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SVDI sera présent au Salon Expoprotection du 4 au 6 novembre 2014 à Paris Porte de Versailles Stand n° F 78 Flash Infos Le flash d’informations des Spécialistes des solutions technologiques en Sûreté, Vidéoprotection, Détection I ncendie et hypervision A NOTER SVDI MARSEILLE Vendredi 14 novembre - 10h00 Club RH Lundi 17 novembre - 14h30 CMD Mardi 25 novembre - 8h30 SVDI LYON Mercredi 26 novembre - 10h30 CA Mardi 2 décembre - 12h00 SENSIBILISATION AMIANTE Mercredi 10 décembre - 8h30 SVDI BORDEAUX Vendredi 12 décembre - 10h00 Pôle Sûreté Jeudi 18 décembre - 17h00 Adresse postale : 5 rue de l’Amiral Hamelin 75116 PARIS Tél. : 01 44 05 84 40 Fax : 01 44 09 73 01 Mail : [email protected] www.svdi.fr EURALARM réunit les organisations professionnelles européennes de la sécurité et la sûreté. A ce titre, nous nous devons de faire reconnaitre nos métiers et leurs savoir- faire. Pour ce faire, nous pensons que la forma- tion professionnelle, importante dans tous les secteurs, est capitale dans nos métiers où la sécurité des biens et la responsabilité de vies humaines sont au cœur de nos pré- occupations. Nos entreprises font déjà beaucoup d’inves- tissements dans la formation. Néanmoins, les sessions de formation se déroulent souvent en intra. Elles sont donc d’autant moins visibles et reconnues par nos clients et par les pouvoirs publics. Un des objectifs pour EURALARM est d’ac- compagner les organisations profession- nelles nationales afin qu’elles créent des référentiels de formation reconnus par leurs autorités. EURALARM organise des réunions d’échanges des bonnes pratiques entre ses membres pour développer l’entraide entre les pays. Nous nous devons de bien faire com- prendre que le travail sur nos systèmes n’est pas limité à la réparation et nécessite du personnel qualifié. En effet, il faut toujours intégrer les compétences d’évaluation des risques et d’accompagnement des clients dans le devoir de conseil pour la sécurité des occupants et du bâtiment. C’est ainsi qu’EURALARM est à l’initiative d’une norme européenne qui donne la possibilité de fixer les compétences à vali- der pour être en mesure de répondre aux besoins de qualité de services dans notre secteur. Trop d’entreprises non qualifiées travaillent dans nos domaines. C’est par la création d’un profil de qualification européen (CEC) pour la sécurité incendie électronique et la sûreté, que nous endiguerons ce fléau pour nos entreprises spécialisées. C’est pourquoi, la présence de SVDI qui a déjà initié en France ce mouvement en créant ses référentiels de formation et en accompagnant les entreprises dans leur démarche de professionnalisation trouve toute sa place au sein de notre organisation. Enzo PEDUZZI Vice-Président d’EURALARM Sommaire Flash Infos n° 38 Vie de SVDI P.2 Retrait des détecteurs ioniques de fumée P.3 La réforme relative à la formation professionnelle continue P.4 La prévention de la pénibilité P.5 Publi-reportage industriel P.6 GTB Supervision, hypervision : état des lieux sur les protocoles GTB et automates P.7 - 9 La coordination SSI P.10 - 11 Informations Vidéoprotectio P.12 SVDI vous invite le 10 décembre 2014 à la Campagne de sensibilisation à l’amiante

Flash Infos n°38

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Page 1: Flash Infos n°38

SVDI sera présentau Salon Expoprotectiondu 4 au 6 novembre 2014à Paris Porte de Versailles

Stand n° F 78

Flash InfosLe flash d’informations des Spécialistes des solutions technologiques

en Sûreté, Vidéoprotection, Détection Incendie et hypervision

A NOTERSVDI MARSEILLE

Vendredi 14 novembre - 10h00

Club RHLundi 17 novembre - 14h30

CMDMardi 25 novembre - 8h30

SVDI LYONMercredi 26 novembre - 10h30

CAMardi 2 décembre - 12h00

SENSIBILISATION AMIANTEMercredi 10 décembre - 8h30

SVDI BORDEAUXVendredi 12 décembre - 10h00

Pôle Sûreté Jeudi 18 décembre - 17h00

Adresse postale : 5 rue de l’Amiral Hamelin75116 PARIS

Tél. : 01 44 05 84 40Fax : 01 44 09 73 01Mail : [email protected]

www.svdi.fr

EURALARM réunit les organisations professionnel les européennes de la sécurité et la sûreté.

A ce titre, nous nous devons de

faire reconnaitre nos métiers et leurs savoir-faire.

Pour ce faire, nous pensons que la forma-tion professionnelle, importante dans tous les secteurs, est capitale dans nos métiers où la sécurité des biens et la responsabilité de vies humaines sont au cœur de nos pré-occupations.

Nos entreprises font déjà beaucoup d’inves-tissements dans la formation. Néanmoins, les sessions de formation se déroulent souvent en intra. Elles sont donc d’autant moins visibles et reconnues par nos clients et par les pouvoirs publics.

Un des objectifs pour EURALARM est d’ac-compagner les organisations profession-nelles nationales afin qu’elles créent des référentiels de formation reconnus par leurs autorités. EURALARM organise des réunions d’échanges des bonnes pratiques entre ses membres pour développer l’entraide entre les pays.

Nous nous devons de bien faire com-prendre que le travail sur nos systèmes n’est pas limité à la réparation et nécessite du personnel qualifié. En effet, il faut toujours intégrer les compétences d’évaluation des risques et d’accompagnement des clients dans le devoir de conseil pour la sécurité des occupants et du bâtiment.

C’est ainsi qu’EURALARM est à l’initiative d’une norme européenne qui donne la possibilité de fixer les compétences à vali-der pour être en mesure de répondre aux besoins de qualité de services dans notre secteur.Trop d’entreprises non qualifiées travaillent dans nos domaines. C’est par la création d’un profil de qualification européen (CEC) pour la sécurité incendie électronique et la sûreté, que nous endiguerons ce fléau pour nos entreprises spécialisées.

C’est pourquoi, la présence de SVDI qui a déjà initié en France ce mouvement en créant ses référentiels de formation et en accompagnant les entreprises dans leur démarche de professionnalisation trouve toute sa place au sein de notre organisation.

