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OWSTO~ CPS/FFA/Gest. res. côt./Doc. réf. 71 23 juin 1995 ORIGINAL : FRANCAIS COMMISSION DU PACIFIOUE SUD L .?‘l* ~.i,!il’ : “!/ .t h :. 2,.:.: II 1;. ,,, ‘:I t 1’ )” I ,*a fu.,SEMINAIRE l?J?A/CCPS SURfLA GESTION DES RESSOURCES COTIERES ,-,> _ I Y : ,. i :’ i,.,DU PACWnTrr; ,.&slJ.D _’ .1 * ~ ,. _‘,I (Nouméa, NowelIe&!alépc $y% 26 juin -,7 juillet 1995) I 1: I’ i.< _,!“..,‘: >,.,“*; ‘:j ‘, , ./:e <,;. ‘- 1 .,t ‘8.. >/. LE POTENTIEL HALIEUTIQUE DE L’ATOLL D’OUVEA : CONDENSE DES, TRAVAUX REALISES ;‘),,: j PAR L’ORSTOM DE 1991 A 1994 , : Dock$& présenté par‘ . .< *., s. -,,..., I. ,::, _, . . : . M. Kulbicki Centre ORSTOM de Nouméa, NothelIe-Calédonie Fmds Cote : _ Documentaire Ex: --_- .

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OWSTO~

CPS/FFA/Gest. res. côt./Doc. réf. 71 23 juin 1995

ORIGINAL : FRANCAIS

COMMISSION DU PACIFIOUE SUD L

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LE POTENTIEL HALIEUTIQUE DE L’ATOLL D’OUVEA : CONDENSE DES, TRAVAUX REALISES

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Dock$& présenté par‘ . .< *., s . -,,... , I.

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M. Kulbicki Centre ORSTOM de Nouméa,

NothelIe-Calédonie

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Documentaire Ex: --_- .

INTRODUCTION

Avant ì991, les ressources marines de l'atoll d'Ouvéa (Figure 1) n'avaient fait l'objet d'aucune étude. A la demande de la Province des Iles, l'ORSTOM a entrepris l'analyse du potentielvhaljeutique de cet atoll. Une simple estimation des stocks n'ayant qu'un intérêt limité dans la perspective d'un développement à long terme, YORSTOM a également étudié les paramètres écologiques qui caractérisent cet atoll et qui devraient permettre de comprendre de manière globale le mode de fonctionnement de l'écosystème lagonaire.

i I /

Figure 1 : emplacement de l'atoll d'Ouvéa en Nlle Calédonie

Les objectifs de ces études peuvent se scinder en 2 groupes: I, il , ICe résumé est une compilation des trivaux &alisés par: G.Bargibant.C.Chevillon. J.Clavier. S.Dupon, C.DupOuy, : I.

C.Ganigue, P.Hamel. M.Kulbicki, R. Leborgne, A.Lebouteiller,l.L. Menou, G.Mou Tham. B.Richer de Forges, i,:; i f, , '. M.Rodier.P.Thollot. P.Tirard, L.Wantiez. J.T.Williams i . I , i? b ;. ;

- 1) objectifs de développement: ‘8s .,

- kvaluationdes stocks f I 1 6’ - cartographie de la répartition’des esp&ces principales - conseils de gestion et de rkglementation - prospection de ressources halieutiques encore non signaldes

, - cartographie des biotopes pour l’aide li l’aménagement ’ : - cartographie des sédiments pour l’am&agementi :/ .’ : .. ‘., ‘. ,

‘/ -a,, ‘2) obj&ifsscientifiques:, s>::&l!i~:r,? :‘,‘z:; !t.,:p \.‘ ~‘4. ,:, ,T-‘,\ .,.. ” ‘Z’ ,,,iL.,” .\;. /.(.I! I< .. ,.!;;’ > -2” :, </, ; .’ .:;“Y;; ‘!\k

- description dë&&c&istiqites physiques: g6omotphologiques et sédimentologiques - description des principales communautés bentbiques: composition spécifique,

.,biomase, &partition, pr~u&on,‘s~~~@que, ‘_,r.,:*’ ,‘:‘a” 5’ r’l’bi”:, ‘3, ; ,’ ,, _s - description dès. principales c’&nmunaut&’ de poissons: composition spécifique,

den.sité, biomasse. structures trophique et démographique, repartition ‘. +ssociationsentre lescommttnautes de poissons et izommunautes benthiques

- corr&tions entre’les unmmmautt% et leur env&omrement physique - estimation de la biomasse et de la production planctonique, corrélations avec les

planctonophages :;c;, .,:: p‘,‘ilr; :-:+ :2) !, ‘j< * .:.::-. ..I, (; * I - schema global de fonctionnement

,” , : /, .,‘Y,” : I‘ _ *i :< ,‘~S~ i :~.“.~!r~. , !‘,~’ -=. ‘<.Ql e.L. . I . . Les objectifs de développement devraient permettre de répondre aux principales questions que

se posent les utilisateurs de k&ago&&lle$mmite de poissonest exploitable,:‘comment peut-on I’exploiter, quelles espèces’ sont! leupius :i&r&santes;~o~ .sont%les, quelle : gestion suivre? ’ Les objectifs~kientifïqu~~ dekraient’kpporw d&%$ponse$~ sur l’origines des ~Stocks, leur production, le fonctkkmement des communautéSj,On;-po~a~~er les ‘questions suivantes: cet atoll est-il productif, quelles sont ies origines de la production: quels%ont les liens entreles differentes ‘communante~, quel est le r61e de l’environnement .ptiysiq& sur la structuratioti de ces communautés, quel est le degre de stabilité de ces comrmmaut6s compare à d’autres r6gions. :cet’, atoll prdsente-t-il une diversiti particulière, quelles sont les r&tîons entre cett&iiversité et le fonctionnement des communautés.~. .’

.y.>,, .i*. ,‘- !.i ‘I!, *:VI/ , ,_‘_ ‘!‘.CT: ,^.., ,’ : , Après un~brefexposé des mkthodes employ&@rious aborderons successivement:

,_ , ‘~ - le milieu physique: géomorphologie, les masses d’eaux, le sédiment, les principaux biotopes - le plancton> pr-h&on&. bïhmase :. 5’: * .”

~L!.,‘t:iJ&~~~aut& &n&iqu&-“’ :’ _ <’ +, C . ,’ ‘. ,_ f I <cl& ,m-& de p&so~. i : *.:iZ$? t:: “.: , .’

!_‘_1,, ‘. LES METHODES ,.f 1 .:

ii1 t ‘,’ . I 1.: : ; .: >, ,’ . ~ ,; .&?s techniques Wiliséés ainsi~quë les plti dVchantiUonnage (Figures 2 et 3) ont et6 exposks

‘en details dans plusieurs rapports (ChevillorQ’l!9?3; Clavier et al.. 1993; Qavier et al., in prep.; Qdbicki et ah, 1993a. 1994 ab; Leborgne et ah, 1993). Le tableau 1 rkcapitule les campagnes menées a ~v& et les figures2 et 3 indiqueùt l’emplacements des stations &niiées. Les &bantillonnages se r@rtissent~comme suit: A ‘,f‘ e ;,,” .I ,: . -,

I. *: l..!. ,._a’ .. .‘_I - V&ite terrain: collecte de données desiptives sur les biotopes peu profonds en vue de la

cartographie des biotopes à partir de photos a&ie&es et d’une image satellite SPOT (*‘figure 3) ,. ‘. ._ .I , .y,:,:;.:,* . 1 .*, :’ _. -t>, I I .__.:

- sedimentologie: récolte II’ d’tWamihons “de skdirirents en vue d’etablir une ’ csrte : s~imentolOgique du lagon et d’analyser l’origine des sédiments ainsi que leur transport (0 et 8 :+&7e.2) :‘, < .’ ; .,!” ,,,: >y ‘-_l .;i’e’ii ; “:L’ ‘. 1 , ., ,,a:::,.. _ :,( : ,:_, .:..;,. *..’ ,; I :* ‘, : ‘,.

- macrobenthos: n h l t e d'&hantillons quantitatifs de macrobenthos pat benne, khantillons de sBdiment pour l'analyse des pigments photosynth6tiques (en vue d'kvaluer la production primaire benthique) et de l ' A n (estimateUr de la biomasse vivante). Echantillonnage par dragage. (O et Q figure 2)

- megabenthos description semiquantitative des peuplements d'organismes benthiques de grande taille (0 figure 2 et figure 3)

- pêche: p&ches expQimentales B la ligne pour connaftre la repartition spatiale des poissons de ligne et obtenir des &hantillons de poissons pour l'analyse des param&" biologiques (reproduction, distribution de taille, alimentation) des principales e s p h (O @ 0 figure 2)

poissons: denombrement en plongk des poissons en vue de l'analyse des cm"maut6s de poissons (O figure 2 et figure 3)

r 4 -

- plancton: &valuation de la biomasse et de la production du phyto- et zooplancton (* figure 3)

I

- benthos fonctionnement: estimation du metabolisme benthique, taux de sWenta t ion

Tableau 1: resume des campagnes Oceanographiques rhlistks par 1'ORSTOM B O u v h

Daes des campapes ActivitRs Echantillonnage r6aliSe 22 avril - 2 mai 1991

F ** I >, 8

pêche, transeas Essais palangre (26 poses) ,t: t ! , m6gabznthos .Transects poissons et megabenthos (22 stations)

, . v&t6 terrain V6rit6 terrain (42 stations) ,I - 13 juillet 1.991 2 lr'ansects. Transects poissons et megabenthos (25 stations)

. , megabenthos VMt6 terrain (53 stations) vhitkterrain - ,

transects sedimentologic megabenthos macrobenthos .I I I

transects megabenthos sMmentologie macrobenthos

5 - 14 aofit 1991 pêche Pêches experimentales (4 stations) Transects poissons et megabenthos (22 stations) Sedimentologie et macrobenthos (29 stations)

2 -21 septembre 1991 m e Pêches experimentales (77 stations) Transects poissons et mkgabenthos ( 24 stations) SMimentologie et macrobenthos ( 33 stations)

12 - 22 novembre 1991 pêche Pêche expkrimentales (30 stations)

16-21 mars 1992 ,

4 - 17 septembre 1992

I - 16juin 1994

transect : mkgabenthos

. v&t6 terrain

transect megabenthos verite terrain plancton macrobenthos benthos

Transects poissons et mkgabenthos ( 9 stations) V6rit6 terrain ( 8 radiales)

Pêches exp6rimentales (15 stations) Transect poissons et megabenthos (3 stations) VeritC terrain (4 radiales)

i "

Plancton (12 stations) Macrobenthos (15 stations de dragage) Benthos fonctionnement (15 stations)

n est possible de Separer les &chantillomages en 2 grands ensembles: les fonds de lagon et les r&ifs. Sur les r e i s n'ont et6 r W s b que des transects poissons, du megabenthos et des vest&

._I,_ -.- .I. I / / ..... v, -I,. , ir: .

durs.

terrain, alors We SUT les fonds de lagon toutes les op&atiom du tableau 1 ont CtC effectuh. cette diffkrence dans l'effort d'~hantiUonnage est dtîe B l'absence de spkialistes disponibles pour les fonds

POSITON DES STATIONS CE ECJE A LA LlGM 20704

' I I l I I

'SS'NT "E'

antillomage p&he (to - o O),

I OCEANPACIFIPUE* I

e FIf2'W 3: khantillomage pIong6e &i(.), vMt6 terrain ( ) et plancton ( * ).

RESULTATS

A - LE MILIEU PHYSIQUE

1 - Description gCnCrale du lagon

Le lagon d'Ouv6a reprkente une superficie totale de 812 kmz dont 836 km2 sont des fonds de lagon et 40 kmz sont des &ifs dont 4 kmz sont des rki is submergb (donc kgalement comptb dans les fonds de lagon). L a profondeur moyenne est d'environ 15m. le lagon se skparant en 2 zones d&mit&s par me ligne de faille B la profondeur de 20m. A l'est de cette fracture les fonds ont une pente de O. 11% et les &ifs bordant le lagün sont couverts par de nombreux îlots. A l'ouest lq fonds ont une pente p h de 2 fois plus importante (0.2%) et les îlots sont rares et de petite dimension, bien que le rk i f soit aussi dkveloppk que dans la partie est.

