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I. Organisation(s) Participante(s) Objectif Spécifique du Fonds Banque mondiale Projets Intégrés REDD+ Mongala Chef de programme : Chef(s) de file gouvernemental (le cas échéant) : Nom : Nora Kaoues Nom : Alfred KIBANGULA ASOYO Coordonnateur National du PARRSA Téléphone : +12024584578 Télépho ne : +243818137923 E-mail : nkaoues@worldbank. org E-mail : [email protected] Numéro du programme : Programme Intégré REDD+ de la Mongala (PIREDD Mongala) Coûts du programme : Lieu du programme : Fonds : 7 M$USD répartis en une première tranche de 5,304 M$ et une seconde à 1,695 M$ Province : Province de la Mongala Autres : 120 million USD (PARRSA) et 75 M (Financement additionnel PARRSA) District(s) : Tous TOTAL (USD) : 200 MUSD Chefferie(s) : toutes Organisations Participantes : Durée du programme : Unité de coordination du PARSAA (Mongala) pour la mise en œuvre ; Une Agence d’Appui Technique sera sélectionnée pour l’appui Durée totale (en mois) : 48 mois Date de commencement prévue 1 : 01 septembre 2018 1 La date de commencement officielle de tout programme REDD+ approuvé correspond au transfert de fonds par le Bureau MPTF. Document Projet PIREDD Mongala. Page

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I. Organisation(s) Participante(s)

Objectif Spécifique du Fonds

Banque mondiale Projets Intégrés REDD+ Mongala

Chef de programme : Chef(s) de file gouvernemental (le cas échéant) :

Nom : Nora Kaoues Nom : Alfred KIBANGULA ASOYOCoordonnateur National du PARRSA

Téléphone : +12024584578 Téléphone :

+243818137923

E-mail : [email protected] E-mail : [email protected]

Numéro du programme :

Programme Intégré REDD+ de la Mongala (PIREDD Mongala)

Coûts du programme : Lieu du programme :

Fonds : 7 M$USD répartis en une première tranche de 5,304 M$ et une seconde à 1,695 M$

Province : Province de la Mongala

Autres : 120 million USD (PARRSA) et 75 M (Financement additionnel PARRSA)

District(s) : Tous

TOTAL (USD) : 200 MUSD Chefferie(s) : toutes

Organisations Participantes : Durée du programme :

Unité de coordination du PARSAA (Mongala) pour la mise en œuvre ;

Une Agence d’Appui Technique sera sélectionnée pour l’appui aux organisations paysannes ;

Durée totale (en mois) : 48 mois

Date de commencement prévue1 : 01 septembre 2018

1 La date de commencement officielle de tout programme REDD+ approuvé correspond au transfert de fonds par le Bureau MPTF.

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Page 2: Fonaredd – Fonds National REDD · Web viewLe PARRSA a accumulé de nombreux acquis durant sa mise en œuvre, tels que : le renforcement des CARG dans les territoires cibles, la

Résumé Exécutif :Le Projet Intégré REDD+ de la Mongala se propose de promouvoir des activités de production agricole et de gestion du couvert végétal permettant à la fois de réduire la pauvreté des ménages paysans et d’atténuer les émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts. Pour ce faire, la Banque Mondiale sollicite un financement du FONAREDD qui viendrait en complément aux activités du Projet d’Appui à la Réhabilitation et à la Relance du Secteur Agricole (PARRSA) en cours d’exécution dans la zone. Cet apport financier viendrait renforcer le PARRSA suivant 4 grands axes : (1) l’amélioration de la gouvernance par le renforcement des capacités des services publics et l’appui à la réorganisation des structures paysannes, le renforcement de l’aménagement et la gestion décentralisés des terroirs ainsi que la planification de l’affectation des terres (2) la promotion d’une agriculture à faible impact (au travers d’incitations additionnelles aux dispositions prévues dans le PARRSA), (3) la promotion de l’agroforesterie comme mécanisme de restauration de la fertilité des terres en substitution progressive à la jachère traditionnelle ; et (4) la promotion des cultures pérennes et l’amélioration des rendements des cultures vivrières par l’introduction des nouveaux matériels génétiques végétaux.

En particulier, ce financement viendra compléter les actions du PARRSA par :

l’amélioration de la gouvernance par l’appui à la réorganisation des structures paysannes à travers la mise en place ou le renforcement des capacités des Conseils Agricoles Ruraux de Gestion (nouvelle loi agricole) au niveau de la Province et des Territoires, le renforcement des capacités aux différents niveaux de la gestion des territoires (terroirs coutumiers, comités locaux de développement, entités territoriales décentralisées) ;la promotion de l’aménagement et de la gestion décentralisés des terroirs combinant la planification de l’affectation des terres et la formulation de Plans Simples de Gestion (PSG) ;l’amélioration des performances des cultures vivrières à cycle court sur jachère forestière, notamment par l’utilisation d’un matériel végétal performant issu des activités du PARRSA et la restauration de la fertilité des terres par l’agroforesterie et la gestion améliorée de la jachère, le développement des cultures pérennes en vue de sédentariser les paysans et de minimiser les nouvelles mises en cultures des terres forestières y compris les mécanismes incitatifs à leur adoption par les paysans; la diversification des cultures et des activités génératrices de revenus en vue d’améliorer le bien-être des ménages (apiculture)

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Table des matièresRésumé Exécutif :....................................................................................................................................................2

Liste des acronymes.................................................................................................................................................5

1. Résumé analytique..........................................................................................................................................7

2. Analyse de la situation et localisation du programme....................................................................................9

2.1 Contexte général.....................................................................................................................................9

2.2 Dynamique économique.......................................................................................................................10

2.3 Etat des lieux de la déforestation..........................................................................................................11

2.3.1 Situation générale de la déforestation..................................................................................................11

2.3.2 Moteurs sous-jacents de la déforestation..............................................................................................12

2.4 Contextes territoriaux spécifiques........................................................................................................14

3. Contexte du programme REDD+..................................................................................................................21

3.1 La stratégie nationale REDD+.............................................................................................................21

3.2 Expérience de la Banque Mondiale......................................................................................................22

3.3 Initiatives/programmes existants dans le secteur participant aux mêmes objectifs.............................23

3.4 Expérience utile de la/des Organisations Participantes........................................................................25

4 Objectifs général et spécifiques du projet.....................................................................................................26

5 Résultats attendus et Stratégie d’intervention...............................................................................................28

6 Théorie de changement proposée..................................................................................................................31

7 Méthodologie................................................................................................................................................34

Cibles territoriales et localisation du programme intégré..................................................................................38

8 Activités........................................................................................................................................................39

1 CADRE DE RESULTATS...........................................................................................................................70

9 Plan de travail, activités et Budget................................................................................................................79

Arrangements de mise en œuvre :...........................................................................................................81

1.1 Intégration dans les composantes du PARRSA...................................................................................81

1.1.1 Stratégie d’intégration aux composantes du Parrsa..............................................................................81

10 Arrangements de mise en œuvre :.................................................................................................................81

10.1 Intégration dans les composantes du PARRSA...................................................................................81

10.2 Répartition des activités et responsabilités entre le PARSSA et ses partenaires.................................84

10.3 Arrangements de mise en oeuvre.........................................................................................................86

11 Durabilité et pérenité des résultats................................................................................................................88

12 Budget par activités.......................................................................................................................................91

13 Budget du Programme par catégories harmonisées......................................................................................94

14 Gestion participative et sauvegardes.............................................................................................................95

2 Gestion participative et sauvegardes.............................................................................................................98

ANNEXES...........................................................................................................................................................101

ANNEXE I. Faisabilité, gestion des risques et pérennité des résultats.................................................102

Gestion des risques......................................................................................................................................102

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ANNEXE II. Gestion environnementale et sociale : risques et mesures d’atténuation..........................106

ANNEXE III. Contrôle, évaluation et information..................................................................................107

ANNEXE IV. Plan de consultation programmé et/ou effectué...............................................................107

ANNEXE V. Cadre Juridique.................................................................................................................108

ANNEXE VI. Fondement juridique des relations de l’agence avec le Gouvernement de la RDC :.......109

ANNEXE VII. Proposition d’arrangements fiduciaires renforcés pour la supervision des moyens mis en œuvre par l’UC-PARRSA...........................................................................................................................112

ANNEXE VIII. La Gestion Participative et transparente des Processus d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi évaluation des programmes financés par le FONAREDD........................................................125

ANNEXE IX. Note portant sur les relations entre les partenaires de mise en œuvre et le FONAREDD concernant le suivi et évaluation transparent des programmes...................................................................136

ANNEXE X. PLAN DE CONSULTATION PROGRAMME / EFFECTUE........................................144

ANNEXE XI. Recommandations d’essences par service attendu et autres spécifications techniques...145

ANNEXE XII. Termes de référence pour les études de sauvegardes socio-environnementales............148

ANNEXE XIII. Arrangement de gestion et de coordination...................................................................154

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Liste des acronymesAFD Agence Française de DéveloppementALE Agence Locale d’ExécutionAMI Appel à Manifestation d’Intérêt (du FONAREDD) BAD Banque Africaine de DéveloppementCAFI Central African Forest InitiativeCARS Conseil Agricole Rural de SecteurCART Conseil Agricole Rural de TerritoireCCBA The Climate Community & Biodiversity AllianceCGES Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CLD Comité Local de DéveloppementCN-REDD Coordination Nationale REDD+CONAPAC Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du CongoCTR Comité Technique de Suivi et Évaluation des RéformesDDD Direction du Développement Durable du MECNDDDGCI Directorat Général de la Coopération InternationaleDIAF Direction des Inventaires et de l'Aménagement Forestier du MECNDDDSCRP Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la PauvretéETD Entité Territoriale DécentraliséeFAO Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'AgricultureFCPF Fonds de Partenariat pour le Carbone ForestierFONAREDD Fonds National REDD+FSC Fonds Stratégique pour le ClimatGDF Gestion Durable des ForêtsGTCR rénové Groupe de Travail Climat REDD+ RénovéINERA Institut national d’étude et de recherches agronomiquesMEDD Ministère de l’Environnement et Développement Durable

MSD Mécanisme Spécial de DonsOGF Observatoire de la Gouvernance ForestièreOMD Objectifs du Millénaire pour le DéveloppementONG Organisation non gouvernementaleONU-REDD (Programme)

Programme de collaboration des Nations Unies sur la Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts pays en développement

OR Office des RoutesOSFAC Observatoire Satellital des Forêts d’Áfrique CentralePA Peuples AutochtonesPAB Projet de Développement Agricole du BandunduPACDF Projet d’Appui aux Communautés Dépendantes de la ForêtPADIR Projet d’Appui au Développement des Infrastructures RuralesPARAU Projet d’Appui à la Réhabilitation et à l’Aménagement UrbainPDD Plan de Développement DurablePDPA Plan de Développement des Peuples AutochtonesPF Planification familialePFBC Partenariat pour les Forêts du Bassin du CongoPFCN Projet Forêt, Conservation de la NaturePGAPF Projet de Gestion Améliorée des Paysages Forestiers

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PIF Programme pour l’Investissement ForestierPIREDD Projet intégré REDD+ PNUD Programme des Nations Unies pour le DéveloppementProgramme RE Programme de Réduction des EmissionsPSE Paiements pour Services EnvironnementauxPSG Plan Simple de GestionRE Réduction d’EmissionR-PP Proposition pour la Préparation à la REDD+SNSF Système National de Surveillance des ForêtsUC-PIF Unité de Coordination du PIFWWC Wildlife Works CarbonWWF World Wildlife Fund

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1.Résumé analytique

Le PIREDD Mongala a pour objectif principal de s’appuyer sur le Projet d’Appui à la Réhabilitation et à la Relance du Secteur Agricole (PARRSA) - déjà en cours d’exécution dans la province de la Mongala – pour favoriser l’émergence d’un développement agricole et économique en ligne avec les objectifs REDD+ du pays.

Le PARRSA est décliné selon 3 composantes : la première vise l’augmentation de la production agricole, la restructuration et le renforcement des capacités des communautés de base. La deuxième vise à améliorer les infrastructures de commercialisation notamment la réhabilitation des voies reliant les sites de production aux marchés. La troisième vise le renforcement des capacités des services d’encadrement de l’administration publique spécifiquement les équipes des Ministères de l'Agriculture et du Développement Rural commises à la mise en œuvre du projet en vue de revitaliser les fonctions des structures de l’animation rurale de l’administration centrale et de relancer le secteur de l'agro-industrie.

Le PIREDD Mongala en même temps qu’il appuiera la relance de la production agricole déjà amorcée par le PARRSA apportera à ce dernier un complément aux dispositions des Composantes 1 et 3 du financement additionnel (« matching grants ») pour appuyer les communautés dans la planification participative du terroir, l’affectation des terres aux usages se prêtant le mieux à leurs aptitudes, la formation et le renforcement des capacités. Le PIREDD permettra également la stabilisation du front de déforestation agricole par l’augmentation de la productivité des terres (agroforesterie) et des cultures (utilisation accrue de nouveaux matériels végétaux) mais aussi de l’adoption des cultures pérennes.

La stratégie proposée est une approche participative intégrée destinée à assurer : (1) l’appropriation par les communautés paysannes des méthodes de production et de gouvernance grâce à un montage institutionnel inclusif associant les structures communautaires aux services étatiques dans une gestion de l’espace et une planification géographique des activités humaines (plan simple de gestion) et (2) l’amélioration substantielle des revenus des ménages s’appuyant sur une agriculture de conservation alliant la reconstitution de la fertilité des terres à l’adoption de nouvelles techniques de production, l’introduction de nouveaux matériels végétaux et l’adoption des cultures pérennes reposant sur des incitations financières (matching grant) et débouchant sur une réduction sensibles des pertes du couvert forestier et donc des émissions des GES. Toutes propositions (projets) d’activités agricoles soumises par les paysans pour financement au PARSSA et qui comporteraient des aspects de réduction de la déforestation bénéficieront d’un maching grant (top up) d’une valeur égale à 20 % du montant total qui sera supporté par le fonds CAFI.

Le Piredd mettra l’accent sur les questions de planification spatiale pour une utilisation durable des terres (Aménagement du territoire), sur le respect des plans de gestion locaux (Gouvernance), et sur la réduction de l’impact du secteur agricole et de l’exploitation forestière sur le couvert forestier à travers la promotion des cultures pérennes sous couvert forestier ou de l’Agroforesterie, et le financement d’actions diverses visant l’atténuation des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts. La province, les trois territoires et les 16 ETD situées dans les zones à forte pression sur les forêts seront dotées de plateformes multi acteurs refondées ou dynamisées et accompagnés dans l’élaboration des Plans de Développement Durable (PDD). 150 Comités Locaux de Développement (CLD) également situés dans ces zones sensibles seront appuyés (organisation, formations, élaboration des PDD et leur mise en œuvre).

Il est prévu dans ce cadre de planter 1500 ha en agroforesterie et 1500 ha en cultures pérennes, et de soutenir la réorganisation des filières, de mettre 5000 ha en défens, de soutenir la titration et l’opérationnalisation de concessions communautaires d’exploitation forestières (au moins dix par territoire), d’appuyer la meilleure valorisation des produits forestiers non ligneux.

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La mise en œuvre sera faite par une équipe agissant comme un volet du PARRSA, utilisant notamment son Comité de Pilotage élargi pour pouvoir toucher les aspects environementaux et de l’aménagement du territoire. Les services comptables et financiesr ainsi que l’insertion institutionnelle de ce projet, au sein du Minagri seront renforcés pour suivre plus particulièrement ce projet. Une équipe de Coordination et d’appui technique sera créé à Lisala (un aménagiste, un agronome, un forestier) qui s’appuiera dans chaque territoire sur un couple d’experts (aménagistes et agroforestiers) en poste permanent. Ces experts seront relayés dans les Secteurs (16) par des agronomes de secteur du dispositif du Minagri. Les services techniques de l’environnement verront également leurs capacités renforcées par des formations, des motivations, des équipements. Les motivations seront faites sur contrats de Paiement aux résultats. Les agronomes de secteur appuyés par l’agronome de territoire du projet et l’aménagiste seront en charge de conduire toutes les activités : renforcement des capacités des CLD et des Plateformes multi acteurs, élaboration des plans, contractualisation des plans de développement…

Ce dispositif sera renforcé lui-même par des missions de consultants locaux qui apporteront notamment les savoir faire de planification et de cartographie qui pourraient faire défaut à l’équipe projet permanente.

Le budget du projet est réparti en une première tranche de 3 ans dont le montant est de 5,305 M$ et une deuxième tranche de un an d’une durée de un an, pour un montant de 1,695 M$, conditionnée à une évaluation positive en fin de première tranche, en relation avec l’atteinte des jalons de la LOI.

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2.Analyse de la situation et localisation du programme 

2.1 Contexte général

La province de la Mongala, est une des provinces forestières du pays ; plus de deux tiers de son territoire sont couverts de forêt (dense-humide ou sur sol hydromorphe). Le fleuve Congo qui la traverse d’Ouest en Est la divise en deux entités physiques plus ou moins distinctes. La partie Nord est caractérisée par la présence des forêts denses humides et d’une quantité considérable de complexes agricoles (22 %) au niveau de Lisala et de Bumba. Le Sud est dominé par des forêts denses humides associées à des forêts sur sols hydromorphes le long du réseau hydrographique (rivières Lopori, Bolombo et Yekokora).

C’est une province à vocation agro-pastorale avec des potentialités énergétiques non négligeables, la positionnant en ordre utile dans la vie socio-économique de la République Démocratique du Congo. Cependant, il est paradoxal de constater que sa population croupit dans une misère indescriptible où plus de 80 % des ménages vivent en dessous du seuil de la pauvreté.

Les 3 territoires de la province présentent, chacun, des caractéristiques biophysiques spécifiques, modelées dans le temps par l’intensité des activités anthropiques qui s’y sont exercés et modifiant progressivement le faciès végétal originel caractérisé par une forêt dense et humide. La densité moyenne est de 53 habitants au km2, pour une population estimée à 3 076 061 habitants. Elle est toutefois variable d’un territoire à l’autre et devient anormalement élevée en certains endroits qui constituent à ce jour des points chauds de la déforestation. La grande majorité (70%) de cette population étant essentiellement agricole, elle se mobilise en défrichant de vastes superficies des forêts pour y installer des cultures dont les produits sont à la base de trafics intenses pour satisfaire notamment les villes de Kisangani et de Kinshasa, face auxquelles la province apparaît inéluctablement comme bassin d’approvisionnement en denrées alimentaires de base : riz, maïs, ignames, manioc, poissons et gibiers. Et, depuis quelques décennies, de nouvelles spéculations agricoles à grande valeur lucrative (Haricots, niébé, …) sont apparues et font de plus en plus l’objet de culture sur des vastes superficies, bien souvent au détriment des forêts.

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Figure 1. Province de la Mongala Occupation des sols

Type de végétation Mongala Mongala/RDC RDCSuperficie (ha)

Superficie (%)

Superficie (%) Superficie (ha)

Forêts denses humides 2,644,090 48,76 2,83 9,351,782,583Forêt sur sols hydromorphes

1,264,992 23,33 8,33 15,183,214

Savane herbeuse 1,749 0,03 0,01 14,881,257Végétation marécageuse 2,665 0,05 0,50 535,714Total végétation naturelle 3,913,496 72,17 11,67 124,118,010Agriculture permanente 299,404 5,52 19,24 1,555,849Complexes agricoles 1,209,931 22,31 2,26 53,576,845Total zones anthropisées 1,509,335 27,83 0,86 55,132,694

Tableau 1. Principaux types de végétation dans la province de la Mongala2

2.2 Dynamique économique

De par sa situation géographique, à cheval sur le fleuve Congo et traversée par d’importants axes du réseau hydrographique de la République Démocratique du Congo (Lopori, Bolombo et Yekokora) avec Bumba comme principal carrefour routier, ferroviaire, fluvial et aérien (Département de l’Agriculture et du Development rural… 1985), la province de la Mongala, une de plus petites des 26 provinces de la RDC, a un accès direct et permanent au marché de Kinshasa. Cette situation stratégique fait d’elle, la cible de nombreux projets de développement du secteur agricole et de sociétés agro-industrielles ou forestières, qui visent prioritairement des endroits à haut potentiel agricole et proches des voies d’évacuation, pour développer leurs activités cela, en dépit de son éloignement par rapport au marché de Kinshasa. Les nouvelles acquisitions dans la filière bois, le rachat des plantations Lever de Yaligimba par FERONIA, les initiatives en matière de réhabilitation des routes (Pro-Routes) et la localisation de programmes gouvernementaux de développement du secteur agricole dans la Mongala (PRAPE, PARRSA, etc.), financés entre autres par la Banque Mondiale, témoignent de l’intérêt économique actuel que présente la Mongala. Cette situation

2 Source : Vancutsem (2009), Verhegghen et al. La Mongala (2010).

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entretient, dans cette région, une certaine dynamique entrepreneuriale (formation de coopératives, etc.), qui, existait déjà dans les années 1970 et 1980, avant la rupture de la coopération intervenue au début des années 1990.

Actuellement, l’activité économique de la Mongala tourne principalement autour du secteur primaire plus spécifiquement le secteur agricole et forestier avec près du tiers du terroir occupé par les complexes agricoles et des zones d’agriculture permanente (cf. carte de la végétation). Historiquement, la Mongala est le deuxième territoire agricole de l’ancienne province de l’Equateur, elle était à la tête de la production d’huile de palme et de riz, deuxième pour les cultures de banane et de maïs et troisième pour l’arachide, la patate douce et le cacao, avec une spécificité pour la culture de l’igname (Ministère de l’Agriculture… 1998). Presque les trois quarts de la population rurale du territoire de Bumba par exemple sont occupés par l’agriculture (PRAPE 2012).

Avant le récent découpage territorial, le gouvernement avait identifié l’ancienne province de l'Equateur comme priorité en raison de son potentiel agricole pour la production des produits vivriers domestiques aussi bien que des exportations telles que le caoutchouc et le cacao, et dans la considération des investissements équitables et équilibrés dans la réhabilitation d'après-guerre. La Banque mondiale a investi dans la réhabilitation des routes principales reliant la région avec Bangui au nord et les principaux ports le long du fleuve Congo. D’autres partenaires ont aussi prévu de financer l’amélioration des équipements de navigation et des ports le long du fleuve, ce qui réduira les coûts de transport le long du couloir de Kisangani à Kinshasa.

De plus, différents projets en cours dans la province, dont celui d’appui à la relance et la réhabilitation du secteur agricole (PARRSA) financé par la Banque Mondiale sont prometteurs d’un essor économique et ouvrent les possibilités diverses susceptibles de créer des conditions habilitantes telles l’ouverture des routes de desserte agricole. Tout Tout ce qui précède montre un alignement de facteurs habilitants susceptibles d’aboutir tôt ou tard à une vigoureuse relance du secteur agricole qui risque d’avoir un impact négatif significatif sur le couvert forestier si elle est mal encadrée.

De plus, si aujourd’hui le secteur tertiaire est pratiquement inexistant, des rumeurs font état de la découverte des minerais de coltan, d’oxydes de fer et même, des gisements de pétrole, bien qu’ils ne fassent pas encore l’objet d’une exploitation du moins pour le moment (Rapport administratif du territoire de Lisala, exercice 2009). Ceci présage d’une déforestation dont l’impact sur la biomasse, et donc la séquestration du carbone, pourrait s’avérer important.

2.3 Etat des lieux de la déforestation

2.3.1 Situation générale de la déforestation

D’après les données de FACET (2010), le taux de déforestation dans l’ancienne province d’Equateur correspond à 2,68% sur la période 2000-2010. Ce taux semble faible, mais il reste tout de même supérieur au taux national (2,34%) sur la même période.

A l’instar de la RDC, la Mongala se trouve encore en amont de la courbe de transition forestière. Toutefois, il suffit d’un léger embellis dans le climat des affaires pour que tout change pour le pire. Il nous faut donc anticiper et orienter sa croissance économique vers une trajectoire plus sobre en carbone c’est l’objectif principal du programme ici proposé.

L’analyse de la déforestation dans la province de la Mongala montre que ce processus est caractérisé par beaucoup de disparités et est le plus accentué autour de grandes agglomérations, dans les zones rizicoles et le long de grands axes de communication. Dans cette province, la déforestation et la dégradation du couvert forestier sont en premier lieu dues à l’expansion de l’agriculture itinérante sur brûlis axée sur les cultures du riz surtout autour de Bumba ; des activités dont dépend la majeure partie de la population et qui

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malheureusement, dans les cas extrêmes, aboutit à la savanisation comme c’est le cas autour de Bumba.

Parmi les autres causes de la déforestation, on peut citer l’exploitation tant industrielle qu’artisanale de bois d’œuvre mais aussi celle du bois énergie dans les bassins d’approvisionnement de Bumba, Lisala et dans une moindre mesure, Bongandanga mais aussi Kinshasa. Quoique souvent pratiquée en profitant de l’abattage de la futée pour de raisons d’installation des cultures vivrières, la production du charbon de bois prend de l’ampleur et au fil des années commence à se pratiquer sans relation avec la production agricole : les arbres en périphérie de grandes agglomérations en font les frais.

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2.3.2 Moteurs sous-jacents de la déforestation

Démographie

La RDC a l’un des plus forts taux de croissance démographique au monde. Avec un taux de croissance annuelle de 3,1%, la population totale du pays devrait doubler d’ici 20 ans et tripler, voire quadrupler d’ici l’horizon 2100. De plus, la population tend à rajeunir et l’âge médian est passé de 21 ans en 1984 à 15,5 ans en 2009. Ainsi, 68% des habitants ont moins de 25 ans. Cette réalité constitue un véritable défi au développement du pays et le gouvernement l’a inclue parmi les dix priorités du document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté de 2e génération. En effet, cette croissance démographique représente un obstacle majeur à la croissance économique, à la lutte contre la pauvreté (éducation, formation, emploi), à la sécurité alimentaire, à la santé, à la préservation de l’environnement. La transition démographique par un meilleur contrôle des natalités est considérée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) comme un des leviers essentiels de la croissance économique3.

Aménagement du territoire

Malgré des potentialités et des richesses naturelles indéniables, il n’existe à ce jour, à proprement parler, aucune politique ou schéma national d’aménagement du territoire, ce qui entrave le bon développement socioéconomique du pays. De plus, les législations sectorielles (codes foncier, minier, forestier, etc.) manquent de cohérence entre elles et sont élaborées sans concertation transversale.

Des tentatives sectorielles de planification de l’utilisation des terres sont néanmoins à signaler, comme le macro-zonage et le micro-zonage des terres forestières. A cette fin, des guides méthodologiques ont été élaborés pour respectivement en 2011 et 2013 et sont applicables à tout espace sans distinction.

Foncier

Selon la loi foncière congolaise de 1973, l’Etat congolais exerce une souveraineté sur le sol, et celui-ci est la propriété « exclusive, inaliénable, et imprescriptible de l’Etat ». L’ensemble des terres est divisé entre domaines « public » et « privé » de l’Etat. Les particuliers ne disposent que d’un droit de jouissance mais peuvent obtenir des concessions par l’Etat, dont l’attribution est sanctionnée par un certificat d’enregistrement impliquant une valorisation suffisante de l’espace (agricole, construction, etc.). En parallèle à ce droit dit « positif » cohabite le régime coutumier qui reconnaît l’autorité des chefs coutumiers.

Les forêts constituent aussi la propriété de l’Etat, mais le Code Forestier (approuvé en 2002) et le décret 14/018 (2014) prévoit la possibilité pour les privés de disposer de concessions forestières à l’intérieur du domaine privé de l’Etat ou encore, aux communautés locales de posséder les forêts à travers une concession à titre gratuit et perpétuel, sur l’étendue des forêts qu'elle possède régulièrement en vertu de la coutume, en vue de son utilisation, sous toutes les formes, pour la satisfaction de ses besoins vitaux, avec l'obligation d'y appliquer des règles et pratiques de gestion durable. L’octroi est soumis à deux conditions principales : d’une part, une demande formulée par la communauté (qui doit inclure plan de gestion forestier) et, d’autre part, la portion de forêt doit se situer dans une forêt protégée

3Eco Congo, maitriser la pression démographique en RDC, p 1-2, 2014

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Page 14: Fonaredd – Fonds National REDD · Web viewLe PARRSA a accumulé de nombreux acquis durant sa mise en œuvre, tels que : le renforcement des CARG dans les territoires cibles, la

dont la communauté est coutumièrement propriétaire. Le concept de « concession forestière » utilisé signifie que l’Etat conserve son droit de propriété sur le sol qui sous-tend ladite forêt, n’attribuant à la communauté que les ressources qui s’y trouvent (FAO, 2008).

Le cadre juridique pour la promotion de la gestion participative en RDC est défini par le Code forestier (2002) qui ouvre, en son article 22, une brèche en ce qui concerne les forêts des communautés locales. Le Décret 14/018 (2014) en fixe les modalités d’attribution aux communautés locales, et l’Arrêté 025 de 2016 définit les dispositions spécifiques relatives à la gestion et l’exploitation d’une concession forestière des communautés locales.

Ces dispositions légales marquent une avancée considérable vers la reconnaissance des droits des communautés sur la gestion des forêts dont elles dépendent traditionnellement pour leurs moyens d’existence (il existe ainsi jusqu’à 75millions d’hectares de forêt potentiellement disponibles pour la gestion communautaire des forêts en RDC). La réglementation permet aux communautés d'établir et de faire respecter elles-mêmes les règles relatives à l'accès et l'utilisation des zones forestières selon leurs propres coutumes. La Loi instaure plus de sécurité foncière pour les communautés et constitue un précédent juridique. En effet, elle établit un système de concessions communautaires détenues à perpétuité et pouvant aller jusqu’à un maximum de 50 000 hectares (RFUK, 2016).

Malgré ces dispositions, cette opportunité de développer une foresterie de grande ampleur en faveur des populations locaux n’est pas encore effective pour des raisons liées au manque de capacités des acteurs à planifier et à mettre en œuvre le processus, à l’insuffisance de ressources et de personnel institutionnel aux niveaux des secteurs, des provinces et de l’Etat central, et à une connaissance limitée de la population de la législation et du Code Forestier. Le processus se met progressivement en place et dans ce cadre, le projet suivra le pas de la FAO qui a réussi à négocier, en faveur d’une communauté locale riveraine d’une concession forestière dans la province de la Mongala, un espace relativement grand pour servir de pilote à une concession forestière dédiée aux communautés, à l’instar de celui attribué, en février 2016 à une communauté dans un des quatre sites pilotes appuyés par le projet FORCOM alors exécuté par la FAO.

Aspects institutionnels

L’instabilité politique et les nombreux conflits qui ont caractérisé la RDC depuis son indépendance ont fortement impacté la bonne gouvernance de l’Etat. Malgré un certain nombre de progrès obtenus depuis la transition politique amorcée dans les années 2000, la paix et la stabilité du pays restent fragiles. Les institutions étatiques, le secteur privé, les autorités coutumières font régulièrement face à des problèmes de corruption qui viennent entacher la bonne gouvernance et freiner le développement du pays4. Les principales difficultés rencontrées en matière de gouvernance sont : l’impunité des politiques, le manque de structures de régulation indépendante, le manque d’implication des différentes parties prenantes de la société (collectivités locales, société civile, etc.) à la prise de décision et à la gestion des affaires publiques et l’instabilité institutionnelle.

Aspects économiques

L’absence de perspectives économiques pour la population congolaise est un des principaux moteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts. Celle-ci dépend donc fortement de l’exploitation des ressources naturelles (agriculture, bois énergie, bois d’œuvre) pour subvenir à ses besoins élémentaires. Un cercle vicieux de pauvreté est ainsi enclenché, dans 4International Crisis Group, Sortir du piège du conflit : promouvoir la bonne gouvernance au Congo, 2006

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la mesure où la mauvaise gestion de cet environnement naturel entraine une dégradation de celui-ci, occasionnant dès lors une diminution des ressources naturelles nécessaires aux moyens d’existence et conditions de vie5.

Malgré une croissance annuelle soutenue (9% en 2014, Banque Mondiale), le chômage concernerait, selon le gouvernement, 43% de la population. Le manque d’alternatives économiques représente l’un des principaux obstacles à la baisse de la pression anthropique sur les ressources naturelles et à leur gestion durable6.’

2.4 Contextes territoriaux spécifiques

La province de la Mongala est composée de 3 territoires que les lignes qui suivent décrivent en termes des caractéristiques biophysiques, des conditions socio-économiques et du niveau de la déforestation :

1° Territoire de Bumba

Le territoire de Bumba est le plus petit de 3 territoires qui composent la province de la Mongala et paradoxalement le plus peuplé et le plus actif en matière agricole. Constitué de six secteurs (Banda Yowa, Yandongi, Loeka, Itimbiri, Molua et Mondzamboli), le territoire est traversé dans sa partie sud notamment par le fleuve Congo où un port public et quelques ports privés, aux infrastructures à ce jour complètement délabrées, sont érigés au niveau de la cité de Bumba et de quelques principales localités de transit. Il n’en reste cependant pas moins vrai qu’en dépit de ces conditions, le trafic et les activités économiques y soient florissantes, du fait notamment de la prolifération des embarcations privées qui ont pris la relève de services publics de transport des personnes et des biens.

Le territoire de Bumba comporte 6 groupements repartis comme suit : Banda-Yowa : 6 groupements de 124 villages Itimbiri : 12 groupements de 151 villages Loeka : 6 groupements de 152 villages Molua : 12 groupements de 151 villages Mondzamboli : 10 groupements de 122 villages Yandongi : 2 groupements de 92 villages

Habité par un peuple travailleur, le territoire de Bumba se compte à ce jour parmi ceux d’autres à travers le pays, qui ont atteint un surplus de production agricole, essentiellement paysanne, et qui est en passe de constituer cette Zone Economique Spéciale (ZES) que compte ériger le Gouvernement de la République pour stimuler la croissance économique nationale. Le territoire de Bumba est ainsi reconnu comme une zone de forte production agricole. Les cinq principaux produits de ce territoire sont les Manioc avec une production annuelle de 1.947.600 Tonnes, le Riz avec une production annuelle de 373.950 Tonne, le Bananier avec 239.826 Tonnes l’année, le Niébé qui connait une production annuelle de 36.800 Tonnes et 5PNUD, liens entre environnement, changement climatique et pauvreté en RDC, p2, 6France Diplomatie, Présentation de la République Démocratique du Congo, http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/republique-democratique-du-congo/presentation-de-la-republique-1274/ , 2016

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suivi de l’Igname qui a une production annuelle de 25.329 Tonnes. La production du manioc est faite sur toute l’étendue du territoire et sert à l’autoconsommation, à la commercialisation avec des débouchés sur des grands centres de consommation tels que Kinshasa et la cité même de Bumba.

La culture du riz est pratiquée dans tous les secteurs du territoire avec une forte concentration dans les secteurs de Banda Yowa et de Yandongi. Le riz est consommé localement par les ménages qui le cultivent et représente aussi un produit de revente dans la cité de Bumba et d’exportation en dehors du territoire, avec un grand débouché vers Kinshasa la capitale. La banane et l’igname sont produites dans tout le territoire et servent principalement à l’autoconsommation et au commerce local. Le Niébé et le haricot sont produits en grande quantité dans la Zone Ouest du territoire et sont essentiellement revendus dans la cité de Bumba et dans les autres territoires environnants.

De nombreuses rivières qui sillonnent ce territoire sont une source potentielle de production halieutique qui est actuellement exploitée aussi bien par des autochtones que des peuples pêcheurs allochtones de la tribu lokele mais aussi, de production d’énergie hydro-électrique (cas de la rivière Itimbiri). Le fumage au bois constitue le principal recours pour la conservation des produits de la pêche et de la chasse.Les Forêts, jadis verdoyantes et productives, sont aujourd’hui déboisées et dégarnies de la plupart de leurs essences exploitables compte tenue de la pression agricole qui y a été exercé pendant des longues décennies mais aussi, d’une exploitation sélective de bois d’œuvre par les compagnies forestières, qui ont presque toutes déserté le milieu, laissant derrière elles des vastes étendus des forêts dégradées et appauvries.

La déforestation, résultant principalement de la pression agricole exercée par ce peuple dynamique de la tribu « Budja », est perceptible le long des axes routiers et apparaissent en forme de chapelets de part et d’autre de ces axes ainsi que dans des profondeurs atteignant jusqu’à une dizaine de kilomètres qui constituent des points chauds de cette déforestation. La déforestation et la dégradation des forêts touchent environ 70 % de ce territoire

Des enquêtes sporadiques pratiquées dans ce territoire renseignent que 73% de la population pratiquent une agriculture traditionnelle orientée vers la production de riz, de maïs, du manioc et de l’arachide. La production résultant de cette agriculture reste butée aux sérieux problèmes liés à l’état défectueux des routes de desserte agricole. Le petit commerce ou la débrouillardise occupe la deuxième place avec 10%, notamment du fait de la présence des populations citadines de la Cité de Bumba et de l’existence d’une stratégie de survie qui consiste en la vente ambulante des denrées alimentaires et des produits manufacturés, suivi de l’élevage de survie, et dans une moindre mesure du gros bétail avec 7%. La pêche représente 6%, elle est pratiquée en partie pour des besoins de consommation au foyer et l’autre partie est destinée au commerce. Cette dernière réalité se vérifie dans la partie Sud et la partie Est du territoire à cause de la présence du fleuve Congo et de la rivière Itimbiri. Vient en dernière position, la chasse, qui est plus pratiquée dans la partie intérieure du territoire.

Véritable plaque tournante économique, le territoire de Bumba et la ville de Bumba en particulier regorgent un certain nombre d’opérateurs économiques dont :

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- La société SOCAM, l’une de grandes entreprises, spécialisée dans l’achat, le traitement et la commercialisation du riz de Bumba. Socam emploie en ce jour plus de 500 salariés.

- La société PHC Yalingimba Milona, une entreprise spécialisée dans la plantation des palmiers à huile et dans la transformation agro-industrielle.

- The Global Market Movers, Groupe ou société de production tabacicole dont l’usine d’exploitation est localisée dans la ville de Goma disposant des entrepôts à Bumba pour la revente des cigarettes.

- L’entreprise Nocafex, disposant des plantations de Caoutchouc, des palmiers à l’huile, de caféier et de cacaoyer.

- The Glory Group (Ex Congo Futur), présent dans le territoire et spécialisée dans la vente des produits divers pour la consommation ménagère et des outils de construction (quincaillerie).

Globalement, les activités menées par les opérateurs économiques du territoire de Bumba se concentrent dans le commerce général avec des entrepôts divers et des grands magasins de revente des produits manufacturés d’importation, ainsi que des nombreux autres petits détaillants des produits manufacturés principalement importés de la Chine via Kampala en Ouganda. Au retour, les gains réalisés sont investis dans l’achat des produits agricoles qui sont acheminés vers les principaux centres de consommation du pays.

En matière de santé, le territoire de Bumba compte cinq zones de santé dont celle de Bumba, Lolo, Yamaluka, Yambuku et Yamongili constituées de 5 hôpitaux dont quatre de référence et 162 centres de santé. L’état de l’éducation aussi satisfaisant quant au nombre des établissements existants et on y compte environ 500 écoles primaires, 300 écoles secondaires et une dizaine d’institution d’enseignement supérieur et universitaire.

Les opportunités de développement économique dans le territoire de Bumba, regroupés par axe d’opportunités en termes de la croissance et du développement économique, sont ci-après succinctement reprises :

Infrastructures de communication :

le territoire de Bumba dispose d’une route d’intérêt national qui est la route nationale N° 6 et des routes d’intérêt provincial ou régional, le port fluvial de Bumba avec ses grues et ses vastes entrepôts qui n’attendent que d’être renforcés, la présence des opérateurs de téléphonie mobile offrant l’internet à haut débit, la présence d’un chemin de Fer reliant la cité de Bumba à celle Bondo jusqu’au territoire lointain d’ISIRO, l’existence d’un aérodrome nationale avec une vaste piste d’atterrissage en largeur tout comme en longueur sont autant d’atouts qui ne demandent qu’à être rationaliser et moderniser pour booster l’économie locale.

Ressources forestières   :

Les étendues de forêts résiduelles et les jachères post-culturales présentes dans le territoire peuvent être valorisées dans un contexte d’exploitation durable sous-tendu par des plans d’aménagement ou de gestion et/ou encore, dans le cadre de paiement pour services environnementaux.

Production agricole   :

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Le territoire de Bumba est reconnu à juste titre comme l’un des greniers agricoles de la RD Congo ; ce qui lui vaut d’être considéré comme faisant partie de la zone verte à forte potentialité agricole de la bande équatoriale et susceptible de subir la modernisation et le renforcement de son secteur agricole par la création des vastes parcs Agro-industriels, la mise en place des coopératives agricoles et des banques de crédit agricole.

Potentiel énergétique   :

Ce territoire peut compter sur l’Hydro-électricité sur la rivière Itimbiri, l’énergie solaire et éolienne qui feront de lui ce grand fournisseur d’énergie pour les territoires voisins et donc, une véritable source de rentrée d’argent pour l’état et les opérateurs privés.

Malgré ses potentialités en énergie hydro-électrique du fait de la présence des puissants affluents du fleuve Congo pouvant servir au montage des micro-barrages et sa proximité du barrage de Mobayi-Mbongo à Gbadolite dans le Nord Ubangi, la quasi-totalité de la population du territoire de Bumba reste plongée dans le noir par manque d’électricité. Néanmoins, on compte de plus en plus des panneaux solaires à faible puissance dans quelques ménages, tout comme des quelques groupes électrogènes détenus par certains opérateurs économiques qui, somme toute, n’arrivent pas à desservir correctement la population et à répondre aux besoins d’agro-industrialisation dans ce territoire.

La majorité des Organisations Non Gouvernementales enregistrées au service du développement rural du territoire de Bumba œuvrent pour la formation et le soutien à la paysannerie (développement de l’agriculture). Cette catégorie d’ONG est suivie par celle des ONG qui interviennent dans le secteur de la santé où l’on retrouve des interventions de la coopération tant nationale qu’internationale qui soutiennent ce secteur. Quelques ONG interviennent dans le secteur des infrastructures, de la promotion et la défense des droits humains, de l’environnement et de l’éducation.  

2° Territoire de Lisala

Il s’agit du deuxième territoire en termes d’étendue dans cette province de la Mongala après celui de Bongandanga. Il est traversé par la route nationale N°6 d'Est en Ouest, à la quelle sont rattachées des routes secondaires d’importance économique avérée à savoir, les R328, R329, R336, et R338. Le contour du territoire est défini par la rivière Mongala au Nord et le fleuve Congo au Sud.

Le territoire de Lisala est divisé en 3 secteurs :

Mongala-Motima  : 10 groupements de 97 villages Ngombe-Doko  : 17 groupements de 147 villages Ngombe-Mombangi  : 16 groupements de 125 villages

En matière de santé, le territoire compte trois zones de santé qui souffrent des maux communs et dont la survie n’est garantie que par l’appui des partenaires. On y compte également des centres de santé et dispensaires mis en place dans le cadre des cahiers des charges qui sous-tendent l’exploitation forestière.

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La région connait une forte activité agricole, avec principalement les récoltes de riz, manioc, arachide, maïs, cacao, café, huile de palme, noix et caoutchouc. On y comptait jadis des vastes plantations des cultures rentes (hévéa, caféier, palmier et cacaoyer), devenues à ce jour l’ombre d’elles-mêmes. Les tentatives de la reprise en main des plantations installées notamment à Binga sont encore vaines et s’assimilent plutôt à une dernière ponction du potentiel résiduel qu’à une stratégie de relance.

Ce territoire a néanmoins un fort potentiel de développement. L’agriculture constitue l’activité principale de la population, beaucoup d’espaces cultivables sont encore inexploités compte tenu d’une densité relativement faible comparée au territoire de Bumba. Elle est totalement manuelle et l’activité pastorale complètement extensive, est très peu développée. Dans quelques parties du territoire (secteur de NGOMBE DOKO), l’agriculture connaît une stagnation suite au découragement de certains paysans qui éprouvent beaucoup de difficultés à écouler leur production dans les grands centres de consommation du fait principalement de l’impraticabilité des routes et notamment, les routes de desserte agricole dont les deux-tiers sont en mauvais état et la route nationale n°6 dont l’état laisse encore à désirer.

Dans le secteur de MONGALA-MOTIMA, se trouvent des grandes sociétés industrielles comme la Société de Culture au Congo (SCC), repris par le Groupe Agro-Pastoral, à Binga  qui entretient des plantations de palmier à huile, cacao et hévéa, le Centre d’Adaptation de l’Agriculture Industrielle (CDAI) à BOSO-MODJEB0, la CELCO Bobala. La plupart de ces plantations sont à l’état d’abandon et les activités tardent toujours à reprendre.

