Embed Size (px)
Citation preview
Fonds de recherche du Québec - Santé
EN BREF
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 2
LE SCIENTIFIQUE EN CHEF DU QUÉBEC
Rémi Quirion occupe le poste de scientifique en chef du Québec. Sa position à l’interface des Fonds de recherche lui permet de faire les maillages et les aménagements nécessaires qui amè-neront le système de recherche québécois plus loin en termes de production des connaissances, d’innovations et, par consé-quent, de rayonnement.
Le scientifique en chef du Québec a pour mandats :
�� de conseiller le ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en matière de développement de la recherche et de la science au Québec ;
�� de viser l’excellence, le positionnement et le rayonnement de la recherche québécoise au Canada et à l’international ainsi que sa mise en valeur ;
�� de présider les conseils d’administration des trois Fonds de recherche du Québec et assurer la coordination des enjeux communs et le développement des recherches intersectorielles ;
�� d’assumer la responsabilité de l’administration des ressources hu-maines, matérielles, financières et informationnelles des Fonds, et assurer le regroupement et l’intégration des activités administra-tives de ceux-ci.
LE DIRECTEUR SCIENTIFIQUE
Renaldo Battista occupe le poste de directeur scientifique du Fonds de recherche du Québec – Santé.
À ce titre, M. Battista a pour mandats :
�� de conseiller le scientifique en chef sur toute question relative aux orientations, objectifs, priorités, stratégies et plans d’action du Fonds ;
�� d’assurer la mise en œuvre des orientations, des politiques et des stratégies de développement du Fonds ;
�� de jouer un rôle de premier plan dans le développement de partenariats et d’alliances avec les milieux de la recherche et gouvernementaux, et les secteurs public et privé au niveau provincial, canadien et international dans les secteurs couverts par le Fonds.
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 3
LA MISSION DU FONDS SANTÉ
Le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) a pour mandats :
�� de promouvoir et d’aider financièrement l’ensemble de la recherche sur la santé, y compris
la recherche fondamentale, clinique, épidémiologique, la recherche en santé publique et la
recherche sur les services de santé ;
�� de promouvoir et d’aider financièrement la diffusion et la mobilisation des connaissances
dans les domaines de la recherche sur la santé ;
�� de promouvoir et d’aider financièrement la formation de chercheurs par l’attribution de
bourses d’excellence aux étudiants des 2e et 3e cycles universitaires et aux personnes
qui effectuent des recherches postdoctorales ainsi que par l’attribution de bourses de
perfectionnement aux personnes qui désirent réintégrer les circuits de la recherche ;
�� d’établir tout partenariat nécessaire, notamment avec les universités, les collèges, les
établissements du réseau de la santé, les ministères et les organismes publics concernés.
SA VISION
Faire du Québec un chef de file en matière de recherche et d’innovation pour une population
prospère et en santé.
SES VALEURS
Dans toutes ses interventions, le FRQS entend agir en se guidant sur quatre ensembles de
valeurs : excellence et rigueur – intégrité et professionnalisme – concertation et synergies –
audace et avant-gardisme.
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 4
DES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE
En 2012, le Québec affichait des dépenses intra-muros de R-D (DIRD) de près de 8,1 milliards
de dollars, et un taux de dépenses de R-D en pourcentage du PIB de 2,27 %, comparativement
à 1,67 % pour l’ensemble du Canada. Le diagramme ci-dessous représente la part des
institutions qui financent la DIRD au Québec.
FINANCEMENT DE LA DIRD, 2012
51,7 % Entreprises
3,3 % Organismes sans but lucratif
5,8 % Étranger
22,9 % État
16,2 % Enseignement supérieur
7+58+3+16+16+ALe Québec a obtenu 28 % (265 M$) du financement attribué par les Instituts de recherche en
santé du Canada (IRSC) en 2014-2015. Cette part, qui est relativement stable depuis plusieurs
années, est supérieure au poids démographique du Québec (23 %) dans le corps professoral du
Canada. Cette performance se décline ainsi : 252 M$ en subventions de recherche et bourses de
carrière, et 13 M$ en bourses de formation.
PART DU QUÉBEC DANS LES OCTROIS DES IRSC EN POURCENTAGE (%), ENTRE 2005-2006 ET 2014-2015
20052006
20062007
20072008
20082009
20092010
20102011
20112012
20122013
20132014
20142015
Subventions 28,4 28,3 28,3 28,8 28,5 28,6 28,8 29,9 27,9 28,3
Bourses et prix
31,0 29,3 30,5 30,5 29,5 26,5 25,2 23,2 23,1 22,7
TOTAL 28,7 28,4 28,5 28,9 28,6 28,4 28,5 28,9 27,6 28,0
Source : IRSC, liste des octrois, 2015
Source : Institut de la statistique du Québec, décembre 2014
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 5
LE FONDS ET SES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 2014-2017
Dans le cadre de son plan stratégique 2014-2017, le FRQS
poursuit cinq grandes orientations :
Z OPTIMISER LES MILIEUX DE RECHERCHE
Le Fonds vise à assurer la disponibilité d’une relève scientifique de haut calibre et à augmenter
le soutien à la formation en milieu de pratique. Il souhaite également favoriser la mobilité
des étudiants québécois et l’attraction des étudiants étrangers, le recrutement et la carrière
au Québec de scientifiques de haut calibre, de même que les carrières en recherche clinique.