L'?le principale a une superficie d'environ 130 km2, la, &te ouest ktant 0ccup6e sur sa majeure partie par une plage de sable coup& par endroits par des falaises coralliennes peu &ev&. Plusieurs bras de mer indentent l'ìle principale, deux de ces bras faisant communiquer le lagon avec l 'dan (passe Fasi au nord, baie de h k i n y au sud). Il n'existe pas de cours d'eau, le sol &tant calcaire.

La partie nord du lagon est d&mitt% par une sMe de &ifs et d'ìlots, les Pleiades du Nord, qui s'ktendent sur 37 km. L'ensemble des îlots ont des falaises coralliennes de 2 B 8 m de haut. La partie sud de ces rkiis. face au lagon, est soumise aux &, alors que la partie nord, qui est limit&. par des tombants de 30 B 8Om. est abrit& des vents dominants.

La partie sud du lagon est kgalement limit& par une s&ie de r&is et d'dots, les Plkiades du Sud, qui s'ktendent sur 35 km. Les îlots ont des falais? beaucoup moins dkv$oppkì que sur les îlots des Plfiades du Nord. L'exposition aux al.ìz.& y est l'opposk de ce qui s'observe dans les qlkiades du Nord: les rkifs intkrieurs sont abritt% et les rt?cifs barrihre extkrieurs sont exposb.

2 - Les masses d'eau

Nous disposons B l'heure actuelle de t r h peu d'&&nents pour d m e les masses d'eau dans les parages de l'?le d'Ouv& et B l'itkrieur de son lagon. La plupart des informations proviennent de 17 images satellite CZCS. Les renseignements obtenus par l'analyse de la couleur de l'eau en surface n'ont pu être vt53i6.s par des dorm& de terrain, en cons6quence ce paragraphe ne prbente que des hypothkses qu'il conviendra de vhifier.

On observe un appauvrissement des en chlorophylle entre la Grande Terre et les pauvres entre les Loyauth et IerVanuatu (Figure 4). Il existe un et la Grande Terre, dans le sens inversè des alin% (Figure 4). Un

Loyautks, et des eaux courant NW-SE entre front perpendiculaire B la Grande Terre est parfois dikelk et se &place du nord au sud (Figure 4).

Des panaches d'eaux plus turbides provenant'vraisembl e a de l'iitkrieur du lagon s'observent B proXimit6 d'Ouv6a. Ces panaches se situent PrincipGement au sud et B l'est de la pass du Coetlogon, au niveau de la passe de la Meurthe ainsi qu'aÙ'nord des Plkiades du Nord (Figure 5). Le r&if barritre B ce niveau jouerait un rôle d'han.pour* les sediments d'oh l'accumulatori de sediments 5 proximitk des Pleiades du Nord. L'eau *que rentre kgalement par les passes. Ce phenomhne s'observe en particulier au niveau de la passe d'hkmata, le courant rentrant se scindant en une branche sud et une branche nord (Figure 5). a t r e la passe de la Meurthe et celle du Coetlogon il semble exister un chenal intkrieur avec une circulation d'eau entre ces deux passes (Figure 5). Cette circulation est en partie confiiQ par l'absence de saiment fin et la faible kpaisseur des sediments entre ces deux passes.

5

IL II I574

!galement la présence de deux zones particulières, sans doute des zones de tourbillon

L'ORSTOM prévoit une analyse plus fine de la circulation de l'eau à l'intérieur du lagon en

UIIG aiLt.iGe a 2km au NE de l'îlot Su et l'autre au large de Fayaoué (Figure 5).

- 1996.

M O S

l ' 1 ; 1 . , , IbblWE 1f6'ISF 1W%E IFb2SE 1-E 1ffiUE lW4WE

Figure 5: courants probables dans le lagon et aux abords d'Ouvéa e ,

c:

6

VOL II I 575

3 - Les sédiments et les grandes unités des fonds de lagon

Le lagon d'Ouvéa comporte peu de sédiments, malgré la présence de plus de 50 km de plage le long de l'île principale. Les zones oh les sédiments sont les plus épais se situent d'une part: le lohg des Pléiades du Nord, d'autre part, dans la baie de St Joseph et au large de Mouly. La teneur en vase des sédiments est faible, les plus fortes concentrations se situant dans un bande côtière, à l'abri du vent. Au-delà de 5m de fond la teneur en vase devient inférieure à 5%. On note aussi la quasi absence de vases entre les passes de la Meurthe et du Coetlogon, le long des Pléiades du Nord et à l'entrée de Ia passe d ' héqa ta , trois zones où les courants sont décelables sur les images CZCS. Cette répartition de la vase et de l'épaisseur des sédimeuts est inhabituelle pour un atoll, en général les vases et I'épaisseur du sédiment étant maximum au centre. Ce phénomène peut s'expliquer par l'exposition aux alizés, Ia pente intérieure du lagon et la grande ouverture sur l'extérieur par des passes profondes qui permettent aux sédiments fins d'être exportés du lagon. ;

L'analyse des indices sédimentologiques (taille moyenne, triage, asymétrie, normalité) indique que la production de sédiment est, dans l'ensemble, faible: et que la majeure partie du lagon est soumise à des conditions hydrodynamiques modéré& et homogènes. En particulier, il n'existe pas de transfert important de sédiment au sein du lagon, ni de zone de décantation active. Ces paramètres confirment les données obtenues sur les masses d'eau par CZCS: il y a une circulation active entre les passes de la Meurthe et du Coëtlogon, au niveau des passes du Taureau et de la Baleine ainsi que dans la partie sud de la passe d'Anémata.

Les sédiments non vaseux sont presque intégralement d'origine organique. Les mollusques sont à l'origine de près de 51% de ces sédiments, les bivalves (20.8%) et Ies gastéropodes (10.8%) en formant l'essentiel. Les autres constituants du sédiment sont beaucoup moins importants (foraminifères: 6%; scléractiniaires: 4%; articles #Halimeda: 2%; crustacés, échinodermes, bryozoaires formant moins de 1% chacun): Les coraux ne sontiqu'un constituant mineur des sédiments lagonaires à Ouvéa, ce qui confirme les observations faites dans le lagon SW ou les Chesterfield.

Cinq biofaciès (association de types de sé$iments) majeurs ont été identifiés à Ouvéa. L'association mollusques-foraminifères est la plus fréquente (61 % des échantillons), les autres biofaciès étant mollusques - -algues calcaires (Hi%), .' mollusques - madréporaires (IS%), madréporaires - mollusques (3%) et foraminifères - mollusques (1%). La répartition de ces faciès est représenté sur la figure 6. Les mollusques sont'le constituant princïpal dans la très grande majorit6 des échantillons (95%), les bivalves étant les plus fr$quents (83% des cas). Les mollusques sont concentrés dans la partie centrale du lagon (figure 7), leur importance décroissant progre'ssivement vers la périphérie. I1 existe aussi quelques concentrations de mollusques le long de la côte de I'ile principale.

a - .

Les foraminifères, le second constituant fr6quence"dans les biofaciès, présentent un fort gradient est - ouest. Leur abondance est maximale, d&s les zones les plus profondes du lagon. Ces organismes se subsityent donc peu à peu aux dans les sédiments au delà de 20m. Cette zone coincide avec le maximum d'abondance , bien qu'à notre connaissance il n'y. ait pas de correspondance directe entre poissons et foraminifères.

:e,

Parmi les autres constituants, les scléractiniaires occupent une place particulière. Ils sont localisés dans les zones B fort courant et aux abords des formations récifales. Ailleurs, ils ne forment qu'un constituant mineur du substrat, étant très peu transportés.

L'analyse des Cléments grossiers du substrat (graviers, débris, blocs, dalle ...) n'a pu être entreprise que dans les fonds inférieurs à 20m. I1 apparaît que les formations rocheuses sont présentes,

7 lOL111576

soit très près du rivage, soit au-delà de 10 m de profondeur, leur impôrtance augmentant alors avec la bathymétrie. Des formations coralliennes éparses, en général de faible importance, s'observent sur l'ensemble du-lagon. La taille et la fréquence des pâtés coralliens tend également à augmenter avec la

Les sédiments très grossiers représentent rarement plus de 20 % du substrat et se répartissent essentiellement 2 proximité des passes.

.a,: ' '

Figure 6: répartition spatiale des biofaciès. I: mollusque-foraminifire 2: mouusque-algue 3: mollusque-maddpore 4 madr6pore-mollusque 5: foraminifere-mollusque

I

U 70 - 80 % I

60-70

40-50 m 50-60

Figure 7: répartition spatiale des coquilles de mollusques

8

La proportion de fonds ,durs augmente avec la profondeur (figure 8) jusqu’à environ 20m, profondeur audela de la quelle les fonds durs représentent en moyenne 50% du substrat. Il existe cependant une variabilité très importante, en particulier le pourcentage de fonds durs augmente aux abords des passes. ‘”

o* ‘: :‘: /

0 5 10 15 20 25 30 35 40

’ Fmioe~eur (m) . . .

.<

Figure 8: proportion des fonds durs (valeurs~moyennes),~~~ tranche de profondeur. : ,i., xj ,, -,

L’un des éléments importants’& l$:~iiature du substrat-sur les fonds de lagon à Ouvéa est la variabilité. Dans une zone de quelques,iC’entàines de‘,$il est souvent possible d’observer plusieurs types très différents de substrats. Cette irariabilit& est maximale aux abords des passes mais aussi dans les zones “particulières” repérées au large ,dé’Fayaoué et de l’îlot Su lors de l’analyse des images CZCS. Cette forte hétérogénéité spatiale du” substrat n’est pas particulière au lagon d’ouvéa, des situations identiques étant communes également dans le lagon SW de Nlle Calédonie. A Ouvéa, cependant, cette variabilité est ‘souvent remarquable et vraisemblablement à l’origine de certaines caractéristiques des peuplements benthiques et ichtyologiques.

Figure 9: répartition spatiale des principaux types de substrat.

II est possible de distinguer plusieurs types de substrats sur les fonds de lagon malgré cette h&&g&Ieite spatiale (Figure 9). Une bande littorale caractérisée par des sédiments fins (zone 1 sur la figure 9) s’observe entre 0 et 15 m. Une zone côtière hétérogène existe entre Hwadrilla et St Joseph, se distinguant par une falaise côtière basse (2 à 5m), des sédiments grossiers et de la roche mêlés à des s&hments fins, formant une mosaïque (zone 2, figure 9). Cette dominante de sédiments grossiers, Ja faible épaisseur des sédiments, la présence de dalle ou de roche se retrouvent également au niveau des passes, cependant l’hétérogénéité du substrat y est,, en général, moindre. De 12 à 20 m, pan@lement au rivage; les fonds sont caractérisés par des sables moyens et grossiers, la présence de p&$ coralliens épars et une dalle couverte par 1 à 3 cm de sédiments (zone 3, figure 9). La partie sud ouest (entre la p,asse du Styx et celle d’Anémata) comporte peu de sédiments, le fond étant surtout ccuvert par de la dalle et des sédiments grossiers(zone 4, figure 9). Au nord ouest se trouve une zone de d&ntation avec des sédiments relativement fins dont l’épaisseur augmente, à mesure que l’on se rapproche des Pleiades du Nord (zone 5, figure 9). Dans les zones 4 et 5 les pâtés coralliens sont de grade taille et relativement nombreux, servant de refuge à une faune abondante.

