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Flaubert dans la ville FAIRE VIVRE LES TEXTES ET LA PENSÉE DE FLAUBERT PAR LA MÉDIATION ARTISTIQUE ET NUMÉRIQUE Projet porté et coordonné par Sandra Glatigny, CÉRÉdI de l’université de Rouen

Flaubert dans la ville...d’Ariane Pasco et de Jennifer MacKay. Ce partenaire ne nous a pas communiqué de chiffres. Samedi 25 avril, 10h30, Hôtel de Ville, Canteleu: Joël Dupressoir

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Flaubert dans la villeFAIRE VIVRE LES TEXTES ET LA PENSÉE DE FLAUBERTPAR LA MÉDIATION ARTISTIQUE ET NUMÉRIQUE

Projet porté et coordonné par

Sandra Glatigny,CÉRÉdI de

l’université de Rouen

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OBJECTIFS

- Valoriser la recherche scientifique par la médiation iconographique et numérique- Établir des passerelles entre le campus et la cité, le patrimoine urbain et l’art contemporain, les approches scientifiques et les technologies numériques pour un Flaubert interactif- Rendre visible et accessible à un large public un patrimoine immatériel en « défamiliarisant » Flaubert par des parcours libres, gratuits et dynamiques- Générer une synergie territoriale entre les acteurs des secteurs publics et privés

CHIFFRES CLEFSPlus de 50 personnes mobilisées et coordonnées par Sandra Glatigny 20 partenaires des

secteurs publics et privés

7 artistes à l’œuvre 30 615,07 € de budget

DES MOYENS DE COMMUNICATION DIVERSIFIÉS POUR ÉLARGIR LE CŒUR DE CIBLE

- 10 personnes mobilisées à l’Université de Rouen- 20 000 flyers, 5 000 programmes annexés à celui de l’Opéra et 5 000 dépliants distribués- 300 affiches A3, 300 affiches A2, 50 affiches DECAUX, panneaux rigides dans la gare et dans l’agence Astuce du Théâtre des Arts- Relations presse dès janvier 2015- Affichage et information dans le réseau TCAR- Un site internet dédié : flaubert-danslaville.univ-rouen.fr - Newsletters et réseaux sociaux- Messages d’annonces avec les partenaires audiovisuels

Gaspard Lieb, Lycée Corneille

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RÉCEPTION ET VISIBILITÉ DE LA FONDATION FLAUBERT

- 24 758 personnes présentes aux manifestations et sur les lieux d’exposition- 3 033 connexions sur le site spécifique Flaubert dans la ville et 149 758 sur le site principal Flaubert durant la manifestation- 11 articles dans la presse- 7 émissions télévisuelles et radiophoniques

En 2016 : forte de ce succès, la Fondation Flaubert participera à la 3e édition du festival Normandie Impressionniste, consacrée à la thématique du portrait

Jennifer MacKay, Musée Flaubert

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I. Plan de communication

La communication a été gérée par le porteur du projet, dans le cadre d’un tutorat d’étudiants du Département des Métiers de la culture (Océane Resse, Éléonore Vadans et Kevin Le Vourch), assistés par les services de l’Université (Maxime Angot - service audiovisuel, Clément Billaux - direction de la communication).

Le site web a été créé par Thibaut Guichard (IRIHS) et Hélène Hôte (CÉRÉdI). Les interventions du colloque et de l’après-midi à l’Opéra ont été filmées par le service audiovisuel de l’Université (Anne Langlois).

Les objectifs du plan de communication visaient à élargir le cœur de cible, c’est-à-dire les universitaires, les professionnels du monde du livre et les amateurs de lettres et de patrimoine culturel à une cible plus large : d’une part, les étudiants, les scolaires en rajeunissant l’image de Flaubert ; d’autre part, les touristes, familles, grand public, en rendant plus accessible un auteur réputé comme difficile.

