-le/la, défen-dez-le/la, ne l’ignorez pas. Renseignez-vous sur son statut, ses prérogatives et ses ambitions professionnelles. Sans cela,

vous jetterez dans le désarroi toute une armée de sans droits. Soyez en certains. L’extrême droite n’attend que ce genre de faux pas. La colère des « réprouvé-e-s » peut être terrible. Et anarchique. Soyons décidé-e-s, solidaires et fraternel le s. Seule la lutte rassemble. Ne lâchons rien.

Aujourd’hui, les établissements scolaires sont secoués par des évènements plus ou moins dramatiques, relayés par les médias toujours friands de sensationnel, mais manquant souvent d’objectivité car disposant du peu d’éléments que l’on veut bien leur distiller au compte goutte. Il n’est pas rare que le corps enseignant et les autres personnels non enseignants qui composent la communauté éducative se fassent malmener: insultes, menaces, violences physiques, propos discriminatoires, propos diffamatoires à grands coups de courriers, mails ; vidéos et commentaires diffusés largement sur les ré-seaux sociaux, je dirais même que c’est leur quotidien. Ce n’est pas parce que les médias ne rapportent qu’un ou deux faits « aux titres choc » que les écoles de notre département ne sont pas touchées.

En effet, l’Ecole est maltraitée au travers de ses per-sonnels, les violences verbales et le débordement sont le quotidien de bon nombre d’établissements. Le plus souvent, les directions concernées ne signalent même plus les agissements déplacés quand il s’agit ne s’agit pas « d’importantes agressions » comme les agressions physiques ou les menaces. Mais qu’ont donc fait l’Ecole et le système scolaire, pour être autant malmenés, ma-laimés, critiqués ?

L’Ecole souffre. Une perte de confiance collective est à noter. Les personnels des établissements scolaires dou-tent de leur employeur, l’Etat qui devrait leur apporter la protection qu’ils sont en droit d’attendre et qui au travers de ses institutions minimise sou-vent.

L’Etat doute de ses agents, il n’hésite pas au travers des médias de mettre en cause leurs capacités, leur réactivité, leur manque de formation (un comble quand l’Etat est censé assurer cette formation)… Les parents

aujourd’hui remettent en cause l‘enseignement qui est dispensé à leurs enfants comme s’ils étaient de grands spécialistes… Les élèves n’ont plus confiance en l’Ecole et ne la respectent pas autant qu’ils devraient pour une majorité. Aujourd’hui, un climat de défiance s’est ins-tallé et les acteurs justifient leurs actes, leurs paroles, leurs annonces qui blessent une fois les uns, une fois les autres. L’école est en colère de toutes parts et ce n’est pas à coups de circulaires ministérielles que l’on pourra calmer les esprits échauffés, retrouver l’équilibre, restau-rer un respect mutuel et partagé.

Comment retrouver, faire comprendre les valeurs qui sont les fondements de notre Ecole publique, laïque et républicaine.

Redonnons les moyens à l’Ecole pour réinstaurer le dialogue, des moyens humains : enseignant-e-s, ensei-gnant-e-s spécialisé-e-s, RASED, surveillant-e-s, infir-mièr-e-s scolaires, agents d’accueil… tous ces person-nels indispensables pour dialoguer, repérer, prévenir… et surtout des personnels formés et non pas engagés selon les besoins pour faire le nombre…. Cessons cette politique purement comptable pour ce qui concerne notre ministère.

Faisons en sorte que le respect de chacun soit as-suré, celui des enseignant-e-s, des élèves, des parents d’élèves, mais chacun dans le cadre de ses prérogatives. L’enseignant e tout e seul e ne pourra rien faire. Tout ceci afin que notre système puisse fonctionner, aujourd’hui nous pallions tous à un dysfonctionnement général. Dans le premier degré, l’application des nouveaux rythmes scolaire a fragilisé, fatigué les familles, les élèves et tout le personnel scolaire pour un piètre résultat. Arrêtons de mettre sur la place publique des sujets tels la date de la future rentrée scolaire ou la date des futures vacances ou le système de notation le plus adéquat pour satisfaire les professionnels du tourisme, écoutons ceux qui vivent l’ECOLE, dans l’Ecole, et qui ont besoin de concret et non pas d’écrans de fumée pour cacher la réalité!