Enzo PEDUZZIVice-Président d’EURALARM

Sommaire

Flash Infos n° 38

Vie de SVDI P.2

Retrait des détecteurs ioniques de fumée P.3

La réforme relative à la formation professionnelle continue P.4

La prévention de la pénibilité P.5

Publi-reportage industriel P.6

GTB Supervision, hypervision : état des lieux sur les protocoles GTB et automates P.7 - 9

La coordination SSI P.10 - 11

Informations Vidéoprotectio P.12

SVDI vous invite

le 10 décembre 2014

à la Campagne de

sensibilisation à l’amiante

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Vie de SVDI

Flash Infos SVDI - Septembre 2014

EXPOPROTECTION 2014

Venez nous retrouver sur le Stand n° F 78 à Paris Porte de Versailles du 4 novembre au 6 novembre .

Invitation auprès de Karine au 01 44 05 84 40 ou par mail : [email protected]

L’équipe de SVDI s’étoffe !

Après 15 années en tant que responsable de la sûreté d’une banque, Lilian CAULE intègre le CNPP dans le service for-mation et audits du pôle pro-tection des personnes et des biens, lutte contre la malveil-

lance.

Au cours de sa carrière, il a poursuivi ses études validant un master 2 et un MBA spécialisation intelligence économique et stratégie juridique.

Depuis le 1er septembre, il a rejoint la FFIE, détaché auprès de SVDI pour prendre en charge toutes les questions techniques liées à la Sûreté, Vidéosurveillance, et Détection Incendie.

ELECTION

Le Préfet Jean Louis BLANCHOU est remplacé par le Préfet Thierry COUDERT nommé Délégué aux coopérations de sécurité au Ministère de l’Intérieur (anciennement DISP). Cette fonction de «facilitateur» entre la sécurité privée et la sécurité publique englobe aussi la police municipale et la vidéoprotec-tion.

NOUVEAUX ADHERENTS

ASSP (13)SECURETECH (69)

VISUALYS PROTECT SYSTEMS (13)S2I (13)

ADN SECURITY (75)TSF (93)

ATEIS FRANCE (38)CREALIA CONSULTING (75)

SVDI y était!

Salon PREVENTICA Marseille

SVDI a tenu un stand au Salon Preventica à Marseille en parte-nariat avec ITESA.

Ce salon a pu s’organiser grâce à la présence d’Houdda SELMI, dirigeante de HD sécurité et déléguée région PACA de SVDI

et de Bernard JAMIN, membre de la Commission Marketing et Développement.

Cet évènement a été l’occasion de recevoir les nouveaux ad-hérents installateurs SVDI de cette région et de développer la notoriété de notre organisation.

ITESA s’est également fortement investi notamment par la par-ticipation à la conférence sur : L’expertise de l’INTEGRATEUR, installateur, mainteneur au service des clients.

Houdda SELMI - HD SECURITE

Après l’intervention d’Houdda SELMI sur l’intégrateur offreur de garantie qualité au client final, la conférence s’est poursui-vie par l’exposé d’ITESA sur la place des distributeurs spéciali-sés dans le cadre d’un travail de confiance et de collaboration.

Enfin, un expert ayant fait carrière à la MUDETAF (mutuelle des débitants de tabac) est venu exposer les avantages de faire appel à des spécialistes.

Salon IBS

SVDI représenté par BERNARD JAMIN a participé à deux confé-rences :

Comment garantir la sécurité d’un smart building ?

Comment bien exploiter les SmartBuildings ?

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Informations SSI

Flash Infos SVDI - Septembre 2014 3

Retrait des détecteurs ioniques de fumée (DFCI) : l’ASN rappelle l’échéance du 31 décembre 2014 aux déten-teurs pour établir leur fiche de recensement.

Le dispositif réglementaire encadrant le retrait des 7 millions de Détecteurs de Fumée à Chambre d’ionisation (DFCI) installés sur le territoire français a été mis en place il y a plus de deux ans avec la parution de l’arrêté du 18 novembre 2011 et de deux dé-cisions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) du 21 décembre 2011.

Ce dispositif réglementaire vise à :

¾ planifier sur 10 ans les opérations de retrait ;

¾ encadrer les opérations de maintenance ou de retrait qui nécessitent le respect de certaines précautions en matière de radioprotection des travailleurs ;

¾ prévenir tout démontage incontrôlé et organiser les opé-rations de reprise afin d’éviter le choix d’une mauvaise filière d’élimination voire l’abandon des détecteurs ;

¾ effectuer un suivi du parc de détecteurs avec obligation, pour chaque installation comportant une ou plusieurs lignes de détection incendie sur lesquelles sont installés des DFCI, d’établir une fiche de recensement.

Cette fiche de recensement doit être communiquée aux pro-fessionnels (mainteneurs, installateurs ou déposeurs) dûment déclarés ou autorisés par l’ASN, intervenant sur l’installation, qui mettent la fiche à jour. Si aucune intervention n’est réalisée avant le 31 décembre 2014, l’utilisateur doit néanmoins com-muniquer la fiche à un tel professionnel avant cette date. Ces professionnels sont tenus de transmettre des rapports annuels d’activité à l’Institut de Radoprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).

L’ASN rappelle qu’il est interdit aux utilisateurs de détenir des stocks de DFCI dans leur établissement et qu’ils doivent les faire reprendre sans délai par un professionnel déclaré ou autorisé.

L’ASN rappelle également que le transport de DFCI doit être réalisé dans le respect de la réglementation en vigueur 2 et que l’envoi de DFCI par les services postaux est interdit.

A ce jour, l’ASN a délivré 150 récépissés de déclaration et 7 auto-risations nationales (délivrées à des groupes industriels dispo-sant de 87 agences) pour les activités de dépose des DFCI et de maintenance des systèmes de sécurité incendie. L’ASN rappelle que tout professionnel susceptible d’intervenir sur une instal-lation comportant des détecteurs de fumée à chambre d’ioni-sation doit être titulaire d’un récépissé de déclaration ou d’une autorisation délivrée par l’ASN.

L’ASN rappelle enfin que l’importation en France et l’exportation depuis la France de ces produits sont interdites par le code de la santé publique et le code de l’environnement 3 .

L’association QUALDION, créée en 2011, labellise les prestataires respectant la réglementation relative à la radioprotection et celle relative à la sécurité incendie. La liste des entreprises label-lisées QUALDION est disponible sur la page Internet de l’asso-ciation : www.lne.fr/fr/certification/certification-labelqualdion.asp .

