21
FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT BURKINA FASO PROJET D’APPUI A L’EDUCATION DE BASE ET AU RENFORCEMENT DES CAPACITES (EDUCATION V) RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET (RAP) DEPARTEMENT OSHD Février 2014

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

BURKINA FASO

PROJET D’APPUI A L’EDUCATION DE BASE ET

AU RENFORCEMENT DES CAPACITES (EDUCATION V)

RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET

(RAP)

DEPARTEMENT OSHD

Février 2014

Page 2: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

1

I Données de base

A Données du rapport

Rapport

daté du

Rapport daté du : 12 décembre 2013

Date de la mission Du : 22 août 2013

Du : 16 septembre

Au : 30 août 2013

Au : 25 septembre 2013

B Responsables du projet au sein de la Banque

Fonctions À l’approbation À l’achèvement

Directeur régional N.A F. J. M. PERRAULT

Chef de bureau national N.A G. K. NZAU-MUTETA

Directeur sectoriel Z. EL BAKRI A. SOUCAT

Responsable sectoriel J. E. PORGO B. SAVADOGO

Coordinateur d’activités M. G. BAYEMI A.R. OUEDRAOGO

Coordinateur d’activités

suppléant

Sans objet Sans objet

Chef d’équipe chargée du RAP Alfred R. OUEDRAOGO

Membres de l’équipe chargée

du RAP

Pierre C. OUEDRAOGO, Marianick

DIABIRA, Adèle KERE, Zounoubaté

N’ZOMBIE, Issaka ADAMOU,

Samba-Diom Bâ

C Données du projet

Nom du projet : Appui à l’Education de Base et au Renforcement des Capacités (Education V)

Code du projet :

P-BF-IAO-005

Numéro(s) de(s) instrument(s) de financement : Prêt n° 2100150007112

Don n° 2100155001954

Type de projet : Investissement Secteur : Education

Pays : Burkina Faso Catégorisation environnementale (1-3) : II

Etapes de traitement du dossier –

Uniquement pour les

financements approuvés par la

Banque

Evènements importants Décaissements et dates de clôture

Source/instrument de

financement 1: Prêt FAD :

12 000 000 UC

Source/instrument de

financement 1 : Prêt FAD :

12 000 000 UC

Source/instrument de financement

1 : Prêt FAD : 12 000 000 UC

Date d’approbation : 16/07/2003 Montant annulé: 1.008.028,72 UC Date initiale de décaissement : -

Date de signature : 02/09/2003 Financement complémentaire :

Sans objet

Date initiale de clôture : 31/12/2009

RAPPORT D’ACHEVEMENT (RAP) POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC

Page 3: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

2

Date d’entrée en vigueur :

12/05/2005

Restructuration : Sans objet Délai révisé du décaissement : 30/10/

2013 soit 3.83 ans

Date d’entrée en vigueur du premier

décaissement : 29/12/2006

Prorogations : 2009, 2011, 2013 Date de clôture révisée : 30/10/2013

Date réelle du premier

décaissement: 13/03/2007

Source/instrument de

financement 2 : Don FAD : 5 000

000 UC

Source/instrument de

financement 2 : Don FAD : 5 000

000 UC

Source/instrument de financement

2 : Don FAD : 5 000 000 UC

Date d’approbation : 16/07/2003 Montants annulés : 2 399 660,71

UC

Délai du décaissement: -

Date de signature : 02/09/2003 Financements complémentaires :

Sans objet

Date initiale de clôture : 31/12/2009

Date d’entrée en vigueur:

02/09/2003

Restructuration : Sans objet Délai révisé du décaissement : 30/10/

2013 soit 3.83 ans

Date d’entrée en vigueur du premier

décaissement : 29/12/2006

Prorogations : 2009, 2011, 2013 Date de clôture révisée : 30/10/2013

Date réelle du premier

décaissement: 13/03/2007

Source de financement (UC): Montant à

décaisser

(montant, UC)

:

Pourcentage

décaissé (%):

Montant

décaissé (UC):

Pourcentage non

décaissé (%) :

Source/instrument de financement

1: Prêt FAD

12 000 000 91,60 10 991 971,28 8,40

Source/instrument de financement

2 : Don FAD

5 000 000 52,01 2 600 339,29 47,99

Gouvernement : Burkina Faso 2 194 411 91,86 2 858 961,30 8,14

Autres Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet

TOTAL 19 194 411 78,4 16 451271,87 21,6

Organisme d’exécution et de mise en œuvre : Ministère de l’enseignement secondaires et supérieur(MESS) /

Bureau d’exécution du projet éducation (BEPE) placé sous la supervision d’un comité de pilotage créé par arrêté

interministériel et présidé par le Secrétaire général du MESS.

D Revue et commentaires de la Direction

Rapport examiné par Nom Examiné le Commentaires

Chef de bureau national G. K. NZAU-

MUTETA

12 décembre 2013

Approuvé le

Directeur régional F. J. M. PERRAULT … décembre 2013 Approuvé le

Chef de division sectoriel B. SAVADOGO 12 décembre 2013 Approuvé le

12/12/2013

Directeur Sectoriel A. SOUCAT … décembre 2013 Approuvé le

Page 4: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

3

II Évaluation des performances du projet

A Pertinence

1. Pertinence de l’objectif de développement du projet

Notation

* Compte-rendu descriptif

4 Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) adopté en 2000 a retenu l'éducation comme l’un

des secteurs prioritaires ayant un impact significatif sur la réduction de la pauvreté. En concertation avec

les partenaires techniques et financiers (PTF), le Burkina a élaboré un plan décennal de développement de

l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment

d'appuyer la mise en œuvre du PDDEB et du programme de développement de l'enseignement

secondaire. Le projet est en conformité avec les directives du FAD IX, notamment la concentration

des actions programmées sur les principaux domaines suivants : la réforme des politiques,

l’enseignement primaire, l’alphabétisation des adultes, et la promotion de l’enseignement technique et

de la formation professionnelle. Il constitue une intervention qui, en termes d’investissement,

s’intègre dans une approche programme et qui vient renforcer la contribution des autres PTF au

développement de l’éducation au Burkina. Le projet est également conforme aux objectifs de

développement du millénaire et aux orientations du DSP (2002-2004) de la Banque au Burkina qui

met l’accent sur la lutte contre la pauvreté et la valorisation des ressources humaines.

A sa clôture, le projet a répondu à la plupart des contraintes identifiées lors de l’évaluation que sont

essentiellement :

i) Accroissement des ressources et l’accès à l’Éducation et à l'alphabétisation ;

ii) Réduction des disparités dans l'accès à la scolarisation ;

iii) Amélioration des capacités de coordination sectorielle, de planification et de

gestion des différents ministères concernés par l’éducation.