Le territoire de Lisala comprend trois bassins de production qui correspondent à ses trois secteurs: Mongala-Mutima, Ngombe-Doko et Ngombe-Mombangi. Chacun d’eux produit, de façon différenciée, l’arachide, le riz, le maïs et le manioc. L’arachide est produite à 60% par le secteur de Mongala-mutima, alors que 55% de la production du riz viennent de Ngombe-Doko et 65% de maïs vient de Ngombe-Mombangi.

A côté de l’activité agricole, se développe aussi l’élevage des gros et petits bétails.  Sur les 11 cultures vivrières, quelques-unes, comme le manioc, le riz, le maïs, l’arachide et le niébé connaissent une progression impressionnante alors que d’autres comme le courge et la banane sont en train d’être abandonnées progressivement, le courge suite aux attaques des criquets et des maladies et la banane suite au mauvais état de la route nationale n°6 qui ne permet pas l’acheminement de ce produit, difficile à conserver vers les centres de consommation. Les autres cultures telles que la patate douce, l’igname et le soja suivent leur cours normal, les productions ne sont pas importantes et sont généralement destinées à la consommation des ménages qui les produisent. 

Le territoire de Lisala est encore majoritairement forestier ; ce qui lui vaut une concentration de concessions forestières laissant très peu des terres disponibles aux populations riveraines qui souvent y sont incluses et dont les habitations et les cultures, forment des couloirs de par et d’autres des axes routiers et constituent des points chauds de la déforestation. Il est couvert dans sa partie sud-ouest, à sa frontière avec la province du Sud-Ubangi, de forêts marécageuses épargnées de défrichements à des fins agricoles, de suite de leur état, en dépit d’une forte densité relative qui y est observée. Par contre on note une forte déforestation dans les forêts de terre ferme qui se trouvent à la lisière de sa partie nord.

3° Territoire de Bongandanga

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Le territoire de Bongandanga est une entité décentralisée de la province de la MONGALA, créé en 1912 par un décret royal. Il est subdivisé en quatre secteurs à savoir :

- Le secteur de Bongandanga avec 15 groupements dont 57 villages ;- Le secteur de Boso-simba avec 19 groupements dont 94 villages ;- Le secteur de Boso-djanoa avec 15 groupements dont 134 villages et- Le secteur de Boso-melo avec ses 18 groupements dont 81 villages.

Le territoire est baigné de nombreux cours d’eau qui favorisent la croissance, dans sa partie nord principalement, des forêts marécageuses. Les forêts de terre ferme, entrecoupées d’étendues marécageuses le long des cours d’eau, sont présentes dans sa partie sud et connaissent, en fonction de la densité et de la proximité des voies d’accès (rivières et routes), une déforestation plus ou moins intense à la suite des pratiques agricoles itinérantes sur brûlis observable au nord de la rivière Lopori. La variété de ses habitats naturelles avec sa riche biodiversité ont valu à ce territoire l’érection de la réserve de LOMAKO YOKOKALA qui bénéficient d’un accompagnement technique de l’ONG Internationale AWF.

A l’instar du territoire de Lisala en matière de l’agro-industrie, le territoire de Bongandanga abrite l’une des plus vastes plantations d’hévéa actuellement décadentes, auxquelles s’associent des plantations des palmiers et dans une moindre mesure de cacaoyers. L’huile de palme est également produite, façon artisanale, à travers tous les secteurs de ce territoire quoiqu’étant l’apanage de la société des cultures de Bosondjo. Le manioc, le maïs, le riz, l’arachide y sont produites mais en des quantités relativement faibles.

Les produits non agricoles les plus consommés dans le territoire de Bongandanga sont des produits forestiers non ligneux (Poissons frais, Chenilles et Viande de brousse). Ils sont prélevés dans la rivière Lopori, dans les forêts situées à proximité des habitations et sont produits d’une manière saisonnière durant toute l’année indistinctement dans tous les 4 secteurs de ce territoire (Bongandanga, Boso-simba, Boso-djanoa et Boso-melo).

L’élevage de chèvres, de moutons et de porcs y est également pratiqué et essentiellement pour des besoins d’autoconsommation des ménages et occasionnellement pour de besoin de troc. Le petit commerce se fait pour des articles manufacturés le plus souvent par de migrants et la pêche également se fait pour de raison de survie.

L’énergie électrique est rare dans le territoire de Bongandanga. Seuls quelques ménages dans la cité de Bosondjo et privés nantis, disposent des groupes électrogènes. Les panneaux solaires sont utilisés entre autres par l’hôpital de référence et par quelques grandes ONG internationales présentes dans le territoire, y compris quelques ménages à compter au bout des doigts. Le bois reste la principale source d’énergie utilisée au niveau domestique pour la cuisson des aliments dans les ménages mais aussi pour d’autres usages (Briqueterie, fabrication des savons à base d’huile de palme).

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En matière d’infrastructures de santé, le territoire de Bongandanga  dispose de quatre hôpitaux de référence dont  l’hôpital de référence de bongandanga centre, l’hôpital de référence de Bosondjo, l’hôpital de Pimu  dans le secteur de Boso-ndjanoa et enfin l’hôpital de référence de Boso-modanda de   dans le secteur de Boso-melo. On y repertorie 89 centres de santé.

Le territoire de Bongandanga possède plusieurs richesses naturelles qui peuvent permettre son développement :

- Des rivières poissonneuses permettant par ailleurs des échanges commerciaux entre divers territoires. Si la circulation par bief navigable augmente avec des pirogues et bateaux de bon état cela aura un impact positif sur les revenus des ménages.

- Un réseau routier relativement dense qui, une fois bien aménagé, contribuera à améliorer l’évacuation des produits agricoles destinés au commerce dans les territoires voisins

Figure 2. Concession Forestières dans la province de la Mongala

Il existe aussi plusieurs exploitations agro-industrielles de palmier à huile, café, cacao et hévéa, mais, hormis quelques exceptions (comme les anciennes plantations UNILEVER aujourd’hui reprises par la compagnie FERONIA), la plupart sont abandonnées.

Tenant compte de ce qui précède et dans le souci d’assurer un certain degré d’appropriation, le programme aura pour cible les chefs coutumiers, les associations des paysans agriculteurs, les exploitants forestiers tant industriels qu’artisanaux, les acteurs de la société civile, les organisations des femmes, les autorités politico-administratives, les services techniques du ministère de l’environnement et de l’agriculture. Le programme travaillera à travers un réseau de groupements et associations (déjà existants ou non) dans les zones d’intervention. Cette approche permet de renforcer une synergie multi-acteurs.

La zone possède donc de grands enjeux REDD+ aussi a-t-elle été ciblée parmi les priorités par le Plan d’investissement pour abriter des programmes juridictionnels et intégrés REDD+. Par ailleurs, elle offre aussi beaucoup de possibilités à explorer pour d’autres programmes

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comme : la conquête des savanes, le cacao vert, les cultures pérennes, la gestion durable de l’exploitation forestière (artisanale & industrielle), etc.

3.Contexte du programme REDD+

3.1 La stratégie nationale REDD+

La RDC a élaboré un Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP), couvrant la période 2011-2015. Ce document repose sur quatre piliers dont le 4ème s’articule autour de deux volets principaux à savoir : i) la gestion et la protection de l’environnement et des ressources naturelles impliquant la gestion durable de l’environnement ainsi que des ressources naturelles renouvelables, et ii) la lutte contre le changement climatique dans ses deux dimensions que sont l’atténuation et l’adaptation.

C’est dans l’optique de ce 4ème pilier que la stratégie nationale REDD+ a été conçue dans le but de promouvoir une gestion intégrée de l’utilisation des terres en vue de maitriser les divers moteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts tout en assurant une croissance économique adéquate, une augmentation substantielle des revenus des communautés rurales et une amélioration de leurs conditions de vie.

Depuis son initiation en 2009, le processus REDD+ a fait des progrès sensibles : (1) un Comité de Pilotage a été constitué au niveau national, (2) une Coordination Nationale REDD+ (CN-REDD), bras opérationnel de la REDD+ en RDC fonctionnant au sein du MEDD, a bénéficié d’un premier don du FCPF qui lui a permis d’élaborer et d’achever sa Proposition de Préparation à la REDD+ (Readiness Preparation Proposal ou R-PP) en 2011, (3) une Stratégie Nationale Cadre REDD+ a été approuvée en Conseil des Ministres en décembre 2012.

Cette Stratégie s’appuie sur 7 piliers pour traiter les causes directes et sous-jacentes de la déforestation tout en permettant le développement durable et la lutte contre la pauvreté :

un pilier agriculture, axé sur la diversification des pratiques agricoles actuellement dominées par la jachère brulis en forêt : culture et reconquête forestière des savanes, cultures pérennes, amélioration des performances de la jachère brulis, etc. ;un pilier aménagement du Territoire, afin d’identifier les opportunités de mise en valeur et de conservation des ressources naturelles, aux différents niveaux d’organisation des Territoires, ainsi que les besoins d’investissements collectifs et privés associés ;un pilier forêt, pour une exploitation durable des forêts à bénéfices partagés : application du Code Forestier, lutte contre l’exploitation forestière illégale, élaboration et application des Plans de Gestion Durable, mise en œuvre des cahiers des charges et expérimentation des concessions d’exploitation communautaire des forêts ;un pilier foncier, pour une affectation équitable des terres agricoles et rendre possible, en les sécurisant, les investissements locaux et/ou étrangers ;un pilier énergie, axé sur l’amélioration des performances de la filière bois énergie (plantations agroforestières, amélioration des techniques de carbonisation) et l’optimisation énergétique des foyers améliorés ;un pilier gouvernance, pour renforcer les capacités de l’ensemble des acteurs du développement rural dans les processus d’affectation des terres agricoles, d’élevage et

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forestières, d’application rigoureuse et simplifiée des codes et règlements et de lutte contre les tracasseries ;un pilier démographie, pour aider la RDC à maîtriser une démographie dont les taux élevés de croissance, tant urbaine que rurale, contribuent autant à la déforestation qu’à la pauvreté des populations.

3.2 Expérience de la Banque Mondiale

Liens entre le PIREDD et le Programme de Réduction des Emissions (Programme RE) du Mai-Ndombe

La RDC a lancé dès 2012 la conception d’un premier Programme de Réduction des Emissions (Programme RE) à grande échelle, couvrant la Province du Mai-Ndombe d’une surface de 12,3 millions d’ha, dont 9,8 millions d’hectares de forêts. La RDC a soumis son programme au Fonds Carbone du FCPF dans le cadre d’un processus de sélection compétitif et a signé en Juin 2014 d’une lettre d’intention entre le gouvernement de la RDC et la Banque mondiale portant sur la vente / achat de 10 millions de tonnes de CO2 évitées issues du programme d’activités mise en œuvre dans la Province du Mai-Ndombe. Cette sélection formelle du Programme RE de Mai-Ndombe dans le portefeuille du fonds Carbone du FCPF ouvre la voie à une possible signature d’un contrat d’achat / vente de réductions d’émission dans l’année qui vient. L’objectif de réduction nette des émissions visé est de 25 MtCO2e pour la période 2017-2021.

Le but du Programme intégré du Mai-Ndombe est de développer un modèle juridictionnel provincial de développement vert qui offre des alternatives et des incitations basées sur le résultat pour affronter les défis du changement climatique, réduire la pauvreté, conserver les ressources et protéger la biodiversité. En tant que premier programme REDD+ à grande échelle et de développement vert du Bassin du Congo, le Programme RE du Mai-Ndombe cherche à expérimenter des actions d’atténuation du changement climatique grâce à une approche coordonnée et holistique de renforcement des capacités et d’utilisation durable de terre, afin de réduire la pression sur les forêts naturelles. Il est conçu pour impliquer tous les acteurs concernés dans une stratégie provinciale de développement local et d’atténuation du changement climatique en ligne avec la Stratégie Nationale Cadre de la REDD+.

Le PIREDD Mongala se situe en lisière de la zone du Programme de Réduction des Emissions du Mai-Ndombe, en particulier la zone sud de la Province. Dans cette zone notamment,, le PIREDD permettra d’éviter les effets de seuils (rupture des politiques aux frontières de la juridiction) et permettra d’atténuer les éventuelles fuites; il faudrait en effet éviter que les activités sur la Province de Mai Ndombe n’entrainent un report de la pression vers la Province de l’Equateur et n’accentue la demande agricole et la déforestation dans les territoires situés en amont du fleuve.

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3.3 Initiatives/programmes existants dans le secteur participant aux mêmes objectifs

Le Projet d’Appui à la Réhabilitation et à la Relance du Secteur Agricole (PARRSA)

Le PIREDD Mongala s’arrimera au projet PARRSA mais profitera aussi des acquis d’autres initiatives mises en place par les donateurs dans la région. Il s’agit entre autres du projet de conservation, forêt et nature (PFCN), du programme de soutien à la mise en œuvre de la réforme du secteur forestier respectivement 70 et 64 millions USD de l’IDA, du projet de renforcement des capacités du ministère sectoriel, une subvention de 6 millions de dollars du FEM. Il s’alignera sur le projet pilote de réduction des émissions de GES du Mai-Ndombe, aboutissement du programme de préparation à la REDD + financé par le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) (3,6 millions de dollars) qui a soutenu la mise en place des institutions, des techniques, du cadre et des compétences nécessaires pour participer à un mécanisme international REDD +. Le cadre comprend la conception d'un REDD + multi-secteur socialement et écologiquement rationnel, une stratégie des régimes de partage des avantages issus du processus REDD + au niveau national et local, la mise en place d'un système de suivi des changements du couvert forestier et des émissions associées ainsi que l’établissement d'un scénario de référence des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts.

Le projet PARRSA a pour objectif de contribuer à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté, d’augmenter la productivité agricole et d'améliorer la commercialisation des productions végétales et animales des petits agriculteurs à la base dans les zones ciblées de la RDC. Pour ce faire, il se focalise sur les activités liées à l’amélioration de la production agropastorale, la réhabilitation des routes et infrastructures rurales ainsi qu’au renforcement des capacités du Ministère de l’Agriculture. Sa zone d’intervention couvre neuf territoires repartis dans les provinces du Nord Oubangui, Sud Oubangui et Mongala.

Le projet comprend trois composantes. La première composante se concentre sur l'agriculture pour augmenter la productivité et donner la possibilité à la communauté d'accéder à la technologie de base pour le traitement et le stockage à petite échelle. La deuxième adresse les infrastructures de commercialisation. La troisième vise le renforcement des capacités du Ministère de l'Agriculture et le Ministère du Développement Rural pour mettre en œuvre le projet par la fourniture de services nécessaires et étendre à la base la revitalisation des fonctions agricoles centrales de l’administration et le rétablissement du secteur de l'agro-industrie.

Ayant démarré en 2011, ce projet a été prolongé pour une année, soit jusqu’à décembre 2016 et un financement additionnel de 50 millions de dollars est en cours d’étude sur certaines zones ciblées, et notamment la Mongala pour la période 2017-2020.

Le PARRSA a accumulé de nombreux acquis durant sa mise en œuvre, tels que : le renforcement des CARG dans les territoires cibles, la structuration des organisations des producteurs agricoles (OPA), la mobilisation des acteurs locaux clés sur le processus REDD+; la reconstitution du capital de production agricole (semences de qualité) et pastorale (géniteurs de races améliorées) dans son aire d’intervention ; la revitalisation de la filière semencière, de la dynamique du marché semencier et de la production agricole ;

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l’expérimentation de la sédentarisation des Peuples Autochtones (PA) en collaboration avec l’ONUHABITAT (sécurisation foncière des sites), la présence d’un réseau de professionnels semenciers renforcés etc. En outre, le PARRSA a travaillé avec des partenaires nationaux et internationaux pour mettre en œuvre des activités du projet (SNV, Vision Mondiale, HPP, Caritas, ISCO, CDI-Bwamanda, UNOPS, …). Cette expérience et ces capacités techniques seront utiles pour la mise en œuvre des activités du PIREDD Mongala. De plus, il existe un fort potentiel d’alignement de ce projet sur la REDD.

Le Projet Equateur   :

La République Démocratique du Congo a reçu de la Banque africaine de développement (FFBC) un don en vue du financement Projet Pilote REDD, « Projet d’appui à la Société Civile et au Gouvernement dans le cadre de la REDD dans la Province de l’Équateur », référencé sous le nom “projet Equateur ». L’agence d’exécution dudit projet est le Woods Hole Research Center.

Le projet « Equateur » » a pour but de contribuer à la réduction de la pauvreté dans le bassin du Congo et plus spécifiquement de : (a) améliorer la capacité des parties prenantes au développement de stratégies REDD et les préparer à la gestion des fonds carbone et (b) favoriser la conception et la mise en œuvre de projets pilotes REDD.

Ainsi, le Projet Équateur teste différentes approches pouvant aider à réduire la déforestation et la dégradation des forêts afin d’informer la politique national REDD+. Le renforcement de capacités et l’appui technique aux partenaires est un aspect central du projet. Les structures appuyées comprennent des organisations de la société civile, une institution d’éducation supérieure et le Ministère de l’Environnement, de la Conservation de la Nature et du Développement Durable (MECN-DD) de la RDC.

Cela signifie développer et évaluer différentes méthodes pour mesurer les stocks de carbone et la biodiversité, inciter aux investissements durables et respectueux de l’environnement, trouver des moyens simples et réalistes de mettre en œuvre des paiements environnementaux basés sur la performance, former des experts locaux et partager les résultats de nos recherches et les outils ayant eu les meilleurs résultats sur le terrain. Le Projet Équateur doit également sensibiliser les communautés locales au changement climatique et a l’importance des forêts à l’échelle de la planète afin que celles-ci aient toutes les informations et les outils nécessaires pour prendre une décision informée et réfléchie concernant leur implication dans un projet REDD+.

Les outils méthodologiques développés, les données scientifiques et les résultats des activités du projet sont systématiquement collectés et partagés avec le gouvernement à travers le FONAREDD. Ils seront également utilisés afin de produire des articles scientifiques et faire avancer le débat international sur la REDD+ et les paiements pour services environnementaux basés sur les performances.

Par ailleurs, la province voisine de l’Equateur fait l’objet d’un Appel à Manifestation d’Intérêt lancé par le FONAREDD dans le cadre des PIREDD du CAFI. Ce nouveau programme intégré aura des synergies avec le PIREDD Mongala notamment dans l’atténuation des fuites et de l’effet rebond mais aussi dans l’utilisation des techniques d’animation et de la collecte de l’épargne en milieu rural mises au point par la FAO dont notamment le « Champ école » et la « Caisse de résilience ».

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3.4 Expérience utile de la/des Organisations Participantes

Pour des raisons opérationnelles de complémentarité et de synergie évidentes, il a été décidé que la mise en œuvre du PIREDD Mongala soit confiée à l’Unité de Coordination du PARRSA.

Dans sa phase actuelle, le projet PARRSA couvre deux zones, à savoir, trois provinces (Nord Oubangui, Sud Oubangui et Mongala), et le Pool Malébo (à proximité de Kinshasa). Il vise 103.000 ménages d’agriculteurs et éleveurs (721.000 personnes) de ces trois Districts et également 2.000 ménages de riziculteurs dans le Pool Malébo/Kinshasa (14.000 personnes). Ce qui fait au total 105.000 ménages bénéficiaires directs pour 735.000 personnes dont 45 % sont des femmes.

Le coût du projet est de 120 millions USD, un don de l’Association Internationale de Développement (IDA) du groupe de la Banque mondiale, pour ses trois composantes déclinées en sous composantes : (i) Composante 1 : Amélioration de la production agricole et animale (coût estimatif de 49,42 millions USD) ; (ii) Composante 2: Amélioration des infrastructures de commercialisation (coût estimatif de 50,58 millions USD) ; et (iii) Composante 3 : Appui au Renforcement des capacités du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, et Gestion du Projet, Suivi et Evaluation (coût estimatif de 20,00 millions USD).

L’Unité de mise en œuvre de ce projet sera également en charge du financement additionnel de 50 million de dollars en cours de préparation. Elle assurera la supervision étroite des activités en assumant les fonctions régaliennes de l’Etat dans ce domaine.

Une équipe de techniciens rompus à la mise en œuvre des projets REDD sera recrutés pour renforcer les capacités des techniciens du PARRSA

Deux agences d’exécution prennent part au PARRSA, il s’agit de : l’Organisation Néerlandaise pour le Développement (SNV) et l’UNOPS. La SNV est active dans le secteur agricole avec l’encadrement des agriculteurs et l’appui technique et logistique alors que l’UNOPS s’occupe des infrastructures en reliant les routes de desserte agricole aux routes provinciales.

Dans le secteur sanitaire, l’on signale la présence de l’Association pour la Santé Familiale ASF. Y intervient également des organisations caritatives telles que le BDOM, CARITAS qui travaillent souvent en étroite collaboration avec quelques associations locales intéressées dont notamment des ONGs qui se répertorient en une centaine de structures œuvrant aussi bien dans le domaine de la santé que de l’agriculture, du développement rural, de l’éducation, de droits humains et de l’environnement.

La Province de la Mongala est sujette à des aléas climatiques réguliers, tels que des inondations, des feux de brousse, des érosions ou glissements de terrain, des vents violents, etc. Ces aléas, mus en catastrophes, provoquent des pertes en vies humaines, des pertes matérielles et agricoles (destruction des habitats, pertes des biens matériels, des récoltes ou des stocks de vivres); la détérioration des infrastructures communautaires de base (centres de santé, école, église/chapelle, etc.) et ont des conséquences désastreuses sur la situation

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Page 27: Fonaredd – Fonds National REDD · Web viewLe PARRSA a accumulé de nombreux acquis durant sa mise en œuvre, tels que : le renforcement des CARG dans les territoires cibles, la

sanitaire et alimentaire des habitants Ainsi, depuis peu, la CARITAS diocésaine de Lisala est engagée avec le Programme d’appui à la Résilience des populations vulnérables aux Risques de Catastrophes (PRRC) afin de  renforcer les capacités des populations vulnérables en matière de préparation et d’atténuation de l’impact des risques des catastrophes, dans les Territoires de Lisala et de Bumba,

4 Objectifs général et spécifiques du projet

Le PIREDD Mongala, tel que proposé, vise à orienter le développement agricole de la province dans le sens d’une plus grande attention portée sur la gestion durable des terroirs et à la réduction des émissions liées à la déforestation et a la dégradation des forêts.

Cet objectif général sera décliné en 2 objectifs spécifiques :

Renforcer les capacités des Communautés locales et entités territoriales pour la gestion des Territoires et la sécurisation foncière en vue de la promotion de la meilleure gouvernance forestière (Aménagement du Territoire & Sécurisation Foncière et gouvernance forestière) ;

Améliorer la production agricole durable afin d’accroître le revenu et améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages par le développement de pratiques agroforestières durables et le développement des cultures fruitières et pérennes ;

Diffuser l’information environnementale et promouvoir le planning familial

Objectif 1 : Promouvoir la bonne gouvernance forestière, renforcer les capacités des Communautés locales et entités territoriales pour la gestion des Territoires et la sécurisation foncière : la bonne gouvernance pour l’aménagement du territoire et sécurisation foncière sur la base des principes et recommandation des directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale –est effective.

Pour ce faire, le projet appuiera une gestion durable des terroirs en encourageant une meilleure planification (temporelle et spatiale) de l’usage des terres et des ressources. En renforçant les capacités des Comités Locaux de Développement et des CARGs (éventuellement en créant là où ils n’existent pas) déjà créés par le PARRSA, il soutiendra l’élaboration de plans d’aménagement du territoire notamment à travers le micro-zonage participatif. Il procédera à l’analyse du cadre foncier afin de faciliter la clarification foncière communautaire et privée pour permettre de reconnaître et sécuriser les droits fonciers en utilisant des méthodes de cartographie et d’enregistrement participatives, des nouvelles technologies du type « Open Tenure », etc. Ces résultats seront vulgarisés dans la province, en partenariat et en synergie avec d’autres initiatives.

- Cet appui se traduira par des pratiques de jachère durable, une meilleure mise en culture des savanes et des zones dégradées et une intensification agricole plutôt qu’une expansion.

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De plus, le projet renforcera les capacités de l’administration locale et des acteurs locaux afin d’avoir une action durable et de permettre le respect des plans de gestion locaux au-delà de la vie du projet.

Objectif 2 : Améliorer la production agricole durable de la province en cohérence avec les Plans de gestion et la stratégie REDD+ et renforcer l’aval des chaînes de valeur des cultures pérennes.

Des systèmes agricoles durables et diversifiés pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages y compris les vulnérables sont disponibles et adoptés.

le programme renforcera la vulgarisation et l’adoption des bonnes pratiques agricoles et environnementales pour freiner l’expansion de l’agriculture du brulis et sédentariser les petits producteurs. Cette composante fera la promotion de l’agroforesterie, des pratiques climato-intelligentes, de même que des cultures pérennes durables en zones forestières dégradées ou dans les zones propices à l’agriculture. La mobilisation communautaire sera également renforcée par des campagnes de sensibilisation ansi que des chmps de démonstartion.

Les populations ont la connaissance des bonnes pratiques sur les enjeux environnementaux, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la planification familiale et la gestion durable des ressources naturelles : Pour ce produit, le capital humain et le développement inclusif sera renforcé, à travers l’appui aux institutions rurales. Le programme envisage de renforcer les capacités organisationnelles et sociales surtout concernant la nutrition, la gestion des ressources naturelles et la planification familiale. Pour y arriver, un travail sera effectué en étroite collaboration avec les ONGs locales, les groupes de femmes, ainsi que d’autres partenaires internationaux spécialisées en santé et démographie afin d’effectuer des campagnes éducatives et de sensibilisation. Pour assurer l’efficacité, l’acceptation locale et pour pérenniser les efforts, cette composante tentera de s’arrimer aux campagnes existantes ainsi qu’aux structures gouvernementales en place.

Le projet favorisera des projets d’agroforesterie, de fruitier ou d’agriculture sous couvert forestier, ce qui permet de limiter la déforestation et la dégradation des forêts mais aussi de sédentariser l’agriculteur avec des productions pérennes, en alternative à l’agriculture itinérante.

Objectif 3 : améliorer la compréhension des populations sur les enjeux environnementaux, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la planification familiale et la gestion durable des ressources naturelles.

Le PIREDD aura deux modes d’action : (i) les financements du PIREDD viendront compléter le financement du PARRSA pour subventionner directement des investissements visant la réduction de la pression anthropique sur la foret et (ii) le PARRSA mettra en place une grille d’évaluation REDD+ (voir proposition en annexe 3) qui permettra d’assurer que les activités mises en œuvre (petites subventions via des « matching grants » ou un fonds compétitif, et appui-conseil) participent à la gestion durable des terroirs.

Ainsi, le PIREDD Mongala permettra de lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts par plusieurs moyens :

- Il limitera les besoins en espaces et réduira la déforestation causée par l’expansion agricole

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o En orientant le développement agricole vers les zone de savanne ou les zone de forêts dégradées et non en zone de forêt riches, via le renforcement des capacités de plannification et de gestion de l’usage des terres ;

o En subventionnant prioritairement les projets agricoles ayant le moins d’impact sur la forêt, grâce au critère REDD+ ;

o En soutenant les systèmes productifs intensifs et perennes limitant les besoins en espace ou ne nécessitant pas la coupe des forêts (cultures pérennes, agricuture sous couvert forestier…) ;

o par l’amélioration de l’efficacité des systèmes productifs – via le renforcement des capacités et l’encadrement technique ;

o En améliorant la gouvernance et le respect des règles de gestion des terres (renforcement des services de l’Etat et des organes de gouvernance (CARG)).

- le PIREDD soutiendra l’augmentation du couvert forestier et l’augmentation de la biomasse :En subventionnant les projets permettant un accroissement de la biomasse et du couvert forestier (plantations, agroforesterie, fruitiers) via l’utilisation du critère REDD.

5 Résultats attendus et Stratégie d’intervention

L’objectif général poursuivi par ce programme est d’atténuer la déforestation et la dégradation des forêts tout en engendrant des co-bénéfices de développement socio-économiques pour la population ainsi qu’une gouvernance durable des ressources naturelles et du territoire. Le présent programme intégré pour la province de la Mongala s’inscrit dans la lignée des deux impacts visés par le Plan d’Investissement REDD+ de la RDC qui sont (i) la Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation, à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption par les puits dans le secteur forestier et (ii) la production de co-bénéfices de développement et de ses différents effets visant à adresser les moteurs de déforestation et de dégradation des forêts. Afin de contribuer à la réalisation des deux impacts attendus du Plan National d’Investissement REDD+, le programme intégré va travailler selon deux approches, notamment la gouvernance inclusive pour la stabilisation de la déforestation et la dégradation par la reconquête des savanes, la reconstitution du couvert forestier et l’approche intégrée de sédentarisation du paysan.

Les interventions prévues cibleront les agriculteurs et agricultrices dans les zones rurales qui sont les principaux responsables de la déforestation et de la dégradation des forêts et, en même temps, sont aussi les principaux acteurs de changements positifs. Les interventions envisagent, entre autres, la vulgarisation et l’adoption des bonnes pratiques agroforestières et le renforcement des systèmes agricoles durables, la facilitation de l’accès aux ressources productives et financières pour des sources de revenus diversifiées, et une sensibilisation des communautés sur la nutrition, la planification familiale et gestion durable des ressources naturelles. Le programme proposé pour trois territoires (Lisala, Bumba et Bongandanga) de la province suggère 6 résultats immédiats, chacun contribuant aux divers effets de la stratégie nationale REDD+ pour un impact global dans les zones d’intervention, notamment :

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Pour l’objectif 1 (renforcement des capacités gouvernance et aménagement du territoire).

Résultat 1 : La gouvernance est améliorée grâce au renforcement des capacités institutions à différents niveaux et à l’opérationnalisation des plateformes de concertation multi-acteurs.

Les plateformes multi acteurs de terroir, de territoires d’ETD et de province élaborent des plans d’aménagement de territoire soucieux de la gestion durable des ressources naturelles et en assurent la mise en œuvre. A tous les niveaux les peuples autochtones sont impliqués dans la conception et la mise en œuvre des Plans de Développement. Des plans spécifiques les concernant sont élaborés et mis en œuvre.

Dans ce cadre un système de sauvegardes et un mécanisme de gestion des plaintes adaptés aux actions proposées et respectant les différentes directives nationales et internationales seront élaborés au niveau des provinces afin de renseigner le système d‘information national. Par ailleurs, en termes de suivi de la couverture forestière, le présent programme intégré travaillera en étroite collaboration avec le Programme SNSF afin de pouvoir établir les niveaux d’émission de référence et permettre le suivi rapproché du changement du couvert forestier dans la région.

Résultat 2 : Les activités humaines à l’échelle du territoire sont planifiées et optimisées de façon à réduire la pression sur les forêts et en respectant les droits et besoins en terres des communautés locales

La gouvernance et la gestion forestière en soutien aux concessionnaires est améliorée : mis en œuvre en étroite collaboration avec le « Programme Gestion Durable des Forêts », ce résultat viendra appuyer techniquement la mise en application et le suivi des plans d’aménagement mise en œuvre par les concessionnaires de la province, et permettra de tester les applications de la nouvelle politique forestière. Notamment, le programme intégré testera de nouveaux modèles de suivi et traçabilité du bois dans le but de contrer l’illégalité. Ce travail sera effectué en étroite collaboration avec le Programme FLEGT et renforcera les initiatives existantes. Par ailleurs, ce résultat appuiera l’articulation de la politique forestière en matière de renforcement et de diversification de la chaine de transformation du bois, en étroite collaboration avec les concessionnaires et les entreprises forestières communautaires.

Résultat 3 : La gestion et la restauration communautaire des forêts sont promues pour assurer la gestion et la préservation durable des forêts et améliorer les moyens d’existence des communautés locales

Les situations foncières sont clarifiées, notamment celles concernant les anciennes plantations zaïrianisées, les investissements agricoles du secteur privé (cultures pérennes, agroforesterie) ainsi que des communautés.

Pour l’Objectif 2 : pratiques forestières et agricoles durables (agroforesterie, techniques agroécologiques, cultures pérennes).

Résultat 4 : L’agroforesterie et l’agriculture de conservation sont promues comme pratiques respectueuses de la forêt et améliorant les moyens d’existence des populations rurales

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Page 31: Fonaredd – Fonds National REDD · Web viewLe PARRSA a accumulé de nombreux acquis durant sa mise en œuvre, tels que : le renforcement des CARG dans les territoires cibles, la

Des systèmes agricoles durables et diversifiés pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages y compris les vulnérables sont disponibles et adoptés: le programme renforcera la vulgarisation et l’adoption des bonnes pratiques agricoles et environnementales pour freiner l’expansion de l’agriculture du brulis et sédentariser les petits producteurs. Ce travail de soutien s’appuiera la promotion de l’agroforesterie, des pratiques climato-intelligentes, de même que des cultures pérennes durables en zones forestières dégradées ou dans les zones propices à l’agriculture. La mobilisation communautaire sera également renforcée par des campagnes de sensibilisation et des champs de démonstartion.

Résultat 5 : Les ressources forestières dont notamment les produits forestiers non ligneux PFNL sont valorisées de façon optimale et durable.

Des techniques de réduction de la pression de la consommation du bois énergie sur les forêts naturelles sont adoptées : Plus particulièrement, ce résultat renforcera les capacités des ménages présents dans les zones d’intérêt en (i) améliorant l’efficacité des processus/systèmes de cuisson alimentés au bois-énergie ; (ii) créer des alternatives à la récolte de bois en forêt pour la production de bois-énergie ou de charbon de bois. Pour y arriver, cette composante effectuera un diagnostic énergétique la Mongala pour établir un scénario de base et identifier les pôles de consommation critiques, notamment autour des centres urbains principaux. Par la suite, le PARRSA travaillera avec des organisations locales, des petites entreprises ainsi qu’avec des associations de petits producteurs pour mettre en place des plantations dédiées à la production de bois-énergie ainsi que pour faire la promotion et la distribution de foyers améliorés.

Objectif 3 : éducation sur la sécurité alimentaire, les enjeux environnementaux et sanitaires et le planning familial

Résultat 6 : les populations reçoivent une éducation et une information sur la sécurité alimentaire, les enjeux environnementaux la santé de la reproduction et bénéficient de l’accès au Planning Familial.

Les populations ont la connaissance des bonnes pratiques sur les enjeux environnementaux, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la planification familiale et la gestion durable des ressources naturelles : Pour ce produit, le capital humain et le développement inclusif sera renforcé, à travers l’appui aux institutions rurales. Le programme envisage de renforcer les capacités organisationnelles et sociales surtout concernant la nutrition, la gestion des ressources naturelles et la planification familiale. Pour y arriver, un travail sera effectué en étroite collaboration avec les ONGs locales, les groupes de femmes, ainsi que d’autres partenaires internationaux spécialisées en santé et démographie afin d’effectuer des campagnes éducatives et de sensibilisation. Pour assurer l’efficacité, l’acceptation locale et pour pérenniser les efforts, cette composante tentera de s’arrimer aux campagnes existantes ainsi qu’aux structures gouvernementales en place. En particulier le PIREDD veillera, en lien avec le Programme National de Planning Familial et le projet sectoriel du Fonaredd à disponibiliser les intrants et assurer l’éducation sur le P.F..

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6 Théorie de changement proposée

Tableau résumé de la théorie de changement

Problématiques Changements apportés (espérés) par le présent projet

1 Les pratiques agricoles sont basées sur la culture sur brulis à jachère de plus en plus courte dans un environnement de tourbières à haute valeur carbonée. Pour générer des revenus cash, la population enclavée met en place des cultures de riz de bas-fonds et de production de makala à proximité ou dans ces sites de tourbières.

Promotion d’alternative pour permettre aux populations d’accéder à des revenus réguliers ; développement de cultures pérennes sédentarisées et développement de agriculture durable (agroforesterie, cultures pérennes) dans les savanes et les forêts dégradées.

Plaidoyer auprès des brasseurs et leurs acheteurs pour privilégier le maïs au lieu du riz (protection des tourbières). Promotion du riz de montagne dans les plantations agroforestières.

2 Mauvaises pratiques de gestion des ressources naturelles : non respect de la durée des jachères, production extensive de charbon de bois, sur exploitation des PFNL ; non respect des périodes de pêche et de chasse.

Plans de développement, basés sur l’analyse des besoins en terre, la promotion des techniques agro écologiques et la protection des ressources rares. Promotion de la domestication des PFNL (Gnethum…) ; Gestion collective des ressources naturelles sur base de plans de terroirs.

3 Augmentation de la population due à la pauvreté et au non espacement des naissances et grossesse précoce.

Amélioration des revenus grâce aux mesures d’intensification agricoles proposées ;

Sensibilisation et mise en œuvre du programme de planning familial.

4 Diminution de l’autorité et corruption croissante des chefs coutumiers, diminution de l’autorité de l’Etat et des services déconcentrés ou décentralisés. Les terres n’appartiennent plus au clan, mais au chef coutumier qui « vend » la terre sans tenir compte des besoins des populations, et des droits de coupe aux producteurs de charbon et exploitants artisanaux de bois d’œuvre.

Les CLD et les plateformes multisectorielles programment et assurent le contrôle sur la gesiton des ressources naturelles et conseillent pour ce faire les autorités coutumières. Ils appliquent les PGRN. Les services techniques et les autorités élus sont impliqués également dans l’élaboration et la mise en œuvre des PGRN qui renforcent leur autorité.

5 exode rural des hommes et des jeunes ; système de troc qui ruinent les femmes

L’introduction de l’agroforesterie et des cultures pérennes grâce aux revenus qu’ils apportent (makala, miel, main d’oeuvre etc.) fixent davantage les populations rurales masculines.La restauration de fertilité des sols est progressive grace aux techniques agroécologiques ; elle augmente les rendements et la productivité du travail ; La diversification des productions améliore les revenus

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Problématiques Changements apportés (espérés) par le présent projet

6 Faible prise en compte de la dimension genre Intégration de la dimension genre dans toutes les activités du projet et en particulier celles ayant trait à la vulgarisation et au développement agricoles ;Promotion des femmes dans les conseils administration des plateformes multisectorielles et les CLD ; Promotion des femmes dans les recrutements du projet.

7 absence de renouvellement variétal réduit les rendements des cultures et favorise la difusion des ennemis des cultures ; absence de système organisé de production et de diffusion des intrants améliorés….

Organisation de réseaux d’agrimultiplicateurs privés et des réseaux de distributions privés et associatifs pour les cultures pérennes et agroforestières.

8 Cultures pérennes comme le cacao et le café à l’abandon, qualité médiocre des récoltes ; Achat des produits agricoles en deçà du prix de revient par la technique du Troc de produits manufacturés / filières d’achat inexistantes ou peu structurées et non concurrentielles…

Promotion des cultures pérennes : appui au recépage des vieilles plantations (café), appui aux plantations, soutien (PSE) aux acteurs des filières ; PSE avec hévéa, Cacao, Café.

9 Réseau routier en mauvais état /enclavement ; coût de transport prohibitifBarrières et tracasseries

Appui à la structuration des opérateurs commerciaux et à l’organisation des paysans pour la commercialisation groupée ;

Les Plans de Développement identifient les investissements d’infrastructures prioritaires et ils sont réalisés avec l’appui du Parrsa et la mobilisation des CLD.

Les Plateformes Multisectorielles (Cargs etc) se mobilisent contre les tracasseries.

10 Vieillissement du personnel des services techniques de proximité, absence de formation des agents et leur corruption aboutissent au non respect des bonnes pratiques de GRN.

Formation de ces agents, leur équipement, leur motivation sur contrats de PSE aux résultats et localisation adéquatePromotion de moniteurs de CLD habitant le village ; et appui aux fermiers pilotes qui diffusent les nouvelles pratiques au sein de la communauté. Usage des PSE à cette fin.

11 Marginalisation des autochtones PA dans le système de distribution coutumier des terres (lui-même dévoyé) et appauvrissement de cette catégorie de la population

Prise en compte durable des besoins en terre des PA et en accès aux ressources dans les PGRN et leur mise en œuvre par PSE au bénéfice des PA ;

Evaluation régulière de la mise en œuvre des PGRN par les plateformes et les CLD avant tout paiement pour service environnemental.

12 Tous les villages ne sont pas organisés en CLD, CARGs de groupement et de secteurs, OP moins nombreuses. Dynamisme contrasté de ces organisations locales.

Refondation et redynamisation de ces organisations. Pour les CLD et les Cargs, orientation forte sur l’élaboration et la mise en œuvre des plans de développement (participation et supervision des études d’impact, systèmes de plaintes et recours) ainsi que la protection des

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Problématiques Changements apportés (espérés) par le présent projet

ressources naturelles.

13 Technique de troc et achat au rabais ; pas de crédit campagne. Absence de service de micro finance dans le secteur agricole

Avancer une partie des PSE aux moments critiques du besoin de trésorerie des ménages (rentrées scolaires, fêtes…) afin d’éviter le recours au troc ou le diminuer.

14 Feux de brousse entrainant la dégradation des écosystèmes savanicoles et augmentation des émissions de GES.

Mise en défens de savanes ; Reboisement communautaire avec contrat de PSE ; valorisation des savanes avec les systèmes agroforestiers.Education environnementale et contrôle social par les plateformes et les coutumiers, les autorités formées pour cela et sous contrat de PSE.

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7 Méthodologie Le Programme Intégré de la province de la Mongala s’inscrit dans la ligne des deux impacts visés par le Plan d’Investissement REDD+ de la RDC, à savoir : (i) Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption par les puits dans le secteur forestier  ; (ii) Co-bénéfices de développement et de ses différents effets visant à adresser les moteurs de déforestation et de dégradation des forêts.

Le projet s’attaquera aux moteurs de la déforestation et de la dégradation de façon holistique et intégrée, par des actions visant aussi bien les moteurs directs que les moteurs sous-jacents (voir figure ci-dessous).Les actions proposées par le Programme sont conçues suivant une approche territoriale tout en considérant l’inter-connectivité qui devra être maintenue entre les différents écosystèmes. Le Programme est développé de manière à promouvoir la participation et l’engagement actifs de toutes les parties prenantes, en particulier les communautés locales, dans la planification et la mise en œuvre des actions pendant laquelle l’équilibre genre devrait être recherché.La figure suivante présente les actions REDD+ proposées et leurs liens avec les moteurs de déforestation/dégradation des forêts.

Figure 5. Actions REDD+ proposées et leurs liens avec les moteurs de déforestation/dégradation des forêts.

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Le Programme Intégré sera articulé autour des approches suivantes: (i) le renforcement des capacités des services techniques décentralisés (Ministères de l’agriculture et de l’environnement), ainsi que des acteurs locaux de développement et des communautés locales ; (ii) La planification du développement et le zonage comme base pour la gestion du territoire ; (iii) la gestion et restauration communautaire des forêts, pour la gestion durable et le renforcement des stocks de carbone forestiers; et (iv) Le promotion de l’agroforesterie et l’agriculture de conservation pour diversifier les moyens d’existence et les sources de revenus, en réduisant la pression sur les forêts  ; (v) la création et la promotion sources d’énergie durable par le recours aux boisements énergétiques aux des grands centres et dans les alentours des habitations en milieux ruraux.

D’un point de vue de la planification opérationnelle, le Programme appliquera trois types d’approche qui, mis tous ensemble, contribueront significativement au relèvement communautaire des populations eu égard à l’intense pauvreté qui y observée mais aussi, se traduiront par des impacts visibles en termes de la réduction de la déforestation et de la lutte contre le changement climatique. Il s’agit respectivement de:

1° une approche participative de planification à l’échelle des territoires.

Au niveau de chacun de trois territoires et des ETD que compte la province, une plate-forme multipartite de concertation et de réflexion sera constituée ou renforcée si elle existe déjà. Son rôle est de traduire dans les actes les lignes directrices de développement éditées au niveau de la province pour concevoir un plan de développement territorial qui tient compte des potentialités existantes, des marchés potentiels ainsi des impératifs de la préservation de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. Les outils à prendre en compte dans le cadre de cette planification seront principalement ceux adaptés du modèle de la FAO : Développement Territorial Participatif et Négocié (DTPN) et du micro-zonage. Le micro-zonage permettra d’assurer une affectation judicieuse des espaces, conciliant le potentiel sur pied avec les besoins et les aspirations des populations locales en matière de développement, y compris les différents droits fonciers existants.