La stratégie de communication et la charte graphique initiale avaient été élaborées en fonction de cet objectif : sortir de l’image académique de Flaubert tout en conservant la crédibilité scientifique des porteurs du projet (CÉRÉdI et Université de Rouen) et notamment la valorisation scientifique qui sous-tendait la démarche. L’Université a préféré des visuels plus institutionnels que ceux qui étaient prévus initialement. L’accent a été également mis sur la diversification des moyens de communication qui devait répondre à cette ambition. L’éventail utilisé a assuré une visibilité importante à la manifestation et à ses soutiens, notamment à la Fondation Flaubert.

Communication papier : 20 000 flyers et 5 000 dépliants ont été distribués. Le dépliant était un document présentant le projet plus en détail, distribué chez nos partenaires, sur les lieux ciblés, et en particulier, sur ceux du parcours et les offices du tourisme.

Presse : Les étudiants du Département des Métiers de la culture ont travaillé en amont en instaurant des relations avec la presse écrite. À partir de janvier 2015, ont été diffusés un communiqué et un dossier de presse ainsi qu’une pochette de presse (contenant le dossier de presse, affiche A3, une invitation pour l’inauguration, deux flyers, un dépliant à trois volets).

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Affichage : 300 affiches A3, 300 affiches A2 ont été installées dans tous les lieux susceptibles d’être fréquentés par le public visé. De plus, nous avons accentué l’information dans certaines phases du projet. Pour le lancement, 6 affiches semi-rigides comportant le programme, le plan du parcours et des photos des quelques-unes des œuvres ont pris place dans le hall de la gare de Rouen de mi-avril à mi-mai. Pour relancer l’intérêt, des affichages DECAUX fin juin (50 points d’exposition) et un grand panneau semi-rigide dans l’agence Astuce du Théâtre des Arts, en juillet-août ont été mis en place. L’information a été également présente dans le réseau de transport en commun : affichage numérique aux arrêts de bus, annonce sur les écrans à LED aux différents arrêts de bus, affichage vidéo dans les TEOR. Un petit spot vidéo sans son a été diffusé dans les bus TEOR équipés d’écrans vidéo. Ces actions ont assuré la visibilité dans l’espace urbain.

Communication numérique - Site internet officiel de l’évènement : flaubert-danslaville.univ-rouen.fr- QR codes sur le parcours, documents présentés sur tables tactiles dans les lieux partenaires.

Concernant la communication audiovisuelle, le seul regret est de n’avoir pu réaliser et financer la diffusion d’un spot vidéo. Nous avions conçu un scénario pour un spot vidéo et audio qui n’a pu être réalisé par manque de moyens humains.

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Communication audiovisuelleFrance 3 NORMANDIE« Les Matinales », émission en direct le mardi 7 avril avec Sandra Glatigny, Journal Télévisé « 19-20 » du 18 avril, reportage de David Frotté et Bruno Belamri, avec les interviews d’Hastaire, peintre, Gaspard Lieb, dessinateur et Sandra Glatigny, coordinatrice du projet « Flaubert dans la ville ».Une mention à propos de la ville de Canteleu et du pavillon de Croisset. La Chaîne Normande : deux émissions ont été consacrées à Flaubert dans la Ville. « Mise en scène » du 22 et du 29 avril 2015.France Bleu- Messages annonces du partenariat diffusés du 13 au 16 avril- Émission en direct avec Sandra Glatigny le samedi 11/04 entre 11h et midi - Émission « Cette année là » sur Flaubert avec Yvan Leclerc

Dans la presseTendance Ouest, n° 198, 16 avril, p. 13, What’s up, février 2015, Ma Région, n°432, p. 24, Seine Maritime mag, n°105, mars-avril 2015, Rouen-mag du 8 avril au 29 avril 2015, Presse généraliste française et italienne : Paris-Normandie, « Gustave ? Dehors ! », 2 avril 2015, « Au secours, Gustave revient », du 28 mai 2015, Odissea « Flaubert dans la ville », 10 avril 2015, Fil-F@x, « culture », 7 mai 2015, Publication(s), Revue de l’Agence régionale de l’agence du livre de Haute-Normandie, n°16, mai 2015, « Promenade littéraire à Rouen », Arts et métiers du livre, n° 308, p. 21.