* Pour toutes les notations, utiliser l’échelle suivante : 4 (Très satisfaisant), 3 (Satisfaisant), 2 (Insatisfaisant),

1 (Très insatisfaisant)

2. Pertinence de la conception du projet

Notation* Compte-rendu descriptif

4 Le déficit des infrastructures scolaires et administratives dans certaines zones (périphéries des villes

de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) et provinces reculées du pays, le besoin de renforcement des

filières professionnelles et techniques ont fait l’objet d’une requête à la Banque.

Prenant en compte les contraintes du système éducatif burkinabé, le projet s’inscrit dans le cadre du

processus déjà mis en place par les autres partenaires au développement pour la mise en œuvre du

PDDEB et dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) qui définit l'éducation de

base comme une priorité, sans toutefois négliger les autres niveaux d'enseignement. Par le choix de

ces zones d’intervention et de ses activités, le projet est conçu comme une contribution

complémentaire et coordonnée à l’action des autres PTF qui interviennent dans le cadre du PDDEB.

L’idée du projet et les activités prévues ont fait l’objet d’échanges et de validation auprès des

autorités gouvernementales, des partenaires techniques et financiers, des enseignants, des élèves et

des parents d’élèves, des organisations de la société civile et du secteur privé, et les experts dans le

secteur de l’éducation.

Le projet a été placé sous la tutelle du MESS et couvre des activités de trois autres ministères. Cette

organisation a montré quelques faiblesses dans la phase de mise en œuvre du projet avec le manque

d’implication du MENA, pourtant principal bénéficiaire des acquis. Cette faiblesse a été comblée

par un dispositif de suivi rapproché mis en place au cours de la dernière année du projet.

De façon générale, la conception est jugée appropriée pour permettre l’atteinte de résultats.

Page 5: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

4

3. Enseignements tirés relativement à la pertinence

B

Efficacité

1. Progrès réalisés pour atteindre l’objectif de développement du projet (objet du projet)

Commentaires

Fournir un bref descriptif du projet (composantes) et indiquer le contexte dans lequel il a été conçu et exécuté. Indiquer

l’objectif de développement du projet (généralement l’objet du projet, tel qu’indiqué dans le CLAR)) et évaluer le progrès

accompli. Les effets imprévus devraient également être pris en compte, ainsi qu’une référence spécifique à l’égalité des

sexes dans le projet.

L’objectif sectoriel du projet est de contribuer au développement de l’éducation et de la formation dans la perspective de

réaliser les objectifs du millénaire pour le développement. Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants : i) améliorer

l’accès et la qualité de l’éducation de base dans certaines zones déficitaires, et ii) renforcer les capacités et la coordination

du secteur de l'éducation et de la formation.

COMPOSANTE 1: Élargissement de l’accès et amélioration de la qualité de l'éducation de base : Cette composante a

contribué à l’accroissement des capacités d’accueil de l’éducation de base et l'augmentation du taux d'alphabétisation par la

construction d’infrastructures scolaires équipées en mobilier (primaire et secondaire) et d’alphabétisation (CPAF), la

réalisation de campagnes de sensibilisation en faveur de la scolarisation (notamment des filles). Avant le projet, les enfants

n’avaient soit pas accès à l’école ou à des tables-bancs pour recevoir les enseignements. Le projet a également permis

l’amélioration de la qualité de l’éducation par la fourniture des kits pédagogiques. En tout, 1980 places sont offertes dans le

premier cycle du secondaire dans neuf départements dépourvus de collèges d’enseignement général. Au total, 479 salles de

classe ont été construites et équipées (tables-bancs, bureaux, armoires, forages ou raccordement au réseau d’eau potable)

dans les zones d’intervention du projet.

COMPOSANTE 2: Renforcement des capacités : Cette composante a contribué à renforcer les capacités institutionnelles

des principaux ministères chargés de l'éducation et de la formation par l'équipement informatique et bureautique des

administrations concernées, des activités de formation au profit des cadres de l'administration, des enseignants des

disciplines scientifiques, des équipes des directions régionales du MESS.

Questions clés (5 maximum, ; si

nécessaire, ajouter d’autres lignes ) Enseignements tirés Public cible

Structure de gestion du projet L’éducation et l'enseignement professionnel et

technique relèvent de plusieurs départements

ministériels. Cette situation ne favorise pas

l'expression d'une vision holistique du système

éducatif et engendre une démultiplication de

moyens et de ressources. Le projet a été placé

sous la tutelle du MESS alors que la plus grande

partie (80%) des acquis du projet relève du

MENA.

Banque / Emprunteur

Limite de l’approche projet contre

l'appui programme ou appui budgétaire

sectoriel

La Banque devra poursuivre, et ce, dans le

respect des dispositions de la Déclaration de

Paris et du Forum d’Accra sur l’efficacité de

l’aide, son soutien aux réformes visant le

renforcement des systèmes de gestion des

finances publiques, de passation des marchés et

d’audit. Cela passe par l’utilisation des systèmes

nationaux selon des objectifs et des

conditionnalités focalisés sur les priorités et

programmes de réformes.

Banque / Emprunteur

Pluridisciplinarité des experts du

BEPE

Absence d’un spécialiste en suivi et évaluation.

L’efficacité aurait été meilleure si le projet

disposait d’un spécialiste ayant ledit profil.

Emprunteur/

Emprunteur

Page 6: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

5

Des campagnes de prévention ont été conduites contre les maladies à haute prévalence, notamment le VIH/SIDA, le

paludisme et la tuberculose et une étude diagnostique a été menée sur le fonctionnement et l'impact des centres de

promotions rurales existants.

COMPOSANTE 3 : Gestion du projet : Cette composante a permis de financer l’aménagement des locaux du BEPE et le

renouvellement de certains équipements informatiques et bureautiques ainsi que les charges de fonctionnement et moyens

de déplacement (suivi des activités).

2. Établissement de rapports sur les effets

3. Indicateurs des

effets

Valeur de

base

(année)

(A)

Valeur

la plus

récente

(B)

Cible visée (C)

(valeur

escomptée à

l’achèvement

du projet)

Progrès vers

la réalisation

de la cible (% réalisé)

[(B-A)/(C-A)]

Compte-rendu

descriptif (longueur maximale

indicative : 50 mots

par effets)

Indicateur

sectoriel de

base (Oui/Non)

Effet 1: L’accès et la qualité de l’éducation de base dans certaines zones déficitaires est améliorée.