A ce jour l’ASN dénombre 250 établissements déclarés ou auto-risés sur l’ensemble du territoire.

Une entreprise a été contrôlée par l’ASN sans autorisation….

Rappel de peine encourue : jusqu’à 15000€ et 1 an d’emprison-nement en cas de non respect par le détenteur et/ou le dépo-seur non reconnu par l’ASN.

Jusqu’à 1024 points de détection gérés simultanément.

1 ou plusieurs zones d’alarme.

Jusqu’à 144 commandes de mise en sécurité.

EatonCOOPER SECURITE SASTél. : 0820 867 867 (n° indigo 0,12 € TTC / min)

www.cooperfrance.com

Système de sécurité incendie (SSI) de catégorie A AdressableSensea.EC.CM

Conçu pour simplifier l’installation des centrales de sécurité incendie et en réduire l’encombrement, le Sensea.EC.CM rassemble, en un même coffret, un équipement de Contrôle et de Signalisation (ECS) Sensea.EC, un Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI) Sensea.CM, les alimentations et les batteries nécessaires à leur fonctionnement.

Le SSI idéal pour installations de taille moyenne à importante.

Nugelec

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Club Ressources Humaines

Flash Infos SVDI - Septembre 20144

La réforme relative à la formation professionnelle continuepar Laura AZOULAY, Juriste conseil en droit social FFB Grand Paris

¾ Le Compte Personnel de Formation (CPF)

Le CPF est un outil de formation ayant vocation à se substituer au DIF (Droit Individuel à la Formation). Il devra per-mettre de préparer une formation qua-lifiante (certification inscrite au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), CQP (Certificat de

Qualification Professionnelle) de branche etc…).

L’objectif sera d’acquérir un socle de connaissances et de com-pétences définis par décret.

Toute personne pourra en bénéficier dès son entrée sur le mar-ché du travail (à partir de 16 ans).

Les jeunes en contrat d’apprentissage justifiant avoir accom-pli la scolarité du premier cycle de l’enseignement secondaire pourront demander une dérogation dès l’âge de 15 ans.

Le compte sera fermé lorsque la personne est admise à faire valoir l’ensemble de ses droits à retraite.

Acquisition des heures de CPF :

- 24 heures/ an pendant 5 ans,

- et 10 heures/an pendant 2,5 ans,

- Plafonnée à 150 heures sur 7,5 ans,

• Prorata pour les temps partiels (sauf accord collectif pré-voyant des dispositions plus favorables).

• 100 heures complémentaires :

¾ dans les entreprises de plus de 50 salariés lorsque le salarié n’a pas été reçu régulièrement en entretien professionnel et n’a pas bénéficié de formation et d’évolution profession-nelle suffisantes, l’entreprise sera tenue de verser à l’OPCA une somme forfaitaire correspondant à ces 100 heures ou 130 heures pour un salarié à temps partiel (montant fixé par décret). A défaut, elle sera tenue de payer à titre de sanction le double de cette somme au Trésor public.

Î Le CPF sera comptabilisé en heures de formation (plus de monétisation de ces heures). Seuls les salariés auront vocation à acquérir des droits au titre du CPF.

¾ L’abondement du CPF :

Lorsque le crédit d’heures sur le CPF sera insuffisant pour couvrir l’intégralité de la formation, un abondement pourra être effec-tué par l’employeur s’il est salarié, Pôle Emploi s’il est demandeur d’emploi, et l’AGEFIPH (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées) s’il est reconnu travail-leur handicapé, le titulaire du CPF, l’application d’un accord d’entreprise ou de branche, l’Etat ou les Régions et l’OPCA.

¾ Mobilisation du CPF par le salarié

La demande de mobilisation du CPF relève de la seule initiative du salarié.L’employeur pourra proposer au salarié de mobiliser son CPF, mais ce dernier pourra refuser.Hors temps de travail : le salarié n’aura pas besoin de l’autorisa-tion de son employeur, en contrepartie l’employeur n’aura pas d’allocation de formation à lui verser.

Pendant le temps de travail : l’accord de l’employeur sera néces-saire, sa réponse devant être notifiée dans un délai défini par décret. Il ne serait pas requis en cas de bénéfice de l’abonde-ment de 100 heures (accordé lorsque l’état des lieux réalisé lors de l’entretien professionnel démontrera que le salarié n’a pas bénéficié de suffisamment d’actions permettant son éven-tuelle progression et sa qualification) ou pour acquérir le socle de connaissances et compétences, ainsi que dans les cas prévus par accord d’entreprise ou de branche.

¾ Transférabilité des heures du CPF

Les heures inscrites sur le compte seront maintenues en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d’emploi de son bénéficiaire.Ainsi les heures pourront être mobilisées par son titulaire qu’il soit salarié ou demandeur d’emploi.Chaque titulaire d’un CPF aura connaissance du nombre d’heures créditées sur son compte.CPF et DIF : Les heures acquises au titre du DIF seront mobili-sables jusqu’au 1er janvier 2021.

¾ Le financement de la formation professionnelle

L’une des grandes nouveautés de cette loi est la suppression de la déclaration fiscale « 2483 ».Désormais, l’employeur est seulement tenu de transmettre à l’autorité administrative des informations relatives aux modali-tés d’accès à la formation professionnelle de ses salariés.

L’article L. 6331-1 du Code du travail modifie le système actuel où coexistent trois types de contributions versées à différents collecteurs.

Désormais, le financement de la formation sera assuré par l’em-ployeur d’une part par des financements directs d’actions de formation, notamment au titre du plan de formation, et d’autre part par le versement d’une contribution unique à un collecteur unique.En effet, les employeurs devront verser une contribution unique à l’OPCA, dont le montant diffèrera selon la taille de l’entreprise.

CPF : compte personnel de formation

DIF : droit individuel à la formation

OPCA : organisme paritaire collecteur agréé

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Flash Infos SVDI - Septembre 2014 5

Club Ressources Humaines

La réforme relative à la formation professionnelle continuepar Jean Louis TABART, FORMAMETRA

Selon l’article L6321-1, modifié par Loi n°2014-288 du 5 mars 2014 - art. 5, l’employeur assure l’adaptation des salariés à leur poste de travail.

Il doit veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technolo-gies et des organisations.