Sur la toileLe site flaubert-danslaville.univ-rouen.fr a enregistré 3 033 connexions du 17 avril au 30 août. L’événement a eu un impact significatif sur la fréquentation du site principal Flaubert qui a enregistré une nette progression durant cette période.

II. RÉCEPTION ET VISIBILITÉ DE LA FONDATION FLAUBERT

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Par ailleurs, une newsletter était envoyée régulièrement à une liste de diffusion de 2 382 noms pour informer des différentes manifestations avec des focus sur le colloque et l’après-midi à l’Opéra, le vernissage à Canteleu et la visite guidée de la bibliothèque patrimoniale de l’écrivain, la journée avec les Amis de Flaubert et Maupassant, « Regard d’artistes », les expositions sur le campus et à la Maison de l’Université.

Les revues et blogs en ligne ont également donné une visibilité à l’événement : outre les sites des partenaires et les blogs des artistes, on peut noter des sites spécialisés dans l’information régionale et les agendas culturels parmi lesquels :www.normandie-actu.fr/a-rouen-en-2015-un-parcours-artistique-fera-re...www.seinoscope.fr/animations/flaubert-dans-la-ville.htmlwww.fabula.org/actualites/flaubert-dans-la-ville_67595.phphttps://www.lamanchelibre.fr/actualite-102281-parcours-flaubert-dans-la-ville

Réseaux sociaux : c’est la communication à travers les réseaux sociaux et surtout la page Facebook qui a remporté le plus vif succès. De nombreuses connexions et publications (en moyenne 350 par semaine) ont permis de donner accès non seulement à des informations concernant l’évènement mais également à des photos ou vidéos plus insolites.

Présence aux manifestations

« Flaubert dans la ville » s’est ouvert avec un colloque le vendredi 17 avril, 9h30, Maison de l’Université (campus de Mont-Saint-Aignan) consacré aux « Images et imaginaires de Flaubert dans les œuvres contemporaines » : 30 personnes. Les colloques étiquetés scientifiques semblent attirer un nombre réduit de participants.En revanche, l’après-midi du samedi 18 avril, Flaubert vu par les écrivains contemporains, à l’Opéra de Rouen a remporté un franc succès : des écrivains contemporains sont venus parler de leur relation à l’écrivain normand et dédicacer leurs œuvres. Malgré le soleil printanier, 165 personnes sont venues écouter Pierre Bergounioux, Annie Ernaux, Pierre Michon, Christine Montalbetti, Jean-Philippe Toussaint. La librairie L’Armitière était présente pour vendre des exemplaires des œuvres. Emma Bovary à l’Opéra de Rouen : exposition iconographique par Damien Dauge : outre les spectateurs du Théâtre des Arts, des visites avec les associations des Amis de Flaubert et Maupassant et les Amis du Musée ont été organisées pour 30 personnes. Plus largement, l’Opéra a accueilli durant cette période 5 141 visiteurs qui ont pu voir l’exposition et ont été informés des événements par des flyers spécifiques glissés dans les programmes.21 avril - 20 juin, Médiathèque de Canteleu : Buvard et Pochoir encrier : Exposition des créations des Cantiliens et des élèves du lycée Georges-Baptiste. Scénographie d’Ariane Pasco et de Jennifer MacKay. Ce partenaire ne nous a pas communiqué de chiffres. Samedi 25 avril, 10h30, Hôtel de Ville, Canteleu : Joël Dupressoir a présenté les artistes dans la bibliothèque et l’œuvre imprimée de Flaubert, visite guidée de la bibliothèque patrimoniale de l’écrivain. 20 personnes, essentiellement des cantiliens.Du campus à la cité à Mont-Saint-Aignan : il est difficile d’évaluer la visibilité de l’exposition sur le campus. Toutefois, le lien paraît évident. Du Panorama, on peut encore voir l’une des œuvres, celle de Jason Karaindros.