1.1 Nombre de places

additionnelles

dans les provinces

prioritaires du

Soum, du Séno et

du Namentenga

1.2 Nombre de places

additionnelles au

primaire dans les

villes de

Ouagadougou

(Kadiogo) et de

Bobo-Dioulasso

(Houet).

0

0

3432

1612

3744

1612

91.66% dont

47 % de filles

100% dont 51

% de filles

Objectif quasiment

atteint. Le marché

infructueux n’a pas

permis d’atteindre les

100%.

Objectif atteint.

Oui.

1.3 Nombre de places

additionnelles dans le

premier cycle du

secondaire pour neuf

départements

dépourvus de CEG

0 1440 1620 89% dont

47% de filles

Objectif partiellement

atteint. Ce qui n’est

pas réalisé relève des

marchés infructueux.

Oui.

Effet 2 : La capacité des ministères en charge du secteur de l’éducation de base est améliorée.

2.1 Nombre de

ministères en charge de

l’éducation de base

produisant un annuaire

statistique ainsi que des

tableaux de bord et des

indicateurs de gestion

nationaux, provinciaux.

0

4

4

100%

Objectif atteint. Oui.

Page 7: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

6

2.2 Pourcentage des

établissements

bénéficiant de la mise en

place des projets

établissement de

d'enseignement

secondaire.

0 33% 100 % 55% Objectif réalisé à

moitié. Le choix de la

mise en place

progressive a été

adopté le

gouvernement.

Oui.

2.3 Nombre d’unités de

production cédés à des

opérateurs privés.

0 0 3 0% Non réalisé pour cause

de changement de

priorité. Le processus

de cession est entamé ;

il reste l’identification

des unités, le choix des

opérateurs privés et la

signature des

conventions.

Oui.

Notation (voir

méthodologie EER)*

3 L’accès et la qualité de l’éducation de base dans certaines zones déficitaires est améliorée

ainsi que la capacité des ministères en charge du secteur de l’éducation de base.

Au regard des activités réalisées par rapport à la prévision, il ressort un taux de réalisation

global d’un peu plus de 90 %. L’ensemble des infrastructures a contribué à accroître les

capacités d’accueil et à offrir un cadre propice de travail et d’apprentissage aux enseignants,

élèves et apprenants. Le délai d’exécution dépasse généralement le délai prévu.

3. Rapport sur les produits

Indicateurs des

produits (tel

qu’indiqué dans le

CLAR; ajouter d’autres

lignes, si nécessaire)

Valeur la

plus

récente

(A)

Cible visée (B) (valeur escomptée

à l’achèvement)

Progrès vers

la réalisation

de la cible (% réalisé)

(A/B)

Compte-rendu

descriptif (longueur maximale

indicative: 50 mots par

produit)

Indicateur

sectoriel de

base (Oui/Non)

Produit 1 : Augmentation de l’offre d’éducation primaire dans les villes (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso) et

provinces (Soum, Séno et Namentenga) couvertes par le projet.

1.1 Nombre de salles

de classe construites et

équipées dans les zones

d’intervention du

projet.

72 77 94% Objectif quasiment

atteint. Le manque à

gagner provient de

marché infructueux.

Oui.

1.2 Nombre de forages

réalisés pour les élèves

et enseignants

0 101 87% Objectif quasiment

atteint. Le manque à

gagner est dû à des

forages négatifs.

Oui.

Page 8: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

7

Produit 2 : Amélioration du niveau général de l’alphabétisation.

2.1 Nombre

d’apprenants reçus

après l’évaluation du

niveau

d’alphabétisation en

2008/2009

42 295

47 789

88.5 % dont

53% de

femmes

Objectif quasiment

atteint malgré la

suspension du

financement accordé au

FONAENF.

Oui.

2.2 Nombre

d’apprenants reçus

après l’évaluation du

niveau

d’alphabétisation en

2011/2012.

50 359 53 913 87.2% dont

55% de

femmes

Objectif quasiment

atteint malgré la

suspension du

financement accordé au

FONAENF.

Oui.

Produit 4 : Renforcement des capacités de gestion et de planification des services centraux et décentralisés

de l'éducation.

4.1 Nombre de de

séminaires de

formation des équipes

de direction et vie

scolaire organisé.

27 64 42.18% Objectif en deçà de la

moyenne pour cause de

suspension des

décaissements.

Oui.

Produit 5 : Les programmes des CPR sont réadaptés.

5.1 Nombre de

séminaires de

formation à l'approche

modulaire par

compétence organisé.

0 8 0% Non réalisé pour cause

suspension des

décaissements.

Oui.

Produit 6 : Amélioration des compétences des enseignants des disciplines scientifiques.

6.1 Nombre des

enseignants dans les

disciplines

scientifiques formés.

657 1000 66% dont

42% de

femmes

Objectif atteint au-delà

de la moyenne. Activité

non entièrement

réalisée pour cause de

suspension des

décaissements.

Oui.

Produit 7 : Intensifier la lutte contre les maladies à haute prévalence, les IST et le tabagisme.

7.1 Nombre des

élèves sensibilisés aux

maladies à haute

prévalence et au

tabagisme.

105 000 200 000 52.5% dont

55% de

femmes

Objectif partiellement

atteint. Activité non

achevée pour cause de

suspension des

décaissements.

Oui.

Page 9: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

8

7.2 Nombre des

enseignant(e)s

sensibilisé(e)s sur la

pandémie VIH/SIDA,

le paludisme, la

tuberculose et le

tabagisme.

1585 5000 31.7% dont

60% de

femmes

Objectif non atteint

pour cause de

suspension des

décaissements.

Oui.

Notation (voir

méthodologie EER)* Compte-rendu descriptive

3 Les activités relatives à la formation, à l’alphabétisation et plus généralement au

renforcement des capacités des structures en charge de l’éducation et de la formation

technique et professionnelle ont été réalisées pour la plupart. Un rapport d’évaluation a été

produit. Les études et autres rapports sont disponibles et correspondent à ce qui était prévu

dans le rapport d’évaluation. Les ministères en charge de l’éducation de base dispose d’un

dispositif de production statistiques.

Au regard des activités réalisées par rapport à la prévision, on note un taux de réalisation

globale de 90 %. Le niveau d’exécution de cette composante s’explique par la suspension

des décaissements qui ne permettait plus la réalisation des activités financées par le Fonds

de roulement (formations, campagnes de sensibilisation, etc.). Aussi, faut-il relever les

défaillances des fournisseurs qui ont conduit à la résiliation de certains marchés (kits de

mécanique, matériel informatique).