Encadré 1. Développement Territorial Participatif et Négocié (adapté de la FAO)Le Développement Territorial Participatif et Négocié (Approche DTPN) est une stratégie développée par la FAO pour améliorer l’accès durablement sécurisé à la terre et donc la gestion des terres. L’approche DTPN passe par cinq phases :Phase 1 : Phase préparatoire pour identifier les objectives, la localisation de l’espace territorial à aménager et les principaux acteurs afin de légitimer la mise en place du processus de négociation.Phase 2 : Regard sur le territoire. Enquêtes socio-économiques selon le genre et zonage participatif pour mener un diagnostic participatif et inclusif sur l’accès aux ressources naturelles. Le regard sur le territoire analyse les interactions entre les acteurs pour établir le rapport de force qui définit la dynamique territoriale. Le résultat est la production de la carte d’influence et de la matrice des acteurs pour élucider les besoins réels à différentes ainsi définir la meilleure utilisation des terres par la réalisation d’un zonage participatif. Cette phase permettra également de réaliser des études des conditions environnementales pour évaluer l’opportunité et l’adéquation des différents systèmes agroforestiers, agricoles et forestiers, en

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termes d’atténuation du changement climatique.Phase 3 : Horizons, dialogue et propositions cohérentes et réalisables pour le développement territorial. Le but de cette phase est d’ouvrir le dialogue sur base de propositions concrètes, cohérentes et réalisables en incluant les différents scénarios de développement territorial. C’est durant cette phase que les parties discutent l’aménagement des espaces, les systèmes productifs, les itinéraires techniques, les relations inter et extracommunautaires, etc.Phase 4 : Processus de négociation et recherche du consensus pour le développement du territoire. Il s’agit ici de créer un espace de dialogue et d’organiser des tables rondes pour identifier et développer les moyens d’aménagement de territoire.Phase 5 : Pacte Social Territorial «   PST  » ou accord solennel entre les parties prenantes dans le but de mettre en œuvre les plans de développement à court, moyen et long terme et d’assurer le respect des droits et devoirs des uns envers les autres. Le résultat attendu de l’approche est donc la signature d’un accord global solennel ou Pacte Social Territorial assorti d’un plan de développement.Phase 6 :(au niveau terroir) : Demande d’octroi des forêts des communautésAdapté deFAO 2016. Negotiated territorial development in a multi-stakeholders’ participatory resource planning approach http://www.fao.org/3/a-i6133e.pdf

2° une approche communautaire de planification et de gestion intégrée des ressources

Au niveau local des communautés organisées en Comités Locaux de Développement ou des groupements, seront développés des plans simples de gestion intégrée des ressources qui identifieront les priorités d’intervention des communautés et de la GRN. Ils seront mis en œuvre dans un contexte de développement local autocentré.

Dans ce cadre, le programme appuiera, au travers d’une approche matching grants, le financement initial pour le développement communautaire en faveur des bénéficiaires sur base compétitive qui seront par la suite maintenus et entretenus grâce aux fonds provenant des activités communautaires et individuelles génératrices des revenus qui y seront développées. Le « matching grants » est une subvention allouée sur base compétitive (Fonds Compétitif) pour appuyer les producteurs, la planification participative du développement local, le renforcement des CARGs, la sensibilisation aux aspects multi-sectoriels de REDD+ et la fourniture d’appui conseil.Ces fonds sont mis en place de façon progressive et permettent de garantir le financement, dans un premier temps, des initiatives forestières locales qui contribuent à la mise en œuvre des plans simples de gestion forestière intégrée et des plans territoriaux de développement dont le suivi est assuré par des Comités de développement Locaux (CLD) démocratiquement constitués.

L’organe de gestion des fonds sera constitué de manière à garantir la transparence, l’équité et la bonne gouvernance des fonds progressivement réunis et comprendra les trois composantes ci-après: un Conseil d’administration, une Commission de crédit et un Comité de contrôle.

3° une approche de planification et de gestion intégrée des ressources par les groupes vulnérables

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Cette approche vise essentiellement les associations et organisations paysannes individuellement intéressées par ce programme intégré et où la même approche communautaire (mise en commun des moyens de production et de la commercialisation) sera adoptée, en privilégiant notamment les groupes vulnérables et les associations et organisations paysannes féminines ou à dominance féminine. Et dans ce cadre, chaque association ou organisation participante développera des activités REDD+ avec comme objectif un impact renforcé sur les moyens d’existence, le bien-être et l’environnement.

Dans les milieux ruraux en effet, les femmes sont majoritaires dans le secteur de la production agricole où elles représentent un peu plus de 72% de la main-d’œuvre. Aussi, un nombre significatif de ménages est dirigé par les femmes pendant que leur accès aux ressources productives et aux opportunités est inférieur à celui des hommes. Prenant en compte leur rôle essentiel dans l’agriculture et les conditions de vie des ménages, le Programme considèrera le tandem genre et autonomisation des femmes comme des thèmes transversaux dans les activités en assurant un accès amélioré ces dernières à la terre, aux actifs productifs, aux formations techniques et aux services financiers. Il en sera de même de peuples autochtones pygmées, présents dans le territoire de Bongandanga, qui bénéficieront d’un encadrement spécifique et d’un accompagnement technique approprié.

Le jumelage de trois volets (financier, technique et social) à un système de conditionnalité consistant à l’engagement d’appliquer les bonnes pratiques productives durables (agroforesterie, agriculture de conservation et restauration), sociales (planification familiale, éducation nutritionnelle, scolarité) et financières (diversification des sources de revenus) pour avoir accès au matching grants, constituent un des éléments clés de la durabilité du projet au-delà de sa contribution financière externe.

En matière de la reconstitution forestière, les approches suivantes seront développées et adoptées   :

- Boisements communautaires par des associations paysannes (60 associations pilotes de 20-25 ménages ciblées sur l’ensemble de la province) chargée chacune d’installer, en plein et avec des essences forestières appropriées et adaptées ainsi que sur des espaces préalablement sécurisées dans les groupements cibles pionnières, 20 hectares de plantation pour un objectif à terme de 1200 hectares au total ;

- Promotion de l’agroforesterie dans les champs individuels des ménages constituant les AP pilotes dans le cadre des conditionnalités de l’approche matching grants. Ainsi, partant de la cible de 60 AP constituées de 20 à 25 ménages et estimant la superficie de champ pour un ménage de 0.3 ha en moyenne, l’objectif à terme serait d’atteindre 360 et 450 ha de plantation sous agro-foresterie, auxquels s’ajouteront des superficies analogues dans le cadre de l’assistance à apporter au Zones de Développement Rural (ZDR) résultant de l’aménagement des concession forestières ;

- La mise en défens, dans une approche négociée, des anciennes concessions forestières retournées à l’Etat, notamment dans le territoire de Bumba, en y appliquant des techniques éprouvées d’enrichissement en essences forestières locales de valeur.

En matière agricole38

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La démarche vise à la fois la promotion des techniques durable pour une agriculture de conservation, l’introduction, suivant une approche de jardins de cases, des spéculations agricoles à haute valeur commerciale (haricots, niébé, oignons, etc) ainsi que du petit élevage et la promotion villageoise des cultures de rentes (palmier, cacaoyer, caféier, …) pour réduire la pression sur les forêts tout en augmentant les revenus des paysans. Ces activités seront conduites en complémentarité avec la programmation du PARRSA et en cofinancement avec lui.

En matière de développement des infrastructures de communication

L’intérêt sera porté sur les routes secondaires de desserte agricole par leur réhabilitation suivant l’approche HIMO tel que pratiqué par le PARRSA et le principe de travail contre nourriture, y compris la réhabilitation des ponts pour assurer la jonction des différentes artères vitales et améliorer l’accès aux voies fluviales pour l’évacuation des récoltes vers les centres de consommation. Les priorités en la matière seront identifiés par les Plans de Développement.

Cibles territoriales et localisation du programme intégré

Les trois territoires de la province de la Mongala constituent indistinctement les cibles d’intervention du programme intégré et disposeront chacun d’un plan de développement qui sera élaboré, de manière participative, avec l’accompagne technique de PARSSA en collaboration avec ses partenaires. La mise en œuvre de ces plans de développement sera faite de manière à créer des synergies entre différentes interventions en cours et projetées. Ainsi, les secteurs, entités territoriales décentralisées (ETD), joueront un rôle de premier plan dans la coordination et le suivi des plans simples de gestion qui seront développés par les groupements et les communautés locales mais aussi, de gestion dans le cadre des forêts que peuvent leur être octroyées pour exploitation en vue du développement de l’entité. Autant il est prévu de considérer tous les trois territoires de la province, autant les 13 secteurs qui y sont contenus seront pris en compte dans le cadre de ce programme. Toutefois le nombre des groupements à retenir au niveau de chaque secteur est fixé à cinq, sauf pour le territoire de Bumba qui en comptera six tel pour un total de 11 groupements tel que l’indique le tableau ci-dessous. Les groupement choisis sont ceux où les plus grands dégâts sont constatés sur le couvert végétal forestier.  Tableau…: Nombre de groupements à retenir pour chaque territoire de la Province de la Mongala

Bumba Lisala BongandangaSecteur Nb.

GrptSecteur Nb. Grpt Secteur Nb.

GrptBanda yowa 1 Mongala-Motima 1 Bongandanga 1Itimbiri 1 Ngombe-Doko 2 Boso-Djanoa 2Loeka 1 Ngombe-

Mombangi2 Boso-Melo 1

Molua 1 Boso-Simba 1Mondjamboli 1Yandongi 1

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TOTAL 6 TOTAL 5 TOTAL 5

Au niveau des groupements à retenir, il s’agira surtout de mener des actions pilotes dans les domaines de la mise en œuvre des forêts communautaires ou communales (gérées par des entités territoriales décentralisées) alors que dans les secteurs, y seront menées, principalement dans les points chauds de déforestation et dans les zones de développement rural (ZDR) ressorties à l’issue d’un micro-zonage des concessions forestières, des actions de reforestation et de développement d’une agriculture durable et de conservation dans le cadre des plans simples de gestion qui pourront éventuellement être produits. Le choix définitif des groupements qui doivent pris en compte dans le cadre de ce programme sera fait en tenant compte du potentiel REDD+ mais aussi des autres critères ci-après :

accessibilité des sites ; prédisposition de la population pour gestion communautaire des ressources

naturelles ; préexistence des points chauds de déforestation dont les fronts méritent d’être

contenus ; risques de duplication avec d’autres programmes poursuivant des objectifs

similaires  ; une situation foncière non conflictuelle, ou encore un contexte où la délimitation des

terrains et la sécurisation foncière sont jugées favorables (voir Résultat #2) ; plans de développement et de zonage qui auront été préalablement élaborés

(Résultat #2).

Le Programme valorisera prioritairement et mettra à contribution le réseau d’associations existant mis en place par les différents programmes et projets antérieurs et/ou en cours (PRAPE, PARRSA, SNV, etc.) et cherchera à créer une synergie dans leur développement notamment, dans le cadre du programme de gestion durable des forêts de CAFI. Le cas échéant, il en constituera dans le strict respect du principe de « Consentement Libre Informé et Préalable » (CLIP). Cet approche permet de travailler avec des bénéficiaires qui se sont déjà organisés et engagés, et de prédire un certain niveau de cohésion sociale et d’engagement collectif des membres constituants.

8 Activités

Le Programme Intégré REDD+ de la province de la Mongala vise globalement les cinq résultats suivants qui convergent vers des effets du Plan d’investissement national REDD+ ainsi que vers plusieurs des jalons de la Lettre d’intention du CAFI.

Résultat 1 : La gouvernance est améliorée grâce au renforcement des capacités institutions à différents niveaux et à l’opérationnalisation des plateformes de concertation multi-acteurs

40Effets du Plan d’Investissement visés :

Effet 8 : La bonne gouvernance est assurée permettant une mise en œuvre effective, transversale et intégrée, transparente, équitable et durable de REDD+, basée sur les résultats, et intégrant l’information, la consultation, la participation et l’appropriation de toutes les parties prenantes, y compris équitablement entre les femmes et les hommes.

Jalons de la Lettre d’Intention visés :

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Afin de garantir la pérennité des actions REDD+, le programme prévoit contribuer au renforcement des capacités des institutions étatiques aux divers échelons (territoire, secteurs, groupements) de la gouvernance territoriale. Aussi, la structuration et l’organisation des acteurs et le renforcement des capacités des structures de concertation et de suivi seront au cœur du Programme. Il est en effet essentiel, pour garantir la mise en œuvre effective et durable du processus REDD+, d’assurer une gestion plus représentative (multi-acteurs, multi-secteurs et multi-intérêts) et transparente de l’espace et de ses ressources.

Activité 1.1. Fondation/refondation et renforcement des capacités des plateformes de concertation multi-acteurs au niveau de la province

Cette activité prévoit la refondation, l’opérationnalisation effective et le renforcement des capacités de plateformes multi-acteurs existantes au niveau de la province afin de créer un cadre de concertation qui fixera les axes prioritaires de développement qui devront être traduits par des plans de développement de trois territoires et qui tiennent compte des impératifs et des contraintes liées à la REDD+. Le programme s’appuiera sur les CARG comme base pour explorer les possibilités d’élargir son champs d’action dans le domaine de l’environnement par la prise en compte des enjeux liés à la REDD+ dans la gestion des naturelles. Pour ce faire, le programme profitera du diagnostic participatif sur le CARG prévu dans le cadre du Projet PAPAKIN pour dégager les forces, faiblesses, opportunités et menaces des Conseils Agricole et Rural de Gestion (CARG) et initiera des actions en vue du lancement du Conseil Consultatif Provincial des Forêts dans la Mongala. Ces deux plates-formes dont les mandats relèvent respectivement de Ministères en charge de l’Agriculture et de l’Environnement, seront encouragées à confédérer pour former une plate-forme faîtière multi-acteurs, qui abordera à la fois les questions agricoles, rurales et environnementales dont celles intéressant la REDD+ tout en sauvegardant les autonomies des mandats initiaux. La plate-forme ainsi constituée devra ensuite être entérinée, au niveau de la province, par une assemblée générale constituante sous la facilitation du PARRSA qui assurera la supervision du programme Intégré. Cette configuration sera déclinée au niveau des territoires dans le cadre d’un suivi de proximité.Il n’empêche néanmoins pas que les deux plateformes conservent leurs dispositifs constitutifs initiaux respectifs au niveau de la province conformément aux textes qui les créent. Cependant ceux doivent être adaptés aux contextes spécifiques au niveau des territoires pour prendre en compte les sept piliers de la stratégie nationale REDD+ tout en restant inclusif. A titre indicatif, les membres des plateformes multi-acteurs au niveau du territoire pourront inclure : l’Administrateur du Territoire, les chefs de secteur, les grands chefs coutumiers, les grandes ONG, les représentants des organisations religieuses, les principales Organisations Paysannes, les associations de femmes, les principaux fermiers et entreprises opérant dans le territoire ou secteurs concernés ainsi que les représentants des services de l’état et les opérateurs du secteur privé impliqués dans la gestion et l’exploitation des terres et des ressources naturelles (Développement rural, Agriculture, affaires foncières, Environnement, Travaux Publics, etc).

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Effets du Plan d’Investissement visés :

Effet 8 : La bonne gouvernance est assurée permettant une mise en œuvre effective, transversale et intégrée, transparente, équitable et durable de REDD+, basée sur les résultats, et intégrant l’information, la consultation, la participation et l’appropriation de toutes les parties prenantes, y compris équitablement entre les femmes et les hommes.

Jalons de la Lettre d’Intention visés :

Encadré 1. Renforcement des capacités des plateformes multi-acteurs des territoires et de la Province de la Mongala

Afin de permettre aux plateformes multi-acteurs de pouvoir mener à bien leur mission en tant qu’organe de concertation, d’orientation et de suivi/évaluation dans la de mise en œuvre du processus REDD+, des séances de formation et de sensibilisation seront organisées sur les thématiques suivantes :

Planification, gestion et aménagement de territoire ; Processus de concertation, engagement des acteurs, gestion

participative des conflits ; Changement climatique, processus REDD+, facteurs de

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Sous la coordination et avec l’appui technique du PARRSA et de ses partenaires, il reviendra aux membres des plateformes multi-acteurs, à chaque niveau, de définir les modalités de fonctionnement, les rôles et responsabilités des différents membres ainsi que le calendrier et les budgets de travail.. Comme ces plateformes auront un mandat large de planification et de suivi de la gouvernance et l’aménagement du territoire, le PARRSA propose de créer au niveau provincial, une Plateforme de Gestion des Ressources Naturelles, responsable de gérer les enjeux de gouvernance spécifiques à la REDD+ ( planification participative, contrôle, suivi évaluation, sauvegardes, plaintes et recours), de mise en œuvre du projet et de renforcer les capacités des membres de la plateforme multi-acteurs en cette matière. Le bureau de la Plateforme participe aux réunions du Comité de Pilotage du Parrsa, qui est aussi celui du Projet.

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Encadré 1. Renforcement des capacités des plateformes multi-acteurs des territoires et de la Province de la Mongala

Afin de permettre aux plateformes multi-acteurs de pouvoir mener à bien leur mission en tant qu’organe de concertation, d’orientation et de suivi/évaluation dans la de mise en œuvre du processus REDD+, des séances de formation et de sensibilisation seront organisées sur les thématiques suivantes :

Planification, gestion et aménagement de territoire ; Processus de concertation, engagement des acteurs, gestion

participative des conflits ; Changement climatique, processus REDD+, facteurs de

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Activité 1.2. Opérationnalisation du Système de gestion des Plaintes et Recours, y compris du Système d'Information sur les Sauvegardes liés au mécanisme REDD+

Système de Plaintes et Recours

la Plateforme sera responsable de la mise en place d’un système crédible et transparent de gestion des plaintes et de recours en fonction des sauvegardes environnementales et sociales établies et des politiques, lois et règlements applicables. Un Point Focal sera assigné par le PARRSA au sein de ce comité pour recevoir les plaintes et recours au nom de la Plateforme REDD+. Elle organise, sous la coordination du point focal recruté par le projet et lors des sessions semestrielles de la plate-forme multi-acteurs provinciale, une séance spécifique où elle présente les plaintes et recours enregistrés entretemps ainsi que des solutions envisagées pour résoudre les conflits potentiels en lien avec le Programme. Elle coordonne en amont les réunions pertinentes ayant trait à ces plaintes. Au besoin, des réunions extraordinaires pourront être organisées pour la gestion des plaintes et recours lorsque cela s’avère nécessaire.

Dans l’éventualité où il ne serait pas possible de régler les plaintes et recours au niveau du Comité provincial REDD+, ceux-ci seront portés à l’attention du Comité de Pilotage du Programme placé sous la présidence du PARRSA et du Gouvernement provincial de la Mongala qui proposera des arbitrages nécessaires. Si un système national de gestion des plaintes et recours se mettait en œuvre, le Programme Intégré adaptera son système de gestion des plaintes et recours en fonction des directives nationales.

Système de Suivi d’Information sur les Sauvegardes

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Encadré 2. Plateforme de Gestion des Ressources naturelles

La Plateforme de Gestion des Ressources Naturelles est constituée au niveau de la province de la Mongala. Ses membres sont désignés sur la base de la liste de catégories élaborées par et pour les CARGs. Plus spécifiquement, les rôles et responsabilités de cette Plateforme sont les suivants :

Elaborer le Plan d’Aménagement et de Développement de la Province ; pour ce faire, la composition de la Plateforme pourra être élargie ;

Suivre, coordonner et orienter le processus REDD+ dans la province de la Mongala et plus spécifiquement la mise en œuvre du Programme Intégré et du Plan de Développement. Ce suivi s’effectuera notamment par l’organisation des réunions biannuelle de suivi et évaluation du Comité provincial REDD+ ;

Assurer la transparence du processus REDD+ dans la province et transmettre toute information aux parties prenants sur les activités en cours et les résultats obtenus;

Établir les garanties spécifiques aux activités REDD+ qui seront mises en œuvre et surveiller comment celles-ci sont adressées et respectées ;

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La Plateforme de de la Mongala sera également responsable d’établir un système de suivi d’information sur les sauvegardes REDD+ qui y seront appliquées et ce en étroite conformité avec les standards REDD+ récemment approuvés par le Gouvernement de la RD Congo. Par ailleurs, la Plateforme sera également responsable d’identifier les politiques, lois et règlements applicables localement et pertinentes aux activités qui seront identifiés dans les plans de développement de trois territoires de cette province. Pour ce faire, une analyse sera effectuée par la Plateforme durant la première année du programme, ce qui laissera suffisamment de temps pour identifier les sauvegardes les plus pertinentes en fonction des activités qui seront mises en œuvre. En fin de compte, la Plateforme aura la responsabilité d’identifier des méthodes de suivi appropriées des sauvegardes parmi des activités mises en œuvre et proposera un programme conséquent de renforcement des capacités des acteurs de mises en œuvre eu égard aux informations collectées qui devra être validé par le comité de pilotage du programme intégré pour exécution éventuelle. Ultimement, la Plateforme sera responsable de notifier le suivi et respect des sauvegardes à l’échelle provinciale et/ou nationale.

Ce mécanisme de suivi des informations sur les sauvegardes au niveau de la province de la Mongala devra être compatible avec celui mis en place au niveau national pour alimenter efficacement et valablement le système national d’information sur les sauvegardes développées par la RDC. Ce mécanisme de suivi au niveau provincial sera construit de manière participative en associant toutes les parties prenantes, notamment les plateformes multi-acteurs tant au niveau de la province que des territoires, ainsi que les partenaires de mise en œuvre. Il contiendra une base de données des initiatives REDD+ en cours dans la province de la Mongala, et proposera un système d’informations et d’indicateurs qui devront être rapportés par les porteurs d’activités du programme intégé sur une base biannuelle. La collecte d’information sera soutenue par la Plateforme qui offrira un soutien aux plus petits porteurs d’activités du programme. Les résultats du suivi local seront mis à disposition des parties prenantes et contribueront à alimenter le système national d’information sur les sauvegardes.

Activité 1.3. Fondation ou refondation des Comités Locaux de Développement à l’échelle des secteurs

Des Comités Locaux de Développement (CLD) seront, selon les cas, créés ou renforcés au niveau des secteurs qui forment des pools de développement de la province. Ils ont pour rôle d’élaborer les plans de développement territoriaux et des plans simples de gestion en y fixant des priorités qui soient conformes aux moyens disponibles et aux attentes de principaux bénéficiaires. Les Assemblées Générales (AG) fondatrices des CLD des différents secteurs se forceront de rassembler toutes les parties prenantes et notamment les représentants des associations des groupes vulnérables. Ainsi, au niveau de chaque secteur, l’AG désignera un coordonnateur et établira une feuille de route du CLD. Les statuts ainsi que les PV de création des CLD seront déposés au bureau du secteur qui constitue l’ETD pour signature par le Chef de secteur et approbation par l’Administrateur du Territoire autorisant ainsi les CLD à exercer leurs mandats.Étant donné que la mise en œuvre de dynamiques communautaire (et en particulier de la foresterie communautaire) exige une démarche longue, l’organisation des communautés locales démontrant un fort potentiel d’adoption s’avère essentielle.

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Des séances de renforcement des capacités des CLD seront organisées afin de permettre aux CLD d’élaborer, sur base de la cartographie participative des terroirs et avec le soutien des partenaires de mise en œuvre du PARRSA, le plan de zonage et de gestion de leur terroir, et éventuellement demander l’octroi de forêts de communautés locales. L’activité profitera de l’expérience de la FAO en la matière acquise dans le cadre de son projet de foresterie communautaire PROFOR. Les éléments clés à saillants de cette expérience sont énumérées dans l’encadré ci-dessous :

Encadré 3. Renforcement des capacités organisationnels et de planification communautaires (CLDs)

Parmi les thèmes de formation pour renforcer les capacités organisationnelles des communautés, le projet PROFOR a identifié les besoins suivants :

L’organisation communautaire, dynamiques participatives de planification et gestion des ressources naturelles à niveau des terroirs ;

L’initiation aux méthodes participatives et de gestion des conflits ; L’animation à l’autopromotion communautaire (y inclus la formation des leaders

et d’animateurs locaux pour faciliter l’implication des tous les groups socioculturels, y compris les peuples autochtones et les femmes).

Le potentiel d’atténuation du changement climatique, le processus REDD+ (y inclus le Plan national d’Investissement REDD+), les moteurs de déforestation/dégradation, les sauvegardes socio-environnementales,

Éducation environnementale et gestion durable Vulgarisation du Code Forestier L’administration, comptabilité et finances ; notion d’épargne ; micro-crédits ;

gestion/pérennisation du Fonds communautaires

Activité 1.4 Structuration des Associations et des Organisations Paysannes pour faciliter leur engagement actif dans les CLD et la planification et gestion au niveau terroir

Le Programme appuiera le renforcement ou la création des Associations Paysannes, de préférence féminine ou à dominance féminine dans leur composition et dans la constitution des organes dirigeants, désireuses d’être engagées dans les activités promues par le Programme, que ce soit l’agroforesterie, l’agriculture de conservation, la foresterie communautaire et le boisement aux fins énergétique. Les AP seront par ailleurs les bénéficiaires ciblés dans le cadre de l’approche matching grantsDans la mesure du possible, le Programme ciblera des associations ou organisations paysannes déjà existantes et organisées autour d’un même objectif de production, de transformation et/ou de commercialisation. Chaque association sera le maillon où pourront s’organiser les appuis pour le renforcement des capacités techniques, financières et sociales des membres bénéficiaires. Les associations seront regroupées en Organisations Paysannes (OP) placées au niveau de 3 territoires respectifs pour renforcer leurs capacités et leur influence au niveau de la province.

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L’OP coordonne les associations et fonctionnera sous un statut formel. Son rôle sera de pourvoir aux intérêts communautaires et de prendre en charge certaines fonctions dépassant les capacités de chaque association prise individuellement. En exemple, l’OP est en charge des commandes et les livraisons groupées, la location de véhicules ou d’autres moyens de production, la négociation de contrats commerciaux, le plaidoyer contre les tracasseries administratives et la défense des intérêts de la profession.

Le renforcement et, si nécessaire, la restructuration des associations et des OP existantes seront réalisés par les partenaires de mise en œuvre de PARRSA, en étroite collaboration avec les services techniques décentralisés du Ministère de l’Agriculture principalement. Ainsi, le Programme s’occupera de formation des AP sur l’approche matching grants qui implique aussi la participation active des AP et des groupes vulnérables (peuples autochtones pygmées notamment)

Résultat 2 : Les activités humaines à l’échelle du territoire sont planifiées et optimisées de façon à réduire la pression sur les forêts et en respectant les droits et besoins en terres des communautés locales

En matière d’aménagement du territoire, la définition d’un plan de zonage représente un axe absolument essentiel en termes de gestion de l’espace et de réduction de la déforestation. Engagée aux divers échelons de gouvernance (Provinces, Territoires, Secteurs, Terroirs), l’élaboration du plan de zonage permet (i) de susciter des discussions avec les divers acteurs locaux sur l’orientation actuelle et future de leurs activités (REDD+ et autres), et (ii) de définir conjointement les appuis nécessaires au respect de ce plan de zonage participatif, formalisés dans un plan de développement et un plan de gestion des ressources naturelles permettant par ailleurs de susciter et d’aligner les investissements REDD+.

En matière de foncier, le projet appuiera le processus de demande d’octroi de forêts de communautés locales dans les groupements et terroirs intéressés. La clarification et l’enregistrement des droits coutumiers collectifs au niveau du terroir villageois doit permettre (i) d’une part d’inscrire les activités des communautés rurales dans une gestion plus durable et à plus long-terme de l’espace et des ressources (y compris au travers de la cartographie des terroirs villageois servant de base aux travaux de zonage), et (ii) d’autre part d’agir comme un incitatif fort à s’engager dans une dynamique REDD+ à travers le respect du plan de zonage

Effets du Plan d’Investissement visés :

Effet 3 : La déforestation et la dégradation issue de l’exploitation des forêts est réduite grâce à une gestion plus durable  ;

Effet 5 : Les activités humaines sont mieux planifiées permettant une optimisation de l'utilisation de l'espace et une diminution de l'impact sur les forêts ;

Effet 6 : Les droits fonciers permettent l’évolution durable de l’exploitation forestière et agricole ;

Effet 7 : La pression humaine sur les forêts, liée aux phénomènes migratoires et à la dynamique démographique est réduite.

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Jalons de la Lettre d’Intention visés :

Jalon 2018 c Forêts : Un plan ambitieux pour combattre l’exploitation illégale est élaboré, validé de manière participative et progressivement mis en œuvre ;

Jalon 2020 Aménagement du territoire  : Politique d’aménagement du territoire respectueuse de la ressource forestière et des droits et besoins des communautés locales et peuples autochtones, et schémas directeurs provinciaux d’aménagement du territoire développés dans toutes les zones des programmes intégrés et validés dans au moins trois zones de programmes intégrés ;

Jalon 2018 a Foncier : Appuyer les communautés locales dans les procédures de requête de divers modèles locaux et communautaires de gestion durable des forêts et dans la sécurisation des droits fonciers, en particulier dans le cadre des programmes intégrés ;

Jalon 2018 a Démographie : Stratégie d’appui aux zones des programmes intégrés définie avec le Comité Technique Multisectoriel Permanent de la Planification Familiale, sur base de l’analyse des besoins.

Suite au processus de décentralisation, les provinces et les secteurs sont devenus des Entités Territoriales Décentralisées (ETD). Les ETD sont responsables d’élaborer et de mettre en œuvre leur propre plan de développement et disposent de ce fait d’un véritable pouvoir décisionnel. Les territoires, en tant qu’entités déconcentrées, ont plutôt comme fonctions la définition de grandes orientations ainsi que le suivi de la mise en application des politiques et réglementations élaborées au niveau provincial. Les territoires jouent également un rôle de coordination pour assurer des équilibres de développement entre secteurs constitutifs.

Les activités d’Aménagement du Territoire qui seront mises en œuvre dans le cadre de ce Programme porteront sur l’ensemble de trois territoires de la Province. Elles se baseront sur le zonage de fait résultant de l’occupation actuelle des sols et des terres, qui fait ressortir les trois grandes catégories ci-après :

- les concessions forestières, très présentes dans cette province forestière et notamment dans les territoires de Lisala et de Bongandanga, sont une composante majeure (environ 70%) de l’occupation de l’espace dans ces deux entités ;

- les concessions agricoles, marquées par des vastes étendues des cultures de rente (hévéa, palmier, caféier, cacaoyer, etc.) aujourd’hui en déclin, viennent en second rang en termes d’occupation de l’espace dans cette province ; et enfin,

- des étendues généralement constituées de quelques ilots de forêts résiduelles, des forêts marécageuses, des jachères post-culturales, de terrains vagues, ainsi que des anciennes concessions forestières retournées à l’Etat (Territoire de Bumba), forment actuellement les terroirs villageois où se déroulent diverses activités de subsistance des populations.

Ainsi, en ce qui concerne la première catégorie de zonage de fait, la configuration finale des concessions forestières résultera d’un micro-zonage participatif requis lors de l’élaboration des

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plans d’aménagement, qui permettra de discriminer les Zones de Développement Rural (ZDR) à assimiler comme telles aux terroirs villageois et où des plans de gestion appropriés garantiront leur gestion durable. Ce volet relatif aux concessions forestières est soutenu par le projet d’Appui à la Gestion Durable des Forêts (AGEDUFOR) et constitue également une niche dans le cadre de la composante « gestion durable des forêts » du programme sectoriel CAFI. Des passerelles de collaboration seront envisagées dans le cadre des synergies à rechercher avec les autres projets et programmes qui pourront évoluer dans ce domaine. L’action du projet consistera prioritairement à sédentariser l’agriculture dans ces zones en évitant d’entamer des nouvelles superficies en forêts par la disponibilisation des intrants agricoles productifs et la vulgarisation et promotion des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Pour ce faire, l’assistance de son partenaire technique BEGAD sera sollicitée afin de transférer le savoir-faire aux communautés cibles.

En ce qui concerne les concessions agricoles dont la plupart ont été acquises à l’époque coloniale, leurs limites sont bien établies, même si elles paraissent aujourd’hui démesurées eu égard au déclin généralisé des activités agricoles en ces trois dernières décennies. Il en est de même de la Réserve forestière de Lomako Yokokama où les limites peuvent être aisément reprises dans la carte du schéma provincial d’aménagement à produire.

La troisième catégorie d’espace, constituée de terroirs villageois et de quelques titres fonciers détenus par des privés, sera sans doute celle qui exigera des consultations en vue des affectations judicieuses et de l’établissement des limites définitives au terme des allocations. Il s’agira surtout de limiter des zones agricoles généralement contenues dans des couloirs compris entre 5 à 10 km de part et d’autre des axes routiers, y compris quelques enclaves agricoles observables sporadiquement en profondeur des forêts ; de faire ressortir des zones communautaires de production forestière, des aires de conservation et de protection (sites sensibles/vulnérables/sacrés) ainsi que toute zone à vocation prioritaire donnée (extension des habitations, infrastructures énergétiques, Zones de boisement REDD+, etc.). Ce travail s’appuiera sur la cartographie participative et dans ce cadre, une formation et un renforcement des capacités seront faits par le RRN, partenaire du PARRSA en ce domaine, en faveur des communautés afin d’assurer leur participation effective lors de cet exercice de planification.

Ces activités de planification de l’utilisation à grande échelle des terres seront menées en étroite concertation et collaboration avec le Programme sectoriel du FONAREDD d’appui à la Réforme de l’Aménagement du Territoire et les résultats qui seront ainsi acquis alimenteront la construction du schéma national d’aménagement du territoire.

Activité 2.1. Elaboration participative des plans territoriaux de développement de la Mongala

(i) Démarche proposée

Les plans de développement territoriaux seront élaborés avec le soutien technique et l’accompagnement du PARRSA et impliquera, à travers ses différentes étapes, la plateforme multi-acteurs de la province y compris sa déclinaison au niveau de trois territoires concernés. Trois facilitateurs, agissant à titre des consultants recrutés par le PARRSA, seront affectés dans les trois territoires concernés et seront en charge d’animer des consultations exhaustives au

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niveau de l’ensemble de secteurs d’un territoire donné et de rédiger les premières ébauches qui seront soumis à des pré-validations par les territoires et à la validation par le Comité provincial REDD+ au cours d’un atelier élargi aux membres de la plate-forme multi-acteurs provinciale.

Développé suivant un processus participatif souple, les plans territoriaux de développement s’attacheront à faire l’état des lieux des différents secteurs d’activités (e.g. agriculture, forêts, énergie, foncier, infrastructures, etc.) afin de pouvoir formuler des recommandations en termes de politiques de développement et d’en dégager des priorités à l’échelle du territoire.

L’état de lieux devra clarifier aussi les moteurs de déforestation et de dégradation spécifique à chaque territoire, établir le niveau d’utilisation actuelle des ressources, de l’espace et de l’étendue afin d’identifier les usages (formels et informels) des parties prenantes telles que les communautés, le secteur privé, les services du gouvernement, les autorités administratives et coutumières, etc. et de décider d’un commun accord les affectations prioritaires à privilégier en fonction des vocations spécifiques de ces espaces. Ce travail préliminaire constituera la base de la concertation pour la mise en place des plans simples de gestion au niveau des secteurs ou des groupements pris individuellement (activité 2.2). Ces plans simples de gestion, établiront une vision future et durable d’exploitation des ressources d’un terroir donné en étroite lien avec les moteurs directs de la déforestation et de la dégradation des forêts.

Pour ce faire, plusieurs activités seront entreprises lors des réunions de concertation qui seront effectuées dans ce cadre :

La présentation, au cours d’une Assemblée Générale de la plateforme multi-acteurs de l’ensemble du processus de l’Aménagement du Territoire, des axes prioritaires des plans de développement et les modalités de leur mise en œuvre via des contrats d’activités  ;

L’identification, suivant une typologie locale, des grandes unités paysagères, de leurs dénominations et de leurs couvertures territoriales  ;

L’identification des modalités actuelles et souhaitées d’utilisation consensuelle des unités paysagères dans un contexte d’appropriation par les acteurs locaux ;

L’élaboration des priorités de développement des secteurs (e.g. agriculture-élevage, forêts, énergie, infrastructures, etc.) en tant qu’entité administrative décentralisée.

Ainsi, les priorités de développement qui ressortent de ces consultations multi-acteurs sont associées aux tableaux normatifs sur les usages des terres pour être consignés dans le plan de développement à proposer pour chaque territoire. Ce dernier pourra alors être utilisé comme outil de cadrage et de plaidoyer auprès des divers partenaires au développement afin d’aligner les financements existants et à venir.

Préalablement à ces concertations, une première étape provisoire de planification pourra être réalisée au niveau des territoires concernés, suivi de renforcement des capacités jusqu’aux échelons inférieurs de l’Administration (i.e. ETD, groupements et terroirs) pour permettre de fournir des éléments d’orientation qui guideront les concertations projetées. Ceci étant, ces éléments d’orientation devront faire l’objet de confirmation dans un deuxième temps du processus, le rendant de ce fait itératif.

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(ii) inclusion des éléments de la stratégie de planification familiale

Volet nutrition

La RDC a l’un des plus forts taux de croissance démographique au monde. Avec un taux de croissance annuelle de 3,1%, la population totale du pays devrait doubler d’ici 20 ans et tripler, voire quadrupler d’ici l’horizon 2100. Au niveau de la province de la Mongala comme un peu partout ailleurs, les ménages font face à des réelles difficultés nutritionnelles. Même si le potentiel alimentaire y réel, il n’est pas rare d’observer des cas de malnutrition sévère, notamment dans les anciens sites agro-industriels qui tournent au ralenti à ce jour, laissant ainsi la grande masse de ses salariés désœuvrés et sans ressources pour subvenir à leurs besoins alimentaires élémentaires. Cette situation représente un véritable frein au développement économique et social de la province. En effet, les enfants ayant souffert de malnutrition ont un quotient intellectuel moins élevé, des capacités cognitives réduites (niveau scolaire plus bas) et des problèmes de comportements.

Volet démographie

La forte natalité observée en RDC représente donc une barrière majeure au développement durable du pays, à la fois économiquement et socialement. Ses conséquences sont principalement perceptibles à deux niveaux :

Celui du ménage et des communautés, étant donné que le nombre important d’enfants par famille engendre des coûts de plus en plus élevés pour répondre aux besoins d’alimentation, de santé, de scolarité, d’habillement, renforçant ainsi le cercle vicieux de la pauvreté et empêchant le développement personnel de chacun ;

Celui de l’environnement  : les ménages vulnérables dépendent principalement de l’exploitation des ressources naturelles pour subvenir à leurs besoins. L’augmentation de la taille des ménages renforce ainsi la pression anthropique sur les ressources naturelles.

Pour mieux cerner ces deux aspects, le PARRSA travaillera en étroite collaboration avec le Fonds des Nations-Unies pour les populations (UNFPA) qui appuie actuellement le Ministère de la Santé en matière de planification familiale et de santé de la reproduction. Durant les travaux de préparation des plans de développement des territoires de Bumba, Lisala et Bongandanga, une attention particulière sera portée sur le développement d’une stratégie territoriale de planification familiale. Dans ce cadre aussi, le Programme prévoit de réaliser une étude initiale sur la situation de référence de la planification familiale et de la prévalence contraceptive à l’échelle de ces trois territoires qui permettra de construire des stratégies territoriales de planification familiale sous-tendues par des analyses des besoins opérationnels et budgétaires pour les mettre en œuvre. Ces activités seront réalisées en concertation et en étroite collaboration permanente avec le Comité Technique Multisectoriel Permanent de la Planification Familiale.Volet rationalisation de l’exploitation artisanale

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L’exploitation artisanale est de plus prospère dans la province de la Mongala et constitue une concurrence déloyale vis-à-vis de l’exploitation industrielle, de plus en plus astreinte à d’énormes charges sociales, fiscales et parafiscales. Elle se fait par n’importe qui et n’importe où et est généralement menée sans permis appropriés de sorte qu’elle est plus souvent assimilée à une exploitation illégale.

Outre l’urgence de la canaliser vers des sources durables et légales reflétées par des forêts des communautés locales et éventuellement, des forêts aménagées et gérées par des ETD, le projet prévoit de lancer des discussions intersectorielles sur la lutte contre l’exploitation illégale dans le cadre des plans de développement à développer dans les trois territoires. Ces plans intégreront ainsi un ensemble de recommandations basées sur les particularités spécifiques de ces territoires qui alimenteront une éventuelle stratégie à produire au niveau de la provinciale. En effet, c’est au niveau de la province que la mise en œuvre et le suivi pourra être effectué. Les expériences et leçons tirés par les projets réalisés dans le cadre du processus de négociation de l’APV-FLEGT seront considérés (ex. :Tropenbos-FAO-UE), notamment ceux liés à l’organisation des exploitants artisanaux en association légales, l’amélioration du cadre légal et les procédures administratives, l’ organisation et la préparation du contrôle forestier, la prévention, détection et suppression de la corruption à travers différents approches et les efforts conjoints du secteur public, secteur privé et communautés locales. Dans ce cadre, le programme recherchera une complémentarité avec le Programme Sectoriel de gestion durable, où il est envisagé de produire un plan de lutte contre l’exploitation artisanale, pour plus de synergie et d’impacts attendus.

Volet relatif à la reconquête des savanes

Les savanes et les terres incultes contenues dans les différents territoires de la province sont une bonne opportunité pour soutenir des vastes programmes de reconstitution forestière dans le cadre de la REDD+ par les communautés. Ces espaces devront être répertoriés et leur situation de vacances négociée lors des consultations menées pour l’élaboration des plans territoriaux de développement, leur nombre, leurs étendues et localisations consignés dans les documents y afférents.

Dans le cadre du Programme intégré de la Mongala, un comité consultatif sera mis sur pied au sein de la plateforme multi-acteurs de la province pour réfléchir sur la politique à adopter pour la reconquête des savanes. Ce comité consultatif fournira un espace d’engagement pour le secteur privé et les associations communautaires intéressées à participer de façon active à la reconquête des savanes, qui impliquera notamment la réactivation d’anciennes plantations agro-forestières désaffectées ou la mise en place de nouvelles plantations villageoises et/ou industrielles, notamment des plantations de palmiers à huile, de cacao, de caféier et d’hévéa.

L’une des tâches de ce comité consultatif sera aussi d’identifier les opportunités et les facteurs limitant pour relancer ce secteur des cultures de rente. Cette analyse débouchera sur un ensemble de recommandations (ex. : fiscales, foncier, législatif) et d’une feuille de route qui seront exploitées pour produire des plans territoriaux de développement. En effet, les différentes plantations en quasi-abandon sont un couteau à double tranchants car elles peuvent, dans un cas, réduire la pression sur les forêts tout en fournissant une alternative économique aux populations

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locales et dans l’autre, augmenter cette pression si leur développement s’effectue sans les balises environnementales et sociales nécessaires. Pour ce faire, le comité consultatif établira, suite à des consultations auprès des principaux acteurs privés et communautaires, des principes socio-économiques et environnementaux pour le développement du secteur.

Activité 2.2. Elaboration participative des plans simples de gestion

Les Entités Territoriales Décentralisées (ETD) que sont les treize secteurs concernés par le Programme, seront responsables, dans le cadre de l’opérationnalisation des plateformes multi-acteurs au niveau des territoires, de l’élaboration de leurs propres plans de gestion ainsi que du suivi de leur mise en œuvre.

Suite à une vaste concertation et à l’élaboration des études nécessaires (ex : informations de base, évaluation de l'aptitude des terres et des grands bassins de production, évaluation des conditions biophysiques, évaluation des infrastructures, analyses environnementales, économiques et sociales, etc.), le Programme appuiera l’élaboration participative de ces plans simples de gestion à l’échelle des de 16 groupements à retenir selon l’approche DTPN et selon la même approche que pour les plans territoriaux de développement. Le nombre de plans de gestion à élaborer portera sur environ 10 % des groupements existants dans la province qui en compte 168 et sera fonction à la fois de l’urgence et de l’intérêt exprimées par les communautés requérantes d’un accompagnement et des appuis techniques du programme intégré. Aussitôt produits et validés, ces plans sont mis en œuvre au travers des contrats d’activités avec différents acteurs parties prenantes (communautés, Société Civile, Administrations locales, secteur privé, etc.).

Dans ce cadre le PARRSA travaillera avec l’ÓSFAC (Obsevatoire Satellital des Forêts d’Afrique centrale) reconnue pour son expertise et son expérience dans la réalisation des activités de cartographie participative dans un contexte de transfert progressif de l’expertise au bénéfice des acteurs locaux opérant dans les ETD en vue de leur autonomisation qui puisse permettre une réplication à l’avenir.