Les (co)financements disponibles de la formation autre que les fonds propres de l’entreprise qui échappent désormais au contrôle administratif et financier de l’Etat (fin de l’imputabilité), les fonds paritaires de sécurisation des parcours professionnels (organisme paritaire) peuvent être mobilisés en ce qui concerne : l’illettrisme, le chômage partiel, le socle de connaissances et de compétences de base et les mutations économiques.Les conseils régionaux disposent de fonds destinés exclusive-ment aux TPE/PME.Certaines actions peuvent être financées par le Fonds Social Européen (FSE), et utilisées par le salarié dans le cadre de son compte personnel formation (CPF).L’Organisme collecteur paritaire agréé (OPCA) continue à prendre en charge un certain nombre de formations.

En conclusion, Il s’agit d’une réforme systémique qui s’impose à l’entreprise. Celle-ci doit l’apprivoiser pour en “tirer” un maxi-mum de bénéfices et adopter de nouvelles logiques de finance-ment. L’introduction du CPF modifie 40 années de fonctionne-ment avec une forte poussée de l’individualisation des droits et de l’individualisation de la gestion des compétences.L’entreprise doit construire ses propres choix stratégiques.

La prévention de la pénibilitépar Sophia PILLET, Juriste conseil en droit social FFB Grand Paris

I. La fiche de prévention des expositions

Depuis le 1er février 2012, une fiche de prévention des exposi-tions doit être établie par l’employeur pour chaque salarié ex-posé à un des 10 facteurs de risques professionnels définis par décret.

Jusqu’à présent, il n’existait pas de seuil de déclaration des risques et l’employeur évaluait seul le degré d’exposition de ses salariés.A compter du 1er janvier 2015, seuls les risques allant au-delà de seuils d’exposition déclencheront l’obligation pour l’em-ployeur d’établir une fiche aux salariés concernés.

A compter du 1er janvier 2015, les entreprises utilisatrices de-vront transmettre les informations nécessaires à l’établissement par cette dernière de la fiche de prévention des expositions pour les intérimaires concernés.

II. Le compte personnel de prévention de la pénibilité

Ouverture du compte

A compter du 1er janvier 2015, l’exposition d’un travailleur à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels au-delà de seuils d’exposition, consignée dans la fiche de prévention des exposi-tions, ouvrira droit à l’acquisition de points sur le compte per-sonnel de prévention de la pénibilité.La gestion du compte sera assurée pour l’Ile-de-France par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). La caisse procè-dera à l’ouverture du compte à partir des données déclarées par l’employeur.

Utilisation du compte

A compter du 1er janvier 2015, le titulaire du compte pourra décider d’affecter en tout ou partie les points inscrits sur son compte à une ou plusieurs des trois utilisations suivantes :

1. Droit à une formation en vue d’accéder à un emploi non exposé ou moins exposé.Tout au long de sa carrière professionnelle, le titulaire du compte (en tant que salarié ou demandeur d’emploi) pourra convertir ses points en heures de formation pour abonder son compte personnel de formation.

2. Compensation de la diminution de sa rémunération en cas de réduction du temps de travail.Tout au long de sa carrière professionnelle, le salarié pourra uti-liser son compte en vue de bénéficier d’une réduction de son temps de travail dans des conditions qui seront fixées par décret.En pratique, le compte sera utilisé pour compenser la perte de salaire engendrée par ce passage à temps partiel en finançant un complément de rémunération.

3. Départ anticipé à la retraite

Financement patronal

Il est créé un fonds chargé du financement des droits liés au compte personnel de prévention de la pénibilité alimenté par :

- Une cotisation due par les employeurs au titre des salariés qu’ils emploient. Son taux sera fixé par décret dans la limite de 0,2 % des rémunérations ou gains ;

- Une cotisation, également assise sur les salaires, due par les employeurs ayant exposé au moins un de leurs salariés à la pénibilité. Son taux sera fixé par décret entre 0,3 % et 0,8 % des rémunérations pour les salariés exposés à un seul facteur de pénibilité, un taux spécifique compris entre 0,6 % et 1,6 % sera appliqué au titre des salariés ayant été exposés simulta-nément à plusieurs facteurs de pénibilité.

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Publi-reportage

Flash Infos SVDI - Septembre 2014

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Les diffuseurs sonores, les diffuseurs lumineux et les BAAS peuvent être raccordés sur les boîtiers de zone. Cette possibilité permet de réduire les longueurs de câble et permet de répondre aux installations nécessitant de nombreux diffuseurs lumineux et/ou sonores. En savoir plus : www.ura.fr

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Flash Info SVDI - Septembre 2014 7

GTB Supervision, hypervision : état des lieux sur les proto-coles GTB et automatespar Philippe PALLUEL ABB ; Olivier RANCILLAC SARATEC; Teddy CARONI BTIB

A l’occasion du pôle sûreté du 22 mai 21014, un état des lieux sur les protocoles automates a été réalisé par ABB, BTIB, Saratec.

BTIB a introduit la réunion par une présentation générique de la GTB [Gestion Technique Bâtiment] et a rappelé à l’ensemble des per-sonnes présentes, ce que pouvait être la définition d’un bâtiment par les professionnels de ce sec-teur :

« Un bâtiment peut être schématisé comme un ensemble de fonctionnalités constituant autant de métiers différents : la CVC, l’électricité, l’éclairage, la sécurité, la plomberie, les ascenseurs… A ces métiers sont associés des automatismes et des données informatiques ».

La (GTB) est donc un système informatique couramment ins-tallé dans de grands bâtiments ou dans des installations indus-trielles afin de superviser l’en-semble des équipements qui y sont installés. Le terme «Gestion Technique de Bâtiment» est une traduction de l’anglo-saxon qui signifie «Building management system» (BMS). Une évolution sémantique et qui séduit les pro-fessionnels comme le grand public, parle aussi de « Domotique », technique composée d’éléments indépendants entre eux, qui implique l’utilisation de réseaux en basse et très basse tension, par pré câblage des constructions, on parle de l’avènement de « Intelligent building » ou de « smart building ».

La Gestion Technique du bâtiment a pour but de faciliter l’ex-ploitation d’un bâtiment en automatisant son fonctionnement et en présentant des informations synthétiques aux exploitants.

Un système de GTB s’architecture selon 3 grandes fonctions :

1. Acquisition des donnéesIl doit être en mesure de traiter la gestion de l’ensemble des métiers (Chauffage – Ventilation - Climatisation, Electricité, Plomberie, etc.) qui utilisent, en général, des langages de com-munication différents.