La zone littorale a pu faire l’objet d’une étude plus détaillée. Neuf thèmes y ont été définis et Je littoral a été découpé en 4 zones du nord au sud de l’île principale (Tableau 2). Les herbiers et algueraies représentent une surface très importante dans la zone côtière, leur’abondance diminuant vers le large. L’examen des photos aériennes ,et des images .satellites montre, que ,I,‘occupation du substrat par ces algueraies est très’irrég&ère. Des formations rocheuses et de la dalle s’observent frkquenunent à proximité de la plage sans cependant représenter un fort pourcentage. Ce. type de formations est surtout présent :entre Banutr et le wharf. Dans les bras de mer se.trouvent quelques ma&roves,et de,la végétation halophyle,.mais les surfaces couvértes sont faibles. >, ;r,;,;ji ,,..! ,! ‘. ‘..‘, ! ,.I, :’ , 1, ,, , Tahleaum22: :, surface et”repa&ion des différents thèmes dans la zone côtière de .Me principale. le @nik~~~if& +me la :&-face en’ haz.le$econd ,le pourcentage par zone. ‘Les zones se chevauchant lég&rement, la somme ~~,p~i~;e~t~~~rie,ure au total. :r j,.‘, _, ‘., ; .,: ./, .. )

^ . . t5 ; ‘y.‘, :a ,Y ,! I :.‘\‘y. ri. ‘ %n$:de la.Passe de la B,aJeine au,sud.de St Joseph Zone 2 : du sud de St Joseph au nord de HWaadrila ?&x!e, 2::. $i” Hwaadtila jusqu’& sud de.Fayaoué -. Zone 4’: de FayaouB a la pointe de Mouly .1\,.,. : ,,. , ,j, ., ,

: +, j,. ,..‘” ,: b;... 4 .- Les principaux biotopes récifaux ..“;y il::. Lj ;i;:

t’ ‘t; [~L’analyse des’données de vérité terrain en conjonction avec l’examen des photos aériennes et

des images, satellite. a permis de déterminer 15 biotopes récifaux (Tableau 3). Les ‘r&ifs ont été dkisfs en 7:‘zones chacune d’elle étant subdivisée en 2,' 3 ou 4 sous-zones (Figure 10). Une cJassrfication de ces zones et sous-zones en fonction des biotopes qui y sont rencontres montre qu’il -.‘I. wtste un .gradient,estLouest et nord-sud. Ce gradient est en grande partie lie a l’influence des alizés et

~, ‘. “a~$ciinaison est-ouest de f’atoh.

: , . <I 1 ,:i

II‘ 1~ ,b,, ‘*xi, ,_,

Figure, IO:‘lïiiG~es des z.pbes gé6morpholo&&es du lagoti 80u&a’ ~ , ,. ,,*J-‘. * [j, .‘. -, .-) 3. )‘, f< ,,, ,. “ : <‘II ,I ’

!- ’ ’ ,“,_ ,’ 1, . .

_ ,,, ; .’ ?.!L:.. :,,‘. ,,,“y{ ;,, r..: ; 1 !.,, j :. .‘ , ‘... ,T’ “ I ,, : <,_ $Il .est; possible des.distinguer trois. groupes: Au nord-est du i lagon, les’ zones 1 et

caractétisent par l’absence de fonds meubles a proximité des récifs:.le peu de conglomératrécifa des récifs fràngeanis importants. Le second groupe (zones 3,4,5) comprend l’ensemble, des rk l’ouest.de la faille:lde l’île des Jumeauxau nord jusqu’à:la passe de la l&urthe au sud.“Ces récif e.ii general&kgeiavec beaucoup de conglomérats .récifaux ét ‘de cuvettës:: Les îlots y’étant rar . . récifs frangeants‘sont peu développés. Le troisième’groupe’(zones 6,7) se Situe à!l’est des Pléiac Sud entie’la passe ‘de la Meurthe et .Mouly: ‘Cette partie du lagon diffère sensiblement du res formations récifaks :par la présence de .dalle, nué près des zones de’ ,passe;t pti’ dés récifs inté importants, par la grande: surface des fonds meubles’,avec pâtés coralliens éparsainsi que que formations coralliennes importantes qui sont quelque peu analogues,.aux, pinacles, des .-- . I.IC. -_,. --Iv ,. ..: p%l$i’é~!$i<?Cn note .aussr qu’ir!@~$$t de cuvettes ,réc*ifales, ceci étant sans doute lié à l’expo *des r&lfs,&.ères aux~~*i~~~~“” y ,: ‘y” ‘,y.- --y”““” _ ,.., ,... I< ,<.il-,,e.... r,.. . .~

.- _.. i:.; _____. ~ -> ..< .^ ‘. -.,. :.

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:---.- ; I&$orta&e,d& récifs. extérieurs croit d’est en ouèst. .C!es récifs. GmpoZeni des ép ~. . _._.. I. I. -^ ‘sillons~tr$kntrqués;da$s~les Pleiades;du No~d:‘,su’rtout dans-leur partte ouest, alors qué dal Sléiadwdu-Sud leseperons sillons sont-souvent absents. et remplacés pai ün tonibaiit de 8 à 2( idénivelk’eghaut-duquelkè dével?ppe~t.des.:fo.~aiiens-dé’Co;au;c.b;anEhu~:.~eS rêcifs ‘exposé: pauvr&%.~tfaune ‘fixée;: particulièrement. ën &&l. .:ca.-distribution des” recifk frangeant naturelle&h~..liée~i$la~di&ibÙtiondes !îlotsi ces: demiers&nt essentielle&& ‘à!$e&de- la lig ~faill&Il~ëxïste..égalemërït des diff&en<es ,entre~“l$s !récifs~a&ités et les récifs &xpo&s -au$‘alizt ~~ntre.,C~-u~~d~s~~l~i~dè~~dU,~~~~;e~~~e~~ ‘de~~Pléi~d~6’di;~S~~~~~s..~cifs +frarigeants-sous 1e”ven ‘moinsdécoutés et’le ~s~~ouvèni’~oins.~c~~~,~~~~~~~ne~~~eic~ùx au ,vent....Les&cifs.frangeanl .“., - ,.‘ “. Pl&d~sd^u SUd”comportent un trottoir plus large que’ceux des Pléiades du Nord où ce trotto souvent absent. .<1 :: :.::.< <, ,;

-,c ~., . .,,<“,,;:i >‘, 8 ;;.:,,,i :L/T’,, :.,*gi-,,, I i Les cuvettes et yasques sont de taille”beauc&up plus grandes dans les Pléiades du Non

danscelles du!,Sub,,Cet~e,ra~!I~ ~endraiti&galement .à auginenter,,d’est .en ouest.‘.Dans les Pléiad Nord$$ ‘$&ratio$ spnE,es~~~tiel~~ment.er!~,arrièré du récif,batrière,: alors;que# dansles Pléiad Sud~elles,’ se, snuent .a proximit<,,du: récif$nterieut+.Ces;,cuvettes. et ,vasquesrsont des : d\accumul,ation.‘de débris et de sable et sont le plus souvent, dépourvues de.,faune fixée. Ce SOT zones .où les poissons predate,ursO,et. certains herbivores *de grande, taille, se concentrent à cert p&iodës de la m&.&, vraisemblablement en fonction des courants. ‘(,.: I . 1.: 1 ,.L, /I :: -,

.’ “Les chenaux sont plus développés dans la ‘partie sud où le fond entre les îlots est SOI moins important que dans la partie nord. Dans ces chenaux le fond est le plus souvent rocheux

11

des organismes adaptés aux courants tels que certaines gorgones et alcyonnaires. ce sont par ces chenaux et par les passes que se font une grande P&ie des échanges d’eap entre le la$n et l’extéfieur. Les couloirs de marée sont des zones’ généralement situées en arrière dh’récif b&i$rè par ,l@‘que!!es

‘,@oulent les e&x du platier.vers le’lsigon. Ces cotilok sont quasiment al&&$‘des Plëiades’ ‘dti Sld. nlns les Pléiades du Nord -ces formàtioni Se trouvé;11 le &I& $où&&t $i$ ’ l&&it d& ‘îlo& ‘et

,iewGettent aux’kourants de s’écouler ,le !?& des’ récifs $an&ants. C& .&&l&&‘on’t en &$$~l~,le Y, P.,“>’ I .l.:rL. 4qnelqueS:dizainks (te tiètr$à 200-300 ‘ti de,@’ e et n’efcédefit $as 1 ktide long: 1;. ,.d’lg;i; *,i,.y:.;,,i. ‘y!

-_ “\ i;,..i;.~; 1.: E’{~f,!lWLhI“L 2L::: l’i’ Yf ‘.Y:, a\

continue su? le’côté interne des fotiaticks r@ifales. A l’ouest les récifs intérieurs,o# des-tombants pouvant atteindre 30 m et sont peu découpés. En se dirigeant vers l’île principale ,le tombant devient moins important, pour ne guère dépasser 5 m à l’îlot Gece. Ces récifs. deviennent.également beaucoup ‘,;-.,d.r:,.;.r . . ,<.1 .,i. i plus découpés vers l’est. Sous le vent des Tlots on.note que la faune fixee, ,corall.smtout, est b,yucoup moins abondante sur les récifs intérieurs que dks les.zones,co?lp~~~s~e~~r~~es .îl&s,et ëkposees à la circidation’d’ea&&-&nt a&de&s ‘de&Eifs &&‘r&s ‘.’ ! -< ,: ‘_ ‘,‘i! / ‘h’ ‘“1 a: :. 3 I. .,

‘<‘, ;:;+:q ,,, ,‘; i, :s .!. ,I :Y:! -‘, 1’ ‘Qj{: Lr‘.ycy: 1,;. ,;i:!!,, j” I ‘: ‘C ,:. .<ï,.. ,‘:>;;!J ‘! :=~i,;I;i,‘>)iT.*:;;.,~I*: / -

” .- : i .s:! 5 es fonds,m&bles &r dalle, Sont ‘e&enti&lkmknt ~situés près ‘d&l’îl& ‘pi&ipaie~ét &i@& ‘L’ :d$uelop$s dan& la pa&& nord du lagon;q~ê,dans”llarPaftié: sud.: Ces’~fo~at~n~‘Songimmediâ~ë~ént jd~rri$r~,des $cifs.:,dans les.Pléiades ~du.N~,rd,~aldrs:quelles’sont’précédées~$r.des: fox?ds.meubles:avec . $$ésGcoralliens !%$;!a partiekspd.,Ceci est pc?tZtre lié à l!exposition~au~alizés;$‘intéiieùr du ilagon y kant e$%g& nora’et’ protégé au sud. D’e,c& fait les particules fines $e~déposent:en.arriè+durécif:au

.isqlés,,sur l’&t&jéu~ de. ce récif ~Présentjusqu’àI’î*ep~,ncipa~e.

^i : .,$y;$ J ,-.,_ i ‘X. : j 3

12

II \. J

Les ,pinacles ;?nt,(peu nombreux et dispe ations hétérogènes, +lTt de groa pâtés, cor$liens (plus de 10 liennes de horphologie,p celle><des pinacles des atolls polynésiens. .Les pinacles so,

lzgon. D q s i a parti"5sXd ils sont dispersés dans les zones

- 1 3 1 ' ' \ l i I l

'eau autour de Marée etLifod%o

le plancton., La production dans le Pacifique tropical

production comparable à celle, .très faible, observée dans le bassin Fidjien (campagnes PROLIGO).

13 VOL II I S 2

Les paramètres de production de ces eaux océaniques varient considérablement dans le temps, restant cepenc&t tpujo+rs, da& de faibles valeurs.- $!es,,variations semblent d$v&tage+ liées à des phénomènes océaniques de, gr~de,,.éch~lle, :genre: ,El,Nino; qu’à de? variations~“s~isonnièr&. La variabilité spati$eV’$s\ aqssi, de grande ampli-de sans que Jan puisse,actuellement. &n+ piéCisei les causes. ’ I

‘1, : “‘,,. ’

Tableau 4: valeurs moyennes d”s, paramètres physico-chimiques à l’extérieur et à l’intérieur du lagon d’Ouv+a. Les chiffres’ entre parenthèses Sont le no’q-%-<e mesures..,,

,, .‘+, ;j iv) 7,; ‘2 . . ‘.i’ ,_ 1 I! ” “.L ?.f : Ij .? ,r .. , ._Ih ‘! “, ” . . . L, ‘1, *::

Paramètre Température (Y!) Salinité NO2 (pmole/ 1) NO3 NH4 PO4 %(OH)4 Oxygène (ml/l)

~ Lagon - colonne d’eau 23.50 + 0.23 (217)

’ 9. e

35.56f 0.05 (1’17) 01003 0.003 .( * 126) . .

. 0.016,& (120) 0.015 0.04, f 0.06 (126) 0.05 f 0.03 (126) 0.57 z!z 0.19 (33) 4.922 -r~O.130 (70)

; 23.63f0.19(18) 35.55 f 0.012 (18)

0.426 & 0.006 (9) 01002 fb$CJ (Ii) 01236 c!z 0.094 (9) ?.oG+;oq2,(li) 0.14.k 0.08 (9) O,?? f iJ:pg (1.1)’ 0.07 f 0.01 (9) ao5 4 q:o1 .(J 1) . 0.43 t0.06 (9) ; <. 0;72+0:10(1~);, ‘.:

<j ,..‘/___ .,‘a.. I. :i .’