Dans ce cadre, le projet FORCOM a testé quelques outils et l’expérience a permis de proposer le cheminement ci-après pour aboutir à l’approbation de la cartographie d’affectation des terres et des plans simples de gestion qui pourrait constituer une référence dans le cadre de ce programme :

a. Phase préparatoire : Dans un premier temps, l’identification de l’ensemble des parties prenantes est cruciale afin de collecter les informations requises, de même que l’acceptation du plan final de travail à réaliser. Cela se fera dans le cadre de l’opérationnalisation des CLD dans lesquels tous les segments sociaux devront être représentés, tels les populations autochtones, les hommes, les femmes, les personnes âgées, les jeunes, les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs, le secteur privé, etc. Les CLD constitueront l’ancrage consultatif principal pour assurer la pleine participation des Associations Paysannes, qui recevront une attention particulière du Programme. Une fois l’ensemble des parties prenantes identifiées et les CLD opérationnels, le PARRSA et ses partenaires de mise en œuvre les formeront au

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processus de zonage participatif, à ses objectifs, à sa terminologie et aux implications en termes d’aménagement à venir. Les parties prenantes devront en effet comprendre et s’approprier ce travail afin de le rendre le plus pertinent et précis possible.

b. État de lieu  : Réalisation d’une enquête socioéconomique selon le genre (ASEG7), les conditions environnementales au niveau de terroir, et des moteurs de déforestation et de dégradation locaux au niveau de terroir pour définir les priorités de développement local (PDL) sélectionnées par les communautés locales ou groupements, et en tenant compte des parties prenantes, en particulier des femmes. Les enquêtes contribueront aussi à identifier les besoins communautaires de formation.

c. Zonage participatif des terroirs villageois, couplée à la cartographie numérique pluristratifiée. Appui à la clarification foncier et la gestion des conflits dans les terroirs cibles (c.à.d. des limites du terroir, de la Forêt du terroir, y inclus les terrains planifies pour la restauration y/o réservées pour être recouvertes d’essences ligneuses).Ce zonage devra être systématiquement validé par les terroirs limitrophes. Les zones « conflictuelles » devront être identifiées et discutées afin de tendre vers des consensus.

Le zonage participatif implique la consultation préalable des communautés locales dans le cadre de l’aménagement du territoire et reconnait que toute initiative d’aménagement doit nécessairement prendre en compte les droits, besoins, intérêts et les savoirs des communautés locales. En soit, le zonage participatif est un processus de cartographie de l’espace de vie des communautés par les communautés.

Selon l’approche DTPN, ce travail de zonage sera facilité par l’OSFAC, partenaire justifiant d’une expérience significative en RDC. Les objectifs du zonage participatif seront les suivants :

Délimiter chaque terroir villageois et cartographier les droits traditionnels et coutumiers  ;

Déterminer et cartographier l’occupation du sol / l’utilisation des terres dans chaque terroir villageois ;

Identifier les sites sacrés, les habitats et les paysages d’importance culturelle et historique ;

Identifier les conflits liés à la gestion des terres afin d’entamer leur résolution ; Assurer une première priorisation des activités à mettre en œuvre (agroforesterie,

agriculture de conservation, restauration, foresterie communautaire, bois-énergie, etc.).

Le logiciel Open Tenure appliqué dans le cadre du programme juridictionnel de Maindombe est l’exemple d'un outil potentiellement utile pour la cartographie et l'enregistrement des droits fonciers forestiers. Cet outil permet aux communautés locales de cartographier

7http://www.fao.org/docrep/012/ak214f/ak214f00.pdf 53

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l’emplacement de leurs droits traditionnels et coutumiers en utilisant un logiciel de cartographie simple et approprié. Le projet pourrait aussi profiter des expériences d’autres partenaires impliqués dans la cartographie des terroirs coutumiers (http://rdc.moabi.org/cartographie-des-terroirs-coutumiers/fr/#7/-2.822/18.397&layers=moabi_moabi_mai_ndombe_redd_project).

Une fois les données traitées et les cartes d’affectation des terroirs produites, une restitution sera faite aux communautés dans un contexte de validation et d’appropriation des résultats et un Procès-Verbal (PV) est dressé en conséquence. Les cartes et copies des PV seront ensuite restituées aux autorités administratives afin qu’elles puissent être utilisées pour l’élaboration des plans de développement à l’échelle des secteurs.

d. Construction des scénarios possibles, négociation et création des consensus : Les différentes options de développement et de zonages seront analysées et discutées de façon transparente et participative, et des critères de sélection des options seront développés et endossées par l’ensemble des parties prenantes. Sur la base des plans de développement territoriaux et sectoriels, des priorités locales de développement, les enjeux environnementaux et sociaux, le plan national d’investissement REDD+ du pays, ainsi que les autres enjeux pertinents, des critères de sélection seront adoptés afin d’aboutir sur un consensus.

e. Finalisation des plans simples de gestion, découlant des priorités du développement local (PDL) et utilisant le zonage participatif. Le plan devrait inclure le programme d’exploitation communautaire des forêts et de restauration forestière requis lors de la demande d’octroi de forêts de communautés locales, la priorisation des activités à mettre en œuvre et leur emplacement spécifique, et des dispositions pour soutenir une agriculture durable et l’exploitation des forêts de bois d’oeuvre au cas où que cette activité est prioritaire dans les groupements/terroirs sélectionnés .C’est lors de ces exercices participatifs que des premiers échanges sur les modalités de financement et de mise en œuvre les plus pertinentes à la gestion durable des ressources naturelles auront lieu. Ce premier exercice de priorisation sera ensuite repris comme base de départ par les bénéficiaires du Programme (voir Résultats #3, #4 et #5 ci-dessous) qui auront comme tâche de planifier et mettre en œuvre leurs activités.

Activité 2.3. Appui à la sécurisation foncière des forêts communautaires locales

Suite à la réalisation des plans de zonage et plans simples de gestion au niveau des groupements/terroirs, le Programme appuiera les entités concernées et qui le désirent, à assurer la reconnaissance et sécurisation des droits fonciers coutumiers dans le cadre de l’attribution des forêts communautaires, en appuyant la demande formelle d’octroi.

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Ces opérations pilotes de demande d’octroi seront, après validation des résultats et si les moyens sont disponibles, répliquées dans d’autres secteurs et terroirs, dans un cadre des partenariats et des synergies avec d’autres initiatives.

Résultat 3 : La gestion et la restauration communautaire des forêts sont promues pour assurer la gestion et la préservation durable des forêts et améliorer les moyens d’existence des communautés locales

Contexte et problématique de la gestion communautaire des Forêts en RD Congo

La foresterie communautaire (FC) a démontré dans différents contextes qu’elle peut atteindre les objectifs de gestion durable et de conservation des forêts tout en contribuant au développement économique et à l’amélioration des moyens d’existence des populations locales. La foresterie communautaire repose sur l’idée que les populations bénéficiaires prennent mieux soin des terres et des ressources naturelles qui leur appartiennent ou pour lesquelles elles ont un droit d’usage garanti et à long terme.  En effet, les communautés locales et les peuples autochtones, les petits paysans et leurs organisations (y compris les femmes et les jeunes) gèrent déjà de vastes territoires en RDC. S'ils sont effectivement engagés, reconnus et soutenus, ils peuvent s'engager dans des actions positives et concrètes pour lutter efficacement contre le changement climatique tout en les aidants à développer les moyens économiques pour sortir de la pauvreté (qui constitue un important moteur de déboisement et de dégradation des forêts).

Par ailleurs, la Foresterie Communautaire peut être une solution face aux capacités limitées du gouvernement central et provincial de contrôler la déforestation et les activités forestières illégales. Les services de l’Etat et de la province ne sont aujourd’hui pas en mesure d’assurer réellement le contrôle des flux de bois exploités, ni de veiller efficacement à l’application des

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Effet du Plan d’Investissement visé :

Effet 3 : La déforestation et la dégradation issues de l’exploitation des forêts est réduite grâce à une gestion plus durable.

Indicateur d’effet: Augmentation du nombre de communautés et ETD soutenues pour la mise en œuvre de la foresterie communautaire

Jalons de la Lettre d’Intention visés :

Jalon 2020 b Forêts : Exploitation forestière illégale stabilisée d’ici 2020 et réduite rapidement pour atteindre des niveaux faibles d’ici 2030 ;

Jalon 2018 a Forêts  : La promotion et la mise en œuvre de divers modèles locaux et communautaires de gestion des forêts feront partie intégrante de la politique forestière, avec des standards rigoureux et en accord avec l’Objectif 6.

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plans d’exploitation établis, ou encore de suivre la réalisation des permis de coupe délivrés aux exploitants artisanaux. Ce contrôle laxiste est une des causes de l’accroissement de la production illégale de bois au détriment d’une production légale. Il existe de nombreux cas d’études qui démontrent que les communautés locales impliquées dans la foresterie collective ont tendance à exercer un contrôle actif sur leur territoire, réduisant ainsi l'exploitation illégale engendrée par les membres de leur communauté ou par des exploitants externes.

En reconnaissant le potentiel de la FC en RDC, le nouveau Code forestier (promulgué le 29 août 2002), met en exergue le concept des forêts des communautés locales comme méthode de gestion participative et durable des ressources forestières. Le Code marque une avancée considérable vers la reconnaissance des droits des communautés sur la gestion des forêts dont elles dépendent traditionnellement pour leurs moyens d’existence. Il accord la possibilité aux communautés locales organisées de disposer de portions ou de la totalité des forêts qu’elles détiennent, en vertu de la coutume, et de les exploiter pour leurs propres bénéfices. Par ailleurs, la Constitution reconnaît aux ETD l’avantage de disposer de leur propre plan de développement qui s’appuie sur la valorisation des ressources présentes.

Malgré ces dispositions, la responsabilisation des communautés locales dans la gestion forestière et le partage des bénéfices issus de l’exploitation forestière n’est pas encore effective. Le pays n’a pas de beaucoup d’expérience en foresterie communautaire, mais il y a déjà des expériences prometteuses, parmi lesquelles:

« Projet de développement et de mise en œuvre de la foresterie communautaire ». FAO / Belgique. 2007-2012. Quatre sites : Lubumbashi Kikonke (province Katanga), Boma/Luki (provinceBas-Congo), Lisala-Bumba (province de l’Équateur), Kisangani/Uma (Province Orientale).

Projet «Mode de gestion des forêts des communautés locales’ en République Démocratique du Congo » (FORCOL). ONG Forest Monitor/ DFID. (2009-2011). Trois sites: Ituri dans la province Orientale, Basankusu dans la province Equateur et Tshela dans laprovince du Bas Congo

Initiatives de la Société civile avec Réseau CREF auNord-Kivu, CEPECO au Bas-Congo, COCOLPE en Orientale / Mambasa.

Projet “Improving Livelihoods and Land Use in Congo Basin Forests”. DFID 2015-2020

Dans ce contexte, le Résultat #3 vise le développement et la mise en œuvre de la gestion et restauration forestière communautaire dans les trois territoires de la province de la Mongala, plus particulièrement dans quelques sites à déterminer sur la base des critères définis plus haut. Étant donné le contexte de la province de la Mongala, le Programme prévoit soit l’appui à l’exploitation durable des ressources forestières existantes dans le cadre de la foresterie communautaire, soit l’appui à la restauration de la couverture forestière dans un cadre de restauration communautaire afin de renforcer les stocks de carbone forestier des groupements ciblés.

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Pour atteindre le Résultat #3, la stratégie d’intervention se construira entre autres sur la base des résultats et les leçons apprises dans le cadre du projet FORCOM mis en œuvre par la FAO. Ainsi au niveau de 16 groupements, sites pilote à privilégier pour le développement et la mise en œuvre de la foresterie communautaire à travers les 13 secteurs de la province de la Mongala, les actions suivantes sont envisagées :

(i) sensibilisation et conscientisation de la population au concept de la FC;(ii) développement et mise en œuvre des composantes de gestion des espaces forestiers et de

restauration forestière dans les plans simples de gestion des terroirs, y compris le développement des capacités techniques des communautés ;

(iii) l’analyse et développement des marchés (ADM8) pour la planification et développement des petites entreprises forestières ;

(iv) l’échange des expériences et leçons apprises, soit dans le cadre processus national du développement de la FC en RDC, soit dans le cadre du processus national REDD+, en particulier avec le programme sectoriel financé parle FONAREDD (Programme 3.2 « Appui à la gestion durable des forêts»).

Le concept de foresterie communautaire est une alternative viable à la gestion actuelle des forêts congolaises susceptible de contribuer à:

Une réduction de la pression sur les ressources forestières, traduite par une réduction de la déforestation et la dégradation forestière, et ainsi contribuer à l’atténuation du changement climatique.

Une diversification et amélioration des sources de revenus des populations bénéficiaires, en répondant aux différents besoins des populations, notamment en bois d’œuvre et en bois énergie, tout en favorisant l’accroissement du couvert forestier

Un renforcement des capacités des parties prenantes en matière de foresterie communautaire, de gestion participative et durable du terroir.

Une éducation environnementale des populations ciblées et des instances dirigeantes visant à conserver/restaurer leur biotope et en particulier, leur source d’eau potable et leur terre.

Une réduction des conflits entre exploitants forestiers et populations riveraines. Un meilleur control forestière et la réduction des activités illégales dans les forêts. La promotion d’une dynamique de confiance et de partenariat entre les parties prenantes

du secteur forestier. La promotion d’une culture de participation et des espaces de dialogue, que contribue à

consolider de systèmes d’organisations propres des communautés locales.

8http://www.fao.org/docrep/014/i2394f/i2394f00.pdf57

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Activité 3.1. Sensibilisation et renforcement des capacités des services techniques décentralisés du Ministère de l’Environnement et différents partenaires sur la foresterie communautaire et la restauration des forêts

Des séances de sensibilisation et de formation seront organisées afin de conscientiser sur le concept de la FC, et renforcer les capacités des services techniques décentralisés du Ministère de l’Environnement et les partenaires locaux sur les thématiques liées à la foresterie communautaire et la restauration communautaire des forêts. Le Programme contribuera ainsi à la formation, nécessaire et indispensable d’un pool de spécialistes à tous les niveaux (national, provincial, territorial et local), en matière de foresterie communautaire. Cette activité prévoit :

a) L’évaluation des besoins en formation sur foresterie communautaire (gestion et restauration) spécifiques dans la Province de la Mongala, avec une emphase particulière pour les 3 territoires concernés.

b) L’identification (et actualisation si nécessaire) du matériel de formation disponible, en considérant les études et documents déjà prépares par le projet FORCOM de foresterie communautaire en RDC (2007-2012) et par autres projets sur la FC ; ex. modules de formation, guides méthodologiques, cours, etc.

c) Formation de formateurs visant les experts des services techniques gouvernementaux et les partenaires de mise en œuvre locaux.

d) Échanges d’expériences avec des autres provinces en RDC (ex. sites pilotes des projets FORCOM, FORCOL et DFID, forets modèles).

e) Renforcement des capacités humaines et matérielles des services techniques décentralisés, en particulier, de la structure décentralisée de Foresterie Communautaire du MEDD au niveau provincial pour canaliser et répondre aux différentes demandes d’octroi des forêts de communautés locales en coordination avec les procédures nationales

Activité 3.3. Soutien à la planification et mise en œuvre des activités de restauration et de gestion forestière communautaire prévues dans le plan de gestion de chaque terroir ciblé

En matière de gestion forestière communautaire

Les communautés seront formées et soutenues dans la mise en place de la gestion forestière de leurs terroirs selon les plans simples de gestion qui seront élaborés. De façon non exhaustive, cette formation comprendrait l’appui à :

la définition et révision périodique des objectifs de gestion ; au zonage ou à la stratification forestière du territoire ; la planification de la récolte ; incluant la définition de la superficie maximale exploitable

pour la récolte des produits forestiers (ligneux et non ligneux) ou la quantité maximale de produits forestiers pouvant être récoltés, ou les deux, pour une période donnée, calculé en fonction des rendements durables ;

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Dans les cas d’exploitation du bois (en collaboration avec le Projet de Gestion Durable des Forêts PGDF du Fonaredd)  :

o Planification des procédures et techniques de l’exploitation à impact limité9, visant à minimiser les coûts et réduire les impacts sur l’environnement.

o Les opérations de coupe : Techniques d’abattage à impacts limités/reduits ; le tronçonnage optimal des grumes de manière à maximiser la récupération du bois utile ; le débardage (transport des arbres abattus) : animaux/engins de trait, pistes de débusquage suivant des directives respectueuses de l’environnement, systèmes de traînage ; les systèmes de portage, les systèmes de téléphérage ;

o Actions sylvicoles avant et après la coupe conçue pour, protéger la régénération préexistante contre les blessures, réduire au minimum les dégâts au sol, éviter les dégâts inutiles aux espèces non ciblées et protéger des fonctions fondamentales de l’écosystème comme la protection des bassins versants et le stockage du carbone.

o Interventions sylvicoles (si nécessaire) pour la mise en valeur de la forêt, et pour surmonter les problèmes de l’épuisement relatif des essences commerciales, compenser les taux de croissance lents et assurer des récoltes futures de bois commercial (ex. éclaircie, opérations de dégagement, coupes de régénération, etc.)

Dans le cas de récolte des produits forestiers non ligneux (PFNL), que dans les forêts naturelles généralement suit des principes proches de la nature :

o Analyse de la pertinence économique, sociale et environnementale ;o Diversification des PFNL pour adresser la saisonnalité et réduire la vulnérabilité

aux changements soudains dans la demande et le prix de produits individuels ;o Actions pour assurer que la récolte de bois peut coexister avec celle de PFNL

(saisonnalité des récoltes de bois, minimiser la fragmentation de la forêt permettrait de maintenir une diversité plus grande des espèces et de réduire au minimum le risque de perte d’espèces de PFNL).

la révision périodique du plan sur la base de la surveillance et de l’évaluation sur le terrain.

En matière de la restauration forestière communautaire

La restauration peut comprendre une large gamme d’actions : le rétablissement de la végétation forestière au moyen de la plantation ou de la régénération naturelle assistée, mais aussi des mesures de protection ou de mise en défens (ex. mise en défens de savanes) ainsi que d’autres mesures de gestion.Concrètement, le processus de restauration comprendra :

9http://www.fao.org/docrep/007/j4290e/j4290e00.htm59

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1. Planification et sélection de la stratégie/des stratégies de restauration la (les) plus rentable(s) et avec plus potentiel REDD+, y compris :

Définition des objectifs et méthode(s) de restauration, variables en fonction des contextes spécifiques (densité des populations, intensité des activités agricoles, prédispositions naturelles à la reconstitution forestière, etc.). Les procédés de restauration à mettre en place consisteront entre autres : (i) à des reboisements en plein recourant à des essences à croissance rapides adaptées au milieu aux fins de la production forestière (Tec, Eucalyptus, Gmelina…) ou énergétique (acacia, cassias,..) ; (ii) à l’amélioration et/ou enrichissement des peuplements résiduels en essences locales de valeur (méthodes de layons, placeaux denses, etc.) dans le territoire de Bumba prioritairement et plus particulièrement, dans les concessions forestières retournées à l’état dans un contexte de concession de conservation à développer et promouvoir ; (iii) au recours à l’agroforesterie par l’utilisation à la fois des essences fertilisantes que celles fruitières locales susceptibles de procurer des revenus substantiels aux paysans (manguiers sauvages, safou,.. ), y compris la domestication des produits forestiers non ligneux phares (poivres noires, gnetum, etc.). En ces derniers points plus spécialement, BEGAD, partenaire de la mise en œuvre du programme, sera particulièrement sollicité pour accompagner le PARSA dans le choix adapté des essences à introduire ainsi pour le transfert et/ou le renforcement des connaissances locales dans ce domaine.

Sélection des lieux pour la reconstitution forestière et évaluation des utilisations des terres et du régime foncier/de propriété actuels. Se basant sur l’esquisse de zonage holistique et du schéma-directeur d’aménagement de la province à produire dès les débuts de la mise en œuvre du programme intégré, les opérations de restauration forestière concerneront prioritairement les couloirs situés le long des axes routiers, les périphéries des villes et grandes agglomérations humaines (notamment la ville de Lisala, les cités de Bumba et de Bongandanga) ainsi que le long et aux sources des rivières vulnérables au tarissement du fait du déboisement effectué.

Etudes de base (moteurs de dégradation/déforestation, priorités, sites de référence) .

2. Renforcement des capacités locales sur les pratiques de restauration

Sur la base de l’approche de champs de démonstration, les techniques ci-après seront promues :

Régénération naturelle libre ou assistée sur des terres dégradées et des terres agricoles marginales au travers des mesures de mise en défens (protection contre les incendies de végétation le pâturage, respect de la durée des jachères, etc.), des coupes sélectives de dégagement des plants naturels, etc. ;

Choix des espèces à adopter en fonction des objectifs du projet de restauration, des critères socio-économiques et environnementaux (préférence sociale, biodiversité, protection du sol, faible exigence d’entretien, production économique, multiplicité d’usage et rôles dans l’alimentation, etc.),

Mise à disposition des souches parentales ou du matériel de plantation efficace. Les espèces visées sont prioritairement celles qui fourniront des produits comme le bois d’œuvre, les fibres, le bois de feu et des produits non ligneux pour l’alimentation et les

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soins de santé. Les espèces non ligneuses qui colonisent les espaces restaurés (ex. bambous) peuvent fournir des revenus financiers initiaux à condition de promouvoir leurs utilisations et marchés. D’une manière générale, les espèces indigènes seront préférentiellement utilisées par rapport aux espèces exotiques.

Etablissement des pépinières villageoises couvrant toutes les spéculations de boisement forestiers, en termes de choix des espèces et distribution de matériel de reproduction de haute qualité (collecte de graines, production de semis, techniques de pépinière, etc.).

La préparation des sites et plantations d’arbres (délimitations des sites, trouaison et mise en place des plants) auxquelles sont éventuellement associées, dans le respect des conditions écologiques) des cultures de rente susceptibles de procurer des revenus durables aux communautés (Palmiers, caféiers, cacaoyer, hévéa);

L’entretien et gestion communautaire des zones restaurées : Les plants – qu’ils soient plantés ou établis naturellement – devront être protégés pendant les cinq années suivant leur établissement contre la concurrence des mauvaises herbes, les incendies de forêts ; le broutage des animaux sauvages et domestiques ; et l’empiétement du bétail.

3. Mise en œuvre de la stratégie de restauration  

Une stratégie communautaire de restauration des paysages dégradés et incultes sera adoptée au travers des associations paysannes qui seront montées à travers les 16 groupements pilotes et progressivement étendues en incluant les autres groupements intéressés au niveau de chaque secteur d’un territoire donné grâce à un travail intensive de sensibilisation qui devra être menés par des animateurs locaux préalablement formés à cette fin. L’idéal est de constituer, au niveau des territoires des noyaux des animateurs issus de services administratifs locaux en charge de l’agriculture et de l’environnement qui seront chargés de l’accompagnement et de l’encadrement des communautés dans les différentes techniques innovantes de restauration des paysages à introduire. Les formations de renforcement des capacités à dispenser intéresseront également les acteurs de la société civile locale dont les rôles d’appui aux communautés sont avérés en vue de la reprise en main et de la pérennisation de différentes et techniques introduites.

Activité 3.3 Analyse et développement des marchés (ADM) pour la planification et développement des petites entreprises forestières (en collaboration avec le PGDF)

Cette activité consistera à stimuler la création des coopératives et associations villageoises spécialisées suivant les différents produits résultant de l’appui du programme (produits agricoles, produits forestiers, services environnentaux, etc.) en vue de satisfaire aux besoins des marchés préalablement identifiés avec l’appui du programme intégré ; contribuant ainsi à une plus-value des productions à réaliser.

Cette analyse des conditions économiques et du marché consistera en une analyse des opportunités commerciales pour les biens et services forestiers et d’autres facteurs économiques qui pourraient avoir une incidence sur la gestion forestière.

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Résultat 4 : L’agroforesterie et l’agriculture de conservation sont promues comme pratiques respectueuses de la forêt et améliorant les moyens d’existence des populations rurales

Le Résultat #4 vise à promouvoir et à soutenir la mise en œuvre de pratiques agro-forestières, d’agriculture de conservation et de restauration du couvert forestier dans les zones sensibles préalablement identifiées. Une trentaine d’associations paysannes, à composante majoritairement féminine, sera constituée et appuyée dans un premier temps et à titre pilote par le programme intégré, à raison d’au moins deux associations par secteur sur l’ensemble de 13 secteurs qui composent la province de la Mongala. A celles-ci, s’ajouteront environ quatre associations paysannes pygmées du territoire de Bongandanga où des activités de valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNLs) et d’agriculture devront être soutenues en vue du développement et de la sédentarisation de ces peuples autochtones.

Ce soutien sera mis en œuvre à la fois en testant l’approche matching grants et Paiement pour Services Environnementaux en organisant une assistance technique au travers de l’approche Champs de démonstration, en octroyant un appui technique et financier qui ensemble, contribuent à lá boutissement des objectifs visés par le programme. L’agroforesterie et l’agriculture de conservation seront promues puisqu’elles permettent de pérenniser les activités agricoles en les rendant plus durables d’un point de vue environnemental et économique, ce qui contribuera à réduire la pression agricole sur les forêts des secteurs visés. Outre les activités de restauration villageoise qui y seront menées pour augmenter le couvert forestier, la diversification et la promotion des systèmes agro-forestiers sont susceptibles de contribuer à la réalisation des services éco-systémiques et ainsi accroître de manière substantielle les revenus des communautés villageoises.

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Effets du Plan d’Investissement visés :

Effet 1 : Investissements agricoles respectueux de la forêt et améliorant les moyens d’existences des populations rurales, y compris des personnes vulnérables et marginalisées (femmes, peuples autochtones, etc.) ;

Effet 3  : La déforestation et la dégradation issue de l’exploitation des forêts est réduite grâce à une gestion plus durable.

Jalons de la Lettre d’Intention visés   :

Jalon 2018 c Agriculture : Dispositif d’encadrement agricole et de production/distribution d’intrants en place dans chaque Programme Intégré REDD+ en fin d’année 2 de mise en œuvre, pour une large diffusion de technologies agricoles durables allant dans le sens de la sédentarisation, et respectant les plans de zonage.

Jalon 2018 a Forêts  : La promotion et la mise en œuvre de divers modèles locaux et communautaires de gestion des forêts feront partie intégrante de la politique forestière, avec des standards rigoureux et en accord avec l’Objectif 6.

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L’agroforesterie est un système de gestion des ressources naturelles dynamique et multifonctionnel qui, grâce à l’intégration d’arbres dans les exploitations et les paysages agricoles ou à la production de produits agricoles dans les forêts, diversifie et soutient la production pour procurer des bienfaits socio-économiques et environnementaux accrus aux utilisateurs des terres. Les systèmes agro-forestiers sont particulièrement importants pour les petits exploitants car ils permettent de fournir différents produits et services sur une superficie de terre limitée.

Spécifiquement, ces systèmes agro-forestiers seront conçus et gérés en capitalisant, en faveur des bénéficiaires ciblés du programme intégré, l’expérience acquise par BEGAD à travers ICRAF, notamment en matière de choix des types de systèmes agro-forestiers, en contribuant par ailleurs à la réalisation de la stratégie REDD+ du pays, à travers :

Une couverture arborée permanente et l’augmentation du stock de carbone (aérien et souterrain) dans les terrains agricoles, les jachères, les terrains auparavant improductifs, etc.

La réduction de la déforestation grâce à l’intensification et la diversification des systèmes de production permettant d’accroitre le rendement des cultures à l’unité de surface et donc de réduire les pressions sur les forêts d’une part et d’autre part, d’assurer l’augmentation des revenus des producteurs en réduisant leur dépendance vis-à-vis des ressources de la forêt.

La réduction de la dégradation forestière grâce à l’accroissement de l’offre en produits forestiers divers (une des principales causes directes de déforestation). L’agroforesterie constituer ainsi un moyen de détourner les pressions exercées sur les des forêts naturelles au profit d’une production durable hors-forêts naturelles sans porter atteinte à la sécurité alimentaire.

L'agroforesterie favorise ainsi la synergie entre l'atténuation et l'adaptation au changement climatique. Dans les zones identifiées dans les plans de zonage, le Programme appuiera l’agroforesterie afin de favoriser des systèmes d’utilisation des terres et des pratiques dans lesquelles les plantes ligneuses sont délibérément intégrées aux cultures agricoles, à l’élevage et à la pisciculture pour une variété de bénéfices et de services. Cette intégration pourra être faite soit selon une association spatiale soit selon une séquence temporelle (ex : jachère améliorée, rotation).

Afin de pallier au temps d’attente qui s’écoule entre l’investissement dans l’agroforesterie et ses rendements financiers des pratiques d’agriculture de conservation seront promues en recourant aux recourant aux spéculations agricoles à courts cycles végétaux et relativement rentables (cultures de haricots, oignons, pois carré, etc.) qui ont été introduites avec succès durant ces deux dernières décennies au travers d’une approche d’Analyse et de Développement approprié des Marchés et du développement d’une agriculture de conservation (AC) qui vise des systèmes agricoles durables et rentables en améliorant les conditions de vie des exploitants par la mise en œuvre simultanée de trois principes à l'échelle de la parcelle: le travail minimal du sol; les

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associations et les rotations culturales et la couverture permanente du sol. Elle est bénéfique pour les petites exploitations ; celles dont les moyens de production limités ne permettent pas de lever la forte contrainte de temps et de main d'œuvre constituent une cible prioritaire. C'est un moyen de concilier production agricole, amélioration des conditions de vie et protection de l'environnement. Dans le cadre de la poursuite de ce résultat, le Programme :

(i) Renforcera la cohésion et les capacités techniques des services décentralisés de vulgarisation du Ministère de l’Agriculture, ainsi que les capacités techniques, financières et sociales, des Associations et des Organisations Paysannes ;

(ii) Renforcera le processus d’élaboration participative des plans de développement, ainsi qu’aux différents niveaux de gouvernance territoriale ainsi que la planification, l’établissement et la gestion des systèmes agro-forestiers, d’agriculture de conservation et de restauration mis en place (objectif découlant du résultat 2) ;

(iii) Établira un mécanisme durable de soutien technique et financier à l’agroforesterie et à l’agriculture durable sensible à la nutrition, ainsi que pour la diversification des moyens d’existence résilients ;

(iv) Fournira des éléments de réflexion aux programmes sectoriels du FONAREDD pour encourager les pratiques agro-forestières, d’agriculture de conservation et de restauration, de même que sur les enjeux de la planification du territoire au niveau local et assurera une garantie foncière aux bénéficiaires du programme.

Activité 4.1. Formation des services techniques décentralisés des Ministères en charge de l’Agriculture et de l’Environnement

En collaboration avec le Programme sectoriel « Gestion Durable de l’Agriculture » pour l’atteinte du jalon 2018 c relatif à l’Agriculture, l’objectif de cette activité sera de renforcer les capacités techniques et d’interventions des services étatiques tant au niveau des entités territoriales décentralisées (provinces et secteurs) qu’à celles déconcentrées (territoires de Lisala, de Bumba et de Bongandanga) des Ministères en charge de l’Agriculture, de développement rural et de l’environnement en mettant à contribution les expertises et les compétences spécifiques des Partenaires de mise en œuvre du PARRSA. Il s’agira ainsi d’appuyer la mise en place d’un dispositif d’encadrement efficace pour la diffusion des pratiques durables d’agroforesterie, d’agriculture de conservation et de restauration allant dans le sens de la sédentarisation et respectant les plans de zonage consensuellement arrêtés. Les différents services impliqués dans le programme et les autres Partenaires locaux (Société Civile et secteur privé intéressés) seront formés pour soutenir l’activité, participer et prodiguer des conseils techniques aux différentes Associations Féminines et Organisations Paysannes participantes.

De plus le projet sélectionnera des agronomes de secteur qu’il formera, équipera et motivera pour accompagner les projets agroforestiers et de cultures pérennes qu’il appuiera.

Activité 4.2. Opérationnalisation des activités agro-forestières et d’agriculture de conservation appropriés au niveau des terroirs villageois

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Les différentes options agro-forestières et d’agriculture de conservation à mettre en œuvre découleront aussi bien des plans territoriaux de développement que des plans simples de gestion des groupements et terroirs ciblés dans un premier temps, y compris dans les Zones de développement rural intégrées issues de micro-zonage des concessions forestières réalisés au début du Programme (Résultat #2).

Cet exercice se poursuivra au niveau de la trentaine des associations/organisations paysannes de départ, qui recevront un appui intégrant les volets financiers, techniques et sociaux de la manière suivante :

Volet financiers (matching grants)

Pour financer de façon pérenne l’adoption de bonnes pratiques agro-forestières et d’agriculture de conservation et de restauration, chaque association/organisation paysanne sera éligible au fonds compétitif « matching grants » selon une grille d’évaluation REDD+ qui servira de critère d’analyse des demandes d’appui conseil, de subventions « matching grants » et des soumissions à ce Fonds Compétitif. Cette disposition permettra de favoriser les investissements alignés sur les outils de gestion de terroir (PDD et CLD) et ceux qui permettent de limiter l’impact du développement sur la forêt (mise en valeur des savanes, agroforesterie, cultures sous couvert forestier…).

Champs de Démonstration (CD)

Dans le cadre de, l’assistance technique aux associations une approche d’apprentissage participatif sera adoptée via un système d’apprentissage participatif de champs de démonstration (CD) à l’instar du Champ école de la FAO- CEP. Cette approche vise le développement des capacités paysannes à travers l’apprentissage par l’action, l’observation, l’expérimentation et la découverte directement dans les champs des composantes du programme mises en œuvre par les associations. La méthode CD promeut la constitution d’une plateforme adéquate qui, à partir des savoirs faire locaux et traditionnels, permet de vulgariser de bonnes pratiques d’agroforesterie et d’agriculture de conservation. Un certain nombre de principes clés guideront la mise en place des CD :

La promotion de diverses pratiques agro-forestières et d’agriculture de conservation en fonction du terroir concerné ;

La diversification des cultures et des moyens d’existence en général (petit élevage, pisciculture, maraichage)  ;

La promotion de l’agriculture résiliente aux changements climatiques et climato-intelligente ;

L’utilisation, dans le cadre de la reforestation et de l’agroforesterie, d’une large gamme d’espèces d’arbres aux produits et services variés (alimentation, bois énergie, bois d’œuvre, bio pesticide, fertilisation des sols, lutte contre l’érosion, etc.) et à croissance rapide ;

Le soutien à la restauration/reboisement, notamment la mise en place de petites plantations énergétiques

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Environ 13 CD seront créés, en raison d’un par secteur, pour couvrir les 13 secteurs de la province de la Mongala. Chaque CD fournira un appui technique à quatre associations paysannes comprises à l’intérieur de 2 secteurs voisines pour réaliser des économies d’échelles tout en garantissant au maximum la proximité des déplacements. Sinon il va falloir opter pour un CD par secteur en faveur de deux associations paysannes pilotes, ouvert progressivement à d’autres associations qui naitront entretemps lors de la mise en œuvre du programme. L’ensemble des CD de chaque territoire est supervisé par le point focal PARRSA/Piredd basé au niveau du territoire et qui travaille en étroite collaboration avec les services étatiques locaux intéressés, appuyés par des animateurs locaux avec pour mandat d’organiser des activités de formation pertinentes et conformes aux plans de travail des associations participantes et d’offrir un suivi technique à ses membres dans la mise en œuvre de leurs projets respectifs.

Il reviendra à chaque partenaire de mise en œuvre de renforcer les capacités des points focaux du PARRSA/Piredd ainsi que ceux des services administratifs ayant mandats sur les composantes du programme qui eux, à leur tour, identifieront des animateurs au niveau de chaque secteur. Dans la mesure du possible et de leurs compétences, les animateurs seront préférentiellement sélectionnés parmi les agronomes des Inspecteurs Provinciaux de l’Agriculture, Pêche et Elevage (IPAPEL) et de la supervision territoriale de l’environnement. Les étapes prévues pour la mise en place des CEP comprendront :

Le choix des partenaires de mise en œuvre de CD ; L’identification et la formation des encadreurs et des animateurs des CD ; Le développement du curricula des champs de démonstration (en consultation avec les

Ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, les encadreurs et animateurs), reprenant les techniques prioritaires à dispenser  ;

La mise en place proprement dite des champs de démonstration et la planification participative des activités.

Pour assurer leur fonctionnement, chaque site recevra un budget d’opération permettant aux techniciens de se déplacer pour soutenir les projets promus et organiser des formations techniques retenues.

Volet social et partage des connaissances

Un troisième volet social qui sera mis en œuvre par le recours aux campagnes de sensibilisation Communautaire comme outil pour la mobilisation sociale et communautaire. Ainsi, le soutien aux associations, les champs de démonstration ainsi que le matching grants qui sont envisagés dans le cadre de ce programme visent à favoriser le partage des connaissances, le renforcement de la gouvernance des groupements et la cohésion sociale dans les communautés. L’objectif ultime est de mieux gérer les ressources naturelles au travers d’une sensibilisation mutuelle. Les partenaires du PARRSA organiseront des séances de sensibilisation et de formation sur la planification familiale, la nutrition, l’accès à la terre, les opportunités d’autonomisation sociale et économique des femmes en exploitant le circuit des radios communautaires fonctionnelles en place. Des tranches d’émissions sur la mise en œuvre des composantes du programme seront

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négociées et reflétées par des contrats de prestations conclues avec le PARRSA et mis en œuvre au travers ses différents points focaux dans les territoires.

Activité 4.3. Mise en œuvre des activités agro-forestières et d’agriculture de conservation appropriés au niveau des terroirs villageois

Les membres des associations/organisations paysanne seront ultimement responsables de la mise en œuvre des activités qu’ils auront identifiées et planifiées, en combinant les ressources financières initiales fournies par le Programme, les grants, ainsi que celles relevant de l’assistance technique promulguée par les CD. Cette mise en œuvre sera suivie de façon étroite par les Partenaires du PARRSA dans les CD, et pourra bénéficier, au besoin, d’un appui technique supplémentaire des services gouvernementaux décentralisés des Ministères en charge de l’Agriculture et de l’Environnement ainsi que des experts du PARRSA et ou des consultants ponctuels recrutés pour une thématique donnée du programme.

Les activités d’agroforesterie et d’agriculture de conservation qui pourraient être mises en œuvre comprendront une large gamme d’actions, qui seront précisées lors des différentes étapes de planification, de concertation et d’analyses. Elles seront particulièrement menées dans les terroirs villageois, en dehors des zones de production forestière (concessions forestières), des zones agro-industrielles circonscrites par les concessions agricoles et les aires protégées dont notamment la réserve forestière de Lomako Yokokama dans le territoire de Bongandanga.

Les zones d’influences agricoles seront déterminées de manière souple et rapide en circonscrivant un couloir de 5 à 10 km de part et d’autre des axes routiers qui de manière grossière, correspondent aux points chauds de la déforestation actuellement observées dans cette province de la Mongala. Il sera aussi question de s’attaquer aux zones de développement rural (ZDR) résultant de la planification de l’utilisation des espaces à l’intérieur des concessions forestières dans le cadre de l’élaboration des plans d’aménagement forestiers. Les actions en faveur de l’agro-foresterie pourront y être initiées aussitôt le choix final de 16 groupements pilotes, réparties à travers les secteurs d’interventions, aura été opéré et que la trentaine des associations/organisation paysannes pionnières aura été identifiée.

Ainsi, avec l’assistance de BEGAD comme partenaire de mise en œuvre pour cette composante, des actions pour détermination des types des systèmes agro-forestiers ainsi que des essences à adopter, compte tenu des contextes spécifiques, seront initiées dans différents sites exempts des conflits fonciers et où des communautés organisées et structurées sont prêtes à se mettre en œuvre. Auparavant, des séances de sensibilisation concernant cette composante seront réalisées afin de stimuler l’intérêt des communautés quant à cette initiative et de susciter leur adhésion à celle-ci conformément au principe de Consentement Libre Informé Préalable (CLIP). Parallèlement à la mise en place de ces sites pilotes de développement et de la promotion de l’Agroforesterie et de l’agriculture de conservation, des formations visant le renforcement des capacités des acteurs dans les différentes thématiques qui s’y rapportent seront faits par le PARSSA, sur recommandations de son partenaire de mise en œuvre de ce volet, assurera l’acquisition de différents intrants requis pour le lancement de cette initiative auprès des communautés bénéficiaires. Plus spécifiquement il devrait être question :

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En matière d’Agroforesterie

De la mise en œuvre de systèmes agricoles diversifiés impliquant la plantation d’arbres fixant l’azote et qui réduisent l’érosion,

De la mise en place de systèmes sylvopastoraux, combinant activités forestières élevage à proximité de zones d’habitation ;

De l’application de systèmes multi-étages, de banques fourragères en perspectives d’une promotion locale d’élevage ainsi que de jachères améliorées pour réduire le temps de repos post-cultural des sols ;

De la diversification des sources de revenus ou d’alimentation en plantant des arbres pour la production de bois d’œuvre, de fruits ou producteurs de produits forestiers non-ligneux

En ce qui concerne l’Agriculture de conservation   :

D’un travail réduit du sol avant semis, Des semis directs pour réduire l’effort à fournir pour la mise en place ; Des associations et les rotations culturales appropriées ; De la couverture permanente du sol pour conserver durablement la fertilité et l’humidité

des sols ; De l’optimisation de l’utilisation des résidus agricoles comme engrais verts ; Production d’engrais écologiques à l’aide de résidus animaliers ; De l’adoption de nouvelles méthodes de lutte contre les mauvaises herbes et autres

ravageurs.

Résultat 5 : Les ressources forestières dont notamment les produits forestiers non ligneux PFNL sont valorisées de façon optimale et durable.

68

Effet du Plan d’Investissement visé :

Effet 1  : Investissements agricoles (forestiers) respectueux de la forêt et améliorant les moyens d’existences des populations rurales, y compris des personnes vulnérables et marginalisées (femmes, peuples autochtones, etc.) ;

Effet 5 : Les activités humaines sont mieux planifiées permettant une optimisation de l'utilisation de l'espace et une diminution de l'impact sur les forêts ;

Effet 7 : La pression humaine sur les forêts, liée aux phénomènes migratoires et à la dynamique démographique est réduite.

Jalons de la Lettre d’Intention visés :

Jalon 2018 b Forêts : promotion et mise en œuvre de divers modèles locaux de gestion des forêts

Jalon 2018 c Foncier : appuyer les communautés locales dans les procédures de requête de divers modèles locaux et communautaires de gestion durable des forêts et dans la sécurisation des droits foncier, en particulier dans le cadre des Programme Intégrés.

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La Province de la Mongala réputée forestière, ne connaît véritablement pas des problèmes de déboisement du fait exclusif de la collecte de bois de feu. Le déboisement observable actuellement aux alentours de principaux centres de peuplement (notamment Lisala, Bumba et Bongandanga) et le long des principaux axes routiers est essentiellement la résultante de l’expansion d’une agriculture traditionnelle extensive sur brûlis.

Les forêts originelles et peu perturbées et les cours d’eau de la province sont des immenses réservoirs des produits forestiers non ligneux (poivre noir, miel, champignons, escargots, chenilles, ignames sauvages, poissons, viandes de brousse, gnetum, etc.) encore sous valorisés eu égard au potentiel sur pied. L’exploitation de ces ressources reste anachronique et souvent pratiquée par la survie par les autochtones pendant que l’exploitation commerciale, de plus en plus prospère, reste majoritairement l’apanage des populations allochtones à la recherche des gains immédiats et effrénés.

La disparition des forêts du fait de différents moteurs directs et indirects de la déforestation entraîne avec elle la raréfaction de quelques uns de ces produits avant même que des mesures pour leur préservation soient envisagées. C’est le cas des chenilles dont quelques espèces se sont raréfiées de suite de l’exploitation sans lendemain des leurs espèces forestières porteuses, du gibier ainsi des ignames sauvages très prisés dans les territoires de Lisala et de Bumba respectivement. L’amélioration des moyens d’existence des populations rurales, y compris des femmes, des hommes et des jeunes est un des objectifs repris dans le plan d’Investissement. L’appui aux alternatives économiques durables permet de lutter contre la pauvreté, facteur indirecte de la déforestation et de fait, de réduire la pression sur les forêts. L’appui aux activités génératrices des revenus corrobore avec l’objectif 3 sur les forêts du Plan d’investissement et constitue un des piliers de la construction de la politique forestière nationale. Ainsi, les leçons progressivement accumulées contribueront au développement de cette politique en ce qui concerne principalement les produits forestiers non ligneux en tant que ressources forestières valorisables.

Le programme facilitera l’accès des populations locales à ces ressources dans le cadre d’une exploitation planifiée et durable. Par ailleurs, en vue de contrôler et de suivre le niveau de prélèvement à but commercial, le programme encouragera les autorités de la province à instaurer des permis de récolte à des frais incitatifs pour les communautés locales et relativement contraignant pour les allochtones afin que la production reste une activité réservée exclusivement aux autochtones. Pour ce faire un répertoire des ressources concernées sera élaboré et les périodes de récolte indiquées. Une composante de développement de ces filières, soutenu par une approche de développement des marchés feront partie intégrante des plans territoriaux de développement à élaborer.

Activité 5.1 : Etude sur la production, la consommation et le commerce des PFNLs

Un état des lieux sur les modalités de production, consommation du commerce des PFNLs sera établi au niveau de la province de la Mongala au moyen d’un diagnostic rapide et sommaire basé sur des enquêtes et interview ciblé. En fonction du contexte local, ce diagnostic devra analyser le potentiel de valorisation des PFNLs phares, de proposer les des options pour leur exploitation durable et d’évaluer sommairement leur contribution dans le relèvement communautaire des populations, y compris dans l’économie locale.