2. AutomatismeUn processus de contrôle permet de réaliser la régulation et le pilotage automatique des installations selon des paramètres prédéfinis dans le but d’optimiser le confort et les consomma-

tions énergétiques, tout en préservant la sécurité des utilisa-teurs.

3. Supervision

La GTB présente une Interface-Homme-Machine (IHM) permet-tant de remonter les informations (alarmes, état de fonctionne-ment ou des données telles que la température, l’humidité, etc.) à l’exploitant ou au propriétaire, et lui permettant d’interagir facilement (commande-contrôle).

La Gestion Technique des Bâtiments (GTB – ou BMS « Building Management System ») est le système de supervision de l’en-semble des systèmes d’informations provenant d’un même site. Dans le principe de l’hypervision, l’exploitant surveille son pro-cessus ou son bâtiment depuis des synoptiques. Le logiciel, qui est relié à tous les différents réseaux de sécurité, fait en sorte d’y associer d’autres données pertinentes comme la vidéoprotec-tion ou la détection incendie.

Par le passé, les systèmes de sécurité étaient autonomes (dé-tection incendie, contrôle d’accès ou à la vidéoprotection), ils étaient séparés du reste des systèmes de surveillance de la pro-duction bâtimentaire. En effet, de nombreuses directions sûreté sécurité préfèrent une gestion propre et séparée pour éviter la perte d’informations, ou les pannes généralisées. Désormais, l’évolution des technologies informatiques et la robustesse des logiciels de types industriels permettent une intégration adé-quate et sécurisée de l’ensemble offrant de sérieuses garanties pour les directions de gestion des risques. La tendance intégra-trice sera alors nommée « Sécurité Globale » et rencontre depuis l’intérêt des professionnels du secteur.

La GTC est un système d’infor-mation de conduite d’un seul domaine technique (chauffage ou éclairage ou climatisation, etc.) provenant d’un même site qui utilise généralement un pro-tocole de communication pro-priétaire. Le système est un em-

pilement de couches logicielles, nécessitant des compétences très précises et complexes. La supervision est centralisée sur un serveur (système critique). Les postes clients sont souvent des postes clients payants utilisant une couche logicielle particu-lière.

Dans cette configuration, si l’on souhaite communiquer selon des protocoles différents, il est indispensable d’ajouter des pas-serelles et des applications logicielles supplémentaires (d’autres I/O Server) multipliant ainsi les besoins en termes de compé-tences et de coordination. Ces rajouts augmentent les délais et le coût final. Cette architecture n’est pas sécurisée et offre de faibles performances.

Pôle Sûreté / GTB

UTL UTL UTL UTL

Les architectures GTB

• Supervision Web (multi-postes) distribuée • Moins de logiciels à imbriquer (voire un seul logiciel) • Concentrateur non-critique • Multi-protocoles natif • Facilite les automatismes globaux et l’évolution du site

Les architectures GTB

• Empilement de couches logicielles

• Serveur central critique

• Postes « client » avec licence

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Flash Infos SVDI - Septembre 20148

- N’importe quel produit manufacturier ouvert

- Dispo en BACnet, LonWorks, KNX, Modbus, …

- Indépendant du manufacturier

- Intégrateur de système à valeur ajoutée

- Toutes les fonctions d’une GTB

- Le coût et le rapport qualité \ prix.

Inconvénients

- Tout centralisé au SCADA

- Pas de plage horaire décentralisée

- SCADA tombe en panne ….

- Performances basses: 1 seul serveur acquisition

L’architecture décentralisée est en fait une nouvelle manière de créer des systèmes de GTB qui proposent une architecture où l’ensemble des opérateurs et des données sont visibles et peuvent dialoguer via intranet ou internet [IP].

Avantages

- Rien n’est centralisé sur le PC

- N’importe quel produit manufacturier ouvert

- Dispo en BACnet, LonWorks, KNX, Modbus, …

- Indépendant du manufacturier

- Intégrateur de système à valeur ajoutée

- Toutes les fonctions d’une GTB décentralisée par ilot

Inconvénients

- Le rapport qualité / prix

- Surdimensionnée. On passe de 1 à n serveurs

- Re-cloisonnement: perte de management réseau

- Problème d’échange entre ilots : zone transverse, données emprisonnées dans les passerelles

- Faible interopérabilité.

- Un seul IP pour télécommande

Les protocoles de communication :

On distingue deux types de protocoles de communication ter-rain :

- les protocoles propriétaires : ils offrent une infrastructure de sécurité autonome sur bus propriétaire, le mode d’hypervi-sion n’est pas possible. Aucune interaction entre les systèmes de sécurité et l’analyse par historique n’est possible. Chaque système ne permet pas d’utilisation pour un tiers.

- les protocoles ouverts et/ou standards, sont idéaux pour le pilotage global. Ces derniers se retrouvent normés en Europe sous la forme de trois bus [la norme NBN EN 15232 est la base régissant le sujet]. Un système est dit ouvert lorsqu’il utilise un protocole de communication dont les spécificités sont pu-bliques et utilisées universellement par les acteurs industriels du marché.

Les systèmes ouverts sont interopérables quels que soient les marques et fabricants. Ils s’appuient notamment sur les stan-dards de l’internet (IP). Les protocoles ouverts sont aussi des modes de communications plus sécurisés, exemple : commu-nications clients/serveur (BACnet) ou peer to peer (LonWorks).

Les protocoles de communication en couche haute sont des protocoles normés sur IP (LonWorks, BACnet, KNX et Modbus), la convergence IP permet de fédérer les bus sur un seul réseau permettant de fournir des informations à tout type d’applica-tion sur l’intranet ou directement sur internet. Il est possible de communiquer via des bases de données : SQL, DB2, MySQL, etc.

Enfin par le biais de création de nouveaux standards (openADR) [Open Automatic Demand Response) l’évolution de la GTB s’ef-fectuera sur les Smarts Grids.(1)

(1) Un Smart Grid est un réseau de distribution d’électricité « intelli-gent » qui utilise des technologies informatiques de manière à opti-

miser la production, la distribution, la consommation de l’ensemble des mailles du réseau et qui englobe les producteurs jusqu’aux consommateurs dans le but d’améliorer l’efficacité énergétique. L’apport des technologies informatiques permettra d’économiser l’énergie, sécuriser le réseau, réduire les coûts.