%:A:< / - . ; . :a,

‘<< ‘.: j” I I .< “‘_

:i. 1

. r . : j * : . . ; ;,‘;,,i’;... , L ‘:

La chlorophylle a est plus abondante près d; $vage que d&s.,je!,zor& ‘pro[onde& aDa& ces dernières, la chlorophylle a est plus concent:+ au fond.qu’en surface: Cette di&&ion Spatiale est B relier d’une part, à l’influence décrois&& du fond par rapport à 12 surface;.:d’autre part, au renouvellement probablement plus imp&tant de l’eau’dans 1e.s stations profonde$::L&yaleur moyenne (0.233 mg.me3) est. très faible et c8m~a&l~à celle ‘obs&ée dans les eaux: odéa’nïq&‘ environnantes. Des valeurs similaires ont été notées sur 1~ Grande B#tière’de Corail.(GBR). .

Les phéopigments, qui Sont des produits de dégradation des chlorophylles, présentent des taux moindres ,,par. petits, fpnds qye,?sur les. stations, profondes. ,Le. taux, en phéopigments augmente sensigieme<t à’ proximité du fond (prélèvements en plongée). :, ’ .

, : I ,.@, $Il? C$I phytoplancton :ne. montre pas de distribution particulière suivant l’heure, la pfof?@euF, eu la .distFce. ,a, la @te. La densité du-,phytoplancton (nombre ,de- cellules / unité de Yplume) est Faible, étant cpmpar,able. aux valeurs observées surJa GBR ,maiS près de 10 fois moindre 9~: dans l’+toll”de ,Tikehau;@[email protected] Française) alorslque les concentrations, en chlorophylle :a à Tikihau et .Ouvéa s9nt cpmparables. i vi,“af : : 4.. ,r

.:..: .iI,, p r,. .<. i ‘: : <y’ ,< ,! * I. ,i _,i, 11’. ‘I.‘p 1.” La productknprimaire a&é.estimée.par trois méthodes qui~donnent~sensiblement 1

résultats (de 1.9 à 2.3 mgC.mV3Ah:L): Cette: production :$Vient ‘surtout ‘du ‘phytoplancton taille. Ces valeurs sont comparables à celles observees5sur la GBR à la même latitude. ‘,’

i,.:,

.<:

7. , . ‘.?. 1 , , I . . . , , ,

._ rl . . La biomasse dé zooplan~ton@$ninhe avec,:ja ‘$ofo$deür ~dë!la’&te vers. 1’6 large’(&rre En ievanche;~il,ri’est.pasrp0ssiblebé:mêt-.en.lé\ridentê;oe Varizitions:nO~~~Sud;à’i’inféiieui du lat Le. lagon.$‘Guvéa .est; pauvr$?ïîh ,-premier uîdikë ’ de’icettê!‘6li;gbfroph’ie 6taut une biomasse zooplancton de,:2 à 4:.fois plus faible! comparée à d’autres” systè&“lagouaires (Figure 12). CI biomasse zooplanctonique n’est au plus que 2 fois plus importante à l’intérieur du lagon que dans

eaux océaniques, ces dernières étant pauvres. Il apparaît donc qu’il n’y a pas d’enrichissement net en zooplancton dans le lagon. Par ailleurs, deuxième indice d’oligotrophie de ce lagon, le zooplancton est dominé par des formes de petite taille. , I I. .:.

Une évaluation de la quantité de zooplancton dans le lagon donne 1 i3’ kg /km2 pour la fraction 200~2000pm et 79 kg /. km* pour la fraction 35-2OOy& soit un total de 161 tonnes pour l’ensemble du lagon. On estime que la production journalière de carbone par le zooplancton s’élève à 4.1 lmg.mS.j-l saur la pre~m~$$~$action et à 6.32 mg.m-3.j-1 pour:la seconde. Le tumover calculé est particulièrement faible (renouuoonolt’d~,pa,bioinasse en 21 h). La quasi-totalité du zooplancton étant constituée.de microPh?ges<l’essentiel de soiialimentatjon consiste en phytoplancton. L’ingestion . , ‘,+,>:a: ::’ ,a +:::, calculée de phytoplancton p~,.le:~zooplancton est de 29S mgC.m-3.jr.L alors ‘@e la production de phytophmcton est estimée,à 3~~mgC:m:3~j$ TE$;conséquence, il y aurait équilibre entre production phytoplanctonique et consom,matior?%$zooplancton. II est donc possible d’estimer un coefficient de transfert du phyto- au~.zpopl~~~~~~~~~~~~~,~~eui assez élev$e.

,1 ” ‘~ ,( , .$) :..‘:Y. <* ~ ,...,, ~,. /: i “$

,/ .‘j.‘ _, 1: C-LEBE~HOS!

t I.. :,,-,::‘..:.:.,,,,;. ,, ,,‘,‘...~.-‘,~;‘,~,,:;~~‘: y, ,’

,I Sd <,, I ,,,‘,: :j,: :“# :::y3 .>

Le benthos recouvre les orgamsmcs’fixés et ‘mobiles inféodés au fond. L’étude du benthos 2 Ouvéa a comporté deux phases: une” ptiaii d&iptive et une phase analysant le fonctionnement. L’essentiel des résultats portent sur le descriptif, I’aspect fonctionnement n’ayaht pas encore été entièrement analysé.

1 - Description des peuplemenk benthiques

1.1-Lesfonosdelagon ’ ” ‘+ ” : ,>’ ‘.

Les organismes benthiques des fonds de lagon ont, été classés en trois catégories: le ‘meiobenthos, (organismes de taille inférieure à 2 mm), le macrobenthos (organismes dont le taille est entre 2 mm et 2 cm) et le mégabenthos (organismes supérieurs à 2:cm). Les méthodes permettant l’analyse de chacune de ces classes sont très différentes, le’macrobenthos ayant pu faire t’objet de mesures quantitatives alors que, le mégabenthos n’a pu être, estime que selon des .&tères semi- quantitatifs. ./ ‘, /. I:

‘“_ “..’ ‘,’ AI , .’ 7’ .* ,:.a L ,:;.a:‘.* Le”meiobenthos ..e”st ,:ktudik: pia? des ,m,$hodes, de mesures indirectes. La biomasse en est ,,

estimée par l’analyse de I’ATP,‘:Les.vale~~~~~~~~‘~btenues (297, ndcmZ) sont similaires à ce qui _ ,_. :; $%i, , .:,i, s’observe dans le lagon SW, maïs;,stgmficattvement moindre:$e ce qui a étk ,obtenu à Tikehau, en Polynésie Française (360 ng~~~2).‘~~;.~~~~~ition, ‘spatiale.“de I’ATP à Ouvéa suit un gradient décroissant NE-SW, la quanti& ‘~A~~~,n~~~~~~~éuie’,d~s, les &nès o& les sédiments sont peu épais. <. ,:,‘.; ,,><, “> ‘:_s. ;c, ... , _

/.;,,y cd ,;i* -,: < ‘,.‘;,*:‘. ‘. : ‘.’ L’ +y .y$ :‘, ,:’ *, ; ,:; : <, 1: :’ I: ‘Ie.,~., ,._<

.Le sédiment supporte des m$$$$&dont la quantité est estimée à partir de la mesure de la chlorophylle a. ,Les valeurs obtenues S&t.%ssez.fortes (77 mg/m*), étant smrilaires aux résultats . i</ 3’ ,,. : : ‘obtenus à Madagascar ou à Tokapoto (Poly’nésieFrançaise) et supérieures à celles du lagon SW ou de Tikehau (Polynésie Française). La dégradati8n dé la chlorophylle engendre des phéopigments dont la quantité est un indicateur de la production des microalgues. A Ouvéa, les chiffres obtenus suggèrent une forte production. La distribution spatiale de la’chlorophyhe a suit un gradient décroissant de !a côte vers le large, celle des phéopigments étant très similaire. Comme I’ATP, la chlorophylle a et les phéopigments sont corrélés avec le pourcentage de fonds durs. Clavier et Garrigue (1993) supposent qu’à ‘Odvea,,:d’aprèS la.distribution de I’ATP et-despigments photosynthétiquési les zones à faible épaisseur desédiment (donc les plus profondes d’aprés la figure 8) sont les plus productives.

45 - 70 I E l i 20 - 45 ea -= 20

d.' a I

Figure 13: répartition spatiale de l'abondance du macrobenthos (organismes/station)

" I " ' . &

, 1 " I

I.,

Nu3

Un total de 341 taxons a été recueilli au cours de Etude du macrobenthos, le nombre mc de taxons par station étant de 27.6 et le nombre d'organismes par station étant de 60. Ces chiffres

17

VOLlllS86

inférieurs à ce qui a été obtenu dans le lagon’ SW avec des méthodes similaires. L’abondance et la richesse spécifique”du macrobenthos présentent un net gradient entre la côte de’I’île”principale et ]a passe d’An6mata ‘(Figures 13;: 14). Ces paramètms &nt ‘négativement cor&& g la’profoideur et au pourcentage’de substrat dur.. -’ 4,, :.

,* 1 ‘! )’ ‘, 1 :j+ 1 r .‘. .i/l.li, /” _). 1 <*XI .<.<. :i< I!.! ; ,’ -, i . .I., ” ,‘; y’,$ .I

div ech ,y., ., ,. _< 1 ” ! :,~ :I, :y, ‘b : 1

b ‘. : 3% 4%

Figure 15: dominante-des-principaux zoologiques dans le macrobenthos.‘~n~&~~ljdes; biv: bivalves; CN: crustacés; diY:di;ers;-ech:kcbinoden;les; ga&&éropodes ’ .” .’ ’ I -

IV _I

Au cours de l’étude du megabenthos, 250 taxons.ont été identifiés, le nombre moyen de taxons- par station étant de 16. 11 n’existe pas de données comparables à Jheure -actuelle.. La ‘.< ,q,;c,‘.* .‘- 4 ,i.,., ‘ ‘,’ ;.;,: :‘I” d&tiib&on‘dé ?a&$&~ s’pkcifique du mégabénthos ne: suit pis de gradient p.&$kl$r en revanche I,abo4da,;Eé’;‘,~s~&~ $J, ,& -‘a’~~~è;ith&, décr&i.d’;st & ;iest. i :* .- I.i ,,. * 1 l:‘?, j /. s 1 :

Le macrobenthos est dominé en abondance par les mollusques (67% des individus), les vers (annélides) et les c.rusta&s étant. les groupes suivants (Figure.‘lS). En .fonction de la gamme de taille considéree la proportion des différents ‘groupes varie; les’ mollusques restant cependant toujours majoritaires (Figure 16). Pour le mégabenthos il est plus difficile d’établir une échelle comparative d’abondance, certains organismes (algues; coraux) vivant fixés “et en colonies. Parmi les organismes libres les mollusques dominent. également, suivis des échinodermes. Les coraux et les algues sont-les organismes fixés $s plus abo$ikts;$ algués~occupant des surfaces plus importantes que les coraux. J-es fonds de lagon dOuvea sont remar&&les par le peu d’&hinodermes présents et I’abondance des mollusques, en particulier les bivtljesi,-~s~inacroalgueS sont beaucoup moins abondantes que dans le lagou Sw. ‘Les d,onnées dispo-ibles-sd~gèr~I;~~~~~~~~rn~croai*~~ sont plus~abondantes à Ouvéa que dans les atolls polynésiens; mais‘ce~‘résultat dëm&ki&nfik”$tion~., Les-coraux sont plus fréquents sur les fonds de lago+ à Ouvéa qu$.$$es jfonds ~dti ‘$$Ï$Y< Ceci” est ,cedainement lié à la faible épaisseur du substrat à Ouvéà’$ri pe~et.a~Etcota~x‘de’Sé,-~~; plus facilement qu’ils ne peuvent le .faire dans le IagonSW où les sédiments soi&&n~g&éral beaucoup plus épais.’ :. . . ., .‘:

> *;y;: ,,:,:;*; ._, -, ,*, A:.>:.:,*

‘La comparaison des propot&& des’différents groupes dans le benthos (organismes vivants) et’dans les bioclastes (organismes morts) indique des analogies. En particulier, les mollusqÛes sont le groupe principal dans les 2 cas. II existe cependant~des différences importantes, les gastéropodes dominent dans le benthos alors que ce sont les bivalves qui dominent dans les bioclastes. La distribution spatiale des mollusques vivants-‘et’celle de leurs coquilles présentent des différences importantes: Les premiers se situent surtout dans les zones peu profondes, les secondes occupent une @sition plus Centrale dans le lagon. Les poissons consommant des mollusques ont une répartition qui correspond davantage à celle des’coquibes qu’à celle des mollusques vivants. Les foraminifères ,. n’apparaissent pas’comme un groupe important dans le benthos alors qu’ils sont le second groupe en

/<

,,:i’$ ,: ’ .,

importance dans les bioclastes: Il faut cependant remarquer que nombre d'espèces de foraminifi sont de taille inférieye à 2 mm et ne sont donc pas pris en compte dans le benthos. I1 est certain I

les organismes .n'ont pas tous la même dégradation, ce qui peut expliquer certaines des différen entre benthos et bioclastes. I1 est cependant probable que d'autres phénomènes entrent en jeu. particulier, la distribution des organismes varie probablement dans le temps. Les poissons pew manger des mollusques à un endroit et déféquer les coquilles à un autre, l'ampleur de ce type transport n'étant peut-être pas négligeable. .-

100% ..