Activité 5.2 : Soutien à la mise en œuvre des options (production durable, domestication, etc.)

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PIREDD Mongala – Note de Programme

En fonction des résultats et options identifiées dans le cadre de l’activité 5.1, cette activité devra sensibiliser les exploitants et producteurs sur des méthodes d’exploitation durable. Des sessions de formation en vue de la domestication des PFNLs seront également organisées dans une perspective de réduction à moyen terme des prélèvements naturels. Des fermes modèles de domestication seront établies avec l’appui du programme intégré à raison d’une ferme par territoire. Un programme nutritionnel sera développé et viendra en appui dans le cadre de la lutte contre la malnutrition.

Résultat 6 : les populations reçoivent une éducation et une information sur la sécurité alimentaire, les enjeux environnementaux, la santé de la reproduction et bénéficient de l’accès au Planning Familial.

Activité 6.1 Création et large diffusion de programmes d’éducation et d’information sur la sécurité alimentaire, les risques encourus et les enjeux environnementaux

Activité 6.2 Mise en œuvre du programme de planning familial en application de la Stratégie Nationale

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PIREDD Mongala – Note de Programme

10 CADRE DE RESULTATS

Effet du Plan d’Investissement REDD+ auquel le programme va contribuer :Effet attendu tel que décrit dans le cadre de résultat du Fonds Indicateurs Situations de référence et cibles

finales Moyens de vérification Hypothèses et conditions critiques

Effet 1: Investissements agricoles respectueux de la forêt et améliorant les moyens d’existences des populations rurales, y compris des personnes vulnérables et marginalisées (femmes, peuples autochtones, etc)

Superficies en zone forestière sous- système de culture durable ou à dégradation atténuée Superficies de savanes sous-systèmes de culture durable ou à dégradation atténuée

A Déterminer par étude de début de programme.

Rapport d’exécution des micro-subventions

La rentabilité des filières Cultures pérennes (café, cacao, hévéa et palmier à huile) doit être assurée.

Effet 5 : Les activités humaines sont mieux planifiées permettant une optimisation de l’utilisation de l’espace et une diminution de leur impact sur les forêts

Nombre de secteurs administratifs, territoires et provinces disposant d’un plan d’usage des sols respecté

0 actuel. 16 PDD et 90 Plans de gestion avec zonage participatif par Territoires-cible et par terroir villageois prioritaire

Gouvernement provincialRécipissé de l’Administrateur de TerritoirePV de réunion au niveau du groupement

Intérêt de l’administration locale, volonté politique

Effet 8 : La bonne gouvernance est assurée permettant une mise en oeuvre effective, transversale et intégrée, transparente, équitable et durable de REDD+, basée sur les résultats, et intégrant l’information, la consultation, la participation et l’appropriation de toutes les parties prenantes, y compris équitablement entre les femmes et les hommes

Nb structures de gouvernance renforcées ou créées et fonctionnelles. (par niveau de gouvernance ; "institutionnel"/indépendant)

Situation à préciser, cible 90 CLD

Evaluation finale du projet

Produit attendu par le Programme REDD+ présenté :Atténuation de la perte de biomasse

Le cadre de résultats présenté ci-dessous se réfère bien entendu au cadre de présentation détaillée du programme intégré. Toutefois pour raison de commodité, les résultats sont abordés en fonction des effets attendus étant donné qu’un résultat donné est susceptible de concourir à un ou plusieurs effets du plan d’investissement REDD. L’amélioration de la gouvernance constitue un résultat transversal et de ce fait, n’est pas spécifiquement repris dans le tableau et fait parti intégrante du processus et les activités qui s’y rapportent (plateformes multi-acteurs, gestion des plaintes et recours, CLD et structuration communautaire) sont pris en compte dans le budget proposé

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CADRE DE RÉSULTATS Indicateurs

Situations de référence, cibles intermédiaires et finales

Moyens de vérification

Hypothèses et conditions critiques

2018finale

Objectif Général

(i) Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption par les puits dans le secteur forestier

Emissions réduites &

Absorptions augmentées 0%

Réduction de 10% par rapport au NRF

Rapports biennaux actualisés

Et rapports du SNSF sur la province sur l’évolution du couvert végétal et les conversions de terre.

Maintien au niveau actuel de la pression démographique durant la phase de réalisation du projet

(ii) Co-bénéfices de développement

Augmentation des revenus des communautés, ETD et ménages bénéficiaires du programme 0%

10%Enquêtes auprès des ménages bénéficiaires

Stabilité monétaire et la sécurité socio politique

Résultat 1 La gouvernance est améliorée

Les capacités des services techniques sont renforcées, les agents sélectionnés sont formés, ils sont équipés et impliqués dans la réalisation des activités du projet.

A préciser avec PARRSA

Toutes les entités territoriales ont reçu des formations et disposent d’agents impliqués dans les activités du projet

50 agents concernés

Les rapports d’activité du projet et les contrats de collaboration entre le projet et les ST y compris sous forme de PSE.

idem

Chaque niveau d’organisation de territoire dispose d’une plateforme multi acteurs redynamisée

A préciser Acte de fondation des Plateformes redynamisées

Plateforme provinciale

Les actes de refondation.

La stabilité politique et socio économique

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PIREDD Mongala – Note de Programme

CADRE DE RÉSULTATS Indicateurs

Situations de référence, cibles intermédiaires et finales

Moyens de vérification

Hypothèses et conditions critiques

2018finale

territoire (3)

secteurs (16)

Chaque terroir cible (forte pression sur les RN est organisé en CLD

A préciser avec le Parrsa

90 CLD créés disposent de statuts

Les statuts idem

Le système de gestion des plaintes et recours et d’information sur les sauvegardes est en place et opérationnel, il est basé sur les Plateformes territoriales

A préciser avec le Parrsa

Au niveau de chaque organisation territoriale

Les rapports du projet et des plateformes faisant état des plaintes (toutes) et de la façon dont elles ont été adressées. Les études d’impacts de chaque projet et les rapports d’évaluation des mitigation

idem

Les ONG locales, les OPA, sont activement engagées dans les activités du projet et la gestion des ressources naturelles

A définir avec le PARRSA

Observatoire Indépendant opérationnel

Dans chaque ETD des dynamiques d’organisation par grande chaine de valeur sont en cours (café, cacao…) ainsi

Les rapports de l’Observatoire et du projet

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CADRE DE RÉSULTATS Indicateurs

Situations de référence, cibles intermédiaires et finales

Moyens de vérification

Hypothèses et conditions critiques

2018finale

que pour le vivrier. dans chaque CLD les OPA participent à l’élaboration et à la mise en œuvre des plans (90)

Résultat 2 les activités humaines à l’échelle du territoire sont planifiées et optimisées

Chaque niveau territorial dispose d’un PDD (province, territoire, Secteur) mis en oeuvre

Etat des lieux du début de projet

1 PDD Provincial

PDD territoriaux (3)

PDD d’ETD (16)

Des contrats de mise en œuvre avec le projet pour chaque Plan

L’état des lieux initial sur la planification territoriale

Les PDD

Implication de l’ensemble des parties prenantes notamment des élus et autorités politiques et coutumières.

Chaque CLD dispose d’un PSG Idem 90 Les plans idem

Résultat 3 : la gestion et la restauration communautaire des forêts sont promues

En accord avec les PDD et PSG

les capacités des services techniques sur la foresterie communautaire et la restauration des forêts sont renforcées

A établir Toutes les supervisions (3) et la coordination provinciale, toutes les ST d’ETD de l’environnement ont reçu des formations sur la foresterie

Etat des lieux initial sur les capacités des services et leur efficience.

L’appui du PGDF et du MEDD

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PIREDD Mongala – Note de Programme

CADRE DE RÉSULTATS Indicateurs

Situations de référence, cibles intermédiaires et finales

Moyens de vérification

Hypothèses et conditions critiques

2018finale

communautaire et sont impliqués.

Chaque ZDR dispose d’un plan de développement spécifique en lien avec les PDD et PSG.

A établir avec les concessionnaires

Toutes les ZDR des concessions exploitées ont un plan mis en oeuvre

Les plans et les rapports d’activité

Idem

Dans chaque zone à forte dégradation forestière des plans de restauration sont réalisés et mis en œuvre

A établir dans les PDD et PSG

Au moins 10 plans de restauration et ou d’exploitation communautaire ou de conservation dans chaque territoire

Les plans eux-mêmes Les rapports de mise en oeuvre

Idem en particulier MEDD pour valider les Concessions communautaires.

les petites entreprises forestières sont dynamisées

Etat des lieux à établir avec PDD et MEDD

Au moins 10 entreprises existantes ou suscitées (coopératives, associations, privé) bénéficient d’un appui sous forme de formation, matching grant, PSE.

Le rapport d’état des lieuxLes business plan des entreprises sélectionnées, Les rapports du projet

Idem

Résultat 4 : l’agroforesterie et l’agriculture de conservation sont promues

Formation des ST, sélection des agents, implication

Point à faire sur les capacités et les réalisations actuelles en début de projet

Formations annuelles dans chaque ETD

Au moins un agent de chaque niveau d’organisation impliqué dans les

Les rapports d’état des lieuxLes rapports de formation Les rapports du projet (liste des

Implication du Minagri

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CADRE DE RÉSULTATS Indicateurs

Situations de référence, cibles intermédiaires et finales

Moyens de vérification

Hypothèses et conditions critiques

2018finale

activités d’appui technique

Champs de démonstration gérés par le ST et les CLD dans chaque ETD

agents, moyens à disposition, motivations…)

La situation des anciennes plantations zaïrianisées est clarifiée et des dispositions prises pour les mettre en valeur.

Etat des lieux par le minagri

Stratégie de mise en valeur validée par les autorités, la société civile, les ayant droit et le parlement provincial

Mise en œuvre de la stratégie.

Le document de stratégieLes rapports de mise en œuvre

Toutes les parties prenantes impliquées et recherche du consensus.

L’agroforesterie est promue à large échelle sur des espaces sécurisés, programmés dans les PDD

3500 ha à 500 $/ha Les rapports des inspecteurs de territoire et les superviseurs de l’environnementRapports du projetLes PV et autres actes de sécurisation foncière

Implication des circonscriptions foncièers, du Minagri et MEDD.

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PIREDD Mongala – Note de Programme

CADRE DE RÉSULTATS Indicateurs

Situations de référence, cibles intermédiaires et finales

Moyens de vérification

Hypothèses et conditions critiques

2018finale

Les savanes et forêts dégradées sont restaurées

Mise en défens et en RNA de 6000 ha

idem Implication du MEDD.

Les filières sont décrites et les opportunités d’investissement identifiées

Etude disponible en 2019 sur café, cacao, hévéa, palmier à huile et le riz.

Une étude par filière disponible

Les cultures pérennes sont promues

3000 ha à 200 $/ha Les rapports des inspecteurs de l’agriculture et du projet

L’aval des filières est en place et opérationnel

les filières reçoivent des appuis ciblés en formation et en équipement et en matière d’organisation

A définir en fonction de l’étude

Les rapports de mise en œuvre du projet

Résultat 5 les ressources forestières dont les PFNL sont valorisées

Les opportunités de développement des PFNL sont identifiées (organisation, formation, investissement, marchés, besoins de restauration) et les principales filières dont dynamisées

Etat des lieux Trois filières sont dynamisées (champignon, gnethum, chenilles, à préciser).

Les rapports d’étude et de de mise en oeuvre

Résultat 6 : les populations reçoivent une information sur la sécurité alimentaire, les dangers environnementaux, la santé de la reproduction et bénéficient de

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PIREDD Mongala – Note de Programme

CADRE DE RÉSULTATS Indicateurs

Situations de référence, cibles intermédiaires et finales

Moyens de vérification

Hypothèses et conditions critiques

2018finale

l’accès au planning familial

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11. Plan de travail, activités et Budget.

Le tableau 6 présente les activités à mettre en œuvre, le plan de travail du Programme, le budget indicatif de chaque activité ainsi que les partenaires de mise en œuvre.

Activités

Chronogramme budget

An 1 An 2 An 3 An 4

1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4

I MISE EN PLACE DES RESSOURCES HUMAINES1

1 294 400

1 personnel technique 825 000

2 personnel d'appui 229 400

II équipements 179 000

III fonctionnement 683 000

1 Résultat 1 : La gouvernance est améliorée dont plateformes multiacteurs 764 480

1 Activité 1.1 : renforcement des capacités des plateformes 184 480

2 Activité 1.2 : plaintes et recours et sauvegardes 220 000

3 Activité 1.3 : re/fondation des CLD 60 000

4 Activité 1.4 : Structuration des OP 300 000

2 Résultat 2 : Les activités humaines planifiées 719 500

1 Activité 2.1 : consultations, études, enregistrements 119 500

2 Activité 2.2.: Elaboration participative des plans simples de gestion et leur enregistrement 450 000

3 consultations pour étude, cartographie… 450 000

4 Activité 2.3 : Appui à la sécurisation foncière des forêts communautaires locales 150 000

3 Résultat 3 : La gestion et la restauration communautaire des forêts promues 902 860

1 Activité 3.1 : renforcement des capacités des services techniques du MEDD 282 860

2 Activité 3.2: appui à la mise en œuvre des PDD et PSG pour forêts communautaires 460 000

3 Activité 3.3 appui filière aux Petites Entreprises forestières 160 000

4 Résultat 4 : L’agroforesterie, cultures pérennes et agriculture de conservation promues 1 314 520

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Activités

Chronogramme budget

An 1 An 2 An 3 An 4

1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4

1 Activité 4.1 : renforcement des capacités des agronomes de territoire et de secteur 324 520

4Activité 4.2 : Opérationnalisation des activités agro-forestières et d’agriculture de conservation appropriés au niveau des terroirs villageois

540 000

4Activité 4.3 : Mise en œuvre des activités agro-forestières et d’agriculture de conservation appropriés au niveau des terroirs villageois

450 000

5 Résultat 5 : Les ressources forestières NL valorisées de façon optimale et durable. 207 000

1 Activité 5.1 : Etude sur la production, la consommation et le commerce des PFNLs 60 000

2 Activité 5.2 : Soutien à la mise en œuvre des options (production durable, domestication, etc.) 147 000

6 6 Résultat 6 : les populations sont informées sur GDF, PF, sécurité alimentaire 192 000

1 activité 6.1 Création et large diffusion de programmes d’éducation (GDF,PF, ebola) 192 000

2 activité 6.2 élaboration et mise en œuvre de la stratégie de planning familial

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12. Arrangements de mise en œuvre 12.1Intégration dans les composantes du PARRSA

12.1.1. Stratégie d’intégration aux composantes du PARRSA

Le Programme Intégré de la Mongala s’inscrit dans l’optique des deux impacts visés par le Plan d’Investissement REDD+ de la RDC ((i) Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption par les puits dans le secteur forestier ; (ii) Co-bénéfices de développement) et de ses différents effets visant à adresser les moteurs de déforestation et de dégradation des forêts.

Le projet adressera les moteurs de la déforestation et de la dégradation de façon holistique et intégrée, par des actions visant aussi bien les moteurs directs que les moteurs sous-jacents. Les actions proposées par le Programme sont conçues dans une perspective territoriale et en considérant l’inter connectivité entre les différents écosystèmes. Le Programme s’attachera à promouvoir la participation et l’engagement actifs de toutes les parties prenantes, en particulier les communautés locales, dans la planification et la mise en œuvre des actions. Une attention particulière sera accordée pour assurer que les femmes et les hommes sont équitablement impliqués.

Afin de renforcer les aspects REDD+ des activités du PARRSA, le PIREDD Mongala soutiendra deux composantes de son financement additionnel et mettra l’accent sur 3 de ses axes:

Composante 1 : Amélioration de la production agricole et animale

Sous-composante 1.1 : Amélioration de la production par la mise à disposition de semences et de matières végétales et les services de conseils agricoles. Cette sous-composante appuiera (i) la promotion de l'agriculture durable et les services d’appui-conseil, (ii) l'introduction de cultures pérennes de rente grâce à un menu "ouvert", (iii) la mise à l'échelle et la consolidation d’un système de chaîne de valeur pour les semences, (iv) une facilité pour la mise à disposition de petites subventions (« matching grants ») pour des acteurs clefs.

Les activités du financement additionnel du PARRSA qui feront l’objet d’un appui du FONAREDD sont les services d’appui-conseil et la mise en place de subventions partielles selon deux dispositifs : les « matching grants » pour les producteurs spécialisés qualifiés afin de produire les semences améliorées commerciales et le « fonds compétitif » pour les porteurs de projets de développement (y compris agriculture à faible impact, cultures pérennes, agroforesterie). Dans tous ces cas, les demandes proviennent des communautés et des organisations de producteur, qui sont les porteurs de la requête de financement afin de s’assurer de l’appropriation des actions au niveau local.

En ce qui concerne l’appui-conseil, le financement PIREDD viendra compléter le dispositif pour mettre l’accent sur les cultures pérennes, les cultures sous couvert forestier, les fruitiers et l’agroforesterie par le soutien d’ONG de développement congolaises, dans le prolongement du projet Equateur.

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PIREDD Mongala – Note de Programme

En ce qui concerne les subventions partielles (« matching grants ») et le Fonds Compétitif, le financement FONAREDD viendra s’ajouter aux enveloppes existantes pour appuyer des projets d’investissement visant la mise en place de périmètres de fruitiers, d’agroforesterie ou de cultures pérennes avec les objectifs suivants :

- Le développement de l’agriculture et de l’élevage en savane pour augmenter les terres cultivées en jachère/brulis dans les savanes, et pour soulager la pression sur les galeries forestières et les périphéries urbaines. Cela peut comprendre des mises en défens de zones en régénération.

- L’amélioration des techniques culturales en forêt et en savane y compris via des apports de semences améliorées, leur multiplication et leur large diffusion, et ii) des formations liées aux plans simples de gestion portant sur la jachère améliorée et les produits forestiers non ligneux.

- Le développement des cultures pérennes en forêt et de leur chaine de valeur (café, cacao, palmier, hévéa).

Enfin, le financement aidera le PARRSA à mettre en place une grille d’évaluation REDD+ pour l’analyse des demandes d’appui conseil, des demandes de subventions « matching grants » et des soumissions au Fonds Compétitif. Cette disposition permettra de favoriser les investissements alignés sur les outils de gestion de terroir (PDD et CLD) et ceux qui permettent de limiter l’impact du développement sur la forêt (mise en valeur des savanes, agroforesterie, cultures sous couvert forestier…).

Composante 3: Appui au renforcement des capacités du Ministère de l’Agriculture et du Ministère du développement rural, et gestion du projet

Sous-composante 3.1 : ¶Renforcement des capacités pour une amélioration du service public

Cette sous-composante du financement additionnel du PARRSA appuiera les efforts du gouvernement à (i) refondre les services d’appui conseils fournis par l’administration nationale pour qu’il soit plus inclusif et puisse mieux répondre aux attentes (avec l’appui d’organisations non gouvernementales, d’organisations du secteur et de producteurs privés comme fournisseurs de services de conseil) ; (ii) renforcer la planification, la coordination et le suivi et la capacité d'évaluation au niveau national et provincial (statistiques et système de données géoréférencées); et (iii) renforcer la recherche agricole et le développement en matière d'efficacité et de l'efficacité des gains dans leur prestation de services.

Les appuis du FONAREDD viseront ici 2 objectifs :

1. L’appui aux communautés (à leur demande) pour la gestion de leurs terroirs à travers le soutien aux Comités Locaux de Développement, aux Plans locaux de Gestion (si possible avec zonage) et au Plan de Développement Durable à l’échelle du secteur, du territoire et de la Province ; Cette activité comprendra également le soutien et l'opérationnalisation des Conseils agricoles et ruraux de gestion (CARG) ;

2. le renforcement des capacités de l'administration centrale et provinciale sur REDD+, l’ancrage institutionnel, l’évaluation indépendante de l'impact REDD+ du projet et la Participation aux frais de gestion PARRSA. Le renforcement des capacités des services gouvernementaux comprend la formation des agents de l’état concernés

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PIREDD Mongala – Note de Programme

(services techniques de l’Agriculture et de l’Environnement mais aussi justice, intérieur, santé) aux aspects multi-sectoraux de REDD+.

Au sein de cette sous-composante, le PIREDD Mongala se focalisera donc sur 2 activités à savoir :

Activité 3.1a : Amélioration de la capacité de planification et de gestion durable des terroirs par la mise en place de plans de gestion pour minimiser l'impact sur la forêt.

Cette activité visera le renforcement des capacités des communautés locales pour la gestion des terroirs : i) organisation ou renforcement des communautés en Comités Locaux de Développement (CLD), ii) élaboration des Plans de Développement Durable (PDD) pour la Province, ses 3 Territoires et ses 13 secteurs en commençant par les Territoires, iii) la mise en place de Plans de Gestion pour les CLD prioritaires en s’appuyant sur l’expérience du PIREDD Mai Ndombe et iv) mise en œuvre des plans en lien avec les autres composantes du projet (notamment les matching grants).

Le financement du FONAREDD aidera à la mise en place de la totalité des PDD et de Plans de gestion. Le projet établira avec les autorités un édit provincial légitimant l’usage de ces outils d’aménagement du territoire.

La première étape sera de clarifier l’utilisation actuelle des ressources, de l’espace et de l’étendue des différents terroirs au sein des deux secteurs afin d’identifier les usages (formels et informels) des parties prenantes telles que les communautés, le secteur privé (incluant les plantations zaïrianisées), les services du gouvernement, les autorités administratives et coutumières, etc. et de décider d’un commun accord les affectations prioritaires à privilégier en fonction des vocations spécifiques des espaces. Ce travail de micro-zonage (et donc de cartographie) constituera la base de la concertation pour la mise en place des plans de gestion et de développement des secteurs, c’est-à-dire la détermination d’une vision future et durable du territoire. La question des moteurs directs de la déforestation et de la dégradation des forêts constituera l’un des éléments centraux de cette dynamique. Cette définition des orientations stratégiques sera accompagnée d’un plan d’action et de programmation pour l’opérationnalisation de cette vision. Afin d’être cohérent avec les réalités observées et de favoriser l’adhésion des acteurs du territoire, l’élaboration de ces documents sera effectuée de manière participative et inclusive. Pour ce faire, un cadre de concertation représentatif des diverses parties prenantes sera constitué. Ce processus permettra également de soulever la question des droits fonciers. L’ensemble des activités du Programme Intégré ayant trait à l’utilisation des ressources naturelles devra faire l’objet d’enregistrement des droits fonciers auprès des autorités compétentes.

Cette composante sera principalement financée par le FONAREDD, l’équipe de mise en œuvre du PARRSA prenant en charge les frais de personnel et de gestion fiduciaire et administrative associée avec les activités. Le programme travaillera à la fois au niveau institutionnel sur le cadre juridique afin de donner une légitimité aux plans qui seront élaborés (au travers d’un Edit provincial), et sur le niveau local avec la réalisation des plans de gestion des terroirs. Le projet contribuera aux frais de déplacement des autorités afin d’assurer la présence des représentants de l’Etat et de la Province lors de l’établissement des Plans.

Les Plans de gestion seront réalisés selon une méthodologie participative permettant une appropriation des règles de gouvernances édictées par la communauté et un zonage grossier pour détecter les points d’intérêt particulier et les espaces sous pression.

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Activité 3.1b : Renforcement de capacités des administrations centrales et décentralisées, gestion des connaissances

Cette activité permettra la formation des cadres des ministères clefs (en charge des secteurs Agriculture, Environnement, Développement Rural et Foncier), en particulier au niveau provincial. Il permettra d’assurer que le travail de planification et de zonage se fait en concertation avec les services de l’Etat et participent à l’opérationnalisation de la nouvelle loi agricole.

Une évaluation des impacts REDD+ permettra de tirer des enseignements de la première phase et de nourrir la préparation de la seconde phase du projet (consolidation des acquis de la première phase). Cette évaluation permettra également de nourrir la réflexion sur le foncier (lien avec l’Observatoire du Foncier).

Au-delà des 3 premières années avec le PARRSA

Dans la seconde phase (2019-2021), le PIREDD Mongala se concentrera sur la mise en œuvre des plans – les financements iront donc majoritairement au soutien des investissements visant à la réduction de la pression sur les forêts, ainsi qu’à l’affirmation de la gouvernance des terroirs (respect des Plans de Gestion). Les financements iront donc moins au renforcement des capacités ou à la création des PDD.

En plus de ces activités purement centrées sur le domaine agricole, le PIREDD ajoutera à terme (dans les années 4 et 5) le financement d’activités de sensibilisation au caractère multisectoriel de REDD+ notamment dans le domaine du planning familial, de l’énergie, du foncier et de gouvernance forestière (y compris l’appui à la gestion des forêts par les Peuples Autochtones et communautés locales). Le lien avec l’Observatoire du Foncier sera donc plus fort dans cette seconde phase.

Le Programme Intégré sera articulé autour des approches suivantes: (i) le micro-zonage et la production des plans de gestion  comme base pour l’aménagement du territoire; (ii) le renforcement des systèmes agricoles et agroforestiers et la diversification des moyens d’existence et des sources de revenus pour réduire la pression sur les forêts (la diversification des sources de revenus sera à la base de l’approche; (iii) la promotion de la foresterie communautaire pour la gestion durable des forêts, la restauration des forêts et la gestion des incendies de végétation ; et (iv) le renforcement des capacités.

12.2 Répartition des activités et responsabilités entre le PARSSA et ses partenaires

Le tableau suivant présente la répartition des activités et les responsabilités entre la PARRSA et ses partenaires.

Répartition des activités et responsabilités entre le PARRSA et ses partenaires

Organisations Responsabilités/ActivitésPARRSA Pilotage du Programme Intégré

Coordination de l’ensemble des partenaires de mise en œuvre

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Organisations Responsabilités/Activités Appui appropriés et supervision technique Relation avec les autorités administratives, coutumières et toute

autre partie prenante (société civile, secteur privé, communautés locales, etc.)

Ciblage des bénéficiaires (avec CARITAS) Suivi-évaluation des activités Rapportage

IPAPEL, services décentralisés du MECNDD et autres services techniques de l’état

Vulgarisation technique et appui aux CEP Encadrement des communautés et suivi de la mise en œuvre

OSFAC Appuis ponctuels et transfert d’expertise en lien avec l’aménagement du territoire et les plans de zonage/plans simples de gestion

BEGEAD Appuis ponctuels et transfert d’expertise en lien avec le volet « ligneux » de l’agroforesterie, en particulier la vulgarisation technique et l’encadrement des paiements pour services environnementaux

CARITAS L’identification des bénéficiaires, leur structuration en associations/OP, le développement de l’épargne-crédit à base communautaire, le paiement suite à la réalisation des services environnementaux et la sensibilisation des associations

L’ensemble des actions en lien avec la diversification des moyens d’existence, la vulgarisation technique et la nutrition

UNFPA Soutien aux activités de planification familiale OSFAC Contribuer au développement et à la mise en œuvre des plans

simples de gestion Pérenniser les approches du programme en tant que formateur

forméBGEAD Contribuer aux activités de montage et à l’encadrement des AP et

OP ainsi qu’à la distribution des intrants Pérenniser les approches du programme en tant que formateur

forméBEGEAD Assurer la sensibilisation en matière de la Diversité biologique

Contribuer aux activités de montage et à l’encadrement des AP et OP ainsi qu’à la distribution des intrants

Pérenniser les approches du programme en tant que formateur formé

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PIREDD Mongala – Note de Programme

12.3 Arrangements de mise en oeuvre

Partenaires

Le Programme Intégré REDD+ pour la province de la Mongala sera exécuté par le PARRSA en partenariat avec différentes institutions (Ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage (MAPE), Ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD). Il sera fait appel à des consultants émanant des organismes spécialisés dans les différentes activités du programme (aménagement du territoire, suivi satellitaire, renforcement institutionnel, planning familial (BEGEAD/ICRAF, OSFAC, CARITAS, UNFPA) contactées durant la phase de formulation du programme et disposant des avantages comparatifs pour le développement et la mise en œuvre des activités AC. Cette liste de partenaires n’est pas exhaustive et pourrait changer en fonction de la performance de chaque partenaire et des besoins nouveaux qui apparaîtront. Chaque partenaire agira conformément aux termes de mandat convenus de commun accord avec le PARRSA, à qui il reste redevable en termes des résultats attendus. L’intérêt d’un tel partenariat est d’abord d’assurer un transfert progressif d’expertise vers les organisations locales de la société civile et les services de l’Etat spécialement mandatés.

Gestion du Programme

Un Comité de Pilotage, constitué des partenaires techniques participant à la mise en œuvre du programme, de représentants des Administrations concernées, de représentants de la Société Civile, les partenaires au développement pertinents et éventuellement d’un représentant du Secrétariat Exécutif du FONAREDD, sera mis en place et se réunira dès le lancement du Programme et par la suite tous les six mois. Le Comité de Pilotage évaluera les progrès périodiques, identifiera les obstacles éventuels à l’atteinte des objectifs et donnera des orientations précises pour les activités à mener. Il émettra des recommandations au PARRSA pour améliorer la mise en œuvre et recadrer l’action en cas de besoin. Il est présidé par le PARRSA.

Au niveau terrain, le Programme sera suivi par la plateforme multi-acteurs à constituer au niveau de la province qui se réunira semestriellement.

Appui Technique

Le PARRSA installera une antenne du programme pour la province basée à Lisala qui sera dirigée par un Chef d’antenne/coordonnateur du programme. Le PIREDD fonctionnera comme un volet de ce projet et aura à son niveau une coordination technique en propre, mais placée sous l’autorité du coordonnateur provincial du projet. Le coordonnateur du volet Piredd assume également la supervision de l’aménagement du territoire et structuration du milieu. Il est assisté d’un agronome, pour les activités agroforestières et cultures pérennes et d’un forestier pour le volet foresterie en particulier communautaire. Ce dernier est l’interlocuteur du projet PGDF (Projet de Gestion Durable des Forêts, également financé par le FONARED) comme le coordonnateur du Piredd est l’interlocuteur du Projet National d’aménagement du Territoire et l’agronome celui du projet GDA (Gestion Durable de l’Agriculture). Dans chaque territoire deux agents assurent la mise en œuvre et la continuité

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des activités d’Aménagement du Territoire et de développement agricole durable. . Ceux-ci travailleront en étroite collaboration avec les services de l’Etat dont l’implication dans le programme est avérée, qui joueront le rôle d’animateurs communautaires et bénéficieront des formations dispensées par les partenaires d’exécution en vue du renforcement de leurs capacités ainsi que des appuis opérationnels à partir des bureaux du PARRSA à Kinshasa. En tant qu’experts nationaux recrutés, le Chef d’Antenne et les points focaux du PARRSA sont aussi responsables de suivi de réalisation des résultats du programme. De façon ponctuelle, les différentes composantes du programme recevront, en cas de besoins, l’assistance ponctuelle des consultants externes pour l’exécution des mandats précis en rapport avec les objectifs du programme.

Les partenaires étatiques, à travers l’IPAPEL et les services du MEDD, représentés jusqu’à l’échelon des secteurs, verront leurs capacités renforcées sur les enjeux liés à la REDD+et ce afin de garantir leur participation active et engagée pour l’exécution du programme, prélude d’une appropriation et d’une durabilité en phase d’après projet.

L’observatoire satellital des Forêts d’Afrique Centrale (ou une autre firme spécalisée) aura mandat d’établir, de façon participative et de manière inclusive, les micro-zonages qui devront aboutir à l’affectation et à la cartographie des droits traditionnels et coutumiers de possession des terres sur l’ensemble des terroirs concernés.

Caritas Congo apportera un appui technique en matière de structuration communautaire qui aboutira, dans un premier temps, à la constitution de 30 associations paysannes constituées chacune de 20 à 25 ménages en moyenne à la première année de mise en œuvre du programme et 30 à la deuxième année. Ces associations seront responsables chacune des plantations agroforestièresdans le cadre de la reconquête des savanes et des zones incultes. Pour assurer le suivi et la continuité de ces activités des contrats seront passés avec les agronomes de secteur du Minagri, qui recevront pour ce faire formations, motivations, équipements. Il en sera de même pour le volet Foresterie communautaire,

Le BEGEAD, également partenaire technique du PARRSA dans l’exécution de ce programme, aura le même rôle d’encadrement, de conseil technique sur les techniques agro-forestières qui y sont préconisées. Le BEGEAD aura la responsabilité de former pour ce faire les agronomes de secteur ainsi que les organisations de la société civile, qui prendront alors le relais pour consolider localement l’adoption des bonnes pratiques agro-forestières et environnementales.

Le volet Planning Familial de ce programme sera mené en collaboration avec le Projet National de Planning Familial financé par le Fonaredd. Des accords seront passés avec le Ministère de la Santé Provincial et une ou deux ongs locales ou nationale encadrée par le programme national pour fournir les formations et les intrants aux zones de santé notamment. Le dispositifs sera responsable de la formation des noyaux d’éducateurs sociaux (également recrutés au sein de l’administration et des organisations de la société civile) pour prendre la relève et assurer la pérennité de l’action.

Des ONG locales déjà identifiées par territoire (FESRI, ADEC et Moki Wano) seront impliquées dans les différents volets du programme, notamment pour suivre les activités d’appui à la structuration du milieu (création et animation des plateformes, création des

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CLD…) de planification du développement et le suivi des contrats de mise en œuvre passés entre le projet et les porteurs de projet.

Le schéma suivant résume les arrangements de mise en œuvre et les liens entre les partenaires

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13 Durabilité et pérenité des résultats 

La durabilité des actions du Programme s’ancrera sur plusieurs éléments structurants et qui sont au cœur du Programme. Notamment, le Programme misera fortement sur la création de mécanismes de financement durables qui pourront s’autoalimenter au fil des années, en recourant à l’approche matching grants conditionnée à l’adoption d’activités REDD+. Par ailleurs, le Programme appuiera la mise en pratique de réformes structurelles, notamment l’appui à l’aménagement du territoire, la rétribution foncière, la planification familiale, ainsi que le suivi démographique, ce qui permettra d’engendrer des impacts bien au-delà de la durée de vie du Programme.

Le Programme, qui s’appuie sur des principes de gouvernance transparente et participative, renforcera les capacités des acteurs impliqués tout au long de son déroulement afin d’assurer la prise en charge collective du processus. De façon plus particulière, le PARSSA et ses partenaires porteront une attention particulière aux aspects suivants :

La planification et l'aménagement du territoire et de l’utilisation des ressources naturelles. Ce travail inclura également la détermination d’une vision durable pour le développement socio-économique en environnementales de la Province de la Mongala;

La question des dispositions juridiques pour l’allocation de droits collectifs et des permis pour l’utilisation des ressources sera un élément central de ce travail. Pour garantir le succès et la pertinence du Résultat 2, le processus d’aménagement du territoire et de soutien à la clarification foncière sera inclusif (avec la participation de l’ensemble des parties prenantes et de toutes les tranches de la société), transparent et basé sur la redevabilité ;

La pleine compréhension des enjeux de déforestation et de dégradation des forêts (et le lien avec les moyens d’existence des populations) par les communautés des différents terroirs et autres parties prenantes (autorités administratives et coutumières, société civile, etc.) et leur renforcement de capacités (agroforesterie, culture de conservation, mise en place de pépinières, foresterie communautaire, etc) ;

La responsabilisation financière, le micro-crédit et la diversification des sources de revenus des ménages ruraux afin de réduire leur dépendance vis-à-vis des ressources naturelles pour subvenir à leurs besoins  ;

Le développement de l’agroforesterie et la promotion de l’agriculture de conservation comme alternative à la culture sur brulis, de même que le développement d’alternatives économiques durables (foresterie communautaire, production efficace du charbon) comme moyens de réduire la pression sur les forêts  ;

La prise de conscience progressive de l’importance de la planification familiale, l’adoption de contraceptifs, la maitrise des naissances, les impacts sur le bien-être de la famille et les ressources financières du ménage.

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Durabilité des résultats La durabilité des actions du Programme sera garantie par :

La participation effective et l’adhésion des communautés rurales aux différents aspects du programme avec pour appâts et éléments incitatifs, l’existence et le bon fonctionnement des éléments structurants tels que les institutions de microfinance d’épargne et de crédits autonomes et durables dont l’octroi du crédit est conditionné à l’adoption des activités REDD+,La mise en place d’un système de gestion et de gouvernance transparent et participatif’ basé sur une planification spatiale et temporelle des activités bien ciblées.La production de bénéfices tangibles comme résultats des actions ciblées sur l’accroissements des rendements des cultures, la rétribution foncière ainsi que le planning familial.Le Programme, qui s’appuie sur des principes de gouvernance transparente et participative, renforcera les capacités des acteurs impliqués tout au long de son déroulement afin d’assurer l’appropriation collective du processus.

Pérennité des résultats après la fin des financements :

Le projet a été conçu pour atteindre la durabilité institutionnelle, financière, environnementale et sociale, comme décrit ci-dessous :

Durabilité institutionnelle : le projet s’appuie sur les institutions gouvernementales existantes et sur les objectifs stratégiques du pays. Il ne prétend créer aucune structure nouvelle ou permanente. Il construit sur des initiatives en cours et récemment achevées et inclut des éléments substantiels de renforcement des capacités, qui rendront le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) et la Direction du Développement Durable plus aptes à atteindre leurs fonctions centrales après la fin du projet. Durabilité financière : le projet est largement conçu pour promouvoir l’investissement paysan et privé dans l’agroforesterie et les cultures pérennes et pour reconstruire la chaîne de valeur des cultures pérennes dans la Province de la Mongala. Si ces activités apportent des profits, et c’est le but du projet, ses résultats seront durables. En complément, le projet va créer des investissements d’intérêt collectif comme les routes, les ponts, qui optimiseront les chances que ces profits se réalisent. En complément, en renforçant la capacité fiduciaire à l’intérieur du MEDD, le projet encouragera un meilleur usage des investissements existants du Ministère et de ses budgets opérationnels. Durabilité environnementale : le projet réduira la pression sur les forêts naturelles en créant un environnement favorable à la planification de l’usage des terres, à l’agroforesterie et à l’implication villageoise. De plus, la planification et la gestion participative des ressources amélioreront dans le long terme la durabilité environnementale des ressources forestières dans la province de la Mongala. Le renforcement des capacités des agences gouvernementales centrales, provinciales et locales fourniront une base plus durable pour la gestion environnementale améliorée des forêts dans la Province de la Mongala après la fin du projet. Durabilité sociale : la création d’emploi est pour ce projet une priorité sociale autant qu’économique. En renforçant l’environnement des investissements en agroforesterie et dans les cultures pérennes par les paysans eux-mêmes et autres investisseurs privés, le projet génèrera des opportunités significatives d’emploi. Le projet ambitionne également d’améliorer le cadre de la participation des communautés locales dans la gestion des ressources naturelles, dans le bassin d’approvisionnement de Kinshasa. Il aura notamment pour objectif de créer un cadre sécurisé pour les investissements et l’usage des terres dans le milieu rural de la Mongala. Ceci, en combinaison avec les investissements programmés en matière d’infrastructures, améliorera la durabilité sociale des activités financées par le projet. Les chances de parvenir à une durabilité opérationnelle après l’appui du projet est renforcée par le grand intérêt du secteur privé comme des paysans pour l’agroforesterie et les cultures pérennes, la reforestation d’une manière générale des terres dégradées, le haut niveau de l’engagement gouvernemental illustré par la place significative des forêts et des changements climatiques dans sa Stratégie de Croissance et de Développement, ainsi que par la mise en œuvre de la difficile réforme

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du secteur forestier, engagée par le gouvernement durant la décennie écoulée. L’exécution du projet sera pleinement intégrée dans les structures administratives et les services techniques de terrain, facteur additionnel d’une durabilité à long terme.

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14 Budget par activités

Le présent budget est complété en annexe par un budget détaillé.

budget global 48 mois première tranche 3 ans deuxième tranche 1 an

N° Libellé montants en $ % montants en $ % montants en $ %

A FRAIS DE STRUCTURE 2 156 400 31% 1 936 100 36% 460 300 27%

I Ressources humaines 1 294 400 18% 1 017 200 19% 277 200 16%

personnel technique 825 000 12% 609 000 11% 216 000 13%

consultations ponctuelles 240 000 3% 240 000 5%

personnel d'appui 229 400 3% 168 200 3% 61 200 4%

II équipements 179 000 3% 179 000 3% 0 0%

III fonctionnement 683 000 10% 499 900 9% 183 100 11%

B ACTIVITES 4 100 360 59% 3 055 920 58% 1 044 440 62%

I Résultat 1 : La gouvernance est améliorée dont plateformes multiacteurs

764 480 11% 512 360 10% 252 120 15%

1 Activité 1.1 : renforcement des capacités des plateformes 184 480 3% 133 360 3% 51 120 3%

2 Activité 1.2 : plaintes et recours et sauvegardes 220 000 3% 154 000 3% 66 000 4%

3 Activité 1.3 : re/fondation des CLD 60 000 1% 45 000 1% 15 000 1%

4 Activité 1.4 : Structuration des OP 300 000 4% 180 000 3% 120 000 7%

II Résultat 2 : Les activités humaines planifiées 719 500 10% 629 500 12% 90 000 5%

1 Activité 2.1 : consultations, études, enregistrements 119 500 2% 119 500 2% 0 0%

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budget global 48 mois première tranche 3 ans deuxième tranche 1 an

N° Libellé montants en $ % montants en $ % montants en $ %

2 Activité 2.2.: Elaboration participative des plans simples de gestion et leur enregistrement

450 000 6% 450 000 8% 0 0%

3 consultations pour étude, cartographie… 450 000

450 000 8% 0

4 Activité 2.3 : Appui à la sécurisation foncière des forêts communautaires locales

150 000 2% 60 000 1% 90 000 5%

III Résultat 3 : La gestion et la restauration communautaire des forêts promues 902 860 13% 632 900 12% 269 960 16%

1 Activité 3.1 : renforcement des capacités des services techniques du MEDD

282 8604%

192 900 4% 89 960 5%

2 Activité 3.2: appui à la mise en œuvre des PDD et PSG pour forêts communautaires

460 000 7% 320 000 6% 140 000 8%

3 Activité 3.3 appui filière aux Petites Entreprises forestières 160 000 2% 120 000 2% 40 000 2%

IV Résultat 4 : L’agroforesterie, cultures pérennes et agriculture de conservation promues 1 314 520 19% 1 007 160 19% 307 360 18%

1 Activité 4.1 : renforcement des capacités des agronomes de territoire et de secteur

324 520 5% 242 160 5% 82 360 5%

4.2 4 2Activité 4.2 : Opérationnalisation des activités agro-forestières et d’agriculture de conservation appropriés au niveau des terroirs villageois

540 000 8% 405 000 8% 135 000 8%

4.3 4 3Activité 4.3 : Mise en œuvre des activités agro-forestières et d’agriculture de conservation appropriés au niveau des terroirs villageois

450 000 6% 360 000 7% 90 000 5%

5 5 Résultat 5 : Les ressources forestières NL valorisées de façon optimale et durable.

207 000 3% 130 000 2% 77 000 5%

5.1 5 1 Activité 5.1 : Etude sur la production, la consommation et le commerce des PFNLs

60 000 0,86% 30 000 1% 30 000 2%

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budget global 48 mois première tranche 3 ans deuxième tranche 1 an

N° Libellé montants en $ % montants en $ % montants en $ %

5.2 5 2 Activité 5.2 : Soutien à la mise en œuvre des options (production durable, domestication, etc.)