L’évolution logicielle prend désormais en compte ces nouveaux standards et permet une meilleure optimisation et un suivi en temps réel, avec une interface d’exploitation full web, (exemple : Smart services de B.tib), la possibilité d’une por-tabilité des interfaces pour gagner en réactivité et un meilleur taux de services des équipements en utilisant les tablettes tac-tiles, les smartphones, (solution SARATEC de Winsup interface d’exploitation simplifiée pour iphone),une meilleure protection des données (sécurisation des informations et installations par serveur proxy).

Du point de vue d’ABB :

La GTB s’organise en trois niveaux : la mise en œuvre d’une supervision centralisée apparait dès 1998, par le biais d’une architecture à la verticale, qui faisait remonter les données ter-rain jusqu’à l’automotion, le processus vertical remonté ensuite jusqu’au niveau du management. Cette architecture centralisée n’offrait aucune sécurité et de très faibles performances.

Pôle Sûreté

• Protocoles de communication « terrain » standards • Lonworks et BACnet > CVC • Modbus > Electricité • Mbus > Comptage calorifique, eau • SNMP > Matériel informatique • Dali > Eclairage • KNX > Electricité, éclairage • Radio : EnOcean, Wavenis, IP6LowPan

• Différents types de bus : FTT10 (LonWorks), RS485 (Modbus, Bacnet MSTP), RS232 (Mbus), IP

Protocoles de communication

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Pôle Sûreté

Flash Infos SVDI - Septembre 2014 9

En 2005, ABB offrait des architectures décentralisées, les don-nées terrain et d’automation dialoguaient ensemble pour trans-mettre au niveau du management, celles-ci avaient l’inconvé-nient d’être emprisonnées dans les passerelles. De ce fait il n’y avait qu’une très faible interopérabilité et le système était très coûteux pour le client final.

Depuis 2010, cette organisation verticale a été bouleversée par la convergence IP avec un dialogue permanent automa-tion terrain management. La solution IP a permis de libérer les échanges de données améliorant l’interopérabilité et de facto diminuant les coûts.

En effet, en empilant les couches on obtient une solution verti-cale et flexible, la segmentation des usages et sécurisation des données, est également plus aisée grâce à l’IP. Elle n’a pas de lien physique entre les réseaux et les usages. Le réseau IP technique est intégralement dédié à la récolte des informations améliorant la sécurité, la Dogate fait serveur proxy.

Qu’est ce que la Dogate ?

Il s’agit d’un serveur automation universel. Cette solution maté-rielle dédiée embarque le framework « domoove ». Elle intègre donc toutes les fonctionnalités d’une GTB moderne. Elle fiabilise et accélère les architecture GTB en étant basé, sur les outils stan-dards des protocoles.

Chez Saratec !

Olivier Rancillac, (Saratec), a com-plété cette réunion par la présen-tation de la supervision WINSUP. Cette supervision centralise toutes les informations du bâtiment, qu’elles soient issues de la sûreté électronique, de la sécurité ou des techniques (GTC) local ou distant afin d’en faciliter l’exploitation.

C’est une solution ouverte et compatible avec de nombreux fabricants favorisant l’interopérabilité.

L’architecture d’un superviseur est généralement caractérisée par le lien direct entre le superviseur et les équipements, avec une utilisation courante des protocoles mais rarement de la couche d’abstraction.

Il est également nécessaire de prendre en compte les modes de communication entre superviseurs et hyperviseurs. En effet, la problématique est différente qu’il s’agisse des flux ou de l’archi-tecture de la couche inférieure de type informatique. De nom-breux moyens sont employés différents de ceux intégrés aux équipements, bien que ceux–ci évoluent également.

L’architecture et l’ouverture de la solution WINSUP, sont résolu-

ment orientées, multipostes, et multi-langues et présentent une compatibilité avec l’ensemble des automatismes métiers du bâtiment. La plupart du temps l’architecture fait le lien entre les superviseurs et une couche d’abstraction propriétaire peu cou-ramment utilisée ou non .

Double synoptiques simultanés : WINSUP offre la possibilité de visualiser deux interfaces gra-phiques de manière simultanée et indépendante. L’architecture d’un superviseur fait la plupart du temps le lien direct entre le super-viseur et les équipements.

L’interface d’exploitation se veut totalement modulable et facilite l’interaction entre les équipe-ments. L’intégration de la vidéo est multimarque et prend en charge la visualisation des caméras IP. C’est une interface riche qui totalise jusqu’à 1500 symboles et permet en outre la visuali-sation directe des groupes armés et désarmés, avec une action par l’utilisateur.

Les fenêtres d’évènements sont en mode multifenêtres, permet-tant un suivi assisté du traitement des évènements, et la prise en compte des consignes en mode texte, mais aussi des gra-phiques. L’envoi de l’alarme et son rapport peuvent être direc-tement envoyés par mail.La fenêtre historique possède de puissantes fonctions de re-cherches, est capable d’exporter des fichiers (compatibilité Ex-cel) et permet d’effectuer des impressions en mode manuel ou automatique.

Des statistiques intégrées assurent la visualisation d’histo-grammes des différentes recherches effectuées. Elle est enfin complétée par une détection automatique des seuils qui repré-sente une aide à l’exploitation, particulièrement bienvenue.

Facilité de paramétrage :

WINSUP propose des fonctionnalités dédiées (import-export de données, WEB zero engineering, constructeur de mnémoniques, symboles graphiques ouverts et modulables) qui réduisent les temps de paramétrage et offrent une grande latitude d’adap-tation.

ARCHITECTURE ET OUVERTURE

Multi métiers :

Incendie, Intrusion, Vidéo, Contrôle d’accès, UGIS, PTI, Gestion de rondes, GTB/GTC...

Multi postes :

- Architecture multiposte et redondante.- Consultation WEB.

Multi langues

Ouverture :- + de 100 compatibilités.- Fourniture d’un SDK .- Entièrement modulaire.

BMS : Building Management System

GTB : Gestion Technique du Bâtiment

GTC : Gestion Technique Centralisée

SCADA: Supervisory control and data acquisition

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Pôle SSI

Flash Infos SVDI - Septembre 201410

La coordination SSI Point sur les normes en cours de révision L’ état des travaux en SSI (932, et 970) Modifications intervenues sur la version de Février 2014 de la NFS 61-931Par Sylvère LOYAN (AXCE SECURITE)

L’ACSSI (Association des coordinateurs SSI) a décidé de mettre en place et d’in-tégrer la FFACSSI (Fédération Nationale des Associations de Coordinateurs de Systèmes de Sécurité Incendie).