80% -.

60% -.

40% -.

20% --

O%' 7:

f

x groupes 'ZoolGgique's collectés &'de

figure pr6cédente.

19

VOL II I 588

.. . , . .. ,. ,..!/,* . . .

1 E < '

La répartition spatiale de l'abondance de la plupart des organismes du macrobenthos suit un gradient decroissant de la côte vers le large.' I1 n'en va pas de même pour le mégabenth'os. Certains organismes (algues, holothuries) -suivent ie même gradient côte-large que le macrobenthos. En revanche, la plupart d'entre-eux (coraux, alcyonaires, éponges, ascidies, crinoides) sont inféodés>aux fonds durs et'sont abondants'sùr les z oÙ le sédiment est peu épais oui le substrat dominé dar dés

i " i ' I

$1' , 3 5

*fonds' durs (roche ou dalle) (Figure 9). **1, . I 1 1

I , " ~ J r I! k l f ' I ' lia) 1 f I '

.En -utilisant f l'abondance des toiganismes il est possible dè "définir des peuplements iations dlespèces). Malheureusement, remploi de critères d'abondance différents pour le

macrobenthos et le mégabenthos n'a pas permis de réunir ces deux types d'organismes dans la même étude. L'analyse du macrobenthos a permis de défmir la zonation de la,figure 17. La zonation pour.le mégabenthos est donrié'pai: la 'figure 18. Ces deux zonations des peuplements prés fortes dnalogies'entre elles et avec la zonation

.

s types de fonds Figure 9). 1,) \ -. 2 3 " e: I

,I/ I II i

A.- I I " - . 1.2 - Les récifs

Seul le mégabenthos a été étudié. La diversité et l'abondance du mégabenthos est supérieure sur les récifs que sur les fonds de lagon. Les données disponibies suggèrent que la diversité serait

- - moindre à Ouvéa que dans le lagon SW, les abondances restant du même ordre de grandeur pour les CÓraÛx, mais étantplus faible &a pour les macroalgues et les échinodemes. '

, ' . Les 7 zones géomorphologiques définies précédemment (Figure IO) supportent des

peuplemen& 'de mégabenthos dont Ies principales caractéristiques sont données dans le tableau 5. La classification de ces zones géomorphologiques en' fonction des peuplements mégabenthiques qu'elles

nt donne un résultat identique à la classification de ces zones en fonction des biotopes qui s'y trouvent. Lakdiversité du mégabenthos, et dans une moindre mesure l'abondance, sont plus faibles sur

20

VOL II I589

les récifs du NE du lagon. Ailleurs les valeurs sont presque constantes. La répartition de la di varie suivan! les organismes. Le NE du lagon (zones 1 et 2) est surtout pauvrq en coraux (de 2 i moins d'espèces /stations que dans les autres zones). Le NW, du lagon (zones3 et 4) a des di! moyennes,exceptés les gorgones qui y sont plus diversiqées et plus abondantes (ceci pourrait I h I'impoqance des courants, les gorgones étant habituellement de bons indicateurs de couran SW d,y lagon (zone 5) comporte une diversité plus importante d'holothuries, d'oursins et alcyo Le SE (zones 6 et 7) se distingue par la variété des algues, des oursins et des alcyonaires. L'abor des coraux et des alcyonaires augmente d'est en ouest et du nord au sud. II est probabl l'exposition, aux, alizés inteyient dans cette distribution. On note également l'abondance des . dans, le I h V malgré leur faible diversité. , { f ', +

. i

principaux" organismes des Pléiades. La diversit6 est exprimb en nombre d'espèces / station. L'abondance est sI

estimation du nombre d'individus I m* pour les organismes individuels, soit une estimation de la couverture (, alcyonaires, coraux, spongiaires). Ces estimations d'abondances n'ont qu'une valeur relative &ant d6rivkes d'ind~ce.; quantitatifs.

tés) est en ,moyenne, de 4.14, gim2 (toutes It

ndre).' La,biomasse yégétale représente 40< VertFs (Chlorophycée$),,en formant 85% et les algues bleue

est dominée par les gastéropodes et le

21

bivalves (Figure 19). Ces valeurs sont 6 fois moindres que dans le lagon SW, en revanche l'importance relative de la flore et de la faune est similaire dans les 2 régions. La :épartition spatiale des biomasses suit approximativement celle des abondances, avec un gradient décroissant d'est en ouest. I1 faut cependant remarquer &e concentration de biomasse animale et végétale au large de Hwaadrila 'ainsi qu'à'mi-chemin entre\la passe de la Meurthe et les Jumeaux (Pléiades du Nord)! Cette dernière zone d e cbncentration'correspond à des fonds durs.

1 11- '" ,' : 5 ,

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'I r

1 ) 1 , - . 100%

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.*%jl.m._ c

fa G r o u p e 3

G r o u p e 2

O ' G r o u p e 1 ,

Figure 20: Pourcentage 'd& la biomasse p& grand groupe taxonomique pour chaque peuplement macrobenthique défini sur la figure 16.

e la biomasse (Figurd 20) varie suivant les peuplements définis sur la figure lement côtier (groupe I), qui sont les plus riches (5.72 g/mz)), les algues

mollusques. C'est également dans ce peuplement que les crustacés sont les le peuplement du, groupe 2 ( I .87 g/m*) la présence de fonds durs engendre d'organismes fixés (Sarcophyton et éponges), lessvégétaux sont dominés par

ent aux fonds durs et ne représentent que 25% de la biomasse de &e p,euple,ment.,Dans le peuplement du groupe 3 (2.05 g/mz) les algues se raréfient encore, l'essentiel &,la biomasse é[ant*constitué de mollusques. Le peuplement du groupe 4 (0.75 g/mz), caractérisé par

22

.. x - VOL111591

des fonds, durs profonds, est également dominé par les mollusques, les organismes sessiles y jou aussi un rôle important. I 1 1

1 . 1 ' $ 1

Larépartition de cette biomasse par groupe trophique (Figure 19) permet d'obtenir un prem sur lelfonctionnement de ces peuplements. Les déposivores constituent le groupe trophic

principal (38%). Ces organismes se nourrissent essentiellement des débris en surface ou sub-surir du sédiment. L'origine de ces débris peut être très diverse et en particulier comporter des organisrr vivants tel que du microphytobenthos. Les premiers résultats sur la production primaire benthiq indique que cette dernière est élevée en comparaison avec les observations faites dans le lagon S\ La plupart dc ce: déposivores sont des Cerithidae (gastéropodes) ou des Holothuridae (échinoderme difficilement consommables directement par des carnivores benthiques. Dans le lagon SW I déposivores ont une i m p o r p m relative s ne constituent que 20% de la biomassej ma une importance absolue (3:I g/m*) supé le observée 5 Ouvéa. 11 convient également L

noter qu'a Ouvéa les déposiQores sont pres de surface, probablement parce que le sédimet est peu épais,<alors que dans ,le lagon SW' entre déposivores de surface et subsurface est c 40 - 60%.

&

La structure trophiq& du bentho les peuplements macrobenthiques (figure 2 I Les prÔau8eurf'pqmaires 'sinnt importanis dans les groupes 1 et 2, peu profonds, n'occupant qu'un place mineure" dans les autres groupes. Les suspensivores sont inversement

P tre. L iyores lagon (groupe 3). Les herbivores ne coiistituent jamais urï groupe majeur. Cette variabilité de 1:

mble une proportion relative P ?[leS. ildu rivage,(groupe 1

mesuré dans le lagon SW. Ces chiffres (bR) montrent que ces fonds sont autotrophes (ils produisent davantage qu'ils ne consomment) et sont donc probablement grandement indépendants de la production récifale ou pélagique. L'excédent de production (environ 8 O00 tonnes de carbonne / an)

S W où il faut des apports terrigènes benthique.

D - LES COMMUNAUTES~DE POISSONS , . I / .

est exporté vers le récif et l'extérieur, cependant nous ne connaissons quelle part revient à chacun de ces milieux. De ce fait, le métabolisme benthique à Ouvéa diffère de ce qui est observé dans le lagon

de 40 O00 t de carbonnel an pour équilibrer la catabolisme

T , 1 -Composition-

F " Au couk denos recensées. 48 espèces n'avaient j T a i s &ence. Les principales familles sont i de particu1arité au niveau d AbudefduJ Neopomacent Chesterfield,"ce qui sug

Tableau 6: diversité spécihque des fami

Famille L - Nombre d'espèces Famille Nombre d'espèces Muraenidae 17 Chaetodontidae 31

6 I

_ " I -

Holocentridae 18 Pomacanthidae 13 ,,20, , i PomacentriGae, , 55,

Carangidae 13 Blenniidae 19

69 ~ 37 Labridae . 27 Scaridae 20 .

,Lu tjanidae 14 i , Gobiidae 1 46 Lethrinidae Acanthuridae . 25 Caesionidae Balistidae+Monacanthidae 10+6 Mullidae

Par commodité nous distinguerons deux types de peuplements de poissons: les peuplements de fonds de lagon et ceux des &ifs. En fait, ces peuplements ne sont pas indépendants en raison des nombreux échanges Gui existent entre eux.

I I , 2.1 - la diversité

Un. total de 220 espèces ont été répertoriées sur les fonds de lagon et 414 sur les récifs. La répartition de la diversité est relativement homogène sur les récifs alors que l'on observe un gradient croissant d'est en ouest sur les fonds de lagon (Figure 22). Cet accroissement du nombre d'espèces est . li6 B l'augmentation du pourcentage de fonds durs (roche, dalle, pâtés coralliens).

La diversité'des familles est également différente sur les récifs et sur les fonds de lagon (tableau 7): A l'exception des Apogonidae, les fonds de lagon ont moins d'espèces que les récifs. La Plupart des familles'ont un gradient croissant dans leur diversité d'est en ouest sur les fonds de lagon, alors qu'un tel gradient ne s'observe pas sur les récifs. Malgré cette absence de gradient sur. les récifs,

nombreuses espèces récifales ont une distribution géographique particulière, certaines préférant les nes océaniques (ouest:du lagon), d'autres les zones abritées (est du lagon), les zones de passe. ...

.

L I

24

- -

Familles Requins Holocentrldae

Haemulidae Lethrinidac

3 Poma6qtHidae ' 10 00384"' 1'29

a O2654 I 4 5

O2680 5607 00188 3.19 00113 2 Il 3 72 259 5 2012 56 I7 414 220 TOTAL

i 25

VOL II I 594 I

2.2 - la densité

La densitéte$ supérieure sur,les ré I , i I

(3.7 poissons / mz) que sur les fonds de lagon (2.0 poissons / mz). Ces-valeurs sont relativement# élevées, comparées à celles d'autres récifs de l'Indo- pacifique. La répartition spatiale de cette densité suit un gradient est-ouest sur les fonds de lagon, mais ne,montre pas degradjen! p-qticulier sur les <&ifs (Figure 23). Ce gradient dans les densités des boissons de fonds de-lagon ,est [lié à, l'abondance,des fonds durs. I1 faut -notev que ce gradient est inverse de celui observé pour l'abondance des invertébrés benthiques et de la production planctonique. s'il est possible que les poissons aient une influence sur l'abondance des invertébrés benthiques, il est en ,revanche très improbable qu'ils influent directement I sur la production ppdnctonique.

l i

Apogoniqae-et Pomacentridae dominent sur les fonds de lagons, alors , dontidae, Acanthuridae sont les principales familles sur les

les fonds-dellagon Ia,densité ,de la plupart des espèces n'est pas répartie de façon homogkne. i I

3 .