La réalisation de forages ou de branchement en eau courante (22 écoles) a permis aux

enseignants et aux élèves de se préserver contre les risques de maladies d’origine

hydrique, d’améliorer leurs conditions d’hygiène et d’entretenir des jardins potagers et des

arbres.

La construction de salles de classe et leur équipement ont contribué à l’amélioration de

l’offre et de la qualité de l’enseignement en offrant un cadre idéal de travail aux

enseignants et aux élèves. La réduction des distances parcourue par les enfants et les

enseignants est effective.

4. Notation de l’Objectif de développement (OD)

Notation de

l’OD(à partir de

l’EER

actualisé)*

Compte-rendu descriptif

3 L’objectif sectoriel du projet est de contribuer au développement de l’éducation et de la formation

dans la perspective de réaliser les objectifs du millénaire pour le développement. Malgré le retard

considérable pris au départ du projet, la situation de l’exécution du projet et les résultats atteints

démontrent clairement que la plupart des effets et des produits ont réalisés avec satisfaction. Le

Gouvernement a été informé des activités restantes à exécuter. Le Gouvernement s’est engagé à

réaliser les activités non achevées ; ce qui viendra accroître et renforcer les résultats déjà atteints.

Page 10: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

9

En participant à l’amélioration du niveau d’alphabétisation, d’éducation et de formation, le projet a

contribué à l’accélération et à la pérennisation de la croissance économique nécessaire à la réduction

de la pauvreté. La construction de classes du primaire dans les trois provinces prioritaires et dans les

périphéries urbaines a favorisé l’accès des couches les plus défavorisées à l’éducation de base.

Une attention particulière est réservée aux femmes et aux jeunes filles dans le projet à travers

différentes types de formations. Cependant, il n’a pas été noté la réalisation d’activités génératrices de

revenus.

Les travaux de construction des infrastructures scolaires ont contribué à la création d’emplois et cela a

un impact positif sur la situation de la pauvreté.

Les effets et les produits sont notés au moins satisfaisant.

5. Bénéficiaires (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)

Réels (A) Prévus (B) Progrès vers la réalisation

de la cible (% réalisé A/B)

% Femmes Catégorie (par exemple,

les agriculteurs, les

étudiants)

92 654 101 702 91,10% 54 % Apprenant(e)s

(alphabétisation)

10 10 100% 40 % Personnels des ministères

concernés formés

657 1 000 66% 33 % Enseignants des disciplines

scientifiques formés

85 80 106,25% 55 % Pairs éducateurs formés

6. Egalité des sexes

Evaluation de performance de l’analyse genre dans l’opération

Les femmes bénéficiaires des formations réalisées représentent environ 45.5 % soit un peu moins de la moyenne et ont

renforcé leurs capacités techniques. Ce renforcement leur offre plus d’opportunité pour prétendre à des postes plus

intéressants en termes de responsabilité tant au niveau central que déconcentré. Toutefois, pour pérenniser ce processus,

il est essentiel que le niveau de représentation des femmes dans les organes décisionnels de l’administration soit

renforcé et amélioré.

7. Effets imprévus ou additionnels

Type (exemple.

genre,

changement

climatique, aspect

social, autres)

Positif ou

négatif

Impact sur le projet

(élevé, moyen, faible)

Le différend frontalier entre le Burkina et le Niger a connu une

décision de la Cour de justice de la Haye avec pour conséquence

un changement de l’espace territorial du Burkina. Suite à cette

décision, deux écoles réalisées avant la décision de la Haye se

retrouvent désormais en territoire nigérien.

Social et politique Positif Faible

Création d’emplois temporaires à l’occasion des travaux. Économique et

social

Positif Moyen

Amélioration de l’hygiène à travers l’adduction en eau potable

et la réalisation de forages dans les écoles et CEG profite aussi

aux riverains notamment les femmes.

Environnement Positif Élevé

Page 11: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

10

8. Leçons tirées relativement à l’efficacité

Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter

d’autres lignes) Leçons tirées Public cible

Amélioration de l’alphabétisation Le mode de financement de cette activité a

constitué une entrave pour sa mise en œuvre. La

modalité de décaissement des ressources

affectées à l’alphabétisation a entravé

l’absorption du fonds. Les tentatives du

FONAENF de soumettre un troisième plan

d’action n’ont pas abouti compte tenu de la

suspension des décaissements et le délai restant

pour la clôture du Projet. Ce qui n’a permis

d’atteindre complètement les objectifs attendus.

Apprenants

jeunes et femmes

Réduction des disparités de genre et de milieux Les réalisations à l’actif du projet ont contribué à

corriger les disparités de genre et de milieux

(rural, semi urbain et urbain) dans les zones

d’intervention du projet.

Il a été constaté une amélioration de la

proportion des filles dans les écoles

fonctionnelles dans la zone du projet. Toutefois

cette amélioration reste un peu en-deçà de 50%.

Elèves garçons et

filles

Formations adaptées aux besoins Le rapport élaboré sur l’ensemble des formations

confirme la pertinence des formations offertes

dans le cadre du projet. Un peu plus de

flexibilité dans le choix des formations aurait

permis d’atteindre à de meilleurs résultats.

Ministères

concernés

Suivi rapproché Au regard des difficultés de départ, la

localisation du chargé de projet au siège de la

Banque pendant les premières années du projet

n’a pas permis un suivi efficace de la mise en

œuvre du projet.

Banque

Visibilité des acquis du projet L’absence de stratégie et de ressources pour les

activités de communication n’a pas favorable à

la visibilité des activités du projet.

Gouvernement

C Efficience

1. Respect du calendrier

Durée prévisionnelle – année (A)

(selon le REP) Délai réel d’exécution – année

(B) (depuis l’entrée en vigueur du

1er décaissement)

Délai prévu par rapport au

délai réel d’exécution (A/B)

Notation*

5 ans – 31 décembre2009 7 ans et demi - 30 juin 2013 66,6% 2

Compte-rendu

Le projet a été approuvé le 16 juillet 2003. La date limite du dernier décaissement initialement fixée au 31 décembre

2009 a été prorogée au 30 décembre 2011, puis au 31 décembre 2012 et enfin au 30 octobre 2013. Les activités

opérationnelles du projet ont démarré à la fin de l’année 2006. Le premier décaissement de la Banque (Prêt FAD et Don

FAD) est intervenu en mars 2007.

Le démarrage des activités du projet a été entravé et retardé par les difficultés liées au recrutement du directeur du

projet, à la mise en place de la contrepartie nationale, à la qualité des dossiers d’acquisitions et au délai de traitement

relativement long des dossiers notamment aux cours des premières années du projet.