Cette fédération a élaboré une certi-fication avec pour objectif de tirer la profession vers le haut. En effet, initia-lement, cette mission a été créée dans le but d’avoir une supervision d’en-

semble du fonctionnement du SSI pour un bâtiment.

L’inconvénient majeur est que cette mission n’est réglementée par aucun texte en dehors des normes NFS 61931 et 61932. C’est pourquoi les spécialistes ont souhaité se doter d’une certifica-tion afin de définir clairement le cadre de la mission mais surtout les compétences des acteurs et de les évaluer.

Il est donc maintenant essentiel que l’ensemble des profession-nels fassent la promotion de cette certification pour qu’elle soit exigée par les donneurs d’ordre.

C’est une des missions de la FFACSSI qui souhaite également mettre en place un code de déontologie et une doctrine à l’usage des professionnels.

Par exemple, il est essentiel qu’aujourd’hui un coordinateur SSI prenne en compte les règles d’évacuation des handicapés en intégrant les obligations en lien avec le client.

La nouvelle version de la norme NFS 61-931 sortie en février 2014 et particulièrement le point 5.3 précise clairement la mis-sion du coordinateur SSI durant les 3 phases :

- Lors de la conception : il s’agit d’élaborer les pièces écrites et graphiques suivantes :

• le concept de mise en sécurité (destiné aux commissions de sécurité dans le cadre du GE2§1)

• le Cahier des Charges Fonctionnel (CCF) (destiné aux entre-prises dans le cadre du DCE)

• les plans de zone de mise en sécurité

- Lors de la réalisation : il veille au respect des exigences de conception lors de la mise en œuvre

- Lors de la réception : il regroupe l’ensemble des autocon-trôles de chaque installation et établit une liste. Il vérifie

chaque auto-contrôle et s’assure de la conformité avec le Cahier des Charges Fonctionnel. Enfin il élabore la liste de la totalité des essais avec une conclusion argumentée sur la réception.

Une des modifications à retenir dans cette nouvelle version :

C’est à l’installateur que revient la charge de modifier les plans de ZD au fur et à mesure de l’évolution du chantier même si c’est toujours au CSSI de les définir.

La mission de coordination SSI devra aussi se faire lors de toutes modifications du SSI afin de mettre à jour le dossier d’identité.

Les plans d’implantation (EXE) et les synoptiques CMSI et SDI doivent être vus par le coordinateur car il doit s’assurer que le CCF est bien respecté. Les documents d’EXE sont validés par la maitrise d’œuvre et le contrôleur technique (bureau de contrôle) théoriquement avant l’exécution des travaux.

De plus, la sonorisation de sécurité devra faire l’objet d’un rap-port d’associativité car les SSS sont entrés dans les schémas blocs de principes des SSI.

La norme NFS 61-932 est actuellement en dépouillement. Elle concernera notamment (sous réserve des modifications faites par la commission S61i):

- un regroupement plus cohérent des paragraphes

- Les règles d’installation de sonorisation de sécurité

- Les règles d’installation des diffuseurs lumineux

- Les essais d’autocontrôle inspirés de la NFS 61-933

Point sur les normes et leurs évolutions

• NF S61-932 « Systèmes de Sécurité Incendie – Règles d’installations du SMSI » :Cette norme est en cours de révision. Le projet de norme révisé a été soumis à l’enquête publique jusqu’au 20 janvier 2014. Plus de 250 commentaires ont été reçus, la commission de normali-sation est donc en train de dépouiller les commentaires reçus. Le dépouillement pourrait être fini cet été, mais ce n’est pas sûr. Suite à ce dépouillement, la commission devra décider soit de soumettre le projet de nouveau à l’enquête publique, soit de publier la norme révisée.

• NF S61-931 « Systèmes de Sécurité Incendie – Disposi-tions générales » :Cette norme a été révisée l’année dernière et a été publiée début 2014. Cette norme reprend les paragraphes 2 et 3 de la norme NF S61-930 qui a donc été annulée. La norme NF S61-931 comprend de nouvelles définitions, les schémas de l’annexe A ont été révisés et l’annexe B a été supprimée. Malheureusement, étant le nouveau secrétaire de la commission de normalisation sur les SSI seulement depuis Janvier, je ne peux vous donner

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Pôle SSI

Flash Infos SVDI - Septembre 201411

plus de détails quant aux modifications apportées lors de cette révision à laquelle je n’ai pas participé.

• NF S61-939-1 « Alimentations Pneumatiques de Sécurité (APS) à usage unique » :Cette norme a été publiée en janvier 2014.

• prNF S61-937-12 « Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.) - Dispositifs Actionnés de Sécurité (D.A.S.) - Partie 12 : compa-tibilité pour intégration dans un S.S.I. des écrans de canton-nement mobiles » :Il s’agit d’un projet de norme qui a été soumis à l’enquête pu-blique jusqu’au 25 mars 2014. La commission de normalisation effectuera le dépouillement une fois qu’elle aura achevé le dé-pouillement de la 932.

• NF S61-970 « Règles d’installation des Systèmes de Détec-tion Incendie (S.D.I.) » :Pas de révision en cours. Une nouvelle version a été publiée en février 2013.

Le coordinateur SSI est en charge de récupérer toutes les don-nées incluses dans le SSI. Il doit faire le tableau de corrélation incluant tous les DAS afin de le transmettre au lot courant faible qui fera la programmation. Pour finir il crée le dossier d’identité du SSI conformément à la norme.

Comment se positionner entre le respect des normes et les réalités du marché ?

Il est crucial d’écrire ce que l’on doit faire réglementairement et de prendre en compte les besoins du client. En effet, même si le travail fait n’est qu’une réponse stricto sensu au CCTP ou au CCF (cahier des charges fonctionnel) rédigé par le coordinateur SSI, n’oublions pas que notre devoir de conseil s’applique. Afin de l’exercer et surtout de pouvoir en justifier, il est donc impératif de stipuler par écrit nos recommandations même si elles ne sont pas suivies d’effets.

Est-ce qu’un installateur peut assurer les missions de coordi-nateur incendie ?

Rien dans les textes ne l’interdit. Néanmoins, cela représente un risque pour les entreprises par rapport aux assurances. Si un installateur fait la mission de Coordination SSI il doit la faire du début à la fin en s’intéressant aussi à tous les autres lots et en répondant à toutes leurs questions. Par ailleurs le CSSI vérifiant les documents d’exe, comment fait-il pour vérifier son propre travail ? Même si la notion de juge et partie ne s’applique qu’au contrôle technique, n’est-ce pas un peu dérangeant tout de même ?