147 000 2% 100 000 2% 47 000 3%

6 6 Résultat 6 : les populations sont informées sur GDF, PF, sécurité alimentaire

192 000 3% 144 000 3% 48 000 3%

6.1 6 1 activité 6.1 Création et large diffusion de programmes d’éducation (GDF,PF,SC)

192 000 3% 144 000 3% 48 000 3%

C Gestion du Programme 285 000 4% 210 000 4% 75 000 4%

Sous Total ACTIVITES 4 385 360 63% 3 265 920 62% 1 119 440 66%

D COUTS DIRECTS 6 541 760 93% 4 962 020 93% 1 579 740 93%

frais généraux 457 923 7% 347 341 7% 110 582 7%

E TOTAL 6 999 683 100% 5 309 361 100% 1 690 322 100%

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PIREDD Mongala – Note de Programme

15 Budget du Programme par catégories harmonisées.

1. Frais liés aux effectifs et autres frais de personnel 1 054 400 15%

2. Fournitures, produits de base et matériaux 683 000 10%

3. Equipements, véhicules et mobilier, amortissement compris 179 000 3%

4. Services contractuels 4 340 360 62%

7. Frais généraux de fonctionnement et autres frais directs 285 000 4%

Coûts sous-totaux du programme 6 541 760 93%

8. Frais de gestion -Coûts d’appui indirects 457 923 7%

TOTAL 6 999 683 100%

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16. Gestion participative et sauvegardes

La méthodologie proposée pour la mise en œuvre du Programme Intégré de la Mongala repose sur les lignes directrices suggérées par la Plan d’Investissement pour les Programmes Intégrés, de même que sur les modalités opérationnelles développées par la Banque mondiale, qui reposent sur les bonnes pratiques des Nations Unies. Concrètement, l’approche méthodologique est articulée selon les principes suivants :

1. Ancrage dans les priorités nationales REDD+ et de développement du pays (ex. SDG, Plan national de développement, DSRP

La Banque mondiale propose d’ancrer les actions sectorielles et structurelles en fonction des priorités identifiés dans la Stratégie Nationale et le Plan d’investissement REDD+, en plus de rehausser certains concepts pour permettre au pays d’atteindre ses cibles en matière de réduction de la pauvreté, de résilience ainsi qu’en nutrition et en sécurité alimentaire. Cette approche permettra ultimement aux pays d’utiliser la REDD+ pour atteindre ses objectifs nationaux de développement tels qu’identifiés par l’UNDAF et le DSRP. Cette approche permettra également au pays de progresser dans l’atteinte des objectifs SDG.

2. Approche par étape et itérative

Ce principe, tiré des accords REDD+ de Copenhague, invite la RDC a développer ses activités REDD+ par étape, en tirant des leçons et en construisant sur les modèles et les pilotes les plus appropriés. Ainsi, les actions proposées dans le Programme Intégrée de la Mongala reposent sur des expériences testées et approuvées par la Banque Mondiale dans différents contextes pertinents pour la RDC. Par ailleurs, ces actions feront l’objet d’une revue interne à mi-parcours pour évaluer leur efficacité et leur performance et seront, au besoin, améliorées ou modifiées afin de les recadrer pour assurer l’atteinte des résultats visés. Par ailleurs, un expert en suivi et évaluation sera incorporé à l’équipe du Programme et fera une surveillance en continu de la performance des actions proposées.

3. Forte consultation, approbation et participation des parties prenantes ( secteur public, communautés locales, organisations non-gouvernementales et du secteur privé)

Pour assurer la réussite du Programme Intégré, une approbation et forte participation des services administratifs à différents niveaux (national, provincial, et local) sera absolument nécessaire, ce qui nécessitera la réalisation d’un processus consultatif exhaustif en début de Programme, et d’instaurer un forum consultatif qui se réunira régulièrement pour canaliser les besoins et préoccupations des parties prenantes.

Première pilier : En début de Programme, des consultations ciblées auront lieu dans les chefs-lieux de la province à Lisala et des territoires de Bumba et Bongandanga en coordination

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étroite avec l’exécutif provincial. Ces consultations débuteront avant même le lancement du Programme en phase de l’élaboration.

Deuxième pilier : Sur la base des consultations ciblées et tenues en début de Programme, des fora consultatifs seront engagés et recevront un soutien technique et financier pour se réunir régulièrement durant la mise en œuvre du Programme afin d’offrir un espace de discussion sur l’état d’avancement des actions et pour canaliser les idées, les préoccupations et pour régler les enjeux.

Troisième pilier : Un Comité Consultatif, ancré dans la plateforme multi-acteur au Chef-lieu de la Province, sera crée afin d’orienter la mise en œuvre du Programme. Ce Comité Consultatif comprendra des représentants de l’exécutif et administration de la province, des ONG, des communautés locales ainsi que des représentants du secteur privé et de la Banque Mondiale (PARRSA). Ce Comité Consultatif se réunira quatre fois par an (chaque trimestre) pour discuter de l’évolution du Programme, renforcer les capacités des acteurs présents, identifier les priorités et partager les expériences, suivre l’application des garanties et gérer les préoccupations et les conflits. Y est attaché un sous-comité REDD+, responsable de mécanisme de plaintes et recours et du suivi de l’information sur les sauvegardes.

4. Interventions et actions intégrées à l’échelle des territoires et des terroirs villageois

Étant donné l’inter connectivité entre les écosystèmes forestiers et les espaces agricoles de la région, et compte tenu de la forte dépendance des populations locales envers les ressources naturelles pour leur subsistance, des actions sectorielles et structurelles à l’échelle de territoires et de groupements sont prévues dans un contexte de continuité. En effet, les activités vouées à réduire la pression sur les forêts, notamment celles visant la réduction de la déforestation en zones agricoles sont particulièrement visées pour garantir la durabilité des systèmes agricoles tout en renforçant les mesures de protection et de gestion durable de la forêt, en plus de promouvoir l’agroforesterie et les plantations dédiées à la protection et à la production (bois d’œuvre et d’énergie). Ainsi, les actions proposées par le Programme Intégré sont conçues dans une optique territoriale pour être mises en œuvre à l’échelle des terroirs en considérant les nombreux liens économiques et sociaux qui les connectent.

5. Synergies et coordination avec les initiatives existantes et pertinentes, ainsi qu’avec les autres Programmes Intégrés

En plus de construire et de tirer des leçons des initiatives existantes et pertinentes déjà en cours dans la province, le Programme Intégré se positionnera comme Programme catalysant vis-à-vis des autres initiatives de développement rural et projets environnementaux dans la province. A cet effet, une cartographie des différentes initiatives pertinentes en cours sera établi en définissant pour chacun les objectifs poursuivis et les zones d’interventions afin d’éviter des doublons en termes des actions à mener. Le Comité de Pilotage du projet pourrait dans ce cas inviter les représentants d’autres bailleurs et comité à des séances de partage en marge de ses réunions biannuelles. A ce jour, le projet d’Appui à la Gestion durable des Forêts-AGEDUFOR et le programme sectoriel de gestion durable des Forêts prévu dans le cadre de FONAREDD sont incontournables compte-tenu de leurs intérêts pour la gestion durable des concessions forestières d’une part et d’autre part, les perspectives affichées pour l’élaboration participative d’une politique forestière nationale, le de

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développement d’un plan de lutte contre l’exploitation illégale, le lancement de l’initiative de forêts de communautés locales ainsi que celle dédiées aux ETD.

6. Forte considération du genre et renforcement du rôle de la femme

A travers ces différents modes opérations et son processus consultatif ouvert et transparence, la PARRSA fera la promotion active du genre et privilégiera le renforcement du rôle de la femme sur plusieurs fronts, puisqu’elles jouent généralement un rôle dominant dans la gestion des budgets et la nutrition des ménages mais aussi dans les travaux champêtres quotidiens. Le PARRSA portera une attention particulière au renforcement des Associations Féminines ou à dominance féminine. Ainsi, promouvoir le renforcement du rôle de la femme dans la prise de décision sera un élément clé des actions qui seront misent en œuvre par le Programme Intégré de la Mongala.

7. Respect des sauvegardes REDD+ de Cancun (CCNUCC)

En plus d’assurer l’application de ses propres garanties tout au long de l’exécution du Programme, la banque mondiale propose de mettre sur pieds un Comité REDD+ au sein du Comité Consultatif multi-acteur qui sera érigé à Lisala qui sera chargé de suivre l’information sur les sauvegardes environnementales et sociales applicables aux activités du Programme. Le Comité REDD+ aura comme mandat d’élaborer ou de recommander, dans un délai d’un an suivant le démarrage du Programme, les informations et les indicateurs qui devront être suivi par les différents porteurs d’activités (et les Partenaires de mise en œuvre) en fonction des actions REDD+mises en œuvre. Le travail du Comité REDD+ reposera sur les consultations effectuées auprès des diverses parties prenantes (voir élément #3 de l’approche méthodologique). Ce travail sera piloté par le PARRSA qui, en cas de besoin, complètera son expertise par le biais de collaboration avec d’autres organisations.

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17. Gestion participative et sauvegardes

La méthodologie proposée pour la mise en œuvre du Programme Intégré de la Mongala repose sur les lignes directrices suggérées par la Plan d’Investissement pour les Programmes Intégrés, de même que sur les modalités opérationnelles développées par la Banque mondiale, qui reposent sur les bonnes pratiques des Nations Unies. Concrètement, l’approche méthodologique est articulée selon les principes suivants :

1. Ancrage dans les priorités nationales REDD+ et de développement du pays (ex. SDG, Plan national de développement, DSRP

La Banque mondiale propose d’ancrer les actions sectorielles et structurelles en fonction des priorités identifiés dans la Stratégie Nationale et le Plan d’investissement REDD+, en plus de rehausser certains concepts pour permettre au pays d’atteindre ses cibles en matière de réduction de la pauvreté, de résilience ainsi qu’en nutrition et en sécurité alimentaire. Cette approche permettra ultimement aux pays d’utiliser la REDD+ pour atteindre ses objectifs nationaux de développement tels qu’identifiés par l’UNDAF et le DSRP. Cette approche permettra également au pays de progresser dans l’atteinte des objectifs SDG.

2. Approche par étape et itérative

Ce principe, tiré des accords REDD+ de Copenhague, invite la RDC a développer ses activités REDD+ par étape, en tirant des leçons et en construisant sur les modèles et les pilotes les plus appropriés. Ainsi, les actions proposées dans le Programme Intégrée de la Mongala reposent sur des expériences testées et approuvées par la Banque Mondiale dans différents contextes pertinents pour la RDC. Par ailleurs, ces actions feront l’objet d’une revue interne à mi-parcours pour évaluer leur efficacité et leur performance et seront, au besoin, améliorées ou modifiées afin de les recadrer pour assurer l’atteinte des résultats visés. Par ailleurs, un expert en suivi et évaluation sera incorporé à l’équipe du Programme et fera une surveillance en continu de la performance des actions proposées.

3. Forte consultation, approbation et participation des parties prenantes ( secteur public, communautés locales, organisations non-gouvernementales et du secteur privé)

Pour assurer la réussite du Programme Intégré, une approbation et forte participation des services administratifs à différents niveaux (national, provincial, et local) sera absolument nécessaire, ce qui nécessitera la réalisation d’un processus consultatif exhaustif en début de Programme, et d’instaurer un forum consultatif qui se réunira régulièrement pour canaliser les besoins et préoccupations des parties prenantes.

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Première pilier : En début de Programme, des consultations ciblées auront lieu dans les chefs-lieux de la province à Lisala et des territoires de Bumba et Bongandanga en coordination étroite avec l’exécutif provincial. Ces consultations débuteront avant même le lancement du Programme en phase de l’élaboration.

Deuxième pilier : Sur la base des consultations ciblées et tenues en début de Programme, des fora consultatifs seront engagés et recevront un soutien technique et financier pour se réunir régulièrement durant la mise en œuvre du Programme afin d’offrir un espace de discussion sur l’état d’avancement des actions et pour canaliser les idées, les préoccupations et pour régler les enjeux.

Troisième pilier : Un Comité Consultatif, ancré dans la plateforme multi-acteur au Chef-lieu de la Province, sera crée afin d’orienter la mise en œuvre du Programme. Ce Comité Consultatif comprendra des représentants de l’exécutif et administration de la province, des ONG, des communautés locales ainsi que des représentants du secteur privé et de la Banque Mondiale (PARRSA). Ce Comité Consultatif se réunira quatre fois par an (chaque trimestre) pour discuter de l’évolution du Programme, renforcer les capacités des acteurs présents, identifier les priorités et partager les expériences, suivre l’application des garanties et gérer les préoccupations et les conflits. Y est attaché un sous-comité REDD+, responsable de mécanisme de plaintes et recours et du suivi de l’information sur les sauvegardes.

4. Interventions et actions intégrées à l’échelle des territoires et des terroirs villageois

Étant donné l’inter connectivité entre les écosystèmes forestiers et les espaces agricoles de la région, et compte tenu de la forte dépendance des populations locales envers les ressources naturelles pour leur subsistance, des actions sectorielles et structurelles à l’échelle de territoires et de groupements sont prévues dans un contexte de continuité. En effet, les activités vouées à réduire la pression sur les forêts, notamment celles visant la réduction de la déforestation en zones agricoles sont particulièrement visées pour garantir la durabilité des systèmes agricoles tout en renforçant les mesures de protection et de gestion durable de la forêt, en plus de promouvoir l’agroforesterie et les plantations dédiées à la protection et à la production (bois d’œuvre et d’énergie). Ainsi, les actions proposées par le Programme Intégré sont conçues dans une optique territoriale pour être mises en œuvre à l’échelle des terroirs en considérant les nombreux liens économiques et sociaux qui les connectent.

5. Synergies et coordination avec les initiatives existantes et pertinentes, ainsi qu’avec les autres Programmes Intégrés

En plus de construire et de tirer des leçons des initiatives existantes et pertinentes déjà en cours dans la province, le Programme Intégré se positionnera comme Programme catalysant vis-à-vis des autres initiatives de développement rural et projets environnementaux dans la province. A cet effet, une cartographie des différentes initiatives pertinentes en cours sera établi en définissant pour chacun les objectifs poursuivis et les zones d’interventions afin d’éviter des doublons en termes des actions à mener. Le Comité de Pilotage du projet pourrait dans ce cas inviter les représentants d’autres bailleurs et comité à des séances de partage en marge de ses réunions biannuelles. A ce jour, le projet d’Appui à la Gestion durable des Forêts-AGEDUFOR et le programme sectoriel de gestion durable des Forêts prévu dans le cadre de FONAREDD sont incontournables compte-tenu de leurs intérêts pour la gestion durable des concessions forestières d’une part et d’autre part, les perspectives

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affichées pour l’élaboration participative d’une politique forestière nationale, le de développement d’un plan de lutte contre l’exploitation illégale, le lancement de l’initiative de forêts de communautés locales ainsi que celle dédiées aux ETD.

6. Forte considération du genre et renforcement du rôle de la femme

A travers ces différents modes opérations et son processus consultatif ouvert et transparence, la PARRSA fera la promotion active du genre et privilégiera le renforcement du rôle de la femme sur plusieurs fronts, puisqu’elles jouent généralement un rôle dominant dans la gestion des budgets et la nutrition des ménages mais aussi dans les travaux champêtres quotidiens. Le PARRSA portera une attention particulière au renforcement des Associations Féminines ou à dominance féminine. Ainsi, promouvoir le renforcement du rôle de la femme dans la prise de décision sera un élément clé des actions qui seront misent en œuvre par le Programme Intégré de la Mongala.

7. Respect des sauvegardes REDD+ de Cancun (CCNUCC)

En plus d’assurer l’application de ses propres garanties tout au long de l’exécution du Programme, la banque mondiale propose de mettre sur pieds un Comité REDD+ au sein du Comité Consultatif multi-acteur qui sera érigé à Lisala qui sera chargé de suivre l’information sur les sauvegardes environnementales et sociales applicables aux activités du Programme. Le Comité REDD+ aura comme mandat d’élaborer ou de recommander, dans un délai d’un an suivant le démarrage du Programme, les informations et les indicateurs qui devront être suivi par les différents porteurs d’activités (et les Partenaires de mise en œuvre) en fonction des actions REDD+mises en œuvre. Le travail du Comité REDD+ reposera sur les consultations effectuées auprès des diverses parties prenantes (voir élément #3 de l’approche méthodologique). Ce travail sera piloté par le PARRSA qui, en cas de besoin, complètera son expertise par le biais de collaboration avec d’autres organisations.

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18. ANNEXES

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ANNEXE I. Faisabilité, gestion des risques et pérennité des résultats

Le Programme est conçu de manière à mobiliser é les expériences de la Banque mondiale dans le secteur forestier et dans le domaine de la mise en œuvre d’actions concrètes sur le terrain. Il s’agit notamment de ses expériences en matière de mise en œuvre des projets de développement et de conservations des ressources naturelles dans les autres pays de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique centrale et du Sud. Il s’intègre parfaitement dans les domaines de compétence de la Banque mondiale et les leçons apprises et accumulées par la Banque pendant des longues années lui confortent parfaitement en termes de la faisabilité même du programme.

Gestion des risquesL’équipe projet a procédé à une analyse de risque du PIREDD Mongala en utilisant l’approche de la Banque mondiale et plus particulièrement son outil de caractérisation des risques pour les opérations de la Banque (Systematic Operations Risk Rating Tool (SORT)). Les conclusions de cette analyse des risques ont orienté la conception du programme, notamment dans ses modalités de mise en œuvre.

Politique et gouvernance – Risque élevé

Le pays traverse une crise politico-administrative qui risque de se prolonger et de retarder et de remettre en cause la paix et la sécurité dans le pays. Les accords de la Saint Sylvestre signés entre l’opposition et la majorité présidentielle semblent ne plus tenir de suite de la nomination par le président Kabila d’un premier Ministre contesté par une frange de l’opposition. Le Sénat aussi bien que l’Assemblée nationale sont hors mandat mais continuent à siéger.

La province du Kasaï Central est en proie à une insurrection qui ne dit pas son nom. De nombreux prisonniers tant politiques que criminels se sont évadés en masse de la plus grande prison du pays créant une atmosphère de psychose générale dans la ville de Kinshasa en particulier et dans le pays en général.

La nouvelle division territoriale a pris effet en Juin 2015, avec le pays passant de 11 provinces à 26. Le nouveau cycle électoral avec les élections municipales, locales et provinciales prévues pour Octobre 2015 a été reporté. Les élections présidentielles et législatives prévues pour Novembre 2016 ont elles aussi étaient reportés pour décembre 2017. Tout ceci semble présager des risques de violence future et de possibles bouleversements politiques.

La corruption, la mauvaise gestion, les capacités institutionnelles insuffisantes et le faible niveau de gouvernance ont contribué à des résultats médiocres dans les secteurs des ressources naturelles (minières et forestières) dans un passé récent la chute du franc congolais face au dollar américain n’a fait qu’exacerber un climat social déjà morose. En matière de recettes fiscales, il existe actuellement un écart important entre ce qui doit être payé et ce qui est réellement reçu dans les caisses de l’état. La gouvernance environnementale ne peut donc

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pas être considérée uniquement comme un problème technique ; il est aussi un défi politique et social.

Le pays se remet d'une série de conflits qui ont éclaté dans les années 1990 et qui a été à l’origine d'un marasme économique et social prolongé. En 1999, les accords de paix de Lusaka ont ramené une certaine sérénité tout en mettant en place de nouvelles institutions, comme le Parlement, le Sénat et les assemblées provinciales. En 2011, le président Joseph Kabila et son parti ont remporté les élections présidentielles et législatives en dépit des inquiétudes quant à la transparence du processus électoral. Les prochaines élections présidentielles sont prévues pour 2016.

Le report des élections tant locales, municipales, provinciales que présidentielles a jetté le pays dans la tourmente une fois de plus, la situation reste tendue. Dans les provinces du Kasai, le phénomène Kamwina Nsampu a jeté des milliers des familles sur les routes créant à nouveau un contexte socila plutôt difficile. Les incursions repétées et les tueries qui les accompagnent dans les provinces de lÉst du pays font craindre une généralisation de la violence. La nouvelle division territoriale a pris effet en Juin 2015, avec le pays passant de 11 provinces à 26 a créé une situation de tatonnement pour les nouvelles provinces qui partent de rien ce qui est le cas pour la province de la Mongala.

La corruption, la mauvaise gestion, les capacités institutionnelles insuffisantes et le faible niveau de gouvernance ont contribué à des résultats médiocres dans les secteurs des ressources naturelles (minières et forestières) dans le passé. En matière de recettes fiscales, il existe actuellement un écart important entre ce qui doit être payé et ce qui est réellement reçu dans les caisses de l’état. La gouvernance environnementale ne peut donc pas être considérée uniquement comme un problème technique ; il est aussi un défi politique et social.

Macroéconomique - Risque élevé

L'économie de la RDC ralentit avec un PIB qui n’a jamais été aussi bas depuis trois ans. La faiblesse des prix des produits de base exerce une pression sur les finances publiques, forçant ainsi le gouvernement à réduire ses dépenses. En mai 2016, le cabinet a annoncé une réduction importante du budget 2016 et a également reconnu la nécessité de demander une aide financière internationale.

Stratégies et politiques sectorielles - Risque modéré

Le PIREDD Mongala est parfaitement aligné avec l’engagement politique de la RDC pour une croissance verte et la protection des forêts. Il est conforme aux priorités nationales de développement du pays, telles que précisées dans le DSCRP-II, le Plan National de Développement et la matrice de gouvernance économique. Il est aussi le prolongement naturel de la stratégie nationale REDD+ et du plan d'investissement national REDD+, ces documents ayant été approuvés au plus niveau de l’état.

Les progrès sur les réformes du secteur sont suivis par des entités intersectorielles. Plus précisément, le Comité Technique des Réformes (CTR), sous la supervision du Ministère des Finances, surveille la bonne mise en œuvre des activités de la matrice de gouvernance économique, quand le Comité de Pilotage du Fonds National REDD+ supervise la mise en œuvre du Plan d'Investissement National REDD+. Le fait que le PIREDD Mongala soit intégré dans le processus d'opérationnalisation du Fonds National REDD+ réduit incontestablement les

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risques sectoriels.

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Conception technique du programme - Risque modéré

Le projet propose des activités traitant les principaux moteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts. Il intervient dans un contexte de forte sensibilisation aux problèmes de déforestation comme l’ont révélé les consultations du PARRSA.

Par ailleurs, le projet prolongera en partie l’expérience du projet Equateur financé par le Fonds pour les Forêts du Bassin du Congo (FFBC), et disposera donc d’appuis pour les activités d’appui conseil et de contrôle qualité. Le projet pourra également bénéficier des apports du Projet Equateur pour identifier une base de partenaires, y compris au sein des institutions de recherche et de formation, afin d’assurer la pérennité des actions.

Capacités institutionnelles pour la mise en œuvre et durabilité - Risque faibles

Les capacités institutionnelles sont faibles en RDC, et c’est encore plus vrai au niveau de la toute jeune province de la Mongala où tout doit être mis en place. Cependant, les risques provenant de la capacité institutionnelle pour la mise en œuvre sont considérés comme faibles. En effet, le Financement Additionnel du PARRSA est basé sur des besoins clairement identifiés et sur la base de l'expérience acquise dans le projet parent et il y a une large adhésion de tous les acteurs

La stratégie globale du projet repose sur (i) une bonne coordination avec les initiatives existantes pour éviter la duplication de structures, de fonctions et/ou d’activités, et (ii) un renforcement systématique des capacités des parties prenantes du projet pendant l'exécution du programme.

Arrangements fiduciaires - Risque modéré

Face aux difficultés macroéconomiques que rencontrent aujourd’hui la RDC, et dans un contexte général de faible gouvernance, certaines élites pourraient être tentées d’utiliser tout ou partie des fonds alloués à d’autres priorités nationales et/ou provinciales. Les défis sont en effet importants dans de nombreux secteurs. Afin de minimiser ces tentations, il est proposé de renforcer les capacités de l’unité de Coordination du PARRSA pour les questions fiduciaires. Par ailleurs, le projet pourra bénéficier de la supervision de l’équipe du PARRSA, dimensionnée pour le suivi d’un projet de plus de 170 million de dollars.

L’augmentation de la capacité technique des unités de gestion, combinée à l'amélioration des mesures de contrôle fiduciaire et de garanties à l'aide des lignes directrices de la Banque mondiale, devraient veiller à la mise en œuvre adéquate des activités du projet.

Environnement et social - Risque modéré

La RDC a réalisé une évaluation stratégique sociale et environnementale et mis au point un cadre de gestion environnementale et sociale de la REDD+ (CGES)10. La RDC a également défini ses normes sociales et environnementales nationales afin de mettre en place son propre

10 En plus du CGES, des cadres spécifiques ont été développés pour répondre aux exigences des politiques opérationnelles spécifiques de la Banque mondiale, et plus particulièrement un cadre de développement des peuples autochtones, un cadre traitant de possibles réinstallations involontaires, un cadre sur les pesticides, un cadre sur les biens culturels, et un cadre traitant d’éventuelles limitations d’accès aux ressources naturelles.

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PIREDD Mongala – Note de Programme

cadre réglementaire, en conformité avec les recommandations de la CCNUCC et des politiques opérationnelles de la Banque mondiale.

Si la RDC a produit des efforts remarquables au cours des 5 dernières années en matière de sauvegardes environnementales et sociales afférentes au processus REDD+, le défi est désormais celui de la bonne application et/ou utilisation des instruments ainsi produits. C’est sur ces bases qu’il est envisagé un renforcement de l’UC-Mongala avec le recrutement d’experts spécialistes en environnement et en développement social, et en suivi et évaluation.

En tant que financement additionnel du PARRSA, le PIREDD mongala bénéficiera des instruments de sauvegardes du PARRSA et de leur mise à jour pour le financement additionnel. Comme les activités sont déjà en cours d'exécution dans le cadre du projet de parent, l’évaluation des impacts sur l'environnement et sur le plan social a pu être réalisée et le projet est jugé probable de manière positive.

Parties prenantes - Risque faibleLes consultations avec les parties prenantes ont été nombreuses . Elles ont eu lieu à différents niveaux, et dans le cadre de processus multiples (préparation du PARRSA, processus national de préparation à la de REDD+). Depuis le début du processus de préparation à la REDD +, le gouvernement a établi un dialogue constructif avec la société civile et les organisations des Peuples Autochtones, et la RDC peut aujourd’hui se féliciter de l’existence de deux plateformes nationales, le «Groupe de Travail sur le Climat et la REDD+ » (GTCR rénovée) et le « Réseau des Populations Autochtones pour la Gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers » (REPALEF), reconnues, légitimes et bien structurées. La RDC dispose ainsi d’interlocuteurs de choix dans toutes les phases de concertation et de discussions nécessaires à la conception et mise en œuvre de projets PIREDD.

Par ailleurs, tous les intervenants clés du PARRSA en cours se sont engagés à la mise en œuvre du financement supplémentaire proposé et au développement durable des trois provinces. Dans l'exercice des activités proposées dans le cadre des composantes de l'AF, la Banque veillera à ce que les consultations des intervenants soient menées pour construire une appropriation forte, et que le financement additionnel tire les leçons de la mise en œuvre du projet de parent.

Catégorie de risque Risque

1. Politique et gouvernance Elevé

2. Macroéconomique Elevé

3. Stratégies et politiques sectorielles Modéré

4. Conception technique du programme Modéré

5. Capacités institutionnelles pour la mise en œuvre et durabilité Faible

6. Arrangements fiduciaires Modéré

7. Environnement and Social Modéré

8. Parties prenantes Faible

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GLOBAL Elevé

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ANNEXE II. Gestion environnementale et sociale : risques et mesures d’atténuation

Globalement, les impacts sociaux et environnementaux de ce projet devraient être positifs, en termes de création d'emplois d’augmentation des revenus pour les communautés rurales, d'autonomisation des communautés forestières, de sécurisation des droits fonciers, de promotion des pratiques d'utilisation durable des terres, de conservation des habitats naturels, et de protection de la biodiversité.

Social:Les principaux risques sociaux comprennent :

Les conflits sur l'utilisation des terres découlant des activités d'agroforesterie / reboisement; la capture d'élite des avantages du projet; et des attentes élevées de la part des communautés.

Les activités d'atténuation pour ces comprennent : l'appui aux structures de dialogue (tels que CARTs et CLDs), et aux bénéficiaires admissibles

dans la négociation avec les autorités traditionnelles des terres («chefs de terre») et le gouvernement sur les questions liées à l'accès à la terre;

l'appui au maintien de la transparence du financement au niveau Village / Secteur ainsi que le soutien aux processus participatifs dans la définition des plans d'investissement au niveau Village; et

une communication claire et adéquate des résultats attendus et les risques du projet tout au long de la préparation et l'exécution des projets.

Compte tenu de la présence dans la zone d’une forte communauté de Peuples Autochtones, le projet a mis en place des outils spécifiques d’accompagnement, notamment pour les communautés qui souhaiteraient développer des pratiques agricoles.

Environnemental:Les impacts globaux du projet sur l'environnement devraient être positifs. Les taux de déforestation dans la zone d'intervention du projet (dans la province de la Mongala sont bien au-dessus de la moyenne nationale et principalement tirée par la culture sur brulis dans les forêts et la production de charbon de bois pour le marché de Kinshasa. En soutenant une meilleure planification de l'utilisation des ressources naturelles dans la province de la Mongala, et l'agroforesterie, le projet vise à réduire la pression sur les forêts naturelles.Le PIREDD Mongala, en tant que partie intégrante du financement additionnel du PARRSA, utilisera les instruments de sauvegardes révisées du projet. Aussi, il n’y a pas lieu de proposer de termes de référence pour les études de sauvegarde socio-environnementales. Les analyses et instruments existent. Ils sont accessibles en ligne sous la référence du PARRSA et seront remis à jour durant la préparation du financement additionnel du PARRSA.

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ANNEXE III. Contrôle, évaluation et information

Les procédures de supervision et d’évaluation du PIREDD Mongala suivront les procédures habituelles de la Banque mondiale, avec notamment une mission d’évaluation à mi-pacours.

http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/ACCUEILEXTN/EXTPPFRENCH/0,,contentMDK:20220468~hlPK:385824~menuPK:64130631~pagePK:64130495~piPK:64130272~theSitePK:385794,00.html

Par dérogation à la pratique habituelle, les règles de supervision en matière de gestion fiduciaires seront renforcées (voir Annexe 2)

ANNEXE IV. Plan de consultation programmé et/ou effectué

Date Commentaire Cible

Avant soumission (juin 2018) Discussions sur l’inclusion de financement FONAREDD dans le financement additionnel

Projet PARRSA

Avant soumission (juin 2018) Echanges informels et partage d’information sur la zone et l’impact du PARRSA

Projet Equateur, Woods Hole Research Center (WHRC), REPALEF

Avant finalisation du programme (entre septembre et décembre)

Modalité d’intervention, partage des rôles, zones d’intervention, établissement de partenariats

ONG partenaires du projet Equateur, WHRC, Organisations de producteur

Avant finalisation du programme (entre septembre et décembre)

Consultation sur pour la mise à jour des documents de sauvegarde du PARRSA pour le financement additionnel, y compris le PIREDD

Société civile et Peuples Autochtones

Avant finalisation du programme (entre septembre et décembre)

Consultation et information sur le financement additionnel, y compris le PIREDD

Population des zones cibles

Durant la mise en oeuvre Atelier d’information lors de chaque mission

Société civile, partenaires REDD+, gouvernement provincial, administration

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ANNEXE V. Cadre Juridique

La présente section détaille le cadre juridique qui régira les conditions de mise en œuvre du PIREDD Mongala par la Banque mondiale. Il apparait qu’il n’y aura pas d’accord juridique entre la Banque mondiale et le gouvernement de la RDC pour traiter des obligations des parties relatives au transfert des fonds depuis le Fonds National REDD+ (FONAREDD) vers la Banque mondiale. C’est l’Accord Administratif entre la Banque mondiale et le PNUD qui régira ce transfert en précisant les obligations des parties.

Plus précisément, c’est l’annexe 3 de l’Accord Administratif entre la Banque mondiale et le PNUD qui décrit les modalités de gestion des fonds transférés. Elles sont présentées en Annexe 1.Le PIREDD Mongala, traité en tant que financement additionnel du PARSSA, donnera lieu quant à lui à un accord de don entre la Banque mondiale et la RDC pour doter l’UC-Mongala des moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre des activités sur le terrain.

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ANNEXE VI. Fondement juridique des relations de l’agence avec le Gouvernement de la RDC :

Il s’agit de l’annexe 3 de l’Accord Administratif entre la Banque mondiale et le PNUD

Accord Administratif Traduction non officielle en français – le terme «   le Donateur   » concerne le PNUD

CAFI Fund Allocations to the BankFunds contributed to the Trust Fund by the Donor are made available either (i) directly through CAFI or (ii) indirectly from CAFI through a national fund mechanism, as in the case of the Democratic Republic of Congo (“DRC”). All such funds are administered by the Donor in the CAFI MPTF, on behalf of donors whose contributions to CAFI are part of such funds, as follows:

(i) With respect to non-national fund countries, funds held by the Donor on behalf of CAFI may be allocated by the CAFI Board to the Bank for use as an implementing organization for specific funding proposals; and(ii) With respect to national fund countries, such as for the DRC, funds held by the Donor on behalf of the country (as allocated by the CAFI Board) may be allocated by the national governing body, such as the National Steering Committee in the case of the DRC, to the Bank for use as an implementing organization for specific funding proposals.An allocation to the Bank by the CAFI Board or the national governing body serves as instructions to the Donor for the MPTF-O, as trustee for CAFI and relevant national funds, to commit and transfer funds under the Administration Agreement to the Bank for such funding request. Funds are committed in response to funding proposals submitted by the Bank in conjunction with one of CAFI’s eligible countries.

1. Allocations du Fonds CAFI à la BanqueLes fonds versés au Trust Fund par le donateur sont mis à disposition (i) soit directement par CAFI ou (ii) indirectement de CAFI à travers un mécanisme de fonds national, comme dans le cas de la République démocratique du Congo («RDC»). Tous ces fonds sont administrés par le Donateur dans le fonds MPTF CAFI, au nom des donneurs contribuant à CAFI, comme suit:

En ce qui concerne les pays sans fonds nationaux, les fonds détenus par le donateur au nom du CAFI peuvent être attribués par le Conseil de CAFI à la Banque, agissant comme organisation de mise en œuvre, pour être utilisés pour des propositions de financement spécifiques; et(ii) En ce qui concerne les pays ayant des fonds nationaux, comme la RDC, les fonds détenus par le Donateur au nom du pays (tels qu’alloués par le Conseil de CAFI) peuvent être attribués par l'organisme national de régie, tels que le Comité de Pilotage national de le cas de la RDC, à la Banque, agissant comme organisation de mise en œuvre, pour être utilisés pour des propositions de financement spécifiques.

1.2 Une allocation à la Banque par le Conseil CAFI ou l'organisme national sert comme instructions au Donateur afin que le MPTF-O, agissant à titre d’agence fiduciaire de CAFI et des fonds nationaux, puisse engager et transférer les fonds en vertu de la convention d'administration de la Banque pour une telle demande de financement. Les fonds sont engagés en réponse aux propositions de financement soumises par la Banque en collaboration avec l'un des pays éligibles de CAFI.

Fund Transfers from the CAFI MPTF to the BankThe Bank, in coordination with an eligible country, may develop funding proposals to request funding from the CAFI MPTF (each a “Proposal”). Each Proposal shall include the description of proposed activities, disbursement targets, results framework and monitoring and evaluation system for such activities, to the extent applicable, as well as the material forms of all customized reports to be provided by the task team of the Bank to the Donor, which may be amended from time to time with the

2. Les transferts de fonds de la CAFI MPTF à la Banque2.1 La Banque, en coordination avec un pays admissible, peut élaborer des propositions de financement pour demander un financement du MPTF CAFI (chacune étant une «Proposition»). Chaque Proposition doit inclure la description des activités proposées, des objectifs de décaissement, du cadre de résultats et de suivi et d'évaluation de ces activités, dans la mesure applicable, ainsi que les formes matérielles de tous les rapports personnalisés

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agreement of the Bank. The CAFI Board, or national governing bodies, may also approve Proposals for technical assistance, national investment framework (“NIF”) preparation and other support to eligible countries.

2.2 The Donor through the MPTF-O shall notify the Bank of any funding amount in a Proposal approved for transfer through the CAFI MPTF. Following such notice, the Donor shall commit such funds to the Bank under the Administration Agreement, either through its original signature or subsequent supplemental contribution amendments, for the receipt of such funds under the terms of the Administration Agreement.

devant être fournis par l'équipe de travail de la Banque au Donateur, et qui peuvent être modifiés de temps à autre avec l'accord de la Banque. Le Conseil CAFI ou les organes directeurs des fonds nationaux, peuvent également approuver des propositions d'assistance technique, la préparation de cadre national d'investissement ( «NIF») et d’autres formes de soutien aux pays éligibles.2.2 Le donneur au travers du MPTF-O doit informer la Banque de tout montant de financement approuvé au travers d’une Proposition afin que le MPTF CAFI effectue le transfert. Suite à cet avis, le donateur doit engager ces fonds pour la Banque en vertu de la convention d'administration, soit par sa signature originale ou par des contributions supplémentaires, pour la réception de ces fonds aux termes de la convention d'administration

Principles Regarding the Bank’s Participation as an Implementing OrganizationThe following principles shall apply to the Bank’s receipt of funding from the CAFI MPTF as an implementing organization: 3.1 The Bank shall be responsible only to the Donor for performing its functions in accordance with the terms of: (i) the Administration Agreement; (ii) the respective Proposals submitted by the Bank, in coordination with the relevant country, and approved by the relevant governing body; and (iii) any other rules and processes to be agreed in writing by the Bank and the Donor. Fund use shall follow the Bank’s applicable policies and procedures, unless otherwise specified. The Bank is not responsible or accountable for results or outcomes of Recipient-executed activities. CAFI or national fund decisions or documents, including terms of reference, operations manuals and letters of intent, shall not be applicable to the Bank in case of contradictions with the Bank’s rules and regulations.

The secretariat functions of CAFI and any national fund shall not in any way be involved in the technical review or assessment of any activities carried out by the Bank. Information, such as financial and progress reporting, including in connection with broad reviews of CAFI results, may be provided by the Bank to the relevant secretariat function for consolidation and forwarding purposes without substantive input or review by such secretariat function.

In providing implementation support under the Trust Fund, the Bank recognizes country ownership of national investment plans for REDD+ (such as CAFI-endorsed NIFs), whether developed for CAFI or more generally, and expects close collaboration with the relevant countries in providing such

Principes concernant la participation de la Banque en tant qu'organisation d'exécutionLes principes suivants sont applicables à la Banque à la réception du financement du MPTF CAFI en tant qu’un organisme d'exécution:

3.1 La Banque est responsable seulement vis à vis du Donateur pour l'exercice de ses fonctions en conformité avec les termes: (i) de la convention d'administration; (ii) des Propositions présentées par la Banque, en coordination avec le pays concerné, et approuvées par l'organe concerné; et (iii) de toutes les autres règles et processus à convenir par écrit entre la Banque et le Donateur. L'utilisation du Fonds doit suivre les politiques et procédures applicables de la Banque, sauf indication contraire. La Banque ne peut pas être tenue responsable des résultats ou des produits des activités exécutées par les Bénéficiaires. Les décisions ou des documents de CAFI ou des fonds nationaux, y compris les termes de référence, les manuels d'exploitation et des lettres d'intention, ne sont pas applicables à la Banque en cas de contradiction avec les règles et règlements de la Banque.

3.2 L’entité ayant fonction de secrétariat de CAFI et d’un fonds national ne doivent en aucun cas être impliqués dans l'examen technique ou l'évaluation de toutes les activités menées par la Banque. Les informations, telles que les rapports financiers et les progrès, y compris dans le cadre d’une revue au sens large des résultats de CAFI, seront fournis par la Banque à l’entité faisant fonction de secrétariat à des fins de consolidation et de transfert mais n’impliqueront pas des ajouts significatifs ou une revue par un tel secrétariat.

3.3 En fournissant un soutien de mise en œuvre dans le cadre du Trust Fund, la Banque reconnaît l'appropriation nationale des plans nationaux d'investissement pour la REDD + (comme les NIF approuvés par CAFI), qu'ils soient développés pour

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implementation support.

The Bank shall be responsible for activities described in the Proposals (either through Recipient-executed implementation or Bank-executed support), which shall at all times be clearly separated from the responsibilities on the part of other implementing organizations receiving CAFI funding, including in the context of any activities carried out by multiple implementing organizations in any single country, Despite such delineated implementation, the Bank and other implementing organizations are expected to coordinate with respect to their in-country activities.

The Bank shall seek to align its activities funded by the Trust Fund with its strategies and priorities, including with respect to its support of and participation in other REDD+ efforts and initiatives.

CAFI ou d’une portée plus générale, et attend une collaboration étroite avec les pays concernés pour ce soutien à la mise en oeuvre.

3.4 La Banque est responsable des activités décrites dans les Propositions (qu’elles soient mises en œuvre par le bénéficiaire ou par la Banque), qui doivent en tout temps être clairement séparées des responsabilités des autres organismes d'exécution bénéficiant d'un financement du CAFI, y compris dans le cadre d’activités menées par plusieurs organismes d'exécution dans un seul pays. Malgré cette ségrégation de mise en œuvre, la Banque et d'autres organismes d'exécution devraient se coordonner pour leurs activités dans le pays.

3.5 La Banque cherchera à aligner ses activités financées par le Trust Fund avec ses propres stratégies et priorités, y compris pour son soutien et de sa participation à d'autres efforts et initiatives REDD+.

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ANNEXE VII. Proposition d’arrangements fiduciaires renforcés pour la supervision des moyens mis en œuvre par l’UC-PARRSA

June 15, 2016

Fiduciary Arrangements in Support of Project Implementation for the National REDD+ Fund (FONAREDD) in the Democratic Republic of Congo

Overview

This document summarizes the fiduciary mechanisms of the World Bank Group that are in place to ensure the proceeds of any loan11 are used only for the purposes for which the loan was granted; supplemented by a list of enhanced risk mitigation measures for the implementation of prospective FONAREDD Funds, specific to the requirements set out by the Central African Forest Initiative (CAFI) Executive Board. It is presented in response to Article (4.1.12), part of decision EB3.4.1 on the Democratic Republic of Congo’s country allocation, which reads:

« Implementing agencies are required to provide information to the EB on how they propose to strengthen and enforce their risk mitigation measures according to their own rules and procedures for high risk scenarios. This information will be made available to the EB by 15 of June 2016. »

Fiduciary Mechanism during Project Design

The Systematic Operations Risk-Rating Tool (SORT) was developed to help the World Bank consistently assess and monitor risks across all operational instruments and country programs. The risks considered are those potentially affecting development results associated with the operation: both the risks to not achieving the intended (positive) results intended by Bank-supported operations; and the risks of Bank-supported operations causing unintended (negative) results. Within the World Bank Group, SORT is used to:

systematically and consistently rate the residual risk (after consideration of the Inherent, Control and Project risks) of operational and country engagements in all regions and across all operations;help focus management attention on high and substantial risk operations and on particular risks within operations during implementation; andprovide a light but systematic and contestable way of identifying the appropriate level of corporate review process and any need for Board discussion.Its ultimate objective is to assist in the design of a project with appropriate institutional and fiduciary arrangements in place.

SORT applies to operations that are in the early stages of preparation. In the case of instruments that are already under implementation, teams use an Implementation Status and Results Report (ISR) to update the risk rating of the operation and take appropriate corrective action ( par exemple : Risk mitigation plan, fiduciary arrangements and risk based-Implementation support). The rating, which can be High, Substantial, Moderate or Low, indicates the likelihood of a given risk to have an impact on the operation, while the risk categories are described as follows:

Risk Categories Description Rating: H, S,

11 “Loan” includes IBRD loan, IDA credit, Bank grant, IDA grant, advances under the Project Preparation Facility (PPF), and recipient-executed grants financed from the World Bank resources and from trust funds financed by other donors, where the Bank is the administrating agency.

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M or L

Political and GovernanceThis category assesses the risks to the development objective stemming from the country’s political situation and governance context.

Macroeconomic

This category includes external and domestic economic risks that may derail proper preparation, implementation and achievement of results of the proposed operation or otherwise affect the development results associated with the operation.

Sector Strategies and Policies These risks are specific to the sector(s) which are at the core of the operation.

Technical Design of Project or Program

These risks include those related to technical aspects of the operation’s design that could affect the development results associated with the operation.

Institutional Capacity for Implementation and Sustainability

This risk relates to the capacity of the government to implement the activities supported by the operation and to achieve the expected results.

Fiduciary

Such risks could arise from deviations from key fiduciary principles, including economy, efficiency, effectiveness (3Es), integrity, openness and transparency, and fairness and accountability.

Environment and Social

Environmental (including climate change and natural disasters) and social risks that may have an adverse effect on physical, biological and cultural resources and on human health and safety.

Stakeholders

These risks are related to stakeholders who may have grounds to object to the operation design, implementation or objective, and who may affect its successful completion by delaying or halting its implementation.

Other

Any other risks relevant in the context of the specific operation that are not covered in any of the eight categories in the template, e.g. international political risks, specific risks related to regional operations, security risk, risk of spillovers from neighboring countries, etc.

Overall Judgment based on collective team expertise.

Fiduciary Mechanism for Procurement Activities

In accordance with Operational Policy OP 11.00, the Bank12 is required by the Articles of Agreement to “make arrangements to ensure that the proceeds of any loan are used only for the purposes for which the loan was granted, with due attention to considerations of economy and efficiency and without regard to political or other non-economic influences or considerations”. As part of complying with this requirement, the Bank has adopted policies covering the procurement by World Bank borrowers of all goods, works, non-consulting services, and consulting services financed in whole or in part out of the proceeds of Bank loans. In addition, the policies aim to support the Bank’s interest in giving equal opportunity to all eligible bidders and encouraging the development of domestic contracting and manufacturing industries in borrowing countries.