-:- -._ . - . . .. . . , ... . I . - - . , . I _

8 , .. I Figure 23: répartition de la densité des poissons vus en plongée: a) fonds de lagon chiffres: total; chiffres moyens: espbces commerciales; petits chiffres: espbces de ligne)

b)récifs (grands

I . / I: . I ( ., .I..,. 3 . ..... 1 . ' ' ~ > - ; . 1 < t '

L / I .,> , " _ Oq peut distinguer de? espèces ayant desaaffinités pour les passes et les abords de récifs (par exemple Lurjanus gib& Lethrinus atkinsoni, L.rubrioperculatus, les Scaridae et Acanthurus spp.), d'autres

26

espèces preferant le milieu de lagon (par ex. Lerkrinus nebulosus, Diagramme picmtz, Epinepk& cyampodrcs), les zones peu profondes (par ex. Lutjanus quinquelineatus) ou au contraire les zones les plus profondes du lagon (par ex. Lutjanus bohar, Apkareusfirca, les Gymnocranius spp.). Sur les récifs, les espèces ont également des distributions spatiales particulières; cependant, les espèces sont beaucoup plus inféodées à un biotope qu’à une zcne particulière du tecif. II est par exemple possible de distinguer des espèces (Scarus micrarhino~, Acanthurus, Iineatw, A.triostegus...) pmf&ant les habitats à forte activité hydrodynamique (récif barrière, front técifaI), cependant ces espèces ont oes densités à,peu près similaires d’une zone (les 7 zones définies au chap. A-4) à l’autre des.Pléiades,

,! 1°C .,‘, ..’ . . .,’ ‘II ,,‘, ‘. : ,a”: 2.3 - la &Ornasse. ” ; ,.~ ‘/

La biomasse”err poisson est supérieure sur le récif (259 g/m*) que sur les fonds de lagon (56 g/mz). La [email protected]ée’,sur les récif ‘est; élevée: comparée à celles’ de recifs SimiIaires~de l’Indo- Paéifique.,Des valeurs sir@aiÏes sont cepéndant observées pour’les’récifs barrières dans le lagon SW de Nlle Calédonie. Laba]eur observée snr les fonds.de lagon est similaire à’celles observées dans le lagon SW et’I6gérement’supérieures à celles desChester!?eld: Dans Je’lagon SW de Nlle’ Calédonie les apports terrigèncs’sont cependant bien plus importants qu’à Ouvéa. 11 est très probable qu’à Ouvéa ces valeurs sont dues à la pré.?ence de fonds rocheux abondants, qui permettent la fixation des juvéniies et servent d’abris. Jusqu’à présent les chiffres donn6s par l’étude de la production planctonique oudu benthos ne permettent pas de justifier de telles biomasses sur les fonds de lagon.

‘- -- --_ .I >... ) .1 i .<

Figure 24: répartition spatiale de la biomasse vue en plongée: a) fonds de lagon chiffres: total; chiffres moyens: espkces commerciales; petits chimes: espéces de ligne)

b) récifs(grands

..“.: ;. .‘. ,

1,

La biomasse ne se répartie pas de façon homogène sur les fonds’ de lagon. Les gradients observés pour la densité s’accentuent (figure 24). Cette augmentation des gradients est lié à ]a distribution bathymétrique du ,poids moyen des poissons. En effet, les individus les plus gros ont tendance, pour la plufiàfldes espèces, à migrer dans les zones les plus profondes de leur’habitat. Une

27

Les données sur le benthos suggèrent d'ailleurs que la production benthique est dans les petits fonds. I1 existe donc un paradoxe dans la distribution des poissons sur les

fonds de lagon.

Sur les récifs, la biomasse ne varie pas de façon significative d'une zone à l'autre (figure 24). En revanche, la biomasse varie suivant les biotopes récifaux, les biotopes supportant les plus fortes biomasses étant ceux qui offrent de nombreux abris et des eaux calmes (+cif intérieur, pinacle, fonds meubles avec pâtés coralliens isolés), les biomasses !es plus faiples 6tant observées dans les habitats ayant peu d'abrisou des eaux agitées, (dalle, chenaux et couloirs de marée, front récifal).

Les pr ihpa les ;amilles cynstituant la biomasse ne sont pas les mêmes sur les fonds de lagon 'et sur les récifs. Les CaesionidaeTCarangidae, Lethrinidae, Serranidae et Acanthuridae dominent sur les fonds meubles, alors que sur les récifs les Acanthuridae, Scyidae, Lutjanidae, Lethrinidae et les requins sont les principau

t , I 1

I 1 , $

posants de la biomasse (tableau 7). '

Les poissons d'intérêt commercial forment une partie très importante de la biomasse (72% sur les récifs, 66% sur les fonds de lagon).

2.4 - la distribution des tailles

De nombreuses espèces de poissons ont des tailles qui varient d'un biotope à l'autre et surtout entre les fonds de lagon et les récifs. La plupart des ces espèces ne sont pas territoriales, et il est donc probable que les différences de taille observées sont dues essentiellement à une migration avec I'âge et non à une différence de croissance suivant les biotopes (bien que de telles différences existent probablement).

' ligon, les juvéniles d'espèces non sédentaires sont peu fréquents. Les Lethrinidae recrutent cependant sur les herbiers et les algueraies, où ils séjournent quelques mois avant de migrer vers des zones plus profondes. Les Mullidae ont également beaucoup de juvéniles sur les fonds de lagon, cependant ces espèces sont aussi observées àrl'éiat juvénile sur les récifs. Les autres groupes qui ont parfois des juvéniles sur les fonds de lagon sont les Scaridae, Serranidae et les Acanthuridae. 1

Sur les récifs les juvéniles sont souvent abondants et toutes les familles sont représentées. En cparticulier, Ja plupartzdes espèces d'intérêt comqercial ont des juvéniles sur les récifs ou à proximité. Les récifs les plus proches de la côte supportent des densités de juvéniles d'espèces non sédentaires supérieures à celles des récifs plus au large. En revanche, les juvéniles de beaucoup d'espèces (Haemulidae, Caesionidae, Kyphosidae ...) n'ont pas été observés. Les jeunes des espèces sédentaires Sont 'sur les mêmes blieux *que les adultes, cependant i l est fréquent que jeunes et adultes forment des

1

-3 -$les structures $ 1

, 3.1 - les structures tro -

28

I .' . , .

I

I , . . A:-,

Figure 25: proportio communautés de poissons. PI: piscivo;es; CI: mricrocamlvores, cz niicroc

différents 'groupes .trophiques dans la, diversité,idensitér biomasse

res; Co: coral dttntivores t i

P ~ C Les structures trophiques en nombre d'espèces (tableau ,8) ( sur les fonds de lagon et sur les récifs. Ce type de résultat est normal, la structure trophiqut espèces ne variant que très peu d'un type de-récif à l'autre au sein d'une même iégion. La structun dominée par les camivores, piscivores et zooplanctonophages. La structure observée à Ouvéa est proche de celle observée dans le lagon SW, avec cependant Iégérement plus d'esp planctonophages et microherbivores à Ouvéa. Une analyse à I'échellei régionale suggère que proportions de planctonophages et de microherbivores sont inversement corrélées à l'abondance apports terrigènes.

. La structure trophique en densité est dominée par les planctonophages (figure 25) carnivores et microherbivores sont les deux autres catzgories importantes (tableau 8). Les fonc lagon et les récifs montrent de légères différences. Sur les fonds meubles les zooplanctonophages proportionellement plus nombreux et inversement les microcamivores, les corallivores et détriti moins nombreux. Les zooplanttonophages dans les deux biotopes sont de nature différente. SI fonds de lagon l'essentiel des zooplanctonophages se nourrissent haut dans la colonne d'eau, alor

5 29 VOL II I 598 * .

sur les récifs cette catégorie se nourrit surtout près du fond. La proportion de zooplanctonophages sur les fonds de lagon k Ouvéa est trks élevée comparée au lagon SW mais du même orare de grandeur qu'aux Chesterfield. Les proportions de zooplanctonophages dans 'les, peuplements du' Pacifique central sont beaucoup mcins importantes (de &à 22%). I1 est donc probable que le plancton joue un rôle particulier dans le fonctionnement des peuplements ichtyologiques d'Ouvéa.

,

DBtritivores I 3 7 I 0.011 I "0.097 I , ,.Od2 I 9.3 r /

Des différences importantes existent dans la structure trophique en biomasse (tableau 8) des récifs et des fonds de-lagÖn (figurer25j. Les herbivores dominent sur les récifs, suivis des carnivores et piscivores. Sur les fonds de lagonc les :carnivores. constituent la catégorie principale, les zooplanctonophages et piscivores étant également importants. La structure observée à Ouvéa est assez proche de celle du lagon SW, que ce soit pour les récifs ou les fonds de lagon. . t

II existe des relations entre la repart n'iéographique sur les fonds de lagon des groupes trophiques et de leur proie. Ainsi, le zooplancton diminue avec la profondeur sur les fonds de lagon et les zooplanctonophages se situent aux abords des passes et dans la cuvht;e de Hwaadrila qui n'est'pas très profonde. Les piscivores ont les, densités relatives les plus élevées dansks zones peu profondes, I I oÙ se rassemblent les, juvéniles de nombreuses )x.pèces mobiles. Les microcamivores se situent surtout dans la frange littorale qui est également la +ne où les densités de qacrobenthos sont les plus élevées. Les poissons mihoherbivores et le benthos' herbivore ont sensiblement la même répartition dans le lagon, les abondances les-plus importantes étant observéekidans la frange côtière. En revanche, les macrocarnivcxes n'ont pas qui corresponde avec les observations faites sur leurs proies (essentiellement les mol probable pour ces derniers que des problèmes

.

L 1,

ents permettant de re1 récifs. Les relations avec le mégabenthos sont souvent significatives, en particulier la plupart des groupes trophiques sont corrélés aux coraux et négativ

s indiquent des affinités d'habitat et non de ations trophiques. !

s i

,., *

3.2 - les structures des stratégies démographiques

Chaque espèce de poisson possède des caractéri I ' . I <

taux de reproduction, comportement...). L'ensemble de ces caractéristiques définissent la stratégie démographique de l'espèce. I1 est possible de classer les espèces en grands groupes de stratégies. "Ki avons défini 6 classes de stratégies pour les poissons récifaux, la classe 1 regroupant les Poissons iì vie très brève, fort effort reproductif, petite taille ... et 1 l'opposé la classe 6 regroupant les

30: VOL111599

espèces à grande longévité, effort repoductif. étalé dans le tempst,grande t$Ile+Il est donc de caractériser un peuplement de poissons, par la distribution de.~es~,clasao;, c!est la stmc stratégies démographiques (notée par la suite,stratégie démographique).;:.: ,. .z .i,J’,.,;l; L ~.

20 15 10 .--.

5 . -,, ., -.. .A.-*-

0 ., ci.i Cl.2 “. Cl.3 ”

-- ” --Ckssesde &t6gksaemograpnques .j -.._ _,

1,;

,‘.- ./

,, .:, .!: I >! <‘. s,: j:;, .,-.1tiJ!.i; :.