Page 12: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

11

A cela s’ajoutent : (i) la mise en place tardive du BEPE et mise en place tardive du 1er fonds de roulement ; (ii) la

baisse importante de la parité entre l’UC et le FCFA ayant occasionné une moins-value considérable qui a nécessité un

redimensionnement des activités (réduction des travaux, biens et services) en juillet 2007 conduisant à la prise de

dispositions au niveau de la contrepartie pour pallier aux moins-values enregistrées ; (iii) les changements fréquents de

sites des écoles et des forages (forages négatifs) notamment ont allongé les délais d’exécution.

La suspension des décaissements de décembre 2011 à la clôture du projet a eu des conséquences négatives sur

l’efficacité et même l’efficience contraignant à des prorogations du projet.

2. Efficience de l’utilisation des ressources

Pourcentage moyen de la

réalisation matérielle des produits

du CLAR financés par tous les

financiers (A) (voir II.B.3)

Taux d’engagement (%) (B)

(voir tableau 1.C – Total taux

d’engagement de tous les

bailleurs de fonds)

Pourcentage moyen de la

réalisation matérielle par

rapport au taux

d’engagement (A/B)

Notation*

54,90 90,33 60,7% 2

Compte-rendu (longueur maximale indicative : 250 mots)

Les places offertes dans l’éducation de base ont amélioré l’accès des populations des provinces les plus défavorisées et

de la périphérie de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso à l’éducation, à la formation et à la l’alphabétisation. Les nouvelles

constructions ainsi que l’équipement des infrastructures ont amélioré les conditions d’accueil et de travail des élèves et

des enseignants contribuant à court et moyen terme à des meilleurs résultats scolaires.

La non réalisation de certaines activités relatives à la formation professionnelle et technique ne permettra pas d’assurer

pleinement une meilleure qualité des enseignements dans ce domaine. Exemple : Séminaires de formation à l’approche

modulaire par compétences et formation pratique dans les disciplines scientifiques.

L’alphabétisation des jeunes et des femmes, la communication envers les communautés et la confection de plaquettes de

sensibilisation a permis le renforcement des apprentissages et la pertinence de l’éducation en milieu rural.

La sous consommation du Don s’explique en bonne partie par la spécificité du FONANEF qui fonctionne sur la base

des avances reçues des contributeurs. Cette disposition est en contradiction avec les règles de la Banque.

Dans l’ensemble, on observe une certaine cohérence entre les ressources mobilisées/utilisées, les objectifs du projet et

les résultats atteints. Les objectifs du projet sont atteints pour la plupart.

3. Analyse coût-avantage

Taux de rentabilité économique

(à l’approbation)

Taux de rentabilité économique actualisé

(à l’achèvement)

Notation*

NA NA N.A

Compte-rendu descriptive

Une analyse coût-avantage n’a pu être réalisée pour mesurer l’efficience du projet.

4. État d’avancement de l’exécution (IP)

Notation de

l’EE (tirée de

l’EER

actualisé) *

Compte-rendu descriptif (commenter spécifiquement les rubriques de l’EE qui ont obtenu

une note insatisfaisante ou très insatisfaisante, selon le tout dernier EER).

3 Au regard des produits livrés, le taux d’exécution physique est estimé à 90%. Les taux de

décaissements sont respectivement de 91.60 % pour le Prêt et de 52,01 % pour le Don. La

contrepartie a été décaissée à hauteur de 91,86%. En termes d’engagement, la situation est la

suivante : Prêt 93,07%, Don 52,01%, Gouvernement 97,86%. Le taux d’engagement pour

l’ensemble du Projet s’élève à 90.33%.

Ce niveau d’exécution de la composante 1 (90%) est satisfaisante au regard des attentes.

Page 13: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

12

Le faible écart s’explique entre autres par les défaillances de certaines entreprises et bureaux de

suivi ayant conduit à la résiliation des contrats mais aussi aux difficultés de décaissement des fonds

au profit du FONAENF pour les activités d’alphabétisation.

Le niveau d’exécution de la composante 2 (90%) est satisfaisant et aurait pu être plus élevé. La

suspension des décaissements n’a permis la réalisation des activités financées par le fonds de

roulement (formations, campagnes de sensibilisation, alphabétisation, etc.). Aussi il faut relever les

défaillances des fournisseurs qui ont conduit à la résiliation de certains marchés (kits de

mécanique, matériel informatique).

Les travaux de construction des salles de classe du primaire, de latrines, de collèges et de forages

sont achevés. Tous les équipements ont été acquis. Les formations destinées aux cadres des

ministères et aux enseignants ont été partiellement réalisées. La composante (3) a été entièrement

réalisée et de façon satisfaisante.

La mise à disposition tardive de la contrepartie a joué sur l’exécution des activités du projet et

notamment des travaux. Par la suite, le rythme de libération de cette contrepartie a été satisfaisant.

A la suite de l’audit interne de la Banque, les rapports d’audit 200, 2010 et 2011 devaient être

repris pour cause de vice de procédure dans le recrutement du cabinet d’audit. Les décaissements

ont été suspendus dès lors (décembre 2011 jusqu’à la clôture du projet). A ce jour, la situation est

rétablie et satisfaisante. Tous les rapports d’audit ont été repris et la Banqua les a approuvés.

5. Enseignements tirés relativement à l’efficience

Questions clés (5 maximum; si nécessaires,

ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible

Utilisation optimale des ressources Compte tenu du retard pris dans le

démarrage du projet, on a constaté la

réalisation d’infrastructures scolaires par

d’autres partenaires sur certains sites

initialement identifiés dans le cadre du

projet entraînant soit des changements

fréquents de sites (écoles, collèges) soit une

congestion d’infrastructures (latrines). Cela

est arrivé environ une fois sur six. Une

planification adéquate et une plus grande

flexibilité auraient permis d’éviter cette

situation.

Gouvernement

Délai et modalité d’exécution Dans la plupart des cas, il est ressorti que les

délais d’exécution des contrats ne sont pas

respectés.

Par ailleurs, l’exécution par une

organisation de la société civile (ONG RCS)

n’a pas été efficiente. La même activité

réalisée par les structures Gouvernementales

a eu plus d’effets que l’activité réalisée par

l’ONG.

Gouvernement /

Banque

Page 14: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

13

D Durabilité

1. Viabilité financière

Notation* Compte-rendu descriptif

3 Le Projet approuvé le 16/07/2003 a officiellement démarré ses activités en janvier 2007. Ce retard de

quatre (4) années a occasionné une perte sur les ressources du FAD du fait de la fluctuation importante

du cours de l’Unité de Compte (UC).