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« Laboratoire d’humeurs et de larmes » de Jennifer MacKay, au Musée Flaubert et d’histoire de la médecine : le Musée Flaubert a enregistré 3 322 entrées du 17 avril au 31 août 2015.Regards d’artistes sur Flaubert : Samedi 30 mai, 9h30, Hôtel des Sociétés savantes, Association des Amis de Flaubert et Maupassant. Environ 50 personnes étaient présentes le matin. Une vingtaine a participé à la déambulation commentée l’après-midi.Muséum d’histoire naturelle : parcours génétique. Les chiffres d’entrée permettent d’évaluer le passage dans le square André Maurois, au sein duquel deux des artistes intervenaient. En 2015, le Muséum a accueilli 16 339 visiteurs alors qu’en 2014, à la même période, 16 030. Même si la différence n’est pas exceptionnelle, on peut penser que les œuvres extérieures ont contribué à attirer du public. Quoiqu’il en soit, ces personnes ont été en contact avec les éléments présentés à l’extérieur du muséum et la table tactile. wPar ailleurs, « Flaubert dans la ville » a bénéficié de la visibilité des événements régionaux comme les concerts gratuits de la région. L’œuvre de Jason Karaindros au pied du Pont Falubert a pu être vue par environ 160 000 personnes.

FAIRE VIVRE LES TEXTES ET LA PENSÉE DE FLAUBERT

GRÂCE AUX ŒUVRES CONTEMPORAINES

DU 17 AVRIL AU 31 AOÛT 2015DANS LES RUES DE ROUEN

Sept artistes contemporains installent leurs œuvres sur des lieux emblématiques de la vie et des textes de Flaubert

Projet de valorisation scientifique et patrimoniale par la médiation artistique et numérique, organisé par Sandra Glatigny

L’ESSENTIEL

Le regard contemporain des artistes :

Jennifer MacKay, « Masques d’Humeur », 2 torchons de lin, 2 mètres de fil de fer, 150 mètres de laine rouge, 400 mètres de fil polyester rouge, 40 heures de travail brut – conception, patron, montage, raté, remontage, perte de deux doigts.Hastaire, « Flaubert en ses couleurs », portraits de Caroline et d’Achille – Cléophas, les parents de Flaubert, impressions sur bâche, infographies retouchées. Installation dans les vitrines du Musée. Dimensions : 2 x 115 x 175 cm.Gaspard Lieb, « Rencontres Urbaines », collages de dessins accompagnés de citations.

La pérennité du patrimoine :

- du côté de la réalité : Nommé chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Rouen en 1818, Achille Cléophas Flaubert occupe, dès cette date, le logement de fonction réservé au titulaire de ce poste, un pavillon dans l’aile Est du bâtiment, au no 17, actuel no 51, de la rue de Lecat devenu depuis le Musée Flaubert et d’histoire de la médecine. C’est ici que le 12 décembre 1821 naît Gustave Flaubert.

- du côté de la fiction : L’enfance à l’Hôtel Dieu inspirera plusieurs pages de Madame Bovary comme celles qui mettent en scène l’opération du pied-bot (II, ch. 11) ou l’empoisonnement et l’agonie d’Emma (III, ch. 8).