The Bank’s Procurement Guidelines govern the procurement of goods, works, and non-consulting services; and the Consultant Guidelines govern the selection and employment of consultants. These

12 Bank” includes IBRD and IDA.

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guidelines apply to Bank-financed procurement and to the Bank’s review of Borrowers’ procurement actions. They are incorporated by reference in the loan agreement and are binding on the Borrower.

The fiduciary risk relating to procurement is managed by the Procurement Risk Assessment and Management System (P-RAMS), which has been developed to align with the Bank’s risk based approach. P-RAMS helps identify procurement risks during the project preparation and implementation stages and to monitor them throughout the project cycle.

PRAMS also has a function to record the integrated fiduciary risk, which takes into account both procurement and financial management risk. The Procurement team together with the Financial Management Specialist (FMS) agree on a single fiduciary risk rating and they enter it in the risk assessment tool. This triggers a system-generated email to the Task Team Lead (TTL) with a recommendation, at which point s/he decides on the final rating, captures it in the SORT and takes appropriate follow up action.

Figure 1: Procurement Risk Assessment and Management System (P-RAMS)

Project Preparation PhaseDuring the project preparation stage, an assessment is carried out on the fiduciary risks that are critical to achieving the project development objectives and results at the implementing agency level. The team assesses the capacity of the implementing agency to carry out project procurement and the risks at the country, sector and operations levels associated with the implementation of procurement under the operation by using assessment and implementing agency’s Capacity template and P-RAMS tools. If the procurement capacity and risk assessments reveal deficiencies, an action plan is elaborated with an aim to strengthen the capacity of the implementing agency and mitigate the identified procurement risks.

Borrower Procurement Tasks Bank Mechanism to Manage Procurement RiskDuring project preparation, and with the assistance of the Bank, the Borrower prepares:A Procurement Plan, for the entire scope of the project, including all contracts for which procurement action is to take place in the first 18 (eighteen) months of project implementationBidding documents for first-year contractsA draft general procurement noticeAn agreement with the Bank is reached at the latest

Identifies fraud and corruption risks related to procurement using PRAMS and SORTBased on the initiation of the assessment, uses PRAMS to prepare mitigation measures and action plansPrepares supervision planning, including setting out the thresholds for Bank's Prior and Post Review and the frequency of the supervisionAssists the Borrower and the TTL in preparing the

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during loan negotiations. The approved Procurement Plan is incorporated in the loan agreement and becomes legally binding on the Borrower. Any violation of the Procurement Plan may give rise to the exercise of remedies under the loan agreement.

procurement strategy and plan.

All procurement plans (and their subsequent updates or modifications) are subject to the Bank's prior review and ‘no objection’ before implementation. After loan negotiations, the Bank arranges the publication on its external website of the agreed initial procurement plan and all subsequent updates once it has provided the ‘no objection’.

Prior (apriori) Review refers to the Bank's review which takes place before the Borrower's decision is taken. In a contract subject to prior review, the review occurs prior to issuing the bidding documents (and prequalification document, if any) and after issuing the bid evaluation report.

Post (aposteriori) Review refers to post reviews that are normally carried out by the Bank. The Borrower is required to retain all documentation with respect to each contract during Project implementation and up to two years after the closing date of the Financing Agreement.

Figure II: Process Diagram for Review of the Procurement Plan

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Project Implementation and Supervision PhaseBorrower Procurement Tasks Bank Mechanism to Manage Procurement RiskThe Borrower implements the project, in accordance with the Financing Agreement that follows the Bank's Procurement Guidelines: Updates procurement plan throughout the duration of the project at least annually by including contracts previously awarded and to be procured in the next 12 (twelve) monthsPrepares and issues procurement documentsReceives and evaluates bidsAwards contractsSupervises contract implementation

After loan effectiveness, the Bank evaluates the Borrower's compliance with the Financing Agreement, monitors the Borrower’s adherence to the Procurement Plan, and monitors progress in the agreed action plan. The Bank fulfills these responsibilities in order to minimize risks by conducting:Procurement reviewsSupervision missions according to supervision arrangements in the Project Appraisal Document (e.g. follow-up of the action plan & Procurement Plan; procurement reviews and physical inspections; periodic risk assessments)Mid-Term Review: evaluation of progress in procurement implementation (e.g. revision of procurement risk, evaluation of impact of major changes to procurement implementation, and update of Procurement Plan)

Figure III below illustrates the thresholds that trigger the more stringent Prior Review, based on the level of risk of the Implementing Agency, under a competitive selection process for Procurement and Consultants.

Figure III: Prior Review Thresholds under Competitive Procurement and Consultants Selection Processes

Misprocurement When the Bank determines that the procedures followed by the project team for procurement are not in accordance with the procedures set forth in the loan agreement, as elaborated in the Procurement Plan, the Bank declares misprocurement and the consequence of that is the cancellation of the contract amount in the allocated budget. Misprocurement may be declared at any point during the procurement process or after conclusion or termination of a contract, including in cases when the Bank issued a ‘no objection’ on the basis of the information provided by the Borrower. Misprocurement may take place in any of the following situations:

If the contract award is not in accordance with the Financing Agreement and Procurement Plan;

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If the Borrower has intentionally delayed a procurement process or rejected any bid wrongfully in order to prevent award to the bidder otherwise determined as successful;If the Borrower's representative or recipient of a part of a financing is engaged in fraud and corruption.In such cases:

The Bank will declare ‘misprocurement’;The Bank does not finance the expenditure for such goods, works, non-consulting, or consulting services;It is the Bank's Policy to cancel that portion of the financing that is allocated to the misprocured goods, works, non-consulting, or consulting services;The Bank may exercise other remedies as mentioned in the Financing Agreement.

Fraud and Corruption

It is the Bank’s policy to require that Borrowers (including beneficiaries of Bank loans) and bidders, and their personnel, observe the highest standard of ethics during the procurement and execution of all Bank-financed contracts. In accordance with this policy, should a case of fraud and corruption be identified in relation to a Bank-financed project, the Bank will:

reject a proposal for award if it determines that the bidder recommended for award, or any of its personnel, or its agents, or its sub-consultants, sub-contractors, service providers, suppliers and/or their employees, has, directly or indirectly, engaged in corrupt, fraudulent, collusive, coercive, or obstructive practices in competing for the contract in question;declare misprocurement and cancel the portion of the loan allocated to a contract if it determines at any time that representatives of the Borrower or of a recipient of any part of the proceeds of the loan engaged in corrupt, fraudulent, collusive, coercive, or obstructive practices during the procurement or the implementation of the contract in question, without the Borrower having taken timely and appropriate action satisfactory to the Bank to address such practices when they occur, including by failing to inform the Bank in a timely manner at the time they knew of the practices;sanction a firm or individual, at any time, in accordance with the prevailing Bank’s sanctions procedures, including by publicly declaring such firm or individual ineligible, either indefinitely or for a stated period of time: (i) to be awarded a Bank-financed contract; and (ii) to be a nominated sub-contractor, consultant, supplier, or service provider of an otherwise eligible firm being awarded a Bank-financed contract;require that a clause be included in bidding documents and in contracts financed by a Bank loan, requiring bidders, suppliers and contractors, and their sub-contractors, agents, personnel, consultants, service providers, or suppliers, to permit the Bank to inspect all accounts, records, and other documents relating to the submission of bids and contract performance, and to have them audited by auditors appointed by the Bank; andrequire that, when a Borrower procures goods, works or non-consulting services directly from a United Nations (UN) agency in accordance with paragraph 3.10 of these Guidelines under an agreement signed between the Borrower and the UN agency, the above provisions of this paragraph 1.16 regarding sanctions on fraud or corruption shall apply in their entirety to all suppliers, contractors, service providers, consultants, sub-contractors or sub-consultants, and their employees that signed contracts with the UN agency.

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Fiduciary Mechanism for Financial Management

The Bank’s Operational Policy 10.00 defines the financial management (FM) arrangements in projects as the planning and budgeting, accounting, internal control, funds flow, financial reporting, and auditing arrangements of the Borrower and entity responsible for project implementation. The FM arrangements rely on the Borrower’s existing institutions and systems, with due consideration to the capacity of those institutions.

Project Preparation PhaseDuring the preparation stage, FM staff assess the financial management risks to achieving the project’s development objectives and determine the adequacy of the FM arrangements proposed at the implementing agency levels, together with any measures needed to mitigate the impact of the likelihood of risks materializing.

Project Implementation and Supervision PhaseThroughout the project’s life cycle, FM specialists in task teams work with the country Borrower to ensure sound management of funds and accountability for project resources in achieving the desired development results. This is achieved through:

quarterly review of Interim Financial Reports (IFRs);review of annual audited financial statements and related audit reports;periodic on-site supervision visits, the frequency of which is based on project risk rating, typically ranging from three (3) to six (6) months;impromptu in-depth operational and transaction reviews;application of sanctions as the need may arise (e.g. if Ineligible Expenses are identified to have been billed for reimbursement)In this way, the Bank periodically assesses the Project, and reviews the monitoring activities carried out by the Borrower or Project Participant(s) pertaining to results, risks and implementation Status. The Bank then updates the project information and identifies necessary follow-up or remedial actions, as appropriate.

While annual audit reports continue to be generally required within 6 months following the Borrower’s financial year, alternative time limits are allowed. The Bank and the Borrower may agree on alternative time limits for presentation of annual audit reports, and such limits are reflected in the project documents. In the projects already approved by the Board, or for ongoing projects, these changes may be made through project re-structuring. This audit benefits the Borrower by helping to ensure that resources are used efficiently in financing project activities.

Ineligible expendituresAs part of the Bank's responsibility to provide implementation support and to monitor the Borrower's implementation of the project, FM reviews of the Borrower's control environment are carried out periodically to flag any risks that are likely to have a material impact on project outcomes. This review process takes into account the country's overall governance and anticorruption environment and sector and project-specific risks and advises the Bank team on the design and monitoring of mitigation measures from a FM perspective. In the case of misuse of funding or misprocurement, the Bank will deem the expense as an ‘Ineligible Expenditure’. These include the following:

items not covered by the project and category descriptions in the legal agreement;items not procured in accordance with the procurement plan and agreed procurement procedures;payments made before the legal agreement date or, for projects with retroactive financing provisions, before the earlier date specified in the legal agreement;

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payments made for expenditures incurred after the closing date, except as otherwise agreed with the Bank (see the section on “Loan Account Closing”;expenditures for which the Borrower has been unable to provide sufficient and appropriate evidence.

Fiduciary Mechanism for Disbursement Arrangements

The Bank establishes disbursement arrangements for an operation in consultation with the Borrower and taking into consideration, inter alia, an assessment of the borrower’s financial management and procurement arrangements, the procurement plan and cash flow needs of the operation, and its disbursement experience with the borrower.

Arrangements for secure, efficient, and cost-effective delivery of loan proceeds include the methods used for payment to the Borrower or to third parties and the supporting documentation to be provided to the Bank as evidence of the use of loan proceeds. Disbursement arrangements are sometimes more broadly defined to include the expenditures eligible for financing from the loan and the expenditure categories and disbursement percentages for a loan.

The Bank disburses proceeds from the Loan Account established for each loan, to or on the order of the Borrower, using one or more of the disbursement methods set forth below, as determined by the Bank:

Reimbursement: The Bank may reimburse the Borrower for expenditures eligible for financing pursuant to the loan agreement (“eligible expenditures”) that the Borrower has pre-financed from its own resources;Advance: The Bank may advance loan proceeds into a Designated Account of the Borrower to finance eligible expenditures as they are incurred and for which supporting documents will be provided at a later date;Direct Payment: The Bank may make payments, at the Borrower’s request, directly to a third party (e.g., supplier, contractor, consultant) for eligible expenditures;Special Commitment: The Bank may pay amounts to a third party for eligible expenditures under special commitments entered into, in writing, at the Borrower’s request and on terms and conditions agreed between the Bank and the Borrower.

Figure IV: Possible Disbursement Methods

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In specific cases, the loan agreement may contain a disbursement condition for a specific expenditure category, in which case the Bank will disburse loan proceeds for that category only after the disbursement condition has been fulfilled and the Bank has notified the Borrower to this effect. Normally, the condition applies to the first disbursement under a specific expenditure category. In the legal agreement, this condition is referred to as a withdrawal condition.

If the Bank determines that any payment out of the Designated Account was not justified by the evidence furnished to the Bank or was made for an ineligible expenditure, the Bank may, at its discretion, require the Borrower to take one of the actions listed below. Upon notification by the Bank, the Borrower must promptly take the action requested:

(a) Provide the additional evidence requested by the Bank;(b) Deposit an equivalent amount into the Designated Account;(c) Refund an equivalent amount to the Bank; or(d) Exceptionally, provide substitute documentation evidencing other eligible expenditures.

Specific Fiduciary Measures for the Democratic Republic of Congo within the framework of FONAREDD Terms and Conditions/Bidding Process

Since 2010, the government of the Democratic Republic of Congo has been committed to working closely with the World Bank to establish a mechanism for the systematic improvement of economic governance. A joint mechanism for monitoring the progress on reform implementation has also been established. The objective of these reforms is to strengthen governance and transparency in the extractive industries (forestry, mining, and oil sectors) and to improve the business climate. Over the past two years, significant progress in the implementation of these measures has been observed. However, additional efforts must be made to achieve the widespread use of competition for the awarding of contracts. Thus, project implementation risks remain fairly high. Thus, in the context of the CAFI / FONAREDD Call for Proposals, the World Bank Group is proposing the following specific risk mitigation measures.

Figure V: Anticipated Flow of Funds through Eligible Organization

SORTIn a High Risk Scenario, the World Bank Group will assess and ensure establishment of appropriate institutional arrangements, taking into account the institutional capacity of the prospective implementing agency/ies, their implementation and monitoring and evaluation arrangements.

ProcurementIn general, activities to be financed under the CAFI/FONAREDD PIREDD proposal do not entail high-risk procurement cases. Furthermore, this funding is an additional budget to an ongoing project (PARRSA) which has, up to this point, a good management track record and can be trusted for this new funding to achieve the planned development results. The World Bank Group will ensure that a sizable portion of the proceeds13 will be allocated to the management of this additional task14 while ensuring economy of scale.

13 For development of this project, this would entail more than 70% of the proceeds14 Similar to the World Bank approach for Component 1 of the FIP project, the project implementation will be outsourced to the PARRSA Coordination Unit.

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Central African Forest

Initiative (CAFI)

Multi-Partner Trust Fund

Office (MPTFO)

World Bank Group (WBG)

Democratic Republic of

Congo (DRC)

Grant

Agreement

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Furthermore, as usual, for the remainder of the resources that are to be allocated to the Implementing Agency and before providing comments or a ‘no objection’ to the Borrower's proposal, the Bank will seek comments and clearance from different levels of procurement staff. For high procurement risk level and depending on the nature of the risks identified:

the thresholds for procurement methods and prior review by the Bank will be adjusted for each type of procurement under the project, as illustrated in the table below; the frequency of the implementation support mission will be increased to twice per year; and post-review of procurement actions and the budget will be planned once per year.

Type of ProcurementStandard Estimated Contract Cost (in USD) for High Risk Implementing Agency

Estimated Contract Cost (in USD) for High Risk Implementing Agency specific to CAFI proposals

Works, Turnkey and S&I of Plant and Equipment 5 million 1 million

Goods 0.5 million 0.1 millionIT Systems and Non-Consultant Services 0.5 million 0.1 million

Con

sulti

ng

Serv

ices Consultants (firms) 0.2 million 0.1 million

Individual Consultants 0.1 million 0.05 million

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Financial Management

In excess of the standards measures, the following specific FM risk measures (cf. table bellow) are already in place (applied to PARRSA) to ensure sound use of loan proceeds during Project Implementation.

Generic measures Specific measures Additional Project Financial Control

Project field supervision visit

Frequency ranges from 3-12 months, based on level of determined risk of project.

Frequency range will be reduced to a maximum of 6 months.

In addition, as part of the Bank Executed funds, the Bank will externally source a financial controller (FM Consultant) for permanent monitoring and control of all FM aspects, including:(i) Join project field supervision visit;(ii) Planning and budgeting;(iii) Accounting;(iv) Internal control with a focus on fraud and corruption risk; (v) Funds flow/disbursement;(vi) Financial reporting;(vii) Auditing arrangements;(viii) Update of the work-program of the current Internal Audit Unit to reflect the new project specificities.

During field supervision (SPN) visits, transaction testing is optional (based on level of determined risk of project), and is usually done on a test basis.

Transaction testing will be mandatory, and cover all transaction occurrences for period under review.

Planning and Budgeting

Budget planning and execution documented and illustrated in a quarterly monitoring sheet.

In addition, all variances will be commented and justified in a quarterly schedule.

Accounting Review of accounting and book keeping arrangements, involving adequacy of Bank reconciliation statements;

Inventory Reconciliation.

Regular procedures will apply.

Internal control Review of the adequacy of:Manual of procedures;Internal audit function.

All the preceding and the content and structure of the Manual of procedures will be based on existing manual tailored to project specificities.

Funds flow Organize frequent controls for each involved actor in order to help to prevent and mitigate the risk of diversion of funds;Payment requests will be approved by the Coordinator (B signatory) and the financial management specialist (A signatory) prior to disbursement of funds.

Regular procedures will apply.

Financial reporting Review of quarterly Interim Financial Reports (IFR) and their compliance with FA and Bank stipulations and guidelines.

In addition, quarterly financials in OHADA reporting format as well as accompanying schedules and analyses will be produced on a quarterly basis.

Auditing arrangements

Recruitment of independent external auditor will be based on agreed Terms of Reference developed in line with International Accounting Standards Review of annual audited financial statements and related audit reports.

In addition, the auditor selection criteria will be enhanced to ensure a superior quality assurance review policy is in place; and candidates will be assessed on Bank external audit evaluation guidelines.

In-depth reviews Performed on an optional basis (based on level of determined risk of project); non-recurrent.

Performed on an annual and impromptu basis.

If the Bank determines that an ineligible expenditure is financed from a Designated Account, it will require a refund in accordance with the provisions outlined in the Disbursement Handbook. This provision applies equally to any amounts transferred from a designated account. As an additional risk measure specific to High Risk Implementing Agencies, should the Bank determine that a payment out of the Designated Account was not justified, it will decline the exceptional action, respectively (d) accepting substitute documentation evidencing other eligible expenditures.

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Technical supervision:

The presence of a Project Implementation Unit based in the former Equator Province and an office in the Mongala province, reduce dramatically the risk related with implementation, which has been assessed as Moderate.

However, the project will be implemented with additional and specific measures regarding technical aspects:

On the PIU-side, the PARRSA Project Implementation Unit will be reinforced with one staff for quality assurance and advisory services related to REDD+ and agroforestry. This staff will be the counterpart for all PIREDD-related activities and will report directly to the head of the PIU;On the Bank side: the project team (from Agriculture Unit) will receive extra support for the Environment Unit, a senior expert based in Kinshas who would be able to perform implementation support mission. Thus, the frequency of the implementation support mission will be increased to twice per year; This staff will also coordinate with the extra Financial Management Specialist to ensure that the financial reports reflect the observations from the field.

Annexe I – Guidance note on Systematic Operations Risk-Rating Tool: http://www.worldbank.org/content/dam/Worldbank/document/SORT_Guidance_Note_11_7_14.pdf

Annexe II: Users Guide – Procurement Risk Assessment & Management System: http://intresources.worldbank.org/INTPROCUREMENT/Resources/P-RAMS_UsersGuideFinal_(update_Sep_2013).pdf

Annexe III – Guidelines for Procurement of Goods, Works and Non-Consulting Services: http://siteresources.worldbank.org/INTPROCUREMENT/Resources/Procurement_GLs_English_Final_Jan2011_revised_July1-2014.pdf

Annexe IV – Guidelines: Selection and Employment of Consultants: http://siteresources.worldbank.org/INTPROCUREMENT/Resources/278019-1308067833011/Consultant_GLs_English_Final_Jan2011.pdf

Annexe V – Investment Project Financing Operational Policy10.00: http://siteresources.worldbank.org/OPSMANUAL/112526-1124459412562/23585578/OP10.00_July1_2014.pdf

Annexe VI – Procurement Operational Policy 11.00: http://siteresources.worldbank.org/OPSMANUAL/112526-1124459412562/23586218/OP11.00_Final_July_2014.pdf

Annexe VII – Disbursement Handbook: http://intresources.worldbank.org/CTR/Resources/264273-1334555366246/8581715-1340600368291/Disb_Handbook_English.pdf

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Exemple de grille d’évaluation REDD+ pour estimer le caractère REDD+ des investissements

Pour être considéré aligné avec la politique REDD+, un projet doit bénéficier d’un score d’au moins 15 points.

L’idée de projet soumise au PARRSA fait elle référence aux Standards Nationaux et Environnementaux REDD+ de la RDC ?

Oui Les principes, critères et indicateurs des Standards Nationaux et Environnementaux REDD+ sont-ils tous pris en compte dans la conception du projet?

Oui 20

Non

Y-a-t-il une volonté de les prendre en compte lors de la mise en œuvre du projet ?

Oui 10

Non 0

Non Le projet, protège t’il les forêts naturelles primaires ?

Oui 5

NonLe projet, protège t’il les forêts secondaires ?

Oui 3

Non 0

Le projet participe-t-il à la réduction de la pression anthropique sur la forêt ?

Oui 5

Non

Le projet a-t-il un impact négatif direct ou indirect sur la forêt ?

Oui -4

Non 0

Minimise-t-il les pertes et dommages susceptibles d’être supportés par les communautés ?

Oui 2

Non 0

Y-a-t-il un partage équitable des bénéfices économiques et socio-environnementaux ?

Oui 2

Non 0

Favorise-t-il l’émergence de nouvelles opportunités économiques pour contribuer au développement durable de communautés locales et autochtones avec faible impact sur la forêt ?

Oui 3

Non 0

Assure-t-il la participation effective des communautés locales et autochtones

Oui 2

Non 0

Respecte-t-il les droits de l’homme, ceux des travailleurs et les droits aux terres et ressources naturelles des communautés riveraines ?

Oui 3

Non -2

Le projet est-il aligné sur les affectations de terres du Plan de gestion local (ou PDD)?

Oui 5Pas de Plan local 0

Non -2

Le projet est-il conforme aux orientations du CLD et validé ?

Oui 5Pas de CLD 0

Non -3

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PIREDD Mongala – Note de Programme

ANNEXE VIII.La Gestion Participative et transparente des Processus d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi évaluation des programmes financés par le FONAREDD

Feuille de route validée par le Comité de Pilotage du 20 Novembre 2016 pour La Gestion Participative et transparente des Processus d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi évaluation des programmes financés par le FONAREDD15.

Introduction

Le présent document a été élaboré et validé au cours de l’atelier des 17 et 18 octobre tenu à Kinshasa dont l’objectif était de convenir de la façon dont les programmes mobiliseront les parties prenantes et tiendront compte de leurs opinions à chaque étape de leur déroulement.

L’atelier a réuni pour ce faire à Kinshasa des représentants des différentes catégories de parties prenantes concernées par les programmes : société civile (nationale et internationale), représentants des Ministères et services de l’état, acteurs privés.

L’objectif de la feuille de route s’inscrit dans le cadre d’exigences de la LOI (cf. point 2). Il vise non pas à définir les modalités détaillées des processus participatifs ou d’atténuation des risques mais à en identifier les grandes lignes. Les modalités détaillées et leurs mesures précises seront étudiées par les programmes eux-mêmes. Il est également prévu qu’un guide soit élaboré qui fournisse des recommandations plus précises aux projets pour conduire les processus participatifs. Enfin, il faut rappeler que tous les projets financés par le FONAREDD s’inscrivent dans le cadre général tracé par la CN REDD en matière de sauvegarde et de standards socio-environnementaux et qu’à ce titre ils devront réaliser des Etudes d’Impact selon des modalités participatives, et prévoir des mitigations.

Cadre fixé par la LOI pour imposer la méthodologie participative et la transparence

La LOI entre le Gouvernement de la RDC et le CAFI consacre un alinea (3) dans son article II sur les principes généraux et à plusieurs reprises elle rappelle la nécessité de la participation, la transparence, la consultation, comme dans son objectif 8 :

Article II. Principes généraux de la Lettre d’intention

Les principes suivants formeront la base de toutes les activités soutenues au travers de CAFI: (...) 

3. Le respect des principes de consultation, participation et de transparence dans les processus d’élaboration et de mise en œuvre des interventions de la Stratégie‐cadre Nationale REDD+ et son Plan d’investissement , conformément aux lignes directrices ONU‐REDD/FCPF d’engagement des parties prenantes et aux circonstances nationales, tout en reconnaissant et respectant le rôle et la responsabilité de l’Etat dans les décisions finales. Les modalités pratiques de l’engagement des parties prenantes seront définies de manière participative dans la feuille de route validée par le Comité de pilotage du Fonds National REDD+ avant la première session d’approbation des programmes ; 

Objectif 8. En matière de gouvernance (US$ 26.4M dont US$ 8M pour les programmes intégrés) : Promouvoir l’alignement dans le pays des interventions du secteur public et privé, national et international sur les objectifs REDD+; assurer la transparence et la consolidation de l’information ainsi que l’application de la loi dans les secteurs pertinents pour la REDD+ 

15 Les arrangements de mise en œuvre du programme seront adaptés en temps utile pour faciliter la bonne mise en œuvre des modalités de pilotage et de suivi du programme par le FONAREDD, pour autant que les dispositions requises par le FONAREDD (suivi évaluation, gestion participative, gestion des risques, \)  soient applicables dans le cadre de l'accord administratif (AA) fixant les obligations légales, les obligations contractuelles restant en effet celles de l’AA

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Le présent document vise à satisfaire les termes de la LOI, à la fois sur les principes et sur la nécessité qu’une feuille de route soit validée par le Comité de Pilotage avant la première cession d’approbation des programmes, fixée au 20 octobre 2016.

Différentes catégories d’objets et programmes financés par le FONAREDD

On peut distinguer deux types de projets financés par le FONAREDD : des projets intégrés et sectoriels.

Les Projets Intégrés REDD sont construits autour de l’Aménagement du Territoire et combinent toutes les activités prévues par le Plan d’Investissement, autant que les budgets dévolus le permettent, y compris le planning familial. Ils comprennent donc également des investissements sectoriels et potentiellement des objectifs liés à l’encadrement juridique provincial des activités (promulgation d’édits). Ils peuvent comprendre des activités pilotes pour les programmes sectoriels ou habilitants de niveau national. Les projets sectoriels (reconquête de la savane, développement des cultures pérennes, lutte contre l’exploitation illégale du bois, modernisation de l’exploitation artisanale du bois…) peuvent se dérouler dans le cadre des projets intégrés mais aussi en dehors de ces projets. Dans ce cas ils ne bénéficient pas de l’encadrement participatif de ces projets et doivent donc les créer dans leurs espaces d’intervention. Dans certains cas les projets sectoriels ont également des objectifs habilitants d’adaptation des cadres politique et juridique au niveau national. C'est le cas du projet Gestion Durable des Forêts par exemple. les projets habilitants sont concentrés sur l’élaboration des politiques et l’adaptation du cadre juridique, bien qu’ils puissent aussi comprendre des activités opérationnelles pilotes, dans ou en dehors des projets intégrés, ou des activités de formation. Les prescrits de la feuille de route pour ces activités opérationnelles sont semblables à celles deux types de projets ci-dessus (intégrés et sectoriels.Le tableau ci-dessous suit par étape le chronogramme logique des étapes d’un Programme financé par le FONAREDD et il leur fait correspondre des activités constitutives du processus participatif. Ces étapes et activités participatives constituent la feuille de route soumise à la validation du Comité de Pilotage. Il distingue trois types de projets, les projets intégrés, les projets sectoriels et les projets ayant comme objet l’élaboration des politiques et l’adaptation du cadre juridique.

Remarque générale sur le ciblage des parties prenantes :

En application de la LOI et de la politique du Gouvernement de la RDC, le FONAREDD vise à lutter contre la déforestation et le changement climatique et à améliorer les conditions de vie des populations. Il doit pour se faire cibler l’ensemble des catégories de la population de ses zones d’intervention comme au niveau national. Il doit le faire à la fois pour raison sociale et par souci d’efficacité quant à son objet technique : les jeunes au sein des populations par exemple sont les vecteurs les plus impliqués dans la déforestation, les femmes fournissent une grande partie de la force de travail aux cultures sur brulis, et leur rôle dans la croissance démographique est central, les peuples autochtones pygmées aussi dans les zones forestières. Il est donc essentiel que ces catégories soient prises en compte, au même titre que les catégories professionnelles et les autres parties prenantes. Elles doivent l’être à tous les niveaux et toutes les étapes :

dans le travail d’appui à la « structuration du milieu », dans les projets intégrés, en favorisant l’émergence des associations féminines, de jeune, de peuples autochtones pygmées et ceci à tous les niveaux de l’organisation territoriale ;dans la représentation es qualité et statutaire des organisations de ces catégories dans les Plateformes Multiacteurs : CLD, plateformes de groupement, d’ETD, de territoire ;dans la représentation es qualité des organisations de ces catégories dans les Comités de Pilotage des projets et programmes ;

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PIREDD Mongala – Note de Programme

De plus, les programmes sectoriels, intégrés et habilitants doivent considérer ces organisations et catégories dans : la prise en compte de leurs intérêts vitaux à l’horizon de plusieurs générations dans l’usage des ressources naturelles ;les affectations de moyens opérationnels en ménageant des réserves systématiques à leur profit et en développant des méthodologies permettant leur implication et leur bénéfice spécifique ;les considérants et objectifs des évolutions politiques et juridiques, afin que leurs intérêts soient défendus à long termes. Feuille de route de la gestion participative et transparente des programmes du FONAREDD

ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATION

TOUS PROJETS ET PROGRAMMES

Conception du programme

1

Identification des parties prenantes : institutions, autorités, responsables techniques, experts locaux et nationaux, projets en cours de réalisation ou passés, ong locales et nationales, organisations paysannes, associations des femmes et des jeunes, de Peuples Autochtones Pygmées (PAP), plateformes multi acteurs de différents niveaux territorial, différents niveaux d’acteurs du secteur privé.

Liste et coordonnées des parties prenantes figurant dans les annexes des documents programme

2

Echanges distincts avec les différentes catégories de parties prenantes éventuellement aux différents niveaux territoriaux (programmes intégrés), par échantillon, sur les principaux enjeux des sujets concernés (moteurs de la déforestation, situations foncières, pratiques bonnes et mauvaises, problèmes et solutions, situations institutionnelles, arrangements de mise en œuvre, innovations et leurs résultats, diffusion des innovations…)

Compte rendu des échanges dans les annexes des documents programmesPhotographies et vidéo des rencontres

3

Ateliers de Diagnostics participatifs initiaux avec échantillons représentatifs des parties prenantes. Finalisations des diagnostics par sujets, forces et faiblesses (institutions, acteurs), priorités, estimation approximative des coûts de réalisation.

Compte rendu de ces ateliers Photographie des ateliers

4Formulation des idées de programme : objectifs, résultats, activités, cadres de résultats et budgets provisoires

Note d’Idée de Programme

5

Examen élargi et Validation des idées de programmes par les autorités et les principales parties prenantes (ateliers réduits).

Comptes rendus des réunions de validation annexés au document projet

6 N.B : 3 et 5 peuvent être conduits dans le même atelier. 4 en grande partie aussi.

Mise en œuvre du programme 5 PROGRAMMES INTEGRES ET PROJETS

SECTORIELS0 ATELIER DE LANCEMENT DES PROJETS

Ils réunissent les personnes représentatives des différentes parties prenantes, les autorités, les services techniques, les chefs coutumiers, les chefs de secteurs concernés, les CARGs (avant refondation quand ils existent) les chefs de groupement, les représentant des grandes organisations religieuses, ONG et projets, les représentants des PAP, des associations féminines etc. Les radios communautaires. Projets présentés, discutés, procès-verbal signés par tous

Le PV signé notamment par tous les participants. Actes d’engagement des parties prenantes.

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PIREDD Mongala – Note de Programme

ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATION

comprenant les remarques des parties prenantes.Gouvernance 1 RENFORCEMENT DES CAPACITES DES

INSTITUTIONS TERRITORIALES appelées à élaborer les Plans de Développement aux différents niveaux d’intervention : terroirs villageois, groupements, ETD, territoires. Terroirs : création ou refondation des CLDIdentification ou création des CLD et renforcement des capacités assemblées générales fondatrices des associations territoriales (CLD), l’AG désigne le coordonnateur de CLD et établit la feuille de route ;dépôt des statuts au bureau de l’ETD ; obtention de l’autorisation de fonctionner du chef d’ETD ;

Fondation ou refondation des plateformes multi acteurs de groupement, d’ETDStatut : commission para publique représentant local du Comité Foncier de Province. Membres : le chef de secteur, les chefs de groupement, les ongs locales et organisations paysannes, les organisations religieuses, les principales OP, les représentants des CLD de terroirs, les représentants des fermiers et entreprises opérant dans l’ETD. Les représentants des services de l’état : police, agriculture, environnement, travaux publics ; etc. Assemblée fondatrice désigne son coordonnateur et établit sa feuille de route. PV de création signée par l’AT.Fondation ou refondation des plateformes de Territoire :Statut : commission parapubliques représentant local du Comité Foncier de province. Membres : l’AT, les chefs de secteur, les coordonnateurs des plateformes multi acteurs d’ETD, les grands chefs coutumiers, les grandes ONGs, les représentants des : organisations religieuses de développement, principales OP, ONG de femmes, de PAP, les principaux fermiers et entreprises opérant dans le territoire, tous secteurs professionnels confondus. Le juge de paix, inspecteur de l’agriculture, superviseur de l’environnement, directeur des affaires foncières. médecin inspecteur, chef de la police. Assemblée Générale nomme le Coordonnateur de territoire et établit sa feuille de route. PV de création signée par l’AT.Cas des projets sectoriels :

Tous les projets sectoriels à objets concrets (plantations, concessions communautaire et communale, etc) sont appelés à élaborer des plans simples de gestion (PSG) à leurs différents niveaux d’intervention : terroirs villageois, groupements, ETD, territoires :Dans le cas des projets sectoriels, à priori répandus sur l’ensemble du territoire, et pour les projets situés en dehors des projets intégrés, la taille des projets détermine le niveau où les projets doivent réaliser des PSG, et ceci en tenant compte du rayon d’impact de ces projets, ainsi que du rapport coût bénéfice de ces PSG. Les tailles sont à adapter en fonction des densités humaines et des contextes fonciers) :

Les statuts, les PV de l’AG créant les CLD par le Chef de l’ETD , les feuilles de route, les mandats, les autorisations d’exercer. Les photos des assemblées générales.

De même pour toutes les plateformes

Les Plans Simples de Gestion ainsi que les photographies des ateliers d’élaboration de ces plans.Vaut pour chaque niveau concerné

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PIREDD Mongala – Note de Programme

ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATION

si l’investissement ne dépasse pas les 50 et 200 ha (en fonction des densités humaines)le renforcement des capacités se limite au(x) terroirs immédiatement voisins du lieu de l’investissement si l’investissement est compris entre 200 et 500 ha (à adapter en fonction des contextes fonciersle renforcement des capacités se limite aux terroirs immédiatement voisins du lieu de l’investissementainsi qu’au groupement qui l’englobe. dans le groupement des groupements trop vastes, ils désignent des échelons coutumiers comme le clan, pertinent pour englober le projet dans un espace plus vaste et cohérent. si l’investissement est supérieur à 500 ha (concessions forestières et agricoles) le renforcement de capacité concerne : l’ETD (s), les groupements et les terroirs qui englobent le lieu de l’investissement. En ayant le souci de limiter le nombre de niveaux auxquels est fait le PSG. Si l’espace est très grand par rapport au territoire, le PSG est fait au niveau du territoire.

Le renforcement de capacités consiste à créer des plateformes multi acteurs aux niveaux concernés et à élaborer avec elles des Plans de Gestion des ressources naturelles pour vérifier que : l’investissement ne créé pas de problème d’accès aux ressources vitales pour les populations impactées. S’il en créée, il est indispensable de trouver des alternatives aux personnes impactées.il s’inscrit dans une vision à long terme des populations sur la gestion des ressources naturelles. il peut prévoir des activités concernant indirectement l’investissement principal, par exemple des mesures de mises en défens villageoises conduites par les CLD pour protéger l’investissement principal et pour faire bénéficier les populations des techniques prévues (plantations).

Les plans simples de gestion utilisent un modèle standard simplifié proposé par le FONAREDD.Les plateformes multi acteurs de terroir (CLD, conseils de gestion) sont formalisées (statuts déposés au Plan). Les plateformes multi acteurs d’ETD et de groupement ne sont formalisées que si les investissements sont conséquents. Si les CLD n’existent pas, nécessité d’en créer même dans les projets hors Piredd, s’il s’agit de concessions forestières. Ces comités de gestion font partie du CLD.

2 Création du Comité de Pilotage de ProvinceComité provisoire comprend le Gouverneur, les ministres concernés, le président de la commission environnement de l’assemblée provinciale, le chef de projet intégré, les chefs des grands projets autres opérant dans la zone, les chefs des services, les représentants locaux du GTCR-R (CRONGD ainsi que des grands réseaux religieux et sectoriels, RRN , REPALEF, etc.) . Le Comité définitif comprend en plus les coordonnateurs

Les PV de chaque réunion.Les bordereaux d’enregistrement dans les différents services dont les affaires foncières.Les bordereaux/contrats

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PIREDD Mongala – Note de Programme

ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATION

des CARGs de territoire lorsqu’ils sont refondés ainsi que le chef du Comité Foncier provincial. Le secrétariat est assumé par le chef de projet et le superviseur de l’environnement. Les plans de développement ainsi que tous les contrats entre le projet et les opérateurs sous-traitants ainsi qu’avec les bénéficiaires privés ou de terroir, sont présentés et validés par le Comité. Les conclusions sont largement diffusées par les radios rurales et enregistrées (plans de développement) par les administrations concernées. Cas des projets sectorielsDe tels Comités de Pilotage Provinciaux ne sont nécessaires pour les projets sectoriels que lorsqu’ils interviennent massivement dans une province non couverte par un projet intégré (ils sont sous couvert des comités de pilotage des projets intégrés quand ils interviennent dans les PIREDD). Dans le cas contraire, ils se suffisent de mettre en place des Comités de Pilotage Nationaux. Dans les provinces sans PIREDD, les projets sectoriels peuvent agir également au travers des Conseils Consultatifs des Forêts (CCF) en les étoffant éventuellement, au moins ponctuellement, en fonction des thématiques des projets. Quand les CCF n’existent pas, ou fonctionnent mal et peu, les projets appuient leur mise en place, y compris en partageant les charges avec d’autres projets sectoriels.

avec les radios rurales précisant le nombre de diffusions de conclusions des PV sur les ondes.

3

Elaboration et validation des programmes de travail des services techniques appuyés par le projet A chaque niveau (Territoire, ETD) les services techniques présentent aux Plateformes multi acteurs leurs feuilles de route contractuellement convenue avec les projets à fin de validation. Ils présentent semestriellement leurs résultats en application de la feuille de route et les CARGs commentent et valident leurs Compte rendusCas des projets sectoriels Cette mesure n’est requise des projets sectoriels que lorsque l’activité sectorielle implique ces services.

Les feuilles de routes et programmes de travail validés par les plateformes multi acteurs

4

Elaboration et validation des programmes de travail du Projet par le Comité de Pilotage de zone et compte rendus faits des activités passées à chaque Comité de Pilotage Cas des projets sectoriels :Le porteur de projet élabore son programme de travail et en rend compte aux plateformes multi acteurs de son niveau. Dans tous les cas il rend compte aux services techniques concernés et aux agents du projet.

Les programmes de travail et compte rendus commentés et signés par le Comité de Pilotage.

Aménagement du territoire (AT) et élaboration des Plans de Développement ainsi que des Contrats d’Activité avec le Projet

1 Présentations de l’ensemble du processus de l’AT, de l’élaboration des plans et des contrats d’activité aux assemblées des plateformes multi acteurs et large diffusion par radios communautaires et autres moyens adaptés.Cas des projets sectoriels :Le porteur de projet prend l’attache des radios communautaires de sa zone d’intervention pour les informer des dispositions du Plan Simple de Gestion ainsi que des dispositions prises au bénéfice des

Les communiqués et le nombre de diffusions attestées par les radios communautaires relatif au processus d’AT. Les bordereaux/contrats avec les radios

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PIREDD Mongala – Note de Programme

ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATION

populations voisines du projet. rurales précisant le nombre de diffusions.

2

Identification des grandes unités de paysage et de leurs dénominations et limites locales et administratives.à chaque niveau des plateformes multi acteurs des groupes de personnes dont les chefs coutumiers sont désignés par les plateformes pour relever les limites avec les techniciens du projet ou les sous-traitants (ONG et autres)Cartes pouvant être utilisées comme sous bassement : cartes google earth avec limites de groupements, d’ETD et de territoire et positionnement géo référencé des villages et agglomérations. Cas des projets sectoriels :Pertinent pour les projets sectoriels, aux niveaux définis par leur taille (voir ci-dessus).

Les cartes de zonage et les tableaux d’unités de paysages en fonction des grands types de couverts végétaux et des lieux dits. (Normes AT ???)

3

Identification des modalités actuelles et souhaitables de l’appropriation et des formes d’utilisation des unités de paysages. Sont en particulier prises les décisions portant sur les usages stratégiques liés à la sécurité alimentaire et à la préservation des écosystèmes les plus précieux. Modalités de réalisation : ateliers des plateformes multi acteurs à chaque niveau concerné, après refondation des organisations de niveau inférieur. TOUTEFOIS une première étape provisoire de planification doit être réalisée au niveau des provinces, territoires, et éventuellement ETD, AVANT le renforcement des capacités des niveaux inférieurs, afin de fournir aux planifications de rang inférieur des éléments d’orientation, qui devront faire l’objet de confirmations dans un deuxième temps du processus, qui devient alors remontant.Cas des projets sectoriels :Ils utilisent cette même méthode

Les tableaux présentant ces modalités souhaitées et les décisions de sauvegarde stratégiques.

4

Elaboration des priorités sectorielles de développement (pour tous secteurs, agriculture-élevage, forêts, transport et commercialisation…). Ces priorités ainsi que les tableaux normatifs sur les usages des terres constituent le plan de développement. Ils sont élaborés par les plateformes multi acteurs de chaque niveau territorial. Cas des projets sectoriels Aux niveaux définis par leur taille (voir ci-dessus)

Les plans de développement validés par toutes les plateformes et ETD.

5

Enregistrement et communication des plans à tous les niveaux des services techniques et entités territoriales parmi lesquels les affaires foncières, le plan, l’agriculture, l’environnement. Cas des projets sectoriels Aux niveaux concernés par leurs tailles (cf ci-dessus).

Les bordereaux d’enregistrement

Identification et mise en œuvre des contrats d’activité liés aux plans.

1 Identification des investissements d’intérêt collectif et des processus de mise en œuvre.priorités N° 1 des plans de développement d’ETD, de Territoire et de Province (Copil, Cargs de Territoire, d’ETD), même provisoires, sur la base du calibrage estimatif des coûts réalisés en atelier de planification

Les contrats de mise en œuvre passés avec les communautés (ex. entretien des routes) les TDR,

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ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATION

(rappelé en atelier de lancement). La gestion de la mise en œuvre faîte par le projet (appel d’offre ou régie, large transparence sur les processus). Cas des projets sectoriels :Aux niveaux définis par leur taille, et en complément des projets intégrés quand ils existent, ainsi qu’en application des dispositions légales (exemple des cahiers des charges forestiers).

AMI, décisions publiées par les radios communautaires.

2

Feuille de route de suivi évaluation signée avec les plateformes multi acteurs concernés pour l’ensemble de contrats liés aux investissements collectifs. Moyens mis à la disposition des plateformes multi acteurs pour qu’ils soient en mesure d’effectuer ce suivi évaluation. Parmi ces moyens, accès à l’internet et au site de recours et plaintes de la CN-REDD, ainsi que tout e-mail permettant de contacter les responsables techniques et comité de pilotage du projet. Cas des projets sectoriels :Le suivi évaluation concerne les quatre acteurs des projets sectoriels que sont : 1) les porteurs de projet ; 2) les communautés voisines du projet ; 3) les services techniques ; 4) les plateformes multi acteurs. Pour chaque étape du projet, La feuille de route identifie : les activités de chaque acteur en matière de suivi évaluation ; 2) les moyens nécessaires au suivi pour chaque acteur ; 3) les modalités du financement de ces moyens ; 4) les formats des rapports de suivi évaluations et les destinataires de ces rapports. pour renseigner, observer, dénoncer. sur la base des indicateurs convenus avec l’ensemble des acteurs et largement diffusés. standardiser de préférence ces indicateurs. Mais les faire correspondre aux sous projets. fréquence régulière des rapports, adaptés à l’atteinte des résultats et au calendrier d’activité pour garantir les résultats.