La totalité des infrastructures réalisées dans le cadre du projet sont affectées aux ministères concernés

(MENA et MESS) qui en assurent les coûts récurrents induits. La réalisation des infrastructures

éducatives requiert des ressources financières pour l’entretien et la maintenance de base. Outre les

initiatives locales prises par la communauté éducative (parents d’élèves notamment), le Gouvernement

(MENA) prévoit de doter les écoles de moyens financiers pour subvenir aux dépenses y afférentes.

Les activités du projet ont contribué à la mise en place de mécanismes visant la durabilité financière

garantissant une prorogation des acquis.

2. Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités

Notation* Compte-rendu descriptif

3 Dans le cadre de la composante « Renforcement des capacités », il y a eu des formations. Il s’agit de : i)

10 cadres de l’administration ; ii) des équipes de direction des établissements des Directions régionales

du MESS pour la mise en place des projets d’établissement et vie scolaire ; iii) programme de

prévention au VIH et maladies à haute prévalence ; iv) disciplines scientifiques dans le cadre des

chantiers pédagogiques. La formation des cadres a été prise en compte dans le plan stratégique de

renforcement des capacités du MENA.

La suspension des décaissements du Don n’a pas permis de réaliser la totalité des activités prévues

comme la généralisation des projets d’établissement et vie scolaire, les formations, l’alphabétisation, etc.

Au total, 657 sur 1000 enseignants dans des disciplines scientifiques programmés ont été formés. La

réalisation de ces formation a permis : i) de contribuer à la formation initiale et continue des enseignants

de sciences physiques, de mathématiques et de sciences de la vie et de la terre ; ii) d’améliorer

l’évaluation formative ; iii) de promouvoir l’interdisciplinarité ; iv) d’explorer l’enseignement et

l’apprentissage de sciences physiques, de mathématiques et de sciences de la vie et de la terre par

l’approche par les compétences.

Les activités de renforcement des capacités institutionnelles ont été menées pour l’essentiel avec

satisfaction. Les systèmes et les capacités humaines de l’emprunteur ont été accrus pour garantir le flux

continu des avantages liés au projet.

3. Appropriation et durabilité des partenariats

Notation* Compte-rendu descriptif

3 Les réalisations (constructions) ont été définies en partenariat avec les ministères concernés au regard

des besoins exprimés.

Dans la plupart des cas, les associations de parents d’élèves ont été associées à certaines étapes de la

conception à la réalisation des activités.

Du fait que le projet s’inscrivait dans le cadre du PDDEB, il a été pris en compte les interventions des

autres PTF de l’éducation de base. La participation du BEPE aux rencontres de concertation avec le

Gouvernement et avec les autres PTF ont permis de s’informer sur la mise en œuvre du PDDEB.

L’approche projet mis en œuvre dans le cadre de ce projet isole de fait le projet vis-à-vis des autres PTF

qui financent via un compte d’affectation spécial du trésor et selon une approche programme.

Page 15: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

14

Les difficultés rencontrées pour le financement du schéma directeur de l'enseignement professionnel et

technique et la mise en œuvre des mesures qui en sont issues ont conduit le Gouvernement à le réaliser

avec l’appui d’autres PTF. Preuve de la complémentarité des actions.

Les activités réalisées par le projet ont été jugées efficaces dans l’implication de la plupart des parties

prenantes. L’appropriation chez les bénéficiaires est progressive. Des partenariats avec les parties

prenantes ont été mis en place et sont jugés suffisants pour garantir la préservation et la bonne gestion

des produits du projet.

4. Durabilité environnementale et sociale

Notation* Compte-rendu descriptif

3 Il n’y a pas d’impact négatif sur l’environnement causé par les activités du projet (catégorie II). Les

réalisations d’infrastructures sont généralement accompagnées de plantation d’arbres dans les aires

scolaires et de l’utilisation de l’énergie solaire (CEG). Par ailleurs, la réalisation de forages et

l’adduction en eau potable des écoles ont permis l’arrosage régulier des arbres plantés et Donc à leur

développement. Les sensibilisations des communautés sur l’environnement devront contribuer

favorablement à sa protection. Lors des visites des sites rien n’a été constaté pouvant remettre en cause

la bonne gestion de l’environnement.

La durabilité sociale semble être assurée par la prise en charge par les bénéficiaires des infrastructures.

La pauvreté des populations dans les zones du projet constitue un risque moyen dans la prise en charge

de l’entretien et la maintenance des infrastructures et équipements.

La capacité institutionnelle et le financement sont jugés suffisants pour garantir la durabilité

environnementale et sociale de l’opération.

5. Enseignements tirés relativement à la durabilité

Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter

d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible

Plan types et modèles d’infrastructures éducatives Permettre d’adapter les plans de

construction au contexte et au milieu

environnemental.

Gouvernement /

communes

Implication et participation des populations et des

communes

Les populations bénéficiaires et les

communes concernées sont les meilleurs

garants de la durabilité des acquis. Leur rôle

et leur responsabilité devront être clairement

identifiés et définis.

Les populations environnantes et les

riverains ne reconnaissent pas toujours les

limites du domaine scolaire d’où des

intrusions intempestives dans les cours

d’écoles.

Banque /

Gouvernement

Gestion financière et comptable La signature tardive de contrats de travaux

et de fournitures avec des délais d’exécution

allant au-delà de la date de clôture ont rendu

quelques dépenses non éligibles au

financement de la Banque.

Une bonne exécution financière exige la

mise en place dès le démarrage du projet

d’un manuel des procédures administratives

comptables et financières ainsi que d’un

logiciel comptable performant.

Banque /

Gouvernement

Page 16: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

15

III Performances des parties prenantes

A Pertinence

1. Performance de la Banque

Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance (tant quantitative que qualitative, en fonction des

informations disponibles) de la Banque, à insérer par l’emprunteur. Voir la note d’orientation sur

les questions à aborder.

3 Au niveau de la Banque, il est à noter que le temps de traitement des dossiers reçus a été jugé

relativement long (2 à 4 mois en moyenne). Ceci a perduré jusqu’à la fin 2011.

La mise en place d’un nouveau dispositif d’urgence à partir de janvier 2013 a permis un traitement plus

diligent des dossiers (moins de 10 jours en moyenne). La disponibilité sur le terrain des responsables du

Projet à la Banque a permis de répondre aux sollicitations du Gouvernement. Par ailleurs, le suivi de la

Banque a été faite de façon rapprochée. Au cours des 2 dernières années, il a été effectué en moyenne 3

à 4 supervisions par année. En outre la composition des premières missions n’a pas toujours comporté

toutes les compétences requises pour résoudre les problèmes.