Figure 26: proportion des différentes classes de. stratégies démographiques en diversité; :dens biomasse dans les Communautés de poissons: * .,: ‘IL~ :. “+j ‘: <‘: .:’ i ri‘:,., , : .,“; ‘rb, ‘ti;:* AI

_ _ ,.,: I ” I ,: 1,: -’ ,Y 1,;. ,:,. 1, _ ,,If . ..ri ;,:, ;“,,i “’ 1 i: : 1 ‘. ‘.> I-r:. ” i ‘: , .t;, :.,j., IL,!. ,;a, : A’., ,p;i,: ..,,: -: i. Ll.) !‘3

Il n’y a que peu,de différence dans ia sbuctumdémographïque:en -espèces desfonds de lag et des récifs (figure .26), les récifs ayant proportionellement un peu moins d’espèces àwie CO~I (classes 1 et 2): Cette structure est très proche de celle observée dans le lagon SW ou a’ Chesterfield, mais differe sensiblement de cellesdu Pacifique Central où lesespèces à.vie”courte SO proportionellement beaucoup moins importantes, au profit d’espèces à vie moyenne et taille pl importante (classe4 surtout). fl t j.-‘:# 8. I,Zj,. ;

.r -,’ I. ,i ).‘. 4.) ., I ..I,i . . / 0 1I’ ,;.II , .- .,.: <

31

i ,, Tableau 9: les StratégieS démographiques sur les’ fonds de lagon et les récifs. Les diversités sont en ;, nombre d’espèces,, les densités en poissons/m2 et les biomasses en g/rn?, -, ..:. “,J, , .! ‘:*, ., 1, ;, ‘*“;: .‘\j

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iz;>pjp .:!.:y ; ._.,: ;:.: ‘:.;;.-‘._ ; ,: 1. >,)l ,_,,! ,.:ij; ti,‘i -‘..+:.‘& .:: ~ ,:> ‘- ,: -‘ Atlrr A’: .;kL : >,’ >A;.; : 1: .~:,~:l,i.r;:;;~r:ju $.:i,-t,’ :i z,i:: : ::‘, ,! _, _ ,,) ,i<; ; ‘c , : . .) . . :‘.,, “II “! ,‘,:i.:;,y.~.( ;‘, <.. .,,- ;, &.‘?’ _ ?_ > ;< ,,, “‘i;:‘. *?~Les- poisSons~des&sses:J~et 2,.(tie courte;,forteffort repioductif,~~etite!,taille.::) constituent ;, ,: ,]~e&tiel .de. la densité: (figurei26)( tableaur 9) que cet soit .sur Jes :récifs ou: les fonds de Jagon, avec‘. : , ‘- ~e@+$î&une;propo&on:pluSélevée detpoissons;de classe. 1,:sur lesr&ifs.&espo$sons <des ,&sses :3 oi ,~,)‘~,,‘&i~~diirée. de’ vie..rnoYenné~à_~ès~lqngue;‘. effort, reproductif ,étalP,-,~~~:moy,e!enne~.~ très grande),ne+:, ::;‘,j &pr@entent qÙe% 4.3%ide: latdensité&.n;Ses :fondS de *lagon :et ,12;.5%lsurzJes,r~ifs.-Ces chiffres,soxit a Y~’ t&pro~hes de ce qui s~obsérve,surJes.fonds~de. lagon de &région~:(3.4&.7,2%), enievanqhe ces,? ; ,:‘; &isies de poissons représéntent,des:pourcentages plus élevés sur,les zones récifales de la,région (24.2 L,’ 8’29.3%:;ies.recifs:d’Ou~vé?~ont:do;nc,,probablement,~des peuplements de:poissons,ayant. un turnovec,’ .,:, : $&$$idé que les autres r&ifs de& régiom,Unè analyse, de la com@itio,n*trophique des poissonsde:; _ <, : ); classeS.,‘l?et:.2 montre”qu’il:s’agit..surtout .d’espèces. s’alimentak de: proies de petite’ taille (plancton, “:” i. ~‘ti$ro&$s’.~et kikkobenthos); ~essources?dont I~abondancQ.est~~vraisemblablement- fluctuante ët &euj: ‘y:: Préyisib-,~E~.révanche,-les proies:~de~ti&type (exception,faite des micro&ues) neconstituent qu’un ; ‘?~” $$~:t$s~faib~e,aux régimes.~alime&ires des espèces ,de cksses.3 à 6, dont les proies sont surtoutr;. :’ 1’ ,dti-maoroben’thos et des poissons. : { $1 ; y”$ .” . ‘J: I ,‘i %., ..r .<, ‘,,p”_ <,<, !\! ‘I ‘< .Q, ( $;a’

A-z - L, :$+La. biomasse des différents groupes de-stratégies ,démographiques. se répartie de façon très’* :i’!:~dilfférente dela densité.(figtirer26)~(tableau~$)~~&.effet, le.&~poissons~des&&es.+3..à 6,ont des ,p.oids- $i’ $$duehk~élevés~ qui ,compe&ent ,leuri$elative: rareté.,-,paitiEuli~r,! les~poissons,~les.~plus~grands~ i’-,.,~!asSe~,s~et.~s),çomptent pduiipluS:-.,5~%:de:IPrbiomasse (49:5%~&rjesfonds, de,!agon;,56<3%“s,uri :‘,?, ‘es: re$\,’ alors. qulils :ne “,qonstihtent pas .plus:;de 1 .g à +2.9% de la, densité;; Wamplitude I d-e, ce r

: ‘,phénomene.n’est pas partout.la-même,dana la région. Qn particulier, sur les récifs, ces poissons ont en ‘;!,~~~g?&il une(,&nributionà la biomasse.nettement plus faible.(de 34 à 37%). II est probable qu’à Ouvéa ‘;,,~~,.~!~~~~~lf~~le:Pression de’$che, élkirent au:quel ces poissons sont très sensibles, soit en: partie?

: : Y.,.: ;/ponsablede’ces obse~~$ons,~; / k+.r., +. ._ .-i: _ :;- L: : ,.. : ‘- f“ ‘;!,‘<:2,’ ,-; .,,., ;.. ,,,.., ‘:LT=,{ _ ,. b i ,“,‘; “i:.‘.:-J

: -.‘_ :a’ / ;i ‘,, ,<: . ‘.:i~.~:,..:.r’~, ;‘,,;&, i’:: i.

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i. .+, .$j ‘J, :r 1. I F>: ,* ! &,’ L tsi; .,!;$!r:,‘? i’i I j :,,, ,.“ i ‘...: ;, : , *<; ,I 8‘ 1, t- ‘i *.z>. :t :-,,.~.,,;:,~~~~~.Lés: ,espèces’. de.s;;$asses.: l’<e$,2,:&e &u&sent &éntiellement ~dans~ les zones iks”‘moins,i ?$‘$@$$&Z de+ fonds de&$on et, 1es:éspèces des .classes 5, et 6 préférent les zones de. profondeur”.’ ;~~~~~~~~nnel~lo.-,ls;mj. Sur&s récifs, ii u’existe$s de gradient netsdans la distributio,n ~~,“l$s&d$.J ::i~strah$$‘s démographique en , fonctkn~ des zones géomorphologiques. En regan,che,,, !es especes des-, 4, :r“ 9, lTi ,p.\ .” $.;$jasses:‘l~ et 2 préferent les‘biotopes,&entant de~nombreux! abris et exposés aux courants. .’ ,, ‘:;.,A: , :,, . i ” i -. ‘i !,:>$ i ‘,, ,’ ~ ,,,!_// ., 5 cCj,i\ ,;,t;.:- ’ ,t”” ’

I . ‘. L; . 14 -.,lè$ relations poissons - milieu

. , ’ i, -4 :.:- : i :‘,.a, .‘! ‘_ . :‘!:, ..“I d ‘.‘.. /. ‘: i ,, ,_ .+, i,’ ,,- 1, . ,4!1, l_. ;,:, ‘-I. ,J,” :. /: ,.,.;.;

.: II -, ,-;.,y:- ceu‘de’relations entre ,les-poissons ‘et leur milieu ont pu être mises en évidence sur les fonds :Si? ~‘$&&$~a& .!quersurslës;~~écifs: & &lationh sont, très ; fortes., ,Il. est probable qu’un problème ““l~~~~%il~~~~ge’~stià l’origine& ce:&énomène,G plupart des .prélévements pour l’étude du substrat -:j -2 ,_ .<’ I, ‘-~~~d~s~.f~~~~,‘~~~~ago~ay~nt.ét~~Iimités.autpsirties~meubles,~alo~~que tes pôissons sont essentiellement :j,“~l~ei~~~~~f~~~Sàdur~lexistants:sur I&s,fon&& lag~n.~.,:~~ ,‘rI i, . 1 e*, I <-,‘ : :,, ,,,,,. r, IV,. ,, i: / ;r” >r ‘<.., 1 ,I fh*V y”yq 4:.. ‘I I&,;,, ‘, ,:,; t:r.:$ij?.:,i. 2:s ! f. ., ‘__ ” ,

, “:rJpry!Gj c.5:. -.:..; : ’ ‘. ,,: : -6 1 . _ .%.‘, ;,-. / I .,‘:Is ,/ ,’ ,: :’ ::*;.,::: : :. ?.~i)~‘,,” : .-

32: ., ,., .-,

# I Sur les fonds de lagon larichesselspécifique, la biomasse

I1 est très difficile d'étab être reliés des peuplements de poissons distincts. Les zonations obtenues grace 5 l'analyse du benth ou + de 1a"sddimentologie (fig~resi*~9,~1 b7:t 18) L supportent .des: peuplementsr de .ipoissons <dont i caractéristiques sont 1 différente& (taHeau .AO). Les t pèuplementsJ:dea~p6ksÒnsxdevienn8nl pl complexks $(augmentation de-la-iïchekse spécifique, densité, biomaise)desl%onesil-à 4ï(la zone 5 I pas' été!échantillonnée en plong&Jpourlles poissons). Cela correspond% desm?idiments* devenant pl

Fonds meubles avec pâtés Fonds meubles-avec dalle

présente deifortes affinités avec:cette zonation.' En,revanche, les poissons se.répartisspt en fonction des biotopes rencontrés sur les récifs, chaque biotope abritant des peuplements : differents. Ces biotopes récifaux sont extrémement morcelés et il existe une importante circulation de poissons d'un

33

planctonophages qui ont &zones B cour'ants (aboids, :

ds'delâgon. .

11 existe probablement

h s ) se déplacent vers les peu profondes 2 proximité

E - LES RESSOURCES -

1 - Les ressources minérales " -

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35 VOL II I w4

3 - Ces poissons

Deux méthodes ont été conjuguées pour évaluer le stock de poisson'à Ouvéa. Sur les récifs 'fonds de lagon étant

Ia plongée, il a fallut employer conjointement des pêches expérimentales et des

I ' *. I

seuls les comptages en plongée ont été inaccessibles observations en plongée. I

. En revanche, ,une parti

. k - % I

aluation des stocks ,

i .L{

3 , L l L 2 % ' ' t h *I

ifs couvrent environ 40 kmz à Ouvéa. I1 est possible d'estimer les stocks totau&soit par zone gémorphologique (figure 28), soit par biotope (tableau 12), les deux méthodes donnant deti résultats très ;proches. Le détail pour les principales espèces commerciales est donné dans 'le tableau 13. En moyenne les récifs d'Ouv6aisupportent 190 tonnes Aunz. I1 existe peu d'6tudes.d indications dE-stocks de poissons récifaux, mais Ouvéa apparait comme ayant des stocks Dans le lagon SW les valeurs obtenues sont environ 2 fois 'moindre (80 tonnes /km2). S Barrière de Corail les valeurs sont int$nnédiaires. Cinq familles dominent les es les Ser radaè , Lutjanidae, Lethrinidae, Scaridae et Achthuridae. Ce sont en familles qui qominent sur les récifs ,de 1'Indo-Pacifique.- Les Scaridae et les familles d'herbivores, ont des biomasses beaucbup plus importantes à Ouvéa que dans l'ensemble des autres études disponibles. Nous ne possédons cepend

e pour savoir si cette dernière està l'origine de tell I

'i

imations de stocks p s sont les intervals de confiance à s des zones récifales nous ne disposons pas

estimée à pG{r des stations de fonds de lagon ayant plus d posons pas de suffisamment de 'stations en

Surface (ha) Stock total

60 Récifs barrisre , ~ 336 978rt12b . 7 667f195

363+126 Récifs frangeants 128 ' 439rt125 593 2 164523 1 1622+326 Conglomérat récifal

Front récifal : 111 254545 162+6 1 61S2 425 . 12585165 8263298. Dalle

Récif intCrieur 184 ' 743+63 i i 498f184 1 3 W 4 ~

Cuvette; et vasques 223 484rt76 2745 154 13!2!311 Chenaux et couloirs 301 68fE120 44MI 26 57542 .

176B8 Fonds détritiques 577 917f156 718?208 Fonds meubles avec pâtés 385 1902f393 1018rt454 6363504

0 ,

Fonds meubles avec dalle 292 b 10425225 2m120 - Pinacles -A 55368 $1 '

36 '.