Questions posées à SVDI

1. Quel professionnel est en charge du raccordement de la porte coupe-feu entre le bornier et la ventouse quand il s’agit d’une porte DAS ?

L’entreprise en charge du CMSI, le menuisier installe les ven-touses et la porte mais n’assure pas la connectique électrique.

2. Quels sont les rôles, missions, et responsabilités entre le coordinateur SSI et le Bureau de contrôle ?

Le coordinateur SSI vérifie notamment si la tension entre les bobines et le CMSI est identique, puis la compatibilité entre les différents DAS et le CMSI et bien évidemment la rédaction du ta-bleau de corrélation et la coordination proprement dite. Ensuite, le bureau de contrôle valide le dossier d’identité que le coor-dinateur aura fait ainsi que les essais de fonctionnement. Pour rappel, le coordinateur SSI doit réaliser 100% des essais entre chacun des éléments du SDI et chacun des éléments du CMSI. Par contre, le bureau de contrôle fait des essais sur un échantil-lonnage de DAS. C’est la raison de l’interdiction à un bureau de contrôle d’assurer la mission de coordination.

3. Qui doit valider les synoptiques (coordinateur, maitrise d’œuvre, bureau de contrôle) ?

Les scénarios doivent répondre obligatoirement aux prescrip-tions de la règlementation (ex : type U, type J, type L, etc..) puis l’exploitant de l’ERP doit valider la compatibilité des scénarios avec sa propre exploitation (type U avec spécialité psychia-trique, type R spécifique, etc…).

Il semblerait qu’il y ait une obligation de certification (au sens cofraqué du terme) pour certains métiers de l’incendie.

Puis-je savoir lesquels ? quels textes régissent cette obliga-tion ?

Rien n’est obligatoire, les articles MS rappellent au travers de plusieurs MS l’obligation d’être qualifié et formé en sécurité in-cendie. Le cahier de charges type marchés publics de l’adminis-tration centrale (Finance) conseille certaines certifications pour les marchés publics.

CCF : Cahier des charges fonctionnelCMSI : Centralisateur de mise en sécurité incendieDAS : Dispositif actionné de sécuritéDCE : Dossier de consultation des entreprisesERP : Etablissement recevant du publicMS : Moyens de secoursSSI : Système de sécurité incendie ZD : Zone de détection

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Flash Infos SVDI - Septembre 2014 12

Informations en vidéosurveillance sur le CERFA :

Obligation du client à faire appel à l’installateur mentionné sur le CERFA :

Lorsque le demandeur remplit son cerfa en indiquant qu’il a choisi un installateur certifié, il ne peut le faire que si cela est certain. Si lors de sa demande effective cela est incertain il ne peut se prévaloir de cette situation, car l’indication dans le cerfa du nom de l’installateur et de son numéro de certifica-tion constitue une information certaine.

Si après avoir adressé sa demande en indiquant que l’instal-lation sera réalisée par un installateur certifié, un problème survient modifiant cette situation, il est effectivement néces-saire de le préciser en adressant à la préfecture une demande de modification accompagnée de l’attestation de conformité car si en plus il est prévu une maintenance cela signifie qu’il faut aussi modifier les informations relatives aux personnes habilitées à accéder aux images .

Durée et obligation de réponse de la préfecture suite à dépôt de dossier :

L’article R 252-9 du CSI dispose «le silence gardé par l’autorité préfectorale pendant plus de quatre mois sur une demande d’autorisation vaut décision de rejet».

Généralement cependant les préfectures statuent malgré tout au-delà de ce délai et nous demandons aux préfectures de ne pas se retrancher derrière cette possibilité de rejet im-plicite mais de motiver les refus et de les notifier.

Pour de plus amples explications, je vous renvoie vers la fiche pratique élaborée par le préfet du Finistère en juin 2013.

Il y est notamment indiqué que le préfet peut toutefois ac-corder une autorisation alors que le délai de quatre mois est expiré.

Télé-procédure

Ce service mis en place par le Minsitère de l’Intérieur vous permet d’adresser en ligne à la préfecture compétente votre demande concernant un système de videoprotection.

Toutes les informations sur :http://www.interieur.gouv.fr/Videoprotection/Tele-proce-dure.

InformationsVidéoprotection

Conseil du Cabinet Alain BENSOUSSAN, sur les changements des affichettes vidéo :

En fait, le Code de la sécurité intérieure (CSI) prévoit que la de-mande d’autorisation doit être accompagnée du «modèle de l’affiche» d’information du public. Mais sauf erreur de notre part, il n’y a pas de modèle d’affiche «normalisé» par le minis-tère de l’intérieur.

Dans le CSI, l’article 19 du décret de 1996 abrogé a été codifié à l’article R 253-3 :> http://www.legifrance.gouv.fr/Accueil> Les codes en vi-gueur> Code de la sécurité intérieure - Article R253-3

Si vous insérez une mention sur les nouvelles affiches, il convient donc de mettre : «Article R 253-3 du Code de la sécu-rité intérieure».

Mais à notre connaissance, il n’y a pas d’obligation de mettre à jour les affichettes existantes, seules les affichettes nou-velles porteront la référence à cet article.

Formations

Pour obtenir l’Agrément SVDI en vidéoprotection :

- Sur Paris et Région Parisienne

Aforelec : 01.64.10.07.28

- Autres Régions

CFVS - Stéphane MATHIEU - 03 80 21 90 90Formations avec évaluation de vos techniciens et Respon-sables Techniques d’Affaires

Vie des Adhérents de SVDI

Les adhérents de SVDI se sont distingués à la soirée decer-nant les Trophées de la Sécurité : - SELECTADNA- SARATEC- AIMETIS dirigé par Marc PICHAUD- TEB qui a remporté le prix de la VidéosurveillanceFace à l’augmentation des pro-blèmes d’incivilités sur le lieu de tra-vail, TEB a développé une solution mutualisant le système de vidéo-protection et l’affichage dynamique pour prévenir et contrer les com-portements agressifs provenant du public extérieur (visiteurs, clients,…). Cette solution permet de sécuriser les employés, d’informer vos clients via la diffu-sion de médias et de faire des économies grâce à la mutuali-sation de vos équipements.

Félicitations à tous !