Z SOUTENIR ET PROMOUVOIR L’EXCELLENCE DE LA RECHERCHE
Le Fonds entend consolider le système de recherche existant et actualiser les thématiques
prioritaires de recherche et en assurer le financement. De plus, il souhaite assurer le
développement de la culture de l’éthique et de l’intégrité scientifique en recherche, ainsi que
de favoriser le rôle de chef de file des chercheurs dans les grandes stratégies en santé sur la
scène nationale et internationale.
Z RENFORCER L’ INTERDISCIPLINARITÉ, LES PARTENARIATS ET LES COLLABORATIONS INTERSECTORIELLES
Le Fonds compte favoriser le développement de projets et de pôles d’excellence intersectoriels,
de même que le partage des infrastructures majeures de recherche et des plateformes
technologiques. Il entend également accroître les partenariats, tout en jouant un rôle de
catalyseur dans l’établissement de collaborations.
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 6
LE FONDS ET SES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 2014-2017 (suite)
Z PROMOUVOIR UNE CULTURE SCIENTIFIQUE AU QUÉBEC
Le Fonds vise à faciliter l’accès aux publications scientifiques et aux résultats de recherche.
Il souhaite favoriser l’intégration des résultats de recherche par les professionnels et les
responsables des services de santé, ainsi que les décideurs. Le Fonds entend encourager le
rayonnement de la science et sa diffusion en français auprès du public, et améliorer la mesure
de l’impact de la recherche.
Z ACCROÎTRE L’EFFICIENCE ET LA PERFORMANCE DE L’ORGANISATION
Le Fonds souhaite accroître la qualité et la convivialité des services à la communauté scientifique,
aux partenaires publics et privés et à la société, et ce, dans un contexte de gouvernement
ouvert. Il entend aussi favoriser une qualité de vie au travail et la collégialité entre les équipes
des Fonds de recherche du Québec. Le Fonds souhaite aussi assurer la mise en oeuvre des
meilleures pratiques de gouvernance, une saine gestion des fonds publics et l’optimisation des
ressources dans le respect des principes d’intégrité.
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 7
LES DOMAINES DE RECHERCHE DU FONDS
Le Fonds de recherche du Québec – Santé soutient la recherche et
la formation à la recherche dans 12 domaines, soit :
�� Appareil locomoteur
et arthrite
�� Cancer
�� Génétique humaine
�� Maladies infectieuses
et immunitaires
�� Neurosciences, santé mentale
et toxicomanies
�� Nutrition et métabolisme
�� Santé circulatoire
et respiratoire
�� Santé de la mère, des enfants
et des adolescents
�� Santé des populations
�� Santé différentielle
des sexes
�� Services de santé
�� Vieillissement
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 8
RÉPARTITION DES OCTROIS SELON LES CATÉGORIES DE PROGRAMMES* Budget 96,1 M$ — Rapport annuel du FRQS 2014-2015
LES OCTROIS DE BOURSES ET DE SUBVENTIONS
En 2014-2015, le Fonds de recherche du Québec – Santé a accordé :
�� 16,2 millions de dollars en bourses de formation pour le soutien à 496 étudiants à la
maîtrise et au doctorat et à 172 stagiaires postdoctoraux et post-diplômes professionnels ;
�� 23,9 millions de dollars en bourses de carrière pour le soutien à 422 chercheurs-boursiers
(270 réguliers, 128 cliniciens, 20 nationaux, 1 chaire et 3 appuis) ;
�� 11,1 millions de dollars pour le soutien à 333 subventions de recherche et initiatives
stratégiques et à 21 collaborations internationales ;
�� 44,9 millions de dollars pour le soutien à 9 groupes de recherche, 17 centres de recherche
et 17 réseaux thématiques de recherche.
Ces octrois tiennent compte de 22,6 millions de dollars provenant de partenaires.
Relève16,2 M$ (16,9 %)
Regroupements de chercheurs
44,9 M$ (46,7 %)
Projets de recherche 11,1 M$ (11,5 %) Carrières en recherche
23,9 M$ (24,9 %)
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 9
LE PARTENARIAT DE RECHERCHE
Le partenariat est au cœur même des actions du FRQS, par le
développement de nombreuses alliances avec le secteur public, les
fondations caritatives, les autres organismes subventionnaires de
recherche et l’industrie biopharmaceutique.
Il existe plusieurs types d’ententes de partenariat :
�� le financement de bourses et de subventions dans des domaines ciblés ;
�� le soutien de programmes d’échanges internationaux ;
�� la participation à des initiatives stratégiques interprovinciales ;
�� la participation à des réseaux de recherche internationaux ;
�� l’évaluation scientifique de propositions pour le compte d’autres organismes en impartition.