Feuille de route de suivi évaluation cosignée par les présidents des Cargs et la direction du projet transmis au Comité de Pilotage. Rapports de suivi évaluation des Cargs signés par les chefs de secteur et chefs coutumiers concernés.

3

Contrats négociés entre les CLD et le projet pour toutes les mises en œuvre de toutes les activités dans le terroir : agroforesterie communautaire, plantations communautaires, mise en défens. Présence des coordonnateurs de Cargs dans toutes les négociations.Cas des projets sectoriels : S’assurer que toutes les activités et les engagements quantités des parties prenantes sont consignés dans des contrats. S’assurer que les objectifs des projets et des contrats correspondent bien aux attentes et aux intérêts des différentes catégories de parties prenantes et pas seulement de la volonté du projet.

Tous contrats transmis au Comité de Pilotage et contresignés par eux (mise œuvre peut commencer avant).

4

Contrats négociés entre le projet et les opérateurs privés y compris les petits paysans : vérification par les CLD et les Cargs de la conformité de ces contrats avec les plans de développement. co signatures de ces contrats par les CLD et Cargs, ainsi que les agronomes de secteur et les affaires foncières, les superviseurs de l’environnement si concernés (mobilisation durable de superficies importantes). Vaut pour les projets sectoriels

Co-Signature des plateformes et des services techniques concernés sur les contrats négociés.

5 Feuille de route de suivi évaluation avec le comité de pilotage permettant visites semestrielles des activités par les responsables provinciaux des services directement

Rapports des missions de suivi évaluation

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ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATION

concernés par la mise en œuvre des contrats : intérieur, agriculture, environnement, affaires foncières. Moyens mis à disposition des intéressés par le projet. Objet de la feuille de route :situations des décaissements et des réalisations concrètesrespect des engagements des contrats notamment des calendriers de mise en œuvresituations techniques, foncièresconflits

Cas des projets sectoriels :

pertinent dans le cas d’une insertion dans les projets intégrés. Suivi évaluation pour le projet et les services techniques, éventuellement par une ong intermédiaire et les Services Techniques. En dehors des projets intégrés, les services techniques concernés par l’activité font ces visites régulières.

examinés en Comité de Pilotage, comme les rapports d’activité et de suivi financier présenté par les chefs de projet. Réactions et résolutions exécutoires dans les procès-verbaux des Comités de Pilotage.

Evaluations à mi parcours, capitalisations, visites du secrétariat technique du FONAREDD

6

Rencontres de tous les responsables de plateformes et grands groupes d’intérêt (PAP, femmes, fermiers…) des évaluations à mi-parcours mandatées par le FONAREDD. Cas des projets sectoriels :De mêmes, à leurs niveaux de taille.

Rapports des évaluations présentés aux plateformes et comité de pilotage, PV de ces réunions et débats largement diffusés.

COMMUNICATION(tout au long de la vie du projet)

7

Prévoir un plan de communication simplifié permettant à tous les acteurs dont les porteurs de projets (en zone intégrée ou en dehors pour les sectoriels) de transmettre des informations fiables, de contrecarrer la désinformation, mais aussi de recevoir et de diffuser les plaintes et recours, et de les traiter à tous les niveaux, de manière transparente. Baser ce plan sur la diffusion régulière des indicateurs des contrats de mise en œuvre. Le FONAREDD est sollicité pour proposer les outils standardisés de cette communication

Sera précisé dans la feuille de route sur la communication dans les programmes du FONAREDD, à élaborer.

ELABORATION DES POLITIQUES ET TEXTES JURIDIQUES

Conception du programme 1 Voir plus haut (tous programmes)

Atelier de lancement 2 Atelier national de lancement réunissant les grandes parties prenantes pour présenter les objectifs, la méthodologie, les grandes étapes et jalons, le dispositif de mise en œuvre, les éléments du renforcement des capacités. Communiqués telé et radio diffusé (y compris chaînes provinciales) sur l’événement et tous les éléments et objectifs du programme clairement exprimés, afin que le public comprenne la nature du processus et son ambition.

Le dépliant de vulgarisation du document programme permettant de largement diffuser une information fiable sur ses objectifsLe compte rendu de l’atelierLes bordereaux de diffusion dans les différentes chaines permettant de couvrir toutes les

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ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATIONprovinces.

Renforcement des capacités des institutions clés

3

Comité de pilotage   : présence de représentants de la société civile, des grands groupes d’intérêts dont les coutumiers, services techniques, experts nationaux de grand renom, principaux parlementaires concernés par le sujet. Moyens de travail ad hoc de ces experts. Installation officielle du Comité de pilotage au moment de la cérémonie de lancement. Services techniques   : identification d’une cellule restreinte en charge du projet et assurée de sa continuité, capacités suffisantes en ressources humaines et en moyens techniques permettant d’assumer dans de bonnes conditions les tâches programmées dont la capitalisation des expériences passées et en cours. Pool d’expert locaux et internationaux ; moyens disponibles en réserve, y compris pour appuyer l’élaboration d’édits provinciaux et pour renforcer les services techniques provinciaux lors de la rédaction de ces textes dans le cadre des projets intégrés (le cas échéant). Constitution d’un pool restreint d’expertise chargée de porter le projet (consultants et fonctionnaires) chargé d’accompagner l’ensemble du processus dont la rédaction des textes, l’animation des missions d’études et de capitalisation, les ateliers de validation.

Compte rendu des séances du Comté de pilotage portant en particulier sur la prénité des experts, la suffisance et la disponibilité des moyens de renforcement des capacités (ou le programme d’acquisition de ces capacités)

Etat des lieux du secteur

4

Après l’examen des textes et de la littérature et le débroussaillage rédaction d’une note problématique détaillée réalisée par le groupe d’expert. S’il existe un draft zéro par exemple élaboré par le gouvernement il peut être soumis directement à l’examen détaillé du comité de pilotage, étape suivante ;examen détaillée de la note initiale par le comité de pilotageateliers provinciaux en nombre échantillonné de provinces pour couvrir l’ensemble des situations foncières du pays ;visites des expériences spécifiques innovantes ou problématiques (notamment lors des déplacements pour animer les ateliers provinciaux ;rédaction de l’état des lieux par le groupe d’expert identifiant clairement les éléments de problématique et pointant examen de l’état des lieux par le Comité de Pilotageexamen de l’état des lieux et validation lors d’un atelier national formulant des hypothèses validation finale de l’état des lieux par le comité de pilotage.

Compte rendu du Comité de Pilotage sur l’analyse des textesChoix des provinces validé par le Comité de PilotageLe compte rendu des ateliers provinciaux et des visites de siteL’état des lieuxLe compte rendu de l’état des lieux par le comité de pilotageCompte rendu de l’atelier national sur l’état des lieuxValidation de l’état des lieux et des pistes de travail pour la politique et la réforme des textes.

Rédaction de la note de politique nationale

5 Travail d’experts. des consultations de groupes d’intérêt peuvent être organisées. Parmi ces groupes d’intérêt figurent les peuples autochtones pygmées, les entrepreneurs agricoles, les forestiers…Réunion du comité de pilotage permettant de pré valider la note de politique.

Les comptes rendus détaillés des échanges avec les groupes d’intérêtLa note de pré validation

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ETAPES PROCESSUS PARTICIPATIF SOURCE DE VERIFICATION

Atelier national de validation comportant des représentants de chaque province. Il est présidé par le Ministre en charge de la politique. La politique est validée par cet atelier.

Le compte rendu de l’atelier national de validation

Soumission de la politique en conseil des ministres et promulgation 6

Processus interne au gouvernementLarge diffusion des dispositions de la politique au moment de la promulgation

Les communiqués de presse (journaux, radios, télévision) dans toutes les provinces.

Lancement de projets pilotes d’envergure limitée permettant de suivre les hypothèses ou certaines des hypothèses de la politique

7

Cette étape, non obligatoire, peut s’appuyer sur les projets intégrés ou sectoriels du Fonaredd, ou sur des projets en cours en dehors des projets intégrés. S’agissant de sous projets opérationnels, ils obéissent aux règles de participation, de consultation, de transparence, de communication des projets intégrés ou sectoriels.

Les leçons tirées de ces projets font l’objet d’une large diffusion et de réunions d’échange au niveau provincial et national.

Les compte rendus de suivi évaluation, de capitalisation des leçons de ces expériences

Rédaction des ébauches des textes juridique par le groupe d’expert 8

Consultations individuelles et collectives partielles possibles à la discrétion du groupe d’expert pour confronter ses réflexions. Les textes peuvent être de nature différente et compléter ou éclairer les applications spécifiques des chapitres des lois ou codes et règlements existants ou bien porter sur un corpus de loi complet (exemple de l’aménagement du territoire).

9

Soumission des textes à un atelier national (ou plusieurs en fonction du calendrier de production des textes). Ces ateliers nationaux comprennent des représentants de l’ensemble des groupes d’intérêt, de la représentation nationale, de la société civile, des provinces. Le Comité de Pilotage arbitre les éventuels points en désaccord lors de l’atelier avant de passer à la finalisation des propositions initiales de texte.

Compte rendu détaillé de l’atelier

Soumission des textes au Parlement 10

Les textes sont soumis au conseil des ministres avant transmission au parlement. Ils peuvent, avant transmission, recevoir des modifications vérifiées à nouveau par le groupe d’experts et le comité de pilotage.

Les textes eux-mêmes. Avant passage au Parlement.

Accompagnement du travail parlementaire sur les textes 11

Le groupe d’expert reste en place durant l’examen par le Parlement pour appuyer le travail parlementaire, expliquer les textes et contribuer aux rédactions finales après

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ANNEXE IX. Note portant sur les relations entre les partenaires de mise en œuvre et le FONAREDD concernant le suivi et évaluation transparent des programmes.16

NOTE PORTANT SUR LES RELATIONS ENTRE LES PARTENAIRES DE MISE EN ŒUVRE ET LE FONAREDD CONCERNANT LE SUIVI ET EVALUATION TRANSPARENT DES PROGRAMMES

Les éléments de cette note ou cette note elle-même doivent être intégrés dans les documents de programme17 avant transmission dudit document par le Président du Comité de Pilotage à l’Agent Administratif du Fonds National REDD+ pour demande de décaissement.

Responsabilités des partenaires de mise en œuvre

Le Fonds National REDD+ de la RDC s’efforce à produire des rapports axés sur les résultats. Les agences transmettent des rapports semestriels et annuels ( 18 ) au FONAREDD qui les publie sur son site. Le rapport d'avancement de chaque programme doit décrire la façon dont les activités ont contribué à la réalisation de résultats immédiats (à court terme) pendant la période considérée, et si ces résultats immédiats contribuent collectivement à la réalisation des effets escomptés convenus dans le Plan d’Investissement, dans la Lettre d’Intention signée avec CAFI (jalons) et dans le cadre de résultat spécifique du Programme.

Les informations contenues dans les rapports annuels et semestriels préparés par les partenaires de mise en œuvre sont consolidés pour la préparation du Rapport annuel sur l’état d'avancement du Fonds soumis au Comité de Pilotage et aux contributeurs du FONAREDD.

Les rapports semestriels contiennent les principaux résultats et leur contribution par rapport aux objectifs du programme en lien avec le Plan d’Investissement du Fonds et avec la LOI :

Présentation des réalisations les plus importantes du Programme au cours de la période considérée: il s’agira de :

a. Résumer les progrès accomplis par le programme par rapport aux effets/résultats prévus dans le Plan d’Investissement, vis-à-vis du ou des indicateur(s) pertinent(s) référés dans ces documents, ainsi qu’en référence aux indicateurs du CAFI ; Indiquer si les objectifs ont été atteints, ou bien expliquer tout écart dans les résultats obtenus par rapport aux prévisions au cours de la période considérée.

b. Indiquer les résultats immédiats obtenus pendant la période considérée, en faisant référence à/aux indicateur(s) pertinent (s) contenus dans le document de programme. Les résultats immédiats (livrables) sont les accomplissements dont votre programme est directement responsable. Indiquer si les objectifs ont été atteints, ou bien expliquer tout écart dans les résultats obtenus par rapport aux prévisions au cours de

16 Les arrangements de mise en œuvre du programme seront adaptés en temps utile pour faciliter la bonne mise en œuvre des modalités de pilotage et de suivi du programme par le FONAREDD, pour autant que les dispositions requises par le FONAREDD (suivi évaluation, gestion participative, gestion des risques, \)  soient applicables dans le cadre de l'accord administratif (AA) fixant les obligations légales, les obligations contractuelles restant en effet celles de l’AA17 Dans les parties du document de programme relatives aux arrangements de mise en œuvre du programme et les arrangements de suivi et évaluation, et/ou en annexe.18 Sur la base du format de rapport présenté en annexe du manuel d’opération du FONAREDD. Les rapports trimestriels sont également les bienvenus.

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PIREDD Mongala – Note de Programme

la période considérée. Inclure le taux d'achèvement ainsi que le type et le nombre de bénéficiaires.

c. Décrire tout retard dans la mise en œuvre, les défis, les leçons apprises et les bonnes pratiques : Au cas où il y a eu des retards, expliquer la nature des contraintes et des défis, des mesures prises pour atténuer les retards dans l'avenir et les leçons apprises au cours du processus. Fournir une analyse actualisée des risques (Est-ce que les risques identifiés lors de la conception du programme ont été matérialisés ou modifiés ? De nouveaux risques ont-ils été identifiés ?). Est-ce que des révisions programmatiques ont été conduites au cours de la période considérée, et si oui, pourquoi ?

d. En utilisant le Cadre de Résultats du document de programme, présenter les données quantitatives sur la réalisation des indicateurs au niveau des effets, et résultats (sous forme du tableau de cadre de résultats). Lorsqu'il n'a pas été possible de recueillir des données sur les indicateurs, en expliquer les raisons et fournir des explications détaillées sur la façon dont ces données vont être recueillies et les dates auxquelles ces données vont être renseignées.

Les éléments financiers et de gestion :e. Mention et description des révisions budgétaires et de leur approbation par les

Comités de pilotage du Programme ;f. Etats des engagements et des dépenses par activité et rubrique tel qu’approuvées dans

le Plan de travail du programme ; g. état des besoins de réallocation des ressources si nécessaire, au-delà des niveaux de

réallocation autorisés par les procédures propres des agences. Ces réallocations devront être validées par le Comité Technique du Fonaredd.

h. Rapports d’audit du programme lorsque disponibles, incluant tout cas de mauvaises utilisations des ressources ;

i. Etats de mise en place des structures de gestion des programmes, par exemple : point sur le recrutement du personnel et états de présence de celui-ci.

j. et tous documents permettant d’apprécier les problèmes et solutions liés à la mise en œuvre financière et de gestion du programme.

Les éléments permettant de suivre les aspects techniques en particulier :k. les instruments méthodologiques :, guides, formulaires, statuts, fiches techniques…l. les rapports de suivi évaluation et d’impact socio-environnementalm. les produits de capitalisation et de communication n. les indicateurs convenus renseignés (cadre de résultat)

Afin d’étayer les informations contenues dans ce rapport, joindre toute information complémentaire pertinente, y compris toute photographie, vidéo, rapport d’évaluation et étude menée/publiée.les listes de présence des personnes ayant participé aux processus participatifs devront être joints aux rapports, y compris les photographies liées.

Responsabilités du FONAREDD

Le Secrétariat Exécutif est invité comme membre au Comité de Pilotage des programmes financés par le Fonds.Le Secrétariat Exécutif du Fonds organise des réunions de coordination auxquelles les chefs de projet sont tenus de participer ainsi que les personnels du projet concernés. Les frais de participation à ces réunions sont à la charge des programmes/projets. Le Secrétariat Exécutif organise des ateliers destinés à élaborer les outils standardisés pour l’engagement des parties prenantes tel qu’indiqué dans la « feuille de route de la gestion participative des projets », ainsi que pour l’exécution des programmes, tels que les modalités et formulaires des

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Plans Simples de Gestion, les plans de développement, les contrats de Paiements pour Services Environnementaux etc. Les agences y participent, y présentent leurs outils s’ils en emploient déjà et s’engagent à employer les outils communs élaborés par les ateliers. les partenaires reçoivent des missions de suivi régulières du Secrétariat Exécutif du FONAREDD, aux fins d’informer le Comité Technique et le Comité de Pilotage sur les progrès réalisés. Ces missions sont effectuées de concert avec les chefs de projet et les experts concernés. Le Secrétariat Exécutif rédige annuellement et semestriellement un rapport consolidé d’avancement des programmes/projets dans lequel, sur la base des rapports et des missions de suivi, il attire l’attention des agences et des bailleurs sur les taux de réalisation, les retards éventuels et leurs causes. Sur la base des rapports reçus, de ses propres évaluations in situ ou d’informations provenant des partenaires et acteurs locaux, le Secrétariat du FONAREDD adresse des alertes aux agences dans le cas notamment où les rythmes de réalisation, d’acquisition de biens et de services, ou de paiements pour services environnementaux ne correspondent pas à la planification initiale, aux contrats, et vont avoir une répercussion sur l’atteinte des résultats du Plan d’Investissement. Ces alertes sont transmises au Comité Technique puis au COPIL dans la mesure où elles ne sont pas suivies d’effets jugés satisfaisants par le secrétariat exécutif. Les agences sont invitées en Comité Technique chaque fois que des retards importants se profilent afin de fournir des explications et indiquer les mesures qu’elles comptent prendre pour pallier ces retards. Le Comité de Pilotage du Fonds National REDD+ reçoit les résumés de ces échanges et fourni ses orientations.

CONTROLE, EVALUATION ET INFORMATION

La recommandation est de procéder à une évaluation finale indépendante dans les six mois précédant la date d’achèvement effective du programme. Cette évaluation aura pour objectif d’identifier les résultats du programme, leur durabilité et leurs impacts effectifs ou potentiels. Elle aura également pour objet d’indiquer les mesures qui devront être adoptées pour garantir la continuité du processus engagé tout au long du programme. Le PARRSA assumera la responsabilité de l’organisation et de l’appui technique de l’évaluation finale, en consultation avec les parties prenantes du programme. Il lui incombera de financer l'évaluation, de finaliser les Termes de référence, de choisir l’équipe et de lui fournir un appui technique et de garantir la qualité du rapport final. L’évaluation devra entre autres:

Evaluer la pertinence, l’efficience et l’efficacité de la conception et de la mise en œuvre du programme ;

Evaluer les produits effectifs et les résultats potentiels du programme, ses impacts et sa durabilité;

Evaluer la performance du programme en matière d’intégration des questions de parité hommes-femmes, ainsi que les résultats obtenus dans ce domaine ;

Identifier les enseignements tirés concernant la conception, la mise en œuvre et la gestion du programme ;

Mettre en évidence les réalisations et les pratiques qui méritent d'être développées ou reproduites.

Le plan Monitoring & Evaluation (M&E), présenté dans le tableau suivant, se base sur le cadre de résultats du Programme. Les évaluations et le rapportage seront effectués tous les six mois.

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Plan de suivi du programme

Impact :

(i) Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption par les puits dans le secteur forestier

(ii) Co-bénéfices de développement 

Indicateurs

 Moyens de vérification Utilisation des informations Remarques

Sources des données Méthode de collecte Responsabilité Fréquence de

collecte PARRSA  

Effet 1 : Les activités humaines sont mieux planifiées permettant une optimisation de l'utilisation de l'espace et une diminution de l'impact sur les forêts  ; et Les droits fonciers permettent l’évolution durable de l’exploitation forestière et agricole

1.1.   Nombre de groupements, secteurs administratifs et territoires disposant d'un plan d'usage des sols

Atelier de validation, Rapport  Plan

PARRSA Partenaires, Gouvernement provincial et National RDC

 Chaque deux (2) an PARRSA  

1.2. % de terroirs villageois cartographiés de manière participative  Rapport /Atelier Carte

PARRSA Partenaires, Gouvernement provincial et National RDC

 Chaque deux (2) anPARRSA

 

Résultat 1 : La localisation géographique des activités humaines est clarifiée et optimisée

- % de groupements/terroirs villageois ayant adopté la méthodologie de cartographie participative pour développer le plan d’usage des sols

 Rapport  Enquête / Evaluation

PARRSA Partenaires, Gouvernement provincial et National RDC

 Chaque 6 mois PARRSA

 

- % des secteurs ayants adopté l’approche participative pour développer le plan de zonage

 Rapport Enquête / Evaluation 

PARRSA Partenaires, Gouvernement provincial et National RDC

 Chaque 6 moisPARRSA

 

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Impact :(i) Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption

par les puits dans le secteur forestier

(ii) Co-bénéfices de développement 

Indicateurs

 Moyens de vérification Utilisation des informations Remarques

Sources des données Méthode de collecte Responsabilité Fréquence de

collecte PARRSA  

- Schéma-directeur d’aménagement du territoire disponible et validé

 Rapport  Atelier de validation

PARRSA Partenaires, Gouvernement provincial et National RDC

 Chaque annéePARRSA

 

Effet 2 : Les sources de revenus des villageois sont diversifiées pour améliorer la productivité et la résilience des activités productives durables et réduire la pression sur les forêts

 2.1. Nombre d’association villageoises opérationneles  Rapport Evaluation  Evaluation  PARRSA,

Partenaires  Chaque 6 mois  

Résultat 2 : Les ménages participent aux activités des AC

- % des organisations paysannes opérationnelles

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Enquête / Evaluation

PARRSA , Partenaires  Chaque 6 mois

PARRSA 

- % d’associations ayant adopté les activités communautaires

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Enquête / Evaluation

PARRSA , Partenaires

Chaque 6 mois PARRSA 

- % des associations ayant bénéficié de paiement pour les services environnementaux

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Enquête / Evaluation

PARRSA , Partenaires

Chaque 6 mois PARRSA 

Effet 3 : Investissements agricoles respectueux de la forêt et améliorant les moyens d’existences des populations rurales, y compris des personnes

 3.1. Superficies de savanes sous système de culture durable ou à dégradation réduite

Rapport Enquête / Evaluation

PARRSA, Partenaires  Chaque 6 mois

PARRSA 

 3.2. Superficies de savanes et terrains incultes reconstitués en forêts

Rapport Enquête / Evaluation

PARRSA, Partenaires  Chaque 12 mois

PARRSA 

Résultat 3 : L’agroforesterie est promue pour une meilleure disponibilité et diversification alimentaire, une augmentation de la disponibilité de bois-énergie et une meilleure fertilité des sols

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Impact :(i) Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption

par les puits dans le secteur forestier

(ii) Co-bénéfices de développement 

Indicateurs

 Moyens de vérification Utilisation des informations Remarques

Sources des données Méthode de collecte Responsabilité Fréquence de

collecte PARRSA  

- Capacités techniques des IPAPEL renforcées et évaluées par les misions d’un expert.

Rapport partenaire / Bénéficiaires  Evaluation,

rapport

PARRSA, Partenaires  Chaque 3 mois

PARRSA 

- Nombre de CEP mis en place et opérationnels qui vulgarisent de bonnes pratiques agricoles (y inclus la gestion d’incendies de végétation), environnementale et nutritionnelles

Rapport partenaire / Bénéficiaires Rapport

partenaire, Mission, enquête, évaluation

PARRSA, Partenaires

Chaque 6 moisPARRSA

- Pourcentage d’associations ayant reçus d’appui pour la diversification agricole respectueuse de la forêt (ex. distribution petits animaux, intrants pour améliorer/diversifier la productivité des cultures, appui aux systèmes agro-forestiers avec des espèces d'arbres qui fournissent bois énergie et nourriture pour les ménages

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Rapport partenaire, Mission, enquête, évaluation

PARRSA, Partenaires

Chaque 6 mois

PARRSA

- Pourcentage des ménages pêcheurs qui utilisent techniques de fumage du poisson durables (FTT) avec combustibles alternatives au bois de chauffe, réduisant la pression sur la forêt

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Rapport partenaire, Mission, enquête, évaluation

PARRSA, Partenaires

Chaque 6 moisPARRSA

- Pourcentage de plateformes FTT opérationnelles

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Rapport partenaire, Mission, enquête, évaluation

PARRSA, Partenaires

Chaque 6 moisPARRSA

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Impact :(i) Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption

par les puits dans le secteur forestier

(ii) Co-bénéfices de développement 

Indicateurs

 Moyens de vérification Utilisation des informations Remarques

Sources des données Méthode de collecte Responsabilité Fréquence de

collecte PARRSA  

- Pourcentage de noyaux de reprduction d’animaux distribués et utilisées

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Rapport partenaire, Mission, enquête, évaluation

PARRSA, Partenaires

Chaque 6 moisPARRSA

Effet 4: La pression humaine sur les forêts liée aux phénomènes migratoires et à la dynamique démographique est réduite ; et valorisatin des filières des PFNLs phares

4.1. Nombre de PFNLs phares dont les filières sont développées et appuyées Bénéficiaires

Enquête / Evaluation

PARRSA, Partenaires Chaque 6 mois

PARRSA

4.2. Nombre des marchés développés pour les PFNLs Bénéficiaires

Enquête / Evaluation

PARRSA, Partenaires Chaque 6 mois

PARRSA

Résultat 4 : Les connaissances et pratiques en lien avec la gestion des ressources naturelles, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la planification familiales sont améliorées

- Nombre d’ateliers de sensibilisation ayant permis d’améliorer la compréhension de la problématique de la déforestation

Rapport AtelierPARRSA, Partenaires 1 fois l’an

PARRSA

- % par rapport à la cible ( 6PFNLs phares) de PFNLs dont les filières sont développées

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Rapport partenaire, Mission, enquête, évaluation

PARRSA, Partenaires Chaque 6 mois

PARRSA

- % des séances de démonstration culinaire ayant débouché sur l’adaptation de nouvelles recettes

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Rapport partenaire, Mission, enquête, évaluation

PARRSA, Partenaires Chaque 6 mois

PARRSA

Effet 5 : La déforestation et la dégradation issue de l’exploitation des forêts est réduite grâce à une gestion plus durable ; et réduction de la part de bois énergie non-durable

5.1. Augmentation du nombre de communautés et ETD soutenues pour la mise en œuvre de la

Rapport partenaire / Enquête / PARRSA Partenaires Chaque 6 mois PARRSA

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PIREDD Mongala – Note de Programme

Impact :(i) Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmentation de l’absorption

par les puits dans le secteur forestier

(ii) Co-bénéfices de développement 

Indicateurs

 Moyens de vérification Utilisation des informations Remarques

Sources des données Méthode de collecte Responsabilité Fréquence de

collecte PARRSA  

foresterie communautaire Bénéficiaires Evaluation

5.2. Augmentation de la quantité de bois d’œuvre provenant des sources légales (Forêts des communautés locale et des ETD)

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Enquête / Evaluation

PARRSA, Partenaires Chaque 6 mois

PARRSA

Résultat 5 : Les stocks de carbone forestier sont renforcés grâce à la restauration et remise en état des forêts et la gestion des incendies de végétation

- Nombre des stratégies de restauration développées et opérationnelles Atelier Rapport

PARRSA, Partenaires Une fois l’an

PARRSA

- Nombre des personnes formés dans techniques lies a la restauration

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Enquête / Evaluation

PARRSA, Partenaires

Chaque 6 mois PARRSA

- Nombre d’ha restaures (mis en défens, régénérés naturellement, plantés)

Rapport partenaire / Bénéficiaires

Enquête / Evaluation

PARRSA, Partenaires

Chaque 6 mois PARRSA

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ANNEXE X. PLAN DE CONSULTATION PROGRAMME / EFFECTUE

Le développement de ce Programme a nécessité d’intenses consultations auprès des porteurs du Programme, représentés notamment par l’Administration (Agriculture et Environnement), la Société Civile dans sa pluralité, et le secteur privé tant au niveau de Kinshasa que dans la province même de la province de la Mongala.

.A compléter à la suite de la mission de terrain

Consultation à Programmer lors de la mise en œuvre du Programme

Les consultations menées lors de la construction du présent Programme ne sont pas encore suffisantes. Elles doivent être intensifiées lors de sa mise en œuvre concrète. Pour ce faire, un plan de consultation doit être établi au début du Programme, identifiant, détaillant et programmant toutes les consultations à réaliser par les différents partenaires de mise en œuvre. Ce plan de consultation doit intégrer également des éléments sur le renforcement des capacités et sur la communication à mener tout au long du Programme. Ces consultations toucheront plusieurs domaines et ceci en fonction du contenu du Programme :

Sur la construction du micro-zonage dans le cadre du Résultat 1, pour que le processus soit pleinement participatif  ;

Sur les aspects liés à l’épargne et aux crédits. La consultation est même une méthodologie adoptée par le partenaire technique qui sera en charge de la mise en œuvre de ce Résultat 2 ;

Sur le développement de l’agroforesterie : une consultation et un intense renforcement de capacité sont nécessaires pour garantir la pérennité du système à mettre en place ;

Sur l’amélioration des connaissances et pratiques en lien avec la gestion des ressources (Résultat 4), des consultations seront nécessaires avant de procéder à des actions de sensibilisation, et ceci afin d’adapter le contenu des travaux à mener avec les besoins des communautés locales ;

Pour le renforcement du stock de carbone forestier (R6), comme pour l’agroforesterie, les consultations sont des gages pour la pérennisation des plantations à mettre en place ;

Un cadre de mise en œuvre adapté (R6) ne peut être efficient sans l’implication directe des parties prenantes (surtout en termes de renforcement du cadre légal).

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ANNEXE XI. Recommandations d’essences par service attendu et autres spécifications techniques

Services attendus Essence d’arbre Nombre/ha Emplacement Aménagement (Localisation recommandée)

Alimentation Avocatier

(Persea americana)

156 Champ vivrier, jardin de case

En bloc (boisement) pour champ collectif ;

Eparpillé ou en bordure pour champs individuels et jardin des cases (villages)

Goyavier

(Psigium goyava)

400 Champ vivrier, jardin de case

En bloc

Manguier (Manguifera indica)

156 Champ vivrier, jardin de case

En bloc (boisement) pour champ collectif ;

Eparpillé ou en bordure pour champs individuels et jardin des cases (villages)

Safoutier (Dacryodes edulus) 156 Champ vivrier, jardin de case

En bloc (boisement) pour champ collectif ;

Eparpillé ou en bordure pour champs individuels et jardin des cases (villages)

Cola accuminata 156 Champ vivrier Basse altitude

Garcinia kola 156 Champ vivrier Basse altitude

Citrus sp 400 Champ vivrier, jardin de case

En bloc (boisement) pour champ collectif ;

Eparpillé ou en bordure pour champs individuels et jardin des cases (villages)

Cœur de bœuf (Anonna recticulata)

277 Jardin des cases, champs vivriers

Eparpillé, en bordure

Bois de chauffe Acacia sp 1111 Champ vivrier En Bordure

Calliandra 2500 Champ vivrier En Bordure

Leucena 1111 Champ vivrier En Bordure

Cassia 2500 Champ vivrier En Bordure

Bois d’oeuvre Eucalyptus sp 204 Tourbe, zones marécageuses (bas-

Bassin versant

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Services attendus Essence d’arbre Nombre/ha Emplacement Aménagement (Localisation recommandée)

fond)

Terminalia superba 156 Champ, jardin des cases

En bordure

Milletia 100 Jardin des cases, champ vivriers

En bordure

Glumelina 156 Champ et jardin des cases

En bordure

Mise en défens Milletia, Terminalia superba 156 Boisement Boisement

Stabilisation des berges

Eucalyptus sp 1111 Sur les berges En ligne, courbe de niveau

Bambou 10000 Sur les berges En ligne, courbe de niveau

Biopésticide Thephrobia 1111 Champ Eparpillé et en bordure

Tabac 10000 Champ Eparpillé et en bordure

Rauvolfia vomitoria 625 Champ Eparpillé et en bordure

Moringa sp 400 Champ Eparpillé et en bordure

Fertilisation des sols Tephrosia sp 1111 Champ En boisement (jachère améliorée)

Cajanus cajan 1111 Champ En boisement (jachère améliorée)

Cassia sp 1111 Champ En boisement (jachère amélioré)

Acacia sp 1111 Champ En boisement (jachère amélioré)

Leucaena 1111 Champ En boisement (jachère améliorée)

Caliandra 2500 Champ En boisement (jachère amélioré)

Sesbania 2500 Champ En boisement (jachère amélioré)

Lutte contre l’érosion Tephrosia 2500 Sur bassin versant, berges et courbes de niveau

En ligne

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Services attendus Essence d’arbre Nombre/ha Emplacement Aménagement (Localisation recommandée)

Bambou 10000 Sur bassin versant, berges et courbes de niveau

En ligne

Nb de mois en pépinière Durée d’entretien après mise en place des plants Durée nécessaire pour assurer la viabilité des plants

Arbustes 2 – 3 1 an 1 an

Arbres 3 – 6 2 ans 2ans

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ANNEXE XII. Termes de référence pour les études de sauvegardes socio-environnementales

Draft de contenu des TDR de l’étude d’impact environnemental et social

CONTEXTE :

Le Programme Intégré de la Mongala ses objectifs et ses résultats attendus (à développer)

OBJECTIFS DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

L'Etude d'Impact Environnemental et Social (EIES) vise à définir, à analyser et à recommander des mesures pour prendre en compte les conséquences potentiellement importantes d'un projet. C'est donc un outil d'aide à la décision dans la mesure où elle favorise l'étude de diverses manières de mener un projet à bien et d'arriver à une solution préférable. Plus spécifiquement, l’étude visée devra :

- Analyser les caractéristiques naturelles et l’environnement touchés (facteurs humains et sociaux, facteurs abiotiques, caractéristiques générales des terrains, facteurs édaphiques, facteurs biotiques, etc.)

- Identifier et évaluer les impacts environnementaux et sociaux prévisibles (positifs et négatifs) du Programme proposé

- Identifier et analyser des alternatives possibles au Programme

- Proposer des mesures d'atténuation des impacts négatifs (incluant la réinstallation des ménages affectés) efficaces et à des coûts acceptables et des mesures de bonification des impacts positifs à mettre en œuvre pendant et après la mise en œuvre du Programme Intégré

- Vérifier la conformité avec la législation nationale et les politiques de sauvegarde de la FAO, des sauvegardes de Cancun – CCNUCC et de la Banque mondiale

- Préparer des données de référence pour le suivi et l'évaluation.

Une attention particulière sera réservée à la sensibilisation de la population située dans la zone de mise en œuvre du Programme Intégréà la protection de l’environnement.

L’étude permettra ainsi de faire une évaluation des risques liés aux différentes activités prévues et proposera les mesures à prendre en cas d’urgence.

Chaque pilier du Programme fera l’objet d’une étude séparée une fois que les informations spécifiques à chaque pilier considéré seront connues.

EXIGENCES :

Les études d’impact environnemental et social seront structurées de manière à satisfaire aux exigences du Gouvernement de la RDC et celles relatives aux mesures de sauvegarde environnementale et sociale de la CCNUCC et de la Banque Mondiale.

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MANDAT DU CONSULTANT EN CHARGE DE L’ETUDE

Le consultant aura pour mandat de :

Mener une description des caractéristiques biophysiques de l’environnement dans lequel les activités du Programme seront mises en œuvre et mettre en évidence les contraintes majeures qui nécessitent d’être prises en compte à tout moment de la mise en œuvre du Programme.

Evaluer les impacts environnementaux et sociaux potentiels dus à la mise en œuvre des différentes activités et recommander si nécessaire des mesures d’atténuation appropriées y compris les estimations de coûts.

Mener une revue des politiques, législations, et les cadres administratifs et institutionnels en matière d’environnement au niveau de la Province de la Mongala ; identifier toutes les lacunes qui pourraient exister et faire des recommandations pour les combler dans le contexte des activités du Programme

Identifier les responsabilités et acteurs pour mettre en œuvre les mesures de mitigation proposées en réponse aux impacts identifiés

Evaluer la capacité disponible à mettre en œuvre les mesures d’atténuation proposées, et faire des recommandations appropriées, y compris les besoins en formation et en renforcement des capacités ainsi que leurs coûts ;

Préparer un Plan de Gestion Environnementale et sociale (PGES) pour les activités à mettre en œuvre. Le PGES doit indiquer (a) les impacts environnementaux et sociaux potentiels résultant des activités du projet en tenant compte des mesures d’atténuation contenues dans le check-list des mesures d’atténuation du CGES; (b) les mesures d’atténuation proposées ; ( c) les responsabilités institutionnelles  pour l’exécution des mesures d’atténuation ; (d) les indicateurs de suivi ; (e) les responsabilités institutionnelles pour le suivi de l’application des mesures d’atténuation ; (f) l’estimation des coûts pour toutes ces activités ; et (g) le calendrier pour l’exécution du PGES.

Organiser des consultations du public. Les résultats de l’évaluation d’impact environnemental ainsi que les mesures d’atténuation proposées seront partagés avec la population, l’administration locale et le secteur privé œuvrant dans le milieu où les activités seront réalisées. Le procès-verbal de cette consultation devra faire partie intégrante du rapport.

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RESULTATS ATTENDUS

Le résultat attendu est le rapport d’EIES. La version provisoire du rapport sera soumise au PARRSA et au Fonds National REDD+ pour commentaires et, éventuellement pour approbation, avant la diffusion finale de la version finale du rapport.

Contribution du PIREDD Mongala à l’atteinte des jalons de la lettre d’intention pour la mise en place d’un partenariat entre la RDC et CAFI

Objectif de la lettre d’intention Jalon Décembre 2018 Résultats escomptés au 31 décembre 2019

Objectif 1 : Agriculture : Elaborer et mettre en œuvre, de manière transparente et participative, une politique agricole contribuant au développement rural et à la sécurité alimentaire nationale tout en limitant l’mpact actuel et à venir sur les forêts

« … efforts pour assurer des pratiquesagricoles durables par les communautés locales et autochtones et pour limiter le déboisement et la dégradation des forêts résultant de cette agriculture à petite échelle »

« Dispositif d’encadrement agricole et de production/distribution d’intrants en place dans chaque Programme Intégré REDD+ en fin d’année 2 de mise en œuvre, pour une large diffusion de technologies agricoles durables allant dans le sens de la sédentarisation, et respectant les plansde zonage. »

- 20 PDD et 100 PSG dûment finalisés- Soutien aux pépinières agroforestières via le

PARRSA - cultures pérennes installées en zone forestière

(café, cacao, hévéa et palmier à huile) – surface à évaluer en première année du projet selon demande

- Services de l’agriculture formés à REDD+ et équipés pour des missions de vulgarisation,

- Filière (café, cacao, hévéa, palmier à huile) en phase de développement et de structuration

Objectif 5 : Aménagement du territoire : Elaborer et metttre en ouvre de manière participatve et transparente, une politique d’Aménagement du territoire organisant et optimisant l’utilisation des terres et des ressources forestières par les divers secteurs de l’économie dans le respect des droits afin de réduire l’impact sur les forêts, de réduire les conflits et d’assurer le développement durable

« Guide méthodologique élaboré, accompagné de normes de qualité claires, pour la réalisation du zonage participatif des terroirs villageois ‐ comprenant les terres utilisées et occupées par les communautés locales et les peuples autochtones – et des entités territoriales, dans le cadre desProgrammes intégrés et sur base des démarches locales de planification déjà réalisées »

- 20 PDD et 100 PSG dûment finalisés,- 100 CLDs et 3 CARTs redynamisés

Objectif 6 : Foncier - Elaborer et metttre en ouvre de manière participatve et transparente, une politique foncière équitable et susceptible d’assurer une gestion durable et non conflictuelle des terres et la clarification des droits fonciers en vue de limiter la conversino des teres forestières

« Guide méthodologique élaboré pour la définition de stratégies provinciales de gestion foncière dans le cadre des programmes intégrés, suivant les bonnes pratiques internationales et les loisNationales »« Appuyer les communautés locales dans les procédures de requête de divers modèles locaux et communautaires de gestion durable des forêts et dans la sécurisation des droits fonciers, en particulier dans le cadre des programmes intégrés. »

- Lien avec l’AMI foncier pour alimenter l’Observatoire National du Foncier ;

- Synergie avec l’initiative Mapping for Rights pour la cartographie participative des droits.

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Objectif 7 : Démographie – Appuyer la mise en œuvre participative du Plan Stratégique natinale à vision multisectorielle pour la plannification familialee

« Stratégie d’appui aux zones des programmes intégrés définie avec le Comité TechniqueMultisectoriel Permanent de la Planification Familiale, sur base de l’analyse des besoins »

- Les activités sont prévues en phase 2 (post 2018)

Objectif 8 : Gouvernance – Promouvoir l’alignement des interventions u secteur public et privé, national et international sur les objectifs REDD+

« Renforcer la gestion de l’espace et des ressources naturelles aux divers niveaux de gouvernance territoriale appropriés, au travers de l’opérationnalisation des plateformes de concertation multiacteurset multi–sectorielles pertinentes (telles que les Conseils Agricoles Ruraux de Gestion), aumandat élargi, dans le cadre des programmes intégrés »

- Plusieurs PDD et PSG dûment finalisés,- Une centaine de CLDs et 3 CARTs

redynamisés-

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ANNEXE XIII.Arrangement de gestion et de coordination

Le PIREDD sera complètement intégré au financement additionnel du PARRSA. L’ensemble des arrangements du PARRSA s’appliquera au PIREDD. Les arrangements d'exécution du PARRSA ont été conçus avec l'intention de ramener la prise de décision vers la base à un niveau local, et pour assurer la supervision nécessaire à partir du centre. Le projet met donc en avant les principes de subsidiarité et la responsabilisation. Dans le but de d’asseoir une supervision au niveau local, les conseils agricoles de gestion formés par les agents désignés à cet effet sont engagés dans le suivi et l'évaluation de l'exécution des activités du projet. Les arrangements d'exécution utilisent au maximum des structures existantes, et premièrement les ONG.

L'installation de l'organisation pour la gestion du projet PARRSA comporte (a) au niveau central un comité de coordination et une unité de coordination du projet comme bureau de liaison, et (b) au niveau décentralisé un comité provincial de coordination et des unités de coordination de projet au niveau district. Ces dispositions concerneront donc le PIREDD également.

Gestion du projet:

(i) Comité de Pilotage: Le Comité de pilotage du PARRSA est coparrainé par le Ministère de l’Agriculture et le Ministère du Développement Rural (ou leurs délégués respectifs). Il a dans son mandat l’intégralité du projet, c’est à dire aussi bien le financement additionnel que les fonds du PIREDD. Les responsabilités de ce comité comprendront l'approbation et le contrôle des plans de travail des projets et des budgets annuels et la supervision périodique. Ses membres permanents comprennent des représentants du Ministère des Finances, du Ministère du Transport, du Ministère de la Plan, du Ministère de l'Industrie, et du Ministère de la Recherche. Le coordonnateur du projet assume les fonctions de secrétariat.

(ii) Comité Provincial de Coordination et Monitoring: le comité provincial de coordination et de monitoring est présidé par le Ministre Provincial de l'Agriculture. Ce comité prend des décisions sur des activités directement mises en œuvre par la province, telle que le renforcement de capacité, mais n'a pas d'autorité d'approbation des décisions au niveau du district. Il assure l'harmonisation des interventions des donateurs au niveau provincial. Sa responsabilité principale sera de surveiller le progrès du projet dans la province, et de compiler les rapports des multiples districts. Ses membres sont les personnels appropriés des ministères et les représentants provinciaux des Conseils agricoles territoriaux de gestion (CARG).

(iii) L'unité centrale de coordination du projet (PCU), est mise en place sous la tutelle du Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et dirigé par un coordonnateur de projet, localement recruté en tant qu'interlocuteur direct de la Banque pour la gestion du projet. Il sera chargé de la gestion quotidienne du projet faisant des rapports au Secrétaire Général. En plus, le PCU abritera des experts techniques et fiduciaires recrutés localement.

(iv) L’unité de coordination décentralisé du projet (DPCUs) pour la province de la Mongala. Cette unité est dirigée par un chef de projet de province, chargé de la gestion journalière du projet. L'exécution réelle au niveau territorial est entreprise par les ONG engagées pour le travail avec les groupements de producteurs.

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Diagramme des arrangements institutionnels

En matière de gestion fiduciaire, L’UC-Mongala appliquera les procédures de la Banque mondiale telles que décrites dans l’Annexe 2. Ces mêmes procédures s’appliqueront aux opérateurs recrutés par elle.La Banque mondiale assurera en outre une supervision renforcée des pratiques de l’UC-PIREDD en recrutant un spécialiste en gestion financière dédié à la supervision financière des activités du PIREDD Mongala. Ce renforcement interviendra en sus des règles de suivi d’usage que la Banque mondiale met traditionnellement en œuvre en matière de supervision de projets (voir Annexe 2).

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