17 i

Tableau 13: évaluation des stocks récifaux des p sont en tonnes. Les limites supérieures et inférieures à 95% 7 : indique qu'il s'agit d e j

i r

SERRANIDAE Epinephelus cyanopodiis Epinephelus maculatus Epinephelus spp. * PIectropomur faevis

I I

La corrélation entre les captures et les observatio-ns en plongée ne sont pas très bonnes. Des travaux similaires dans le lagon SWlderNlle Calédonie avaient relié des observations en plongée, et des captures-par palangre. Dans ce dernier cas les corrélations étaient très bonnes, certainement parce que les pêches et les observations étaient réalisées de façon concomlttante, alors qu'à Ouvéa les pêches et les observations n'ont pas eu lieu aux mêmes dates. I1 est cependant d'Ctablir une relation entre captures et biomasses de poissons présents (figure 29a)

VOL II I m 37

.In.(Biomasse) = 7.39 (39.41) A- 1,579 (39.131) In (PUE en poids) avec biomasse en ghectareet PUE en kglpêchdpêcheur .i;

r = 0.489 N=43 . Bquation 1

t o h n e s k m ?

38: :I VOLKlM

Tableau 14: estimation-des stocks sur les fonds de lagon des,principales;espèës commercide Toutes les valeurs sont en tonnes. L95 ,limite,inférieure de l’inte-tial.deconfiancl: à 95%, + ‘2’ I H95 limité supérieure de l’interval à 95%. , , ‘, :’ i.n2~. ,<rj 3’ i,- st , ,

.,_) 1 ‘./ “. ‘,. *’ a’>,, 2 . ..<> ( &a.,_ I ..a: jrpri’ < t* : !.&jop ?‘:.y li &&q/,i ..it.:;. 1.1 > a) espèces capbr&la à la ligne fJs::c&ptages enploligée)r~uj!i15t-zï::? =i’l!ii?:r” 1: : !:I ,i~. t ,.

f ,a ,“. .I .,: , !,‘. i, ‘. ,; = a,‘iia< ;,L, ~~‘i~~l~Y.~~~~~~,:;:? ’ G,l ~jr:.:$ ~‘vr “A’ i’ Y<. : Species vs VSL95 VS H95 Pêche moy&îe*rY.!~P&he’L95 1 1

Epinephelus cyptlopod/ _" 564 Epinephqlus maculatus ,’

'&. : ,.\_ 2j

Other Serranidae 679 376 Cmùtgidae 1034 Apri& vir&cens

_/ 572 1187

,Lutjanus bob 1, t 651

997 541 Lxrj,nus gibbus 14 41 Other Lutjanidae 759 420 Diagrwn~ pictwn 596 ,' ,'s 330 Gymnocraniur spp. 117 65 Lethrinusptkinsoni Lethin,m&&i& i' 1' "'~,

Y??,.,,, : s 1:"' 1 -y:'j48

,217 :. ; 303 I .,

L..sthr@us oliwcyts, F 166 5:. > 92 $5eth,n>~ ~bnoper+atus 7.7 y: ._, c; "03 ' Other Lethtinjd+c,,. +rzs- * 4,7.< " -y -+j(j SpIq&=nj& y* ,j :yJ:, $, '

455 . <’

1241 "'y,'8o

1888 ..:19 10.5 2169 229 '. 1786 :: A 476

127 263

135 _; 292 161 1387 :-.LT. 173 .96 ' ; . 1088 ~J, WB6 136 214 ,' ,140 :' 77

ite inférieke 155:;’ ;

il50 i '130 270% i

35 460 : 205

i? >:, i ,, 2 ,,’ 1 ._

1’.

Ces valeuis doivènt êtré.considérées_,c&om@ ~es-ord;ed,e:gr~nd~~~~~Ù~~~~ock..En effet, il ex --eV,, ,..._..,- --.y-. de nombreuses sources d’erreurs et de varir$ion~qu’iI n’est p&$osSible dèprèndre en compte. A’iu est fort ‘pfobab]e ~u’il:‘p~iste ~~è~‘~~a~~~üs;‘Saisonnières. et.. inel-a*nauen~~,~~~~~mpS*anEë du sic L’am@ude~,de~ce> IyTiatiocs ,,&ni ,,poùr l’iristant incq~nü~~;:Cejpien~anti;ag~~ddgtnées tirélimina obtenues dans \e.&gon Su! sùgg&&‘qtie’6ewariations pourraie&+$@S, importantes (plus de 5 sur une période de 4.ans). 11, y a égtilementdes biais dus au#.mktt&deg; t&&&~ espèces ne sont ,dét-tées.de.,la,mên7e ,faç@n .&,cc$r~ ~@s$longé~$ En-p~~iculier,,,beaucou~~~e klhrinidae ont caphi+-nais,.t$s .pèu p&,étéfu,us, eu&u$é,e. -versement;.Fertainese~~~~es~-sont ‘aitiréed’par plongeurs (Serranidae en padiculier). Suiv~tJ’heure et la marée:les:poissons ,sont- plus. ou mo actifs, donc détectables et en conséquence les estimations de‘biomasse peuvent varier.

8.

, , , , y , ‘5 :

/ , . / . . /

39

.‘Les stocks de poissons commerciaux obtenus à Ouvéa sur les fonds meubles sont supérieurs à II la $u~~,$&s études faites dans des milieux sh$hCres. I$I~, le. lagon, $v: ce I’$!&~Cr&donie une,

étude &~~i@~~&~~k ‘& plongé~‘&&ih$& &: & &&m&~ & 3.7 tonnes/kmz. Sur l’atoll de Tikehau ,(Polynésié Franiaise) I’anaIyse~de~,c$nees disponibles, suggère 7.5 tonnes /km? de poissons cpmmerciabsables~ Aux Maldives une emtie, b&esur des pêches ,a !a palangre .estime les stocks ài

‘, ’ 8.9 tonneslkm?. Il.est difficiled’av&cer&s.rti,sons.aux chiffres &le$s obtenus à C$véa~Ce lagon est; très Pe~,pêclsët!es,stoljks eeuverii,%re considéréscoinmé vierges, contrairement.aux àutreslagon;,

_’ :,,-‘, ‘_

pré&ntes, i$i~: Lestpremiers résultats de J%&ly&de la production benthique’&&rent une productiono ‘.1.~ t./ * ,.‘I ,.Li.,I:-,‘, A :. ._. :,ic I a$$ éh%e. En revanche, la producttvtte planctomquéest ba.&, lei. &ux, lagonnaires et oc&niques’ : ‘.,?‘;,“y;, .;, y ,, &nt

<.,“, ,j $ :;‘: .I . ,‘,..<‘,‘ pauvrF*C en;: se’s:nntn$fs.~ La ~sfmcmre~partrcnhem des, fonds de !agon ,(formations ,rocheus&‘”

.Y8 abondantes) ,‘ist’ceit$ne,ment un, ,facteur%$&t’ant d$s,$nportabce du stock. En effet,, là &$~,,,e~s~~

.‘, formations.lag~~.~~~~~~rnp~~en~,,p~~,~~~-~~~~~i- partie centraie dés lagons ét:ant fréqÙemment des ,:

.i Zon&“de’d&ntatton où les sédimènts sont t& fins.’ ‘,.:t,‘&i 4 : j ; : sable+e~,m~o~,.que ces

“i .jf”d \i~~~,~;‘~~.~‘r’ri;,‘4~.<.~,;: Des études sur ,les récifs, &fi&els en $ne :

‘, re$s Jouént .non .seulement un rôle?:de, refuge ;+tis a&$~ fa$&isent ila j _ , ,‘:iL.;,v+::*~~~*,. ji,$f&, ::.<, I, I ; réientmn ,de Juvéniles,. A Quvea, les formattons lagonnarres mourraient donc”augmenter.,les possibiljtés ; ” &accLiù81 pour les~~&crues et ainsi pe+&&ne meilleurè utilisat&-r des ‘Yessources’ $imaires comme .1 :, ,i

‘,,!,.“~ 1 .Y .,, ;,* A”.. .*, ,’ .I ,( eu atteste le fort &urcent&ge’de planctonophages d,ans ces peuplements de fonds de lagon. c -. ,.” 1 .5

,<. . : 1 I’ ><>. ‘L’.‘. i_, *

,

8..

LI11610 41

b !‘ATP et des pigments photosynthétiques, ,que les zones’ayant les épaisseurs de sédiment les plus i faibles sont parmi les plus productives du lagon: ; j, - : * ., .I :, I/

; ~!.: : 7 * ,..‘, ! I ‘. -,<yL.,~,- ‘~ _l.,‘s . ., “i;’ ,,;*.‘ Les: communautés~:de,~poissons-sont; différentes *sur: les. ‘fonds de ,lagon et.sur les .récifs. La ,,richesse spécifique;!.la densité.et?la biomasse sont plusimportantes’sui 1es~réCifs~où~l’organisation

” ,*, spatiale,‘des’: peuplements est liée : à. L!ai. distribution lde- l’habitat et .mnon*% celle, des: “zones &omorphologiques:.;+ Sur,: lès:- : fonds- I-de I: , lagon;, : les,;. pêuplemènts 1 sont,’ :liés àux :“:zonations _

’ ,sedimentologiques et à la profondeur, l’élément prépondérant darïs’là distribution des poissons &nt . l$mportance:des fonds rocheux. La structure trophique des peuplements de poissons est dominée par les zooplanctonophagès et, les microherbivores. Sur les fonds de lagon les, zooplanctonophages sont

‘ ,. .’ _,, constitués d’ês&ces se nourrissant haut dans la colonne d’eau, alors que sur les récifs ce sont des

espèces’ s’alimentant près du fond. L’abondance des planctonophages peut expliquer l’importance de la ,’ biomasse dans cet atoll, le planctôn étant beaucoup mieux utilisé quedans des atolls~polynésiens où la ‘) <

production~planctonique est beaucoup plus élevée ma$l’importànce des poissons pl~anctonophages et :;. I de la biomassk de’poissons est beaucoup”plus faible.l.L& peuplements de’poissoni à Ouvéacomporté _. 1. .; : &pourcentage”d’espèces~‘dont ~I’espèrance”de’:vie ‘est faible’ Ceci laissê présager d’importantes ‘.. I, .. fluctuations à court terme (2-5 ans) des peuplements. ‘., . .i ,:,‘1 En dehors des.poissons, aucune ressource halieutique notable n’a été recensée au cours de : ,, j ’ ‘1 cette étude. L’ensemble des ressources ‘en p~rssons sont ‘importantes, environ 17 000 t, dont 13 000 t _,. sur les fonds ae,Jagon et 4Q00,t sur les récifs. Il serait possible d’en exploiter environ 1000 t par an, le << tonnage actuellement pêché étant d’environ 70 t &I. Il. faudra cependant apporter.une attention toute ‘,.’ particulière à la répartition spatialë de l’effort de pêche, celui-ci devant être porté pour l’essentiel dans ,:, Iles zones profondeS’dù!agon,+$ri sont égaiement celles qui sont les plus éloignées des zones habitées. _.’ .’ .I:: Lesespèces ayant l&slipotentie$ :!es ,plus, importants sont Ai>rion iirescens, Lethrinus nebulosus,

,I: i ,~y 1: .Epinepf@s cyanopodus,.,E:m~~la~~ ét Diagramma pictum. - ‘.2 . ,:,,:., <::’ .>‘, :,A<’ .(’ *. Ii!, ;L’ ., , ~ :‘$‘j&,~(jG&~ ,‘. ‘: ‘1: :_<_

,

S<, ,. ,;.-.r “’ <I . . .y: Nous ne citon que les ouvragesoù. sont données !$,m@hodeâet les résultats globaux. Le lecteur peut ,,, ,,, ” &tenir ces’docu,ments en écrivant à l’auteur. ‘_ .:‘., i ,:Y;>. ‘: ;‘:- , ? ,, ~:-y: ,,..,/ i< .’ i‘. ; .,‘” ( 3,: ,~ <. .‘L

a’, “ . . I’ ,.V‘:,:~Cl$villon C. 1994 Sédiments récents du lagon $&$a y= in’Eva!uation des ressources en poissons du -/“I ~” ‘a” ‘lagon, dOuvéa. 2ème partie: I’environnement‘;physique: .La biosédimentologie, les caractéristiques :s

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2.’ j >,?y ,*: r’z,:;,;‘!‘; “ -.’ : .’ _:’ ,,

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i "

1 '. 1

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