Hervé Andrio

7

Page 8: Flash Information CGT duc’ ACTIONcgteducactionnice.org/IMG/pdf/flash_96.pdf · Le projet de la loi dite "Macron" a été adopté en première lecture par un coup de force, le 49-3

Elections professionnelles et vie syndicaleCAPA (Second Degré)

PLP:Sylvie DI RIENZO, Isabel RUIZ, Cé-dric GAROYAN, Michel ECHAMPE, Laurent LAPLANCHECERTIFIE-E-S:Laure BOUSHOR, Benoît NOELATRF:Fabienne DI PACO, Sarah ODE, Ar-melle AVRIL, Stéphane PEIRANI

ATEE:Dominique DELOY, Renée DALLONI, Philippe BALAN, Maria PIRES, Jean-Marie MOMPERT, An-tonio LOPEZ, Basma VUOLO, Chris-tian AUPHAN, Mohamed GUISSI, Serge BOCCADORO, Philippe SINOPOLI, Alain ANDOUARD, Pie-rette ARRIGHI, Thierry DAUCHET.

ASSAE:

Valérie CENDAMO, Emmanuelle CAVALIER.

CAPD (1er degré)Leila SAIMI, Benjamin GUESNIER

CTA:Joël DENNEULINFaiza SZYS

CAEN:Jean-Pierre QUARTIERMarc LE ROYYvon GUESNIERCédric GAROYAN

Et vos représentants-es dans les autres instances:

CTSD 06 et CDEN 06:Marc LE ROY, Néjia BEN HAMOUDACHSCT 06:Joël DENNEULIN, Maryvonne BRESSONC.C.A.F.C.A Marie-Do FIEVRE, Cédric GAROYAN

Dans le 06

Pour le premier degré:

[email protected], 06.63.57.64.72

Pour le second degré:

[email protected], 06.62.01.08.93

Dans le 83

Pour le premier degré:

[email protected]

Pour le second degré:

[email protected]

Vous souhaitez nous contacter, avoir des renseignements?

Vos cotisations sont nos seules sources de revenus, rejoignez-nous!

http://cgteducactionnice.orghttp://www.cgt-educaction-var.fr/

8

Suite aux élections professionelles, la CGT Educ’action vous présente vos nouveaux-elles élu-e-s

Dernière minute:La CGT Educ’action aura été re-çue en audience par Mme LOVISI, rectrice de l’académie, le 9 mars dernier pendant que nous mettions sous presse. L’occasion d’aborder différents points concernant nos conditions de travail: vie scolaire, rythmes, sureffectifs, manque de postes, mouvement des person-nels, conditions des contractuel-le-s et des stagiaires, droits syndi-caux...

Radio CGT Educ’action:Du nouveau bientôt sur la Radio CGT Educ’action animée par une équipe de retraité-e-s. De nouvelles rubriques, des interventions sur les lieux de travail.

En attendant allez donc écouter les pod-casts du dernier Congrès National en al-lant sur le lien:

http://www.cgteducactionnice.org/RADIO/

N°96

FILM ET DEBAT« LA DESINTEGRATION » JEUDI 16 AVRIL 18H30

au COURT CIRCUIT Café, 4 rue VERNIER à NICE (Quartier de la Libération)La CGT Educ’Action propose un débat autour et après la diffusion du film de Philippe Faucon « LA DESINTEGRATION » (2011) dans lequel il décrypte l’engrenage qui peut conduire des jeunes Français à sacrifier leur vie au nom de l’Islam à force d’humilia-tions sociales et raciales. Un film réaliste, dense et tranchant. Pourquoi notre syndicat propose-t-il la diffusion de ce film ? Après les tristes évènements de janvier 2015, il apparaît que c’est l’Ecole qui est mon-trée du doigt, responsable d’une défaillance dans l’apprentissage du Vivre Ensemble et des valeurs républicaines. Mais la désespérance de ces jeunes ne vient-elle pas surtout de leur relégation, exclusion , programmées par un empilement de politiques inadaptées, qui ne tiennent aucun compte de leurs difficultés de vie ?Venez avec nous découvrir ce film fort.

CGT Educ’action 0634 Boulevard Jean Jaurès06300 Nice