La dernière demande de prorogation n’a pas été accordée à temps pour permettre un continuum des

activités et une programmation réaliste des activités.

La Banque devra porter une attention particulière à la réalité des délais d’exécution des contrats signés

au cours des six mois précédant la date de clôture des projets (signature tardive de certains contrats).

La performance de la Banque peut être considérée comme satisfaisante malgré les difficultés relavée à

certains moments de la mise en œuvre du projet.

Utiliser les procédures nationales de passations des marchés et diligenter le traitement des dossiers afin d’écourter

les délais de réaction aux requêtes des projets.

Questions clés (liées à la performance de la Banque, 5

maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés

Suivi et supervision rapprochés de la Banque La décentralisation de la Banque au Burkina Faso à partir

de 2007, la révision de ses règles et procédures en matière

de passation des marchés en 2008 et la mise en place

d’une matrice de délégation de pouvoirs en 2009 pour les

acquisitions ont contribué à améliorer l’efficacité des

fonctions fiduciaires du projet.

2. Performance de l’emprunteur

Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance (tant quantitative que qualitative, en fonction des

informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder.

2 Le projet a connu un démarrage tardif des activités d’environ 4 ans (entre signature et premier

décaissement). La non maîtrise ou le non-respect des règles et procédures de la Banque ont conduit à une

impasse à plusieurs niveaux comme les travaux, le suivi des chantiers, les audits, les plaintes. La

production régulière des rapports d’activités trimestriels n’a permis de trouver des solutions adaptées,

notamment au cours des premières années du projet. L’emprunteur a respecté pour l’essentiel les

dispositions prévues en matière de protection sociale et environnementale. Le déblocage tardif et

aléatoire des fonds de la contrepartie a contribué au ralentissement des travaux. Le plan de passation des

marchés n’a pas été respecté.

Le manque de capacité des entreprises de construction a été souvent relevé. Le gouvernement a appliqué

insuffisamment la règlementation en vigueur en matière de non-respect des délais d’exécution ou de

pratique frauduleuse (marché de mobilier).

Page 17: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

16

Le gouvernement n’a pas mis en mise en place un dispositif interne de suivi et d’évaluation au sein du

BEPE pour l’informer et alerter l’équipe sur le niveau des résultats du projet. La plupart (3/4) des

recommandations issues de mission de supervision ou d’audit ont été mises en œuvre. Quelques

manquements observés dans la gestion des contrats a rendu plus complexe la mise en œuvre du projet

(audit, travaux, biens).

Questions clés (liées à la performance de l’emprunteur, 5

maximum ; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés

Renforcement des capacités

Le renforcement des capacités de l’équipe d’exécution

des projets est indispensable à une mise en œuvre efficace

et efficiente des projets. Cela n’a pas se faire compte tenu

de la suspension des décaissements.

La réflexion sur les moyens de renforcer les capacités des

entreprises et prestataires locaux doit être menée.

Suivi et supervision Le suivi rapproché des dossiers et la diligence dans leur

traitement à tous les niveaux sont des conditions à réunir

pour la bonne exécution du projet.

L’institution d’un dialogue permanent entre les unités de

gestion, les bailleurs, le Gouvernement, les entreprises et

les bénéficiaires dès le démarrage permet une bonne

coordination et une mise en œuvre efficace du projet.

Application des textes en vigueur Le Gouvernement a soumis une requête pour la levée des

pénalités de retard pour des entreprises de construction.

Cette requête a été rejetée et les pénalités appliquées dans

toute leur rigueur.

3. Performances des autres parties prenantes

Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance des autres parties prenantes, y compris les

cofinanciers, les entrepreneurs et les prestataires de service. Voir la note d’orientation sur les

questions à aborder.

2 Les entreprises attributaires de marchés de fourniture de biens (équipements, mobiliers et matériels) ont

livré des produits correspondants aux descriptions et qualité acceptable. Des retards de livraison ont été

accusés notamment pour les travaux ainsi que pour les équipements en raison de la faible capacité des

entreprises et des difficultés d’accès à certains endroits du pays notamment en saison des pluies.

Les bureaux d’études et les consultants étaient qualifiés pour réaliser la mission qui leur a été assignée.

La qualité a été jugée globalement satisfaisante au niveau de l’assistance technique et de la réalisation de

certaines études. Toutefois, les activités de suivi et de contrôle des travaux ont connu de nombreuses

difficultés. La plupart des entreprises attributaires des travaux ont présenté de faiblesses sur le plan

financier et organisationnel, ce qui a entrainé le non-respect des délais contractuels et parfois (1/7) la

relance de la procédure et Donc un retard. Un contrôle assidu des chantiers aurait permis d’éviter les

retards et la mauvaise exécution de certains chantiers. L’irrégularité dans le suivi a entrainé certaines

reprises et de nombreuses sur des travaux. Le recrutement de l’ONG dénommée réseau des

communications sociales (RCS) n’a pas fait preuve d’une performance particulière dans les activités de

sensibilisation en faveur de la scolarisation des enfants dans les provinces défavorisées.

Les associations de parents d’élèves ont montré un intérêt pour les activités du projet. C’est le cas

notamment du suivi accordé à l’équipement des infrastructures.

Page 18: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

17

Questions clés (liées à la

performance des autres parties

prenantes, 5 maximum ; si

nécessaire, ajouter d’autres

lignes)

Enseignements tirés (5 maximum) Public cible (pour les

leçons tirées)

Implication accrue des

communes

Le Burkina a opté pour une décentralisation de son

territoire. Un sous-secteur comme l’éducation de base a été

relégué aux communes qui en assurent la gestion. Une

participation et implication plus conséquente des

communes auraient permis d’obtenir de meilleurs résultats.

Un meilleur partenariat est à rechercher en ce qui concerne

l’entretien et les petites réparations des infrastructures.

Gouvernement /

Banque

IV Synthèse des principaux enseignements tirés et recommandations

1. Principaux enseignements tirés

Questions clés (5 maximum; si

nécessaire, ajouter d’autres

lignes)

Principaux enseignements tirés Target audience

Qualité à l’entrée et mise en

œuvre des activités

La nécessité d’une plus grande sélectivité des activités

permet d’éviter la dispersion des activités et des sites

d’intervention impliquant de très nombreux petits contrats

dans plusieurs domaines. Cela aurait permis d’atteindre des

résultats plus importants.