1. Musée Flaubert et ancien Hôtel-Dieu

EN SAVOIR PLUS

URL : https://flaubert-danslaville.univ-rouen.fr/qr/code1

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Sur le plan scientifique, la valorisation des recherches sur Flaubert est une réussite. En effet, outre le riche et fécond échange entre les chercheurs et les écrivains, la manifestation a renforcé la notoriété des activités du Centre Flaubert et plus largement de l’Université de Rouen auprès du public. Pour preuve, on constate un accroissement des visites du site Flaubert à cette période entre 2014 et 2015.Sur le plan artistique, les artistes qui sont intervenus ont vu leur popularité accrue et ont reçu depuis des demandes d’autres partenaires institutionnels. Les œuvres ont surpris et interpelé les passants de telle sorte que ce mode de valorisation paraît devoir être retenu. Il assure une passerelle entre le public et la recherche universitaire.Le volet numérique a remporté un relatif succès. La formule séduisante des QR codes et des documents présentés sur table tactile doit encore être développée pour faire partie intégrante des habitudes culturelles des touristes et des visiteurs. Le manque de moyens humains et financiers n’a pas permis de réaliser l’ensemble du volet numérique : « Flaubert dans la ville » aurait pu exploiter la réalité augmentée et l’application ludique (la collaboration avec GAMIT notamment) mais ces deux pans auraient dû s’accompagner d’une préparation scientifique et technique à long terme. L’engagement tardif des différents partenaires n’a pas favorisé cette réalisation.Pour soutenir l’intérêt pour ce type de manifestations, il faut prévoir l’organisation d’événements réguliers. Ainsi, on a pu constater un pic de fréquentation des sites et un regain d’intérêt au moment des journées inaugurales en avril, de la journée avec l’association des Amis de Flaubert et de Maupassant, fin mai, et pour le off à l’Atelier de Jennifer MacKay fin juin. Le rétro-planning a été respecté essentiellement grâce à l’investissement et à la bonne volonté de quelques-uns. La durée d’exposition a nécessité une maintenance mensuelle, voire hebdomadaire pour certaines, qui inciterait à réduire le temps d’exposition de 4 à 3 mois. Globalement, les œuvres sont dégradées essentiellement par les intempéries sauf celles qui sont en 3 dimensions. L’identification de l’Université de Rouen, et d’un porteur le représentant, auprès des institutionnels doit être améliorée. Étant donné le temps de préparation, les changements organisationnels et hiérarchiques ont constitué un obstacle qui ne peut être surmonté sans une communication globale, régulière et réitérée. De même, il faudrait prévoir à l’avenir un accompagnement en amont et en aval du porteur de projet. Bien qu’il soit parfois difficile d’évaluer la réception de la manifestation, le bilan de « Flaubert dans la ville » est positif. S’il faut faire évoluer les mentalités et les comportements, il n’en reste pas moins que la manifestation semble avoir concrétisé les objectifs initiaux. Il a généré des dialogues fructueux entre campus et cité, cultures scientifique et artistique, art du passé et art contemporain et a montré la modernité de l’œuvre flaubertienne, susceptible de toucher aussi bien l’érudit que le néophyte. De fait, il a généré une synergie des différents acteurs régionaux et participé au dynamisme culturel et intellectuel local pour un budget relativement modeste. La communauté civile s’est emparée de ce patrimoine comme en témoigne encore dernièrement l’ouverture de l’Hôtel littéraire Flaubert, rue du Vieux Palais.

III. BILAN ORGANISATIONNEL

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ANNEXE RÉPARTITION DU BUDGET

Le montant total des dépenses s’élève à 30 615,07 € et se décompose de la manière suivante :- Le poste « artistique », au cœur de la manifestation, recouvre toutes les dépenses inhérentes aux matériaux, à la rémunération des artistes et aux fournitures nécessaires à la mise en place des œuvres et de la signalétique. La maintenance a été assurée bénévolement durant toute la durée de l’exposition par Sandra Glatigny, avec l’aide ponctuelle des services de la Ville et de l’Université de Rouen. Le budget « communication » a été pensé pour assurer une visibilité optimale à la manifestation et à son soutien principal, la Fondation Flaubert. La publication en préparation participera également à la visibilité de la manifestation.- Le poste « numérique » représente une part peu importante des coûts car il a été assuré bénévolement par Pierrick Tranouez et Stéphane Nicolas, du LITIS, Thibaut Guichard, de l’IRHIS, Hélène Hôte, Yvan Leclerc et Sandra Glatigny du CÉRÉdI de l’Université de Rouen.Les postes « restauration, hébergement et transport » ont permis de financer la venue des chercheurs et des écrivains qui n’ont pas demandé d’autres rémunérations que ces dédommagements.

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Fondation FlaubertUniversité de Rouen

[email protected]

Fondation FlaubertUniversité de Rouen1, rue Thomas Becket

76130 Mont-Saint-AignanTél. : 02 35 14 63 35

Sandra Glatigny