Ainsi, le partenaire peut participer au financement de candidats ciblés retenus à l’issue d’un
concours régulier du fonds ou encore mettre sur pied conjointement avec le fonds un pro-
gramme de bourses ou de subventions pour répondre à des besoins particuliers de recherche.
La Régie de l’assurance maladie du Québec est le principal bailleur de fonds des programmes
de bourses de chercheurs-boursiers.
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 1 0
LES IMPACTS POUR LA SOCIÉTÉ
Les recherches en santé permettent de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons ainsi que d’éclairer la prise de décision et les politiques publiques, d’améliorer les pratiques et les interventions, bref d’innover dans l’intérêt de tous et chacun. Voici un aperçu des impacts de la recherche en santé.
GENOUX SOUS OBSERVATION : Pour évaluer le genou, les médecins
ont maintenant accès à une nouvelle innovation : le KneeKG™, mise au
point par l’équipe de Jacques de Guise, chercheur à l’École de technologie
supérieure et membre du Centre de recherche du CHUM. Cette invention
prend la forme d’un harnais qui, lorsque fixé au tibia et au fémur, permet
d’évaluer la santé du genou. Le harnais est muni de capteurs optiques et
est lié à un petit ordinateur qui traduit les données captées en graphiques
tridimensionnels du mouvement des os. Pour les professionnels de la santé,
cette nouvelle technologie fournit des données uniques qui permettent
de mieux comprendre l’état biomécanique de l’articulation, d’orienter le
traitement et de mieux diriger le patient vers le bon professionnel. Les
troubles musculo-squelettiques comme l’arthrose, les douleurs chroniques
et les blessures sportives ainsi que la planification et le suivi d’une chirurgie
de remplacement sont ainsi assurés d’une évaluation fonctionnelle, en 3D
et en mouvement ! Cette technologie prometteuse a été adoptée, en plus
du Québec et du Canada, par d’autres pays comme l’Australie, les États-
Unis et la France.
NOUVELLE STRATÉGIE DE TRANSFUSION : À partir de quel seuil critique
un enfant hospitalisé aux soins intensifs devrait-il subir une transfusion
sanguine ? C’est pour répondre à cette question que le Dr Jacques Lacroix,
intensiviste et chercheur au CHU Sainte-Justine de l’Université de Montréal,
a lancé une vaste étude auprès de 637 enfants hospitalisés dans 19 unités
de soins intensifs au Canada, en Angleterre, en Belgique et aux États-Unis.
Les enfants ont été divisés en deux groupes. Une transfusion n’a pas été
prescrite aux enfants du premier groupe tant que leur taux d’hémoglobine
demeurait au-dessus de 7 g/dl de sang. Chez le second groupe on a plutôt
tenté de maintenir un taux d’hémoglobine de 9,5 g/dl. Étonnamment,
les résultats de la recherche n’ont démontré aucune différence notable
entre l’état de santé des deux groupes. Il est donc inutile de transfuser les
patients trop fréquemment : cela les expose à des produits sanguins et à
des risques inutiles. En 2010, trois ans après la publication de ces résultats,
les retombées de cette recherche étaient bien tangibles : les médecins
prescrivaient une transfusion en se basant sur un taux d’hémoglobine plus
bas qu’auparavant.
L E F O N D S D E R E C H E R C H E D U Q U É B E C – S A N T É E N B R E F 1 1
UN DIAGNOSTIC EN UN TOURNEMAIN : Grâce au Dr Michel G.
Bergeron, infectiologue, chercheur et directeur du Centre de recherche
en infectiologie de l’Université Laval, il est maintenant possible de détecter
les bactéries en moins d’une heure ! Ainsi, une véritable révolution dans le
monde du diagnostic a été amorcée en mettant au point des tests à base
d’ADN. Grâce à eux, il n’est plus nécessaire de considérer la bactérie dans
son ensemble pour pouvoir l’identifier, comme c’était le cas avant – cela
prenait alors 48 heures pour avoir un diagnostic. Deux premiers tests,
maintenant vendus à l’échelle mondiale, ont été mis au point : le premier
sert à détecter les streptocoques du groupe B chez les femmes enceintes
et aide aussi à prévenir les méningites chez les nouveau-nés. Le second
permet d’identifier des staphylocoques qui sont résistants à la méthicilline.
On espère, grâce à ce test, restreindre les infections hospitalières. Pour
commercialiser ces innovations, le Dr Bergeron a mis sur pied l’entreprise
BD Diagnostic-GeneOhm. Deux autres tests, pour la détection de
l’entérocoque résistant à la vancomycine ainsi que de Clostridium difficile,
s’ajouteront bientôt à la liste des produits disponibles.
Fonds de recherche du Québec – Santé500, rue Sherbrooke Ouest, bureau 800Montréal (Québec) H3A 3C6
Rémi QuirionScientifique en chefFonds de recherche du QuébecTéléphone : 514 873-2114 [email protected]
Renaldo BattistaDirecteur scientifiqueFonds de recherche du Québec – SantéTéléphone : 514 873-2114, poste 1624 [email protected]
Benoit SévignyDirecteur du Service des communications et de la mobilisation des connaissancesFonds de recherche du QuébecTéléphone : 514 864-1619 [email protected]