Les manquements observés dans la qualité des dossiers

(acquisitions, décaissements, rapports d’audits) imputables

à l’emprunteur et les longs délais de traitement imputables

à l’emprunteur et à la Banque ont influé négativement sur

l’atteinte des objectifs. Le renforcement des capacités

nationales pour l’utilisation à très brève échéance des

systèmes fiduciaires pays dans l’esprit de la Déclaration de

Paris est souhaitable.

Banque /

Gouvernement

Acquisitions Utilisation, autant que cela est possible, les règles et

procédures nationales (appels d’offres nationaux) mieux

maitrisées par les acteurs nationaux.

La nécessité d’accroître la taille moyenne des marchés. La

focalisation dans des domaines précis avec moins

d’activités, mais de plus grande taille, est recommandée.

La décentralisation de la Banque au Burkina Faso à partir

de 2007 ainsi que la révision de ses règles et procédures en

matière de passation des marchés en 2008 et à la mise en

place d’une matrice de délégation de pouvoirs en 2009

pour les acquisitions ont contribué à améliorer l’efficacité

des fonctions fiduciaires du projet.

Banque /

Gouvernement

Décaissements Convenir des meilleures méthodes décaissements adaptées

au contexte et aux réalités du pays. A titre d’illustratif, on

peut noter le sous décaissement en faveur du Fonaenf. Les

méthodes étant standard, il revient au Gouvernement de

mieux préciser ses attentes spécifiques au moment

l’évaluation et de la négociation.

Banque

Page 19: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

18

Gestion financière et comptable L’audit de clôture devant intervenir après le 30/09/2013, le

projet est confronté à la nécessité de garder le personnel

nécessaire à la réalisation de ladite mission alors que les

fonds FAD ne sont plus mobilisables après le 30 septembre

2013. Cette contrainte devra à l’avenir être prise en

compte.

Gouvernement

Suivi et supervision Pour les projets à risque élevé, prévoir un mécanisme et

des moyens de suivi rapproché impliquant les principaux

acteurs concernés (organisations de la société civile).

Banque /

Gouvernement

Appropriation locale Responsabilisation accrue des bénéficiaires directs

(populations et communes) dans l’exécution du projet.

Gouvernement /

collectivités locales :

associations de

bénéficiaires

2. Principales recommandations (en mettant un accent particulier sur la garantie de la durabilité des

avantages du projet)

Questions clés (10 maximum; si nécessaire,

ajouter d’autres lignes) Principale recommandation Responsable Délai

Qualité de la planification et qualité à l’entrée

Réduire les délais de mise en

vigueur des projets.

Gouvernement /

Banque

En

continu

Capacités de l’équipe d’exécution des projets

Renforcer le dispositif de

recrutement afin d’obtenir des

compétences et expériences

avérées dans le délai requis.

Gouvernement

En

continu

Renforcement du dialogue permanent de haut

niveau

Dynamiser le dispositif de

dialogue entre les unités de

gestion, la Banque, le

Gouvernement, les entreprises,

des autres PTF et les bénéficiaires

dès le démarrage afin de

permettre une meilleure

coordination et une mise en

œuvre efficace du projet.

Gouvernement /

Banque / Autres

PTF

En

continu

Implication des acteurs concernés et prise en main

locale

Créer un cadre facilitant la

participation de la société civile y

compris les associations de

parents d’élèves dans le suivi des

activités permettant une meilleure

appropriation et une meilleure

exécution desdites activités.

Gouvernement

Banque et

organisations de

la société civile

En

continu

Suivi rapproché et de traitement diligent des

dossiers

Traitement diligent des dossiers à

tous les niveaux afin de réunir les

conditions pour la bonne

exécution du projet.

Œuvrer à réduire les délais

d’approbation des dossiers

d’acquisitions.

Gouvernement

Banque

En

continu

Page 20: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

19

Capacité technique et financière des entreprises

nationales

Veiller au renforcement des

critères relatifs à la capacité des

entreprises afin de les rendre plus

réalistes au regard de

l’environnement économique de

l’emprunteur. Ce qui pourrait

garantir une meilleure qualité des

travaux et un respect des délais

d’exécution.

Gouvernement

En

continu

Pérennité et durabilité des acquis Obtenir du Gouvernement

l’assurance (prévision budgétaire)

que des dispositions seront prises

pour la finalisation de la stratégie

d’entretien et de maintenance

courante des infrastructures en

cours de réalisation.

Gouvernement

En

continu

Gestion financière et comptable Exiger l’élaboration dès le

démarrage du projet d’un manuel

des procédures administratives

comptables et financières ainsi

qu’un logiciel comptable

performant pour une bonne

exécution financière.

Banque En

continu

V Notation globale du RAP

Volets et critères Notation*

VOLET A : PERTINENCE 4

Pertinence de l’objectif de développement du projet (II.A.1) 4

Pertinence de la conception du projet (II.A.2) 4

VOLET B : EFFICACITÉ 3

Objectif de développement (OD) (II.B.4) 3

VOLET C : EFFICIENCE 2.33

Respect du calendrier (II.C.1) 2

Efficience de l’utilisation des ressources (II.C.2) 2

Analyse coût-avantage (II.C.3) N.A

État d’avancement de l’exécution (IP) (II.C.4) 3

VOLET D : DURABILITÉ 3

Viabilité financière (II.D.1) 3

Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités (II.D.2) 3

Appropriation et durabilité des partenariats (II.D.3) 3

Durabilité environnementale et sociale (II.D.4) 3

MOYENNE ARITHMETIQUE DES VOLETS 3.08

NOTE GLOBALE DE L’ACHEVEMENT DU PROJET S

Page 21: FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT · 2019-06-29 · l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment d'appuyer la mise en œuvre

20

VI Sigles et abréviations

Sigle Description

BEPE Bureau d’exécution du projet Education

BAD Banque africaine de développement

CAST Compte d’affectation spéciale du trésor

CPAF Centre permanent d’alphabétisation fonctionnelle

CEG Collège d’enseignement général

CSLP Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté

DECF Direction des écoles et centres de formation

DSP Document de stratégie par pays

MASA Ministère de l’agriculture et sécurité alimentaire

MENA Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

MESS Ministère des enseignements secondaire et supérieur

MJEFP Ministère de la jeunesse, de l’emploi et de la formation professionnelle

PAEN Projet d’Appui à l’éducation nationale

ONG Organisation non gouvernementale

PTF Partenaires techniques et financiers

UC Unité de Compte

VIH/SIDA Virus d’immunodéficience humaine/syndrome d’immunodéficience acquise